Bonjour
Je rentre à la maison en courant, mais je peux être fière, j’ai attrapé en dernière minute tous les pokémons ! Voici mon
pokédex.
- Leveinard : Ce pokémon porte un œuf en permanence, vous devez : Lire un livre dont le nom de l’auteur commence par la lettre L : Dans la tête de Sherlock Holmes : L’affaire du ticket scandaleux t°1 de Cyril Liéron et Benoît Dahan.
[
Liéron]
Une Bande Dessinée vraiment magnifique. L’intrigue n’est pas mal du tout et donne envie de lire la suite, les personnages ressemblent à l’idée que je m’en suis fait, le fil rouge à suivre de page en page est passionnant surtout quand on se retrouve dans la tête de Sherlock (littéralement). Les tons (sépia, bleu marine un peu usé, rouge pas trop vif, toutes les nuances de bruns), le style du dessin sont très bien adaptés, nous avons l’impression d’y être.
de Naomi Alderman.
[Miss Marple est une vieille dame dont on nous dit continuellement qu’elle est délicate, faible et donc pas dangereuse… mais…]
J'ai passé un très bon moment auprès de ma Miss Marple adorée, mais je dois dire, que les 12 histoires sont loin de toutes se valoir... Ou alors, je suis trop exigeante, mais selon les auteures, certaines ne s'intéressaient qu'à la mettre dans une culture différente (la leur), d'autres ne gardaient que son mimétisme, et souvent on lui faisait dire des choses qu'elle n'aurait jamais dites... La première Evil In Small Places de Lucy Foley était une de mes préférées justement parce que le décor d'un petit village anglais était respecté et le personnage de cette vieille dame d'apparence frêle et un peu bizarre, mais très vive d'esprit était très crédible. J'aurais voulu que ce soit un brin plus long, mais ce sont des nouvelles après tout. D'autres qui étaient très bien aussi, pour l'ambiance : Miss Marple's Christmas de Ruth Ware, Murder at the Villa Rosa d'Elly Griffiths, un peu tiré par les cheveux, mais j'aime bien quand cela tourne autour d'un auteur, The Murdering Sort de Karen M. McManus, pour la famille avec le vieux riche tyran qui fait des siennes et The Disappearence de Leigh Bardugo, pour la relation entre les personnages.
de Michel Pastoureau.
[
Noir]
J'ai bien aimé ma lecture, cela fait longtemps que je suis intéressée par la symbolique des couleurs (et j'ai les autres à lire encore). J'ai appris pas mal de choses, sur la teinturerie, les liens avec la classe sociale et ce que la couleur symbolise qui va d'une extrême à l'autre selon les siècles, et qui parfois va en contradiction avec ce qu'on imagine (à cause des films entre autres).
de Christophe Lambert.
[L’histoire est axée sur un groupe de musiciens sous le régime nazi.]
Des jeunes musiciens dans l'Allemagne nazie se trouvent à devoir composer ensemble, grâce à leur maître pour faire une tournée et remonter le moral de la population. Mais le jazz est une musique "dégénérée", ils sont forcés au contraire à créer une musique de danse accentuée rythmiquement, et qui serait typiquement aryenne s'il-vous-plaît. Bref, le décor est planté, et le contexte historique fait qu'il n'y a que peu de suspense, car on s'attend à tout. Le livre malgré l'approche différente, m'a semblé d'un plat...
d’Anne-Dauphine Julliand.
[Sable > dune > désert ?]
À ne lire que si l'on a le moral, parce que c'est vraiment un livre où tout semble terriblement injuste. Pas de spoil, c'est dans les premières pages. C'est très triste, et généralement, le style journalistique de l'auteure permet de ne pas tomber dans le mélo - mais parfois, elle n'y arrive pas. Après tout c'est la mère du livre... On passe au-dessus parce qu'on se dit que c'est une situation impossible à vivre. Conseil d'ami : NE PAS aller regarder par curiosité ce qu'il en est "de la suite" dans la vie réelle ! Je l'ai vraiment regretté.
de Mick Kitson.
[Le titre veut dire « poids plume » et tourne autour de l’histoire d’Annie, qui devient la fille de Bill Perry ancien boxeur, les circonstances font que, elle aussi, doit s’y mettre]
C’était une belle histoire, touchante. Où on sent bien les injustices à l’égard des femmes, surtout si comme Annie, elles sont gitanes. Mes moments préférés s’attachent aux relations, quand elle parle de sa famille, surtout, des deux jeunes femmes, qui vont lui apprendre à lire… les combats en tant que tels m’intéressent moins, mais je dois dire, que j’étais assise au bout de mon siège tellement le suspense montait. Le final notamment qui mélangeait tous ces côtés brillamment était captivant.
de Nine Gorman.
[Andrew est chef de l’entreprise Anderson, et avec Emma, ce sont les deux personnages centraux de cette mauvaise romance.]
C'est bourré de clichés digne d'une fanfiction de seconde catégorie : l'héroïne qui emménage à NY et quitte son chez soi à cause d'une tragédie, son entourage : un frère qui est soi-disant proche et dont on ne voit l'ombre qu'une ou deux fois, une nouvelle amie libraire - la seule et l'unique qui ne sert que de dévidoir à émotions et à l'amener vers le monde extérieur !, la soirée qui finit en blackout, mais où elle rencontre Anderson, oui, oui, le patron pour lequel elle rêve de travailler, le jour de l'entretien où "elle n'est pas comme les autres filles" qui sont grandes, blondes et coiffées... Beuh... cliiiiché, clichéééé, et CLI-CHÉ ! (et re-cliché lourd et sexiste). La seule chose qui faisait sens pour moi, était Becky, la maladie neurodégénérative dont souffre Emma, qui est un moteur pour elle. Y'en a d'autres encore de clichés
le pote mec super soutien avec humour fun et beaucoup de sous-entendus sexuels, le mec bien sur soi mais qui ne l'intéresse pas, le bad boy narquois avec un sourire de merde, la tension sexuelle qu'on ne comprend pas, le triangle amoureux...
L'auteure a essayé d'amener des twists là-dedans
mais vraiment mauvais car pas crédible pour deux sous ! Sa pote libraire, en fait, c'est la sœur des deux autres et elle devient une méchante pourrie qui veut faire mal à son frère en le faisant tomber amoureux d'Emma
On a tendance à l'oublier mais il y a aussi des vampiiiires - et oui, il tue, et zéro dilemme moral par rapport aux femmes qu'il a tuées. Sexisme bonjour ! C'est ok, c'était après tout d'autres femmes, de grandes belles blondes vous savez, notre héroïne pas comme les autres, elle ne risque rien ! Après toutes ces critiques, je dois dire que je suis contente d'avoir été jusqu'à la fin. Qui faisait sens, elle se voulait tragique, moi je l'ai trouvée bien méritée.
de Yuuto Tsukuda et Shun Saeki.
[Sanji court tellement vite, qu’il peut courir dans le ciel^^]
Je ne connaissais pas Food Wars du tout, j’ai été attirée par la couverture. Un de mes perso préféré de One Piece et le pitch où on suit l’équipage de Chapeau de paille et de leurs aventures, mais via la gastronomie ? J’étais vendue. Je ne m’attendais pas à des images si perverses à certains moments, mais comme souvent ce n’était pas juste des femmes, mais souvent des hommes bien machos, dans des positions incongrues (la vie bizarre de Sanji continue), c’est devenu hilarant. Qu’est-ce qu’on a envie d’y goûter à cette cuisine !
de Clarke.
[Mélisande ne pense qu’à ça, manger des gâteaux. Mais cette fois-ci, ces compétences servent^^]
On a vraiment l'impression que les derniers tomes permettent à l'auteur de passer un cap. Direction une Mélusine plus mature, une présence plus grande de notre fée gourmande et un peu sotte, et les autres personnages deviennent mineurs. Ce tome-ci est bourré de suspense et de nouveautés sur Mélusine, sa famille et Mélisande. J’adore la relation entre les deux cousines…
de M. C. Beaton.
[Dans ce tome, Hamish se retrouve sur l’île d’Eileencraig.]
J’aimais bien l’ambiance de ce tome, mais Hamish n’a pas le meilleur des rôles : têtu, borné, égoïste… on comprend qu’il se dirige sur une mauvaise piste. Sa relation avec Priscilla en pâtit, qui pourtant dans ce tome, passe par bien d’autres épreuves. Au niveau de l’intrigue, c’est le classique de M. C. Beaton : une femme d’un certain âge, insupportable, finit tuée. J’aimais encore bien le personnage de Jane, amie de Priscilla, dommage que la fin gâche tout pour elle.
d’Eiichiro Oda.
[Le traître m’a vraiment prise au dépourvu, je ne sais même pas comment c’est possible (physiquement – j’en dis pas plus !).]
On reste assez peu à Egg Head, les choses bougent dans le monde. Les rookies de la pire génération sont détruits par des empereurs (le choc), mais nos amis eux vont se retrouver aux prises avec pire… Nous avons enfin des flashback explicatifs de la Rêverie (encore des chocs)… et puis, aussi des nouvelles de Koby, Garp… (électrochocs). C’est vraiment un arc, où on passe de surprise en surprise.
de M. C. Beaton.
[La nouvelle arrivée, Trixie Thomas, est une militante écologiste (entre autres)]
Je me souviens qu’en lisant ce tome, bien que Trixie aie une flopée de défauts : sectaire, fouteuse de merde, opportuniste, etc. Mais la colère contre elle, je la trouvais disproportionnée. Bien entendu, l’auteure le fait exprès, ainsi elle noie le poisson plus facilement. J’ai trouvé plus rapidement le suspect ici, même si ça ne me semblait peu probable, j’étais satisfaite de son mobile qui n’était pas ridicule et qui faisait sens dans la dynamique des personnages. Nous faisons la connaissance d’autres personnages, le médecin et sa femme. Et je dois dire qu’encore dans ce tome, Hamish joue un rôle d’intermédiaire, mais où on voit clairement où va sa faveur, et rien à faire je le trouve injuste par moment, mais la juste balance n’est pas facile à tenir pour lui.
de Noda Hiroshi.
[Il faut savoir que pour aller d’une « quête » à l’autre, il se déplace en dormant dans un cercueil… ^^]
C'est un manga vraiment original. Humoristique (il faut aimer un brin l'humour noir), avec un personnage principal mystérieux et prenant (qui ne pense qu'à se suicider). Le pauvre, il était sur le point de se tuer dans son monde (le Japon en 1948) avec sa bien-aimée, et paf il tombe dans un autre monde fantasy Isekai où il doit se comporter en héro. Mais même ses stats sont très mauvaises pour commencer sa quête. C'est drôle de voir comment il s'en sort, comment il réagit, car il est assez imprévisible. J'espère que l'humour restera, mais que cela gagnera en profondeur par la suite (j'ai l'impression que oui).
de Serena Blasco.
Belle BD, mais à côté de l’autre : Dans la tête de Sherlock, il faut avouer qu’il fait moins belle figure. Moins dérangeant, couleurs pastel, c’est vraiment plus axé jeunesse. Quelques petits détails me gênent dans le design (les nez tous en trompette !), et dans l’intrigue, Sherlock à la traine ? – mais agréable de manière générale. Surtout le carnet final.
de Clarke.
[C’est la guerre entre les fées et les sorcières.]
Je parlais de maturité dans le tome précédent, c’est encore plus le cas, dans ce tome qui se finit avec une nouvelle grande étape pour Mélusine. J’espère qu’on aura encore de ses nouvelles, dans un nouveau tome, affranchie d’anciens lieux. J’imagine toutes les aventures… On verra ce que cela donnera ! Personnellement j'ai bien aimé clôturer ainsi, surtout la toute scène finale, qui m'a fait un pincement au cœur.
de M. C. Beaton.
[Une fois que le petit univers de la série est bien encadrée, dans le petit village de Lochduch et ses allentours rien de bien compliqué, car d’un tome à l’autre, très peu se modifie.]
J’ai bien aimé les « antagonistes » de ce tome, je n’ai pas trop l’habitude d’en voir des comme ça, surtout que j’aime bien quand ils sont aimés de tout le monde à part Hamish qui n’a pas grand-chose à leur reprocher. Et puis, l’adjoint d’Hamish, maintenant qu’il est promu, ajoute du piment. Donc, malgré ce que je viens de dire, il y a quelques changements à Lochduch. Notamment avec Priscilla, enfin !
de Victor Hugo.
[Claude Frollo est comparé au Cerbère quand il refuse de l’argent à son frère Jehan]
Finalement la suite est lue et bouclée, plus de mal pour lire celle-ci que la première, non pas pour l’écriture – j’aime les digressions de l’auteur ou ce qui semblent en être, mais le contenu me retenait : quand on sait que ça va mal se finir. Et j’ai été malmenée, vraiment : frustrée, dégoûtée, énervée… mais surtout, j’ai pleuré à la fin. Vraiment une belle lecture.
d’Eiichiro Oda.
J'aime beaucoup One Piece (c'est peu dire), donc dès que je peux me plonger dans cet univers par un moyen, j'accroche. L'histoire d'Ace m'a beaucoup plu, mais mon mini-bémol, est que j'aurais préféré le voir illustré ce récit, il y a des moments, où je disais au perso "vas-y, zen, calme-toi", et je me suis dit que c'était peut-être dû au décalage récit sans illustration... En dehors de ça, j'ai aimé que selon le chapitre, c'est un des chapeaux de paille qui anime un sujet différent : Zorro pour la muscu, Nami pour la mode, Sanji pour la cuisine, Usopp pour le coin artistique, Robin pour l'histoire sur la piraterie, Chopper pour l'étude de la faune de l'univers de One Piece, Brook pour la musique et Franky, pour des bricolages à réaliser... En plus de cela, il y a plein de récits, celui de Luffy, Sabo et Ace, celui de l'histoire d'Ace, celui du quotidien d'un fan de One Piece, etc. Des analyses, des critiques, des histoires des éditeurs... Etc. C'est une petite pépite.
de M. C. Beaton.
[90 lecteurs à l’heure actuelle]
J'ai été frustrée tout du long par Macbeth (mérite pas que je l'appelle Hamish), et son comportement envers Priscilla. Maintenant elle n'est pas parfaite - elle essaie de le remodeler comme elle le voudrait (elle a de l'ambition pour lui, qui n'en a pas un soupçon). Il la fuit, puis ils se disputent, ils ne communiquent guère, puis il la quitte - c'est assez triste - mais je trouve que c'est injuste, elle, on la traite de frigide et il lui reproche son manque d'affection... Donc lui, il peut se permettre de la changer et d'essayer de la commander (il lui annonce qu'une fois mariés, elle devra arrêter son boulot). Beuh, à vomir. Puis, il lui fait un coup bas, alors qu'ils sont séparés - pour quelle raison, excepté la blesser ? Je ne sais pas. Surtout après tout ce qu'elle a fait pour l'aider. Il est vraiment dégoûtant - ce qui lui arrive honnêtement dans ce tome est un juste retour de manivelle. Pour l'intrigue, encore une fois, c'était très difficile à cause de la façon dont sont écrites les femmes - mesquines, jalouses, ridicules, infidèles (les hommes n'ont pas des rôles plus reluisants, car il faut ajouter : violents). C'est un peu désespérant tous ses défauts de caractère, qui se reflètent aussi dans le physique.
de M. C. Beaton.
[Il y a beaucoup de points de vues, même si on se focalise plus sur Hamish, il y a aussi le nouveau fiancé de Priscilla, Priscilla elle-même et beaucoup d’autres invités.]
J’ai beaucoup aimé ce tome, même si j’ai l’impression qu’Hamish est brutal avec Priscilla vers la fin du tome et ça m’a peu plu… surtout
qu’il va y avoir un traumatisme dont on ne parlera jamais plus
. On retrouve un cadre plus souvent usité en tout cas, les aristocrates de campagne… j’ai un peu de mal avec cette façon dont tout le monde a l’air pourri et dégueulasse, heureusement Priscilla et Hamish, donnent envie de croire que l’humanité existe encore.
de Joe Benitez
et alii.
[Une tueuse, plutôt qu’un tueur et d’ailleurs, il y en a deux pour le prix d’une – notre lady ne tue qu’en dernier recours, mais ce n’est pas le cas, de l’autre personnage principal, la Madrina.]
J’ai trouvé le tome fascinant, surtout les flashback sur la Madrina et son histoire. Les dessins sont magnifiques. J’ai par contre l’impression qu’on avance à tous petits pas pour le mystère initial. Comme un détour. Mais en même temps, pas déplaisant. Et les personnages n’étaient pas trop clichés non plus.
de Raoul Cauvin et Marc Hardy.
C’est avec plaisir que je relis les Pierre Tombal. Ce tome-ci est sans prétention, et sans fil conducteur. J’ai bien aimé la petite référence au scénariste que ses dessinateurs aiment représenter dans les BD, sous les traits d’un « pépé », ici, il meure de vouloir souffler trop de bougies.
de Pierre Lemaître.
[On dépasse les 500 pages et on avoisine les 600, si je me souviens bien.]
Quelle belle découverte ! Beaucoup d’émotions, très cathartique – les pages m’ont semblé passer très vite. J’aime bien quand on parle de la guerre de cette façon, moi qui habituellement n’aime pas trop ça. Les personnages semblent très réels, je les trouve terriblement réalistes. Le fait qu’il y ait des références à une arnaque réelle (entre autres) ne gâche rien. J’ai écouté ce livre et j’ai adoré la voix, en me disant qu’ils avaient fait un bon choix de lecteur, avant de comprendre que c’était l’auteur lui-même qui lisait.
de M. C. Beaton.
[Si le nom n’aide pas, nous sommes en Ecosse, dans le village du Lochduch, qui n’existe pas, mais qui est typique des Highland.]
Bon, j’ai adoré ce cosy mystery – ça m’a rabiboché avec le genre. Je dois dire que si j’ai tant aimé, c’était pour son côté un peu village normal où il ne se passe pas grand-chose et où le policier en charge est un opportuniste, pas terriblement à cheval sur les règles à suivre et la loi. Il a l’air bête, mais ne l’est pas. Ce que j’ai aussi beaucoup aimé et qui, c’est dommage, est moins présent par après, c’est que le point de vue est rarement celui de l’agent Macbeth. En tout cas, je suis bien partie pour continuer la série.
de M. C. Beaton.
[Bon, sans spoiler, il y a quelqu’un qui se fait manger par beaucoup d’animaux…]
Ce tome-ci m’a plu, mais il était bien plus sombre, nous sommes à Cnothan et les gens sont encore plus fermés envers notre agent que les autres, parce que c’est dans leur nature, mais aussi, parce qu’ils ne connaissent pas bien ce nouveau venu (et c’est réciproque, puisqu’il n’est là qu’en remplacement). Le meurtre est bien plus affreux, on a dû mal à le digérer (pun intended) – mais pas pour la personne tuée : c’est une des pires rencontrées (jusqu’ici).
de Raoul Cauvin et Marc Hardy.
[Cela se voit à la couverture, mais aussi au titre Squelettes en fête. De plus, les histoires se déroulent en automne, et plusieurs gags sur plusieurs pages tournent autour du Trick of Treat^^, mais avec la Mort ou les morts.]
Petite BD que je lis ou relis avec plaisir (je ne m’en souviens plus) sur la thématique d’Halloween. Il y a aussi quelques rencontres entre Pierre (inhumation) et les autres spécialistes : de l’incinération et de la sépulture en mer – je les ai toujours trouvées intéressantes et elles me font beaucoup réfléchir à après…
d’Eiichiro Oda.
[Le tome 2 est centré sur Ace, encore, et comme Luffy, et d’autres personnages de
One Piece, je ne vois pas qui pourrait les battre au niveau d’un mental d’acier !]
L’histoire d’Ace continue et est toujours aussi intéressante, de nouveaux personnages amis ou ennemis apparaissent, et l’île de Sabaody est en vue, j’ai hâte d’en connaître la fin. Je trouve que le reste : les interviews, les BD intégrées, tout est intéressant.
de Noda Hiroshi.
[Le tome 3, surtout la première partie de la fin de l’histoire de Tama contient beaucoup de morts et horribles, en plus.]
J’ai beaucoup aimé « l’arc de Tama », qui est en fait…
une princesse
, l’invoqué qu’ils doivent combattre est répugnant, son histoire d’origine aussi – je suis bien contente de voir que Sensay a plusieurs cordes à son arc, et que nous sommes surpris encore par ce personnage et de ses pouvoirs.
de Fiona McIntosh.
[La reine Valentina est un des trois personnages principaux (avec Wyl et Finch) – elle est très présente dans ce tome.]
Bon, je dois avouer que je ne voyais pas la fin comme ça, il y a un twist qu’on ne voit pas venir. Mais honnêtement, comment aurait-on pu ? Il y a trop de Deux ex machina grâce à la magie et à Fynch que c’est assez imprévisible… puisqu’hasardeux. Par contre, ce qui ne l’est pas, est cette fin en happy ending, évidemment que tout est bien qui finit bien, j’aime bien normalement, mais là, beuuuh, non. J’ai vraiment eu dû mal avec le traitement des personnages féminins : inintéressants au possible. Mais alors la façon dont Wyl cherchait à tout prix à se débarrasser de sa sœur (bien que compréhensible), franchement horripilant. Je ne recommande pas, c’est décevant. C’est lent parce que c’est répétitif, ils se répètent mille fois la même chose, mais c’est rapide, parce que les évènements se bousculent, entre deux papotages à rallonge, où les mêmes choses sont dites et redites.
de Maurice Druon.
[Difficile de dire qui est le personnage principal, car on a une multitude de points de vue, mais on peut dire que le personnage central est Philippe Le Bel IV]
J’aime beaucoup la plume de l’auteur, qui a un boulot difficile entre réalité et fiction de nous proposer l’histoire des rois de France. J’imagine toutes les recherches devant les plus petits faits décrits. C’est vraiment bien fait (je ne vais pas dire ficeler : il a des comptes à rendre à l’histoire tout de même, mais il doit certainement y avoir des trous, de l’interprétation et puis, les causes – conséquences dans la vie réelle ne sont pas aussi claires que dans un roman. J’ai tout de même dû prendre des notes sur le côté, car j’étais perdue avec tous ces noms (et pourtant, je connaissais déjà l’histoire puisque je l’ai étudiée).
de Fiona McIntosh.
[Un des trois personnages principaux est Wyl qui avec le Don change d’apparence complètement. Et ici, il change encore une fois dans ce tome.]
C’est très très décevant – le tome 1 avait des lacunes, eh bien, elles sont amplifiées au tome 2 (le 3 aussi). Les personnages sont terriblement mauvais : clichés (par exemple : le gosse élu qui a des affinités avec la magie, le chien allié, la princesse un brin rebelle – pas trop, hein, il faut qu’elle reste attirante), calqués les uns sur les autres (notamment les femmes). Les femmes malheureusement souffrent encore plus de ça : pour leur inutilité. Elspyth, par exemple, il y a aussi des hommes qui apparaissent non-stop et pour lesquelles on se demande, à quoi bon ? Crys Donal, par exemple. Je reviens sur la pauvreté de l’écriture des femmes : Wyl n’en profite pas du tout. Le Don ? Oh il pourrait tout aussi bien être un changelling pour l’usage qu’il en fait. Alors quand il est homme, pas de problème, oh Romen fait ci, Romen fait ça – il apprend de l’autre. Par contre… de Faryl ou de sa sœur : zéro. Quelles compétences auraient-elles ? La première est une assassin tout de même, maître dans l’art du déguisement – il s’y prend comme une quiche. La deuxième n’a apparemment que sa beauté – puisqu’on l’a dit frivole et puis voilà. J’en ai par-dessus la tête de voir des femmes féminines conspuées. De toute manière, je pense que l’auteure manque de créativité – ça se sent au niveau des personnages, des dialogues, des personnalités. Un personnage intelligent ? Oh non, il sera stupide au bon moment. Un personnage cruel ? Il retiendra sa cruauté quand il n’en faudra pas de trop.
d’Eiichiro Oda.
[Luffy depuis qu’il a éveillé son pouvoir est surpuissant !]
Fin de l’arc Wano Kuni et début d’un nouvel arc : Egg Head – je dois avouer qu’il y a tellement d’informations et de personnages que ça se mélange un peu dans ma tête. Je dois absolument relire en prenant des notes^^. J’aime bien le design de Vegapunk, inattendu (pour ma part) que l’on rencontre enfin. J’ai un peu plus de mal avec le design de l’île, je crois que ce sera plus clair, une fois que je regarderai l’anime. Sinon, j’aime toujours autant
One Piece – rien à redire.
de Noda Hiroshi.
[Sensay joue le rôle de médiateur entre les deux mondes, notamment pour Susuki, mais de manière générale, il le devient de manière toujours insolite.]
Découverte d’un vrai pouvoir de Sensay contre Susuki, que j’ai trouvé vraiment bien. Les relations entre les personnages s’affinent également et le groupe s’agrandit. Les choses deviennent un rien plus sérieuse à la fin du tome aussi.
de Gaël Faye.
[On se trouve au Burundi et un peu au Rwanda dans l’histoire.]
Magnifique histoire qui serre le cœur. J’ai lu « pire » sur les massacres au Rwanda, mais avec ce livree, on ne cherche pas le pire – on recherche à hauteur humaine, celle d’une famille, d’un jeune garçon dans son quartier qui voit son monde se transformer autour de lui. Je ne sais pas s’il y a des éléments autobiographiques, je crois qu’il vaut mieux que je ne le sache pas. Me suffit de savoir que Gaby aurait pu exister.
de Mathieu Bablet.
[Une grande partie de l’histoire se déroule aux USA, d’abord dans la Silicon Valley, et puis petit à petit, on va plus loin.]
Je ne sais pas ce que j’attendais de cette BD graphique. Mais j’ai été un peu déçue – c’était plus gore, plus sale que ce que j’imaginais (le style n’aidait pas) et je ne veux pas entendre de « réaliste », non, ça ne l’était pas. Voilà pour le dessin. Pour l’histoire, je ne sais pas – j’ai aimé le format, on s’attache aux personnages, mais la personne qui me l’a conseillé, m’avait tellement bien vendu le truc, que je m’attendais à plus, à mieux. Il y avait beaucoup de grands thèmes visités et sous l’approche d’IA : le racisme, la pollution, le destin humain, la mort, etc. mais honnêtement rien ne m’a marqué, une philosophie de comptoir.
de Karel Čapek.
[Comme l’indique le titre, on voyage vers le Nord : Danemark, Suède, Norvège jusqu’au cercle polaire.]
J’ai vraiment aimé ce journal de voyage – et je dois dire que cette poésie dans la description, cet humour aussi, cette légèreté (avec une petite ombre, celle la guerre, mais au loin de toutes ces beautés) et les dessins qui l’accompagnent, m’ont vraiment donné envie de faire pareil (je ne suis pas sûre de la poésie) mais un journal de voyage avec des dessins – oui, pourquoi n’y ai-je jamais pensé ?
de M. C. Beaton.
[C’est une série^^.]
Bon, je l’avais déjà remarqué avant, mais je crois que la façon dont M. C. Beaton écrit ses personnages, je n’aime pas tant que ça. Ils ont l’air impossibles à vivre : que des défauts, de la moquerie, etc. Les femmes, plus encore ; celles dont Hamish tombe amoureux sont calquées sur un même modèle avec quelques différences et celles qui tombent sous son charme sont aussi calquées sur un même modèle… Je suis peut-être un peu injuste, mais ils sont tellement bourrés de défauts qu’on ne voit plus que ça. J’ai moins aimé ce tome-ci que les précédents, sans savoir trop expliquer pourquoi.
de M. C. Beaton. et
Hamish Macbeth VIII : Les flèches de Cupidon de M. C. Beaton.
[Même série, de 30 et des tomes d’ailleurs !]
Ce 7e tome était un peu spécial car autant avec Agatha Christie, on est servi avec ce genre de vieux tyran qui veut régenter sa famille autant des comme Andrew Trent qui n’a en tête que de faire des blagues de mauvais goût… J’ai préféré les personnages de ce tome-ci que dans les précédents, même s’il y avait encore beaucoup de dialogues et personnalités typique de M. C. Beaton, peut-être une preuve que je dois faire une pause avec la série et lire un peu autre chose ? Le temps d’oublier ^^
Le tome 8 s’annonçait vraiment bien car original dans son approche, avec l’agence matrimoniale. Mais je ne suis pas sûre du meurtre que je trouve incompréhensible : les raisons, le mobile ? Vraiment étrange. Typique de l’auteure : la femme d’âge moyen, ridicule, insupportable (et répugnante ici) est porté à son comble, mais bon pas de quoi fouetter un chat (pun intended) – j’aimerais que Macbeth résolve autre chose que des meurtres. En vrai il ne fait pas que ça, mais ce serait bien si l’histoire ne fonctionne pas à chaque fois avec un meurtre, quoi ^^
