''Attention, texte TRÈS grossier!"
Aℓєχαη∂яє Ɓℓσσмƒιєℓ∂▄17 αηѕ/нσммє/Ɗнαмριя/avec Ethel
Les filles à l’autre table n’arrêtaient pas de me regarder, observant chaque petit détail de mon corps. J'avais l'impression d'être nu.
Normalement, j’adorais recevoir de l’attention, mais ce genre d’attention commençait sérieusement à devenir un peu flippant.
Soit elles étaient en manque, soit elles étaient enfermés à Ravenswood School depuis trop longtemps. Dans les deux cas, elles avaient besoin de baiser et j'étais disponible pour satisfaire leur besoin sexuel.
Visiblement, la belle vampire n'avait rien à envier à ce groupe de filles; sa beauté était sans égal. Mais étant un mec qui aimait baiser de jolies filles, je ne pouvais pas prétendre qu'elles n'avaient pas de jolis attributs physiques agréables à regarder.
L'une des filles qui avait les cheveux verts – de la teinture, sans doute – cessa de regarder la vampire avec dédain. J'avais toute son attention et je voyais dans ses yeux que nous étions sur la même longueur d'onde. Ses yeux fixés sur les miens avaient commencé à monter et descendre sur ma personne.
La fille aux cheveux verts regardait maintenant le t-shirt noir qui moulait mon torse. Ses yeux descendirent, observant mon ventre plat là où le t-shirt cachait mes abdominaux bien définis, puis ses yeux s'arrêtèrent sur la ceinture de mon pantalon, se mordant la lèvre.
Je voulais aller rencontrer la charmante fille aux cheveux verts.
Elle n'était pas mon genre. Aucune des filles à cette table ne l'était, pour être tout à fait honnête, mais qu'elles soient mon genre ou non n'avait jamais été un problème et ne le serait jamais. D'ailleurs j'avais prévu de coucher avec l'une d'elles, plus précisément de baiser la fille aux cheveux verts qui me voulait.
J'étais considéré comme un salaud par certaines filles, mais j'étais au moins un honnête salaud. Je ne tournais pas autour du pot en prétendant être le prince charmant.
Je ne faisais pas semblant de m'intéresser à ces filles avec qui je voulais coucher. Je ne jouais aucun rôle, leur faisant tout de suite comprendre que je n'avais aucune ambition d'entamer une relation amoureuse avec elles. Je voulais seulement du sexe, ni plus, ni moins.
Eh ben, pourquoi es-tu toujours là?! Tu vois bien que la vampire n'est pas intéressé! dit cette petite voix dans ma tête.
Ouais, je n'étais pas aveugle, je voyais bien que ma présence ne plaisait pas à la vampire.
Normalement, je serais déjà à leur table.
Pourtant, je regardai à nouveau la belle vampire, aux yeux bleu océan et aux cheveux corbeau.
J'avais l'impression d'être l'un des principaux protagonistes des nombreux livres d'amour que ma sœur aînée dévorait lorsqu'elle était adolescente, et que je lisais les scènes de sexe en cachette quand elle n'était pas là; le puissant protagoniste aux tablettes de chocolat tombant follement amoureux de la charmante jeune femme du roman d'un seul regard.
Ridicule.
Ce genre de chose n'existait pas dans la réalité. La belle vampire ne m'attirait que physiquement. Ouais, c'était exactement ça. Je voulais juste baiser la vampire.
Ethel Boleyn, avait dit sans détour la vampire.
Boleyn?
Les Boleyn, si je ne me trompe, détenaient un siège au Haut-Conseil du Royaume-Uni. Comme ma famille, les McMahon, sa famille était issue d’une lignée de vampires très puissante et pure.
Elle ne me l'avait pas demandé, mais je lui avais quand même dit mon nom:
–
Alexandre Bloomfield.
Du coin de l'œil, j'avais vu la fille aux cheveux verts se lever de table et se diriger vers la sortie avec une amie. La fille aux cheveux verts avait continué à me regarder.
–
Je suppose que nous nous reverrons, Ethel.
Mes lèvres se formèrent en un sourire confiant, qui lui disait que ce serait très bientôt, et avec les Bâtards de Sang Pure, je me dirigeai également vers la porte de sortie.
***
La fille aux cheveux verts - Sarah? Stéphanie? - me tournant le dos, enfila ses vêtements.
Elle avait réajusté les bretelles de son soutien-gorge sur ses épaules et avait dit que j'avais baisé comme un dieu et qu'elle adorerait recommencer.
Je ne voulais pas briser sa bulle de bonheur, mais pour être tout à fait honnête, je n'en avais pas envie.
Loin de moi l'idée d'être impoli avec cette fille, mais elle n'avait pas été un si bon coup.
J'avais gardé ça pour moi.
J'avais sauté du lit, cherchant mes vêtements dans tout ce désordre.
Nous étions dans sa chambre, à l'étage du dortoir des filles. Quelle heure était-il?
J'avais trouvé mes vêtements et mon téléphone par terre.
15h26
Je m'étais habillé, j'avais dit quelque chose à la fille aux cheveux verts et j'avais quitté sa chambre.
Les yeux rivés sur mon téléphone, je marchais maintenant dans le couloir.