Et je reviens pour me mettre à jour après beaucoup trop longtemps !
La mère d'Elsa et d'Anna : Lire un livre avec un mot de la royauté dans le titre.
Livre : Reine d'Egypte, Tomes 1, 2 & 3 de Chie Inudoh lus les 15 et 16 novembre 2024
Justification :
Le mot Reine
Mon avis :
Tome 1 : Un premier tome qui nous permet de découvrir les enjeux : une jeune reine forcée a subir un mariage arrangé avec son demi-frère et qui souffre d’une société hyper patriarcale qui ne lui laisse pas la place de devenir celle qu’elle voudrait etre.
J’ai un peu de mal à déterminer le lectorat visé, entre grosses distinctions bien-mal pas du tout subtiles et propos traité de façon assez « enfantine » d’un coté et hyper sexualisation, agression sexuelle et message pouvoir = beauté pour les femmes de l’autre… j’attend de découvrir plus le manga pour me faire mais je n’ai vraiment pas apprécié ce dernier point.
Tome 2 : Si notre personnage principale gagne en maturité et est confrontée aux conséquences de ses décisions comme de son ignorance, il reste des choses assez dures à avaler… Dire d’hommes travaillant sur un chantier, risquant leurs vies dans un travail très physiques, pour certains esclaves, qu’ils ont une meilleure existence d’elle, c’est aller un peu loin.
Encore une fois, je ne sais pas très bien quel age a le lectorat vise vu le peu de profondeur des réflexions apportées par l’histoire d’un coté et le nombre de scènes de sexe de l’autre…
Tome 3 : Un troisième tome qui n’étoffe ni ne nuance toujours pas ses personnages qui, au contraire, ont tendance à devenir de plus en plus caricaturaux. Encore une fois, pour une œuvre classée en jeunesse, on a beaucoup de violence sexuelle…
Livre : Scurry, Tomes 1, 2 & 3 de Mac Smith lus les 16 et 17 novembre 2024
Justification :
Les humains ne sont plus, tous les personnages sont des animaux et nos protagonistes sont des souris.
Mon avis :
Tome 1 : Un post-apo où, au lieu de suivre des humains, nous suivons des souris qui essaient de survivre dans l'incertitude complète, à la recherche de denrées et en évitant les pires dangers que cache le voisinage. L'univers est sombre à souhait, les dessins vraiment bien soignées et cette échelle de mesure fait paraître toute menace dix fois plus impressionnante ! J'ai hâte de passer au deuxième tome pour découvrir plus avant la forêt...
Tome 2 : Un tome encore meilleur que le précédent ! On découvre la forêt, les autres groupes de survivants qui essaient d'en survivre, prédateurs comme proies, bien installés ou simplement de passage, mais aussi le barrage et le refuge. Beaucoup de lieux tous habités de la même ambiance sinistre qui caractérise ce monde post apocalyptique mais surtout beaucoup de personnages hauts en couleurs, tous avec des personnalités bien tranchées qui rendent la lecture très agréable.
Tome 3 : J’ai vraiment beaucoup aimé cette trilogie et toute la recherche graphique autour de ce monde démesurément grand ! La fin est satisfaisante et répons bien à tout ce qui a été introduit dans les deux tomes précédents. Un vrai plaisir de retrouver les personnages croisés plus tôt !
Livre : Le Grand large de Jean Cremers lu le 22 novembre 2024
Justification :
L'entièreté de l'histoire se déroule sur l'eau
Mon avis :
Un récit haut en tempêtes qui a pour fond la puberté et le passage à l'âge adulte. Il est l'heure pour notre héroïne de faire face seule aux tempêtes de ses sentiments, aux injustices de la société, à l'avidité et la méchanceté des autres. Mais il est aussi temps pour elle d'apprendre sa propre force, de construire son sens moral et de se faire des ami.es qui l'épauleront, pour un temps ou pour la vie.
cette BD permet de retrouver toute l'ignorance et la force d'émotions submergeantes qu'on éprouvait ado et qu'on a quelque peu oublié, maintenant qu'on a vécu notre propre traversée.
Livre : L'Eden des sorcières, Tome 4, 5 & 6 de Yumeji lus le 22 novembre
Justification :
Sur son chemin, Pilly tombe sur un vieil homme qui vit en ermite et lui en apprend plus sur les relations entre humains et sorcières, sur la patience et sur l'amour.
Mon avis :
Tome 4 : cette fois le désaccord éclate entre Pilly et Oak et cette dernière va redoubler d'efforts pour ne pas dépendre de quelqu'un dont elle ne partage pas le sens moral.
Entêtée, mais avec plus de ressources et moins de naïveté qu'avant, Pilly fait face et s'accroche à sa gentillesse dans un monde qui cherche à l'en délester. A ce sens, la rencontre du tome est touchante à souhait et ouvre à encore plus de nuances sur les différentes motivations des non-sorcières.
Tome 5 : Si je trouvais que le dernier tome ouvrait à plein de nuances, me voilà bien servie avec ce nouveau volume qui voit Pilly et Karen infiltrer la capitale pour se porter au secours d'Oak ! Bien obligée d'admettre qu'elle ne peut pas rejoindre ce dernier aussi facilement que ça, Pilly va faire un choix difficile, mais va être portée par sa force de caractère et les choses que celles et ceux qu'elle a rencontré sur le chemin lui ont apprises !
Je suis curieuse d'en apprendre plus sur les nouveaux personnages qu'on introduit, surtout au niveau des soldats qui m'ont l'air assez prometteurs...
Tome 6 : Ouah ! Quelle claque lors de cette chasse aux sorcières et de ses répercussions dans le moral des troupes ! Les questionnements étaient très bien amenées, les prises de position des personnages claires et, que l'on soit d'accord ou non, un résumé très efficace de la situation qui se présente dans ce monde abandonné par les plantes... Gros coup de coeur pour Adonis qui est trop précieux pour cette vie.
En revanche, je trouve que le retour de Zakum et Fruditilla fait perdre un peu de cette nuance dans leurs rôles d'antagonistes un peu trop caricaturaux à mon goût.
Livre : Violence Action de Renji Asai lus le 23 novembre 2024
Justification :
Notre protagoniste est une tueuse professionnelle avec un rêve de devenir comptable et une attitude de jeune fille excentrique.
Mon avis :
Tome 1 : Mélange d'humour noir, de comédie absurde et de violence à la limite du gore, Violence Action est un concentré d'action qui ne livre pour l'instant aucune intrigue et encore moins de nuance ou de personnalité à ses personnages... A voir ce que donnent les prochains tomes.
Gros bémol pour l'hypersexualisation de cette jeune tueuse qui fait vite lever les yeux au ciel.
Tome 2 : On surenchérit dans la violence extrême mais aussi la sexualisation des personnages féminins et toute la première partie de ce tome m'a mis un véritable gros malaise... ça utilise de gros événements traumatisants pour se donner un genre sans jamais creuser un tant soit peu.
Bref je vais enchaîner le tome 3 car je l'ai sous la main après un emprunt en bibliothèque, mais je doute d'apprécier plus la suite.
Tome 3 : J'ai lu les trois premiers tomes et force est de constater que ce manga n'est pas du tout fait pour moi... Trop peu d'intrigue, trop de sexualisation des personnages féminins, et qui repose trop aussi sur la souffrance et les traumas de ces personnages féminins tout en restant dans l'absurde tout le temps.
Livre : The Hurricane Wars, Tome 1 de Thea Guanzon lu le 24 novembre 2024
Justification :
Peut-être que la situation évoluera dans les tomes suivants, mais pour l'instant Alaric est le méchant à suivre les ordres de son père.
Mon avis :
Sur le plan romance, le roman prend le temps de nous faire rentrer dans la tête des deux protagonistes pour nous faire comprendre leurs dilemmes et peurs et réactions. Malheureusement, je n’ai pas été fan du coté assez insta-love qui a eu lieu et j’aurais peut-être préféré rester sur une vraie relation ennemies avant qu’iels soient forcé.es à se côtoyer et à se montrer plus vulnérables…
J’ai été un peu déçue du manque de développement de tous les personnages secondaires, surtout Elagbi et Sevraim qui méritaient un peu plus de temps, notamment vu leurs importances respectives dans la vies de nos héro.ïnes.
On sent beaucoup de potentiel pour la suite, que ce soit sur la situation d’Alaric, la véritable histoire derrière le début de la guerre ou même la mythologie de ce monde. Encore une fois, comme ce premier tome se centre sur la relation amoureuse, on n’a pas eu le temps d’approfondir tous ces points qui restent en suspens pour la suite.
Bref, je suis malheureusement passé à côté de ce livre malgré un milieu qui m’avait redonné envie d’y croire. Encore merci à @Gandalfoux de me l’avoir prêté et je suis bien désolée de ne pas l’avoir aimé autant que toi ! On conviendra quand même qu’Alaric nous attendrit trop pour un meneur d’armée sanguinaire…
Livre : Yumi et le peintre de cauchemars de Brandon Sanderson lu le 1 décembre 2024
Justification :
Les deux personnages, Yumi surtout, sont très solitaires et isolé.es et le premier baiser s'avère être une vraie découverte, en plus de s'ajouter à une confiance et un respect mutuels bien développés.
Mon avis :
Pour cette fois, Sanderson nous fait le cadeau de partager un texte écrit pour sa femme, une romance avec des inspirations toutes personnelles qu'il ne cache d'ailleurs pas, mais porte fièrement, dans le récit comme dans la note de fin.
Si j'ai trouvé la romance mignonne et pleine de bons sentiments, ça n'a pas été pour moi la force du récit. J'ai en revanche beaucoup aimé toute l'exploration de la question de l'art, du sens des oeuvres, des motivations pour créer, de la discipline que cela requiert, mais aussi du chemin de croix que cela peut-être de créer et d'en vivre dans une société semblable à la nôtre.
Toutes les références aux cosmere étaient aussi de belles pépites, tout comme les piques de Hoid qu'on apprécie toujours de retrouver. En soit, si ce tome est loin d'être mon oeuvre préférée de Sanderson, j'ai passé un très bon moment et je me ferai surement le plaisir de le relire d'ici quelques années quand j'aurais besoin d'un peu de douceur.
Livre : Liavek de Steven Brust, Robin Hobb & Gregory Frost lu le 2 décembre 2024
Justification :
Le protagoniste masculin recherche la protagoniste féminine pendant une bonne partie du livre car elle s'avère être de sa famille.
Mon avis :
Un recueil de quelques nouvelles se déroulant à Liavek, ville de marins, de chance, de magie et de complots politiques, mais aussi terrain de jeux de beaucoup d'auteurices qui y ont semé des histoires et des personnages comme autant de balles avec lesquelles leurs collègues ont pu jouer.
Si j'ai retrouvé avec plaisir la plume de Robin Hobb et sa façon de tisser des liens familiaux complexes, je suis restée un peu en dehors de beaucoup d'intrigues secondaires, n'ayant pas toutes les clés pour comprendre l'univers qui m'était présentée. J'ai aussi eu un peu de mal avec la première nouvelle qui ne me donnait pas forcément envie de m'intéresser aux personnages présentés ni au cynisme et à la violence gratuite de ce monde. Kaloo et ses parents adoptifs m'ont heureusement tenu.es beaucoup plus à coeur !
Livre : Retour au pays de Robin Hobb lu le 3 décembre 2024
Justification :
Exilée de force à cause des agissements de son mari, la protagoniste a plus que quelques problèmes à régler avec ce dernier.
Mon avis :
Un très joli roman court qui nous entraînent sur les traces des premiers colons dans le désert des Pluies, au grès du fleuve aux eaux acides, sous les frondaisons des arbres hauts comme des tours, et jusque dans une ancienne cité qui recèle bien des secrets... Nous suivons toute cette aventure depuis le journal intime de carillon, une noble désormais en exil qui encaisse coup dur après coup dur et qui doit apprendre ce qui lui tient vraiment à coeur pour pouvoir le défendre plus tard. Orgueilleuse, mais consciente de son talent. Hautaine, mais travailleuse. On retrouve là le talent de Hobb pour créer des personnages complexes, réalistes et capables de s'adapter et s'améliorer. J'aurais même apprécié passer plus de temps dans les parages pour voir mieux développer tout ces nouveaux personnages.
Livre : Mooncakes de Suzanne Walker & Wendy Xu lu le 8 décembre 2024
Justification :
Mon avis :
Une histoire douce, mignonne et inclusive à souhait ! Je m'attendais à une importance un peu plus présente de la cuisine au vue de la couverture et du titre, mais malheureusement ça n'a pas été le cas... Grand bonus pour les grands-mères qui sont adorables !
Livre : Un Passé englouti de Ava Reid lu le 10 décembre 2024
Justification :
Je n'ai plus beaucoup de lectures qui attendent depuis longtemps, mais celle-ci a été patiente pendant plus d'un an !
Mon avis :
Avec la pluie qui goutte et le vent qui bat contre les murs et les volets, une tasse de thé entre les mains, un plaid sur les genoux, je me suis laissée emporter par l'ambiance gothique et automnale de ce livre. Des pulls et bas en laine aux falaises battues par les vagues, du manoir ancien tombant en ruine aux légendes du Roi Fae, Ava Reid nous a concocté un univers immersif (haha) aussi sombre qu'envoutant.
Au delà de ce très bel effet de style, on découvre un livre engagé qui parle de sexisme, dans sa version personnelle comme systémique, de traumatisme et de survie. On y dénonce aussi le classisme et la xénophobie, même si ces dernier points auraient mérité qu'on s'y attarde plus pour les traiter avec plus d'attention et de nuances... Après cela pose la question : vaut-il mieux une oeuvre qui efface ces questions pour éviter tout risque lié, ou une oeuvre certes engagée mais maladroite et possiblement blessante ? Je n'ai pas la réponse et je ne peux que essayer de relever les écueils qui se sont posés dans mes lectures et écouter les avis de personnes concernées.
En ce qui concerne notre personnage principale, Effy, elle est extrêmement irritante et abrasive au départ et, petit à petit, comme elle réussit à s'affirmer et à faire face à ses traumas qui la poursuivent et la pèsent, elle parvient à s'ouvrir aux autres. Pour parler plus précisément de sa xénophobie initiale, j'ai eu l'impression qu'on avait là à faire à une façon dont elle rejetait les gens en général, une des stratégies qu'elle a trouvé pour se sentir appartenir à une société qui s'efforce de l'effacer tout en maintenant une distance de sécurité entre elle et d'autres hommes... Bien sûr, cela n'excuse en rien ses propos et attitudes, comme elle-même le reconnaîtra plus loin dans le roman.
J'aurais aimé passer plus de temps auprès de Preston pour comprendre comment leur romance a pu se former, qu'est-ce qu'il a vu en Effy qui l'a attiré aussi vite malgré l'attitude initiale de cette dernière à son égard, et même pour avoir un personnage un peu plus "solide". Là, j'ai malheureusement eu l'impression d'avoir une ébauche du compagnon parfait sans toute la texture d'une personne à part entière.
Un dernier thème central à ce livre est la relation qui se tisse entre une personne et une oeuvre et, de là, la relation qui se tisse entre un.e lecteur.ice et un.e auteur.ice. Si j'ai beaucoup aimé le rôle central du roman dans l'expérience d'Effy, dans son rapport au monde et dans cet sorte de miroir qu'elle a trouvé pour se projeter et survivre, j'aurais apprécié que le twist soit moins prévisible (ou plus travaillé à l'aune de ces discriminations qu'on intériorise bien malgré nous) ou même inexistant... J'aurais été très agréablement surprise et intéressée de voir Effy batailler entre l'attachement qu'elle a pour l'oeuvre qui l'a sauvée et la connaissance toute nouvelle de la misogynie et des abus dont son auteur s'est rendu coupable, sans remettre en cause le fait qu'il en est l'auteur. La discussion aurait été je pense plus riche ainsi.
Livre : Quand la tigresse descendit de la montagne de Nghi Vo lu le 10 décembre 2024.
Justification :
La tigresse peut se transformer en être humain et toutes les tigresses savent parler.
Mon avis :
Une histoire courte mais très riche et efficace ! On suit de nouveau l'adelphe chih qui va cette fois voir sa survie dépendre de sa capacité à conter une histoire... et à se confronter à un autre point de vue qui éclaire ses connaissances lacunaires comme il met en lumière l'importance de la culture : à qui s'adresse l'histoire ? par qui est-elle contée ? comment l'auditoire est rassuré ? quels gestes sont assez ambigus pour signifier une chose et son contraire selon le point de vue qu'on adopte ?
Et autour de ces questions sur le pouvoir d'une histoire, on a une fascinante histoire d'amour parsemée de beaucoup d'humour tranchant et efficace.
Un joli tour de force qui me donne de grandes attentes pour quand je mettrais la main sur le troisième tome !
Livre : La Quête onirique de Vellitt Boe de Kij Johnson lu le 12 décembre 2024
Justification :
Pour éviter la destruction de tout e qu'elle connait, la protagoniste sacrifie sa capacité à revenir dans son monde d'origine
Mon avis :
Premier disclaimer qui me semble primordial avant d'aborder mon avis : je ne connais pas l'univers des contrées du rêve et suis donc totalement ignare quant à l'oeuvre originale qui a inspiré ce texte. En revanche, j'ai hâte de la découvrir après avoir été transportée de la sorte dans ce monde incroyable !
Kij nous emmène sur les chemins peuplés de merveilles et de périls du monde des rêves, toujours changeant, toujours formé par les rêves et les dieux... Quel plaisir d'avoir de sublimes illustrations pour parsemés nos pas ! Pour compagnons de voyages, on a Vellitt, professeuresse qui va au devant de l'aventure et des dangers pour ramener une élève enfuie au bercail et un chat qui a choisit de faire un bout de voyage avec elle.
Petit à petit, au fur et à mesure que Vellitt fait preuve d'audace et de ressource, qu'elle croise des visages ou des paysages autrefois connues, elle nous découvre toute la richesse de son personnage et de cette existence qu'elle a vécue avec une indépendance rare. Tantôt nostalgique et au prise avec des regrets, tantôt fière de ce qu'elle a accomplie et des capacités qui sont encore les siennes, le récit s'attache plus à ce qu'elle trouve sa place, toujours changeante, dans une existence régit par un cadre patriarcal fort.
L'interview avec l'autrice en fin de livre explique ses motivations à raconter cette histoire pour affirmer haut et fort que même dans l'imagination d'hommes blancs sexistes, racistes et homophobes, la différence est là et trouve des failles où fleurir, vivre et (s')émouvoir. Pour moi, c'est un pari réussi car j'ai senti tout du long la bienveillance de Vellitt, sa force et son inclusivité qui ont fait de ce récit qui suit bien des codes de la fantasy une sorte de petit conte tout douillet, où on retombe dans une enfance où le merveilleux n'est ni bon ni mauvais mais les deux à la fois, inquiétant et rassurant en égales mesures.
Livre : Entre les méandres de Nghi Vo lu le 16 décembre 2024
Justification :
Si on en croit les histoires, deux des personnages sur lesquels se focalise ce tome sont des hors la loi qui font désormais ce qu'ils peuvent pour protéger la vie tranquille de leur région et empêcher un clan de raser leur village.
Mon avis :
Encore un tome dans cette série et encore une fois je suis impressionnée par la subtilité de l'écriture et la façon dont Nghi Vo trouve à chaque fois de nouvelles structures narratives pour, au final, traiter des mêmes thèmes : l'amour et la façon dont les histoires sont partagées ou tues, perçues selon les différents points de vue et le pouvoir transformateur qui leur est inné.
Livres : Planetfall de Emma Newman lu le 16 décembre 2024
Justification :
Quelque chose d'horrible s'est passé, notre protagoniste ment et cache la vérité aux membres de la colonie pour assurer la cohésion du groupe mais en souffre et n'est pas sure que c'est la bonne voie à suivre...
Mon avis :
Un SF intimiste qui tourne autour d'une protagoniste tout en contradiction, forte mais dont les failles courent depuis longtemps sous la surface, exposée à une pression constante pour la survie de son groupe et contre sa propre culpabilité...
Si j'ai apprécié la façon dont sont abordées les problématiques propres à la santé mentale, j'ai été déçue d'avoir en fait une histoire bien différente de celle proposée dans le résumé. J'aurai vraiment apprécié en savoir plus sur le culte autour de Suh, le côté presque sectaire qui s'est pris de tout ce monde.
Total de personnages validés : 27/28
Total des consignes validées : 40/58
MON RECAP
"Feu sacré" de Nicki Pau Preto
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L'Amour est dans le Thé, tome 1 de Yamanaka Umebachi ~ 14.11
La reine de cœur (1/4)
