Julma a écrit : ↑sam. 30 nov., 2024 11:18 pm
Je continue avec la
consigne 59 (couverture avec des motifs géométriques) grâce à
La Ballade de l'impossible de Haruki Murakami.
Pour l'anecdote, je l'ai emprunté à la bibliothèque pour remplir la consigne LC d’avril (2014) alors que c'est le seul mois des LC qui est complet avec janvier. No comment x).
Validation de cette consigne !
Deuxième Murakami pour moi et je crois que j'ai du mal à apprécier ce type de littérature.
Il y a comme un sentiment de frustration au moment de refermer le livre, j'ai l'impression qu'il ne s'est rien passé.
J'admets que ce soit un genre très doux et introspectif mais toujours est-il que j'ai parfois du mal à comprendre où ça va. Surtout que la trame de fond n'est pas hyper jouasse, c'est un peu déprimant comme lecture quand même.
On suit la vie quotidienne de Watanabe, un jeune étudiant japonais qui navigue entre rencontres en tout genre et études. D'un naturel plutôt solitaire, il n'a jamais un mot plus haut que l'autre et on a parfois du mal à savoir si ce qui l'entoure l'émeut vraiment. Il passe d'une situation à une autre d'un ton égal.
Je n'ai pas du tout aimé le personnage de Midori, que j'ai trouvé assez insupportable. C'est une gamine capricieuse et je trouve qu'elle n'apporte pas grand-chose.
L'omniprésence du sexe m'a aussi pas mal interrogée. Déjà, je ne pensais pas que le sujet serait aussi décomplexé dans un roman japonais des années 1980 qui se déroule à la fin des années 1960. J'avais certainement une fausse idée à ce sujet mais il me semblait que la société japonaise était plus pudique et discrète que ça.
Il y a tout de même une scène trop détaillée d'une mineure qui viole une adulte qui m'a pas mal dérangée, même en lisant le livre en 2024.
De plus, je n'ai pas bien saisi l'utilité de tout rapporter au sexe tout le temps. Les seules relations que Watanabe a avec les autres personnages, c'est à travers le sexe, aucune des amitiés décrites n'est dépourvue de ce paramètre. Autant l'érotisme ne me dérange pas plus que ça en littérature, autant j'ai du mal à cautionner quand ça n'a pas de sens… et j'ai eu du mal à en trouver par moment !
Enfin, dernier point finalement mineur mais qui m'a quand même gênée dans ma lecture : mon édition était truffée de coquilles. Pas vraiment des fautes au sens propre mais plutôt des erreurs typo : des points au milieu des phrases, le mot "dans" parfois remplacé par "clans", le mot "monde" par "inonde"… Je comprends pas bien comment c'est possible au vu de la récurrence (édition France Loisirs 2007).