Avec L'Horreur de Kill Creek de Scott Thomas, je valide 3 nouvelles cases :
• Morsure : L'avertissement de son père résonna dans son esprit : une seule morsure suffisait.
• Admiration : Comment quelqu'un peut-il avoir de l'admiration pour moi ?
• Événement étrange : Le mur était bien là, il n'avait pas bougé. Comme on pouvait s'y attendre.
Son pouce, moite de sueur, trouva le bouton pour se repasser le film. Elle appuya.
Sur l'écran LCD, elle regarda le plan monter gracieusement les marches, jusqu'à la porte murée. Pourquoi pensait-elle avoir vu... ?
Une femme realisa Kate, l'image se formant de nouveau dans son esprit. A la place du mur se tenait une femme aux cheveux noirs qui... qui...
Kate ferma les yeux très fort, tâchant de donner un sens à son souvenir.
- Elle griffait l'air, dit-elle à voix haute.
Elle en était absolument sûre.
La femme déchirait le vide de ses doigts courbés, ses ongles s'enfonçant dans l'espace devant elle, comme si le mur était toujours là.
Kate frémit.
Elle était emmurée. Et elle voulait sortir.
Les branches du hêtre se balançaient, leurs feuilles ondulant de bout en bout.
Pourtant, le vent ne soufflait plus.
- Ce n'est pas lui, confirma Sam. Et ce n'est pas ma mère non plus. La maison se sert de ce moyen pour nous atteindre. Pour nous briser.
- Mais comment pourrait-elle savoir ?
Parce qu'elle le lui a dit. Exactement comme je lui ai parlé de ma mère. Quand j'ai tout raconté à Moore cette nuit-là. Quand elle est venue dans ma chambre.
Mais elle n'était pas vraiment là.
Ce n'était pas Moore. C'était la maison.
Sam eut l'impression que le plancher de l'avion se dérobait sous lui. Il tombait en spirale dans le vide, vers la terre.
- Elle nous écoutait, dit-il.
- Qu'est-ce que vous racontez ?
- La maison. Pendant notre séjour, l'automne dernier. Elle écoutait. Nos conversations. Nos pensées. Nous lui avons révélé tout ce dont elle avait besoin pour nous briser.