Les écrivains du temps

Postez ici tous vos écrits qui se découpent en plusieurs parties !
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chloeharrypotter

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Les écrivains du temps

Message par chloeharrypotter »

Chapitre premier

- Mahomet est né vers 570 à la Mecque en Arabie. Dès son plus jeune âge, il conduit des caravanes à travers le…SOPHIA !!!
Au dernier rang, une épaisse et bouclée chevelure rousse se releva à une vitesse incroyable. Toute la classe se retourna vers elle. Elle s’était fait prendre.
- SOPHIA NEETLAN !!! Voila que je vous y prends !!! Hurla une figure d’un rouge qu’on aurait pu dire qu’une tomate s’était mise à la place de cette tête que tout le monde déteste… La tête d’un professeur que tout le monde déteste… La matière que tout le monde déteste… Ou presque… Et cette tête n’était autre que la tête du professeur… Gobe Rouge !!! Non ! Ce n’est que le surnom que tout un collège a donné a une femme tellement insupportable occupant la fonction de professeur d’histoire géographie. Son vrai nom est le professeur Glabouge. Mais ses élèves l’on tellement détesté qu’ils lui ont donné un surnom qui allait parfaitement avec son caractère.
- RANGEZ TOUT DE SUITE VOS AFFAIRES ET ALLEZ CHEZ LE DIRECTEUR !!! DEPECHEZ VOUS, SOPHIA NEETLAN, VOUS N’ALLEZ PAS ME REFAIRE LE COUP !!! ET QUE CA SAUTE !!! JE NE VEUX PLUS DE VOUS DANS MON COURS TANS QUE VOUS NE VOUS TIENDREZ PAS CORRECTEMENT DANS MA CLASSE ! EN PLUS VOUS GENEZ LES ELEVES QUI ONT ENVIE D’APPRENDRE !
Mais apparemment, personne dans cette classe n’était prêt à suivre Gobe Rouge dans son cours tellement ennuyant que la plupart de la classe était prête à s’endormir.
- ALLEZ ! DEPECHEZ VOUS DE PRENDRE VOS AFFAIRES !!! »
La chevelure rouge ne discuta pas. C’était bien bizarre car à chaque fois qu’elle se faisait prendre, elle discutait avec Gobe Rouge jusqu’à ce que celle-ci cède. Mais cette fois-ci, elle prit ses affaires sans discuter et sortit de la classe sans même dire un mot. La classe retenait son souffle. Même Gobe Rouge fut ébahie. Mais elle se reprit. Elle n’allait pas laisser passer une si belle chance de virer cette gamine une bonne fois pour toute de son cours. Mais avant de fermer la porte, la gamine se retourna et chuchota tellement faiblement que seule Gobe Rouge entendu les cinq mots qu’elle dit :
« - Vous allez me le payer… »
Et la gamine ferma la porte si brusquement que toute la classe sursauta.
***
« - Sophia Neetlan… Malgré une moyenne de 15,34, j’entends beaucoup parler de vous en salle des professeurs. Et pas des choses très agréables, pour tous vous dire. Je ne comprends pas. Je vous rappelle que si vous avez des problèmes, des assistantes sociales peuvent vous aider et il y a aussi les…
- Mais vous ne pouvez pas comprendre !!! De toute façon, vous êtes tous bornés dans ce collège !!! »
Le directeur si calme d’habitude voulu se lever. Mais il ne fut pas assez rapide et la gamine courut vers la fenêtre et l’ouvrit d’un coup. Par chance, le bureau du directeur se trouvait au rez-de-chaussée. Elle sauta par-dessus le rebord de la fenêtre et s’enfuit en courant. Quand elle arriva devant la grille qui fermait le collège, elle l’escalada à une vitesse incroyable et une fois au-dessus, elle sauta. Inutile de vous dire qu’une autre personne que cette gamine se serait tordu la cheville ou quelque chose comme ça. Mais la gamine atterrit très bien et se sauva en courant.
***
Sophia Neetlan, marchait dans les rues en se morfondant profondément. Elle se sentait à part, comme presque tout le temps. Les élèves de sa classe la Rejetaient souvent car ils la trouvaient bizarre. Ils la rejetaient aussi à cause de son apparence : de longs cheveux bouclés d’un rouge très voyant encadraient son visage, et ses yeux brillaient d’un vert énigmatique. Elle était en train de se demander ce qui lui avait prit de s’enfuir. Elle allait avoir de gros ennuis. Si ça se trouve, elle allait se faire renvoyer du collège. En marchant, les mains dans les poches, elle pensa à lui. Lui, son nouveau voisin, avec qui elle est presque tout le temps. Sophia se rendit compte que depuis qu’il avait emménagé à côté de chez elle, Sophia était passé de l’élève studieuse à un voyou, à un garçon manqué. C’est comme si, à chaque fois qu’ils se voyaient, il lui faisait un lavage de cerveau pour qu’elle devienne une rebelle. Et elle ne pouvait pas tout simplement en parler à ses parents car elle ne les voyait presque jamais. En butant dans un caillou, Sophia se rappelait les seules fois ou ils se voyaient, ce qui revient à fort longtemps. C’était jusque l’âge de 5 ans. C’était la belle vie, ses parents lui consacraient beaucoup de temps et Sophia avait même l’impression qu’ils ne travaillaient pas. Mais quelques semaines après ce fameux anniversaire de 5 ans, il arriva le décès d’une de ses grands-mères. Sauf que c’était la dernière grand-mère qu’il restait à Sophia. A vrai dire, elle n’avait plus que ses parents dans la famille. Il ne lui restait plus personne. Et depuis ce décès, ses parents s’enfermaient dans un bureau et ne sortaient jamais. Mais une voix familière interrompit ses réflexions.
« - Hé, Sophia ! Sophia !
Sophia releva la tête comme si cette voix lui avait redonné tout courage en elle.
- Salut Jeson !
- Alors ! Mission réussie ? Avoue, tu t’es fait virer de ce collège minable ? Ca fait depuis 30 ans que je te dis de venir à Sheffield !
- Non, Jeson, je ne me suis pas fait virer.
- Alors pourquoi t’es là en train de me causer ? Un prof malade ?
- Non, je me suis enfuie.
- Bah putain… T’es sacrément forte… Comment t’en est arrivé là ?
Vous auriez sûrement pensé qu’il lui demanderait comment elle s’était enfuie et quesqu ‘il lui avait prit mais peut-être que vous n’avez pas encore compris que ce Jeson était le mystérieux voisin de Sophia.
- Allez, raconte moi tout ! T’as fini par pousser un prof à la crise des nerfs ? Ci c’est ça, alors je te félicite ! Il faut beaucoup d’expérience pour réaliser ça !
- Non… Enfin… A peu près… et Sophia cracha le morceau.
- Tu vas finir par devenir plus forte que moi ! Si il existait une école pour les plus grands délits du monde, tu serais la plus forte ! Mais comment tu as fait pour passer par-dessus la grille du collège ? Moi-même je n’ai même pas réussi cet exploit !
- Ouais… Bon, il faut que j’y aille.
- Bon bah à demain ! Réfléchit bien au prochain délit !
- Ouais ! Salut !
- Salut ! »
Une fois éloignée de lui, Sophia replongea dans ses pensées. De toute façon, ses parents ne s’occupaient pas d’elle. Si seulement elle pouvait découvrir ce qu’ils faisaient dans ce bureau secret ou ils travaillaient nuit et jour sans en sortir. Elle aimerait tant voir ce qu’ils cachaient dans cette pièce ou l’accès lui était interdit. Sophia ne partais même pas en vacances avec ses parents. Ils restaient enfermés dans cette pièce ou aucune lumière ne s’infiltrait. C’est comme si l’histoire de l’humanité dépendait d’eux. Elle arriva dans son quartier. Une odeur de brûlé pénétra dans ses narines. Elle se dit dans sa tête : je ne savais pas que le voisin aime faire des barbecues ! Sa curiosité la poussa à aller voir de plus près. Mais ça n’était pas un barbecue. C’était un feu bien plus réel, bien plus grand, bien plus…dévastateur. Mais ce n’était pas les brochettes du voisin qui étaient en train de brûler mais la maison de Sophia Neetlan.

Chapitre 2

Le destin joue parfois avec vies… Voilà ce que pensait Sophia en transportant le lait des vaches. Après qu’elle a vu sa maison brûler, tous les policiers la rassuraient en affirmant :
« Ne t’inquiète pas, il n’y avait personne à l’intérieur. »
On l’a donc confié à un oncle éloigné, puisqu’ elle n’avait personne d’autre aussi proche dans la famille. Malheureusement pour elle, cet oncle habitait au fin fond de la campagne. Le plus proche collège se trouvait à 80km de la maison de son oncle. Et celui-ci n’ayant qu’un vieux tracteur comme moyen de transport…Sophia fut donc dans l’obligation de ne pas aller au collège et d’aider son oncle dans sa ferme. Cela faisait déjà depuis une semaine qu’elle traitait les vaches, ramassait les œufs des poules, donnait à manger aux cochons… Mais cependant, une question lui tourbillonnait sans cesse dans sa tête :
Où sont mes parents ?
Une question ou malheureusement, personne ne pouvait lui répondre. Chaque soir, emmitouflée dans sa couverture miteuse, elle imaginait toutes les possibilités de vie de ses parents. Sophia veillait très tard, le soir, lisant à la lumière d’une petite bougie, tous les journaux qu’elle trouvait, cherchant rien qu’une toute petite trace de ses parents, portés disparus depuis presque un mois.
Et oui ! Cela faisait déjà depuis un mois que Sophia habitait chez son oncle éloigné, dans sa ferme vieillotte. Elle mangeait de moins en moins et faisait une grosse dépression. Le mal la gagnait peu à peu. En plus, cet oncle malveillant ne s’occupait pas du tout d’elle. Il s’en fichait complètement, et ne pensait qu’à ses récoltes et à son argent.
Plusieurs nuits, Sophia voulut faire des fugues mais elle fut ramenée par son oncle par le col.
Le fermier la faisait travailler de plus en plus, vu que l’hiver arrivait à grands pas. Bientôt, la terre labourée, les champs et la ferme furent ensevelit sous un épais manteau blanc duveteux. Le feu dans la cheminée n’était plus qu’un mauvais souvenir. Les pièces n’étaient réchauffées que par la maigre lueur des bougies. A noël, Sophia ne reçu aucun cadeau à part celui de Jason, le seul à qui elle avait donné sa nouvelle adresse. Il lui avait offert :
``Le guide des meilleures farces du monde.
Autrement, son oncle lui a offert un livre intitulé :
`` Le guide du meilleur fermier.
A vrai dire, elle n’a ouvert aucun de ses deux livres, vu que cela ne l’intéressait pas du tout. Quelques jours après, une arrivée inattendue vint alléger les travaux de la ferme : des nouveaux voisins. En quelques semaines, une ferme était construite dans le terrain d’en face. Sophia se réjouissait grandement de ces nouveaux voisins, car elle avait enfin des personnes à qui parler. Quand ceux-ci eurent fini de déballer leurs affaires, Sophia leur rendu une petite visite.
Quand elle toqua devant chez eux, un petit vieillard qui se tenait vaillamment sur une canne en bois lui ouvrit la porte. Il la fit entrer dans une petite pièce miteuse encombrée de plein d’objets empilés les uns sur les autres. Des vases remplis de fleurs séchées trônaient sur une table collée à un canapé qui semblait sur le point de s’effondrer. Des étagères accrochées au mur croulaient sous des piles de livres. Tandis que Sophia regardait la pièce, le vieillard fixait son regard sur la jeune fille. Soudain, il dit :
« - Elio ! Descend vite, nous avons de la visite ! »
Un garçon descendit tranquillement des escaliers coincés dans un coin de la pièce que même Sophia ne les avait pas remarqués. Il avait des cheveux noirs en bataille et les mêmes yeux verts énigmatiques que Sophia. Les mêmes, au détail près.
Le garçon se plaça à côté du vieil homme. Sophia entama la conversation rapidement :
« - Hem… Bonjour ! J’habite en face et je viens pour… pour vous souhaiter la bienvenue ! Comme nous sommes voisins, eh bien…
- Merci pour ton accueil, jeune voisine, répondit promptement le vieillard, je suis Eric Marey. Et voici mon petit-fils, Elio.
- Ah… Eh bien enchanté… Moi, je m’appelle Sophia Neetlan. Ehem… Je suis désolé que mon oncle ne soit pas venu vous voir, il n’est pas trop… bienveillant, disait Sophia, une pointe d’amertume dans la voix.
- Cela n’est pas grave. J’espère que nous n’allons pas déranger les travaux habituels de ton oncle, dit Elio.
- Mais non, ne vous inquiéter pas ! Et pourquoi venez-vous dans cet endroit, au fin fond de la campagne ?
- A cause de la disparition des parents d’Elio.
Sophia faillit s’exclamer que ses parents aussi avaient disparus mais elle se retint. Elle ne voulait pas s’attirer la colère de son oncle. Il ne voulait que personne ne soit au courant de la disparition des parents de Sophia. D’ailleurs, Sophia ne le comprenait pas. Elle se rendit soudainement compte du silence qui emplissait la pièce et elle s’empressa de le briser.
- Hum… Je ne vais pas vous déranger d’avantage, et en plus, mon oncle doit être en train de m’attendre. Donc… et je vais y aller… Hum, au revoir !
- Revient nous voir quand tu veux ! » répondit le vieillard.
Sophia sortit en vitesse de cette atmosphère étouffante. Quand elle sortit dehors, elle respira un bon coup avant d’expirer. Ces nouveaux voisins l’avaient laissée perplexe. Elle rentra chez elle en silence, et voulut se faufiler dans sa chambre sans que son oncle la voie, mais celui-ci l’attendait d’un pied ferme dans le salon. Il la regarda d’un œil mauvais et finalement, il lui fit signe de s’asseoir.
« - Alors, ils étaient comment ?
- Hum… Le grand-père s’appelle Eric Marey… Il y avait aussi son petit-fils… Je crois qu’il a à peu près le même âge que moi et il s’appelle Elio.
- Et tu sais pourquoi ils viennent nous emmerder ici ?
Sophia déglutit bruyamment. Elle n’aimait pas l’attitude de son oncle envers les nouveaux voisins, mais elle a trop peur de faire face à celui-ci.
- Hum… D’après eux, ce serait à cause de la disparition des parents…
- Les parents du gamin ?
- Oui, répondit Sophia, crispée.
- Et bien ils ne vont pas rester ici longtemps, puisque je vais les faire fuir à coup de fouet !!! En attendant, je t’interdis de leur parler et de les voir. De toute façon, l’hiver est bientôt finit, tu vas pouvoir travailler encore plus ! »
Sophia bredouilla quelques excuses, puis elle fila dans sa chambre. Elle ferma la porte derrière elle, laissant son univers clos.

Chapitre 3


Dans une ruelle sombre à Londres, où les maisons sont si peu accueillantes que personne ne vient s’y risquer, une vieille voiture noire s’arrêta. Un homme vêtu d’une longue cape noire descendit de la voiture et s’engagea dans la ruelle sombre. Il était muni d’un chapeau noir d’encre, qui laissait entrevoir une partie de son visage, blanc comme un linge. Sa cape virevolta au coin d’une maison en ruine, et l’homme s’engagea dans une autre petite ruelle mal famée. Il arriva devant une porte qui tenait encore debout et chuchota quelques mots à vive allure :
« - Le docteur Janet… Il est encore là ?
- L’identification, répondit une voix grave de l’autre côté de la porte.
- Je suis… hum… Jon Frics et…
- Attendez quelques minutes, je vais Le contacter. »
Le soit disant Jon Frics trembla sous sa longue cape noire. Il se demandait ce qui lui avait pris de s’engager dans cette enquête impossible. Comment pouvait- il retrouver deux enfants dans Londres ? C’était impossible, se répéta-t-il pour la seconde fois. Lorsqu’ un chat miaula dans l’obscurité, il sursauta de tout son fort. Il jeta un coup d’œil craintif autour de lui, comme si un fou furieux allait débarquer pour le tailler en pièce. Lorsqu’ il entendit des bruits de pas qui approchaient, il se crispa encore plus. Heureusement pour lui, ces pas venaient de l’intérieur de la maison démolie.
« - Dépêchez vous de rentrer », dit la voix grave.
Jon Frics voit la porte des ténèbres s’ouvrir devant lui. Il se dit de nouveau que tout ça n’a rien de bon. L’homme à la voix grave était un bossu, caché dans la noirceur de la pièce. Il conduisit l’homme à des escaliers qui conduisaient aux sous-sols de la maison détruite. C’était le seul endroit ou les murs tenaient encore debout. Une voix résonna dans les ténèbres, se répercutant contre les parois humides. Des traces de sang apparaissaient le long du tunnel, laissant entrevoir le passé de certaines choses. Lorsque le tunnel devint trop sombre pour avancer, le bossu qui avait pour surnom Cornever, sortit de ses poches un bout de bois. Et sans dire un mot, il fit apparaitre de ses mains mouillées par l’humidité du tunnel une petite flamme. Après réflexion, Jon Frics était à peu près certain que Cornever était un mage méridien de feu. Un soupçon paniqué vint se poser sur le bout des lèvres de Jon : pourquoi un mage, surtout un méridien, se serait mêlé d’une affaire comme celle-ci ?
D’habitude, les mages (q ‘ils soient méridiens ou pas) vivaient souvent en campagne ou dans des endroits reculés, mais jamais ils ne se montraient en public ou se vantaient de leur magie. De toute façon, l’existence de la magie était secrète. Seul le gouvernement, de grands scientifiques et de grands détectives en connaissaient l’existence. Comme moi, se dit Jon après une longue réflexion. Il se raidit encore plus en pensant au savon qu’allait lui passer Mr Janet, vu qu’il n’avait toujours pas attrapé ces maudits enfants.
Cela faisait depuis beaucoup de temps que les deux hommes marchaient dans ce long tunnel sinueux, qui s’enfonçait à chacun de leurs pas un peu plus profondément sous terre. L’atmosphère était tendue, à cause de la descente sous terre mais aussi à cause du silence qui régnait en maitre. Jon se décida de briser ce silence, car celui-ci l’empêchait de réfléchir. Il fallait qu’il parle, et tout de suite :
« - Hum… Est-ce-que Mr Janet est encore loin ? J’ai l’impression que l’on tourne en rond.
Cornever se retourna, sa bouche se fendant en un sourire qui laissait entrevoir des dents jaunies.
- Vous avez parfaitement compris.
- Compris quoi ?
- Que l’on tourne en rond. »
Jon Frics voulut ajouter quelque chose mais il se retint. L’affaire était close. Il avait compris pourquoi ils tournaient en rond : c’était parce que personne ne s’y retrouve, pour ne pas trouver leur repère secret. C’était simple mais en même temps démoniaque. Cela faisait depuis une éternité qu’ils marchaient. Plus le temps passait, et plus Jon s’angoissait. Il avait échoué. Il aurait pu ne pas se présenter à ce rendez-vous, et faire d’autres recherches sur eux. Mais ces enfants étaient comme invisibles. L’on aurait dit qu’ils avaient complètement disparus de la surface de la Terre. Au fait, il ne savait même plus comment s’appelait… Hum, se dit-il, cela devait être Sophia Neetlan et Elio Marey.
« - Oui, c’est ça !!! s’écria-t-il en oubliant qu’il n’était pas tout seul.
Cornever tourna la tête vers Jon et lui demanda :
- Qu’avez-vous compris ?
- Les enfants s’appellent bien Sophia Neetlan et Elio Marey ?!
- Oui. Vous devriez le savoir, puisque c’est vous qui les avez capturés. »
Ces mots jetèrent de nouveau un froid entre les deux hommes. Jon faillit tout avouer mais il ne le fit pas. Même si il savait qu’à un moment ou à un autre, il devrait tout avouer, que ce soit au docteur Janet ou que ce soit à Cornever.
« - Et comment va…hum…le docteur Janet ? demanda Jon, le visage de plus en plus livide.
- Le docteur ? Je crois qu’Il l’a embroché avant-hier. Il Lui causait trop d’ennuis.
- Qui ? Que c’est-il passé ?
Jon s’arrêta soudainement. Cornever tourna son visage éclairé par la faible lueur de la torche vers Jon.
- Il l’a tué.
- Mais qui a été tué ? Et qui est ce Il ?
- Vous ne savez pas…
- Je ne sais pas quoi ?
Jon était de plus en plus crispé. IL était sûr qu’il pouvait se transformer d’un instant à l’autre en bloc de glace. Cornever eu un grand sourire, laissant briller ses dents dans l’obscurité.
- Cela ne sert donc plus à rien de vous laisser Le voir.
- Mais qui est ce ? Répondez-moi ! dit Jon avec une pointe d’hystérie dans la voix.
- Il arrive.
- Qui arrive ?
- M ‘a tu amené un nouveau cobaye, Cornever ? interrompit une voix rauque sortie des ténèbres.
- Oui, maître », dit Cornever en inclinant la tête. Jon se retourna et se retrouva face à Lui. Jon eu juste le temps de voir deux lames atterrir dans Ses mains et ressentit une immense douleur au niveau de l’abdomen. L’obscurité l’engloutit, le laissant gémir sur le sol d’un cachot.

Chapitre 4

Sophia se réveilla en sursaut. Elle était effrayée par ce qu’elle avait vu. remémorer qui étaient les trois personnes de son rêve mais plus elle essayait, plus son rêve devenait flou. Il y avait cet homme qui avait fait sortir des couteux à une telle vitesse que Sophia n’aurait rien vu si l’homme en face ne s’était pas tordu de douleur quand la lame avait plongé dans son ventre en lui coupant la respiration. Sophia ne se rappelait pas quel était le visage des personnages mais elle se rappelait juste que l ‘homme qui lançait des couteaux était appelé``maître’’ par le bossu.
Sophia se rappelait même que ce bossu avait fait jaillir de ses mains une flamme !!! En voyant la scène, cela ne l’avait pas vraiment choquée, puisqu’ elle ne se rendait pas trop compte ou elle était car sa conscience n’était pas vraiment en marche.
Mais en ce moment, elle était effrayée par les pouvoirs étranges de ce bossu. Et pour la première fois depuis qu’elle se soit réveillée, elle se demanda si ce rêve était réel ou si c’était juste un cauchemar. Non, se dit Sophia. Dans un cauchemar ou dans un rêve normal, elle n’aurait pas bien compris les paroles, et les mouvements des personnes n’auraient pas étés aussi fluides, comme dans la vraie vie.
Sophia s’apeura soudainement, et elle eu l’impression qu’un liquide froids s’insinuait dans son corps. Les hommes la recherchaient. Elle, ainsi qu’Elio. IL fallait absolument qu’elle le mette au courant.
Elle jeta un coup d’œil à sa montre qui lui indiqua qu’il était six heures du matin. Parfait, se dit-elle, mon oncle dort encore ! Elle se coucha à plat ventre sur le sol de sa chambre et passa une main sous son lit plein de poussière. Lorsqu’elle rencontra quelque chose de rigide, elle l’agrippa et le sortit de sous le lit. C’était une corde. Elle alla ouvrir la fenêtre et accrocha la corde à la gouttière juste en dessous. Juste avant de sauter du premier étage, elle se promit de réfléchir à son rêve plus tard. Sinon, elle allait se morfondre tout la journée dessus, donc il valait mieux le mettre de côté pour l’instant. Sophia mit ses pieds sur le rebord de la fenêtre. Elle fléchit les jambes…Et sauta. Elle eut l’impression que le saut durait une éternité. Mais lorsque le sol arriva à la vitesse d’un TGV, elle paniqua. Et lorsqu’ elle posa le pied par terre, elle entendit un crac au niveau de sa cheville.
Elle tomba sur le sol, étourdie par sa chute. Sa cheville la faisait atrocement souffrir mais à vue d’œil, il n’y avait pas de dégâts. Pourtant, ce n’était pas la première fois qu’elle sautait du premier étage !
La première fois qu’elle avait sauté, c’était quelques temps après que sa maison avait brûlé. Ce jour-là, elle était assise sur le rebord de la fenêtre, dessinant sur une feuille de papier les remords qu’elle avait. Mais lorsqu’elle s’était levée pour aller chercher une gomme, sa feuille sur le rebord s’était envolée avec le souffle léger d’une petite brise et avait atterrit sur l’herbe verdoyante. Et sans se rendre compte de ce qu’elle faisait, elle avait sauté. Sur le moment, elle a crut que sa dernière heure était arrivée. Mais elle a atterrit sans un mal sur ses jambes flageolantes. Elle était surprise et en même temps effrayée mais elle se rendit compte que ce ``pouvoir’’ lui était bien utile pour échapper à la vigilance de son oncle.
Les jambes flageolantes, Sophia s’avança vers la maison délabrée de ses voisins. Lorsqu’ elle arriva sur le seuil de la maison, elle hésita. Si son oncle la voyait… Elle jeta un coup craintif vers la chambre de son oncle, mais heureusement, les volets étaient encore fermés. Alors que Sophia se retournait pour taper, la porte s’ouvrit brusquement, le vieillard dans l’encadrement de celle-ci.
« - Voulait-tu me dire quelque chose, jeune voisine ?
- Hum… Et bien… Je voulais… Hum…
L’arrivée d 'Elio sauva Sophia de son embarras. Il descendait les étroits escaliers et déboulait dans l’étrange pièce, remplie à ras bord de choses étranges. Lorsqu’ il arriva près de la porte, il jeta un regard interrogatif à la jeune fille.
- Qu’est ce qu’il y a, grand-père ?
- Notre jeune voisine souhaite te parler, dit Eric, comme si il avait lu dans les pensées de Sophia.
Et sur ce, Eric s’éclipsa discrètement et laissa Sophia et Elio dans l’embarras.
- Donc hum… Que voulais-tu me dire ? Lâcha Elio après un long silence.
- Et bien…hum… (Sophia jeta un furtif coup d’œil à la chambre de son oncle qui n’échappa pas à Elio qui soupira) et bien…
- Si tu veux, l’interrompt Elio, on peut aller dans le jardin derrière la maison.
- D’accord. Je veux dire que je veux bien, ajouta en vitesse Sophia.
Elio partit donc devant et fit signe à Sophia de le suivre. Ils contournèrent la maison et se retrouvèrent dans un potager remplis de plans de tomates, de pommes de terre, de potirons, de fraises, de framboises et tout un tas d’autres aliments qui faisaient saliver Sophia rien qu’à l’odeur. Ils traversèrent le potager en évitant de marcher sur les fruits et légumes qui étaient chauffés par la maigre lueur du soleil caché par les nuages.
Ils atteignirent un petit carré de verdure où étaient installés des bancs noirs et une table bleue marine. La peinture des meubles était si écaillée que Sophia avait l’impression que cela faisait des décennies que ces meubles de jardin étaient entreposés ici, à attendre que quelqu ‘un les utilise. Des nains de jardin de toutes les couleurs semblaient surveiller le moindre des mouvements que faisaient les deux visiteurs.
Elio fit signe à Sophia de s’asseoir sur un des bancs noirs. Elle s’assit doucement, de peur que le banc se casse sous son poids.
- Donc qu’avais-tu de si important à me dire ?
- J’ai fait un cauchemar, dit subitement Sophia.
- Tu n’es quand même pas venue ici pour un…cauchemar ?!
- Mais ce n’était pas n’importe lequel cauchemar !!! Il était bien plus réel…
- Comment ça, « bien plus réel » ?
- J’entendais si bien les paroles, je voyais si bien les gestes…
- Qui as-tu vu dans ton rêve ?
- Au début, il y avait deux personnes. Deux hommes, précisa Sophia. Il y en avait un qui était un espèce de sorcier… Il a fait jaillir des flammes de ses mains… Oui je sais, s’écrie t’elle soudainement en voyant l’air ébahi d’Elio, tu dois sûrement être en train de me prendre pour une folle, mais tout ça est vrai !!! Je n’ai rien inventé !!!
- Calme-toi ! Je suis juste… étonné que cet homme fasse de la… magie, finit Elio avec une note d’effroi. Et que faisait l’autre homme ? Où étaient-ils ?
- Je crois qu’ils étaient dans un espèce de tunnel noir…
- Et l’autre homme ? Que faisait-il ?
- L’autre homme était apeuré… Il y avait quelqu ‘un qui lui faisait peur… Et à la fin de mon rêve, il y a un autre homme qui est arrivé et qui a tué l’homme qui avait peur…
- Tu es sûre qu’il l’a tué ?
- Oui… Tout était si réel… J’ai encore l’impression que c’est en train de se passer juste devant moi… Quand je me suis réveillée, je croyais vraiment être avec eux dans le tunnel ! Où qu’ils étaient dans ma chambre ! Mais non, c’était le silence complet.
- Sinon, il n’y avait pas autre chose d’important ?
- Si, répondit Sophia avec tristesse. L’homme qui est mort nous cherchait. Il nous traquait, toi, Eric Marey, et moi, Sophia Neetlan. »

PS de l 'auteur : Donc pour l 'instant, je suis en train d 'écrire le chapitre 5 mais je bloque dessus... Mais bon, dès que je l 'ai fini, je le met immédiatement sur le forum :D
Dernière modification par chloeharrypotter le ven. 13 janv., 2012 8:41 pm, modifié 1 fois.
takiko

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Re: Les écrivains du temps

Message par takiko »

Je lirai la suite plus tard, je me suis arrêtée au chapitre 1. Tu nous met bien dans l'histoire, à voir la suite ;)
Wandaracaryn

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Re: Les écrivains du temps

Message par Wandaracaryn »

C'est plutôt sympa, mais tu passes un peu trop vite à mon goût sur sa vie passée, que ce soit avec ses parents ou son oncle. Tu devrais détailler un peu plus, mettre en valeur les émotions de ton personnage; les émotions que tu transmets au lecteur sont le point clé de la plupart des récits (sauf si tu te décides à écrire un livre chronologique des Rois de France... ce dont je doute... ^^')
Il y a quelques fautes de concordance des temps notamment, parfois ta proposition principale est au passé alors que ta subordonnée est au présent... (oui, je fais ça en ce moment en français, et c'est d'un ch*ant... T_T)
Sinon, bien que ce soit trop rapide à mes yeux, l'histoire est agréable à lire, tu sais de quoi tu parles et le sujet est intéressant. J'attends de voir la suite :D
chloeharrypotter

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Re: Les écrivains du temps

Message par chloeharrypotter »

Au fait, j 'ai inventé cette histoire il y a longtemps mais je ne l 'avait pas encore mise à l 'écrit.
C 'est vrai que j 'ai un peu de mal avec les sentiments des personnages parce que dans d' 'autres histoires que je vais bientôt mettre sur le forum, c 'est raconté avec je alors que la, j 'ai raconté l 'histoire a la 3 ème personne et ça m 'a déstabilisé. Après, je trouve que l 'histoire avance un peu trop vite à mon goût mais j 'ai tellemment hâ te qu 'il y ait de l 'action... Sinon, je suis entrain de chercher de l 'inspiration pour le chapitre 5... Je crois que ça vient!!!
chloeharrypotter

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Re: Les écrivains du temps

Message par chloeharrypotter »

Chapitre 5

Pendant qu’Elio et Sophia discutaient vivement du rêve très étrange, une silhouette apparut dans un nuage noir chargé de cendres. C’était Cornever. Sa longue cape noire brillant au soleil qui réchauffait à peine le sol verglacé. Il s’avança vers la maison de l’oncle de Sophia et toucha les murs de la maison qui s’enflammèrent au contact de ses mains rugueuses. Il fit le tour de la maison et regagna la route pour assister au spectacle. La maison devant lui était maintenant en feu. Aucun sentiment ne se lisait sur son visage. Il faisait juste son travail : éliminer Sophia Neetlan et Eric Marey.
Pendant ce temps, dans le jardin d’Elio, Sophia et lui discutaient toujours autant de cette vision.
« - N’empêche, ce rêve était bien trop réel pour qu’il ne soit pas une vision, dit Sophia.
- Oui, mais quand même ! On se croirait dans un roman policier.
- Moi je dirais plus qu’on se trouve dans un roman fantastique puisque le soi-disant Cornever a quand même fait jaillir de ses doigts des flammes ! Il est un sorcier !
- Ouais … répondit Elio qui semblait perdu dans ses pensées. Tu ne sens pas une odeur bizarre ?
- Et bien… Attends… (Elle huma l’air pour chercher une odeur suspecte) Oui, il y a une odeur de… Hum…
- C’est une odeur de brulé ! La coupa Elio en s’exclamant.
- Mais oui, tu as raison ! Ton papy fait des brochettes ?
- Il déteste ça… Il dit tout le temps que c’est bourré d’huile, de graisse et de pleins de produits qui ne sont pas bons pour la santé…
- Mon oncle dit la même chose… Donc qu’est-ce que cela peut être ?
- Aucune idée… Allons voir ce qu’il se passe ! »
Ils se levèrent et firent le tour de la maison et pillèrent brusquement lorsqu’ ils arrivèrent près de la route cabossée. Et ils regardèrent, médusés, la maison brulée. Sophia fut la première à remarquer Cornever. Elle s’écria :
« - Le sorcier !!! »
Cornever se retourna, alerté par le cri. Il vit Sophia foncer vers lui et Elio le regarder d’un regard menaçant. Et Cornever se mit à rire. C’était un rire fort, qui résonnait comme le son d’une cloche. Sophia s’arrêta, soudainement consciente qu’elle se jetait dans la gueule du loup. Cornever sourit. Il claqua des doigts puis disparut dans un autre nuage de cendres noires.
Sophia et Elio se regardèrent, ébahis. Ils ne savaient pas vraiment si tout cela était bien réel ou s’ils rêvaient. Soudain une énorme explosion retentit dans leur dos. Un souffle chaud et violent les projeta à terre.
Derrière eux, il ne restait plus que des débris qui volaient en l’air. L’un d’entre eux, un long bout de bois, assomma Elio tandis que Sophia s’évanouissait en étant coincée sous une avalanche de briques. Et juste à côté, la maison brûlait toujours, inlassablement.
***

Je suis hyper contente d 'avoir trouvé la suite !
Maintenant, mon imagination est en train de délivrer ses idées !!! Il faut que je continue à écrire !!!
apprentiemarchombre13

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Re: Les écrivains du temps

Message par apprentiemarchombre13 »

Ecris la suite, stp!!! C'est génial!!!
J'adore les personnages, l'histoire, l'écriture... Même si c'est vrai qu'il y a quelques fautes de frappes et d'orthographe...
Donc poste vite la suite!
chloeharrypotter

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Re: Les écrivains du temps

Message par chloeharrypotter »

donc voilà la suite du chapitre 5 !!!

***

Lorsque Sophia ouvrit les yeux, elle mit du temps à se rapeller de ce qu 'il était arrivé. Tout était flou dans sa tête. Et le blanc immaculé des murs lui donnaient le tournis. Elle ferma les yeux et se rappela. Ses souvenirs lui remontèrent en mémoire subitement, et elle eu l 'impression d 'être revenue il y a huit ans. Non ! Elle ne voulait plus y penser. Elle se redressa dans le lit blanc et écrasa violemment une larme roulant sur sa joue. Elle se trouvait dans une chambre dont la couleur dominante était le blanc. Quelle horreur !Pensa-t-elle. Elle se trouvait dans un lit qui n 'était pas du tout confortable. Elle remarqua qu 'elle n 'était pas toute seule dans cette chambre : Elio dormait dans un autre lit à côté. il semblait perdu en plein cauchemar et bougeait dans tous les sens. Le souvenir de son cauchemar de la nuit d 'avant lui revint en mémoire. Ce pouvait-il qu 'Elio fasse le même genre de cauchemar ?
Sophia se leva difficilement, ces jambes aillant du mal à se remettre en route. Elle s 'approcha d 'Elio qui se secouait dans tous les sens comme un dément. Sur son front perlaient des gouttes de sueur. Sophia le tata et vu qu 'il était brûlant. Elle regarda autour d 'elle et vit un pichet d 'eau sur une table dans un coin de la pièce près d 'une fenêtre dont les rideaux étaient fermés. Elle les ouvrit en grand, laissant le soleil pénétrer dans la pièce. La fenêtre donnait sur une grande avenue ou des gens circulaient, pressés ou non. Le sol, couvert de flaques d 'eau, indiquait que la pluie s 'était déchaînée les jours précédents. Sophia reconnut automatiquement cet endroit : c 'était Londres.
Elle prit le pichet d 'eau et repartit auprès d 'Elio. Elle sourit d 'avance en imaginant la réaction de celui-ci. Et d 'un coup, elle lui balança l 'eau à la figure. Ce qui le réveilla en sursaut. Il se redressa brutalement en regardant Sophia d 'un air ahuri. Sophia ne put s 'empêcher d 'éclater de rire devant sa réaction. Il s 'exclama :
- mais pourquoi tu m 'as jeté de l 'eau à la figure ?
- Désolé mais tu étais en train de faire un cauchemar et ton front était brûlant.
A cette évoquation, son visage devint plus sombre. Il déclara :
- Ils était là. Le sorcier. Et il y avait aussi l 'homme aux couteaux dont tu m 'as parlé. Ils savaient où nous étions. Et ils voulaient nous tuer. Mais nous sommes toujours vivants. Et c 'est mon grand-père et ton oncle qui ont subi à notre place.
- Mais nous ne pouvions pas savoir ! Ne rejète pas toute la faute sur toi !
- Oui mais c 'est quand même mon grand-père qui est...
- Mort, finit Sophia.
Elio se prit la tête entre les mains.
- Et puis en plus, continua Sophia, comment on pouvait savoir que mon rêve était bel et bien réel et qu 'ils nous trouverait !
- C 'est bon !! S 'énerva Elio. J 'ai compris, tu t 'en fiche complètement que ton oncle et mon grand-père soient morts !!!
- Mais non ! Pas du tout !! Et puis si ça se trouve, ils sont toujours en vie !
- Comment ils pourraient être en vie alors que ton oncle est sûrement mort brûlé ou d 'asphyxions et mon grand-père mort sous les débris de la maison ! Et ont était pas loin d 'y passer non plus !!
- Mais arrête donc un peu d 'être aussi pessimiste !!! l 'important pour l 'instant, c 'est qu 'on soit vivants !
Elio voulut répliquer mais l 'arrivée d 'une infirmière le coupa. C 'était une vieille dame qui poussait un chariot rempli de nourriture. il y avait des tranches de bécone, des oeufs au plat, des haricots rouges bien chauds et du boudin noir. Il y avait aussi une théière avec du sucre, des pichets d 'eau et de jus divers. Elle poussa le chariot jusqu 'à la table et mit la nourriture dessus. Ensuite, elle se tourna vers Elio et Sophia qui étaient restés figés comme des statues et leur dit :
- Allez, mangez ! Mme Thorson viendra vous parler dans une heure. Mais en attendant, mangez et habillez vous !
Elle leur sortit des habits et les posa sur le lit. Et elle repartit aussi vite qu 'elle était entrée, en poussant son chariot. Elio voulut dire quelque chose mais Sophia le coupa automatiquement :
- Arrêtons de nous chamailler ! Il ne faut plus penser au passé mais faire ce qu 'on a à faire.
- D 'accord.
Apparemment, il s 'était retenu de répliquer une phrase. Il se leva, titubant un peu avant de rejoindre la table. Ils s 'assirent et commencèrent à manger.
- tu sais ou ont est ? demanda Elio.
- A Londres.
- Ok.
E le silence se fit. Une fois leur repas finit, Sophia, prit les habits posés sur son lit et alla prendre une douche. Une fois lavée, elle mit les habits. Il y avait une chemise (blanche, évidemment) et un jean bleu délavé. Elle mit aussi son gilet noir ROXY qu’elle portait la veille. Elle sortit de la salle de bain et fit sécher ses cheveux pendant qu’Elio prenait sa douche. Elle mit ses baskets Pataugas et prit son portable dans son jean d’hier. Elle l’alluma et alla dans les contacts. Elle appuya sur le contact « Jeson » et mit sur appel. Elle entendit plusieurs bip bip et Jeson décrocha. Il fit d’un ton ensommeillé :
- Qui c’est ?
- Hé Jeson, c’est moi Sophia !
- Sophia ?! C’est qui ?
- C’est bon Jeson, j’ai compris, je raccroche.
- Mais non attends ! C’est juste que je n’aie pas eu de nouvelle de toi depuis… Cinq mois ? Six mois ?
- Ba figure toi que chez mon oncle, il n’y avait pas de réseau !
- Ba comment t’as fait pour survivre ?
- Comme j’avais beaucoup de choses à faire, je m’en suis passée.
- Cinq secondes ! C’est moi qui me trompe ou t’as dit « j’avais » ?
- C’est que… bon, je vais tout te raconter depuis l’arrivée de nos nouveaux voisins…
Elle lui expliqua, n’omettant aucun détail.

- Ah ok ! Bon ba au fait, tu te retrouve comme moi !
- Comment ça ?
- c’est que figure toi que quand ta maison a cramé, et ben la mienne y est aussi passée !
- C’est vrai ?!
- Et ouais. Et comme toi, mes parents n’étaient pas chez eux !
Les parents de Jeson, eux aussi, restaient enfermés dans leur bureau. C’est pour cette raison que Sophia et Jeson pouvaient faire ce qu’ils voulaient et s’en fichaient de leurs mauvaises notes et de leur attitude au collège puisque leurs parents n’étaient jamais au courant de ce qu’il se passait. Et même si ils n’étaient pas dans le même collège, ils se voyaient souvent pour discuter des délits qu’ils ont fait et qu’ils vont réaliser.
- Donc ils ont disparus comme les miens. Et après, t’es allé chez tes grands-parents ?

- ouais… mais au bout de quelques semaines, j’leur ai tellement fais chier qu’ils en ont eu ras le bol et ils m’ont mis dans un collège avec internat !
- c’est quel collège ?
- Mc Bind.
- Ok. Bon ba bye, même si j’ai plein de crédit, je ne vais pas tout utiliser.
- ouais c’est sûr. A plus !
- A plus !
Sophia mit fin à la communication et éteignit son portable. Cette communication lui avait bouffé un cran de batterie. Fouttue batterie. Même pas capable de tenir plus d’une heure. Elle sortit son rechargeur qu’elle avait tout le temps sur elle et chercha une prise. Pendant ce temps, Elio avait fini de se laver et sortait de la salle de bain.
Juste à ce moment là, quelqu ‘un frappa à la porte et entra. C’était une femme assez âgée avec un air grave.Elle s’avança dans la pièce et dit :
- Bonjour, je suis Mme Thorson. Vos noms ?
L’ordre avait claqué d’un coup sec et Sophia et Elio se regardèrent avnt de répondre.
- Sophia Neetlan.
- Elio Marek.
Elle sortit un bloc note et un crayon et écrivit.
- Bien. Que c’est-il passé lorsque nous vous avons trouvé évanouis sous une maison détruite ?
Ce fut Elio qui prit la parole :
- Nous étions voisins et ce jour ou nous discutions dans mon jardin, nous avons senti une odeur de brûlé. Nous sommes allés voir et puis on a vu que la maison de Sophia était en feu. Et avant qu’on est pu bouger, ma maison a explosé derrière nous. Et nous nous sommes évanouis.
- Donc motif : attentat, dit-elle en notant.Bon, il faut que j’aille chercher les dossiers. Suivez-moi.
Elio et Sophia obéirent et la suivirent à travers un dédale de couloirs. Ils se trouvaient bien dans un hôpital. Dans ces couloirs blancs se trouvaient pleins de chambres où des blessés ou malades étaient étendus sur un lit ne dormant ou en regardant la télévision ou même en lisant des livres. Quelle perte de temps ! Pensa Sophia. Ils descendirent trois étages dans un ascenseur et arrivèrent au rez de chaussé. Puis ils pénétrèrent dans un bureau. Mme Thorson s’assit devant son ordinateur et fit signe à Sophia et Elio de s’asseoir sur les deux chaises devant elle, de l’autre côté du bureau. Elle pianota sur son clavier le nom de Sophia Neetlan et entra dans un fichier. Elle lui dit :
- Tu vivais à Londres mais un ta maison a brûlé. Tes parents ont disparus. Tu es allé chez ton oncle et donc sa maison a elle aussi brûlé. Quelqu ‘un veut à tout prix te tuer ou quoi ?
- Je ne sais pas…
Mme Thorson ferma le fichier de Sophia et entra sur le fichier d’Elio. Elle l’étudia quelques secondes puis s’adressa à Elio.
- Tu vivais toi aussi à Londres mais ta maison, elle aussi, a été brûlée. Et après, tu es allé vivre chez ton grand-père, et tu étais voisin avec Sophia. Tout ceci a un lien. C’est un quadruple attentat.
- Oui mais on va aller ou maintenant ?
- Nous allons vous placer dans un internat en classe de…4ème. Vous arriverez en cours d’année donc il faudra vous adapter. Alors… voyons voir qu’els sont les internats ou il reste de la place… hum… et bien, il y a le collège Mc Bind. C’est le seul ou il reste de la place. Après, pour la demande d’inscription, je vais m’adresser à l’administration. Je vous communiquerais la réponse dans les quelques jours à venir. Pour l’instant, retournez dans votre chambre et occupez vous. Une infirmière sera à votre disposition.
Elio et Sophia quittèrent le bureau et remontèrent dans leur chambre. Le cœur de Sophia faisait des bonds : elle allait peut-être être dans le collège de Jeson et elle allait pouvoir le revoir ! Elio, lui, était toujours triste et accablé de tout ce qu’il leur était arrivé. Mais il allait se battre. Se battre avec Sophia pour retrouver leurs parents.

Et voilà !!! J 'ai enfin réussi à finir ce chapitre ! Bon alors je ne sais pas quand je vais poster la suite mais ce donc je suis sûre c 'est que je suis à fond dedans maintenant et que je ne vais pas m 'arrêter :D :D :D
Jundow

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Re: Les écrivains du temps

Message par Jundow »

Ton histoire est passionnante, j'attend la suite avec impatience.
apprentiemarchombre13

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Re: Les écrivains du temps

Message par apprentiemarchombre13 »

C'est génial!!! Mais, juste un truc... C'est normal que Sophia et Elio soient dans la même chambre? Les filles et les garçons ne sont pas censés être séparés?
chloeharrypotter

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Re: Les écrivains du temps

Message par chloeharrypotter »

Apprentiemarchombre13 : ouais c 'est vrai que je n 'y avait pas pensé mais fallait qu 'ils soient dans la même chambre pour se parler… enfin bon… je pense poster la suite dans les jours à venir SI j 'ai de l 'inspiration !
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