Voilà, je suis en 5ème et j'ai travaillé sur une nouvelle de Dino Buzatti. J'ai eu une rédaction dessus, il fallait imaginer la suite de la nouvelle qui s'intitule "Le veston ensorcelé". Je voulais savoir ce que vous en pensiez et savoir si je méritais mon 18 ! Bonne lecture
Ma rédaction
Et je sais que ce n’est pas encore fini. Je sais qu’un jour la sonnette de la porte retentira, j’irai ouvrir et je trouverai devant moi ce tailleur de malheur, avec son sourire abject, pour l’ultime règlement de comptes.
Parfois, la sonnette retentissait, mais ce n'était jamais ce maléfique tailleur, jamais. Cela faisait bientôt un an que les crimes avaient cessé. J'avais dû acheter un nouvel appartement, dans un quartier sombre de la ville. L'argent, ce divin argent, était perdu à tout jamais.
J'avais aussi changé de travail, j'étais devenu caissier au supermarché du coin. Ce travail ne me rapportait pas autant que l'ancien, mais j'avais de quoi vivre.
Un jour, l'ennui me tracassa. Je n'avais plus peur à présent de ce tailleur, et j'éprouvais le besoin de l'affronter, pour me venger de ce qu'il m'avait fait subir.
Je me rendis au 17 rue Ferrara. Cet endroit avait bien changé depuis un an. Et ce qui me choqua le plus, c'était la somptueuse villa qui se dressait devant moi. Ainsi elle n'avait pas disparue, ainsi elle se trouvait au 17 rue Ferrara.
Je sonnai à la porte. Une magnifique femme vint m'ouvrir.
"- Bonjour, voulez-vous prendre le thé ? Entrez, je vous en prie", m'accueillit-elle.
Je ne dis rien et entrai dans ma somptueuse villa. Elle n'avait pas changé. Dans le salon se trouvaient toutes les femmes avec qui j'étais parti. Je compris le piège.
"- Enfin, tu as décidé de me rendre une petite visite, cher ami ! Assieds-toi donc !"
Je n'en fis rien. Le tailleurs était face à moi, une tasse de thé à la main.
"- Alors ? Tu ne veux pas ? Très bien. En tout cas, très bon goût pour la décoration !"
Je traversai la pièce pour le prendre par le col de la chemise mais il disparut, comme par magie.
"- Je suis là !"
Je me retournai, il était là, mais cette fois-ci, une queue et des cornes de diable lui avaient poussées sur son corps. J'hurlai. Mon corps entier me brulait. Le tailleur - ou plutôt le diable - avait un rire horrifiant. J'étais entouré de flammes. La somptueuse villa s'était transformée en maison hantée. Quant aux magnifiques femmes, elles étaient devenues de terribles sorcières pleines de verrues. Le diable riait encore. Puis il s'arrêta et me regarda droit dans les yeux. Je me rendis compte que j'étais attaché par de longues chaînes de fer. Le diable sourit.
"- C'en est fini pour toi", lâcha-t-il.
Et les flammes jaillirent de plus belle. Je compris que j'allais y rester.
"- AAAHHH !!!"
J'étais dans mon lit, trampé de sueur. Je regardai autour de moi comme pour vérifier s'il n'y avait pas quelque chose de suspect.
C'est là que je le vis.
Le veston.
Je me rendormis presque aussitôt.
FIN !
Voilà ! J'espère que ça vous a plu !
Si vous avez quelque chose à me dire, à me conseiller, faites par commentaires ou laissez un petit mot sur ma page !
Bisous !
JMJ4
