Concours Jour 8 - Le 9 Mai 2011

Règles du forum
Vous ne pouvez plus poster des nouvelles, la phase de participation est finie.

Lily est notre grande gagnante sur ce concours
Répondre
Virgile

Profil sur Booknode

Messages : 2491
http://tworzymyatmosfere.pl/poszewki-jedwabne-na-poduszki/
Inscription : sam. 11 oct., 2008 6:49 am

Concours Jour 8 - Le 9 Mai 2011

Message par Virgile »

Voici les textes du huitième jour du concours "Correspondance avec un inconnu"

Vous pouvez d'ors et déjà poster des nouvelles, vous recevrez un email vous indiquant si votre nouvelle a été acceptée ou non pour participer au concours.

Pour rappel pour que la nouvelle soit acceptée elle doit être correctement écrite en français et correspondre au thème 'Correspondance avec un inconnu".

Pour pouvoir poster sur ce forum pour participer au concours allez avant à la page du concours pour valider votre participation.
Arborgne

Profil sur Booknode

Messages : 5
Inscription : sam. 01 janv., 2011 8:22 pm

Re: Concours Jour 8 - Le 9 Mai 2011

Message par Arborgne »

A toi, toi qui lit ces mots, que tu sois un homme ou une femme, merci. Par cet acte pourtant si commun, tu me redonne vie. A travers le temps, c'est à toi, qui que tu sois, jeune, vieux, enfant ou parent, même si je te connais pas, je te transmet mon témoignage, ma mémoire.

Je suis né le 24 Aout 1923 à Lyon, ainé de cinq frères et sœurs, mon père était boucher à Vaise et je me destinai tout naturellement à prendre sa succession. Mais ça s'était avant, avant la débâcle, avant la trahison du héros, avant qu'ils n'arrivent. Du jour au lendemain tout à changer, finit le confort du magasin, fini le droit de se déplacer librement, fini le droit de penser par soi même.
Je suis désolé père mais je n'ai pas put suivre ton conseil, je n'ai pas pu attendre que tout cela s'améliore bientôt. Je n'en pouvais plus, cette prison morale dans la quelle ils voulais nous enfermer m'oppressait bien plus que ces murs d'aujourd'hui. Je ne pouvais pas vivre comme un mouton papa et c'est en lion que je mourrais, en combattant les loups !
On s'est fait chopper après avoir mit le feu à leur entrepôt d'essence, on avait pas prit assez de marge pour s'enfuir et le souffle de l'explosion nous à envoyer valser. A mon réveil j'étais dans cet pièce, allongé sur ce béton humide qui sentait la pisse et dieu seul sait quoi. Ils ne m'ont pas laisser récupérer longtemps les bougres, ils ont eu vite fais de me « questionner ». Mais je ne leur rien dit ! Oh tu aurais été fier papa, si fier … si seulement tu ne croyais pas autant en ce traitre sous les ordres de qui tu avais servit.
Mais aujourd'hui c'est fini, aujourd'hui je sais ce qui m'attend derrière cette porte, aujourd'hui on vont m'exécuter, et ceci représente mon ultime acte de rébellion. Ils n'ont pas réussi à m'arracher mon honneur, ils n'ont pas réussi non plus à m'arracher mes rêves, et ils n'arriveront pas à m'arracher la vie ! Grâce à toi qui lit mes mots, je suis immortel.

Sylvestre, 13 Mai 1943
Répondre

Revenir à « Correspondance avec un inconnu »