Hunger Games

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Amnesia-x

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Re: Hunger Games

Message par Amnesia-x »

Je suis de l'avis d'Eparm au sujet des Mentors ;) même si pour ma part je n'en ferais pas car j'ai trop de persos à gérer et je sais à l'avance qu'après je manquerais de motivation ou de temps du coup je préfère m'abstenir ^^'
Cassy33

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Re: Hunger Games

Message par Cassy33 »

Eparm12 a écrit :@Cassy : Mais de rien, vraiment, ça me fait tout autant plaisir à toi qu'à moi, et je suis sincère. ;) :D Haha, rougir, peut-être, mais te mettre la pression, ça, jamais. :P Comme je le dis, le redis et le répète à tout le monde, tu me répondras comme tu le voudras, quand tu le pourras et le voudras aussi.^^ Merci infiniment. *-* ♥
Il n'y a aucun problème, tu pouvais tout à fait me le demander, je ne suis fermée à rien du tout et encore moins quand il s'agit de nouvelles rencontres aussi attendues, et même si je sais que ça sera compliqué pour moi et que je serai certainement débordée et très lente concernant le rendu de mes posts, ce dont je m'en excuse platement d'avance x'), je ferai toujours de mon mieux pour qu'on puisse RP ensemble dans les meilleures conditions possibles, ce à quoi j'espère parvenir. Pas de souci! :lol:
Et encore de rien. ;p Moi aussiii, tu n'imagines pas à quel point. 8-) Prends tout ton temps, nous ne sommes pas non plus très pressées. ^^
Enfin, je te propose qu'on discute de notre lien par MP, si tu es d'accord. ;)
C'est gentil ;) Ah ça, j'espère bien 8-) Normalement je devrais pouvoir répondre plus fréquemment maintenant que je suis débarrassée de (presque) tous mes examens, mais en tout cas, ça s'applique à toi aussi, prends ton temps car je sais par Ame que tu es en prépa donc j'ignore quand tu termines les cours mais j'imagine que tu as beaucoup de boulot ^^
Ma fiche devrait quand même arriver bientôt vu que j'ai terminé le brouillon et que j'ai toutes mes idées en tête, faut juste que je me motive à la rédiger :mrgreen:
Bien sûr, il n'y a aucun problème, ce sera plus pratique ainsi ;)
naji2807 a écrit :Pas grave Cassy, je ne t'en voudrais qu'un peu :lol:
Je crois que Judith va se méfier de Breana :P Enfin, ce ne sera qu'une intuition, bien sûr 8-)

Au fait, Morgane et Naji, est-ce que vous acceptez que certains tributs soient volontaires ? Je sais que c'est possible, mais je ne sais pas si vous voulez que ça le soit aussi dans le RPG ^^ Si c'est le cas, je pense que Judith se présentera vu qu'elle veut devenir célèbre et qu'elle sait que les Hunger Games représentent son seul et unique moyen d'y parvenir ;)
Dernière modification par Cassy33 le sam. 21 avr., 2018 4:23 pm, modifié 1 fois.
naji2807

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Re: Hunger Games

Message par naji2807 »

Cassy oui justement, au moment de la Moisson, on vous laissera choisir si vous voulez que votre tribut soit volontaire ou tiré au sort (sachant que c'est toujours les dames d'abord ;) )
Cassy33

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Re: Hunger Games

Message par Cassy33 »

naji2807 a écrit :Cassy oui justement, au moment de la Moisson, on vous laissera choisir si vous voulez que votre tribut soit volontaire ou tiré au sort (sachant que c'est toujours les dames d'abord ;) )
Super, merci d'avoir répondu aussi rapidement et ça m'arrange vraiment que vous acceptiez ;)
Eparm12

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Re: Hunger Games

Message par Eparm12 »

@Cassy : T'inquiète. ;p Ah, très bonne nouvelle, et j'espère que tu t'en es bien tirée. ^^ D'accord, merci beaucoup. :) Je termine les cours le 10 juin, il me semble, et effectivement, je devrais être en train de travailler au lieu de traîner sur les RPGs, mais j'avais besoin de lest le temps d'une semaine, alors je n'ai pas fait grand-chose. x') J'ai du boulot, mais arrive encore à plus ou moins bien le gérer, donc ça devrait aller. ^^
J'ai trop hâte de la lire! (Euphémisme. :D) Haha, courage, ça me le fait souvent aussi. XD
D'accord, je t'envoie donc un MP de suite. ;)

Et mon perso sera également un volontaire. ;)
Soragame

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Re: Hunger Games

Message par Soragame »

naji2807 a écrit :Cassy oui justement, au moment de la Moisson, on vous laissera choisir si vous voulez que votre tribut soit volontaire ou tiré au sort (sachant que c'est toujours les dames d'abord ;) )
Parce qu'un peu de galanterie ne fait pas de mal :lol:
naji2807

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Re: Hunger Games

Message par naji2807 »

Exact Sora ^^

Et Cassy, Judith aura bien raison :lol:
Octasecret

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Re: Hunger Games

Message par Octasecret »

Voilà ma fiche, elle n'ai pas longue mais j'espère qu'elle sera intéressante à lire.

Amalia Bakervil

Amalia Bakervil, 13 ans et je viens du district 7.

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Nom:

Bakervil

Prénom:

Amalia

Âge:

j'ai 13 ans.

Histoire:

je suis née dans le district 7 et je suis la seule enfant de ma famille. Mon père est bûcheron comme presque toute les personnes de ce district. C'est normal, vu la quantité de qu'il y a d'arbre ici. Quand à ma mère elle est couturière même si elle ne gagne vraiment pas beaucoup, alors pour pouvoir gagner de l'argent, elle allait quelque fois chasser, puis elle allait vendre la viande qu'elle trouvait. Elle allait aussi à la cueillette quelques fois mais c'était beaucoup plus rare. A l'école j'étais assez bonne élève et vu que je n'étais pas assez forte pour aider mon père, ma mère m'apprit à chasser. Mais je n'y arriver pas et les années passer et passer encore et j'allez bientôt arriver à l'âge d'être inscrite pour pouvoir aller au Hunger Games. J'ai toujours eu peur des jeux et a chaque Moisson qui arriver la peur augmenter. Alors je demander à nouveau à ma mère de m'apprendre à chasser, mais encore une fois je n'y arriver pas. Alors elle m'apprit à magner le couteau et cette fois j'ai réussi. Et après ça je pus enfin réussir à chasser, même si ça ne servait pas plus que ça vu que je suis végétarienne. A l'âge de mes 12 ans j'ai était inscrite pour les Hunger Games et cette fois la peur était vraiment présente pour moi. Et par chance je n'ai pas était sélectionner. Et cette fois à mes 12 ans je me dis qu'il fallait que j'aide un peu mon père et je commencer tout en douceur à l'aider. Mais ce n'était vraiment pas pour moi. Alors je continuer à chasser, mais cette fois, ma mère ne venait plus avec moi. J'était vraiment seule, dans les bois, et les sensations que je ressentez était géniale: je ressentez du silence, de la paix et en grande parti du calme. C'est ce que j'aime ressentir. Voilà c'est ma vie et serte elle n'ai pas hyper intéressante mais c'est ma vie, et je l'aime comme elle est et j'aimerais qu'elle ne change jamais.

Caractère:

je suis gentille, déterminer, courageuse, maligne, loyale, je ne suis pas quelqu'un de solitaire et je respire la joie de vivre. Et quand on me met en colère je suis très violente.

Points fort:

Vu que je ne suis pas très grande je peux facilement me cacher et je peux passer inaperçu. Et je sais aussi assez bien manier les couteaux.

Points faible:

Mon point faible est ma force. Je peux soulever des poids un peu lourds mais pas plus que ça. A et je suis végétarienne donc ba je mange pas de viande.

Physique:

j'ai les cheveux châtain , j'ai des cheveux long, je ne suis pas très grande et j'ai les yeux marron.

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Dernière modification par Octasecret le dim. 15 juil., 2018 7:13 pm, modifié 6 fois.
Soragame

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Re: Hunger Games

Message par Soragame »

Octa: Je sais que cela va te paraître redondant, mais il y a beaucoup trop de faute dans ta fiche, et c'est vraiment dommage parce qu'on perd le plaisir de la lecture. Est-ce que tu te relis? les fautes qui sont le plus dérangeante à mes yeux ce sont celle de conjugaison. Il y a beaucoup de verbe que tu laisse à infinitif, que tu ne conjugue pas, alors qu'ils devraient être à l'imparfait par exemple. Il faut faire attention à bien faire la distinction entre les "er" et les "ai" ce n'est pas le même son. Donc je te conseille de corriger ta fiche, mais vraiment, tu la relis et tu corrige les principal fautes, c'est comme cela qu'on progresse. Et puis après nous on prendra beaucoup plus de plaisir en la lisant ^^

quant au fait que ta perso soit végétarienne, laisse moi te dire que pendant les Jeux elle ne le sera plus, sinon elle ne pourra pas survivre, et cela me paraît peu crédible qu'elle le soit déjà même avant mais cela n'est pas à moi de décider

Donc encore une fois ne prends pas cela mal, mais essaye de prendre en compte les conseils et de les appliquer. Je sais que je ne suis pas un exemple en orthographe et que je ne suis pas forcément la mieux placé pour dire cela, mais je sais aussi que j'aime bien lorsque l'on met le doigt sur mes erreurs, cela permet d'essayer de les corriger.
Octasecret

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Re: Hunger Games

Message par Octasecret »

Soragame a écrit :Octa: Je sais que cela va te paraître redondant, mais il y a beaucoup trop de faute dans ta fiche, et c'est vraiment dommage parce qu'on perd le plaisir de la lecture. Est-ce que tu te relis? les fautes qui sont le plus dérangeante à mes yeux ce sont celle de conjugaison. Il y a beaucoup de verbe que tu laisse à infinitif, que tu ne conjugue pas, alors qu'ils devraient être à l'imparfait par exemple. Il faut faire attention à bien faire la distinction entre les "er" et les "ai" ce n'est pas le même son. Donc je te conseille de corriger ta fiche, mais vraiment, tu la relis et tu corrige les principal fautes, c'est comme cela qu'on progresse. Et puis après nous on prendra beaucoup plus de plaisir en la lisant ^^

quant au fait que ta perso soit végétarienne, laisse moi te dire que pendant les Jeux elle ne le sera plus, sinon elle ne pourra pas survivre, et cela me paraît peu crédible qu'elle le soit déjà même avant mais cela n'est pas à moi de décider

Donc encore une fois ne prends pas cela mal, mais essaye de prendre en compte les conseils et de les appliquer. Je sais que je ne suis pas un exemple en orthographe et que je ne suis pas forcément la mieux placé pour dire cela, mais je sais aussi que j'aime bien lorsque l'on met le doigt sur mes erreurs, cela permet d'essayer de les corriger.
Oui je me re lis mais j'ai aussi le correcteur automatique qui fais un peu n'importe quoi. Et oui je vais la corriger.^^
Soragame

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Re: Hunger Games

Message par Soragame »

après si tu as besoin d'aide tu peux toujours en demander cela ne me dérangerais pas de t'aider^^
Dernière modification par Soragame le sam. 21 avr., 2018 6:15 pm, modifié 1 fois.
Octasecret

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Re: Hunger Games

Message par Octasecret »

Soragame a écrit :après si tu as besoin d'aide tu peux toujours en demander cela ne me dérangerait pas de t'aider^^
Je l'ai un peu corriger mais je sais pas si c'est mieux.
Soragame

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Re: Hunger Games

Message par Soragame »

Octa: je t´ai envoyé un mp ^^
Cassy33

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Re: Hunger Games

Message par Cassy33 »

Octasecret, comme ta fiche est courte, je l'ai lu tout de suite et comme Soragame, je pense que tes fautes les plus problématiques et les plus répétitives sont celles de la conjugaison ;) Tu devrais t'aider avec la technique du verbe mordre, prendre ou vendre, c'est ce qui m'a permis de ne plus faire ce genre de fautes quand j'étais plus jeune ;) À chaque fois que tu doutes de la conjugaison, remplace ton verbe par l'un des trois précédents pour voir s'il est au participe passé (mordu, pris, vendu), à l'infinitif ou à l'imparfait (mordait, prenait, vendait) ^^
Après, tu as aussi dû oublier un mot à la fin de ta deuxième phrase dans la catégorie "points forts" ;)
Et personnellement, je pense que l'actrice que tu as choisi ne fait vraiment pas 13 ans ^^ Si tu veux la garder, tu devrais dire que ton perso a au moins 15 ans, ou alors essaies de trouver des photos d'elle quand elle était plus jeune ou sans maquillage ^^ Sinon, voilà une liste de plusieurs actrices de 15 ans ou moins, qui pourraient mieux correspondre au physique d'une fille de 13 ans ^^ Après ce n'est qu'un conseil, tu fais comme tu veux bien sûr ;)
Octasecret

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Re: Hunger Games

Message par Octasecret »

Cassy33 a écrit :Octasecret, comme ta fiche est courte, je l'ai lu tout de suite et comme Soragame, je pense que tes fautes les plus problématiques et les plus répétitives sont celles de la conjugaison ;) Tu devrais t'aider avec la technique du verbe mordre, prendre ou vendre, c'est ce qui m'a permis de ne plus faire ce genre de fautes quand j'étais plus jeune ;) À chaque fois que tu doutes de la conjugaison, remplace ton verbe par l'un des trois précédents pour voir s'il est au participe passé (mordu, pris, vendu), à l'infinitif ou à l'imparfait (mordait, prenait, vendait) ^^
Après, tu as aussi dû oublier un mot à la fin de ta deuxième phrase dans la catégorie "points forts" ;)
Et personnellement, je pense que l'actrice que tu as choisi ne fait vraiment pas 13 ans ^^ Si tu veux la garder, tu devrais dire que ton perso a au moins 15 ans, ou alors essaies de trouver des photos d'elle quand elle était plus jeune ou sans maquillage ^^ Sinon, voilà une liste de plusieurs actrices de 15 ans ou moins, qui pourraient mieux correspondre au physique d'une fille de 13 ans ^^ Après ce n'est qu'un conseil, tu fais comme tu veux bien sûr ;)
Merci je vais regarder la liste tout de suite^^
Octasecret

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Re: Hunger Games

Message par Octasecret »

Dites moi, est ce que vous pensez que Lenaya Grace fais bien une fille de 13 ans?
Cassy33

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Re: Hunger Games

Message par Cassy33 »

Octasecret a écrit :Dites moi, est ce que vous pensez que Lenaya Grace fais bien une fille de 13 ans?
Pour moi c'est bon, elle a 14 ans en vrai donc c'est beaucoup mieux ^^
Octasecret

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Re: Hunger Games

Message par Octasecret »

Cassy33 a écrit :
Octasecret a écrit :Dites moi, est ce que vous pensez que Lenaya Grace fais bien une fille de 13 ans?
Pour moi c'est bon, elle a 14 ans en vrai donc c'est beaucoup mieux ^^
D'accord merci.
naji2807

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Re: Hunger Games

Message par naji2807 »

Excuse moi Octa, c'est complètement ma faute, j'ai validé le vava sans savoir quel âge avait ton perso :oops: je suis désolée, et je vais lire la fiche tout de suite (j'étais un peu prise)
Octasecret

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Re: Hunger Games

Message par Octasecret »

naji2807 a écrit :Excuse moi Octa, c'est complètement ma faute, j'ai validé le vava sans savoir quel âge avait ton perso :oops: je suis désolée, et je vais lire la fiche tout de suite (j'étais un peu prise)
C'est bon t'inquiète je vais changer d'avatar
naji2807

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Re: Hunger Games

Message par naji2807 »

Alors je viens de lire ta fiche, et juste une petite chose assez importante, la chasse est illégale, donc évidemment ton perso peut chasser sans problème, mais comme le fait Katniss dans les films et les livres, c'est à dire en se cachant et en évitant de se faire repérer par les pacificateurs :)
Et du coup je n'ai rien à redire le plus, je pense que Cassy t'a donné de très bons conseils ^^
MorganeP79

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Re: Hunger Games

Message par MorganeP79 »

@Octa : Bon, je vois que les filles sont déjà passés te donner des conseils et je n'ai rien d'autre à te dire ^^
Mais du coup, je te conseille quand même un site qui m'a sauvé la vie quand j'ai commencé les RPG l'année dernière à l'age de 11 ans ^^ Il s'appelle Scribens et c'est assez simple d'utilisation ;)
Sinon ta fiche est bien rédigée et j'aime beaucoup Mlle Barkervil! ;)
Et une fois l'avatar changé, je pourrais l'accepter et la mettre en première page! :)
Surtout, tout ce que nous disons, c'est pour toi, à toi de l'appliqué ou pas, mais ça t'aidera beaucoup pour tes devoirs en français (après je ne sais pas tu es en quelle classe mais voila ^^). On est tous passé par là, et on dit ça juste pour toi! ;)
Octasecret

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Re: Hunger Games

Message par Octasecret »

MorganeP79 a écrit :@Octa : Bon, je vois que les filles sont déjà passés te donner des conseils et je n'ai rien d'autre à te dire ^^
Mais du coup, je te conseille quand même un site qui m'a sauvé la vie quand j'ai commencé les RPG l'année dernière à l'age de 11 ans ^^ Il s'appelle Scribens et c'est assez simple d'utilisation ;)
Sinon ta fiche est bien rédigée et j'aime beaucoup Mlle Barkervil! ;)
Et une fois l'avatar changé, je pourrais l'accepter et la mettre en première page! :)
Surtout, tout ce que nous disons, c'est pour toi, à toi de l'appliqué ou pas, mais ça t'aidera beaucoup pour tes devoirs en français (après je ne sais pas tu es en quelle classe mais voila ^^). On est tous passé par là, et on dit ça juste pour toi! ;)
C'est bon j'ai changer l'actrice.
MorganeP79

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Re: Hunger Games

Message par MorganeP79 »

Octasecret a écrit :C'est bon j'ai changer l'actrice.
Super!
Nithael

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Re: Hunger Games

Message par Nithael »

Octa : Mon petit Chou (parce qu'il me semble que tu es très jeune par rapport à moi), je ne sais pas si tu as lu le Guide de Survie des RPG's, mais il est marqué dessus (du moins avec mon ancien pseudo) que je suis volontaire pour corriger les fautes d'orthographe dans les fiches (et cela tient toujours après trois ans). ;)
Donc si tu le sens et si tu m'accordes bien un jour ou deux pour corriger (parce que j'ai beaucoup à faire en ce moment), je suis toute disposée à te corriger avant que tu n'envoies tes fiches. Sora a raison de dire qu'en les corrigeant toi-même tu progresseras, mais si tu ne vois pas les fautes, c'est compliqué. :) Je te propose donc de les corriger, puis de t'envoyer un petit débrief avec les fautes majeures que j'y aurai trouvées. ;)
Dis-moi par MP si tu es d'accord, et cela vaut pour tous les autres qui le souhaiteraient, évidemment ! :ugeek:
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Re: Hunger Games

Message par naji2807 »

Au fait, si quelqu'un qui fait un mentor veut un lien avec mon mentor du 7, je suis ouverte aux propositions :) en effet, à moins que votre mentor n'ait gagné les derniers jeux, ils se connaissent un peu tous vu qu'ils se voient tous les ans (j'ai déjà vu avec Morgane et Eparm pour des liens, mais du coup pour Nitha et ceux qui voudrait faire un mentor, je poste ça là :) )
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Re: Hunger Games

Message par Nithael »

naji2807 a écrit :Au fait, si quelqu'un qui fait un mentor veut un lien avec mon mentor du 7, je suis ouverte aux propositions :) en effet, à moins que votre mentor n'ait gagné les derniers jeux, ils se connaissent un peu tous vu qu'ils se voient tous les ans (j'ai déjà vu avec Morgane et Eparm pour des liens, mais du coup pour Nitha et ceux qui voudrait faire un mentor, je poste ça là :) )

Je te contacterai dès que j'aurai une idée de mon personnage ! ;)
Par contre, est-ce qu'une âme charitable accepterait de me faire un récap des mentors déjà sortis et des années où ils ont gagné les HG ? :mrgreen:
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Re: Hunger Games

Message par naji2807 »

Un mentor dans le 8 fait par Eparm et qui aura gagné les premiers Jeux
Un mentor dans le 2 fait par Morgane qui aura gagné si je ne dis pas de bêtise les 4ème Jeux
Un mentor dans le 7 que je joue et dont la fiche est déjà sortie en première page, et qui a gagné les 5ème Jeux :)
Nithael

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Re: Hunger Games

Message par Nithael »

naji2807 a écrit :Un mentor dans le 8 fait par Eparm et qui aura gagné les premiers Jeux
Un mentor dans le 2 fait par Morgane qui aura gagné si je ne dis pas de bêtise les 4ème Jeux
Un mentor dans le 7 que je joue et dont la fiche est déjà sortie en première page, et qui a gagné les 5ème Jeux :)

Ok donc je prends les troisièmes jeux ! :mrgreen:
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Re: Hunger Games

Message par Nithael »

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[https://www.youtube.com/watch?v=yVIRcnlRKF8]

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Dois-je vraiment vous raconter mon histoire, alors que je risque de mourir prochainement ? Le tirage au sort n’a pas encore eu lieu, mais mon nom y est inscrit plus de trente fois alors … Quoique c’est peut-être la raison pour laquelle vous devriez connaître mon histoire. Je vais probablement quitter cette terre dans peu de temps, alors je n’ai rien à perdre.


Je suis né dans le District 6, il y a dix-huit ans de cela. J'étais destiné à devenir l'aîné d'une fratrie, mais je l'ignorais à cette époque. Ce que je sais, c’est que mon père ne m’a jamais aimé. Pire encore, il m'a toujours haï, parce que je ne suis pas son fils. Je n'ai jamais fait la connaissance de mon véritable géniteur, parce qu'il a eu un « accident » peu après ma naissance qui l'aura fait tomber d'un échafaudage. Vous devez savoir que cet homme était l'amant de ma mère, et qu'elle n'aura même pas réussi à le cacher à mon père. Je suis né sous de mauvaises auspices, et ça ne devait pas s'arranger avec le temps. Evidemment, quand on est enfant, on ne comprend pas les histoires de grandes personnes. On observe simplement ses parents, du haut de son lit à barreaux, et on les voit se disputer, sans saisir la gravité de la situation. Pour ma part, j’observais les bleus sur les bras de ma mère, sans comprendre. J’observais ses larmes, qui me rendaient triste, sans comprendre. Quand elle me prenait dans ses bras et me protégeait de lui, de sa colère et de sa fierté, je ne comprenais pas. Je n'ai compris que lorsqu'il a commencé à s'en prendre directement à moi, et depuis ce jour, je suis celui qui la protège, autant que je le peux.

J’avais cinq ans lorsque je reçus ma première gifle au visage, parce que j’avais demandé à mon père pourquoi il frappait Maman. Il m’a sommé de ne jamais en parler à qui que ce soit, que ce soit à l’intérieur, ou en-dehors de cette maison. Mon père est chef mécanicien, et il est très respecté dans le District, alors vous pensez bien qu'il ne peut se permettre d'avoir une mauvaise réputation, même si le District entier a toujours été au courant des maltraitances que subissait ma mère depuis de nombreuses années. Mais tous fermaient les yeux, par peur, lâcheté ou simplement par égoïsme. Le seul à s’être jamais interposé à mon père est un jour tombé d’un échafaudage, pendant la construction d’un hovercraft. Il travaillait sous les ordres de mon père, et le lien entre l’adultère qu’il entretenait avec ma mère et sa mort ne fut jamais établi. C’était un accident, rien de plus, en plus il était accro à l’héroïne, du moins selon les dires de ses collègues, alors vous pensez bien que l'on n'a pas cherché plus loin. La seconde gifle arriva un mois plus tard, lorsque je surpris mon père en train de faire violemment l’amour à ma mère. A l’époque, je ne savais pas ce que cela signifiait. Je l’avais juste entendue pleurer, et cela m’avait inquiété. Les yeux ensommeillés, je me suis alors dirigé vers leur lit et ai interrompu mon père, avant que celui-ci ne me jette littéralement dehors, après avoir laissé une marque rouge sur ma joue. Ce fut la seconde fois qu’il me frappait, et à partir de là, il n’hésita plus une seule seconde lorsque l’occasion se présentait. Mais ce ne fut qu’à l’âge de dix ans que je reçus ma première vraie "brimade", comme il aime à le dire.

Ma mère était enceinte, et vu la taille de son ventre après cinq mois, il n’y avait pas qu’un seul enfant là-dedans. Même si nous avions des revenus corrects, il va sans dire que ces naissances allaient provoquer un changement dans notre mode de vie. C’est donc à dix ans que mon père m’envoya travailler sur les chantiers, à ses côtés. Ne croyez pas qu’il m’ait pris sous son aile pour pouvoir être près de son fils, bien que ce soit l’impression qu’il donnait au reste du District. S’il a agi ainsi, c’est uniquement pour être sûr que je fournissais une charge de travail suffisante pour être autorisé à prendre mon repas le soir. Car dès l’instant où il apprit la grossesse de ma mère, il s’empressa de rationner mes portions. Il était bien forcé de la nourrir, pour que la grossesse se passe bien. Vous vous dites sûrement qu’un type pareil aurait préféré ne pas avoir d’autre enfant sur les bras, et qu’il aurait pu la rationner également pour être sûr qu’elle fasse une fausse couche. Mais il est nécessaire d'analyser ses actes comme ceux d'un homme égoïste, revanchard et surtout, surtout, extrêmement fier. Cette grossesse était son ultime revanche sur l’adultère qu’il avait subi dix ans auparavant, et la certitude qu’il avait repris la main sur sa maisonnée.

Toujours est-il que je n’ai pas encore parlé du moment où il m’a puni. Ma mère en était donc à la fin de sa grossesse, et je maigrissais à vue d’œil. Les collègues de mon père l’ont remarqué, et ils ont fini par lui demander directement si nous avions assez d’argent à la maison, plutôt que de continuer à en parler dans son dos. Ils l’ont pris en pitié car il devrait désormais nourrir deux bouches de plus, et ce fut le pire des affronts pour lui. S’il n’en laissa presque rien paraître au boulot, je sentis à sa poigne sur moi lors de notre retour que j’allais subir autre chose qu'une simple petite gifle. Et cela ne tarda pas, car à peine rentrés, il me balança contre le mur en me traitant de petit con. Je me rappelle avoir entendu ma mère crier alors qu’il lui sommait de rester allongée, pour ne pas causer de problème aux bébés. Maintenant que j’y pense, les seuls moments où mon père ne l’a pas battue, ce fut pendant sa grossesse. Quant à moi, il prit ce jour-là l’immense plaisir de me faire payer tous les affronts que je représentais à ses yeux : un adultère consommé et aux conséquences humiliantes, une bouche à nourrir qui n’est même pas sa progéniture, la pitié que j'inspire aux autres, et qui déteint sur lui, qui est tant respecté dans la communauté. Pour chacun de mes crimes, il me retourna un doigt, avant d’affirmer plus tard que j'étais tombé sur ma main. Pour chacun de mes crimes, il me cogna la tête contre le mur, jusqu’à en faire saigner mon front, conséquence de ma chute présumée. Pour chacun de mes crimes, il me donna un coup de pied dans le ventre, à m’en faire vomir le peu de nourriture que j’avais avalée dans la journée. Pour chacun de mes crimes, il prit soin de me donner des coups aux endroits qui ne laisseraient rien paraître à l’œil nu.

Ce jour-là, je devins le souffre-douleur de mon père, lorsqu'il devait me punir ou lorsque je m'interposais entre lui et ma mère. Jamais il ne leva la main sur les jumeaux, j'y ai veillé pendant ces huit années. Quoique je ne sois pas sûr qu'il y ait déjà pensé, hormis les jours où il est complètement saoul. Parce que oui, vous devez savoir que mon père est un alcoolique invétéré, et que sa dépendance a commencé bien avant ma naissance. Il frappait surtout ma mère à cette époque, les soirs où il avait trop bu. Je le sais car je les ai entendu en parler un soir alors que j'étais supposé dormir. Une bonne partie de notre argent passe d'ailleurs dans sa boisson favorite, un alcool fort qu’il parvient à se procurer en douce. A nouveau, je pense que tout le monde est au courant de son petit manège, mais personne n’en a jamais rien dit. Tout le monde sait qu’il est violent, qu’il gueule à en effrayer le voisinage quand il pète un plomb. Mais la moitié des gens de ce District sont camés et ne font pas la différence entre un père énervé et un Pacificateur. Quant à l’autre moitié, ils sont simplement trop égoïstes pour tenter de s’opposer à lui pour notre bien. Chacun mène sa petite vie comme il l’entend, et tout est bien qui finit bien. Et puis, avec un peu de chance, je crèverai aux Jeux avant d’avoir pu clamer mon histoire haut et fort. Sachez en tout cas qu’elle est loin d’être finie.


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J’avais douze ans lorsque mon père prit quatre tesserae lors de ma première inscription au tirage au sort des Hunger Games. Jusque-là, je ne m’y étais jamais intéressé, même si j’avais déjà entendu plusieurs fois mon père se plaindre qu’il n'avait pu m’y inscrire dès ma naissance. Toujours est-il qu’à peine mon inscription valide, il en profita pour s’assurer qu’il pourrait en tirer profit. Grâce aux tesserae récoltés, il avait désormais tout le loisir de dépenser son argent en alcool, tout en étant capable de nourrir notre petite famille qui s’était récemment agrandie. Et puis, il faisait ainsi d’une pierre deux coups, puisqu’il augmentait mes chances d’être sélectionné pour les Hunger Games, dont il était persuadé que je ne reviendrais jamais vivant. Personnellement, je n’y crois pas non plus, je n’y ai jamais cru. Je n’ai jamais été entraîné au combat, à la chasse, à la pêche ou à la survie, bien que plusieurs d’entre vous considéreront sans doute ma vie familiale comme un entraînement quotidien. Et vous verrez que la suite de cette histoire n’arrangera rien à la situation. Nous avons donc vécu ainsi pendant trois ans. Il demandait chaque année quatre tesserae de plus, nourrissant ainsi la haine que j'avais commencée à développer envers lui.

Durant les quatre années qui suivirent, j'ai fait avec ma vie familiale, bien que j'aie eu de plus en plus de mal à rester muet face à mon père. A cause de mes affronts, je me suis souvent retrouvé avec le poignet tordu, les côtes fracturées, etc. Un jour, il m'a explosé la cheville à coup de pieds. J’ignore s’il voulait être sûr que je crève rapidement pendant les Jeux, ou s’il aimait simplement m’entendre hurler. Toujours est-il qu’aujourd’hui encore, je boîte un peu à cause de lui. Mais si ma volonté de lui résister restait intacte, mon corps commença à s'effondrer petit à petit, et la douleur finit par prendre le pas sur le reste. Plus les jours avançaient, plus j’avais du mal à supporter les maltraitances qu’il m’infligeait. Ma mère et ma petite sœur étaient toujours là pour me soigner du mieux qu’elles le pouvaient, mais ce n’était pas suffisant. J’avais besoin de plus … J’avais besoin de quelque chose pour me faire oublier le calvaire qui hantait mes journées. Cette échappatoire se prénomma Amy. Suite à sa rencontre, je partais de la maison chaque soir après le boulot, sans qu’il puisse me retenir.

Ce furent les seuls moments où je me suis montré égoïste envers ma mère, en la laissant à la merci de ce connard. Car durant mon absence, et probablement aussi à cause de la colère que je faisais monter en lui, je la revoyais souvent avec un œil au beurre noir quand je revenais à la maison, et je ne pouvais alors m’empêcher de m’élever contre lui. Bien évidemment, je me prenais à mon tour une sale raclée qui m’amochait davantage. Mais ce qui m’aidait à les supporter, c’était Amy ... Amy et sa poudre blanche. Lorsque je l’ai vue pour la première fois en prendre, mon père venait justement de m’éclater la cheville. J’étais sorti de la maison, ou plus précisément, il m’avait mis à la porte du jardin, afin que je réfléchisse sur ma conduite. Je me suis alors péniblement traîné dans la rue, à une heure où peu de personnes se baladaient encore. Et c’est là que je l’ai vue, au détour d’une ruelle, en train de s’injecter un produit dans la veine du bras gauche. Elle s’était fait un garrot autour du biceps, et j’ai trouvé ce spectacle … intriguant. C’était la première fois que je voyais quelqu’un prendre de la morphine, bien que j’en aie régulièrement entendu parler. Les drogués ne sont pas bien vus dans notre District, même s’ils sont de plus en plus nombreux.

Toujours est-il que ce soir-là, Amy me regarda fixement, pendant cinq secondes qui me parurent une éternité, avant de baisser son regard sur ma cheville et de tapoter le sol à côté d’elle pour que je la rejoigne. Ce que je retiens surtout de cette rencontre, c'est le peu d'hésitation que j'ai eu à m’asseoir près d’elle, et à prendre cette seringue. J’avais besoin de quelque chose pour oublier la douleur, pour oublier mon père, pour oublier le District, pour oublier le monde qui m’entourait. Mais avant de m’aider à me piquer, elle me dit son nom, et me donna rendez-vous tous les soirs à la même heure, au même endroit. A ce moment-là, j'ignorais si mon père me laisserait à nouveau sortir, et si j'allais la revoir, mais la sensation que je ressentis une fois la seringue enfoncée dans mon bras me certifia que je ne me passerais plus d’elle. En quelques minutes, la douleur à ma cheville disparut complètement, et quelques larmes de soulagement dévalèrent mes joues, pour la première fois depuis de nombreuses années. Je n’ai pas pu m’en empêcher, mais elle ne se moqua pas de moi. Au contraire, elle me prit dans ses bras et respira à l’unisson avec moi, afin de profiter des bienfaits que nous procurait cette drogue.

Notre relation débuta ainsi, et il ne fallut que quelques semaines avant que quelque chose de plus fort ne naisse entre nous, quelque chose de passionnel. Plus les semaines passaient, plus je devenais dépendant de la morphine. Et plus les semaines passaient, plus je tombais irrémédiablement amoureux de la fille qui m'avait libéré. Quand nous étions sous l'emprise de la drogue, il n'était pas rare qu’elle me fasse courir sur ma cheville, et si je tombais parfois parce que l’incapacité de marcher était toujours là, au moins je ne sentais plus la douleur. Je retrouvais, lors de mes moments avec Amy, une euphorie et une joie de vivre que je n’avais pas ressenties depuis longtemps. C’est triste à dire pour ma mère, et mes frères et sœurs, mais j’étais plus heureux avec Amy dans les bois entourant le District qu’avec eux à la maison. Et puis, je ne le voyais plus, lui. Nous devînmes par la suite amants, et notre première relation sexuelle eut lieu dans les bois derrière ma maison, qui se trouvait en bordure de District. Son corps nu était si beau, que malgré la morphine, mon cœur s'est mis à battre à tout rompre. Et lorsque j’entrai pour la première fois en elle, je ressentis tant de sensations qui m'étaient autrefois étrangères, que je ne pus plus m'en passer par la suite. Malgré l’injection et l'état dans lequel j'étais, je l’entendais souffler mon nom, et cela m’excitait davantage. Nous prîmes l’habitude de faire ainsi l’amour dans mon jardin, lorsque mon père dormait comme une masse à cause de son abus d’alcool.


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Tous les jours, on se faisait une injection, et cela dura plusieurs mois. Avant de me rencontrer, elle ne s’en faisait une que toutes les deux semaines, mais grâce à l’argent que je volais à mon père dans sa réserve, nous avons pu nous en procurer assez que pour nous shooter tous les trois jours, puis tous les deux jours, et enfin tous les jours. Bien sûr, ces vols ont engendré la fameuse histoire des côtes fracturées, et plus d’une fois. Mais j’étais heureux ainsi, et Amy aussi, du moins jusqu’au jour où une injection par jour ne fut plus assez pour moi. Elle se droguait pour le plaisir, moi je le faisais pour oublier la douleur physique que m’infligeait mon propre corps. Alors j’ai insisté pour que l’on s’en fasse deux par jour, puis petit à petit trois, puis quatre. On passait nos soirées complètement amorphes, et quand je rentrais, je ne sentais même plus les coups de mon père. Il n’était d’ailleurs pas rare que je m’endorme par terre, pendant qu’il me cognait, et que je me réveille le lendemain aux aurores, un peu avant qu’il ne se lève et que l’on doive aller travailler. Car il m’a forcé à continuer le boulot, à grimper sur des échafaudages avec lui, malgré ma cheville. Je suis persuadé que s’il en avait l’occasion, il me pousserait moi aussi du haut de cet échafaudage, comme il l’a fait pour le type qui est responsable de ma naissance.

Je vais maintenant vous parler de la nuit qui contribua à me détruire à petit feu, et qui prit place un soir de janvier. J’avais caché un peu de morphine dans ma veste la veille, et j’en avais donc pris tôt dans la journée pour atténuer les lancements dans ma colonne vertébrale, à la suite d’une raclée que mon père m'avait donnée. Evidemment, j’étais complètement défoncé en arrivant au boulot, et je m’en suis discrètement pris plein la gueule toute la journée, car je lui faisais évidemment honte devant tous ses collègues. Toujours est-il que pour le coup, ceux-ci ont à nouveau remarqué que quelque chose n’allait pas, et ils lui en ont fait une nouvelle fois part, signe que la situation était réellement désespérée. Ils lui ont dit que c’était bien trop dangereux de me laisser travailler à une telle hauteur sur l’hovercraft alors qu’il était évident que je n’allais pas bien et que je ne maîtrisais rien. Ils lui ont aussi fait part de leurs inquiétudes quant au fait que je pourrais être drogué, car j’avais les pupilles dilatées et je présentais tous les symptômes d’un camé à la morphine : le regard hagard, des cernes monstrueuses, une haleine épouvantable, un temps de réaction grandement ralenti et surtout, une insensibilité lors de tout contact. Si seulement je n’en avais pas pris ce matin-là, les choses se seraient peut-être passées différemment.

Lorsque nous sommes rentrés du boulot ce soir-là, tout le monde y passa, hormis les jumeaux. Il commença par pousser ma mère contre le mur, avant de l’étrangler pour avoir engendré une honte telle que moi. Il manqua de la tuer, mais ma petite sœur parvint à le ramener à la raison, et il la laissa glisser le long du mur, avant de se tourner à nouveau vers moi. J’étais pire qu’un déchet, je tenais à peine debout. Il me souleva de terre et me donna un premier coup de poing de la main droite, suivi d’un deuxième de la main gauche, et encore un autre de l’autre main. Il continua ainsi pendant une minute entière, avant que ma mère ne lui hurle dessus pour qu'il me lâche et qu’il ne la somme de la boucler sans quoi il s’en prendrait à ses gosses. Je me rappelle avoir vu ma mère serrer les enfants dans ses bras, avant de me murmurer un « Je suis vraiment désolée ». C’est la dernière chose dont je me rappelle, avant qu’il ne me lâche et que je ne m’éclate la tête sur le sol. Lorsque je repris connaissance, j’étais dans mon lit, et ma mère était à mon chevet, en train de me soigner du mieux qu’elle le pouvait, comme à son habitude.

A ce moment-là, j’ai voulu me redresser brusquement car je voyais bien par la fenêtre qu'il faisait nuit, mais la douleur que j’ai ressenti dans tous mes membres me fit comprendre que malgré mon inconscience, mon père s’en était donné à cœur joie. Et pourtant, toutes mes pensées allaient vers Amy, et ce même si l’heure du couvre-feu qui nous était à tous imposés était dépassée. Je ne pus me résoudre à la laisser sans une explication, car c’était la première fois en un an que je lui posais un lapin. Je parvins donc difficilement à m'extirper hors de mon lit, alors que mon père s’était endormi sur le canapé, une bouteille d’alcool à la main. Ma mère me supplia de rester à la maison, car je pouvais me faire arrêter pour ne pas avoir respecté le couvre-feu. Mais je n’en fis rien, et sortis par la porte de derrière. Je cherchai d'abord Amy dans notre jardin, pour être sûre qu’elle n’y était pas. Je me suis ensuite rendu chez elle, mais en lançant un caillou à sa fenêtre, je n’ai eu aucune réponse, et cela me laissa perplexe. Normalement, elle aurait dû répondre, surtout à cette heure-ci, car l’effet de la morphine disparaissait de plus en plus rapidement de nos organismes. Même si elle s’était piquée sans moi, elle devrait être complètement sobre maintenant. J'en conclus donc qu'elle n'était pas là, et je me suis rappelé cette petite ruelle dans laquelle nous avions fait connaissance et dans laquelle nous n’étions plus allés depuis longtemps. Quelque chose me disait qu’elle s’y trouverait peut-être … Mais sans doute n’aurais-je jamais dû m’y rendre. Ou plutôt quel crétin ai-je été de ne pas l’avoir rejointe plus tôt. Pourquoi me suis-je évanoui ce soir-là ? Pourquoi même me suis-je piqué ce matin-là ?

Quand je suis entré dans la ruelle, j’ai tout d'abord aperçu à quelques mètres de moi une masse de cheveux blonds, dissimulés derrière une poubelle. Je me suis approché prudemment, mais lorsque j’ai découvert le corps inerte d’Amy sur le sol, adossée contre un mur et le regard dans le vague, j’ai accouru du mieux que je le pouvais en criant son nom. Une montée d’adrénaline s’empara de moi, et toutes les douleurs qui me lançaient depuis que j’avais quitté mon lit disparurent en un instant. En revanche, je sentis mon cœur s’accélérer, ma respiration se hacher à mesure que je comprenais ce qui s'était passé. Je sentis la peur monter en moi, et des larmes dévaler mes joues à mesure que je la secouais, et qu’elle ne se réveillait pas. J’ai crié son nom et l’ai suppliée de me répondre, jusqu’à en alerter tout le voisinage, pourtant rien n’y fit. Je remarquai ensuite le garrot à son bras, et les nombreuses seringues qui gisaient à côté d’elle, et finis par comprendre qu'il était trop tard. Un hurlement rauque sortit alors de ma gorge et je la pris dans mes bras pour la bercer, comme un bébé que l’on cherche à endormir. Je restai ainsi à caresser ses cheveux, le coeur brisé, jusqu’à ce que les Pacificateurs arrivent et m’arrêtent.


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Plus exactement, ils durent me traîner hors de la ruelle, car je n’avais plus la force ni de me débattre, ni de les suivre. Ce soir-là, je devins un corps inerte qui respirait à peine, qui n’avait plus la volonté de vivre. Ce soir-là, je perdis mon sourire, je perdis mon bonheur, je perdis la personne que j’aimais. Les Pacificateurs ont rapidement compris la situation et, sans doute à cause de leurs relations avec mon père, ils décidèrent de me ramener chez moi sans faire d’esclandre. Les quelques personnes réveillées par le boucan étaient trop fatiguées que pour comprendre ce qu’il se passait. Elles ont simplement aperçu dans une ruelle mal éclairée des Pacificateurs autour d’un cadavre. Quand nous arrivâmes chez moi, je savais ce qui m’attendait. Mais je n’avais plus goût à rien, je n’avais qu’une seule envie, c’était de m’allonger dans mon lit et de ne plus rien faire. Je voulais me laisser dépérir, sous les yeux de mon père, afin de le décevoir jusqu’au bout. Heureusement pour moi, ce fut ma mère qui ouvrit la porte, car mon père dormait profondément. Et lorsqu'ils lui expliquèrent la situation, elle en fut tellement horrifiée qu’elle leur promit tout d’abord que je ne mettrais plus jamais le pied dehors après le couvre-feu. Une fois la porte refermée, elle me prit dans ses bras, chose qu’elle ne faisait qu’après les brimades, et je sentis plusieurs gouttes couler sur ma joue à hauteur de ses yeux, à mesure qu’elle me berçait comme je venais de le faire avec Amy. C’est à ce moment-là que je craquai, et que je m’effondrai dans ses bras.

Les jours qui suivirent, elle supplia mon père de me laisser à la maison, ce qu’il accepta contre toute attente, à condition que je reste à jeun tout le temps qu’il me faudrait pour devenir sobre et pour arrêter de gémir comme une gamine. Il ne voulait sans doute pas qu'un tel déchet traîne autour de lui au boulot. C’est durant ces quelques jours de repos que je me rendis compte de toute la solitude que j'ai fait subir à ma mère, elle qui avait toujours été là pour moi. J'ai compris que je ne l’avais pas assez soutenue ces derniers temps, et l’avais laissée à la merci de mon père. Pendant cette semaine passée au lit, durant laquelle mes cadets me firent passer en douce un peu de nourriture pour que je ne meure pas de faim, j’ai réappris à être présent dans cette maison, et à faire attention à eux. Bien sûr, je ne pouvais pas faire disparaître la vision du cadavre d’Amy de ma tête. Et j’avais toujours l’irrépressible envie de mettre fin à mes jours afin de la rejoindre. Pourtant, je me forçai à faire face à mes responsabilités d'aîné de la fratrie, d’autant plus qu’il ne me resterait probablement pas plus d’un an à vivre, maintenant que j’avais une trentaine de bulletins à mon nom dans l’urne, et que cela augmenterait encore l’année prochaine.

Je ne vais pas vous mentir, la douleur que j’ai sentie resurgir au fur et à mesure que mon corps se sevrait me prouva à quel point je m’étais oublié, et à quel point j’avais laissé mon père me marcher dessus, au sens propre comme au figuré. Dès que les effets commencèrent à se dissiper, j’en vins à hurler, non plus de tristesse, mais de douleur. Je sentais que chacune de mes côtes avait été meurtrie, que chaque muscle de mon corps avait été piétiné et délaissé de tout entraînement. J’avais l’impression que ma tête allait exploser, à cause de la commotion que mon père avait provoquée lorsqu’il m’avait éclaté la tête contre le sol, le soir de la mort d’Amy. Et ce n’est rien comparé à la douleur que je ressentais face au manque. Je voulais ma dose, j'en avais besoin, terriblement besoin, et pourtant je ne pouvais y accéder. Ma mère s’était évidemment débarrassée de celles que j’avais cachées dans ma chambre, et mis le reste de l’argent sous clé, dont mon père avait bien sûr le double. Après deux jours, j’ai commencé à la supplier d’aller m’en acheter, mais elle refusa. Après quatre jours, j’ai commencé à m’énerver pour un oui ou pour un non, et elle ne laissa plus les petits m’approcher, car je la menaçais de me venger sur eux si elle ne me donnait pas ma dose. Après une semaine, je me suis complètement emporté et c’est là que j’ai pris conscience de ce que la morphine avait fait de moi. Car ce jour-là, j’ai levé la main sur ma mère, exactement comme mon père avant moi.

Elle ne m’en voulut pas une seule seconde, car elle savait que mon emportement était dû à la dépendance et au sevrage forcé que je subissais. Mais encore aujourd’hui, quand j’y repense, je me dis que je me suis montré aussi détestable et pathétique que mon père. Après l’avoir giflée, j’ai regardé ma main trembler violemment, avant de me jeter au pied du lit et d’aider ma mère à se relever. J’ai passé dix minutes à m’excuser pour ce que je venais de faire, et la peur que j’ai lue dans le visage des jumeaux m’a complètement anéanti. Comment en étais-je arrivé là ? Est-ce qu’un peu de drogue pour éviter la douleur valait toute la souffrance que je faisais endurer à ma famille ? Est-ce que cela en valait vraiment la peine ? Ces questions ont cogité dans mon esprit des heures durant, et je n’ai pas fermé l’œil de la nuit. Le lendemain matin, ma mère m’expliqua que la trace de ma main avait disparu de son visage avant que mon père ne rentre, car, heureusement pour nous deux, je n’avais pas assez de force que pour y laisser une véritable trace. Toujours est-il que ce matin-là, je suis retourné travailler, et ne me suis plus jamais plaint. J’encaisse toujours les coups de mon père, qui se font plus rares maintenant que je ne sors plus tous les soirs.

Depuis la mort d’Amy, je n’ai plus touché à la morphine. Je fume grâce à l'argent que je me fais sur le côté, et il suffirait de peu pour que je retombe dans la drogue. C’est pourquoi j’évite désormais de traîner dans les quartiers où elle circule. L’envie est toujours là, et chaque fois que je prends des coups, une part de moi la désire ardemment. Mais je ne peux plus me permettre d’abandonner ma famille comme je l’ai fait. Cette année est ma dernière en tant qu’inscrit aux Hunger Games, et je compte avoir toute ma lucidité lors de ces Jeux, si je dois être repris. Je n’espère pas gagner, et le jour où je serai choisi, je ferai mes adieux à ma famille, car je suis bien conscient que je ne les reverrai jamais. Mais en attendant ce moment fatidique, je fais tout mon possible pour préparer au mieux leur avenir. Et je vous jure que le jour de la Moisson, je ferai tomber mon père de ce même échafaudage du haut duquel il rêve de me précipiter depuis huit ans maintenant. Ma mère trouvera toujours bien du travail pour s’occuper des enfants, mais je ne peux les laisser aux mains de ce malade après mon départ. Car rien ne me garantit qu’une fois parti, il ne s’en prendra pas aussi aux jumeaux. Et tordu comme il est, il arrive même à me faire penser qu’il pourrait s’en prendre à la petite, de toutes les manières possibles. Alors si j’ai trente-sept chances d’être choisi, il a autant de chances de mourir ce jour-là.


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Mon plus gros point faible est sans doute mon manque de force. J’ai beau m’entraîner depuis un an, et soulever des charges lourdes à nouveau pour essayer de me remettre à niveau, on ne fait pas disparaître un an d’abandon en si peu de temps. Il est très facile de se laisser aller, mais bien plus difficile par la suite de rattraper le coche. Si je dois faire un combat à mains nues, je suis à peu près sûr de perdre, à moins de me battre contre une fille d'un District inférieur. Et même si je devais avoir une arme, je ne suis pas capable de tirer à l’arc. Je ne suis pas non plus capable de soulever une hache et de m’en servir comme d'un jouet. Je ne sais décidément pas comment je me débrouillerais si je venais à être choisi.


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En ce qui concerne mes points forts, je dirais qu’il y en a deux. Le premier est que je supporte très bien la douleur. Après des années de maltraitance, j’ai fait face à toutes les blessures imaginables, hormis peut-être une hémorragie massive. Quoiqu’il existe bien la fois où mon père m’a transpercé la jambe à cause d’un pied de chaise qui s’est cassé lorsqu’il l’a lancée sur moi et qu’elle s’est fracassée. Enfin bref, mon habitude à la morphine a également renforcé cette faculté d’occulter la douleur. Je suis donc capable d’encaisser de nombreux coups sans faiblir.


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Le second est plus subtil, et pourrait sans doute me servir durant la première partie des Jeux. Avec Amy, nous avions l’habitude de nous cacher aux yeux des autres, et de nous montrer discrets, pour éviter d’attirer l’attention du voisinage, des Pacificateurs ou même de mon père. Nous avions de nombreuses cachettes pourtant visibles aux yeux du District, mais auxquelles personne ne pensait. C’était toujours Amy qui trouvait ces endroits, mais elle m’a tout de même expliqué comment elle procédait. Je devrais donc être capable d’éviter la plupart des combats qui se déroulent durant la première journée, et survivre peut-être plusieurs jours.


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Dernière modification par Nithael le mer. 27 mars, 2019 6:01 pm, modifié 17 fois.
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