Histoire à plusieurs [Participez tous]

[jamaru]

Ah d'accord ^^ C'est vrai, qui aurait pu penser que la sage Olympe se plie à ce genre de manigance ? :p
Peut-être le préciser dans cette partie ou dans la prochaine ?

[Mondaye]

Je peux essayer de le glisser quelque part.

Edit: Fait.

[Lemma99]

Je pense qu'on peut passer directement au chapitre suivant sinon on le finira jamais XD J'ai ma petite idée pour le défi

Et j'essaierai de reparler de la veille, de ce que les cousines se sont dits...

[Mondaye]

Ne nous fait pas attendre sadique!

[Lemma99]

Ah ah ! Je ne peux la commencer que lundi mais je la posterai lundi aussi Vous z'inquiétez pas, j'ai le temps maintenant que je suis en vacs

[jamaru]

@Mondaye : super !

Hâte d'être lundi

[Lemma99]

Hey !

Bon, bah, finalement, j'ai eu le temps de l'écrire ce soir

N'hésitez surtout pas à faire des remarques

Chapitre 10, partie 1

Les deux jeunes filles se réveillèrent en même temps le lendemain matin, l’une étant malade, l’autre avait des restes de somnifère dans le sang. La veille, Olympe avait expliqué à Mélodie ce qu’il s’était passé.
***
- Méli, il ne faut pas que tu m’en veuilles, d’accord ?
- Eh bien, raconte-moi tout, révèle-moi tes secrets.
- Hier, j’en ai eu marre de ne rien faire et je savais que tu allais m’empêcher de sortir… Alors, je t’ai proposée un thé, dans lequel j’ai glissé un somnifère pour que tu ne me vois pas partir. Et le somnifère a fait peut-être un peu trop d’effets…
Mélodie fronça les sourcils.
- Qu’est-ce que j’ai fait, Oly ? Ne me dis pas que j’ai tout cassé dans la maison ou quelque chose comme ça parce que je sais très bien que je ne supporte pas les somnifères.
- En fait, tu as, mmh, comment dire… Tu as fait une petite crise de somnambulisme… Et, tu t’es, eh bien, après l’avoir fini, tu t’es allongée sur un banc et c’est pour cela que tu es trempée…
- Attends, tu es en train de me dire que je me suis baladée en nuisette dans toute la ville ? lui demanda sa cousine. Flûte alors ! C’est une des choses que je n’aurais jamais imaginé de faire dans toute ma vie. Mais bon ! Et tu m’as ramenée toute seule ?
- Non, c’est, euh… J.B. et Jean qui t’ont déposée.
Olympe omit de dire que Jean ne lui parlait plus vraiment. Elle aura l’occasion de l’apprendre par elle-même, pensa la jeune fille.
***
Les deux cousines déjeunèrent et Olympe remarqua qu’elle n’avait plus de nausées. Elle avait encore un peu le nez bouché et des maux de gorge mais ça allait mieux que la veille.
- Dis-moi, ma petite Oly, il faudra qu’on s’occupe des cadeaux de Noël peut-être ! s’exclama Mélodie.
- Mmh, oui, peut-être. Il en faudrait pour mes amies, pour toi et pour mon père. Enfin, lui, ce n’est pas vraiment sûr !
- Mouais… Mais c'est ton père quand même...
- Imagine que ce soit lui qui ait assassiné ma mère ? Tu crois vraiment que j'ai envie de le revoir, de lui reparler et encore plus de lui offrir un cadeau ?
- Oui, je suis d'accord mais, je ne sais pas, je ne pense pas qu'il ait commandité son assassinat... Je trouverais ça drôlement bizarre, tu as vu comment il l'aimait. Son fond d'écran et son mot de passe se rapportent à ta mère et on voit qu'il l'aime. Je le répète, je ne pense pas qu'il l'ait tuée.
- Eh bien, moi, je pense que si.
- Bon d'accord. Et pour ton défi de danse, tu vas faire comment ? Pour le réaliser, il fallait assister à au moins 4 cours. Sauf que tu n’y es pas allée hier, donc ça nous en enlève un…
- Je sais pas, Méli, je verrai. C’est le matin, je n’ai pas vraiment la tête à penser à mes défis.
- Pourtant, tu vas être obligée, lui rétorqua Mélodie en brandissant le carnet. Quel est le défi du jour ?
- J’ai l’impression que parfois, c’est un peu ton cadeau d’anniversaire… Mais bon, passe-le-moi, nous allons le découvrir ensemble.
Olympe ouvrit le carnet, barra le défi de la veille, le fameux « Enui-toi », même si elle ne l’avait pas bien réalisé, et tourna la page.

Va faire du chien de traineau
(Et débrouille-toi pour y aller !)

Sarah, toujours très sympathique. Le problème, c’était qu’Olympe avait peur des chiens. Elle avait peur des animaux tout court, d’ailleurs !
- Waouh, c’est super ! Tu vas bien t’amuser.
- Méli, tu sais très bien que j’ai peur des animaux !
- Ah oui. C’est vrai. Oui mais c’est tellement bien ! Et puis, « Celui qui n'a pas peur n'est pas normal » ! C’est de Jean-Paul Sartre. Tu peux avoir peur mais le réaliser quand même. Je te promets que c’est génial.
Olympe soupira. La montagne se trouvait à bien 4 heures de train de chez son père et il devait y avoir une liste d’attente extrêmement longue ! La jeune fille commençait à ne plus supporter les défis de ses amies…

[Mondaye]

Pst... au passage je m'autorise une petite remarque sur l'intrigue en genéral. Tous ces défis complètement impossibles et différents les uns des autres ça me fait penser au film Yes man ou Jim Carrey doit dire oui à tout ce qu'on lui propose... Vous connaissez?

Sinon une partie sympa... pour le moment il ne se passe pas tant de chose, mais bon c'est normal, première partie de chapitre. Et le précédent à été sacrément mouvementé.
Un défi prometteur, il faudra voir ce qu'on en tirera.
Par contre le passage des cadeau tombe un peu un plat... peut-être y mettre plus d'émotion

[Lemma99]

J'ai édité mon message pour rallonger la partie sur les cadeaux

(J'ai jamais vu ce film Il est bien ?)

[jamaru]

Oui, la suite !
Un début plutôt calme comme l’a dit Mondaye mais Olympe a bien le droit de souffler un peu, après tout il y a deux jours elle a organisé une fête – dont on ne sait pas grand-chose –, la veille elle a du aller chez le médecin car elle était malade et elle a été responsable de la crise de somnambulisme de sa cousine ! Avec cette première partie tu ravives un peu les mémoires : le père d’Olympe suspecté de meurtre (à ne pas oublier : rdv avec lui jeudi !), Noel qui approche,… Peut-être que dans la partie suivante on pourrait faire une allusion à la fin du monde ? D’ailleurs, nous n’avons toujours pas décidé de ce qui allait se passer ce fameux 21 décembre (propositions de Seccotine)

Lecorbeau prend la suite alors ?

[lecorbeau]

Pas de problème. Je vais voir ça pour la fin du monde.Juste une question ou habite Olympe ?

[Mondaye]

Hum... dans ma tête elle habitait dans la banlieu parisienne...

[jamaru]

Voilà ce qui était mis dans un récap, mais ça ne précise pas dans quelle ville :s
- Supermarché 15 minutes à pieds de chez elle.
-Pizzeria d'oncle Marc à 5 minutes du supermarché
-La gare à 15 minutes de chez elle
-Gina & Gino salon de coiffure en ville
-Centre "Keep the move" (pas très loin, on peut y aller à pied)
-Café miniature
-Marché étal bio à 5 minutes de chez elle

[Mondaye]

On a aussi le parc qui n'est pas loin de chez elle (une dizaine de "petites" rues)

[lecorbeau]

Hum... dans ma tête elle habitait dans la banlieu parisienne...

Pour moi aussi elle habitait en banlieue parisienne... Du coup on fait comment ??

[Lemma99]

Merkiii!

Ses suppositions me font rire à chaque fois XD Du coup, on continue sur l'idée que pendant le dernier cours de danse d'Olympe, il y a un tremblement de terre et on finit le chapitre comme ça et après on passe à l'épilogue ou une autre proposition ? Faut qu'on en reparle un peu quand même

J'ai mis que la montagne se trouvait à une petite heure de route pour te faciliter la tâche

Hum... dans ma tête elle habitait dans la banlieu parisienne...

Pour moi aussi elle habitait en banlieue parisienne... Du coup on fait comment ??

Moi je la voyais pas habiter en banlieue parisienne... ^^'

[lecorbeau]

Ça pourrait être intéressant qu'elle habite dans la banlieue parisienne...
Je vous explique mon idée : si elle habite en banlieue, elle doit donc partir pour faire son défi. Donc, elle part en vitesse dans des montagnes. Sauf que dans l'hypothèse ou Mélo referait une crise de somnambulisme, il faut quelqu'un pour l'aider. Résultat des courses, elle embarque avec Jean. Vous en pensez quoi ?
Je sais que c'est pas très réaliste la fille qui se barre pour deux jours, comme ça...

[Lemma99]

Ouais mais c'est pas bête

Je vous explique mon idée : si elle habite en banlieue, elle doit donc partir pour faire son défi. Donc, elle part en vitesse dans des montagnes. Sauf que dans l'hypothèse ou Mélo referait une crise de somnambulisme, il faut quelqu'un pour l'aider. Résultat des courses, elle embarque avec Jean.

J'ai pas vraiment compris la fin... Si Mélodie refait une crise, il faut que quelqu'un reste et ce serait Caro, du coup, Olympe elle part avec Jean ?

http://www.i-skimontagne.com/stations_d ... _train.php

Allez voir sur ce site, je pense que si on les emmène à la Bresse dans les Vosges, ce sera le plus pratique. Ils disent qu'en train, c'est à 3h50 Voilà, voilà

Dites-moi parce qu'il faudra que je change dans ma partie : j'ai mis que la montagne se trouvait à une heure de chez elle...

[lecorbeau]

Ouais mais c'est pas bête

Je vous explique mon idée : si elle habite en banlieue, elle doit donc partir pour faire son défi. Donc, elle part en vitesse dans des montagnes. Sauf que dans l'hypothèse ou Mélo referait une crise de somnambulisme, il faut quelqu'un pour l'aider. Résultat des courses, elle embarque avec Jean.

J'ai pas vraiment compris la fin... Si Mélodie refait une crise, il faut que quelqu'un reste et ce serait Caro, du coup, Olympe elle part avec Jean ? ]

J'avais pas vu ça comme ça mais oui pourquoinpas après tout ?! Puisque quand Meli a fait sa pré?ière corse, Caro a trèsbien su ggérer... Donc, OK, va pour les Vosges.

[lecorbeau]

Et voila !!

Chapitre 10, partie 2 :

-Et je me débrouille comment pour y aller moi ?, s'écria Olympe.
-Comment on fait pour y aller.....Bonne question...
-Euh,Méli. Il n'y a pas de nous. Pas avec la crise que tu as faite hier.
-Provoquée par le somnifère que tu as tendrement versé dans ma tasse !
Les deux cousines se regardèrent dans les yeux. Mélodie, croyant avoir gagné la partie monta chercher son ordinateur pour rechercher les stations de ski les plus proches de la banlieue parisienne. Stations de ski permettant de faire du chien de traineau... Olympe, dépitée, posa sa tête sur la table. Ses oreilles sifflaient désagréablement, lui donnant l'impression d'être une gare remplie de trains.
-La Bresse !, s'exclama Mélodie en sautant les quatre dernières marches. J'en ai entendu parler...
-Mélodie, souffla Olympe. C'est moi ou tu as tout fait, tout vu, tout connu ?
-Pas la peine d'être désagréable ! C'est Lukas (petit copain allemand de Méli dont le nom m'échappe, je modifierais s'il y a besoin !) qui m'en a parlé !
Sa voix se brisa comme les vagues sur les rochers pointus de la côte bretonne. Sa peine faisait mal à voir tant elle était simple et brute, touchante et naïve.
-C'est bon, va pour la Bresse, conclut Olympe, déjà lasse. Mais tu ne viens pas avec moi !
-Et qui t'accompagnera alors ? Tu n'iras pas toute seule !
Mélodie pensait avoir acculé sa cousine.
-J'irais avec,....avec Jean, marmonna Olympe sans réfléchir.
-Avec qui ?
-Euh,...Jean.
Réalisant l'absurdité de sa réponse, la jeune fille se leva et lanca un coup de pied dans la belle chaise de sa cuisine. Il fallait toujours qu'elle trouve le moyen de rendre la situation encore plus difficile qu'elle ne l'était initialement ! Il ne lui restait plus qu'à l'appeler. Mélodie sembla lire dans ses pensées et se fit un malin plaisir de lui tendre le combiné.
-A toi de jouer ma belle !
Olympe lui jeta un regard noir et renifla.
-Allô, fit la voix de Jean a l'autre bout du fil.
-Jean ? C'est Olympe.
Le jeune homme sembla hésiter. Devait-il raccrocher ? Cette fille le rendait dingue dans tous les sens du terme. Mais ça lui plaisait. Beaucoup même.
-Oui. Qu'est ce que tu veux ?
-Voila : j'aimerais faire du chien de traineau et pour ça, il faut que j'aille dans les ..... Vosges, expliqua-t-elle en interrogeant Mélodie du regard. Mais comme Méli a fait une crise de somnambulisme hier, j'ai peur qu'elle recommence. Du coup, je ne veux pas qu'elle vienne avec moi. Tu comprends ?
-Oui. Tu veux que je joue les baby-sitters, c'est ça ?
Malgré lui, Jean était déçu. Il aurait aimé autre chose, une autre proposition....
-Non ! Bien sur que non ! Elle ne veut pas que je parte seule alors j'ai pensé que....peut-être...
Jean aurait presque pu lacher le combiné pour sauter partout dans la maison. Mais il s'efforca de rester calme. C'était totalement irrationel.
-Peut-être quoi, Olympe, l'encouragea-t-il.
-Que tu pourrais peut-être venir avec moi ? Aujourd'hui et demain aussi .... Tu peux faire ça pour moi ?
-Oui. Je peux faire ça pour toi.
Olympe poussa un soupir de soulagement. Bon, est-ce que tu peux venir à la maison qu'on mette ça au point ?
-J'arrive.
Et ils raccrochèrent.

-Tu vois, triompha Olympe en regardant Mélodie. Tu reste là. Avec Caroline.
-Super.
La sonnette ne tarda pas à se faire entendre. La jeune fille se précipita pour aller ouvrir pendant que sa cousine continuait ses recherches. Jean était dehors et sa bouche crachait des nuages de buée à chaque respiration.
-Entre, il fait froid !
-Un temps de fin du monde !, s'exclama le jeune homme en esquissant un sourire.
Olympe laissa échapper un petit rire et referma la porte. Quand ils entrèrent dans la cuisine Mélodie brandit, victorieuse, son ordinateur portable.
-J'ai trouvé !
Jean et Olympe s'assirent côte à côte.
-Alors..., commenca Mélodie. Il y a un hôtel à la Bresse. Vous pouvez y passer la nuit et après, hop, vous reprenez le train jusqu'ici. Parce que vous y allez en train. Il va vous falloir deux heures quarante pour arriver à Remiremont. Apparemment il n'y a pas de gare qui desserve directement La Bresse. Donc, Remiremont. Ensuite une heure dix de navette pour la Bresse.
-Ca nous fait quelque chose comme trois ou quatre heures de route, c'est ça, calcula Jean.
-Oui, quelque chose comme ça. Pour dormir là-bas, j'ai pensé à l'hotel Les Vallées. Bon, c'est pas donné mais c'est à la Bresse, même alors...
-On dort là-bas, s'écria Olympe.
-Oui. Il est déjà presque dix heures et demie, Oly. Ca ne sert à rien de partir pour revenir tout de suite après. Et, en plus, je ne pense pas que ce soit vraiment un problème...
-Non , Olympe, ce n'est pas un problème. Vraiment, renchérit Jean.
-Le problème c'est qu'on est mineur, réfléchit Olympe.
-Non, en théorie on ne devrait pas avoir de problème si on a nos cartes d'identité, expliqua le jeune homme.
-Bon, c'est d'accord alors, conclut Méli.
Et elle confirma la réservation d'un clic.
-Méli, tu n'as pas oublié de nous dire quelque chose par hasard, demanda Olympe en voyant le sourire affiché sur le visage de sa cousine.
-Hum,....Non. A part qu'il n'y avait plus de chambres doubles.

[Mondaye]

*se met à courir dans tout les sens en poussant des petis cris (très important les petits cris)*

Meli veut mettre Olympe au pied du mur... sauf que la mode des mariages arrangés à la va vite pour cause "d'accidents" est passé depuis longtemps.

Je ne prend pas la prochaine partie

[Lemma99]

C'est super ! J'adore, c'est top ! Et Jean je l'adore aussi X)

Ça veut dire qu'ils vont dormir dans le même lit ? XD Ça va foutre un bordel pas possible ! C'est génial !!!!!!!

Je peux prendre la suite niveau temps, après vu que je viens d'écrire la partie d'avant...

Je vais poster une partie dans Essais et créations

[Lemma99]

Correction chap7 partie 4 p.30

Voila le début. Je précise ce n'est pas fini !
Olympe accéléra le rythme de sa marche effrénée. Sa prof ' d'art ? La jeune fille n'en revenait toujours pas. Que J-B lui eu avoué une invasion de sauterelles traumatisante ou un meurtre de prof' à la tronçonneuse l'eut moins surprise. Mais ça ! Là, maintenant, alors qu'elle se croyait amoureuse de lui, elle ressentait pour le jeune homme une aversion profonde et un dégoût irrationel. La jeune fille se remémora l'entretien qu'elle avait eu avec J-B. Assis sur le banc gelé du parc des mouettes, les mains serrées dans les poches de sa veste, le serveur avait commencé :
-Tu voulais savoir ? Tu vas savoir. Elle était belle. Pas sublime mais belle. Et elle avait cette maturité dans le regard, cette flamme fougueuse et sage que les filles de mon âge n'avaient pas. En tant que ..
-Qui est-elle ?, l'avait interrompu Olympe, frigorifiée. Qui ?
-Qui était-elle ? Pour moi, mon premier amour, pour les autres... une professeur stricte et imparfaite, une jeune femme comme une autre.
Les mots s'étaient enchaînés si vite que la jeune fille n'avait pu les comprendre, du moins, pas pu les assimiler.
-Ta prof ? Tu te moques de moi ?
-Elle enseignait les arts plastiques. Je n'aimais pas cette matière, alors, un jour, elle m'a demandé de rester avec elle à la fin du cours, pour qu'elle me réprimande. Sauf que je mourrais d'amour pour elle et que je .. Je l'ai..
-Stop ! cria Olympe.
-Tu voulais savoir ? Tu as su !
-Mais, J-B, tu as eu une liaison avec ta...ta prof' d'art plat' !
Et elle s'était enfuie, bousculant au passage un promeneur indiscret. Sans qu'elle ne se rendit vraiment compte, les larmes inondaient son visage rougi. Elle inspira un grand coup, prenant tout l'air qu'elle pouvait, comme sentant que son univers s'asphyxiait. Puis elle souffla, créant un nuage de buée qui voleta quelques secondes avant de s'évaporer, sentiments brumeux et froids de la jeune fille. Ses pas la guidèrent chez elle, sans qu'elle en eut le choix ou même le désir. Sans frapper pour prévenir Mélodie, elle entra, les joues mouillées, les jambes lasses, la tête fatiguée. Sur la table de la cuisine reposait son carnet. La voyante. Un défi à part entière. Olympe ouvrit son « cadeau » à la bonne page et saisit l'annuaire qui traînait sur une étagère.
-Hey !
Mélodie serra sa cousine contre elle, sans remarquer l'air dépité de celle-ci.
-J'ai raté une mixture spéciale, une mixture surprise ! Mais tant pis, ce sera pour une autre fois. Alors, et toi ?
-Alors rien. Rien, Méli.
L'exubérante jeune fille se tut et regarda Olympe.
-Ça s'est mal passé ?, demanda-t-elle.
-Ouah, quel sens de la déduction ! lança sa cousine, piquée.
-Oly.
-Aide moi donc à trouver une fichue voyante pour ce fichu défi de cette fichue journée.
Mélodie sourit tristement et s'assit à côté de sa cousine.
-Mme Leclair. Elle est bien, paraît-il, essaya-t-elle.
-Méli, ne fait pas celle qui n'a jamais consulté une voyante de sa vie, ça ne marche pas avec moi.
-Elle est bien, alors.
-Qu'on se mette d'accord : je ne crois pas, ne croirais pas à ce qu'elle va me dire et ses prédictions ne changeront pas ma vie. OK ? Qui plus est, je ne la consulte que parce que c'est inscrit sur cette chose, continua Olympe en agitant le carnet du bout des doigts. Pas pour qu'elle me dise que l'on va tous mourir dans moins d'un mois. Clair ?
-Clair, répondit Mélodie.
Les deux jeunes filles relevèrent le numéro qu'elles inscrivirent sur un bout de papier .
-Tu es prête ? demanda Olympe à sa cousine.
-C'est toi qui y va tout en n'y croyant pas, répliqua celle-ci dans un éclat de rire.
La jeune fille composa le numéro et laissa la sonnerie s'activer à l'autre bout du fil.
-Cabinet de numérologie, cartomancie, astrologie de Mme Leclair.
-J'aimerais venir consulter, dit Olympe.
-Mme Leclair est surbookée.
-Dis lui que tu viens de ma part, souffla Mélodie à sa cousine.
-Je viens de la part de Mélodie ...
-Ah ! l'interrompit l'étrange secrétaire. Venez dans cinq minutes. 13 Boulevard Rouge. Au revoir.
Et elle raccrocha.
-Tu es une cliente privilégiée ! cria cria ? s'écria, non?Olympe en souriant.
-Il faut ce qu'il faut, lui dit l'intime de la voyante.
Mélodie alla chercher son manteau pendant que sa cousine se munissait de quelques billets trouvés dans la maison. Une fois dehors, Mélodie demanda :
-On y va à pied ?
-Tu veux y aller comment, grosse nouille ! lui lança Olympe.
-A moto, commença-t-elle en lorgnant sur Jean qui rentrait chez lui.
Olympe piqua un fard et remonta son écharpe jusqu'aux yeux pour que sa cousine ne puisse pas deviner son trouble.
-Il est passé tout à l'heure, continua celle-ci en souriant ostensiblement. Il cherchait sa soeur. Une certaine Caroline...
-Non, dit Olympe sèchement. On ira à pied. De toute façon, on ne tient pas à trois sur une moto, Méli, simple logique.
-Ben, tu aurais pu y aller toute seule, non ? insista l'autre nonchalamment. Tu n'as pas besoin de moi, si ?
Elles étaient à présent devant le portail qui menait chez les jumeaux. Mélodie s'était arrêtée, les bras croisés sur sa poitrine, le regard dans le vague.
-Non, refusa Olympe.
-Holly. J'ai tout fait foirer avec J-B, laisse-moi rattraper le coup.
-J'ai dit non ! Non, Mélodie ! Si tu ne veux pas venir, je ne te force pas !
-Un problème ?
Les deux jeunes filles se retournèrent. Debout, accoudé à l'embrasure de la porte, se tenait Jean, son bonnet tout juste enlevé à la main.
-Que tu le veuilles ou non, murmura Mélodie avant de hausser la voix pour que le nouveau venu puisse l'entendre. Oui et non. Disons que Holly a un rendez-vous au Boulevard Rouge et, par ce temps, y aller à pied, ça serait du suicide, avec tout ce verglas... Et puis, elle n'ose pas demander alors...
Olympe baissa rageusement les yeux tandis que Jean se pinça durement les lèvres. Oui, non ?
-Tu veux que je t'emmène, finit-il par proposer à la jeune fille, toujours muette.
-Ce n'est pas nécessaire, répondit-elle en levant les yeux.
Le jeune homme sortit sa tête nue et répliqua :
-Il va pleuvoir. Avec ce temps, tu ferais mieux d'accepter.
Elle souffla un grand coup, envoya un regard tueur à sa cousine et hocha la tête à contre-coeur.
-C'est d'accord. Merci encore.
-Attends cinq minutes, je reviens.

[Lemma99]

Suite de la correction du chap7 partie 4 (p.31)

Et voila !!!
Dès que le jeune homme fut parti, Olympe se jeta sur sa cousine :
-Tu es folle ! Malade ! Débile !
-Je me sentais mal, dit simplement Mélodie en souriant.
La jeune fille voulut la frapper, mais elle était déjà rentrée dans la maison de son oncle.
-Petite peste, jura Olympe tout bas.
Jean ressortit, casques sous les bras.
-On y va ?
La jeune fille n'eut pas le temps de répondre qu'il continuait déjà :
-Où est l'autre ? L'hystérique ?
-Mélodie ?
-Oui, c'est ça.
-Elle...elle se sentait mal, mentit Olympe.
Jean haussa les épaules et tendit le casque à Olympe qui l'enfila rapidement pour cacher son trouble : la dernière fois qu'elle l'avait mis, elle avait embrassé le conducteur de la moto. Elle s'assit sur le siège dur et froid et serra ses mains autour du buste de Jean. Elle le sentit frissonner et devina sa gêne qui était égale, si ce n'est plus grande que la sienne. Le véhicule démarra et emporta les deux jeunes gens au Boulevard Rouge. Là-bas, le jeune homme s'arrêta devant le numéro treize, éteignit le contact, enleva son casque et demanda à Olympe qui déjà s'enfuyait si elle voulait qu'il l'attende.
-Pourquoi pas, répondit-elle. Enfin, si rien ne te retient ailleurs.
-J'ai tout mon temps, assura-t-il alors qu'il devait retrouver Caroline rapidement.
Le bâtiment était une vieille bâtisse serrée entre deux autres, avec des volets rouges et des rideaux effrayants sur chacune des fenêtres. A côté de la porte qu'elle devinait grinçante, Olympe lut une plaque gravée de l'inscription :
MME LECLAIR
VOYANTE, CARTOMANCIENNE ET AUTRES DIVINATIONS.
La jeune fille appuya sur la sonnette et attendit. Une femme brune d'une trentaine d'années sortit sa tête de l'embrasure de la porte.
-J'ai pris rendez-vous, tenta Olympe.
La femme ouvrit la porte, sourit et laissa passer la jeune fille.
-Mme Leclair, se présenta-t-elle en tendant une main amicale. Votre cousine est très...très étrange.
-J'en ai conscience.
Elles s'avancèrent dans un couloir sombre qui semblait traverser toute la maison. Les portes étaient toutes fermées sauf une, qui, entrouverte, donnait sur un bureau peint de violet et d'ocre. Sur une table ronde cachée par une nappe, cartes, pendule et autres objets de voyance étaient répandus. La femme s'assit sur une chaise et présenta l'autre à Olympe.
-Asseyez vous, je vous prie.
La jeune fille obéit, sceptique.
-Tarot ? demanda la voyante.
-Je n'y connais rien et je me contrefiche du moyen que vous emploierez pour me faire avaler des salades. Je suis ici uniquement parce que mes amies m'y ont obligées non? enfin, j'en sais rien... Je suis pas sûre..., répliqua Olympe, nerveuse.
-Tarot donc..., dit Mme Leclair en baissant les yeux sur ses cartes.
Et elle lui tendit les cartes, lui demandant de brasser et de couper le jeu. Quand cela fut fait, la jeune fille rendit le paquet à la voyante qui commença à former une croix avec les cartes. Des dessins s'affichèrent, étant pour Olympe autant de symboles hétéroclites et mystérieux. Puis, Mme Leclair forma un cercle autour de la croix et apparurent d'autres cartes, ornées d'autres croquis colorés et mystiques. Mais avant que la prédiction ne commence, Olympe se leva et dit :
-Désolée. Mais non. C'est stupide. Je n'y crois pas. Il est temps que ça cesse.
Et elle sortit, laissant la voyante dépitée et étonnée par le comportement étrange de sa cliente.
Dehors, sur le trottoir, Jean l'attendait patiemment, jouant avec ses clés.
-Déjà ?, s'étonna-t-il.
-Si tu as un problème, j'y vais à pied.
Et la jeune fille partit, laissant en plan le jeune homme. Olympe se sentait en colère. Comment les filles, ses amies, avaient-elles pu tenter de lui faire traverser cette étape ? Olympe n'avait jamais cru aux divinations et autres sottises de ce genre. Mais elle y croyait encore moins depuis la mort de sa mère. En effet, quelques jours avant qu'elle ne décède, Cityse s'était invitée chez une amie voyante qui lui avait prédit une carrière fulgurante et une vie de famille épanouie. Quatre jours après, on la retrouvait pendue à son domicile.

[lecorbeau]

C'est super ! J'adore, c'est top ! Et Jean je l'adore aussi X)

Ça veut dire qu'ils vont dormir dans le même lit ? XD Ça va foutre un bordel pas possible ! C'est génial !!!!!!!

Je peux prendre la suite niveau temps, après vu que je viens d'écrire la partie d'avant...

Je vais poster une partie dans Essais et créations

J'adore mettre un bordel pas possible... Et je pense pas que ça dérange si tu prend la suit ...

[jamaru]

Ses suppositions me font rire à chaque fois XD Du coup, on continue sur l'idée que pendant le dernier cours de danse d'Olympe, il y a un tremblement de terre et on finit le chapitre comme ça et après on passe à l'épilogue ou une autre proposition ? Faut qu'on en reparle un peu quand même

Je n’ai pas d’avis comme ça sur le moment, mais je vais réfléchir Et vous, vous en pensez quoi ?

Sinon, super suite ! Hâte de lire la prochaine partie de Lemma
Si vous voulez, après je veux bien essayer d’écrire la suite

Par contre, Jean a quel âge ? Parce que le mardi est un jour d’école… Et en parlant d’école, que deviens notre Mme Morel ? :p

Et sinon, vous savez qu’en mettant toute nos parties à la suite en format A5 avec des marges assez petites, « Le (dernier) plus beau cadeau de ma vie » fait plus de 100 pages !

[lecorbeau]

Je sais pas quel âge a Jean. Par contre on sait peut être quel âge a Caro ?
Plus de 100 pages !!!? C'est trop bien.

[Lemma99]

Moi j'aurais dit qu'il avait 16 ans, comme Olympe... C'est vrai que là, on est dans la caca... On peut peut-être dire qu'il est encore malade et que du coup il ne va pas en cours. Il préfère, même s'il est malade, être avec Olympe

Wouah, c'est cool ! On va écrire un pavé si ça continue XD C'est génial !

[lecorbeau]

A la rigueur Lemma tu devrais peut-être introduire le problème dans ta partie...

[Lemma99]

Voilà la suite, les amies ! La prochaine devra s'occuper du trajet en train et peut-être du défi !!!

Chapitre 10 partie 3 :

- Mélodie, j’espère pour toi que tu n’es pas sérieuse !
Mélodie cacha sa tête derrière son ordinateur, un petit sourire au coin des lèvres.
- Si, je suis sérieuse…
Les yeux d’Olympe lançaient des éclairs.
- Mais Oly, ce n’est pas de ma faute ! Il n’y avait que ça ! Et c’est le meilleur hôtel de la Bresse.
- Eh ben, on se débrouillera, lança Jean.
Olympe, incrédule, le regarda avec des grands yeux de merlan frit.
- Que… Quoi ?!? s’écria-t-elle.
- De toute façon, maintenant, elle a réservé pour ce soir. On est obligé d’y aller.
- Euh, au pire, je peux toujours y aller avec Caroline et toi, tu restes ici avec Méli, lui répondit Olympe, avec un sourire forcé.
- Olympe, commença Jean lentement, Caro a cours, elle. Moi, je suis soit disant malade, c’est pour ça que je ne suis pas au lycée. Je peux me débrouiller pour ne pas y aller demain mais ma sœur n’a aucune excuse. Elle reste ici et s’occupera de Mélodie si elle refait une crise, ne t’inquiète pas.
La jeune fille ne savait que répondre.
- Tu vois, ce n’est pas un problème, déclara sa cousine.
- Pfff ! C’est bon, on y va. Je vais préparer mes affaires et on part. Jean, tu devrais faire pareil.
- D’accord ! Je vous rejoins dans pas longtemps.
Il s’en alla. Olympe lança un regard noir à sa cousine et monta dans sa chambre.
Elle ouvrit un sac dans voyage dans lequel elle mit deux t-shirt à manches longues, deux pulls, un jean, des bottes de neige et des collants pour mettre sous son jean lorsqu’elle fera du chien de traineau. Elle y déposa aussi un livre, son portable, son ordinateur et ses écouteurs pour s’occuper pendant le voyage. Et elle descendit.
- Tu as tout pris ? lui demanda Mélodie.
- Oui, je pense que je n’ai rien oublié. Je vais juste prendre du liquide, la carte bleue et ma carte d’identité.
- Mmmh. Moi, je crois que t’as oublié quelque chose.
- Quoi, Méli ? J’ai tout pris. Des vêtements, des affaires pour m’occuper et… Ah oui, zut, j’ai oublié ma trousse de toilette ! Je reviens tout de suite !
Olympe monta.
- Je ne parlais pas de ça ! cria Mélodie pour que sa cousine l’entende.
- Ah oui ? Et tu parlais de quoi, alors ? lui rétorqua Olympe de la salle de bain.
- De ton carnet, andouille.
- Oh… Ouais, je vais le prendre… Et je suis pas une andouille !
La jeune fille descendait les escaliers lorsque la sonnette se fit entendre. Mélodie ouvrit à Jean.
- Elle est prête ! Vous devriez y aller, votre train part dans une heure et le temps que vous preniez le bus pour arriver à la gare et vous enregistrer, vous y serez juste à temps.
Olympe les rejoignit, traînant son sac derrière elle. Jean ne put s’empêcher de la trouver mignonne malgré son air renfrogné. Il ne pouvait tout simplement pas lui en vouloir pour la veille mais se promit de reparler de J.B. à la jeune fille. Ils auraient tout le temps pendant ces deux jours pour parler. Peut-être saura-t-il pourquoi elle l’a embrassé la première fois qu’ils se sont vus.