Histoire à plusieurs [Participez tous]

[Lemma99]

Bon, ben, notre "Histoire à plusieurs" va donc restée en suspens pendant quelques temps... ^^' Tant pis, on la finira quand vous aurez plus de temps

Bisous ! Et prenez du temps pour lire quand même un peu

[Mondaye]

Je suis de retour...

[Lemma99]

Moi aussi je suis toujours là

[lecorbeau]

Me revoilà ! 5 siècles après mais je suis de retour

[Lemma99]

Bien, on est trois alors ! (Ahah oui, je sais compter )

[lecorbeau]

Salut ! on s'y remet à trois ou pas ?

[Lemma99]

Oui absolument !

Qui commence ? J'ai du temps je suis en vacances, je peux commencer

[lecorbeau]

Bah vas-y Lemma je prendrai la suite vu que je pars en vacances la semaine prochaine ^^

[Lemma99]

Bon, c'était pas la partie la plus simple... ^^'
Et on a toujours pas de défis pour ce chapitre. Elle peut peut-être le regarder avec Jean pendant le trajet ou quelque chose comme ça. Je dois avouer que j'aurais pu en introduire un dans ma partie mais je n'avais aucune idée de défi ^^'

J'espère que ça va vous plaire !

Chapitre 11, partie 3 :

- Je… Merci, bafouilla-t-elle.
Jean ne répondit rien et alla jeter les débris dans une poubelle. Des larmes roulaient de nouveau sur les joues d’Olympe. Elle entreprit d’essuyer le sol avec la serpillère quand un texto de Mélodie lui arriva.

Zut ! Il faut que tu lui racontes, que tu lui expliques. Imagine ce qu’il doit penser maintenant, sans aucune explication… Tu vas avoir le temps de le faire pendant le trajet

- Merci Mélodie… Tu crois sérieusement que je n’y avais pas pensé ? murmura Olympe.
Elle rendit au serveur ce qu’elle lui avait emprunté et il lui ramena par la même occasion une tasse fumante de thé vert. Elle se tourna vers la table de Jean, qui s’était rassis et qui lui tournait le dos. Elle inspira profondément et se dit que c’était peut-être le moment d’aller s’expliquer.
Elle arriva derrière lui et toussota légèrement. Il se retourna et la regarda avec une expression des plus neutres.
- Qu’est-ce qu’il y a ? T’as encore un chocolat ? Cette fois-ci, ce n’est pas le mien, lui dit-il.
Elle posa sa tasse sur la table et se gratta la nuque en s’asseyant, gênée.
- Je te dois quelques explications.
- Oui, je pense que ce serait une bonne idée. Parce que, là, en ce moment, j’ai une mauvaise, mais vraiment très mauvaise opinion de toi, tu vois.
- Je pense bien… J’imagine très bien. Tu dois sûrement te dire que je me suis servie de toi pour réaliser ces stupides défis. Je dois t’avouer qu’au tout début, c’est vrai, tu n’étais qu’une personne qui me permettait d’en barrer un ou deux. Mais là, je… Je ne veux plus que tu penses ça. Tu es mon ami, un ami que je ne veux surtout pas perdre.
- Mmmh… Mouais. Tu veux bien m’éclairer sur la façon dont tu as eu ce carnet ? lui demanda-t-il, avec une moue dubitative.
- Eh bien…
Elle le sortit de sa valise et lui dit tout. Elle lui montra les défis qu’elle avait déjà réalisés, lui expliqua pourquoi ses amies lui avaient offert, en quelle occasion et lui dit qu’elle ne savait pas pourquoi elle continuait à les faire. C’est vrai, elle aurait pu arrêter dès le moment où elle avait du monter sur un cheval ou encore quand elle devait essayer le shampoing mais elle ne l’avait pas fait. Ses amies avaient réussi à la convaincre de faire des choses qui ne lui plaisaient pas particulièrement.
- Tu aurais du m’en parler avant. La première fois que tu m’as embrassé, je n’ai pas compris ce qu’il se passait. Tu aurais du me dire que tu avais un défi à réaliser. Ou même si tu ne l’avais pas fait à ce moment-là, tu aurais du me le dire hier. Tu avais je ne sais combien d’occasions de me révéler l’existence de ce bouquin et tu ne l’as pas fait. Hier soir, j’ai découvert ça quelques minutes seulement après m’être dit que… ‘fin après t’avoir vue sortir de la salle de bain (à l’évocation de ce moment, ils rosirent tous deux) et je… ‘fin, je me suis senti trahis à un point que tu ne peux pas imaginer.
- Je suis terriblement désolée, Jean.
Il ne savait pas comment lui en vouloir encore. Pourtant, il ne voulait pas lui pardonner si facilement.
- Je crois qu’on devrait y aller si on ne veut pas rater notre train, dit-il.
- Oui, allons-y.

[lecorbeau]

Bon j'essaie de prendre la suite et de vous poster ça cette semaine ! Même si tu m'as pas beaucoup aidé Lemma ... J'ai aucune idée de défi :/

[Lemma99]

Oui, ce chapitre n'est pas facile à écrire

Je ne pourrai pas écrire avant le 20 août... :/

[lecorbeau]

Tada !!! J'avoue le défi est tordu

Olympe menait la marche, son énorme sac sur l'épaule. Derrière, Jean, perdu dans ses pensées, peinait à remettre de l'ordre dans ses pensées. Un carnet ? Mais dans quel sorte de délire puéril me suis-je embarqué ? Parvenue sur le quai de la gare, la jeune fille se retourna pour voir où en était son ami. Tout du moins s'il l'était encore. Traînant les pieds, le jeune homme passa devant elle et, sans un regard, monta dans le train. L'adolescente leva les yeux vers le ciel gris, se mordit la joue pour ne pas pleurer et grimpa à sa suite. Jean s'était installé sur une banquette, devant une table en plastique recouverte de miettes de viennoisseries laissées par les occupants précédents. Olympe se glissa sur celle qui lui faisait face et s'adossa à la vitre froide. Elle se frotta les yeux et passa la main dans ses cheveux courts. En tournant la tête pour se retrouver face à Jean, la jeune fille remarqua qu'il l'observait. Elle lui offrit un sourire timide auquel il ne répondit pas. Gênée par la distance qui s'était introduite entre eux, elle baissa les yeux vers son sac, qu'elle avait posé à côté d'elle sur la banquette. Elle l'ouvrit et y découvrit le cahier de ses malheurs. Son carnet. En voulant le recouvrir avec précipitation sous ses autres affaires, Olympe ne réussit qu'à le faire glisser hors du sac. Le petit livre descendit allègrement la banquette en tissu pour aller glisser sur le sol du train. Et, comme poussé par le souffle du destin, il vînt buter aux pieds de Jean. Le choc était minime mais pas assez pour que le jeune homme fasse semblant de ne pas l'avoir ressenti. Intrigué, il se pencha donc sous la table, suivi par le regard horrifié de l'adolescente. Celle-ci ne put s'empêcher de crier :
-Laisse ! Laisse-le ! Non vraiment je vais le récupérer moi-même !
Seulement, le jeune homme récupéra le cahier et reconnut tout de suite la couleur, la texture, la forme. Il le reposa brutalement sur la table, faisant voler les vestiges du repas de leurs prédecesseurs.
-Tu y tiens tant que ça à ce carnet ?, demanda-t-il avec fureur.
-Je...Oui...Non. C'est que.... tu vois, il m'a apporté tellement de bonnes choses... Je ne peux pas regretter de l'avoir fait. Désolée.
- Moi aussi, je suis désolé.
Et il repoussa énergiquement le carnet vers Olympe. Celle-ci, prise d'une soudaine colère inexplicable, le laissa trôner sur la table.
-Reprends-le !, ordonna Jean.
-Non.
La réponse de la jeune fille était catégorique. Elle-même chamboulée par ce qu'elle venait de dire, par ce petit mot de trois lettres qui révélait une telle détermination, une rage qu'elle ne savait et ne pensait pas avoir, répéta avec force:
-Non. Je ne le prendrais pas. Pas si ça doit m'éloigner de toi. Si je dois choisir entre ce fichu carnet et toi, je n'hésiterais même pas une seconde c'est bien clair ?
Le jeune homme la regarda, la bouche entrouverte, les yeux écarquillés. Olympe Mercier, la plus jolie et la plus intéressante des filles qu'il avait rencontrées venait de lui dire qu'elle ne ferait pas quelque chose que toutes ses amies l'exhortaient a faire si lui, si lui n'était pas d'accord.
-C'est...Je crois que c'est clair, bégaya-t-il.
-Alors Jean. Je dois faire un choix ou pas ?, demanda Olympe.
L'adolescent se mit à réfléchir à toute vitesse. Il ne voulait pas gâcher sa relation avec Olympe mais il ne pouvait pas plus prendre le risque d'être blessé.
-Tu nous auras nous deux. Moi et le cahier. Mais tous les défis qui concernent un mec, c'est sans moi ok ? Plus de baisers, plus de sorties, plus rien qui ne me concerne directement, c'est d'accord ?
-C'est d'accord, acquiesça l'adolescente avec un sourire. Je m'attendais à des conditions plus tordues mais je devrais pouvoir tenir sans te mêler à ça. Je te le promets. Plus de mensonges.
-Et si on regardait le prochain défi que tes amies cinglées t'ont concocté ?
Sans répondre, Olympe saisit le livre, l'ouvrit à la bonne page et lut à voix haute :
- « Et si tu volais un petit quelque chose Holly ? Vic adore le nouveau rouge à lèvres Mac... C'est dans tes cordes ? »
La jeune fille s'étouffa avec sa salive et Jean ouvrit la bouche comme s'il voulait aspirer la totalité de l'air du wagon.
-Cinglées, je crois que c'est le mot, finit par commenter Olympe.

[Lemma99]

Cool
Ah non mais Olympe qui commence à voler, on aura tout vu !

[jamaru]

Ouah ! Les filles, j'adore votre suite ! J'avais oublié à quel point l'histoire d'Olympe me plaisait x)
Pour ce qui est d'écrire la suite, je crois que je passe mon tour pour cette fois, mais en aout je pourrai essayer de réécrire avec vous !

[lecorbeau]

Qui prend la suiteeeeee ?

[Lemma99]

Je ne sais pas
Je vais pas avoir trop le temps de la faire avant le 20 août personnellement ^^'

[lecorbeau]

Coucou ! J'espère que votre rentrée c'est bien passée ! Qui prend la suite du coup ??????