● Les Chasseurs de Vie ● [Event 2: Le Commencement]

[naji2807]

Salut, j'aimerais réserver une rejetée avec comme avatar Chloe Bennet.

Je te note ça

[Octasecret]

Salut, est ce qu'il serait possible de réserver Bob Morley pour mon personnage si il est disponible.

[naji2807]

Salut, est ce qu'il serait possible de réserver Bob Morley pour mon personnage si il est disponible.

Oui pas de soucis, je te le note

[Octasecret]

Salut, est ce qu'il serait possible de réserver Bob Morley pour mon personnage si il est disponible.

Oui pas de soucis, je te le note

Merci beaucoup Naji

[naji2807]

Mayossa j'aime beaucoup Teddy, son histoire est très triste et assez injuste :/ je l'ajoute à la première page

[Springbloom]

@Mayossa : j'adore Teddy. Même si son histoire est semblable à beaucoup d'autres des personnages Booknode en général, tu lui a influé quelque chose de spécial, je trouve, j'ai vraiment hâte de RP' avec lui, que ce soit avec Antonio ou Kasper. D'ailleurs, je pense qu'il pourrait bien entendre avec le premier, vu qu'ils ont tous les deux vécu la même chose, à savoir tuer quelqu'un pour aider une personne qu'ils aimaient.

PS : La fiche de Kasper est en cours, j'ai tout ce qui est présentation de prêt, il faut juste que je m'occupe de la partie contenu, maintenant Je voulais d'abord finir celle d'Esteban

[naji2807]

Nathaniel Leafer, dit Nathan ou Nat
19 ans, Rejeté






Je n’ai pas grandi dans la rue, mais dans une villa. Etonnant n’est-ce pas ? Ce n’est pas ce qu’on attendrait en me voyant aujourd’hui. Mais avant de vous faire des idées, non je ne suis pas un fils fortuné qui en a eu marre de la vie de château, d’ailleurs, j’aurai bien aimé y rester, moi, dans ce château. Mais reprenons depuis le début.

Si j’ai grandi dans une immense villa, celle des Harrington, c’est parce que ma mère y travaillait en tant que femme de chambre et avait là-bas une petite pièce pour vivre. C’est là-bas que je suis né, là-bas que j’ai grandi, jusqu’à mes 10 ans, mais on y reviendra plus tard.

Les Harrington sont richissimes, ils vivent à Londres, car Mr Harrington travaille pour le gouvernement, il fait parti des plus hauts placés, mais n’arrive pas à avoir le titre de Ministre tant convoité dont il rêve depuis des années. A lui tout seul il aurait pu entretenir toute sa petite famille, mais sa femme aussi travaille, Mrs Harrington est la secrétaire de Mrs Johnson, la Ministre de l’éducation et du sport. A eux deux, Mr et Mrs Harrington forme un couple parfait, sorti d’un mariage évidemment arrangé par les deux familles. Et de ce mariage, est née Camille, une petite tête blonde plus âgée que moi d’un an.

Malgré nos âges assez proches, Camille et moi ne nous sommes jamais côtoyés et même jamais vraiment apprécié. Enfin elle ne m’appréciait pas, tandis que moi… Oui, je dois bien admettre que moi, j’aimais bien Camille. J’ai essayé, à plusieurs reprises, de m’en faire une amie, me sentant très seul dans cette grande maison vide, mais Camille n’éprouvait pour moi que du dédain. Et c’était normal n’est-ce pas ? J’étais si pauvre comparé à elle, nous n’étions pas du même monde.

Pourtant, j’aurai aimé faire parti de son monde, comme beaucoup sans doute. Alors, souvent, comme je n’avais rien à faire, j’observais Camille. Elle apprenait à lire, à compter, à écrire, et moi j’apprenais en la regardant faire. Bien sûr, je me faisais discret, son précepteur n’aimait pas plus qu’elle ma présence, alors je me mettais derrière la porte, et j’essayais de lire sur leurs lèvres à tous les deux et, le soir, je répétais tout à ma mère. Elle était fière de moi, je pouvais le voir dans ses yeux, même si elle tentait toujours de me faire la leçon pour que je ne recommence pas à espionner Miss Harrington. Il fallait la comprendre, elle-même était illettrée et ne savait pas compter.

Mais l’école n’était pas ce que je préférais dans le quotidien de Camille. Non, ce que j’aimais le plus, c’était la danse. Camille avait des cours de danse personnalisé, elle apprenait la danse classique parce que Mrs Harrington trouvait indispensable que sa fille sache danser. Elle disait que la danse formerait le corps de Camille, lui apprendrait à se tenir droite et à être gracieuse. Je ne l’ai jamais dit, bien sûr, mais j’ai toujours trouvé que, de toutes les qualités qui soient, la grâce était celle qui faisait le plus défaut à Camille. Elle était trop raide, ses mouvements manquaient de fluidité, son corps de souplesse, et, comble de tout, elle n’était jamais en rythme… Mais ça m’était égal, je me fichais des performances de Camille, tout ce que je voulais c’était apprendre, et surtout, apprendre à danser. Alors j’écoutais avec attention la professeure de danse, Mrs Gerrande, qui parlait heureusement beaucoup plus fort que le précepteur, et je suivais ses consignes, caché derrière la porte, m’arrêtant dès que quelqu’un passait dans le couloir. Mrs Harrington avait raison au moins en partie, car si la danse classique n’a rien apporté à Camille, elle a dessiné mon corps, elle m’a donné élégance, grâce, et souplesse, et elle m’aide encore aujourd’hui.





Camille n’était pas la seule de la famille Harrington qui ne m’appréciait pas beaucoup. Mrs Harrington voyait ma présence une nuisance insupportable. Je n’ai compris que plus tard ce qui dérangeait tant la maîtresse de maison, elle se doutait déjà de choses dont je n’avais pas idée. Mrs Harrington passait son temps à me fusiller du regard chaque fois qu’elle posait les yeux sur moi, comme si ma seule existence était déjà trop inconvenante. Elle me faisait aussi sans cesse des reproches et chaque fois que j’avais le malheur de me faire surprendre en train « d’espionner » sa fille, je me retrouvais aussitôt renvoyé chez ma mère qui se faisait d’ailleurs passer un savon au même titre que moi. J’admets que cette partie là me blessait le plus, plus encore que de me faire engueuler par Mrs Harrington, voir ma mère pleurer et supplier qu’on ne la mette pas à la porte, c’était vraiment insupportable. Mais c’était plus fort que moi, je ne pouvais pas manquer les cours de danse de Camille, au moins ceux-là, c’était comme une drogue pour moi.

Mr Harrington était le seul que je ne voyais quasiment jamais, à croire qu’il m’évitait. D’ailleurs, à la réflexion, il m’évitait peut être bien, mais au moins, il n’était pas désagréable comme sa femme et sa fille, il était simplement un inconnu pour moi, comme un fantôme, et il le restera toujours. Un homme que je ne connaissais et ne connaîtrais jamais qu’à travers ses allées et venues dans les couloirs, ou ses apparitions sur la chaîne gouvernementale. Même après avoir appris la triste vérité, je n’ai jamais considéré Mr Harrington autrement.

Vous le voyez venir n’est-ce pas ? J’ai parlé de ma mère, j’ai parlé de la famille Harrington, et il manque quelqu’un dans le tableau pas vrai ? Mon père. Oui, Mr Harrington était mon père. C’est un peu cliché n’est ce pas, le patron qui se fait sa femme de chambre… Et qui arrange si bien son affaire que ladite femme de chambre se retrouve avec un gamin. Je ne l’ai appris qu’à mes 10 ans, avait ça, j’avais toujours cru, comme ma mère ne cessait de me le dire, que mon père était mort. Mais c’était pire que ça. Il passait devant moi tous les jours sans même un regard… Ma mère et lui était les seuls à savoir, ou presque…

Je suis sûr que Mrs Harrington savait ou qu’en tous cas, elle s’en doutait très fortement, ce qui ne faisait qu’alimenter sa haine envers moi, preuve de sa situation et de la tromperie de son mari. C’est elle qui a tout fait éclaté, qui a obligé son mari à tout expliqué, lors d’un repas à table. Cela faisait plusieurs mois que ça n’allait pas vraiment du côté de Mrs Harrington, plusieurs mois qu’elle s’énervait plus vite contre moi, qu’elle me jetait sans cesse des regards assassins et qu’elle m’observait de loin, comme si elle cherchait dans les traits de mon visage une confirmation à ses soupçons. Et elle les a peut être trouvé, il paraît en effet que je ressemble un peu à Mr Harrington, quelque chose dans mes yeux, ou dans la forme de mon nez, ou peut être bien les deux… Toujours est-il que Mrs Harrington a fait un scandale en plein repas, m’envoyant mon ascendance à la figure alors même que je n’en savais rien. Camille s’est tournée vers moi avec un regard assassin, et je me suis senti si mal… Tu aurais mieux fait de ne pas naître, voilà ce qui trottait dans mon esprit tout le long de cette soirée, et pendant plusieurs mois après cet événement.

Evidemment, une fois les choses mises à plat, Mrs Harrington a exigé que je disparaisse avec ma mère sous peine de faire un scandale mais cette fois au grand jour. Mr Harrington a accepté sans hésiter, presque même avec un certain soulagement, et sans m’accorder un seul regard. Il a sauvé sa place, sauvé sa réputation en un claquement de doigt et nous a fait disparaître de sa vie, ma mère et moi, par la même occasion. Ma mère, qui s’est effondré ce jour là et n’a plus jamais réussi à se relever de ce coup dur. Elle a perdu son travail et son logement dans la même soirée… Nous nous sommes retrouvés à la rue tous les deux, dévastés, anéantis, rejetés.





Je n’avais que 10 ans à l’époque, mais déjà, j’avais conscience que nous étions dans la merde ma mère et moi. Perdre son travail et la sécurité qu’il lui apportait l’a détruite… Nous sommes restés dehors, dormant dans la rue, sous des couvertures de fortunes et mendiant ou volant parfois. Enfin c’était surtout moi qui volait, ma mère était complètement apathique, elle n’était plus que l’ombre d’elle-même. C’était à peine si elle se nourrissait, à peine si elle vivait, du moins elle survivait. Et elle a survécu ainsi pendant 4 ans avant de finalement rejoindre un monde que j’espère meilleur pour elle… Sa mort m’a dévastée, mais je crois qu’au fond, je m’y attendais. Elle est morte le jour où mon père l’a mise à la porte. La suite n’a été qu’un sursit pour son corps, mais son âme, ce qui faisait d’elle ce qu’elle était, avait déjà disparu depuis longtemps…

A 14 ans, je me suis donc retrouvé seul, totalement seul. Je mendiais et volait toujours, mon corps plutôt chétif m’aidant à me faufiler parmi les foules, j’ai rapidement appris à faire les poches avec une discrétion qui ne m’a valu que deux petites arrestations sans que je ne passe par la case prison, mes « crimes » étaient trop minimes pour ça, et puis j’étais trop jeune. Ma souplesse et mon agilité, acquises grâce à la danse aidait bien elles aussi. Et la danse justement… ça me manquait tellement… Parfois, quand j’étais seul le soir, dans les ruelles sombres, je répétais les mouvements appris dans mon enfance, je m’étirais, puis dansait sur une musique présente seulement dans mon esprit. Mon corps se mouvait avec grâce, mais je m’arrêtais au moindre bruit suspect.

J’avais 16 ans quand j’ai découvert le Moonlight. De la musique sortait du club, un air entraînant, et je suis entré en profitant de l’inattention du vigile, trop occupé avec une femme d’âge mûre. A l’intérieur, il faisait chaud, et c’était tellement agréable après le froid de la nuit. Je me suis mis dans un coin, et j’ai observé la scène que j’avais sous les yeux. C’était une espèce de bar, avec une lumière tamisée, il y avait des tables disposées tout autour d’une scène centrale. Assises à ces tables, de très nombreuses femmes, des femmes riches à en croire leur vêtement, et quelques hommes, plus rare. Tous les regards étaient tournés vers la scène, et le mien ne faisait pas exception. Sur ladite scène, un homme dansait. Si Camille n’avait jamais eu de grâce, si elle avait toujours eu l’air d’une empotée et si elle était tout simplement ridicule quand elle dansait, cet homme était tout l’inverse. Il était hypnotisant, et il le savait bien sûr, tout était calculé, le moindre de ses gestes, jusqu’à la plus petite expression de son visage. Chaque fois qu’il s’approchait du bord de la scène, les femmes criaient et tendaient le bras pour le toucher. Parfois il les laissait faire, parfois il s’écartait juste avant qu’elles ne parviennent à l’effleurer, provoquant la frustration des malheureuses. Celles qui arrivaient à leurs fins glissaient parfois quelques billets dans son boxer. Oui car il était très peu vêtu, mais ça n’en rendait sa danse que plus intéressante, en tous cas à mes yeux. On voyait ainsi tous ses muscles fins se mouvoir, bouger au rythme de la musique, et je ne rêvais que d’une chose, danser moi aussi.





D’autres hommes se sont succédé sur scène, mais aucun ne m’a fait autant d’impression que le premier. J’ai donc quitté la salle de spectacle avant la fin du show, mais je suis revenu le soir suivant, et le soir d’après, et tous les soirs après ce jour. J’ai commencé à traîner de plus en plus souvent au Moonlight, et j’ai découvert d’autres pièces, qui n'étaient pas censées être accessible au public. C’est quand j’ai trouvé une salle de danse, la salle de répétition, que j’ai décidé de m’installer là-bas. Je faisais attention à ne pas faire me voir, je me cachais dans les moindres recoins dès que quelqu’un passait, surtout quand c’était Jo le gérant du club, et j’observais les répétitions. C’est comme ça que j’ai appris le nom de l’homme, ou plutôt du jeune homme que j’avais vu le premier soir. Luka n’avait en réalité que 2 ans de plus que moi, mais le maquillage, la lumière, et son expression si bien travaillée lui donnait l’air plus vieux. J’aimais regarder Luka danser, même si sa danse n’avait pas grand-chose à voir avec celle que je connaissais. Il utilisait malgré tout certains mouvements, certaines bases appartenant à la danse classique, et son corps se mouvait avec la même grâce que celui de la professeure de danse de Camille. Le soir, quand le show se terminait, j’allais dans cette salle, et je dansais devant le miroir en reprenant les mouvements de Luka, en les copiant d’abord, puis en les changeant un peu, en les façonnant à mon goût. Le miroir m’aidait à corriger mes gestes, à contrôler mes positions, mon expression. Mais, malgré lui, je n’ai pas vu Jo arrivé derrière moi un soir…

La pièce est plongée dans l’obscurité, comme toujours, mais j’y vois assez clair pour suivre les mouvements de mon reflet. En revanche, je n’y vois apparemment pas assez pour me rendre compte de la présence de Jo dans mon dos, que je ne découvre que quand il étouffe un éternuement. Aussitôt, je me retourne, terrifié, et prêt à l’entendre me mettre dehors. Mais, adossé au mur, le regard se baladant sur moi de haut en bas, il ne semble pas énervé ni sur le point de me virer. Je plisse les yeux, méfiant, et reste silencieux. Si quelqu’un doit briser le silence, ce ne sera pas moi.
- Qui t’as appris à danser? demande-t-il au bout d’un long moment.
Sa voix est neutre, d’une neutralité qui me surprend, et je fronce encore un peu plus les sourcils avant de répondre, sur la défensive :
- Personne.
Ce n’est pas totalement vrai, puisque c’est un peu la professeure de Camille, malgré elle, et Luka, malgré lui aussi…
- Hmm, se contente de répondre Jo en continuant à me détailler des pieds à la tête.
Son regard me met mal à l’aise, c’est comme si il me mettait à nu, mais je ne bouge pas, et c’est lui qui brise à nouveau le silence.
- Tu habites où?
Je n’ose pas répondre à cette question, « ici » ne semble pas être une réponse appropriée même si c’est la vérité.
Voyant bien que je ne répondrais pas, Jo poursuis avec une autre question :
- Où sont tes parents?
- Morts, je réponds aussitôt sans hésitation.
Mr Harrington ne compte pas, mon seul parent n’a jamais été que ma mère.
- Hmm, fait-il à nouveau, comme si il réfléchissait, puis, après un long silence, il me questionne encore, tu cherches du travail?
Je fronce les sourcils, et cette fois-ci, c’est moi qui le détaille. Jo est un homme bourru, large et pas très grand, son expression est neutre, comme si il était simplement en train de me faire la conversation et qu’il ne venait pas juste de découvrir un squatteur sur sa propriété. Mais en vérité, il sait peut-être que je suis là depuis longtemps… Je ne suis peut-être pas aussi discret que je ne le pensais.
- Vous en avez un à me proposer? je demande, méfiant.
- Ça s’pourrait bien, répond-t-il avec un petit sourire, le premier que je lui vois.

Ce soir-là, Jo m’a proposé de danser sur scène avec les autres. Je touchais à peine 2% sur les entrées du club chaque soir où je dansais, mais j’avais le droit de garder tous ce que les femmes me donnaient, et j’étais logé au club. J’ai fait mine d’y réfléchir, mais Jo et moi savions tous les deux que j’allais accepter. Parce que je n’avais pas d’autre endroit où aller, et parce que je voulais danser comme Luka. A partir de ce soir-là, j’ai commencé ce qui est, depuis, mon nouveau métier. Je danse pour ces femmes, et je fais même parfois plus… Au départ, je ne voulais pas, mais retrouver certaines femmes après le spectacle rapporte plus… Elles sont beaucoup plus vieilles que moi, c’est vrai, mais beaucoup plus riches aussi, et même si elles ne me plaisent pas, elles me permettent de gagner plus, et peut-être que grâce à leur argent, je pourrais m’offrir mieux. Les femmes ne sont pas les seules à en demander plus, et j’acceptais les hommes au départ, mais plus maintenant…

Travailler au Moonlight m’a aussi permis de découvrir un autre Luka que celui que je voyais sur scène. Garçon des rues, comme moi, Luka vit aussi au club, et j’ai appris à le connaître derrière le danseur plein de séduction qu’il est. Luka est un garçon doux, qui a un sourire à tomber par terre. Pas le sourire qu’il offre au public, mais le sourire qu’il m’offre à moi. Un sourire sincère et plein de vie malgré son parcours difficile. Il a été élevé par Jo, sa mère l’a abandonné devant le club, apparemment elle était tombée enceinte d’un des danseurs et un bâtard comme lui aurait fait tâche dans son arbre généalogique. A l’époque, Jo était plus jeune, et il dansait aussi, m’a appris Luka, même si j’ai toujours du mal à imaginer cet homme bourru sur une scène, mais il a quand même pris Luka sous son aile, lui a donné son nom, et lui a appris à danser.

En apprenant à le connaître, je suis tombé amoureux de Luka, et, j’en remercie le ciel chaque jour, il m’aime aussi. Bien sûr, il n’aime pas tout chez moi, et nous ne filons pas le parfait amour, il y a des hauts et des bas… Par exemple, il déteste me savoir avec des femmes, le soir, après le spectacle, et je sais qu’il a raison, parce que moi aussi, je ressens déjà une pointe de jalousie chaque fois que les spectatrices glissent des choses dans son boxer, alors je ne peux qu’imaginer ce qu’il ressent en sachant que je fais bien pire avec elles… Mais c’est aussi pour lui que je fais ça. Si gagne assez d’argent, on s’en ira tous les deux, on ira peut-être danser dans une vraie compagnie, quelque chose qui n’a rien à voir avec le strip tease ou le sexe, quelque chose de professionnel. Déjà, j’ai arrêté d’accepter les hommes, pour lui prouver ma bonne foi. Il sait que les femmes n’ont aucun effet sur moi… mais je comprends ses sentiments…

C’est pour ça que, quand une nouvelle opportunité de gagner de l’argent, autrement, s’est présentée, j’ai sauté sur l’occasion. Cette émission, c’est peut-être ma chance de sortir d’ici et d’emmener Luka avec moi. Mais ça ne lui a pas plu que je m’inscrive, il ne voulait pas que je le quitte, même pour quelques semaines, car c’est sûrement le temps que va durer l’émission. J’ai eu beau lui expliquer, il continue de me faire la tête, et j’espère que, si je suis choisi, il acceptera de me dire au revoir avant que je ne m’en aille. Moi aussi ça me fait de la peine de le quitter, mais c’est pour une bonne cause.

Jo aussi était furieux, il m’a menacé de me virer, m’a dit que je n’avais pas le droit de décider de partir comme ça, qu’il comptait sur moi pour le show chaque soir. Je lui ai fait miroiter la pub que ça pourrait lui faire, et que je lui ferai en participant à l’émission et il s’est un peu calmé. Evidemment, je ne lui ai rien dit de mes projets si je gagne l’émission, je ne veux pas qu’il me vire si je ne devais pas être pris ou si je ne devais pas gagner, et je ne veux pas non plus que Luka ait des ennuis. Et puis, de toute façon, j’aurai bien le temps de lui en parler si je gagne…






Caractère

Je suis plutôt facile à vivre, je ne suis pas colérique, je ne fais pas souvent la tête, et je ne suis pas rancunier, mais ça ne veut pas dire que je prends bien tout ce qu’on me dit. En général, je m’énerve sur le moment, mais je garde en tête les critiques que l’on me fait, pour essayer de m’améliorer.
Quand je ne suis pas avec Luka ou avec les gens qui me connaissent, je suis plutôt réservé. Je n’ai pas l’âme d’un leader, mais je ne suis pas un suiveur non plus. Je préfère observer les choses et prendre mes propres décisions, mais seul. Je suis assez discret, surtout grâce ou à cause de mon passé de pickpocket, et je me sers souvent de cette discrétion pour observer les gens sans me faire voir, comme quand j’étais petit avec Camille.






Physique

Je suis brun et je mesure 1m85. Mon corps n’est pas très épais, mais j’ai des muscles bien dessiné et je prends soin de mon corps. Je m’entraîne tous les jours, je suis souple et agile, et j’aime à croire que mon corps est gracieux.
Concernant mon visage, j’ai les yeux marrons, et des tâches de rousseur malgré. Parfois, je laisse pousser une petite barbe de quelques jours, qui me donne un air un peu plus âgé.
J’ai un tatouage sur le bras droit, et un autre sur le bras gauche au niveau du coude.

[naji2807]

Bon désolée pour cette longue fiche, c'est la dernière cette fois je le jure
Du coup pour vous prévenir, je switche Baltazar et Nathaniel, ce dernier deviendra mon deuxième PJ tandis que Baltazar passe en PNJ (et oui dommage pour Alexander Ludwig mais c'est moi qui décide )
Du coup je récapitule (parce qu'entre temps on a eu un désistement) :
Il reste une place PJ population (le désistement) et une place PNJ rejeté

[Soragame]

J. Aime beaucoup ta fiche Naji Nathan est super attachant (contrairement à certain de tes pzrso, je ne sais pas pourquoi j'ai Envy en tête ) et puis son histoire avec Luka le rend encore plus attendrissant :3

[naji2807]

J. Aime beaucoup ta fiche Naji Nathan est super attachant (contrairement à certain de tes pzrso, je ne sais pas pourquoi j'ai Envy en tête ) et puis son histoire avec Luka le rend encore plus attendrissant :3

Je ne vois pas de quoi tu parles, Envy est tout simplement A-DO-RA-BLE
Merci beaucoup, je suis contente qu'il plaise

[Lumione]

Je me lance enfin dans ma fiche. Normalement il n'y a rien de potentiellement choquant mais si oui dîtes le moi et je mettrai un avertissement.

Emma Siroux

Âge
21 ans

Caractère
Moi je suis la têtue de service et ce que je veux je le prends. A la moindre moquerie je réponds par la violence comme à peu près tous les rejetés. Je me suis forgé une carapace mais à l'intérieur je suis assez fragile. Je ne montre pas cette facette là de moi en public et encore moins à Nathan. Je serai prête à tout pour lui.

Statut social
Je suis une rejetée pure et dure. Mes parents l'étaient, mon demi-frère l'est et je le suis. Je sais qu'il y a pire que ma situation mais il y a aussi tellement mieux.

Histoire
Mes parents n'ont jamais été aussi heureux que quand ils étaient ensemble. Toute la journée ils étaient haïs et traités comme des sous-m*rdes mais quand ils étaient ensemble dans le minuscule garage qu'on occupait illégalement. Cependant les maladies étant très courantes, ma mère est morte et je suis restée seule avec mon père dès mes 10 ans. De plus les cris de douleur de ma mère ont alerté la population voisine et ont nous a foutue à la porte. Ce jour-là, j'ai perdu tout le peu de choses que j'avais. Avec mon père on a cherché un autre garage miteux pendant des années, sans résultats. On a fini par aller dans un parc et tendre une toile trouvée dans une poubelle entre deux arbres mais là aussi on a été virés. Alors on a dormi dans la rue en mendiant à tour de rôle pendant que l'autre cherchait un emploi mais nous n'avons jamais rien gagné, ni travail, ni argent. Un jour mon père m'a dit qu'on allait s'en sortir, qu'il avait une solution. Il était devenu l'amant d'une personne de la population, qui n'était pas trop pauvre, en échange d'argent. Ça a duré un an jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'elle etait enceinte et qu'elle nous abandonne avec un bébé sans mère. Mon père est mort après mes 18 ans, je suis restée seule avec mon demi-frère, Nathan, de 6 ans. On habite dans une cabane près d'un champ à plus d'une heure et demie du centre de la ville. On vole de la nourriture dans ce champs ou on récupère dans ses poubelles.

Raison de la participation
Il faut que j'aide Nathan à avoir une meilleure vie (même si pour l'instant il n'a que 9 ans et que je m'occupe de lui) et que j'améliore ma propre vie.

Physique

[Soragame]

Lumione t'aime bien le patronyme Emma Siroux ? c'est le même que sur le mg de Sunblood non ? Sinon j'aime bien Emma et son caractère bien trempé !

[naji2807]

Lumione même chose que Sora le prénom et le nom m'ont rappelé quelque chose en tous cas ta fiche n'est pas mal peut être relire un peu pour corriger quelques fautes d'inattention, mais sinon pour moi c'est ok, il faudra attendre la confirmation de Mayossa

[Lumione]

Désolée pour les fautes, je vais me re-relire et oui c'est les mêmes noms et prénoms car j'aime beaucoup Emma mais j'avais pas d'idées pour le nom de famille.
Nathan a 9 ans et il suit toujours Emma quand elle va chercher à manger donc il sait comment faire. En plus c'est un rejeté donc personne voudrait s'occuper de lui.

[Camsy]

Salut!
J'aimerais savoir s'il était toujours possible pour moi de m'inscrire car je trouve l'idée de ce rpg très intéressante! Je peux prendre n'importe quoi, même si, si c'est possible j'aimerais bien faire un garçon, soit prisonnier, soit venant d'une famille riche et importante!
Merci d'avance!
(suis-je un peu trop formelle?)

[naji2807]

Salut
Tu as de la chance il reste justement une seule place, celle d'un garçon de la population (libre à toi de faire un garçon riche ) je te réserve la place du coup?

[Camsy]

Avec plaisir! Merci beaucoup! Je te poste ma fiche au plus vite!

[naji2807]

Avec plaisir! Merci beaucoup! Je te poste ma fiche au plus vite!

Je t'en prie

[Camsy]

Nom et Prénom
Noah Laurel

Age
19 ans

Caractère
Noah n’était pas gentil, il n’était pas quelqu’un de bon ni même d’appréciable. Il était profondément antipathique. Si vos yeux avaient le malheur de croiser les siens, vous pourriez y voir une cruauté abyssale. Colérique et brutal, il dégageait une aura malsaine, oppressante et bestiale. Noah était un être sans morale, sans réelle notion de bien et de mal. Son nom de famille lui suffisait. Il n’avait pas besoin d’être raisonnable ou bienveillant, il avait simplement à le prétendre un minimum. Noah aimait jouer. Chaque situation, chaque instant de sa vie Noah tentait de se divertir.
C’était un être sans pitié pour la race humaine, il se fichait de la terre entière, sauf de lui-même. Il pouvait passer des journées entières seulement à s’admirer. Il était égoïste et narcissique.
Noah n’avait besoin de personne. Il vivait pour assouvir ses désirs.
On ne pouvait cependant pas lui retirer sa grande intelligence, sa capacité d’adaptation et de dissimulation, ou sa persévérance. Il ne renonçait jamais avant d’avoir atteint l’excellence. Cela aurait pu être de magnifiques qualités s’il ne les utilisait pas pour détruire les autres.
Noah était comme la neige. D’une grande beauté au premier abord, une beauté froide et dure, mais en creusant un petit peu il devenait noirâtre et sale, recouvrant la ville et les hommes de crasse.
Peut-être arrivera-t-il à changer un jour ? Ou non, qui sait ?

Statut social
La noblesse, le sang bleu. Comment pouvoir douter de son statut social avec un nom pareil ?

Histoire
Noah était né dans le luxe et l’abondance. Il n’avait jamais connu que cela. La notion même de travail lui échappait. Fils de ministre, hyper médiatisé, fortuné, il avait toujours tout eu. Un claquement de doigt et ses désirs se réalisaient. Un battement de cil et les autres s’inclinaient. Choyé, adoré, adulé, Noah était l’incarnation parfaite d’une société qui pourrissait. Imbus de lui-même, méprisant et condescendant, Noah était la noblesse à l’état pur.
Petit déjà Noah puait l’arrogance et la suffisance. Ses yeux reflétaient le vide et la cupidité de son être. Il excellait à l’école, du moins c’est ce que clamaient ses professeurs. Chacun de ses gestes, de ses actes étaient salué et acclamé. Un enfant star. Petit bijou de l’aristocratie. Modèle de vertu pour les classes populaires. L’enfant prodige. Il avait tout pour plaire : un physique avantageux, une intelligence apparemment hors du commun et il semblait excellent dans tout ce qu’il entreprenait. On ne le froissait jamais, personne n’osait ne serait-ce que le contredire. Il avait toujours raison. Si quelque chose lui déplaisait, alors cela déplaisait à tout le monde. S’il ne pouvait plus tolérer la présence d’une personne, alors personne ne pouvait la tolérer.
Son père le regardait avec admiration, il l’adulait, le vénérait. C’était un enfant roi. Ses parents étaient très peu présents, mais vouait, tout de même, un véritable culte à leur enfant. Les nourrices s’étaient succédé dans la vie de Noah et ce dernier prenait un malin plaisir à les martyriser, pour ensuite les faire déguerpir. Noah n’était pas bête. Il comprenait parfaitement l’ampleur de son pouvoir et il en usait merveilleusement. Il manipulait, utilisait et jetait. Il prenait les hommes pour des objets. Il était sans pitié, il n’avait pas une once d’empathie. Voilà dans quoi il avait grandi, voilà qui il était.
Rien ne pouvait venir gâcher son bonheur, si ce n’est lui-même. Il avait tout fait, tout essayé. Il avait fait de l’équitation, du judo, de la boxe, du parachute, de la danse classique, du violon, du parapente et j’en passe. Et ce qui devait arriver, arriva. Noah commença à s’ennuyer terriblement. Tout lui tombait toujours tout cru dans le bec, tout ce qu’il faisait était toujours extraordinaire et personne n’était assez intéressant pour combler le vide qui se creusait doucement en lui. Il devint encore plus acerbe, mesquin et amer. Il se transformait en un être abject. Il grandissait, et changeait. Il s’était muté en un être affreux, vilain et cruel. Il traitait les autres avec une telle inhumanité, une telle brutalité que cela commença à apparaître sur son visage. Son corps portait la marque de son insensibilité. Il était devenu froid et dur comme la pierre. Il enchaînait les femmes comme les hommes, se foutant de tout et de tout le monde. Qui oserait dire quelque chose ? Il couchait avec qui il voulait, se droguait comme il le souhaitait, buvait autant qu’il le désirait. Rien ne l’arrêtait.
Mais le problème demeurait. Il s’ennuyait toujours. Chaque journée qui passait lui semblait encore plus longue et interminable que la précédente. Il finissait généralement dans un lit entouré de femme et d’homme nus, son regard était las, cela ne lui procurait plus aucun plaisir. Alors il buvait, mais ça aussi ce n’était plus suffisant et il finissait toujours par avaler des comprimés, et là, encore, rien ne changeait. Il trouvait tout rébarbatif et répétitif. Cela ne l’amusait même plus de voir l’angoisse et la peur dans le regard de ses semblables.
Et puis un jour alors qu’il vaquait à une quelconque occupation, il avait enfin entendu le son de sa délivrance. Il avait souri. Un sourire sadique et féroce. Il avait trouvé une nouvelle distraction.

Raison de la participation
Un ennui viscéral, une irrépressible envie de se divertir et d’arriver à trouver un attrait à la vie. Pas un sens, non, Noah se fout de tout cela. Noah n’est pas philosophe, Noah ne réfléchit pas, Noah assouvit ses envies et toujours sans ne jamais penser à personne d’autre qu’à lui-même.

Physique
Noah aurait gagné à ne pas être aussi beau. Il était sublime et cela le rendait encore plus dangereux. Il dégageait un charme effrayant mais terriblement attirant. Une beauté glaciale et sèche, presque inaccessible.
Il était immense, surplombant ses semblables de son corps svelte et musclé. Sa peau métisse était douce, presque fragile, et ses grandes mains étaient lisses comme du papier de soie. Ses épaules étaient larges et étendues comme son dos. En remontant sa nuque on pouvait admirer sa chevelure. Des petits cheveux crépus chatouillaient son cou, recouvrant son crâne avec grâce.
Les traits de son visage étaient fins et gracieux, sa bouche était pulpeuse et charnue formant un cœur. Il arborait un nez fin et aquilin qui mettait parfaitement en valeur ses petites pommettes.
Mais tout ceci n’était rien comparé à ses yeux. Noah possédait deux immenses sphères noires comme l’ébène. Sa pupille se perdait dans la noirceur de son regard. Une envie irrépressible de plonger dans ces abysses prenait quiconque le fixait un peu trop longtemps. L’ivresse des profondeurs, ses yeux vous rendaient fous. Des énormes sourcils noirs les surplombaient accentuant encore d’avantage cette sombre profondeur.
Noah était indéniablement magnifique.

[naji2807]

Camsy j'aime beaucoup ta fiche et ton perso ne m'a pas l'air sympathique du tout ^^ et j'aime ça par contre il faut qu'on voit avec Mayossa comme tu as dit que Noah était fils de ministre et qu'on a présenté les ministres sur la première page j'imagine que ton perso est le fils du ministre de l'intérieur? Du coup à voir avec Mayossa si ça peut rester comme ça (les ministres pourraient être importants pour la suite mais je ne sais pas exactement tout ce que Mayossa a prévu ^^)

[Tally]

Naji : Gros coup de coeur pour Nat, ce petit Billy Elliot des night clubs. Il a l'air vraiment adorable et j'ai hâte de pouvoir le connaitre mieux. Zola va l'adorer, c'est sûr. <3 Son histoire est superbe, bravo.

Lumione : Ton personnage est bien intrigant, je suis curieuse de voir Emma en action. Elle m'a l'air d'être une sacrée forte tête ^^

Camsy : Wouaw, Noah n'a vraiment pas l'air d'être un enfant de coeur xD Je sens qu'il va faire des étincelles avec son caractère. Une chose est sûre, il ne va pas s'entendre avec Jude x) (enfin qui sait ?) Mais je suis quand même impatiente de voir le résultat.

[Camsy]

Merci beaucoup ça me touche beaucoup hihi! D’accord pas de soucis, après ce n’est qu’une histoire de nom, j’aurais juste à le changer si ça pose problème!

Tally: Merci beaucoup je suis contente qu’il te plaise j’ai effectivement hâte de voir comment les deux vont s’entendre! Cela promet d’être explosif vu les caractères de nos personnages!

[Soragame]

Oula March est un ange comparé à Noah c'est un personnage haut en couleur en tout cas les rps vont être intéressant avec lui !

[Hiyashinsu]

Punaise! Camsy ton personnage me fait peur! Il ne donne pas envi de le croiser. Ça va être cool. ^^

[naji2807]

Comme il y a eu des nouvelles inscrites depuis, je vous mets ici le lien discord : https://discord.gg/uPxey7
Vous pouvez nous y rejoindre, c'est plus simple pour échanger, mais ce n'est pas obligatoire ^^

Et merci beaucoup Tally pour tes compliments sur Nat ^^ je pense qu'il s'entendra bien avec Zola en effet, il a un caractère plutôt facile ^^