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Love & Gelato de Jenna Evans Welch
From A to S de Shinmeiko Les Contes de Verania, Tome 1 : Le Cœur de foudre Rosewood chronicles, tome 1 : Princesse incognito Les Loups de Riverdance, Tome 1 : Lucas Reboots Pardon Les Hommes de Cardiff, Tome 1 : Mallory Lie to Love Cemetery Boys Tout contre Leo La guerre des loups (Galatea) Mon cœur bouleversé Vente aux enchères d'omegas, Tome 1 Embardée Vente aux enchères d'omegas, Tome 2 Quelques minutes après minuit Ben et Alex Jake & Noah, La traversée Le Prince charmant (couverture bleue): 7 contes classiques revisités pour nous les homos Inside Lines Le petit Prince Un goût d'Angleterre
Une enquête bien ficelée, je n'ai pas vu venir l'identité du coupable et si j'ai eu des soupçons au début pour le père je me suis vite écartée de cette piste... à tort. Il est regrettable que ce bon scénario s'accompagne d'une écriture pas franchement terrible, assez froide, peu immersive et parfois étrange dans les dialogues. Je me suis ennuyée et le temps que je réussisse à rentrer dans l'histoire, c'était déjà la fin.
Bien que les parallèles avec les empereurs romains apportent une touche d'originalité, les personnages m'ont également laissée de marbre, je ne me suis attachée à aucun et il y a d'ailleurs trop de points de vue différents pour un livre aussi court. L'alchimie entre Laura et Valence avait du potentiel, j'ai apprécié leur confrontation et c'est le seul moment du livre qui m'a intéressée, dommage que ça n'ait pas été davantage creusé.
Mes consommations iciUn tome dans la lignée du précédent, à nouveau sous forme de recueil de petites histoires relaxantes qui mettent en scène les clients et employés de la bibliothèque. On en apprend davantage sur les employées en particulier et on découvre quelques nouveaux personnages sympathiques (ou plutôt qui le deviennent après avoir fait l'expérience du pouvoir des livres !)
J'ai beaucoup aimé l'histoire en deux parties sur Kayo, d'autant plus que je m'identifie un peu à elle sur ce sujet. Mais ma préférée était sans conteste celle sur la librairie, c'était très intéressant de montrer les préjugés sur la concurrence entre bibliothèques et librairies, ainsi que d'expliquer en quoi cette concurrence est en réalité un bénéfice mutuel.
Mes consommations ici
Mon Récap : viewtopic.php?p=21732987#p21732987Mon Avis : Je n'avais pas relu Twilight depuis des années, peut-être dix ans, et j'avais totalement oublié le roman pour l'occulter par le film qui n'est pas excellent et honnêtement, je ne regrette pas cette lecture malgré quelques problèmes.
L'intrigue correspond à ce qui se faisait à l'époque, soit une romance surnaturelle entre un vampire et une humaine. Toutefois, cette intrigue apporte quand même son lot de surprise, notamment en ce qui concerne les vampires. Certes, je suis une amoureuse des vampires profondément mauvais et dangereux, mais je trouve qu'essayer de changer cette facette est une bonne idée. Cela change un peu des autres histoires de l'époque même si s'en est ensuivi des tonnes de copies.
Cependant, l'intrigue reste tout de même assez classique et la romance est un peu cliché, néanmoins, je pense que c'est ce qui fait sa force et que nous n'arrêtons pas de tourner les pages. Puis, j'ai déjà lu bien plus niais comme romance surnaturelle.
La plume de Stephenie Meyer est fluide et très simple, sans doute un peu trop pour moi maintenant que j'ai lu plus de romans complexes et avec un univers très fourni par rapport à ma première lecture. Après cette dernière n'est pas extrêmement dérangeante. Le problème que j'ai trouvé vient surtout de la misogynie du père de Bella et du manque de diversité de ses personnages, surtout en ce qui concerne les amis de Bella, même s'il y a une tentative avec les Quileutes, je l'ai trouvé que trop peu exploité. Cependant, je m'y attendais vu qu'au moment de l'écriture, la diversité n'était pas aussi présente qu'aujourd'hui et c'est dommage.
Pour les personnages, j'ai été surprise de vraiment m'attacher à Bella, certes elle a des pensées et des paroles parfois très naïves ou profondément blessantes envers les gens, seulement, elle ne se laisse pas non plus marcher dessus et n'hésite pas à riposter et elle n'a pas un côté trop parfait que je déteste chez les héroïnes. J'ai été d'ailleurs fortement étonnée de voir la différence entre le caractère du personnage dans le film et le livre.
J'ai un peu moins aimé Edward qui a toujours les mêmes réactions et les mêmes pensées après, je vais lire le tome qui est centré sur lui et comprendrait peut-être mieux ses émotions qui sont toujours un balancement de je te fuis, mais en faites je veux être avec toi qui étais un peu irritant. Il a des traits de caractère appréciable, comme un humour et une dose de sarcasme qui est bien exploité.
Les personnages secondaires sont vraiment présents et encore une fois la différence avec le film est flagrante notamment pour le personnage de Jasper et même de James qui sont totalement lissés dans le film alors qu'ils ont une importance bien plus grande. Par contre, le personnage de Billy m'a réellement irrité de par le fait qu'il se mêle réellement de tout.
En somme, ce premier tome de la saga a été une bonne redécouverte pour moi et je lirais la suite avec plaisir.
BonjouuuuuuurWyllialeviosa a écrit : ↑ven. 01 juil., 2022 6:35 pm Premier ingrédient de mon premier cocktail de l'été ! ☀
Voir récapitulatif : viewtopic.php?p=21733674#p21733674
Et j'en profite pour rajouter ma pierre à l'édifice musical avec Morning routine de Tovani
, juste une petite question pour savoir, est-ce que la musique que j'ai mentionné n'a pas été rajouté par manque de temps ou est-ce que c'est parce qu'elle ne convient pas ? (juste pour en reproposer une autre le cas échéant 
) .
Je vais enchaîner avec un Summer Hit 2022 :Mon Avis : Ce tome deux est la meilleure suite de saga que j'ai lue pour le moment, tout y est extrêmement bien maîtrisé et donne envie de lire le dernier tome de la trilogie.
L'intrigue mène Griffont au cœur du Paris des Merveilles, où une nouvelle enquête l'attend, une série de meurtres a lieu en plein dans la capitale. Prévenu par des Liliputiens que quelque chose se trame, il s’allie de nouveau avec Isabel pour découvrir les sombres secrets qui se cachent sous ces crimes. Ils feront alors rapidement la rencontre de Giocomo Nero, un mage noir qui est prêt à tout pour obtenir un livre d’alchimiste très sombre. Toutefois, les crimes qu’il commet ont une étrange similarité avec des événements qui se sont déroulés deux siècles plus tôt et qui pourraient réveiller un conflit destructeur à Ambremer…
L'intrigue est celle d'une enquête avec de nombreux rebondissements et diverses révélations. On y retrouve des personnages qui ont réellement existé comme Voltaire ou le Régent mais, on y trouve aussi un aspect plus politique avec la guerre des dragons/fées et les manipulations qui se cachent derrière. Mêler une enquête surnaturelle à de l'Histoire et de la politique est un tour de force qui nous fait tourner les pages à une rapidité folle, si bien que j'ai terminé ce tome-là en une journée.
La plume de Pierre Pevel est bien plus fluide dans ce tome puisque l'univers a été mis en place dans le premier tome, la fluidité est améliorée et la complexité est bien moins présente. Ce qui fait que l'histoire se déroule agréablement sans que l'on ait envie d'arrêter de lire la saga.
Les personnages sont tous importants comme dans le tome un, j'ai apprécié retrouver le personnage de Farroux qui a une place bien plus importante dans ce tome en tant que policier des brigades mobiles. La découverte de nouveaux personnages était aussi une bonne surprise, on suit aussi de nombreux personnages que nous avons vus dans le tome 1 même si je voulais en apprendre plus sur Méliane, Arsène Lupin ou sur Cécile de Brescieux.
En ce qui concerne Griffont et Isabel, leur relation est encore plus importante et développée, on voit l'amour qu'ils se portent et leurs réactions quand l'autre est en danger. L'humour et les provocations entre eux sont toujours présents et cela donne un peu de piment au roman.
Isabel reste ce personnage très indépendant, qui trouve des moyens détournés pour arriver à ses fins et qui ne manque clairement pas de répondant. Voir son passé était très intéressant pour voir son caractère plus modéré qu'actuellement.
Griffont se rapproche du caractère d'Isabel à certains moments, surtout pour son entêtement et le fait qu'il mène ses enquêtes seul sans rien dire à personne. Son aspect plus charmant et séducteur est révélé dans ce tome, ce qui donne une autre dimension au personnage.
J'ai hâte de lire la suite pour voir comment tout cela va se terminer même si je n'ai pas envie de quitter l'univers rapidement...
Oh wow, je suis juste totalement passée à côtéWyllialeviosa a écrit : ↑mar. 05 juil., 2022 4:33 pmBonjouuuuuuurWyllialeviosa a écrit : ↑ven. 01 juil., 2022 6:35 pm Premier ingrédient de mon premier cocktail de l'été ! ☀
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Et j'en profite pour rajouter ma pierre à l'édifice musical avec Morning routine de Tovani, juste une petite question pour savoir, est-ce que la musique que j'ai mentionné n'a pas été rajouté par manque de temps ou est-ce que c'est parce qu'elle ne convient pas ? (juste pour en reproposer une autre le cas échéant
)
Merci d'avance
Désolée, j'actualise de ce pas, merci de me l'avoir signalé ! "Blood sisters" de Jane Corry
Pas de soucis, merci à vous pour le challengeAnimia8 a écrit : ↑mar. 05 juil., 2022 6:57 pmOh wow, je suis juste totalement passée à côtéWyllialeviosa a écrit : ↑mar. 05 juil., 2022 4:33 pmBonjouuuuuuurWyllialeviosa a écrit : ↑ven. 01 juil., 2022 6:35 pm Premier ingrédient de mon premier cocktail de l'été ! ☀
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Et j'en profite pour rajouter ma pierre à l'édifice musical avec Morning routine de Tovani
Merci d'avance
!
J'ai commencé ce livre sans la moindre attente et je dois dire que j'ai été très agréablement surprise. L'intrigue est plutôt originale et l'univers proposé par l'autrice est rempli de créativité.
Ce monde, dans lequel les mâles sont des Ours esclaves des femelles Renardes, permet d'apporter un questionnement intéressant sur le sexisme et le féminisme. À travers les points de vue d'Auroq, un Ours, puis de Picta, une Renarde, on s'interroge sur le bien-fondé de cet esclavagisme et sur la condition féminine actuelle puisqu'il s'agit en quelque sorte d'un miroir inversé de nos sociétés. Inversé et exagéré, bien entendu, puisqu'il s'agit de mettre au jour les problématiques contemporaines. Si cette démarche est à la fois intéressante, instructive et suffisamment subtile, j'ai regretté que la Maison soit autant diabolisée. Certes, j'ai été révoltée par les pratiques mises en scène, il n'empêche que cela part de raisons qui m'ont semblé parfaitement justifiées et j'ai trouvé dommage que le court passage où Dame Ire l'évoque ne soit pas davantage développé et mis en valeur.
Mis à part l'aspect pédagogique de ce roman, j'ai beaucoup aimé suivre les deux personnages principaux. Un peu moins la première partie avec Auroq car il m'a souvent agacée dans ses raisonnements (ou plutôt son absence de raisonnement). Oui sa condition est difficile à vivre, oui l'esclavage devrait être aboli, oui il reçoit souvent des traitements extrêmement injustes et il a raison de s'en révolter. En revanche, je l'ai trouvé cruel au début envers Picta, qui n'avait rien demandé à personne. Il m'a agacée à vouloir s'enfuir pour échapper à cette vie insupportable et le clamer haut et fort alors qu'il s'est lui-même porté volontaire pour s'asservir. Il aurait pu rester dans sa mine mais il a fait le choix délibéré de se mettre en vente, pour ensuite refuser d'assumer cette décision... Idem par rapport à son frère, je l'ai trouvé stupide de ne pas prévoir la réaction de celui-ci et injuste de vouloir le priver de ce pour quoi il a été formé toute sa vie.
J'ai malgré tout apprécié le personnage, qui est très nuancé, à la fois énervant et attachant (en un mot : attachiant) mais j'ai été soulagée de passer au point de vue de Picta, à laquelle je n'ai eu aucun mal à m'attacher et même à m'identifier. J'ai souffert pour elle de son handicap, bien qu'elle courbe un peu trop l'échine à mon goût. Elle est également un peu trop aveugle et naïve vis-à-vis de la condition d'Auroq et des Ours en général mais elle essaye d'ouvrir les yeux et rétablir une certaine forme de justice, contrairement à la quasi totalité des Renardes. Elle m'a beaucoup touchée et m'a mis les larmes aux yeux à plusieurs reprises, notamment pour le soir de sa cérémonie. Dans le même registre, Dame Agapi m'a également émue et j'ai beaucoup apprécié la famille de Picta, que ce soient ses sœurs, sa mère ou (surtout !) sa grand-mère Ecta dont j'ai adoré le franc-parler et les coups d'éventail.
Autant dire qu'après ce bon moment de lecture (malgré la dureté de certains passages), j'ai été doublement déçue de cette fin en cliffhanger... Non pas pour le contenu de la scène mais pour ce procédé irrespectueux et paresseux de terminer un premier tome en plein milieu d'une scène de tension pour nous pousser à acheter la suite. D'autant plus qu'il suffisait d'enlever la dernière partie du chapitre pour avoir une belle fin à la hauteur du reste du livre ! Je suis frustrée de ressortir de cette lecture sur une note d'énervement alors que le récit est vraiment une bonne découverte si on enlève juste ces dix dernières pages.
Mes consommations ici
Je vais commencer par un Sweet Classico qui semble bien aller avec mes tentences de lecture actuelle. J'ai pu commencer à lire La foire aux vanités de William Thackeray le 22 juin.
). J'ai beaucoup apprécié l'écriture et principalement la narration avec quatre points de vue ; une originalité qui combine celles des deux protagonistes de la romance, Jess et Ed, mais également ceux des enfants de Jess, la fillette Tanzie et l'ado Nicky. Je me suis attachée à chacun de ces personnages, leurs histoires faisant écho à une réalité vive, et de laquelle j'ai pu me sentir proche. Et disons le cette histoire d'amour et de famille qui se construit sur un road-trip totalement dégenté ne peut que nous faire du bien.Mon Récap : viewtopic.php?p=21732987#p21732987Mon Avis : Ce tome qui conclu la duologie est un véritable coup de cœur pour moi, encore plus que le premier tome.
L'intrigue suit les pas de Léonie sur les scènes internationales en compagnie d'Orion qui souffre de plus en plus de son handicap. Il n'a plus qu'une idée en tête, mourir, cependant ses proches n'ont pas dit leur dernier mot et encore moins la lionne. Cette dernière est prête à tout pour le sauver même si cela doit la détruire ou bien la mener jusqu'aux Enfers pour ramener le danseur à la vie. Malheureusement, elle joue contre la roue pernicieuse du temps.
L'intrigue est bonne même, elle reste concentrée sur la danse même si on voit aussi la place énorme que prend la maladie d'Orion toutefois cette dernière aurait pu être encore mieux développée. On continue de voir le côté sombre de certains chorégraphes comme Neruji ou encore la jalousie des danseurs étoiles entre eux avec Rachel et Léo.
La plume de l'autrice était toujours aussi fluide à lire et toujours aussi poétique. L'univers de la danse classique n'en est que plus sublimé, cela lui donne un aspect vraiment émouvant notamment lors des moments de doutes entre Atlay et Léonie.
Les personnages ont été un gros point fort du roman, spécialement avec les personnages secondaires. J'ai beaucoup aimé le personnage de Georgia qui tente de protéger Léo tout en la conseillant sur ses choix, elle est une personne douce et attentionnée que ce soit avec ses élèves ou avec ses plus proches amis. J'ai eu un peu de mal avec Ruben qui amène Orion sur une pente très destructrice au lieu de tenter de faire quelque chose pour l'aider, même s'il aurait été sans doute un excellent personnage s'il avait été un peu plus développé.
Pour Léo, cette dernière a évolué vers quelque chose d'encore plus sauvage, plus froid et plus dangereux, elle est devenue une véritable lionne qui sait ce qu'elle fait et qui ne se laisse plus marcher dessus. Elle contrôle les différents aspects de sa vie au mieux malgré sa souffrance qu'elle tente de cacher au mieux pour paraître lumineuse.
En ce qui concerne Orion, j'ai un avis ambivalent sur le personnage, c'est un homme qui souffre et qui fait tout pour se convaincre qu'il n'est qu'un poids pour les autres, qui n'évolue pas mis à part à la fin. Sa spirale infernale dans les mêmes émotions était parfois un peu éreintante, mais cela reste tout de même un bon personnage par ses sentiments plus humains.
Que dire de cette fin, honnêtement, j'ai failli lâcher ma larme pour ce final grandiose est rempli de tellement d'émotions.
Cette conclusion de la duologie est très bonne et j'aurai aimé ne pas quitter l'univers tout de suite ou avoir un épilogue plus long pour en apprendre davantage.
Créatures fantastiques, Tome 1 de KaziyaJe m'attendais évidemment à un livre triste et touchant et j'ai effectivement pleuré à plusieurs moments, mais pas forcément lors des scènes clairement écrites dans cette optique et qui tombent un peu dans le pathos. Le seul moment de ce type qui m'a vraiment bouleversée est le lendemain du retour, où j'ai été vraiment sensible à la détresse de Lou. Mais généralement, les passages qui m'ont le plus touchée, c'étaient les petites victoires du quotidien, lorsque Lou parvenait à divertir Will et qu'on voyait un attachement réciproque naître entre eux.
J'ai beaucoup aimé Will, justement, j'ai totalement adhéré à son humour sarcastique et j'ai parfaitement compris ses motivations pour ce qu'il prévoyait de faire. D'ailleurs les réactions virulentes d'autres personnages à cet égard m'ont énervée car c'est franchement égoïste de leur part, en particulier pour Georgina (quelle peste celle-là !) et Josie (non mais de quoi elle se mêle ?)
J'ai moins adhéré avec les autres personnages. J'ai trouvé Treena égocentrique et ingrate, il y a juste à la fin où elle s'est rattrapée et j'ai été touchée par son soutien. Les parents de Will sont assez antipathiques mais je crois que c'est voulu et j'ai tout de même réussi à comprendre un minimum l'attitude de la mère, qui n'est pas la plus à blâmer je pense, loin s'en faut. Contrairement à Patrick, qui est détestable et n'a pas la moindre excuse pour se justifier.
Mais surtout, j'ai eu beaucoup de mal avec l'héroïne ; je ne l'ai pas détestée mais qu'est-ce qu'elle est nunuche ! Sa stupidité, sa naïveté et son indécision m'ont hérissée tout au long du roman. Alors bien sûr elle est très touchante dans sa volonté de soutenir Will, de l'aider, de le faire revivre en quelque sorte, et c'était agréable de voir naître l'affection entre ces deux-là. Mais quand la quasi totalité du récit est du point de vue d'un personnage qu'on trouve agaçant, difficile de se plonger dans l'histoire. D'ailleurs il a fallu attendre plus d'un tiers du roman pour que j'arrive à vraiment rentrer dans ma lecture.
Mes consommations iciDès les premières pages, j'ai compris que je n'allais pas apprécier cette lecture. L'écriture est simplette et maladroite mais c'est surtout le style qui m'a rebutée : le récit décrit les actions des personnages sans âme, sans profondeur, avec une telle froideur que j'ai eu l'impression de lire un scénario de film. Quand ce ne sont pas ces descriptions robotiques, le récit part dans de longues explications soporifiques sur la psychologie des personnages. À ces analyses interminables se succèdent des ellipses de plusieurs semaines voire plusieurs mois qui m'ont donné le sentiment de survoler l'histoire sans jamais l'approfondir, sans jamais rentrer dans les détails. Pourtant certains sujets très importants et graves auraient mérité d'être vraiment approfondis et pas juste traités en deux pages et basta. Et n'oublions pas la tentative de suspense et de rebondissements dans le dernier acte alors que c'était évident depuis le départ.
Pour ne rien arranger, j'ai détesté les deux personnages principaux. Le mari est imbuvable et haïssable à un tel point que je n'ai pas réussi à comprendre comment la femme (j'ai oublié son nom, pourtant j'ai terminé ma lecture il y a même pas trois heures) pouvait vouloir rester avec lui. C'est dommage de l'avoir autant diabolisé car s'il avait été plus nuancé, j'aurais mieux compris le dilemme et les hésitations de la femme.
L'héroïne, quant à elle, je lui aurais bien foutu des baffes ! Au début je n'étais juste pas attachée à elle à cause du style très impersonnel, mais à partir d'un gros tournant dans l'intrigue (acte III il me semble), je l'ai trouvée d'une lâcheté hallucinante et d'un irrespect grotesque envers son mari et Alex. Et quand les conséquences de son comportement la rattrapent, elle est effondrée que la situation soit invivable pour tout le monde alors que justement parce qu'elle a fait l'autruche qu'ils en arrivent là et Léo sera le premier à en pâtir, bravo. Et puis elle a eu littéralement trois ans pour réfléchir et elle se permet encore de faire attendre tout le monde parce qu'elle n'est pas foutue de prendre une décision (pourtant évidente !) et s'étonne que les autres finissent par prendre la décision à sa place... D'ailleurs le dernier acte était juste interminable pour moi, à ressasser son indécision à n'en plus finir, tout ça pour finir sur un "réponse dans le tome suivant". Euh... je ne suis pas sûre qu'un second tome était nécessaire, cette histoire aurait clairement pu avoir sa conclusion en un seul volume. Et si c'est pour repartir dans cinq heures de "je ne sais pas quoi faire alors je vais faire souffrir tout le monde autour de moi", franchement, non merci !
Finalement, le personnage que j'ai le plus apprécié est Alex, qui n'a clairement pas mérité l'irrespect de l'héroïne envers lui. Et tous ces aspects négatifs sont vraiment regrettables car les sujets abordés étaient intéressants et pertinents : le sexisme, la discrimination et le harcèlement des femmes dans le cadre professionnelle, puis la "seconde journée" et la charge mentale dans la vie privée, le conjoint qui ne fait absolument rien pour aider, ne voit pas où est le problème puis s'étonne que sa femme soit malheureuse et lui fasse toujours les mêmes reproches alors qu'il ne fait aucun effort pour changer les choses... J'ai senti toute la justesse de ces problématiques et c'est dommage qu'elles soient véhiculés par des personnages antipathiques, un style scolaire et une intrigue sous-développée.
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