Il regardait tout autour de lui. Ginny, Harry, Molly, Arthur, Neville, Ron, Hermione, Rose, Hugo et d'autres. Il était content de rentrer à la maison, de retrouver son oncle qu'il admirait tant. Mais il était en face de son professeur de botanique. Auquel il devait préparer une vengeance. Non, James Potter n'était pas rancunier. Mais il aimait bien faire des blagues . Mais pas qu'on lui renvoie. C'est pour cela qu'il allait demander à son oncle. Maître Blagueur Weasley.
Avant les vacances, James avait installé des oreilles à rallonges un peu partout chez Neville. Il avait même réussi et il était très fier de lui, il en collait une sur sa cape de sortie. Ainsi, dès que son professeur préféré sortait, invitait des personnes à son bureau où même faisait cours ; James entendait tout. C'est le travail le plus méticuleux qu'il avait fait dans sa vie. Mais il en voulait plus. Jamais personne n'avait été un si bon adversaire. Même les dernières années qu'il avait commencé à chercher alors que lui était un nouveau, ne lui avait pas résisté aussi longtemps. Cela ne lui avait pas fait plaisir quand il du recourir à l'aide de son oncle mais cela avait été la meilleure alliance qu'il avait faite jusqu'à présent. Il avait accès à tous les gadgets de la filiale principale Weasley, Farces pour sorciers facétieux sans donner le moindre gallion. En revanche, il devait lui raconter ses prochaines idées, faire un compte-rendu de chaque farces afin que l'esprit de l'innovateur qu'est son oncle crée de nouveaux produits. C'était un bon pacte.
Mais il avait déjà fait une petite « surprise » à son professeur. Il attendit juste que sa prochaine proie arrive. Pour cela, il avait eu l'idée de se servir de sa petite maman. Bien que méfiante au début, elle avait accepté la demande de James. C'est qu'il pouvait être très convaincant. En ce moment, il n'était pas le seul à feigner un sentiment. Tonton Ron faisait mine à Hermione de n'avoir rien manger depuis des semaines alors que Neville lui refilait en douce des bonbons et autres sucreries dans le genre. Chaque personne à table arborait un visage différent. James aimait beaucoup lire à travers les gens. Il cernait mieux leur comportement que quiconque.
Tandis qu'il pensait à ça, George lui demanda avec un grand sérieux si, quand il aurait finit ses études à Poudlard, il voulait reprendre le siège social de son magasin. D'abord, James fut surprit mais l'idée de son oncle était loin d'être dépourvue de sens. Chez les Weasley, la famille passait avant tout. On se serrait les coudes. Et qui de mieux dans la famille pourrait reprendre ce magnifique flambeau ? Mais James avait un secret profond. S'il aimait regarder les gens et comprendre ce qui les motivaient, ce n'était pas parce qu'il était un serial blagueur. C'est que plus tard, il aimerait être psychiatre où psychologue. Le jeune homme pensait sincèrement que le rire pouvait soigner les maux des gens. Les siens s'estompaient à chaque fois qu'il faisait des blagues. La pression était toujours un peu lourde à porter à Poudlard. On le reconnaissait toujours comme le fils de … Harry Potter, le survivant, l'Auror. Même Ginny était extrêmement connue. Quand il était petit, ses parents l'avaient toujours protéger de ça et il avait toujours prit exemple sur son tonton qu'il trouvait très drôle. Faire tourner son frère et sa sœur en bourrique sans méchanceté avait été sympathique pour lui. Puis, il avait décidé d’arrêter ses plaisanteries pour se consacrer à l'école de Poudlard. Mais dès le premier jour, tous les élèves lui tournait autour. Il ne pouvait rien faire sans que ce soit observé. Ses parents lui avaient appris à être autonome avant d'aller à l'école et prendre son indépendance l'avait fait mûrir.
C'était une fille qui l'avait poussé à bout. Une journaliste en herbe qui voulait lui poser des millions pour ne pas dire des milliards sur son père, sa mère et les amis de ses parents. Il n'avait pas aimé qu'elle ne lui parle que pour cette raison. Mais ce n'était pas cela le pire. Tout le monde le faisait. L'accaparer comme s'il n'était qu'un distributeur d'informations sur Harry et Ginny Potter.
Il en avait eu assez. C'est donc dès la première semaine que James Potter se révéla une nouvelle identité. Celle connue de tous aujourd’hui. James le Farceur.
Sa première farce n'avait pas était la plus gentille. Il s'était fait envoyer de la Poudre d'obscurité pas George. James aimait particulièrement faire la cuisine avec sa mère. Il lui était donc facile de préparer une mixture, un philtre qui pourrait aveugler la jeune journaliste quelques temps et qu'elle lui fiche la paix.
Le talent de James, le vrai, le fait d'aimer écouter les autres lui avait permit de faire beaucoup dans cette école. De source sûre, Hermione Granger, il savait que les toilettes de Mimi Geignarde étaient inoccupées. Il prépara en douce son philtre et mit le tout dans un petit flacon. Le petit Potter n'avait juste qu'à attendre le bon moment. Il s'était débrouillé pour qu'il agisse au bout d'une heure seulement afin de ne pas attirer les soupçons.
James était un garçon curieux de nature, il avait déjà feuilleté ses livres de cours avec Hermione avant la rentrée et il savait théoriquement comment effectuer un sort de Lévitation. Tout le plan lui était venu si naturellement qu'il en devenait infaillible. Lors du repas qui avait suivi la victoire de Serdaigle contre Poufsouffle, les deux maisons étaient tellement agitées que personne ne remarqua qu'un cup cake se rajouta à l'assiette de la jeune journaliste de Serdaigle.
James avait attrapé le plus joli qu'il avait trouvé sur sa propre table. Sans que personne fasse attention, il l'avait déposé le liquide de sa fiole au dessus, puis, avait murmurer
Wingarduim leviosa sur le gâteau. Le tout était fait.
Il passa le reste du dessert à sourire étrangement. Mais personne n'avait remarqué car des quatre personnes qui l'entourait, deux parlaient de ses parents...
C'est après une « petite » altercation avec 3 Serpentards que James s'est retrouvé à l'infirmerie avec la jeune Serdaigle encore aveuglée. Son contentement avait disparu dès qu'il l'avait vu, totalement perdue. Il avait alors essayé, ronger par la culpabilité, de l'aider. Ils avaient eu des conversations très intéressantes quand il lui cacha son identité et il se fit sa première amie à Poudlard. Il se décida de ne plus faire de blague mais dès qu'elle retrouva la vue, le cauchemard recommença. Il avait donc rompu sa promesse.
Il ne voulait pas devenir James qui est battu par un professeur-ami-de-ses-parents. Hors de question. Le pire, c'est qu'il appréciait vraiment Neville Londubat. Mais il ne pouvait pas tolérer la perte de son prestige.
Le petit Potter répondait succinctement aux blagues de son oncle en regardant attentivement Neville. Oui, il l'aimait bien mais non, il ne lui laisserait pas la vie tranquille.
Tout commencerait dès ce soir. A l'arrivée d'Hannah Abbot. Il s'en frottait déjà les mains. George aussi !
Le repas se finit tranquillement, dans la joie et la bonne humeur. L'après midi, James partit avec George au chemin de traverse. Ils partirent au magasin de ce dernier dans l'arrière boutique. George avait le sourire aux lèvres quand il s'enfonça au plus profond de la salle. James le suivait prudemment. On ne savait jamais ce qui pouvait se passer dans la tête de George. Bien qu'il ne soit pas du tout fou. C'était un génie mais des fois, il avait un sens de l'humour assez .... particulier.
Ils s'approchèrent d'une malle et George se retourna vers James avec un sourire de plus en plus étrange.
- Tu sais ce qu'elle contient ?
- Je ne vois pas à travers les malles oncle George... Répondit James du tac au tac.
- C'est un épouvantard... Je connais un sortilège qui peut le faire transformer en tout ce qu'on souhaite. On pourrait le mettre dans la chambre de Neville avant qu'il s'y installe et ensuite, on cherchera ce qui pourrait lui faire une peur bleue. Londubat ne fouillera pas la malle si elle est fermée...
- Tu es mon héros George. Dit James ironiquement.
- Je sais, je sais. Comme pour un bon nombre de personnes...Sans fausse modestie bien sûr !
Puis, ils éclatèrent de rire. Ils sortirent de la boutique et transplanèrent en tenant chacun un coté de la malle.
Ils atterrirent pas loin de chez les Potter puis, dans le tumulte des personnes qui étaient là, ils se fondirent dans la masse. Ils allèrent déposer la malle dans la future chambre de Neville Londubat et rejoignirent les invités comme si rien ne s'était passé.
Une autre vague d'invités arrivèrent... Ainsi que Mademoiselle Abbot. Ce qui fît sourire James. Encore une fois. Beaucoup de sourires depuis le début de la journée.
D'ailleurs, le repas allait bientôt arriver. Délicieux.
Le plus grand plaisir de James fût le repas. Il s'était exactement mis en face de Neville même si celui-ci s'était déplacé. Cela rajoutait encore plus du piment. Le professeur savait désormais qu'il était dans sa ligne de mire. James regardait fixement le couple ce qui les gênaient. Ce n'était pas encore le meilleur.
Ginny avait bougé la table contre le mur, laissant un espace pour qu'elle seule passe. Chaque personne qui dormait chez les Potter venait, et elle lui attribuerait un numéro. Ils avaient agrandis la maison grâce à de nombreux sortilèges pour que tout le monde reste chez eux.
Ce fût lorsque Neville se présenta que l'organisation de la femme rousse tomba à l'eau.
- Salut Ginny ! Je dors où alors ?
- Chambre 12, un lit double avec Hannah.
Can you explain me please?? 
