Δ Wild Nights 3.0 Δ [Modèle]

[hyppie]

Happi : si tu étais au courant pourquoi ne pas nous avoir prévenu ? Ce n'est pas un gros reproche, mais en tant que joueuse c'est vrai que j'aurai moi aussi préféré être au courant.

Elsa : étant donné que c'est ta première partie comme MJ seule il est compréhensible que tu ais eu quelques difficultés.

Malgré tout ça fait bien 1 mois et si Happi est au courant pourquoi pas nous ?
Peut-être que Elsa à des circonstances atténuantes et on le comprendra très bien (on n'est pas des monstres sans compassion)(quoique pour certain.e.s j'ai un doute ) mais je me répète si Happi était au courant pourquoi ne pas avoir posté ne serait-ce qu'un micro-message ici ?

[Happiness27]

Je savais qu'Elsa partait en vacances mais comme j'ai moi aussi pas mal de choses à faire en dehors de Wild Nights, je n'ai pas pensé à vous prévenir, tout simplement. Or, comme là certains s'impatientaient et que Elsa n'avait pas répondu, je me suis permise de vous le dire.

[DorianGray]

À moins qu'Elsa ait été embarqué dans des vacances non anticipées, sans aucun moyen de joindre qui que ce soit, il y a clairement une erreur. Ce n'est pas un gros mot. Personne n'a engagé un manque d'investissement de sa part vis à vis de l'ensemble de son travail. Rétorquer qu'elle a fait un job formidable à une critique ponctuelle sur un manquement de sa part, c'est de la mauvaise foi et même pas un argument. Nous ne demandons aucune forme de "dédommagement" et ne recherchons rien sinon la reconnaissance qu'il y a eu erreur. J'ai l'impression qu'il y a une sorte de doctrine menant à considérer qu'il faut systématiquement envoyer des fleurs à tout le monde, et que ne pas le faire, même pour une simple occasion, s'apparente à agir de l'inverse. On peut pourtant tout à fait pointer du doigt un manquement sans pour autant que cela ternisse totalement l'entièreté d'une action. Et en l'occurrence, la demande c'est surtout que ce genre de chose soit évitée à l'avenir.
Je pense également que ce genre de débat doit avoir lieu. Quand on a vraiment raison, on a rarement besoin de fermer la discussion, et si vous parlez de respecter Elsa, essayez de penser au fait qu'une personne comme elle ne déciderait JAMAIS que son autorité l'autorise à décréter qu'une question soulevée n'a pas lieu d'être.
Cette autorité du Mj émane du consentement de la majorité (logique sinon on joue pas) et à ce titre une certaine ouverture d'esprit est nécessaire. Accepter le dialogue, c'est savoir prouver qu'on a raison autant qu'accepter qu'on a tort.
J'ajouterais également qu'un peu d'honnêteté intellectuelle sera nécessaire pour cette question, et j'espère que mes détracteurs personnels se demanderont "qu'aurais je dis si c'était le Grand Méchant Dorian qui faisait ça? "
Car forcément, quand on réagit différemment selon la personne, on a bien du mal à juger correctement, et ça donnera à certains une autre perspective
Amour et chocolats depuis Marseille sur ce

[DorianGray]

Elyaes ne charge pas Elsa d'une faute inventée que je sache, le terme mensonger ne me paraît pas approprié du moment que la faute est existante. Et pourquoi exactement parle tu d'une remise en cause de la position de Mj? Faudrait voir à pas détourner les paroles des gens. Elyaes parle d'un manquement aux responsabilités, nul part elle ne s'attaque à la position en elle même. Ou alors tu considères comme problématique le fait qu'elle accuse une Mj d'un manquement, et dans ce cas, la comparaison avec Hitler prend tout son sens. Éclaire moi donc, au cas ou j'ai mal saisi ^^.

Si c'est juste ton opinion (sans blague) et que tu ne cherche ni à influencer celui des autres ni à suggérer le tien, pourquoi tu l'énonce exactement? Non car en général quand je considère que mon avis n'intéresse que moi et que je ne veux pas l'apporter ou avoir à le défendre, je ne le donne pas.

[DorianGray]

" Tes problèmes personnels ne m'intéressent aucunement. Lorsque l'on s'engage pour quelque chose, on s'y tient par respect pour les autres. "
Paulrina saison 5, à Dracnor, Mj qui postait en retard pour problèmes personnels

Allez c'est tout pour moi.

[Jay117]

Connaissant Elyaes elle ne posterait jamais un message contenant une attaque personnelle. Je pense qu'elle a juste voulu nous faire partager son avis et c'est son droit.

PS: ce truc prend des proportions énormes quand même

PPS: Pauline on avait dit quoi sur mon prénom

[Green]

On est en maternelle là ?
DAAAAAMN ALLEZ À MES PIEDS.

[Happiness27]

Je propose que vous finissiez ce débat, qui ne nous concerne plus puisque cette affaire devient de plus en plus personnelle, en privé afin de ne pas polluer le sujet et qu'il reste agréable avec une ambiance cool et non pas le temple de la mauvaise foi, merci beaucoup

[dadotiste]

Je propose que vous finissiez ce débat, qui ne nous concerne plus puisque cette affaire devient de plus en plus personnelle, en privé afin de ne pas polluer le sujet et qu'il reste agréable avec une ambiance cool et non pas le temple de la mauvaise foi, merci beaucoup

Pas besoin de me prévenir de quoi que ce soit, j'ai déjà repéré plusieurs HS et images dans ce RPG.
En effet, je pense que le débat a assez duré.

Il est maintenant clôt, sinon, ce RPG sera clôturé jusqu'au retour du MJ (Et je vous le dit tout de suite, j'ai l'intention de partir en vacances alors ça risque de durer plus longtemps).

Pour ce qui est des HS (images et cie), le prochain qui en poste une se verra banni pour 1 semaine.

J'ai peu de temps sur le site en ce moment (et pour moi d'ailleurs en règle générale) donc je ne chercherai pas à comprendre.

Je pense avoir été suffisamment claire. Le RPG reprend sérieusement ou à la première incartade, c'est la porte ou la clôture.
Amicalement,
dado.

PS : Ce message ne requiert pas de réponse, simplement la reprise

[Elsa-Vercellino]

Δ RP DE JOUR / TOUR 5 Δ




HARRISSON MENDEZ | 13/06/2016 | 03H00 | DANS SON APPARTEMENT

« BLAM ! BLAM ! BLAM ! » j'entends de l'autre côté de la porte.

Bordel, bordel, bordel... Depuis quand les gens passent à trois heures du matin et tapent comme des bourrins contre la porte ? C'est peut-être le voisin. Je ne me suis jamais très bien entendu avec lui, une sorte de vétéran de la grande guerre (laquelle ? il ne l'a jamais avoué), et il me reprochait souvent de rentrer trop tard ou tout simplement de ne pas être assez poli. Assez poli, assez poli, je t'en foutrai des assez poli. Je ne pense pas qu'entretenir des relations avec mes voisins fassent parti du contrat que j'ai signé quand j'ai voulu emménagé dans cet appartement. Enfin, je ne pense pas qu'il s'agisse de ce type. Ou alors, il est entrain de faire du somnambulisme, ou un phénomène de ce genre-là.

« J'arrive ! » je marmonnai à moitié tout en attrapant une chemise.

« Harrison, ouvre ! » j'entends de nouveau, et ce n'est certainement pas mon voisin qui parle.

Non, cette voix est indéniablement féminine et plutôt familière, pensais-je tout en ouvrant la porte pour tomber sur...

« Felicity ? » je chuchote – je ne voudrais pas réveiller vraiment mon voisin vétéran – en écarquillant les yeux dans le noir. « Mais qu'est-ce que tu fiches ici ? Il est trois heures du matin ! »

« Trois heures vingt-deux, pour être précise. » s'exclama-t-elle précipitamment avant d'entrer dans mon appartement sans plus d'explications.

Je pousse un soupir discret tout en refermant la porte : hors de question que quelqu'un se rende compte qu'une gamine de vingt ans à peine s'est rendu chez-moi au beau milieu de la nuit, et surtout que je l'ai reçue en caleçon et en chemise à moitié entrouverte. D'ailleurs, je ferais bien de corriger cela rapidement. J'attrapais un pantalon qui traînait sur un radiateur, reboutonnais ma chemise et passais une main dans mes cheveux plutôt rebelles lorsque je dormais, même si cela ne servit pas vraiment à grand-chose. La Snow était assise sur mon canapé, les poings serrés contre ses genoux et ne bougeait pas d'un poil, comme si elle avait été paralysée dans son mouvement.

« Felicity ? » demandais-je pour la seconde fois de la soirée, plus doucement cette fois-ci.

La jeune femme ne réagit pas, toujours aussi immobile qu'une statue, et je restais immobile également au beau milieu de mon salon (et au beau milieu de la nuit aussi!) pendant une étrange minute, avant de décider de faire quelque chose. Elle avait peut-être un comportement bizarre, mais ce n'est pas pour autant que je devais en faire de même, n'est ce pas ? Je suis le directeur de la prison, j'ai au moins trente ans de plus qu'elle, et je suis son boss après tout. Autant que je me comporte en adulte, décidais-je avant de lui tapoter gentiment sur l'épaule, l'appelant de nouveau. Elle sursauta au contact, semblant se réveiller de la sorte de transe dans laquelle elle était plongée, avant de me regarder avec des yeux complètement écarquillés de... frayeur, détectais-je avec inquiétude.

« Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? » je la questionnais tout en prenant place sur le canapé.

« De mauvaises choses... » répondit-elle avec une toute toute toute petite voix.

« Cela a un rapport avec Vancouver Fields ?! » je continuais mes questions en progressant lentement.

La Snow hocha simplement de la tête, déglutissant rapidement avant de revenir à son état immobile, ses poings toujours aussi serrés contre ses genoux. Qu'est-ce qui avait pu l'ébranler à ce point ? Une émeute de prisonniers ? Sûrement pas, elle ne se serait pas retrouvé au milieu d'une émeute, qu'est-ce qu'elle irait faire au milieu des détenus ? Peut-être un rendez-vous avec …...... qui avait mal tourné ? Pas au point d'être paralysée de cette façon, et pas au point de venir chez-moi au beau milieu de la nuit tout de même. Mais peut-être cela avait-il un lien avec la Nuit, elle-même. Je jetais un regard au calendrier accroché au mur, et je notais que ce jour-ci et celui d'avant avaient été entouré d'un grand cercle rouge. Ouais, la Nuit avait bien eu lieu cette nuit. (*** trop de répétitions dans cette phrase ***)

« Tu étais là-bas, cette nuit ?! »

« Oui... Ouais... » articula-t-elle faiblement.

« Et donc ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Notre équipe ne s'occupe que des Jours, pas des Nuits, je pensais que tu le savais pourtant ! » m'exclamais-je avec un mélange d'étonnement et d'énervement.

« Je ne sais pas ce qu'il m'a pris... » expliqua-t-elle beaucoup plus doucement que moi. « Un moment j'étais chez mon frère, et l'autre j'étais sur ce foutu toit. »

« Quel foutu toit ?! » je la pressais, je n'étais pas du genre à être très patient.

« Celui du dortoir des garçons. » dit-elle d'un ton subitement sérieux. « Oh meeeerde, merde, merde, merde, merde... »

« Mais qu'est-ce que tu as fait !? » m'écriais-je plus fort cette fois-ci. « Qu'est-ce que tu as fait, bordel ?! C'est sûr que je ne peux pas t'aider si le seul indice que j'ai, c'est un foutu toit ! »

Oups, je n'aurais peut-être pas dû pousser autant, pensais-je deux secondes avant que Felicity n'explose en sanglots. Merde ! Harrisson, tu es vraiment le gars le moins doué du monde. Ça sert à quoi d'avoir des diplômes dans tous les domaines si je ne suis même pas capable d'écouter quelqu'un quand il a des problèmes ? Je suis vraiment un crétin, par moment. Réagis idiot, au lieu de regarder sans rien faire.

« Hey, hey. Je suis désolé, vraiment désolé. Si tu n'as pas envie de me le dire c'est pas grave, hein ? » m'excusais-je maladroitement en déposant avec hésitation une main sur son épaule.

« J'ai tué la MJ. » avoua-t-elle d'une voix cassée, presque rauque. « J'avais un pistolet, et pan ! j'ai tiré. »

Je restais deux ou trois secondes bouche bée, avant de lui demander :

« Attends, tu es sûre et certaine qu'elle est morte ? »

Hochement de la tête.

« Personne ne t'a vue ? »

Mouvement de la tête de droite à gauche.

« Okay... Okay, il suffirait juste d'enterrer le corps, pas vrai ? » proposais-je en prenant une grande inspiration. « Ce n'est pas comme si nous ne l'avions pas fait quelques fois au cours des dernières semaines. »

« Non, on ne peut pas. » contesta-t-elle avec, quant à elle, un soupir.

« Pourquoi pas ? » la contrais-je un peu trop férocement. « Personne ne la connaît dans le coin, personne ne la recherchera non plus. »

« Les autres MJs viendront la chercher, elles l'ont sans doute déjà fait. » expliqua Felicity avec un haussement d'épaules.

« Attends, attends quoi ? Quelles autres MJs ? Il n'y en a qu'une depuis le début, aux dernières nouvelles. »

« Sérieusement Harrison ? » répliqua-t-elle avec un peu de moquerie et de lassitude dans la voix. « Tu aurais quand même pu remarquer que quelque chose clochait entre la rousse et la blonde. Et les accents aussi, quand elles parlent. »

« Des sœurs jumelles ? » proposais-je, me relevant pour tourner en rond dans le salon.

« Clones. » conclue Felicity sombrement. « Et elles vont venir me tuer... »

« Elles ne viendront pas te tuer si elles ne savent pas que tu es sa... que tu l'as tuée. » expliquais-je en attrapant ma veste. « Ressaisis-toi, et viens avec moi. On a un corps à faire disparaître. »




MJ MYSTÈRE | 13/07/2016 | 15H12 | AÉROPORT

« Les passagers en direction de Vancouver sont priés de rejoindre les zones d'accueil des voyageurs. Nous espérons que vous aurez passer un bon voyage à bord de nos appareils. »

Je descendis rapidement les escalators de l'aéroport canadien, doublant au moins une dizaine d'inconnus ronchons qui me firent des remarques dans le dos. D'habitude, je prendrais bien le temps de m'arrêter et de déclencher une bonne engueulade, mais je dois avouer que les circonstances actuelles ne me permettaient pas, justement de perdre mon temps. Je n'avais pas absolument tout compris, lorsqu'elle m'avait appelé au téléphone l'autre jour – à la base, elle n'était pas censée m'appeler du tout d'ailleurs, je n'étais en contact qu'avec Lucy – pour m'annoncer le décès de notre agent sur le terrain. Lucy morte ? J'avais franchement du mal à y croire, mais un nœud d'angoisse au milieu de mon estomac m'avait convaincu d'annuler les futiles projets que je pouvais avoir à Paris, de prendre un avion direct jusqu'à Vancouver et de me diriger jusqu'à la prison.

« Bonjour. » dis-je poliment à l'un des employés de l'aéroport. « Y aurait-il moyen de louer une voiture, pour quelques jours ? »

« Mais bien sûr. » répondit-il avec un sourire totalement faux et complètement commercial. « Si vous voulez bien me suivre, c'est par-ici ! »

Deux heures plus tard, et je me retrouvais sur le parking de Vancouver Fields. Il faisait horriblement chaud pour un mois de Juillet, et j'éternuais plusieurs fois avant de trouver un mouchoir au fond de ma poche. Sérieusement, qui aurait cru que j'aurais pété la forme dans un Paris rempli de flotte tandis que les rayons de soleil du Canada me faisaient éternuer comme si j'avais une allergie au pollen ! Remarque, j'étais peut-être allergique au pollen, on ne sait jamais. Je n'avais pas fait trois pas qu'une silhouette familière apparut à l'autre bout du parking, marchant avec une droiture digne des militaires, et une rapidité digne... des militaires aussi, j'imagine.

Même si mon angoisse revenait au fur et à mesure qu'elle avançait dans ma direction, j'avais également ce besoin d'en apprendre plus sur la situation, une sorte d'excitation mélangée à de la peur je dirais. Une vingtaine de mètres encore, et elle était finalement face à moi. Quand je disais silhouette familière, je faisais preuve d'une honnêteté exemplaire : nous avions le même nez, les mêmes yeux, le même visage, la même taille et le même corps, la seule façon de nous différencier étant nos styles capillaires. Tandis que j'avais les cheveux blonds, lissés et attachés dans une queue de cheval serrée, mon double avait pris soin de les colorés d'une couleur fauve, roux foncé si vous préférez, et elle les avait laissé à leur état naturel bouclé... enfin, quoique, peut-être les avait-elle bouclé un petit peu plus que la normale, aussi.

« Salut, Natasha ! » m'exclamais-je avec un sourire en coin.

Mon enthousiasme ne sembla pas vraiment lui plaire, puisqu'elle se raidit un petit peu plus, et ne répondit pas à mon sourire non plus. Okaaay, elle devait être totalement convaincue que Lucy était décédée si elle se comportait de cette manière. Comment pouvait-elle en être certaine ? Aux dernières nouvelles, elle n'avait que disparu, pas vrai ? Elle avait très bien pu péter un plomb, et était partie pour des vacances prolongées dans un coin paumé de l'Amérique du Sud par exemple. Ou alors, nos boss lui avaient confié une nouvelle mission, plus importante que celle-ci peut-être (après tout, notre boulot dans les Wild Nights était bientôt terminé), et ils n'avaient pas pris le soin de nous en avertir.

Il y avait des millions de possibilités, et le silence radio de sa part ne voulait pas forcément signifier qu'elle était enterrée six pieds sous terre. De toute façon, je ne l'imaginais pas vraiment entrain de se faire tuer. De nous toute, elle était certainement la plus entraînée, la plus rusée et la plus tordue. Je ne dis pas ça pour être méchante, c'est même plutôt des compliments, connaissant le genre de boulot qui lui était confié. Natasha était également une bonne combattante, mais elle était beaucoup trop... professionnelle pour certaines tâches, on va dire.

« Des nouvelles de Lucy ? » la questionnais-je plus sérieusement, à moitié pour calquer son expression froide, à moitié car j'étais vraiment sérieuse.

« J'ai trouvé son corps. » répondit-elle enfin, après presque trente secondes de silence. « Dans les bois, à cinq cents mètres de la prison. Ceux qui s'en sont chargés ne sont vraiment pas très doués... »

Je restais quelques secondes interdite, mon visage fermé et mon expression complètement vide, avant que mon entraînement de dirigeante de mission ne me revienne à l'esprit. C'était comme un pilotage automatique, et c'est vraiment pratique quand votre esprit et votre cœur sont un bordel complet dans une situation d'urgence, ou professionnelle (ou les deux, comme dans le cas présent).

« Tu penses qu'il s'agirait des Esprits ?! » proposais-je tout en regardant brièvement le ciel bleu.

« Non, je ne pense pas. Avec tous leurs pouvoirs, ils auraient simplement pu la... désintégrer, au lieu de l'enterrer. » répondit-elle d'un ton très neutre.

« Quelqu'un de la prison, alors ? Des détenus ? » continuais-je en jetant un œil, cette fois-ci vers le grillage.

« Ils n'ont pas d'arme, et je ne vois pas comment ils auraient pu sortir vers la forêt. » constata-t-elle, avant de venir avec une dernière proposition. « Plutôt des membres de l'équipe. »

« Ils sont de notre côté. » protestais-je faiblement.

« Ils travaillent pour de l'argent, pas parce-qu'ils sont loyaux. » répliqua-t-elle tout en sortant un pistolet de sa poche.

« Tu veux une vengeance ? »

« Yep. »

« T'as un plan ? »

« Plus ou moins. »

Nous discutâmes des détails dudit plan – qui n'était pas en soi, très travaillé ou très évolué de mon point de vue, généralement les plans qui comportent de la violence ne sont pas très évolués – avant de nous diriger sereinement vers la prison. Notre petite visite se déroulerait très simplement : interruption au beau milieu de la cours principale de Vancouver Fields, on attrape des prisonniers au hasard (enfin, peut-être des élus, histoire de faire chier les Esprits dormant), otage et menace d'exécution. Harrisson voudrait forcément éviter un carnage public, en plein Jour et aux yeux de tous : il nous livrerait le meurtrier sans faire d'histoire et... à partir de là, j'imagine que je laisserai Natasha s'occuper de son cas. Je n'ai jamais été très douée en travaux manuels, je suis plutôt le cerveau du groupe, celui qui organise et qui synthétise les informations. C'est d'ailleurs pour cela que j'étais aussi loin du terrain d'action, jusqu'à aujourd'hui.

Personne ne nous bloqua l'entrée de la prison, et nous n'eûmes qu'à traverser un petit nombre de couloirs avant de nous retrouver dans la cour principale. Des dizaines et des dizaines de prisonniers se trouvaient là, certains entrain de jouer aux cartes tandis que d'autres bronzaient au soleil, quelques uns même assez courageux pour jouer au basket en plein cagnard. Autant s'intéresser à ceux-là, décidais-je en faisant signe à ma partenaire/sœur.

« Bonjour, très chers amis. » m'exclamais-je en attrapant le ballon au vol. « Je suis Elise, représentante de... »

Une voix beaucoup plus autoritaire me coupa, et je poussai un soupir audible alors que Natasha prenait en charge la suite des opérations d'une manière beaucoup plus efficace.

« Toi, toi, et toi ! » s'exclama-t-elle en les pointant avec le bout de son pistolet. « Vous vous séparez des autres, et vous allez à côté d'Elise là-bas. »

Les trois désignés obéirent en se lançant des drôles de coups d'oeil, se demandant certainement s'il s'agissait d'une blague idiote ou d'un exercice puéril ou d'une vraie prise d'otage. Bah, du moment qu'ils ne faisaient pas les idiots.

« Toi, le gardien, tu vas nous rejoindre aussi ! » dit-elle en désignant John Wells qui se trouvait non loin de notre petit groupe. « Et toi, tu cours et tu vas me chercher le directeur, d'accord ? »

Le jeune Oscar Foster ( Happiness ), sans doute content d'échapper à cette scène au moins pour quelques minutes, partit en courant aussi vite de son ombre vers les bureaux de l'administration. Durant l'attente, j'appris que les noms des trois prisonniers pris en otage n'étaient autre qu'Ethan Stills ( Green ), Haru Trancy ( Ayakota ) et Sol Vega ( Pentax ). Trois élus, donc. Même pas besoin de les rechercher, ils nous tombaient sous la main comme des fruits trop mûrs. Peut-être qu'Oscar n'était pas aussi pressé de trouver le directeur que je le croyais, car les prisonniers dans la cour commençaient à s'impatienter.

Je l'avais remarqué très vite, certains d'entre eux nous jugeant du regard en silence tandis que d'autres marchaient en rond comme des bêtes en cage. Si les autres n'arrivaient pas un peu plus vite, ils finiraient pas nous sauter dessus. D'ailleurs, un groupe mené par Alexandra Acosta ( Chachouna ) commença à s'avancer dans notre direction. Elle semblait bien sûr d'elle, pour quelqu'un qui n'avait pas d'armes, mais elle avait en même temps raison de l'être. Avec seulement deux armes en poche, nous ne pourrions de toute façon pas supprimer tous les détenus s'ils décidaient de nous sauter dessus. Encore faudrait-il qu'ils en aient l'idée.

« N'avancez plus d'un pas. » prévint Natasha en pointant son pistolet vers l'un des otages.

Le groupe obéit étrangement, et s'arrêta au beau milieu du parcours. Mais il fallut que Daniel Anders ( Steph87 ) décide de s'en mêler, se rapprochant à son tour du terrain de basket avant de lancer.

« Vos pistolets sont certainement en jouet, vous feriez mieux de courir cacher vos jolis culs avant que l'on ne vous attrape ! » s'exclama-t-il avant d'éclater de rire devant sa propre tirade.

Ma compagne poussa un soupir (c'est dingue comme il est similaire au mien, même nos systèmes respiratoires sont exactement les mêmes), avant de lever son arme et de tirer sans sommation dans la tête de l'un des trois otages. Haru Trancy ( Ayakota ) venait de nous quitter, et l'Institutrice poussa un cri indigné avant de s'élever dans les nuages. Le gardien Wells, qui jusque-là n'avait pas vraiment réagi plus que cela, se releva d'un bond indigné, se rapprochant de Natasha avec un air outré sur le visage.

« Comment vous avez pu faire ça !? » s'écria-t-il en faisant de grands gestes. « C'est un meurtre prémédité, c'est juste horrible, vous êtes horr -... »

Il ne termina pas sa phrase, et je ne vois pas vraiment comment cela pourrait être possible quand on a un trou sanglant à la place de la bouche. C'est le résultat, lorsque l'on se prend une balle à bout portant dans les dents. Je tremblais légèrement alors que son cadavre tombait lui aussi au sol dans un bruit sourd, rejoignant rapidement celui de la détenue qu'il avait essayé de défendre (enfin, venger ? j'en sais rien) dans une mare de sang. Je vous avais dit que je n'étais pas vraiment manuelle.

Je suis celle qui pense, la stratège : et pour le moment, j'avais simplement pu noter que notre nombre d'otage s'était amoindri de moitié en moins d'une minute, que Natasha ne possédait plus que quatre balles et moi six. La foule qui nous entourait était maintenant aussi silencieuse et immobile qu'une tombe, mais je préférais toujours avoir un maximum de munitions et de monnaie d'échange humaine pour le moment.

« Vous pouvez tous constater que ces armes sont authentiques, fiables, et chargées. » annonçais-je en levant également mon pistolet en l'air.

Le bluff, la menace marcherait toujours mieux qu'une véritable mise en action. Natasha s'était déjà chargée de faire la prévention (plutôt deux fois qu'une), je ne tenais pas à agrandir le tas de cadavres du terrain de basket. Et je n'en aurais de toute façon pas le temps, puisque la porte du bâtiment de l'administration s'ouvrit, laissant apparaître d'abord le jeune homme que ma partenaire avait envoyé (il se dépêcha de se fondre dans la masse de détenus, se faisant le plus petit possible et je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir) puis Harrisson Mendez, le directeur lui-même. Enfin. Il se dirigea dans notre direction avec un air horrifié sur le visage (en même temps, on avait transformé son terrain de basket en piscine rouge), avant de se stopper et d'articuler quelques mots.

« Qu'est-ce que vous - avez fait ? » bégaya-t-il en jetant un regard désolé aux deux corps au sol. « C'est notre boulot de faire les Journées, pas le vôtre. Et encore moins de tuer des membres de mon équipe. »

Il avait fait toute la deuxième partie de sa tirade en chuchotant, ne voulant pas être surpris par les oreilles indiscrètes des prisonniers qui nous entouraient. Hum, il était peut-être choqué notre cher directeur, mais il ne perdait certainement pas le Nord. En tous les cas, c'était à mon tour d'entrer en jeu. Natasha était peut-être douée pour foutre une balle là où ça faisait le plus mal, mais n'était carrément pas doué pour les échanges diplomatiques. Quoique, je ne vois pas vraiment ce qu'il y a de diplomatique dans cette situation mais passons sur ce détail.

« Lucy. » débutais-je en prenant une inspiration. « On l'a retrouvée enterrée dans la forêt, et elle avait disparu depuis plusieurs semaines. La question est très simple, Mr.Mendez : qui l'a tuée ?! »

« Je vous jure qu'on ne tuera plus personne si vous nous donnez la réponse. » promit Natasha avec un sourire d'ange.

Harrisson prit quelques secondes pour réfléchir, baissant les yeux vers les cadavres derrière les verres de ses lunettes, avant de jeter un regard aux deux prisonniers qui se trouvaient encore entre nos mains. Ceux-ci semblaient un petit peu plus terrorisés que tout à l'heure – et c'est une réaction bien normale, mes petits cocos ! - mais ne bougeaient pas d'un pouce, attendant comme nous une réponse du directeur de Vancouver Fields.

« Je... » commença-t-il plus prudemment qu'avant. « Je ne sais pas qui l'a tuée, mon équipe n'est pas présente lors des Nuits. »

« Oh, comme c'est pratique ! » souffla ma compagne d'un air irrité.

Un détail me titilla l'esprit deux ou trois secondes, avant que je ne le mette à mon avantage.

« Et comment vous pourriez savoir qu'elle a disparu lors de la précédente Nuit ? » le questionnais-je en fronçant les sourcils. « Je ne crois pas l'avoir mentionné. L'ais-je mentionné, Shash ?! »

« Non, je ne crois pas non plus. » constata-t-elle avec un sourire en coin, plus sombre que le mien.

Tirant par le bras l'un des deux derniers otages, elle amena Sol Vega ( Pentax ), qui avait apparemment l'affection d'Harrisson puisqu'il poussa une sorte de cri de supplication, à elle avant de déposer lentement le canon de son arme contre la tempe de la jeune fille. Y'avait vraiment des gens qui n'ont pas de chance en ce moment, pensais-je alors que la militaire pressait la détente de son pistolet. Et viou, le Loup-Garou Blanc avait disparu dans un coup de vent (et ça rime, mes chers amis). Plus qu'un otage, hors de question de le gaspiller pour avoir tous les prisonniers ou les gardiens nous sautant dessus. Reprenant un faux sourire poli, je déposais une main apaisante sur l'épaule du directeur, qui regardait maintenant le cadavre de la petite Vega , sans vie et sans mouvement pour l'éternité. Argh, trois vies (bientôt quatre, probablement) gaspillées pour rien, je trouve cela vraiment contre-productif.

« Je suis navrée que notre petite visite n'ait pas pu se solder sur une note positive, Harry. » dis-je avant de lâcher un petit soupir. « On te laisse t'occuper du nettoyage, j'imagine ? »

Sur ces paroles, nous abandonnâmes la cour centrale de la prison, avant d'emprunter le même chemin que nous avions pris à l'aller. Le détenu qui était avec nous ne se débâtait pas du tout, Ethan Stills ( Green ) semblait avoir une sorte d'espoir de s'en sortir vivant. Remarque, je ne vois pas pourquoi nous le tuerions maintenant, nous étions presque à la sortie de la prison et ce n'est pas comme si sa mort allait changer quelque chose : nous ne connaissions pas – encore – l'identité du meurtrier de Lucy, et la mort des détenus de Vancouver Fields n'y changerait apparemment pas grand-chose. Nous traversâmes le parking à trois, avant de rejoindre la voiture que j'avais loué deux heures plus tôt à l'aéroport. Ethan se tortilla d'un pied à l'autre, ne sachant plus vraiment où se mettre tandis que je commençais à ouvrir le coffre, jetant mon pistolet négligemment dans le fond. Argh, je déteste tenir une arme sérieusement !

« Hum... je peux retourner à la prison ? » demanda finalement le jeune homme, qui n'avait sans doute jamais été aussi pressé de retourner dans sa cellule.

« Mais bien sûr, vas-y. » l'encouragea Natasha tout en se posant contre le bord de la voiture.

Le prisonnier afficha un faible sourire dans notre direction, avant de prendre ses jambes à son cou, courant aussi vite que possible vers la porte d'entrée. Je levai un sourcil interrogateur en direction de ma sœur, qui laissa échapper un rire avant de tendre ses bras droits devant elle, fermant un œil et visant à travers l'objectif de son arme pendant moins d'une seconde. Un souffle plus tard, et elle pressait la détente pour la quatrième fois de la journée.

C'est dommage pour le Stills , sérieusement, il y était presque. Tellement même, qu'il trébucha comme un pantin désarticulé sur le paillasson qui se trouvait devant la porte d'entrée, s'écrasant sans grâce contre les portes vitrée, qui s'ouvrirent une demie seconde plus tard. L'esprit du Loup-Garou qui l'habitait ne prit même pas le temps de saluer son hôte, et l'abandonna cruellement contre le carrelage de la salle d'accueil. En fait, il avait réussi à retourner dans la prison... juste pas de la façon dont il l'imaginait.

« On y va ? » demandais-je en allumant le moteur.

« On y va. » répondit-elle avec exactement la même voix.











Récapitulatif de la Journée :

Green est tué par les Villageois, il était Loup-Garou.
Ayakota et Pentax sont tués pour absence (et pour accélérer la fin ! XD) : ils étaient l'Institutrice et le Loup-Garou Blanc.

[Elsa-Vercellino]

@Dadotiste: Merci d'avoir stopper le débat avant que ça ne parte encore plus loin! :3

@Tout le monde: La dernière Nuit commence donc, je posterai le RP de Nuit dans une dizaine de jours (car je repars en vacances dans un autre endroit sans internet dès demain, donc je ne serais pas présente non plus). Quant à ma précédente absence non expliquée, je tiens juste à clarifier l'histoire: j'avais prévu de poster les RPs depuis un bar, ou quelque chose dans ce genre, mais la batterie de mon ordinateur est tombée à plat, elle ne fonctionne plus et mon ordi ne marche qu'avec un chargeur. Or, il n'y a pas de prises dans les bars, en général: la raison de mon absence est aussi bête que cela. (aa) Désolée pour ceux qui s'impatientent plus que d'autres, mais je n'y pouvais pas grand-chose. ^^' Anyway, et j'avais tout de même laisser un message sur mon mur Booknode en expliquant que je partais en vacances sans internet, donc ceux qui auraient vraiment voulu mener l'enquête sur ma disparition auraient pu le faire facilement et discrètement, au lieu de lancer un débat ici.

Breeeeeeeeeeeeeef, cette parenthèse est close, je m'excuse vraiment pour mon absence prolongée (les vacances quoi! :p) et je précise donc clairement que je ne serais pas là durant les dix prochains jours. Une fois que je serais revenue, la partie ne devrait pas traîner encore longtemps, d'après mes estimations, encore un RP de Nuit et un RP Final devraient suffire pour qu'une équipe gagne.

Wala wala, j'espère comme d'habitude, que le RP vous plaira (même s'il est un peu long en fait, c'est pas la même impression d'écrire sur Booknode que sur Open Office! XD) et si vous voyez des erreurs, n'hésitez pas à le signaler! :3 Bisous à tous, bonne suite de vacances où que vous soyez et à dans une dizaine de jours!

[DarkHug]

Ah bah ENFIN Green est mort ! Ça a été loooooooooooooooooooong Je pensais qu'il allait être cramé juste après Jay moi xD M'enfin bon, j'espère que les Villageois vont gagner, même si la mort m'offre un fantastique statut neutre ^^
(Je sais, ce message tombe bizarrement, mais je voulais exprimer ma joie de voir mes bourreaux finir au bûcher )

[Elsa-Vercellino]

Δ RP DE NUIT / TOUR 6 Δ




GEORGE BENETT | 26/07/2016 | 01H02 | BAR PAUME

« Et pouf! il était mort! » j'explique rapidement avant de reprendre une gorgée de vodka.

Le barman lève un sourcil interrogateur, ce crétin se demande sûrement s'il devrait me dégager de son bar ou pas. Avant que la situation ne dégénère, évidemment. J'aimerais pouvoir affirmer que je serais capable de me tenir convenablement, mais mon cerveau est à moitié tourbillonnant avec l'alcool - j'ai dû prendre au moins cinq verres depuis mon arrivée, et je ne tiens pas vraiment la boisson, tout compte fait - et ce n'est pas dans mon caractère de rester calme et maître de moi-même. Maman m'a souvent conseillé de faire de la méditation, ou du yoga mais je m'y suis toujours refusé. La méditation, c'est pour les femmelettes et le yoga, plutôt pour les pédés. Hors de question que l'on me classe dans l'une ou l'autre de ses catégories. J'aime et je respecte profondément ma mère, mais je suis adulte, capable de prendre une décision sans être influencé par ses avis.

Je finis mon verre d'une traite, avant de laisser un soupir-rot s'échapper de ma gorge. Personne ne le fera remarquer: je suis trop bien bâti, et dans un endroit trop mal famé pour que quelqu'un le note de toute façon. Un autre, je commande au barman qui hésite, avant de remplir de nouveau mon verre devant mon regard noir. Le client est roi, pas vrai? Il n'a pas le droit de me refuser quoi que se soit. Comme ces femmes, elles n'avaient pas le droit de prendre la vie du gamin sans aucune raison! Je n'ai pas vraiment compris ce qu'il s'était passé à la prison durant mon absence. Il se passe toujours des trucs de merde quand je ne suis pas là, à croire que le directeur ou les autres gardiens ne savent pas faire leur boulot! J'ai peut-être un comportement de merde, et les prisonniers ne sont pas de grands fans de ma personne mais au moins je fais mon taffe correctement et je ne me fais pas buter en plein milieu de la cour par une putain d'inconnue.

« J'devrais aller la tuer. J'devrais aller les tuer toutes les deux. » je marmonne tout en attrapant ma veste en cuir.

Je dépose un billet de vingt dollars sur le comptoir - cela devrait suffire, et dans le cas contraire, le type pouvait aller se faire foutre! - avant de me diriger vers la porte. Quelques inconnus me jetèrent des regards curieux, et je dégageais un gars de mon chemin d'un grand coup d'épaule. L'idiot ne fit que s'excuser avant de continuer son chemin... encore un petit faible, probablement. En tous les cas, personne d'autre ne me fit chier jusqu'au parking et les regards curieux que j'avais noté tout à l'heure avaient disparu ou s'étaient reportés sur un autre individu. Faut que j'retrouve ma voiture. Rouge, rouge elle est rouge...

« Rouge mon cul! on voit rien dans le noir... »

« Hey, jeune homme! » m'interpella une voix indéniablement féminine dans mon dos. « Tu pourrais pas me déposer à la prison, Vancouver Fields?! »

« Qu'est-ce que t'vas foutre là-bas? Il est une heure. » fis-je remarquer en repérant enfin ma bagnole. « Au moins. »

« Rendez-vous important. J'suis la Voyante après tout. » expliqua-t-elle évasivement, ouvrant la portière du côté passager.

« Voyante mon cul. Plutôt une hippie à moitié défoncée. » riais-je sarcastiquement, montant néanmoins à mon tour dans la voiture.

Le moteur résonnait fortement dans le silence de la nuit (je ne suis pas con, il était bel et bien une heure du matin, au moins), et j'appuyais à fond sur la pédale d'accélération, direction la prison. J'étais bourré, faisant des zigzags sur l'autoroute, tandis que la vieille allumait un joint entre ses doigts complètement calleux et dégueulasses. On formait un bien beau duo, vous ne trouvez pas? Enfin à ce point-là, soit on arriverait à la prison, soit on crèverait en chemin.




UNKNOWN BIG BOSS | 26/07/2016 | 01H35 | UNKNOWN PLACE

« Une philosophie d'aujourd'hui, pour demain.
Enracinée dans notre passé,
Dans l'évolution de l'organisme humain.

Quelle aurait été la surprise des hommes de notre passé,
S'ils avaient su que l'on pouvait corriger leur vue,
Leur rendre l'ouïe,
Ou remplacer leurs membres abîmés par d'autres en titane.

Ils nous auraient tout simplement pris pour des Dieux.

Mais ce n'est pas le cas,
Nous sommes tous des êtres humains,
Imparfaits par nature, depuis leur origine.
Qui pourraient être parfaits par design, dans un proche futur.

Comment arriver à une telle évolution, révolution même, me dites-vous.
En collectant des données.
Des données, des données, des données, toujours plus de données.

Peu importe l'éthique, peu importe les pertes,
Peu importe les chocs, peu importe notre propre survie même.
Des données, des données, des données,
Sur le moindre sujet, sont l'élément le plus important.

Notre fondation existe depuis des centenaires,
Je ne suis que l'une des nombreuses têtes de l'hydre,
Je ne verrais jamais le résultat de notre travail,
Vous non plus,
Mais tous ces sacrifices en vaudront la peine,
Je peux vous le garantir.

De toute façon, ce n'est pas comme si vous aviez le choix. »




MJ MYSTÈRE | 26/07/2016 | 01H45 | VANCOUVER FIELDS

Mon portable vibre dans ma poche, alors que je suis entrain de regarder le ciel sombre au-dessus de nos têtes. Même dans mes rares moments de pause, quelqu'un ou quelque chose trouvait le moyen de me casser les c**lles. Du moment que ce n'est pas Elise, tout me va. Je n'en peux plus, de l'entendre papoter à propos de tout et n'importe quoi au cours des derniers jours. J'imagine que c'est sa manière de continuer à travailler, tout en faisant un deuil express. Ou du moins, c'est ce que je me dis pour supporter poliment son caquetage incessant. Enfin, elle n'irait pas jusqu'à m'appeler au milieu de la Nuit?

« Hellooooooooooooooooo, c'est la Voyante! » hurle-t-elle à l'autre bout du fil, détruisant mon tympan au passage.

Dans le fond, je peux entendre le bruit d'un moteur qui roule à fond, sans doute trop vite pour respecter les conduites de sécurité dans ce pays. Je ne crois pas que les Esprits soient capables de conduire, aux dernières nouvelles? Ce n'est pas comme s'ils sortaient de l'enceinte de la prison, comme mes sœurs et moi-même. Apparemment, je m'étais trompée puisque la vieille hippie était dans un véhicule inconnu. Alors qu'elle devrait être ici, entrain de faire son boulot. Ce n'est pas parce-que la moitié des candidats restants avaient été éliminés sur un coup de tête (ou plutôt, sur une vengeance mais ça passe toujours mieux quand on agit par panique, généralement) qu'elle devait foutre en l'air les derniers mètres de cette partie. Pas partie, expérience. Juste une expérience, avec des dommages collatéraux. Comme Lucy.

« Qu'est-ce que tu veux? » répondis-je poliment à l'appareil.

« Je veux le rôle d'Orchidée Desvallées ( Coeurdeglace ). » expliqua-t-elle avant de gueuler quelque chose d'incompréhensible.

« Pourquoi tu ne viens pas jusqu'à la prison?! » continuais-je sur le même ton - professionnel.

« Je sais que je n'y parviendrais pas. » répliqua-t-elle simplement, néanmoins mystérieusement. « Bon, tu me donnes ce nom, oui ou non? »

Elle rigola au moins cinq minutes avant que je ne suis puisse en placer une, et je terminais l'appel aussi vite que j'avais décroché. Je n'étais franchement pas d'humeur à passer mon temps avec une mégère au téléphone. Mais que voulait-elle dire, en sachant qu'elle ne parviendrait pas jusqu'à la prison? Pourquoi me demander le rôle de la Maire, si elle allait de toute façon mourir? C'est avec ces réflexions dans la tête que je redescendais sur Terre (j'étais jusqu'à présent sur le toit du dortoir des filles, là où le Joueur de Flûte avait l'habitude d'organiser ses soirées musicales), lorsque des cris attirèrent mon attention (déjà assez alerte depuis le début de la Nuit). Il y a toujours des cris pour attirer l'attention, je ne vois pas comment il ne pourrait pas y en avoir lors d'une Nuit, de toute façon. Ce n'est pas comme si les Loups jouaient dans la dentelle, ils jouaient plutôt dans la dent tout court.

Arrivant dans la cour, je surprenais une jeune homme qui dévalait les escaliers du bâtiment des garçons, trébuchant à moitié avant d'atterrir sur le gravier de ladite cour principale. Il ne semblait pas vraiment ressentir la douleur - et pourtant, malgré l'obscurité je pouvais voir que ses genoux étaient en sang, sans doute en tombant - et continua sa course jusqu'au stade. Le seul endroit qui n'était pas vraiment visible de la prison, le reste étant illuminé par des éclairages tamisés de surveillance. Peut-être était-il un petit peu plus intelligent que je ne le croyais, mais l'odeur de son sang et les gouttelettes rougeoyantes qu'il laissait dans son parcours laisseraient une piste suffisamment simple à suivre pour les tueurs de la Nuit, dans tous les cas. Tant pis pour lui, il fallait bien que les derniers élus meurent encore un peu, il restait encore un Loup-Garou en course!

« Tu sais où est passé ce connard?! » entendis-je dans mon dos, le fuyard ayant disparu depuis au moins une minute.

Me retournant, je tombais nez à nez avec un homme. Mi-loup, mi-homme en fait. Des oreilles pouvaient encore pointer sous ses cheveux, et ses yeux perçants ressemblaient plus à ceux d'un prédateur qu'autre chose. Mais malgré son allure canine et affinée, le Loup-Garou me paraissait peut-être fatigué. Etre le dernier membre d'une meute ne devait pas franchement être une situation facile ou agréable à vivre... la partie arrivait à sa fin, et cet Esprit l'avait très bien compris, comme tous ceux qui étaient toujours en vie. Il n'avait peut-être pas assez de temps et de force pour se débarrasser des Prisonniers restants, mais il avait au moins assez de force pour venger ses frères et sœurs. Je n'allais pas l'empêcher de se venger, loin de là.

« Tu comptes le tuer tout seul? Tu m'as l'air un peu faiblard. » commentais-je en le scrutant de haut en bas.

« Je prends ça comme un compliment, Mademoiselle Natasha. » clama-t-il avec un sourire en coin, me surprenant car il connaissait mon prénom. « Et je ne vais pas le tuer tout seul. Je vais avoir un coup de pouce du destin. »

Sur ces mots, il me fit une gestuelle digne d'un gentleman, me poussant gentiment à le précéder dans ses pas, en direction du stade. L'herbe sèche craqua bientôt sous nos pas, et la silhouette difforme de Cyryl Zecevic ( DorianGray ) se dessina peu à peu au loin. Le connard, comme l'avait nommé son prédateur, avait tenté de traverser l'étendue d'herbe le plus vite possible, tentant certainement de rejoindre la grille extérieur. Je ne voyais pas vraiment comment il pourrait escalader l'obstacle, mais le type devait avoir un plan en tête. Il avait toujours un plan en tête, avais-je pu remarqué au cours des dernières semaines. Tournant la tête vers le Loup, je lui demandais avec un ton moqueur:

« Tu vas traverser le terrain avec ta super-speed, ou tu vas attendre qu'il se casse le cou en essayant de s'échapper. » le questionnais-je mi-figue, mi-raisin.

« Je vais laisser faire le destin. » dit-il en regardant intensément sa proie, de loin.

Le Zecevic ne tenta pas, comme j'aurais pu le croire, de grimper sur la grille. Il ne tenta même pas de secouer le fil de fer ou quoi que se soit, il s'abaissa juste au niveau du sol, essuyant rapidement ses blessures contre sa tenue de prisonnier, la déchirant même pour serrer quelques lambeaux autour de son bras. Je me demande comment il avait pu se faire une blessure au bras, d'ailleurs...?

« Je l'ai brûlé avec une barre de fer pour le réveiller. C'est qu'il a le sommeil lourd, ce gars. » répondit le Loup, comme s'il m'avait entendu.

Cyryl Zecevic traficotait quelque chose sur le sol depuis deux ou trois minutes - nous aurions largement eu le temps de le rejoindre - lorsque la lumière de la lune me permit de voir qu'il avait réussi à faire une entaille dans le grillage. Ne me demandez pas comment il s'était démerdé, peut-être que le trou était déjà là ou qu'il avait des mains en acier, pour ce que j'en sais. Le détenu se glissa difficilement dans l’entrebâillement, avant de finalement se retrouver de l'autre côté du mur. Je dois dire que j'étais impressionnée, il avait toutes les possibilités du monde devant lui maintenant. Et le Loup n'aurait certainement pas le temps de le rattraper, même s'il piquait un sprint dès maintenant. J'allais lui demander comment il comptait récupérer sa victime du soir maintenant, lorsque des bruits de klaxons et des hurlements retentirent de mon côté gauche.

Des lumières nous avertirent de l'arrivée d'une voiture à vive allure, qui remonta le long du grillage de la prison avec une adresse plutôt redoutable (malgré les quelques zigzags assez étranges de temps en temps), remontant rapidement vers l'endroit où le prisonnier venait de se relever. Il s'écarta de trois ou quatre pas en voyant le véhicule venir dans sa direction, se déplaçant le plus vite possible malgré ses blessures. Je pensais même qu'il était hors de danger lorsque la bagnole rouge fit un écart sur le côté, et BOUM! renversant complètement le pauvre type sanglant. Il fit quatre ou cinq looping avant d'atterrir parterre, tandis que la voiture partit dans le décor avant de rentrer dans un arbre solide. Okaaaay?

« Tu vois? Le destin. » s'exclama le Loup avant de marcher tranquillement vers son dîner.

Le message était plutôt clair: quoique tu fasses, quoique tu tentes, tu es toujours prisonnier du jeu.







Récapitulatif de la Journée:

Dorian est tué par le Loup, il était l'Ancien.
La Voyante a sondé Coeurdeglace.

Coeur doit choisir un nouvel Adjoint.

[Elsa-Vercellino]

@Tout le monde: La dernière Journée commence, si vous tuez le dernier Loup, la partie est fini! (aa) Donc vous avez intérêt à le/la trouver (si oui, j'écris directement un RP Final), lalalaaaa! Je vous laisse jusqu'à Samedi pour voter (je pense que c'est largement suffisant) et si y'a la moindre faute dans ce RP, n'hésitez pas à le signaler! :3

[DorianGray]

EH OUIIIIIIIIII ! C'ETAIT BIEN MOAAAA !

J'aurais survécu à un bon paquet d'assaut de la part des loups. J'estime avoir fait ma part du boulot, et ces attaques en sont la preuve. Maintenant, à vous de remplir la votre et de mettre fin à cette interminable partie.

[Elsa-Vercellino]

J'ai été assez inspirée pour cette réponse, même si elle est un peu plus courte ! :3 J'espère qu'elle te plaira ! <3

Clay

Un sentiment de satisfaction m'envahit lorsqu'elle détourna enfin le regard. C'est quelle était plutôt têtue, cette jeune femme qui tentait de se faire une place dans cet enfer. Evidemment, personne dans le monde ne pouvait affirmer être un parfait modèle d'honnêteté et d'intégrité. Qu'il s'agisse d'un jouet que l'on enviait à ses camarades en classe ou du petit mensonge à ses parents que l'on avait inventé pour pouvoir sortir le soir alors que l'on désirait simplement retrouver son petit copain, on en venait tous à mentir un jour, ou du moins à éluder la vérité. Ceci dit, il était assez étonnant qu'elle culpabilise pour ce genre de choses alors que ce que j'avais fait était clairement pire. L'échelle de comparaison entre mes actes et ceux du commun des mortels se mesurait à plusieurs kilomètres de distance. Car s'il était facile de désirer la mort de quelqu'un, il était au combien plus complexe et tortueux de s'aventurer sur le chemin du meurtre.

Le suicide était un cas assez comparable : en fonction du camp dans lequel on se situe, il sera considéré au choix comme un acte de lâcheté ou de courage. Tuer quelqu'un en cédant à ses pulsions peut donc être vu par beaucoup de personnes comme un échec, mais je préférais voir le fait que je vive avec comme une manière de me repentir (ce mot était un peu fort bien évidemment, mais il représentait quelque peu la situation). Bien sûr, certains pourraient dire que j'avais peur de mourir ... mais ce n'était pas le cas. J'aimais certes la vie, cependant je n'hésiterais pas à crever si cela s'avérait nécessaire. Cependant, je ne le ferais pas de la manière la plus stupide qui soit, c'est-à-dire en provoquant des flics. J'avais toujours trouvé ce comportement particulièrement fuyant de la réalité : un homme qui se retrouvait coincé choisissait la facilité à se jeter dans la gueule du Loup plutôt que d'assumer ses actes en prison, ou de mettre lui-même fin à ses jours.

Toujours est-il qu'elle sembla assimiler mon rire à de la moquerie à son encontre, ce qui n'avait vraisemblablement aucun rapport. Cependant, je mis quelques instants à trouver quoi lui répondre. A vrai dire, mon esprit hésitait entre la mettre mal à l'aise en lui révélant l'attirance physique que je ressentais à son égard, ou la ménager en lui disant que je trouvais son comportement mignon. La seconde solution risquerait de prendre un tournant qui me mettrait moi-même dans l'embarras, et la première option permettrait de lui montrer qu'en tant que psy, je ne lui laisserais aucun répit, que je la charrierais autant de fois qu'il me plairait, afin de distraire les longues journées que je m'apprêtais à passer dans cette prison.

- Je ris car ..., commençai-je lentement avant de laisser planer un léger silence, puis de reprendre d'un ton plus appuyé, si vous saviez à quel point ce tailleur vous rend désirable à mes yeux, et à quel point les seules pensées que j'ai en ce moment se rassemblent en l'envie de vous prendre contre ce mur, je me prendrais probablement une belle gifle. Un autre rire m'échappa. Mais vous ne le ferez pas, car si votre intimité vient peut-être d'en prendre un coup, vous n'en restez pas moins une employée de cette prison et frapper un prisonnier attaché à son lit et qui peut à peine bouger pourrait être vu comme une vengeance vis-à-vis de ce que je vous ai fait plus tôt. Je me penchai vers elle, du moins j'essayai malgré les chaînes. Et nous savons tous deux que ce genre de comportement pourrait signifier une jolie fin de non-recevoir pour le comité de direction de la prison.

A ces mots, je me rallongeai sur mon lit, entièrement satisfait du petit retournement de situation que je venais de provoquer. Maintenant, deux choses allaient se produire : après réflexion, elle se rendrait compte que je venais de lui faire un compliment, et nous finirions un jour où l'autre, après de multiples allusions et quelques regards en coin, par finir dans le même lit, ou réellement contre le mur (cette idée me plaisait de plus en plus), ou elle prendrait ma réflexion pour un affront et je risquais de passer les journées les plus ennuyantes de ma vie dans cette cellule. Mais cette conversation commençait à m'ennuyer, il était nécessaire que je la pimente un peu par un sujet beaucoup moins sérieux que ce dont on parlait plus tôt. Je n'avais aucune notion du temps dans cette geôle, mais je me doutais que la session arrivait à son terme et qu'elle finirait par s'en aller : si je pouvais lui laisser quelque chose de marquant qui n'impliquait pas de lui arracher un bout de l'oreille, je me devais de lui faire comprendre qu'elle était loin de m'avoir dans la poche et que je menais encore la conversation.

@Pauline: Vraiment, vraiment, vraiment désolée pour le retard, ça fait super longtemps que j'aurais dû clore le RP! é-è M'enfin, sache que j'ai adoré RP avec Clay, c'est largement le meilleur RP que j'ai fait de toute la partie! ♥

Felicity E. Snow

HACKEUSE ♠ SÉCURITÉ ♠ 24 ANS ♠ INTELLIGENTE & DRÔLE ♠ WITH CLAY

Je le laissais parler, me concentrant sur un détail de la pièce. C'est ce que Colton me conseillait toujours, bien qu'il soit bien plus habitué que moi à avoir des crises d'angoisse ou de panique au mauvais endroit, au mauvais moment. Pas que je sois entrain d'avoir une crise de quoi que se soit, par ailleurs, mais je voulais simplement dévier légèrement la trajectoire des paroles que le détenu me tirait dessus dans un long monologue. Je me concentrais sur la chaîne de ses menottes, elle avait comme une forme d'ADN quand on y songe. C'est la forme du nombre d'or, si je me remémore correctement mes cours de collège, une forme que l'on retrouve dans tous les êtres vivants, dans toutes les créatures terrestres et même dans la galaxie, dans l'Univers tout entier. C'est assez fascinant quand on y pense, que cette forme se retrouve encore et encore dans le monde, peut-être est-ce un signe de la formation de ce monde, une manière de comprendre sa formation plus aisément? En tous les cas, la chaîne des menottes y ressemble un petit peu, et je focalise mon regard dessus tout en écoutant les paroles de Clay.

Mon petit exercice me les rend plus facile à ingérer, comme s'il y avait une sorte de mur d'eau fraîche entre les mots violents qu'il pouvait sortir et ce que je comprenais réellement. Je comprenais bien que Colton pratique ce genre de zen si souvent, cela permettait vraiment de se contrôler. De ne retenir que le positif des choses: en ce moment-même, le positif était que le Brewer me trouvait attirante. Peu importe que ces compliments subtils et tordus viennent d'un psychopathe cannibale tueur en série. Un compliment rend toujours heureux, même quand on ne veut pas les entendre, même quand on ne veut pas les recevoir. J'essaye d'imaginer ce qu'aurait pu être notre relation si nous nous étions rencontré dans la réalité, au-dehors de cette prison lugubre. Si Clay n'avait pas été assoiffée de sang toutes les secondes de son existence.

Je l'aurais probablement remarqué au détour d'un coin de rue, et je l'aurais suivi comme une idiote de douze ans. Je lui aurais peut-être même parlé finalement, en racontant des tas d'idioties, mais vraiment des tas. C'est dingue comme je peux devenir bavarde quand je suis embarrassée ou au contraire, très concentrée sur un sujet en particulier. Peut-être qu'on serait aller manger une glace, et ensuite on serait aller à la plage pour faire du surf. Sauf que l'eau est bien trop froide pour faire du surf, et je suis nulle sur une planche de toute façon, donc on aurait juste trempé nos pieds et on aurait marché quelques kilomètres. Evidemment, j'aurais évité de mentionner Colton, ou du moins d'organiser une rencontre entre les deux hommes, je n'avais pas envie que mon frère me le pique, nanmého!

Enfin, ce n'est pas comme si tous ces petits scénarios pouvaient exister dans la réalité que nous vivions maintenant, lui et moi. Je retrouvai mes esprits alors qu'il entamait ce que je croyais être la dernière partie de son discours. Je n'avais pas tort, d'ailleurs.

« Et nous savons tous deux que ce genre de comportement pourrait signifier une jolie fin de non-recevoir pour le comité de direction de la prison. » conclue-t-il avant de s'allonger de nouveau sur le lit de camp.

Je laissais un petit silence s'installer dans la cellule, jetant un coup d’œil aux gardes - qui s'étaient plus ou moins endormis-avachis sur leurs chaises en bois, pas confortable du tout je pense - avant de reprendre le flambeau de la discussion que le Brewer avait tenu jusque-là.

« J'imagine que j'aurais un certain intérêt pour toi également, si tu rentrais peut-être légèrement plus dans mes standards de petit-ami-potentiel. » déclarais-je en me relevant sur mes deux pieds. « C'est vraiment dommage que tu sois aussi fan de chaire humaine, tu ne sais vraiment pas ce que tu manques... » avec moi, laissais-je voler dans la pièce, muette.

Il était temps pour moi de partir. Cela devait faire au moins deux heures que je me trouvais dans la petite cellule du quartier de sécurité, et je finirais pas être interdite de visite si Harrisson se rendait compte que j'y prenais trop de plaisir. Un plaisir peut-être malsain ou dangereux, après tout le gars avait essayé de me déchirer l'oreille, mais quelle serait ue vie sans un petit peu de risques? Autant mourir tout de suite, si l'on n'est pas prêt à prendre des risques. C'est avec cette mantra en tête que j'avais travaillé à Star Labs, dans la prison, que j'avais accepté le marché avec les MJs Mystères et que j'avais accepté de rentrer dans cette pièce et de parler à Clay. Les risques.

« Oh, et juste pour être claire. » dis-je en me penchant dangereusement au-dessus de Clay, visage face à un autre visage. « Quand bien même je te tuerais, il ne m'arriverait jamais rien. »

Sur ces mots, je reculais d'un bon mètre, avant de me retourner et de me diriger vers la porte d'entrée - de sortie. Cela ne serait pas ma dernière visite avec le Brewer, j'en étais certaine. Il y avait tellement peu de distractions dans cette prison, cela ne me ferait pas de mal et sans doute, à lui non plus.

Qui aurait pu penser qu'au cours des prochaines semaines, je serais devenue paranoïaque, coupable d'un homicide volontaire, recherchée par des clones tarées qui voulaient une revanche et avec un paquet de cadavres sur les bras?!

THE END

[LePiratedesReves]

Bon bah desolé pour ta mort Dorian !

Bon sinon, je n'aurai pas le temps de repasser d'ici Samedi donc je vote Zannen.
La ptitet justification : la PF nous l'a clairement designé et PentaX est mort(e) donc voila !

[Happiness27]

Super RP Elsa, j'ai appréciés lire les deux

Je vais pas mentir, je ne me souviens plus trop de grand chose donc bon... Je vais aller relire et attendre que tout le monde (ou du moins ceux qui restent) se réveillent pour voter ><

[Elsa-Vercellino]

Récapitulatif des Votes :

Zannen : 1 voix (Steph87)

Beaucoup de personnes n'ont pas encore voté.

@Steph: C'est noté! (aa)

@Happi: Merci, c'est gentil d'avoir pris le temps de les lire! ♥

[hyppie]

Bon j'ai internet de manière très limitée pendant encore 2 semains donc désolée Elsa je lirai ça en rentrant ^^
par ailleurs je vote blanc pour les raisons citées au dessus.

[Coeurdeglace]

Merci pour ce beau RP Elsa et ne t'en fais pas pour le retard, même si il y a eu de l'agacement au début, personnellement ça m'a bien arrangé
Et donc je dois choisir un nouvel adjoint... Encore !

Bon, je pense faire bonne route en choisissant Paulrina. Elle est toujours présente, elle a mené à la potence le GML, on peut donc être sûrs de son innocence et de toute façon nous sommes à la fin du jeu donc franchement...

[Coeurdeglace]

Bonjour tout le monde :3.
À vrai dire en ce moment j'ai pas énormément de temps pour moi alors je poste cet mini argu' sur téléphone :3.
Doooooonc, le jdf est mort, et ça c'est cool. La sorcière à utilisé ses deux potions, elle n'en a plus, mais elle a tuée le Jdf ( si ma mémoire est bien ) et c'est pas rien !
La petite fille a encore vu un loup, mais s'est faite voir en retour. Je ne sais pas trop comment elle doit reagir mais je pense que sa fin est proche et qu'il faut qu'elle évoque ( si c'est pas déjà fait, tout les loups qu'elle a vu.

Pour ma part, j'ai quelques idées bien précises de loups, en effet, Green ( c'est pas un secret ) est un loup, jén suis vraiment sur, je l'ai déjà expliqué des milliers de fois, je vais pas me rabâcher.
Quand à lilasiris, il est vrai qu'elle est également très suspecte, n'ayant pas été charmée comme on croyait... Je lâ pense louve également.
Et ensuite, j'ai quelques soupçons pour Zannen... En effet Zannen était pas charmé et n'a pas voter dans le but d'éliminer les loups... ( jdf hors course car c'est l'ennemi de tout le monde entre guillemets ). Elle pourrait être louve, ou bien solo... Je sais pas.
Je n'ai pas vraiment de doutes sur naromnie par contre, elle a bien fait partir chachouna alirs qu'elle était louve....

Enfin bref, en conclusion je vais suivre tout le monde et voter contre Lilasiris.
Et je m'excuse par ailleurs de cette petite argu' sans grand intérêt :3, et je l'excuise pour les fautes - téléphone bisous tout le monde et dites moi si je me sui trompé quelque part .

Istalri = PF
* Soupçons contre Lilasiris = Elle était Louve.
* Soupçons contre Green = Il était Loup.
* Soupçons contre Zannen = ?

On sait déjà que Zannen a voté beaucoup de fois contre des non-loups :
1/ Valet13 - 2/ Doriangray - 3/ Morgane_Chase - 4/ Blanc.
Elle s'est rabattue sur Green au dernier Tour (elle n'aurait pas pu voter contre quelque d'autre, ça aurait fait suspect). Etant dernier Loup, elle tue Dorian pour cette raison :

J'ai un peu tout relu et cela ressort clairement, je pense qu'on a pas trop à y perdre mais tu as raison de faire ça. Dans le doute, Je vote contre Zannen sous réserve de changer ça si jamais Paulrina revient avec d'autres éléments. Après, je la suspectais déjà avant, donc franchement je pense que ça passe.

PS : désolé, je vais pas avoir plus de temps que ça pour m'investir j'ai plein de trucs à faire.

OK LES GENS

On fait Zannen ce tour, Green le prochain, et on finira sur PentaX

Quand à ce message de Green :

Zannen me paraît être une bonne idée.

A mon avis c'était juste du bluff pour détourner l'attention et nous faire douter.
Je vote donc contre Zannen. Les éléments repris plus hauts n'ont rien de nouveau, ça traîne depuis pas mal de temps déjà donc autant en finir rapidement.

[DorianGray]

Le joker c'était Elyaes.

[Elsa-Vercellino]

Récapitulatif des Votes :

Zannen : 4 voix (Steph87, Coeurdeglace, Paulrina)

Vote blanc: Hyppie
Beaucoup de personnes n'ont pas encore voté.

@Dorian: Aux dernières nouvelles, Elyaes est toujours en vie tandis que tu es mort au dernier Tour. Les morts n'ont plus le droit de participer à la phase de débat. Et t'as encore moins le droit d'affirmer de but en blanc qu'untel a tel ou tel rôle, que tu ais raison ou non. C'est limite de l'anti-jeu, et je ne comprends pas que tu continues à pousser alors qu'on a déjà été assez tolérant avec toi depuis le début de cette saison. é-è

Oh! et surtout ne réponds pas à ce commentaire, la discussion est close, évite de reposter des indications de ce genre, je ne veux pas que Dado ferme le sujet alors qu'on est si proche de la fin.

[DorianGray]

Elyaes a abandonné la partie suite à ton absence, elle n'est plus vivante.
Elle a elle même donné son rôle.