► Les magiciens d'Elivia [Abandonné ?] — Supp le 01.01

[Animia8]

Bonjour tout le monde !
Eh oui ! La Nouille est de retour !

Bon, j'en ai discuté avec Morgane, du coup je pense que je vais me réinscrire si vous voulez toujours de moi ^^'

Alors donc, je vais refaire mon personnage : Une magicienne du mal, Alyss Haak, 18 ans, elle est au lycée, bien-sûr. Son avatar est Kaya Scodelario (mon actrice préférée ♥) et euh, il manque quelque chose ?

Ah oui, et je serais absente du 16 juillet jusqu'à à peu près début août, donc oui, ça tombe un peu mal

Pourriez-vous me faire un rapide résumé de ce qu'il s'est passé ?

[MorganeP79]

Hey La Nouille!
Comme je l'ai dit à Mimie et à Aurum, bon retours parmi nous et les Magiciens. Et évidemment qu'on veux encore de toi! x)
Kaya Scodelario, cette actrice est superbe! Surtout dans Skins alors je comprends ton choix ! Je note ceci dans réservation
Concernant le Résumé, je t'en ferais un dans la soirée ^^.

[Mimie99]

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Raenya Vaerrys

Je regarde avec un amusement plutôt intérieur l'échange de regard entre Kell' et la fille qui n'a pas voulu me donner son nom. Apparemment, Kell' n'apprécie pas du tout qu'elle se dénigre ainsi. Je trouve toujours très amusant de le voir aussi embêter! Pourtant, j'avoue que la réaction de la fille m'ennuie un peu aussi. Ce n'est pas bien de faire ça, n'importe qui pourrait voir cela comme un signe de faiblesse et s'en prendre à elle. Et, dans les faits, c'en est un. C'est d'ailleurs ce que je lui fais comprendre. On ne doit jamais s'abaisser à se rabaisser devant les autres. À moins d'être devant des personnes en qui nous avons toute confiance, ce qui n'est clairement pas le cas ici. Sauf si elle est du genre à faire confiance comme ça, d'un claquement de doigt. Rien qu'à cette pensée et j'ai envie de lever les yeux au ciel en soupirant.

Elle finit par s'expliquer, mais son début d'explication me plaît encore moins. Elle l'a dit parce qu'elle le pensait. Le pensait?! Mais est-ce qu'elle est complètement idi... On se calme, on se calme... Puis, elle s'excuse. Elle s'excuse?! Mais, par les âmes de ma famille défunte, est-ce que je peux savoir pourquoi elle s'excuse auprès de nous?! La fin de son explication me calme légèrement, mais je ne peux m'empêcher d'avoir les sourcils froncés devant tant de... Enfin. Comme je lui ai tendu la main, elle l'a saisit et se présente, correctement cette fois. Hélène Eudes. Très bien. Retenu. Je lâche en retirant ma main:

- Eh bien, Hélène. Je crois que tu devrais savoir que même si c'est ce que tu pense « que tu n'es personne » ne le dit jamais devant des inconnus ou des connaissances. Ce n'est jamais une bonne idée. Et puis, en ce moment, on ne peut pas savoir à qui faire confiance. Il y a des maîtres menteurs partout...

Je détourne le regard pour jeter un coup d'oeil un peu partout autour, ensuite je lance un regard significatif à Kell'. Sans que je n'aie besoin de formuler quoi que ce soit, il se penche et prend délicatement Roxy dans ses bras. Nous savons tous les deux qu'il vaut mieux partir d'ici. Je regarde à nouveau Hélène et lui dis:

- Nous allons à l'hôpital, car c'est ce qui est le plus proche. Et peut-être sauront-ils faire quelque chose pour Roxy... Tu veux venir avec nous? J'ai le sentiment qu'on ferait mieux de se serrer les coudes... et qu'il vaudrait mieux ne pas rester ici.

Je l'analyse un instant. Je ne crois pas qu'elle serait vraiment très utile dans un combat armé ou magique, mais au mieux elle servira de diversion. Je plaisante! Mon rôle est de protéger ceux de ma « race » et elle en fait partie. Je ne vais quand même pas la servir comme chair à pâté... Si diversion on a besoin, je la ferai. Mais pour ce faire, il me faudra mes armes ce qui signifie un petit détour... mais pas bien important. Alors que j'avance d'un pas dans la direction opposée à l'hôpital, je lance:

- Si tu viens, sache que j'ai un petit détour de cinq minutes à faire. Je n'aime pas être dépossédé de mes armes... quand je m'apprête à aller dans un endroit plutôt inconnu.

Je sais où est l'hôpital, mais je n'y suis jamais vraiment allé. À quoi cela m'aurait-il servi? Je n'ai pas les moyens de m'y faire soigner (ni besoin tout court) et il y a toujours trop de gens dans ce genre d'endroit. Et en général des personnes malades. Ce qui ne plaît pas trop à Kell' et je peux bien le comprendre. Mais en ce moment, on s'en moque tous les deux. L'important c'est Roxy.

[amande07]

LEYLA

Aucun amour n'est plus beau,
plus grand,
plus sincère que celui d'une sœur.

Nom :

Qu'est-ce que ça peut vous fo*tre ? Ceux qui m'ont transmit ce nom peuvent brûler en enfer.

...

Walt





Prenom :

Appelez-moi Leyla !




Âge :

18 ans




Clans :

Faites de votre différence une force et cultivez-là, car elle est rare et donc précieuse.
- Néomie Pannetier -



Oui, je suis bien une ratée ! Et je suis fière de l'être ! Nous, au moins, on ne se laisse pas marcher dessus par les magiciens du mal et on n'est pas aussi cruel que ceux-ci.




Histoire :

Un jour je suis née, depuis j'improvise.



Je suis née dans la très célèbre famille de magiciens noirs, la famille Walt. Une famille très connue pour ses actions horrifiantes. À ma naissance, mes parents m'ont donnés pour prénom Loreley qui fait référence à une sirène, vous savez celles qui ensorcellent les bateaux des marins pour les faire chavirer sur les rochers ? Bah c'est à celles-là que mes parents voulaient me faire faire référence. Loreley Anastasia Walt Merlaya, est mon nom au complet. Mais je me présentais toujours sous le nom de Loreley Walt. J'avais une réputation à entretenir quand même ! En parlant de réputation, on me surnommait la combattante parce que je passais le plus clair de mon temps à me battre ou m'entrainer à me battre. J'excellais dans toutes sortes de combats et mes parents en étaient très fiers, ils disaient que si je continuais comme ça, je deviendrais surement une des plus grandes guerrières des magiciens du mal.



J'étais tellement heureuse d'entendre ce genre de paroles que je m’entrainais plus dur et plus longtemps pour qu'ils soient fiers de moi. À l'âge de 7 ans, je réussis à blesser mon père lors d'un duel à l'épée. J'étais tellement heureuse de ma réussite. Après ça, je continuais de me battre, mais cette fois, pour moi, parce que j'adorais ça. Je maitrisais aussi parfaitement mon pouvoir et m'amusais à l'utiliser sur les magiciens du bien et mes parents. C'était trop drôle.

Aussi, lorsque j'ai eu 5 ans, mon père m'a donné une arbalète et m'a montré un cible sur un arbre en me disant: "Ferme un œil, concentre toi sur la cible, respire un grand coup et tire". J'ai tiré et devinez quoi ? J'ai raté le centre de la cible, d'un centimètre. Mon père m'a dit de recommencer, j'ai réussi au deuxième coup. Je me rappellerai toujours de ce que mon père m'a dit ce jour-là:
"Bravo Loreley ! Tu es la meilleure de toute les petites filles, tu deviendras une très grande combattante du mal, la plus fatale qui existe. Tiens, ma grande, c'est mon cadeau, pour ton cinquième anniversaire."
Mon père, m'a offert, une p*tain de arbalète alors que je n'avais que 5 p*tains d'années.

Vu que mes parents étaient très connus pour leurs actes et étaient riches, j'obtenais tout ce que je voulais sur un plateau d'argent, je n'avais rien à faire d'autre que m'amuser ainsi que mépriser les magiciens du bien. Et bien sûr, faire tomber amoureux les autres clans de moi pour mieux leur briser leurs cœurs si doux et fragiles.





"L'amour n'est pas une manière d'être mais de devenir."
- Francesco Alberoni -



Quand ma petite sœur fut en âge de découvrir ses pouvoirs, nous fûmes tous très étonnés: Elle avait le pouvoir de guérison, mais pas de celui d’autoguérison, non, celui de pouvoir guérir les autres et seulement les autres. Et un magicien du mal qui guérit les autres personnes, ce n'est pas très bien vu. De plus que Nicha (ma petite sœur) avait tendance à soigner des ratés et des magiciens du bien en cachette. Je l'avais surprise une fois alors que je faisais mon petit footing du jour. Pourtant, je n'avais rien révélé.



Je ne savais pas pourquoi j'avais fait ça à ce moment-là, alors que normalement, nous, les magiciens du mal, nous n'avons aucun scrupule à dénoncer les autres. Pourtant, je n'avais aucune envie de la dénoncer alors j'étais rentrée comme si de rien n'était. Mais un jour, le bras droit de mon père -le célèbre John Walt, celui qui a tué plus d'une centaine de personnes rien que cette dernière année- vit ma petite sœur guérir une petite fille du bien qui avait plusieurs membres brisés et la dénonça avec fierté à mon père. Celui-ci en parla à ma mère, la grande et célèbre Catherine Merlaya Walt qui est reconnue pour son hobbit le plus utilisé: Torturer ses victimes en commençant par leur arracher les ongles un par un, puis les doigts et les orteils avant de leur arracher douloureusement les yeux pour ensuite les relâcher. C'était un petit plaisir qu'elle avait ainsi que tant d'autres et qu'elle appelait "la magie du cri". Mon père lui expliqua la situation qui l'avait extrêmement mis en colère. Ils se mirent à comploter contre leur propre fille, tout ça, parce qu'elle avait un cœur. Ils voulaient l'abandonner ou l'éliminer. Quand je leur demandais pourquoi, ils me répondirent:

- Elle est nuisible à la réputation de la grande et célèbre famille Walt.

- C'est quand même votre fille; protestais je!
.
Ils s'échangèrent un regard et éclatèrent de rire.

"- Cette chose ? Notre fille ? Tu rigoles . Ce n'est qu'une ratée."

Puis ma mère proposa de faire sa magie du cri sur Nicha et mon père hocha de la tête et proposa de la bruler le soir d'après. Ils se mirent d'accord sur cette "solution" et décidèrent de mettre au point ce plan le soir même.

- Loreley, tu utiliseras ton pouvoir sur elle. On interviendra quand elle sera endormie. Tu utiliseras ton pouvoir pour qu'elle fasse un rêve profond et dont elle ne pourra pas sortir. Tu viendras nous voir après cela, on s'occupera de la suite, m'ordonna ma mère avant de sortir de la pièce suivie de mon père.

- Oui...mère.

Bizarrement leurs comportements m’étaient insupportables, j'avais envie de leur faire regretter de telles paroles mais je fis celle qui était insensible. Je ne devrais pas avoir pas ce genre de pensée, en tant que magicien du mal, je devais être excitée comme une puce à l'idée de faire et voir souffrir ma "traitre" de sœur mais pourtant, je n'y arrivais pas. Je m'étais attachée à elle. Je l'avais vu grandir, toujours souriante. Je ne pouvais pas lui faire de mal, savoir que mes parents allaient faire cela me faisais mal, que m'arrivait il ? Pourquoi avais je si mal à la poitrine et pourquoi je pleurais ? Que m'arrivait il ? J'avais envie de la protéger et de la prendre dans mes bras. C'était donc ça, aimer quelqu'un ?





La vie est parsemée d'épines plus que de fleurs.




Le soir même, j’entrais dans sa chambre alors qu'elle s'était assoupie pour manipuler son sommeil. C'est mon pouvoir, je peux manipuler les rêves de qui je veux. Je m'approchais donc de son lit à pas de loup et allais commencer la procédure quand elle changea de position ce qui me surprit et me fit reculer, croyant qu'elle se réveillait. "Papa, maman", gémit-elle. Cela me fit mal à nouveau à la poitrine. Non, je ne pouvais pas faire ça. Je me rapprochais à nouveau d'elle et la secouais pour la réveiller.

- Hum... Loreley ?! Qu'est-ce qui se passe ? Me demanda-t-elle en se frottant les yeux.

- Lève-toi et habille-toi, vite ! Répondis-je d'un ton pressé et un peu dur. Nous n'avons pas de temps à perdre, ils vont finir par se poser des questions.

- De qui tu parles ?

- Je t'expliquerai tout plus tard, le temps presse, vite, enfile ça. Lui répondis-je en lui lançant des vêtements.

Elle obéit tandis que je sortis deux grands sacs d'une armoire et que je les remplissais d'habits et d'autres choses utiles. Elle me questionna sur ce que je fabriquais mais je chassais sa question d'un revers de main. Quand j'eu finis de remplir les deux sacs d'habits, d'argent, de nourriture et tout autre, je la pris par le bras et nous prîmes les escaliers pour arriver au premier étage.

- Loreley, tu vas m’expliquer ce qui se passe, oui ? Tu me fais peur, lâche-moi ! Grogna Nicha en secouant son bras pour que je la lâche, ce que je fis.

- Nicha, mère et pè...

- Loreley ! Interrompit la voix forte et stricte de ma mère près de la porte de la salle à manger. Mon père apparut derrière elle, un sourire aux lèvres.

Je repris la main de ma sœur et entraînais celle-ci avec moi, descendant les dernières marches des escaliers et arrivant près de la porte. Il nous restait plus que quelques mètres à faire pour pouvoir ouvrir la grande porte de notre demeure. Mais mon père s'interposa entre celle-ci et nous, nous barrant la route à l'aide de son pouvoir: la rapidité. Il l'utilisait souvent avec ses victimes, ils les laissaient s'enfuir pour ensuite mieux les rattraper. Il m'avait raconté une fois, que voir cette lueur d'espoir dans leurs yeux se briser lorsqu' ils se rendaient compte qu'ils allaient quand même y passer était un véritable régal pour lui.

- Qu'est-ce que tu fais Loreley avec cette chose dégoutante ? Me demanda-t-il avec dégout.

- Ce-Cette ch-chose dégoutante ? Répéta Nicha d'une voix brisée, je me tournais vers elle, elle avait les yeux remplis de larmes.

- Berk, ça pleur ! Tue-là chéri, elle va dégueulasser mon tapis. Fit notre mère.

- NON ! Hurlais-je alors que mon père s'approchait, un sourire aux lèvres. Ne la touche pas ! Laisse-la tranquille. Vous n'êtes que des montres.

Je sortis mon poignard de la ceinture de mon jean et le pointais vers mon père sans aucune hésitation, s'il s'approche, je le tue. Ce ne sera pas le premier. Notre père s'arrêta pendant que son sourire s'élargissait. Je sentis la main de Nicha se resserrer dans la mienne.

- Alors comme ça, toi aussi, tu es une ratée .

Je fronçai les sourcils. Qu'est-ce qu'il raconte ? Je suis un magicien du mal, comme eux. Puis la réalité me frappa en plein visage. Je m'inquiétais pour ma sœur, je l'avais épargnée, je l'avais aidée et je la protégeais. Je baissai mon poignard, troublée. Notre père avança d'un pas et je repointai mon arme dans sa direction. Celui-ci touchait presque sa gorge. Mon regard devint dur et froid.

- Laissez-nous passer ou je vous tranche la gorge à tous les deux. Grondais-je en faisant un pas, faisant couler quelques gouttes de sang sur le "beau" tapis blanc de "ma chère" mère.

- Héééé ! Mon tapis ! S'écria celle-ci.

J'enfonçai le poignard un peu plus profond et Nicha lâcha un bruit horrifié avant de fermer les yeux et s’agrippa à moi tandis que ma mère s'inquiétait plus pour son tapis que son mari.
Mon père recula et passa sa main à son cou. Une lueur dans les yeux.

- Je suis si fier de toi ma fille, tu nous as bien eu. On y a cru. Vraiment, faire croire à ta sœur que tu veux l'aider pour la mettre en confiance, c'est du génie. Aller, maintenant, tue-la !

J 'eu un sourire amusé.

- Je ne lui ai rien fait croire, c'est la réalité. Autant que si vous nous laissez pas partir, je vous tuerai.

Nicha se crispa, oui, je sais, elle ne veut pas que je les tue. Parce que bien qu'ils veuillent la tuer et qu'ils ne lui portent aucun amour, elle, elle les aime, je l'ai compris quand je suis rentrée dans sa chambre tout à l'heure. "D'accord, Nicha, je ne vais pas les tuer, mais les blesser s'ils s' en prennent à toi", lui dit je dans ma tête.

J'entendis ma mère lâcher un profond soupir, je lui jetais un regard.

- Laisse-les partir John, elle va complètement pourrir mon tapis, cette sale gosse. Elles n'en valent pas la peine. Ce serait un trop grand honneur d'être torturées et tuées par la célèbre Catherine Marlaya Walt et son époux, John Walt. Elles ne le méritent pas, ne gaspillons pas notre temps pour ces (elle eut une moue de dégout) créatures abjectes.

Je serrai les dents mais mon père soupira et se décala. Laissant la porte accessible. Avec prudence, nous avancions vers la porte sous les yeux de nos montres de parents. Ils ne firent rien et nous sortîment de la demeure avant de courir le plus rapidement possible, ce qui n'était vraiment pas facile puisque je partais les deux sacs, pour nous éloigner rapidement de cette demeure diabolique.

Lorsque nous fûmes à bout de souffle, nous nous arrêtâmes. Et maintenant ? On fait quoi ? C'est bien beau de s'enfuir comme ça, mais on va où comme ça ? J'avais entendu parlé d'un village à quelques kilomètres d'ici, il était loin d'être accueillant et était en très grande partie le repère de ratés de tout genre, c'était plutôt un amas à ordures qu'autre chose mais nous étions des... ratées; c'était difficile à se l'avouer (surtout pour moi qui les avait méprisés pendant tant d'années) mais c'était la vérité; et nous n'avions pas vraiment de moyens sur nous, du moins pas assez alors, nous devrons nous en contenter. Là-bas, au moins nous serons loin d'eux. C'était surement la meilleure solution pour le moment pour n'avoir plus affaire à eux: Se mélanger à ceux que nous méprisions, qui nous répugnaient.

J’appelai alors une calèche qui nous emmena là-bas. Durant le trajet, j'expliquai tout à ma petite sœur qui explosa en sanglots.

- Es-Est-ce u-un crime d-de vouloir sauver des vies? Bredouilla-t-elle dans un sanglot.

- Non. Lui chuchotai-je en lui caressant les cheveux.

Nicha finit par s'endormir d’épuisement sur moi tandis que je regardais le paysage. Quand nous arrivâmes à destination, ma petite sœur était toujours endormie. Je la réveillai doucement et nous mangeâmes dans le village. Nous ne vîmes pas grand-chose dans l'obscurité mais ce village avait tout à fait l'air d'un vrai bidonville. Nous trouvâmes un immeuble abandonné, il n'était pas très accueillant certes, mais c'était mieux que rien. Nous montâmes au troisième étage et nous installâmes. Je sortis nos deux sacs de couchages ainsi que deux couvertures en laine.

- Loreley, j'ai peur. Me chuchota Nicha alors que je lui embrassais le front. Je la regarda, elle était terrorisée. Je lui souris.

- N'est pas peur, Nicha. Je suis là et je te protégerai, je te le promets. Je ne te laisserai jamais seule. Plus jamais.

Je sortis quelque chose de la poche de mon blouson.

- Tiens, c'est un bracelet porte-bonheur, tant que tu le porteras, il te protégera.



- Comme ça, nous serons deux à te protéger; je lui fis un clin d’œil en souriant.

Elle s'endormit et je veillai un peu. Moi aussi, j'avais peur. Peur de ne pas être à la hauteur, je n'avais que 14 ans et elle en avais 10. Nous étions trop jeunes pour vivre toutes seules. J'avais peur de la blesser, j'avais peur qu'ils viennent nous chercher et de ce qu'il pourrait arriver s'ils le faisaient. Je voulais la protéger plus que tout, même si je devais y laisser la vie, je voulais protéger ma petite sœur.



Qui excelle à combattre ne se laisse pas aller à la colère.



Au début, ce fut très difficile de vivre dans ce nouvel environnement mais ceci n'était rien en comparaison avec ce que nous avions vécu avec nos parents. Pour ne plus avoir de liens avec eux, je décidai de ne répondre plus qu'à un seul et unique nom: Leyla. Je ne voulais plus qu'on me vois comme la fille ainée des "grands" et "célèbres" Catherine et John Walt. Ceux qui par malheur me reconnaissaient et m'appelaient comme ça avait le "plaisir" de gouter à mon poing. Nicha n’aimait pas que je continue à me battre, mais c'était dans mon sang, je faisais ça depuis ma plus tendre enfance et je me battais de plus en plus souvent. J'adorais ça, je me battais des fois dans les rues ou dans des tournois de boxe. Mais je continuais principalement pour ne pas perdre la main et devenir toujours plus forte, pour protéger ma sœur de tout danger.





Celui qui est capable de tromper une fois est traître pour toujours.



Quelques temps après notre arrivée dans ce nouvel endroit, nous lûmes dans le journal un article sur nos parents. Il disait que la famille Walt avait abandonné leurs enfants (donc Nicha et moi-même) dans un bois sombre à plusieurs kilomètres de leur résidence, qui est très connu pour abriter des loups. Une question suivie d'un commentaire passa dans le journal: "Combien de temps les jeunes enfants Walt vont survivre ? Nous sommes beaucoup à penser que la petite Nicha Walt ne survivra même pas une nuit, même Catherine et John Walt nous ont avoué qu'ils ne pensaient pas qu'elle tiendrait une seule nuit dans cette forêt."
Quels sala*ds ! En lisant cet article, je ressentis une profonde colère contre eux, plus forte qu'elle ne l'était déjà, je ne pourrai jamais leur pardonner. Je les détestais de tout mon être.





Chaque épreuve de la vie est un passage dont on sort toujours avec une nouvelle maturité.



Deux années s'étaient écoulées depuis la nuit de notre fuite et Nicha guérissait beaucoup de blessés dans les rues grâce à son pouvoir tandis que je me battais de plus en plus. Presque tous les soirs, je rentrais un peu amochée. Je refusais que Nicha me soigne, lui disant que ce n'était pas grave, que ça guérirait vite mais elle protestait me disant qu'étant donné que je me battais tout le temps je n'aurais pas le temps de cicatriser.

Elle n'avait que 12 ans mais était très mature, je l'admirais.



Les larmes c'est comme une rosée qui empêche le cœur de faner



Un an plus tard, alors que je venais d'avoir 17 ans, elle tomba très malade. Je m'occupais du mieux que je pouvais d'elle mais je ne savais pas vraiment comment m'y prendre, je n'avais jamais soigné personne avant. Paniquée je demandai conseil à des personnes du village. Je réussis à avoir quelques informations et une mère vint avec moi visiter ma sœur. Elle était encore plus faible que lorsque j'étais partie et aussi blanche qu'un linge. La femme posa une main sur son front.


- Elle est brulante, elle doit avoir au moins 40° de fièvre. Il faut lui faire boire beaucoup d'eau par petites gorgées assez souvent, lui enlever toutes ces couvertures! Lui tamponner le front et les membres avec des serviettes humides et froides pour faire baisser la température. M'ordonna-t-elle alors qu'elle trempait un linge dans une bassine d'eau froide et le posait délicatement sur son front.

- Merci. Merci beaucoup pour votre aide. Dis-je en découvrant ma sœur de toutes les couvertures.

- Votre sœur a sauvé ma fille d'un cancer du poumon. Je lui dois bien ça.

Elle me conseilla de lui donner de la tisane.
Lorsque j' eu terminé de faire tout ce qu'elle m'avait conseillé, elle partit en me donnant des indications pour la nuit.

- Je repasserai demain pour voir comment elle va. Dis-elle tout en descendant dans la rue.

- Encore merci, pour tout ce que vous faites pour elle.

Je passai la nuit à veiller sur elle. La femme m'avait expliqué que c'était surement en raison du fait qu'elle utilisait trop souvent sa magie et souvent pour des maladies mortelles, que ça avait dû trop lui puiser son énergie et à la longue la rentre malade. Elle avait ajouté que je devais l'empêcher d'utiliser ses pouvoirs pour des choses trop chargées et trop souvent. Que ce qu'elle avait pouvait être grave et pouvait mettre du temps à guérir. Je changeai les linges sur son front et ses membres régulièrement et lui préparais un potage lorsqu' elle se réveillait. Dans son sommeil, elle gesticulait et gémissait.

- Non ! Papa, papa ! Je vous en supplie ! Hurla-t-elle.

Cela me fit mal au cœur. Ce n'était pas la première fois qu'elle faisait des cauchemars avec nos parents dedans mais je croyais qu'elle n'en faisait plus. Je la serrai dans mes bras. Puis je posai la paume de ma main sur son front pour exercer ma magie sur elle. Je lui fis faire un rêve où les quatre clans vivaient en paix et harmonie et j'en profitai pour effacer le rêve précédent.


Trois semaines plus tard, la fièvre de Nicha était tombée depuis longtemps mais elle était très faible et vomissait tout ce qu'on lui donnait à manger. Je commençais vraiment à m’inquiéter, elle perdait énormément de poids et toussait beaucoup.

- Vous n'êtes pas d'ici, n'est-ce pas ? Me demanda Carla, la mère de la fille que Nicha avait soigné.

J'hésitai à lui dire la vérité un moment.

- Oui...

- Alors il est possible que ce soit à cause du manque d’hygiène de ce lieu.

À partir de ce moment-là, je nettoyai de fond en comble l’immeuble.

Mais bien sûr, ceci ne suffit pas et Nicha allait de plus en plus mal. Elle vomissait tout ce qu' elle ingérait, elle n'avait que la peau sur les os, elle toussait beaucoup et avait même du mal pour s’assoir. J'étais horriblement inquiète, et si je n'arrivais pas à la soigner . Et si...et si elle mourrait ? Des scénarios de plus en plus horrifiant se déroulait dans ma tête. Mais ce qui était difficile, c'était de jouer la forte devant Nicha.

Carla était, elle aussi, très inquiète. Elle ne savait pas ce qu'il fallait faire dans cette situation.
Quelques jours plus tard, elle cracha du sang alors qu'elle toussait. J’appelai aussitôt Carla.

- Que va t'on pouvoir faire ? Lui demandai-je. Son état empire de plus en plus, et ça fait plus d'un mois qu'elle est comme ça. Je ne sais plus quoi faire. Si on ne fait rien elle va...

Je ne réussis pas à retenir mes larmes. Je ne veux pas la perdre, je tiens trop à elle, je me suis promise de la protéger mais...je n'y arrive même pas.

- Que-qu'est-ce que qu'on v-va fai-faire ? Répétai-je entre deux sanglots.

Elle me prit dans ses bras et me chuchota à l'oreille:

- Je connais un médecin du bien. Il pourrait peut-être l'aider.

Je me retirai de ses bras pour la regarder dans les yeux. Elle évita mon regard.

- Je suis désolée de ne pas t'en avoir parlé plutôt, mais je...c'est compliqué entre nous et je...je n'avais plus envie de penser à lui...il...

- C'est bon, ne t'inquiète pas Carla. Dis-moi juste où je peux le trouver.

Elle me donna l'adresse et je mis Nicha sur mon dos, elle était trop légère, beaucoup trop. Carla appela une calèche qu'elle proposa de payer mais je lui dis que ce n'était pas la peine, j'avais assez d'argent. Nicha était fébrile et tremblait. Quand je la déposai dans la calèche, elle vomit et le type à l'avant me fit payer plus cher (trop bien).

Nous arrivâmes chez le prénommé Dr. Greg et je frappai à la porte, il nous ouvrit et mit Nicha en soins intensifs. Je restai dans la salle d'attente plusieurs heures, me demandant si elle allait s'en sortir.

Puis une assistante vint m’expliquer ce qu'elle avait. Elle avait un problème aux poumons ce qui la mettait en danger. C'était dû au fait qu'elle avait été trop en contact avec la pollution (comme Carla l'avait dit) et qu'elle avait des poumons fragiles. Qu'il fallait qu'elle évite des environnements comme ça et qu'ils allaient la garder un peu pour faire une sorte de cure de désintoxication. Puis elle posa une main sur mon épaule en me voyant bouleversée avant de dire:

- Nous vous promettons de faire de tout ce qui en notre pouvoir pour la guérir.

Je hochais la tête, les larmes aux yeux, j'étais à la fois soulagée et pétrifiée. Je me disais qu'elle était entre de bonnes mains maintenant mais en même temps j'avais toujours peur de la perdre. Et puis, c'était de ma faute si elle est tombée malade, c'est moi qui l'avais embarquée vers cet endroit.

Quelques jours plus tard, elle sortit de l’hôpital, elle était encore fragile et manquait de poids mais elle était en meilleure forme. Nous retournâmes au village pour récupérer nos affaires, remercier Carla pour tout ce qu'elle avait fait pour nous et dire au revoir à nos amis. Nous déménageâmes pour un endroit au bord de la mer, c'était une petite maison pour deux personnes avec un budget raisonnable.





- Surprise ! Fis-je en désignant la maison colorée. Alors tu vois le résultat de tout ces tournois de boxe, ceci m'a permis de gagner assez d'argent pour nous acheter cette maison.

En effet, j'avais économisé beaucoup d'argent depuis que nous étions parties de chez nos parents pour en avoir en cas d'urgence. Je ne pensais pas pouvoir acheter une maison mais c'était fait ! Pas très grande avec ses 30 mètres carré, mais elle suffirait pour nous deux!

- Waouh, c'est magnifique. Dit-elle après avoir tout visité. Tu as vraiment acheté ça ?!

Je hochai de la tête.

Le soir, nous dormîmes ensembles, nous étions trop habituées.

Un mois avait passé et Nicha était en meilleure forme que jamais, elle passait beaucoup de temps à s'amuser auprès de l'eau, elle avait les yeux qui pétillaient, elle avait complètement retrouvé sa joie de vivre. J'étais heureuse de la voir à nouveau respirer le bonheur. Tout allait pour le mieux, nous vivions heureuses toutes les deux et nous sortions parfois avec des amies.





"L'amour est comme la rosée, elle tombe sur les roses comme sur la bouse de vache."



Un jour, Nicha vint me voir sur le canapé, les yeux pétillants et elle m'annonça qu'elle avait rencontré un garçon. Je lui fis signe de s'assoir près de moi pour tout me raconter. Elle me dit qu'elle l'avait rencontré alors qu'elle se promenait, il l'avait aidée à se relever alors qu'elle était tombée par terre. Il était super beau et ils avaient parlé ensemble. Il avait l'air très sympathique et il lui avait demandé s'ils pouvaient apprendre à se connaître. Elle me dit que bien sûr, elle ne parvint pas à lui dire non et qu'ils commençaient déjà à "faire" connaissance et qu' ils passaient de plus en plus de temps ensemble.

- Et...je me suis rendue compte...que je...que je l'aime; m'avoua-t-elle en devenant toute rouge.

Je souris, ma petite sœur qui connait son premier amour, je lui souhaite d'être heureuse.

- Et devine quoi ! Continua-t-elle, les yeux brillants comme des feux d'artifices. Il m'a demandé de sortir avec lui, il m'a dit qu'il était tombé amoureux de moi, qu'il m’aimait.

- Tu as dis oui ? Lui demandai-je, toujours souriante.

Je suis contente que se soit réciproque, ça aurait été trop triste que ça ne le soit pas.

- Oui, bien-sûr! Et je dois sortir avec lui ce soir, j'aimerai que tu m'aides à trouver quelque chose à me mettre pour mon premier rendez-vous, tu veux bien ?

- Bien-sûr. Dis-je, essayant de cacher ma joie qu'elle me demande mon aide. Mais dis-moi, comme s'appelle-t-il ?

Je me levai du canapé et la suivit jusqu'à sa chambre.

- Loren Moon. Chanta-t-elle presque en sortant quelques tenues de son armoire tandis que je m’essayai sur son lit.

- C'est un joli pré...Attends, QUOI ??? Loren Moon ? Le magicien du mal ??!

Non, j'ai dû mal entendre, ma sœur parle surement de quelqu'un d'autre, mais pas de ce magicien.

- Oui, c'est bien lui. Se contenta-t-elle de répondre en comparant les tenues.

- Nicha, sais-tu au moins qui est ce mec ?

Elle soupira et vint s'assoir à côté de moi.

- Il a... (je décidai de lui dire quelque chose de pas trop horrible (enfin, des moins) pour ne pas la terroriser) pendu le chat qu'il avait volé à un enfant tout en rigolant quand il vit celui-ci pleurer d'avoir perdu son compagnon.

- Nous en avons parlé et il m'a dit que c'était faux. Il n'est pas aussi terrible que tu le penses. Vraiment, il est adorable et les rumeurs sur lui sont montées de toutes pièces.

- Nicha, je suis désolée de te dire ça, mais il t'a menti.

Puis, d'un ton ferme et autoritaire, j'ajoutai tout en me levant:

- Je t'interdis d'aller le voir, je ne veux pas qu'il te brise le cœur. Beaucoup de gens disent que c'est un criminel.

Elle se leva en sursaut alors que je commençai à sortir.

- "Beaucoup de gens disent que c'est un criminel". Non mais, tu t'entends parler ? Je te rappelle que TU ES une criminelle. TU AS tué beaucoup de gens. Alors comment peux-tu te permettre de le critiquer en faisant ta morale? Après tout, tu allais aider nos parents à me tuer. Sa voix était remplie de colère et très accusatrice.

Je m'arrêtai net. Aïe, ça fait mal. Très mal. C'est vrai, que je n'avais pas le droit de lui faire la morale, mais je ne voulais pas que ma sœur sorte avec ce type, j'avais beaucoup trop entendu parler de lui et je savais que c'était un manipulateur et un vrai magicien du mal.

Elle lâcha un long et profond soupir avant d'ajouter calmement:

- Mais tu m'as sauvé et tu es devenue quelqu'un de "bien". Je suis sûre qu'il peut devenir quelqu'un de bien lui aussi.

Je soupirai à mon tour, quelqu'un de bien, hein ? Non ! Je ne crois pas, même si j'ai arrêté de me battre depuis que Nicha était tombée malade, je n'ai pas l'impression d'être quelqu'un de bien. Après tout, j'ai tué des gens et j'aurai presque pu contribuer à l’assassinat de ma propre sœur.

- Je ne suis pas quelqu'un de bien. Mais fais comme tu veux. (je me retournai et m'avançai vers elle avant de planter mes yeux dans les-siens) Promets-moi de faire attention à toi et de ne pas trop lui faire confiance.

Je lui tendis mon petit doigt et elle le prit.



Puis elle me serra dans ses bras et chuchota:

- Promis ! Merci.

Lorsque Loren vint la chercher, j'en profitai pour lui glisser un petit message avant que Nisha revienne des toilettes.

- Si tu fais du tord à ma sœur, tu peux être sûr que je te retrouverai et que tu le regretteras.


Quand elle rentra le soir, elle était la plus heureuse du monde, c'était apparemment le plus beau jour de sa vie et elle me raconta tout en détail.




La mort demanda à la vie :

"Pourquoi les gens t’aiment tant et moi ils me détestent ?"

La vie répliqua :

"Parce-que je suis un merveilleux mensonge, et toi une triste réalité"




A peu près trois mois plus tard, Nicha sortait toujours avec Loren et je commençais à croire comme elle, peut-être qu'il n'était pas aussi cruel qu'il paraissait et que ce qu'on racontait, était faux. J'avais même parfois des discussions sympathiques avec lui quand il venait à la maison.

Un mois plus tard, un soir, alors que la planète Terre et Elivia avaient fusionné, il n'y avait de ça, que quelques heures, ils étaient partis faire une balade en amoureux sur la plage, Nicha ne rentra pas. Je commençai à m’inquiéter, elle m'avait pourtant dit qu'elle rentrerai à 23 heures et il était déjà 1 heure du matin, je m’inquiétai sérieusement. Et si elle était tombée dans un fossé ? Et si elle avait voulu se baigner et c'était noyée ? Ou si une méduse l'avait piquée ? Et si elle avait trébuché et s'était prit un caillou en plein visage ? Et si...Et si...

Non, Leyla ! Ce n'est pas le moment de penser à ce genre de choses. J’enfilai mes tongs et un gilet (on était en été) avant de faire coulisser la porte du salon pour m'en échapper. Je commençai à courir partout sur la plage en criant le prénom de ma sœur pour la retrouver. En vain, aucuns signes de vies, rien. Juste les vagues qui cognaient contre le sable fin. Une brise fraiche me donna la chair de poule et je rabattis mon gilet sur moi, j'aurai peut-être dû m’habiller un peu plus chaudement.

Ce n'est pas le moment de se dégonfler espèce de crétine, ta sœur est surement en danger. Je l'appelai plus fort et la cherchai partout pendant une bonne dizaines de minutes quand j’aperçus Loren, je ressentie du soulagement.


Je couru vers lui en l'interpelant, il se retourna. Quand je fus à sa hauteur et que je réussis à distinguer son visage dans le noir, je fus stupéfaite, il avait le visage emplie de suie.

- Loren ?! Ça va ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Nicha va bien ?

Je regardai autour de lui, je ne la voyai pas. Je me retournai vers lui.

- Où est Nicha ? Elle va bien ?

J'essayai d'obtenir des réponses en regardant son visage mais ce que je vis me pétrifia. Il avait un sourire amusé et odieux sur les lèvres ainsi que les yeux remplis de plaisir. Oh non ! NON !!! NOOOOOOOON !!!!! Qu'est-ce que...

- QU'EST-CE QUE TU LUI AS FAIT ??? ESPÈCE DE MONSTRE ! Lui hurlai-je dessus les yeux remplies de larmes et le tenant par le col. Mais il ne bougea pas d'un cils et son sourire s'agrandit.



Je le lâchai et fit deux pas en arrière, souhaitant m'éloigner de lui mais je trébuchai sur quelque chose et je me retrouvai fesses à terre. Je me relevai en sursaut et le dévisagea. Aurait-t-il... ? Je secouai la tête, non, je dois me tromper, il FAUT que je me trompe. Mais si j'avais raison ? S'il avait...

Je me retournai et me mis à courir sur la plage, cherchant Nicha. Non, ce n'est pas possible, il n'aurait quand même pas...

Non, Leyla, ne t'inquiètes pas, tu vas retrouver ta sœur en train de soigner une personne en difficulté ou tranquillement en train de manger une glace goût fraise et vanille, ses préférées, en admirant la mer. Ou en train de ramasser des coquillages. Mais elle va bien, et en me voyant, elle va encore me dire: "Bah quoi ?" comme à chaque fois.

Je trébuchai et je tombai par terre, une de mes tongs vola et atterrit plus loin dans le sable. J'avais mal aux pieds, courrir avec des tongs ce n'est vraiment pas pratique. Je récupérai mon objet de torture et m’assis sur un rocher pendant quelques secondes, j'étais essoufflée et mon pied n'avait pas l'air d'avoir apprécié de trébucher à répétition.

- Pffoua, c'était vraiment trop drôle; rigola un mec avec ses potes.

Je les regardai passer en massant mon pied qui était douloureux.



- Ouais, renchérit un garçon de petite taille. Vous avez vous comment la fille se débattait ? Qu'est-ce qu'elle disait déjà ?

Mes yeux s’ouvrirent en grands et j'écoutai plus attentivement. Et si cette fille était...

- "Non ! Je ne peux pas, Loren ! J'ai promis à Leyla de rentrer au plus tard à 23h ! Je ne peux pas venir avec toi ! Lâches-moi ! Non, j'ai dis non !" ou un truc comme ça, répondit un blond à lunettes un sourire aux lèvres.

Qu...Quoi ?! Non, ce n'était pas possible ! J'ai dû mal entendre...Ils ne peuvent pas parler de Nicha, c'est impossible. Ils doivent parler d'un film qu'ils viennent de voir ou d'une autre Leyla et d'un autre Loren. Ce ne peut pas être Nicha, c'est tout simplement impossible.

Non, je dois me résigner, il est très probable que ce soit d'elle qu'ils parlent. Je sentis comme une main serrer mon cœur.
"Faites que ce ne soit pas elle, je vous en supplie, faites que ce ne soit pas elle" priai-je dans ma tête alors que je m'approchai des trois garçons.

- Heu...excusez-moi mais de quoi vous parlez ? Leur demandai-je alors que j'arrivai à leur hauteur.

Ils échangèrent un regard avant que le premier finit par me répondre en ricanant:

- Un mec a forcé sa meuf à monter dans sa voiture avant de l'enfermer à l'intérieur et d' y mettre le feu.

- C'était tellement drôle comme la fille l'a supplié de la laisser sortir, ajouta le plus petit.

- Et comme elle criait de douleur et de désespoir quand les flammes ont commençé à arriver à elle. Renchérit le blond.

Ils se mirent à rire comme des dindes et je serrai les poings, j'avais envie de les claquer. Mais je me retins, ce n'était pas le moment de chercher les embrouilles.

- Où ça c'est passé? Demandai-je d'un ton involontairement dur et coupant.

Ils s’arrêtèrent de rire aussitôt et celui qui m'avait répondu reprit la parole encore une fois avec un petit sourire aux lèvres:

- La fête est finit ma jolie, ça ne te dirait pas plutôt de venir boire un verre avec nous ? Il mit un bras autour de mes épaules.

J'enlevai avec dégout celui-ci et sortit mon poignard de ma ceinture. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'avais pas réussi à m'en défaire. Je le pointai vers eux. Ils m'indiquèrent précipitamment le lieu avant de s'enfuir comme des gorilles.

Je rangeai mon poignard avant de me remettre à courir.
Non, ce n'était pas possible, pas ma sœur ! Pas elle ! Ça ne peut pas être elle ! Me disais-je alors que je savais très bien que ça ne pouvais être qu'elle.
Ne t'inquiètes pas Leyla, tu vas arriver à temps et pouvoir sauver ta sœur ! Et si ça ce trouve, c'est juste une blague, une très mauvaise blague.

Je me mis à courir plus vite malgré la douleur qui me lançait. Je courrai le plus vite possible pour arriver à destination qui était à l'autre bout de la plage.

Il n'est pas trop tard, il n'est jamais trop tard ! C'est ce qu'elle me répétait quand je lui disais qu'il était trop tard pour la personne ou l'animal qu'elle voulait soigner.
Oui, il n'est pas trop tard ! Je suis sûr que tu as raison ! Tu DOIS avoir raison !

Arrivant presque à destination, je vis un grand nuage de fumée grisâtre s'échapper des arbres. Serait-ce... ?

Je fis quelques pas.

Une voiture...
Consumée par les flammes...

Elle était complétement calcinée, tellement rongée par les flammes qu'elle était méconnaissable, il ne restait plus qu'un tas de ferrailles.




Non, NON, NOOON !!! Ca n'est pas possible !
Je ne peux pas y croire, je ne veux pas y croire !

Et si ça n'était pas sa voiture, si c'était la voiture d'un autre ? Fit une voix dans ma tête.

Je me redressai d'un seul coup.

Mais bien sûr, elle...

Quelque chose m’interrompit dans mes réflexions, mon pied venait de heurter quelque chose. Je me baissai pour voir de quoi il s’agissait.

Ce que je vis m'horrifia et je tombai violemment à genou en même temps que les larmes ruisselaient de mes yeux. Une douleur affreuse me consuma la poitrine. J'avais envie de crier, de hurler, de cracher ma souffrance et ma haine au monde entier mais ma voix ne sortait pas, j'avais envie de repartir, d'oublier ce que je venais de voir mais il était trop tard, j'avais vu, j'avais entendu, j'avais sentie, j'avais compris.



Près de moi gisait un membre...un bras, sur le sol humide et sale, à son poignet il y avait quelque chose d'enroulé, un bracelet. LE bracelet. Celui que je lui avais offert pour la protéger.

J'avais tellement mal, j'avais l'impression qu'on me tenait le cœur entre les mains et qu'on le serrait le plus fort possible mais pas assez pour que j'en meurs, mais qu'est-ce que j'aurai donné pour qu'on le fasse. J'avais du mal à respirer à cause de mes sanglots bruyants et du choc. Cette douleur...elle m'arrachait la poitrine, j'avais envie de hurler, de me venger mais je ne pouvais ni hurler, ni me lever, j'étais impuissante.

Elle...Elle est morte. Ma petite sœur...Ma merveilleuse et adorable petite sœur est morte. Elle est morte et je n'ai rien pu faire pour empêcher cela, rien. Absolument rien.

Je me mis à cogner le sol avec mon point.

Pourquoi ? POURQUOI ? POURQUOI ???

Pourquoi était-elle morte ? Pourquoi elle ? Pourquoi pas moi ? Hein ?! Pourquoi ? J'étais prête à tout donner pour elle, absolument tout ! Elle était ma seule raison de vivre, la seule et l’unique !

- MAIS POURQUOI P*TAIN ?! Elle n'avait que 14 ans, elle venait juste d'avoir 14 ans et elle est MORTE ??! NON ! NON ! NOOON !!! Pourquoi ? POURQUOI ???



J'avais la voix qui déraillait, j'avais mal à la gorge et mes yeux me piquaient à force de pleurer.

Je m'approchai du bras, le pris et le serrai fort contre moi.

- Je suis désolée, vraiment désolée Nicha, je n'ai pas réussi à tenir ma promesse, j'ai pas réussi à te protéger, j'ai pas réussi à te sauver. PARDONNE-MOI, NICHA, S'IL TE PLAIS, je te demande...pardon; avais-je hurlé entre deux sanglots.

Nicha...Je l'aimais ma princesse, je n'ai jamais pu le lui dire mais je l'aimais, je l'aime et l'aimerai jusqu'à la fin des temps ma petite sœur. Ce n'est qu'il y a 4 ans que j'ai prêté attention à elle et elle m'a fait découvrir la plus belle chose au monde: l'amour.

Je relevai subitement la tête, une haine profonde surgit dans mon cœur. Loren...c'est lui qui l'a tuée ! C'est lui qui me l'a enlevée ! Et pour ça, il va me le payer.


[right]Écoute-moi bien, aujourd’hui, tu as fait couler le sang et les larmes de ma petite sœur. Tu l'as fais souffrir, tu l'as fais crié, tu l'as fais pleurer et tu vas me le payer. Je te traquerai, je te retrouverai et je te tuerai.[/right][/color][/b][/size][/i]


[right][/right]





Pouvoirs :

Mon pouvoir n'est autre que celui de pouvoir manipuler les rêves. Je peux donc endormir et créer, modifier les rêves des gens.



Je peux donc transmettre de la peur, de la joie, de l’effroi ou n'importe quelles autres émotions dans les rêves de mes victimes.






Caractère :

Chaque rose à son épine, aussi belle soit-elle.



Je suis une fille qui est gentille et douce avec ceux qui le sont avec moi, je suis fidèle et toujours présente pour les personnes que j'aime. Mais si vous daignez me trahir, me blesser ou me critiquer, vous pouvez être sûr que je ne vous le pardonnerai pas et je ne serai pas des plus agréable. En effet, je ne suis pas du genre à passer l'éponge et déteste les gens faux culs ou qui se croient tout permis. Je peux être très douce mais je peux devenir aussi très agressive et me servir de mes poings. Si vous me cherchez vous pouvez être sûr de me trouver. Aussi, j'ai dû mal à faire confiance aux autres, c'est surement lié au fait que mes parents étaient des vrais sal*uds. Donc voilà, je peux être très gentille, prendre très bien soin de vous comme être cruelle et vous amener à la mort, voilà pourquoi, je suis une ratée.






Physique :

[Animia8]

amande : C'est un plaisir de te retrouver là C'est drôle ton histoire ressemble un peu à celle de mon PJ !

[amande07]

amande : C'est un plaisir de te retrouver là C'est drôle ton histoire ressemble un peu à celle de mon PJ !

Le plaisir est partager ma K-popGirl ! Ah ? J'en suis navrée ! Je n'ai pas encore lu ta fiche, donc je n'en savais rien !

[Animia8]

amande : C'est un plaisir de te retrouver là C'est drôle ton histoire ressemble un peu à celle de mon PJ !

Le plaisir est partager ma K-popGirl ! Ah ? J'en suis navrée ! Je n'ai pas encore lu ta fiche, donc je n'en savais rien !

C'est normal puisque je ne l'ai pas encore postée mais ne t'inquiète Pas, je ne t'en veux pas

[amande07]

Ah, je comprends mieux Tu m'en vois rassurée

[SweetKhaleesi]

J'ai le regret d'annoncer mon départ de ce RPG. Je ne me sens pas nécessairement à ma place ici et, comme je commence un nouveau RP, je ne voudrais pas encombrer celui-ci avec une absence prolongée. Merci de m'avoir accueillis quelques semaines plus tôt et au plaisir!

[MorganeP79]

@Amande chou <3 : Ta fiche est... Je l'adore! Tout simplement!
J'adore comment tu as décris les relations avec Loren itou itou... <3
Je vois pas d'incohérences mis à pars pour les masques coréens, car la Corée n'existe pas sur Elivia du coup x)

[MorganeP79]

Résumé :

La rentrée
Dans ce premier événement, il s'agit de la rentrée, on a plusieurs groupes formés, sois en train de discuter dans le bus, sois directement au Lycée, pour ceux qui n'ont pas pris le bus et y ont été à pied. Il y a déjà plusieurs amitiés formées, ainsi que des animositées.

Chambres, collocations..
RP en forme d'ellipse concernant les collocations, etc..
/!\ A lire (et à modifier @Chap) /!\

Résumé et ellipse.
Ellipse et Résumé de la matinée passée..
C'est aussi un évènement concernant le repas du midi au self qui se déroule assez bruyamment.

Le Feu au Village
C'est un événement qui se passe aux villages des magiciens pendant le repas au self des magiciens.
Pendant que les élèves sont en trains de déjeuner, il y a en fait un mystérieux feu qui se déclenche sur de la matière non-inflammable. Les magiciens (peu importe les races) ont du s'entre-aider pour réussir à sauver leurs maisons avant que le feu ne les engloutissent, eux avec.

Ellipse
Fin de la semaine donc les élèves sont chez eux, plus tard dans la matinée il y a une annonce de fête en l'honneur des nouveau habitants de la Terre.

Début de la Fête & puis La Catastrophe..
La fête débute tranquillement, tout le monde s'amuse bien, c'est le moment pour tout le monde de se détendre, passer du bon temps et décompresser.
Mais tout à coup, alors que vos personnages sont à leurs occupations, une bombe à soudainement explosée.
Les gens paniquent, ils ont peurs, ils sont blessés, certains ont vus leurs proches mourir sous les tremblement de la bombe.

Le Reportage & la possession de Kiva Ko
Plus de paradis sur Terre. Après l'incendie au village, voila qu'une bombe explose et que le Chaos menace de détruire la Terre. Vos personnages commencent à se suspecter les uns les autres de faire une mauvaise blague, mais il faut se rendre à l'évidence, ce n'en est pas une...

[amande07]

@Amande chou <3 : Ta fiche est... Je l'adore! Tout simplement!
J'adore comment tu as décris les relations avec Loren itou itou... <3
Je vois pas d'incohérences mis à pars pour les masques coréens, car la Corée n'existe pas sur Elivia du coup x)

Merci beaucoup ma petite puce d'amour, ça me touche ! <3
D'accord, j'enlève ça tout de suite ^^
Mais du coup, je peux commencé à rp' ?

[MorganeP79]

Oui, tu peux ^^

[amande07]

Oui, tu peux ^^

MP envoyé

[Animia8]

Merci beaucoup pour le petit topo ! J'ai raté beaucoup d'événements qui avaient l'air sympa... Tant pis. J'espère que y'en aura d'autres tout aussi excitants !XD Ma fiche devrait arriver bientôt, mais au plus tard ce sera dans deux-trois semaines... :/

[MorganeP79]

Pas de souci ^^

[ChapelierFou]

Amande: J'adore ta fiche, la présentation est incroyablement soigné et j'aime beaucoup les histoires d'amour sororales, et j'adore la tienne sur le changement de clan que fait Leyla pour sa sœur, qui est un personnage très attachant, et les citations sont très biens choisit .
Par contre il y a un tout petit défaut, c'est que tu considère qu'Elivia est un univers moderne comme le notre, or il s'agit d'un univers moyenâgeux... Il y a donc quelque détails qu'il faudrait que tu corrige, s'il te plaît, comme les évocations de taxis (tu n'as qu'a dire qu'il s'agit de calèche avec un chauffeur qu'on paye ), le passage sur le pistolet au début (tu peux peut-être le remplacer par une arbalète? Sinon, si tu tiens vraiment à ce que ton personnage sache manier les armes à feu, j'ai une mercenaire qui trafique des armes à travers le village qui peut lui avoir appris ^^) et pour l'histoire de la voiture enflammée, tu peux ou bien dire que les magiciens étaient déjà arrivé sur Terre à ce moment là (c'était il y a un peu plus d'un mois), ou bien si tu ne veux pas que le meurtre de Nicha soit trop récent, tu peux dire que Loren l'a enfermé autre part ^^.
Sinon, ta fiche est vraiment super, et une fois modifiée, je la validerai à mon tour, et tu pourra rp à ta guise

[amande07]

Amande: J'adore ta fiche, la présentation est incroyablement soigné et j'aime beaucoup les histoires d'amour sororales, et j'adore la tienne sur le changement de clan que fait Leyla pour sa sœur, qui est un personnage très attachant, et les citations sont très biens choisit .
Par contre il y a un tout petit défaut, c'est que tu considère qu'Elivia est un univers moderne comme le notre, or il s'agit d'un univers moyenâgeux... Il y a donc quelque détails qu'il faudrait que tu corrige, s'il te plaît, comme les évocations de taxis (tu n'as qu'a dire qu'il s'agit de calèche avec un chauffeur qu'on paye ), le passage sur le pistolet au début (tu peux peut-être le remplacer par une arbalète? Sinon, si tu tiens vraiment à ce que ton personnage sache manier les armes à feu, j'ai une mercenaire qui trafique des armes à travers le village qui peut lui avoir appris ^^) et pour l'histoire de la voiture enflammée, tu peux ou bien dire que les magiciens étaient déjà arrivé sur Terre à ce moment là (c'était il y a un peu plus d'un mois), ou bien si tu ne veux pas que le meurtre de Nicha soit trop récent, tu peux dire que Loren l'a enfermé autre part ^^.
Sinon, ta fiche est vraiment super, et une fois modifiée, je la validerai à mon tour, et tu pourra rp à ta guise

Merci beaucoup, ça me touche beaucoup et je suis très heureuse que ma fiche t'est plu.
D'accord, je rectifierai tout ça demain, merci beaucoup à toi et à Morgane !
Et je veux bien pour la mercenaire ^^

[ChapelierFou]

Pas de souci, il n'y a pas de quoi ^^.
Pas de souci, c'est Alice Walker, si tu veux jeter un coup d'oeil à sa fiche (qui est longue, et je ne suis même pas sûre d'avoir fait un résumé...), et on en discute par mp?

[amande07]

Pas de souci, il n'y a pas de quoi ^^.
Pas de souci, c'est Alice Walker, si tu veux jeter un coup d'oeil à sa fiche (qui est longue, et je ne suis même pas sûre d'avoir fait un résumé...), et on en discute par mp?

D'accord, je l'a regarderai demain, je n'ai pas le courage ce soir, désolée !
Oui, bien sûr

[ChapelierFou]

Amande: Je comprends parfaitement ^^.

Naji: Je sais que je dois te répondre depuis un bout de temps, mais c'est la faute de Moggy: Elle M'OBLIGE à lui faire une petite copine sur Hunger Games (bon d'accord, j'ai dis oui tout de suite, mais c'est quand même sa faute ) donc j'essaye d'avancer un peu dans la fiche d'Heather pour l'instant ^^.

[amande07]

Merci pour ta compréhension

[MorganeP79]

@Acolyte : QUOI? Comment ça je te forces? Je suis pas du tout comme ça moi!

[ChapelierFou]

Amande:

Moggy: Si si, et même que tu es super Impachiante

[MorganeP79]

@Acolyte : Mais c'est ce qui me rends attachante? XD

[ChapelierFou]

Moggy: Mouais... Ça et tes persos qui étranglent les miens

[MorganeP79]

@Acolyte : Et nos couples/relations frères sœurs de personnages car sans moi, pas de Raph et Freddie :p
Ni d'Elivia en sois x)

[ChapelierFou]

Moggy: Mais sans moi, pas d'Audley , pas d'Ayna et Audrey n'aurait ni famille, ni amies

[amande07]

Chapelier, Morgane: J'ai rectifié les erreurs, dites-moi si c'est moi !

[ChapelierFou]

Alice "Al" Walker

Humaine| 24 ans| Mercenaire| Alias Viviane Charon, Hache Strange et Cuckoo| À la fête| Avec Qwill





Quand je lui dis que les affaires de magiciens, ce ne sera jamais mon truc, il me réplique que je ne sais pas de quoi le futur sera fait. Je souris légèrement, amusée par son côté maître Yoda alors qu'il ne doit même pas avoir 18 ans et qu'il n'a visiblement pas vu Star Wars.
-Je ne connais pas le futur, mais je me connais moi. Je sais que les magiciens ailleurs que dans Harry Potter, je ne le digèrerai pas avant un bon bout de temps.
Avant l'arrivé des Eliviens (il faut bien leur trouver un nom, non?), j'aurais dit que j'avais un bon pouvoir d'adaptation face aux événements inattendus: je les intégrais vite et tirait partie de la situation. Mais pour la magie sur Terre, je me suis certes débrouillée pour me faire de l'argent, mais j'ai clairement grillé la première étape. Très honnêtement, je m'attends encore à ce qu'un jour, les magiciens s'écrit "Haha, c'était une blague depuis début, la magie n'existe pas enfin! on vous as bien eu!". Je pense que dans ce cas de figure, je dirais juste quelque chose du genre "Je le savais!". Mais avec toutes les choses que j'ai vu les habitants d'Elivia accomplir, je sais que les chances sont minces pour qu'il ne s'agisse que du plus grand et impressionnant canular de l'Histoire. Mais je ne pers pas espoir pour autant. Et sinon, qui sait? Peut-être qu'un jour des gens d'une galaxie fort lointaine nous rejoindront à leur tour? Jedie contre sorcier. Ce sera sans doute terrifiant, et je pèterai définitivement les plombs, mais j’espère tout de même vivre assez longtemps pour voire ça.
Puis je lui propose de le sortir du village, chose à laquelle il n'avait visiblement pas pensé, mais il refuse. Je pourrais sans doute insister lourdement sur le fait qu'il serai libre, loin des murs qui le retiennent et des clichés Bien/Mal qui doivent envahir le village des magiciens, mais s'il est satisfait de la vie qu'il mène, quelle qu'elle soit, ce n'est clairement pas à moi de venir lui gâcher ça au nom de l'argent. Attention: ce n'est pas que je n'aime pas l'argent, c'est juste que j'en ai assez pour ne pas avoir à me mettre à critiquer la vie et les choix d'un gamin que je ne connais pas.
Il dit qu'il s'en souviendra, un léger sourire aux lèvres. Je fais risette à mon tour: je serai tout de même vexé que la seule chose de sa vie qu'il oublie soit l'information que je lui aie donné.
Puis une question me vient à l'esprit: est-il particulièrement nostalgique? Il me répond qu'effectivement, il ne regrette pas grand chose, car il a le passé à porter de main, presque littéralement. Puis il me demande si je suis quelqu'un de particulièrement nostalgique. Je ne m'étais jamais vraiment posé la question, et la réponse m'étonne quelque peu. Depuis que j'ai seize ans, j'ai perdu mon foyer, ma famille, j'ai vécu dans la rue, j'ai vécu un abus physique qui dont ma fille est né, je me suis engagée dans l'armée et j'ai déserté . Ça c'est la partie qui ne manquerai à personne de normalement constitué. Puis je me suis fait des amis, j'ai rencontré ma fille, et j'ai été forcée de les abandonnés. Et pourtant, je ne sentait pas de regret en moi. Pas d'envie de recommencer, de changer les choses, ou bien de revivre des moments perdus. De retrouver des proches ou des amis disparus. Sauf de retrouver Nadie, parfois. Mais sinon, je suis une sorte de marin qui avance les yeux clos sur une mer noire, franchissant les obstacles, affrontant les dangers. Mais si je voulait rentrer chez moi, cela voudrait dire faire demi tour. Tout affronter à nouveau. J'ai le choix entre la promesse d'aventure du vaste inconnu, ou bien me frotter à nouveau à un destin que j'ai déjà vécu. Et le déjà vu ne m’intéresse pas. Une citation d'Alice au Pays des Merveilles me revient à l'esprit "No no the adventures first, explanations take such a dreadful time".

Spoiler

Non, non, l'aventure en premier, les explications prennent un temps si affreux.

J'imagine que ça me correspond assez bien.
-Non, moi c'est bon, merci. Mais j'ai des amis qui ont eu la vie dur, tout ça...
Mais est-ce que leur faire revivre leur passé est vraiment la solution? J'imagine que seul Ham et Em ont la réponse à cette question...