Concours de nouvelles (Venez voter pour votre texte préféré)

Retrouvez ici tous les jeux d'écritures et histoires participatives à écrire à ensemble !

Pour cette seconde édition (page 2), quel est le texte que vous avez préféré? Celui de...

Le sondage est terminé depuis le sam. 05 janv., 2013 1:55 pm

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basketeur1

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Re: Concours de nouvelles (venez voter pour votre texte préféré)

Message par basketeur1 »

Salut à tous, les examens sont finis (j'espere que vous avez réussi) donc je vous propose de faire une seconde édition de ce concours de nouvelles. Je vous rappelle les règles :
-Votre texte ne devra pas faire intervenir trop de personnages (4-5 maxi)
-2 pages max

Vous avez deux mois pour poster vos nouvelles ( jusqu'au 28/08)
A vos stylos...

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Dernière modification par basketeur1 le dim. 01 sept., 2013 8:18 am, modifié 9 fois.
lecorbeau

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Re: Petit concours de nouvelles

Message par lecorbeau »

Voila, une nouvelle à moi:

Le Miroir




Je n'ai pas pu écrire cela avant, n'ayant pas la certitude d'avoir été témoin de cette magie que tout le monde connaît sans connaître, et ayant au fond de moi cette crainte d'être prise pour folle tant les événements que j'ai vécu sont invraisemblables. Mais, la preuve est aujourd'hui devant moi : une flaque d'or s'étend sur le sol de la vieille forge de mon oncle.

Il était heures et demie lorsque Mrs COCHIARELLA, une petite femme rondelette, nous déposa. Son visage rond était illuminé par le soleil matinal. Ses yeux bruns brillaient de bienveillance quand elle nous serra la main. Elle nous adressa un sourire en nous disant adieu. Je la saluai à mon tour et, avant de rejoindre les autres, valise en main, je perdis un regard sur celle qui m'avait accueillie. Je laissais mes pensées errer sur la route qui nous menait à Portsmouth. De ville en ville, j'observais les voitures qui roulent à gauche, les gens qui parlaient sur les trottoirs et je me souvins de la France. De la France, avec ses voitures qui roulent à droite, ses habitants jamais contents, et, un peu plus loin ma maison. Ma maison, remplie des rires de ma petite sœur, qui me manquait bien plus que je n'osais l'avouer.

Un peu plus tard, nous montions dans le bateau. Je repensais à notre magnifique séjour en Angleterre sur lequel je ne m'étendrais pas, puisque le but de cet écrit n' est pas de relater un voyage, aussi merveilleux soit-il. Nous montions donc dans le bateau quand une peur irraisonnée s'empara de moi. Une de ces peurs qui vous clouent au sol et que seule la certitude de vous en sortir peut vaincre. Au fond de moi, j'avais l'intime conviction que ce bateau n' était pas normal. La première chose que je vis en posant les pieds à l'intérieur fut un grand miroir, semblable à ceux que l'on peut trouver dans les allées d'un marché aux puces, sûrement pas dans un ferry. Son cadre fastueux, décoré de dauphins, de déesses et de leurs conjoints masculins m' évoquait le style rocaille. Étrangement, sa présence ne semblait pas déranger mes camarades. Trois solutions semblaient possibles pour expliquer leur manque total de réaction : soit ils ne le voyaient pas, soit ils ignoraient qu' un tel miroir n' avait pas sa place dans un bateau récent ou ils ne voulaient pas le voir. Je préférais de loin la troisième solution, n'étant pas disposée à me croire victime d'hallucinations ni à reconnaître le manque de culture de mes camarades. Après les avoir suivi jusqu' au salon mis à notre disposition en décidant d'oublier la présence étrange de la glace, je m'allongeais sur un fauteuil, épuisée. Mon sommeil fut peuplé de cauchemars dans lesquels le miroir prenait une place de plus en plus importante. Je me réveillais, fiévreuse et en nage.

Je décidais d'aller prendre l'air sur le pont extérieur. En chemin, mon regard fut attiré par la lumière du soleil déclinant se réfléchissant sur ce qui me semblait être un nouveau miroir. Je m'avançais, poussée par une main invisible jusqu'à me retrouver devant un reflet pareil au premier. Ma main se posa instinctivement sur le cadre sans que j'en sente le froid ou les arrêtes coupantes. Mais quand je voulus refermer mes doigts sur un dauphin doré, , il se déroba. Je le vis serpenter entre les dieux célestes, et me prenant rapidement au jeu, je finis par l'attraper. Serrant ma main pour ne pas laisser s'échapper le mammifère, je vis avec horreur le miroir fondre comme neige au soleil, comme si seule l' attachement du dauphin à son corps doré lui permettait de vivre. Effrayée par le gémissement que produit la glace en s'évaporant, je me mis à courir avec rage, ignorant l'endroit où j'allais. Je n' ai malheureusement plus de souvenirs de ce qui s'est passé après. Toujours est-il que je me réveillais, quelques heures plus tard, à notre arrivée en France, un étrange animal dans la main. En l'observant plus attentivement, je me rendis compte avec effroi que c' était le dauphin du miroir disparu que je tenais entre mes mains crispées. Dégoûtée par ce répugnant décor d'une glace d'un autre temps et qui plus est, vivante, je résolus de jeter la dorure plus terne maintenant qu'elle était détachée de son socle. J'espérais ainsi tirer un trait définitif sur cet incident fâcheux. Mais, avant de me débarrasser du dauphin dans la mer, je dus passer par l'accueil pour sortir de ce bateau de cauchemar. Et là, je vis, glacée de peur, de cette même peur paralysante, le miroir et à travers ce miroir, je crus apercevoir deux yeux rougeoyant de colère.

Avais-je rêvé ? Je n'en savais rien jusqu'à ce que je retrouve, hier exactement, et ce après l'avoir jeté dans la Manche, le mystérieux dauphin dans ma boîte à bijoux.
basketeur1

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Re: Petit concours de nouvelles

Message par basketeur1 »

Merci pour cette super nouvelle lecorbeau en espérant que tu aie plus de chances cette fois-ci ;)
Ayakota

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Re: Petit concours de nouvelles

Message par Ayakota »

je veux bien participer au concours de nouvelles ^^
je vais essayer de faire un ptit texte :D
mais y'a pas de thème? :roll:
basketeur1

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Re: Petit concours de nouvelles

Message par basketeur1 »

Non, c'est là toute la difficulté de ce concours :)
Alyssea

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Re: Petit concours de nouvelles

Message par Alyssea »

je réfléchie et je te tiens au courant
Alyssea

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Re: Petit concours de nouvelles

Message par Alyssea »

« Il paraît, que dans environ… 70 ans, l’humanité disparaîtra. Qui qu’on que faisant partie de la génération de nos parents ou grands-parents s’en fous parce qu’ils ne seront plus là quand ça arrivera. Ils nous lèguent leur galère, pas leur soutien. Nous n’héritons pas seulement de leurs déchets nucléaires mais aussi de leur dépendance au pétrole, au charbon et aux gaz ! Agissons ensemble pour lutter contre notre disparition, luttons ensemble ! »
J’écoute d’une oreille distraite le discourt de ces fanatiques écolos. Pff… mais qui à bien put les convaincre que de tel discourt changeraient quelque chose ? Il ne manque plus qu’ils fondent un groupe terroriste et fassent exploser des barils de pétroles. Les deux produisent exactement le même effet sur l’ensemble de la population : l’indifférence, l’agacement.
Moi j’ai mon propre avis : quoi qu’on fasse, de toute façon il est trop tard. Il fallait s’y prendre avant en même temps ! Ça ne suffit pas qu’un seul pays s’y mette, il faut que se soit le monde entier. Et ça croyez moi cela n’arrivera pas de sitôt. Que la France, le Kenya ou n’importe quel autre pays arrête la consommation d’énergie comme le pétrole ou le charbon, c’est possible. Mais il y aura toujours un autre état qui n’en fera qu’à sa tête et continuera à pourrir l’atmosphère.

Alors écoutez moi, et arrêtez de gaspillez votre énergie vainement et gardez la pour dire aurevoir à vos enfants.


Voilà une petite nouvelle un peu pessimiste, mais c'est déjà ça.
basketeur1

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Re: Petit concours de nouvelles

Message par basketeur1 »

Et voilà nous avons déjà deux nouvelles et il reste encore deux mois. Allez à vos stylos... ;)
jamaru

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Re: Petit concours de nouvelles

Message par jamaru »

Jessie courrait. Elle courrait à en perdre halène. Des petits nuages blancs s'échappaient de sa bouche, signe que la température avait fraichi.
Un carrefour. Elle tourna à gauche, espérant semer son poursuivant.
Peine perdue. Un tapotement régulier vint rejoindre le bruit sourd de ses talons martelant le sol.

Les façades des maisons se succédaient. Les unes étaient encore éclairées par les fenêtres laissant échapper soit la lumière tamisée de la fin d'un feuilleton télé, soit celle d'une lampe de chevet, qu'un lecteur passionné avait oublié d'éteindre, une fois son roman terminé.
Des jeunes rentrants chez eux, une cigarette calée entre leurs lèvres, l'interpellèrent, la trouvant très sexy dans sa jolie jupe rouge qui se soulevait au rythme de sa course effrénée. Jessie n'y prêta pas attention, trop occupée à tenter de garder l'équilibre, sur ses talons de dix centimètres.

Le bruit de pas derrière elle s'intensifia. Elle entendit le souffle saccadé de la personne qui la suivait. Un tintement métallique – semblable à deux couteaux qui s'entrechoquent, ou à un fusil dont on enlève la sécurité – parvint à ses oreilles.
Bam !
Jessie s'écroula à terre.

Un pavé avait eu raison de ses bottes hautes de dix centimètres. Ses jambes n'avaient plus réussi à la soutenir, elle était tombée.
Son poursuivant se rapprocha, un sourire narquois plaqué sur ses épaisses lèvres. Arrivé à sa hauteur, il se pencha et plaça sa tête en face de la sienne. La jeune fille sentit l'haleine caractéristique d'un fumeur invétéré. Elle tenta une dernière fois de lui échapper, en roulant sur le côté pour parvenir à se relever.
Cela ne servit à rien.
Dès que son dos se retrouva contre la surface inégale du sol, l'homme s'assit sur son ventre, lui coupant le souffle. Tout doucement, il sortit le couteau qu'elle avait entendu quelques secondes plus tôt.
- Tu pensais pouvoir m'échapper ?
Pour toute réponse, il n'eut droit qu'au visage terrorisé de sa victime, à ses pupilles dilatées par la peur et à ses larmes s'écoulant de ses yeux pour venir à la rencontre de la lame qu'il passait contre sa joue.
- C'est tellement facile de vous attraper, on dirait que vous ignorez que je vais vous courir après… Ne fais pas l'étonnée ! Tu n'es pas la première que je vais éliminer ! ajouta-t-il, en laissant un rire gras s'échapper de sa gorge.

Jessie s'agita, espérant qu'il desserrerait sa prise. Malheureusement, il appuya encore plus fort contre son ventre.
Elle voulu crier pour appeler à l'aider mais aucun son ne sortit de sa bouche. L'homme venait de lui trancher la gorge.
♪ ♫ ♪ ♫ ♪
GAME OVER
♪ ♫ ♪ ♫ ♪


Jessie jura, elle venait encore une fois de perdre la partie.
- Le prochaine fois, choisis un autre avatar, tu auras peut-être plus de chance de gagner !

Des avis ? :)
basketeur1

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Re: Petit concours de nouvelles

Message par basketeur1 »

Une nouvelle autour des jeux vidéos pour jamaru. Allez-y continuez à écrire ;)
basketeur1

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Re: Petit concours de nouvelles

Message par basketeur1 »

Voilà une nouvelle à moi que j'avais écrite dans le cadre d'un autre concours de nouvelles. Bonne lecture :D
Quelle journée pénible… Encore deux exercices de maths et je pourrai enfin me détendre. En attendant, j’essaie de travailler, une main crispée sur mon stylo, l’autre plongeant dans un sachet de bonbons. Difficile de se concentrer avec la fatigue engourdissante, le bruissement, de la pluie sur ma fenêtre, le ronronnement du chat à mes côtés… Les chiffres se mettent à danser sur les lignes de mon cahier. Avec un profond soupir, je tourne la tête pour échapper à cette hallucination. C’est alors que j’aperçois mon reflet dans le miroir posé au-dessus du radiateur. Ou plutôt ce qui est censé être mon reflet car je ne me reconnaît pas dans ce visage étrange et menaçant. Alors que le chat se redresse, oreilles tendues, je ferme les yeux le temps de retrouver mes esprits. Quand je les rouvre, je comprend tout de suite qu’il se passe quelque chose d’absolument anormal…
J’ai un visage très étrange, il ressemble énormément à celui d’un animal. Mais… pas tout à fait. A la place du nez, j’ai la truffe d’un chien. A la place de ma bouche s’étire un long bec de cygne. Mes yeux ne sont plus bleus mais verts. Dans mes yeux, ce n’est pas ce changement de couleur qui me choque le plus, c’est le fait qu’ils soient aussi perçants que ceux d’un chat. Ma peau est celle d’une panthère, et cette peau a l’air de continuer sous mes vêtements. Je regarde à l’intérieur de mon tee-shirt mais il n’y a rien. Je relève la tête vers le miroir et vois la peau tachetée qui recouvre mon visage. Je m’approche donc du miroir, enlève mon tee-shirt, regarde à nouveau le miroir et vois que la peau tachetée parcourt tout mon corps. Mais dans tout ça, ce sont mes oreilles qui sont les plus remarquables. En effet, j’ai, dans le miroir, des oreilles d’éléphant ! Mais pas d’un éléphant adulte, encore heureux ! Des oreilles d’un bébé éléphant. Je lève la main vers le miroir et m’aperçois que ce ne sont plus des mains mais des sabots !
Heureusement que cela n’est visible que dans le miroir car sinon il serait difficile d’effectuer des tâches habituelles ! Mais au moment même où je me réjouis de cela, je ressens un frémissement dans toutes les parties de mon corps. Je baisse les yeux vers mes mains et vois qu’elles se sont réellement transformées en sabots. Mu par une intuition soudaine, je porte une main à mon oreille droite. Sous ma main, je sens que mes oreilles viennent d’atteindre des proportions gigantesques pour un être humain. Mais pas pour un bébé éléphant ! Je regarde mon ventre et vois que ma peau a vraiment l’aspect tacheté d’un pelage de panthère. Je ferme les yeux horrifié par cette vision, je ne pourrai plus oser me montrer en public.
Je continue à regarder mon corps transformé quand, soudain, quelqu’un frappe à la porte de ma chambre. Je demande :
« C’est qui ?
- C’est moi, mon chéri, c’est maman, répond une voix émanant de derrière la porte.
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Tu peux venir manger.
- O.K. », dis-je d’une voix faussement enjouée.
Il faut que je retrouve mon apparence normale. Mes parents vont hurler à mort s’ils me voient comme ça. Tout à coup, je sens mes oreilles rétrécir. Je regarde mon corps et vois que j’ai retrouvé une apparence normale. « Ouf !, pensé-je intérieurement, je peux aller manger en étant le plus normal possible et je réfléchirai à tout ça après le repas. »
Je descends donc manger avec mes parents. Ils sont déjà attablés. Mon assiette (et celle de mes parents) est composée de poulet avec des pommes de terre. Je commence à manger puis relève la tête vers la télévision qui est éteinte. Bizarre, d’habitude mon père ne peut pas se passer de télé en mangeant. Je le lui fais remarquer :
« Pourquoi la télé n’est-elle pas allumée ? »
Silence. Mes parents continuent de manger leurs morceaux de poulet. Soudain, j’ai l’impression de voir mon père esquisser un sourire. J’ai dû rêver. Je n’insiste pas. Puis, je vois mon reflet dans la télé. Cette fois-ci, je ressemble complètement à une panthère. Devinant que c’est le signe que je vais de nouveau me transformer, je me dépêche de finir mon dîner, ne prend pas de dessert et sors de table.
Une fois que je me suis suffisamment éloigné de la cuisine et en étant sûr qu’ils ne m’entendront plus, je me mets à courir en direction de ma chambre et m’enferme à double tour. Je me mets dos à la porte et m’assois. Comment se fait-il que je puisse me transformer en animal ? Je devine que même si, pour l’instant je me transforme sans le vouloir, je pourrai, plus tard, apprendre à me contrôler. Mais pour l’instant, il faut que je réfléchisse à une solution pour que mes parents ne me voient pas sous l’apparence d’un animal et découvre comment il se fait que je suis… allez, appelons ça… Métamorphe ! Une voix s’élève de derrière la porte :
« Chéri, chéri, ouvre s’il te plaît »
Je regarde ma peau et vois que j’ai vraiment l’air d’une panthère. Je réponds donc à ma mère :
« Non, je ne peux pas.
- Mais si ne t’inquiète pas c’est normal…
- Et coupez !, crie la voix du producteur, c’était super, on sentait très bien le désarroi dans ton expression, Irwan. Super ! »
Le plateau de tournage est en effervescence. Irwan, c’est moi. J’ai quatorze ans. Je viens d’être engagé dans mon premier film et j’ai le premier rôle.
lecorbeau

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Re: Petit concours de nouvelles

Message par lecorbeau »

Je trouve ça dommage que tu dévoiles tout à la fin, basketeur1, il aurait fallu que tu laisses traîner deux, trois indices par ci, par là comme, " je vis des caméras", ...Mais sinon c'est bien...
Cazolie

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Re: Petit concours de nouvelles

Message par Cazolie »

Argh je participerais bien sauf que j'ai une nouvelle toute-faite-toute-prête mais qui fait 8 pages -- Je vais voir si je trouve l'inspi et je préviens !
basketeur1

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Re: Petit concours de nouvelles

Message par basketeur1 »

C'est quand tu veux :D
Fo98

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Re: Petit concours de nouvelles

Message par Fo98 »

Bonjour, je veux bien également vous présentez ma nouvelle. Je l'ai écrite il y a longtemps, et je l'ai déjà posté sur le forum (en espérant que ça compte quand même), alors voilà, vous êtes prévenus :), maintenant, à vous de juger :D :


Voici une nouvelle que j'avais écrite pour une rédaction de 3ème en français.

Je m'asseyais face à mon piano, l'ouvrais délicatement et effleurais légèrement, du bout des doigts, chacune des notes, comme j'en avais l'habitude, avant de commencer mon menuet de Johann Krieger. j'étais une passionnée de musique classique. je jouais du piano et du violon depuis l'âge de 4 ans, autant dire une éternité. J'avais toujours éprouvé un réel plaisir à jouer des mélodies. Ma mère m'avait toujours encouragé à prendre des cours, c'était, d'ailleurs, elle qui avait souhaité que j'apprenne à jouer du violon en plus du piano. Mon père n'était pas trop pour; il trouvait que je me refermais sur moi-même. Il aurait préféré que je sorte avec des gens, que je fasse l'effort de les connaître, mais je ne me sentais pas à l'aise, j'avais peur que les gens me rejettent, ne m'acceptent pas, parce que j'étais trop différente. La musique , au contraire, me permettais de m'évader, d'exprimer ce que je ressentais au fond de moi, j'avais beau essayer de l'expliquer à mon père, celui-ci n'était pas d'accord, il avait peur qu'en restant seule, je sois malheureuse, il ne voulait pas comprendre que je ne me sentais pas isolée, du moins pas trop; que la musique comblait le vide qu'il y avait en moi. Mais ne voulant pas aller contre la volonté de ma mère, il ne m'empêcha pas de jouer.
Cela devait bien faire une heure que je répétais des morceaux, mais j'étais très impatiente, j'attendais la visite de Claire, mon amie, elle aussi passionnée de musique classique. Je l'avais rencontrée il y a maintenant plusieurs années, lors d'un des premiers concertos auxquels j'avais été conviée.
Nous devions nous rendre au récital d'Erik Satie, l'un de mes compositeurs préférés. Il était donné à la salle Pleyel.
la sonnette retentit soudain, je me précipitai, me cognant au passage la hanche contre le meuble en bois de l'entrée, et j'ouvris la porte. Claire entra et m'embrassa, ce qui déclencha en moi un frisson. Le contact de sa joue glacée contre ma peau encore toute chaude me rappela soudain qu'il ne fallait surtout pas que j'oublie de prendre mes gants, car le temps s'était terriblement refroidi en ce début de mois de décembre.
Décembre....j'avais toujours détesté ce mois, ainsi que janvier et février, en faite je détestais tout simplement l'hivers, cette saison où le sol est toujours glissant; mon dieu! Combien de fois ai-je pu tomber dans cette neige gelée en descendant de chez moi pour aller prendre l'air.
Enfin, que pouvais-je y faire! je n'avais plus qu'à enfiler mon plus gros manteau et mes plus grosses chaussures et affronter cet hivers qui s'annonçait plutôt long et difficile.
Claire me secoua un peu, devinant que je me perdais dans mes pensées.
Revenant à la réalité, j'enfilais rapidement mon manteau, pris mes clés et fis signe à Claire que j'étais prête. Elle m'a précéda sur le palier. Je m'apprêtais à fermer la porte lorsque je me rendis compte que je n'avais pas pris ma place de concert. Claire me rassura en me rappelant que c'était elle qui avait gardé nos deux places.
Heureusement qu'elle était là!
J'ignore ce que j'aurais fait sans elle, elle m'aidait si souvent, me soutenait quand je ne me sentais pas en forme, ce qui, malheureusement n'était pas rare chez moi.
Nous étions à présent toutes deux dans un taxi, elle me racontant sa journée, et moi, l'écoutant attentivement. Nous arrivâmes enfin à la salle Pleyel, après, me semble-t-il, 10 bonnes minutes de ralentissement, à en croire le concert de Klaxons. Heureusement nous étions parties avec une demi-heure d'avance.
On nous indiqua nos places, je suivis doucement Claire et m'assis à ses côtés. Elle continua de me parler, me racontant ses projets. Elle envisageait de prendre des vacances je ne sais plus trop où, avec son époux. À vrai dire je ne l'écoutais pas vraiment, j'acquiesçais sans réfléchir lorsqu'elle me posait une question. Je préférais ouvrir grandes mes oreilles et écouter ce que ce disaient les gens qui m'entouraient, jugeant mentalement de la qualité de leur conversation, m'attardant lorsque celle-ci me semblait intéressante et me donnant l'impression d'y participer. La conversation de Claire ne me captivait pas, à vrai dire je m'ennuyais légèrement.
Soudain, le silence se fit dans la salle, les spectateurs applaudirent l'entrée de l'artiste, puis le silence revint, et les première notes retentirent. Je me laissais alors transporter, la musique pénétrant au plus profond de moi, bouleversante. Cela me rappela ces innombrables heures passées, seule, allongée sur mon lit à écouter des morceaux tous plus beaux les uns que les autres, me ramenant à ma solitude et ce vide, qui depuis toujours était en moi, et qui ferait toujours partie de moi tel une part indissociable de ma petite vie mélancolique. Je ne pus retenir mes larmes; après tout, ce n'est pas toujours facile de vivre aveugle, éternellement seule et dans le noir.

Merci de l'avoir lu.
Laura2012

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Re: Petit concours de nouvelles

Message par Laura2012 »

Voici ma nouvelle, en espérant qu'elle vous plaise :D
Un hiver mystérieux
Comme tous les jours, ce matin d’hiver, je me lève et prépare mon petit déjeuner. Je m’installe dans le canapé devant la cheminée lorsque j’entends un bruit inhabituel. Je me lève pour aller ouvrir les volets et j’aperçois une silhouette à quelques mètres. Qui cela peut-il être ? Je ne distingue pas très bien ses traits. Est-ce un homme ou une femme ?
Drapée dans un long manteau noir et couverte d’un chapeau, tout à coup, la personne se retourne vers moi et j’aperçois son visage. C’est un homme mal rasé, apeuré. Mon Dieu ! Je crois le reconnaître. On dirait Martin Durand, mon meilleur ami. Comment se fait-il ? Il a disparu depuis cinq ans dans des circonstances inexpliquées. Il aurait été victime d’un enlèvement et serait vraisemblablement mort.
Que dois-je faire ? Je l’invite à entrer chez moi ? Ou je préviens sa femme qui le cherche désespérément depuis des années sans aucunes pistes ? Elle est si triste seule avec ses trois enfants. Plusieurs sentiments se mélangent : la joie de le voir revenir pour sa famille et la peur, pourquoi est-il revenu ? Vient-il pour se venger des méchantes rumeurs de certains villageois ? Ils racontaient qu'il avait abandonné sa femme et ses enfants.
Prenant mon courage à deux mains je décide d’aller vers lui. Je m’approche et j’ai l’impression étrange qu'il s’éloigne. Je marche plus vite et me mets à courir. Je l’appelle et il se retourne, effrayé par mon audace. Mais plus j’avance, plus il est loin. Je m’arrête, essoufflée. Il a disparu. L’horizon est brumeux, le vent se lève et la neige recommence à tomber. J’ai froid. Je retourne chez moi, me poste derrière la fenêtre en attendant de le voir revenir.
Plusieurs heures s’écoulent mais il n’est toujours pas là. Mes traces s’effacent et je réalise qu'il n’y avait pas de marques dans la neige faites par cette silhouette. Ne serait-elle pas le fantôme de Martin ? Je m’aperçois que cette affaire a bouleversée l’environnement.
Martin était le boulanger du village, il fabriquait le meilleur pain de la région. Cette boulangerie appartenait à ses parents, il l’a repris à la mort de ceux-ci. Sa famille est originaire du village. Il avait trente-huit ans quand il a disparu. C’était il y a cinq ans maintenant mais son souvenir me hante. Je me rappelle très bien de lui, j’achetais son pain tous les dimanches et parfois il m’invitait à manger chez lui. Mais quelques jours avant son enlèvement, sa boulangerie a pris feu. Les policiers ont pensé à un acte criminel mais n’ont pas cherché plus loin. Après sa disparition, j’étais persuadée que c’était ceux qui avaient mis le feu à la boulangerie qui l’avaient enlevé mais je n’ai jamais rien dit à personne. Lorsqu'il a disparut j’étais bouleversée et je ne m’en suis pas tout à fait remise mais je continue d’avancer.
Cela fait maintenant six heures que j’attends mais je ne le vois pas. Je décide d’aller voir sa femme pour lui en parlé. Je passe devant la boulangerie qui est en ruine et j’entends des bruits de pas. Je me dirige vers la source du bruit et vois Martin. Je lui parle mais il me regarde fixement et ne répond pas à mes questions. Je m’approche lentement pour ne pas l’effrayé mais en vain. Il prend peur et saisit un couteau.
C’est à ce moment là que je comprends que ce n’est pas un fantôme. C’est Martin, j’en suis sûre. Il n’est pas mort. Les personnes qui l’ont enlevé l’ont transformé en une personne mauvaise. Ce n’est plus le Martin que j’ai connu.
Il s’approche de moi, j’essaye de reculer mais je trébuche sur les décombres de la boulangerie. En un geste brusque, il lève le bras et sans que j’ai le temps d’alerter quelqu'un, de réagir, il me tranche la gorge…
Tout à coup, je me réveille dans mes draps trempés de sueur et je réalise que j’ai rêvé tout ce qui s’est passé. Martin est bel et bien mort et il ne reviendra jamais.

FIN
basketeur1

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Re: Petit concours de nouvelles

Message par basketeur1 »

Fo98 ne t'inquiète pas elle compte quand même.
Et voilà deux autres nouvelles. On voit que ce concours a plus de succès que la dernière fois... ;) :D
Doubbe

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Re: Petit concours de nouvelles

Message par Doubbe »

Je pressai le pas. Les deux gardes qui m encadraient de part et d autre m indiquèrent la porte d un mouvement de tête. J acquiescai. Je savais exactement ce qu il fallait faire. J avais passé ma vie à m entraîner pour être présentable. Je debouchai sur une petite pièce étroite et m asseyai sur la seule chaise présente. Je redressai la tête. Ma couronne de saphir ne devait pas tomber. Mon père me tuerait. Il avait déjà accepté de me montrer au reste du monde, à moi de ne pas le décevoir.
Je lissai nerveusement ma robe de tulle d une main précipitée. L assemblage compliqué de tissus bleus me collait à la peau. J inspirai puis retint ma respiration. Mon cœur se calma.
Au loin j entendis des centaines de voix mélées faire le Salut. J imaginais très bien toutes ces personne s agenouiller devant leur souverain, proclamer leur joie envers mon père. Mais ils ne m avaient pas encore vue. Moi. La fille cachée du roi. Leur cris d effrois en apercevant qu un si belle homme avait pu engendrer un être si terrifiant.
Tout va bien se passer. Même les paroles de ma mère n étaient pas parvenues à apaiser mon anxiété. Mes vêtements clairs suffiraient-ils a masquer ma peau ?
Le roulement de tambour tant appréhendé retentit me faisant sursauter. Il ne me restait pas plus de quelques minutes. Je me levai de mon siège et contemplai la poigné en fer forgé de la porte, ma main l ouvrit d elle même. Un grincement mélancolique retentit et je me résolut à poser un pied sur le sol de la dernière salle avant celle de Réception.
Comment réagiraient-ils ? Mal, assurément.
Pourquoi n etais-je pas comme tout le monde, normal ? J entrai doucement dans l antichambre en soupirant. Encore une piece vide, inutile comme beaucoup d autre ici. Je pensait à l effroit de toutes ces personnes en m apercevant. Le ton des voix me parvenait plus distinctement. Ils semblaient heureux. Heureux de leur Guide, des soutiens militaires apportés. Là non plus ils ne connaissaient pas mon existence.
Les apparences sont parfois trompeuses.
Je l espérais. Que je ne soit aussi abominable mentalement que physiquement. La population avait peur de l inconnu. De moi.
L hymne de la Gloire fut entamée. Le mur laissa place à une ouverture donnant sur la salle. Mon père était assit sur son trône. Sa barbe argentée luisait sur sa robe vert émeraude. Ses doigts ornés de bagues de pierres coûteuses tapotaient la table devant lui. Seul ce geste traïssait son appréhension à la suite. Ma venue.
Ses yeux grands ouvert donnaient plus que jamais l impression de vouloir s amplirent de chaque détail. Il était la seul personne que je pouvait observer tout en restant dans l antichambre. Il était aussi le seule à me voir.
Sa tête hocha. Le moment arrivait petit à petit sans toutefois être là. Si vite que je peinait à me rendre compte de la situation. J allait enfin me montrer à d autre que le cercle familial. Non j en avais l envie, mais une partie de moi même attendait depuis longtemps ce jour. La seconde ne pensait qu à partir en courant. Et les deux additionnés me faisait restée là, immobile. Mon cœur accélérant, ralentissant au gré de me pensées. Tantôt je m imaginait acclamée tantôt je voyais leur visage. Les sourcils levés devant tant d anormale. Devant la créature que j étais.
La chanson se termina. J entendit mon père prendre parole :
- Maintenant, j ai une nouvelle pour toi cher peuple. La personne que je vais te présentée est par de nombreux aspects, différente. Elle n en demeure pas moins ma fille légitime. Je ne te demande pas de l apprécier, simplement l accepter. Mettez vous a sa place, avant de juger. Apprenez à la connaitre avant de la huer. Accueillez la comme son rang le doit.
Il se leva et écarta les bras.
Je m avançai. Chaque pas me rapprochaient du moment. La population retint son souffle. Comme moi.
Je regardai mes ballerines se poser sur le parquet surplombant la fosse villageoise.
Il y eut tout d abords un seul cri, terrifié en découvrant ma peau translucide. Les manche de ma robe ne suffisait pas. À leur place moi aussi j aurais hurler devant cet épiderme transparent qui laissait entrevoir chaque organe, chaque pulsation de mon coeur.
Je marchai jusqu au centre de l estrade où j osait enfin lever le regard.
Ce fut le deuxième cri. Mes yeux aux pupilles azurées et à l iris rouge sang en constituèrent la cause.
Je ne devait rien craindre. Tout était sécurisé. Les citadins fouillés.
Le premier objet que je reçu me percuta dans le ventre. Me coupant la respiration. Un chapeau. De paille.
Puis tout le monde se mit à jeter ce qu il trouvait. Des pierres. Des bonnets.
Les coups me blessaient. Me faisaient des bleus sur la peau. Mais je pouvais faire abstraction de cela. Ce que je ne tolérais pas était qu ils me laceraient mentalement. Creusant des sillons dans mon esprit. Mon père ne bougeait pas, il avait tout essayé. Mettant au péril son autorité pour me satisfaire.
Qu avais-je imaginé ? Qu ils scanderaient mon nom. Me porteraient. Me considèreraient comme une personne à part entière. Et non comme un monstre dépourvu de sentiments. Une personne humaine. Semblable à eux.
Je ne m étais jamais autant trompée. Pourquoi m auraient-ils aimée. Moi. L erreur de la nature.
Je connaissais l envie du peuple. Et mon père en tant que dirigeant, lui obéirait.
Il ne m avait jamais réellement considérée comme un membre royale. Et ma mort demandée le soulagerait d un poids qui l entravait dans son pouvoir. Je savais ce qu il m'attendait dans cette situation. Au fond de moi je savait que j avais espéré en vain car ils aimaient l habituel, le normale. Or j étais tout sauf normale.
Le peuple réclamait mon sang celui qu il voyait sous ma peau.
Le roi allait le leur donner. Il n était pas faible. Ou du moins ne voulait le montrer.
Il leva son épée. Ça aussi je l avais anticipé. La robe était assez fine.
La lame la transperça comme si il n y avait rien.
Atteignant mon coeur fragile. Ils pourraient suivre l hémorragie en direct. Ils ne me connaissait depuis deux minute et déjà voulait me voir hurler de douleur.
Je glissai au sol dans un bruit mate. Ma tenue devenue pourpre. Le peuple continuait de hurler sa joie.
Je sentit la vie s envoler. La nature reprenait ce que je lui avais voler. Ce que je n aurais jamais dût avoir. Le droit de respirer.

Un enfant handicapé n'est pas un enfant malade et n'est pas contagieux. Il est simplement différent, normal, à sa façon. Il demande juste qu'on l'accepte tel qu'il est dans la société ! Malgré ses aspects peu commun. Il est une personne comme vous et moi.
Pourvu de sentiments !


:cry: --FIN-- :cry:
Dernière modification par Doubbe le lun. 08 juil., 2013 1:11 pm, modifié 8 fois.
basketeur1

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Re: Petit concours de nouvelles

Message par basketeur1 »

Et voimà une septième nouvelle :D
basketeur1

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Re: Petit concours de nouvelles

Message par basketeur1 »

Il vous reste un peu plus d'un mois ;)
Suzie321

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Re: Petit concours de nouvelles (Seconde édition page 2!)

Message par Suzie321 »

Voilà j'espère que ça convient au concours :3


Où est ma soeur? Ou est elle ? Je regarde sous le placard où elle a l'habitude de se cacher mais ne voit rien d'autre qu'un petit tas de poussière. Je pousse un long soupire cherchant à lui faire comprendre qu'elle a gagner, son jeu a pris une tournure complètement d
ifférente, je crois que maintenant, ce n'est plus par plaisir qu'elle le fait, mais par obligation, elle essaye de se cacher de quelque chose, ou plutôt de quelqu'un. J'entends de bruit de pas. Bientôt les pas devienne une sorte de course effrénée. Il n'y personne dans cette maison à part elle moi et ma mère. Je n'entend qu'une personne courir. Je sais que c'est ma sœur. Je sais qu'elle ne court pas pour moi mais pour quelqu'un d'autre. Je l'intercepte au bout du couloir. Elle est paniquée, à bout de souffle, son pouls est hystérique, ou peut être est-ce elle. Elle me dit quelque chose d'incompréhensible. Elle se répète plusieurs fois et je finis par comprendre: "elle me suit, elle est là !" son ton saccadé me fait peur. Que cherche t'elle, il n'y a personne elle se retourne et pousse un crie de terreur. Elle ouvre grand les yeux. Je me tourne pour voir, mais ne vois riens de plus qu'un couloir vide avec quelque photo cliché de nous. Elle me regarde abasourdi. Sans comprendre je la serre contre moi lui soufflant de ne pas paniqué, lui disant qu'ici elle n'a rien à craindre, que je suis là. Elle ne semble pas convaincu et je sens sa respiration s'accélérer. Elle se retourne encore une fois et je sens une sorte de douleur. Comme si quelque chose l'avait piégé, anéanti. Son corps pèse sur moi. On dirait que toute énergie a disparu de ses entrailles, que toute trace de vie ne fait plus partie d'elle. Je la soulève sans vraiment comprendre. Elle a l'air apaisé. Endormi. Je la prend dans mes bras. Dubitative, j'hésite entre le fait qu'elle se soit endormie ou qu'elle soit juste assommé. Tout d'un coup je sens comme un violent coup de poing dans le ventre, comme si on m'avait enlever une partie de moi. Je regarde ma sœur, inerte. Je prend son pouls mais n'obtient aucun battement. J'essaye de voir si elle respire mais ne sens aucun souffle. La mort la prise avec elle.
basketeur1

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Re: Petit concours de nouvelles (Seconde édition page 2!)

Message par basketeur1 »

Oui ok :)
Meany

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Re: Petit concours de nouvelles (Seconde édition page 2!)

Message par Meany »

Ce petit concours m'intéresse bien ahah, je posterai ma petite nouvelle plus tard !
Meany

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Re: Petit concours de nouvelles (Seconde édition page 2!)

Message par Meany »

Une petite nouvelle avec laquelle j'ai participé à un concours, un jour :

Hérésie

1209, prise de Carcassonne par les croisés.
Juillet 1210, Minerve (Nord-est de Carcassonne), France.
Domicile familial des Arias.

Trois coups retentirent sur la porte de bois. Pas un de plus, pas un de moins. On aurait pu croire à une simple coïncidence, mais ce n’était pas le cas ; l’Eglise n’agissait jamais au hasard. La Trinité s’apprêtait à juger une nouvelle fois.
Un frisson remonta l’échine d’une enfant qui courût se réfugier dans les bras de sa mère. Cette dernière fut rejointe par son mari, et la petite famille, serrée les uns contre les autres, attendit l'arrivée des juges.
Une nouvelle volée de coups fit céder la porte en bien mauvais état ; une bourrasque s’engouffra par l’ouverture, délivrant ainsi la pièce de la tension dont elle était victime. L’air embaumait la Mort. Elle se fit d’ailleurs tellement sentir qu’un sanglot monta dans la gorge de la plus jeune qui ne réussit pas à le retenir, accaparant ainsi l’attention des trois silhouettes noires qui se dessinaient à l’entrée de chez elle.
Le premier fit un pas en avant et pénétra dans la demeure. Son visage était dissimulé par le capuchon d’une coule communautaire, elle-même surmontée d’une simple tunique de voyage. Ses deux compagnons, en recule vis-à-vis de lui, abordaient fièrement une côte de maille accompagnée d’un fourreau dans lequel était contenu l’épée, et d’un bouclier orné des armoiries de l’Eglise.
Le moine rompit le silence pesant par un murmure :

— Benedicat vos Deus.

Il désigna ensuite chacun des membres de la famille, et fit signe à ses deux acolytes de les attraper. S’exécutant, chacun encercla l’objectif lorsque la petite fille s’éloigna de sa mère, du haut de ses cinq ans, et avança vers l’un des chevaliers. Elle s’approcha si prêt que seul son petit bras frêle les séparait. L’homme loucha sur sa main tandis qu’elle la posait sur la garde de son épée en l’observant d’un œil encore rougit, avide de curiosité.
Un sourire s’étira sur ses lèvres quand elle se tourna vers le moine ; ce dernier tressaillit légèrement mais garda le visage impassible, toisant le regard enfantin qui lui faisait face. L’enfant enleva sa main de la garde, reportant un court instant son attention sur le chevalier, et continua de sourire timidement au moine.
Elle fit quelques pas dans sa direction avant de s’arrêter en le voyant froncer des sourcils. Son air hébété montrait son incompréhension de la situation ; la petite fille baissa lentement les yeux et se contenta de contempler silencieusement ses sandales.
Le moine ne put s’empêcher de la détailler d’un œil bienveillant, laissant échapper un soupir silencieux. Ils avaient sous les yeux la jeunesse qui ferait perdurer la création divine, et ils allaient la détruire. Ils allaient punir des gens alors que cela ne relevait pas de leur autorité, mais de celle de Dieu. Si cette famille était hérétique, si elle soutenait un autre dogme que celui du Chrétien, alors Dieu se chargerait lui-même de les envoyer en Enfer.
Le visage de l’homme s’illumina d’un sourire en coin qui fit relever la tête de l’enfant dans un sourire identique. La petite fille s’approcha encore du moine et vint entourer sa jambe de ses petits bras pour la serrer contre elle. Soupirant, il se baissa légèrement et lui ébouriffera quelques mèches blondes.
Il ne pouvait se résoudre à continuer de prendre des vies pour satisfaire le vice des Hommes.

Ce jour-là, il n’y eut pas cent quarante-trois hérétiques sur le bûcher de Minerve, mais cent quarante. Et un moine.
basketeur1

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Re: Petit concours de nouvelles (Seconde édition page 2!)

Message par basketeur1 »

9 Nouvelles à ce jour et il reste encore un peu plus d'un mois... A vos stylos... ;)
basketeur1

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Re: Petit concours de nouvelles (Seconde édition page 2!)

Message par basketeur1 »

Nous arrivons à la fin du mois, les participations seront cloturées le 31 aout. Le vote commençera le 1er septembre.
A vos stylos!
Eerylin

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Re: Petit concours de nouvelles (Seconde édition page 2!)

Message par Eerylin »

Il faut que je rentre chez moi récupérer un texte et si je suis encore dans les temps, je le posterais :oops:
basketeur1

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Re: Petit concours de nouvelles (Seconde édition page 2!)

Message par basketeur1 »

Ok J'espere que tu sera dans les temps mais sinon tu pourras peut-être le poster l'année prochaine ;)
basketeur1

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Re: Petit concours de nouvelles (Seconde édition page 2!)

Message par basketeur1 »

Et voilà, les participations sont cloturées. Nous allons pouvoir démarrer le vote. Choisissez votre texte préféré. Vous avez une semaine pour voter ;)
lecorbeau

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Re: Concours de nouvelles (Venez voter pour votre texte préféré)

Message par lecorbeau »

je vote pour Fo98. Très belle nouvelle, bouleversante.
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