"Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

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PtiteCitrouille

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par PtiteCitrouille »

Cazolie a écrit :First thing first : tu as posté 666 messages à ce jour donc ça fait de toi un suppôt de satan je pense 8) ANYWAY aaah trop biennn !!! Ok, je dis ça, parce que ça me rappelle DW :lol: :lol:
Today, y a grève nationale contre la fusion des facs et la sélection à l'univ; dans ma fac ils ont bloqué tous les accès des bâtiments du coup j'ai pas cours et MEME QUE M6 EST VENU FILMER ET QU'ON EST PASSES SUR BFMTV !!


ME VOILA FINALEMENT

Alors je commente rapidos le premier chapitre avant de lire le 2nd (je me suis dit "OH GOD UN NOUVEAU CHAPITRE MAIS JE SAVAIS PAS" et évidemment que je savais pas parce que comme je crains je suis pas venue recommenter le 1er ! Toutes mes excuses Clem ! Tout ça pour dire que je veux bien être prévenue stp :D)haha pas de souci, ça me fait juste trop plaisir de te voir ici !! Je t'ai rajoutée !! Je réponds à ton comm en plusieurs morceaux parce qu'après l'ordi (ou le site je sais pas) rame quand il y a trop de texte :lol: )

DONC ce premier chapitre ! Zach m'a l'air tout à fait sympathique ! contente qu'il te plaise ! comme je le disais à d'autres, c'est vraiment le 1er perso que je décris sans qu'il apparaisse dans une situation qui nous le fait apprécier (genre Maddie qui disparaît par ex) donc merci !! Bon je crois qu'à 20 ans je suis trop vieille pour fangirler à fond sur un mec de fiction plus jeune que moi MAIS il m'a l'air sympathique quand même :lol: rooh ça va, 2 ans de moins :lol: (je ne dis pas que c'est une généralité, attention, je parle juste pour moi - et afin de prévenir toute remarque : James vieillit en même temps que moi BIM) ça c'est la classe Reyna est fidèle à elle-même et tu l'as très bien écrite je trouve ! ça, ça me fait très plaisir !! là elle a pas un grand rôle pour le moment, mais j'espère que ce sera toujours bien dans les prochains chapitres !C'est marrant parce que dans la première partie tu poses vraiment le cadre c'est bien pour ça que c'ets devenu une mini fanfic, parce que j'ai capté que c'était way too long et trop précis pour un OS :lol: et c'est un cadre parfaitement normal, et puis BIM BIM BIM LES DESSINS (j'ai pas pu m'empêcher de penser à Gethin :lol: ) bah ouais, faut bien bouger les choses un moment :D Who's Gethin ?Le coup des monstres qui font du stop ça m'a bien fait marrer :lol: Ca me soûle parce que je sais que tu fais plein de références aux bouquins mais je les ai pas lu depuis super longtemps du coup je capte rien de précis :lol: Anyway, c'est mon problème.au début j'ai cru que tu les avais jamais lu j'étais là "QUOI ?" niveau ref j'en fais oui, si y en a une que tu comprends pas demande haha ! celle avec les cyclopes, en fait c'était Mo Joindculass et ses 2 fils Dynamo et Carter qui ont été tués par Léo dans le t1 de HdO, à Dallas au "Motor Cyclop". Et du coup ils viennent de sortir du Tartare et essaient de rejoindre Dallas !
Bref, tout ça nous amène au fait que Zach n'est pas si ordinaire que ça and this is cool, parce que soyons honnête, quel humain normal pourrait survivre avec un demi-dieu.j'avoue ça serait chaud .. Voir les monstres venir, ça aide. (et mon ordi arrête pas de se déconnecter du wifi. Is2g si je perds mon commentaire je tue quelqu'un).
La mère de Zach a l'air grave cool aussi ! Et sa voisine de palier bizarre. (elle a un aigle c'est ça ? Qui fait ce genre de choses à part les Sorciers ? - speaking of which ok j'ai ri :lol: :lol: (witch pffffrt qu'est-ce que je suis drôle) c'est la nuit d'Harry Potter bientôt ! Demain non ? Quelqu'un va aller à un événement ?)je.n'étais.même.pas.au.courant :mrgreen: oops ?
AAAAAAAAAND c'est tout ce dont je me souviens so je vais entamer le commentaire du 2è chapitre :D (désolée je risque de continuer à mélanger anglais et français, sorry. Tu devrais voir nos conversations sur fb avec Flam c'est absurde :lol:)
t'inquiète, je suis en licence d'anglais donc çe me dérange pas :lol: je passe à la suite de ton comm !!



PtiteCitrouille

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par PtiteCitrouille »

Cazolie a écrit :
PtiteCitrouille a écrit :

Chapitre 2 :

Lorsqu’il descendit ce matin-là, sa mère n’était pas dans la cuisine ni dans sa chambre. Cela ne l’étonna pas car il lui arrivait souvent de partir tôt pour ses recherches d’emploi. Il savait qu’elle avait fait une liste de chaque entreprise qui cherchait quelqu’un et elle s’y rendait souvent en personne. Well, c'est quelqu'un de déterminé. Good point to apply for a jobc'est surtout que ça m'arrangeait bien pour trouver une explication du "pourquoi elle était pas là sans que Zach s'inquiète direct" :lol:
Il avala un léger petit déjeuner avant de se préparer et d’empoigner ses affaires. On dirait qu'il va se battre :lol:
Dans le couloir, il croisa à nouveau Mme Bolston devant sa propre porte en train d’ajuster la manche de son pull sur son avant bras Ok ça cache définitvement quelque chose. On mentionne pas les manches des vieilles dames, seulement des beaux mecs qui roulent leurs manches au-dessus de leur coudes :lol: trop perspicace of course :lol: :lol: . Elle leva la tête et sourit.
- J’ai l’impression de vous croiser sans arrêt, plaisanta Zach.
- C’est parce que je t’espionne mon petit, répondit Mme Bolston en lui faisant un clin d’œil. SHE S NOT KIDDING ZACH, SHE S NOT KIDDINGBACK OFF ZACH :lol: :lol:
Zach rit et l’aida à descendre les escaliers.
- Voilà pourquoi je sors en même temps que toi, fit sa voisine, parce que je sais que tu me seras toujours serviable.
- Et où allez-vous comme ça Mme Bolston ?
Elle rajusta son petit sac à main crocodile sur sa frêle épaule et répondit :
- Je vais retrouver mon petit-fils, on va boire un café ensemble, un peu en dehors de la ville.
Zach lui jeta un coup d’œil surprit. En baissant les yeux il ne pouvait voir que les cheveux blanc neige de Mme Bolston.
- Je ne savais pas que vous aviez un petit-fils.
- Il a ton âge environ, il est à l’université à l’extérieur de la ville. And who might that beeeeee on le connaît ? J'essaie de chercher mais nadaje t'avoue. Que j'ai pensé à "ah tiens ça pourrait être quelqu'un qu'on connaît .." mais je sais toujours pas. Disons que si j'arrive à caser c'est bon, sinon tant pis
Zach ne dit rien, mais il était presque persuadé qu’il n’y avait pas d’université autre qu’à l’intérieur de San Francisco.
Arrivés en bas, Zach lui demanda s’il ne vaudrait pas mieux qu’il l’accompagne. Mme Bolston rit.
- Ne t’en fais pas pour moi, j’ai toujours aimé les voyages, courts ou longs. J’ai ça dans le sang ! DANS TON SANG DE DEMI DEESSE OU DE MONSTRE Merci, et passe une bonne journée mon petit !
Et elle s’éloigna en trottinant gaiement sur le trottoir.
Zach secoua la tête. Parfois Mme Bolston disait vraiment des choses étranges.
Il arriva au café, Gabrielle était déjà arrivée et le salua joyeusement :
- Salut Zach ! Merci encore une fois pour hier !
- Pas de problème, répondit Zach. Alderman n’est pas là ?
Gabrielle secoua la tête.
- Jerry et Matthew sont dans les vestiaires, mais le boss n’est pas encore arrivé.
Il s’approcha d’elle.
- Ma mère avait rendez-vous avec lui hier soir. Une histoire de boulot qu’il aurait trouvé pour elle.
Gabrielle haussa un sourcil en essuyant un verre.
- Encore ? Entre toi et elle, on pourrait penser qu’il vous a à la bonne. Cet Aldermann m'évoque le beau-père de Eggsie dans Kingsman et ce n'est pas une bonne association d'idéeyep nop, ils sont pas pareils :lol:
- Tu parles, t’as vu comment il est avec moi ? répliqua Zach en pensant aux postillons d’Alderman quand il s’énervait.
Gabrielle ne dit rien pendant un instant, les lèvres pincées.
- Ça reste bizarre ... Écoute, je ne sais pas trop quoi te dire, personne ne connaît vraiment Mr Alderman. Il a débarqué un beau jour et puis t’es arrivé juste après. On a de la chance qu’il nous ait gardés les gars et moi.
- Pourquoi est-il parti votre patron précédent ? demanda Zach.
Gabrielle fronça les sourcils.
- Scott ? Oh euh ... une histoire de famille je crois. ALDERMANN L A MANGEok si tu veux :lol:
Silence, pendant lequel Gabrielle semblait perdue dans ses pensées. Un premier client l’empêcha de continuer de poser des questions, et Zach se mit au travail.
À 12h30, Mr Alderman n’était toujours pas arrivé.
- C’est vrai que ça commence à m’inquiéter cette histoire, avoua Jerry. SA MERE L A MANGEsoyons fous
À vrai dire, Zach s’inquiétait plus pour sa mère qui avait été la dernière à avoir vu son patron. Lors de sa pause, il se rua sur son téléphone et envoya un message à sa mère : « Comment était le rendez-vous hier soir ? » Puis il glissa le portable dans sa poche et retourna à ses clients. Au bout de deux heures à vérifier son écran, il se décida à l’appeler. Immanquablement, il tomba sur la messagerie.
- Maman, appelle-moi dès que tu reçois ce message s’il te plaît.
Il raccrocha, l’inquiétude le tenaillant. Les minutes s’écoulaient, sans qu’aucun appel ne vienne le rassurer. Ses collègues jetaient des coups d’œil à leur téléphone également. Il entendit Matthew râler à son ami :
- Il pourrait prévenir quand même.
Gabrielle revenait de la terrasse. Elle s’approcha de Zach et lui souffla :
- Va te changer les idées, la table 12 attend.
Il redressa la tête. En effet, Reyna attendait, comme à son habitude, la chaise tournée vers la rue, les jambes croisées. Son regard impassible examinait les gens qui passaient devant elle. Zach ne pensait pas que sa simple vue lui mettrait du baume au cœur, lui qui pensait que sa journée ne pourrait se dérouler que de pire en pire. Sweeeeeeeeeeeeeet
Il lui prépara le chocolat chaud qu’elle allait forcément demander et alla à sa rencontre. Elle se retourna avant même qu’il n’arrive, et ses yeux firent la navette entre le chocolat et lui.
- Bonjour, fit Zach, un chocolat chaud j’imagine ?
Reyna le fixa avant de sourire légèrement. Bold move, manvaut mieux pas être l'inverse fac à Reyna je pense
- Merci.
Zach posa la tasse et sourit brièvement en retour. Il se redressa et s’apprêta à lui tourner le dos sans un mot quand elle le rappela :
- Vous allez bien ? Oho
Il se tourna vers elle et la fixa, indécis.
- Vous avez l’air préoccupé, continua-t-elle. Vous n’êtes pas le seul à savoir lire chez les gens, vous êtes comme un livre ouvert vous savez.
Zach se dandina sur ses pieds, mal à l’aise. Il ne voyait pas trop ce qu’elle pourrait faire pour l’aider. Mais son instinct lui disait qu’il ne devrait pas se fier aux apparences. Reyna avait l’air mortellement OOOOOOH PUN INTENDED I HOPEde base non, mais en l'écrivant j'ai fait "haha excellent clémence " :lol: sérieuse et ne détachait pas son regard du sien. Ses mains étaient croisées devant elle. Une bague ornait un de ses doigt et de là où il était, Zach pouvait apercevoir un bout de tatouage sur son avant bras gauche. SPQR BIM BIM BIM
Finalement, il dit :
- Ma mère semble avoir disparu depuis hier soir et elle ne répond à aucun de mes messages ni appels.
- Vous ne pouvez pas appeler la police ? s’enquit la jeune fille en fronçant les sourcils.
Zach jeta un coup d’œil vers le café.
- C’est à dire que ... notre patron aussi, a disparu ...
Et la police ne le croirait jamais surtout. La dernière fois, il était passé pour un fou, victime d’hallucinations.
Reyna croisa les bras et s’adossa contre sa chaise.
- Il y a un rapport entre les deux disparitions ? demanda-t-elle.
- Ma mère avait rendez-vous hier soir avec lui, pour un travail.
Zach pouvait presque voir les rouages du cerveau de Reyna fonctionner.
- Vous pensez qu’ils ont été enlevés tous les deux ?
Zach hésita. Mr Alderman ne l’avait jamais vraiment apprécié mais il aurait pu le renvoyer à tout moment alors ...
- Je ne vois pas pourquoi il l’aurait enlevée, répondit-il prudemment.
Reyna plissa les yeux.
- Le fait que vous ayez pensé à la possibilité qu’il l’ait enlevée devrait vous inquiéter, souligna-t-elle. Good point, lady(door)(private joke avec Flam)
Cela n’arrangea pas l’état de Zach. Pourquoi Alderman ferait une chose pareille ? Il était certes désagréable et insupportable, mais ça ne faisait pas de lui un criminel. Ca ferait beaucoup de criminels dans le monde sinon :lol:oui je pense aussi :lol:
- Zach ! appela Gabrielle à l’entrée du café. Viens, j’ai besoin de ton aide.
Zach tourna son regard sur Reyna qui continuait de le fixer.
- Désolé, je dois y aller. Mais ... merci de votre aide, c’est gentil. Je suis sûr que ça va s’arranger.
Il s’éloigna et rejoignit Gabrielle qui tapait gentiment du pied.
- Ecoute, si tu veux la voir, emmène la boire un verre, reprocha-t-elle. Mais les clients attendent, on a besoin de toi.
Zach s’excusa, même s’il savait que son amie n’était pas réellement fâchée. Il jeta un dernier coup d’œil à Reyna qui semblait réfléchir à toute allure, les sourcils froncés. Ses yeux étaient fixés sur l’entrée du café, comme si l’endroit était un lieu de crime où la réponse aux enlèvements allait apparaître.
Il tenta une nouvelle fois d’appeler sa mère mais tomba à nouveau sur le répondeur. Gabrielle, voyant son regard inquiet, lui accorda une pause.
- Détends-toi un peu, conseilla-t-elle.
Zach la remercia et s’installa à une table inoccupée. Là, il prit son sac et en ressortit un carnet à dessins et un crayon. Il laissa sa main le guider et peu à peu, le croquis se révéla être un des monstres qu’il avait vu en février dernier, un de ceux qui étaient apparus en tant que chiens errants à la police. En réalité, ils ressemblaient plus à un mélange entre un taureau et une antilope. Leurs yeux étaient aussi rouges que des rubis et ils dégageaient une vapeur violette qui semblait tout sauf bénéfique. Sur le haut de leur tête s’étirait une crinière sombre qui suivait ensuite la colonne vertébrale. Quand Zach les avait vus, ils avaient tous la tête baissée et il en avait déduit que c’était une caractéristique de cette chose. Sa mère avait toujours dit qu’il avait trop d’imagination en voyant ses dessins. Depuis qu’il lui avait certifié qu’il allait mieux désormais, il faisait en sorte de les cacher. Sa mère n’entrait jamais dans sa chambre, il ne craignait donc rien. Personne d’autres n’avait jamais vu ses croquis. Même si Gabrielle était son amie, elle ne le croirait jamais, qui le pourrait ? Quant à Mr Alderman, il l’aurait renvoyé en prétextant ne pas vouloir d’un cinglé dans son café.
Il griffonna sauvagement sur la crinière de la bête en soupirant. Cela allait-il s’arrêter un jour ? Et sa mère qui disparaissait du jour au lendemain, son patron suspect dans l’affaire, qui s’ajoutaient ...
Quelqu’un se racla la gorge juste en face de lui. Il leva les yeux et croisa ceux bruns de Reyna qui lui tendait des pièces. Zach secoua la tête.
- C’est cadeau de la maison. Vous êtes là tous les jours.
Reyna haussa les épaules mais rangea sa monnaie et le remercia. Puis, ses yeux furent attirés par son carnet. Zach se raidit, s’attendant à un « d’où sortez-vous cette chose ? », mais Reyna réagit tout autrement. Elle eut un léger mouvement de recul et écarquilla les yeux. OH YEAH c'est l'heure de se parler vraiment les enfants (sur un ton paniqué de préférencenext time sorryyy
- Qu’est-ce que...
Zach se leva, rabattit son carnet. Il ne voulait pas non plus qu’elle le prenne pour un fou. Trust me she won't
- Ma pause est terminée, je dois m’occuper des clients, excusez moi.
Il rangea son carnet dans son sac qu’il reposa aux vestiaires. Il pouvait sentir le regard perçant de Reyna dans son dos et savait qu’elle le suivait des yeux jusqu’à ce qu’il sorte de son champ de vision.
Sa réaction avait été différente de celle des autres. Elle n’avait pas semblé étonnée de la bête. Elle était plutôt apparue surprise de trouver cette bête sur son carnet. Après coup, il regretta la façon dont il avait réagi. Peut-être connaissait-elle ces choses que seul lui pouvait voir ? Il décida de retourner la voir mais quand il rentra dans le café, il ne la trouva nulle part. Elle était déjà partie. Zach se sentit déçu. Elle n’avait pas tardé, ni cherché de réponses. Se trompait-il à son sujet ?
Les heures passaient et Zach n’avait qu’une envie, c’était de rentrer chez lui. Malheureusement, ses collègues ne semblaient pas de cet avis
- Ce soir, tu fais la fermeture Zach, dit Jerry.
- Mais ..., tenta Zach.
- On l’a faite hier pour toi mon gars, renchérit Matthew, c’est ton tour. That's fair
PtiteCitrouille

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par PtiteCitrouille »

Cazolie a écrit :Gabrielle essaya de plaider sa cause mais Zach l’arrêta d’un regard. Il n’avait pas envie que les deux autres se mêlent de ses histoires.
- Il n’est pas bien aujourd’hui, dit quand même Gabrielle.
- T’as qu’à la faire toi ! la piqua Jerry.
Mais ce soir était les deux ans de Gabrielle et Lena, et elles avaient prévu de fêter cela ensemble.
- Laisse tomber Gab, soupira Zach, merci quand même.
Gabrielle lui jeta un regard désolé avant de finalement prendre ses affaires et de s’éloigner, suivie peu après des deux autres employés.
Zach se mit immédiatement à la tâche. Plus vite il aurait fini, plus vite il pourrait rentrer chez lui. Il nettoya toutes les tables, empila les chaises et rentra tout le mobilier à l’intérieur. Puis il se mit à la vaisselle des derniers clients et rangea les tasses et soucoupes dans les placards. Il lava le plan de travail, ferma les vestiaires à clé, éteignit les lumières, empoigna ses affaires et abaissa la grille du café. Le soleil était en train de se coucher et baignait les rues d’une lueur orangée.
Zach prit la route et courut presque jusque chez lui. Il ne croisa ni voisins, ni Mme Bolston.
Lorsqu’il ouvrit la porte de son appartement, il eut le désespoir de trouver les volets abaissés et les lumières éteintes. Il appela tout de même :
- Maman t’es là ?
Pas de réponse.
Personne n’avait appelé sur le fixe, tout avait été laissé comme au moment où il était parti ce matin. Il essaya une nouvelle fois.
- « La personne que vous essayez de joindre n’est pas disp ... »
Il raccrocha.
Il ne pouvait pas rester les bras ballants à l’attendre. Cela faisait presque une journée entière désormais qu’elle avait disparue. Il ne pouvait prévenir la police, du moins pas maintenant, pas avant d’avoir compris ce qu’il se passait. Alderman l’avait embauché suite à une dette envers sa mère. Trois mois plus tard, il affirmait avoir trouvé un emploi pour sa mère et lui donnait rendez-vous à son bar favori. Puis les deux disparaissaient sans donner aucune nouvelles, ce qui n’était absolument pas le genre de sa mère.
Non, décidément, quelque chose clochait dans cette histoire et Zach allait tout faire pour tirer cela au clair.
Il prit avec lui son sac et ressortit de l’appartement. Il savait qu’il devait commencer par Chez Barry, puisque c’était là qu’ils s’étaient donnés rendez-vous hier soir.
Dans le bar, les gens commençaient à affluer, leur journée de travail achevée. Zach se dirigea vers le gérant qui le salua d’un hochement de tête.
- Bonsoir, commença Zach, j’avais une question à vous poser. Hier soir, vers 21 heures, auriez-vous vu deux personnes ? Un homme et une femme. Lui a la quarantaine, un peu bedonnant, des cheveux un peu couleur fauve mais dégarni au dessus de la tête.
- Et elle ? demanda nonchalamment le barman en essuyant un verre.
- Petite brune, des yeux bleus, des taches de rousseurs. Elle portait un tailleur gris.
Le barman réfléchit un instant avant de répondre.
- Je crois me souvenir, oui.
Zach déglutit et demanda :
- Ont-ils parlé d’un endroit où ils comptaient aller ?
L’homme posa son verre, et lui répondit tout en servant une bière :
- Ecoute petit, même si je le savais je ne te le dirais pas, leur vie privée ne te regarde pas.
Zach s’apprêtait à insister quand une voix de femme susurra à ses côtés :
- Moi je les ai vus, mon chou.
Zach se retourna et eut le souffle coupé. Devant lui se tenait une magnifique jeune femme brune, les yeux verts perçant fardés. Elle portait une robe rouge qui lui allait à merveille et des talons qui devraient être classés dans le top 10 des objets de torture à bannir de la planète. Ahahahahah ça sent l'expérience Clem - j'ai demandé des talons à Noël and sometimes I wonder whytotalement :lol: :lol: une fois je sais pas ce qui m'a pris, j'ai voulu faire la fière, et je suis allée e talons à la fac, parce que j'avais qu'un cours en amphi de 2h donc je me suis dit "tranquille !" ... tu parles j'ai DOUILLE. Sur le chemin du retour, j'avais plus de dignité anymore
Elle sourit, et ses parfaites dents blanches contrastèrent avec le rouge de ses lèvres.
- Tu parles d’Éric, n’est-ce-pas ?
Zach acquiesça, le cœur battant.
- Vous ... Vous savez où ils ont pu aller ?
La femme porta son cocktail à ses lèvres et prit soin de boire tranquillement sa gorgée. Zach se retînt de faire valser son verre. Jolie, mais crispante. Pffffrt je vois ce que tu veux dire mon petit Zach
- Bien sûr. Je connais Éric depuis tant d’années ... En fait, j’étais avec eux, mais ils ont fini par partir, ils ne sont pas restés longtemps.
- Mais où sont-ils partis ? ELLE LES A MANGESJe ne trempe pas dans le cannibalisme, tu le sais Cazo :lol:
La femme balaya sa question de la main.
- Ils parlaient boulot, je crois qu’Éric lui a trouvé un job. Vraiment, tu n’as pas à t’en faire.
Zach hésita. Si même cette femme disait qu’ils avaient discuté à propos d’un travail ... Il se secoua. Quelque chose ne tournait pas rond. Sa mère avait disparue depuis un jour, bien sûr qu’il devait s’inquiéter ! Et puis quoi encore, son nouveau travail l’extasiait tellement qu’elle y était restée durant la nuit et le reste de la journée ?
- Je vous ai posé une question, assena-t-il.
Il attrapa le verre de la dame avant qu’elle ne l’atteigne. Celle-ci pinça les lèvres, ce qui la rendit tout de suite moins jolie. Le barman, qui écoutait toujours l’échange, intervint :
- Mademoiselle, vous pouvez lui dire tout de même ... vous avez dit connaître l’emplacement, le gamin veut juste savoir.
La femme lui lança un regard incandescent et Zach crut qu’elle lui sauter dessus et le réduire en miettes. Elle se recomposa rapidement un visage doux et finit par dire :
- Va voir à l’usine désaffectée, à l’ouest de la ville.
- Pourquoi Alderman amènerait-il ma mère là-bas ? répliqua Zach en plissant les yeux. Il devait lui parler pour un travail. Si on était dans autre chose qu'une fanfic sur PJ je dirais que ce pauvre garçon est terriblement naïfde base, quand je voulais statufier leur caractère, j'avais fait Zach naïf en opposé à Reyna. Et je l'ai un peu changé parce que j'ai pensé que Reyna ne finirait pas avec quelqu'un d'ultra naïf. Mais j'ai quand même gardé un peu de cette naïveté, sachant qu'il a jamais été confronté à des dangers, et donc n'a jamais été obligé d'être sur ses gardes à chaque suspicions
La femme leva ses mains manucurées en l’air.
- Je n’en sais rien moi, riposta-t-elle. Je jure sur tout ce qui est sacré que je dis la vérité, maintenant rends-moi mon verre mon chou. Et tu seras bien gentil de rentrer chez toi.
Zach rajusta son sac et ne dit pas un mot. Alors qu’il lui tournait le dos, la main de la femme se referma sur son bras, et ses ongles s’enfoncèrent dans sa peau. Montrant son dos au gérant, celui-ci ne pouvait rien voir des yeux brûlant de haine qu’elle faisait à Zach.
- N’ose même pas t’y rendre. Je te dis qu’ils vont très bien. Si tu y vas, tu le regretteras amèrement.
Il aurait dû avoir peur. Après tout, c’était la première fois que quelqu’un le menaçait ainsi. La femme était peut-être jolie, mais il savait que derrière ce maquillage se cachait une férocité sans nom.
Juste au moment où cette pensée traversait son esprit, l’image de la belle brune se brouilla.
Les yeux vert serpent dardaient des éclairs de haine dans sa direction. Jusque là, pas de nouveauté. Le premier changement que Zach remarqua fut ses cheveux dont les mèches brunes se mêlaient désormais à des langues de flammes crépitantes. Quelque chose lui disait que ce n’était pas un effet d’optique SANS BLAGUE. Il baissa les yeux sur la main qui enserrait son bras. Les ongles étaient devenus des griffes acérées qui semblaient bien capables de déchiqueter une proie d’un seul mouvement. Oh god
Mais le plus grand choc résidait dans la partie basse du corps. Alors que la femme (pouvait-il encore l’appeler ainsi ?) disposait auparavant de longues jambes gracieuses et élancées, celles-ci étaient désormais ... en quoi au juste ? Les deux étaient différentes. L’une était indéniablement une jambe d’âne dont le sabot était aussi poli que ses ongles (griffes) manucurés. L’autre ... était-ce du bronze ? Ça en avait tout l’air. Heureusement que j'ai lu ton échange de commentaires avec Perri avant sinon j'aurais été incapable d'identifier le monstre - told you, j'ai tout oublié de PJMAIS NON c'est une empousa, tu peux PAS les oublier !!!
De tous ceux qu’il avait put voir, Zach n’avait jamais vu un être comme elle.
Et il n’en avait jamais été confronté. Il sentit une goutte de sueur glisser dans son dos Worst sensation EVER surtout quand tu es dans le métro, à la bourre en cours, et que tu sais que tu vais mourir de chaud pendant au moins 15min quand tu arriveras enfin en cours argh, mais je vois tellement ça (ok ça m'est déjà arrivé of course) c'est atroooocealors qu’il forçait ses yeux à remonter sur son visage. Il ne devait surtout pas montrer à la femme qu’il pouvait la voir telle qu’elle était vraiment. Celle-ci pencha la tête sur le côté.
- Qu’est-ce que tu regardes ? siffla-t-elle.
Zach déglutit difficilement. Le barman avait arrêté d’essuyer ses verres et observait avec inquiétude la scène. Zach devait à tout prix tuer le conflit dans l’œuf, avant que quiconque ne soit blessé.
- Heu, je pensais à vos ... talons, balbutia-t-il. Ne tombez pas. Pffffrt once again si on était pas dans une fanfic il aurait pu dire autre chose - de pas très correct
Les griffes se resserrèrent sur son bras et pendant un moment, Zach crut qu’elle l’avait démasqué. Il se voyait déjà entraîné dans une ruelle et dépecé sans que personne ne sache où il était.
La femme jeta un bref regard circulaire dans la salle qui était pleine, puis elle lâcha son bras avec un dernier avertissement.
- N’oublie pas mon chou, rentre chez toi et tout ira bien.
Zach fit semblant d’acquiescer et il s’éloigna en titubant. Il sentait un point dans son dos et il savait que la femme -la chose- le fixait toujours.
Alors qu’il avait été tenté de l’écouter un peu plus tôt, il était certain maintenant qu’il connaissait sa véritable nature, qu’elle avait utilisé un quelconque pouvoir de séduction pour l’embobiner.
Si de telles choses existaient, pourquoi n’auraient-elles aucun pouvoir malveillant ?
Mais ce qui l’inquiétait plus, c’était que sa mère était réellement et officiellement en danger. Si la femme connaissait Alderman cela voudrait dire qu’ils étaient liés. Zach n’osait imaginer ce que sa mère était en train de vivre.
Était-elle même encore en vie ? Il chassa cette pensée insidieuse de sa tête.
Il reprit le chemin de chez lui. Il n’allait évidemment pas obéir à la femme, mais s’il devait affronter une de ces choses pour sauver sa mère, il préférait prendre un objet très très coupant, et au passage prévenir quelqu’un si jamais il finissait par disparaître lui aussi.
Il grimpa quatre à quatre les escaliers et rentra dans son appartement. Là, il se dirigea vers la cuisine et chercha le couteau le plus long et le plus coupant qu’il puisse trouver. Il porta son choix sur un couteau de boucher que sa mère utilisait pour la viande. Un peu barbare, mais à vrai dire Zach s’en fichait un peu. Tant que ça coupait. Il le coinça sous sa ceinture en espérant qu’il n’aurait pas à s’en servir. Il n’était pas sûr de maîtriser les arts martiaux, voire certain. Tellement un truc de demi-dieu, d'en avoir rien à faire du gore. Ils tranchent vraiment sans état d'âme -
enfin vu que les monstres passent leur temps à revenir des Enfers, je comprends pourquoi
ouais enfin, Zach, lui, il prend ça en espérant ne pas l'utiliser, c'est juste au cas où, tout en sachant que s'il venait à l'utiliser c'était fichu. Mais pour lui c'est vraiment pas naturel d'aller au devant du danger et ne rien prendre avec soi pour se défendre, que tu saches te servir de l'arme ou non
Il regarda un bref instant autour de lui avant de sortir. Il alla sonner chez Mme Bolston. Il entendit des pas de l’autre côté avant que la vieille dame n’ouvre la porte.
- Zach ! Je peux t’aider ? T’as pas l’air en forme, rentre un instant.
Zach jeta un coup d’œil à l’intérieur. Le vestibule donnait sur un salon bien rangé où des tapisseries ornaient les murs. Il entendit le glatissement de son aigle spécial appart.
Le mur gauche du vestibule n’était décoré que d’un objet que Zach identifia comme un caducée.......... Wtf :mrgreen: :mrgreen: . Pour apporter la bonne santé peut-être ? Il se tourna finalement vers sa voisine qui attendait sa réponse :
- Je viens juste vous prévenir que si je ne suis pas à l’appartement demain matin, vous devrez appeler la police. Dites leur de chercher à l’usine désaffectée à l’ouest de la ville.
Mme Bolston le regarda bouche bée.
- Mais... comment ça, si tu « n’es pas à l’appartement demain » ? bredouilla-t-elle. Zach as-tu des problèmes ? Quelque chose dont tu voudrais me parler ?
Zach secoua la tête. Il n’avait pas le temps de s’attarder.
- Je n’ai pas de problème, ma mère oui et je vais l’aider. Souvenez-vous Mme Bolston : demain matin, usine désaffectée.
Il lui serra les mains brièvement et lui tourna le dos. Mme Bolston l’arrêta d’un cri.
- Attends ! Laisse-moi te donner quelque chose qui pourrait t’aider.
Zach la regarda s’éloigner dans son appartement, fouiller dans un tiroir et revenir avec une pochette transparente, un peu comme les pochettes de stockage de sang après un don, sauf que le contenu était vert.
- Tiens, dit-elle en lui tendant la poche. Cela te sera sûrement utile.
Zach observa l’objet d’un œil curieux.
- Qu’est ce que c’est au juste ? demanda-t-il en la retournant plusieurs fois. Au début j'ai lu "Qu'est-ce que CELA au juste" et ça collait vraiment pas avec le reste :lol:ah non pas du tout :lol: :lol: Zach le bourgeois :lol: (je n'ai rien contre les bourgeois)
Mme Bolston la lui arracha des mains avec un air affolé.
- Sois prudent ! Au moindre contact violent, et la pochette s’activera et explosera dans les secondes qui suivront. Tu ne dois l’utiliser qu’en dernier recourt, tu m’as bien comprise ? Ouuuuh feu grégeois ? yeeess. Ce qui m'a fait penser que je n'avais JAMAIS mentionné le nom de l'arme, alors que Zach prononce "feu grec" 25 fois dans les prochains chapitres :lol: donc je l'ai rajouté en une petite phrase :lol:
Zach la regarda, horrifié.
-Mais qu’est ce que cette chose fabrique dans votre appartement ?
Mme Bolston mit les poings sur les hanches, l’ai sévère.
-Tu ne veux pas m’expliquer, je ne te dirais rien non plus. Maintenant dépêche toi, tu n’as pas de temps à perdre !
Zach hocha la tête, reprit avec précaution la poche et la rangea dans son sac. Puis il dévala les escaliers sous le regard inquiet de sa voisine.
Dehors, le soleil renvoyait toujours lueur orangée. Zach ne savait s’il devait accueillir l’obscurité avec soulagement ou pas.
Il prit un bus qui l’amena à l’extérieur de la ville.
- Vous approchez pas trop de l’usine, lui conseilla le chauffeur alors qu’il lui ouvrait les portes pour sortir. J’ai entendu dire qu’il se passait des drôles de trucs là-bas depuis quelques mois environ.
- Trois mois à peu près ? devina Zach.
Le chauffeur se gratta la tête.
- Trois mois, vers juin, ouais c’est ça. Enfin bref, soyez prudent.
Zach le remercia tout en se sentant nauséeux. Il n’était pas prêt. Quoique ce fût qui l’attendait, il savait qu’il ne serait pas de taille. Il sentait que rien de normal n’était là-bas. Il savait que c’était encore une de ses choses qu’il voyait et qui le faisaient passer pour un fou. Qu’espérait-il faire une fois arrivé à l’usine ? C’était comme si un monde totalement différent, une fosse aux lions, s’offrait à lui et qu’on l’y jetait.
Mais sa mère était en danger. Et il n’osait imaginer la peur qu’elle devait ressentir. Elle qui ne voyait pas comme lui, que devait-elle penser ? Sentait-elle qu’elle avait été embarquée dans quelque chose de bien plus grand que ce qu’elle pensait être un simple enlèvement ?
Finalement, il décida que l’obscurité lui serait d’une grande aide. L’usine se trouvait au milieu d’une plaine désertique, et sa silhouette mouvante tranchait avec l’aridité et l’immobilité du terrain.
C’était une vieille usine aux tons de couleurs brique et marronâtre. La plupart des vitres étaient brisées et ajoutaient à l’aspect sinistre de l’endroit.
La grille d’enceinte comportait un trou dans lequel les choses avaient dû passer. Un panneau « attention danger » pendait misérablement sur les barreaux.
Zach pénétra dans l’enceinte du bâtiment, incertain de la direction qu’il devait prendre.
Soudain il entendit une clameur plus loin. Une voix prit ensuite la parole mais Zach était incapable d’entendre ce qu’il disait. D’autres voix approuvaient ses dires par des cris d’approbation, ou alors manifestaient leur désaccord avec des huées. On aurait dit un meeting politique. Zach imagina toutes les choses qu’il avait dessinées dans sa vie en train de réagir à une autre en face en levant le poing. Cela lui donna presque envie de rire Tellement Riordan comme image :lol:, mais l’image de sa mère s’imprima dans son esprit, et il frissonna.
Il inspira un bon coup avant de s’avancer, les jambes jouant les castagnettes, jusqu’au lieu du « meeting ».
Zach pouvait voir une foule dos à lui plus loin. Un zigoto s’agitait en face d’eux, et les personnes réagissaient avec excitation. « Non pas des personnes », songea Zach alors que tout se brouillait devant lui.
Désormais, une foule d’êtres hauts d’un mètre environ avec des pieds palmés se trouvait en rang. Sur le côté, nonchalamment adossées à un des murs de l’usine, se dressaient deux femmes, l’une rousse et l’autre brune que Zach reconnut immédiatement comment étant celle du bar. Il frissonna. La rousse avait également des mèches enflammées qui se confondaient avec sa couleur naturelle, et ses jambes identiques à celles de la brune.
Zach dirigea son regard vers l’estrade, et faillit sauter en l’air lorsqu’il vit qui s’y trouvait. C’était Mr Alderman. Mais ses yeux semblaient briller d’une haine inconnue de son patron, d’une haine mauvaise et viscérale. Et accessoirement, ils étaient dorés.
C’était Mr Alderman, mais ce n’était pas non plus vraiment lui.
- Mais qu’est-ce que tu fais là ?
Zach retint un cri et se retourna brutalement, se retrouvant nez à nez avec ... Reyna. BOOM BOOM BOOM PLOT TWIST
gros suspense attentioooon :lol:

Belle montée en puissance mon petit ! J'ai hâte de lire la suite ![/quote] Aaahh merci beaucoup !!! Et merci infiniment pour ton commentaire, il m'a tellement fait plaisir dans le métro (et même en dehors hein !) ! Je suis contente de t'ajouter aux prévenus !
La suite est postée demain !! (ouh ça passe vite les semaines !)
PtiteCitrouille

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par PtiteCitrouille »

Salut !!
J'espère que vous allez bien !

Je crois que c'est le chapitre le plus court que j'ai jamais écrit de ma vie désoléééée :lol: mais à la base le suivant y était rattaché, mais ça faisait un chapitre trop long sinon ..
Enfin, j'espère qu'il va vous plaire tout de même !

Bonne lecture ! :D



Chapitre 3 :

Elle était magnifique. Effrayante quand même. Disons qu’elle était magnifiquement effrayante selon Zach.
Reyna était toujours coiffée de sa tresse qui reposait sur une épaule. Quant à ses vêtements ... elle avait troqué son large T-shirt et son jean en une armure qui semblait être à Zach de type romain. Sur ses épaules, reposait une longue cape violette avec des filaments dorés y étant tissés. Ses pieds étaient chaussés dans des sandales romaines qui lui remontaient à mi-mollet. Zach déglutit en remarquant l’épée qui pendait à sa hanche. C’était quand même autre chose que son couteau. La main de Reyna, sertie de la bague qu’il avait vue la dernière fois, semblait prête à dégainer l’arme, et Zach sentait qu’elle était largement capable de s’en servir. Son regard dur lui, indiquait qu’elle n’hésiterait pas à tirer l’arme de son fourreau.
Reyna s’accroupit à ses côtés pour se cacher des choses.
- Alors ? reprit-elle.
Zach retrouva la parole et s’indigna.
-Comment ça, « qu’est-ce que je fais là ? » Toi, qu’est ce que tu fais là ?
Reyna leva les yeux au ciel mais lui donna un semblant de réponse :
- Mary m’a dit que quelqu’un avait besoin d’aide ici. J’aurais dû penser que c’était toi.
- Mary ? C’est qui Mary ? Et pourquoi était-ce logique que je sois là ?
Reyna ne répondit pas tout de suite. Elle observa la foule à travers les branchages des buissons, semblant se demander ce qui était le mieux entre se taper un meeting spécial créatures non-humaines, et devoir subir la multitude de questions de Zach.
Elle finit par jurer en une langue inconnue pour Zach et se tourna vers lui. Elle le scruta de ses yeux bruns et il se demanda si elle faisait cela juste pour le rendre mal à l’aise. En tout cas, cela fonctionnait car il se mit à gigoter sur place, attendant ses réponses.
- Je te parle de Mary Bolston, une de mes connaissances.
- Ma voisine ? s’exclama Zach.
Reyna dressa un sourcil.
- C’est ta voisine ? Intéressant ... Quant à savoir pourquoi je pensais que tu serais là, eh bien c’est simple. Tu peux voir à travers la Brume et ta mère a été kidnappée.
Zach cligna des yeux.
- La ... Brume ? répéta-t-il.
Reyna soupira.
- Ecoute, c’est une longue histoire, et on n’a pas le temps. Il faut stopper ces monstres avant qu’ils ne tentent quoique ce soit.
Elle s’apprêtait à se redresser quand ses paroles prirent un sens dans l’esprit de Zach.
- Attends, l’arrêta-t-il en l’attrapant par le bras. Tu peux les voir toi aussi ? Ces... choses. Tu peux les voir ?
- Zach ... c’est bien ton nom ? Tu ne comprends pas, nous ...
- Non c’est toi qui ne comprends pas !
Reyna eut un mouvement de surprise et Zach se rendit compte qu’il avait peut-être été agressif. Il reprit :
- Ces choses ...
- Ces monstres, corrigea Reyna.
- Peu importe ! Je suis capable de les voir depuis toujours, et je suis le seul. Ma famille, mes amis ne comprennent pas ce que je vis, ils me traitent de fou, de malade mental ... Des fois, j’en viens même à les croire. Peut-être que je suis vraiment cinglé et que quelque chose ne tourne pas rond chez moi ? Et toi tu arrives, me disant que tu es comme moi ...
- Nous ne sommes pas pareils, répliqua doucement Reyna.
Zach se prit la tête entre les mains.
- Je ne sais pas, là n’est pas la question. Tout ce que je comprends en ce moment c’est que tu peux voir ces monstres également, et tu as l’air de trouver cela habituel ! Je suis perdu de mon côté. Suis-je normal ou anormal ? Pourquoi est-ce que je vois ces choses ? Personne n’a jamais pu m’aider, mais toi tu peux. Je t’en supplie, tout ce que je veux c’est quelqu’un qui me comprenne et qui aurait les réponses à mes questions ...
Reyna l’observa quelques instants et Zach fut soulagé de voir une lueur de compréhension et non de pitié briller dans ses yeux. Elle tourna son regard vers l’intérieur, réfléchissant. Puis finalement, elle hocha la tête.
- Très bien. Je vais répondre à quelques questions, mais tu devras patienter pour le reste, ta mère est toujours à l’intérieur. Éloignons-nous un instant.
Ils revinrent sur leurs pas en se courbant, et passèrent le mur d’enceinte. Là, Zach s’immobilisa brutalement. En face, tranquillement allongé sur la terre sèche, se tenait un magnifique pégase d’un blanc immaculé. À côté, deux chiens semblaient monter la garde. L’un était argenté, l’autre couleur or. En s’approchant un peu, Zach comprit que les deux canidés étaient en argent et en or.
- Magnifique ..., souffla-t-il fasciné.
C’était la première fois qu’il voyait un être qui n’était pas censé exister être beau et bienveillant.
Les deux chiens le fixèrent longuement avant de tourner leur museau vers Reyna.
- C’est bon, dit-elle et les chiens retournèrent à leur occupation principale. Je te présente Aurum et Argentum, mes chiens. Et lui c’est Guido. J’imagine que tu vois que c’est un pégase.
- Mais ce sont des créatures imaginaires, fit Zach faisant hennir Guido de mécontentement.
Reyna haussa un sourcil et désigna du menton l’usine.
- Et ça ce n’est pas imaginaire ?
Zach lui concéda ce point. Il s’approcha doucement, les yeux vissés sur les deux chiens.
- Que veux-tu savoir ? lui demanda Reyna.
Zach hésita un instant. Il voulait tout savoir, trop de questions s’emmêlaient dans sa tête. Finalement il décida de se porter sur les monstres.
- Comment ça se fait que je puisse les voir et pas les autres ? Et toi ?
Reyna sembla vouloir choisir ses mots avec soin.
- Il n’y a pas d’explication à cela. Certaines personnes en sont capables, d’autres pas. Je connais une personne comme toi à New York.
- Tu veux dire que tous les trois sommes les seuls capables de les voir ?
Reyna rit et Zach ne put s’empêcher de se sentir vexé. Il était totalement perdu, tout le contraire de la jeune fille qui semblait trouver sa vie tout à fait normale.
- Oh non ! finit-elle par dire. Il y en a des centaines comme nous. Mais toi tu es différent de nous autres, de moi. Tu n’es pas censé voir les monstres, mais il arrive qu’il y ait des exceptions.
Alors quoi ? Il était une anomalie ? Ses proches avaient raison et il était fou ?
Reyna sembla lire dans ses pensées.
- Tu n’es pas cinglé. Quoique, vivre aussi longtemps sans savoir ce qu’il t’arrivait a de quoi rendre fou. Tu vois juste mieux que le commun des mortels.
La façon dont elle prononça le dernier mot rendit Zach mal à l’aise. Comme si elle ne se sentait pas concernée.
- Comment ça « mortel » ? demanda-t-il hésitant.
Reyna secoua la tête.
- Trop long à expliquer. Autre chose à savoir ?
Il avait trop de questions, trop d’incompréhension.
- Il y a quelque chose qui m’échappe, dit-il. Comment ça se fait que ça soit toi qui viennes à mon aide ? Comme par hasard, ma voisine t’a prévenue et c’est toi que je croise tous les jours au café. Drôle de coïncidence ?
Reyna eut un hochement approbateur.
- Ma présence dans ton café n’a rien d’aléatoire. Je traque un monstre spécifique depuis quelques semaines. Et il se trouve que c’est ton patron. Je l’ai compris lorsque tu m’as dit que ta mère avait disparue avec lui.
- Mais, riposta Zach en fronçant les sourcils, je croyais que j’avais une meilleure vision que les autres. Or mon patron, il a vraiment tout d’un humain.
- J’y ai pensé également et j’ai mené mon enquête cet après-midi. J’en suis venue à la seule conclusion possible : ton patron est possédé par un Eidolon. Ça ne serait pas la première fois qu’ils prendraient le contrôle d’un mortel. Clairement, Mr Alderman n’est pas dans un état normal pour un humain, il suffit de voir comment il agit avec les monstres.
Plus ils avançaient dans la conversation et plus Zach sentait que Reyna n’était pas juste quelqu’un qui pouvait voir à travers cette Brume. Cela le perturbait autant que cela le fascinait.
Reyna resta silencieuse un moment avant de reprendre :
- Mais je t’avoue que le fait que Mary Bolston nous relient ainsi m’intrigue. Depuis combien de temps êtes-vous voisins déjà ?
Zach fit un rapide calcul.
- On a déménagé parce que ma mère a perdu ... enfin, elle trouvé cet appartement il y a quelques mois. J’ai trouvé mon boulot juste après. Maintenant que j’y pense ça a été assez rapide.
- Et Mr Alderman t’a embauché ?
Zach hocha la tête.
- Il avait une dette envers ma mère. Ne me demande pas laquelle je n’en sais rien, ajouta-t-il en voyant Reyna ouvrir la bouche.
Elle se tut et soupira.
- Il faut qu’on y retourne, on a déjà perdu assez de temps. Mme Bolston m’a dit qu’elle enverrait de l’aide, j’espère qu’elle ne va pas tarder.
- Qui ça ?
Reyna haussa les épaules.
- En attendant, Aurum, Argentum et Guido seront nos alliés.
Très bien. Un pégase et deux chiens pour combattre une armée de monstres aux pieds palmés. Reyna le rassura :
- Les telchines ne sont pas les monstres les plus dangereux offensivement. Cependant, ils sont difficiles à tuer. Mes chiens peuvent s’en charger et Guido sera dans les airs, inatteignable. C’est de ces deux empousai dont il faudra se méfier.
- Tu sembles t’y connaître niveau monstres, fit Zach. Ça t’arrives souvent de les rencontrer ou quoi ?
Il comptait parler sur le ton de la blague mais le regard sérieux de Reyna lui indiqua que ce n’était pas forcément juste une plaisanterie.
- Oh oui, et généralement ça finit mal ... pour eux.
Et elle le planta là, Aurum et Argentum sur ses talons. Guido lui donna un coup de museau réconfortant, du style « t’inquiète, elle fait sa dure avec tout le monde, mais en vrai elle est cool ».
Zach lui caressa l’encolure, ne croyant toujours pas à ce qu’il voyait.
- Bon allez viens, ma mère nous attend pour la tirer de là.
Cela lui semblait ridicule de parler à un cheval (pardon un pégase), cependant Guido le suivit comme s’il avait compris ses paroles. Peut-être était-ce le cas ? Avec ce qu’il vivait depuis le début de la journée, cela ne l’aurait pas étonné plus que ça.
Il retrouva Reyna derrière les mêmes buissons. Elle lui jeta un bref coup d’œil avant de demander :
- Tu sais te battre ?
- Contre des monstres ? Ouais bien sûr, je me suis toujours préparé à l’éventualité de massacrer des êtres non-humains afin de sauver ma mère enlevée par un patron possédé.
Reyna leva les yeux au ciel, mais Zach avait pu voir l’ombre d’un sourire s’afficher sur son visage. Il ajouta en désignant sa hanche :
- Mais j’ai pris un couteau dans la cuisine.
Il dégaina l’arme. Reyna secoua la tête, chose qu’elle semblait faire souvent, en plus de soupirer, lever les yeux au ciel et hausser un sourcil dubitatif.
- Cela ne marchera pas. Les monstres ne sont sensibles qu’au bronze et à l’or.
- Ah zut, j’aurais dû demander à ma grand-mère si elle n’avait pas un héritage à me refiler.
- Tu veux bien arrêter de plaisanter deux minutes ? siffla Reyna.
Zach leva les mains en l’air et chuchota :
- Ok mais c’est pas de ma faute, je blague quand je suis stressé. Et là tu vois, je panique !
Reyna le regarda et Zach sentit qu’elle-même faisait un effort pour se détendre. Elle tira de sa ceinture un poignard en or et le lui tendit.
- Prends-le, j’ai mon épée. Je vais attaquer la première, toi, rends toi dans les étages, ta mère doit s’y trouver. N’hésite pas à utiliser le poignard, ce ne sont pas des humains, d’accord ?
Zach hocha la tête, l’estomac noué. Il se demanda s’il n’allait pas finir par vomir sur les sandales brillantes de Reyna. Il serra dans ses mains moites le poignard. À côté, Aurum et Argentum grattaient le sol. En voilà deux qui semblaient avoir hâte d’aller se battre, songea Zach.
Reyna lui fit signe d’écouter ce qui se disait de l’autre côté et écarta légèrement les buissons. Zach glapit héroïquement :
- Ils sont au moins deux cents !
Reyna lui jeta un regard torve.
- Ils sont une centaine, pas deux cents.
- Ouais c’est bien ce que je dis, ils sont nombreux.
Sentant le regard de Reyna peser sur lui, il assura :
- Oui, je suis sûr d’y aller. Ma mère a besoin de moi. De nous.
Reyna sembla apprécier la réponse car elle hocha la tête et se concentra sur la conversation qui se tenait quelques mètres plus loin.
- Qu’est-ce que la mortelle fiche là-haut ? lançait l’empousa rousse à Alderman.
Celui-ci se dandina sur place avant de se racler la gorge. Les fameux telchines s’amusaient à se lancer des boules de terre. Terrifiant.
- Ce n’est pas la première fois que je la croise. Je l’ai rencontrée quand j’ai pris possession de ce corps. Je revenais tout juste du Tartare depuis que ce fils d’Héphaïstos, ce Valdez m’y avait envoyé.
Zach tiqua. Il se tourna vers Reyna qui ne semblait pas surprise.
- J’ai appris que notre mère la Terre avait disparue, cela m’a mis en colère et il se pourrait qu’un mortel en ait subi les conséquences. Et puis ce corps d’humain m’ennuie j’avais besoin de m’occuper ! La mortelle m’a vu et a juré qu’elle ne dirait rien tant que mon hôte prenait son fils dans son café.
Zach hoqueta. N’était-ce pas être complice de meurtre ? L’empousa posa la même question.
- Je crois qu’elle n’était pas dans un état normal. La Brume semblait troubler son esprit. Bref j’ai embauché son fils, qu’est-ce que j’en avais à faire moi de lui.
- Pourquoi tu ne l’as pas tuée sa mère ? l’interrogea l’empousa rousse. Morte, elle aurait rien dit.
Alderman haussa les épaules.
- Parce que son fils aurait remarqué son assassinat. Et lui, je ne pouvais pas le tuer, ses collègues savent que ce corps et lui sont liés, ils allaient appeler la police.
L’empousa brune de Chez Barry se manifesta enfin en sifflant de colère.
- Imbécile ! En enlevant sa mère tu as déjà attiré son attention. Il est venu Chez Barry pour savoir où vous étiez. Je crois que le gamin peut voir à travers la Brume.
Tant qu’à parler de lui ainsi, qu’ils arrêtent de l’appeler « gamin », parce que c’était franchement vexant.
- Et tu lui as dit où nous étions ? s’enquit Alderman.
L’empousa examina ses ongles avec insolence.
- Bien sûr. De quoi pourrais-tu te plaindre, je croyais que tu t’ennuyais dans ce corps ? Et puis, qu’est-ce qu’un mortel peut faire face à nous ? Il sert des cafés !
- Mais je peux très bien te massacrer, souffla Zach.
Reyna lui jeta un regard d’avertissement.
- Rappelle-toi, tu vas chercher ta mère, c’est tout. Tu ne peux pas défier une empousa sans entraînement.
Zach grogna pour la forme, mais il savait qu’elle avait raison. Et puis, il était complètement paniqué à l’idée de charger au milieu de ses monstres.
- Et qu’est-ce que tu vas en faire de la mortelle ? demanda la brune. Je peux m’en charger si tu veux ...
Alderman fit la moue.
- Merci Johanna, mais c’est ma proie, trouve-toi la tienne.
Ladite Johanna croisa les bras.
- Je croyais que tu ne voulais pas la tuer ?
- Il se pourrait que j’attende avant de la faire disparaître. La mortelle m’a vu tel que je suis, je me suis bien amusé à la terroriser ...
- Tu parles, cracha Johanna entraînant un regard ennuyé de la part de sa consœur, tu es faible dans ce corps, il suffit de voir comment tu lui laisses le contrôle de temps en temps au café. Je te le dis, la mortelle va te filer sous le nez, tout comme tu as laissé filer Percy Jackson !
Zach sentit Reyna tressaillir à ses côtés et il en déduit qu’elle le connaissait. Il ressentit un malaise quand il pensa à l’idée qu’ils puissent sortir ensemble. Arrête, se morigéna-t-il, tu la connais à peine.
Les telchines ne prêtaient toujours pas attention à la dispute à côté.
- Ce n’était pas ma faute ! contre-attaqua Alderman. C’est cette McLean, elle a hérité des pouvoirs de son Aphrodite de mère, je ne pouvais rien faire ! Et puis, si tu faisais des cafés tous les jours, tu lui laisserais aussi le contrôle !
Zach se tourna vers Reyna.
- Il vient bien de dire « Aphrodite » ? Comme dans la déesse Aphrodite ?
Le visage de Reyna s’assombrit.
- Oui. Maintenant chut.
- Ils ont cité Héphaïstos aussi avant, continua tout de même Zach, c’est quoi cette histoire ?
- Tais-toi, j’essaie d’écouter !
- Et moi j’essaie d’avoir des réponses sur ce monde de fous !
Mais Reyna l’ignora totalement et Zach fut obligé de reporter son attention sur la conversation. Alderman, ou plutôt l’eidolon tentait de se défendre face à Johanna. La rousse semblait humer l’air.
- Et je te rappelle, continuait l’eidolon, que je suis le premier de mes frères à être sorti du Tartare. Toi en revanche, j’ai entendu dire que tu y as été tuée alors même que tu essayais d’en sortir ...
Si Johanna avait pu feuler elle l’aurait fait. N’étant pas un chat, elle se contenta de riposter :
- Je t’interdis de ...
- La ferme, vous deux ! coupa la rousse.
Pour le coup, même les telchines arrêtèrent leur manège. L’un d’eux se prit une masse terreuse dans la figure et sa tête roula par terre. Zach la suivit en train de revenir vers le corps et s’y rattacher. Le telchine gloussa dans le silence.
- Roule, roule, la tête.
Un de ses voisins lui donna un coup de coude dans le ventre pour le faire taire. Mais Alderman et Johanna semblait plus intéressés par la rousse.
- Heu, Mina, risqua Alderman.
- Comment ose-tu, siffla Johanna en s’approchant dangereusement de sa comparse.
Mina ne se laissa pas démonter pour autant. Zach aurait lui, reculer d’au moins quelques kilomètres. Au moins.
- Si vous étiez moins focalisés sur votre stupide querelle, vous auriez remarqué que ne sommes plus seuls désormais.
Johanna parut troublée et huma l’air. Ses yeux s’écarquillèrent et Reyna poussa un juron avant de souffler :
- Elles m’ont sentie ! Reste caché pendant que je les force à te tourner le dos.
Au même moment, tous les yeux des monstres se braquèrent sur leur buisson. Zach se sentit comme une souris coincée dans un piège, et il faillit couiner. À la place, il inspira profondément, serra le poignard, et regarda avec horreur Reyna se redresser d’un bond. Aurum et Argentum se ramassèrent, attendant le signal de leur maîtresse, leurs yeux rouges luisant dans l’obscurité. Derrière, il perçut Guido racler le sol de son sabot.
Aussitôt que Reyna fut debout, la réaction de Johanna ne se fit pas attendre.
- Une demi-déesse ! cracha-t-elle. Elle vient pour la mortelle !
Comment l’avait-elle appelée ? Une demi-déesse ?
- Exact ! répondit celle-ci. Relâchez-la, ou j’irais moi-même la chercher.
Zach vit les deux empousai se lancer un regard ironique.
- Eh bien demi-déesse, fit Johanna, qui que tu sois ...
Alderman la coupa :
- C’est une fille de Bellone je crois.
- Ma mère est la déesse romaine de la guerre, renchérit Reyna les yeux fixés durement sur les empousai. Je suis Reyna, prêteur de Rome et Héros de l’Olympe.

Ouais je sais, ça fait cliché la fin :lol: :lol: imaginez une musique héroïque, le chuintement de la lame de Reyna qui sort de son fourreau et l'ai ébahi de Zach en plus :lol:

Voilà, je préférais séparer ce chapitre du suivant, sorryyy :mrgreen:
Gros bisous !!
Dernière modification par PtiteCitrouille le lun. 05 févr., 2018 5:00 pm, modifié 1 fois.
cochyo

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par cochyo »

Sympa ! Juste y'a une phrase qui m'a fait tiquer et m'a renvoye dans l'histoire de Perripuce EdG, "N’hésite pas à utiliser le poignard, ce ne sont pas des humains, d’accord ?" J'y ai jamais pense avant mais les massacrer a la chaine c'est pas hyper moral ... :?: Bref simple observation.
Super chapitre.
PtiteCitrouille

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par PtiteCitrouille »

cochyo a écrit :Sympa ! Juste y'a une phrase qui m'a fait tiquer et m'a renvoye dans l'histoire de Perripuce EdG, "N’hésite pas à utiliser le poignard, ce ne sont pas des humains, d’accord ?" J'y ai jamais pense avant mais les massacrer a la chaine c'est pas hyper moral ... :?: Bref simple observation.
Super chapitre.
Hey !! Merci de ton commentaire !! :D :D
Tu veux dire que j'ai la même phrase que Perri dans EdG ? Si c'est le cas, j'ai pas fait exprès :? et sinon, j'entendais cette phrase dans le sens "se défendre", parce qu'étant mortel, Zach pourrait très bien être figé de peur, donc Reyna l'enjoint à utiliser son poignard pour la défense. Et puis, il faut se rappeler que les monstres ne meurent pas en agonie, dans le sang etc, non, ils explosent en poussière avant de revenir dans le monde mortel
Je comprends ton point de vue après ! ;)
Merci encore de ton avis et du commentaire ! :D
Hylla

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par Hylla »

Whaaaah c'est vraiment génial, j'ai tout de suite accroché ! ;)
Tu écris super bien et l'univers de Rick Riordan est respecté, on pourrait croire que c'est une suite (dans le sens pas une fanfiction) ou presque enfin ça fait longtemps que j'ai pas lu PJ ou HdO XD
Bref, j'adore le personnage de Reyna et c'est cool de faire une fic' sur elle puis du point de vue d'un mortel ça me rappelle les PJ quand Percy voit les monstres et les autres pas :D Oui c'est totalement le but je suppose avec les empousas etc... (D'ailleurs j'avais oublié que ces créatures s'appelaient comme ça oops)
Et cette fin de chapitre pleine de suspense ! :o

Je veux bien être prévenue si c'est possible merci beaucoup ! :mrgreen:
PtiteCitrouille

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par PtiteCitrouille »

Hylla a écrit :Whaaaah c'est vraiment génial, j'ai tout de suite accroché ! ;) hey !! Je suis super contente de t’ajouter aux lecteurs ! En plus j’ai vu que tu ne souhaitais pas forcément te lancer dans d’autres fanfic et histoires, du coup ça me fait très plaisir que tu viennes ici haha ! :D
Tu écris super bien et l'univers de Rick Riordan est respecté, on pourrait croire que c'est une suite (dans le sens pas une fanfiction) ou presque enfin ça fait longtemps que j'ai pas lu PJ ou HdO XD ça me touche énormément ce que tu me dis, merci infiniment !! Surtout que mes écrits sont plus tragiques et plus graves d’habitude (sur HP du moins) du coup ça me change beaucoup d’écrire ainsi ! Et je suis contente que ça te plaise autant ! :)
Bref, j'adore le personnage de Reyna et c'est cool de faire une fic' sur elle puis du point de vue d'un mortel ça me rappelle les PJ quand Percy voit les monstres et les autres pas :D Oui c'est totalement le but je suppose avec les empousas etc... (D'ailleurs j'avais oublié que ces créatures s'appelaient comme ça oops) c’est vrai qu’il y aura beaucoup de rapport avec PJ haha !
Et cette fin de chapitre pleine de suspense ! :o

Je veux bien être prévenue si c'est possible merci beaucoup ! :mrgreen:
merci à toi pour ce commentaire !! Je te rajoute avec grand plaisir !
Merci encore et gros bisous ! :D
Perripuce

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par Perripuce »

PtiteCitrouille a écrit :Salut !!
J'espère que vous allez bien !

Je crois que c'est le chapitre le plus court que j'ai jamais écrit de ma vie désoléééée :lol: mais à la base le suivant y était rattaché, mais ça faisait un chapitre trop long sinon .. Règle de Perri : un chapitre n'est jamais trop long.
Enfin, j'espère qu'il va vous plaire tout de même !

Bonne lecture ! :D



Chapitre 3 :

Elle était magnifique. Effrayante quand même. Disons qu’elle était magnifiquement effrayante selon Zach.
Reyna était toujours coiffée de sa tresse qui reposait sur une épaule. Quant à ses vêtements ... elle avait troqué son large T-shirt et son jean en une armure qui semblait être à Zach de type romain. Le retour de Reyna la warrior ahaha Sur ses épaules, reposait une longue cape violette avec des filaments dorés y étant tissés. Ses pieds étaient chaussés dans des sandales romaines qui lui remontaient à mi-mollet. Zach déglutit en remarquant l’épée qui pendait à sa hanche. C’était quand même autre chose que son couteau. La main de Reyna, sertie de la bague qu’il avait vue la dernière fois, semblait prête à dégainer l’arme, et Zach sentait qu’elle était largement capable de s’en servir et de te découper en rondelle si jamais tu dis un mot de travers, oui oui . Son regard dur lui, indiquait qu’elle n’hésiterait pas à tirer l’arme de son fourreau.
Reyna s’accroupit à ses côtés pour se cacher des choses.
- Alors ? reprit-elle.
Zach retrouva la parole et s’indigna.
-Comment ça, « qu’est-ce que je fais là ? » Toi, qu’est ce que tu fais là ?
Reyna leva les yeux au ciel mais lui donna un semblant de réponse :
- Mary m’a dit que quelqu’un avait besoin d’aide ici. J’aurais dû penser que c’était toi.
- Mary ? C’est qui Mary ? Et pourquoi était-ce logique que je sois là ?
Reyna ne répondit pas tout de suite. Elle observa la foule à travers les branchages des buissons, semblant se demander ce qui était le mieux entre se taper un meeting spécial créatures non-humaines, et devoir subir la multitude de questions de Zach. :lol: :lol: :lol:
Elle finit par jurer en une langue inconnue pour Zach et se tourna vers lui. Elle le scruta de ses yeux bruns et il se demanda si elle faisait cela juste pour le rendre mal à l’aise. En tout cas, cela fonctionnait car il se mit à gigoter sur place, attendant ses réponses.
- Je te parle de Mary Bolston, une de mes connaissances.
- Ma voisine ? s’exclama Zach.
Reyna dressa un sourcil.
- C’est ta voisine ? Intéressant ... Quant à savoir pourquoi je pensais que tu serais là, eh bien c’est simple. Tu peux voir à travers la Brume et ta mère a été kidnappée.Genre mais oui c'est parfaitement logique :lol: :lol:
Zach cligna des yeux.
- La ... Brume ? répéta-t-il.On peut dire qu'il est dans le brouillard. Pardon.
Reyna soupira.
- Ecoute, c’est une longue histoire, et on n’a pas le temps. Il faut stopper ces monstres avant qu’ils ne tentent quoique ce soit.
Elle s’apprêtait à se redresser quand ses paroles prirent un sens dans l’esprit de Zach.
- Attends, l’arrêta-t-il en l’attrapant par le bras. Tu peux les voir toi aussi ? Ces... choses. Tu peux les voir ?
- Zach ... c’est bien ton nom ? Tu ne comprends pas, nous ...
- Non c’est toi qui ne comprends pas !
Reyna eut un mouvement de surprise et Zach se rendit compte qu’il avait peut-être été agressif. Il reprit :
- Ces choses ...
- Ces monstres, corrigea Reyna.
- Peu importe ! Je suis capable de les voir depuis toujours, et je suis le seul. Ma famille, mes amis ne comprennent pas ce que je vis, ils me traitent de fou, de malade mental ... Des fois, j’en viens même à les croire. Peut-être que je suis vraiment cinglé et que quelque chose ne tourne pas rond chez moi ? Et toi tu arrives, me disant que tu es comme moi ...
- Nous ne sommes pas pareils, répliqua doucement Reyna. On ce bordel, le pauvre :lol: :lol:
Zach se prit la tête entre les mains.
- Je ne sais pas, là n’est pas la question. Tout ce que je comprends en ce moment c’est que tu peux voir ces monstres également, et tu as l’air de trouver cela habituel ! Je suis perdu de mon côté. Suis-je normal ou anormal ? Pourquoi est-ce que je vois ces choses ? Personne n’a jamais pu m’aider, mais toi tu peux. Je t’en supplie, tout ce que je veux c’est quelqu’un qui me comprenne et qui aurait les réponses à mes questions .... Euh. Est-ce le bon moment? Genre sûr?
Reyna l’observa quelques instants et Zach fut soulagé de voir une lueur de compréhension et non de pitié briller dans ses yeux. Elle tourna son regard vers l’intérieur, réfléchissant. Puis finalement, elle hocha la tête.
- Très bien. Je vais répondre à quelques questions, mais tu devras patienter pour le reste, ta mère est toujours à l’intérieur. Éloignons-nous un instant.
Ils revinrent sur leurs pas en se courbant, et passèrent le mur d’enceinte. Là, Zach s’immobilisa brutalement. En face, tranquillement allongé sur la terre sèche, se tenait un magnifique pégase d’un blanc immaculé Whaaaaaa j'aimerais tellement voir un pégase. . À côté, deux chiens semblaient monter la garde. L’un était argenté, l’autre couleur or. En s’approchant un peu, Zach comprit que les deux canidés étaient en argent et en or.
- Magnifique ..., souffla-t-il fasciné.
C’était la première fois qu’il voyait un être qui n’était pas censé exister être beau et bienveillant. Essaie de leur mentir, on verra s'ils sont beaux et bienveillants.
Les deux chiens le fixèrent longuement avant de tourner leur museau vers Reyna.
- C’est bon, dit-elle et les chiens retournèrent à leur occupation principale. Je te présente Aurum et Argentum, mes chiens. Et lui c’est Guido. J’imagine que tu vois que c’est un pégase.
- Mais ce sont des créatures imaginaires, fit Zach faisant hennir Guido de mécontentement.
Reyna haussa un sourcil et désigna du menton l’usine.
- Et ça ce n’est pas imaginaire ?
Zach lui concéda ce point. Il s’approcha doucement, les yeux vissés sur les deux chiens.
- Que veux-tu savoir ? lui demanda Reyna.
Zach hésita un instant. Il voulait tout savoir, trop de questions s’emmêlaient dans sa tête. Finalement il décida de se porter sur les monstres.
- Comment ça se fait que je puisse les voir et pas les autres ? Et toi ?
Reyna sembla vouloir choisir ses mots avec soin.
- Il n’y a pas d’explication à cela. Certaines personnes en sont capables, d’autres pas. Je connais une personne comme toi à New York.RACHEL ELIZABETH DARE AHAHAHAH
- Tu veux dire que tous les trois sommes les seuls capables de les voir ?
Reyna rit et Zach ne put s’empêcher de se sentir vexé. Le payuuuuvre Il était totalement perdu, tout le contraire de la jeune fille qui semblait trouver sa vie tout à fait normale.
- Oh non ! finit-elle par dire. Il y en a des centaines comme nous. Mais toi tu es différent de nous autres, de moi. Tu n’es pas censé voir les monstres, mais il arrive qu’il y ait des exceptions. Clair comme de l'eau de roche, vraiment.
Alors quoi ? Il était une anomalie ? Ses proches avaient raison et il était fou ? Oh pauvre petit truc mais ne pense pas ça !
Reyna sembla lire dans ses pensées.
- Tu n’es pas cinglé. Quoique, vivre aussi longtemps sans savoir ce qu’il t’arrivait a de quoi rendre fou. Tu vois juste mieux que le commun des mortels.
La façon dont elle prononça le dernier mot rendit Zach mal à l’aise. Comme si elle ne se sentait pas concernée.
- Comment ça « mortel » ? demanda-t-il hésitant.
Reyna secoua la tête.
- Trop long à expliquer. Autre chose à savoir ?
Il avait trop de questions, trop d’incompréhension.
- Il y a quelque chose qui m’échappe, dit-il. Comment ça se fait que ça soit toi qui viennes à mon aide ? Comme par hasard, ma voisine t’a prévenue et c’est toi que je croise tous les jours au café. Drôle de coïncidence ? Je ne crois pas. Pardon.
Reyna eut un hochement approbateur.
- Ma présence dans ton café n’a rien d’aléatoire. Je traque un monstre spécifique depuis quelques semaines. Et il se trouve que c’est ton patron. Je l’ai compris lorsque tu m’as dit que ta mère avait disparue avec lui.
- Mais, riposta Zach en fronçant les sourcils, je croyais que j’avais une meilleure vision que les autres. Or mon patron, il a vraiment tout d’un humain.
- J’y ai pensé également et j’ai mené mon enquête cet après-midi. J’en suis venue à la seule conclusion possible : ton patron est possédé par un Eidolon Ohlala que de souvenir. Jason et Percy qui se foutent sur la gueule, Léo qui bombarde le camp Romain ... TOUT VA BIEN. Ça ne serait pas la première fois qu’ils prendraient le contrôle d’un mortel. Clairement, Mr Alderman n’est pas dans un état normal pour un humain, il suffit de voir comment il agit avec les monstres.
Plus ils avançaient dans la conversation et plus Zach sentait que Reyna n’était pas juste quelqu’un qui pouvait voir à travers cette Brume. Cela le perturbait autant que cela le fascinait.
Reyna resta silencieuse un moment avant de reprendre :
- Mais je t’avoue que le fait que Mary Bolston nous relient ainsi m’intrigue. Depuis combien de temps êtes-vous voisins déjà ?
Zach fit un rapide calcul.
- On a déménagé parce que ma mère a perdu ... enfin, elle trouvé cet appartement il y a quelques mois. J’ai trouvé mon boulot juste après. Maintenant que j’y pense ça a été assez rapide.
- Et Mr Alderman t’a embauché ?
Zach hocha la tête.
- Il avait une dette envers ma mère. Ne me demande pas laquelle je n’en sais rien, ajouta-t-il en voyant Reyna ouvrir la bouche.
Elle se tut et soupira.
- Il faut qu’on y retourne, on a déjà perdu assez de temps. Mme Bolston m’a dit qu’elle enverrait de l’aide, j’espère qu’elle ne va pas tarder. QUI CA QUI CA QUI CA?
- Qui ça ?
Reyna haussa les épaules.
- En attendant, Aurum, Argentum et Guido seront nos alliés.
Très bien. Un pégase et deux chiens pour combattre une armée de monstres aux pieds palmés. Cest mieux que rien mon petit. Reyna le rassura :
- Les telchines ne sont pas les monstres les plus dangereux offensivement. Cependant, ils sont difficiles à tuer. Mes chiens peuvent s’en charger et Guido sera dans les airs, inatteignable. C’est de ces deux empousai dont il faudra se méfier.
- Tu sembles t’y connaître niveau monstres, fit Zach. Ça t’arrives souvent de les rencontrer ou quoi ?
Il comptait parler sur le ton de la blague mais le regard sérieux de Reyna lui indiqua que ce n’était pas forcément juste une plaisanterie.
- Oh oui, et généralement ça finit mal ... pour eux.
Et elle le planta là, Aurum et Argentum sur ses talons. Guido lui donna un coup de museau réconfortant, du style « t’inquiète, elle fait sa dure avec tout le monde, mais en vrai elle est cool ».
Zach lui caressa l’encolure, ne croyant toujours pas à ce qu’il voyait.
- Bon allez viens, ma mère nous attend pour la tirer de là.
Cela lui semblait ridicule de parler à un cheval (pardon un pégase), cependant Guido le suivit comme s’il avait compris ses paroles. Peut-être était-ce le cas ? Avec ce qu’il vivait depuis le début de la journée, cela ne l’aurait pas étonné plus que ça.
Il retrouva Reyna derrière les mêmes buissons. Elle lui jeta un bref coup d’œil avant de demander :
- Tu sais te battre ?
- Contre des monstres ? Ouais bien sûr, je me suis toujours préparé à l’éventualité de massacrer des êtres non-humains afin de sauver ma mère enlevée par un patron possédé. :lol: :lol: :lol:
Reyna leva les yeux au ciel, mais Zach avait pu voir l’ombre d’un sourire s’afficher sur son visage. Il ajouta en désignant sa hanche :
- Mais j’ai pris un couteau dans la cuisine.
Il dégaina l’arme. Reyna secoua la tête, chose qu’elle semblait faire souvent, en plus de soupirer, lever les yeux au ciel et hausser un sourcil dubitatif.
- Cela ne marchera pas. Les monstres ne sont sensibles qu’au bronze et à l’or. Ah.
- Ah zut, j’aurais dû demander à ma grand-mère si elle n’avait pas un héritage à me refiler.
- Tu veux bien arrêter de plaisanter deux minutes ? siffla Reyna. Moi je trouve ça drôle il me rappelle Percy :lol: :lol:
Zach leva les mains en l’air et chuchota :
- Ok mais c’est pas de ma faute, je blague quand je suis stressé. Et là tu vois, je panique !
Reyna le regarda et Zach sentit qu’elle-même faisait un effort pour se détendre. Elle tira de sa ceinture un poignard en or et le lui tendit.
- Prends-le, j’ai mon épée. Je vais attaquer la première, toi, rends toi dans les étages, ta mère doit s’y trouver. N’hésite pas à utiliser le poignard, ce ne sont pas des humains, d’accord ?
Zach hocha la tête, l’estomac noué. Il se demanda s’il n’allait pas finir par vomir sur les sandales brillantes de Reyna. Il serra dans ses mains moites le poignard. À côté, Aurum et Argentum grattaient le sol. En voilà deux qui semblaient avoir hâte d’aller se battre, songea Zach.
Reyna lui fit signe d’écouter ce qui se disait de l’autre côté et écarta légèrement les buissons. Zach glapit héroïquement :
- Ils sont au moins deux cents ! :lol: :lol:
Reyna lui jeta un regard torve.
- Ils sont une centaine, pas deux cents.
- Ouais c’est bien ce que je dis, ils sont nombreux.
Sentant le regard de Reyna peser sur lui, il assura :
- Oui, je suis sûr d’y aller. Ma mère a besoin de moi. De nous.
Reyna sembla apprécier la réponse car elle hocha la tête et se concentra sur la conversation qui se tenait quelques mètres plus loin.
- Qu’est-ce que la mortelle fiche là-haut ? lançait l’empousa rousse à Alderman.
Celui-ci se dandina sur place avant de se racler la gorge. Les fameux telchines s’amusaient à se lancer des boules de terre. Terrifiant.
- Ce n’est pas la première fois que je la croise. Je l’ai rencontrée quand j’ai pris possession de ce corps. Je revenais tout juste du Tartare depuis que ce fils d’Héphaïstos, ce Valdez m’y avait envoyé. LEOOOOOOO KEUR KEUR SUR TOI LOVE
Zach tiqua. Il se tourna vers Reyna qui ne semblait pas surprise.
- J’ai appris que notre mère la Terre avait disparue, cela m’a mis en colère et il se pourrait qu’un mortel en ait subi les conséquences. Et puis ce corps d’humain m’ennuie j’avais besoin de m’occuper ! La mortelle m’a vu et a juré qu’elle ne dirait rien tant que mon hôte prenait son fils dans son café. Ah merde, du chantage?
Zach hoqueta. N’était-ce pas être complice de meurtre ? L’empousa posa la même question.
- Je crois qu’elle n’était pas dans un état normal. La Brume semblait troubler son esprit. Bref j’ai embauché son fils, qu’est-ce que j’en avais à faire moi de lui.
- Pourquoi tu ne l’as pas tuée sa mère ? l’interrogea l’empousa rousse. Morte, elle aurait rien dit.
Alderman haussa les épaules.
- Parce que son fils aurait remarqué son assassinat. Et lui, je ne pouvais pas le tuer, ses collègues savent que ce corps et lui sont liés, ils allaient appeler la police.
L’empousa brune de Chez Barry se manifesta enfin en sifflant de colère.
- Imbécile ! En enlevant sa mère tu as déjà attiré son attention. Il est venu Chez Barry pour savoir où vous étiez. Je crois que le gamin peut voir à travers la Brume.
Tant qu’à parler de lui ainsi, qu’ils arrêtent de l’appeler « gamin », parce que c’était franchement vexant. :lol: :lol:
- Et tu lui as dit où nous étions ? s’enquit Alderman.
L’empousa examina ses ongles avec insolence.
- Bien sûr. De quoi pourrais-tu te plaindre, je croyais que tu t’ennuyais dans ce corps ? Et puis, qu’est-ce qu’un mortel peut faire face à nous ? Il sert des cafés ! C'est pas très intelligent quand même, je trouve. Des fois qu'il aurait une copine préteur de la douzième légion fulminata
- Mais je peux très bien te massacrer, souffla Zach.
Reyna lui jeta un regard d’avertissement.
- Rappelle-toi, tu vas chercher ta mère, c’est tout. Tu ne peux pas défier une empousa sans entraînement.
Zach grogna pour la forme, mais il savait qu’elle avait raison. Et puis, il était complètement paniqué à l’idée de charger au milieu de ses monstres.
- Et qu’est-ce que tu vas en faire de la mortelle ? demanda la brune. Je peux m’en charger si tu veux ...
Alderman fit la moue.
- Merci Johanna, mais c’est ma proie, trouve-toi la tienne.
Ladite Johanna croisa les bras.
- Je croyais que tu ne voulais pas la tuer ?
- Il se pourrait que j’attende avant de la faire disparaître. La mortelle m’a vu tel que je suis, je me suis bien amusé ... :oops: :oops: :oops:
- Tu parles, cracha Johanna entraînant un regard ennuyé de la part de sa consœur, tu es faible dans ce corps, il suffit de voir comment tu lui laisses le contrôle de temps en temps au café. Je te le dis, la mortelle va te filer sous le nez, tout comme tu as laissé filer Percy Jackson ! Ce genre de références alalalala j'aime trop.
Zach sentit Reyna tressaillir à ses côtés et il en déduit qu’elle le connaissait. Et ouais. Il ressentit un malaise quand il pensa à l’idée qu’ils puissent sortir ensemble. Arrête, se morigéna-t-il, tu la connais à peine.
Les telchines ne prêtaient toujours pas attention à la dispute à côté.
- Ce n’était pas ma faute ! contre-attaqua Alderman. C’est cette McLean TROP DE REFERENCES JE FONDS , elle a hérité des pouvoirs de son Aphrodite de mère, je ne pouvais rien faire ! Et puis, si tu faisais des cafés tous les jours, tu lui laisserais aussi le contrôle !
Zach se tourna vers Reyna.
- Il vient bien de dire « Aphrodite » ? Comme dans la déesse Aphrodite ?
Le visage de Reyna s’assombrit.
- Oui. Maintenant chut.
- Ils ont cité Héphaïstos aussi avant, continua tout de même Zach, c’est quoi cette histoire ?
- Tais-toi, j’essaie d’écouter !
- Et moi j’essaie d’avoir des réponses sur ce monde de fous !
Mais Reyna l’ignora totalement et Zach fut obligé de reporter son attention sur la conversation. Alderman, ou plutôt l’eidolon tentait de se défendre face à Johanna. La rousse semblait humer l’air.
- Et je te rappelle, continuait l’eidolon, que je suis le premier de mes frères à être sorti du Tartare. Toi en revanche, j’ai entendu dire que tu y as été tuée alors même que tu essayais d’en sortir ...
Si Johanna avait pu feuler elle l’aurait fait. N’étant pas un chat, elle se contenta de riposter :
- Je t’interdis de ...
- La ferme, vous deux ! coupa la rousse.
Pour le coup, même les telchines arrêtèrent leur manège. L’un d’eux se prit une masse terreuse dans la figure et sa tête roula par terre. Zach la suivit en train de revenir vers le corps et s’y rattacher. Le telchine gloussa dans le silence.
- Roule, roule, la tête.
Un de ses voisins lui donna un coup de coude dans le ventre pour le faire taire. Mais Alderman et Johanna semblait plus intéressés par la rousse.
- Heu, Mina, risqua Alderman.
- Comment ose-tu, siffla Johanna en s’approchant dangereusement de sa comparse.
Mina ne se laissa pas démonter pour autant. Zach aurait lui, reculer d’au moins quelques kilomètres. Au moins.
- Si vous étiez moins focalisés sur votre stupide querelle, vous auriez remarqué que ne sommes plus seuls désormais.
Johanna parut troublée et huma l’air. Ses yeux s’écarquillèrent et Reyna poussa un juron avant de souffler :
- Elles m’ont sentie ! Reste caché pendant que je les force à te tourner le dos.
Au même moment, tous les yeux des monstres se braquèrent sur leur buisson. Zach se sentit comme une souris coincée dans un piège, et il faillit couiner. À la place, il inspira profondément, serra le poignard, et regarda avec horreur Reyna se redresser d’un bond. Aurum et Argentum se ramassèrent, attendant le signal de leur maîtresse, leurs yeux rouges luisant dans l’obscurité. Derrière, il perçut Guido racler le sol de son sabot.
Aussitôt que Reyna fut debout, la réaction de Johanna ne se fit pas attendre.
- Une demi-déesse ! cracha-t-elle. Elle vient pour la mortelle !
Comment l’avait-elle appelée ? Une demi-déesse ?
- Exact ! répondit celle-ci. Relâchez-la, ou j’irais moi-même la chercher.
Zach vit les deux empousai se lancer un regard ironique.
- Eh bien demi-déesse, fit Johanna, qui que tu sois ...
Alderman la coupa :
- C’est une fille de Bellone je crois.
- Ma mère est la déesse romaine de la guerre, renchérit Reyna les yeux fixés durement sur les empousai. Je suis Reyna, prêteur de Rome et Héros de l’Olympe. TROP DE BADASSITUDE AHAHHHHHH

Ouais je sais, ça fait cliché la fin :lol: :lol: imaginez une musique héroïque, le chuintement de la lame de Reyna qui sort de son fourreau et l'ai ébahi de Zach en plus :lol:

SUPER CHAPITRE ! J'ai bien aimé, les références m'ont fait fondre de nostalgie et j'ai hâte d'avoir la scène de baston :mrgreen: :mrgreen:

Voilà, je préférais séparer ce chapitre du suivant, sorryyy :mrgreen:
Gros bisous !!
PtiteCitrouille

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Inscription : sam. 02 août, 2014 9:14 pm

Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par PtiteCitrouille »

Perripuce a écrit :
PtiteCitrouille a écrit :Salut !! heeyy !! Je réponds à ton super commentaire citation (hiii mercii beaucoup !!!) !!
J'espère que vous allez bien !

Je crois que c'est le chapitre le plus court que j'ai jamais écrit de ma vie désoléééée :lol: mais à la base le suivant y était rattaché, mais ça faisait un chapitre trop long sinon .. Règle de Perri : un chapitre n'est jamais trop long. haha ouais c'est sûr, et puis dans 1977-1997 j'ai déjà fait bien plus long et plusieurs fois, mais le truc c'est que je voulais quand même séparer les deux parties (j'ai hâte de vous faire lire le prochain chap !!!)
Enfin, j'espère qu'il va vous plaire tout de même !

Bonne lecture ! :D



Chapitre 3 :

Elle était magnifique. Effrayante quand même. Disons qu’elle était magnifiquement effrayante selon Zach.
Reyna était toujours coiffée de sa tresse qui reposait sur une épaule. Quant à ses vêtements ... elle avait troqué son large T-shirt et son jean en une armure qui semblait être à Zach de type romain. Le retour de Reyna la warrior ahaha Sur ses épaules, reposait une longue cape violette avec des filaments dorés y étant tissés. Ses pieds étaient chaussés dans des sandales romaines qui lui remontaient à mi-mollet. Zach déglutit en remarquant l’épée qui pendait à sa hanche. C’était quand même autre chose que son couteau. La main de Reyna, sertie de la bague qu’il avait vue la dernière fois, semblait prête à dégainer l’arme, et Zach sentait qu’elle était largement capable de s’en servir et de te découper en rondelle si jamais tu dis un mot de travers, oui oui totalement (ça c'est ma Reyna, snif). Son regard dur lui, indiquait qu’elle n’hésiterait pas à tirer l’arme de son fourreau.
Reyna s’accroupit à ses côtés pour se cacher des choses.
- Alors ? reprit-elle.
Zach retrouva la parole et s’indigna.
-Comment ça, « qu’est-ce que je fais là ? » Toi, qu’est ce que tu fais là ?
Reyna leva les yeux au ciel mais lui donna un semblant de réponse :
- Mary m’a dit que quelqu’un avait besoin d’aide ici. J’aurais dû penser que c’était toi.
- Mary ? C’est qui Mary ? Et pourquoi était-ce logique que je sois là ?
Reyna ne répondit pas tout de suite. Elle observa la foule à travers les branchages des buissons, semblant se demander ce qui était le mieux entre se taper un meeting spécial créatures non-humaines, et devoir subir la multitude de questions de Zach. :lol: :lol: :lol:
Elle finit par jurer en une langue inconnue pour Zach et se tourna vers lui. Elle le scruta de ses yeux bruns et il se demanda si elle faisait cela juste pour le rendre mal à l’aise. En tout cas, cela fonctionnait car il se mit à gigoter sur place, attendant ses réponses.
- Je te parle de Mary Bolston, une de mes connaissances.
- Ma voisine ? s’exclama Zach.
Reyna dressa un sourcil.
- C’est ta voisine ? Intéressant ... Quant à savoir pourquoi je pensais que tu serais là, eh bien c’est simple. Tu peux voir à travers la Brume et ta mère a été kidnappée.Genre mais oui c'est parfaitement logique :lol: :lol: ui ui ui. trop de coïncidences tuent la coïncidence :mrgreen:
Zach cligna des yeux.
- La ... Brume ? répéta-t-il.On peut dire qu'il est dans le brouillard. Pardon. j'ai ri :lol: :lol: :lol: j'aime beaucoup :lol:
Reyna soupira.
- Ecoute, c’est une longue histoire, et on n’a pas le temps. Il faut stopper ces monstres avant qu’ils ne tentent quoique ce soit.
Elle s’apprêtait à se redresser quand ses paroles prirent un sens dans l’esprit de Zach.
- Attends, l’arrêta-t-il en l’attrapant par le bras. Tu peux les voir toi aussi ? Ces... choses. Tu peux les voir ?
- Zach ... c’est bien ton nom ? Tu ne comprends pas, nous ...
- Non c’est toi qui ne comprends pas !
Reyna eut un mouvement de surprise et Zach se rendit compte qu’il avait peut-être été agressif. Il reprit :
- Ces choses ...
- Ces monstres, corrigea Reyna.
- Peu importe ! Je suis capable de les voir depuis toujours, et je suis le seul. Ma famille, mes amis ne comprennent pas ce que je vis, ils me traitent de fou, de malade mental ... Des fois, j’en viens même à les croire. Peut-être que je suis vraiment cinglé et que quelque chose ne tourne pas rond chez moi ? Et toi tu arrives, me disant que tu es comme moi ...
- Nous ne sommes pas pareils, répliqua doucement Reyna. On ce bordel, le pauvre :lol: :lol:
Zach se prit la tête entre les mains.
- Je ne sais pas, là n’est pas la question. Tout ce que je comprends en ce moment c’est que tu peux voir ces monstres également, et tu as l’air de trouver cela habituel ! Je suis perdu de mon côté. Suis-je normal ou anormal ? Pourquoi est-ce que je vois ces choses ? Personne n’a jamais pu m’aider, mais toi tu peux. Je t’en supplie, tout ce que je veux c’est quelqu’un qui me comprenne et qui aurait les réponses à mes questions .... Euh. Est-ce le bon moment? Genre sûr? t'iiinquièète (ok j'avoue j'étais légèrement sceptique aussi "ouais 'fin y a quand même sa mère kidna ..." "non mais c'est booon, il sait même pas où elle est dans l'usine, ça passe crème" :lol:
Reyna l’observa quelques instants et Zach fut soulagé de voir une lueur de compréhension et non de pitié briller dans ses yeux. Elle tourna son regard vers l’intérieur, réfléchissant. Puis finalement, elle hocha la tête.
- Très bien. Je vais répondre à quelques questions, mais tu devras patienter pour le reste, ta mère est toujours à l’intérieur. Éloignons-nous un instant.
Ils revinrent sur leurs pas en se courbant, et passèrent le mur d’enceinte. Là, Zach s’immobilisa brutalement. En face, tranquillement allongé sur la terre sèche, se tenait un magnifique pégase d’un blanc immaculé Whaaaaaa j'aimerais tellement voir un pégase. . À côté, deux chiens semblaient monter la garde. L’un était argenté, l’autre couleur or. En s’approchant un peu, Zach comprit que les deux canidés étaient en argent et en or.
- Magnifique ..., souffla-t-il fasciné.
C’était la première fois qu’il voyait un être qui n’était pas censé exister être beau et bienveillant. Essaie de leur mentir, on verra s'ils sont beaux et bienveillants. ouais c'est ça :lol:
Les deux chiens le fixèrent longuement avant de tourner leur museau vers Reyna.
- C’est bon, dit-elle et les chiens retournèrent à leur occupation principale. Je te présente Aurum et Argentum, mes chiens. Et lui c’est Guido. J’imagine que tu vois que c’est un pégase.
- Mais ce sont des créatures imaginaires, fit Zach faisant hennir Guido de mécontentement.
Reyna haussa un sourcil et désigna du menton l’usine.
- Et ça ce n’est pas imaginaire ?
Zach lui concéda ce point. Il s’approcha doucement, les yeux vissés sur les deux chiens.
- Que veux-tu savoir ? lui demanda Reyna.
Zach hésita un instant. Il voulait tout savoir, trop de questions s’emmêlaient dans sa tête. Finalement il décida de se porter sur les monstres.
- Comment ça se fait que je puisse les voir et pas les autres ? Et toi ?
Reyna sembla vouloir choisir ses mots avec soin.
- Il n’y a pas d’explication à cela. Certaines personnes en sont capables, d’autres pas. Je connais une personne comme toi à New York.RACHEL ELIZABETH DARE AHAHAHAHYEEEEEEEAAH
- Tu veux dire que tous les trois sommes les seuls capables de les voir ?
Reyna rit et Zach ne put s’empêcher de se sentir vexé. Le payuuuuvre Il était totalement perdu, tout le contraire de la jeune fille qui semblait trouver sa vie tout à fait normale.
- Oh non ! finit-elle par dire. Il y en a des centaines comme nous. Mais toi tu es différent de nous autres, de moi. Tu n’es pas censé voir les monstres, mais il arrive qu’il y ait des exceptions. Clair comme de l'eau de roche, vraiment.
Alors quoi ? Il était une anomalie ? Ses proches avaient raison et il était fou ? Oh pauvre petit truc mais ne pense pas ça ! "petit truc" tu m'as tuée :lol: oh mon prof de CM de civi américaine s'appelle Zachary j'ai trouvé ça cool :mrgreen:
Reyna sembla lire dans ses pensées.
- Tu n’es pas cinglé. Quoique, vivre aussi longtemps sans savoir ce qu’il t’arrivait a de quoi rendre fou. Tu vois juste mieux que le commun des mortels.
La façon dont elle prononça le dernier mot rendit Zach mal à l’aise. Comme si elle ne se sentait pas concernée.
- Comment ça « mortel » ? demanda-t-il hésitant.
Reyna secoua la tête.
- Trop long à expliquer. Autre chose à savoir ?
Il avait trop de questions, trop d’incompréhension.
- Il y a quelque chose qui m’échappe, dit-il. Comment ça se fait que ça soit toi qui viennes à mon aide ? Comme par hasard, ma voisine t’a prévenue et c’est toi que je croise tous les jours au café. Drôle de coïncidence ? Je ne crois pas. Pardon.
Reyna eut un hochement approbateur.
- Ma présence dans ton café n’a rien d’aléatoire. Je traque un monstre spécifique depuis quelques semaines. Et il se trouve que c’est ton patron. Je l’ai compris lorsque tu m’as dit que ta mère avait disparue avec lui.
- Mais, riposta Zach en fronçant les sourcils, je croyais que j’avais une meilleure vision que les autres. Or mon patron, il a vraiment tout d’un humain.
- J’y ai pensé également et j’ai mené mon enquête cet après-midi. J’en suis venue à la seule conclusion possible : ton patron est possédé par un Eidolon Ohlala que de souvenir. Jason et Percy qui se foutent sur la gueule, Léo qui bombarde le camp Romain ... TOUT VA BIEN. Ça ne serait pas la première fois qu’ils prendraient le contrôle d’un mortel. Clairement, Mr Alderman n’est pas dans un état normal pour un humain, il suffit de voir comment il agit avec les monstres.
Plus ils avançaient dans la conversation et plus Zach sentait que Reyna n’était pas juste quelqu’un qui pouvait voir à travers cette Brume. Cela le perturbait autant que cela le fascinait.
Reyna resta silencieuse un moment avant de reprendre :
- Mais je t’avoue que le fait que Mary Bolston nous relient ainsi m’intrigue. Depuis combien de temps êtes-vous voisins déjà ?
Zach fit un rapide calcul.
- On a déménagé parce que ma mère a perdu ... enfin, elle trouvé cet appartement il y a quelques mois. J’ai trouvé mon boulot juste après. Maintenant que j’y pense ça a été assez rapide.
- Et Mr Alderman t’a embauché ?
Zach hocha la tête.
- Il avait une dette envers ma mère. Ne me demande pas laquelle je n’en sais rien, ajouta-t-il en voyant Reyna ouvrir la bouche.
Elle se tut et soupira.
- Il faut qu’on y retourne, on a déjà perdu assez de temps. Mme Bolston m’a dit qu’elle enverrait de l’aide, j’espère qu’elle ne va pas tarder. QUI CA QUI CA QUI CA? je t'arrête de suite, y aura pas Percy ou autre :lol:
- Qui ça ?
Reyna haussa les épaules.
- En attendant, Aurum, Argentum et Guido seront nos alliés.
Très bien. Un pégase et deux chiens pour combattre une armée de monstres aux pieds palmés. Cest mieux que rien mon petit. Reyna le rassura :
- Les telchines ne sont pas les monstres les plus dangereux offensivement. Cependant, ils sont difficiles à tuer. Mes chiens peuvent s’en charger et Guido sera dans les airs, inatteignable. C’est de ces deux empousai dont il faudra se méfier.
- Tu sembles t’y connaître niveau monstres, fit Zach. Ça t’arrives souvent de les rencontrer ou quoi ?
Il comptait parler sur le ton de la blague mais le regard sérieux de Reyna lui indiqua que ce n’était pas forcément juste une plaisanterie.
- Oh oui, et généralement ça finit mal ... pour eux.
Et elle le planta là, Aurum et Argentum sur ses talons. Guido lui donna un coup de museau réconfortant, du style « t’inquiète, elle fait sa dure avec tout le monde, mais en vrai elle est cool ».
Zach lui caressa l’encolure, ne croyant toujours pas à ce qu’il voyait.
- Bon allez viens, ma mère nous attend pour la tirer de là.
Cela lui semblait ridicule de parler à un cheval (pardon un pégase), cependant Guido le suivit comme s’il avait compris ses paroles. Peut-être était-ce le cas ? Avec ce qu’il vivait depuis le début de la journée, cela ne l’aurait pas étonné plus que ça.
Il retrouva Reyna derrière les mêmes buissons. Elle lui jeta un bref coup d’œil avant de demander :
- Tu sais te battre ?
- Contre des monstres ? Ouais bien sûr, je me suis toujours préparé à l’éventualité de massacrer des êtres non-humains afin de sauver ma mère enlevée par un patron possédé. :lol: :lol: :lol:
Reyna leva les yeux au ciel, mais Zach avait pu voir l’ombre d’un sourire s’afficher sur son visage. Il ajouta en désignant sa hanche :
- Mais j’ai pris un couteau dans la cuisine.
Il dégaina l’arme. Reyna secoua la tête, chose qu’elle semblait faire souvent, en plus de soupirer, lever les yeux au ciel et hausser un sourcil dubitatif.
- Cela ne marchera pas. Les monstres ne sont sensibles qu’au bronze et à l’or. Ah.
- Ah zut, j’aurais dû demander à ma grand-mère si elle n’avait pas un héritage à me refiler.
- Tu veux bien arrêter de plaisanter deux minutes ? siffla Reyna. Moi je trouve ça drôle il me rappelle Percy :lol: :lol: haha ouais moi aussi un peu quand même :lol: mais je l'aime mon petit Zach perdu :lol: :lol:
Zach leva les mains en l’air et chuchota :
- Ok mais c’est pas de ma faute, je blague quand je suis stressé. Et là tu vois, je panique !
Reyna le regarda et Zach sentit qu’elle-même faisait un effort pour se détendre. Elle tira de sa ceinture un poignard en or et le lui tendit.
- Prends-le, j’ai mon épée. Je vais attaquer la première, toi, rends toi dans les étages, ta mère doit s’y trouver. N’hésite pas à utiliser le poignard, ce ne sont pas des humains, d’accord ?
Zach hocha la tête, l’estomac noué. Il se demanda s’il n’allait pas finir par vomir sur les sandales brillantes de Reyna. Il serra dans ses mains moites le poignard. À côté, Aurum et Argentum grattaient le sol. En voilà deux qui semblaient avoir hâte d’aller se battre, songea Zach.
Reyna lui fit signe d’écouter ce qui se disait de l’autre côté et écarta légèrement les buissons. Zach glapit héroïquement :
- Ils sont au moins deux cents ! :lol: :lol:
Reyna lui jeta un regard torve.
- Ils sont une centaine, pas deux cents.
- Ouais c’est bien ce que je dis, ils sont nombreux.
Sentant le regard de Reyna peser sur lui, il assura :
- Oui, je suis sûr d’y aller. Ma mère a besoin de moi. De nous.
Reyna sembla apprécier la réponse car elle hocha la tête et se concentra sur la conversation qui se tenait quelques mètres plus loin.
- Qu’est-ce que la mortelle fiche là-haut ? lançait l’empousa rousse à Alderman.
Celui-ci se dandina sur place avant de se racler la gorge. Les fameux telchines s’amusaient à se lancer des boules de terre. Terrifiant.
- Ce n’est pas la première fois que je la croise. Je l’ai rencontrée quand j’ai pris possession de ce corps. Je revenais tout juste du Tartare depuis que ce fils d’Héphaïstos, ce Valdez m’y avait envoyé. LEOOOOOOO KEUR KEUR SUR TOI LOVE
Zach tiqua. Il se tourna vers Reyna qui ne semblait pas surprise.
- J’ai appris que notre mère la Terre avait disparue, cela m’a mis en colère et il se pourrait qu’un mortel en ait subi les conséquences. Et puis ce corps d’humain m’ennuie j’avais besoin de m’occuper ! La mortelle m’a vu et a juré qu’elle ne dirait rien tant que mon hôte prenait son fils dans son café. Ah merde, du chantage? spoilers :mrgreen:
Zach hoqueta. N’était-ce pas être complice de meurtre ? L’empousa posa la même question.
- Je crois qu’elle n’était pas dans un état normal. La Brume semblait troubler son esprit. Bref j’ai embauché son fils, qu’est-ce que j’en avais à faire moi de lui.
- Pourquoi tu ne l’as pas tuée sa mère ? l’interrogea l’empousa rousse. Morte, elle aurait rien dit.
Alderman haussa les épaules.
- Parce que son fils aurait remarqué son assassinat. Et lui, je ne pouvais pas le tuer, ses collègues savent que ce corps et lui sont liés, ils allaient appeler la police.
L’empousa brune de Chez Barry se manifesta enfin en sifflant de colère.
- Imbécile ! En enlevant sa mère tu as déjà attiré son attention. Il est venu Chez Barry pour savoir où vous étiez. Je crois que le gamin peut voir à travers la Brume.
Tant qu’à parler de lui ainsi, qu’ils arrêtent de l’appeler « gamin », parce que c’était franchement vexant. :lol: :lol:
- Et tu lui as dit où nous étions ? s’enquit Alderman.
L’empousa examina ses ongles avec insolence.
- Bien sûr. De quoi pourrais-tu te plaindre, je croyais que tu t’ennuyais dans ce corps ? Et puis, qu’est-ce qu’un mortel peut faire face à nous ? Il sert des cafés ! C'est pas très intelligent quand même, je trouve. Des fois qu'il aurait une copine préteur de la douzième légion fulminatabah ouais on sait jamais .. :?
- Mais je peux très bien te massacrer, souffla Zach.
Reyna lui jeta un regard d’avertissement.
- Rappelle-toi, tu vas chercher ta mère, c’est tout. Tu ne peux pas défier une empousa sans entraînement.
Zach grogna pour la forme, mais il savait qu’elle avait raison. Et puis, il était complètement paniqué à l’idée de charger au milieu de ses monstres.
- Et qu’est-ce que tu vas en faire de la mortelle ? demanda la brune. Je peux m’en charger si tu veux ...
Alderman fit la moue.
- Merci Johanna, mais c’est ma proie, trouve-toi la tienne.
Ladite Johanna croisa les bras.
- Je croyais que tu ne voulais pas la tuer ?
- Il se pourrait que j’attende avant de la faire disparaître. La mortelle m’a vu tel que je suis, je me suis bien amusé ... :oops: :oops: :oops: alors ... je sais pas ce que tu t'es imaginé (enfin si), mais dans ma tête c'était "Je me suis bien amusé à la terroriser" du coup j'ai rajouté "à la terroriser" comme ça, pas de confusions :lol: :lol: :lol:
- Tu parles, cracha Johanna entraînant un regard ennuyé de la part de sa consœur, tu es faible dans ce corps, il suffit de voir comment tu lui laisses le contrôle de temps en temps au café. Je te le dis, la mortelle va te filer sous le nez, tout comme tu as laissé filer Percy Jackson ! Ce genre de références alalalala j'aime trop. faut que je me calme d'ailleurs dessus :lol: :lol:
Zach sentit Reyna tressaillir à ses côtés et il en déduit qu’elle le connaissait. Et ouais. Il ressentit un malaise quand il pensa à l’idée qu’ils puissent sortir ensemble. Arrête, se morigéna-t-il, tu la connais à peine.
Les telchines ne prêtaient toujours pas attention à la dispute à côté.
- Ce n’était pas ma faute ! contre-attaqua Alderman. C’est cette McLean TROP DE REFERENCES JE FONDS , elle a hérité des pouvoirs de son Aphrodite de mère, je ne pouvais rien faire ! Et puis, si tu faisais des cafés tous les jours, tu lui laisserais aussi le contrôle !
Zach se tourna vers Reyna.
- Il vient bien de dire « Aphrodite » ? Comme dans la déesse Aphrodite ?
Le visage de Reyna s’assombrit.
- Oui. Maintenant chut.
- Ils ont cité Héphaïstos aussi avant, continua tout de même Zach, c’est quoi cette histoire ?
- Tais-toi, j’essaie d’écouter !
- Et moi j’essaie d’avoir des réponses sur ce monde de fous !
Mais Reyna l’ignora totalement et Zach fut obligé de reporter son attention sur la conversation. Alderman, ou plutôt l’eidolon tentait de se défendre face à Johanna. La rousse semblait humer l’air.
- Et je te rappelle, continuait l’eidolon, que je suis le premier de mes frères à être sorti du Tartare. Toi en revanche, j’ai entendu dire que tu y as été tuée alors même que tu essayais d’en sortir ...
Si Johanna avait pu feuler elle l’aurait fait. N’étant pas un chat, elle se contenta de riposter :
- Je t’interdis de ...
- La ferme, vous deux ! coupa la rousse.
Pour le coup, même les telchines arrêtèrent leur manège. L’un d’eux se prit une masse terreuse dans la figure et sa tête roula par terre. Zach la suivit en train de revenir vers le corps et s’y rattacher. Le telchine gloussa dans le silence.
- Roule, roule, la tête.
Un de ses voisins lui donna un coup de coude dans le ventre pour le faire taire. Mais Alderman et Johanna semblait plus intéressés par la rousse.
- Heu, Mina, risqua Alderman.
- Comment ose-tu, siffla Johanna en s’approchant dangereusement de sa comparse.
Mina ne se laissa pas démonter pour autant. Zach aurait lui, reculer d’au moins quelques kilomètres. Au moins.
- Si vous étiez moins focalisés sur votre stupide querelle, vous auriez remarqué que ne sommes plus seuls désormais.
Johanna parut troublée et huma l’air. Ses yeux s’écarquillèrent et Reyna poussa un juron avant de souffler :
- Elles m’ont sentie ! Reste caché pendant que je les force à te tourner le dos.
Au même moment, tous les yeux des monstres se braquèrent sur leur buisson. Zach se sentit comme une souris coincée dans un piège, et il faillit couiner. À la place, il inspira profondément, serra le poignard, et regarda avec horreur Reyna se redresser d’un bond. Aurum et Argentum se ramassèrent, attendant le signal de leur maîtresse, leurs yeux rouges luisant dans l’obscurité. Derrière, il perçut Guido racler le sol de son sabot.
Aussitôt que Reyna fut debout, la réaction de Johanna ne se fit pas attendre.
- Une demi-déesse ! cracha-t-elle. Elle vient pour la mortelle !
Comment l’avait-elle appelée ? Une demi-déesse ?
- Exact ! répondit celle-ci. Relâchez-la, ou j’irais moi-même la chercher.
Zach vit les deux empousai se lancer un regard ironique.
- Eh bien demi-déesse, fit Johanna, qui que tu sois ...
Alderman la coupa :
- C’est une fille de Bellone je crois.
- Ma mère est la déesse romaine de la guerre, renchérit Reyna les yeux fixés durement sur les empousai. Je suis Reyna, prêteur de Rome et Héros de l’Olympe. TROP DE BADASSITUDE AHAHHHHHH et de clichétude mais bon :lol: :lol: :lol:

Ouais je sais, ça fait cliché la fin :lol: :lol: imaginez une musique héroïque, le chuintement de la lame de Reyna qui sort de son fourreau et l'ai ébahi de Zach en plus :lol:

SUPER CHAPITRE ! J'ai bien aimé, les références m'ont fait fondre de nostalgie et j'ai hâte d'avoir la scène de baston :mrgreen: :mrgreen: et moi j'ai trop hâte de voir vos avis dessus !!
Merci énormément pour ce commentaire citation, il était super gentil et m'a fait vraiment trop plaisir !!!
Bisous !!



Voilà, je préférais séparer ce chapitre du suivant, sorryyy :mrgreen:
Gros bisous !!
PtiteCitrouille

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par PtiteCitrouille »

Salut !!

Merci pour vos très gentils commentaires, voici la suite ! :D
J'espère que ce chapitre va vous plaire, il me tenait particulièrement à cœur et j'avais hâte de le poster !
Bonne lecture !



Chapitre 4 :

« Je suis Reyna, prêteur de Rome et Héros de l’Olympe. »


Et elle tira lentement son épée sous les yeux ébahis de Zach. Cela paraissait tellement cliché qu’il avait l’impression d’être dans un film. Mais d’un autre côté, il ne pouvait s’empêcher d’être impressionné devant la confiance qu’affichait Reyna. Quoique, son discours avait été du charabia pour lui. Sa mère, déesse romaine de la guerre ? Prêteur de Rome ? Héros de l’Olympe ?
Ses pensées furent coupées court lorsque les Telchines décidèrent d’attaquer dans un même ensemble sous l’ordre d’Alderman.
- Non, gronda Reyna, Aurum, Argentum, Guido, à vous !
Il n’en fallait pas plus pour que les trois se jettent dans la mêlée. Les deux chiens déchiquetaient et mordaient tout ce qui passait à leur portée, tandis que Guido volait au ras des monstres et filaient des coups de sabots, faisant voler des têtes dans tous les sens.
Zach se sentait lâche de rester caché, mais il savait qu’il n’était pas de taille à combattre une empousa. Il se demanda quand la fameuse aide de Mme Bolston comptait débarquer.
Il vit les deux empousai se ruer vers Reyna qui les évita en roulant sur le sol. Ce faisant, les deux monstres durent se retourner et se retrouvèrent ainsi dos à Zach. Celui-ci capta le regard d’accord de Reyna et il sortit de son buisson, le cœur battant. Il contourna par la droite la mêlée de Telchines qui semblait avoir du mal face aux chiens et pégase. Etrangement, alors que les canidés faisaient des ravages, Guido peinait à faire tomber les monstres en poussière. Peu importait les coups qu’il donnait, les Telchines se reformaient d’eux-mêmes. Aurum avait un œil qui sortait de son orbite, raccroché par un ressort, mais à part ça, les trois allaient bien. Guido évitait agilement les blocs de terre que les Telchines extirpaient du sol et Argentum semblaient déchaîné. Mais Zach savait qu’ils ne tiendraient pas éternellement ainsi. Il pensa à utiliser le feu grec donné par Mme Bolston mais se rappela de son avertissement. S’il le lançait ici, il n’était pas sûr que quiconque sorte vivant de l’usine.
Son regard fut attiré par le combat furieux que se livraient Reyna et les deux empousai. La jeune fille se défendait vaillamment mais les deux empousai étaient rapides. Zach était hypnotisé par les mouvements fluides et maîtrisés de Reyna. Infatigable, ne perdant jamais son sang-froid, elle semblait même mettre en mal les deux monstres. Soudain la rousse brisa sa défense et sa main griffée s’abattit sur elle. Reyna se retourna vivement et présenta son dos au dernier moment. Zach faillit hurler lorsque la main heurta les omoplates de la jeune fille. À la place, ce fut Mina qui poussa un cri de douleur et qui recula, sous le choc. Elle regarda avec un air de douleur et d’incompréhension sa main dont les griffes avaient été arrachées.
- Mais qu’est-ce que ...
- Sa cape ! hurla Johanna. Elle est ensorcelée !
Reyna leur présenta un visage effronté.
- Cadeau de la déesse Athéna.
Et elle reprit son combat avec plus d’ardeur que jamais.
Zach, soulagé, se demandait où les escaliers se trouvaient lorsqu’il perçut un mouvement au fond de la salle. C’était Alderman qui fuyait, ou en tout cas, partait à l’abri. Ou peut-être se dirigeait-il vers les étages ?
Zach ne perdit pas de temps et le suivit.
Au même moment, un cri aigu lui transperça les oreilles. Il connaissait ce cri. C’était l’aigle de Mme Bolston. Il leva les yeux au ciel et vit par les fenêtres brisées, un aigle d’une envergure de deux mètres fuser vers les Telchines. Ses griffes acérées s’attaquèrent aux monstres, mais se révélaient tout de même aussi inefficaces face aux capacités de remodelage des Telchines. Malheureusement également, Reyna avait été distraite par cette aide et Mina ne tarda pas à prendre sa revanche et à l’attaquer de son autre main. La jeune fille fit un bond en arrière mais les ongles déchirèrent sa tunique et griffèrent sa cuisse. Reyna s’effondra avec un cri de douleur, la main pressée contre sa blessure. Son épée avait glissée de ses mains et gisait à environ deux mètres d’elle. Elle tenta de s’y traîner mais Mina l’attrapa par le col et la porta. Les jambes de Reyna s’agitèrent tandis que ses doigts essayaient de décrocher cette main. Les empousai pouvaient l’égorger à tout instant désormais. Zach ne voyait qu’une solution.
- Hé Johanna ! cria-t-il. Par ici !
L’empousa se retourna si vite que Zach eut un petit sursaut.
- Toi ! cracha-t-elle. Je savais que tu allais me désobéir !
- Fallait pas me dire où trouver ma mère ! lanca-t-il avec le plus d’insolence possible.
Autant dire qu’il n’en menait pas large.
Quand Johanna poussa un cri de rage, Zach sut qu’il avait définitivement détourné son attention de Reyna. Au moment où l’empousa s’élança à sa poursuite, Reyna lança son poing dans le visage de Mina qui la lâcha avec un cri douloureux. Zach eut le temps d’apercevoir Reyna se jeter sur son épée, puis il détala le plus vite possible.
Jamais il n’avait couru aussi vite. Poignard en main, il sentait l’empousa le poursuivre et il n’osait pas se retourner de peur de perdre le contrôle de ses jambes dans sa course effrénée. Au bout du couloir, il aperçut un escalier en fer et en colimaçon. Sans hésitation, il fila et y grimpa, l’adrénaline coulant dans ses veines.
Ses pas résonnaient contre les marches et très vite, il entendit ceux de l’empousa : CLANG.
Plus haut, l’escalier semblait baigner dans une faible lueur orangée.
Mr Alderman n’était nulle part en vue et Zach commençait à se demander s’il avait vraiment pris l’escalier ou pas.
Malgré ses jambes d’âne et de métal, Johanna semblait plus rapide que lui. Il fallait qu’il se trouve un refuge ou un moyen de la mettre hors d’état de nuire. Il savait qu’il n’avait aucune chance au corps à corps. Il espérait que Reyna s’en sortait face à Mina mais si quelqu’un pouvait maîtriser une empousa c’était bien elle. La façon dont elle avait tenu à l’écart deux d’entre elle avait été impressionnante. Quoique sans sa cape, Zach ne savait ce qu’il serait advenu. Et qu’avait-elle dit à son propos ? « Cadeau d’Athéna » ? Depuis leur arrivée à l’usine, tout le monde ne faisait que parler de dieux et déesses comme si c’était parfaitement normal. Sauf que ça ne l’était pas. N’est-ce pas ?
- Tu peux toujours courir, mortel ! fit la voix de Johanna quelques marches plus bas. Je te rattraperai quoiqu’il arrive !
Zach trébucha et son genou alla percuter une arête d’une marche. Il se releva et continua sa course, l’empousa ayant réussi à réduire son avance.
Encore ce mot : mortel. Comme si elle-même ne l’était pas. Certes, elle était un monstre. Mais Reyna lui avait bien dit que l’or ou le bronze la détruirait. La lame rutilante parut s’alourdir dans sa main droite.
Il avait déjà grimpé trois étages. Finalement, heureusement que l’ascenseur de son immeuble n’avait jamais été réparé, il avait ainsi pu s’entraîner. En revanche, l’empousa derrière ne montrait aucun signe de faiblesse. À croire qu’elle avait l’habitude de poursuivre des mortels dans les escaliers.
Soudain, Zach déboucha au quatrième étage, dans la fameuse lumière orange et il comprit pourquoi l’escalier était aussi éclairé à cet endroit. Le mur s’était partiellement effondré et Zach pouvait voir l’extérieur ainsi que le soleil, disque écarlate à l’horizon. Les pierres des fondations bloquaient tout passage dans l’escalier et certaines marches avaient disparues, laissant un trou béant avec vue sur le sol quelques dizaines de mètres plus bas. De là où il était, Zach percevait les cris de bataille ce qui le soulagea. Au moins, tout n’était pas fini au rez-de-chaussée.
N’ayant plus le choix, il voulut se retourner et continuer au quatrième étage mais dès qu’il pivota sur lui-même, il entendit un dernier CLANG avant que le silence n’arrive.
Johanna, un sourire narquois aux lèvres, se trouvait deux marches plus bas. Zach ne put s’empêcher de reculer et de ce fait, il buta contre la marche derrière. Il jeta un coup d’œil dans le vide tourbillonnant.
- Tu veux sauter mon chou ? dit l’empousa. Surtout ne le fais pas, ça m’embêterait d’avoir grimpé autant d’étages pour te voir m’échapper ainsi.
Zach déglutit et tendit le poignard de Reyna devant lui. Il maudit sa main tremblante, il maudit ses yeux écarquillés, il maudit sa respiration sifflante ainsi que ses jambes qui semblaient l’avoir lâchement abandonné alors qu’il en avait le plus besoin. L’empousa éclata de rire.
- Que comptes-tu faire, mortel ? Je combats des héros qui savent se battre depuis près de trois mille ans ! Tu cours vite, certes. Mais malheureusement, c’est tout ce que tu sais faire.
Au lieu de le terrifier encore plus qu’il ne l’était déjà, cela le mis en colère. Il avait insisté auprès de Reyna pour aller libérer sa mère et celle-ci lui avait prêté son poignard. Il se devait de mériter cet honneur. Pour ce qu’il en savait, un soldat (ou fille de déesse c’était selon) ne se séparait jamais de ses armes de prédilection. Il n’allait certainement pas attendre que l’empousa se jette sur lui et le déchiquète sans se défendre. Il raffermit sa prise sur le poignard. Qu’avait dit Reyna déjà ? Avec une plus petite lame que l’adversaire, toujours de rapprocher.
Johanna sembla capter un changement en lui car elle montra les dents. Les flammes dans ses cheveux parurent s’animer tel des serpents.
- Je te jetterai moi-même en bas alors, cracha-t-elle.
Zach avait essayé, vraiment. Dès qu’elle s’était élancée, il avait tenté de planter sa lame dans son corps. Johanna l’évita tellement facilement que c’en était presque risible. Quant à Zach, il eut à peine le temps de se sentir pathétique avant que les griffes de l’empousa ne déchirent son bras droit. Il laissa tomber le poignard avec un cri de douleur. Il vit l’arme dégringoler dans les escaliers et disparaître plus bas, trop bas.
« Tu ne ferais pas le poids face à une empousa » avait prévenu Reyna. Évidemment, elle avait raison.
Johanna lui lança un coup de sabot dans le ventre qui l’envoya dans le vide.
Avec un hurlement de douleur et de peur, il battit des bras afin de se raccrocher à la moindre chose qui traînait. Sa main rencontra la rambarde de l’escalier et ses doigts s’y agrippèrent avec l’énergie du désespoir.
Les mains glissantes, le ventre en feu et les jambes le tirant vers le bas, Zach voyait sa vie défiler sous ses yeux. L’empousa s’approcha, les yeux lançant des éclairs. Sous l’effet de la douleur, l’image de Johanna alternait entre le monstre et la femme magnifique au sourire ravageur. Il cligna des yeux et ne put que la regarder se pencher sur lui.
Dans un pur instant de folie (ou serait-ce l’hystérie face à la mort ?), il se demanda si l’empousa n’allait pas susurrer « Longue vie au roi », mais ce ne fut pas le cas. Elle n’avait peut-être pas vu les mêmes classiques.
Il songea avec horreur à la pochette de feu grec dans son sac à dos qui risquait fortement d’exploser lors de l’impact.
Un coup de vent faillit le faire lâcher prise. Zach pensa à sa mère, mais cela ne l’entraîna qu’au bord du gouffre du chagrin. Qu’allait-elle penser ? Qu’allait-il lui arriver ? Était-elle même encore vivante ...?
Qu’en était-il de Gabrielle ? Elle ne saurait même pas ce qui lui était arrivé.
Et Reyna ? Il espérait qu’elle allait bien. Serait-elle triste de sa disparition ? Passerait-elle à autre chose en l’oubliant ? Après tout, elle l’avait averti du danger.
Il avait voulu jouer au héros. Et il avait perdu.
Il leva ses yeux bleus sur l’empousa et se concentra. Il ne voulait pas emporter le visage de porcelaine dans sa tombe. Il préférait savoir qu’il était mort en tentant d’arrêter un monstre.
Johanna s’apprêta à porter son coup fatal lorsque soudain, un cri venant des airs, la força à stopper son geste. Zach se tordit le cou et vit une lueur d’espoir se profiler dans son tourbillon de pensées sombres.
L’aigle de Mme Bolston traversait le ciel telle une fusée et percuta violemment l’empousa. Celle-ci valdingua dans les escaliers avec des sifflements mêlant la rage et la douleur. Elle passa par-dessus la balustrade et Zach l’entendit s’écraser contre les marches avec un CLANG retentissant.
Alors qu’il s’attendait à l’aide de l’aigle pour le placer en sécurité (c’est-à-dire, autre part que dans le vide), celui-ci s’éloigna avec un cri qui semblait vouloir dire « maintenant, tu te débrouilles ».
Zach prit une grande inspiration et força ses jambes à arrêter de brasser l’air. Il raffermit sa prise sur la rambarde et ramena ses pieds sur l’extérieur des marches.
La blessure infligée par les griffes saignait abondamment, mais désormais il ne ressentait qu’une douleur qui l’engourdissait plus qu’elle ne le lançait.
Alors qu’il se redressait, ses jambes tremblaient tellement que ses genoux se touchaient presque. Il passa une jambe au-dessus de la rambarde, s’interdisant de jeter ne serait-ce qu’un seul coup d’œil en bas. La manœuvre pour la seconde fut plus facile à effectuer et Zach se retrouva les pieds sur les escaliers. Il se laissa tomber héroïquement sur une marche, la tête dans les mains. Jamais il n’était passé aussi proche de la mort. Pour le coup, il avait vraiment vu sa fin approcher.
Soudain, Zach cru entendre un grognement. Son cœur loupa un battement. Il se redressa lentement et pencha son buste dans le vide. Là où avait atterri Johanna, deux étages plus bas, l’empousa remuait faiblement. Elle n’était pas morte. Zach sentit son sang se glacer dans ses veines.
Il ne pouvait pas la combattre. Il n’avait aucune chance, du moins pas de manière frontale. Le temps qu’il descende elle aurait recouvré ses esprits et cette fois, elle ne prendrait pas son temps pour le tuer et l’aigle ne viendrait pas à son secours.
Il n’avait aucun autre choix que de fuir dans les étages. Il força ses jambes à le porter encore quelques temps et s’élança hors de l’escalier.
Après être passé dans un couloir, Zach déboucha dans un grand espace de la taille d’un hangar.
Le halo orangé du soleil éclairait la pièce à travers des fenêtres aussi grande que des voitures. Le verre était brisé et des courants d’air s’engouffraient dans la pièce. La poussière s’y était accumulée au fil des années et des morceaux de plâtres jonchaient le sol, quand ce n’était pas carrément des morceaux de murs. Une échelle était allongée au sol, une table brisée en deux gisait plus loin et quelques instruments de travail étaient éparpillés au sol. Zach s’approcha d’une scie et s’aperçut qu’elle était rouillée, tout comme les autres outils. En levant la tête, il distingua des poutres reliant les fondations de la salle, créant une sorte de réseau. Une poutrelle pendait dans le vide, retenue par une corde enroulée au centre. Zach ne savait pas combien de temps elle pouvait tenir avant de s’effondrer, la corde usée.
Il baissa les yeux sur le sol poussiéreux et vit des traces foncées. Il fronça les sourcils et s’en approcha. C’était des empreintes de pas. Il n’avait aucune idée si elles appartenaient ou non à Mr Alderman, mais personne ne semblait être venu ici depuis un bout de temps. Il s’apprêtait à suivre les traces lorsqu’il perçut un son qui, il en était certain, allait le hanter tout le reste de sa vie. CLANG.
Zach se figea de terreur. L’empousa s’était relevée. CLANG. Au son de la cadence des pas, il en déduisit qu’elle grimpait les escaliers.
Il devait absolument trouver un moyen de l’arrêter. Il ne pouvait aller à l’encontre d’Alderman avec Johanna pouvant débarquer à tout instant dans son dos.
CLANG. Zach tressaillit. Il n’avait pas beaucoup de temps.
Il avisa l’échelle de fer puis la poutrelle au-dessus de lui. S’il arrivait à la faire tomber pile sur l’empousa, elle n’avait aucun moyen de s’en sortir vivante, or ou pas or. Il fallait qu’il trouve un moyen de l’attirer là où il le souhaitait. Il se plaça sous la poutre et retira ensuite une chaussure qu’il laissa à l’endroit même. Il ne voulait pas risquer de retirer son sac et que Johanna, en le manipulant, fasse exploser le feu grec. Il avait certes été bousculé bien plus violemment et rien n’était advenu, mais Zach ne savait pas trop comment l’arme fonctionnait réellement.
CLANG.
Zach secoua la tête et se focalisa sur ce qu’il devait faire. Il se dirigea vers l’échelle et l’empoigna. Elle était plus lourde que ce qu’il avait imaginé et il fut forcé de s’arrêter de temps en temps pour reposer ses bras. Enfin, il parvint à l’apposer contre une poutre latérale, celle qui lui paraissait la plus solide. Il commença à grimper prudemment. L’échelle paraissait en assez bon état pour supporter son poids, aussi il prit plus de vitesse.
CLANG.
Il tenta de ne pas laisser la peur prendre le contrôle de son corps et se força au calme. Arrivé en haut de l’échelle, il vit avec horreur que la poutre ne devait pas faire plus d’une vingtaine de centimètres.
Son corps fut pris de tremblements alors qu’il passait une jambe au-dessus de la poutre. Assis à califourchon, il s’efforçait de se détendre, quand soudain il entendit :
- Tu ne paies rien pour attendre, mortel !
Johanna avait fini son ascension et s’engageait dans le couloir.
N’ayant plus le temps, Zach avança avec l’aide de ses mains. Les échardes se plantaient dans ses paumes et ses ongles se mirent à saigner. La poutre grinça sinistrement et il s’immobilisa, le cœur battant. Il sentait la sueur perler sur son front.
Il inspira et entreprit de continuer son avancée, plus doucement. L’empousa mettait un peu de temps à arriver et Zach comprit pourquoi en entendant la cadence irrégulière de ses pas. Elle avait dû se blesser en tombant. Pas étonnant étant donné de la hauteur à laquelle elle avait été projetée.
Enfin, il arriva à hauteur de la poutrelle. La corde qui la retenait était à portée de main, aussi, il pouvait l’attraper sans problème. Il allait avoir besoin d’un objet coupant pour la faire lâcher la poutre. Zach attrapa son sac dans son dos et ouvrit la fermeture Éclair. Sa main rencontra la pochette de feu grec qui attendait bien sagement d’être utilisée, son carnet de dessin, puis un objet froid. Il tira le couteau de cuisine à lui, referma le sac, et le remit à son épaule.
CLANG.
À cet instant, Johanna apparut, plus furieuse que jamais. Ses yeux vert serpent parcoururent la pièce et Zach retint son souffle. Si jamais elle levait les yeux, elle allait irrémédiablement le voir. L’empousa se mit à humer l’air. Zach déglutit alors qu’un frisson glacé lui remontait le long de la colonne vertébrale. Elle ne peut pas me sentir comme avec Reyna, songea-t-il.
Et effectivement, Johanna s’arrêta d’un air déçu.
- Ce n’est pas grave, dit-elle, je finirais bien par te trouver.
Ses yeux tombèrent sur la basket noire, posée innocemment au sol. L’empousa fronça les sourcils et plissa les yeux. Elle regarda autour d’elle de manière suspicieuse. Puis, ne voyant personne, elle s’approcha, tel un félin. Zach empoigna la corde et y approcha le couteau. Il y donna un coup afin d’évaluer le temps qu’il lui faudrait avant que la corde ne lâche. Quelques fils se décrochèrent en frisottant. La corde vieillissait et ne mettrait pas longtemps avant de céder.
Johanna prit la chaussure du bout des griffes, comme si c’était un explosif et la renifla. Zach attaqua la corde.
Soudainement, l’empousa remarqua que l’échelle était placée de manière bien trop stratégique. Elle suivit des yeux la poutre sur laquelle Zach avait rampé et son regard tomba sur le jeune homme, qui s’escrimait avec le couteau.
Elle resta un moment à les regarder d’un air ébahi, lui et la poutrelle. Zach donna un dernier coup et la corde lâcha. La poutre chuta dans un silence de mort tandis que Johanna ouvrait la bouche pour un cri qui n’eut jamais le temps de franchir ses lèvres.
Lorsque la poutrelle l’écrasa contre le sol, l’empousa explosa en une gerbe de poussière dorée.
Zach resta un moment dans les airs, les yeux fixés sur l’amas de poussière qui s’ajoutait à celle déjà présente avant leur arrivée. Alors c’était comme ça qu’un monstre mourait ?
Il rangea son couteau à la ceinture et repartit en marche arrière jusqu’à l’échelle. Au moment où il posait un pied sur un barreau, il entendit un cri étouffé de terreur qu’il reconnut immédiatement.
- Maman, souffla-t-il.
Il descendit le plus vite possible, grimaçant de ses blessures.
En bas, il aperçut sa chaussure à moitié coincée sous la poutre et remplie de poussière d’ongles d’empousa. Il n’avait aucune envie de la remettre et n’avait certainement pas le temps de la tirer de là-dessous.
Il s’élança le plus vite possible dans la salle d’à côté, croisant les doigts pour ne pas se planter un clou dans le pied.
La pièce suivante était du même acabit, mais un second couloir s’ouvrait sur la gauche. Il tendit l’oreille. Des gémissements angoissés lui parvinrent par le couloir de gauche.
Zach dégaina son couteau, inquiet, et s’y engagea.
Ce qu’il y découvrit lui fit mal au cœur. La pièce était plus petite, les fenêtres étaient également à moitié brisées et le sol parsemé de tessons de verres. Les murs et le sol étaient gris béton, mais poussiéreux et noirs de suie.
Au centre, assise par terre, se tenait Helen Turner, les mains et les chevilles attachées. Son tailleur de la même couleur que les fondations était déchiré par endroits, en particulier en bas de son pantalon. Ses cheveux étaient décoiffés et son visage sale de poussière. Des larmes avaient laissé des sillons sur ses joues et ses grands yeux bleus brillaient de terreur. Hormis quelques écorchures, elle ne paraissait pas blessée.
Quand Helen aperçut son fils, elle écarquilla les yeux.
- Zachary ? souffla-t-elle.
Zach courut vers elle et, de son couteau, coupa les liens qui l’entravaient. Puis il la prit dans ses bras, soulagé.
- Tu vas bien ? demanda-t-il.
Helen l’écarta et répondit :
- Moi oui, mais toi tu es blessé ...
Elle regarda son bras où le sang avait coagulé. Puis elle leva les yeux.
- Alderman ... c’est lui qui ...
Zach la coupa doucement.
- Je sais maman. Je suis venu te tirer de là avec ... une amie.
Helen s’accrocha à lui, un air désespéré sur le visage.
- Tu ne comprends pas ! Alderman, il est ... ses yeux ... ils sont dorés ! Zach, il n’est pas humain ...
- Maman ...
Des pas se mirent à résonner au loin, puis juste après quelqu’un l’appela :
- Zach !
Celui-ci sentit son cœur s’alléger en entendant la voix de Reyna.
- Par ici ! répondit-il.
Les pas s’approchèrent peu à peu et soudainement, une Reyna essoufflée apparut, épée en main. Elle paraissait échevelée, des mèches sortant de sa tresse décoiffée, et des coupures parsemaient son corps. Sa tunique était recouverte de poussière de monstres.
Ses yeux bruns tombèrent sur la mère et le fils. Elle s’en approcha au pas de charge, une lueur de soulagement dans son regard. Elle pressa l’épaule de Zach.
- Tu es vivant ! Où est l’autre empousa ?
Zach se redressa et sa mère s’appuya sur lui.
- Je l’ai tuée, annonça-t-il, et toi ?
Reyna le regarda en clignant des yeux et Zach était certain d’avoir aperçu un éclair impressionné traverser son visage. Puis elle reprit son masque de guerrière implacable.
- J’ai tué la mienne également, et j’ai aidé les autres contre les Telchines. Seulement, ils sont trop nombreux. Ils vont arriver dans peu de temps ... Où est Alderman ?
Helen gémit et ses mains se crispèrent sur le T-shirt de Zach.
- Maman, ça va bien se passer, c’est fini on va te sortir de là, tenta de la rassurer son fils.
Mais Helen secoua la tête, les larmes au bord des yeux.
- Il n’est pas le seul ..., gémit-elle, il y a ces choses à pieds palmés qui maîtrisent la terre. Et ces horribles démones aux jambes effrayantes ... Oh mon dieu Zachary, dit-elle d’une voix déchirante, tu avais raison, ces choses existent ...
Zach jeta un regard angoissé à Reyna qui observait Helen en fronçant les sourcils.
- Qu’est-ce qu’elle a ? demanda Zach. Normalement, elle ne peut pas voir à travers la Brume comme moi.
- La Brume est manipulable, avoua la jeune fille. Alderman -enfin l’eidolon- et les autres ont dû la faire tomber pour révéler leur véritable nature et tenter de la rendre ...
Folle.
Zach sentit une colère sourde l’envahir. Sa mère était brisée à cause de ces monstres, juste parce qu’ils avaient eu envie de s’amuser. Il aurait aimé pouvoir faire revivre Johanna pour la tuer à nouveau.
- Eh, l’appela Reyna en le regardant droit dans les yeux. On va trouver un moyen de la guérir, d’accord ? Mais d’abord, on doit se tirer d’ici.
Elle porta deux doigts à sa bouche et siffla comme si elle hélait un taxi.
Aussitôt, Guido apparut, la robe blanche sillonnée de coupures. Il passa au travers d’une fenêtre brisée et s’agenouilla pour permettre à Zach d’installer sa mère correctement.
- Un planeur ? s’inquiéta-t-elle en s’agrippant à la crinière. Tu es sûr que tu peux conduire ça, Zachary ?
- Heu, répondit-il, Reyna sait comment faire.
Il se tourna vers celle-ci et souffla :
- Comment peut-elle confondre un pégase et un planeur ? La Brume n’est pas aussi puissante, si ?
Reyna lui montra un visage imperméable.
- Bien sûr que si. L’année dernière, les mortels n’ont même pas remarqué que quelque chose d’étrange se déroulait au mont Tamalpais. Un simple orage selon eux. Je peux te dire que c’était autre chose.
Zach se rappela de l’armée rutilante qui grimpait les flans de la montagne, ainsi que les éclairs juste au-dessus du mont.
- Je m’en souviens ! s’exclama-t-il. Tu veux dire que tu y étais ?
Reyna hocha simplement la tête.
Zach hésita à continuer. Puis :
- Dis ... ta mère, c’est vraiment une déesse ?
Reyna se tendit et sa main se dirigea comme par réflexe sur sa bague. Zach n’y avait jamais prêté attention, mais le bijou avait un symbole gravé dessus : une épée et une torche entrecroisées.
- Ma mère est Bellone, déesse romaine de la guerre, acquiesça finalement Reyna.
Bizarrement, cela ne choqua pas Zach. Il avait vu entendu parler d’Héphaïstos, d’Aphrodite, vu des monstres qui modelaient la terre, qui pouvait prendre l’apparence de femmes, qui pouvaient prendre contrôle d’un hôte, il avait découvert que ces êtres n’étaient sensibles qu’aux métaux précieux, qu’il existait une puissance invisible appelée la Brume qui cachait un monde entier aux mortels, il avait rencontré un pégase, deux chiens en métaux d’argent et d’or ... Il ne pouvait nier qu’il existait un autre monde que le sien.
- Mais quand tu parles de dieux, dit-il incertain, tu veux dire ceux de l’Antiquité ? Ils ne sont pas censés avoir disparu ?
Reyna rangea son épée dans son fourreau et soupira légèrement :
- Ecoute, je ne peux pas avoir cette conversation avec toi, du moins pas pour l’instant. Il faut qu’on dégage d’ici d’abord.
Zach s’apprêtait à accepter l’offre lorsqu’une voix surgit de derrière eux :
- Ah oui ? Ce n’est pas ce que j’avais prévu pourtant.
Reyna dégaina son épée d’un mouvement fluide et Zach brandit bêtement son couteau inutile. Mr Alderman, les yeux dorés, les observaient tranquillement à quelques mètres. Et dans son dos, se tenait une armée de Telchines, gigotant et modelant des boules de terres fourrées aux cailloux entre leurs mains.
- Allons, fille de Bellone, dit-il en désignant l’épée qu’elle tenait à la main, tu sais bien qu’à la moindre tentative d’attaque, je force le mortel à se tuer. Bon, je te l’accorde, il est plutôt mal en point actuellement.
- Qu’est-ce que vous voulez dire ? demanda brutalement Zach.
Reyna répondit, le regard fixé sur Alderman.
- L’eidolon a pris possession du mortel il y a quelques temps. Trois mois je dirais, juste avant que tu ne sois embauché. Autant de temps possédé a de quoi rendre totalement fou.
L’eidolon sourit joyeusement.
- Exactement ! Pendant qu’il devait servir ces foutus cafés, je lui lâchais la bride, mais il me sentait en lui. Le reste du temps, j’avais tous les pouvoirs sur lui. Oh, je pourrais le libérer Zach, continua-t-il, qu’en dis-tu ?
Zach serra les dents.
Si le monstre le relâchait, Reyna et lui seraient-ils capables de le combattre ? Reyna coupa ses pensées d’une voix tranchante :
- Ne l’écoute pas Zach. S’il le libérait ainsi, Alderman serait tellement désespéré et perdu de par son expérience, qu’il irait se jeter à la fenêtre de cet étage sans hésitation. De plus, lorsqu’un eidolon quitte un corps, c’est pour en posséder un autre. Je suis désolé, Zach.
Elle le regarda, les yeux tristes.
- Mr Alderman n’a jamais été ton patron, il n’avait sûrement jamais prévu de venir à San Francisco pour gérer un café. Ce n’est qu’une victime prise au hasard.
Une simple victime. Ce monstre avait fait de cet homme un pantin. Mr Alderman était si ça se trouve un homme bon qui ne méritait rien de ce qui lui arrivait. Les insultes que Zach avait subies venaient de l’eidolon, pas de son patron humain. Zach ne connaissait pas Mr Alderman. Le vrai Éric habitait peut-être à des centaines de kilomètres d’ici, le vrai Éric était peut-être un homme apprécié par ses collègues, par ses voisins, par ses employés. Peut-être avait-il une famille qui le recherchait et l’attendait depuis trois mois, ne comprenant pas pourquoi il avait disparu d’un seul coup et sans la moindre explication.
Et maintenant il était condamné. Il avait le choix entre être libéré pour qu’il aille se suicider dans les secondes d’après, ou se faire tuer par Reyna ou lui-même. L’eidolon pouvait même le forcer à s’ôter la vie.
Et même si Zach ne se voyait pas tuer son « patron », il ne supporterait de voir son visage en train de réaliser tout ce qu’il avait vécu, tout ce qui lui avait été volé, et se suicider par horreur.
- Comment pouvons-nous tuer cet eidolon ? demanda-t-il à Reyna d’une voix neutre.
Il savait que s’il ne prenait pas sur lui, il était capable de pleurer pour Mr Alderman.
Reyna le regarda avec compassion.
- En fait, fit l’eidolon, vous ne pouvez pas me tuer. Un coup d’épée ou de poignard ne fera que me sortir du corps de mon cher hôte et je posséderais l’un de vous sans aucun souci.
- Toi, la ferme ! beugla Zach.
Il questionna Reyna du regard.
- Il a raison, grinça-t-elle, la seule chose qui serait utile serait un type d’arme spécial qui serait capable d’annihiler le corps en entier, ce qui empêcherait à l’eidolon d’avoir le temps de s’enfuir. Cependant ...
- Cependant vous n’en avez pas ! se réjouit l’eidolon.
Et c’est là que tu te trompes, songea Zach en son for intérieur.
Il pivota vers Reyna.
- Pars avec ma mère sur Guido.
- Quoi ? répondit Reyna interloquée. Et puis quoi encore, tu viens avec nous !
Zach rangea son arme qui de toute façon ne lui servirait à rien.
- Je viendrai avec vous, mais Guido ne peut pas transporter trois personnes sur son dos. Dépose ma mère en sécurité et reviens me chercher après.
L’eidolon soupira.
- Vous m’agacez et je n’aime pas les gens qui m’agacent.
Il s’adressa aux Telchines :
- Tuez-les.
Helen, qui jusque là était restée silencieuse et dans un état second, laissa échapper un gémissement.
Reyna leva son épée et secoua la tête à l’intention de Zach.
- Tu ne pourras pas te défendre face à ces monstres.
Piqué au vif, Zach répliqua tout en gardant un œil sur les telchines qui avançaient :
- J’ai tué une empousa sans utiliser ton poignard d’or ! Tu l’as dit toi-même, tu ne disposes pas d’armes qui puissent éradiquer un eidolon.
- Parce que toi, oui ? provoqua Reyna d’un air exaspéré.
Zach hocha la tête.
- C’est le cas.
Pour le coup, Reyna ne sût quoi répondre. Elle l’examina de la tête aux pieds, cherchant sûrement une arme secrète cachée sous son T-shirt, ou quelque chose du genre. Les telchines approchaient, semblant se demander pourquoi ils discutaient ainsi sans se préoccuper d’eux.
Zach jeta un regard suppliant à Reyna :
- Je t’en prie, mets ma mère à l’abri ... Fais moi confiance, s’il te plaît.
Reyna le fixa longuement des yeux et pour une fois, son regard dur disparut. Elle hocha la tête.
- Je reviens dans peu de temps, tiens bon.
Elle rangea son arme et grimpa dans un mouvement souple sur Guido. Elle jeta un dernier coup d’œil à Zach et, tenant fermement Helen à la taille, elle commanda à son pégase de s’envoler.
- Eeeeh, s’exclama l’eidolon, depuis quand un demi-dieu fuit-il ?
Il finit par hausser les épaules et se tourna vers Zach, le visage dur.
- Tant pis, il en reste un. Je me demande si je ne vais pas prendre le contrôle de ton corps, tu m’as l’air un peu plus résistant que ce vieux croûton de mortel.
Seul face à cette armée, Zach n’en menait pas large. Mais il inspira profondément et tout en ramenant son sac à dos devant lui, il s’écria aux telchines :
- Attention ! Je possède une arme très très dangereuse !
Les monstres froncèrent les sourcils et s’entre-regardèrent. Pendant ce temps-là, Zach ouvrit son sac et y farfouilla précipitamment jusqu’à tomber sur la pochette remplie de feu grec.
- Mais ne l’écoutez pas, vociféra l’eidolon, il ment pour gagner du temps !
Zach ne savait pas trop comment enclencher l’explosion, alors il posa son sac au sol et frappa de toutes ses forces contre la poche. La douleur envahit ses phalanges et au même moment, les telchines reprirent leurs esprits en grommelant.
Soudain, Zach entendit un léger « clic » et un crépitement s’ensuivit aussitôt. On aurait dit de l’eau qui commençait à chauffer dans une bouilloire.
« L’explosion suivra quelques secondes plus tard » avait averti Mme Bolston. Elle n’aurait pas pu préciser ? Cinq secondes ou vingt ? Il se redressa, le cœur battant et lança à l’eidolon :
- Vous croyez que je mens ? Jetez donc un coup d’œil là-dedans !
Et il lança son sac à dos en l’air. L’eidolon, interloqué, le rattrapa par réflexe. Tout en fronçant les sourcils, il sortit du sac le carnet de dessin et le lança par terre. La main fouillant toujours, il plissa les yeux pour tenter d’apercevoir ce qui trainait encore au fond. Quand il comprit, il se figea. Puis il leva la tête et fixa d’un air haineux Zach.
- Espèce de petit ...
Zach courut en direction de la fenêtre. Il ne savait pas pourquoi il faisait ça, une chute du quatrième étage ne pardonnait pas.
Il n’eut même pas le temps d’atteindre le rebord de la fenêtre que le feu grec explosa.
Le souffle le projeta à l’extérieur et il s’écorchant la jambe contre un rebord de verre brisé.
Alors qu’il tombait, il entendit le cri d’horreur de Reyna qui revenait le chercher sur Guido, mais qui était bien trop loin pour le rattraper au vol.
Puis, le choc, et tout s’éteignit dans un voile sombre.


Sorry not sorry :mrgreen:
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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par annabethfan »

D'où y'a le chapitre 4 alors que j'ai même pas encore eu le temps de commenter le 3?
(Et là vous me direz, mais oui Marion il aurait fallu te bouger un peu plus! Je vous répondrais...certes ^^ )

Bref je te promets je tente de commenter ce week-end ^^ Sorry!
Hylla

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par Hylla »

Heyyy !
Merci de m'avoir ajoutée à la liste des prévenus !
Maintenant, place au chapitre et au pseudo-commentaire-citation :mrgreen:
Et elle tira lentement son épée sous les yeux ébahis de Zach.j'imagine tellement la scène haha ça fait vraiment scène de film :lol: Cela paraissait tellement cliché qu’il avait l’impression d’être dans un film. hahahaha totalement ce que je disais (bon ok c'était plutôt prévisible mais laissez-moi être heureuse pour rien) Mais d’un autre côté, il ne pouvait s’empêcher d’être impressionné devant la confiance qu’affichait Reyna. Quoique, son discours avait été du charabia pour lui. Sa mère, déesse romaine de la guerre ? Prêteur de Rome ? Héros de l’Olympe ?
Ses pensées furent coupées court lorsque les Telchines décidèrent d’attaquer dans un même ensemble sous l’ordre d’Alderman.
- Non, Non. :lol: gronda Reyna, Aurum, Argentum, Guido, à vous !
Il n’en fallait pas plus pour que les trois se jettent dans la mêlée. Les deux chiens déchiquetaient et mordaient tout ce qui passait à leur portée, tandis que Guido volait au ras des monstres et filaient des coups de sabots, faisant voler des têtes dans tous les sens. yayy des têtes volantes partouuut ! XD
La bataille est vraiment bien décrite, j'ai trop aimé!
Son regard fut attiré par le combat furieux que se livraient Reyna et les deux empousai. La jeune fille se défendait vaillamment mais les deux empousai étaient rapides. Zach était hypnotisé par les mouvements fluides et maîtrisés de Reyna. Infatigable, ne perdant jamais son sang-froid, elle semblait même mettre en mal les deux monstres. Soudain la rousse brisa sa défense et sa main griffée s’abattit sur elle. Reyna se retourna vivement et présenta son dos au dernier moment. Zach faillit hurler lorsque la main heurta les omoplates de la jeune fille. À la place, ce fut Mina qui poussa un cri de douleur et qui recula, sous le choc. Elle regarda avec un air de douleur et d’incompréhension sa main dont les griffes avaient été arrachées.
- Mais qu’est-ce que ...
- Sa cape ! hurla Johanna. Elle est ensorcelée ! Image
Reyna leur présenta un visage effronté.
- Cadeau de la déesse Athéna. oooooh
Zach, soulagé, se demandait où les escaliers se trouvaient lorsqu’il perçut un mouvement au fond de la salle. C’était Alderman qui fuyait, ou en tout cas, partait à l’abri. Ou peut-être se dirigeait-il vers les étages ?
Zach ne perdit pas de temps et le suivit. Espèce de héros haha mais en même temps c'est normal, il va pas le laisser s'échapper

Au même moment, un cri aigu lui transperça les oreilles. Il connaissait ce cri. C’était l’aigle de Mme Bolston. oooh Il leva les yeux au ciel et vit par les fenêtres brisées, un aigle d’une envergure de deux mètres fuser vers les Telchines. Ses griffes acérées s’attaquèrent aux monstres, mais se révélaient tout de même aussi inefficaces face aux capacités de remodelage des Telchines. Fail :lol: Malheureusement également, Reyna avait été distraite par cette aide et Mina ne tarda pas à prendre sa revanche et à l’attaquer de son autre main. NaaaaaanLa jeune fille fit un bond en arrière mais les ongles déchirèrent sa tunique et griffèrent sa cuisse. Reyna s’effondra avec un cri de douleur, la main pressée contre sa blessure.Tiens bonnn Son épée avait glissée de ses mains et gisait à environ deux mètres d’elle. Oh non la scène typique c'est vraiment horrible àaElle tenta de s’y traîner mais Mina l’attrapa par le col et la porta. Les jambes de Reyna s’agitèrent tandis que ses doigts essayaient de décrocher cette main. Les empousai pouvaient l’égorger à tout instant désormais. Sauvez-laaa Zach ne voyait qu’une solution.
- Hé Johanna ! cria-t-il. Par ici !
L’empousa se retourna si vite que Zach eut un petit sursaut.
- Toi ! cracha-t-elle. Je savais que tu allais me désobéir ! Bah c'était facile à deviner aussi pfff
- Fallait pas me dire où trouver ma mère ! lanca-t-il avec le plus d’insolence possible.
Autant dire qu’il n’en menait pas large.
Quand Johanna poussa un cri de rage, Zach sut qu’il avait définitivement détourné son attention de Reyna. Au moment où l’empousa s’élança à sa poursuite, Reyna lança son poing dans le visage de Mina qui la lâcha avec un cri douloureux. Zach eut le temps d’apercevoir Reyna se jeter sur son épée, puis il détala le plus vite possible.
Jamais il n’avait couru aussi vite. Poignard en main, il sentait l’empousa le poursuivre et il n’osait pas se retourner de peur de perdre le contrôle de ses jambes dans sa course effrénée. Au bout du couloir, il aperçut un escalier en fer et en colimaçon. Sans hésitation, il fila et y grimpa, l’adrénaline coulant dans ses veines.
Ses pas résonnaient contre les marches et très vite, il entendit ceux de l’empousa : CLANG Ouais niveau discrétion quand elles se déplacent, elles....
Plus haut, l’escalier semblait baigner dans une faible lueur orangée.
Mr Alderman n’était nulle part en vue et Zach commençait à se demander s’il avait vraiment pris l’escalier ou pas.
Malgré ses jambes d’âne et de métal, Johanna semblait plus rapide que lui. Fallait s'en douterIl fallait qu’il se trouve un refuge ou un moyen de la mettre hors d’état de nuire. Il savait qu’il n’avait aucune chance au corps à corps. Il espérait que Reyna s’en sortait face à Mina mais si quelqu’un pouvait maîtriser une empousa c’était bien elle. La façon dont elle avait tenu à l’écart deux d’entre elle avait été impressionnante. Quoique sans sa cape, Zach ne savait ce qu’il serait advenu. Et qu’avait-elle dit à son propos ? « Cadeau d’Athéna » ? Depuis leur arrivée à l’usine, tout le monde ne faisait que parler de dieux et déesses comme si c’était parfaitement normal. Sauf que ça ne l’était pas. N’est-ce pas ?
- Tu peux toujours courir, mortel ! fit la voix de Johanna quelques marches plus bas. Je te rattraperai quoiqu’il arrive !
Zach trébucha et son genou alla percuter une arête d’une marche. OUTCH Il se releva et continua sa course, l’empousa ayant réussi à réduire son avance.
Encore ce mot : mortel. Comme si elle-même ne l’était pas. Certes, elle était un monstre. Mais Reyna lui avait bien dit que l’or ou le bronze la détruirait. La lame rutilante parut s’alourdir dans sa main droite.
Il avait déjà grimpé trois étages. Finalement, heureusement que l’ascenseur de son immeuble n’avait jamais été réparé, il avait ainsi pu s’entraîner. Qui l'eut crûEn revanche, l’empousa derrière ne montrait aucun signe de faiblesse. sale monstreÀ croire qu’elle avait l’habitude de poursuivre des mortels dans les escaliers.
Soudain, Zach déboucha au quatrième étage, dans la fameuse lumière orange et il comprit pourquoi l’escalier était aussi éclairé à cet endroit. Le mur s’était partiellement effondré et Zach pouvait voir l’extérieur ainsi que le soleil, disque écarlate à l’horizon. Les pierres des fondations bloquaient tout passage dans l’escalier et certaines marches avaient disparues, laissant un trou béant avec vue sur le sol quelques dizaines de mètres plus bas. De là où il était, Zach percevait les cris de bataille ce qui le soulagea. Au moins, tout n’était pas fini au rez-de-chaussée.
N’ayant plus le choix, il voulut se retourner et continuer au quatrième étage mais dès qu’il pivota sur lui-même, il entendit un dernier CLANG avant que le silence n’arrive. ou comment paniquer
Johanna, un sourire narquois aux lèvres, se trouvait deux marches plus bas. cette vision fait vraiment flipper Zach ne put s’empêcher de reculer et de ce fait, il buta contre la marche derrière. Il jeta un coup d’œil dans le vide tourbillonnant.
L’aigle de Mme Bolston traversait le ciel telle une fusée et percuta violemment l’empousa. Ouaiis l'aigle à la rescousse ! Ben c'est pas trop tôt dis-donc !Celle-ci valdingua dans les escaliers avec des sifflements mêlant la rage et la douleur. Elle passa par-dessus la balustrade et Zach l’entendit s’écraser contre les marches avec un CLANG retentissant. bien fait
Alors qu’il s’attendait à l’aide de l’aigle pour le placer en sécurité (c’est-à-dire, autre part que dans le vide), celui-ci s’éloigna avec un cri qui semblait vouloir dire « maintenant, tu te débrouilles ». :lol: haha j'adore et ça fait plus crédible que s'il l'aidait
Jamais il n’était passé aussi proche de la mort.Ah oui j'espère parce que c'était vraiment chaud là...
Là où avait atterri Johanna, deux étages plus bas, l’empousa remuait faiblement. Elle n’était pas morte. Une empousa que veux-tu c'est de la rigolade deux étages pour elle malheureusement...Zach sentit son sang se glacer dans ses veines.
Le halo orangé du soleil éclairait la pièce à travers des fenêtres aussi grande que des voitures. :lol: je sais pas mais cette comparaison me fait rire
Il s’apprêtait à suivre les traces lorsqu’il perçut un son qui, il en était certain, allait le hanter tout le reste de sa vie. CLANG. Whaah eh bien ça me rappelle une histoire d'horreur avec une femme qui n'a plus de jambes et se déplace avec des couteaux et dont on peut savoir la présence avec le bruit qu'elle fait quand elle se déplace "poum poum hiiii" (enfin je sais plus exactement). En tous cas, c'est vrai que ça va le hanter toute sa vie
J'aime bien les "CLANG" pendant que Zach cherche un moyen de s'en sortir, ça doit vraiment le stresser n'empêche...
Mais le plan est super, gg!
Ouais la stratégie a fonctionné ! Trop bien !
En bas, il aperçut sa chaussure à moitié coincée sous la poutre et remplie de poussière d’ongles d’empousa Ew. Il n’avait aucune envie de la remettre tu m'étonnes et n’avait certainement pas le temps de la tirer de là-dessous.
Il s’élança le plus vite possible dans la salle d’à côté, croisant les doigts pour ne pas se planter un clou dans le pied. outch ça fait mal ça je confirme
Les descriptions sont merveilleuses!
Zach courut vers elle et, de son couteau, coupa les liens qui l’entravaient. Puis il la prit dans ses bras, soulagé.
- Tu vas bien ? demanda-t-il.
Helen l’écarta et répondit :
- Moi oui, mais toi tu es blessé ...
Elle regarda son bras où le sang avait coagulé. Puis elle leva les yeux.
- Alderman ... c’est lui qui ...
Zach la coupa doucement.
- Je sais maman. Je suis venu te tirer de là avec ... une amie.
Helen s’accrocha à lui, un air désespéré sur le visage.
- Tu ne comprends pas ! Alderman, il est ... ses yeux ... ils sont dorés ! Zach, il n’est pas humain ... "Mais c'est ce que je disais depuis le début ohlala"
- Maman ...
Des pas se mirent à résonner au loin, puis juste après quelqu’un l’appela :
- Zach !
Celui-ci sentit son cœur s’alléger pfiiou j'ai cru que c'était un monstre mais c'est pas possible vu qu'ils connaissent pas son prénom :lol: en entendant la voix de Reyna. Reynaaaaa
- Par ici ! répondit-il.
Les pas s’approchèrent peu à peu et soudainement, une Reyna essoufflée apparut, épée en main. Elle paraissait écheveléehaha mon prof a sorti ce mot et quelqu'un croyait que ça voulait dire chauve du coup j'ai repensé à ça et j'ai imaginé Reyna chauve (fin n'empêche, y'a un peu de temps je croyais aussi), des mèches sortant de sa tresse décoiffée, et des coupures parsemaient son corps. Sa tunique était recouverte de poussière de monstres. c'est mieux que le sang parce que pour nettoyer c'est la galère
Ses yeux bruns tombèrent sur la mère et le fils. Elle s’en approcha au pas de charge, une lueur de soulagement dans son regard. Elle pressa l’épaule de Zach.
- Tu es vivant ! - Nan nan je suis un fantôme là... - Arrête avec l'humourOù est l’autre empousa ?
Zach se redressa et sa mère s’appuya sur lui.
- Je l’ai tuée, annonça-t-il :lol: comme il annoncerait qu'il y avait une promotion sur les brioches aux pépites de chocolat, et toi ?
Reyna le regarda en clignant des yeux
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(oui le gif qu'on voit partout)
et Zach était certain d’avoir aperçu un éclair impressionné traverser son visage. Elle devrait l'êtrePuis elle reprit son masque de guerrière implacable. Du Reyna tout craché
- J’ai tué la mienne également, haha c'est aussi banal que de manger des pâtes carbo' pour elleet j’ai aidé les autres contre les Telchines. Seulement, ils sont trop nombreux. Zach: "Ouais c'est bien ce que je disais haha"Ils vont arriver dans peu de temps ... Où est Alderman ? Bonne question
Helen gémit et ses mains se crispèrent sur le T-shirt de Zach.
- Maman, ça va bien se passer, c’est fini on va te sortir de là, tenta de la rassurer son fils.
Mais Helen secoua la tête, les larmes au bord des yeux.
- Il n’est pas le seul ..., gémit-elle, il y a ces choses à pieds palmés qui maîtrisent la terre. Et ces horribles démones aux jambes effrayantes ... Oh mon dieu Zachary, dit-elle d’une voix déchirante, tu avais raison, ces choses existent ... Ma pote dirait, même dans ces circonstances: "Bah oui, j'ai TOUJOURS raison" (pardon faut que j'arrête pas de faire des références à ma vie :? )
Zach jeta un regard angoissé à Reyna qui observait Helen en fronçant les sourcils.
- Qu’est-ce qu’elle a ? demanda Zach. Normalement, elle ne peut pas voir à travers la Brume comme moi.
- La Brume est manipulable, avoua la jeune fille. Alderman -enfin l’eidolon- et les autres ont dû la faire tomber pour révéler leur véritable nature et tenter de la rendre ...
Folle. ils vont le payeeer :evil:
Zach sentit une colère sourde l’envahir. Sa mère était brisée à cause de ces monstres, juste parce qu’ils avaient eu envie de s’amuser. c'est horribleIl aurait aimé pouvoir faire revivre Johanna pour la tuer à nouveau. :lol: jusqu'à l'infiniii comme dans L'épopée temporelle !
- Eh, l’appela Reyna en le regardant droit dans les yeux. On va trouver un moyen de la guérir, d’accord ? Mais d’abord, on doit se tirer d’ici.
Elle porta deux doigts à sa bouche et siffla comme si elle hélait un taxi.
Aussitôt, Guido apparut un taxi comme un autre hein, la robe blanche sillonnée de coupures oh non Guido. Il passa au travers d’une fenêtre brisée et s’agenouilla outch il va se couper avec tout le verrepour permettre à Zach d’installer sa mère correctement.
- Un planeur ? :lol: hahaha s’inquiéta-t-elle en s’agrippant à la crinière. Tu es sûr que tu peux conduire ça, Zachary ?
- Heu, répondit-il, Reyna sait comment faire.
Il se tourna vers celle-ci et souffla :
- Comment peut-elle confondre un pégase et un planeur ? La Brume n’est pas aussi puissante, si ? Si
Reyna lui montra un visage imperméable.
- Bien sûr que si. L’année dernière, les mortels n’ont même pas remarqué que quelque chose d’étrange se déroulait au mont Tamalpais. eeehUn simple orage selon eux. Je peux te dire que c’était autre chose.
Zach se rappela de l’armée rutilante qui grimpait les flans de la montagne, ainsi que les éclairs juste au-dessus du mont.
- Je m’en souviens ! s’exclama-t-il. Tu veux dire que tu y étais ?
Reyna hocha simplement la tête.
Zach hésita à continuer. Puis :
- Dis ... ta mère, c’est vraiment une déesse ?
Reyna se tendit et sa main se dirigea comme par réflexe sur sa bague. Zach n’y avait jamais prêté attention, mais le bijou avait un symbole gravé dessus : une épée et une torche entrecroisées.
- Ma mère est Bellone, déesse romaine de la guerre, acquiesça finalement Reyna.
Bizarrement mais pas si bizarrement que ça en vérité vu qu'il voit des monstres depuis son enfance :lol: Des dieux ? Okay ça marche, faut bien qu'il y ait des gens qui puissent combattre les monstres, cela ne choqua pas Zach. Il avait vu entendu parler d’Héphaïstos, d’Aphrodite, vu des monstres qui modelaient la terre, qui pouvait prendre l’apparence de femmes, qui pouvaient prendre contrôle d’un hôte, il avait découvert que ces êtres n’étaient sensibles qu’aux métaux précieux, qu’il existait une puissance invisible appelée la Brume qui cachait un monde entier aux mortels, il avait rencontré un pégase, deux chiens en métaux d’argent et d’or ... Il ne pouvait nier qu’il existait un autre monde que le sien Bien meilleure explication je dois l'avouer :lol: .
- Mais quand tu parles de dieux, dit-il incertain, tu veux dire ceux de l’Antiquité ? Ils ne sont pas censés avoir disparu ? ah ouais c'est vrai que c'est ceux de l'Antiquité mais bon au pire c'est des dieux ils sont censés être immortels également :mrgreen:
Reyna dégaina son épée d’un mouvement fluide et Zach brandit bêtement son couteau inutile. :lol: :lol: Cette phrase me fait trop penser à cette extrait de HdO5/
- Légion, cuneum formate ! hurla Reyna. En avant !
Une autre clameur fusa sur la droite : Percy et Annabeth se joignaient aux troupes de la Colonie des Sang-Mêlé.
- Grecs ! hurla Percy. Allons, euh, casser du monstre !

Une simple victime. Ce monstre avait fait de cet homme un pantin. Mr Alderman était si ça se trouve un homme bon qui ne méritait rien de ce qui lui arrivait. Les insultes que Zach avait subies venaient de l’eidolon, pas de son patron humain. Zach ne connaissait pas Mr Alderman. Le vrai Éric habitait peut-être à des centaines de kilomètres d’ici, le vrai Éric était peut-être un homme apprécié par ses collègues, par ses voisins, par ses employés. Peut-être avait-il une famille qui le recherchait et l’attendait depuis trois mois, ne comprenant pas pourquoi il avait disparu d’un seul coup et sans la moindre explication.
Et maintenant il était condamné. Il avait le choix entre être libéré pour qu’il aille se suicider dans les secondes d’après, ou se faire tuer par Reyna ou lui-même. L’eidolon pouvait même le forcer à s’ôter la vie. oulala c'est affreux tout ça

- En fait, fit l’eidolon, vous ne pouvez pas me tuer. Un coup d’épée ou de poignard ne fera que me sortir du corps de mon cher hôte et je posséderais l’un de vous sans aucun souci.
- Toi, la ferme ! beugla Zach. haha je l'aime bien
Il questionna Reyna du regard.
- Il a raison, grinça-t-elle, la seule chose qui serait utile serait un type d’arme spécial qui serait capable d’annihiler le corps en entier, ce qui empêcherait à l’eidolon d’avoir le temps de s’enfuir. Cependant ...
- Cependant vous n’en avez pas ! se réjouit l’eidolon.
Et c’est là que tu te trompes, songea Zach en son for intérieur.je sais même plus ce que c'est :lol:
Il pivota vers Reyna.
- Pars avec ma mère sur Guido.
- Quoi ? répondit Reyna interloquée. Et puis quoi encore, tu viens avec nous !

- Eeeeh, s’exclama l’eidolon, depuis quand un demi-dieu fuit-il ?
Il finit par hausser les épaules et se tourna vers Zach, le visage dur.
- Tant pis, il en reste un. hein ? Je me demande si je ne vais pas prendre le contrôle de ton corps, tu m’as l’air un peu plus résistant que ce vieux croûton de mortel.
Seul face à cette armée, Zach n’en menait pas large. Mais il inspira profondément et tout en ramenant son sac à dos devant lui, il s’écria aux telchines :
- Attention ! Je possède une arme très très dangereuse ! "TREMBLEZ DEVANT LE TERRIBLE COCA COLA LIGHHHT." "Frank se transforma en dauphin." (Oui c'est pas du tout ça)
Les monstres froncèrent les sourcils la question qui se pose est: ont-ils des sourcils ? :lol: et s’entre-regardèrent. Pendant ce temps-là, Zach ouvrit son sac et y farfouilla précipitamment jusqu’à tomber sur la pochette remplie de feu grec.suis-je bête :oops:
- Mais ne l’écoutez pas, vociféra l’eidolon, il ment pour gagner du temps !
Zach ne savait pas trop comment enclencher l’explosion, alors il posa son sac au sol et frappa de toutes ses forces contre la poche j'imaginais un BOUM et tout le monde meurt fin de la fanfiction bonne soirée XD. La douleur envahit ses phalanges et au même moment, les telchines reprirent leurs esprits en grommelant.
Soudain, Zach entendit un léger « clic » et un crépitement s’ensuivit aussitôt. On aurait dit de l’eau qui commençait à chauffer dans une bouilloire. :lol: Belle comparaison et c'est là que SURPRISE: c'était pas du feu grec mais une simple bouilloire ! Ce n'était qu'un prank !
« L’explosion suivra quelques secondes plus tard » avait averti Mme Bolston. Elle n’aurait pas pu préciser ? Cinq secondes ou vingt ? ouais c'est vrai que y'a une différence qui pourrait tout changer en plusIl se redressa, le cœur battant et lança à l’eidolon :
- Vous croyez que je mens ? Jetez donc un coup d’œil là-dedans !
Et il lança son sac à dos en l’air. L’eidolon, interloqué, le rattrapa par réflexe. - Bons réflexes ! - Merci !Tout en fronçant les sourcils, il sortit du sac le carnet de dessin et le lança par terre. La main fouillant toujours, il plissa les yeux pour tenter d’apercevoir ce qui trainait encore au fond. Quand il comprit, il se figea. Puis il leva la tête et fixa d’un air haineux Zach. bien joué Zach yeaaaah !
- Espèce de petit ... poneeeey petit poneeey tu es tout gris et tout petit, petit poney pardon
Zach courut en direction de la fenêtre. Il ne savait pas pourquoi il faisait ça, une chute du quatrième étage ne pardonnait pas.
Il n’eut même pas le temps d’atteindre le rebord de la fenêtre que le feu grec explosa.

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Le souffle le projeta à l’extérieur et il s’écorchant la jambe contre un rebord de verre brisé. (pour la 100e fois: ) OUTCH
Alors qu’il tombait, il entendit le cri d’horreur de Reyna qui revenait le chercher sur Guido, mais qui était bien trop loin pour le rattraper au vol. ah bah oui sinon ça aurait été trop simple évidemment bonnn espérons que l'aigle revienne ! Cette fin qui nous laisse sur notre... faim ?


Digne de Riordan franchement, c'était génial j'étais pas déçue !
Hâte de lire la suiiite !
Puis, le choc, et tout s’éteignit dans un voile sombre.
cochyo

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par cochyo »

Tres bon chapitre. Le feu grec ca me rappel toujours Beckendorf ...
annabethfan

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par annabethfan »

Le chapitre 3 était top! Désolée je suis en retard mais je l'ai beaucoup aimé :D Quand Johanna a mentionné Percy et après Piper j'ai sautillé sur place :lol: Et la fin était épique, Reyna est bad-ass!

Maintenant le chapitre 4!
Zach se sentait lâche de rester caché
Crois-moi mon gars tu fais mieux ^^
Il pensa à utiliser le feu grec donné par Mme Bolston
Et c'est pour ça que donner du feu grec à un novice peut être une TRES mauvaise idée!
- Sa cape ! hurla Johanna. Elle est ensorcelée !
Ah bon? Je m'en souvenais même pas :lol: Encore moins que c'était un cadeau d'Athéna... Je suis un poisson rouge!
En revanche, l’empousa derrière ne montrait aucun signe de faiblesse. À croire qu’elle avait l’habitude de poursuivre des mortels dans les escaliers.
Le pire c'est que je suis sûre que c'est vrai :lol:
- Je te jetterai moi-même en bas alors, cracha-t-elle.
Je sais pas pourquoi mais j'ai trouvé cette réplique très cool et géniale dans le dialogue! Genre hyper bien placée et écrite.... Tu dois sûrement pas comprendre pourquoi (et moi aussi en vrai) mais ça m'a frappé ^^ Juste j'ai trouvé ça cool dans la dynamique du récit on va dire :D
il se demanda si l’empousa n’allait pas susurrer « Longue vie au roi »
:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: Je suis morte je m'attendais tellement pas à cette référence en plein moment dramatique!
(Et maintenant je repense à la scène et je suis triste.... Cette scène a traumatisé mon enfance!)
Il préférait savoir qu’il était mort en tentant d’arrêter un monstre.
C'est quand même vachement courageux et ça me fait vraiment aimé encore plus Zack! Genre certes il est perdu et effrayé (qui ne le serait pas?) mais il prend les choses avec beaucoup de courage malgré tout!
celui-ci s’éloigna avec un cri qui semblait vouloir dire « maintenant, tu te débrouilles ».
Cette phrase sonne tellement Riordan!
Ses yeux tombèrent sur la basket noire, posée innocemment au sol. L’empousa fronça les sourcils et plissa les yeux. Elle regarda autour d’elle de manière suspicieuse. Puis, ne voyant personne, elle s’approcha
C'est con quand même un monstre parfois :lol: :roll: Franchement, ça se voit à 10km que c'est un piège!
Je suis venu te tirer de là avec ... une amie.
Une amie c'est peut-être vite dit :lol: Le mec va un peu vite ^^ Mais c'est mieux que d'annoncer à sa mère "avec une...demi-déesse cliente du café que je regarde amoureusement à la table 12 depuis plusieurs jours" :lol:
- Comment peut-elle confondre un pégase et un planeur ?
En étant très myope :lol:
Ce n’est qu’une victime prise au hasard.
C'est tellement triste dit comme ça...
Elle l’examina de la tête aux pieds, cherchant sûrement une arme secrète cachée sous son T-shirt, ou quelque chose du genre
C'est son charme légendaire son arme :lol:
Puis, le choc, et tout s’éteignit dans un voile sombre
*facepalm* C'était une très mauvaise idée et une excellente à la fois ^^

Super chapitres!!!!!
PtiteCitrouille

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par PtiteCitrouille »

Hylla a écrit :Heyyy !
Merci de m'avoir ajoutée à la liste des prévenus !
Maintenant, place au chapitre et au pseudo-commentaire-citation :mrgreen:
Et elle tira lentement son épée sous les yeux ébahis de Zach.j'imagine tellement la scène haha ça fait vraiment scène de film :lol: Cela paraissait tellement cliché qu’il avait l’impression d’être dans un film. hahahaha totalement ce que je disais (bon ok c'était plutôt prévisible mais laissez-moi être heureuse pour rien) vas y vas y ps de problème :lol: Mais d’un autre côté, il ne pouvait s’empêcher d’être impressionné devant la confiance qu’affichait Reyna. Quoique, son discours avait été du charabia pour lui. Sa mère, déesse romaine de la guerre ? Prêteur de Rome ? Héros de l’Olympe ?
Ses pensées furent coupées court lorsque les Telchines décidèrent d’attaquer dans un même ensemble sous l’ordre d’Alderman.
- Non, Non. :lol: gronda Reyna, Aurum, Argentum, Guido, à vous !
Il n’en fallait pas plus pour que les trois se jettent dans la mêlée. Les deux chiens déchiquetaient et mordaient tout ce qui passait à leur portée, tandis que Guido volait au ras des monstres et filaient des coups de sabots, faisant voler des têtes dans tous les sens. yayy des têtes volantes partouuut ! XD
j'essaierais d'en mettre pleins pour toi dans me prochains écrits si tu veux :lol:

La bataille est vraiment bien décrite, j'ai trop aimé!ahh mercii !! ce chap me tenait vraiment à cœur, je l'ai écrit d'une traite (merci l'inspi !) pendant une journée entière :lol:
Son regard fut attiré par le combat furieux que se livraient Reyna et les deux empousai. La jeune fille se défendait vaillamment mais les deux empousai étaient rapides. Zach était hypnotisé par les mouvements fluides et maîtrisés de Reyna. Infatigable, ne perdant jamais son sang-froid, elle semblait même mettre en mal les deux monstres. Soudain la rousse brisa sa défense et sa main griffée s’abattit sur elle. Reyna se retourna vivement et présenta son dos au dernier moment. Zach faillit hurler lorsque la main heurta les omoplates de la jeune fille. À la place, ce fut Mina qui poussa un cri de douleur et qui recula, sous le choc. Elle regarda avec un air de douleur et d’incompréhension sa main dont les griffes avaient été arrachées.
- Mais qu’est-ce que ...
- Sa cape ! hurla Johanna. Elle est ensorcelée ! Image
Reyna leur présenta un visage effronté.
- Cadeau de la déesse Athéna. oooooh
Zach, soulagé, se demandait où les escaliers se trouvaient lorsqu’il perçut un mouvement au fond de la salle. C’était Alderman qui fuyait, ou en tout cas, partait à l’abri. Ou peut-être se dirigeait-il vers les étages ?
Zach ne perdit pas de temps et le suivit. Espèce de héros haha mais en même temps c'est normal, il va pas le laisser s'échapperouais y a un peu sa mère en danger :lol:

Au même moment, un cri aigu lui transperça les oreilles. Il connaissait ce cri. C’était l’aigle de Mme Bolston. oooh Il leva les yeux au ciel et vit par les fenêtres brisées, un aigle d’une envergure de deux mètres fuser vers les Telchines. Ses griffes acérées s’attaquèrent aux monstres, mais se révélaient tout de même aussi inefficaces face aux capacités de remodelage des Telchines. Fail :lol: Malheureusement également, Reyna avait été distraite par cette aide et Mina ne tarda pas à prendre sa revanche et à l’attaquer de son autre main. NaaaaaanLa jeune fille fit un bond en arrière mais les ongles déchirèrent sa tunique et griffèrent sa cuisse. Reyna s’effondra avec un cri de douleur, la main pressée contre sa blessure.Tiens bonnn Son épée avait glissée de ses mains et gisait à environ deux mètres d’elle. Oh non la scène typique c'est vraiment horrible àaElle tenta de s’y traîner mais Mina l’attrapa par le col et la porta. Les jambes de Reyna s’agitèrent tandis que ses doigts essayaient de décrocher cette main. Les empousai pouvaient l’égorger à tout instant désormais. Sauvez-laaa Zach ne voyait qu’une solution.
- Hé Johanna ! cria-t-il. Par ici !
L’empousa se retourna si vite que Zach eut un petit sursaut.
- Toi ! cracha-t-elle. Je savais que tu allais me désobéir ! Bah c'était facile à deviner aussi pfffje te l'accorde ^^
- Fallait pas me dire où trouver ma mère ! lanca-t-il avec le plus d’insolence possible.
Autant dire qu’il n’en menait pas large.
Quand Johanna poussa un cri de rage, Zach sut qu’il avait définitivement détourné son attention de Reyna. Au moment où l’empousa s’élança à sa poursuite, Reyna lança son poing dans le visage de Mina qui la lâcha avec un cri douloureux. Zach eut le temps d’apercevoir Reyna se jeter sur son épée, puis il détala le plus vite possible.
Jamais il n’avait couru aussi vite. Poignard en main, il sentait l’empousa le poursuivre et il n’osait pas se retourner de peur de perdre le contrôle de ses jambes dans sa course effrénée. Au bout du couloir, il aperçut un escalier en fer et en colimaçon. Sans hésitation, il fila et y grimpa, l’adrénaline coulant dans ses veines.
Ses pas résonnaient contre les marches et très vite, il entendit ceux de l’empousa : CLANG Ouais niveau discrétion quand elles se déplacent, elles....ouais d'ailleurs quand on y pense, Riordan ne fait jamais d'allusion à ce bruit non ?
Plus haut, l’escalier semblait baigner dans une faible lueur orangée.
Mr Alderman n’était nulle part en vue et Zach commençait à se demander s’il avait vraiment pris l’escalier ou pas.
Malgré ses jambes d’âne et de métal, Johanna semblait plus rapide que lui. Fallait s'en douterIl fallait qu’il se trouve un refuge ou un moyen de la mettre hors d’état de nuire. Il savait qu’il n’avait aucune chance au corps à corps. Il espérait que Reyna s’en sortait face à Mina mais si quelqu’un pouvait maîtriser une empousa c’était bien elle. La façon dont elle avait tenu à l’écart deux d’entre elle avait été impressionnante. Quoique sans sa cape, Zach ne savait ce qu’il serait advenu. Et qu’avait-elle dit à son propos ? « Cadeau d’Athéna » ? Depuis leur arrivée à l’usine, tout le monde ne faisait que parler de dieux et déesses comme si c’était parfaitement normal. Sauf que ça ne l’était pas. N’est-ce pas ?
- Tu peux toujours courir, mortel ! fit la voix de Johanna quelques marches plus bas. Je te rattraperai quoiqu’il arrive !
Zach trébucha et son genou alla percuter une arête d’une marche. OUTCHça sent le vécu :lol: Il se releva et continua sa course, l’empousa ayant réussi à réduire son avance.
Encore ce mot : mortel. Comme si elle-même ne l’était pas. Certes, elle était un monstre. Mais Reyna lui avait bien dit que l’or ou le bronze la détruirait. La lame rutilante parut s’alourdir dans sa main droite.
Il avait déjà grimpé trois étages. Finalement, heureusement que l’ascenseur de son immeuble n’avait jamais été réparé, il avait ainsi pu s’entraîner. Qui l'eut crûEn revanche, l’empousa derrière ne montrait aucun signe de faiblesse. sale monstreÀ croire qu’elle avait l’habitude de poursuivre des mortels dans les escaliers.
Soudain, Zach déboucha au quatrième étage, dans la fameuse lumière orange et il comprit pourquoi l’escalier était aussi éclairé à cet endroit. Le mur s’était partiellement effondré et Zach pouvait voir l’extérieur ainsi que le soleil, disque écarlate à l’horizon. Les pierres des fondations bloquaient tout passage dans l’escalier et certaines marches avaient disparues, laissant un trou béant avec vue sur le sol quelques dizaines de mètres plus bas. De là où il était, Zach percevait les cris de bataille ce qui le soulagea. Au moins, tout n’était pas fini au rez-de-chaussée.
N’ayant plus le choix, il voulut se retourner et continuer au quatrième étage mais dès qu’il pivota sur lui-même, il entendit un dernier CLANG avant que le silence n’arrive. ou comment paniquer
Johanna, un sourire narquois aux lèvres, se trouvait deux marches plus bas. cette vision fait vraiment flipper Zach ne put s’empêcher de reculer et de ce fait, il buta contre la marche derrière. Il jeta un coup d’œil dans le vide tourbillonnant.
L’aigle de Mme Bolston traversait le ciel telle une fusée et percuta violemment l’empousa. Ouaiis l'aigle à la rescousse ! Ben c'est pas trop tôt dis-donc !Celle-ci valdingua dans les escaliers avec des sifflements mêlant la rage et la douleur. Elle passa par-dessus la balustrade et Zach l’entendit s’écraser contre les marches avec un CLANG retentissant. bien fait
Alors qu’il s’attendait à l’aide de l’aigle pour le placer en sécurité (c’est-à-dire, autre part que dans le vide), celui-ci s’éloigna avec un cri qui semblait vouloir dire « maintenant, tu te débrouilles ». :lol: haha j'adore et ça fait plus crédible que s'il l'aidait
ça reste un aigle romain, donc c'est carrément typique ;)
Jamais il n’était passé aussi proche de la mort.Ah oui j'espère parce que c'était vraiment chaud là...
Là où avait atterri Johanna, deux étages plus bas, l’empousa remuait faiblement. Elle n’était pas morte. Une empousa que veux-tu c'est de la rigolade deux étages pour elle malheureusement...Zach sentit son sang se glacer dans ses veines.
Le halo orangé du soleil éclairait la pièce à travers des fenêtres aussi grande que des voitures. :lol: je sais pas mais cette comparaison me fait rire
THE comparaison :lol: :lol:
Il s’apprêtait à suivre les traces lorsqu’il perçut un son qui, il en était certain, allait le hanter tout le reste de sa vie. CLANG. Whaah eh bien ça me rappelle une histoire d'horreur avec une femme qui n'a plus de jambes et se déplace avec des couteaux et dont on peut savoir la présence avec le bruit qu'elle fait quand elle se déplace "poum poum hiiii" (enfin je sais plus exactement). En tous cas, c'est vrai que ça va le hanter toute sa vie
argh mais c'est atroce on film :?

J'aime bien les "CLANG" pendant que Zach cherche un moyen de s'en sortir, ça doit vraiment le stresser n'empêche...
Mais le plan est super, gg!
Ouais la stratégie a fonctionné ! Trop bien !merci infiniment !! Ca me fait très plaisir !! :mrgreen:
En bas, il aperçut sa chaussure à moitié coincée sous la poutre et remplie de poussière d’ongles d’empousa Ew. Il n’avait aucune envie de la remettre tu m'étonnes et n’avait certainement pas le temps de la tirer de là-dessous.
Il s’élança le plus vite possible dans la salle d’à côté, croisant les doigts pour ne pas se planter un clou dans le pied. outch ça fait mal ça je confirme
argh t'as déjà eu ça ?? RIP ton pied :o

Les descriptions sont merveilleuses!ouh sérieux ?? Pourtant j'ai galéré je l'avoue :lol: en tout cas merci !!
Zach courut vers elle et, de son couteau, coupa les liens qui l’entravaient. Puis il la prit dans ses bras, soulagé.
- Tu vas bien ? demanda-t-il.
Helen l’écarta et répondit :
- Moi oui, mais toi tu es blessé ...
Elle regarda son bras où le sang avait coagulé. Puis elle leva les yeux.
- Alderman ... c’est lui qui ...
Zach la coupa doucement.
- Je sais maman. Je suis venu te tirer de là avec ... une amie.
Helen s’accrocha à lui, un air désespéré sur le visage.
- Tu ne comprends pas ! Alderman, il est ... ses yeux ... ils sont dorés ! Zach, il n’est pas humain ... "Mais c'est ce que je disais depuis le début ohlala"j'a-vais raison euh !
- Maman ...
Des pas se mirent à résonner au loin, puis juste après quelqu’un l’appela :
- Zach !
Celui-ci sentit son cœur s’alléger pfiiou j'ai cru que c'était un monstre mais c'est pas possible vu qu'ils connaissent pas son prénom :lol: en entendant la voix de Reyna. Reynaaaaafaut peut-être lui laisser un peu de répit au pauvre Zach quand même :lol:
- Par ici ! répondit-il.
Les pas s’approchèrent peu à peu et soudainement, une Reyna essoufflée apparut, épée en main. Elle paraissait écheveléehaha mon prof a sorti ce mot et quelqu'un croyait que ça voulait dire chauve du coup j'ai repensé à ça et j'ai imaginé Reyna chauve (fin n'empêche, y'a un peu de temps je croyais aussi)tu m'as tuée :lol: :lol: , des mèches sortant de sa tresse décoiffée, et des coupures parsemaient son corps. Sa tunique était recouverte de poussière de monstres. c'est mieux que le sang parce que pour nettoyer c'est la galère
Ses yeux bruns tombèrent sur la mère et le fils. Elle s’en approcha au pas de charge, une lueur de soulagement dans son regard. Elle pressa l’épaule de Zach.
- Tu es vivant ! - Nan nan je suis un fantôme là... - Arrête avec l'humourOù est l’autre empousa ?
Zach se redressa et sa mère s’appuya sur lui.
- Je l’ai tuée, annonça-t-il :lol: comme il annoncerait qu'il y avait une promotion sur les brioches aux pépites de chocolat, et toi ?oui c'est ça un peu ! non je dec, il est un peu en état de choc, il réalise pas trop, il voit que sa mère est mal en point surtout
Reyna le regarda en clignant des yeux
Image
(oui le gif qu'on voit partout)
et Zach était certain d’avoir aperçu un éclair impressionné traverser son visage. Elle devrait l'êtrePuis elle reprit son masque de guerrière implacable. Du Reyna tout craché
- J’ai tué la mienne également, haha c'est aussi banal que de manger des pâtes carbo' pour elleoui on peut dire ça :lol: et j’ai aidé les autres contre les Telchines. Seulement, ils sont trop nombreux. Zach: "Ouais c'est bien ce que je disais haha"Ils vont arriver dans peu de temps ... Où est Alderman ? Bonne question
Helen gémit et ses mains se crispèrent sur le T-shirt de Zach.
- Maman, ça va bien se passer, c’est fini on va te sortir de là, tenta de la rassurer son fils.
Mais Helen secoua la tête, les larmes au bord des yeux.
- Il n’est pas le seul ..., gémit-elle, il y a ces choses à pieds palmés qui maîtrisent la terre. Et ces horribles démones aux jambes effrayantes ... Oh mon dieu Zachary, dit-elle d’une voix déchirante, tu avais raison, ces choses existent ... Ma pote dirait, même dans ces circonstances: "Bah oui, j'ai TOUJOURS raison" (pardon faut que j'arrête pas de faire des références à ma vie :? )mais non vas y ça me fait rire :lol:
Zach jeta un regard angoissé à Reyna qui observait Helen en fronçant les sourcils.
- Qu’est-ce qu’elle a ? demanda Zach. Normalement, elle ne peut pas voir à travers la Brume comme moi.
- La Brume est manipulable, avoua la jeune fille. Alderman -enfin l’eidolon- et les autres ont dû la faire tomber pour révéler leur véritable nature et tenter de la rendre ...
Folle. ils vont le payeeer :evil:
Zach sentit une colère sourde l’envahir. Sa mère était brisée à cause de ces monstres, juste parce qu’ils avaient eu envie de s’amuser. c'est horribleIl aurait aimé pouvoir faire revivre Johanna pour la tuer à nouveau. :lol: jusqu'à l'infiniii comme dans L'épopée temporelle !je sais pas j'ai regardé qu'un épisode :mrgreen: :oops:
- Eh, l’appela Reyna en le regardant droit dans les yeux. On va trouver un moyen de la guérir, d’accord ? Mais d’abord, on doit se tirer d’ici.
Elle porta deux doigts à sa bouche et siffla comme si elle hélait un taxi.
Aussitôt, Guido apparut un taxi comme un autre hein, la robe blanche sillonnée de coupures oh non Guido. Il passa au travers d’une fenêtre brisée et s’agenouilla outch il va se couper avec tout le verrej'y avais pas pensé .. bon on va partir du principe que touuut le verre a disparu hein :lol: pour permettre à Zach d’installer sa mère correctement.
- Un planeur ? :lol: hahaha s’inquiéta-t-elle en s’agrippant à la crinière. Tu es sûr que tu peux conduire ça, Zachary ?
- Heu, répondit-il, Reyna sait comment faire.
Il se tourna vers celle-ci et souffla :
- Comment peut-elle confondre un pégase et un planeur ? La Brume n’est pas aussi puissante, si ? Si
Reyna lui montra un visage imperméable.
- Bien sûr que si. L’année dernière, les mortels n’ont même pas remarqué que quelque chose d’étrange se déroulait au mont Tamalpais. eeehUn simple orage selon eux. Je peux te dire que c’était autre chose.
Zach se rappela de l’armée rutilante qui grimpait les flans de la montagne, ainsi que les éclairs juste au-dessus du mont.
- Je m’en souviens ! s’exclama-t-il. Tu veux dire que tu y étais ?
Reyna hocha simplement la tête.
Zach hésita à continuer. Puis :
- Dis ... ta mère, c’est vraiment une déesse ?
Reyna se tendit et sa main se dirigea comme par réflexe sur sa bague. Zach n’y avait jamais prêté attention, mais le bijou avait un symbole gravé dessus : une épée et une torche entrecroisées.
- Ma mère est Bellone, déesse romaine de la guerre, acquiesça finalement Reyna.
Bizarrement mais pas si bizarrement que ça en vérité vu qu'il voit des monstres depuis son enfance :lol: Des dieux ? Okay ça marche, faut bien qu'il y ait des gens qui puissent combattre les monstresouais non mais je me suis longtemps demandé comment j'allais amener le choc de Zach quand il découvrirait la vérité, mais je pense que c'est mieux comme ça (mdr ça va les chevilles) et pas des trucs du style "des Dieux ?? nooon", ça reste crédible .. enfin c'est mon avis haha :lol: , cela ne choqua pas Zach. Il avait vu entendu parler d’Héphaïstos, d’Aphrodite, vu des monstres qui modelaient la terre, qui pouvait prendre l’apparence de femmes, qui pouvaient prendre contrôle d’un hôte, il avait découvert que ces êtres n’étaient sensibles qu’aux métaux précieux, qu’il existait une puissance invisible appelée la Brume qui cachait un monde entier aux mortels, il avait rencontré un pégase, deux chiens en métaux d’argent et d’or ... Il ne pouvait nier qu’il existait un autre monde que le sien Bien meilleure explication je dois l'avouer :lol: .
- Mais quand tu parles de dieux, dit-il incertain, tu veux dire ceux de l’Antiquité ? Ils ne sont pas censés avoir disparu ? ah ouais c'est vrai que c'est ceux de l'Antiquité mais bon au pire c'est des dieux ils sont censés être immortels également :mrgreen:
ouais enfin, normalement nous, chétifs mortels que nous sommes, pensons qu'ils existent pas tout court :lol:
Reyna dégaina son épée d’un mouvement fluide et Zach brandit bêtement son couteau inutile. :lol: :lol: Cette phrase me fait trop penser à cette extrait de HdO5/
- Légion, cuneum formate ! hurla Reyna. En avant !
Une autre clameur fusa sur la droite : Percy et Annabeth se joignaient aux troupes de la Colonie des Sang-Mêlé.
- Grecs ! hurla Percy. Allons, euh, casser du monstre !
mais ce passage est tellement génial haha ! Ca décrit parfaitement les différences entre les demi-dieux grecs et romains !
Une simple victime. Ce monstre avait fait de cet homme un pantin. Mr Alderman était si ça se trouve un homme bon qui ne méritait rien de ce qui lui arrivait. Les insultes que Zach avait subies venaient de l’eidolon, pas de son patron humain. Zach ne connaissait pas Mr Alderman. Le vrai Éric habitait peut-être à des centaines de kilomètres d’ici, le vrai Éric était peut-être un homme apprécié par ses collègues, par ses voisins, par ses employés. Peut-être avait-il une famille qui le recherchait et l’attendait depuis trois mois, ne comprenant pas pourquoi il avait disparu d’un seul coup et sans la moindre explication.
Et maintenant il était condamné. Il avait le choix entre être libéré pour qu’il aille se suicider dans les secondes d’après, ou se faire tuer par Reyna ou lui-même. L’eidolon pouvait même le forcer à s’ôter la vie. oulala c'est affreux tout ça
oui, parce que je peux pas m'empêcher d'instiller un minimum de tragédie dans mes écrits ! :mrgreen:
- En fait, fit l’eidolon, vous ne pouvez pas me tuer. Un coup d’épée ou de poignard ne fera que me sortir du corps de mon cher hôte et je posséderais l’un de vous sans aucun souci.
- Toi, la ferme ! beugla Zach. haha je l'aime bienje note que t'aimes les personnages vulgaires :lol: :lol:
Il questionna Reyna du regard.
- Il a raison, grinça-t-elle, la seule chose qui serait utile serait un type d’arme spécial qui serait capable d’annihiler le corps en entier, ce qui empêcherait à l’eidolon d’avoir le temps de s’enfuir. Cependant ...
- Cependant vous n’en avez pas ! se réjouit l’eidolon.
Et c’est là que tu te trompes, songea Zach en son for intérieur.je sais même plus ce que c'est :lol: JE NE TE FELICITE PAS :lol: :lol: :lol:
Il pivota vers Reyna.
- Pars avec ma mère sur Guido.
- Quoi ? répondit Reyna interloquée. Et puis quoi encore, tu viens avec nous !

- Eeeeh, s’exclama l’eidolon, depuis quand un demi-dieu fuit-il ?
Il finit par hausser les épaules et se tourna vers Zach, le visage dur.
- Tant pis, il en reste un. hein ?ah oui, ça peut prêter à confusion, par "un" j'entendais "ah il reste une personne à tuer pas grave", Zach n'est pas un demi-dieu ^^ Je me demande si je ne vais pas prendre le contrôle de ton corps, tu m’as l’air un peu plus résistant que ce vieux croûton de mortel.
Seul face à cette armée, Zach n’en menait pas large. Mais il inspira profondément et tout en ramenant son sac à dos devant lui, il s’écria aux telchines :
- Attention ! Je possède une arme très très dangereuse ! "TREMBLEZ DEVANT LE TERRIBLE COCA COLA LIGHHHT." "Frank se transforma en dauphin." (Oui c'est pas du tout ça)bahh c'est kif kif :lol:
Les monstres froncèrent les sourcils la question qui se pose est: ont-ils des sourcils ? :lol: et s’entre-regardèrent. Pendant ce temps-là, Zach ouvrit son sac et y farfouilla précipitamment jusqu’à tomber sur la pochette remplie de feu grec.suis-je bête :oops: mais non :lol:
- Mais ne l’écoutez pas, vociféra l’eidolon, il ment pour gagner du temps !
Zach ne savait pas trop comment enclencher l’explosion, alors il posa son sac au sol et frappa de toutes ses forces contre la poche j'imaginais un BOUM et tout le monde meurt fin de la fanfiction bonne soirée XD. La douleur envahit ses phalanges et au même moment, les telchines reprirent leurs esprits en grommelant.
Soudain, Zach entendit un léger « clic » et un crépitement s’ensuivit aussitôt. On aurait dit de l’eau qui commençait à chauffer dans une bouilloire. :lol: Belle comparaison et c'est là que SURPRISE: c'était pas du feu grec mais une simple bouilloire ! Ce n'était qu'un prank !"allez débrouille toi Zach, bonne chance pour la suite !" :lol:
« L’explosion suivra quelques secondes plus tard » avait averti Mme Bolston. Elle n’aurait pas pu préciser ? Cinq secondes ou vingt ? ouais c'est vrai que y'a une différence qui pourrait tout changer en plusIl se redressa, le cœur battant et lança à l’eidolon :
- Vous croyez que je mens ? Jetez donc un coup d’œil là-dedans !
Et il lança son sac à dos en l’air. L’eidolon, interloqué, le rattrapa par réflexe. - Bons réflexes ! - Merci !Tout en fronçant les sourcils, il sortit du sac le carnet de dessin et le lança par terre. La main fouillant toujours, il plissa les yeux pour tenter d’apercevoir ce qui trainait encore au fond. Quand il comprit, il se figea. Puis il leva la tête et fixa d’un air haineux Zach. bien joué Zach yeaaaah !
- Espèce de petit ... poneeeey petit poneeey tu es tout gris et tout petit, petit poney pardon :lol: :lol: :lol:
Zach courut en direction de la fenêtre. Il ne savait pas pourquoi il faisait ça, une chute du quatrième étage ne pardonnait pas.
Il n’eut même pas le temps d’atteindre le rebord de la fenêtre que le feu grec explosa.

Image
franchement c'est stylé comme image. Mais moi je voyais plus Zach avec une bouche tordue par la panique, les cheveux explosés par le souffle de l'explosion, et ses jambes et bras qui partent en live :lol: :lol: :lol:
Le souffle le projeta à l’extérieur et il s’écorchant la jambe contre un rebord de verre brisé. (pour la 100e fois: ) OUTCH
Alors qu’il tombait, il entendit le cri d’horreur de Reyna qui revenait le chercher sur Guido, mais qui était bien trop loin pour le rattraper au vol. ah bah oui sinon ça aurait été trop simple évidemment bonnn espérons que l'aigle revienne ! Cette fin qui nous laisse sur notre... faim ?
haha bad pun :lol: :lol:

Digne de Riordan franchement, c'était génial j'étais pas déçue !
Hâte de lire la suiiite ! aww merci infiniment ça me fait trop plaisir !!! C'est super gentil *-* :D :D
Merci pour ton commentaire, la suite arrive très bientôt !!





cochyo a écrit :Tres bon chapitre. Le feu grec ca me rappel toujours Beckendorf ...


Merci pour ton commentaire !! :D :D mais franchement, t'avais besoin de me rappeler la mort de Beckendorf ?? :cry: :cry: :cry:
Merciii ! :)
PtiteCitrouille

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par PtiteCitrouille »

annabethfan a écrit :Le chapitre 3 était top! Désolée je suis en retard mais je l'ai beaucoup aimé :D Quand Johanna a mentionné Percy et après Piper j'ai sautillé sur place :lol: Et la fin était épique, Reyna est bad-ass! Haha pas de souci, je suis contente que tu sois "venue" ! ^^

Maintenant le chapitre 4!
Zach se sentait lâche de rester caché
Crois-moi mon gars tu fais mieux ^^
Il pensa à utiliser le feu grec donné par Mme Bolston
Et c'est pour ça que donner du feu grec à un novice peut être une TRES mauvaise idée!mais pour le bien de la fanfiction, je me devais de lui refiler cette arme, sinon je sais pas comment il aurait pu vaincre l'eidolon :lol:
- Sa cape ! hurla Johanna. Elle est ensorcelée !
Ah bon? Je m'en souvenais même pas :lol: Encore moins que c'était un cadeau d'Athéna... Je suis un poisson rouge!BOUH shame on you !! C'est dans le T5 de HdO, quand Reyna fait face à Orion. Orion balance du feu grec (tiens donc) pour faire exploser tout le monde avec l'Athéna Parthénos et les pégases et Reyna choisit de se jeter sur le feu pour absorber l'explosion avec son corps. Sauf que le feu bug et explose pas et Athéna lui donne sa bénédiction et transforme sa cape en bouclier (enfin ça reste du tissu mais ultra résistant), et juste après Pégase (the Pégase) arrive et la nomme "amie des chevaux" pour la remercier d'avoir voulu donner sa vie pour les pégase. voilà :mrgreen:
En revanche, l’empousa derrière ne montrait aucun signe de faiblesse. À croire qu’elle avait l’habitude de poursuivre des mortels dans les escaliers.
Le pire c'est que je suis sûre que c'est vrai :lol: c'est également ce que j'ai pensé en l'écrivant :lol:
- Je te jetterai moi-même en bas alors, cracha-t-elle.
Je sais pas pourquoi mais j'ai trouvé cette réplique très cool et géniale dans le dialogue! Genre hyper bien placée et écrite.... Tu dois sûrement pas comprendre pourquoi (et moi aussi en vrai) mais ça m'a frappé ^^ Juste j'ai trouvé ça cool dans la dynamique du récit on va dire :D ah bah d'accord, écoute ça me fait plaisir :lol: c'est bien, parce que j'ai pas cherché à créer un effet haha :lol:
il se demanda si l’empousa n’allait pas susurrer « Longue vie au roi »
:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: Je suis morte je m'attendais tellement pas à cette référence en plein moment dramatique!
(Et maintenant je repense à la scène et je suis triste.... Cette scène a traumatisé mon enfance!)tant que c'est pas bizarre dans le récit :lol: non mais c'est vrai que c'est atroce comme scène dans le disney :cry:
Il préférait savoir qu’il était mort en tentant d’arrêter un monstre.
C'est quand même vachement courageux et ça me fait vraiment aimé encore plus Zack! Genre certes il est perdu et effrayé (qui ne le serait pas?) mais il prend les choses avec beaucoup de courage malgré tout!Zach avec UN H !!! :lol: Je suis contente que t'aimes bien Zach, c'est super important pour moi qu'on apprécie mes persos :D
celui-ci s’éloigna avec un cri qui semblait vouloir dire « maintenant, tu te débrouilles ».
Cette phrase sonne tellement Riordan!haha c'est pas faux maintenant que tu le dis ! Après l'aigle est romain et leur mentalité c'est vraiment "t'es fort tu vis, t'es faible tu meurs"
Ses yeux tombèrent sur la basket noire, posée innocemment au sol. L’empousa fronça les sourcils et plissa les yeux. Elle regarda autour d’elle de manière suspicieuse. Puis, ne voyant personne, elle s’approcha
C'est con quand même un monstre parfois :lol: :roll: Franchement, ça se voit à 10km que c'est un piège!ouais bon ça va, je voyais pas comment l'attirer autrement :lol: je m'imaginais pas foutre du miel dans la chaussure :lol: :lol:
Je suis venu te tirer de là avec ... une amie.
Une amie c'est peut-être vite dit :lol: Le mec va un peu vite ^^ Mais c'est mieux que d'annoncer à sa mère "avec une...demi-déesse cliente du café que je regarde amoureusement à la table 12 depuis plusieurs jours" :lol: bah oui, c'est bien pour ça que j'ai mis des points de suspension pour marquer l'hésitation :lol: et puis il va pas dire qu'il est venue avec une fille qu'il connaissait à peine, ça rassure pas du tout :lol:
- Comment peut-elle confondre un pégase et un planeur ?
En étant très myope :lol: très :lol:
Ce n’est qu’une victime prise au hasard.
C'est tellement triste dit comme ça...je peux pas m'empêcher de mettre du tragique en vrai
Elle l’examina de la tête aux pieds, cherchant sûrement une arme secrète cachée sous son T-shirt, ou quelque chose du genre
C'est son charme légendaire son arme :lol: totalement 8-) :lol:
Puis, le choc, et tout s’éteignit dans un voile sombre
*facepalm* C'était une très mauvaise idée et une excellente à la fois ^^ une des seules aussi :D

Super chapitres!!!!!
Merci beaucoup pour ton commentaire, j'étais super contente de le lire !! Vraiment, ça fait plaisir de lire des commentaires comme ça ! :D :D
PtiteCitrouille

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par PtiteCitrouille »

Hey everybody !!

Franchement, un conseil, ne jamais arranger et corriger un chapitre tout en regardant les JO; je suis sur la correction depuis 1h30 :lol: :lol: :lol: je me déconcentre trop facilement là :lol:
Non mais là en ce moment y a le saut acrobatique à ski (impressionnant !) et c'est la finale, et c'est atroce parce qu'elle font des sauts superbes et incroyables mais elles tombent à l'arrivée ...! J'ai trop mal pour elle sérieux et c'est tellement dommage ! Mais c'est hallucinant sur les 6 à passer, 4 sont tombées ! Une hécatombe quoi ... (la Biélorusse gagne d'ailleurs, je commente en direct :lol: :lol: non mais au point que la 3ème est tombée mais arrive sur le podium :lol: genre elle a fait la chute la moins rédhibitoire :lol: :lol: :lol:
En attendant on a gagné une médaille d'argent en snowboard cross donc c'est cool 8-) 8-)

Sinon voilà le chapitre, vous inquiétez pas, Zach n'est pas mort :lol:
Merci à tous pour vos commentaires adorables !!

Bonne lecture ! :D


Chapitre 5 :


- C’est un mortel, il va mettre plus de temps à guérir. Surtout que je ne peux pas lui donner d’ambroisie, il en mourrait.
- Je sais, Marco, fais de ton mieux.
Des pas qui s’éloignent. Un soupir. Un linge humide posé sur son front.
- Elle a l’air de tenir à toi la préteur, mon gars. T’as pas intérêt à me claquer entre les doigts.

***

- Je pense qu’il va s’en tirer, mais c’était tout juste. Quand même, je me demande bien ce qui lui est arrivé ...?
Le sous-entendu n’obtint aucune réponse. Encore un soupir.
- Très bien, il sera sur pieds dans quelques jours encore.
- Ça fait plus d’une semaine qu’il est là. Qu’est-ce que t’entends par « quelques jours » ?
- Quatre ou cinq, évalua la voix du garçon.
Silence.
- Ça va, ça va, me regarde pas comme ça, râla-t-il. Je peux réduire à trois ou quatre jours en me forçant un peu.
- Tu vois quand tu veux, Marco !
Les pas s’éloignèrent une nouvelle fois. Troisième soupir.
- Je me demande lequel est le plus en danger entre toi et moi, mon gars.

***

Zach remua les orteils. Puis les doigts. Il avait mal, il était courbaturé, il avait l’impression d’avoir avalé du feu et ensuite de l’avoir recraché tellement il avait la gorge irritée. Ses paupières étaient lourdes comme du plomb.
Il distingua des martèlements de bottes contre un sol en bois.
Une personne à ses côtés se précipita à son chevet et plaqua un linge mouillé sur ses joues.
- Je travaille, je travaille, il va de mieux en mieux ! Ah ! C’est toi Bobby !
La dernière phrase avait été dite dans un ton soulagé. Le linge fut écarté de son front.
Ledit Bobby rit.
- Tu as cru que c’était Reyna ?
- Tu ne comprends pas, grogna Marco. Si elle me trouve en train de ne rien faire, je me fais écorcher vif ! Mais là franchement, ça dépend que de ce gars pour se réveiller ! Je ne peux plus rien faire maintenant.
Zach tenta de se manifester, d’avertir qu’il les entendait. Mais il retomba dans l’inconscience.

***

Zach eut de la peine à ouvrir les yeux. Pour une fois, le silence régnait autour de lui. Il examina la pièce dans laquelle il se trouvait. Il semblait être dans une infirmerie. Le sol était en bois et des colonnes romaines tenaient le toit construit dans la même matière. Seuls les murs étaient différents. Il n’y en avait tout simplement pas. Quatre piliers se dressaient dans les coins, et des grandes toiles de tentes faisaient offices de murs. Étrangement, le tissu était aussi coupe-vent qu’un bon mur en béton mais la lumière parvenait à éclairer les lieux de manière agréable.
En face du lit de Zach, se tenaient un bureau rempli de paperasse. Juste derrière, il y avait une armoire dont Zach pensa qu’elle contenait des médicaments. Il n’avait jamais vu une telle infirmerie et n’avait aucune idée d’où il pouvait se trouver.
Des vêtements avaient été déposés au bord du lit. Le T-shirt pourpre au sigle doré SPQR et le jean noir n’étaient sûrement pas les siens (qui se trouvaient il ne savait où).
Ensuite, il s’examina. Il avait des bleus qui avaient commencés à virer au vert-jaune. Cela ne l’étonna pas, dans ses fréquents réveils, il avait entendu dire qu’il était arrivé ici depuis presque deux semaines.
En remuant les épaules il se rendit compte que tout son dos l’irritait. Ses mains étaient écorchées dû à la poutre dans l’usine. Il avait un bandage sur le bras droit là où Johanna l’empousa l’avait griffé, ainsi qu’à son mollet.
- Ça alors ! Tu es réveillé !
Zach sursauta. Un garçon blond bouclé s’approchait, l’air ébahi.
- Je croyais que ce jour n’allait jamais arriver ! Attends un peu que Reyna l’apprenne !
- Où ... où est-ce que je suis ? croassa Zach.
Le garçon attrapa un tabouret et s’assit.
- Tu es au Camp Jupiter, en sécurité. Je peux te dire que t’as eu du bol, quand t’es arrivé j’ai cru qu’un taureau d’airain t’avais soufflé dans le dos avant de te marcher dessus !
Zach n’avait aucune idée de ce qu’était le Camp Jupiter, ni un taureau d’airain. Il renvoya un regard vide au garçon.
- Tout ton dos était brûlé et tu as reçu des éclats de l’explosion aussi. Ton mollet a eu une vilaine entaille assez profonde et j’ai dû veiller à ce qu’elle ne s’infecte pas. Ton bras n’était pas joli à voir aussi. Il aurait fallu que tu bandes ta blessures bien avant ton arrivée, le sang s’était coagulé et de la poussière s’était incrustée. C’était pas du gâteau, je te le dis ! Tes vêtements sont partis à la poubelle, on t’en a donné d’autres. Au fait, moi c’est Marco, je suis un fils d’Apollon.
Et il lui sourit. Zach le fixa, cligna de l’œil. Il n’avait rien compris, à part qu’il s’était tiré de justesse de l’explosion du feu grec. Il fixa à nouveau Marco et demanda :
- Où est Reyna ?
Marco s’indigna :
- Quoi ? Pas de merci ? Pas de « ah Marco tu es mon sauveur, je te serais éternellement reconnaissant de m’avoir sauvé la vie ! » ?
- Où est Reyna ? répéta Zach.
Marco leva les yeux au ciel en soupirant.
- Ça va, c’est bon ! Elle est à la Principia.
La Principia ? Zach secoua la tête. Mieux valait ne pas chercher à comprendre. Et où était sa mère ? Il avait besoin de savoir ce qu’il était advenu d’elle. Il rabattit ses couvertures et bascula ses jambes par dessus le lit.
- Woh, tu fais quoi au juste là ? l’arrêta Marco en appuyant sur ses épaules. Recouche toi, t’es pas encore totalement rétabli.
Zach soupira d’un air agacé et Marco se leva.
- Je reviens, je vais te chercher un verre d’eau.
Et il partit plus loin. Zach l’observa s’éloigner et dès qu’il fut assez loin, il s’extirpa du lit, enfila les vêtements offerts qui traînaient sur le bord du matelas et posa les pieds au sol.
Quand il se redressa, la tête lui tourna légèrement. Il attendit un moment avant de lacer des nouvelles chaussures (sa propre paire n’en étant plus une désormais) et de s’engager en dehors de l’infirmerie.
Une fois à l’extérieur, il entendit la voix de Marco :
- Oh non, c’est pas cool, mec ...
Il n’y prêta aucune attention. Il observait d’un air ébahi le décor qui s’ouvrait à lui. Il était au milieu d’une grande cour fermée par une enceinte en bois. Une porte immense lui permettait d’apercevoir un fleuve qui coulait tranquillement à l’extérieur.
Juste en face de Zach se trouvait une sorte de réfectoire militaire sur promontoire. En plus des bancs et des tables traditionnelles, étaient dispersés des genres de lits -des tricliniums- à velours pourpre.
À sa gauche, un grand bâtiment administratif écrasait les autres, qui étaient plus bas et comparables à des casernes. Le mot « Principia » était gravé en lettres romaines en haut et l’édifice comportait une multitude de colonnes en relief. Deux autres colonnes, cette fois-ci entières, encadraient un escalier de marbre qui menait à l’entrée.
Zach se concentra sur les personnes autour de lui. La plupart étaient des adolescents, certains habillés d’un T-shirt pourpre identique à celui que Reyna portait, d’autres carrément en armure, ou même encore, en toge romaine.
Deux jeunes filles passèrent à grands pas devant lui.
- Je lui avais dit à Cassie, de pas s’approcher des canons à eau, disait l’une exaspérée.
- Ils ne sont toujours pas réparés ? fit l’autre d’un ton étonné.
La première, aux cheveux châtains attachés en queue-de-cheval, secoua la tête. Soudain, ses yeux tombèrent sur Zach et elle eut un mouvement de surprise. Son amie se retourna et eut un glapissement.
- C’est lui ? chuchota-t-elle à son amie.
- Il parait, dit l’autre, il vaudrait mieux prévenir Reyna.
Et elles s’éloignèrent tout en jetant des coups d’œil furtifs dans leur dos, sous le regard interloqué de Zach. Il se rendit vite compte que la plupart des jeunes le dévisageaient étrangement. Certains le pointaient même du doigt. Aucun ne paraissait moqueur, mais cela n’empêcha pas Zach de se sentir mal à l’aise.
Un groupe voulut l’approcher, mais une voix les stoppa dans leur élan.
- Zach, espèce d’abruti !
Celui-ci se retourna. Reyna sortait de la Principia et arrivait à grands pas furieux. Elle était habillée comme une adolescente normale, excepté le fait qu’elle portait à ses hanches son épée en or.
Son expression était furibonde et ses yeux lançaient des éclairs. Le groupe s’éloigna précipitamment et Zach crut même entendre un « Bonne chance, vieux ».
Alors qu’elle se rapprochait, Zach commença :
- Reyna, je suis content que tu ...
Il fut coupé sans remords :
- Comment as-tu osé utiliser ce feu grec sans m’en parler ?
Zach ouvrit la bouche mais il ne put décrocher un mot car Reyna lui balança la gifle du siècle.
- Ouch ! compatit la masse d’adolescents qui tendait le cou pour voir ce qu’il se passait.
Zach resta ébahi quelques secondes. Sa joue le lançait affreusement, et encore, il sentait que Reyna s’était retenue.
- Tu aurais pu mourir ! reprit-elle en hurlant.
Il ne répondit rien, parce que oui, il aurait très bien pu être pulvérisé par le feu grec. Même lui ne savait trop comment il avait réussi à s’en sortir sans être totalement brûlé ou complètement aplati contre le macadam de l’usine.
- Tu ne peux pas t’amuser à jouer au héros comme ça ! Comment a réagi ta mère à ton avis ? La Brume ne peut pas lui cacher un garçon en flammes projeté par la fenêtre.
Zach se figea. Sa mère. Comment allait-elle ? Le savait-elle en vie ? Où était-elle ?
Reyna dû percevoir son désarroi car son visage s’adoucit tout en prenant une teinte de culpabilité :
- On lui a dit qu’on s’occuperait de toi.
Zach hocha la tête, silencieux et se frottant la joue.
- Désolée pour la gifle, mais tu l’avais méritée.
En vérité, elle n’avait pas forcément l’air désolée selon Zach, mais il laissa couler avec amusement.
- Qu’est-ce qu’il s’est passé, après que je sois tombé ? demanda-t-il.
Reyna enfonça les mains dans ses poches et lui indiqua le portail de la tête.
- Viens, il faut qu’on parle de toute façon.
Ils sortirent de la cour sous les regards curieux des autres adolescents. Ils contournèrent ensuite l’enceinte en marchant dans l’herbe fraîche avant de rejoindre une route pavée. Une borne en pierre plantée dans le sol indiquait « Via Principalis, Nouvelle Rome : 1 kilomètre »
- Où sommes-nous, d’ailleurs ? s’enquit Zach en tournant sur lui-même.
- Au camp Jupiter.
- C’est ce que m’a dit Marco l’infirmier. Mais c’est quoi au juste ?
Reyna ne dit rien pendant un moment.
- C’est un camp pour les jeunes comme nous, finit-elle par dire d’un ton hésitant.
Les jeunes comme nous. Il se rappela des paroles des monstres à propos de Reyna, fille de Bellone.
- Tu veux dire ... pour les enfants de dieux ?
Reyna acquiesça tout en lui jetant un coup d’œil.
- On nous appelle des demi-dieux. Tous ceux que tu viens de voir en sont. Ce camp est un lieu sûr pour nous, où les monstres ne peuvent nous atteindre.
Il avait déjà compris que les dieux de l’Antiquité s’avéraient être réels mais jamais il n’aurait imaginé une telle étendue de ce nouveau monde. Toutes ces personnes qu’il avait vues pouvaient voir à travers la Brume également. Lui qui pensait être seul ...
Mais il était différent. Il n’était pas demi-dieu, ses parents étaient bel et bien mortels. Il n’aimait pas penser comme cela, mais il était une sorte « d’anomalie » du système. Cela ne le dérangeait plus désormais. Il avait enfin trouvé une explication à sa particularité et surtout, des personnes avec qui la partager. Il n’était pas fou, et pouvait se considérer comme faisant partie de ce nouveau monde, juste par le fait de le connaître.
Ce fut à ce moment que Reyna le contredit, semblant encore une fois lire dans ses pensées :
- Tu sais ... quand je t’ai dit que tu n’étais pas comme nous ... j’avais tort.
Zach releva la tête, surpris. Reyna triturait sa bague, le regard au loin.
- Vaincre une empousa puis un eidolon et son armée de Telchines... Peu de demi-dieu l’auraient fait.
Zach entrevit une lueur de respect dans ses prunelles ombres.
- Tu as agi comme l’un d’entre nous, continua-t-elle, même si la dernière phase était un peu trop suicidaire à mon goût.
Elle lui demanda comment il s’était débarrassé de Johanna et Zach lui conta son combat en terminant par :
- Désolé pour ton poignard, je l’ai laissé là-bas.
Reyna fit un geste de la main.
- J’irai le chercher s’il le faut. Tu as bien agi en comprenant que la force ne te serait d’aucune aide.
Ils s’engouffrèrent entre deux enceintes de bâtiments.
- Je serais mort sans l’aide de l’aigle de Mme Bolston.
- Ce n’est pas exactement le sien, objecta Reyna. Il appartient au camp, et il sert de messager souvent. C’est par lui que j’obtenais la plupart des informations sur Alderman. Mary me les faisait passer grâce à son voisin qui travaillait avec lui ...
Elle lui coula un regard amusé et Zach ouvrit de grands yeux :
- Tu veux dire que j’étais votre informateur indirect sans le savoir ?
Reyna rit.
- Crois moi, je ne pensais pas que c’était toi ! Même en investiguant sur place je ne l’avais pas réalisé. Quant au fait qu’il t’ait sauvé la vie ... eh bien peut-être t’avait-il aidé avant, mais sans lui, tu aurais fini aplati au pied de l’usine.
- Le choc que j’ai ressenti, c’était lui ?
Reyna acquiesça.
- Justement c’est lui là-bas, au champ de Mars.
Zach tourna les yeux vers la direction qu’elle indiquait. C’était un simple et grand champ sans aucune culture. Cependant, au centre, de dressait un début de forteresse et des demi-dieux s’agitaient autour, semblant le construire. Dans les airs, planait l’aigle de Mme Bolston.
- Qu’est-ce que c’est le champ de Mars ? s’enquit Zach.
- C’est notre centre d’entraînement au combat.
Devant l’air ébahi de Zach elle eut un sourire ironique.
- Il faut bien qu’on soit capables de combattre les monstres. Comment crois-tu que j’ai tenu aussi longtemps à l’usine ?
Cela paraissait évident, mais il était difficile pour Zach d’imaginer des ados combattre avec de vraies armes dans le but de défendre leur vie. Cela semblait surnaturel, mais après tout, n’était-ce pas un monde surnaturel ?
- En parlant de ça, reprit Reyna devenant soudainement gênée, merci de m’avoir sauvée là-bas, face aux empousai. Elles m’auraient tuée si tu n’avais pas été là.
- Et elles m’auraient tué également ainsi que ma mère si tu n’étais pas venue. On est quitte.
Reyna sembla en quelque sorte soulagée. Elle n’avait pas l’air de supporter l’idée d’avoir une dette envers quelqu’un. Zach y reconnut un esprit indépendant et habitué à se débrouiller par lui-même. Il savait qu’elle respecterait toujours ses dettes, mais elle faisait en sorte de ne pas en avoir afin de ne devoir rien à personne.
L’aigle eut l’air de les remarquer car il leur adressa un cri aigu du style « il est vivant, le microbe ? ». Zach leva le bras pour saluer son double sauveur.
Puis les deux reprirent leur route tranquillement en direction de la Nouvelle Rome. Il demanda de quoi il était question par ce lieu.
- C’est la ville, répondit Reyna. Une ville spéciale demi-dieux et descendants de demi-dieux. Une ville qui ressemble à n’importe quelle autre, mais adaptée pour nous, et de style romain aussi. Tu verras bien en arrivant.
Zach hocha la tête et changea de sujet.
- Tu ne m’as pas dit ce qu’il s’était passé après être partie avec ma mère.
Reyna ralentit son allure et Zach ce calqua à son rythme. Elle commença son récit, le regard lointain :
- J’ai fait aussi vite que j’ai pu. Guido s’est posé en dehors de l’enceinte de l’usine. J’ai eu du mal à me séparer de ta mère qui voulait savoir comment tu allais. L’aigle de Mme Bolston nous a rejoints avec Aurum et Argentum entre ses serres. Aurum était vraiment mal en point, mais il est réparé aujourd’hui. J’ai envoyé l’aigle à l’usine et quelques secondes plus tard, j’ai pu monter sur Guido pour te rejoindre. J’avais à peine décollé que je t’ai vu être éjecté par la fenêtre à cause du feu grec. C’est Mme Bolston qui te l’a donné ?
Zach hocha la tête et Reyna soupira.
- C’était dangereux de faire ça. Le feu grec est extrêmement sensible à tout contact, le donner à un mortel non habitué à ce type d’armes ...
Elle fit une grimace qui en dit long sur le fond de sa pensée, avant de reprendre :
- Enfin, quoiqu’il en soit, l’aigle était assez proche pour pouvoir te rattraper au vol et te ramener à terre sain et sauf. Après ça, j’ai hissé à nouveau ta mère et Aurum sur Guido tandis que l’aigle te prenait toi et Argentum.
- Et ma mère ? Elle est à l’appartement ? Comment va-t-elle ?
Reyna se crispa et baissa les yeux. Elle évita son regard et dit :
- Allons boire quelque chose, je t’expliquerai tout.
Trop absorbé dans sa conversation, Zach ne s’était pas rendu compte qu’ils étaient arrivés à la Nouvelle Rome.
L’ensemble de la ville était entourée d’un muret en pierre blanche qui arrivait à la taille de Zach. Sur la droite, il pouvait voir que le fleuve aperçu plus tôt se jetait dans un immense lac. De là où il était, il pouvait distinguer un immense Colisée ainsi qu’une arène romaine.
À gauche et bien plus loin, avait été construit un aqueduc afin d’approvisionner la ville en eau. Ville qui s’étendait juste en dessous, au cœur des collines verdoyantes, des jardins chatoyants, peuplée de maisons accueillantes et tellement romaines : de marbre blanc avec de grandes ouvertures circulaires, ainsi que des toits de tommettes rouges.
- Normalement, les mortels ne sont pas autorisés à pénétrer dans la ville. Mais je pense que Terminus m’autorisera cette exception.
- Terminus ?
- Elle parle de moi, mortel !
Zach sursauta et chercha la provenance de la voix. Reyna pointa du menton une statue d’un buste d’homme en marbre. Celui-ci portait une barbe taillée au millimètre près et des cheveux bouclés qui lui tombaient presque dans le cou. De ce que Zach pouvait voir, il était drapé dans une toge romaine.
- Alors c’est lui ? reprit-il d’un air critique. La ville ne fait qu’en parler.
- De qui ? De moi ? s’étonna Zach.
Terminus leva les yeux au ciel. Enfin, Zach l’imagina le faire.
- Pas très futé, pour un mortel qui a battu une empousa et un eidolon.
- Peu importe, coupa Reyna. Serait-il possible de passer s’il vous plaît ?
- Tu connais le règlement, prêteur Reyna. Pas d’armes dans la ville ! Julia, où es-tu ?
Une gamine d’environ six ans surgit presque de nulle part avec un plateau d’argent dans les mains. Julia était coiffée de tresses blondes et arboraient des dents qui commençaient à pousser et qu’elle montrait à tout le monde en souriant. Elle était également vêtue d’une robe colorée à motifs géométriques.
Reyna se plia de bonne grâce à l’ordre (ça devait bien être le seul qu’elle recevait et non qu’elle donnait, songea Zach) et déposa son épée ainsi qu’un poignard en argent sur le plateau.
- Pas d’armes, le mortel ?
Zach secoua la tête.
- À la moindre incartade, prévint Terminus, je me ferais le plaisir de te donner moi-même un coup de pied en dehors de la Nouvelle Rome !
Julia imita le mouvement avec sa jambe, un grand sourire aux lèvres. Zach ouvrit la bouche pour lui dire qu’il n’avait pas de jambes, mais Reyna l’interrompit :
- Il a compris, merci Terminus. Viens Zach.
Zach la suivit et elle souffla, une fois éloignés :
- Il est assez susceptible sur ses membres du corps ... on y serait restés des heures si tu avais parlé.
Zach se douta qu’il n’était pas le premier à réaliser l’infirmité du dieu et à en lui faire la remarque.
- Et donc, pour ma mère ? demanda une nouvelle fois Zach.
Reyna secoua la tête.
- Pas ici.
Et c’était tout. Zach n’insista pas, mais l’inquiétude commençait à monter en lui et il se demanda s’il n’était pas arrivé quelque chose à sa mère.
- Nous parlerons dans le forum, c’est derrière ce bâtiment.
Reyna pointa un immense bâtiment de marbre et de colonnes, surmonté d’un dôme rouge.
- Qu’est-ce que c’est ?
- Le Sénat, répondit Reyna. C’est ici que nous nous réunissons les sénateurs et prêteurs lors de crises majeures.
Zach se rappela Terminus avoir appelé Reyna « préteur ».
- À quoi sert un préteur ?
- Nous sommes les leaders de la légion, les chefs de l’armée qui mènent les demi-dieux au combat et qui gèrent les affaires administratives du camp. Il ne peut y en avoir que deux à la fois.
Zach la regarda longuement. Reyna était prêteur. À quoi, seize ans ? Elle paraissait en avoir tellement plus. Tout dans son attitude, ses manières, son regard, indiquait une maturité qui ne concordait pas avec son âge.
Ils passèrent devant l’entrée du Sénat dont les portes en or s’ouvraient sur deux adultes âgés de la soixantaine, habillés en toge romaine. Ils discutaient avec un visage sérieux et pensif. Dès qu’ils virent Reyna, ils l’a saluèrent d’un mouvement de tête que la jeune fille rendit.
- Je croyais qu’il n’y avait que des adolescents ici ? dit Zach, surpris.
Reyna secoua la tête.
- Tu ne trouveras que des jeunes demi-dieux dans le camp Jupiter oui. Mais la Nouvelle Rome accueille bien plus de monde : des enfants voire descendants de demi-dieux, des demi-dieux adultes ou comme tu viens de le voir, bien plus âgés. La ville est ouverte à tous les enfants de dieux qui ont servis pendant dix ans la légion. Ils peuvent ensuite prendre leur retraite de soldat, étudier, fonder une famille ... C’est un lieu sûr pour nous, une sorte de havre de paix.
Zach surprit un air nostalgique apparaître sur le visage de son amie. Malgré l’attitude de leader qu’elle affichait tout le long de la journée, peut-être voulait-elle juste en finir avec sa vie faite de danger à combattre des monstres, et rejoindre ce refuge de demi-dieux, vivre enfin une vie d’adolescente. Avait-elle même seulement eu une enfance d’innocence sans avoir à s’inquiéter pour sa vie et celle de ses proches ?
- Combien de temps te reste-t-il dans la légion ?
- Cinq ans, répondit-elle. Je sais ce que tu dois penser mais c’est le contraire. J’aime être prêteur, j’aime la légion que je considère comme ma famille, c’est juste que ... ça doit être bien tout de même, là-bas. Je veux dire, j’y vais souvent, mais y vivre, être délaissée de toutes responsabilités, étudier comme tout le monde, laisser la place à d’autres demi-dieux de sauver le monde, se reposer enfin ... oui, ça doit vraiment être bien.
Zach ne dit rien. Il sentait que Reyna ne se confiait pas ainsi à n’importe qui. Aussi, il se contenta de l’écouter. Il avait bien deviné quels étaient ses tourments, mais ce n’était pas pour autant qu’il les comprenait. Enfin, bien sûr, il était tout à fait d’accord avec ce que disait Reyna, mais il ne pouvait pas dire qu’il avait eu une vie similaire à la sienne. Il avait une mère avec lui, Reyna n’avait jamais parlé de parents. Zach imaginait peu un dieu ou une déesse débarquer pour le spectacle scolaire de fin d’année de leur enfant. Et la jeune fille n’avait jamais parlé de père. Zach avait eu une enfance, avait été à l’école. Mais Reyna ? Zach en doutait.
Ils finirent de contourner le Sénat et débouchèrent sur une gigantesque place lumineuse, construite en marbre. Des plantes étaient disséminées un peu partout et une immense fontaine trônait au centre, des mini-cupidons de pierre crachant de l’eau. La fontaine avait été construite sur un niveau plus bas que le reste de la place. Des marches y menaient et six colonnes entouraient l’espace qui semblait surtout dédié à la prélasse, car des tricliniums bordeaux étaient disposés par groupes. Certaines plantes apportaient une touche d’ombre à l’ensemble ensoleillé. Tout autour de la place, avaient été construits des magasins, des cafés. Trois arcades s’ouvraient sur d’autres lieux. Des bornes indiquaient « Circus Maximus, 0,1 kilomètre », ou « Colisée, 0,3 kilomètre » et la dernière « Village, 0,05 kilomètre ». À travers celle-ci, Zach put voir de magnifiques maisons en marbre blanc et toits rouges, des colonnes encadrant l’entrée, voire même des portes dorées pour les maisons les plus grandes. Le sol y était dallé et l’environnement verdoyant. Deux petites filles passèrent en courant devant l’arcade, côté village tout en riant. S’il y avait un paradis pour demi-dieux sur Terre, songea Zach, c’était ici qu’il se trouvait.
Plusieurs personnes arpentaient la grande place, flânant, discutant, plaisantant. Certains saluaient Reyna sur le chemin tout en jetant un regard curieux sur Zach. D’autres mangeaient du raisin, affalés sur les tricliniums près de la fontaine. Zach aperçut quelques familles entières, des parents avec leur poussette, des couples main dans la main ...
Soudain, une foule de jeunes d’une vingtaine d’années sortit d’un bâtiment qui ressemblait à un temple. Les jeunes portaient un sac sur l’épaule et bavardaient gaiement en groupes.
- C’est l’université de la Nouvelle Rome, lui apprit Reyna. La majorité de ceux qui ont fini leur service au camp Jupiter y vont.
Zach n’eut même pas besoin de demander si elle comptait y aller. La façon dont elle fixait avec envie les autres lui indiquait la réponse. Elle finit par l’entraîner vers la terrasse d’un café.
Un des serveurs aux cheveux blond délavé la salua de la main et s’approcha.
- Salut, Reyna ! Ça faisait longtemps qu’on ne t’avait pas vue ! Ne me dis pas que tu as trouvé un meilleur café que nous ?
Il fit mine de porter la main à son cœur et Reyna secoua la tête, souriant.
- Ne t’en fais pas, ce n’était que temporaire. J’avais une mission et cet autre café était le parfait emplacement pour la mener à bien.
Zach sentit la déception l’envahir. Alors c’était ainsi que ça allait se passer ? Une fois qu’il sortirait du camp, tout se finirait ? Bien sûr, il n’espérait pas non plus obtenir un laissez-passer pour venir à la Nouvelle Rome quand il le voudrait, mais il avait espéré revoir Reyna, au moins dans le café. Était-elle en train de lui signifier que leurs deux mondes étaient trop différents pour être conciliés ? Que malgré l’aventure vécue ensemble, cela n’avait été qu’un bref moment dont il fallait se détacher ? Qu’il fallait passer à autre chose ?
- ... et voici Zach. Zach, je te présente Louis.
Zach cligna des yeux et se concentra sur la conversation. Il serra la main que le fameux Louis lui présentait.
- Alors c’est de toi dont tout le monde parle ? s’enquit Louis avec un sourire.
- Heu ... je crois, bredouilla Zach mal à l’aise.
Louis hocha la tête avec un regard impressionné.
- Vraiment pas mal pour un mortel.
Zach savait que personne ne voulait le faire sentir inférieur en l’appelant « mortel », mais il ne pouvait s’empêcher de se crisper un peu. Sûrement parce que cela accentuait le fossé entre leurs deux mondes.
- Sans lui, dit Reyna tout en le fixant, je serais morte et les dieux seuls savent ce que les monstres auraient pu faire ensuite.
Louis donna une bourrade à Zach.
- Profite, Reyna est plutôt avare de compliments, surtout envers ceux qu’elle vient de rencontrer !
Zach se sentit fier sur le moment. Reyna fusilla Louis du regard et celui-ci s’empressa de changer de sujet.
- Chocolat chaud pour la prêteur, tu veux quoi Zach ?
Zach commanda la même chose et Louis les laissa seuls. Reyna reprit un air grave et Zach se tendit. Il ne savait à quoi s’attendre par rapport à sa mère.
- Dans l’usine, débuta-t-elle, tu as vu comment ta mère avait été atteinte par son enlèvement...
Zach pinça les lèvres. Oui il s’en rappelait. Il ne l’avait jamais vue ainsi. Brisée, la voix tremblante, terrifiée et en même temps perdue.
- Il est arrivé la même chose au père d’une de mes amies, reprit-elle. Sa mère Aphrodite lui a donné une potion qui a effacé tous les souvenirs de ce qu’il a vécu.
Zach commençait à comprendre où tout cela menait. Reyna gardait les yeux baissés.
- J’ai ... demandé à la déesse de me donner une nouvelle potion. Pour ta mère.
Zach ne dit rien pendant un moment et Reyna releva précipitamment le regard.
- Je te jure que si je n’avais pas jugé cela essentiel, je ne l’aurais pas fait ! Je ne suis pas en bons termes avec Aphrodite, et je m’en veux déjà assez d’avoir effacé les souvenirs de ta mère sans ton accord ... Mais elle en avait besoin. Tu n’allais pas te réveiller avant longtemps et elle n’aurait pas pu tenir sans que des conséquences irréversibles n’interviennent.
Elle se tut et l’observa. Jamais Zach n’avait vu un tel regard apparaître sur son visage. Elle se sentait coupable même si elle pensait avoir fait ce qu’il fallait. Elle montrait toujours une détermination, une confiance à toute épreuve. Elle semblait tout le temps savoir ce qu’elle faisait. Mais elle devait également prendre des décisions en pesant le pour et le contre, au risque de blesser quelqu’un. C’était peut-être cela, être chef, être préteur.
- Je suis désolée, Zach, murmura-t-elle tout en faisant tourner sa bague autour du doigt. J’aurais préféré attendre ta décision plutôt que de la prendre à ta place ...
Impulsivement, Zach lui prit la main. Reyna sursauta et fixa leurs mains avec surprise. Étrangement, elle ne se dégagea pas, et Zach en fut soulagé.
- Merci.
Reyna lui jeta un regard interloqué.
- Je sais que tu as fait ce qui te paraissait juste, reprit Zach. Tout ce qui m’importe, c’est qu’on soit tous sains et saufs. Je n’aurais pas supporté de voir ma mère dans cet état pour toujours. Elle est forte mais ... ce qu’elle a vécu était trop.
Zach se tut un moment. Louis revint avec les boissons, un sourcil levé en direction de leurs mains. Reyna les retira en se raclant la gorge, et Louis coula un regard amusé à Zach.
Reyna fouilla dans ses poches et ressortit des pièces en or que Zach reconnut comme étant celles qu’elle avait faillit lui donner quelques jours plus tôt. Cela lui semblait à une éternité de cela.
Louis secoua la tête.
- Cadeau de la maison. On est contents que tu ne te sois pas fait embrocher, tu représentes le quart de notre chiffre d’affaire annuel à toi toute seule ! Et c’est pour remercier Zach d’avoir ainsi sauvé notre café.
Il fit un clin d’œil et Reyna et Zach éclatèrent de rire. Louis s’éloigna et le rire de Reyna s’éteignit. Elle reprit la parole :
- Là, ta mère pense que tu es en vacances avec moi, je lui ai dit pendant qu’elle était encore groggy que l’on partait quelques jours.
Zach songea qu’il devrait peut-être l’appeler pour lui dire que ses « vacances » se déroulaient très bien, avant de se souvenir que son téléphone se trouvait dans son sac. Qui avait explosé avec l’eidolon.
- Tu sais, reprit Reyna, ta mère ne saura jamais que tu avais raison à propos des monstres.
Zach sourit.
- Il y eut une époque où j’aurais tout donné pour que ma mère se rende compte que je ne suis pas cinglé. Mais tu vois, si un jour elle l’a pensé, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Je sais qu’elle m’aime comme je suis. Et puis, ajouta-t-il en la regardant, moi, je sais que je ne suis pas fou. Je viens de découvrir un tout nouveau monde auquel je n’appartiens certes pas autant que toi, mais que je peux au minimum comprendre.
Il réfléchit un instant avant de reprendre.
- Quand tu m’as appris que je faisais partie des rares mortels à pouvoir voir à travers la Brume, je me suis considéré comme une anomalie. Désormais, j’aime à penser que je suis plus spécial que je ne suis une erreur. Et peut-être, étant donné que la Brume peut être manipulée, que notre rencontre et notre combat, n’étaient pas dus au hasard ?
D’accord, il n’avait balancé ça qu’au hasard, il ne pensait pas réellement que quelqu’un avait manipulé la Brume pour les faire se rencontrer. Apparemment, ce n’était pas le cas de Reyna dont les yeux s’étaient écarquillés.
- Mais bien sûr ..., murmura-t-elle. Comme est-ce que j’ai pu louper tout ça ?
Elle ne dit rien et Zach pouvait limite voir les rouages de son cerveau fonctionner.
- Ça t’ennuierait de m’expliquer ? demanda-t-il.
Reyna releva les yeux sur lui.
- Tu m’as dit qu’Alderman avait débarqué dans votre café il y a de çà trois mois ?
Zach acquiesça.
- Il m’a embauché très peu de temps après. Gabrielle m’a dit que leur patron précédent avait eu des soucis familiaux. Elle n’avait pas l’air très sûre d’elle ...
- C’est qui Gabrielle ? demanda Reyna d’un ton neutre.
Mais Zach perçut une certaine tension dans sa voix, sans comprendre pourquoi.
- C’est mon amie au café.
Reyna hocha la tête en faisant un « ah » silencieux.
- Donc, reprit Zach sentant instinctivement que le sujet Gabrielle n’était pas à creuser, tu penses que l’arrivée d’Alderman puis la mienne juste après sont louches ?
Reyna se pencha en avant, tout en croisant ses mains.
- Je trouve surtout étrange que comme par hasard, l’ancien patron soit parti et que ta collègue en soit extrêmement vague, qu’Alderman débarque dans ce café et qu’il t’embauche toi. Un eidolon qui embauche un mortel qui voit à travers la Brume, quelles étaient les chances ?
Zach voyait où elle voulait en venir.
- Et comme par hasard, dit-il, tu débarques juste après, à la recherche de l’eidolon. Comment savais-tu d’ailleurs que tu devais te rendre au café d’Alderman ?
- C’est bien simple, je ...
Reyna se tut d’un seul coup, le regard troublé.
- Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? la pressa Zach.
Reyna fronça les sourcils.
- Je crois que ... je sentais que je devais y aller, je ... je ne sais pas, ça me paraissait être la chose à faire.
Zach comprit que c’était la Brume qui l’avait guidée vers lui et Alderman. Reyna en vint à la même conclusion, et plongea la tête entre ses mains. Avoir été manipulé semblait la rendre malade.
- Pourtant, dit-elle, en me rendant à ce café, j’étais persuadée de le faire de mon plein gré.
Elle frissonna et but une gorgée de son chocolat. Elle grimaça en constatant qu’il avait refroidi.
- Nous y reviendrons plus tard, décida-t-elle, as-tu essayé de postuler dans d’autres endroits avant celui d’Alderman ?
Zach secoua la tête.
- Je n’en ai pas eu le temps. On a aménagé dans notre appartement et juste après, Alderman m’a embauché, sans même que je postule. L’histoire de dette, tu te rappelles ?
Au moment où il termina sa phrase, il réalisa pleinement ses paroles, ainsi que Reyna.
- La dette ! s’exclamèrent-ils ensemble.
Quelques clients leur jetèrent un coup d’œil avant de retourner à leur café.
- Tu te rappelles ce que l’eidolon a dit à propos de ta mère ? fit Reyna d’un ton empressé. Qu’elle n’était pas dans son état normal lorsqu'elle avait promis de ne rien dire sur le meurtre tant qu’il te prenait en tant que serveur !
- Ma mère a aussi été manipulée alors, murmura Zach. Voilà pourquoi cela ne la dérangeait pas de me faire travailler chez un assassin, parce qu’elle n’en avait pas réellement conscience à cause de la Brume !
Reyna hocha la tête d’un air excité.
- Et à cela s’ajoute le fait que ta mère ait trouvé un appartement voisin à celui de Mme Bolston, une demi-déesse !
Zach cligna des yeux.
- Attends, Mme Bolston est une demi-déesse ?
Reyna le fixa, surprise.
- Tu ne l’avais pas deviné ? C’est une fille de Mercure.
- Le dieu des Voleurs ? l’interrompit Zach.
Reyna jeta un coup d’œil inquiet vers le ciel.
- Heu oui, mais c’est mieux de dire « dieux des voyageurs » ou « messager des Dieux ».
Zach se rappela sa voisine lui dire qu’elle aimait les voyages, et qu’elle avait cela dans le sang. Il se souvint du nombre de fois où elle « remerciait les dieux ».
- Tu n’as jamais vu son tatouage ? demanda Reyna en tournant son propre avant bras.
Zach se pencha sur le tatouage qu’elle lui montrait. Il l’avait déjà entr’aperçu au café, le jour où sa mère avait disparue. Il représentait une épée et une torche entrecroisées, identiques celles sur sa bague. En dessous, il y avait cinq barres tatouées et au dessus le sigle « SPQR ».
- Chaque demi-dieu en a un, expliqua Reyna, il indique notre côté divin, si l’on peut dire, le symbole de notre parent immortel. Celui de ma mère représente une épée et une torche. Les barres indiquent le nombre d’années que tu as passées au service de la légion, cinq pour moi.
- Et SPQR ?
- Senatus Populusque Romanus, le Sénat et peuple de Rome. C’est la devise du camp.
Un flash de souvenir apparut dans l’esprit de Zach. Il se rappelait que Mme Bolston gardait toujours des pulls qui recouvraient ses avant-bras et la dernière fois qu’il l’avais vue, elle était en train d’ajuster consciencieusement sa manche. Était-elle en train d’essayer de cacher son tatouage ? Il aurait quelques mots à lui adresser, songea-t-il avec amusement.
Reyna revint sur leur principal sujet de conversation.
- Je trouve aussi suspicieux que parmi tous les habitants de San Francisco, ce fut ta mère qui vit le meurtre commis par l’eidolon.
- Et pas qu’une fois, rappela Zach. Elle est tombée deux fois sur lui.
Reyna acquiesça.
- Donc tu penses que quelqu’un a manipulé la Brume pour qu’Alderman choisisse un café précis, que ma mère trouve un appartement précis, proche d’une demi-déesse, que je sois embauché et que tu sois attirée par ce café ?
- Tu ne penses pas ? demanda Reyna en haussant les sourcils.
- J’imagine que si, réfléchit Zach, mais qui pourrait faire ça ? Et dans quel intérêt ?
Reyna resta silencieuse un moment. Son regard se perdit parmi les passants avant de se bloquer sur une personne en particulier. Ses yeux s’assombrirent et elle marmonna entre ses dents.
- Je crois que j’ai ma petite idée ...


Voilà j'espère que ça vous a plu, dites-moi ce que vous en avez pensé !! :D
Gros bisous à tous !!
cochyo

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par cochyo »

Alors la je vois pas qui ca peut etre :shock:. Ouh la gifle ! :lol:. C'etait un super chapitre par contre je suis degoute, ca sent la fin.
PtiteCitrouille

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par PtiteCitrouille »

cochyo a écrit :Alors la je vois pas qui ca peut etre :shock:. Ouh la gifle ! :lol:. C'etait un super chapitre par contre je suis degoute, ca sent la fin.
Heyyy merciiii pour ton commentaire !!! :D
Tant mieux que tu vois pas, ça m’arrange, au moins c’est pas siii évident que ça ! ^^
Y aura 7 chapitres en tout (j’en suis au 7eme mais je sais pas si c’est le dernier ou si je pourrais caser un épilogue derrière), mais fallait s’en douter c’est une mini-fanfic !

En tout cas je suis contente que ca t’ai plu !! :D :D Merci encore !
annabethfan

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par annabethfan »

PtiteCitrouille a écrit :Hey everybody !!

Franchement, un conseil, ne jamais arranger et corriger un chapitre tout en regardant les JO; je suis sur la correction depuis 1h30 :lol: :lol: :lol: je me déconcentre trop facilement là :lol:
Non mais là en ce moment y a le saut acrobatique à ski (impressionnant !) et c'est la finale, et c'est atroce parce qu'elle font des sauts superbes et incroyables mais elles tombent à l'arrivée ...! J'ai trop mal pour elle sérieux et c'est tellement dommage ! Mais c'est hallucinant sur les 6 à passer, 4 sont tombées ! Une hécatombe quoi ... (la Biélorusse gagne d'ailleurs, je commente en direct :lol: :lol: non mais au point que la 3ème est tombée mais arrive sur le podium :lol: genre elle a fait la chute la moins rédhibitoire :lol: :lol: :lol:
En attendant on a gagné une médaille d'argent en snowboard cross donc c'est cool 8-) 8-)


Je commenterais plus tard mais je réagis à ça :lol: Je l'ai vu aussi en mangeant et les pauvres me faisaient trop de peine! Une hécatombe, elles tombaient toutes à la réception presque. Le vent apparemment. Alors que les figures aériennes étaient tellement bien réalisées! Mais j'avais un coup de cœur pour la biélorusse donc je suis contente ^^
Et là on vient de gagner une médaille d'argent en snowboard cross féminin!!! Elle a que 16 ans!
Ah la la j'adore les JO!!! :D
Hylla

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par Hylla »

Hola ! Trop bien un nouveau chapitre :mrgreen:

Oh merci d'avoir répondu à mon commentaire!
→ Pour les têtes volantes: oui ça aurait pu ne pas l'être mais j'étais ironique :lol:
Et pour le gif de Daenerys avec l'explosion derrière oui c'est vrai y'avait vraiment pas de rapport à part l'explosion peut-être mais je me doutais bien que c'était pas comme ça :lol: Enfin j'aurais du le préciser sans doute!
oui c'est ça un peu ! non je dec, il est un peu en état de choc, il réalise pas trop, il voit que sa mère est mal en point surtout

Ouais par contre c'est bête ce que j'ai dit sur les brioches XD :roll:


Un petit commentaire sur le nouveau chapitre:
Oh non la claque, venant de Reyna en plus, il va plus sentir sa joue pendant des jours XD
- Tu ne peux pas t’amuser à jouer au héros comme ça ! Comment a réagi ta mère à ton avis ? La Brume ne peut pas lui cacher un garçon en flammes projeté par la fenêtre.
:lol: :lol:
C'est trop bien Le Camp Jupiter et La Nouvelle Romeeee aaaah
Impulsivement, Zach lui prit la main. Reyna sursauta et fixa leurs mains avec surprise. Étrangement, elle ne se dégagea pas, et Zach en fut soulagé.
ship ship
- C’est qui Gabrielle ? demanda Reyna d’un ton neutre.
Mais Zach perçut une certaine tension dans sa voix, sans comprendre pourquoi. On appelle ça communément la jalousie :lol:
- C’est mon amie au café.
Reyna hocha la tête en faisant un « ah » silencieux. hahahaha
ship ship Reyna et Zach

Image
C'est sûrement pas du tout ça mais la première personne à qui j'ai pensé c'est Aphrodite :lol:
EDIT: Ah oui en fait j'ai relu un bout du chapitre et j'ai du penser à elle parce que c'est celle qui a donné la potion pour la mère de Zach okayyyy

Eh bien ce chapitre était fort intéressant j'ai beaucoup aimé! Can't wait de lire to lire le prochain chapitre!
Dernière modification par Hylla le dim. 18 févr., 2018 11:02 am, modifié 1 fois.
Cazolie

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par Cazolie »

PtiteCitrouille a écrit :Salut !!

Merci pour vos très gentils commentaires, voici la suite ! :D
J'espère que ce chapitre va vous plaire, il me tenait particulièrement à cœur et j'avais hâte de le poster !
Bonne lecture !



Chapitre 4 :

« Je suis Reyna, prêteur de Rome et Héros de l’Olympe. »


Et elle tira lentement son épée sous les yeux ébahis de Zach So badass (ok, this is going to be a full english comment, because I decided so). Cela paraissait tellement cliché qu’il avait l’impression d’être dans un film. Mais d’un autre côté, il ne pouvait s’empêcher d’être impressionné devant la confiance qu’affichait Reyna. Quoique, son discours avait été du charabia pour lui. Sa mère, déesse romaine de la guerre Yeaaaaah, casual mommy job ? Prêteur de Rome ? Héros de l’Olympe ? Casual carrer for a 19 year old too
Ses pensées furent coupées court lorsque les Telchines décidèrent d’attaquer dans un même ensemble sous l’ordre d’Alderman.
- Non, gronda Reyna, Aurum, Argentum, Guido, à vous !
Il n’en fallait pas plus pour que les trois se jettent dans la mêlée LET S TAKE DOWN SOME DOGS. Les deux chiens déchiquetaient et mordaient tout ce qui passait à leur portée, tandis que Guido volait au ras des monstres et filaient des coups de sabots, faisant voler des têtes dans tous les sens. Ew
Zach se sentait lâche de rester caché, mais il savait qu’il n’était pas de taille à combattre une empousa No kiddin. Il se demanda quand la fameuse aide de Mme Bolston comptait débarquer.
Il vit les deux empousai se ruer vers Reyna qui les évita en roulant sur le sol. Ce faisant, les deux monstres durent se retourner et se retrouvèrent ainsi dos à Zach. Celui-ci capta le regard d’accord de Reyna et il sortit de son buisson, le cœur battant. Il contourna par la droite la mêlée de Telchines qui semblait avoir du mal face aux chiens et pégase SO WEAK, YOU FILTHY TELCHINES. Etrangement, alors que les canidés faisaient des ravages, Guido peinait à faire tomber les monstres en poussière. Peu importait les coups qu’il donnait, les Telchines se reformaient d’eux-mêmes. Aurum avait un œil qui sortait de son orbite, raccroché par un ressort, mais à part ça, les trois allaient bien. Guido évitait agilement les blocs de terre que les Telchines extirpaient du sol et Argentum semblaient déchaîné. Mais Zach savait qu’ils ne tiendraient pas éternellement ainsi. Il pensa à utiliser le feu grec donné par Mme Bolston mais se rappela de son avertissement. S’il le lançait ici, il n’était pas sûr que quiconque sorte vivant de l’usine. That would be too bad
Son regard fut attiré par le combat furieux que se livraient Reyna et les deux empousai. La jeune fille se défendait vaillamment mais les deux empousai étaient rapides. Zach était hypnotisé par les mouvements fluides et maîtrisés de Reyna Stop your hormons buddy. Infatigable, ne perdant jamais son sang-froid, elle semblait même mettre en mal les deux monstres. Soudain la rousse brisa sa défense et sa main griffée s’abattit sur elle. Reyna se retourna vivement et présenta son dos au dernier moment. Zach faillit hurler lorsque la main heurta les omoplates de la jeune fille. À la place, ce fut Mina qui poussa un cri de douleur et qui recula, sous le choc. Elle regarda avec un air de douleur et d’incompréhension sa main dont les griffes avaient été arrachées.
- Mais qu’est-ce que ...
- Sa cape ! hurla Johanna. Elle est ensorcelée ! POUAHAHAH TOO BAD DUMMY
Reyna leur présenta un visage effronté.
- Cadeau de la déesse Athéna.
Et elle reprit son combat avec plus d’ardeur que jamais.
Zach, soulagé, se demandait où les escaliers se trouvaient lorsqu’il perçut un mouvement au fond de la salle. C’était Alderman qui fuyait, ou en tout cas, partait à l’abri. Ou peut-être se dirigeait-il vers les étages ?
Zach ne perdit pas de temps et le suivit.
Au même moment, un cri aigu lui transperça les oreilles. Il connaissait ce cri. C’était l’aigle de Mme Bolston. Il leva les yeux au ciel et vit par les fenêtres brisées, un aigle d’une envergure de deux mètres fuser vers les Telchines. Ses griffes acérées s’attaquèrent aux monstres, mais se révélaient tout de même aussi inefficaces face aux capacités de remodelage des Telchines. Malheureusement également, Reyna avait été distraite par cette aide Can we call that helping then et Mina ne tarda pas à prendre sa revanche et à l’attaquer de son autre main. La jeune fille fit un bond en arrière mais les ongles déchirèrent sa tunique et griffèrent sa cuisse. Reyna s’effondra avec un cri de douleur, la main pressée contre sa blessure. Son épée avait glissée de ses mains et gisait à environ deux mètres d’elle. Elle tenta de s’y traîner mais Mina l’attrapa par le col et la porta. Les jambes de Reyna s’agitèrent tandis que ses doigts essayaient de décrocher cette main. Les empousai pouvaient l’égorger à tout instant désormais. Zach ne voyait qu’une solution.
- Hé Johanna ! cria-t-il. Par ici ! Such a percy move
L’empousa se retourna si vite que Zach eut un petit sursaut.
- Toi ! cracha-t-elle. Je savais que tu allais me désobéir !
- Fallait pas me dire où trouver ma mère ! lanca-t-il avec le plus d’insolence possible.
Autant dire qu’il n’en menait pas large.
Quand Johanna poussa un cri de rage, Zach sut qu’il avait définitivement détourné son attention de Reyna. Au moment où l’empousa s’élança à sa poursuite, Reyna lança son poing dans le visage de Mina qui la lâcha avec un cri douloureux. Zach eut le temps d’apercevoir Reyna se jeter sur son épée, puis il détala le plus vite possible.
Jamais il n’avait couru aussi vite. Poignard en main, il sentait l’empousa le poursuivre et il n’osait pas se retourner de peur de perdre le contrôle de ses jambes dans sa course effrénée. Au bout du couloir, il aperçut un escalier en fer et en colimaçon. Sans hésitation, il fila et y grimpa, l’adrénaline coulant dans ses veines.
Ses pas résonnaient contre les marches et très vite, il entendit ceux de l’empousa : CLANG.
Plus haut, l’escalier semblait baigner dans une faible lueur orangée.
Mr Alderman n’était nulle part en vue et Zach commençait à se demander s’il avait vraiment pris l’escalier ou pas.
Malgré ses jambes d’âne et de métal, Johanna semblait plus rapide que lui. Il fallait qu’il se trouve un refuge ou un moyen de la mettre hors d’état de nuire. Il savait qu’il n’avait aucune chance au corps à corps. Il espérait que Reyna s’en sortait face à Mina mais si quelqu’un pouvait maîtriser une empousa c’était bien elle. La façon dont elle avait tenu à l’écart deux d’entre elle avait été impressionnante. Quoique sans sa cape"NO. CAPE." - Edna, Zach ne savait ce qu’il serait advenu. Et qu’avait-elle dit à son propos ? « Cadeau d’Athéna » ? Depuis leur arrivée à l’usine, tout le monde ne faisait que parler de dieux et déesses comme si c’était parfaitement normal. Sauf que ça ne l’était pas. N’est-ce pas ?
- Tu peux toujours courir, mortel ! fit la voix de Johanna quelques marches plus bas. Je te rattraperai quoiqu’il arrive !
Zach trébucha et son genou alla percuter une arête d’une marche. Il se releva et continua sa course, l’empousa ayant réussi à réduire son avance.
Encore ce mot : mortel. Comme si elle-même ne l’était pas. Certes, elle était un monstre. Mais Reyna lui avait bien dit que l’or ou le bronze la détruirait Not forever. La lame rutilante parut s’alourdir dans sa main droite.
Il avait déjà grimpé trois étages. Finalement, heureusement que l’ascenseur de son immeuble n’avait jamais été réparé, il avait ainsi pu s’entraîner. En revanche, l’empousa derrière ne montrait aucun signe de faiblesse. À croire qu’elle avait l’habitude de poursuivre des mortels dans les escaliers.
Soudain, Zach déboucha au quatrième étage, dans la fameuse lumière orange et il comprit pourquoi l’escalier était aussi éclairé à cet endroit. Le mur s’était partiellement effondré et Zach pouvait voir l’extérieur ainsi que le soleil, disque écarlate à l’horizon. Les pierres des fondations bloquaient tout passage dans l’escalier et certaines marches avaient disparues, laissant un trou béant avec vue sur le sol quelques dizaines de mètres plus bas. De là où il était, Zach percevait les cris de bataille ce qui le soulagea. Au moins, tout n’était pas fini au rez-de-chaussée.
N’ayant plus le choix, il voulut se retourner et continuer au quatrième étage mais dès qu’il pivota sur lui-même, il entendit un dernier CLANG avant que le silence n’arrive.
Johanna, un sourire narquois aux lèvres, se trouvait deux marches plus bas. Zach ne put s’empêcher de reculer et de ce fait, il buta contre la marche derrière. Il jeta un coup d’œil dans le vide tourbillonnant.
- Tu veux sauter mon chou ? dit l’empousa. Surtout ne le fais pas, ça m’embêterait d’avoir grimpé autant d’étages pour te voir m’échapper ainsi. Such a monster thing to say
Zach déglutit et tendit le poignard de Reyna devant lui. Il maudit sa main tremblante, il maudit ses yeux écarquillés, il maudit sa respiration sifflante ainsi que ses jambes qui semblaient l’avoir lâchement abandonné alors qu’il en avait le plus besoin. L’empousa éclata de rire.
- Que comptes-tu faire, mortel ? Je combats des héros qui savent se battre depuis près de trois mille ans ! Tu cours vite, certes. Mais malheureusement, c’est tout ce que tu sais faire. Ahah yesterday my nephew came to me to announce proudly "Moi che sais courir!" Well done buddy :lol: :lol:
Au lieu de le terrifier encore plus qu’il ne l’était déjà, cela le mis en colère. Il avait insisté auprès de Reyna pour aller libérer sa mère et celle-ci lui avait prêté son poignard. Il se devait de mériter cet honneur. Pour ce qu’il en savait, un soldat (ou fille de déesse c’était selon) ne se séparait jamais de ses armes de prédilection. Il n’allait certainement pas attendre que l’empousa se jette sur lui et le déchiquète sans se défendre. Il raffermit sa prise sur le poignard. Qu’avait dit Reyna déjà ? Avec une plus petite lame que l’adversaire, toujours de rapprocher.
Johanna sembla capter un changement en lui car elle montra les dents. Les flammes dans ses cheveux parurent s’animer tel des serpents.
- Je te jetterai moi-même en bas alors, cracha-t-elle.
Zach avait essayé, vraiment. Dès qu’elle s’était élancée, il avait tenté de planter sa lame dans son corps. Johanna l’évita tellement facilement que c’en était presque risible. Quant à Zach, il eut à peine le temps de se sentir pathétique avant que les griffes de l’empousa ne déchirent son bras droit. Il laissa tomber le poignard avec un cri de douleur. Il vit l’arme dégringoler dans les escaliers et disparaître plus bas, trop bas.
« Tu ne ferais pas le poids face à une empousa » avait prévenu Reyna. Évidemment, elle avait raison.
Johanna lui lança un coup de sabot dans le ventre qui l’envoya dans le vide.Oho. Time to reveal that you're able to fly
Avec un hurlement de douleur et de peur, il battit des bras afin de se raccrocher à la moindre chose qui traînait. Sa main rencontra la rambarde de l’escalier et ses doigts s’y agrippèrent avec l’énergie du désespoir. Or not
Les mains glissantes, le ventre en feu et les jambes le tirant vers le bas, Zach voyait sa vie défiler sous ses yeux. L’empousa s’approcha, les yeux lançant des éclairs. Sous l’effet de la douleur, l’image de Johanna alternait entre le monstre et la femme magnifique au sourire ravageur. Il cligna des yeux et ne put que la regarder se pencher sur lui.
Dans un pur instant de folie (ou serait-ce l’hystérie face à la mort ?), il se demanda si l’empousa n’allait pas susurrer « Longue vie au roi », mais ce ne fut pas le cas. Elle n’avait peut-être pas vu les mêmes classiques. Pouahahah :lol: :lol: :lol: :lol:
Il songea avec horreur à la pochette de feu grec dans son sac à dos qui risquait fortement d’exploser lors de l’impact. You're gonna die anywayyy, who caaaaaaaares
Un coup de vent faillit le faire lâcher prise. Zach pensa à sa mère, mais cela ne l’entraîna qu’au bord du gouffre du chagrin. Qu’allait-elle penser ? Qu’allait-il lui arriver ? Était-elle même encore vivante ...?
Qu’en était-il de Gabrielle ? Elle ne saurait même pas ce qui lui était arrivé.
Et Reyna ? Il espérait qu’elle allait bien. Serait-elle triste de sa disparition ? Passerait-elle à autre chose en l’oubliant ? Après tout, elle l’avait averti du danger.
Il avait voulu jouer au héros. Et il avait perdu.
Il leva ses yeux bleus sur l’empousa et se concentra. Il ne voulait pas emporter le visage de porcelaine dans sa tombe. Il préférait savoir qu’il était mort en tentant d’arrêter un monstre.
Johanna s’apprêta à porter son coup fatal lorsque soudain, un cri venant des airs, la força à stopper son geste. Zach se tordit le cou et vit une lueur d’espoir se profiler dans son tourbillon de pensées sombres.
L’aigle de Mme Bolston traversait le ciel telle une fusée et percuta violemment l’empousa Like in Lord of the Rings (god I need to continue reading those, that was really awesome). Celle-ci valdingua dans les escaliers avec des sifflements mêlant la rage et la douleur. Elle passa par-dessus la balustrade et Zach l’entendit s’écraser contre les marches avec un CLANG retentissant.
Alors qu’il s’attendait à l’aide de l’aigle pour le placer en sécurité (c’est-à-dire, autre part que dans le vide), celui-ci s’éloigna avec un cri qui semblait vouloir dire « maintenant, tu te débrouilles ». Or not :lol: :lol: once again
Zach prit une grande inspiration et força ses jambes à arrêter de brasser l’air. Il raffermit sa prise sur la rambarde et ramena ses pieds sur l’extérieur des marches.
La blessure infligée par les griffes saignait abondamment, mais désormais il ne ressentait qu’une douleur qui l’engourdissait plus qu’elle ne le lançait.
Alors qu’il se redressait, ses jambes tremblaient tellement que ses genoux se touchaient presque. Il passa une jambe au-dessus de la rambarde, s’interdisant de jeter ne serait-ce qu’un seul coup d’œil en bas. La manœuvre pour la seconde fut plus facile à effectuer et Zach se retrouva les pieds sur les escaliers. Il se laissa tomber héroïquement sur une marche, la tête dans les mains. Jamais il n’était passé aussi proche de la mort. Pour le coup, il avait vraiment vu sa fin approcher.
Soudain, Zach cru entendre un grognement. Son cœur loupa un battement. Il se redressa lentement et pencha son buste dans le vide. Là où avait atterri Johanna, deux étages plus bas, l’empousa remuait faiblement. Elle n’était pas morte. Zach sentit son sang se glacer dans ses veines. OF COURSE NOT DUMBASS
Il ne pouvait pas la combattre. Il n’avait aucune chance, du moins pas de manière frontale. Le temps qu’il descende elle aurait recouvré ses esprits et cette fois, elle ne prendrait pas son temps pour le tuer et l’aigle ne viendrait pas à son secours.
Il n’avait aucun autre choix que de fuir dans les étages. Il força ses jambes à le porter encore quelques temps et s’élança hors de l’escalier.
Après être passé dans un couloir, Zach déboucha dans un grand espace de la taille d’un hangar.
Le halo orangé du soleil éclairait la pièce à travers des fenêtres aussi grande que des voitures. Le verre était brisé et des courants d’air s’engouffraient dans la pièce. La poussière s’y était accumulée au fil des années et des morceaux de plâtres jonchaient le sol, quand ce n’était pas carrément des morceaux de murs. Une échelle était allongée au sol, une table brisée en deux gisait plus loin et quelques instruments de travail étaient éparpillés au sol. Zach s’approcha d’une scie et s’aperçut qu’elle était rouillée, tout comme les autres outils Better not cut an arm or a leg with it then. En levant la tête, il distingua des poutres reliant les fondations de la salle, créant une sorte de réseau. Une poutrelle pendait dans le vide, retenue par une corde enroulée au centre. Zach ne savait pas combien de temps elle pouvait tenir avant de s’effondrer, la corde usée.
Il baissa les yeux sur le sol poussiéreux et vit des traces foncées. Il fronça les sourcils et s’en approcha. C’était des empreintes de pas. Il n’avait aucune idée si elles appartenaient ou non à Mr Alderman Idk why, but I picture Aldermann as the goat in Hercules :lol: You know "Il me reste un espoir, cet espoir, C EST TOI !" , mais personne ne semblait être venu ici depuis un bout de temps. Il s’apprêtait à suivre les traces lorsqu’il perçut un son qui, il en était certain, allait le hanter tout le reste de sa vie. CLANG. I was indeed thinking that you used it a lot :lol:
Zach se figea de terreur. L’empousa s’était relevée. CLANG. Au son de la cadence des pas, il en déduisit qu’elle grimpait les escaliers.
Il devait absolument trouver un moyen de l’arrêter. Il ne pouvait aller à l’encontre d’Alderman avec Johanna pouvant débarquer à tout instant dans son dos.
CLANG. Zach tressaillit. Il n’avait pas beaucoup de temps.
Il avisa l’échelle de fer puis la poutrelle au-dessus de lui. S’il arrivait à la faire tomber pile sur l’empousa, elle n’avait aucun moyen de s’en sortir vivante, or ou pas or. Il fallait qu’il trouve un moyen de l’attirer là où il le souhaitait. Il se plaça sous la poutre et retira ensuite une chaussure qu’il laissa à l’endroit même. Il ne voulait pas risquer de retirer son sac et que Johanna, en le manipulant, fasse exploser le feu grec. Il avait certes été bousculé bien plus violemment et rien n’était advenu, mais Zach ne savait pas trop comment l’arme fonctionnait réellement.
CLANG.
Zach secoua la tête et se focalisa sur ce qu’il devait faire. Il se dirigea vers l’échelle et l’empoigna. Elle était plus lourde que ce qu’il avait imaginé et il fut forcé de s’arrêter de temps en temps pour reposer ses bras. Enfin, il parvint à l’apposer contre une poutre latérale, celle qui lui paraissait la plus solide. Il commença à grimper prudemment. L’échelle paraissait en assez bon état pour supporter son poids, aussi il prit plus de vitesse.
CLANG.
Il tenta de ne pas laisser la peur prendre le contrôle de son corps et se força au calme. Arrivé en haut de l’échelle, il vit avec horreur que la poutre ne devait pas faire plus d’une vingtaine de centimètres.
Son corps fut pris de tremblements alors qu’il passait une jambe au-dessus de la poutre. Assis à califourchon, il s’efforçait de se détendre, quand soudain il entendit :
- Tu ne paies rien pour attendre, mortel !
Johanna avait fini son ascension et s’engageait dans le couloir.
N’ayant plus le temps, Zach avança avec l’aide de ses mains Did that during my scout camp, this is terrible. Les échardes se plantaient dans ses paumes et ses ongles se mirent à saigner During mass, my nephew decided that my nails were too long and he tried to ripe them off. NOT A GOOD EXPERIENCE. La poutre grinça sinistrement et il s’immobilisa, le cœur battant. Il sentait la sueur Or just smell like sweat pouahahahh perler sur son front.
Il inspira et entreprit de continuer son avancée, plus doucement. L’empousa mettait un peu de temps à arriver et Zach comprit pourquoi en entendant la cadence irrégulière de ses pas. Elle avait dû se blesser en tombant. Pas étonnant étant donné de la hauteur à laquelle elle avait été projetée.
Enfin, il arriva à hauteur de la poutrelle. La corde qui la retenait était à portée de main, aussi, il pouvait l’attraper sans problème. Il allait avoir besoin d’un objet coupant pour la faire lâcher la poutre. Zach attrapa son sac dans son dos et ouvrit la fermeture Éclair. Sa main rencontra la pochette de feu grec qui attendait bien sagement d’être utilisée, son carnet de dessin, puis un objet froid. Il tira le couteau de cuisine à lui, referma le sac, et le remit à son épaule.
CLANG.
À cet instant, Johanna apparut, plus furieuse que jamais. Ses yeux vert serpent parcoururent la pièce et Zach retint son souffle. Si jamais elle levait les yeux, elle allait irrémédiablement le voir. L’empousa se mit à humer l’air. Zach déglutit alors qu’un frisson glacé lui remontait le long de la colonne vertébrale. Elle ne peut pas me sentir comme avec Reyna, songea-t-il.
Et effectivement, Johanna s’arrêta d’un air déçu.
- Ce n’est pas grave, dit-elle, je finirais bien par te trouver.
Ses yeux tombèrent sur la basket noire, posée innocemment au sol. L’empousa fronça les sourcils et plissa les yeux. Elle regarda autour d’elle de manière suspicieuse. Puis, ne voyant personne, elle s’approcha, tel un félin. Zach empoigna la corde et y approcha le couteau. Il y donna un coup afin d’évaluer le temps qu’il lui faudrait avant que la corde ne lâche. Quelques fils se décrochèrent en frisottant. La corde vieillissait et ne mettrait pas longtemps avant de céder.
Johanna prit la chaussure du bout des griffes, comme si c’était un explosif et la renifla Not a good idea. NEVER a good idea. Zach attaqua la corde.
Soudainement, l’empousa remarqua que l’échelle était placée de manière bien trop stratégique. Elle suivit des yeux la poutre sur laquelle Zach avait rampé et son regard tomba sur le jeune homme, qui s’escrimait avec le couteau. I'm listening to some relaxing music rn, it really does not match ahahah
Elle resta un moment à les regarder d’un air ébahi, lui et la poutrelle. Zach donna un dernier coup et la corde lâcha. La poutre chuta dans un silence de mort tandis que Johanna ouvrait la bouche pour un cri qui n’eut jamais le temps de franchir ses lèvres.
Lorsque la poutrelle l’écrasa contre le sol, l’empousa explosa en une gerbe de poussière dorée.FAIRY DUST
Zach resta un moment dans les airs, les yeux fixés sur l’amas de poussière qui s’ajoutait à celle déjà présente avant leur arrivée. Alors c’était comme ça qu’un monstre mourait ?
Il rangea son couteau à la ceinture et repartit en marche arrière jusqu’à l’échelle. Au moment où il posait un pied sur un barreau, il entendit un cri étouffé de terreur qu’il reconnut immédiatement.
- Maman, souffla-t-il.
Il descendit le plus vite possible, grimaçant de ses blessures.
En bas, il aperçut sa chaussure à moitié coincée sous la poutre et remplie de poussière d’ongles d’empousa Disgusting. Il n’avait aucune envie de la remettre et n’avait certainement pas le temps de la tirer de là-dessous.
Il s’élança le plus vite possible dans la salle d’à côté, croisant les doigts pour ne pas se planter un clou dans le pied.
La pièce suivante était du même acabit, mais un second couloir s’ouvrait sur la gauche. Il tendit l’oreille. Des gémissements angoissés lui parvinrent par le couloir de gauche.
Zach dégaina son couteau, inquiet, et s’y engagea.
Ce qu’il y découvrit lui fit mal au cœur. La pièce était plus petite, les fenêtres étaient également à moitié brisées et le sol parsemé de tessons de verres. Les murs et le sol étaient gris béton, mais poussiéreux et noirs de suie.
Au centre, assise par terre, se tenait Helen Turner, les mains et les chevilles attachées. Son tailleur de la même couleur que les fondations était déchiré par endroits, en particulier en bas de son pantalon. Ses cheveux étaient décoiffés et son visage sale de poussière. Des larmes avaient laissé des sillons sur ses joues et ses grands yeux bleus brillaient de terreur. Hormis quelques écorchures, elle ne paraissait pas blessée. Aaaaw poor mum...
Quand Helen aperçut son fils, elle écarquilla les yeux.
- Zachary ? souffla-t-elle.
Zach courut vers elle et, de son couteau, coupa les liens qui l’entravaient. Puis il la prit dans ses bras, soulagé.
- Tu vas bien ? demanda-t-il.
Helen l’écarta et répondit :
- Moi oui, mais toi tu es blessé ...
Elle regarda son bras où le sang avait coagulé. Puis elle leva les yeux.
- Alderman ... THE GOAT c’est lui qui ...
Zach la coupa doucement.
- Je sais maman. Je suis venu te tirer de là avec ... une amie.
Helen s’accrocha à lui, un air désespéré sur le visage.
- Tu ne comprends pas ! Alderman, il est ... ses yeux ... ils sont dorés ! Zach, il n’est pas humain ...
- Maman ...
Des pas se mirent à résonner au loin, puis juste après quelqu’un l’appela :
- Zach !
Celui-ci sentit son cœur s’alléger en entendant la voix de Reyna.
- Par ici ! répondit-il.
Les pas s’approchèrent peu à peu et soudainement, une Reyna essoufflée apparut, épée en main. Elle paraissait échevelée, des mèches sortant de sa tresse décoiffée, et des coupures parsemaient son corps Don't stare, Zach. Sa tunique était recouverte de poussière de monstres.
Ses yeux bruns tombèrent sur la mère et le fils. Elle s’en approcha au pas de charge, une lueur de soulagement dans son regard. Elle pressa l’épaule de Zach.
- Tu es vivant ! Où est l’autre empousa ?
Zach se redressa et sa mère s’appuya sur lui.
- Je l’ai tuée, annonça-t-il, et toi ? :lol: :lol: :lol: :lol: So casual
Reyna le regarda en clignant des yeux et Zach était certain d’avoir aperçu un éclair impressionné traverser son visage. Puis elle reprit son masque de guerrière implacable.
- J’ai tué la mienne également, et j’ai aidé les autres contre les Telchines. Seulement, ils sont trop nombreux. Ils vont arriver dans peu de temps ... Où est Alderman ?
Helen gémit et ses mains se crispèrent sur le T-shirt de Zach.
- Maman, ça va bien se passer, c’est fini on va te sortir de là, tenta de la rassurer son fils.
Mais Helen secoua la tête, les larmes au bord des yeux.
- Il n’est pas le seul ..., gémit-elle, il y a ces choses à pieds palmés qui maîtrisent la terre. Et ces horribles démones aux jambes effrayantes ... Oh mon dieu Zachary, dit-elle d’une voix déchirante, tu avais raison, ces choses existent ...
Zach jeta un regard angoissé à Reyna qui observait Helen en fronçant les sourcils.
- Qu’est-ce qu’elle a ? demanda Zach. Normalement, elle ne peut pas voir à travers la Brume comme moi.
- La Brume est manipulable, avoua la jeune fille. Alderman -enfin l’eidolon- et les autres ont dû la faire tomber pour révéler leur véritable nature et tenter de la rendre ...
Folle.
Zach sentit une colère sourde l’envahir. Sa mère était brisée à cause de ces monstres, juste parce qu’ils avaient eu envie de s’amuser. Il aurait aimé pouvoir faire revivre Johanna pour la tuer à nouveau.
- Eh, l’appela Reyna en le regardant droit dans les yeux. On va trouver un moyen de la guérir, d’accord ? Mais d’abord, on doit se tirer d’ici.
Elle porta deux doigts à sa bouche et siffla comme si elle hélait un taxi.
Aussitôt, Guido apparut, la robe blanche sillonnée de coupures. Il passa au travers d’une fenêtre brisée et s’agenouilla pour permettre à Zach d’installer sa mère correctement.
- Un planeur ? s’inquiéta-t-elle en s’agrippant à la crinière. Tu es sûr que tu peux conduire ça, Zachary ?
- Heu, répondit-il, Reyna sait comment faire. Ahahah good answer
Il se tourna vers celle-ci et souffla :
- Comment peut-elle confondre un pégase et un planeur ? La Brume n’est pas aussi puissante, si ?
Reyna lui montra un visage imperméable.
- Bien sûr que si. L’année dernière, les mortels n’ont même pas remarqué que quelque chose d’étrange se déroulait au mont Tamalpais. Un simple orage selon eux. Je peux te dire que c’était autre chose.
Zach se rappela de l’armée rutilante qui grimpait les flans de la montagne, ainsi que les éclairs juste au-dessus du mont.
- Je m’en souviens ! s’exclama-t-il. Tu veux dire que tu y étais ?
Reyna hocha simplement la tête.
Zach hésita à continuer. Puis :
- Dis ... ta mère, c’est vraiment une déesse ?
Reyna se tendit et sa main se dirigea comme par réflexe sur sa bague. Zach n’y avait jamais prêté attention, mais le bijou avait un symbole gravé dessus : une épée et une torche entrecroisées.
- Ma mère est Bellone, déesse romaine de la guerre, acquiesça finalement Reyna.
Bizarrement, cela ne choqua pas Zach. Il avait vu entendu parler d’Héphaïstos, d’Aphrodite, vu des monstres qui modelaient la terre, qui pouvait prendre l’apparence de femmes, qui pouvaient prendre contrôle d’un hôte, il avait découvert que ces êtres n’étaient sensibles qu’aux métaux précieux, qu’il existait une puissance invisible appelée la Brume qui cachait un monde entier aux mortels, il avait rencontré un pégase, deux chiens en métaux d’argent et d’or ... Il ne pouvait nier qu’il existait un autre monde que le sien.
- Mais quand tu parles de dieux, dit-il incertain, tu veux dire ceux de l’Antiquité ? Ils ne sont pas censés avoir disparu ? That sentence is interesting. Supposed that he thinks they existed back then
Reyna rangea son épée dans son fourreau et soupira légèrement :
- Ecoute, je ne peux pas avoir cette conversation avec toi, du moins pas pour l’instant. Il faut qu’on dégage d’ici d’abord.
Zach s’apprêtait à accepter l’offre lorsqu’une voix surgit de derrière eux :
- Ah oui ? Ce n’est pas ce que j’avais prévu pourtant. Oh, man
Reyna dégaina son épée d’un mouvement fluide et Zach brandit bêtement son couteau inutile. Mr Alderman, les yeux dorés, les observaient tranquillement à quelques mètres. Et dans son dos, se tenait une armée de Telchines, gigotant et modelant des boules de terres fourrées aux cailloux entre leurs mains.
- Allons, fille de Bellone, dit-il en désignant l’épée qu’elle tenait à la main, tu sais bien qu’à la moindre tentative d’attaque, je force le mortel à se tuer. Bon, je te l’accorde, il est plutôt mal en point actuellement.
- Qu’est-ce que vous voulez dire ? demanda brutalement Zach.
Reyna répondit, le regard fixé sur Alderman.
- L’eidolon a pris possession du mortel il y a quelques temps. Trois mois je dirais, juste avant que tu ne sois embauché. Autant de temps possédé a de quoi rendre totalement fou.
L’eidolon sourit joyeusement.
- Exactement ! Pendant qu’il devait servir ces foutus cafés, je lui lâchais la bride, mais il me sentait en lui Kinky. Le reste du temps, j’avais tous les pouvoirs sur lui. Oh, je pourrais le libérer Zach, continua-t-il, qu’en dis-tu ?
Zach serra les dents.
Si le monstre le relâchait, Reyna et lui seraient-ils capables de le combattre ? Reyna coupa ses pensées d’une voix tranchante :
- Ne l’écoute pas Zach. S’il le libérait ainsi, Alderman serait tellement désespéré et perdu de par son expérience, qu’il irait se jeter à la fenêtre de cet étage sans hésitation. De plus, lorsqu’un eidolon quitte un corps, c’est pour en posséder un autre. Je suis désolé, Zach.
Elle le regarda, les yeux tristes.
- Mr Alderman n’a jamais été ton patron, il n’avait sûrement jamais prévu de venir à San Francisco pour gérer un café. Ce n’est qu’une victime prise au hasard.
Une simple victime. Ce monstre avait fait de cet homme un pantin. Mr Alderman était si ça se trouve un homme bon qui ne méritait rien de ce qui lui arrivait. Les insultes que Zach avait subies venaient de l’eidolon, pas de son patron humain. Zach ne connaissait pas Mr Alderman. Le vrai Éric habitait peut-être à des centaines de kilomètres d’ici, le vrai Éric était peut-être un homme apprécié par ses collègues, par ses voisins, par ses employés. Peut-être avait-il une famille qui le recherchait et l’attendait depuis trois mois, ne comprenant pas pourquoi il avait disparu d’un seul coup et sans la moindre explication. Maybe he WAS but that's too late buddy
Et maintenant il était condamné. Il avait le choix entre être libéré pour qu’il aille se suicider dans les secondes d’après, ou se faire tuer par Reyna ou lui-même. L’eidolon pouvait même le forcer à s’ôter la vie.
Et même si Zach ne se voyait pas tuer son « patron », il ne supporterait de voir son visage en train de réaliser tout ce qu’il avait vécu, tout ce qui lui avait été volé, et se suicider par horreur.
- Comment pouvons-nous tuer cet eidolon ? demanda-t-il à Reyna d’une voix neutre.
Il savait que s’il ne prenait pas sur lui, il était capable de pleurer pour Mr Alderman.
Reyna le regarda avec compassion.
- En fait, fit l’eidolon, vous ne pouvez pas me tuer. Un coup d’épée ou de poignard ne fera que me sortir du corps de mon cher hôte et je posséderais l’un de vous sans aucun souci.
- Toi, la ferme ! beugla Zach.
Il questionna Reyna du regard.
- Il a raison, grinça-t-elle, la seule chose qui serait utile serait un type d’arme spécial qui serait capable d’annihiler le corps en entier, ce qui empêcherait à l’eidolon d’avoir le temps de s’enfuir. Cependant ...
- Cependant vous n’en avez pas ! se réjouit l’eidolon.
Et c’est là que tu te trompes, songea Zach en son for intérieur.
Il pivota vers Reyna.
- Pars avec ma mère sur Guido.
- Quoi ? répondit Reyna interloquée. Et puis quoi encore, tu viens avec nous ! Sounds like a good idea indeed ?
Zach rangea son arme qui de toute façon ne lui servirait à rien.
- Je viendrai avec vous, mais Guido ne peut pas transporter trois personnes sur son dos. Dépose ma mère en sécurité et reviens me chercher après.
L’eidolon soupira.
- Vous m’agacez et je n’aime pas les gens qui m’agacent.
Il s’adressa aux Telchines :
- Tuez-les.
Helen, qui jusque là était restée silencieuse et dans un état second, laissa échapper un gémissement.
Reyna leva son épée et secoua la tête à l’intention de Zach.
- Tu ne pourras pas te défendre face à ces monstres.
Piqué au vif, Zach répliqua tout en gardant un œil sur les telchines qui avançaient :
- J’ai tué une empousa sans utiliser ton poignard d’or ! Tu l’as dit toi-même, tu ne disposes pas d’armes qui puissent éradiquer un eidolon.
- Parce que toi, oui ? provoqua Reyna d’un air exaspéré.
Zach hocha la tête.
- C’est le cas.
Pour le coup, Reyna ne sût quoi répondre. Elle l’examina de la tête aux pieds, cherchant sûrement une arme secrète cachée sous son T-shirt, ou quelque chose du genre. Les telchines approchaient, semblant se demander pourquoi ils discutaient ainsi sans se préoccuper d’eux. Ouh, Greek Fire. Wanna die in the process, dumbass ?
Zach jeta un regard suppliant à Reyna :
- Je t’en prie, mets ma mère à l’abri ... Fais moi confiance, s’il te plaît.
Reyna le fixa longuement des yeux et pour une fois, son regard dur disparut. Elle hocha la tête.
- Je reviens dans peu de temps, tiens bon.
Elle rangea son arme et grimpa dans un mouvement souple sur Guido. Elle jeta un dernier coup d’œil à Zach et, tenant fermement Helen à la taille, elle commanda à son pégase de s’envoler.
- Eeeeh, s’exclama l’eidolon, depuis quand un demi-dieu fuit-il ?
Il finit par hausser les épaules et se tourna vers Zach, le visage dur.
- Tant pis, il en reste un. Je me demande si je ne vais pas prendre le contrôle de ton corps, tu m’as l’air un peu plus résistant que ce vieux croûton de mortel.
Seul face à cette armée, Zach n’en menait pas large. Mais il inspira profondément et tout en ramenant son sac à dos devant lui, il s’écria aux telchines :
- Attention ! Je possède une arme très très dangereuse ! Reminds me of Percy, god of the Coca-Cola
Les monstres froncèrent les sourcils et s’entre-regardèrent. Pendant ce temps-là, Zach ouvrit son sac et y farfouilla précipitamment jusqu’à tomber sur la pochette remplie de feu grec.
- Mais ne l’écoutez pas, vociféra l’eidolon, il ment pour gagner du temps ! A classic
Zach ne savait pas trop comment enclencher l’explosion, alors il posa son sac au sol et frappa de toutes ses forces contre la poche. La douleur envahit ses phalanges et au même moment, les telchines reprirent leurs esprits en grommelant.
Soudain, Zach entendit un léger « clic » et un crépitement s’ensuivit aussitôt. On aurait dit de l’eau qui commençait à chauffer dans une bouilloire.
« L’explosion suivra quelques secondes plus tard » avait averti Mme Bolston. Elle n’aurait pas pu préciser ? Cinq secondes ou vingt ? Yeah, read the Death Note Mrs. Bolston, that's some shitty well written guide about how to kill people and how many seconds it will take you Il se redressa, le cœur battant et lança à l’eidolon :
- Vous croyez que je mens ? Jetez donc un coup d’œil là-dedans !
Et il lança son sac à dos en l’air. L’eidolon, interloqué, le rattrapa par réflexe. Tout en fronçant les sourcils, il sortit du sac le carnet de dessin et le lança par terre. La main fouillant toujours, il plissa les yeux pour tenter d’apercevoir ce qui trainait encore au fond. Quand il comprit, il se figea. Puis il leva la tête et fixa d’un air haineux Zach.
- Espèce de petit ...
Zach courut en direction de la fenêtre because you're badaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaass that's good scenary . Il ne savait pas pourquoi il faisait ça, une chute du quatrième étage ne pardonnait pas.
Il n’eut même pas le temps d’atteindre le rebord de la fenêtre que le feu grec explosa.
Le souffle le projeta à l’extérieur et il s’écorchant la jambe contre un rebord de verre brisé.
Alors qu’il tombait, il entendit le cri d’horreur de Reyna qui revenait le chercher sur Guido, mais qui était bien trop loin pour le rattraper au vol.
Puis, le choc, et tout s’éteignit dans un voile sombre.


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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par Perripuce »

PtiteCitrouille a écrit :Hey everybody !! sorry de pas avoir commenter le chapitre précédant ... :roll:

Franchement, un conseil, ne jamais arranger et corriger un chapitre tout en regardant les JO; je suis sur la correction depuis 1h30 :lol: :lol: :lol: je me déconcentre trop facilement là :lol: Comme je te comprends :lol: :lol:
Non mais là en ce moment y a le saut acrobatique à ski (impressionnant !) et c'est la finale, et c'est atroce parce qu'elle font des sauts superbes et incroyables mais elles tombent à l'arrivée ...! J'ai trop mal pour elle sérieux et c'est tellement dommage ! Mais c'est hallucinant sur les 6 à passer, 4 sont tombées ! Une hécatombe quoi ... (la Biélorusse gagne d'ailleurs, je commente en direct :lol: :lol: non mais au point que la 3ème est tombée mais arrive sur le podium :lol: genre elle a fait la chute la moins rédhibitoire :lol: :lol: :lol:
En attendant on a gagné une médaille d'argent en snowboard cross donc c'est cool 8-) 8-) Ouiiii mais putain elle a 16 ANS !! Tu foutais quoi, toi, à 16 ans?!
Oh et j'ai regardé la Mass start ce matin, Dorin putain ta balle t'aurais pu bien la tirer x) x) Maintenant Martin demain je croise les doigts.


Sinon voilà le chapitre, vous inquiétez pas, Zach n'est pas mort :lol:
Merci à tous pour vos commentaires adorables !!

Bonne lecture ! :D


Chapitre 5 :


- C’est un mortel, il va mettre plus de temps à guérir. Surtout que je ne peux pas lui donner d’ambroisie, il en mourrait.
- Je sais, Marco, fais de ton mieux.
Des pas qui s’éloignent. Un soupir. Un linge humide posé sur son front.
- Elle a l’air de tenir à toi la préteur, mon gars. T’as pas intérêt à me claquer entre les doigts. sinon sa vengeance sera terrible.

***

- Je pense qu’il va s’en tirer, mais c’était tout juste. Quand même, je me demande bien ce qui lui est arrivé ...?
Le sous-entendu n’obtint aucune réponse. Encore un soupir.
- Très bien, il sera sur pieds dans quelques jours encore.
- Ça fait plus d’une semaine qu’il est là. Qu’est-ce que t’entends par « quelques jours » ?
- Quatre ou cinq, évalua la voix du garçon.
Silence.
- Ça va, ça va, me regarde pas comme ça, râla-t-il. Je peux réduire à trois ou quatre jours en me forçant un peu.
- Tu vois quand tu veux, Marco ! Cette forceuse :lol: :lol:
Les pas s’éloignèrent une nouvelle fois. Troisième soupir.
- Je me demande lequel est le plus en danger entre toi et moi, mon gars.ça dépend s'il clamse ou pas :lol: :lol:

***

Zach remua les orteils. Puis les doigts. Il avait mal, il était courbaturé, il avait l’impression d’avoir avalé du feu et ensuite de l’avoir recraché tellement il avait la gorge irritée. Ses paupières étaient lourdes comme du plomb.
Il distingua des martèlements de bottes contre un sol en bois.
Une personne à ses côtés se précipita à son chevet et plaqua un linge mouillé sur ses joues.
- Je travaille, je travaille, il va de mieux en mieux ! Ah ! C’est toi Bobby ! :lol: :lol:
La dernière phrase avait été dite dans un ton soulagé. Le linge fut écarté de son front.
Ledit Bobby rit.
- Tu as cru que c’était Reyna ?
- Tu ne comprends pas, grogna Marco. Si elle me trouve en train de ne rien faire, je me fais écorcher vif ! Mais là franchement, ça dépend que de ce gars pour se réveiller ! Je ne peux plus rien faire maintenant.
Zach tenta de se manifester, d’avertir qu’il les entendait. Mais il retomba dans l’inconscience. pour le plus grand malheur de Marco :lol: :lol:

***

Zach eut de la peine à ouvrir les yeux. Pour une fois, le silence régnait autour de lui. Il examina la pièce dans laquelle il se trouvait. Il semblait être dans une infirmerie. Le sol était en bois et des colonnes romaines tenaient le toit construit dans la même matière. Seuls les murs étaient différents. Il n’y en avait tout simplement pas. Quatre piliers se dressaient dans les coins, et des grandes toiles de tentes faisaient offices de murs. Étrangement, le tissu était aussi coupe-vent qu’un bon mur en béton mais la lumière parvenait à éclairer les lieux de manière agréable.c'est exactement comme ça que je m'imagine les infirmeries grecques et romanes :lol:
En face du lit de Zach, se tenaient un bureau rempli de paperasse. Juste derrière, il y avait une armoire dont Zach pensa qu’elle contenait des médicaments. Il n’avait jamais vu une telle infirmerie et n’avait aucune idée d’où il pouvait se trouver.
Des vêtements avaient été déposés au bord du lit. Le T-shirt pourpre au sigle doré SPQR et le jean noir n’étaient sûrement pas les siens (qui se trouvaient il ne savait où).
Ensuite, il s’examina. Il avait des bleus qui avaient commencés à virer au vert-jaune. Cela ne l’étonna pas, dans ses fréquents réveils, il avait entendu dire qu’il était arrivé ici depuis presque deux semaines.
En remuant les épaules il se rendit compte que tout son dos l’irritait. Ses mains étaient écorchées dû à la poutre dans l’usine. Il avait un bandage sur le bras droit là où Johanna l’empousa l’avait griffé, ainsi qu’à son mollet.
- Ça alors ! Tu es réveillé !
Zach sursauta. Un garçon blond bouclé s’approchait, l’air ébahi. Pensant intérieurement "PUTAIN YES J'AI SAUVE MA PEAU
- Je croyais que ce jour n’allait jamais arriver ! Attends un peu que Reyna l’apprenne YOUPII ELLE VA PAS ME TUER AHAHAH !
- Où ... où est-ce que je suis ? croassa Zach.
Le garçon attrapa un tabouret et s’assit.
- Tu es au Camp Jupiter, en sécurité. Je peux te dire que t’as eu du bol, quand t’es arrivé j’ai cru qu’un taureau d’airain t’avais soufflé dans le dos avant de te marcher dessus ! ça doit faire mal ahah
Zach n’avait aucune idée de ce qu’était le Camp Jupiter, ni un taureau d’airain. Il renvoya un regard vide au garçon.
- Tout ton dos était brûlé et tu as reçu des éclats de l’explosion aussi. Ton mollet a eu une vilaine entaille assez profonde et j’ai dû veiller à ce qu’elle ne s’infecte pas. Ton bras n’était pas joli à voir aussi. Il aurait fallu que tu bandes ta blessures bien avant ton arrivée, le sang s’était coagulé et de la poussière s’était incrustée. C’était pas du gâteau, je te le dis ! Tes vêtements sont partis à la poubelle, on t’en a donné d’autres. Au fait, moi c’est Marco, je suis un fils d’Apollon. Oui faire les présentations c'est bien aussi :lol: :lol:
Et il lui sourit. Zach le fixa, cligna de l’œil. Il n’avait rien compris, à part qu’il s’était tiré de justesse de l’explosion du feu grec. Il fixa à nouveau Marco et demanda :
- Où est Reyna ?
Marco s’indigna :
- Quoi ? Pas de merci ? Pas de « ah Marco tu es mon sauveur, je te serais éternellement reconnaissant de m’avoir sauvé la vie ! » ? Toi dis lui merci pour s'être rêver et d'avoir sauvé la tienne.
- Où est Reyna ? répéta Zach. parfait ZACH :lol: :lol:
Marco leva les yeux au ciel en soupirant.
- Ça va, c’est bon ! Elle est à la Principia.
La Principia ? Zach secoua la tête. Mieux valait ne pas chercher à comprendre. Et où était sa mère ? Il avait besoin de savoir ce qu’il était advenu d’elle. Il rabattit ses couvertures et bascula ses jambes par dessus le lit.
- Woh, tu fais quoi au juste là ? l’arrêta Marco en appuyant sur ses épaules. Recouche toi, t’es pas encore totalement rétabli.Sinon Reyna va lui faire la peau.
Zach soupira d’un air agacé et Marco se leva.
- Je reviens, je vais te chercher un verre d’eau.
Et il partit plus loin. Zach l’observa s’éloigner et dès qu’il fut assez loin, il s’extirpa du lit, enfila les vêtements offerts qui traînaient sur le bord du matelas et posa les pieds au sol. rebelle. Il love that.
Quand il se redressa, la tête lui tourna légèrement. Il attendit un moment avant de lacer des nouvelles chaussures (sa propre paire n’en étant plus une désormais) et de s’engager en dehors de l’infirmerie.
Une fois à l’extérieur, il entendit la voix de Marco :
- Oh non, c’est pas cool, mec ... :lol: :lol:
Il n’y prêta aucune attention. Il observait d’un air ébahi le décor qui s’ouvrait à lui. Il était au milieu d’une grande cour fermée par une enceinte en bois. Une porte immense lui permettait d’apercevoir un fleuve qui coulait tranquillement à l’extérieur.
Juste en face de Zach se trouvait une sorte de réfectoire militaire sur promontoire. En plus des bancs et des tables traditionnelles, étaient dispersés des genres de lits -des tricliniums il connait le terme? Moi je t'avoue que je ne l'avais pas :lol: :lol: - à velours pourpre.
À sa gauche, un grand bâtiment administratif écrasait les autres, qui étaient plus bas et comparables à des casernes. Le mot « Principia » était gravé en lettres romaines en haut et l’édifice comportait une multitude de colonnes en relief. Deux autres colonnes, cette fois-ci entières, encadraient un escalier de marbre qui menait à l’entrée.
Zach se concentra sur les personnes autour de lui. La plupart étaient des adolescents, certains habillés d’un T-shirt pourpre identique à celui que Reyna portait, d’autres carrément en armure, ou même encore, en toge romaine.
Deux jeunes filles passèrent à grands pas devant lui.
- Je lui avais dit à Cassie, de pas s’approcher des canons à eau, disait l’une exaspérée.
- Ils ne sont toujours pas réparés ? fit l’autre d’un ton étonné.
La première, aux cheveux châtains attachés en queue-de-cheval, secoua la tête. Soudain, ses yeux tombèrent sur Zach et elle eut un mouvement de surprise. Son amie se retourna et eut un glapissement.
- C’est lui ? chuchota-t-elle à son amie.
- Il parait, dit l’autre, il vaudrait mieux prévenir Reyna. Oui ce serait fort sage :lol: :lol:
Et elles s’éloignèrent tout en jetant des coups d’œil furtifs dans leur dos, sous le regard interloqué de Zach.il doit rien comprendre le pauvre Il se rendit vite compte que la plupart des jeunes le dévisageaient étrangement. Certains le pointaient même du doigt. Aucun ne paraissait moqueur, mais cela n’empêcha pas Zach de se sentir mal à l’aise.
Un groupe voulut l’approcher, mais une voix les stoppa dans leur élan.
- Zach, espèce d’abruti !
Celui-ci se retourna. Reyna sortait de la Principia et arrivait à grands pas furieux. Elle était habillée comme une adolescente normale, excepté le fait qu’elle portait à ses hanches son épée en or. finalament c'est peut être à lui qu'elle va faire la peau :lol: :lol: et peut être à Marco pour l'avoir sorti de l'infirmerie.
Son expression était furibonde et ses yeux lançaient des éclairs. Le groupe s’éloigna précipitamment et Zach crut même entendre un « Bonne chance, vieux ».
Alors qu’elle se rapprochait, Zach commença :
- Reyna, je suis content que tu ...
Il fut coupé sans remords :
- Comment as-tu osé utiliser ce feu grec sans m’en parler ? Euh. Le pauvre ne savait sans doute pas ce que c'est. Du calme, Reyn'.
Zach ouvrit la bouche mais il ne put décrocher un mot car Reyna lui balança la gifle du siècle. OH GOD YES j'adore les gifles. C'est fort c'est puissant, ça indique la force de tes émotions, c'est parfait une gifle.
- Ouch ! compatit la masse d’adolescents qui tendait le cou pour voir ce qu’il se passait.
Zach resta ébahi quelques secondes. Sa joue le lançait affreusement, et encore, il sentait que Reyna s’était retenue.
- Tu aurais pu mourir ! reprit-elle en hurlant. Bah dit donc ça la touchecette histoire.
Il ne répondit rien, parce que oui, il aurait très bien pu être pulvérisé par le feu grec. Même lui ne savait trop comment il avait réussi à s’en sortir sans être totalement brûlé ou complètement aplati contre le macadam de l’usine.
- Tu ne peux pas t’amuser à jouer au héros comme ça ! Comment a réagi ta mère à ton avis ? La Brume ne peut pas lui cacher un garçon en flammes projeté par la fenêtre.
Zach se figea. Sa mère. Comment allait-elle ? Le savait-elle en vie ? Où était-elle ?
Reyna dû percevoir son désarroi car son visage s’adoucit tout en prenant une teinte de culpabilité :
- On lui a dit qu’on s’occuperait de toi.Pauvre d'elle. elle doit pas être bien.
Zach hocha la tête, silencieux et se frottant la joue.
- Désolée pour la gifle, mais tu l’avais méritée.
En vérité, elle n’avait pas forcément l’air désolée selon Zach, mais il laissa couler avec amusement.
- Qu’est-ce qu’il s’est passé, après que je sois tombé ? demanda-t-il.Ouais je trouve que tu la prends vachement bien la gifle :lol: :lol:
Reyna enfonça les mains dans ses poches et lui indiqua le portail de la tête.
- Viens, il faut qu’on parle de toute façon.
Ils sortirent de la cour sous les regards curieux des autres adolescents. Ils contournèrent ensuite l’enceinte en marchant dans l’herbe fraîche avant de rejoindre une route pavée. Une borne en pierre plantée dans le sol indiquait « Via Principalis, Nouvelle Rome : 1 kilomètre »
- Où sommes-nous, d’ailleurs ? s’enquit Zach en tournant sur lui-même.
- Au camp Jupiter.
- C’est ce que m’a dit Marco l’infirmier. Mais c’est quoi au juste ?
Reyna ne dit rien pendant un moment.
- C’est un camp pour les jeunes comme nous, finit-elle par dire d’un ton hésitant.
Les jeunes comme nous. Il se rappela des paroles des monstres à propos de Reyna, fille de Bellone.
- Tu veux dire ... pour les enfants de dieux ? Perspicace, l'enfant.
Reyna acquiesça tout en lui jetant un coup d’œil.
- On nous appelle des demi-dieux. Tous ceux que tu viens de voir en sont. Ce camp est un lieu sûr pour nous, où les monstres ne peuvent nous atteindre.
Il avait déjà compris que les dieux de l’Antiquité s’avéraient être réels mais jamais il n’aurait imaginé une telle étendue de ce nouveau monde. Toutes ces personnes qu’il avait vues pouvaient voir à travers la Brume également. Lui qui pensait être seul ... le comprendre c'est bien mais maintenant il faut le croire et ça se fait pas en deux secondes :lol: :lol:
Mais il était différent. Il n’était pas demi-dieu, ses parents étaient bel et bien mortels. Il n’aimait pas penser comme cela, mais il était une sorte « d’anomalie » du système. Cela ne le dérangeait plus désormais. Il avait enfin trouvé une explication à sa particularité et surtout, des personnes avec qui la partager. Il n’était pas fou, et pouvait se considérer comme faisant partie de ce nouveau monde, juste par le fait de le connaître. Ouais c'est vrai que ça doit l'éclairer.
Ce fut à ce moment que Reyna le contredit, semblant encore une fois lire dans ses pensées :
- Tu sais ... quand je t’ai dit que tu n’étais pas comme nous ... j’avais tort.
Zach releva la tête, surpris. Reyna triturait sa bague, le regard au loin.
- Vaincre une empousa puis un eidolon et son armée de Telchines... Peu de demi-dieu l’auraient fait. C'est vrai qu'on sait pas qui est son père. Qui est son père, Clem? Moi j'aimais bien l'idée du mortel !
Zach entrevit une lueur de respect dans ses prunelles ombres.
- Tu as agi comme l’un d’entre nous, continua-t-elle, même si la dernière phase était un peu trop suicidaire à mon goût. Excuse moi. Percy qui se jette de l'Arche de Saint Louis, tu appelles ça comment?
Elle lui demanda comment il s’était débarrassé de Johanna et Zach lui conta son combat en terminant par :
- Désolé pour ton poignard, je l’ai laissé là-bas.
Reyna fit un geste de la main.
- J’irai le chercher s’il le faut. Tu as bien agi en comprenant que la force ne te serait d’aucune aide.
Ils s’engouffrèrent entre deux enceintes de bâtiments.
- Je serais mort sans l’aide de l’aigle de Mme Bolston. MAIS QUI C'EST?
- Ce n’est pas exactement le sien, objecta Reyna. Il appartient au camp, et il sert de messager souvent. C’est par lui que j’obtenais la plupart des informations sur Alderman. Mary me les faisait passer grâce à son voisin qui travaillait avec lui ...
Elle lui coula un regard amusé et Zach ouvrit de grands yeux :
- Tu veux dire que j’étais votre informateur indirect sans le savoir ?
Reyna rit.
- Crois moi, je ne pensais pas que c’était toi ! Même en investiguant sur place je ne l’avais pas réalisé. Quant au fait qu’il t’ait sauvé la vie ... eh bien peut-être t’avait-il aidé avant, mais sans lui, tu aurais fini aplati au pied de l’usine.
- Le choc que j’ai ressenti, c’était lui ?
Reyna acquiesça.
- Justement c’est lui là-bas, au champ de Mars.
Zach tourna les yeux vers la direction qu’elle indiquait. C’était un simple et grand champ sans aucune culture. Cependant, au centre, de dressait un début de forteresse et des demi-dieux s’agitaient autour, semblant le construire. Dans les airs, planait l’aigle de Mme Bolston.Il va avoir un pote aigle. C'est grave la classe.
- Qu’est-ce que c’est le champ de Mars ? s’enquit Zach.
- C’est notre centre d’entraînement au combat.
Devant l’air ébahi de Zach elle eut un sourire ironique.
- Il faut bien qu’on soit capables de combattre les monstres. Comment crois-tu que j’ai tenu aussi longtemps à l’usine ?
Cela paraissait évident, mais il était difficile pour Zach d’imaginer des ados combattre avec de vraies armes dans le but de défendre leur vie. Cela semblait surnaturel, mais après tout, n’était-ce pas un monde surnaturel ? Certes.
- En parlant de ça, reprit Reyna devenant soudainement gênée, merci de m’avoir sauvée là-bas, face aux empousai. Elles m’auraient tuée si tu n’avais pas été là. Oh yeah Reyna qui le remercie c'est magique. Dommage qu'il ne se rende pas compte de la chance qu'il a.
- Et elles m’auraient tué également ainsi que ma mère si tu n’étais pas venue. On est quitte.
Reyna sembla en quelque sorte soulagée. Elle n’avait pas l’air de supporter l’idée d’avoir une dette envers quelqu’un. Zach y reconnut un esprit indépendant et habitué à se débrouiller par lui-même. Il savait qu’elle respecterait toujours ses dettes, mais elle faisait en sorte de ne pas en avoir afin de ne devoir rien à personne.
L’aigle eut l’air de les remarquer car il leur adressa un cri aigu du style « il est vivant, le microbe ? ». Zach leva le bras pour saluer son double sauveur.
Puis les deux reprirent leur route tranquillement en direction de la Nouvelle Rome. Il demanda de quoi il était question par ce lieu.
- C’est la ville, répondit Reyna. Une ville spéciale demi-dieux et descendants de demi-dieux. Une ville qui ressemble à n’importe quelle autre, mais adaptée pour nous, et de style romain aussi. Tu verras bien en arrivant.
Zach hocha la tête et changea de sujet.
- Tu ne m’as pas dit ce qu’il s’était passé après être partie avec ma mère.
Reyna ralentit son allure et Zach ce calqua à son rythme. Elle commença son récit, le regard lointain :
- J’ai fait aussi vite que j’ai pu. Guido s’est posé en dehors de l’enceinte de l’usine. J’ai eu du mal à me séparer de ta mère qui voulait savoir comment tu allais. L’aigle de Mme Bolston nous a rejoints avec Aurum et Argentum entre ses serres. Aurum était vraiment mal en point, mais il est réparé aujourd’hui. J’ai envoyé l’aigle à l’usine et quelques secondes plus tard, j’ai pu monter sur Guido pour te rejoindre. J’avais à peine décollé que je t’ai vu être éjecté par la fenêtre à cause du feu grec. C’est Mme Bolston qui te l’a donné ?
Zach hocha la tête et Reyna soupira.
- C’était dangereux de faire ça. Le feu grec est extrêmement sensible à tout contact, le donner à un mortel non habitué à ce type d’armes ...
Elle fit une grimace qui en dit long sur le fond de sa pensée, avant de reprendre :
- Enfin, quoiqu’il en soit, l’aigle était assez proche pour pouvoir te rattraper au vol et te ramener à terre sain et sauf. Après ça, j’ai hissé à nouveau ta mère et Aurum sur Guido tandis que l’aigle te prenait toi et Argentum.
- Et ma mère ? Elle est à l’appartement ? Comment va-t-elle ?
Reyna se crispa et baissa les yeux. Elle évita son regard et dit :
- Allons boire quelque chose, je t’expliquerai tout.Oh my god que passa?
Trop absorbé dans sa conversation, Zach ne s’était pas rendu compte qu’ils étaient arrivés à la Nouvelle Rome.
L’ensemble de la ville était entourée d’un muret en pierre blanche qui arrivait à la taille de Zach. Sur la droite, il pouvait voir que le fleuve aperçu plus tôt se jetait dans un immense lac. De là où il était, il pouvait distinguer un immense Colisée ainsi qu’une arène romaine.
À gauche et bien plus loin, avait été construit un aqueduc afin d’approvisionner la ville en eau. Ville qui s’étendait juste en dessous, au cœur des collines verdoyantes, des jardins chatoyants, peuplée de maisons accueillantes et tellement romaines : de marbre blanc avec de grandes ouvertures circulaires, ainsi que des toits de tommettes rouges.
- Normalement, les mortels ne sont pas autorisés à pénétrer dans la ville. Mais je pense que Terminus m’autorisera cette exception.
- Terminus ?
- Elle parle de moi, mortel ! TERMINUS <3 Ahahaha d'où la question pour Julia
Zach sursauta et chercha la provenance de la voix. Reyna pointa du menton une statue d’un buste d’homme en marbre. Celui-ci portait une barbe taillée au millimètre près et des cheveux bouclés qui lui tombaient presque dans le cou. De ce que Zach pouvait voir, il était drapé dans une toge romaine.
- Alors c’est lui ? reprit-il d’un air critique. La ville ne fait qu’en parler.
- De qui ? De moi ? s’étonna Zach.
Terminus leva les yeux au ciel. Enfin, Zach l’imagina le faire.
- Pas très futé, pour un mortel qui a battu une empousa et un eidolon.
- Peu importe, coupa Reyna. Serait-il possible de passer s’il vous plaît ?
- Tu connais le règlement, prêteur Reyna. Pas d’armes dans la ville ! Julia, où es-tu ? Voila :lol: :lol:
Une gamine d’environ six ans surgit presque de nulle part avec un plateau d’argent dans les mains. Julia était coiffée de tresses blondes et arboraient des dents qui commençaient à pousser et qu’elle montrait à tout le monde en souriant. Elle était également vêtue d’une robe colorée à motifs géométriques.
Reyna se plia de bonne grâce à l’ordre (ça devait bien être le seul qu’elle recevait et non qu’elle donnait, songea Zach) et déposa son épée ainsi qu’un poignard en argent sur le plateau.
- Pas d’armes, le mortel ?
Zach secoua la tête.
- À la moindre incartade, prévint Terminus, je me ferais le plaisir de te donner moi-même un coup de pied en dehors de la Nouvelle Rome !
Julia imita le mouvement avec sa jambe, un grand sourire aux lèvres. Zach ouvrit la bouche pour lui dire qu’il n’avait pas de jambes, mais Reyna l’interrompit : MDRR
- Il a compris, merci Terminus. Viens Zach.
Zach la suivit et elle souffla, une fois éloignés :
- Il est assez susceptible sur ses membres du corps ... on y serait restés des heures si tu avais parlé.
Zach se douta qu’il n’était pas le premier à réaliser l’infirmité du dieu et à en lui faire la remarque.
- Et donc, pour ma mère ? demanda une nouvelle fois Zach.
Reyna secoua la tête.
- Pas ici.
Et c’était tout. Zach n’insista pas, mais l’inquiétude commençait à monter en lui et il se demanda s’il n’était pas arrivé quelque chose à sa mère.
- Nous parlerons dans le forum, c’est derrière ce bâtiment.
Reyna pointa un immense bâtiment de marbre et de colonnes, surmonté d’un dôme rouge.
- Qu’est-ce que c’est ?
- Le Sénat, répondit Reyna. C’est ici que nous nous réunissons les sénateurs et prêteurs lors de crises majeures.
Zach se rappela Terminus avoir appelé Reyna « préteur ».
- À quoi sert un préteur ?
- Nous sommes les leaders de la légion, les chefs de l’armée qui mènent les demi-dieux au combat et qui gèrent les affaires administratives du camp. Il ne peut y en avoir que deux à la fois.
Zach la regarda longuement. Reyna était prêteur. À quoi, seize ans ? Elle paraissait en avoir tellement plus. Tout dans son attitude, ses manières, son regard, indiquait une maturité qui ne concordait pas avec son âge.
Ils passèrent devant l’entrée du Sénat dont les portes en or s’ouvraient sur deux adultes âgés de la soixantaine, habillés en toge romaine. Ils discutaient avec un visage sérieux et pensif. Dès qu’ils virent Reyna, ils l’a saluèrent d’un mouvement de tête que la jeune fille rendit.
- Je croyais qu’il n’y avait que des adolescents ici ? dit Zach, surpris.
Reyna secoua la tête.
- Tu ne trouveras que des jeunes demi-dieux dans le camp Jupiter oui. Mais la Nouvelle Rome accueille bien plus de monde : des enfants voire descendants de demi-dieux, des demi-dieux adultes ou comme tu viens de le voir, bien plus âgés. La ville est ouverte à tous les enfants de dieux qui ont servis pendant dix ans la légion. Ils peuvent ensuite prendre leur retraite de soldat, étudier, fonder une famille ... C’est un lieu sûr pour nous, une sorte de havre de paix.
Zach surprit un air nostalgique apparaître sur le visage de son amie. Malgré l’attitude de leader qu’elle affichait tout le long de la journée, peut-être voulait-elle juste en finir avec sa vie faite de danger à combattre des monstres, et rejoindre ce refuge de demi-dieux, vivre enfin une vie d’adolescente. Avait-elle même seulement eu une enfance d’innocence sans avoir à s’inquiéter pour sa vie et celle de ses proches ? Moi je traite de ça dans ma fanfic' sur PJ, justement,
du fait qu'au bout d'un moment t'en a marre de cette vie a risquer ta peau H24, une volonté de retrouver uen vie normale et trouve. Je trouve que c'est un axe vachement intéressant.

- Combien de temps te reste-t-il dans la légion ?
- Cinq ans, répondit-elle. Je sais ce que tu dois penser mais c’est le contraire. J’aime être prêteur, j’aime la légion que je considère comme ma famille, c’est juste que ... ça doit être bien tout de même, là-bas. Je veux dire, j’y vais souvent, mais y vivre, être délaissée de toutes responsabilités, étudier comme tout le monde, laisser la place à d’autres demi-dieux de sauver le monde, se reposer enfin ... oui, ça doit vraiment être bien. 10 ans dans la légion c'est quand même vachmenet longtemps, pour peu que tu arrives un peu tard ...
Zach ne dit rien. Il sentait que Reyna ne se confiait pas ainsi à n’importe qui. Aussi, il se contenta de l’écouter. Il avait bien deviné quels étaient ses tourments, mais ce n’était pas pour autant qu’il les comprenait. Enfin, bien sûr, il était tout à fait d’accord avec ce que disait Reyna, mais il ne pouvait pas dire qu’il avait eu une vie similaire à la sienne. Il avait une mère avec lui, Reyna n’avait jamais parlé de parents. Zach imaginait peu un dieu ou une déesse débarquer pour le spectacle scolaire de fin d’année de leur enfant. Et la jeune fille n’avait jamais parlé de père. Zach avait eu une enfance, avait été à l’école. Mais Reyna ? Zach en doutait.
Ils finirent de contourner le Sénat et débouchèrent sur une gigantesque place lumineuse, construite en marbre. Des plantes étaient disséminées un peu partout et une immense fontaine trônait au centre, des mini-cupidons de pierre crachant de l’eau. La fontaine avait été construite sur un niveau plus bas que le reste de la place. Des marches y menaient et six colonnes entouraient l’espace qui semblait surtout dédié à la prélasse, car des tricliniums bordeaux étaient disposés par groupes. Certaines plantes apportaient une touche d’ombre à l’ensemble ensoleillé. Tout autour de la place, avaient été construits des magasins, des cafés. Trois arcades s’ouvraient sur d’autres lieux. Des bornes indiquaient « Circus Maximus, 0,1 kilomètre », ou « Colisée, 0,3 kilomètre » et la dernière « Village, 0,05 kilomètre ». À travers celle-ci, Zach put voir de magnifiques maisons en marbre blanc et toits rouges, des colonnes encadrant l’entrée, voire même des portes dorées pour les maisons les plus grandes. Le sol y était dallé et l’environnement verdoyant. Deux petites filles passèrent en courant devant l’arcade, côté village tout en riant. S’il y avait un paradis pour demi-dieux sur Terre, songea Zach, c’était ici qu’il se trouvait.
Plusieurs personnes arpentaient la grande place, flânant, discutant, plaisantant. Certains saluaient Reyna sur le chemin tout en jetant un regard curieux sur Zach. D’autres mangeaient du raisin, affalés sur les tricliniums près de la fontaine. Zach aperçut quelques familles entières, des parents avec leur poussette, des couples main dans la main ...
Soudain, une foule de jeunes d’une vingtaine d’années sortit d’un bâtiment qui ressemblait à un temple. Les jeunes portaient un sac sur l’épaule et bavardaient gaiement en groupes.
- C’est l’université de la Nouvelle Rome, lui apprit Reyna. La majorité de ceux qui ont fini leur service au camp Jupiter y vont. Et j'en reviens pas que Percy veuille y aller, TRAITRE
Zach n’eut même pas besoin de demander si elle comptait y aller. La façon dont elle fixait avec envie les autres lui indiquait la réponse. Elle finit par l’entraîner vers la terrasse d’un café.
Un des serveurs aux cheveux blond délavé la salua de la main et s’approcha.
- Salut, Reyna ! Ça faisait longtemps qu’on ne t’avait pas vue ! Ne me dis pas que tu as trouvé un meilleur café que nous ?
Il fit mine de porter la main à son cœur et Reyna secoua la tête, souriant.
- Ne t’en fais pas, ce n’était que temporaire. J’avais une mission et cet autre café était le parfait emplacement pour la mener à bien.
Zach sentit la déception l’envahir. Oh ça veut dire qu'il ne reverra pas la fille a la table douze. Alors c’était ainsi que ça allait se passer ? Une fois qu’il sortirait du camp, tout se finirait ? Bien sûr, il n’espérait pas non plus obtenir un laissez-passer pour venir à la Nouvelle Rome quand il le voudrait, mais il avait espéré revoir Reyna, au moins dans le café. Était-elle en train de lui signifier que leurs deux mondes étaient trop différents pour être conciliés ? Que malgré l’aventure vécue ensemble, cela n’avait été qu’un bref moment dont il fallait se détacher ? Qu’il fallait passer à autre chose ?
- ... et voici Zach. Zach, je te présente Louis.
Zach cligna des yeux et se concentra sur la conversation. Il serra la main que le fameux Louis lui présentait.
- Alors c’est de toi dont tout le monde parle ? s’enquit Louis avec un sourire.
- Heu ... je crois, bredouilla Zach mal à l’aise.
Louis hocha la tête avec un regard impressionné.
- Vraiment pas mal pour un mortel. Euh dans quel sens :lol: :lol:
Zach savait que personne ne voulait le faire sentir inférieur en l’appelant « mortel », mais il ne pouvait s’empêcher de se crisper un peu. Sûrement parce que cela accentuait le fossé entre leurs deux mondes.
- Sans lui, dit Reyna tout en le fixant, je serais morte et les dieux seuls savent ce que les monstres auraient pu faire ensuite.
Louis donna une bourrade à Zach.
- Profite, Reyna est plutôt avare de compliments, surtout envers ceux qu’elle vient de rencontrer ! :lol: :lol:
Zach se sentit fier sur le moment. Reyna fusilla Louis du regard et celui-ci s’empressa de changer de sujet.
- Chocolat chaud pour la prêteur, tu veux quoi Zach ?
Zach commanda la même chose et Louis les laissa seuls. Reyna reprit un air grave et Zach se tendit. Il ne savait à quoi s’attendre par rapport à sa mère.
- Dans l’usine, débuta-t-elle, tu as vu comment ta mère avait été atteinte par son enlèvement...
Zach pinça les lèvres. Oui il s’en rappelait. Il ne l’avait jamais vue ainsi. Brisée, la voix tremblante, terrifiée et en même temps perdue. Mon coeur se brise
- Il est arrivé la même chose au père d’une de mes amies, reprit-elle. Sa mère Aphrodite lui a donné une potion qui a effacé tous les souvenirs de ce qu’il a vécu.
Zach commençait à comprendre où tout cela menait. Reyna gardait les yeux baissés.
- J’ai ... demandé à la déesse de me donner une nouvelle potion. Pour ta mère. Elle serait quand même vachement sympa de faire ça ahah
Zach ne dit rien pendant un moment et Reyna releva précipitamment le regard.
- Je te jure que si je n’avais pas jugé cela essentiel, je ne l’aurais pas fait ! Je ne suis pas en bons termes avec Aphrodite, et je m’en veux déjà assez d’avoir effacé les souvenirs de ta mère sans ton accord ... Mais elle en avait besoin. Tu n’allais pas te réveiller avant longtemps et elle n’aurait pas pu tenir sans que des conséquences irréversibles n’interviennent.
Elle se tut et l’observa. Jamais Zach n’avait vu un tel regard apparaître sur son visage. Elle se sentait coupable même si elle pensait avoir fait ce qu’il fallait. Elle montrait toujours une détermination, une confiance à toute épreuve. Elle semblait tout le temps savoir ce qu’elle faisait. Mais elle devait également prendre des décisions en pesant le pour et le contre, au risque de blesser quelqu’un. C’était peut-être cela, être chef, être préteur.
- Je suis désolée, Zach, murmura-t-elle tout en faisant tourner sa bague autour du doigt. J’aurais préféré attendre ta décision plutôt que de la prendre à ta place ...
Impulsivement, Zach lui prit la main. Reyna sursauta et fixa leurs mains avec surprise. Étrangement, elle ne se dégagea pas, et Zach en fut soulagé. KEUUUUUUUUUUUUUUUR
- Merci.
Reyna lui jeta un regard interloqué.
- Je sais que tu as fait ce qui te paraissait juste, reprit Zach. Tout ce qui m’importe, c’est qu’on soit tous sains et saufs. Je n’aurais pas supporté de voir ma mère dans cet état pour toujours. Elle est forte mais ... ce qu’elle a vécu était trop.
Zach se tut un moment. Louis revint avec les boissons, un sourcil levé en direction de leurs mains. Reyna les retira en se raclant la gorge, et Louis coula un regard amusé à Zach. 8-) 8-) 8-) 8-)
Reyna fouilla dans ses poches et ressortit des pièces en or que Zach reconnut comme étant celles qu’elle avait faillit lui donner quelques jours plus tôt. Cela lui semblait à une éternité de cela.
Louis secoua la tête.
- Cadeau de la maison. On est contents que tu ne te sois pas fait embrocher, tu représentes le quart de notre chiffre d’affaire annuel à toi toute seule ! Et c’est pour remercier Zach d’avoir ainsi sauvé notre café.
Il fit un clin d’œil et Reyna et Zach éclatèrent de rire. Louis s’éloigna et le rire de Reyna s’éteignit. Elle reprit la parole :
- Là, ta mère pense que tu es en vacances avec moi, je lui ai dit pendant qu’elle était encore groggy que l’on partait quelques jours.
Zach songea qu’il devrait peut-être l’appeler pour lui dire que ses « vacances » se déroulaient très bien, avant de se souvenir que son téléphone se trouvait dans son sac. Qui avait explosé avec l’eidolon.
- Tu sais, reprit Reyna, ta mère ne saura jamais que tu avais raison à propos des monstres.
Zach sourit.
- Il y eut une époque où j’aurais tout donné pour que ma mère se rende compte que je ne suis pas cinglé. Mais tu vois, si un jour elle l’a pensé, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Je sais qu’elle m’aime comme je suis. Et puis, ajouta-t-il en la regardant, moi, je sais que je ne suis pas fou. Je viens de découvrir un tout nouveau monde auquel je n’appartiens certes pas autant que toi, mais que je peux au minimum comprendre. L'important c'est que lui comprenne.
Il réfléchit un instant avant de reprendre.
- Quand tu m’as appris que je faisais partie des rares mortels à pouvoir voir à travers la Brume, je me suis considéré comme une anomalie. Désormais, j’aime à penser que je suis plus spécial que je ne suis une erreur. Et peut-être, étant donné que la Brume peut être manipulée, que notre rencontre et notre combat, n’étaient pas dus au hasard ?
D’accord, il n’avait balancé ça qu’au hasard, il ne pensait pas réellement que quelqu’un avait manipulé la Brume pour les faire se rencontrer. Apparemment, ce n’était pas le cas de Reyna dont les yeux s’étaient écarquillés.
- Mais bien sûr ..., murmura-t-elle. Comme est-ce que j’ai pu louper tout ça ?
Elle ne dit rien et Zach pouvait limite voir les rouages de son cerveau fonctionner.
- Ça t’ennuierait de m’expliquer ? demanda-t-il.
Reyna releva les yeux sur lui.
- Tu m’as dit qu’Alderman avait débarqué dans votre café il y a de çà trois mois ?
Zach acquiesça.
- Il m’a embauché très peu de temps après. Gabrielle m’a dit que leur patron précédent avait eu des soucis familiaux. Elle n’avait pas l’air très sûre d’elle ...
- C’est qui Gabrielle ? demanda Reyna d’un ton neutre. Déjà jalouse, Reyn' ? 8-)
Mais Zach perçut une certaine tension dans sa voix, sans comprendre pourquoi.
- C’est mon amie au café.
Reyna hocha la tête en faisant un « ah » silencieux.
- Donc, reprit Zach sentant instinctivement que le sujet Gabrielle n’était pas à creuser, tu penses que l’arrivée d’Alderman puis la mienne juste après sont louches ?
Reyna se pencha en avant, tout en croisant ses mains.
- Je trouve surtout étrange que comme par hasard, l’ancien patron soit parti et que ta collègue en soit extrêmement vague, qu’Alderman débarque dans ce café et qu’il t’embauche toi. Un eidolon qui embauche un mortel qui voit à travers la Brume, quelles étaient les chances ?
Zach voyait où elle voulait en venir.
- Et comme par hasard, dit-il, tu débarques juste après, à la recherche de l’eidolon. Comment savais-tu d’ailleurs que tu devais te rendre au café d’Alderman ?
- C’est bien simple, je ...
Reyna se tut d’un seul coup, le regard troublé.
- Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? la pressa Zach.
Reyna fronça les sourcils.
- Je crois que ... je sentais que je devais y aller, je ... je ne sais pas, ça me paraissait être la chose à faire.
Zach comprit que c’était la Brume qui l’avait guidée vers lui et Alderman. Reyna en vint à la même conclusion, et plongea la tête entre ses mains. Avoir été manipulé semblait la rendre malade.
- Pourtant, dit-elle, en me rendant à ce café, j’étais persuadée de le faire de mon plein gré. Tout n'est que complot. La Brume domine le monde.
Elle frissonna et but une gorgée de son chocolat. Elle grimaça en constatant qu’il avait refroidi.
- Nous y reviendrons plus tard, décida-t-elle, as-tu essayé de postuler dans d’autres endroits avant celui d’Alderman ?
Zach secoua la tête.
- Je n’en ai pas eu le temps. On a aménagé dans notre appartement et juste après, Alderman m’a embauché, sans même que je postule. L’histoire de dette, tu te rappelles ?
Au moment où il termina sa phrase, il réalisa pleinement ses paroles, ainsi que Reyna.
- La dette ! s’exclamèrent-ils ensemble.
Quelques clients leur jetèrent un coup d’œil avant de retourner à leur café.
- Tu te rappelles ce que l’eidolon a dit à propos de ta mère ? fit Reyna d’un ton empressé. Qu’elle n’était pas dans son état normal lorsqu'elle avait promis de ne rien dire sur le meurtre tant qu’il te prenait en tant que serveur !
- Ma mère a aussi été manipulée alors, murmura Zach. Voilà pourquoi cela ne la dérangeait pas de me faire travailler chez un assassin, parce qu’elle n’en avait pas réellement conscience à cause de la Brume !
Reyna hocha la tête d’un air excité.
- Et à cela s’ajoute le fait que ta mère ait trouvé un appartement voisin à celui de Mme Bolston, une demi-déesse !
Zach cligna des yeux.
- Attends, Mme Bolston est une demi-déesse ?
Reyna le fixa, surprise.
- Tu ne l’avais pas deviné ? C’est une fille de Mercure.Ah voila parfait.
- Le dieu des Voleurs ? l’interrompit Zach.
Reyna jeta un coup d’œil inquiet vers le ciel.
- Heu oui, mais c’est mieux de dire « dieux des voyageurs » ou « messager des Dieux ».
Zach se rappela sa voisine lui dire qu’elle aimait les voyages, et qu’elle avait cela dans le sang. Il se souvint du nombre de fois où elle « remerciait les dieux ».
- Tu n’as jamais vu son tatouage ? demanda Reyna en tournant son propre avant bras.
Zach se pencha sur le tatouage qu’elle lui montrait. Il l’avait déjà entr’aperçu au café, le jour où sa mère avait disparue. Il représentait une épée et une torche entrecroisées, identiques celles sur sa bague. En dessous, il y avait cinq barres tatouées et au dessus le sigle « SPQR ».
- Chaque demi-dieu en a un, expliqua Reyna, il indique notre côté divin, si l’on peut dire, le symbole de notre parent immortel. Celui de ma mère représente une épée et une torche. Les barres indiquent le nombre d’années que tu as passées au service de la légion, cinq pour moi.
- Et SPQR ?
- Senatus Populusque Romanus, le Sénat et peuple de Rome. C’est la devise du camp. La devise de Rome. Franchement tu te balade dans la ville tu ne vois que ça, du SPQR partout.
Un flash de souvenir apparut dans l’esprit de Zach. Il se rappelait que Mme Bolston gardait toujours des pulls qui recouvraient ses avant-bras et la dernière fois qu’il l’avais vue, elle était en train d’ajuster consciencieusement sa manche. Était-elle en train d’essayer de cacher son tatouage ? Il aurait quelques mots à lui adresser, songea-t-il avec amusement.
Reyna revint sur leur principal sujet de conversation.
- Je trouve aussi suspicieux que parmi tous les habitants de San Francisco, ce fut ta mère qui vit le meurtre commis par l’eidolon.
- Et pas qu’une fois, rappela Zach. Elle est tombée deux fois sur lui.
Reyna acquiesça.
- Donc tu penses que quelqu’un a manipulé la Brume pour qu’Alderman choisisse un café précis, que ma mère trouve un appartement précis, proche d’une demi-déesse, que je sois embauché et que tu sois attirée par ce café ?
- Tu ne penses pas ? demanda Reyna en haussant les sourcils.
- J’imagine que si, réfléchit Zach, mais qui pourrait faire ça ? Et dans quel intérêt ?
Reyna resta silencieuse un moment. Son regard se perdit parmi les passants avant de se bloquer sur une personne en particulier. Ses yeux s’assombrirent et elle marmonna entre ses dents.
- Je crois que j’ai ma petite idée ... ET BIEN JAIHATE DE SAVOIR


Voilà j'espère que ça vous a plu, dites-moi ce que vous en avez pensé !! :D
Gros bisous à tous !!
Perripuce

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par Perripuce »

PtiteCitrouille a écrit :
cochyo a écrit :Sympa ! Juste y'a une phrase qui m'a fait tiquer et m'a renvoye dans l'histoire de Perripuce EdG, "N’hésite pas à utiliser le poignard, ce ne sont pas des humains, d’accord ?" J'y ai jamais pense avant mais les massacrer a la chaine c'est pas hyper moral ... :?: Bref simple observation.
Super chapitre.
Hey !! Merci de ton commentaire !! :D :D
Tu veux dire que j'ai la même phrase que Perri dans EdG ? Si c'est le cas, j'ai pas fait exprès :?
MDRRR j'avais même pas remarqué :lol: :lol: mais ouais c'est la même idée on est connectée ahah
Elicia

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par Elicia »

super !
previens moi pour la suite stp
PtiteCitrouille

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par PtiteCitrouille »

Hello tout le monde !!

Argh je suis en train de louper le début du relais biathlon là !!
Oh vous savez quoi, je suis trop nulle, j'ai toujours pas écrit le prochain chapitre (might be the last one) je buug :lol: :lol: enfin je suis en vacances j'aurais sûrement plus de temps
ET J'AI FINI MON DOSSIER ERASMUS !!!! Qu'est ce que c'était long j'en peux plus :lol: :lol:

Merci pour tous vos commentaires (et bienvenue à Elicia !) j'y répondrai vous inquiétez pas, juste le biathlon faut que je regarde :lol:
Enfin bref, voici le chapitre 6 ! :D



Chapitre 6 :


Reyna se leva d’un bond et traversa la terrasse à grand pas. Décontenancé, Zach s’arracha à sa chaise et la rejoignit en courant.
- Qu’est-ce que t’as vu ?
Reyna ne répondit pas mais ses yeux étaient toujours tournés dans la même direction. Zach suivit son regard et il remarqua soudainement une jeune femme brune aux lèvres rouge cerise qui les observait la rejoindre avec un léger sourire. Elle était magnifique, mais elle rappelait trop Johanna à Zach.
Alors qu’ils étaient à mi-chemin entre le café et elle, la femme se retourna et se dirigea vers l’arcade de droite, celle qui menait vers le « Circus Maximus ». Reyna siffla entre ses dents et accéléra la cadence. Ils passèrent sous l’arcade, mais ne virent la femme nulle part. En face, se trouvait le grand hippodrome où, Zach en était quasi certain, les demi-dieux devaient s’exercer à la course de chars.
- Où est-elle passée ? demanda-t-il.
Reyna fit un tour sur elle-même et pointa une silhouette sur leur droite, au bord du lac que Zach avait aperçu plus tôt, à l’entrée de la Nouvelle Rome. La femme y était, mais ses cheveux étaient d’un blond roux.
- Non, je ne crois pas que ça soit elle ..., tenta Zach.
Mais Reyna lui certifia que si, et reprit sa marche dans les hautes herbes. Zach se demanda s’ils parlaient de la même personne, mais il finit par lui emboîter le pas.
Alors qu’ils s’approchaient, Zach se rendit compte que la femme était à nouveau brune. Il cligna des yeux. Avait-il mal vu la deuxième fois ? Elle était de dos. Ses cheveux noir d’encre flottaient librement sur ses épaules, portés par un vent qui semblait n’exister qu’autour d’elle. Elle portait une robe blanche toute simple et légère. Ses pieds étaient nus et paraissaient à peine fouler le sol. La femme chantonnait tout en arrachant les pétales de marguerites de ses doigts fins, la tête penchée.
- Vénus ! appela Reyna d’une voix forte.
Ils firent encore quelques pas avant de s’arrêter à deux mètres d’elle. Soudain, la femme pivota d’un mouvement gracieux et arracha un pétale en laissant un dernier sur la fleur.
- Beaucoup ! s’exclama-t-elle. Ça me va !
Elle jeta la fleur d’une pichenette et celle-ci disparut dans un éclair bleu.
Le regard de Zach se concentra sur celui de la femme et il sentit son souffle se couper. Elle n’était pas seulement magnifique comme il l’avait pensé auparavant. Et il n’était pas question de la comparer à l’empousa. Ses cheveux étaient tellement soyeux qu’ils pouvaient être comparés au cours d’une rivière, sa bouche pulpeuse et rosée (et non rouge comme avant) s’étirait en un doux sourire bienveillant. Quant à ses yeux ... Zach était incapable de connaître leur couleur. Ils étaient changeants, se fixant sur un bleu saphir, un vert émeraude, un marron chocolat ... Sa chevelure opérait de la même façon. Tout ce qu’il savait, c’était qu’elle était d’une beauté au-delà du surnaturel.
- C’est gentil mon chéri, remercia-t-elle.
Zach sursauta et rougit. Pouvait-elle lire dans ses pensées ?
Reyna lui fila un coup de coude dans les côtes et il se reprit. Pas question de passer pour un abruti face à son amie.
- Vénus, répéta celle-ci.
Mais elle fut coupée par la femme.
- Pas cette fois ma chérie, aujourd’hui c’est Aphrodite.
- Je croyais que peu vous importait, riposta Reyna en croisant les bras. Que l’amour était universel.
- Je n’ai pas senti l’Amour avec un grand A dans ta voix, reprocha la femme en faisant la moue. Mais tu as raison, je me fiche de savoir si je suis Aphrodite ou Vénus, mais tu vois là, je sors d’un rendez-vous avec Arès, donc je veux être Aphrodite.
Zach mit du temps à réaliser ce qu’elle venait de dire.
- Vous voulez dire que vous êtes Aphrodite... la déesse de l’amour et de la beauté ?
Reyna grinça des dents pendant qu’Aphrodite éclatait d’un rire cristallin.
- Cela ne se voit-il pas ? As-tu déjà vu une femme plus belle que moi ?
Zach ne voulait pas le dire, mais oui. Bien sûr, Aphrodite était splendide, personne ne pouvait le nier. Seulement, elle était une déesse. Il l’avait sous les yeux, elle changeait sans cesse de physique. Pouvait-ce être considéré comme de la tricherie ? De plus, Aphrodite était belle, mais ne cachait-elle pas un côté néfaste ? L’Amour était quelque chose à double tranchants : il pouvait être beau comme être douloureux.
La déesse était trop déesse, trop surnaturelle. Zach pensa à sa mère qu’il trouvait magnifique rien que par sa douceur. L’image d’Aphrodite se troubla légèrement, ses cheveux se raccourcirent en une coupe carrée et ses yeux prirent une teinte bleu marine. Puis elle reprit son apparence habituelle. Reyna fixait Zach, attendant sûrement sa réponse. Elle aussi était sublime. Ses yeux bruns troublants, ce regard empli de force. Peut-être était-ce l’aspect qu’il préférait le plus dans sa personnalité.
Encore une fois, Aphrodite prit l’apparence de Reyna : son nez droit, ses yeux bruns ... Celle-ci ne paraissait pas voir les changements chez Aphrodite qui semblaient seulement destinés à Zach.
La déesse sourit.
- Vous les mortels, vous me surprendrez toujours.
Zach n’eut pas besoin de réfléchir longtemps pour savoir qu’elle avait encore lu dans ses pensées.
Aphrodite prit une autre marguerite et s’adressa à elle-même :
- Voyons ... Vont-ils vivre heureux ...? Un peu, beaucoup, passionnément ...
- De qui parlez-vous ? demanda Zach.
Aphrodite lui fit signe de se taire.
- ... beaucoup, passionnément, à la folie... pas du tout.
Elle s’arrêta, les yeux fixés sur le dernier pétale survivant.
- Pas du tout ? répéta-t-elle dans un ton d’incompréhension.
- Mais de qui parlez-vous ? insista Zach.
Aphrodite poussa un gémissement tellement déchirant que Zach fut tenté de la prendre sans ses bras, mais le soupir d’agacement de Reyna envers la déesse le stoppa.
- Bon ça suffit, vous ...
- Je n’avais pas prévu cela, sanglota Aphrodite. Ils devaient vivre heureux, je voulais qu’ils vivent heureux ...!
Zach la fixait d’un regard vide.
- Vous êtes une déesse, vous n’avez qu’à annuler cette fleur et retenter l’expérience.
Aphrodite le regarda un moment. Puis elle sécha rapidement ses larmes, ses yeux n’étant même pas rougis, et attrapa une autre fleur avec un grand sourire.
- Tu as raison ! Il faut que je tombe sur « à la folie ».
Malheureusement, avec un bref calcul, elle se rendit compte qu’elle finirait sur « un peu ». Elle jeta un rapide coup d’œil autour d’elle, sauta le « beaucoup » et le « passionnément » et tournoya de joie en tombant sur « à la folie ».
- Chouette ! s’écria-t-elle. Mon cher Zach, tu viens de sauver mon couple préféré !
Reyna poussa un couinement horrifié. Zach n’avait aucune idée de qui était ce fameux couple, mais elle, semblait le savoir.
- Attendez, s’indigna Zach, vous voulez dire que vous décidez de la vie amoureuse des gens avec des pâquerettes ?
- Des marguerites chéri, contredit Aphrodite, les pâquerettes ne sont pas amusantes. Mais oui, il m’arrive d’utiliser les marguerites pour choisir ! Et puis si le résultat ne me convient pas, je peux tout de même avoir le dernier mot ! N’est-ce pas excitant ? fit-elle d’un ton de petite fille.
- Non, répondirent ensemble Reyna et lui.
- C’est injuste, continua Zach en serrant les dents.
Aphrodite pouvait très bien avoir choisi de piocher le « pas du tout » pour ses propres parents. Sa mère avait été terrassée par la mort de son père.
- Oh non mon chéri, rassura la déesse, sache que je ne m’occupe jamais des affaires des mortels. Quoique, tu es ma petite exception, ajouta-t-elle en ponctuant sa phrase d’un clin d’œil envers Reyna.
- Peu importe, riposta Zach, vous ne pouvez pas vous immiscer ainsi dans la vie sentimentale des autres. Vous les manipulez, ils dépendent de vous. Et votre méthode est totalement imprévisible !
Aphrodite arrêta de sourire et prit un air sérieux.
- Mais je suis imprévisible, Zach Turner. Tout comme l’Amour l’est. Tout comme la mode l’est ... qui aurait cru que les sandales-chaussettes perceraient un jour ?
Elle eut une moue de dégoût et fit un geste de la main comme pour chasser un insecte nuisible.
- L’Amour, reprit-elle, est la chose la plus puissante qui existe. Ma famille dispose de grands pouvoirs, mais le mien l’est encore plus. On peut faire n’importe quoi par amour, on peut devenir n’importe qui par amour. On est capable de tellement de choses grâce à l’amour. L’amour rend doux, altruiste, attentionné, compatissant, ... mais il peut rendre mauvais, triste, rancunier, amer. Y goûter peut consoler ton cœur comme le briser. Tomber amoureux, c’est faire confiance, c’est laisser s’effondrer nos défenses, c’est se mettre à nu devant l’autre, c’est montrer nos qualités comme nos pires défauts. C’est également s’accepter tel que l’on est, c’est faire face à la peur du rejet. Voilà ce qu’est l’Amour. C’est moi. Imprévisible, changeante, imperméable à ce que je laisse derrière moi, bonheur ou malheur.
Zach ne put rien répondre. La déesse avait viré de comportement en un rien de temps et l’avait pris de court. Même Reyna mit du temps à se reprendre. Aphrodite jeta une autre marguerite dans les airs (« pas du tout ! ») et reprit la parole :
- Vous souhaitiez me voir ? Vous alliez l’air déterminés à me pourchasser ...
- Arrêtez votre manège, l’interrompit Reyna d’un air agacé. Vous savez très bien apparaître au moment opportun.
Zach se demanda si c’était normal de s’adresser à une entité divine de cette façon. En tout cas, Reyna se le permettait.
La déesse ne prit même pas la peine de la démentir et leur décocha un sourire malicieux. Zach, quant à lui, ne voyait absolument pas pourquoi Aphrodite serait mêlée à toute leur histoire. Un dieu ou une déesse, d’accord, mais pourquoi Reyna semblait certaine de la culpabilité d’Aphrodite ?
- Reyna, tu peux expliquer ?
Pour le coup, celle-ci n’ouvrit pas la bouche et tritura sa bague. Aphrodite gloussa.
- La Brume, chéri !
- Oui, mais quel est le rap ...
Il se tut devant le regard taquin de la déesse.
- C’était vous qui ...? commença-t-il.
Elle lui envoya un baiser dans les airs et Zach ne put s’empêcher d’avoir un mouvement de recul. Avec une déesse, on ne savait jamais ce que leurs actions pouvaient entraîner.
- Je suis la déesse de l’Amour ! Oui, c’est moi qui ait laissé la place à Alderman et fait partir le précédent gérant du café, moi qui ait mené Helen à cet appartement dès que l’eidolon s’est installé. C’est moi qui aie guidé les paroles de ta mère face au monstre après le meurtre et c’est moi qui aie indiqué à Reyna qu’elle devait chercher un quelconque danger dans San Francisco. Mener les personnes à des rencontres, cela fait partie de mon passe-temps favori !
- Mais dans quel but ?
Reyna se racla la gorge et posa nerveusement ses mains là où aurait dû se trouver son épée. Zach bénit les règles de Terminus. Il ne savait pas ce qui pourrait leur arriver si Reyna décidait inconsciemment d’attaquer Aphrodite. Qui d’ailleurs, semblait enchantée de l’état dans lequel se trouvait la jeune fille.
- J’ai prévenu Reyna depuis longtemps au sujet de sa destinée sentimentale. Cela ne l’a pas empêchée de tomber amoureuse quelques fois. Évidemment, quand je décide de quelque chose, c’est pour la respecter.
Reyna marmonna un « sans blague » sarcastique.
- Absence totale de sentiments réciproques, continua Aphrodite sur un ton faussement tragique.
Zach fronça les sourcils.
- Vous voulez dire que vous l’avez maudite ?
La déesse balaya sa phrase d’une main nonchalante.
- Voyons, n’exagérons rien. J’avais juste prévu autre chose pour elle, c’est tout.
- C’est-à-dire ?
Reyna se raidit mais n’arrêta pas Aphrodite qui ouvrait la bouche :
- Il y a de cela plus d’un an, je lui avais dit ...
- « Aucun demi-dieux ne guérira ton cœur », l’interrompit Reyna la mâchoire serrée. Voilà ce qu’elle m’a prédit.
Zach en resta bouche bée. Il ne savait que trop penser. De la compassion pour son amie ? Un sentiment d’injustice ? Du dégoût envers Aphrodite ? Les paroles de la déesse frappèrent son esprit. Reyna avait été condamnée à tomber amoureuse de demi-dieux qui ne pouvaient lui rendre ses sentiments. Quelle sorte de déesse pouvait se réjouir de faire subir cela ?
- Comme je l’ai dit, j’avais prévu autre chose, répéta d’ailleurs celle-ci. Cela m’a demandé énormément de travail de vous réunir, vous savez ?
Elle porta soudainement son regard vers le ciel.
- Je crois qu’Arès requièrent ma présence mes chéris, je vais devoir vous laisser.
« Ne vous gênez pas surtout », pensa Zach. Aphrodite leur fit un clin d’œil :
- Ce n’est pas la peine de me remercier; après tout, c’est mon travail favori que de réunir les âme-sœur.
Elle cueillit une dernière marguerite et avec un sourire, commença à renvoyer une lueur éblouissante.
- Ferme les yeux, ordonna Reyna.
Zach obéit surtout par instinct, et sentit une douce chaleur envahir son visage. Puis, tout redevînt comme avant. Il rouvrit prudemment les paupières. Aphrodite avait disparue. À ses côtés, Reyna restait silencieuse.
Zach sentit un malaise l’envahir. Lui qui pensait que leur rencontre avait été due au hasard, à une sorte de destinée... Tout ça avait été finalement controlé de bout en bout.
- Je suis désolée, dit Reyna. Les dieux sont ainsi. Ils aiment ... jouer.
La façon dont elle prononça ces mots donna des frissons à Zach. Quelque chose lui disait que ce n’était pas la première fois qu’elle en subissait l’expérience.
- Ecoute, dit-il doucement, pour ce qu’elle a dit ...
- Laisse tomber, coupa Reyna en lui tournant le dos. Je m’y suis faite.
Faite à quoi ?
Mais Reyna s’éloigna, la tête haute, même si Zach pouvait voir dans ses yeux une lueur de fatigue. Elle traversa les hautes herbes sans se retourner et Zach ne put que l’observer, les pieds figés au sol.
Que devait-il penser ? Leur aventure entière avait été programmée par une déesse. Sans elle, ils n’étaient sûrement pas destinés à se rencontrer. Zach avait du mal à distinguer le vrai du faux. Éprouvait-il des sentiments envers Reyna parce que l’environnement et ce qu’ils avaient vécu l’y enjoignaient ? Étaient-ils fabriqués ou réels ?
Puis il se souvînt du regard empli de force de Reyna, son courage, sa volonté, la manière dont elle avait combattu deux empousai à elle toute seule, son inquiétude à son égard lorsque sa mère avait disparue, sa fierté ainsi que toutes ces émotions et ces sentiments qu’elle tentait de dissimuler derrière son armure. Mais Zach savait ce qu’il s’y cachait. Il savait qu’elle ne cherchait qu’à se protéger des blessures psychologiques. Et il comprit que peu importait comment ils s’étaient rencontrés. C’était arrivé, c’était tout. Aphrodite ne l’avait pas forcé à éprouver ce genre de sentiments envers Reyna. Elle avait juste fait en sorte qu’ils aient une chance de se trouver. Et maintenant, que devait penser Reyna ? Qu’il allait la laisser tomber, lui dire qu’il aurait préféré ne pas avoir été manipulé par une déesse ? Jamais de la vie. Sans elle, il serait toujours coincé dans son café à ignorer ce qui clochait chez lui, et se demander s’il n’était pas fou. Qu’elle lui ait montré son monde signifiait beaucoup pour lui. Et il n’était pas question de tout laisser tomber.
Il tourna le dos au lac et emprunta le même chemin que Reyna avait pris un peu plus tôt. Celle-ci avait disparu dans le forum et Zach espérait qu’elle n’était pas partie plus loin.
Malheureusement, il ne la trouva pas sur la place centrale, qui grouillait de personnes en ce milieu d’après-midi.
Il décida de s’informer auprès de Louis qui servait des clients à la terrasse. Lorsqu’il l’appela, celui-ci releva les yeux et sourit.
- Salut Zach ! T’es pas avec Reyna ?
Zach s’approcha et louvoya entre les tables.
- Justement, je la cherchais. Tu ne l’aurais pas vue par hasard ?
Louis se frotta le menton et secoua la tête.
- Non, désolé. Quelque chose ne va pas ?
- Un malentendu, c’est tout, expliqua Zach, ennuyé.
Louis lui jeta un regard compatissant.
- T’inquiète pas va, ça va se régler sans problème. Reyna peut être intimidante, mais quand tu la connais, tu découvres une toute nouvelle personne. Il suffit qu’elle te fasse confiance.
Zach hocha la tête, mais cela ne réglait pas son problème. Louis dut le remarquer car il continua :
- Essaie du côté du jardin de Bacchus, dans les quartiers de la ville. C’est son endroit préféré. Il est possible qu’elle s’y soit rendue.
Zach le remercia et se rendit dans la direction indiquée. Il passa sous la grande arcade et pénétra dans les quartiers.
Les maisons étant construites sur des collines, les rues étaient montantes et sinueuses. Tout le sol était dallé et de grands jardins et parcs s’étalaient un peu partout, où Zach pouvaient voir des enfants jouer. Deux d’entre eux, sûrement un frère et sa sœur, s’amusaient avec des épées en bois (probablement typique des demi-dieux) sous le regard attentif de leur mère.
- Je suis Jason Grace, disait le garçon, pourfendeur du géant Porphyrion et Grand Pontifex de Rome !
Sa sœur lui donna un coup d’épée dans le tibia et il poussa un cri de surprise.
- Arrière ! Je suis Reyna, préteur de Rome, Héros de l’Olympe et amie des chevaux ! Prends garde !
Zach ne put s’empêcher de sourire.
Il se demanda où se trouvait le jardin de Bacchus tout en espérant que son amie y serait. Il décida d’aller poser la question à la mère assise sur le banc. Celle-ci se retourna à son approche.
- Excusez-moi madame, fit Zach, mais je recherche le jardin de Bacchus ... Savez-vous où il est ?
- Il faut monter tout en haut du village, indiqua la femme. Vous ne le raterez pas, il entouré de vignes.
Zach s’apprêtait à le remercier quand elle reprit :
- La préteur y est déjà. Vous êtes son ami n’est-ce pas ?
Zach hocha la tête et la femme sourit.
- Vous avez fait forte impression auprès des légionnaires ... et de Reyna. Ne gâchez pas votre chance.
Zach rougit mais acquiesça avant de se détourner.
Toutes les maisons sur son chemin étaient de plein-pied mais vastes et en forme de U. Les entrées étaient agrémentées de plantes en tout genre allant de pots de fleurs basiques à plantes tropicales (Zach se demandait bien comment celles-ci étaient capables de pousser). Alors que certaines portes étaient toutes simples, d’autres, entièrement dorées, dénotaient de la volonté de leur habitant à montrer leur richesse. Les murs de briques et de pierres étaient de couleur pâle et sobre, au contraire des tomettes d’argile rouge qui formaient le toit.
Zach se retourna et son regard fut attiré par l’intérieur des maisons. Ou du moins, par leur cour. Il y en avait des plus petites que d’autres, mais toutes étaient comparables à des cloîtres. Des colonnes délimitaient un couloir extérieur mais abrité et au centre de la cour verdoyante, se trouvait une fontaine crachant joyeusement l’eau à travers diverses statues. Quelques propriétaires possédaient différentes sculptures représentant des personnes (sûrement des dieux et déesses) ou des animaux (Zach identifia un pégase).
De là où il était, il pouvait apercevoir la mère et ses deux enfants dans le parc plus bas. Un couple descendait la rue principale avec un panier dans les bras, se rendant certainement à ce qui tenait lieu d’une épicerie au forum. Forum dont Zach avait une vue plongeante et qui semblait grouillant de vie.
Il reprit sa montée et soudain, en passant sous une arcade, il tomba sur un muret aussi bas que celui autour du pomérium, parsemé de vignes. Il n’y avait pas d’entrée, juste un espace laissé au milieu du muret pour pénétrer dans le jardin. Ce que fit Zach. Un chemin de pierres plates grimpait sur la colline du jardin et menait à une sorte de pont fermé mais qui n’enjambait aucun cours d’eau. Il ne reposait que sur l’herbe et une multitude de grappes de raisin formait un dôme autour, laissant tout de même plusieurs ouvertures.
En arrivant au fameux pont, Zach se rendit compte qu’il était en bois et que le raisin s’entortillait autour de paravent, comme doué d’une vie propre. Il formait au-dessus de sa tête une canopée pourpre dans laquelle les rayons étincelants du soleil réussissaient à percer. Des abeilles bourdonnaient autour des fruits.
Reyna était accoudée à une ouverture et observait à l’opposé de la ville. Zach s’approcha doucement et se plaça à ses côtés. Il regarda dans la même direction que son amie. Le jardin de Bacchus consistait en une grande étendue lumineuse de dizaines de rangées de vignes toutes s’étendant vers le centre. Une fontaine y trônait, magnifiquement ouvragée, la statue d’un homme aux cheveux bouclés crachant de l’eau de ses joues gonflées. Des grappes de raisin étaient sculptées à ses pieds et deux dauphins se dressaient de part et d’autres de l’homme. Zach l’identifia comme étant Bacchus.
Il y eut un instant de silence, puis Reyna se décida à parler :
- C’est le lieu que je préfère à la Nouvelle Rome.
- À ce qu’on m’a dit, répondit doucement Zach.
- Tu sais pourquoi ? demanda-t-elle.
Zach la regarda et secoua la tête. Reyna gardait les yeux fixés sur la grande plaine, puis elle ouvrit la bouche :
- Tu ne trouveras jamais d’endroits plus calmes qu’ici. Personne n’y vient. Personne pour juger tes choix. Personne pour surveiller tes actes. Parfait pour un préteur.
Zach fronça les sourcils. Il ne comprenait pas. Reyna était-elle critiquée ? Elle ne semblait pourtant pas manquer de confiance en elle. La jeune fille répondit à sa question silencieuse.
- Pendant mon enfance, j’ai très vite appris que dans la vie, si on ne s’emparait pas de son destin, on finissait par se noyer. J’ai compris qu’il allait falloir continuellement me battre pour me faire respecter, pour atteindre mes objectifs.
Zach comprit mieux pourquoi les actes d’Aphrodite l’avaient dégoûtée. Elle s’était sentie indigne de la promesse qu’elle s’était faite plus tôt dans sa vie.
- Durant les deux dernières années, continua Reyna, j’ai dû diriger deux guerres. Le second préteur a disparu et j’ai été forcée de prendre des décisions et de diriger le camp à moi toute seule, dans un climat de guerre et en faisant face aux groupes de dissidents qui souhaitaient prendre le pouvoir. Ce lieu est très vite devenu mon refuge.
Elle désigna la grande surface pourpre qui s’étendait en contrebas.
- La couleur de Rome, partout. De simples vignes, et le calme tout autour. Juste la nature. Avec les bourdonnements du Forum, les courses de chars au Circus Maximus, les légionnaires qui combattent au camp, les sénateurs en désaccords sur la façon dont la ville doit être proprement dirigée ... je trouve cet environnement reposant. À l’écart de tout. Des problèmes. Des responsabilités.
Malgré ce qu’elle lui avait dit au camp, Zach avait toujours l’impression que Reyna ne souhaitait plus être préteur. Il comprit alors que, en dehors de son envie, c’était son sens du devoir qui la retenait. Elle avait commencé à diriger ce camp et elle continuerait jusqu’à ce qu’on lui dise qu’elle avait fait plus que sa part du travail. Il pensa à la façon dont elle avait comparé la légion à sa famille. Elle qui avait mené les légionnaires à la bataille plusieurs fois, avait dû perdre des amis pendant des combats. Se sentait-elle responsable de leur mort ? Était-ce pour cela qu’elle parlait de responsabilités ?
Et lorsqu’elle était restée seule, sans second préteur, avait-elle dû porter sur ses épaules le fardeau de ses choix ?
Zach frissonna en songeant à la façon dont Reyna semblait avoir vieillie bien trop vite pour son âge. Il voulut la rassurer, lui dire combien les gens tenaient à elle ... Mais Reyna paraissait à mille lieux de là où ils étaient. Maintenant qu’elle s’était ouverte, les mots s’épanchaient librement sans discontinuer. Elle se tourna de l’autre côté du pont, qui donnait sur la Nouvelle Rome. Zach pouvait distinguer le forum, le lac où s’était tenue Aphrodite quelques instants plus tôt, ainsi que quatre temples construits dans un creux de la colline. Zach s’accouda au rebord de l’ouverture en demi-cercle. En se penchant, il pouvait apercevoir sur la droite le camp Jupiter. Des silhouettes aussi minuscules que des fourmis s’y déplaçaient en vaquant à leurs occupations. Reyna reprit une nouvelle fois la parole.
- Veiller sans être surveillée. Ce lieu est parfait pour cela. Un endroit d’observation incomparable dans tous le camp et pourtant, je reste invisible au monde extérieur.
Comme un ange protecteur, songea Zach. Mais un ange seul. Un ange qui secourait des demi-dieux ou même des mortels comme lui. Mais qui protégeait l’ange ? Qui protégeait Reyna ? Personne. Seule l’armure qu’elle s’était formée autour l’empêchait de s’effondrer. Et toute armure n’était pas infaillible. Il arrivait un moment où son porteur n’en pouvait plus. Ce moment était arrivé pour la jeune fille, et elle était perdue.
Il plongea son regard dans le sien.
- De quoi as-tu peur, Reyna ?
Silence. Même les bourdonnements des abeilles semblaient avoir disparus. Un silence interrogatif pour Zach, douloureux pour Reyna. Une larme perla au coin de son œil et dévala sur sa joue.
- De trop de choses, souffla-t-elle finalement.
Elle essuya le sillon de la larme d’un geste rageur, mais une autre la remplaça, puis encore une.
- J’ai peur d’échouer à mon devoir de préteur. J’ai peur de mener à la mort mes camarades. J’ai peur de faire de mauvais choix, de prendre les mauvaises décisions, qu’on me tourne le dos, d’être seule un jour ou l’autre, et que l’on m’abandonne comme je l’ai déjà été par le passé ...
Sa voix se brisa et elle baissa la tête. Ses épaules furent prises d’un tremblement et Zach mit un temps avant de comprendre que des sanglots en étaient la cause. Il n’aurait jamais imaginé la voir ainsi. Elle, d’habitude si forte, si fière, si droite et si résistante, laissait peu à peu son armure se fissurer. Zach fit la seule chose qui lui vienne à l’esprit, et la prit dans ses bras.
Il lui dit alors tout ce qu’il pensait, sans contrôler ses paroles :
- Cesse de porter le poids des responsabilités sur tes épaules. Tu as un autre préteur, tu n’es plus seule désormais. Et tes amis seront toujours là pour toi. Je serai toujours là pour toi. Je ne te connais que depuis quelques jours mais je sais que tu es sage et réfléchie. Peu importe les décisions que tu vas prendre dans ta vie, nous te soutiendrons coûte que coûte. Tu feras les bons choix, parce que tu as un don pour ça, tu sais ce qui est le mieux pour le bien de tes proches et de ce que tu aimes.
Reyna enfouit son visage contre son épaule et s’accrocha à son T-shirt. Elle ne n’essayait même plus de retenir ses larmes désormais. Son armure s’effondrait en même temps qu’elle s’abandonnait pour la première fois dans les bras de quelqu’un, qu’elle lâchait prise.
- Laisse tes émotions te guider, ne les enferme pas, termina-t-il presque en chuchotant. Écoute ton cœur.
Ils restèrent longuement ainsi, Reyna s’agrippant à Zach, et lui caressant les cheveux de la jeune fille.
Au bout de quelques minutes, Reyna s’écarta doucement et sécha ses larmes tout en se cachant de lui. Zach sourit. Certaines habitudes resteront ancrées dans son caractère, parce que Reyna était ainsi et gardait une importante fierté. Elle prit une profonde inspiration et le regarda.
- Tu ... Enfin, c’était gentil... ce que tu m’as dit. Merci.
Elle sembla chercher avec frustration ses mots, sûrement peu habituée à de telles démonstrations d’affection et ne sachant pas comment réagir. Zach lui vînt en aide.
- Ne dis rien. Ce n’était que la vérité.
Il lui tendit la main.
- On descend ? proposa-t-il.
Reyna fit un petit sourire et glissa une main hésitante dans la sienne.
Elle ne la lâcha jamais.

J'espère que ça vous a plu (en particulier avec Aphrodite) ! Je vous avoue que certaines paroles de Zach au jardin de Bacchus me crispent un peu... :?

Fourcaaade ne part pas tout de suiiite j'arriiive :lol:

ÉDIT : ok pour le biathlon. No. comment. Je. Meurs.

RE ÉDIT : bon bah on est 5ème, mais sachant qu’on était 15eme pour plus de la moitié du relais, ça reste une belle perf ...
Mais ARGH Martin comment tu t’es planté sur les tirs !!! :o je-suis-deg

Gros bisous !!
Perripuce

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par Perripuce »

Je pleure pour le biathlon. Toutes les larmes de mon corps.

Mais Jaquelin <3
PtiteCitrouille

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par PtiteCitrouille »

Perripuce a écrit :Je pleure pour le biathlon. Toutes les larmes de mon corps.

Mais Jaquelin <3
Tellement, merci mon petit :lol:
annabethfan

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Re: "Aucun demi-dieu ne guérira ton coeur" [Percy Jackson / Héros de l'Olympe]

Message par annabethfan »

PtiteCitrouille a écrit :
Perripuce a écrit :Je pleure pour le biathlon. Toutes les larmes de mon corps.

Mais Jaquelin <3
Tellement, merci mon petit :lol:
Putain mais non le biathlon! On pouvait tellement mais ah!

Mais je suis trop contente pour Alina Zagitova en patinage! 15 ans! Je pensais vraiment que personne pouvait battre Evgenia Medvedeva mais les russes sont décidément incroyables!
Dernière modification par annabethfan le ven. 23 févr., 2018 6:10 pm, modifié 1 fois.
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