... Pourquoi est-ce que vous me faîtes ça? Un RPG Percy Jackson alors que j'ai lu les livres il y a très longtemps, genre au collège, et que je me rappelle les avoir adorés? Un diable sur mon épaule (qui se reconnaîtra ) m'a poussée à m'inscrire et je réserve un fils de Némésis si c'est possible. Je ne suis pas présente en ce moment (merci le Coronavirus qui a détruit mon Erasmus ), mais je reviens petit à petit sur les RPGs.
Eparm12 a écrit :... Pourquoi est-ce que vous me faîtes ça? Un RPG Percy Jackson alors que j'ai lu les livres il y a très longtemps, genre au collège, et que je me rappelle les avoir adorés? Un diable sur mon épaule (qui se reconnaîtra ) m'a poussée à m'inscrire et je réserve un fils de Némésis si c'est possible. Je ne suis pas présente en ce moment (merci le Coronavirus qui a détruit mon Erasmus ), mais je reviens petit à petit sur les RPGs.
J'ai bugué, j'étais persuadée que Némésis avait déjà été prise (si jamais je me suis trompée, que la personne se manifeste d'ailleurs ) Bref, je te réserve ton vengeur ambulant ^^ Je suis contente que tu viennes nous rejoindre
@Morgane: Si c'est le cas, si ça ne peut pas être Némésis, je reviendrai à ma divinité préférée, qui est Erèbe, mais j'ai choisi Némésis pour changer. Merci beaucoup. Ow, ça me fait vraiment très plaisir de lire ça et je suis contente de vous rejoindre. *-*
Eparm12 a écrit :@Morgane: Si c'est le cas, si ça ne peut pas être Némésis, je reviendrai à ma divinité préférée, qui est Erèbe, mais j'ai choisi Némésis pour changer. Merci beaucoup. Ow, ça me fait vraiment très plaisir de lire ça et je suis contente de vous rejoindre. *-*
Une certaine LSGI, je crois bien.
PS: Je réserve Finn Cole comme vava. ♥
De toute manière Naji vient de te couper l'herbe sous le pied en le réservant x) Finn est noté ^^
Je suis en train de réfléchir sur la logique de la répartition des personnages pour les différentes quêtes (tous les scénarii ont grosso modo été rédigés à l'heure actuelle, mais pas toutes les prophéties). J'aurais voulu savoir si vous préféreriez que je vous dise clairement, une fois qu'elles seront postées, qui est censé partir pour chacune d'entre elle, ou si vous préféreriez deviner avec les vers des différentes prophéties ^^
PS : c'est plus ou moins évident pour chacune d'entre elles
Morgane_Chase a écrit :Je suis en train de réfléchir sur la logique de la répartition des personnages pour les différentes quêtes (tous les scénarii ont grosso modo été rédigés à l'heure actuelle, mais pas toutes les prophéties). J'aurais voulu savoir si vous préféreriez que je vous dise clairement, une fois qu'elles seront postées, qui est censé partir pour chacune d'entre elle, ou si vous préféreriez deviner avec les vers des différentes prophéties ^^
PS : c'est plus ou moins évident pour chacune d'entre elles
Ça peut être intéressant de jouer aux devinettes rapidement et puis si on est vraiment nul et qu'on se plante tu peux nous remettre sur le droit chemin avec tes persos
[quote="Morgane_Chase"][quote="Eparm12"]J'ai bugué, j'étais persuadée que Némésis avait déjà été prise (si jamais je me suis trompée, que la personne se manifeste d'ailleurs ) Bref, je te réserve ton vengeur ambulant ^^ Je suis contente que tu viennes nous rejoindre [/quote][/quote] C'est sans doute parce qu'elle était dans la trèèèès longue liste dont on avait discuté ensemble, avant que je ne la réduise à mes huit personnages potentiels !
Mon nom est Nadya Espinoza, fille de Paolo Espinoza, et d’Aphrodite, déesse de l’amour, de la beauté, et du charme. Eh oui, rien que ça. Bien sûr, je ne l’ai pas su tout de suite, au départ, il n’y avait que mon père qui savait. Il a rencontré ma mère un soir d’été, et pour lui, avait l’apparence d’une magnifique femme brune, la plus belle de toutes les mexicaines, selon lui, et il est tombé instantanément sous son charme, évidemment, et d’ailleurs, depuis elle, il n’a jamais su retrouver de femme, comme si son cœur avait été pris à tout jamais.
Ma mère ne m’a pas porté, elle m’a aussitôt donné naissance et m’a confié à mon père, en même temps qu’elle lui révélait qui elle était. Mon père n’a jamais cru aux divinités grecques, ni à quoi que ce soit de ce genre, il n’est pas même pas catholique, au grand damne de ma grand-mère maternelle, mais pour ma mère, il pouvait croire à n’importe quoi, et il n’a douté un seul instant de la véracité de ses propos, et encore moins en constatant ma venue au monde quasiment instantanée, comment douter de cela ?
Mon père m’a gardé et chérie, mais il a aussi gardé le secret de ma mère, et il n’a pas souhaité me le relever immédiatement, et m’a laissé penser ce qu’il a voulu, c’est-à-dire que ma mère, humaine bien évidemment, était malheureusement décédée peu de temps après ma venue au monde, mais qu’elle était la femme la plus belle du monde, et que j’avais hérité de sa beauté. Là au moins, ce n’est pas un mensonge, déjà petite, j’étais mignonne comme un cœur, et d’ailleurs, mon père m’a toujours nommée mi corazoncito, même après, une fois que j’ai eu grandi.
Mon père est un homme d’affaire, riche, et possédant une grande maison où je vivais avec lui seul. J’étais sa princesse, et même si il avait souvent des voyages d’affaires, parfois même à l’étranger, il me couvrait de cadeaux à chaque de ses retours, et il veillait toujours à prendre de mes nouvelles. Avec le recul, je me dis qu’il avait aussi sans doute peur des attaques que je pouvais subir, car avec le temps, il partait de moins en moins et devenait de plus en plus anxieux à l’idée de me laisser seule. Pourtant, de mon côté, je ne m’ennuyais jamais, très populaire dans mon école, j’avais toujours des amis, garçons comme filles, que j’invitais avec plaisir dès que mon père n’était pas là. Toujours avec son accord, bien sûr.
J’avais beau être populaire, je n’étais pas la meilleure à l’école, et c’est quelque chose qui a vite eu tendance à m’agacer. Je perds vite patience, et ma dyslexie, ou tout du moins, ce que je prenais pour une dyslexie, a vite eu tendance à m’agacer. Bien heureusement, nombreux sont celles et ceux qui se précipitaient pour m’aider, que ce soit en m’apportant de l’aide avec mes devoirs, ou carrément en les faisant à ma place. Je n’allais quand même pas refuser ? C’était ça ou passer des heures dessus…
Malheureusement, j’ai, un peu trop rapidement à mon goût, quitté mes fidèles amis humains… En effet, à la fin de ma primaire, mon père, toujours plus anxieux, a fini par tous me révéler. En plus de son identité, ma mère l’avait prévenue que je finirai par être trouvé par des monstres et que la seule protection possible était de m’emmener dans une colonie, faite pour les gens comme moi, selon lui. J’avoue avoir été choquée, puis agacée, énervée, et être entrée dans une assez grande colère à son encontre. D’abord parce que je ne voulais pas le croire, et que j’avais plutôt l’impression qu’il voulait se débarrasser de moi, mais j’avoue que cette idée était un peu… absurde quand on connait mon père, et ensuite pour me l’avoir caché et m’avoir menti sur mes origines. Plusieurs vases de la maison y sont passés, des chers, la plupart du temps, de la vaisselle aussi, quand elle me tombait sous la main, et heureusement que nous n’avions pas de voisins proches…
Mais j’ai fini par me laisser convaincre, davantage parce que mon père s’est mis à pleurer et que c’était la première fois de toute ma vie que je le voyais pleurer, que pour toute autre raison. Mon père est un homme aussi fort de caractère que moi, et si je pleure aisément, ce n’est pas son cas, mon père ne pleure jamais, mais l’idée que je m’éloigne de lui l’affectais profondément, et l’affecte toujours, malgré les années qui ont passé. On ne dirait pas comme ça, mais je suis une grande sensible avec les gens que j’aime, à savoir mon père, ma grand-mère paternelle, et mes tantes. Ayant toujours chouchoutés par eux tous, je leur rends un profond amour en retour, nous sommes une famille très soudée, et ça a été très dure de les quitter, mais j’ai fini par accepter la décision de mon père.
C’est à mes 11 ans que j’ai rejoin la colonie, et à mes 13 ans, ma mère m’a reconnue, et même si je savais déjà qui elle était, le sentiment de fierté qui m’a alors traversé était incommensurable. Et je crois que je me souviendrai de ce jour tout ma vie, du halo rose qui m’a entouré tandis que le collier d’Aphrodite apparaissait au-dessus de moi. A partir de ce moment, j’ai intégré le bungalow 10, celui d’Aphrodite. Je dois dire que ça m’a fait bizarre de partager un endroit avec des gens censés être de ma famille, mais que je n’avais commencé à rencontrer que deux ans auparavant. Ayant tout de même toujours été très famille, je me suis vite fait des affinités avec eux, et je dois dire que je suis plutôt de bonne compagnie quand j’apprécie les gens, donc je ne crois pas que beaucoup d’entres eux soient mécontents de ma présence.
Je ne suis pas une résidente permanente, mon père a raconté à mes tentes et ma grand-mère qu’il m’envoyait étudié aux Etats-Unis, ce qui n’est pas entièrement faux, donc je rentre les voir quand je peux, mais je ne reste jamais longtemps pour autant, je ne veux pas leur attirer d’ennui, et durant mes quêtes j’ai pu constaté que les monstres que craignaient mon père était loin d’être des fictions, comme tout le reste bien sûr.
Caractère
Je suis assez sûre de moi, je ne doute que rarement, et je n’ai pas ma langue dans ma poche. J’aime dire ce que je pense, et si ça blesse, soit c’était intentionnel, et tant pis, soit je trouverai de m’excuser, mais en général si je le dis c’est que je pense. Je suis également profondément rancunière, quand on me trompe, c’est une fois pas deux, je n’ai pas le pardon facile, alors à moins d’avoir eu une excellente raison de me blesser, il faudra faire une croix sur ma gentillesse dès l’instant où vous l’aurez fait.
Et quand je parle de gentillesse, je ne mens pas, avec ceux que j’aime, je suis un ange, et je ne manque pas de montrer ma tendresse et mon amour. Je suis entière, quand j’aime, c’est passionnément, et quand je déteste, c’est avec tout autant de force. Je n’ai aucun problème à montrer mes émotions, et inversement même, j’ai du mal à les cacher, ainsi, quand je suis en colère, il vaut mieux éviter de me donner quelque chose de fragile parce que j’ai tendance à tout envoyer valser. Je pleure aussi assez facilement, de rage, de colère, de tristesse, ou de joie, en clair, j’ai vite les larmes qui me montent aux yeux. Pour autant, je ne suis pas « fragile » car je ne crois pas que les émotions nous rendent fragiles, au contraire, à mes yeux elles sont une force, et ceux qui les cachent par peur sont bien plus faibles que ceux qui les montrent avec fierté.
Physique
Je ne suis pas bien grande, je mesure 1m58, mais ça ne veut rien dire, on peut être petit et s’affirmer, c’est ce que je fais tous les jours. Je suis brune à la base, mais je me suis faite beaucoup de mèche, alors mes cheveux apparaissent plutôt châtain foncé. J’ai les yeux marrons, et ma peau est légèrement halée et bronze facilement.
Pouvoir
J’ai un charisme assez exceptionnel, quand je parle, il est assez rare que l’on me coupe la parole ou qu’on m’interrompe, à croire que ma voix a quelque chose d’envoutant, et c’est sans doute le cas. Mon charisme a aussi tendance à s’exprimer par le fait que j’attire souvent les regards, quand je rentre dans une pièce, je passe rarement inaperçu. J’aime bien être le centre de l’attention de toute façon, et j’aime aussi que l’on m’écoute quand je parle, donc ça me convient. En général, j’arrive à obtenir ce que je veux assez rapidement, mais comme je suis quelqu’un de capricieuse, même si ce n’est pas le cas, je continuerai d’insister jusqu’à ce que ça arrive.
Points forts/faibles
Je suis particulièrement susceptible, et mes émotions sont sans doute ma plus grande qualité et un grand défaut. Je ne les contrôle pas, ou très peu, je déborde rapidement, et elles prennent le pas sur ma raison quasiment à tous les coups. Il n’est pas difficile de me détourner d’une tâche de la sorte, et j’ai de trop nombreuses fois été blessé, à l’entraînement et même lors de quête, à cause de mon impulsivité. Pour autant, quand je suis concentrée, et que personne ne me dérange, je suis douée avec les armes blanches, les poignards en l’occurrence, et j’apprécie les combats de contact, dans lesquels je suis assez douée, utilisant mes charmes pour détourner l’attention de mes adversaires.
Autres et Liens
Je suis cheffe de mon bungalow, et je prends très à coeur cette mission, comme je l'ai dit, je m'entends bien avec les autres enfants d'Aphrodite, la famille ça a toujours été important pour moi, et je les considère comme tel, puisque c'est ce qu'ils sont. Je veille également toujours à ce que tout soit propre et bien rangé, la présentation est quelque chose de particulièrement important
Heather Comme je l'ai dit quand je déteste, c'est avec autant de force que quand j'aime, et croyez-moi, je n'aime pas Heather. Les enfants d'Athéna se croient toujours plus malins que tout le monde, et déjà, ça a tendance à me taper sur le système. Certes, je n'ai jamais dit que l'intelligence était mon meilleur atout, et je suis loin d'avoir le savoir absolu, mais de là à me laisser traiter de cruche, il ne faut pas pousser. En plus de ça, elle a osé me voler un garçon... autant dire que c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Elle se fiche des sentiments, elle n'y comprend rien, elle n'a aucun respect pour l'amour, et pour cela, je la méprise. J'aimais ce garçon, et même si aujourd'hui, je le déteste de m'avoir trompé avec elle, je l'ai malgré tout aimé jusqu'à cette tromperie. Je ne comprends pas qu'on puisse faire aussi peu de cas de l'amour, le plus noble de tous les sentiments, je ne comprends pas qu'on puisse le négliger autant. Et si au départ, il m'arrivait d'être triste pour elle, avant sa vilenie, aujourd'hui, je me contente de la haïr, et chacun de nos échanges ne sont que des jets de paroles cruelles et d'insultes.
Nathan et Karen Voilà un couple dont je suis légèrement envieuse, je dois l’avouer, mais sans que jamais mon envie n’ait d’impact sur mes rapports avec eux. Ils plus jeunes que moi, mais ils ont tous les deux la chance d’avoir trouvé l’âme sœur, en quelque sortes, et je les trouve trop mignon pour ça, en plus ils vont tellement bien ensemble. Tout ça m’a donné envie de les aider, alors je me suis proposée de leur apporter mon aide si ils avaient questions sur le camp, son organisation, ce genre de choses. Je penses qu’ils m’apprécient tous les deux, et moi aussi, et comme je l’ai déjà dit, quand j’apprécie les gens, je peux être adorable, donc il va de soit que je lui avec eux.
Victoire Ma première rencontre avec Victoire, ça a été après son malaise pendant l’entraînement, j’avais aussi entendu parler de l’affaire, bien sûr, mais je n’aime pas la méchanceté gratuite, et puis la peur et le malaise sont des émotions comme les autres, je respecte ça, on ne contrôle pas ce qu’on ressent, ce n’est pas sa faute si elle surréagit à la vue du sang. En plus, c’est clairement un handicap, alors que des petits malins s’amusent à en rajouter, ça m’a clairement agacée et je ne me suis pas prier pour le leur dire. Je peux comprendre que Victoire aurait préféré se défendre toute seule, je suis aussi du genre à préférer me défendre seule, et je n’ai pas fait ça pour la rabaisser, juste parce quand quelque chose me déplait, je le fais savoir. Et puis, ça s’est bien fini entre nous deux, nous sommes devenus amies, je l’apprécie beaucoup, je pense que c’est réciproque, en tous cas c’est ce qu’elle me fait comprendre, et plus personne n’a intérêt à lui chercher des noises, parce que fierté ou non, lui chercher des noises, c’est m’en chercher aussi.
Elias Elias, c’est ange, il n’y a pas d’autre mot. Il est adorable, je l’adore, vraiment, c’est comme un petit frère, pas si jeune que ça, mais quand même. La première fois que je l’ai rencontré, ça a été après que Felix lui ait brisé le cœur… Ce Felix vraiment, il ne sait faire que ça ! Il pense que c’est un jeu, que tout est un jeu, mais on ne joue pas avec les émotions des gens. Il ne se rend pas compte on dirait, il est trop insouciant, mais le sexe c’est important, en tous cas pour Elias et pour moi. J’ai réconforté Elias, et je lui ai dit que Felix n’était qu’un idiot sans cervelle. Elias est solaire, il est gentil et bienveillant, il mérite qu’on l’aime, et moi je l’aime, pas d’un amour romantique, mais c’est déjà ça.
Valentin J’ai parfois du mal à me rappeler que Valentin est mon demi-frère, et pourtant, c’est bel et bien le cas, puisqu’il a été reconnu comme moi par Aphrodite. Il était déjà à la Colonie quand je suis arrivée, mais par en résident permanent, contrairement à maintenant. Nous nous sommes pas mal chamaillés au début, mais il faut dire que j’avais l’habitude d’être fille unique, et que le fait que nous ayons le même âge ou presque n’a pas aidé. En plus de ça, j’ai fini par devenir cheffe de bungalow, un titre que je voulais absolument, et que je prends très à cœur. Je sais que Valentin aussi est du genre à aimer prendre les devants, et je dois dire que je n’étais pas peu fière de lui voler la vedette, ça a bien sûr attiser nos chamailleries, mais finalement, on s’entend vraiment bien… parfois un peu trop. Il y a des jours où je dois écouter plus attentivement la voix qui me rappelle que c’est mon frère… bon pas tout à fait mon frère, mais l’idée reste la même… alors même si je l’adore, ça doit s’arrêter là.
Alek J’ai connu Alek par l’intermédiaire de Valentin, et je dois dire qu’avant cela, je n’avais pas beaucoup d’avis sur lui, en tous cas pas un avis très positif. Il était assez renfermé sur lui-même, et repoussait les autres, de quoi en rebuter plus d’un. Moi-même ça a eu tendance à m’agacer, mais même si je peux être assez rancunière sur certaine chose, je comprends les émotions fortes et j’ai cru comprendre qu’Alek était très en colère à l’époque. C’est pour cela que je ne lui ai tenu rigueur de rien, et quand il a commencé à fréquenter Valentin, j’ai commencé à le connaître sous un nouveau jour. Si il nous arrive d’être dans la même équipe, je lui fais pleinement confiance, et ça se passe bien en général. Il y a malgré tout une petite ombre au tableau, car je crois qu’il a perçu l’attirance que j’ai pour Valentin… et vice-versa. Je sais que c’est terrible, et je fais de mon mieux pour la repousser, mais comme nous jouons sur le fil avec Valentin, j’ai pu repérer dans l’attitude d’Alek qu’il était contre. Il a raison bien sûr, et je ne lui en veux pas, j’essaie plutôt de me rappeler à l’ordre dans ces moments-là.
Urielle Quand je suis arrivée, c’est Urielle qui m’a accueillie et m’a montré comment fonctionnait la Colonie. A l’époque j’étais tout de même assez triste d’avoir du quitter mon père, et c’était un déchirement pour moi d’être si loin de ma famille. Mais Urielle m’a aidé de ce point de vue là, en me faisant comprendre que les autres demi-dieux étaient également comme une famille, qu’on devait s’entraider sur le même principe familial. Elle a donc assez vite pris une figure de grande cousine pour moi. Pas vraiment grande sœur parce que j’ai toujours été assez indépendante et j’ai toujours plus l’impression que c’est moi qui doit avoir ce rôle de grande sœur avec les autres, mais Urielle est quand même d’un grand soutien. Je me rappelle lui avoir raconté mes premiers chagrins d’amour à la Colonie, et je me rappelle le réconfort qu’elle m’a apportée… Je l’apprécie beaucoup et encore aujourd’hui il m’arrive souvent de venir lui demander conseil pour diverse chose, même si j’essaie de moins l’ennuyer avec mes histoires de cœur qui se termine de toute façon toujours mal.
Leo Je sais qu’on ne choisit pas ce qu’on hérite de son parent divin et que certains dons sont plus durs à porter que d’autres. Aussi je suis plutôt indulgente en général envers les demi-dieux qui ont des pouvoirs plutôt négatifs, mais il y a une chose que l’on peut choisir, c’est d’utiliser ou non ce pouvoir. Ceux qui ne font pas exprès ça va encore, mais ceux comme Leo qui s’amuse à utiliser son pouvoir au détriment des autres. Faire peur aux gens ce n’est pas un jeu, on ne joue pas avec les émotions des gens, et encore moins leur peur. Je le lui ai dit à plusieurs reprises, mais j’ai l’impression que ça ne lui fait ni chaud ni froid.
Yu Ra Ils sont peu nombreux les enfants d’Athéna que j’apprécient, on peut les compter sur les doigts d’une seule main. Yu Ra en fait partie, et c’est même peut être la seule, mais il faut dire que je ne supporte pas leur Cheffe de Bungalow. Oui je suis d’accord, ce n’est pas forcément une excuse suffisante, mais je dirai aussi que le gros défaut des Athéna, c’est de se croire plus intelligents que la moyenne. Alors oui ce sont de grands stratèges, mais il y a bien des types d’intelligences qu’ils ne maîtrisent pas. Le fait que certains considèrent les Aphrodite comme des cruches n’a jamais contribué à m’aider à les apprécier… Mais avec Yu Ra ça passe, je peux discuter avec elle, et je crois qu’elle ne tient pas Heather en très haute estime, donc ça contribue à la faire monter dans mon estime.
Lemony Il fait parti des rares enfants d’Héphaïstos que j’apprécie, il faut dire qu’il est loin d’être aussi renfermé que ses demi-frères et sœurs. Et puis surtout, il a une particularité qui le rend très mignon par sa naïveté. L’amnésie de Lemony est sans doute difficile à vivre, et personnellement je pense que je deviendrais folle si je perdais la mémoire, déjà que je n’apprécie pas qu’on me fasse remarquer que j’ai oublié telle ou telle chose… Du coup dès que je le vois un peu perdu, je vais toujours l’aider, et je n’apprécie pas du tout les petits rigolos qui lui racontent des mensonges sous prétexte qu’il ne sait pas vraiment ce qui est fondé ou non. Il a beau être du même âge que moi, parfois j’ai l’impression qu’il est plus jeune, et je le vois un peu comme un petit frère très tête en l’air.
Ophélia Je lui ai fait visiter la Colonie et je dois dire que je l’ai trouvé assez sympathie, elle dégage quelque chose de positif, sans que je sache exactement quoi, mais c’est peut être parce qu’elle est la fille d’Hemera. En tous cas j’ai apprécié cette petite visite avec elle, certains demi-dieux sont assez difficile à gérer quand ils sont nouveaux, ils sont stressés ou mal à l’aise, voir parfois carrément froid ou colérique… Mais Ophélia était surtout réservée, et je n’ai pas insisté parce que c’est normal quand on arrive dans un endroit inconnu. Malheureusement je n’ai pas beaucoup appris à la connaître davantage, je suis repartie chez mon père deux mois après son arrivée et puis je ne voulais pas trop la brusquée non plus et lui laisser le temps de s’adapter. J’espère qu’elle se sent à l’aise ici et j’irai sans doute voir si c’est le cas.
Vincent Vincent est sans doute la preuve irréfutable que Leo n’est pas obligé de faire de ce qu’elle fait, et donc qu’elle devrait arrêter de faire peur aux gens pour son bon plaisir. Vincent aussi dégage une aura malaisante, qui me fait parfois frissonner, et lui aussi est capable de terrifier les autres, mais il ne le fait pas tant qu’on ne l’ennuie pas. Je trouve ça plus juste, et c’est pour ça que je l’apprécie, contrairement à Leo. La première fois que je suis allé le voir, c’est parce qu’il était tout seul et que j’avais peur que ce soit à cause de son aura. Ensuite, nous avons commencé à passer du temps ensemble quelques fois, nous avons même eu quelques aventures au lit, mais évidemment, je ne m’attends pas à une relation sérieuse avec lui, alors je me contente de nos parties de jambes en l’air, tout simplement.
Calypso Calypso et moi sommes amies depuis un moment maintenant, et comme je l’ai déjà dit, je suis adorable avec mes amies. Elle sait qu’elle peut compter sur moi et je sais que je peux compter sur elle car nous nous ressemblons sur certains points niveau caractère. Nous nous entraînons ensemble et j’aime le fait qu’elle ne me ménage pas comme le font certains, sous prétexte que je suis une fille d’Aphrodite, et donc une bimbo seulement là pour faire jolie… En plus, Calypso est saisonnière, comme moi, même si je suis plus présente qu’elle à la Colonie, je ne rentre chez moi que pour de courtes périodes à chaque fois, mais ça nous fait quand même un autre point commun.
Anthea Parfois, j’ai des idées préconçues sur les gens, même si je déteste qu’on en ait sur moi, et j’essaie la plupart du temps de m’en défaire, mais ce n’est pas toujours automatique. J’avais des idées préconçues sur les enfants de Déméter avant de rencontrer Anthea, parce que dans mon esprit, les enfants de Déméter sont des sortes de gentils demi-dieux totalement obnubilés par la nature, qui passent leur temps dans les bois ou dans le champ de fraises… Mais Anthea passe aussi du temps à s’entraîner et c’est d’ailleurs par l’intermédiaire de Victoire, avec qui elle s’entraîne justement, que je l’ai rencontré. J’ai tout de suite aimé son caractère franc, sa force. Elle est plus jeune que moi, mais je la considère quand même comme une amie et elle sait donc qu’elle peut compter sur moi à tout moment.
Gloria Elle est jeune, alors je comprends qu’elle n’écoute pas vraiment les conseils que je tente de lui donner mais… je vois bien comment elle regarde Felix, et je vois bien comment il la regarde. Il n’est pas amoureux d’elle, et je doute qu’il ne le soit jamais, ni d’elle ni de quiconque d’ailleurs. Elle en revanche… parfois je la surprends à le dévorer des yeux, et ça me fait de la peine pour elle… elle mérite mieux que ce grand dadais. J’aimerai qu’elle finisse par le comprendre, mais j’ai peur que ça arrive trop tard, une fois qu’elle aura déjà le cœur brisé… Au moins on ne pourra pas dire que je n’ai pas essayé de la prévenir, j’espère simplement qu’elle ne sera pas trop blessée quand elle se rendra compte qu’elle espère pour rien.
Alex Je suis à la Colonie depuis un certain temps maintenant, alors c’est vrai que j’aime bien aider les gens, je me considère comme une grande sœur pour beaucoup comme je fais partie des plus âgés. C’est un peu le cas pour Alex, même si nous ne sommes excessivement proche, j’aime bien aller la voir, et je lui ai notamment proposé de lui apprendre le combat rapproché. Elle a un peu de mal, mais je me dis toujours qu’avec de l’entraînement, tout le monde peut réussir, et ce n’est pas parce que les enfants d’Hypnose ne sont pas réputés pour être de grands combattants qu’elle ne peut pas en être une. En tous cas j’ai confiance en elle et je continue de m’entraîner avec elle quand je suis à la Colonie.
Nour Je suis allé vers lui parce qu’il était tout seul et que je n’aime pas laisser les gens seuls. Je sais que certains apprécient la solitude, mais j’avoue n’avoir jamais compris comment et pourquoi. J’aime tellement être avec des gens, parler avec eux… je me sens souvent triste quand je reste seule trop longtemps, alors j’ai du mal à concevoir qu’on veuille rester seul par choix. Je vais donc toujours vers les nouveaux arrivants, à un moment ou à un autre. J’essaie de ne pas y aller trop tôt parce que j’ai appris de mes erreurs, je sais que certains sont effrayés ou en colère et ne veulent parler à personne dans les débuts. Mais je suis allé vers Nour, je lui ai fait savoir que si un jour il avait besoin de quelque chose, il n’avait pas à hésiter et pouvait venir m’en parler. Il n’était pas très bavard mais en même temps je monopolise beaucoup la parole, je devrais peut être travailler là-dessus de mon côté.
Zlayden Je suis émotive, je le sais, mais en présence de Zlay c’est encore pire. Avec lui je suis encore plus expressive, comme si mes émotions étaient encore plus intenses. Parfois c’est pour le mieux, quand je suis heureuse je le suis à fond en sa présence, et parfois c’est moins bien. Quand je suis en colère et que je suis à côté de lui, il vaut mieux s’éloigner, je le suis d’autant plus fort et ça explose dans tous les sens. Mais je l’aime bien, surtout qu’il ne le fait pas exprès.
Vaast Ce qu’il a fait à Victoire… non, je ne pourrais pas le lui pardonner. Je peux comprendre les cœurs brisés, j’en ai moi-même connu plusieurs, et j’avoue être indulgente avec ceux qui agissent sous le coup de l’émotion… mais ce n’est pas ce que j’appelle agir sous le coup de l’émotion. Il n’a pas agi de manière impulsive, il a préparé son coup, il y a pensé, réfléchi, puis il l’a mis en action. Alors non, je ne lui pardonnerai pas, je lui en veux, et ce même si je n’ai pas été la victime – si je l’avais été, il s’en serait sûrement tiré avec un bon gros cocard – parce que je prends toujours la défense des gens que j’aime, et que Victoire est mon amie.
Kahau Lui aussi a participé à la mauvaise « blague » - je n’appelle clairement pas ça une blague pour ma part – que Vaast a faite à Victoire. Mais Kahau… j’ai essayé de lui faire comprendre que c’était mal, qu’il ne fallait pas faire ça… Mais c’est peine perdue je crois. Pourtant, je n’en démords pas, quand il m’arrive de discuter avec lui, j’essaie de lui faire comprendre que ses actes ont des conséquences, ce qui semble un peu lui passer au-dessus de la tête. Je persévère, mais parfois je me demande si ça a vraiment un sens, puisqu’il ne semble pas prêt à changer de point de vue.
Gareth et Noah Si il y a une chose qui me rend malheureuse, c'est l'idée que deux personnes s'aiment, sans se l'avouer, et gâchent donc leur chance d'être heureux ensemble. C'était le cas de Noah et Gareth. Enfin, je n'étais pas bien sûre pour Gareth, mais Noah me parlait de lui, de son amour pour lui, et je suis d'avis qu'on ne peut pas garder ce genre de choses pour soi. Moi en tous cas, je ne peux pas. Alors je lui ai conseillé d'aller parlé à Gareth. Je le connaissais moins que Noah, mais je m'entraînais un peu avec lui parfois, bien sûr, ça ne m'a pas aidé à connaître à l'avance ses sentiments pour mon ami, mais... je ne sais pas, j'avais l'intuition que ça se passerait bien. Et j'avais raison ! Ils sont trop mignons tous les deux, et je ne suis pas peu fière d'avoir poussé Noah à avouer ses sentiments. Ils sont heureux et ça me fait très plaisir.
Akane Je dois l'avouer, ça m'a fait un peu bizarre, au départ, de parler à Akane comme à une fille. Mais ensuite, je m'en suis voulu d'avoir été perturbé, car après tout, chaque personne est différente, a sa propre identité. Bien sûr, même quand c'était un peu troublant pour moi, je n'en ai rien laissé paraître, et ensuite, je me suis attachée à être avec elle comme avec tous les autres. Je ne la considère pas comme une amie très proche, mais j'apprécie sa compagnie, et je m'entraîne parfois avec elle. Je trouve son pouvoir fascinant, et je lui souhaite de le développer davantage encore.
Rione Ce n’est pas parce que je n’aime pas le chef de leur bungalow que je déteste tous les Tyché, et Rione en est la preuve. Elle a beau avoir de la chance, elle n’est pas aussi arrogante et insupportable que Felix, bien au contraire. J’apprécie Rione, nous avons quasiment le même âge et quelques points communs, notamment dans la force de caractère. J’aime m’entraîner avec elle, et c’est toujours un plaisir de la retrouver à la Colonie l’été.
Cathal Il est le frère jumeau de Rione, pourtant c’est un Arès. C’est une histoire un peu étrange que la leur, mais qui n’a pas une histoire particulière ici ? Je le connais moins bien qu’elle, et pourtant je l’ai déjà rencontré en tenue légère… Il est beau à regarder, c’est vrai, mais j’ai eu quelques expériences infructueuses avec les Arès, alors j’essaie de ne plus trop me laisser tenter, ce qui n’est pas vraiment le cas de mes sœurs. J’ai déjà retrouvé Cathal dans mon bungalow, en caleçon, et j’avoue avoir profité de la vue…
Fernandinho Fernandinho fait partie de ces personnes naïves et facilement manipulables, du coup, je me sens un peu responsable de lui… J’aime aller le voir chaque fois que je reviens de chez mon père, et je prends régulièrement des nouvelles de lui. Je ne supporte pas qu’on se moque de son bégaiement, et quand je surprends quelqu’un à faire une telle chose, il passe un mauvais quart d’heure. Le pire, c’est qu’on dirait que Fernandinho ne le perçoit pas, quand on se moque de lui ou même carrément quand on lui ment… ça me désole, mais je ne juge pas, je préfère au contraire essayer d’être pédagogue, en passant du temps avec lui.
Dernière modification par naji2807 le jeu. 14 juil., 2022 6:39 pm, modifié 21 fois.
Nadya est acceptée à la Colonie ^^ Au vu de l'âge de ton personnage, est-ce que tu aimerais qu'il soit chef de bungalow ? Le chef de bungalow est en charge de l'emploi du temps de son bungalow et du comportement de ses résidents, il est celui qui assiste au réunion de la Colonie et en général celui qui part le plus souvent en quête ^^
Bonjour…
Je suis encore en train de faire une folie.
Est-il possible que je puisse m'inscrire avec une fille de Niké ?
J'ai d'ailleurs quelques questions concernant l'univers, je peux te les poser par MP ?
Merci :3
glamour123 a écrit :Bonjour…
Je suis encore en train de faire une folie.
Est-il possible que je puisse m'inscrire avec une fille de Niké ?
J'ai d'ailleurs quelques questions concernant l'univers, je peux te les poser par MP ?
Merci :3
Ca n'a encore rien d'une folie s'il n'y a qu'un seul personnage ^^
Bien entendu, tu peux la réserver, je vais te la noter ^^
Pose autant de questions que nécessaires, vérifie juste qu'elle n'est pas déjà été posé dans la FAQ
De rien ^^
Morgane_Chase a écrit :Nadya est acceptée à la Colonie ^^ Au vu de l'âge de ton personnage, est-ce que tu aimerais qu'il soit chef de bungalow ? Le chef de bungalow est en charge de l'emploi du temps de son bungalow et du comportement de ses résidents, il est celui qui assiste au réunion de la Colonie et en général celui qui part le plus souvent en quête ^^
Ah bah oui avec plaisir, et également j'imagine qu'il pourrait y avoir des liens avec les persos qui sont également déjà présents à la colonie? (quand les autres fiches seront sorties bien sûr ^^)
Il m'arrive parfois de retrouver des photos de ma mère et moi en rangeant mes affaires dans le bungalow 5. Je m'attarde toujours un peu pour les regarder, quitte à me mettre en retard et fuir les harpies de ménage. Jusqu'à mon arrivée à la colonie j'étais un enfant bien différent de celui que je suis maintenant. Je vivais dans une grande maison avec jardin dans la banlieue d'Hartford. Mes cheveux longs et mon sourire parsemé de trous liés à la perte de mes dents de lait cachait en réalité un profond mal-être. Depuis mon plus jeune âge j'ai une passion. Celle des armes. J'adore toutes les armes du petit poignard de voleur au famas des forces spéciales françaises en passant par l'énorme hache de guerre capable de décapité un cheval. Le problème c'est que comme tout gamin passionné par quelque chose, j'étais laissé à l'écart des groupes "normaux". Pour ne rien arrangé j'étais dyslexique, enfin c'est ce que je pensais avant de rejoindre la colonie. Je passais donc la totalité de mon temps libre à faire virevolter les armes que ma mère m'achetait à chaque noël pour satisfaire mes caprices. Les armes étaient toute ma vie. Quand je n'étais pas en train de m'entraîner en m'inventant des histoires de capes et d'épées je regardais des vidéos en ligne pour apprendre des bottes et tentais de les reproduire chez moi.
J'étais vraiment doué avec mes "jouets" contrairement aux études. Mes résultats étaient catastrophiques et je séchais autant de cours possible au grand désespoir de ma mère. Je n'aimais pas l'école. D'une part parce que je m'ennuyais à mourir et d'autres part parce que les autres élèves étaient méchants avec moi et trouvais constamment des excuses pour se battre. Donc je me battais.. Souvent.. Et je perdais souvent aussi. Je n'étais pas un petit gringalet attention mais que peut faire un enfant de 9 ans face à quatre grands de 13 ans?
Vous pouvez remarquer que je parle beaucoup de ma mère. C'est parce qu'elle a toujours été mon super héros préféré! C'est une ancienne combattante de MMA qui a dut s'arrêter à cause d'une vilaine rupture des ligaments croisés. C'est à peu près vers cette époque qu'elle a rencontré mon père, Arès. Il a pris l'apparence d'un de ses anciens collègues de MMA pour, vous savez, la courtiser quoi je ne vais pas vous faire un dessin non plus. Je suis le fruit de cette union et comme beaucoup de sang-mêlés j'ai très peu vu mon père pendant ma jeunesse. Mais contrairement à beaucoup d'autres parents divins qui abandonne leur rejeton au berceau, mon père à participer à mon éducation et m'a appris une chose qui rythme ma vie depuis : La loi du plus fort. Le monde des hommes est comme celui des monstres et des animaux, seuls les plus forts survivre. La faiblesse n'est pas toléré chez un enfant d'Arès et je ne compte pas échappé à cette règle.
J'estime que ma vie a réellement commencé l'année de mes 13 ans. Ma mère et moi étions partis en vacances à New York pour l'été, nous avions pris un taxi pour sortir de la ville, puis nous avons marché un moment dans la forêt avant d'arriver aux portes de la colonie. Chiron m'attendait à l'entrée. Ma mère m'a expliqué que le monde extérieur serait bien trop dangereux pour moi et que j'avais besoin d'entraînement parce que j'étais "spécial". Elle m'a remis alors un sac à dos en cuir en me disant que c'était un cadeau de mon père et que je saurais en faire bon usage. C'est ainsi que je suis rentré à la colonie des sangs-mêlés. Ce fut pour moi l'opportunité de commencer une nouvelle vie. Et à ce niveau là on peut dire que je ne m'en suis pas trop mal sorti. Ma mère savait que j'étais un enfant d'Arès, j'ai donc rejoint le bungalow 5 dès mon arrivée même si mon père ne m'avait officiellement pas encore reconnu.
J'ai eu le droit au meilleur des accueils... Non je rigole je me suis fait bizuter comme pas possible mais, à la différence du harcèlement que j'avais subi à l'école, je ne ressentais aucune animosité de la part de ceux qui deviendront mes frères d'armes. Trois jours après mon arrivée j'ai participé à mon premier capture-étendard et c'est cet événement en particulier qui fait que je suis devenu celui que je suis aujourd'hui.
Notre équipe était en train de perdre face à la stratégie mise en place par les enfants d'Athéna. Notre tactique du "je fonce dans le tas et j'écrase mes adversaires" s'est transformée en "je fonce dans le piège et je me fais isoler de mes compagnons" rendant le combat beaucoup plus déséquilibré. C'est ainsi que je me suis retrouvé seul, désarmé, face à 4 enfants d'Athéna plus expérimentés affichant des sourires sadiques. C'est à ce moment précis que mon père m'a reconnu. J'ai senti mon pouls s’accélérer et le monde autour de moi ralentir. Ma main est allé naturellement piocher dans mon sac à dos et s'est refermé sur la garde d'une énorme épée à deux mains, bien trop imposante pour tenir dans ce sac. J'ai extrait l'épée, les enfants d'Athéna ont perdu leur sourire et 5 minutes après ils gisaient tous les quatre par terre assommés. Nous avons gagné ce capture-étendard et c'est avec fierté que j'ai brandi le drapeau adverse, soulevé triomphant par mes camarades!
Depuis cet événement ma popularité n'a jamais diminué. À chaque exercice de combat je suis l'homme à abattre, et c'est avec fierté que je peux affirmer que je suis invaincu en combat singulier depuis mes 15 ans. Mon havre-sac magique me permet de ranger n'importe quelle arme de n'importe quel type. Je peux ainsi de me balader avec un arsenal considérable ce qui m'a permis de participer à beaucoup de quêtes au côté de nombre de mes camarades. Je suis le meilleur et je compte le rester. Je suis un résident permanent même j'essaie d'aller voir ma mère une fois par an seulement car j'ai peur de la mettre en danger.
╠ CARACTÈRE ╣
Je suis quelqu'un de gentil et assez ouvert à la discussion contrairement aux autres enfants d'Arès en revanche je reste sûr de moi et de mes capacités. Je suis extrêmement compétitif et très mauvais perdant. Je me rappelle la fois ou je me suis fait encercler par 5 enfants d'Athéna et d'Apollon en jeux de guerre. Je suis sorti sur une civière et j'ai boudé pendant une semaine. Je ne suis pas un grand séducteur, je ne suis sorti qu'avec des filles d'Aphrodite qui se sont clairement mise en couple avec moi pour la notoriété. Je m'en fiche, j'ai mis de côté tout ces sentiments pour rester le plus fort. On pourrait croire que je suis très prétentieux et que je me la joue monsieur je sais tout mais pas du tout. J'adore apprendre et repousser mes limites et je n'hésite pas à demander de l'aide, surtout aux enfants d'Athéna en ce qui concerne la stratégie militaire dans laquelle j'ai beaucoup de lacunes.
Ma passion pour les armes ne m'a jamais quitté et je suis intarissable à ce sujet. Ça reste encore aujourd'hui le meilleur moyen de m'aborder.
╠ PHYSIQUE ╣
J'ai une taille assez standard pour un homme à savoir 1m80 par contre, fils d'Arès oblige, je suis une montagne de muscle de 85kg. J'aime changer de coupe de cheveux avec les saisons : court et en bataille l'été et long avec une petite barbe de trois jours (ma fierté à mon âge) en hiver. J'ai des yeux perçant vert-gris pouvant adopter des reflets rouges lorsque je laisse la force d'Arès se répandre dans mon corps.
╠ POUVOIRS ╣
Je n'ai pas de pouvoirs particuliers en dehors des traits caractéristiques des enfants d'Arès comme une force plus importante que la normale. En revanche mon entraînement depuis mon plus jeune âge fait de moi un combattant expérimenté probablement le plus doué des enfants d'Arès à l'heure actuelle. Mon principal atout réside dans le cadeau de mon père qui me permet de stocker mon équipement mais uniquement des armes : Pas d'armure, pas de nourriture, pas d'affaires scolaires, etc..
╠ POINTS FORTS/FAIBLES ╣
Comme je l'ai déjà dit je déteste perdre. Cette combativité est excellente car elle me permet de repousser constamment mes limites mais elle m'empêche de savoir lorsqu'un combat est impossible pour moi. Je me mets donc en danger facilement et j'ai parfois du mal à me sortir seul de certaines situations. Je ne suis pas invincible mais quand je me bats je perds la tête et j'ai tendance à l'oublier.
╠ AUTRES ET LIENS ╣
Je suis le chef du bungalow d'Arès. Je suis totalement légitime étant le meilleur combattant du bungalow et les autres respectent mon autorité et se battront pour moi si je leur demande. Bien entendu je suis régulièrement défié en duel pour ce poste mais je n'ai jamais été vaincu.
Heather
Sûrement la fille d'Athéna avec qui je parle le plus. La rivalité de nos bungalows fait que notre relation amicale fait parler nos deux camps. Elle m'aide en stratégie militaire mais elle a tendance à me prendre pour un débile et ça m'énerve donc je la défie en duel. Elle me permet d'apprendre beaucoup même si je ne comprends pas ce que moi je lui apporte, je n'y ai jamais vraiment réfléchi. Par contre attention! Relation amicale ne veut pas dire que je lui tape pas dessus en capture-étendard. Je connais mes priorités tout de même!
Felix
Typiquement le gars que je déteste le plus apprécié. Le problème c'est pas sa chance ou le fait qu'il puisse détecter qu'un choix soit mauvais ou non. C'est qu'il le sache un peu trop bien. Je me rappellerai toujours ma première quête avec lui. On s'est fait surprendre par une chimère. Naturellement je m'en vais la décapiter, Felix râle que c'est une mauvaise idée, et je me suis fait balayer par sa queue de serpent. On pourrait dire que c'est de ma faute. Certes, mais ce petit con s'est tellement foutu de ma gu**le que j'ai vu rouge. Et c'est comme ça à CHAQUE fois. Vous l'aurez compris on se chamaille beaucoup mais je ne peux pas le détester car c'est vrai que son pouvoir le rends super utile que ce soit en quête ou en capture-étendard.
Karen
C'est le prénom de la jeune fille que j'ai sauvé récemment aux abords de la colonie. Je marchais en dehors des limites en espérant que des monstres souhaitent m'attaquer et je suis tombé sur elle et un garçon de mon âge environ. Leur combat contre ces Stryges donc je me suis permis de les aidés. Une fois les deux monstres réduit en poussière j'ai emmené nos nouveaux camarades à l'intérieur de l'enceinte magique de la colonie. C'est ainsi que j'ai donc rencontré Karen, une fille fort sympathique et très souriante et Nathan je crois un demi-dieu qui sent vraiment le demi-dieu.
Valentin
Sûrement le seul fils d'Aphrodite que je connais. Il s'est tout de suite intéressé à ma passion et ça fait plaisir de voir un enfant d'aphrodite qui s'intéresse à autre chose qu'à mes muscles. Valentin est un gars super intéressant possédant des centres d'intérêt originaux et je pense que c'est ce qui me plait chez lui. En plus de tout ça il possède quelque chose que je ne connais pas du tout : La tchatche. Alors attention je sais ce que vous allez dire. Fait pas genre t'es le conseiller du bungalow d'Arès t'en a chopé des tonnes. Alors... Oui et non... Disons que je me suis plus fait draguer que l'inverse. Mais je ne suis pas qu'une brute sans cœur j'ai aussi des sentiments même si j'avoue que je pleurerais pas pour une fille faut pas pousser!
Récemment j'ai décidé d'étendre mon domaine d'expertise et d'apprendre à tchatcher pour des raisons.. personnelles. Bon tout ça pour dire que c'est mon mentor dans ce domaine et qu'en échange j'accepte de l'aider sur le reste. Notre amitié s'est donc basée sur un échange de bons procédés.
Alek
Alek est un combattant très intéressant. Il m'a approché pour qu'on s'entraîne ensemble et je dois dire que son style de combat m'a déstabilisé. Sa façon de bouger les armes qu'il utilise le rapproche plus du ninja que du combattant grec. Je l'ai toujours battu mais j'avoue que nos échanges furent parfois serrer ce que j'adore. Je compte garder ma place de meilleur bretteur de la colonie et pour se faire je continue de m'entraîner régulièrement contre lui et son style de combat si particulier pour progresser. En dehors de l'arène nous parlons très peu et je le croise uniquement quand je suis avec Valentin. Il ne sait rien de moi et je ne sais rien de lui, nous avons construit notre relation sur une forme de respect mutuel des talents de combattant de l'autre.
Yu Ra
Si vous deviez me demander qu'elle est la personne de la colonie que j'aime le moins c'est cette fille. Elle prend tout le monde de haut et se croit la meilleure tout le temps alors qu'elle tire uniquement sa force de sa capacité de "copycat" . En gros elle apprend en un éclair ce qu'elle voit et est capable de le reproduire. C'est un pouvoir excellent dommage qu'il soit entre les mains d'une personne si vaniteuse. Elle s'amuse à ridiculiser mes frères et sœurs dans l'arène et en jeu de guerre comme le capture étendard. Quand elle pousse le bouchon trop loin je la défie dans l'arène et elle mange la poussière une bonne fois pour toute. Elle peut copier mes capacités mais pas ma force physique ce qui me permet de prendre le dessus à chaque fois non sans difficulté. Elle aurait été un partenaire d'entrainement formidable, me poussant à m'affronter moi-même pour repousser mes limites mais elle est trop irritante. Et puis c'est une fille d'Athéna, le combo parfait!
Dernière modification par Sunblood le mer. 13 mai, 2020 8:13 am, modifié 9 fois.
Coucou ! Je viens faire un petit bilan de mon inscription:
Je réserve toujours mon fils d'Hécate (mon bb chouchou ).
Avec Kira, on a garde nos jumeaux mais du coup on change de parent divin, c'est en réflexion on te tient au courant.
Et en plus j'aimerais réserver une fille d'Athèna (je crois avoir vu que personne ne l'avait prise) de 16 ans avec pour ava' Charlie Weiss, si c'est possible :3
édit: je suis ouverte pour de possibles liens avec vos perso' :3
Du coup je viens de regarder plus en détail la liste des dieux, et je vois qu'il y a quelques titanides déjà... Donc, en plus du jumeau que j'ai avec MikoAsuna, je veux bien réserver un fils de Styx, si c'est possible bien sûr...
Pour l'acteur, je pensais prendre Alex Høgh Andersen...
KiraOfShola a écrit :Du coup je viens de regarder plus en détail la liste des dieux, et je vois qu'il y a quelques titanides déjà... Donc, en plus du jumeau que j'ai avec MikoAsuna, je veux bien réserver un fils de Styx, si c'est possible bien sûr...
Pour l'acteur, je pensais prendre Alex Høgh Andersen...
Bon, que ce soit toi ou Naji, je ne sais vraiment pas comment vous faites pour faire vos fiches aussi vite Sunblood ta fiche est acceptée, j'aime beaucoup le petit sac de Kyle, ça pourrait s'avérer utile...
MikoAsuna a écrit :Coucou ! Je viens faire un petit bilan de mon inscription:
Je réserve toujours mon fils d'Hécate (mon bb chouchou ).
Avec Kira, on a garde nos jumeaux mais du coup on change de parent divin, c'est en réflexion on te tient au courant.
Et en plus j'aimerais réserver une fille d'Athèna (je crois avoir vu que personne ne l'avait prise) de 16 ans avec pour ava' Charlie Weiss, si c'est possible :3
édit: je suis ouverte pour de possibles liens avec vos perso' :3
Okay, pour l'instant j'ai juste noter deux garçons sans aucun parent dans les inscriptions ^^ Et je te réserve Athéna (j'étais surprise qu'elle ne soit pas prise auparavant )
KiraOfShola a écrit :Du coup je viens de regarder plus en détail la liste des dieux, et je vois qu'il y a quelques titanides déjà... Donc, en plus du jumeau que j'ai avec MikoAsuna, je veux bien réserver un fils de Styx, si c'est possible bien sûr...
Pour l'acteur, je pensais prendre Alex Høgh Andersen...
KiraOfShola a écrit :
KiraOfShola a écrit :Du coup je viens de regarder plus en détail la liste des dieux, et je vois qu'il y a quelques titanides déjà... Donc, en plus du jumeau que j'ai avec MikoAsuna, je veux bien réserver un fils de Styx, si c'est possible bien sûr...
Pour l'acteur, je pensais prendre Alex Høgh Andersen...
Un fils de Eole, finalement...
Change pas d'avis aussi vite, j'ai updaté au mauvais moment et je t'ai mis Styx Bon je m'en vais changé ça ^^
KiraOfShola a écrit :Du coup je viens de regarder plus en détail la liste des dieux, et je vois qu'il y a quelques titanides déjà... Donc, en plus du jumeau que j'ai avec MikoAsuna, je veux bien réserver un fils de Styx, si c'est possible bien sûr...
Pour l'acteur, je pensais prendre Alex Høgh Andersen...
Un fils de Eole, finalement...
Change pas d'avis aussi vite, j'ai updaté au mauvais moment et je t'ai mis Styx Bon je m'en vais changé ça ^^
Désoléééée.... Mais je veux participer aux quêtes!
Promis je ne change plus d'avis!
Je suis née un jour de grand chaud sous le soleil de Floride, un 16 juin, il y a 16 ans. Ma mère était ravie de me voir naître, elle disait qu’elle était heureuse d’enfin expulser cette immondice de son ventre. Heureusement ce n’est pas ainsi qu’elle m’a nommée… enfin ce n’est même pas elle qui m’a nommée. Apparemment mon père se serait barré juste après ma naissance, à peine quelques minutes après que j’ai poussé mon premier cri. C’est lui qui m’a donné mes prénoms : Ifaísteio Pandora. Pas vraiment facile à porter… surtout le premier. « Ifaísteio » signifie « volcan » en grec, vu la sonorité qui ne s’en serait pas douté. Merci papa ! Quand j’étais petite je ne comprenais pas, parce que je ne savais pas qui était mon père. Ma mère le savait, elle l’a toujours su, mais elle n’a jamais voulu me le dire. Mais même si ce prénom est difficile je le trouve approprié : mes émotions sont toujours contenues, tout en moi est contenu, à la surface je suis calme, mais si je perds le contrôle… j’entre en éruption. De manière assez littérale je dois dire. Bref. De ma mère j’ai conservé le nom de famille, un nom bien banal comparé à mes prénoms, ce qui fait que je suis Ifaísteio Pandora Jones, dite Fay.
Histoire
Je vivais avec ma mère. Elle était célibataire. Travaillait beaucoup. Toujours absente. Mais quand elle était là ce n’était que pour m’adresser des reproches ou des corrections. Je faisais tout pour lui plaire mais rien n’était suffisant pour elle. Elle me détestait. Je ne suis pas une enfant désirée. Elle aurait voulu me faire adopter mais mon père l’a apparemment menacée. Je ne sais pas si je crois à cette version. Pourquoi l’aurait-il menacée ? Il est parti peu après ma naissance. Il m’a juste laissée une montre et mes noms pour indication. Mais quand j’étais petite je ne comprenais pas… Je ne savais pas qu’il s’agissait d’indices. Ma mère aimait me narguer, elle aimait me parler de mon père sans m’en parler… Elle me montrait qu’elle détenait un savoir qu’elle n’avait nullement l’intention de partager avec moi.
J’ai toujours eu du mal à l’école. On m’a diagnostiquée dyslexique très tôt. Et j’ai toujours détesté rester assise à ne rien faire. Ecouter quelqu’un parler… surtout pour dire des choses si peu intéressantes. Mais le pire dans l’école c’était les autres. Les gens. Les humains. Je n’ai jamais été à l’aise en leur présence. Je préfère la solitude… ou plutôt non, pas la solitude, la compagnie de mes outils. De mes machines. De mes créations. J’ai toujours eu le don de voir ce qui ne fonctionne pas dans un mécanisme. Et j’ai toujours aimé construire et travailler avec mes doigts. Je suis extrêmement agile de mes doigts. Au départ je m’amusais à démonter et remonter la montre laissée par mon père. Il s’agit d’une montre magnifique, faite de bronze et de cuir. Son mécanisme est visible quand on observe le cadran et ses aiguilles sont deux minuscules marteaux. Au centre on voit une flamme, une flamme qui semble bouger quand on la regarde attentivement. Elle n’a pas de pile et ne nécessite pas qu’on la remonte pour fonctionner. Quand j’étais plus jeune je ne comprenais pas comment elle faisait pour fonctionner, ça me rendait dingue, j’avais besoin de comprendre, alors je la démontais et la remontais indéfiniment.
Nous vivions dans un appartement et notre voisin était horloger. Quelle fantastique coïncidence n’est-ce pas ? Ce vieil homme m’a davantage élevée que ma propre mère. Il me gardait lorsqu’elle partait en voyage d’affaires sans même me prévenir… Moi une enfant de 5 ans. J’allais frapper à la porte d’Eddy, il n’était jamais surpris de me voir. Il ne m’a jamais claqué la porte au nez. Si j’ai pleuré la première fois, ensuite j’étais heureuse que ma mère parte. J’adorais passer du temps avec Eddy. Il me faisait confiance, à moi, une gamine peu bavarde qui fixait chacun de ses gestes. Il disait que j’avais un don et qu’il serait honteux de ne pas l’utiliser. C’est avec Eddy que j’ai créé mes premières montres et mes premières horloges. Mais déjà à l’époque je voulais plus : je voulais créer chaque pièce. Mais j’étais tout de même heureuse. Tout aurait probablement pu continuer ainsi…
L’accident est survenu alors que je n’avais que 9 ans. J’étais seule à table avec ma mère. Elle tenait mon bulletin. Je me souviens parfaitement de son rictus méprisant. Elle a jeté la feuille sur la table avec nonchalance. « Tu es médiocre. » Mais je n’ai pas prêté attention à ses paroles, j’avais appris à ne plus l’écouter. Alors j’ai baissé les yeux sur ma montre, me perdant comme toujours dans sa contemplation. Et soudain ma mère m’a giflée. Ce n’était pas inhabituel, je n’ai pas réagi plus que ça. Mais ensuite… ensuite elle a arraché la montre de mon poignet. Et elle l’a lâchée. L’objet est tombé au sol dans un bruit qui m’a semblé assourdissant. Ma mère a levé la jambe et a écrasé la montre de son talon. J’ai hurlé. Elle a recommencé. À cette instant elle aurait pu briser mon pied que ça m’aurait fait le même effet. J’ai hurlé plus fort, j’ai tenté de repousser ma mère. Je n’étais pas suffisamment forte. Elle m’a donné un coup du revers de la main. Je suis tombée en arrière. Ma tête a percuté la table. J’avais mal. Je sentais un liquide chaud couler dans mon cou. Et ma mère s’acharnait toujours sur ma montre. Et je voyais rouge. Et la douleur augmentait. Et la colère montait. Et j’ai explosé.
Une lueur orangée naissait sous le pied de ma mère. Elle a reculé d’un bond. La flamme est sortie de la montre et a atteint le parquet. Bientôt la table s’enflamma. Puis les chaises. Puis les rideaux. Et c’est seulement à ce moment-là que j’ai entendu les cris de ma mère. Elle regardait le feu avec des yeux terrorisés. Puis son regard est tombé sur moi. Et ses yeux se sont agrandis. Elle a hurlé plus fort en reculant. J’ai profité de son mouvement pour plonger sur ma montre et en récupérer chaque morceau. J’ai regardé la flamme au centre du cadran : elle m’a semblée vivante. Le feu était parti de là.
Le feu progressait. La fumée s’épaississait. Mais étrangement je me sentais bien. Soulagée. Ma mère tentait de sortir mais il n’y avait pas de sortie. Le feu était partout. Les cris de ma mère étaient de plus en plus effrayants. Alors je me suis levée. J’ai voulu l’aider. Il fallait qu’on sorte. Le danger m’a frappée d’un coup. Si moi je n’étais pas effrayée ma mère semblait craindre les flammes. Je me suis approchée d’elle. Elle a reculé. Elle me hurlait des mots que je n’entendais pas en faisant de grands gestes. Elle ne voyait que moi, le monstre sous ses yeux. Elle a trébuché contre le tapis… Elle est tombée… Le feu l’a prise…
Les pompiers sont arrivés peu après. Je suis sortie sans une brûlure. Les pompiers ont dit que j’avais eu énormément de chance. J’appris ensuite que ça n’avait rien à voir avec la chance.
Eddy a voulu me garder chez lui mais une assistante sociale m’a emmenée. Ma mère était à l’hôpital dans le coma, souffrant de graves brûlures sur l’ensemble du corps. J’ai été la voir… La pire vision de ma vie. Elle n’est jamais sortie du coma et elle a fini par mourir quand j’avais 14 ans. J’ai tué ma mère. J’ai tué ma mère à cause d’une montre… Une montre ! Mais j’ai réparé cette montre et je la porte d’ailleurs toujours au poignet. Elle ne me quitte jamais.
Je ne suis pas restée longtemps au centre sociale. Un homme était là. Un homme qui marchait bizarrement, avec des béquilles, et qui portait toujours un chapeau sur la tête. Il essayait de me parler mais je n’aime pas les gens et j’aime encore moins discuter. Je ne savais pas comment mais je savais que c’était moi qui avais provoqué ce feu dans notre appartement. Et puis j’ai commencé à réfléchir. Entre mes prénoms, ma montre et le feu… et les secrets de ma mère à propos de l’identité de mon père. J’ai alors écouté l’homme au chapeau. Et il m’a dit que mon père était un dieu. Il ne m’a pas dit lequel. Mais je n’en avais pas besoin. Je l’ai déduit moi-même : Héphaïstos. Sauf que ça semblait trop irréel. Même avec tous les éléments entre mes mains… moi ? La fille d’un dieu de la mythologie grecque ? C’était trop gros.
Une semaine plus tard le centre a été attaqué. Par quoi ? Des monstres. Quand je les ai vus j’ai cru rêver. Inutile de vous décrire ma fuite. Mais l’homme au chapeau m’a guidée, il était un satyre. Et grâce à lui j’ai gagné la Colonie des Sang-Mêlé en un seul morceau. Bien sûr on a laissé quelques dégâts derrière nous. Et j’ai eu réellement mal pour la première fois de ma vie. De cette fuite je garde quelques cicatrices : une grosse marque de griffures dans le dos, qui part de mon omoplate droite pour descendre sous mes reins sur la gauche ; une trace de morsure sur l’épaule gauche ; des marques informes sur le genou droit. Pendant des mois j’ai dû porter une prothèse pour m’aider à marcher tellement je boitais (je suis bien la fille de mon père) mais aujourd’hui ma jambe fonctionne correctement par chance.
Depuis je suis résidente permanente de la Colonie. Mon père m’a reconnue à mon arrivée. Au moins il n’a pas fait traîner les choses. Il faut dire qu’après la fuite je n’avais plus aucun doute quant à l’existence des dieux grecs. Ce jour-là est apparu devant moi – non pas mon père – mais un cadeau : une arme et un outil. Il s’agit d’un marteau de taille normal mais qui est incassable (déjà qu’un marteau ordinaire est résistant alors imaginez celui-là) et dont le manche est ouvragé. On peut y voir des hommes travaillant dans une forge. Si on appuie sur l’une des enclumes ça enclenche un mécanisme et le marteau se transforme. Il grandit et grossit et la tête du marteau devient une enclume. Ce n’est pas une arme subtile mais ça me convient parfaitement. C’est juste de la force brute, enfin beaucoup de force parce que ce n’est pas si simple à manier.
Sinon j’aime la Colonie. C’est plus ma maison que cet appartement que j’ai partagé avec ma mère. Même si ici Eddy me manque énormément… Mais j’évite de trop penser à cette époque. J’évite de penser à ma mère. J’évite de penser à l’accident. Je dois me concentrer sur des émotions saines. J’ai peur de relâcher mon contrôle, j’ai peur de déclencher une nouvelle catastrophe. De tuer quelqu’un d’autre.
Ici je m’entraîne à contrôler le feu. Et ça fonctionne plutôt bien. Je le sens, un peu comme je sens ma main au bout de mon bras. Et d’ailleurs à mon poignet je sens dans la montre la flamme qui ne s’éteint jamais. Désormais si je regarde le cadran de la montre je ne vois plus au centre cette flamme qui semble en mouvement, j’en vois une véritable, minuscule mais bien présente, vivante. La présence du feu me rassure, me réconforte. Et j’adore travailler à la forge. Ici je peux enfin inventer et construire tout ce qui me passe par la tête. J’aime particulièrement confectionner des armes et des pièges. Surtout ceux qui sont rétractables, ceux qu’on peut cacher. Je garde tout de même ma passion pour les montres et j’aime donc mêler les deux. Si je n’aime pas les gens j’aime leur offrir mes créations. Et j’aime qu’ils me demandent de confectionner quelque chose pour eux ou juste de réparer un objet qu'ils ont brisé. J’aime faire un bel objet pour quelqu’un. Quand quelque chose ne fonctionne pas c’est à nous, enfants d’Héphaïstos, qu’on demande de l’aide. Et j’aime ça. J’aime être utile. J’aime créer des objets utiles. Et surtout j’aime quand c’est compliqué et élaboré. Je pourrais passer mes journées dans la forge. Je voudrais y passer ma vie.
Caractère
Comme mon père suis asociale et préfère nettement la compagnie d’objets à celles d’humains. Je déteste l’irrespect, la trahison, l’infidélité, le non-respect d’une promesse… Moi-même je suis extrêmement loyale et fidèle. Même avec quelqu’un que je ne connais pas. Si j’envisage toujours le pire avec les humains, je sais que de mon côté jamais il ne me viendrait à l’esprit de trahir ou mentir à autrui. Je suis profondément honnête, incapable de mentir. Je suis donc parfois crue, sans tact. Mais je dis ce que je pense. Je me fiche bien de la réaction de la personne en face. C’est probablement ce manque de tact et d'empathie qui fait que je suis si asociale.
Je suis susceptible. Surtout quand ça concerne mes créations. Je suis terriblement têtue. Si quelqu’un vient me voir en disant que ce que j’ai confectionné est nul je vais très mal le prendre. Et ensuite je vais tout faire pour l’améliorer, pour prouver à cet être que mon travail n’est pas nul. Je suis sans arrêt inquiète des réactions, même si je n'ai pas eu beaucoup de raté et que c'était quand j'étais plus jeune, je ressens toujours l’appréhension. J’ai toujours très peur d’échouer. Je déteste ne pas comprendre quelque chose qui pour moi a de l’importance (je veux comprendre comment une voiture fonctionne mais je me fiche bien de savoir pourquoi un homme est malheureux). J’adore réussir. Pas gagner, je trouve que c’est différent. La compétition avec quelqu’un ne m’intéresse pas et si je perds je m’en fiche éperdument. Je veux juste réussir ce que j’entreprends. Je suis maniaque et j’aime la perfection. Lorsque je construis une machine c’est ce que je tente constamment d’atteindre.
Je paraît donc assez froide parce que je ne parle pas beaucoup. Pour autant je suis capable de sourire si la conversation ou la personne en face est intéressante. Je contiens mes émotions. Et dans l’intérêt de tous je dois continuer à les contenir. J’ai découvert que la colère ou la douleur n’étaient pas les seuls déclencheurs. La peur en est également un, tout comme le désespoir ou la panique.
Physique
Je suis brune, j’ai les cheveux longs, des yeux marrons foncés. Je suis tout en muscles, je mesure 1m75. Et outre cela je vous ai déjà signalé mes cicatrices plus haut.
Pouvoirs
Le don de mes mains, le don de compréhension et de création. La résistance à la chaleur. L’endurance. La force. La pyrokinésie. Cette dernière est particulièrement utile dans les forges. Parce que ça me permet de régulier la température en rendant le feu plus ou moins ardent.
Points forts et faibles
Je ne sais pas si la loyauté peut être considérée comme un défaut. Le fait est que jamais je ne trahirai quelqu’un, qui que ce soit et quelle que soit la situation. De même ma détermination peut être un point fort comme un point faible. Mais mes plus grosses faiblesses sont sans aucun doute mes sentiments. Si je les réprime c’est pour une bonne raison. Si je venais à exploser alors comme la lave sortant du volcan je brûlerais tout sur mon passage. La boîte de Pandore s’ouvrirait. Héphaïstos m’a bien nommée. Il savait peut-être quand je suis née, peut-être qu’il a su à l’instant où il m’a vue, c’est peut-être pour cette raison qu’il m’a laissée seule avec ma mère. Ainsi, je ne me mets pas en colère facilement sauf si on me ment ou si on me trahit, là je peux très facilement péter un câble.
Mes points forts : les machines, la construction, l’invention. Mes mains sont mes meilleures armes et mes meilleures défenses. De même pour mon esprit. Au combat, mon arme favorite est mon fidèle marteau et sa version améliorée qu’on va appeler une massue pour faire simple. Je suis douée en corps à corps parce que mon corps est une masse de muscles. Tout ce qui demande de la précision en revanche ce n’est pas mon truc, donc les arcs si j’aime les créer je ne les utilise pas.
Liens :
Habituellement je ne m'entretiens pas énormément avec les autres. Déjà que j'évite ceux de mon âge, alors les plus jeunes... Mais Aaron est différent. Il y a bien des moments où je l'ai trouvé agaçant (au début surtout car il est trop bavard à mon goût, mais bon tout le monde est bavard par rapport à moi). Toutefois, avec le temps son flux de paroles s'est calmé et il est devenu très appréciable. Il m'a un jour demandé de lui fabriquer une montre comme la mienne, j'ai été désolée de ne pas pouvoir accéder à son souhait, ma montre a été faite par mon père en personne et bien qu'étant sa fille je ne détiens pas ses capacités phénoménales. Pour me rattraper je lui ai confectionné un objet unique que je pensais qu'il apprécierait. Au vu de son sourire quand je le lui ai remis je peux dire sans me tromper qu'il a apprécié le cadeau. Et intérieurement ça m'a fait sourire. Depuis ce jour il continue à venir me voir, il aime aider à la forge et son intérêt me fait plaisir. Si je ne supporte pas grand monde, lui fait exception.
Dernière modification par LSGI le mar. 14 avr., 2020 4:52 pm, modifié 1 fois.
Je ne me souviens pas de ma naissance, mais qui s’en souviens de toute façon ? Personne ne peut se souvenir de ce moment, et comme personne n’a pu me le raconter, je ne sais pas quand, ni ou ça s’est déroulé. Je ne sais pas non plus qui était ma mère, et pendant longtemps, je n’ai pas su non plus qui était mon père. Mon nom de famille m’a été donné par des religieuses, par la mère supérieure, pour être exact, à croire que ma vie et la religion devait être liée, que c’était le destin.
Pourquoi des religieuses ? Parce que c’est l’une d’elle qui a faite accoucher ma mère, et elle aurait bien pu me raconter ma naissance, elle, mais elle n’est pas restée longtemps au couvent, et puis de toute façon, quel intérêt d’avoir les détails ? On m’a juste donné le gros, ma mère est morte en couche, fin de l’histoire, ou plutôt, début de la mienne. Une histoire qui a donc commencé dans un couvent de religieuses, un endroit assez peu adapté pour un petit garçon.
Je ne dis pas, quand j’étais bébé, les sœurs s’occupaient bien de moi, mais en même temps ce n’était pas bien compliqué, me nourrir, me changer, me bercer de temps en temps. En revanche, quand j’ai commencé à grandir, ça a été autre chose. Je n’ai jamais été un garçon turbulent pour autant, au contraire même, j’ai toujours très calme, assez silencieux, restant souvent seul dans mon coin. Je n’ai jamais su si j’avais choisi la solitude ou si elle m’avait été imposée par les autres, mais solitaire j’étais, et solitaire je suis toujours. De toute façon, au couvent, il n’y avait pas d’autres enfants, les religieuses me faisaient la classe à tour de rôle, et une grande partie de mon éducation était évidemment religieuse.
La religion m’a toujours assez intéressé, mais je n’ai jamais cru pour autant, je m’y intéressais plus parce que je trouvais les histoires de la Bible assez fascinantes, invraisemblables pour la plupart d’ailleurs, ce qui a beaucoup agacé la plupart des sœurs. Le fait que je n’ai jamais voulu croire n’a pas aidé à me faire apprécier d’elles, d’autant plus que certaines étaient catégoriquement contre ma présence dans le couvent, l’une d’elles a même affirmé un jour que j’étais un enfant démoniaque, et que je n’avais pas ma place dans un lieu sacré… Si toutes les sœurs n’étaient pas de cet avis, j’ai quand même fini par être « viré » du couvent à mes 8 ans, et on m’a gentiment emmené dans un foyer pour orphelins.
D’un coup, je suis passé d’un univers silencieux et sans aucun autre enfant en dehors de moi, à un monde de bruits, de cris, de disputes en tout genre, grouillant d’enfants de tout âge. Franchement, ça ne m’a beaucoup plus plu. Et je crois que mon arrivée n’a pas plu à beaucoup non plus. J’ai très vite été mis à l’écart par les autres enfants, je crois que je dégage quelque chose qui ne leur plaisaient pas, ni à eux ni aux éducateurs d’ailleurs… Quand j’y pense, avec le recul, c’était pareil avec les religieuses, simplement, elles étaient trop polies pour me le signifier.
Être seul quand il n’y a personne, c’est bien différent que d’être seul parmi les autres. Je mangeais seul. Je jouais seul. Et même en classe, personne ne s’asseyait jamais à côté de moi. Les élèves qui devaient travailler en binôme avec moi râlaient souvent, et certains avaient même l’air effrayé à l’idée de m’approcher, de me parler… pourtant, je n’ai jamais rien fait pour que les gens me voient ainsi. Certes, mon air morne et désintéressé n’était sans doute pas très avenant, mais de toute façon, pourquoi faire un effort ? Depuis le début, j’étais seul, alors autant le rester.
J’ai appris à vivre avec cette solitude, et en fait, avec le temps, je m’en suis accommodé. Je ne me sentais pas moins seul, mais tant pis, et puis de toute façon, personne ne cherchait ma compagnie, alors pourquoi chercher la leur ? En plus, ce temps seul me permettait d’avancer dans mon travail, ce qui me prenait un temps fou. Dyslexique, j’avais toujours eu beaucoup plus de mal à lire que les autres, et pourtant, étonnement, la lecture a toujours été mon seul passe-temps, j’y ai toujours consacré des heures entières, car ça a toujours été la seule activité dans laquelle j’arrive à me plonger sans que mon esprit ne divague.
J’ai un trouble de l’attention depuis tout petit, mais sans hyperactivité. C’est plus difficile à repérer, et on ne me l’a jamais diagnostiqué, je me suis renseigné sur internet tout seul, et je sais bien que l’auto-diagnostique ne vaut rien, mais tant pis. De toute façon, il n’y a pas grand-chose à faire, je pourrais suivre une thérapie, mais le seul psy que je n’ai jamais vu n’a pas souhaité continuer avec moi, il m’a dit qu’il ne voyait pas comment m’aider, mais ça a sans doute un rapport avec le fait que je n’ai pas envie qu’on m’aide, je suis comme je suis, et tant pis.
Ma solitude a fini par être troublée par l’arrivé de Coram, un garçon de 15 ans, toujours en béquille, à croire qu’il avait un handicap quelconque, qui a décidé de s’approcher de moi là où tous les autres me fuyaient. Je ne dis pas qu’il l’ait fait de gaieté de cœur, mais de fait, je n’ai pas compris, au départ, quelles étaient ses intentions. J’avais alors 12 ans, mais j’étais déjà bien décidé à rester seul, puisque personne ne voulait de moi. Aussi, j’ai peu apprécié qu’il vienne me perturber, et je le lui ai bien fait comprendre.
Pour autant Coram n’a pas lâché l’affaire, il s’asseyait à la place libre à côté de la mienne, il engageait des conversations sans queue ni tête et était incroyablement bavard… C’est simple, non seulement il parlait pour deux, mais il aurait tout aussi bien pu parler pour trois ou quatre en réalité. Au début, ça m’agaçait profondément, et je crois que Coram a du le sentir, à voir ses expressions, mais jamais il n’est parti, et j’ai fini me lasser de l’ignorer, d’autant plus que, malgré ma résignation, une partie de moi appréciait sa compagnie et la chaleur qu’il m’apportait. Je n’étais plus vraiment et pourtant, le sentiment de solitude ne me quittait jamais, et ne m’a pas quitté à ce jour non plus.
Il y a un an, Coram m’a alors parlé de quelque chose d’invraisemblable, il pensait que j’étais prêt, mais je n’arrive pas à croire qu’on puisse être prêt pour ce genre de nouvelle. Il m’a annoncé que j’étais un demi-dieu, et j’ai pris la nouvelle comme je prend tout dans ma vie, avec indifférence, persuadé qu’il s’agissait d’une nouvelle blague du joyeux Coram. Et pourtant, il a insisté, il n’a pas lâché l’affaire, au contraire, affirmant que lui-même était un satyre… un satyre ? Je ne savais même pas ce que c’était. Je lui ai dit qu’il pouvait raconter ses absurdités à quelqu’un d’autre et que j’avais de me concentrer pour lire, et il m’a assuré que justement, ma dyslexie faisait partie de tout ça… autant dire que je l’ai bien envoyé bouler.
Mais je me suis renseigné, j’ai cherché et découvert ce qu’étaient les satyres, et je peux affirmer que Coram ne ressemblait en rien à un satyre… en tous cas au départ. Je me suis également renseigné sur les dieux, les demi-dieux, la mythologie, en cherchant sur internet. Ça m’a autant fasciné que lorsque, petit, je lisais la bible, mais étonnement, j’y croyais plus qu’au christianisme. C’est absurde, venant d’une religion éteinte depuis des années, mais on ne choisit pas ses croyances, je crois, et dans mon cas je me dis même que je ne choisis pas grand-chose tout court.
Malgré mes recherches, je n’ai pas davantage cru Coram, qui me bassinait de plus en plus avec ses histoires. Il semblait inquiet, d’ailleurs, comme si quelque chose de terrible risquait d’arriver à tout moment, il me pressait, me disait qu’il fallait partir, rejoindre je ne sais quelle colonie… ça m’a pas mal agacé, qu’il insiste autant avec cette histoire absurde… même si au fond de moi quelque chose me poussait à y croire, je n’en avais pas envie, la vie était assez nulle pour en plus ne pas me rajouter des responsabilités.
Les autres se sont alors mis à m’éviter de plus en plus, et j’en avais de plus en plus marre de cet endroit de toute façon, alors, j’ai commencé à réfléchir à l’idée de suivre Coram, peu importe où il voulait aller, puisqu’il le voulait si fort et qu’il semblait être le seul à apprécier ma compagnie… Mais ce qui m’a définitivement décidé, c’est quand une sorte de monstre nous a attaqué… une harpie, si j’en crois ce que j’avais lu et le peu d’images que j’avais vu à leur sujet… Pour le coup, après ça, je ne voyais plus comment contredire Coram, c’est d’ailleurs lui qui m’a sorti de là, et qui m’a ensuite emmené là où il le voulait depuis le début.
Je suis ainsi arrivé à la colonie il y a deux mois, je me suis installé dans le bungalow 11, mon père m'a alors reconnu, sans trop de cérémonie, j'ai été entouré d'un halo sombre, et j'ai su que j'étais fils d'Erebe, Dieu des ténèbres, ce qui a expliqué pas mal de choses. Mon père m'a également fait don d'un présent, une cape noir comme la nuit, mais je ne sais pas à quoi elle sert, alors je l'ai laissé de côté pour le moment. Coram est resté, mais j’ai bien compris qu’il était avec moi à cause d’une mission, d’un objectif qu’il avait, celui de m’amener ici. A la colonie, il connait d’autres gens, et ici aussi, j’inspire plutôt la crainte ou le rejet… Ainsi, ce n’est peut être pas les autres le problème, mais bel et bien moi.
Caractère
Je suis d’une nature calme, et on peut dire sans exagéré que j’ai une personnalité dépressive. Je suis profondément pessimiste, et comme j’ai raison la plupart du temps, je ne compte pas changer d’avis. De toute façon, j’ai l’impression d’attirer le malheur autour de moi, comme si une sorte d’aura sombre m’entourait… On dirait parfois que j'inspire de la peur au gens, ou au moins une sorte de malaise, je ne sais pas.
Avec le temps, je me suis accommodé à la solitude, et je ne fais plus d’effort pour aller vers les autres, je reste dans mon coin, avec mes livres, et j’ai d’ailleurs commencé à lire le grec en arrivant ici, et c’est bien plus facile. J’ai lu beaucoup de tragédie, c’est ce que je préfère, et je n’aime pas qu’on me dérange quand je lis. Je me mets rarement en colère, mais quand ça arrive, mes colères sont glaciales, il n’y a pas d’éclats de voix, pas de hurlement non plus, et je ne frappe jamais… mais étonnement, ça fait de l’effet quand même, et en général, après coup, on me laisse tranquille.
Physique
Je suis de taille moyenne, je mesure 1m77, j’ai les cheveux noirs et les yeux bleus. Je ne suis pas très épais, mais pas maigre non plus. En somme, je suis banal.
Pouvoirs
Je n’ai pas de pouvoirs, à moins que faire fuir les gens soient un pouvoir. Dans ce cas là oui, je rends les gens mal à l’aise, je ne sais pas si c’est mon expression morne ou si il se passe un truc quand ils croisent mon regard, mais les gens sont mal à l’aise en ma présence, effrayés ou au moins gênés, comme si quelque chose n’allaient pas.
Une autre « caractéristique » mais là encore, je ne trouve pas que ce soit un exploit, c’est que je vois particulièrement bien dans la nuit, même la plus noire. De manière générale, d’ailleurs, j’apprécie davantage l’obscurité, et la lumière du jour à tendance à me gêner. J’ai toujours mis ça sur le compte de mes yeux clairs, sans doute trop sensibles à la lumière.
Points forts/faibles
Je considère que je n’ai pas besoin des autres, peu importe le domaine, et c’est doute une force dans certains cas. Pour autant, je ne peux pas nier que sans Coram, je ne m’en serai pas sorti face à la harpie… et pourtant, je sais que je ne serai pas du genre à demander de l’aide à l’avenir, et que je ne serai pas non plus doué pour travailler en équipe, alors même que ça semble être important ici.
Liens
Sasha Alors lui, je dois bien avouer que je ne le comprends pas, mais alors vraiment… Sasha m’a approché comme si de rien n’était, comme si je ne le repoussais pas, et surtout, il est resté et s’est mis à parler de tout et de rien. J’étais en train de lire et ça m’a bien agacé, mais pas seulement parce que j’avais du mal à me concentrer, comme je lisais en grec ça allait encore, mais non, le vrai problème, c’est que j’ai commencé à avoir envie de dormir… de plus en plus au fur et à mesure qu’il parlait… Sasha a une voix particulièrement apaisante, c’est la réflexion que je me suis faite, mais je n’avais aucune envie de tomber dans le sommeil ! J’ai lutté et réussi à rester éveillé, mais le sentiment de fatigue était assez inconfortable.
Hadley Les gens ici sont bien différents de ceux que je connaissais en dehors de la Colonie, et c’est normal j’imagine, mais je me suis tellement habitué à être incompris des autres et rejeté, que ces changements m’agacent plus qu’autre chose… Je ne sais pas si ils sont moins touchés par le sentiment de gêne que je dégage et qui touchait particulièrement bien les « mortels » (je ne suis pas encore sûr de me faire à l’idée que je n’en sois pas vraiment un), ou bien si ils s’en fichent simplement, mais en tous cas, certains m’approchent malgré ça. Hadley en fait partie. Les premières fois, je ne la remarquais pas trop, de loin elle me regardait, et puis elle a commencé à s’approcher et je n’aime pas trop qu’on m’approche, alors je lui ai bien fait comprendre. Je me suis fait à ma solitude, je n’ai plus besoin des autres, puisqu’ils ne voulaient pas de moi. Mais apparemment, Hadley ne conçoit pas les choses de la même façon. Elle est revenue, m’a posé des questions, et en général, je ne réponds pas, même si il m’arrive de le faire, d’un ton grincheux qui montre combien ça m’agace. Pourquoi les gens viennent me voir maintenant ? Où ils étaient avant ? Quand je me sentais seul ? Je n’ai plus besoin d’eux, alors pourquoi ils viennent maintenant ?
Urielle Pourquoi les gens veulent absolument me parler ? Pourquoi, soudainement, je deviens intéressant alors que toute ma vie je ne l’ai pas été ? Qu’est-ce qui a changé ? Moi qui ai passé tant de temps à m’habitué à cette solitude, maintenant il faudrait tout changer ? Et si je n’en ai pas envie ? J’ai attendu toute ma vie d’avoir des amis… et puis à un moment donné, j’ai perdu espoir, et maintenant, il faudrait que je le retrouve ? Pourquoi faire ? Me rendre compte que finalement ce ne sont que des amitiés intéressées comme celle de Coram qui avait juste pour mission de m’emmener ici ? Non merci. Urielle peut continuer à m’apporter des livres, et j’admets que la plupart me plaise, et je l’en remercie parce que j’ai appris la politesse… Mais je ne suis pas près de me laisser convaincre de me rendre aux entraînements. Pourtant, elle et Coram essaient à tour de rôle de m’y convaincre… Mais pourquoi faire, je ne sais pas me battre ? Pourquoi est-ce qu’ils s’acharnent ? Je préfère largement quand Urielle vient simplement s’asseoir à côté de moi pour lire ou pour ne rien faire du tout. En général je reste sous le couvert des arbres parce que je n’aime pas la lumière, et de son côté, j’ai cru comprendre qu’elle n’aimait pas la chaleur, donc je conçois qu’elle vienne se mettre à côté de moi… même si elle pourrait aussi aller ailleurs.
Alek Apparemment mon père et la mère d’Alek sont frères et sœur. C’est vrai que dans mythologie de manière général, tous les dieux sont liés par divers liens fraternels, mais il est vrai que nos parents divins se ressemblent. Si je suis le fils des Ténèbres, il est le fils de la Nuit, et les ténèbres y sont étroitement liés, d’ailleurs Nyx est considérée comme la déesse Ténèbres également. Peut être que c’est pour ça qu’il s’est rapproché de moi. Et peut être qu’il ne sent pas la sensation désagréable qui m’entoure… C’est lui qui m’a présenté la Colonie, et je l’ai remercié brièvement, parce que je suis poli, mais en vérité, j’avais surtout envie d’être seul de nouveau. Il est venu me parler quelque fois, mais je ne lui ai pas répondu avec beaucoup d’enthousiasme. Je n’ai jamais eu de famille et avant Coram, même si je ne sais pas vraiment comme le considérer désormais, je n’avais pas d’amis non plus… et je ne sais pas si j’en veux que ce soit d’une famille ou d’amis, je suis sûr d’en avoir voulu un jour… mais maintenant ? J’ai appris à me débrouiller tout seul, à vivre tout seul, sans déranger les autres mais sans qu’ils ne me dérangent non plus, et je ne sais pas si j’ai envie que ça change.
Leo Je ne comprends pas ce qu’elle cherche à faire. Mais elle cherche quelque chose, c’est certain. Je crois qu’elle cherche à me faire peur. Leo est la fille de Phobos paraît-il, le dieu de la peur. Elle peut provoquer la peur des gens, et je crois ce qu’elle essaie de faire avec moi. Parfois ça marche, je ressens une sorte de peur qui vient réveiller mon cœur qui bat au ralenti. Mais elle a l’air de s’épuiser à chaque fois. Je ne comprends pas pourquoi elle fait ça. Ça m’agace en réalité, je suis souvent tranquille dans mon coin quand elle vient tenter ses expériences. Je ne suis pas un cobaye ou un monstre de foire ! Le pire c’est que de son côté elle ne semble pas trop affectée par la noirceur qui m’entoure même si pour ma part je n’essaie pas particulièrement de la repousser avec… je devrais peut être, parce que ça commence à me fatiguer. Si bien que je lui ai expliqué combien je trouvais ce qu’elle faisait totalement inutile. La peur est censé être un signal d’alarme, elle donne une décharge au corps comme si elle lui criait « bouge toi », mais quand Leo s’amuse à faire peur aux gens, c’est comme si elle appuyait sur le bouton de l’alarme incendie alors qu’il n’y a pas le feu. Je n’ai jamais compris quel attrait ça pouvait avoir. Ce bruit strident, la précipitation que ça provoque chez les gens… c’est juste agaçant et surtout, ça habitue les gens, et après, quand il faut vraiment courir à cause du feu, ils ne sont plus si pressés, ils pensent encore que c’est une blague. Qui sait, peut être qu’à force de faire peur aux gens, Leo va leur créer cette sorte d’habituation, et qu’ensuite… elle sera peut être responsable de leur mort parce qu’ils n’auront pas fui le danger assez vite.
Timothée On ne peut pas vraiment dire que ce soit un ami, parce que cette idée reste trop étrange et lointaine pour moi, mais disons que c’est une connaissance avec qui je partage quelques affinités. En fait c’est surtout que Timothée m’apprend le grec ancien, et si je suis loin d’être assidu quand il s’agit de m’entraîner aux Arènes, j’apprends avec un certain plaisir le grec ancien. Il faut dire que depuis que j’ai appris que peut être, je pourrais lire sans difficultés cette langue, j’avoue être assez curieux de la découvrir. La lecture est une passion que je partage avec Timothée, et si au départ sa présence me dérangeait un peu, comme celle de n’importe qui, parce que je n’aime pas que ma solitude soit troublée, le fait qu’il se tienne particulièrement à l’écart, et surtout l’habitude que j’ai prise de me voir dérangé de toute façon, m’ont poussé à ne plus m’agacer de sa présence. Et puis comme je le disais, il m’apprend maintenant le grec, et moi, je l’aide en anglais. Timothée est français, une langue que je ne maîtrise pas très bien, même si je l’ai un peu apprise au collège, mais de toute façon, Timothée est là depuis longtemps, et il a plus besoin de se perfectionner que d’apprendre véritablement la langue. Nos leçons ne durent jamais longtemps, mais plus le temps passe, et plus je me retrouve dans Timothée. Lui non plus ne peut pas approcher les gens sans leur faire de mal… Des fois je me dis que son mal est peut être pire que le mien, il absorbe littéralement la vie des gens… J’ai ressenti quelques brides de se pouvoir, les quelques fois où il m’a aidé à lire pendant un temps un petit peu trop long. Je ne sais pas si découvrir que quelqu’un a un « don » probablement pire que le mien me soulage ou non… Je crois que j’ai de la peine pour lui, tout comme, parfois, j’ai de la peine pour moi… mais je crois que j’en ai davantage pour lui, je crois que je ne m’aime pas suffisamment pour en avoir de trop pour moi.
Ergan La première fois que je l’ai vu, c’était alors que je profitais de l’ombre d’un grand arbre pour lire en paix. J’ai vite compris qu’Ergan aussi préférait l’ombre, mais comme à ma connaissance, j’étais le seul fils d’Erèbe, je n’ai pas compris tout de suite cette préférence. Nous avons ensuite un peu parlé, et j’ai compris que ce qu’Ergan n’apprécie pas dans le soleil, c’est davantage sa chaleur que sa luminosité. Au fils des jours nous nous sommes donc souvent retrouvés tous les deux à l’ombre et parfois nous parlions, même si j’ai encore du mal ça, avec l’idée de parler régulièrement aux gens, comme si je pouvais m’en faire des amis. Ergan m’a interrogé sur le pourquoi de ma solitude et ça m’a un peu surpris. Est-ce qu’il ne sent pas l’aura qui m’entoure ? Je crois pourtant que si mais que, peut être, il s’en moque tout simplement… je trouve ça étrange… et puis en plus j’ai presque envie de croire que du coup, c’est possible que d’autres aussi s’en moque et veuillent bien passer du temps avec moi malgré tout… mais je n’ai pas envie de me plonger dans un tel espoir, l’espoir est douloureux, et il promet rarement autre chose que de la souffrance. Je préfère donc ne pas trop en une amitié avec Ergan, en revanche, depuis que je l’ai vu avec son chapeau, je me dis que je lui prendrai l’idée, et j’hésite à lui demander si il n’en aurait pas d’autres. Je n’ai jamais eu l’idée de mettre un chapeau, en Angleterre, quand il faisait trop beau, je restais à l’intérieur et c’était tout, mais à la Colonie, tout ou presque se passe en extérieur, alors il faudrait peut être que j’y pense.
Kahau Je n’aime pas ce garçon. Il est… agaçant. Son sourire semble totalement indélébile, et ça m’agace. Pourquoi est-ce qu’il sourit tout le temps ? Qu’est-ce que la vie a de si belle ? Comment peut-il la voir si belle alors qu’à mes yeux elle est si sombre ? Et puis il est trop… lumineux. Je n’ai jamais aimé la lumière, ça m’éblouit, ça m’agace, ça me rend grincheux. Bon d’accord, tout me rend grincheux, mais la lumière encore plus. Et puis, il ne semble affecté de rien, même pas de l’aura qui m’entoure. Il est là, tout heureux, à venir me parler. Je n’ai pas envie qu’il me parle, qu’il vienne me mettre sa bonne humeur devant le nez, l’air de dire « regarde comme je suis heureux alors que toi tu passes tes journées à déprimer tout seul comme un pauvre type ». Bon d’accord, il n’a jamais dit ça, du moins pas de manière explicite, mais il le pense peut-être. Je ne peux pas croire qu’il soit aussi naïf qu’il en a l’air… Ou alors il a vraiment de la chance. Et je ne suis pas sûr que ça me réjouisse davantage.
Noah Ce garçon est venu me parler, et c'était... étrange... Je n'ai pas su comment réagir, alors je suis parti, assez brusquement. Mais c'était parce que... c'était comme si... comme si il n'y avait plus cette sensation de désespoir en moi... Comme si pendant quelques secondes, l'horizon s'était enfin illuminé... Mais la lumière, je n'en ai pas l'habitude, ça m'a déstabilisé, je n'étais pas prêt... Et maintenant, je ne me vois pas chercher à nouveau sa compagnie. J'ai peur de découvrir que ce n'était qu'une illusion, que cette lumière n'existe pas, que c'est juste trompeur... alors je préfère rester loin de lui.
Fernandinho Kahau n’est apparemment pas le seul à ne pas être touché par mon aura. Ce garçon, Fernandinho… c’est pareil pour lui. Et c’est tout aussi désagréable. Pourquoi ont-ils le droit de vivre dans un monde qui semble si agréable, où tout le monde est beau et gentil… Qu’est-ce qui rend ce garçon si naïf ? Est-ce que c’est moi qui ai un problème ou bien lui ? Je préfère croire que c’est lui, même si je sais que j’en ai un aussi…
Dernière modification par naji2807 le sam. 16 juil., 2022 4:36 pm, modifié 14 fois.
Merci Naji Pour ma part j'ai bien aimé tes perso mais j'ai surtout hâte de voir Nadya casser des trucs dans une colère x') Oswald semble plus inaccessible mais ça devrait être intéressant de le voir évoluer dans un lieu où ça grouille de jeunes^^
Pour un lien je suis intéressée mais j'ai pas trop d'idées^^
Sunblood, j'aime trop Kyle (surtout son sac qui a l'air vachement pratique tout de même )
La déchéance...tel fut le terme pour décrire mon enfance. A peine née, j'ai été lâchement délesté par ma mère. Alors que j'aurais dû crever dans cette p*tin de poussette laissé au bord d'une route texane, le destin a voulu que le diable en personne vienne me chercher. Et quand je parle du diable, je parle bien de ma belle-mère et non de l'archange déchu Lucifer. Cette femme était tout sauf aimante. Je ne sais toujours pas pourquoi elle m'a recueilli. A si, apparemment ma mère biologique lui aurait demandé de bien s'occuper de moi. Mon c*l! Même un rat d’égout est mieux traiter. Elle aurait mieux fait de me laisser au bord de cette route.
Nous habitions dans une belle et grande maison de la banlieue de Houston. Pour ma part, je vivais dans la cave et dormais à même le sol. L'ampoule éclairait à peine la pièce et pour couronner le tout, ma "chambre" servait également de local poubelle. Tout le confort auquel vous pouvez imaginer, je ne l'avais pas. Le sol n'était ni carrelé ni parqueté. Vous l'aurez donc compris, je dormais sur la terre. Je vous raconte pas le bonheur que j'éprouvais les jours de pluie. Mon oreiller était un sac poubelle que j'avais rempli de coton démaquillant pour avoir un semblant de moelleux sous la tête et ma couverture...bah j'en avaiis pas. J'en viens donc au seul point positif de cette cave, c'était l'isolation. Qu'il neige ou pleuve, il y faisait constamment chaud.
A présent, laissez-moi vous parler des règles établit par ma tortionnaire. Je n'avais pas le droit de quitter ma chambre si ce n'était pour aller à l'école, je n'avais le droit qu'à une seule douche par semaine (et encore en utilisant juste une bouteille d'eau de 2L) donc je ne me lavais que les cheveux, j'avais l'interdiction formelle de traîner à la sortie de l'école et je n'avais pas le droit de ramener quelqu'un à la maison. Voilà rien que ça. Je n'avais également droit qu'à deux repas par jour, un le matin (le pain rassis de la veille) et un le soir (les restes de la vieille). Ma belle-mère refusait de me payer la demi-pension sous prétexte qu'elle trouvait cela trop cher pour quelqu'un de mon espèce.
Le premier jour d'école fut le meilleur car le pire m'attendait. J'avais fait un effort ce jour-là, j'avais utilisé deux bouteilles pour me laver. Je sentais donc un mélange de rat mouillé et de canard WC. En y réfléchissant maintenant, ça devait être pire que juste le rat mouillé. Mais je voulais être un minimum présentable. Ah oui, j'ai commencé l'école très tard car ma belle-mère ne voyait pas l'utilité des petites classes de primaires. Je suis donc arrivé dans la classe CE2C et j'ai rencontré pour la première fois de ma vie, des enfants de mon âge. Comme je vous l'ai dit, le premier jour a été très calme pour moi, car justement, c'était la rentrée. Les suivants, jusqu'au vacances scolaires, ont été abominables. Déjà, les garçons et filles de l'école m'appelaient "Puduk" (pas besoin de vous expliquer pourquoi) et j'étais leur souffre douleur. Chaque jours, j'avais le droit à la tête dans la cuvette des toilettes, au sac renversé dans la poubelle de la cantine et aux coups et blessures donnés par les garçons. Si d'autres n'aurait pas tenu le coup, moi je m'accrochais. Je me répétais inlassablement qu'un jour, le vent allait tourner et que je pourrais vraiment vivre comme je l'entends. Chaque coups, chaque moqueries me rendait plus fort et, l'année de mes dix ans, j'ai décidé de ne plus me laisser faire. Je restais une boule puante ambulante, mais je me couvrais d'épines.
Puis, à la reprise de l'école, suite aux vacances de printemps 2016, le vent tourna. Une nouvelle élève intégrait nôtre classe pour cette fin d'année scolaire. Cette fille, aussi banale soit elle, changea ma vie du tout au tout. Ce fut la seule, depuis 3 longues années, à me tendre la main et partager avec moi. Avec elle, je pouvais rire, pleurer, jouer et, tout simplement, discuter. Elle était une lueur d'espoir dans ma vie. Elle était le bout de ce tunnel sombre dans lequel j'avançais. J'ai continué à être le bouc émissaire des autres jusqu'à ce qu'ils s'en prennent à mon amie. Je me fichais d'être malmené, j'y étais habitué mais je n'ai pas pu tolérer qu'ils lui fassent du mal, sous prétexte qu'elle traînait avec moi. Les vacances d'été arrivèrent et j'avais promis à Karen de la voir. J'ai donc passé toutes mes semaines de congés à m'échapper en douce de la maison pour retrouver mon amie au parc municipal. Ma belle-mère, ignorant complètement mon existence, ne remarquait jamais rien.
La chance continuait de me sourire. J'eus la chance de partager les mêmes classes que Karen au collège. Nous étions devenus un duo inséparable. Elle était ma meilleure amie et très vite, elle devint bien plus. Ce fut certainement l'instant que je redoutais le plus, ma demande pour sortir avec elle. Malgré mes difficultés à l'école, Karen arrivait bien à m'expliquer. Je n'arrivais quand même pas à la moyenne, fallait pas abusé, mais je faisais de mon mieux. Elle n'était pas première de la classe mais elle se débrouillait plutôt bien. Tout se passait bien, ma vie épouvantable à la maison était combler par l'amour que me donnait Karen.
Vint alors la rechute. Elle se produisit l'année de mes treize ans. Ou plutôt le jour de mes treize ans. Je ne m'étais jamais interrogés sur qui était mon père. Je m'en contrefichais. Pour la première fois de mon existence, je me plaisais à vivre. Ça s'est passé durant l'un des cours de volley-ball. J'étais au premier terrain avec les garçons sportifs et du coin de l'oeil, j'observais Karen, au dernier terrain avec les filles superficielles. Elle n'était pas vraiment bonne en sport et les filles de son groupe ne l'aimait pas vraiment. Pas parce qu'elle m'aimait, parce qu'elle était différente. Je ne l'ai pas senti le jour où je l'ai rencontré, mais Karen a le don d'apaiser les tensions. Elle est contre la violence et a toujours su me tempérer quand je m'apprêtais à me foutre sur la g*eule. Samantha, une blondasse pétant plus haut que son c*l, a profité que Karen soit de dos pour la faire tomber en lui envoyant le ballon en pleine tête. Complètement furax, j'ai remonté tout le gymnase et me suis planté devant cette g*rce.
-"Excuse-toi..." ai-je dit menaçant.
-"Calme-toi, tu ne vois pas qu'elle est tombée toute seule." me répondit-elle avant de glousser avec ses copines.
Je sentais la tension monter. Les néons du gymnase se mirent à grésiller, les portes battantes claquèrent violemment contre le mur...Alors qu'on était à l'intérieur, le vent se levait. Les filets de volley étaient secoués dans tous les sens jusqu'à ce qu'ils tombent à terre.
-"Excuse-toi..." je répétais.
-"Nat...Nathan...t...tes...tes yeux..." bafouillait-elle en reculant.
J'entends alors la voix de Karen dans mon dos.
-"Nathan, arrête, ils vont te sentir."
A cet instant, je n'ai pas prêté attention à ce qu'elle venait de me dire. Tout mon corps était contracté comme jamais auparavant. Mon moi-intérieur ne cessait de trembler. Quelque chose d'anormal était entrain de se passer. J'étais littéralement en transe. Je ne sentais qu'une puissance démesurée monter en moi. Je désirais qu'elle sorte, qu'elle s'exprime...
C'est alors que Karen me prit par la main et m'emmena loin du collège. En chemin, je remarquais que de sombres nuages d'orage s'étaient accumulés au-dessus du gymnase. Elle me fit entrer chez elle et m'emmena directement dans sa chambre. Je n'étais jamais venu chez elle auparavant. Je n'ai d'ailleurs jamais rencontré sa famille.
-"Tu connais le numéro de ta belle-mère?" me demanda-t-elle.
-"Oui, pourquoi?"
Elle me tend alors un téléphone.
-"Alors appelle là et dis lui que le jour est arrivé."
Sans vraiment réfléchir au pourquoi du comment, je fis ce qu'elle me dit. La réponse de ma belle-mère me laissa bouche bée. Son ton de voix était inquiet et, pour la première fois, elle me demandait si j'allais bien. Quelque chose de louche était arrivé, c'était sûr et certain. Karen écrivit sur un post-it un message pour ses parents et m'emmena dehors. Elle me donna alors une sorte de poncho de mauvais goût et m'ordonna de ne jamais l'enlever. Ma belle-mère arriva peu après devant chez Karen et nous partîmes...direction New York.
En chemin, ma "mère" me raconta tout ce que je devais savoir. Elle était tellement gentille et à l'écoute de mes questions que j'avais l'impression de rencontrer une autre femme. Néanmoins, je ne pouvais croire un mot de ce qu'elle me racontait. Pour résumé, j'étais le fils de Zeus, dieu des dieux, et j'ai vécu comme un putois pour éviter d'être attaquer par divers monstres mythologiques. Qui croirait de telles conneries? Ça se saurait si j'étais le fils d'un dieu non? J'essayais de chercher le soutien de Karen dans ma réflexion mais elle semblait adhérer à toutes ces affabulations. Soit elle était folle, soit c'était la vérité. Ayant une confiance absolue en elle, j'ai décidé d'y croire.
Notre destination était un camp pour demi-dieux appelés, "camp des sang-mêlés". Nous n'arrivâmes jamais à destination. A plus d'une centaine de kilomètres de New York, la voiture fut attaqués par une créature sortie tout droit de films d'horreur.
Pour faire simple, ce truc ressemblait à un loup, en beaucoup plus effrayant, et faisait la taille d'un cheval. Il a percuté le flan de la voiture si violemment que nous sommes partis en tonneau dans le champ bordant la route. Une fois arrêté sur le toit, je me suis détaché en prenant soin de ne pas me casser la figure à la retomber. J'ai ensuite aidé Karen à sortir de la voiture. Malheureusement pour ma "mère", le choc fut si violent qu'elle est morte sur le coup. Malgré tout ce qu'elle m'avait fait subir, des larmes ont coulés sur mon visage. Tout ce qu'elle faisait, c'était me protéger de créature comme celle face à moi. Je ne me voyais pas mourir et pourtant je ne savais pas comment nous sortir de ce pétrin. Les yeux de la bête était rivés sur Karen. Je ne comprenais pas pourquoi, elle venait pour moi alors...Je venais enfin de percuter. Karen était également la fille d'une divinité et c'est pour ça qu'il nous a attaqué. La pluie se déversait sur nous. Le monstre ne bougeait pas, il ne faisait que scruter le moindre de nos mouvements. Ma copine avait froid et peur. Je ne pouvais pas la laisser mourir. Ma volonté de la protéger était tellement forte que je me sentais capable de déplacer des montagnes pour elle. J'ai retiré mon poncho et l'ai mis sur les épaules de Karen. Elle s'est alors mise à hurler.
-"Nathan non!!!"
Au moment où je lâchais cet accoutrement ridicule, les yeux du loup s'injectèrent de sang et il fondit sur moi. Par je ne sais quel miracle, j'ai esquivé son attaque au dernier moment. Le même sentiment de puissance que ce matin m'envahit. Je ne pouvais pas perdre, pas face à ce monstre. Je ne pouvais pas mourir. Je ne pouvais pas le laisser s'en prendre à Karen. Il s'élança une nouvelle fois et, cette fois-ci, je la vis, la preuve de ma filialité paternel, une aura jaune me recouvrait et un éclair surmontait ma tête.
-"Je m'appelle Nathan Black, et je suis le fils de Zeus." dis-je avant de frapper la bête sur le haut du crâne.
Suite à cela, nous mîmes pas moins d'un an et demi a arrivé au camp des sang-mêlés. Nous passions le plus clair de notre temps caché. Nous changions d'hôtel constamment. Je portais le poncho de Karen H24. Elle m'a expliqué que sa mère, la déesse Harmonie, le lui a donné pour masquer sa présence aux yeux du monde. Du coup, en dehors de nos déplacements, nous étions l'un contre l'autre, sous cet objet magique.
Sans cet artefact, nous serions probablement déjà mort. Être le fils d'un des "trois grands" ne suffit pas à vaincre n'importe quel monstre. Nous arrivâmes au camp des sang-mêlés totalement épuisé. La traque était terminé. Nous allions enfin pouvoir nous reposer.
Caractère
Je ne suis pas une personne agréable de premier abord. Mis à part Karen, j'ai du mal à m'ouvrir aux autres. J'ai l'envie d'apprendre mais les traumatismes que j'ai subi à l'école étant enfant m'ont crée un certain blocage. Je suis plus facilement ouvert à discuter avec les personnes respectueuses et intelligentes. Je suis quelqu'un de très compatissant. J'irais toujours aidé une personne en difficulté quelque soit son âge, son sexe ou sa situation. Ce que je déteste par dessus tout, c'est le harcèlement et l'intimidation. L'ayant suffisamment vécu plus jeune, je ne tolérerais plus d'en revoir, qu'il me soit destiné ou non.
Physique
Je ne vais pas faire le modeste, j'ai un physique avantageux. Désolé mesdemoiselles, mais il ne sera accessible qu'à Karen et n'osez même pas vous en prendre à elle. J'ai les cheveux et les yeux d'un noir profond. Je ne suis pas très grand, je mesure 1m74.
Pouvoirs
Je ne les connais pas vraiment. Je n'ai pas eu l'occasion de m'entraîner là dessus. Étant fils de Zeus, je peux m'attendre à avoir des pouvoirs faramineux. Je les découvrirais en temps et en heure. Je ne suis pas pressé.
Points forts / Points faibles
Je dirais que les deux résident dans une seule et même personne, Karen. Ma volonté de la protéger est telle que je me sens capable de vaincre n'importe quoi. Néanmoins, elle peut également être ma plus grande faiblesse. Si elle devait être en danger de mort, je ne saurais pas vraiment quoi faire. Qu'elle soit en danger est certainement ce que je redoute le plus. Dîtes-vous bien une chose, si vous voulez vous en prendre à elle, il faudra passer par moi.
Liens
Nadya Espinoza: Mis à part Kyle, la première personne à nous avoir aidé à notre arrivée au camp des sang-mêlés s'appelle Nadya Espinoza. Cette fille, en plus d'être extrêmement belle, (en même temps fille d'Aphrodite oblige) est d'une gentillesse sans pareil. Elle nous a bien aidé à nous adapter à cette nouvelle vie. C'est la première personne en dehors de Karen que j'apprécie énormément. Elle a toujours le smile et je dois dire que ça me fait du bien. Je n'ose pas lui dire mais je la considère un peu comme une grande soeur. Elle arrive toujours à trouver les bons mots, que ce soit pour me rassurer ou pour m'expliquer clairement les choses.
Madeleine Dubois: Depuis tout petit, j'entends des voix par-ci par-là. Je n'ai jamais compris d'où elle venait. J'ai mis cela sur le compte de ma vie miséreuse. Mon arrivée à la colonie a pu répondre à ce mystère. Depuis tout ce temps, ces voix provenaient des oiseaux. Je l'ai compris quand un corbeau est venu me parler. J'ai trouvé cela très étrange au début mais avec le temps, j'ai sympathisé avec lui. Qui plus est, son nom, Serge, lui va comme un gant. Serge est le meilleur ami d'une fille appelée Madeleine. Elle n'est pas beaucoup plus jeune que moi mais son attitude envers moi m'a surpris. Lorsque je lui ai confié ce que m'avait dit son corbeau, son visage s'est illuminé et elle m'a prise dans ses bras. Je n'ai pas vraiment su comment réagir, du coup, je n'ai rien fait. Notre accolade terminée, je lui ai dit amicalement qu'elle pouvait venir me voir quand elle le souhaitait. Madeleine est une fille très gentille mais je la sens un peu réservée. Je l'ai donc tout de suite intégré dans mon cercle d'ami. Et puis, Serge est le meilleur oiseau du monde. En plus d'être adorable envers son amie, il est drôle et très intelligent.
Valentin Richardson: Valentin Richardson... Ce type est un sacré phénomène. Il a toutes les filles à ses pieds mais il a fallu qu'il jette son dévolu sur MA copine. Je ne me suis pas pour autant énervé auprès d'elle mais je ne voyais pas leur relation d'un bon oeil. La voir rire et s'amuser avec lui m'irritait au plus haut point. Valentin a tout de plus que moi, il est beau, grand, sportif et riche. J'ai mis du temps à accepter le fait qu'il partage beaucoup de chose avec Karen mais, grâce à elle, j'ai pu me faire un très bon ami. Valentin est un bel homme, aussi bien physiquement que mentalement. Il prône des valeurs comparable aux miennes et cela m'a permis de me rapprocher de lui. Aujourd'hui, j'adore passer du temps en sa compagnie. Il m'a appris toute sorte de chose, que ce soit pour faire tourner Karen en bourrique ou parfaire mon côté romantique. Est-ce qu'on peut dire que Valentin est mon coach en séduction? Je pense que oui. Le regard qu'il porte à Karen n'a pas beaucoup changé, mais je n'en tiens plus vigueur. Je sais qu'il est digne de confiance et qu'il saura enfouir ses sentiments.
Alek Campbell: Ma rencontre avec Valentin fut accompagné par celle de son meilleur ami, Alek. Au fond de lui, c'est un guerrier au grand coeur mais son histoire a voulu qu'il soit tourmenté par les démons de son passé. J'ai déjà eu l'occasion de discuter de mon passé avec lui et, tout comme Valentin, il a été à l'écoute. Il m'a beaucoup aidé à accepter mon passé et surtout à le surmonter. Qui plus est, Karen et Alek s'entendent également très bien. Donc je considère Alek comme l'un de mes amis. Ah oui, j'oubliais, point positif chez Alek, il ne me taquine pas avec ma copine contrairement à une autre personne.
Urielle Frost: Depuis mon arrivée à la colonie, être le fils de Zeus me préoccupe énormément et, la seule personne, autre que Chiron, a pouvoir répondre à beaucoup de mes interrogations est Urielle, la fille de Chioné. Urielle est à l'image de Chiron. Elle est très à l'écoute et toujours de bon conseil. Qui plus est, elle est un peu plus disponible que ce dernier. Etant la plus ancienne demi-déesse de la colonie, j'ai eu un peur d'aller la voir car je ne voulais pas l'embêter avec mes histoires. Je me trompais lourdement car Urielle est le genre de fille a toujours être présente quand on a besoin d'elle...en tout cas, c'est le cas pour moi. Elle m'a beaucoup parlé de ma demi-soeur Thalia, qu'elle a eu l'occasion de côtoyer. Au-delà d'être une grande soeur comme Nadya, Urielle est un mentor pour moi. Elle m'a appris beaucoup sur moi-même et ça m'a bien aidé. J'insiste beaucoup auprès de Karen pour qu'elle aille lui parler de ses inaptitudes au combat mais cela reste difficile pour elle. Néanmoins, je suis sûr qu'elle surmontera ça et ira discuter avec Urielle.
Dernière modification par Shinato le jeu. 23 avr., 2020 7:14 pm, modifié 7 fois.
Un RPG Percy Jackson alors que j'ai lu les livres il y a très longtemps, genre au collège, et que je me rappelle les avoir adorés? Un diable sur mon épaule (qui se reconnaîtra 
) m'a poussée à m'inscrire et je réserve un fils de Némésis si c'est possible. Je ne suis pas présente en ce moment (merci le Coronavirus qui a détruit mon Erasmus 
), mais je reviens petit à petit sur les RPGs. 
) Bref, je te réserve ton vengeur ambulant ^^ Je suis contente que tu viennes nous rejoindre 
Merci beaucoup. 
)
