Petit concours de nouvelles entre amateurs

[melemele14]

Alors voici l'état des votes :
-MirageDream : 3
-Cazolie : 1
-Myrga : 1
-Melemele14 : 1

Donc on attend la fin de la journée et si d'ici là il n'y a plus de votes, ce sera donc MirageDream qui aura gagné

[Cazolie]

OK

[Myrga]

Bon bah je pense qu'on peut conclure que MirageDream est l'heureux gagnant ! Bravo !

[melemele14]

Bon tu peux choisir le prochain thème MirageDream

[MirageDream]

Merci pour les votes

Bon, alors on va partir sur le thème de "Je vous ai à l'oeil"

[melemele14]

Voilà mon texte

Elle a grandi si vite ! Je me rappelle encore de ma petite chérie qui venait pleurer lorsqu’on l’ennuyait, qui demandait des conseils vestimentaires pour ses Barbie à sa maman et qui voulait devenir coiffeuse. Toutes les fois où on est allée au parc d’attraction, où on a mangé au restaurant et où on est allé lui acheter des vêtements. Je me rappelle qu’à 8 ans, elle m’a demandé pour la première fois où étais son papa, pourquoi elle est la seule petite fille à ne pas en avoir un. Je lui ai répondu que son papa était mort pour ne pas lui dire l’atroce vérité : son père est en fait en prison pour m’avoir maltraitée et avoir voulu tuer mon bébé. Même maintenant, à 16 ans, elle ne sait toujours pas ce que son père a fait. Et j’espère qu’elle ne le saura jamais. Je me rappelle aussi quand elle a ramené sa première amie à la maison. Elle était si heureuse, elle qui n’a jamais eu de vraies amies. Et puis leur première dispute, à 13 ans. Elles ne se sont plus parlées pendant 2 semaines, puis elles se sont pardonnées et tout est redevenu comme si de rien n’était. Des disputes, il y en a eu. Mais cette fois-ci, c’est plus grave. Elles se sont disputées pour un garçon, et elles ne se réconcilieront pas aussi vite cette fois-ci, je parle par expérience. Elle est venue me trouver le jour où elle l’a rencontré. Elle me l’a décrit dans les détails près. Elle le trouve très gentil et super drôle, mais moi je ne suis pas dupe. Sous ses airs de parfait gentleman, il doit y avoir un truc. Mais si je le dis à Kathy, elle va me dire des trucs dans le genre : « Comment tu peux savoir ? Tu l’as jamais vu ! » ou bien « De toute façon tu comprends jamais rien ! » Et je veux éviter ça à tout prix. Elle est tout ce que j’ai. Je veillerai donc sur elle en permanence. C’est pour ça que je lui ai proposé d’amener ce garçon à la maison. On a parlé et aux premiers abords, il a l’air gentil. Kathy lui propose d’aller dans sa chambre, et il accepte évidemment. Avant qu’il ne sorte du salon, je lui murmure pour ne pas que Kathy n’entende :
-Je vous ai à l’œil, jeune homme !

[melemele14]

Pourquoi il y a plus personne ??

[Bisou]

C'est pas qu'il y a plus personne c'est que c'est dur un texte sur " je vous ai à l’œil "

Je vais essayer de faire un texte et les autres aussi

[melemele14]

Bah voui, mais là ça fait une semaine qu'on a posté le thème donc on aurait du commencer les votes mais comme j'ai été la seule à participer on va prolonger d'une semaine ^^

[Myrga]

Jim enfila un long manteau noir tandis que Tam le regardait d'un oeil circonspect. Elle avait toujours pensé pouvoir lui faire confiance mais elle ne savait plus vraiment désormais. Elle ne le connaissait que depuis deux ans, mais il lui avait toujours semblait honnête et intègre. Pourtant depuis le début de leur collaboration, qui avait débuté il y a un mois, il paraissait distant, mystérieux et surtout plus sombre. Elle en avait parlé à Nolan, leur partenaire, mais il n'avait rien remarqué et il lui avait conseillé de se reposer un peu, qu'avec tous les préparatifs qu'ils avaient à faire pour le jour J, elle devait être un peu surmenée. Mais Tam savait qu'elle ne fabulait pas ! Jim avait changé, et elle ne savait pas encore pourquoi, mais il fallait qu'elle le découvre à tout prix. Il était hors de question qu'il sabote tout ce qu'ils avaient accomplis jusque-là !

- Quel heure est-il ? demanda alors Jim, brisant ainsi le silence qui s'était formé dans la petit salon.
- Il est 14h30, lui répondit-elle. Il est grand temps d'y aller, il ne s'agirait pas d'être en retard !

Tam enfila en vitesse sa veste et attrapa son sac à main. Et lorsque Jim sortit de l'appartement, elle fourra rapidement son Glock 17 dans son sac. Elle avait un mauvais pressentiment et son pistolet ne serait jamais de trop.
Sa citroën noire passait inaperçue dans les rues de Paris et il fallait justement qu'elle soit la plus discrète possible. Elle déposa Jim a une dizaine de mètre de son rendez-vous avec Loréna, il ne fallait pas qu'elle les voit ensemble, sinon leur plan tomberai à l'eau en quelques secondes. Elle eu à peine le temps de s'arrêter, que le voilà qui sortait déjà de la voiture, sans même un regard en arrière. Tam ne savait pas ce qui se tramait, mais tout cela lui semblait bien louche.
Alors qu'elle aperçevait Loréna de loin, elle pensa en son for intérieur "Je vous ai à l'oeil !".

[melemele14]

Wah c'est excellent, j'ai trop envie de savoir ce qu'il va se passer !! Et surtout c'est quoi le plan ?? Raah faut que tu écrives une suite c'est génial

[MirageDream]

Bon, ma connexion Internet en vacances étant pourrave, j'arrivais pas à poster ma nouvelle
La voilà : (merci MeleMele d'avoir prolongé ^_^ Et désolé d'avoir choisi un thème compliqué >.<)


Sam Lancaster mordillait l’ongle de son pouce en jetant régulièrement de petits regards nerveux vers la porte d’entrée du bar. Il lâcha un petit cri lorsque il arracha un bout de peau en même temps qu’une rognure d’ongle, faisant couler un peu de sang. Il porta le doigt à ses lèvres et suça, sentant le goût cuivré envahir sa bouche.
Sam ne se rongeait jamais les ongles avant, il faisait partie de ces gens tellement détendus et relax qu’on aurait pu le croire sous l’emprise d’une drogue quelconque. Tellement insouciant, souriant à tout le monde, populaire même.
Mais ça, c’était avant. Depuis l’accident – il ne pouvait se permettre de nommer cela autrement, cette chose si affreuse qu’il se réveillait parfois en pleine nuit, couvert de sueur car ce qu’il avait fait venait le hanter dans son sommeil – Sam avait changé. Renfermé sur lui-même, il ressassait dans sa tête les évènements de cette nuit.
Il ne pouvait plus continuer. Sa culpabilité l’étouffait de jour en jour, le rongeant comme de l’acide au contact de la peau. Il avait maigri de cinq kilos, perdu l’appétit et le sommeil. Et cette image, cette image gravée dans sa rétine et tournant en boucle, comme un disque rayé qui répétait inlassablement la même chose.
« Le corps percutant le capot de la voiture, puis la vitre, avant de glisser sur le toit et de s’écraser quelques mètres derrière. Un coup de frein, trop tard, sortie de voiture, il est encore en vie… pour l’instant ».
Sam secoua la tête, comme pour enlever de sa tête cette scène atroce. Pourtant, il avait beau essayer, il n’y arrivait pas. Il allait devoir vivre avec ça, pour toujours.
—Alors frérot, quoi de neuf ?
Sam sursauta sur sa chaise, tellement fort que, s’il avait été dans un dessin animé, il aurait traversé le plafond. Il fixa son frère, Jonah, avec son regard le plus noir.
—Tu m’as fait peur ! dit-il d’un ton plein de reproche.
Jonah haussa les épaules et tira la chaise face à lui avant de s’asseoir dessus. Il claqua des doigts en direction du serveur et lui commande une bière. Il se tourna ensuite vers Sam et posa ses bras croisés sur la table.
—Pourquoi tu m’as appelé ? demanda-t-il.
Sam but une gorgée de sa limonade – il ne buvait jamais d’alcool – avant de prendre une légère inspiration pour se donner du courage. Son grand frère l’avait toujours intimidé et pourtant, il l’admirait également beaucoup.
—Je voulais te parler de… hum, cette fameuse nuit, dit-il en baissant la voix.
Le visage de Jonah perdit toute couleur et ses yeux s’écarquillèrent. Sam crut même y lire de la terreur mais il n’en était absolument pas certain.
—On avait dit qu’on n’en parlerait plus jamais Sam, cracha-t-il entre ses dents.
—Je sais ça mais…
Il s’interrompit lorsque le serveur déposa devant Jonah la bière. Jonah lui tendit un billet et but une longue rasade de sa boisson, la vidant presque de moitié.
—C’était un accident Sam, dit alors Jonah en fixant son frère. Un putain d’accident.
—Jonah, il était encore vivant lorsqu’on a l’a balancé à la flotte. Vivant bordel de merde !
—Et alors ? Il était presque mort je te signale ! Et tu voulais qu’on fasse quoi ? Qu’on appelle les flics ?
—On aurait dû, dit Sam en un soupir.
Jonah saisit le poignet de son frère et serra, tellement fort que ses jointures devinrent blanches et que Sam poussa un gémissement.
—Tu veux que je retourne en taule ? demande Jonah d’une voix froide, presque meurtrière.
—N… Non, bien sûr que non.
Jonah avait fait de la prison pour trafic de drogues et vol à main armée. Leur père, bon avocat, avait réussi à obtenir une remise en liberté conditionnelle après s’être acquitté d’une coquette somme d’argent, et après que Jonah ait purgé une peine de trois ans au moins.
—On ne dit rien aux flics, pigé ?
Sam hocha frénétiquement la tête, les joues rouges. Son frère desserra légèrement ses doigts de son poignet, sans pour autant lâcher prise.
—Tu sais ce que l’on dit Sam, n’est-ce pas ?
Sam leva un sourcil, cherchant de quoi pouvait bien parler son frère.
—Deux personnes ne peuvent garder un secret que si l’une d’elle est morte. Ne m’oblige pas à le mettre en application.
Le sang de Sam ne fit qu’un tour et un désagréable frisson parcourut son échine avant de se répande sur ses bras. A voir le regard noir de Jonah, il ne plaisantait pas.
Sam avait peur. En un sens, il comprenait qu’il était trop tard pour prévenir les flics. De toute façon, même s’il les avait prévenu dès l’accident, lui et son frère auraient eu des ennuis. Son frère plus encore, mais si Jonah plongeait, Sam plongeait avec lui.
Accident ou pas, ils avaient tué un homme. Aux yeux de la loi, ils méritaient d’être puni.
—Sam ? appela doucement Jonah. Tu es toujours là ?
—O… oui.
Jonah termina sa bière et la reposa sur la table.
—Tu as compris Sammy ? Pas un mot, à n’importe qui. Et tu n’en parles plus jamais. D’ailleurs, je ne comprends même pas pourquoi on en a parlé ici.
—Maman ne veut plus te voir à la maison, tu te souviens ?
—On aurait pu aller dans un endroit plus bruyant, les murs ont des oreilles, surtout en ce moment.
Sam arrêta le verre qu’il s’apprêtait à boire à quelques centimètres de ses lèvres. Les paroles de son frère tournèrent dans son esprit, faisant enfin écho. La peur lui noua le ventre, tandis qu’il se rappelait un détail.
—Tu… tu veux parler de Silhouette ?
Jonah regarda son frère avec mépris.
—Silhouette ? Qu’est-ce que tu me chantes toi ? Nan, je te parle des Américains qui nous surveillent sans cesse. C’est qui ça d’ailleurs, Silhouette ?
—Des rumeurs, c’est tout. Une sorte de corbeau.
Jonah haussa les épaules avant de regarder autour de lui, sans doute dans l’espoir d’apercevoir une jolie fille dans le périmètre alentour.
Sam reposa son verre sur la table, sa main tremblant comme une feuille. Depuis un an déjà, Silhouette sévissait sur le net avec son blog.
En soi, il n’y avait pas à s’inquiéter : de nombreux blogs et groupes sur Facebook colportaient des ragots… Mais aucun, non, aucun, n’avaient l’impact et la puissance de celui de Silhouette.
Il se présentait comme un justicier, chargé de rétablir la vérité sur les apparences trompeuses, à faire dégringoler de leur piédestal les gens un brin trop populaires. Un Robin des Bois des temps modernes en somme.
Sauf que ce justicier faisaient trembler tout le monde rien qu’à l’évocation de son nom. Car Silhouette avançait toujours des preuves des rumeurs qu’il colportait… Des images, des vidéos. Prises à l’insu de tous. Mais le pire, c’était les menaces : des messages glissés dans le casier, des SMS intempestifs.
Une fille avait fait une dépression après que Silhouette l’ait attaqué. Il avait déposé dans son casier des rats morts, dévorés par les asticots… Parce que cette fille faisait souffrir les animaux errants.
Silhouette pouvait se montrer cruel, démolissant une réputation en un instant, révélant en pleine lumière des secrets inavouables et ce, par des méthodes toutes sauf orthodoxes.
Son ombre planait sur le lycée, tel un vautour à la recherche d’une carcasse : ici, une nouvelle rumeur à lancer, une nouvelle personne à détruire.
Les flics avaient une fois débarqué au lycée, fouillant chaque casier d’élève. Un hacker collaborant avait tenté de remonter jusqu’à l’adresse IP. Mais Silhouette lui avait envoyé un virus qui avait fait exploser tout le terminal informatique du commissariat. Si il se faisait prendre, il pouvait écoper de quinze ans de prison pour violation de domicile (il arrivait que Silhouette s’invite dans des maison), de vie privée et d’outrage à agents.
Sam trembla encore plus fort. Si jamais Silhouette apprenait ce qu’il avait fait…
Il lança des regards partout autour de lui, essayant d’apercevoir de quelconques suspects. Quelques personnes du lycée étaient attablées dans un coin, mais elles étaient absorbées par l’IPad de l’un, sans doute en train de regarder une quelconque émission ou série débilitante.
Mais personne ne semblait en train de l’épier, il ne sentait d’ailleurs pas de regard dans sa nuque, ni cette affreuse sensation.
Son portable se mit à vibrer et il le sortit de sa poche. Le numéro affiché était inconnu et il ouvrit le message. Son sang ne fit qu’un tour.
« Tu crois que ton frère va-t-il rester longtemps en liberté ? Je propose un pari : je dis une cavale de quelques jours avant l’arrestation. »
Un second message arriva l’instant d’après et Sam l’ouvrit, fébrile.
« Je dirais plutôt cinq misérables minutes si ton frère ne se bouge pas : les flics sont plus rapides que ce je croyais ».
La porte du bar s’ouvrit à la volée à ce moment-là, trois policiers en uniformes débarquant dans le bar. Les conversations se turent, seul le bruit du poste de radio se faisait entendre.
Sam était tétanisé sur son siège, son cœur battant à tout rompre. Silhouette savait… Silhouette l’espionnait.
Un coup d’œil vers Jonah lui indiqua que celui-ci avait pali, tellement fort en plus, qu’on aurait pu le confondre avec ses images populaires de fantômes les présentant drapés.
—Jonah Lancaster ? dit l’un des flics en s’approchant de leur table.
Jonah se leva brusquement, mais deux coéquipiers l’encerclèrent et le retournèrent avant de le menotter.
—Vous êtes en état d’arrestation pour l’assassinat de Joseph Mitchell.
—C’était un putain d’accident ! hurla Jonah en se débattant. Je ne suis pas seul !
—En effet, dit le flic en le redressant. Votre complice a été dénoncé également et vous attend en cellule.
Complice en cellule ? Assassinat ? Sam était figé sur place, les mots faisant lentement leur chemin dans sa tête.
L’homme que son frère avait renversé devait avoir été poussé là pour que Jonah le tue, il ne pouvait en être autrement.
—Allez, avancez ! dit le policier en poussant Jonah vers la sortie.
Jonah se débattait toujours mais l’un des flics lui donna un violent coup de matraque à l’arrière de la tête, suffisamment en tout cas pour le sonner légèrement.
Sam, trop choqué pour réagir, ne bougea pas d’un iota. Silhouette avait dénoncé son frère, l’envoyant derrière les barreaux. Mais comment avait-il pu savoir pour l’assassinat ? Comment avait-il eu son numéro ?
Cela ne surprenait guère Sam, Silhouette était réputé pour son talent à démasquer les secrets. Et pourtant, il était complètement sous le choc. Et plus terrorisé que jamais.
Son portable vibra de nouveau et il sursauta. Il jeta un regard par la fenêtre pour voir son frère jeté dans la voiture de police. Il devait aller au commissariat, expliquer ce qu’il s’était passé. Son frère avait peut-être tué un homme, mais il était complice également. Il valait mieux qu’il donne sa version des faits, juste pour avoir la conscience tranquille.
Son portable vibra une nouvelle fois et Sam s’en empara. Deux nouveaux messages, toujours d’un numéro inconnu. Il ouvrit le premier, et son cœur manqua à nouveau un battement.
« Je te déconseille fortement d’aller voir les flics pour parler : sauf si tu veux croupir en prison pour complicité de meurtre. De toutes façons, j’ai d’autres projets pour toi ».
Sam déglutit, craignant le pire en lisant « d’autres projets ». Silhouette n’avait pas fini de s’amuser avec lui, à en croire le fond du message. Il eut même peur qu’il ne le fasse chanter avec… son terrible secret.
Son doigt appuya sur le second message, qui était en fait un MMS. Sa crainte de chantage le frappa un plein fouet, et la panique s’empara de lui.
La photo le montrait en train d’embrasser Gary, un garçon avec qui il faisait du basket. Cette photo avait été prise dans les vestiaires où lui et Gary, dévorés par une attirance qu’ils cherchaient à refouler, avaient échangé un baiser passionné. Ils n’étaient pas allés plus loin, trop effrayés par la passion qui les avait animés.
Surtout que, si cela s’ébruitait, Gary et lui allaient se faire massacrer. Les élèves de leur lycée étaient plutôt homophobes, les gays en bavaient. Vu que Sam faisait partie de l’élite, si on apprenait qu’il était gay, toutes les meilleures soirées lui seraient fermées.
Un nouveau message arriva sur son portable et il s’empressa de l’ouvrir.
« Tu espérais que cela resterait caché, n’est-ce pas ? C’est bien mal me connaître Sammy, je vois tout, j’entends tout. Toi et tes potes des hauts cercles, vous avez tous des secrets plus laids les uns que les autres. Je peux te faire chanter, c’est pourquoi je garde cette photo sous le bras. Tant que tu feras ce que je te demanderai de faire, je ne ferai rien à toi et tes copains. Mais souviens-toi : je vous ai à l’œil ».

[MirageDream]

Sinon : MeleMele, ta nouvelle était touchante au début et puis, j'ai souris à la fin C'était tout mignon.
Myrga : je suis d'avis avec MeleMele : il FAUT la suite C'ets quoi ce plan ? Qui sont-ils vraiment ??
I liked it

[melemele14]

Eh MirageDream elle est géniale ta nouvelle C'est trop super bien écrit et tout Franchement t'as un vrai talent ça c'est clair !!

[Myrga]

Oui je suis d'accord avec MirageDream, ton texte était tout mignon Melemele14 ! =P
Et MirageDream, j'ai encore une fois TROP aimé ton texte ! Super écriture, histoire intéressante, personnages mystérieux ! Vraiment cool !
D'ailleurs ça m'a rappelé la série Pretty Little Liars, avec un "corbeau" qui fait chanter tous ceux qui ont un secret.

Merci à vous deux ! =D
J'ai quelques idées derrière la tête concernant ce texte, mais je n'ai pas trop le temps d'écrire en ce moment.
Mais dès je trouverai un peu de temps, j'écrirai une suite à cette histoire ! =D

[melemele14]

Plus personne ?

[Bisou]

Faudrait donner un nouveau thème ... proposer on choisira ensemble !!!

[melemele14]

Faudrait donner un nouveau thème ... proposer on choisira ensemble !!!

Ouais... Moi perso j'ai pas d'idées XD

[Bisou]

Il faudrait déjà savoir si il y a encore des personnes qui suivent se sujet, si oui on pourra choisir un thème

[Katgrey-Potter]

Bonjour. Très bonne idée de sujet ! ;P

Comme thème, je propose : "C'est à ce moment-la que ses yeux s'ouvrirent."
Je ne suis pas sûre qu'il vous plaira, mais je l'espère !

[1swan1]

Salut! ^^
Je venais il y a un moment, là ça fait longtemps mais je me ré-incruste

Bonjour. Très bonne idée de sujet ! ;P

Comme thème, je propose : "C'est à ce moment-la que ses yeux s'ouvrirent."
Je ne suis pas sûre qu'il vous plaira, mais je l'espère !

Moi j'aime bien

[lava]

Wouah ! C'est vraiment cool ce que vous faites ici ! Je peux participer ? J'aime bien écrire des nouvelles aussi.

[Bisou]

Moi aussi j'aime bien !!!

[melemele14]

swan *-* lava *-*
Ouais ça me plaît aussi moi comme thème ^^

[lalea]

bonjour
je voudrais savoir si il s'agit bien du concour de /un jour à /
merci de me répondre et si c'est oui le thème et super

[Allebei]

Mais le concours "un jour..." date de juin dernier. N'est-il pas terminé depuis ?

[Jay117]

Mais le concours "un jour..." date de juin dernier. N'est-il pas terminé depuis ?

Ça fait longtemps que c'est terminé

[lava]

Dites, c'est possible que ce qu'on écrit ai un rapport avec un livre ou un film ?

[ma-et-lys]

Bon je vais commencer le 1er texte!

Le loup:

Décembre 1447, Pénélope (15 ans) se promène avec sont frère Flavien (18 ans) à la lisière de la forêt.


- AAAAh! Mais c'est froid! hurlais-je à mon frère. On était en plein hiver, il neigeait, et je venais de recevoir une boule de neige dans le cou. C'était très désagréable!
- Ah ah ah, mais c'est le jeu! ricana t-il en courant vers la forêt, viens te venger!
J'enlevais du mieux que je pouvais la neige qui se transformait en eau dans mon cou tout en criant:
- J'ARRIVE! Et je me mis à courir, me prenant les pieds dans ma robe et dans mon manteau-cape en cuir.Mes pieds étaient gelés, mes chaussures en cuir étaient trempées. Je tombai plusieurs fois dans la neige, quand je m’enfonçais dans cet élément doux et froid la neige se changeais en eau. J'étais mouillée de la tête au pied. Mes cheveux brun que je n'avaient point attachés étaient emmêlés, mes mains étaient violette... La forêt était encore à cinq ou six mètres de moi. Je pouvais apercevoir la cape de Flavien derrière un grand arbre. J'avançais lentement pour ne plus tomber et pour ne pas faire de bruit en vain. Mes bottes en cuir faisaient gémir la neige. Je pris un peu de neige, fit une boule avec mes mains et m'approcha de l'arbre. Mon frère me vit arriver et s'enfonça plus profondément dans la forêt. Avant qu'il ne soit trop loin, d'un geste vif je lui lançais la boule de neige. Elle lui claqua sur la tête, dommage qu'il portait sa capuche...
Je le suivais en trottinant. Je ne pouvais aller plus vite, l'eau que contenait ma robe se changeait en glace ce qui n'était pas pratique et mes jambe étaient engourdis.

Je courais toujours après mon frère. J'avais froid, très froid. Je ne pensais qu'a cela. Le froid qui m'engourdissait, je ne savais plus ce qu'est la chaleur... Je ne sentais plus mes mains, mes bras, mes jambes et encore moins mes pied. Je tremblais de tout mon être et mon frère n'etait plus là. Ma vue se
brouillait, je ne voyais plus où j'allais. J'arrivais juste à éviter les arbres.

Je n'avançais pratiquement plus. Mes bras s'enroulait autant qu'ils pouvaient autour de moi mais ils ne servent à rien. Ils sont geler comme le reste de mon corps.
- Flavien? Flavien tu es là? Flavien! Je ne cris pas, je murmure, c'est tout ce que je peux faire. Flavien! S'il te plait, arrête tes âneries, j'ai besoins de toi!
Les branche craquaient sous mes pieds. C'est le seul bruit qui me répondait.
Je m'écroulai.

-Pénélope! Pénélope!
Elle courait après moi et je l'avait perdu car j'allais trop vite. Je ne pouvais faire marche arrière mes pas dans la neige avaient était camouflé par les flocon qui tombaient du ciel. Le sol est blanc, les troncs marrons et le ciel est blanc. Voila mon seul paysage, il n'y avait plus un bruit, il n'y avait plus Pénélope. J'étais inquiet, elle était si jeune et fragile. J’espérais qu'elle allait bien. J'avançais encore et encore. Au bout d'un moment j'arrivai à la lisière de la forêt. Au loin on apercevait le village. Elle était peut être rentrée.

Une silhouette marron dans la neige était en train de perdre la vie, c'était une jeune fille. Elle avait froid.
Un loup passai par là. Il était blanc, et avait de grand yeux bleu. Il s'approcha de cette masse, et la renifla. Avec ses dents il pris un morceau de cuir et il traîna la fille jusqu’à sa grotte où attendaient des louveteaux.
Le loup, ou plutôt la louve s'enroula autour de ce petit corps et les petits imitèrent leur mère.

Mon corps se détendit. la chaleur! Voici la chaleur! Mes mains étaient dans quelque chose de très doux. Cela n'avait rien à voir avec la neige, c'était chaud. Petit à petit je repris vie.

La louve lécha la main de Pénélope, c'est à ce moment là que ses yeux s'ouvrirent.

FIN


Je ne sais pas si c'est bien... J'ai du mal à écrire quelque chose de cohérent..!

[LiliDem]

J' aime beaucoup l'idée du sujet, je me suis sentie inspirée :

Noir. Tout est noir. Je lutte mais je n'arrive pas à ouvrir les yeux. Je suis comme enfermée à l' intérieur de mon corps. Seul mon esprit est éveillé. Aucun de mes muscles ne peut bouger. J'ai froid, j'ai chaud, j'ai faim, j'ai la nausée. J' entends des voix autour de moi. Je reconnais celle de mon grand frère, qui discute avec mes parents et un médecin. Apparemment je suis dans le coma. Je m' en doutais un peu mais je n'étais pas sûre. Soudain, une douleur fulgurante me broie la poitrine,j' ai l'impression que mes veines véhiculent de l' acide à travers mon corps. La douleur est telle que je comprends à peine ce que dit mon père: « Mais est ce qu' elle va s' en sortir. Cela fait près d' un an que son état ne s' est pas amélioré.» J'ai tout juste le temps de penser« quoi? Un an?!Mais c'est impossible, c'est la première fois que je suis à peu près consciente depuis...» La souffrance me fait replonger dans les ténèbres. Quand j' émerge à nouveau, mon diagnostic n' a pas évolué. Enfin, si, mais pas dans le bon sens. Ils me donnent des antalgiques contre la douleur, du coup j' ai moins mal, mais la souffrance est psychologique désormais. À mon réveil, mon frère pleurait parce que les médecins venaient de lui annoncer ma mort imminente. Ils ne me donnaient même pas dix jours. Puis je me suis souvenue de l' accident. Le vieillard fou qui m' avait pousser sous le métro, parce que j' allais lui «piquer sa place, comme tous les jeunes irrespectueux de nos jours.» Je me souviens qu' à la seconde avant l' impact, j' avais pensé avec aigreur et cynisme: « Faudrait lui dire que jeter les gens sur les rails n' est pas très respectueux.» Ensuite, je ne me souviens que d'une douleur vive, abominable; je me rappelle avoir voulu mourir. Mais maintenant qu'on m' annonce ma mort, je veux vivre plus que tout. Mais je sais que je ne pourrais pas. Ma mère assure le médecin qu'ils ont appelé les pompes funèbres. Je serais enterré le lendemain de ma mort. Brusquement la machine s'affole, ma poitrine irradie de douleur et je réalise, un quart de millième de seconde avant de trépasser, que mon cœur ne bat plus. Arrêt cardiaque.
Je suis sur une surface plane et dure, dans un espace étroit. J' essaie de bouger, mais c'est peine perdue. Je sens une odeur de bois et de terre humide, pourtant je n' ai pas trop froid. Puis, subitement, par je ne sais quel miracle, je parviens à ouvrir les yeux. Je suis dans un cercueil. Consciente, mais à six pieds sous terre.