Petit jeu d'écriture

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lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

Tu n'as pas mis de phrase
pandou451

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par pandou451 »

Oups :oops:
" Il la considéra avec stupéfaction, n'en revenant pas de la phrase qu'elle venait de prononcer, cette phrase tant désirée mais aussi tant redoutée et face à laquelle il ne savait pas comment réagir..."
lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

Il la considéra avec stupéfaction, n'en revenant pas de la phrase qu'elle venait de prononcer, cette phrase tant désirée mais aussi tant redoutée et face à laquelle il ne savait pas comment réagir...
" Je t'aime ! "
Son coeur accéléra dans sa poitrine. Il avait tellement attendu qu'elle lui dise, lui demande. Il aurait pu lui demander lui-même, mais jamais il n'aurais osé. Il fallait un certain courage pour dire cette phrase mais il en fallait plus encore pour attendre sa réponse. Tandis qu'il la fixait, elle prit une teinte rouge vif et détourna le regard.
Pourquoi ne parlait-il pas ? Il n'attendait que ça ! Lui dire " moi aussi". Les mots ne franchissaient pas ses lèvres. Son coeur lui criait une réponse mais le cerveau et la raison lui conseillaient de s'arrêter. Pourquoi tout cela était si difficile ? Elle recula d'un pas comme si la peur la prenait tout juste. Son visage était fermé.
Lui menait un véritable combat intérieur. L'aimait-il vraiment ? Oui, assurément. Pourquoi hésitait-il alors ?
" Moi aussi"
Elle ouvrit de grand yeux, un sourire se dessina sur ses lèvres et elle se jeta dans ses bras.


Phrase: Le plan fonctionnait à merveille.
pandou451

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par pandou451 »

C'est trop mignoooon ton texte, Lectrice-en-herbe ! :P :mrgreen:

:arrow: Le plan fonctionnait à merveille. La surveillante avait cru au mensonge sans même se douter de quelque chose, et la voix était désormais libre. Néanmoins, Lise prit un minimum de précaution avant de s'aventurer à découvert, bientôt suivit par sa petite sœur Élise. Cette dernière tremblait légèrement et commençait à regretter sa décision. Dans quoi s'était-elle encore fourrée? Pourquoi avait-elle tant insisté pour participer à cette mission-suicide? Tout ça pour embêter sa grande sœur...
- Lise...?
- Qu'est-ce qu'il y a?
L'adolescente ne prononçait pas le mot "encore", néanmoins la fillette pouvait le deviner qui pointait son nez à la fin de la phrase.
- Euh, non, rien en fait je vais régler ça toute seule...
- D'accord. Maintenant, tais-toi.
Lise s'approcha à pas feutrés de la fenêtre qu'elle ouvrit sans difficulté. Ensuite, elle se faufila à l'extérieur et, sous le regard terrifié de sa sœur, se mit à marcher le long de la gouttière. Du suicide. Du pur suicide. Élise regrettait de plus en plus sa décision.
- Bon, tu viens, lui souffla Lise dans l'air frais et froid de la nuit.
La fillette hésita un instant puis se lança, pour ne pas se sentir inférieure vis à vis de Lise qui fait habituellement toujours tout mieux qu'elle...
- Ça va, tu t'en sors?
Elle ne répond pas, concentrée. Arrivée au bout de la gouttière, Lise prit son élan pour saisir le bord qui la narguait à quelques mètres au-dessus d'elle. Comment faisait-elle ça? Bien qu'elle ne l'avouera jamais, Élise était sidérée, voire même fascinée. OK, sa sœur aimait le sport et en pratiquait régulièrement. Mais de là à réussir un tel exploit...
- Bon, tu viens? C'est pour aujourd'hui ou pour demain?
Le charme fut rompu par la voix impatiente de la jeune fille. Une main gantée s'agitait à quelques mètres au-dessus de la tête d’Élise. Elle la saisit sans hésitation puis se laissa porter jusqu'au toit. Là, Lise installe deux cartons sur le sol en béton. Doucement, elle s'installe dessus et sa soeur vient se blottir contre elle. Lise sort d'une de ses poches une longue vue puis se met à observer le ciel avec. Quelques instants plus tard, elle la passe à Élise tout en lui donnant quelques explications.
Même si elles ne se le diront jamais ouvertement, la fillette tout comme la grande soeur passait là la plus belle nuit d'été de toute leur vie.....

Et la phrase: :) "Jamais elle n'avait eut aussi peur de toute sa vie"
fanbook-me

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par fanbook-me »

Jamais elle n’avait eu aussi peur de toute sa vie. Jamais l’horreur s’était autant dessiné sur son visage si pur. Son cœur battait la chamade et tous ses membres tremblaient. Plus jamais elle ne pourra dormir sans voir cet effroi, désormais plus rien n’avait d’importance. Seulement le spectacle qui se déroulait devant ses yeux.
Si Dieu existe, qu’il me vienne en aide. Supplia-t-elle le ciel. Elle sentit la fin proche et la mort lui léchait l’âme. Son cœur battit plus fort encore.
-Madame vous vous sentez bien? lui demanda son assistante .
-Je… les fleurs… ne vont pas avec les nappes!! Et le mariage est demain!!!

Phrase: "dans une minute, sa vie changera pour toujours."
pandou451

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par pandou451 »

Ton texte est bien aussi, Edza29 ! ;)

La tornade avançait dangereusement, semant le chaos sur son passage. Que faire? Fuir ou rester, pour immortaliser ce moment aussi terrifiant que fascinant? En tant que journaliste, James avait le choix entre respecter l'honneur de sa profession ou bien fuir bêtement, ratant ainsi un reportage de choc. Entre ces deux possibilités, il ne devrait pas avoir d'hésitation, pourtant il en eut une quand même...
- Courez!!
Il se retourna dès que le cri fut émit. Il retint son souffle en voyant la tornade qui dévorait tout sur son passage, dans la rue principale, entre les rangées d'immeubles. Sans réfléchir une seconde, il saisit son appareil photo et immortalisa le moment avant de prendre ses jambes à son cou. Mais il avait beau courir, il avait l'impression que la distance entre la tornade et lui ne changeait jamais.... Et, brusquement, il se sentit happé, ainsi que les véhicules garés en double file, d'autres gens et objets impossible à identifier dans ce chaos. Il se mit à tourner, tourner! Le vent sifflait à ses oreilles et c'est à peine s'il percevait les cris des habitants. Il entendait de vagues sons, ceux des vitres qui éclatent, des lampadaires arrachés, des immeubles dévastés.... Et, par delà ce désordre, un son étrangement familier. On l'appelait. Doucement, on essayait d'attirer son attention.
- James, James....
Il ouvre les yeux. Sa mère est penchée sur lui, un sourire aux lèvres. Ce n'était qu'un rêve, ou un cauchemar...
- Tu t'es encore endormis sur ton livre au sujet des ouragans et je pense que tu as fais de beaux rêves, hmm?
James marmonne un bref "oui oui" avant de se lever avec peine du lit. Encore endormi, il quitte sa chambre en jetant tout de même un dernier coup d’œil au livre coupable de lui avoir fait vivre une telle expérience.

Phrase: Elle n'osait pas y croire, c'était trop beau pour être vrai!
lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

Elle n'osait pas y croire, c'était trop beau pour être vrai ! Elle retint un rire nerveux qui montait dans sa gorge. Elle laissa tout de même un bref sourire se glisser sur ses lèvres. Elle s'en était sortit. Elle avait fini. Bien sur, ça avait été compliqué. Les épreuves toujours plus nombreuses et plus complexe étaient passées.
Elle se revit travailler avec acharnement accoudé à un bureau, sa frange qu'elle avait dans les yeux était ramené sur le coté par son index. Une autre fois, dans les bras d'un homme. Il était tout simplement splendide, ses cheveux de jais en bataille, ses yeux brillant d'ingéniosité, il avait toujours une blague sur le bout des lèvres jusqu'à... Non, il ne fallait pas penser à cela, c'était bien trop triste.
Un souvenir d'elle à l'hôpital, lui vint à l'esprit. C'était là qu'elle travaillait mais là, elle n'y avait pas été pour ça. Pour une fois c'était elle, l'heureuse patiente.
Tant de souvenir, joyeux comme triste. Elle ferma les yeux avec douceur. Ses cils caressèrent ses joues ridées par la vie. Elle s'éteignit durant la nuit, sans souffrir, sans regretter la vie. Quatre-vingt quatre ans ce n'est pas rien, le temps d'une vie plus ou moins longue.


Phrase: Les danseuses s'agitaient sur la scène.
lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

[quote="pandou451"]Ton texte est bien aussi, Edza29 ! ;) [quote]

Tout à fait d'accord :D
pandou451

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par pandou451 »

Les danseuses s’agitaient sur la scène. Le regard de la fillette ne les quittait pas une seconde, elle était fascinée. Voilà déjà deux ans qu'elle pratique la danse, et sa passion n'est que renforcée par ce spectacle merveilleux. Un jour, elle aussi montera sur scène pour montrer son talent! Elle deviendra même, peut-être, un jour, danseuse étoile. Un rêve que de nombreuses petites filles ont en tête mais que peu réalise....
- BRAVO !
Elle est la première à se lever, à applaudir et à féliciter les danseuses à la fin du spectacle. L'une d'elle lui adresse un sourire, à moins qu'elle n'ait imaginé ce geste affectueux? Lorsque les danseuses disparaissent dans les coulisses, l'enfant regrette un peu ce moment féerique qui, selon elle, n'a duré que quelques minutes.
- Tu viens?
Elle plonge son regard dans celui sa mère et fait glisser sa petite main dans la sienne, après s'être rapidement habillée. Ensuite, toutes deux se dirigent vers la sortie. Elles remarquent qu'une partie de la foule s'est réunie à leur droite, près d'une sortie de secours. Néanmoins, la mère détourne l'attention de sa fille et l'entraîne vers le parking où est garée leur voiture. La fillette, obéissante, n'ose contredire sa mère et la suit sans rien dire... Mais alors qu'elles allaient traverser la rue, la petite fille se retourne brusquement. Ne l'a-t-on pas appelé?
- Petite, petite!
Elle reconnaît la danseuse qui lui avait adressé un sourire à la fin du spectacle. Celle-ci a détaché ses longs cheveux soyeux et châtains foncés qui lui tombent en cascade et encadrent joliment son minois. Elle tient dans ses mains une affiche sur laquelle est griffonné un autographe. A cette vue, le cœur de l'enfant bondit dans sa poitrine.
- Nous n'achetons pas ce genre de choses, désolée, coupe la mère, pressée de rentrer à la maison avant que la nuit ne tombe et fâchée par ce contre-temps. De plus, je n'ai pas de liquide et j'ai oublié mon carnet de chèques chez moi. Désolée.
- Attendez..., plaide la danseuse. Je ne vous ai rien demandé. J'offre à votre fille cette affiche, ainsi que cette paire de chaussons.
- Mais pourquoi?
- Elle était si fascinée que... que ça me rappelle quand j'avais son âge. Et je veux bien qu'elle sache que, avec de la persévérance, elle atteindra le bout de sa passion... et décrochera les étoiles, ajoute-t-elle avec un petit clin d’œil.
La fillette, qui n'en croyait pas ses yeux, ne quittait pas la jeune femme du regard. Elle prit les cadeaux comme une automate, un sourire béat aux lèvres. La danseuse lui ébouriffe les cheveux puis revient sur ses pas. La fillette, hypnotisée, refuse de bouger avant de perdre de vue l’apparition dans la foule. Et surtout, surtout, elle serre bien fort les présents qu'elle vient de recevoir, comme si elle craignait qu'il ne s'évaporent...

Prochaine phrase: Elle n'aurait jamais crut que cela lui arriverait un jour, c'était tout simplement magique et féerique et c'est à peine si elle ose y croire.
lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

Elle n'aurait jamais crut que cela lui arriverait un jour, c'était tout simplement magique et féerique et c'est à peine si elle ose y croire. La prairie qui s'étendait à perte de vue devant elle était d'un beau vert éclatant. Elle cligna des paupière et prit une grande respiration. Dans l'air flottait une douce odeur de jasmin. Elle avança à petit pas, toujours ébloui par la beauté de tous ce qui l'entourais. A coté d'elle, un lapin a la fourrure immaculé sortit de son trou. La jeune fille s'immobilisa les yeux grand ouvert. Elle avait déjà vu se lapin quelque part.
Mais où ? Impossible de s'en souvenir.
La mémoire ne lui revint que lorsque le lapin ouvrit sa petite gueule pour demander d'un ton calme, tout en jouant avec la chaine qui pendait sur son poitrail blanc :
- Alice ? C'est toi ? Tu es revenu !


Phrase: Ce n'étais qu'un jeu.
pandou451

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par pandou451 »

Ce n'était qu'un jeu. Pourtant, la fillette ne put retenir un frisson lorsque la lame frôla ses poignets. C'était un jeu bien dangereux qu'elle testait là...
- Nîl, laisse tomber.
Le garçon ne cesse pas son activité et continu obstinément à essayer de couper les liens qui retiennent l'enfant prisonnière. Même si, parfois, le couteau manquait de peu de couper la délicate peau de la petite fille.
- Arrête, je te dis. Tu vas finir par me blesser.
- Non. J'te laisserais pas comme ça. C'est moi qui t'ai attaché et...
Un grognement. Provenant du couloir, très certainement. Dans le regard des deux enfants se lit une peur horrible, de celle qui vous tord le ventre et vous coupe le souffle.
- Pars. Pars tant que tu peux. C'est moi qu'Elle veut. Pas toi. Va t'en.
- J'te laisserais pas comme ça, répète le garçon.
Des larmes coulent sur ses joues. C'est à cause de lui que son amie est attachée, et à cause de lui qu'elle va mourir. Non. Jamais il laisserait passer ça... Il s'en voudrait trop.
- PARS !
Le cri a résonné dans la pièce dénudée de meubles. Le grognement dans le couloir a cessé, et le garçon lance un regard meurtrier à la fillette.
- C'est pas en l'attirant que je vais partir. Au contraire, même.
Un grattement contre la porte. Puis, la poignée qui s'abaisse. Doucement, la tête de la chimère passe dans l’entrebâillement de la porte. Le garçon, lui, est concentré sur son travail. Presque... Presque... La créature se rapproche. La petite fille crie à ne plus avoir de voix. Ça y est, les liens sont suffisamment abîmés pour que son amie puisse les défaire en tirant brusquement dessus! Libéré de cette tache, le garçon fait volte face. La chimère ricane en voyant son arme mais il ne perd pas son sang-froid. Tandis que son amie essaie tant bien que mal de se défaire de ses liens, il se jette sur la créature en poussant un cri terrifiant....

Phrase: Elle lui jette un regard complice tandis que son amie les regarde d'un air soupçonneux mais qui trahit également son sentiment de joie en voyant qu'ils sont de nouveau ensemble.
lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

Ton texte est absolument superbe, pandou451 !!!!!! :D :D
pandou451

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par pandou451 »

Merci :oops: :) Je suis contente que cela t'ai plus. Tes textes aussi sont bien, Lectrice en Herbe.....
lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

Elle lui jette un regard complice tandis que son amie les regarde d'un air soupçonneux mais qui trahit également son sentiment de joie en voyant qu'ils sont de nouveau ensemble.
Il avait refusé de lui parler pendant des mois. Terrifié.
Seul le temps lui avait fait accepté cette vérité. Seul lui peut guérir ces craintes de l'inconnue. Son amie aussi avait mis du temps à comprendre, moins, surement.
Elle, en, souffrait. Tous le monde la craignait en découvrant sa véritable nature. Tous le monde cherchait à l'éviter en découvrant le monstre qu'elle était. 9a avait toujours été dur pour les sorcière de sa famille.



je n'avais aucune idée, je suis désolée --'
Phrase: Le signal s'interrompit d'un seul coup.
pandou451

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par pandou451 »

Le signal s'interrompt d'un seul coup. Que ce passe-t-il donc?
- Nicolas? Nicolas!
Mais où est donc mon frère? Le stress monte, j'ignore ce qu'il se passe, tout ce que je sais c'est qu'une menace plane sur l'orphelinat... Et ce garnement a choisit ce moment pour faire une partie de cache-cache!
- Petit frère, c'est fini, il faut aller se cacher, il y a un danger...
J’aperçois une touffe de cheveux brun, derrière une grosse caisse en bois. C'est sûrement lui. Je me précipite à sa rencontre mais, pile à ce moment, le bombardement éclate.
- Grande sœur!
Il s'est levé d'un seul coup, je ne me suis donc pas trompée, c'est bien lui. Mais ni lui ni moi ne pouvons traverser la cour pour aller à la rencontre de l'autre. Les obus pleuvent, j'aurais dû suivre les autres et aller à la cave... Mais je ne pouvais pas l'abandonner, non. Ce serait trahir la confiance de ma défunte mère.
- Grande sœur!
Il n'a que six ans et ignore tout des bombardements. Il ne sait pas ce qu'il doit faire malgré les nombreux exercices auxquels ont a eut droit.
- Grande sœur!
Va-t-il donc cesser de jouer les perroquets? Malgré l'état critique de la chose, je ne peux m'empêcher de trouver un côté comique à la scène.
- Il y a des enfants dehors!
Je reconnais la voix de Jeanne, celle qui s'occupe des dortoirs des petits. Un instant, je me dis que nous sommes sauvés. Un trop bref instant. Car personne ne vient à notre secours. Que ce passe-t-il donc?
Ils sont terrifiés... Ils n'osent pas bougés... Ils vont nous regarder mourir... , je pense sombrement.
J'entends la foule d'élèves se précipiter vers les caves. Personne ne semble plus se soucier de moi et de Nicolas. Que devons nous faire? Prenant mon courage à deux mains et sous le regard éberlué de mon frère, je me jette à découvert et franchit les quelques mètres qui nous séparent. Une bombe me renverse sur le côté mais je me relève aussitôt malgré ma hanche qui me fait souffrir suite à la chute. Par un heureux miracles je parviens à la caisse en bois. Je serre mon frère dans mes bras et essaie de le calmer en caressant ses cheveux et en murmurant des mots doux. Je ne peux pas refaire le voyage en sens inverse, ce serait encore plus du suicide qu'à l'aller, surtout avec Nicolas... Mais du moment que je suis avec lui, je ne crains plus rien. Il est le dernier membre de ma famille et le seul à vraiment me comprendre. Alors...
Mais alors que je pensais cela, une énorme explosion secoua la caisse en bois, suivit d'une deuxième. Je ne vois que la poussière, j'ai du mal à respirer et, sonnée par la double volée d'obus, c'est à peine si je parviens à entendre les cris de douleur de Nicolas.......

Phrase: seule dans ma chambre, je remue mes pensées depuis au moins un quart d'heure
Vava21

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Vava21 »

Seule dans "ma" chambre, je remue mes pensées depuis au moins un quart d'heure. Cela faisait une heure que j'était coinçée dans ma chambre avec la stricte interdiction de bouger. Puis j'ai eu l'idée de m'enfuire, malheureusement, mon "kidnapeur" avait fermé la porte et la fenêtre contenait des barreaux. Comment faire pour alerter la police et rejoindre mes parents ? Puis je me souviens que le matin même j'avais mis une barette à cheveux dans la poche arrière de mon pantalon, au cas ou mon chignon, fais d'élastiques, se déferait. Je la sortie. Elle allait peut-être me sauvé la vie ! Je descendis du lit et me plaçais devant la porte. Mon kidnapeur avait sorti la clé de la sérure, une chance pour moi. Je fis rentrer la barette dans celle-ci et trifouillais un peu la sérure. La porte s'ouvrit avec un déclique qui me fis sursauter, alors que je commençais à perdre espoir et à rester toute ma vie dans cette chambre. Mon coeur se mis à battre à cent à l'heure. J'entrebaillais la porte et glissais la tête dans le couloir. Personne n'était en vu. Je me glissais sur la pointe des pieds et me faufillais vers le bout du couloir, sans un regard en arrière.
Le couloir était long et sombre. Des portes en bois se dressaient de part et d'autre de mon chemin. J'avais peur, peur du noir, peur de l'inconnu et peur de me faire surprendre en pleine fugue. Cette maison je ne la connaissait pas du tout. Mon kidnapeur voulait demander une rançon à mes parents mais n'avais aucune intention de me relacher. Plus qu'une dizaine de pas me séparrais de la porte d'entrée, ou se que je supposais être la porte d'entrée. Un coup d'oeil derrière mon dos me premis de voir que le couloir était toujours aussi sombre et vide que quelques minutes auparavant. Je resortis la barette qui avais déjà servi une fois et la replaça dans la sérure qui se trouvais être encore une fois sans clé. Des minutes passèrent et la porte resta inlassablement fermé malgré toutes mes tentatives pour l'ouvrir. Mon coeur battait de plus en plus vite et mes mains commencaient à tremblé de façon à ce que la barette m'échappa plusieurs fois des mains.
Pour me rassurer, je fermis les yeux et respirais un bon coup. Quand je les rouvris, La barette fit un tour complet dans la sérure et le porte s'ouvrit. Maintenant j'étais libre ! Je couru dehors. Le paysage était tous enneigé, pour la première fois depuis longtemps, je repris goût à la vie. Mes pieds nus s'enfonçais dans la neige glacé, malgré tout, je ne m'était jamais senti aussi bien. La maison de mon kidnapeur se situait en plein milieu d'une forêt. Je me mis a courrir pour m'éloigné le plus vite possible de cette maison ou j'avais été enfermé. C'étais la première fois que j'avais pensée à une fugue. Celle-ci avait marché et j'allais pouvoir retrouvé mes parents, mes deux grands frères, ma petite soeur et mon chat Mistigri !
Si quelqu'un m'avais vu à se moment là, il se serais dit "une jeune fille en train de courrir vers son destin" et cette personne n'aurais pas eu tord !



Phrase suivante :arrow: le cinéma était plongé dans le noir.
pandou451

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par pandou451 »

Le cinema était plongé dans le noir. Le film allait commencer d'un instant à l'autre. Je m'en souviendrai toute ma vie. Le silence était complet dans la salle lorsque la porte s'ouvrit brusquement. Qui était-ce? D'un même mouvement, tous les spectateurs se retournèrent vers le nouveau venu, le retardataire. J'eus un choc en reconnaissant son identité. Ma meilleure amie, qui m'accompagnait au cinéma, l'avait aussi reconnu. Frédéric. Mon amoureux secret. Il s' excusa pour le dérangement, parcouru la salle du regard puis vint s' assoir... à mes côtés, avec un grand sourire innocent. Je suis certaine d'avoir été percée a jour et aussitôt je regrette d'avoir parlé fort de la sortie du samedi au collège. Ma meilleure amie affiche un grand sourire et souffle: j'ai gagné mon pari à toi de remplir ta dette. Je lève les ydux au ciel, Frédéric me fixe et soudain je déballe tous mes sentiments, ca sort tout seul. Je suis la première étonnée de mon audace et brusquement je regrette mes paroles. Mon coeur s'emballe lorsqu'il dit sa réponse: moi aussi! ♥♡


Prochaine phrase: l'espoir fait vivre mais quand elle le voit avec elle, son coeur se serre malgré tout.
Kathypenflamme

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Kathypenflamme »

coucou, je suis un peu (beaucoup) nouvelle, et je me permet de m'incruster sur ce sujet, ça vous dérange pas ? :oops:

:arrow: l'espoir fait vivre mais quand elle le voit avec elle, son coeur se serre malgré tout. Chaque fois qu'elle le vois rire a ses cotés a cette fille et pas a elle. Chaque fois qu'elle se disait en les voyant ensemble que cette fille qu'il embrassait avec tant d'amour c'aurait pu être elle.
Elle se reprenait pourtant, les larmes qu'elle gardais tout au fond d'elle, tout cet océan salé dans lequel gisaient des bouts de son cœur brisé, jamais la moindre goute ne franchiraient la barrière de ses yeux, jamais aucune de ces larmes ne couleraient sur ces joues.
Chaque fois qu'elle le voyait, tout seul ou au bras de celle qui avait été jadis sa meilleure amie, la douleur dans ce qui avait été son cœur se réveillait.
C'était une bataille qu'elle avait perdue, une défaite qui lui restait en travers de la gorge. Il avait brisé son cœur, il avait brisé une amitié qu'elle avait crue inébranlable.
Elles étaient "meilleures amies pour la vie" est ce que cette pouf l'avait oublié? Elles avaient partagé tout les délires et les secrets genants. Elle pensait que rien ne pourrait briser cette amitié et pourtant un homme seul avait réussi a la détruire. A ne faire de cette fusion qu'un souvenir.
Elle s'était effacée pour lui laisser la place quand elle avait apprit que sa meilleure amie aimait le même que lui. Mais elle n'avait pas eu droit a un merci, c'est la qu'elles avaient commencé a s'éloigner l'une de l'autre. Que leurs soirée entre filles avaient laissé place des soirées en amoureux, et elle était où dans tout ça elle ?
Lorsqu'elles se croisaient, toute sa tristesse manquait d'éclater lorsqu'elle lui adressait un sourire géné avant de la laisser seule et d'aller avec ses nouvelles amies. A chaque silence géné qui s'installait quand elle voulait lui parler pour recoller les morceaux brisés de leur amitié elle avait envie de pleurer mais elle se retenait, elle aurait tellement avoir une épaule sur laquelle pleurer, avoir une oreille pour écouter ses malheurs. Mais elle n'avait personne, elle était seule.

euh et la je crois qu'il faut que je donne une prochaine phrase donc euuh (vas y essaye de faire fonctionner le truc qui te sers a trouver des idées) ah zut c'est dur j'ai pas l'habitude d'utiliser mon .. euuh ; vous dites cerveau c'est ça?
allez la prochaine phrase : Elle regardait la page désespérément blanche depuis des semaines, son stylo écrivait une chose puis lebarrait, l'effaçait et la faisait revenir a son point de départ, une feuille blanche.
pandou451

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par pandou451 »

Ton texte est bien, Kathypenflamme! :p

Elle regardait la page désespérément blanche depuis des semaines, son stylo écrivait une chose puis le barrait, l'effaçait et la faisait revenir a son point de départ, une feuille blanche. Comment pouvait-elle avoir une telle panne d'inspiration, une telle trouille de la feuille blanche? Elle ne comprenait pas ce bloquage, tout simplement, et cela l'oppressait. Alors elle décida d'aller prendre une grande bouffée d'air frais à l'extérieur. Elle n'alla pas bien loin, juste au parc qui se trouvait devant chez elle. Mais rien que cette petite balade lui avait fait le plus grand bien. Elle s'installa sur un banc et observa l'activité de l'endroit. Des enfants jouaient, une femme promenait son chien, un homme courait... Puis, soudain, inspiré par la vie réelle, elle sortit de son sac le carnet dont elle ne se sépare jamais, en sortit également un stylo. Elle se mit à écrire ensuite et ne s'arrêta que le soir, après avoir noirci cinq pages auparavant blanches....

Prochaine phrase
-> elle l'avait fait, elle avait osé franchir le pas et maintenant elle se retrouve face à lui, aussi vulnérable qu'une feuille morte, toute sa belle assurance et audace de l'aventure s'est purement et simplement envolée.
1swan1

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par 1swan1 »

Elle l'avait fait, elle avait osé franchir le pas et maintenant elle se retrouve face à lui, aussi vulnérable qu'une feuille morte, toute sa belle assurance et audace de l'aventure s'est purement et simplement envolée. Et maintenant il la regardait. Il la regardait avec ses yeux verts teeeeellement craquant qu'elle sentit son coeur tambouriner contre ses côtes. Il semblait attendre une réponse, mais elle avait oublié la question. Quelle idée aussi! Pourquoi s'était-elle décidé à lui dévoiler ses sentiments AUJOURD'HUI?
-Euh...ça va?
C'était donc ça la question. Que répondre? Oui, comme n'importe qui? Où bien faire preuve d'originalité? Peut-être étais-ce un test pour savoir si elle était originale? Mais si elle répondait non, il lui demanderait sûrement pourquoi. Que répondrait-elle alors? La vérité? Qu'elle n'allait pas bien parce qu'elle était sur le point de déclarer sa flamme à un garçon sur lequel elle craquait depuis le primaire? Et si il ne lui demandait pas pourquoi ça n'allait pas? Si, dans le fond, il se fichait éperdument d'elle? Elle ne pourrait pas le supporter.
-Nouion.
Mais qu'est-ce qui lui avait pris ? Ça ne voulait rien dire, nouion! À présent, en plus de penser qu'elle était lente à la détente, il allait croire qu'elle avait de la difficulté à articuler.
-Écoute, Constance, je voudrais te dire quelque chose...
Waaaaaaaaaaaaaaaaaah! Il connaissait son nom! Incroyable! Impossible!! Fantastique!!! Mais... et si c'était parce qu'il avait deviné ce qu'elle allait lui dire et qu'il allait la rembarrer avant même qu'elle ne lui ait fait sa déclaration?Son unique histoire d'amour allait-il donc se terminer ainsi? Comme ça, sans même qu'elle n'ait dit un seule fois «je t'aime»? Elle allait donc finir vielle fille?
-Je t'aime.
Mais ce n'était pas elle qui avait parlé. Et lorsqu'il s'est penché pour l'embrasser, pas la moindre question n'a feurit dans son esprit.
Il l'aimait.



Prochaine phrase: Et s'il ne me restait vraiment que trois jours à vivre?
pandou451

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par pandou451 »

Il s'il me restait seulement trois jours à vivre? Par cette simple question, une foule de pensées aussi contradictoire les unes que les autre envahirent mon esprit. Et si ma maladie était incurable? Et si j'allais bientôt passer dans l'autre monde? Et si c'était quelque chose de génétique? Et si c'était une maladie orpheline? Et si...
Bref, tout un enchevêtrement de questions aussi stupides qu'inutiles. Cela ne me sert strictement à rien de me torturer ainsi l'esprit. Il faut que je me repose en attendant le retour du docteur. Mais dès que je ferme les yeux, mon imagination s'enflamme et invente mille et un scénarios improbables mais irrésistiblement réalistes. Cela va finir par me donner une migraine, comme l'autre jour, et la vieille pie qui s'occupe de moi va encore affirmer que c'est à cause du soleil et elle va m'enfermer dans le noir. En même temps, je ne peux pas lui révéler la vérité (que j'arrête pas de penser) sinon elle va se prendre pour une psychologue ou me donner des somnifères. Raisons pour lesquelles je préfère encore rester dans le noir.
Des bruits de pas dans le couloir attire mon attention. Qui est-ce? La porte grince, quelqu'un rentre. Le médecin. Il a un paquet de feuilles à la main, et une mine neutre qui m'empêche de lire les émotions qui le traversent. Il est seul, ma famille ne doit pas encore être arrivée.
- Lou, j'ai quelque chose à t'annoncer...
Sans le vouloir, je me crispe et il s'empresse de me rassurer en me disant que les résultats sont positifs... Au lieu de me rassurer, cette déclaration m'angoisse plus qu'autre chose. Le médecin le voit bien et ajoute rapidement "c'est positif, tu n'as rien et tu vas pouvoir quitter l'hôpital dans quelques jours.".
Je souris. Si je n'étais pas nourris par perfusion, j'aurais levé les bras au ciel en criant de joie. À ce propos, je vais enfin pouvoir manger normalement par la bouche! Et retrouver ma famille et mes amis!
Finalement, il me restera bien plus que 3 jours à vivre...

Prochaine phrase => meme en heure de colle, elle rêvait.
lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

Même en heure de colle, elle rêvait. Certains de ses camarades lui lancèrent un regard moqueur qu'elle ne remarqua pas. Ces yeux pâles fixaient la feuille blanche sous elle et ses lèvres esquissaient un léger sourire.
Je la fixait de l'extérieur.
A quoi pouvait-elle bien penser ? Ou plutôt rêver ?
Voilà trois mois que je la connaissais et jamais je ne l'avais vu lever les yeux vers une personne pour s'intéresser à lui, à ce qu'il dit. Par moment, j'aimerais être comme elle, pouvoir m'enfermer dans une bulle.
Bien entendu, cela ne lui apportait pas que du bien, cette heure de colle en était la preuve. Le professeur ne supportait plus de la voir rêver pendant son cours. Le malheureux se prenait un peu pour le nombril du monde, elle ne faisait pas ça seulement dans son cours comme il semblait le penser.
La sonnerie annonçant la fin des cours retentit, elle se leva presque aussitôt, attrapa sa veste mauve et se dirigea vers la sortit.
J'étais décidé, je lui couru après.
- Excuse-moi , Honorine ! Attend ! l'appelais-je
Elle se retourna et me regarda.


Phrase: Le bruit des touche lui donnait mal à la tête.
lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

J'adore ton texte edza !!! tu es très douée, en tout cas c'est ce que je penses
lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

Quand elle parlait, son accent chantait. Elle s'avança dans la cuisine et sautilla sur la pointe de ses pieds. Son visage resplendissait. Elle respirait la joie. Elle posa la feuille sur la table et commença à la remplir. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas été aussi joyeuse. Tellement longtemps. Temps de mois d'insomnie. Maintenant c'était fini. La jeune femme, âgé de 25 ans tout au plus, portait une petite robe bleu pale tombant au genoux. Un petit gilet de cachemire recouvrait ses épaules. Elle poussa un léger soupir. Elle ajouta sa signature au bas de la feuille. Passant devant un miroir, elle s'arrêta quelques instants. Tourna sur elle même, sourire à la glace, et joua les top modèle, jusqu'à ce que son gilet ne glisse de son épaule gauche. Elle perdit son sourire et le remonta vivement comme si cela représentait un lourd secret.
Mais, ce n'était pas ça qui allait rendre sa journée déprimante. Non, surement pas ! Elle poussa la porte de sa maison et s'avança en sifflotant dans la rue. Tout paraissait plus beau. Tellement différent.
Soudain... quelqu'un la poussa sur le côté et la plaqua contre un mur. Elle poussa un cri qu'il étouffa de sa main.
C'était lui, l'homme qui avait causé tout ses tourments, lui, qui chaque soir en rentrant chez eux, la battait. Lui.
Il dégageait une affreuse odeur d'alcool. Il lui fit un immense sourire avec ses dents jaunes et pourries.
" Bonjour ma chérie, comme on se retrouve !"



Prochaine phrase: La maison s'effondra, causant un nuage de poussière qui envahit l'atmosphère et et rendit l'air étouffant.
Suzie321

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Suzie321 »

Coucou désolé de casser votre dialogue mais je poste la suite en espérant qu'il y ai pas trop de fautes :3

La maison s'effondra, causant un nuage de poussière qui envahit l'atmosphère et rendit l'air étouffant. Les deux étages de l'immense demeure cédèrent sous un vacarme qu'on pourrait qualifié de "assourdissant". Je poussais un cri de stupeur en constatant que je me tenais devant cette scène abominable. Le visage de mon mari me demandant d'aller chercher du cacao pour le bébé me revint comme l'effet d'une bombe. Mes deux amours sont à l'intérieur, les êtres les plus chères a mon coeur... Et moi je suis là, à contempler le spectacle, la bouche grande ouverte, je suis trop abasourdit pour penser à quoique ce soit, je ressens juste cet espèce de sentiment, cette envie de sauter d'un pont, d'avoir un revolver dans la main. Ce sentiment d'angoisse, de tristesse, de colère, d'impossible, ce sentiment incontrôlable qui nous ronge. Je ne peux plus bouger, je ne peux pas sécher le flot d'émotions qui se déverse sur mes joues à une vitesse folle, je ne peux pas fermer la bouche ni courir sur le trottoir avant qu'une voiture ne me roule dessus. Je ne peux pas. Je ne peux plus. Je suis en pause. Je suis au ralenti je ne calcul pas, je ne rêve pas, je ne suis plus moi même, et je ne le saurais plus, je suis perdue. Je suis dans une impasse, mais pour l'instant je ne fais rien, trop en train de réalisé l'ampleur de la situation pour penser à "après", je vois juste des débris de bois et de béton entassés les uns sur les autres de façon instable attendant désespérément que quelqu'un s'en occupe, mais ça ne sera certainement pas moi... Je lâche les couches et le cacao que j'avais l'intention de donner avec un grand sourire à l'homme qui, 1 heure auparavant, se tenait devant moi... Je m'avance vers l'accident et entend mon portable vibrer "je suis parti chez ma mère, le petit voulais le lapin qu'elle lui a cousu, rejoins nous, on va manger la bas je pense"...

Voilà encore désolé pour les fautes... :)

Prochaine phrase: "Je fis pour la énième fois ma valise qui me semblait impossible à refermer"
lectrice-en-herbe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par lectrice-en-herbe »

Tu ne défaits pas notre dialogue :D Il fallait bien que quelqu'un d'autre mette un texte :D
J'aime bien ton texte ! ^^ ( n'ai pas peur des fautes d'orthographes, tout le monde en fait, je crois ;) )


Je fis pour la énième fois ma valise qui me semblait impossible à refermer. Que devais-je amener avec moi ? Cette petite boite ou bien cet objet ? Ou encore ce livre posé sur mon étagère ? J'ouvris une nouvelle fois mon sac. A l'intérieur, une photo de mes parents tenant chacun une main de mon frère alors âgé de trois ans. J'essayais de l'ignorer mais une larme coula presque malgré moi sur ma joue. Je poussais un soupir et l'essuyais du revers de la main. Je m'étais promis de ne plus pleurer pour ça, de ne plus y penser. C'était impossible, évidemment mais je pouvais toujours faire semblant. Me cacher derrière un masque froid et dur. M'enfermer dans une sombre coquille qui me protégerait de tous le reste.
Je refermais violemment ma valise et me laissais tomber à côté. Une mèche de cheveux brune me tombait sur les yeux. Je passais une main sur mon visage et me mit à sangloter. Il ne fallait pas qu'ils m'entende. Surtout pas ! Sinon, ils sauraient que... je sais. Ils ont beau me prendre pour une petite fille naïve, je sais ce qui ce passe. Je l'ai deviné au regard que m'a lancé mon frère avant de partir vivre "ailleurs". Il n'a jamais su me mentir. Pas à moi. Mes parents ne le savent pas mais je les ai vu lorsque ma mère c'est mis à sangloter, agrippée au téléphone.
Pourquoi suis-je en train de faire une valise ? J'en ai assez d'être prise par une idiote par mes parents. C'est fini, je n'en peux plus.
Je séchais mes larmes, fermais ma valise et la tira jusqu'à dans le hall.
" Maman ! Papa ! appelais-je d'une voix calme où ma peine se déguisait en reproche
Ils arrivèrent tous deux. Ma mère avait les yeux rouge qu'elle pensait cacher derrière ses grandes lunettes bleues. Les yeux de mon père, se posèrent sur ma valise.
"Où compte-tu aller comme ça ?
"Je vais chez grand-mère jusqu'à la fin du mois. déclarais-je d'un ton plat.Elle est au courant. pensais-je à préciser.
" Mais pourquoi ? s'effondra ma mère.
Je la regardais droit dans le yeux, et à l'étonnement qui ce lut sur son visage, je sus qu'elle avait compris.
J'ouvris la porte et me retournant une dernière fois, comme mon frère avant de partir à l'hôpital où il mourut d'un cancer, fis un au revoir à mes parents et ajoutais d'un ton calme qui blessa mes parents:
"J'ai toujours sus pour Maxence, mais je n'ai jamais compris le manque de confiance que vous aviez en moi. Aviez-vous honte ? Je ne sais pas et ne préfère pas le savoir. Au revoir."
Je leur tournais le dos et sortit.


Voilà, c'est pas terrible ^^' mais je pense que si on prend du plaisir à écrire alors il y aura peut-être du plaisir à lire de l'autre côté. Bref...
Phrase suivante: Grand silence.
Suzie321

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Suzie321 »

Les tiens aussi sont jolis :D

Grand silence...
La pièce s'endort, le noir m'envahit, la nuit s'infiltre en moi, l'absence de lumière, l'absence de couleur, l'absence de vie, tout devient cadavre... Un pas brise le silence de mort qui, jusqu'ici, me donnait des frissons. C'est un pas assuré, une démarche familière. J'aperçois une silhouette derrière un bidon gris sale rempli d'essence, l'ombre s'approche, une foulée de question me torture la tête. M'a t'il vu ? Si oui, j'ai bien peur d'avoir signé mon arrêt de mort. Il se rapproche encore jusqu'à ce qu'il n'y ai entre lui et moi, qu'un espace suffisant. Il se baisse et enlève son chapeau qui lui cachait la moitié du visage. Malgré l'obscurité je peux distinguer ses yeux bleu vert et son sourire craquant. C'est lui... C'est mon père... Je suis morte... Je pousse un cri désespéré sachant pertinemment que personne ne m'entendra, je m'approche du mur de carton installé derrière moi, et percute une boite d'huile. Je perçois le regard insistant de mon père, il sait que je ne peux aller nul part. Il s'approche encore et nos pieds de touchent. Je lui lance un regard menaçant, mais il n'en fait rien et l'ignore. Il met sa main sur sa ceinture et prend son revolver. Je le connais si bien ce revolver, petite, je m'entrainais à tirer sur des canettes et des conserves avec mon père, il m'apprenais les mouvements de défense qu'il fallait absolument savoir, j'étais aux anges, je n'avais que 6 ans mais déjà, j'aimais mon futur métier: chasseuse de prime. Malheureusement, j'ai commis l'erreur de tirer sur la mauvaise personne, et dans ces moments là, on préfèrerait avoir eu une famille normal, maintenant c'est moi la prime et mon père le chasseur. Je n'ai aucun moyen de m'échapper, je suis prise au piège, mon père empochera 100.000 dollars ce qui lui servira à nourrir sa grande famille, la mienne... Je suis sa fille mais aussi son gibier servit sur un plat en or. L'espace d'un instant je pensais qu'il allait lâcher son arme pour me laisser partir, mais mon père ne laisse jamais une de ses primes partir, qu'il l'aime ou non. Depuis très jeune j'en étais consciente, déjà à 4 ans il me le répétais maintes et maintes fois. Mais tout le monde commet des erreurs, la mienne est juste plus volumineuse...
Il place son doigt sur la détente et me regarde fixement avec un grand sourire:
-Je t'aime ma fille.
Je vois cet homme qui me parait soudainement être une vague connaissance, cet entrepôt sombre et sale remplit de déchets non comestibles, je vois ma vie désespérante réduite dans un de ces bidons. Et puis une balle...

Bon ce texte est pas un des meilleurs, mais j'ai fait de mon mieux :$ bref voilà !!^^

Phrase:
"Sa mâchoire de crispa"
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