Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen] [Terminée sur BN]

[Flammeche7]

Quoi ? On s'était même pas concertées

On est trop fortes
Eh, c'est toi qui a voté Loki/Sif? Parce que quand j'ai voté il y a 20 min, y avait 0 votes pour eux x)

[Cazolie]

Quoi ? On s'était même pas concertées

On est trop fortes
Eh, c'est toi qui a voté Loki/Sif? Parce que quand j'ai voté il y a 20 min, y avait 0 votes pour eux x)

Pourquoi j'aurais fait ça ? Je suis une guimauve pathétique moi !

[Flammeche7]

Quoi ? On s'était même pas concertées

On est trop fortes
Eh, c'est toi qui a voté Loki/Sif? Parce que quand j'ai voté il y a 20 min, y avait 0 votes pour eux x)

Pourquoi j'aurais fait ça ? Je suis une guimauve pathétique moi !

...Ouais, t'as raison en fait

[aleclave66]

Quoi ? On s'était même pas concertées

On est trop fortes
Eh, c'est toi qui a voté Loki/Sif? Parce que quand j'ai voté il y a 20 min, y avait 0 votes pour eux x)

Nan c'est moi, je trouve ça triste qu'elle finisse toute seule donc j'ai voté Elsa/Loki et Loki/Sif (je sais pas si mon choix Elsa a été pris en compte par contre)

[vampiredelivres]

J'ai vraiment adoré ce chapitre. Je me demande vraiment pourquoi il y a une tempête comme ça tout à coup et que personne ne peux l'arrêter (Enfin je considère personne en étant Elsa et Loki...). C'est très intrigant.
Vivement la suite.

Hello,
Contente que le chapitre t'ait plu. Oui, effectivement, la tempête a un peu semé le doute chez tout le monde, mais tu verras, ce n'es que le début
Merci pour ton commentaire, et à la prochaine !

Hello hello, 'Lut.
Je présice juste dans le chapitre précédent, quand j'ai précisé "l'autre sadique", je parlais évidemment de toi hein. Je sais que le destin n'y est pour rien. Enfin... Pas directement. Tu es leur destin à ce Elsa et Loki... là, mais je vrai destin est le maitre du tiens. Du coup, il a pu influencer indirectement le leur.
Effectivement... Le destin de ces pauvres petits est entre mes mains...

Oui, j'innove, je suis à l'heure. Ô miracle de la nature.
Nah, en vrai, je suis contente. Je suis de bonne humeur, j'ai passé la journée dehors (il pleuvait des cordes), mais j'ai pu me balader en ville, me rafraîchir les idées, penser au scénario des TDNC (vous le sentez venir, le retournement de situation de l'arnaque ? ) et... enfin bref. En somme, tout va bien dans le meilleur des mondes !

D'ailleurs, j'ai vu que vous aviez tous voté Elsa-Loki pour votre couple préféré / voulu à la fin. Je dois l'admettre, ça m'a fait marrer, il y a du fandom Ca veut dire ? Pas pigée la définition de wikipédia. (Même si je n'ai lu que le début. fandom = discussions ou débats sur un sujet qui tient à cœur aux fans. dans le coin j'ai l'impression.
Bon, honnêtement, je ne promets rien. Parce que, a) ce serait gâcher le suspense, et b) je n'ai toujours pas décidé de la fin. Donc les paris sont ouverts sur ce qui se passera, et tout peut encore arriver. Pas trop tout quand même j'espère. (Je sais que je prends le risque de te tenter mais bon.) En fait, j'ai trois ou quatre idées sur la fin, et en fonction de l'idée, le final va changer radicalement. Donc à voir.

Bonne lecture !


*sifflement admirative* Magnifico !
Les tunnels de glace... *soupire d'envie* J'adorerais tellement visiter ces endroits...
Chapitre 13

Parvenue sur la plateforme d'atterrissage, Evvie mit quelques secondes à reprendre ses esprits. Elle sentit sa couverture magique glisser, la réajusta au dernier moment. L'illusion se remit en place, mais elle s'était dissipée durant un court laps de temps. Comme par hasard, le seul, ou pire les seuls, qui ne devait pas le voir l'a vu. Ça arrive souvent, malheureusement... ^^ Evvie se redressa, tentant de paraître naturelle. Elle regarda autour d'elle, impressionnée par la quantité de motifs et de dorures qui ornaient la plateforme. Tout était en or, depuis le sol jusqu'au plafond en passant par le gardien, son épée, ses yeux.Il n'y a pas beaucoup d'or à Arendelle ? Pas autant. Si tu veux, Arendelle, c'est une version moyen-âgeuse de nos châteaux, alors qu'à Asgard... tout est littéralement fait en or, ou couvert de dorures. Genre vraiment tout.
Ses yeux. Attentifs, inquisiteurs. Ils fixaient le groupe et chaque personne en même temps. Ils la fixaient, elle. Elle voulut soudainement disparaître sous terre, certaine qu'il avait vu ce qui se cachait sous l'illusion. Difficilement, elle refréna cette sensation, se raidit, et se tourna vers sa mère, qui finissait de s'épousseter. Elsa regarda brièvement autour d'elle, apparemment pas sous le charme du lieu pourtant magnifique. Elle nota les chevaux qui attendaient dans un coin, attachés, la porte fermée.
– Bienvenue à Asgard, Votre Majesté, fit une voix grave et chaude.
Evvie releva la tête. Le gardien venait de parler. Mais, même s'il s'adressait à la reine d'Arendelle, son regard était braqué sur sa fille. Cette fois-ci, Evvie le soutint. Pendant quelques secondes, elle eut l'impression d'être analysée, fouillée de fond en comble par ces prunelles qui semblaient être remplies d'or fondu. Qu'as-til remarquer Heimdall ? Juste l'illusion dont elle se couvre ! Mais, finalement, il se détourna et passa à Eirik, qui subit le même traitement. Puis, ce fut le tour de Silvester, d'Elsa, et enfin de Loki. Qui, d'ailleurs, sembla avoir le droit à un traitement de faveur, puisque le regard doré glissa sur lui presque sans s'arrêter. Vielle connaissance. Je suppose que c'est sa façon de lui dire bienvenu (et pas juste bonjour). Voilà, c'est ça.
– Vous n'étiez pas censés être autant. Ouais ben si jamais il te vient à l'idée de faire comprendre aux jumeaux qu'ils ne sont pas les bienvenus, t'aura toute l'eternité qui te sert d'espérance de vie pour le regretter s'il ne diminu pas subitement. Effectivement, s'ils le prennent comme ça, il pourrait le regretter.
C'était presque un reproche adressé à Loki. Celui-ci recula d'un pas.
– J'ai envoyé un courrier express à Sif pour la prévenir. Il y a eu un changement de plans.
Ledit Ledit ? Loki ne l'a pas évoquer. J'ai oublié de changer, par rapport à la phrase originale, où Loki disait "Heimdall". Heimdall acquiesça.
– Tant qu'il n'y a pas de problème…
Il y eut un bref silence, uniquement ponctué par les rugissements du vent. La centrale de transport finissait de tourner presque sans bruit, et c'est ainsi qu'Evvie remarqua pour la première fois le bruit extérieur. Il y avait un chuintement permanent, mais la plupart du temps, il était couvert par les bourrasques. Elle voulut jeter un œil dehors, se rendit compte que la centrale était fermée. Pendant un instant, la peur l'envahir. Les espaces fermés et elle, ce n'était pas une grande histoire d'amour. Sauf quand il s'agissait de sa chambre. Evidemment. Quand il y a un grand lit acceuillant, ça change tout. De préférence avec une bibliothèque. Exact.
Sentant son trouble, Eirik se rapprocha d'elle d'un pas, et prit sa main. Elle lui sourit, mais son regard resta fixé sur Loki. Elle s'était ouverte à lui sur un coup de tête, poussée par son intuition. Elle savait d'instinct qu'il avait vécu la même chose.
Les trois serviteurs qu'Elsa avait embarqués à sa suite se balançaient nerveusement d'un pied à l'autre, indécis sur la marche à suivre. Evvie vit deux d'entre eux échanger des regards surpris. Por qué ? Lieu nouveau, conversations étranges entre les autres personnages... Ils sont un peu déstabilisés par le brusque changement d'ambiance. La troisième, Laia, attendait les ordres sans broncher.
– Heimdall, lâcha Loki.
Le veilleur baissa la tête, abandonnant sa contemplation des étoiles pour répondre au prince d'Asgard.
– Je vous aurais bien proposé de rentrer à Asgard à cheval, mais ça risque d'être compliqué.
– Pourquoi ? releva Elsa.
Heimdall fit un semblant de sourire.
– La météo n'est pas particulièrement clémente en ce moment.
– Mais après tout, embraya Loki, c'est la raison pour laquelle vous êtes là, Votre Majesté. Heimdall, pourrais-tu nous ménager une petite sortie ?
La reine d'Arendelle roula des yeux, mais ne protesta pas. Evvie fronça un sourcil. Beaucoup de choses semblaient ressurgir sur sa mère en ce moment, et, n'étant pas au courant de tout, ça la perturbait. Mais elle tint sa langue, ne posa pas de questions, et la suivit jusqu'à l'un des murs de la centrale, qui s'entr'ouvrait dans un faible grincement. Dès que l'ouverture fut suffisante, une giclée de neige jaillit, et l'atteignit en plein visage. Elle recula avec une grimace. Le froid s'infiltra très rapidement sous vêtements, la faisant frissonner. Elle revint au centre, près des serviteurs, là où il n'y avait presque aucun risque de se faire doucher par la neige.

§.§.§.§.§.§

Contrairement à sa fille, qui avait reculé, Elsa avançait vaillamment vers la sortie, repoussant magiquement tous les flocons qui virevoltaient vers elle, mais c'était long et laborieux. Derrière elle, Loki s'était laissé aller à sa nature primaire de géant du froid pour résister plus activement aux bourrasques. Elle faillit ne pas suivre son exemple par fierté, mais Sylvi grinça :
– Ce n'est pas forcément une mauvaise idée. Je peux te couvrir, mais tu dois avoir la puissance nécessaire pour résister à cette tempête.
La blonde soupira.
– D'accord.
Presque à regret, elle abandonna son apparence humaine, et laissa les gènes d'Ingrid Frost reprendre le dessus. Sa peau bleuit, ses yeux devinrent rouges Est-ce qu'au moins une des personnes présente pensera qu'on est pas Halloween ? Y connaissaient pas encore, à l'époque. Enfin, pas ceux d'Arendelle. Quand aux Asgardiens, je pense qu'Haloween n'est clairement pas leur tasse de thé., et l'ensemble de son corps prit l'apparence d'un bloc de glace sculpté. L'armure s'adapta sans protester, s'étirant pour la recouvrir des pieds à la tête. Elsa entendit un hoquet derrière elle, pivota. C'était Eirik, qui s'était raccroché à son sillage, et qui la suivait encore. Elle lui sourit d'un air rassurant, prit sa main. Sa peau, pourtant fraîche d'habitude, lui parut soudain brûlante. Elle mit un temps à réaliser que c'était sa propre température corporelle qui avait baissé significativement. Puis, elle reprit sa marche, et émergea finalement dehors.

L'immense cataracte qui coulait d'habitude sous le pont du Bifröst était prise dans une gangue de glace sur laquelle les vents glissaient en émettant des sifflements désagréables. La neige obstruait tout, tourbillonnant sans relâche. Elle tombait continuellement, comme si la tempête n'avait de fin. Des nuages gris obscurs s'étaient probablement amoncelés au-dessus de la ville, mais Elsa aurait été incapable de les voir.
Eirik, poids-plume qu'il était par rapport aux deux Jötuns, faillit tomber au premier coup de vent soudain. Le pauvre petit chou. Courage. Anna a fait mieux quand même. Je crois... Voui, mais ils n'ont pas exactement le même âge et la même carrure... Seule la poigne ferme de sa mère le retint – de justesse. Remis d'aplomb, il observait les environs d'un air stupéfait. On ne voyait pas à un mètre tant la neige qui tombait était épaisse. Jamais dans toute sa vie il n'avait vu une telle tempête.
Elsa le tira vers le centre du pont. Il s'accrochait à elle comme à une bouée de sauvetage, par un instinct primaire ; s'il la perdait maintenant, il risquait de se perdre, même s'ils n'avaient fait que quinze pas depuis la centrale. Une fois bien placée, elle érigea autour de son fils un dôme de glace qui le coupait de l'extérieur, assez fin pour qu'il puisse voir au travers, et assez épais pour qu'il ne soit plus dérangé par les assauts des bourrasques. Puis, elle ferma les yeux, et se concentra. Cette tempête était trop inhabituelle pour qu'elle procède comme d'habitude. Elle s'employa tout d'abord à sentir l'étendue de la tempête, laissa son esprit s'immerger dans chaque particule de neige. Avec une certaine surprise, elle découvrit que la perturbation météorologique couvrait l'ensemble de l'immense cité d'Asgard. Rien que ça ! O.O Mais Asgard doit quand même être immense ! Une partie de l'Univers doit tellement prié pour que tes pouvoirs n'augmentent pas plus. S'il savait que tu as deux millénaire d'espérance de vie... Ouais... bientôt, elle congèlera les neuf mondes entiers en piquant une crise... ^^ Elle mit ce sentiment de côté, se reconcentra sur la neige. Éloigna toute pensée autre, jusqu'à ce que l'idée des flocons occupe tout son esprit. Tendit les mains devant elle, et essaya de tous les rassembler en une forme compacte.
Sans succès. Les flocons continuèrent à tourbillonner presque comme un défi à son pouvoir.
Elsa grimaça, essaya de s'attaquer à la source du problème, et visa les nuages. Elle voulut d'abord les dissoudre, n'y arriva pas. Essaya ensuite de les séparer, et découvrit à ce moment que toute la ville était prise dans une sorte de cyclone neigeux incontrôlable. Et des vents extérieurs, circulaires, empêchaient la structure de se déliter.
À la fois dépitée et déçue, elle se retourna, et croisa le regard de Loki. Pendant un bref moment, elle crut le voir la couver avec une sorte de tendresse, mais cette impression s'effaça rapidement. Pourquoi ? Après tout c'est aussi grâce à l'amour la dernière fois non. Rien ne dit que ça ne marchera pas cette fois. Parce que côté disposition emmotionnelle, tu n'es pas dans le meilleur des états possibles. Voui, mais elle n'a pas vraiment foi en l'amour de Loki...
– Alors ? demanda-t-il.
Elle fit une grimace irritée.
– Je ne comprends pas, je ne peux rien faire.
Il haussa un sourcil.
– Comment ça ?
Elle soupira profondément, contrariée.
– C'est… c'est comme si je ne… enfin, je ne sais pas trop. C'est compliqué à expliquer.
Soudain, les doigts de Loki agrippèrent les siens.
– Alors montrez-moi, lui glissa-t-il. Ah la la.
Elle inspira profondément, essayant de refouler l'avalanche de sensations qui l'engloutissait. Elle ne put néanmoins tenir à distance les souvenirs qui surgissaient les uns après les autres, d'autant plus puissants qu'elle avait tenté de les étouffer pendant onze ans. Elle fut brusquement propulsée des années en arrière, et revécut toute son histoire avec Loki en accéléré. Et dans le désordre. Le souvenir de leur première rencontre fut immédiatement suivi de celui de leur dernière dispute. Puis, tout s'enchaîna sans fil conducteur, au fur et à mesure que les souvenirs remontaient à la surface. Elle ferma les yeux, cherchant ses appuis. Elle sentait son cœur cogner dans sa poitrine, son sang pulser dans ses veines. En un contact, il avait réussi à lui rappeler pourquoi ç'avait été aussi difficile de l'oublier. Parce qu'il avait fallu combler cette constante impression de vide en elle. Celle que lui, par sa seule présence, avait réussi à faire disparaître. Celle qui, après tout ce temps, ne s'était pas encore effacée. Ah les coups de foudre... Ça laisse toujours des traces.
– Elsa ! cria presque Sylvi dans sa tête.
– Aaah ! Quoi ?
– Tu fais face à une tempête de neige apparemment inarrêtable pour l'instant. On verra les problèmes de cœur plus tard. Tellement calme cette cher armure. Encore mieux que celle de Nawel. C'est celle de Nawel qui m'a inspirée pour Sylvi, en fait.
Encore secouée, Elsa essaya de retrouver le fil de ses idées.
– Bien sûr. Merci.
Elle souffla, laissa à nouveau son pouvoir l'envahir. Cette fois-ci, celui de Loki se lia au sien, et ensemble, ils refirent le même parcours qu'elle avait fait seule la première fois. À nouveau, pendant une fraction de secondes, ils travaillèrent ensemble. Il voyait la même chose qu'elle, ressentait tout à l'identique. Et, tout aussi brusquement qu'il s'était installé, le contact se rompit. Elsa retira sa main, qui fut immédiatement recouverte d'une gaine grise indestructible. Apparemment tout aussi chamboulé qu'elle, Loki recula d'un pas.
– Je vois, marmotta-t-il d'un air perplexe. Quoi ? Du blanc ? De la neige ? Qu vois-je, que vois-je ? Du rouge, du bleu, du vert ! Que vois-je, que vois-je ? Des flocons blancs dans l'air ! pardon...
Elsa parvint à se ressaisir.
– Il faut que j'aille parler à Sif. Cette tempête dépasse mes capacités.
Son interlocuteur soupira, mais acquiesça.
– Ça va être difficile d'atteindre le palais dans ces conditions.
– Je pense pouvoir arranger ça, lâcha-t-elle avec un sourire en coin.
Elle s'approcha du dôme de glace qu'elle avait créé pour Eirik. Son fils l'observait faire, silencieux. Dès qu'elle l'eut délivré, il lui prit la main. Elle se pencha vers lui, glissa quelques mots à son oreille. Il acquiesça, se concentra. Ensemble, ils érigèrent un immense tunnel de glace autour du Bifröst. Eirik. Tu es le meilleur. C'est clair ! Une fois le pont entièrement couvert, la neige cessa de tourner dans le conduit. Elle se déposa sur le pont, et d'un geste, Elsa la repoussa vers les bords pour libérer une route au centre. Puis, elle revint vers la centrale. Eirik la suivait, satisfait de lui-même.
Parvenue dans la pièce, Elsa donna rapidement les ordres, puis regarda à nouveau les chevaux. Il y en avait sept. Elle refit les comptes rapidement, faillit dire que tout était bon, mais se rappela à la dernière seconde qu'il y avait Loki et Silvester. Avec les trois serviteurs, plus ses enfants, il y avait une personne de trop.
– Je pense qu'il vaut mieux que je reste en arrière, lança le dieu du Mal, faisant écho à ses pensées ; je reviendrai à pied.
Un souvenir revint brusquement à Elsa, celui de son premier voyage à Asgard, le jour du couronnement de Sif. Elle sourit, se redressa.
– C'est inutile.
Elle agita la main, et de la neige se forma devant elle jusqu'à créer un cheval de glace. Elle sauta souplement en selle, lança un regard de défi à Loki. De quoi ? De faire pareil ? Les filles sont les meilleurs (Eirik mis à part), il n'y arrivera pas. Il est génial, mais quand même. C'était l'idée ^^
– On peut y aller.

Chapitre 12
Chapitre 14

Merci pour le commentaire !
§.§.§.§.§.§

super.

Merci !

Rien à dire à part qu'il faut que tu mettes la suite maintenant!
C'est super et j'aime de plus en plus ses enfants.

Contente que ça te plaise, la suite arrive !

Hello hello, Hellooooo, ouais je suis en retard Y'a pas de souci, je ne suis pas un exemple flagrant de ponctualité, récemment.

Oui, j'innove, je suis à l'heure. Ô miracle de la nature. Comme les pingouins qui arrivent à sauter dans la mer d'une falaise sans mourir
Nah, en vrai, je suis contente. Je suis de bonne humeur, j'ai passé la journée dehors (il pleuvait des cordes), mais j'ai pu me balader en ville, me rafraîchir les idées, penser au scénario des TDNC (vous le sentez venir, le retournement de situation de l'arnaque ? ) et... enfin bref. En somme, tout va bien dans le meilleur des mondes !

D'ailleurs, j'ai vu que vous aviez tous voté Elsa-Loki Nan, pas tous (En vrai j'ai voté deux trucs donc) Ah, ah, ah Enfin quelqu'un qui déroge à la règle ! pour votre couple préféré / voulu à la fin. Je dois l'admettre, ça m'a fait marrer, il y a du fandom dans le coin j'ai l'impression.
Bon, honnêtement, je ne promets rien. Parce que, a) ce serait gâcher le suspense, et b) je n'ai toujours pas décidé de la fin. Donc les paris sont ouverts sur ce qui se passera, et tout peut encore arriver.

Bonne lecture !


Chapitre 13

Parvenue sur la plateforme d'atterrissage, Evvie mit quelques secondes à reprendre ses esprits. Elle sentit sa couverture magique glisser, la réajusta au dernier moment. L'illusion se remit en place, mais elle s'était dissipée durant un court laps de temps. Evvie se redressa, tentant de paraître naturelle. Elle regarda autour d'elle, impressionnée par la quantité de motifs et de dorures qui ornaient la plateforme. Tout était en or, depuis le sol jusqu'au plafond en passant par le gardien, son épée, ses yeux.
Ses yeux. Attentifs, inquisiteurs. Ils fixaient le groupe et chaque personne en même temps. Ils la fixaient, elle. Elle voulut soudainement disparaître sous terre, certaine qu'il avait vu ce qui se cachait sous l'illusion. Difficilement, elle refréna cette sensation, se raidit, et se tourna vers sa mère, qui finissait de s'épousseter. Elsa regarda brièvement autour d'elle, apparemment pas sous le charme du lieu pourtant magnifique. Elle nota les chevaux qui attendaient dans un coin, attachés, la porte fermée.
– Bienvenue à Asgard, Votre Majesté, fit une voix grave et chaude. La voix de Morgan Freeman
Evvie releva la tête. Le gardien venait de parler. Mais, même s'il s'adressait à la reine d'Arendelle, son regard était braqué sur sa fille. Cette fois-ci, Evvie le soutint. Pendant quelques secondes, elle eut l'impression d'être analysée, fouillée de fond en comble par ces prunelles qui semblaient être remplies d'or fondu. Mais, finalement, il se détourna et passa à Eirik, qui subit le même traitement. Puis, ce fut le tour de Silvester, d'Elsa, et enfin de Loki. Qui, d'ailleurs, sembla avoir le droit à un traitement de faveur, puisque le regard doré glissa sur lui presque sans s'arrêter.
– Vous n'étiez pas censés être autant.
C'était presque un reproche adressé à Loki. Celui-ci recula d'un pas. Quoi, Loki a peur de lui? C'est un réflexe de survie !
– J'ai envoyé un courrier express à Sif pour la prévenir. Il y a eu un changement de plans.
Ledit Heimdall acquiesça.
– Tant qu'il n'y a pas de problème…
Il y eut un bref silence, uniquement ponctué par les rugissements du vent. La centrale de transport finissait de tourner presque sans bruit, et c'est ainsi qu'Evvie remarqua pour la première fois le bruit extérieur. Il y avait un chuintement permanent, mais la plupart du temps, il était couvert par les bourrasques. Elle voulut jeter un œil dehors, se rendit compte que la centrale était fermée. Pendant un instant, la peur l'envahir. Les espaces fermés et elle, ce n'était pas une grande histoire d'amour. Sauf quand il s'agissait de sa chambre.
Sentant son trouble, Eirik se rapprocha d'elle d'un pas, et prit sa main. Elle lui sourit, mais son regard resta fixé sur Loki. Elle s'était ouverte à lui sur un coup de tête, poussée par son intuition. Elle savait d'instinct qu'il avait vécu la même chose.
Les trois serviteurs qu'Elsa avait embarqués à sa suite se balançaient nerveusement d'un pied à l'autre, indécis sur la marche à suivre. Evvie vit deux d'entre eux échanger des regards surpris. La troisième, Laia, attendait les ordres sans broncher.
– Heimdall, lâcha Loki.
Le veilleur baissa la tête, abandonnant sa contemplation des étoiles pour répondre au prince d'Asgar.
– Je vous aurais bien proposé de rentrer à Asgard à cheval, mais ça risque d'être compliqué.
– Pourquoi ? releva Elsa.
Heimdall fit un semblant de sourire.
– La météo n'est pas particulièrement clémente en ce moment.
– Mais après tout, embraya Loki, c'est la raison pour laquelle vous êtes là, Votre Majesté. Heimdall, pourrais-tu nous ménager une petite sortie ?
La reine d'Arendelle roula des yeux, mais ne protesta pas. Evvie fronça un sourcil. Beaucoup de choses semblaient ressurgir sur sa mère en ce moment, et, n'étant pas au courant de tout, ça la perturbait. Mais elle tint sa langue, ne posa pas de questions, et la suivit jusqu'à l'un des murs de la centrale, qui s'entr'ouvrait dans un faible grincement. Dès que l'ouverture fut suffisante, une giclée de neige jaillit, et l'atteignit en plein visage. Elle recula avec une grimace. Le froid s'infiltra très rapidement sous vêtements, la faisant frissonner. Elle revint au centre, près des serviteurs, là où il n'y avait presque aucun risque de se faire doucher par la neige.

§.§.§.§.§.§

Contrairement à sa fille, qui avait reculé, Elsa avançait vaillamment vers la sortie, repoussant magiquement tous les flocons qui virevoltaient vers elle, mais c'était long et laborieux De repousser des flocons? On sent que tu ne t'es jamais pris une vraie tempête de neige, toi ! . Derrière elle, Loki s'était laissé aller à sa nature primaire de géant du froid pour résister plus activement aux bourrasques. Elle faillit ne pas suivre son exemple par fierté, mais Sylvi grinça :
– Ce n'est pas forcément une mauvaise idée. Je peux te couvrir, mais tu dois avoir la puissance nécessaire pour résister à cette tempête.
La blonde soupira.
– D'accord.
Presque à regret, elle abandonna son apparence humaine, et laissa les gènes d'Ingrid Frost reprendre le dessus. Sa peau bleuit, ses yeux devinrent rouges, et l'ensemble de son corps prit l'apparence d'un bloc de glace sculpté. L'armure s'adapta sans protester, s'étirant pour la recouvrir des pieds à la tête. Elsa entendit un hoquet derrière elle, pivota. C'était Eirik, qui s'était raccroché à son sillage, et qui la suivait encore. Elle lui sourit d'un air rassurant, prit sa main. Sa peau, pourtant fraîche d'habitude, lui parut soudain brûlante. Elle mit un temps à réaliser que c'était sa propre température corporelle qui avait baissé significativement. Puis, elle reprit sa marche, et émergea finalement dehors.

L'immense cataracte qui coulait d'habitude sous le pont du Bifröst était prise dans une gangue de glace sur laquelle les vents glissaient en émettant des sifflements désagréables. La neige obstruait tout, tourbillonnant sans relâche. Elle tombait continuellement, comme si la tempête n'avait de fin. Des nuages gris obscurs s'étaient probablement amoncelés au-dessus de la ville, mais Elsa aurait été incapable de les voir.
Eirik, poids-plume qu'il était par rapport aux deux Jötuns J'aime trop Eirik, il me fait penser à un petit poussin Il est tellement adoraaable !, faillit tomber au premier coup de vent soudain. Seule la poigne ferme de sa mère le retint – de justesse. Remis d'aplomb, il observait les environs d'un air stupéfait. On ne voyait pas à un mètre tant la neige qui tombait était épaisse. Jamais dans toute sa vie il n'avait vu une telle tempête.
Elsa le tira vers le centre du pont. Il s'accrochait à elle comme à une bouée de sauvetage, par un instinct primaire ; s'il la perdait maintenant, il risquait de se perdre, même s'ils n'avaient fait que quinze pas depuis la centrale. Une fois bien placée, elle érigea autour de son fils un dôme de glace qui le coupait de l'extérieur, assez fin pour qu'il puisse voir au travers La neige risque pas de s'accumuler sur le dôme? Si, mais ça, c'est pour plus tard., et assez épais pour qu'il ne soit plus dérangé par les assauts des bourrasques. Puis, elle ferma les yeux, et se concentra. Cette tempête était trop inhabituelle pour qu'elle procède comme d'habitude. Elle s'employa tout d'abord à sentir l'étendue de la tempête, laissa son esprit s'immerger dans chaque particule de neige. Avec une certaine surprise, elle découvrit que la perturbation météorologique couvrait l'ensemble de l'immense cité d'Asgard. Elle mit ce sentiment de côté, se reconcentra sur la neige. Éloigna toute pensée autre, jusqu'à ce que l'idée des flocons occupe tout son esprit. Tendit les mains devant elle, et essaya de tous les rassembler en une forme compacte.
Sans succès. Les flocons continuèrent à tourbillonner presque comme un défi à son pouvoir.
Elsa grimaça, essaya de s'attaquer à la source du problème, et visa les nuages. Elle voulut d'abord les dissoudre, n'y arriva pas. Essaya ensuite de les séparer, et découvrit à ce moment que toute la ville était prise dans une sorte de cyclone neigeux incontrôlable. Et des vents extérieurs, circulaires, empêchaient la structure de se déliter.
À la fois dépitée et déçue, elle se retourna, et croisa le regard de Loki. Pendant un bref moment, elle crut le voir la couver avec une sorte de tendresse, mais cette impression s'effaça rapidement. EUUUM
– Alors ? demanda-t-il.
Elle fit une grimace irritée.
– Je ne comprends pas, je ne peux rien faire.
Il haussa un sourcil.
– Comment ça ?
Elle soupira profondément, contrariée.
– C'est… c'est comme si je ne… enfin, je ne sais pas trop. C'est compliqué à expliquer.Je voulais dire un truc mais je suis partie aux toilettes entre temps et j'ai oublié Donc ce n'était pas important
Soudain, les doigts de Loki agrippèrent les siens. Tranquille dis donc Exact ! En même temps, c'est Loki...
– Alors montrez-moi, lui glissa-t-il.
Elle inspira profondément, essayant de refouler l'avalanche de sensations qui l'engloutissait. Elle ne put néanmoins tenir à distance les souvenirs qui surgissaient les uns après les autres, d'autant plus puissants qu'elle avait tenté de les étouffer pendant onze ans. Elle fut brusquement propulsée des années en arrière, et revécut toute son histoire avec Loki en accéléré. Et dans le désordre. Le souvenir de leur première rencontre fut immédiatement suivi de celui de leur dernière dispute. Puis, tout s'enchaîna sans fil conducteur, au fur et à mesure que les souvenirs remontaient à la surface. Elle ferma les yeux, cherchant ses appuis. Elle sentait son cœur cogner dans sa poitrine, son sang pulser dans ses veines. En un contact, il avait réussi à lui rappeler pourquoi ç'avait été aussi difficile de l'oublier. Parce qu'il avait fallu combler cette constante impression de vide en elle. Celle que lui, par sa seule présence, avait réussi à faire disparaître. Celle qui, après tout ce temps, ne s'était pas encore effacée.
– Elsa ! cria presque Sylvi dans sa tête.
– Aaah ! Quoi ?
– Tu fais face à une tempête de neige apparemment inarrêtable pour l'instant. On verra les problèmes de cœur plus tard.
Encore secouée, Elsa essaya de retrouver le fil de ses idées.
– Bien sûr. Merci.
Elle souffla, laissa à nouveau son pouvoir l'envahir. Cette fois-ci, celui de Loki se lia au sien, et ensemble, ils refirent le même parcours qu'elle avait fait seule la première fois. À nouveau, pendant une fraction de secondes, ils travaillèrent ensemble. Il voyait la même chose qu'elle, ressentait tout à l'identique. Et, tout aussi brusquement qu'il s'était installé, le contact se rompit. Elsa retira sa main, qui fut immédiatement recouverte d'une gaine grise indestructible. Apparemment tout aussi chamboulé qu'elle, Loki recula d'un pas.
– Je vois, marmotta-t-il d'un air perplexe.
Elsa parvint à se ressaisir.
– Il faut que j'aille parler à Sif. Cette tempête dépasse mes capacités.
Son interlocuteur soupira, mais acquiesça.
– Ça va être difficile d'atteindre le palais dans ces conditions.
– Je pense pouvoir arranger ça, lâcha-t-elle avec un sourire en coin.
Elle s'approcha du dôme de glace qu'elle avait créé pour Eirik. Son fils l'observait faire, silencieux. Dès qu'elle l'eut délivré, il lui prit la main. Elle se pencha vers lui, glissa quelques mots à son oreille. Il acquiesça, se concentra. C'est un bon garçon oooooh Adorable, parfait, tout ce que tu veux. Ensemble, ils érigèrent un immense tunnel de glace autour du Bifröst. Une fois le pont entièrement couvert, la neige cessa de tourner dans le conduit. Elle se déposa sur le pont, et d'un geste, Elsa la repoussa vers les bords pour libérer une route au centre. Puis, elle revint vers la centrale. Eirik la suivait, satisfait de lui-même.
Parvenue dans la pièce, Elsa donna rapidement les ordres, puis regarda à nouveau les chevaux. Il y en avait sept. Elle refit les comptes rapidement, faillit dire que tout était bon, mais se rappela à la dernière seconde qu'il y avait Loki et Silvester. Avec les trois serviteurs, plus ses enfants, il y avait une personne de trop.
– Je pense qu'il vaut mieux que je reste en arrière, lança le dieu du Mal, faisant écho à ses pensées ; je reviendrai à pied.
Un souvenir revint brusquement à Elsa, celui de son premier voyage à Asgard, le jour du couronnement de Sif. Elle sourit, se redressa.
– C'est inutile.
Elle agita la main, et de la neige se forma devant elle jusqu'à créer un cheval de glace. Elle sauta souplement en selle, lança un regard de défi à Loki.
– On peut y aller.

Chapitre 12
Chapitre 14

§.§.§.§.§.§

Hello hello,

Oui, j'innove, je suis à l'heure. Ô miracle de la nature.
Nah, en vrai, je suis contente. Je suis de bonne humeur, j'ai passé la journée dehors (il pleuvait des cordes), mais j'ai pu me balader en ville, me rafraîchir les idées, penser au scénario des TDNC (vous le sentez venir, le retournement de situation de l'arnaque ? ) et... enfin bref. En somme, tout va bien dans le meilleur des mondes !

D'ailleurs, j'ai vu que vous aviez tous voté Elsa-Loki pour votre couple préféré / voulu à la fin. Je dois l'admettre, ça m'a fait marrer, il y a du fandom dans le coin j'ai l'impression. Ou juste des sales guimauves pathétiques ? Un peu des deux j'imagines, mais alors, je dois faire partie des guimauves, parce que j'adore mon couple.
Bon, honnêtement, je ne promets rien. Parce que, a) ce serait gâcher le suspense, et b) je n'ai toujours pas décidé de la fin. Donc les paris sont ouverts sur ce qui se passera, et tout peut encore arriver. BOUERG

Bonne lecture !


Chapitre 13

Parvenue sur la plateforme d'atterrissage, Evvie mit quelques secondes à reprendre ses esprits. Elle sentit sa couverture magique glisser, la réajusta au dernier moment Ah bah oui eh dis on a pas otus envie de voir un cadavre (ok je suis méchante) Un peu.. L'illusion se remit en place, mais elle s'était dissipée durant un court laps de temps. Evvie se redressa, tentant de paraître naturelle. Elle regarda autour d'elle, impressionnée par la quantité de motifs et de dorures qui ornaient la plateforme. Tout était en or, depuis le sol jusqu'au plafond en passant par le gardien, son épée, ses yeux.
Ses yeux. Attentifs, inquisiteurs. Ils fixaient le groupe et chaque personne en même temps. Ils la fixaient, elle. Elle voulut soudainement disparaître sous terre, certaine qu'il avait vu ce qui se cachait sous l'illusion. Difficilement, elle refréna cette sensation, se raidit, et se tourna vers sa mère, qui finissait de s'épousseter. Elsa regarda brièvement autour d'elle, apparemment pas sous le charme du lieu pourtant magnifique Boaaarf, elle a déjà vu C'est bien pour ça qu'elle ne réagit pas.. Elle nota les chevaux qui attendaient dans un coin, attachés, la porte fermée.
– Bienvenue à Asgard, Votre Majesté, fit une voix grave et chaude.
Evvie releva la tête. Le gardien venait de parler. Mais, même s'il s'adressait à la reine d'Arendelle, son regard était braqué sur sa fille. Cette fois-ci, Evvie le soutint. Pendant quelques secondes, elle eut l'impression d'être analysée, fouillée de fond en comble par ces prunelles qui semblaient être remplies d'or fondu. Mais, finalement, il se détourna et passa à Eirik, qui subit le même traitement. Puis, ce fut le tour de Silvester, d'Elsa, et enfin de Loki. Qui, d'ailleurs, sembla avoir le droit à un traitement de faveur, puisque le regard doré glissa sur lui presque sans s'arrêter. En même temps, c'ets devenu un fonctionnaire grassouillet (bon ok on en est pas là), rien de très dangereux J'étais morte de rire !
– Vous n'étiez pas censés être autant.
C'était presque un reproche adressé à Loki. Celui-ci recula d'un pas.
– J'ai envoyé un courrier express à Sif pour la prévenir. Il y a eu un changement de plans.
Ledit Heimdall acquiesça.
– Tant qu'il n'y a pas de problème…
Il y eut un bref silence, uniquement ponctué par les rugissements du vent. La centrale de transport finissait de tourner presque sans bruit, et c'est ainsi qu'Evvie remarqua pour la première fois le bruit extérieur. Il y avait un chuintement permanent, mais la plupart du temps, il était couvert par les bourrasques. Elle voulut jeter un œil dehors, se rendit compte que la centrale était fermée. Pendant un instant, la peur l'envahir. Les espaces fermés et elle, ce n'était pas une grande histoire d'amour. Sauf quand il s'agissait de sa chambre.
Sentant son trouble, Eirik se rapprocha d'elle d'un pas, et prit sa main Trop chou . Elle lui sourit, mais son regard resta fixé sur Loki. Elle s'était ouverte à lui sur un coup de tête, poussée par son intuition. Elle savait d'instinct qu'il avait vécu la même chose.
Les trois serviteurs qu'Elsa avait embarqués à sa suite se balançaient nerveusement d'un pied à l'autre, indécis sur la marche à suivre. Evvie vit deux d'entre eux échanger des regards surpris. La troisième, Laia, attendait les ordres sans broncher. Ahah, les jumeaux étaient tellement insupportables que tout passe maintenant, même le plus extraordinaireEn même temps, elle a connu les crises d'Elsa, puis les jumeaux... elle a l'habitude.
– Heimdall, lâcha Loki.
Le veilleur baissa la tête, abandonnant sa contemplation des étoiles pour répondre au prince d'Asgar.
– Je vous aurais bien proposé de rentrer à Asgard à cheval, mais ça risque d'être compliqué.
– Pourquoi ? releva Elsa.
Heimdall fit un semblant de sourire.
– La météo n'est pas particulièrement clémente en ce moment.
– Mais après tout, embraya Loki, c'est la raison pour laquelle vous êtes là, Votre Majesté. Heimdall, pourrais-tu nous ménager une petite sortie ?
La reine d'Arendelle roula des yeux, mais ne protesta pas. Evvie fronça un sourcil. Beaucoup de choses semblaient ressurgir sur sa mère en ce moment, et, n'étant pas au courant de tout, ça la perturbait Secrets secrets lalala c'est mal ! Au moins on a un peu dépassé le conceal don't feel Pas faux !. Mais elle tint sa langue, ne posa pas de questions, et la suivit jusqu'à l'un des murs de la centrale, qui s'entr'ouvrait dans un faible grincement. Dès que l'ouverture fut suffisante, une giclée de neige jaillit, et l'atteignit en plein visage. Elle recula avec une grimace. Le froid s'infiltra très rapidement sous vêtements, la faisant frissonner. Elle revint au centre, près des serviteurs, là où il n'y avait presque aucun risque de se faire doucher par la neige.

§.§.§.§.§.§

Contrairement à sa fille, qui avait reculé, Elsa avançait vaillamment vers la sortie, repoussant magiquement tous les flocons qui virevoltaient vers elle, mais c'était long et laborieux. Derrière elle, Loki s'était laissé aller à sa nature primaire de géant du froid pour résister plus activement aux bourrasques. Elle faillit ne pas suivre son exemple par fierté, mais Sylvi grinça :
– Ce n'est pas forcément une mauvaise idée. Je peux te couvrir, mais tu dois avoir la puissance nécessaire pour résister à cette tempête.
La blonde soupira.
– D'accord.
Presque à regret, elle abandonna son apparence humaine, et laissa les gènes d'Ingrid Frost reprendre le dessus. Sa peau bleuit, ses yeux devinrent rouges, et l'ensemble de son corps prit l'apparence d'un bloc de glace sculpté J'imagine ça comme un gros truc informe avec juste deux fentes rouges, mais aucun rapport hein ? Vouais, aucun rapport. . L'armure s'adapta sans protester, s'étirant pour la recouvrir des pieds à la tête. Elsa entendit un hoquet derrière elle, pivota. C'était Eirik, qui s'était raccroché à son sillage, et qui la suivait encore. Elle lui sourit d'un air rassurant, prit sa main. Sa peau, pourtant fraîche d'habitude, lui parut soudain brûlante Il peut se transformer en Jotumachin lui aussi ? J'veux dire, ses deux parents peuvent doooonc Nope, pas lui. En revanche, il contrôle l'air... ^^. Elle mit un temps à réaliser que c'était sa propre température corporelle qui avait baissé significativement. Puis, elle reprit sa marche, et émergea finalement dehors.

L'immense cataracte qui coulait d'habitude sous le pont du Bifröst était prise dans une gangue de glace Stylééé sur laquelle les vents glissaient en émettant des sifflements désagréables. La neige obstruait tout, tourbillonnant sans relâche. Elle tombait continuellement, comme si la tempête n'avait de fin. Des nuages gris obscurs s'étaient probablement amoncelés au-dessus de la ville, mais Elsa aurait été incapable de les voir.
Eirik, poids-plume qu'il était par rapport aux deux Jötuns, faillit tomber au premier coup de vent soudain. Seule la poigne ferme de sa mère le retint – de justesse Tu t'envoles tu t'envoles tu t'envoooooles ! Peter Pan, sors de ce corps !. Remis d'aplomb, il observait les environs d'un air stupéfait. On ne voyait pas à un mètre tant la neige qui tombait était épaisse. Jamais dans toute sa vie il n'avait vu une telle tempête.
Elsa le tira vers le centre du pont. Il s'accrochait à elle comme à une bouée de sauvetage, par un instinct primaire ; s'il la perdait maintenant, il risquait de se perdre, même s'ils n'avaient fait que quinze pas depuis la centrale. Une fois bien placée, elle érigea autour de son fils un dôme de glace qui le coupait de l'extérieur, assez fin pour qu'il puisse voir au travers, et assez épais pour qu'il ne soit plus dérangé par les assauts des bourrasques. Puis, elle ferma les yeux, et se concentra. Cette tempête était trop inhabituelle pour qu'elle procède comme d'habitude. Elle s'employa tout d'abord à sentir l'étendue de la tempête, laissa son esprit s'immerger dans chaque particule de neige. Avec une certaine surprise, elle découvrit que la perturbation météorologique couvrait l'ensemble de l'immense cité d'Asgard. Elle mit ce sentiment de côté, se reconcentra sur la neige. Éloigna toute pensée autre, jusqu'à ce que l'idée des flocons occupe tout son esprit. Conceal don't feel le retour Ça va devenir une série à succès ! Tendit les mains devant elle, et essaya de tous les rassembler en une forme compacte.
Sans succès. Les flocons continuèrent à tourbillonner presque comme un défi à son pouvoir.
Elsa grimaça, essaya de s'attaquer à la source du problème, et visa les nuages. Elle voulut d'abord les dissoudre, n'y arriva pas. Essaya ensuite de les séparer, et découvrit à ce moment que toute la ville était prise dans une sorte de cyclone neigeux incontrôlable. Et des vents extérieurs, circulaires, empêchaient la structure de se déliter.
À la fois dépitée et déçue, elle se retourna, et croisa le regard de Loki. Pendant un bref moment, elle crut le voir la couver avec une sorte de tendresse, mais cette impression s'effaça rapidement.
– Alors ? demanda-t-il.
Elle fit une grimace irritée.
– Je ne comprends pas, je ne peux rien faire.
Il haussa un sourcil.
– Comment ça ?
Elle soupira profondément, contrariée.
– C'est… c'est comme si je ne… enfin, je ne sais pas trop. C'est compliqué à expliquer. Là c'est le moment hyper niais où tu sais pas pourquoi mais Elsa fait "Mais oui ! L'amour !" et pouf plus de tempête. CA N A AUCUN SENS (si tu me fais une tempête qui se résorbe sur un baiser je ne réponds plus de rien) (tu es prévenue ) Mmmh... pas mon genre.
Soudain, les doigts de Loki agrippèrent les siens.
– Alors montrez-moi, lui glissa-t-il.
Elle inspira profondément, essayant de refouler l'avalanche de sensations qui l'engloutissait. Elle ne put néanmoins tenir à distance les souvenirs qui surgissaient les uns après les autres, d'autant plus puissants qu'elle avait tenté de les étouffer pendant onze ans. Elle fut brusquement propulsée des années en arrière, et revécut toute son histoire avec Loki en accéléré. Et dans le désordre. Le souvenir de leur première rencontre fut immédiatement suivi de celui de leur dernière dispute. Puis, tout s'enchaîna sans fil conducteur, au fur et à mesure que les souvenirs remontaient à la surface. Elle ferma les yeux, cherchant ses appuis. Elle sentait son cœur cogner dans sa poitrine, son sang pulser dans ses veines. En un contact, il avait réussi à lui rappeler pourquoi ç'avait été aussi difficile de l'oublier. Parce qu'il avait fallu combler cette constante impression de vide en elle. Celle que lui, par sa seule présence, avait réussi à faire disparaître. Celle qui, après tout ce temps, ne s'était pas encore effacée.
– Elsa ! cria presque Sylvi dans sa tête.
– Aaah ! Quoi ? Ahahahah
– Tu fais face à une tempête de neige apparemment inarrêtable pour l'instant. On verra les problèmes de cœur plus tard.
Encore secouée, Elsa essaya de retrouver le fil de ses idées.
– Bien sûr. Merci.
Elle souffla, laissa à nouveau son pouvoir l'envahir. Cette fois-ci, celui de Loki se lia au sien, et ensemble, ils refirent le même parcours qu'elle avait fait seule la première fois. À nouveau, pendant une fraction de secondes, ils travaillèrent ensemble. Il voyait la même chose qu'elle, ressentait tout à l'identique. Et, tout aussi brusquement qu'il s'était installé, le contact se rompit. Elsa retira sa main, qui fut immédiatement recouverte d'une gaine grise indestructible. Apparemment tout aussi chamboulé qu'elle, Loki recula d'un pas.
– Je vois, marmotta-t-il d'un air perplexe.
Elsa parvint à se ressaisir.
– Il faut que j'aille parler à Sif. Cette tempête dépasse mes capacités.
Son interlocuteur soupira, mais acquiesça.
– Ça va être difficile d'atteindre le palais dans ces conditions.
– Je pense pouvoir arranger ça, lâcha-t-elle avec un sourire en coin.
Elle s'approcha du dôme de glace qu'elle avait créé pour Eirik. Son fils l'observait faire, silencieux. Dès qu'elle l'eut délivré, il lui prit la main. Elle se pencha vers lui, glissa quelques mots à son oreille. Il acquiesça, se concentra. Ensemble, ils érigèrent un immense tunnel de glace autour du Bifröst. Une fois le pont entièrement couvert, la neige cessa de tourner dans le conduit. Elle se déposa sur le pont, et d'un geste, Elsa la repoussa vers les bords pour libérer une route au centre. Puis, elle revint vers la centrale. Eirik la suivait, satisfait de lui-même.
Parvenue dans la pièce, Elsa donna rapidement les ordres, puis regarda à nouveau les chevaux. Il y en avait sept. Elle refit les comptes rapidement, faillit dire que tout était bon, mais se rappela à la dernière seconde qu'il y avait Loki et Silvester. Avec les trois serviteurs, plus ses enfants, il y avait une personne de trop. Bah, t'as pas besoin d'avoir deux mecs. A toi de choisir celui que tu veux Pas encore... pour l'instant, elle n'a même pas conscience du choix qu'elle doit faire.
– Je pense qu'il vaut mieux que je reste en arrière, lança le dieu du Mal, faisant écho à ses pensées ; je reviendrai à pied.
Un souvenir revint brusquement à Elsa, celui de son premier voyage à Asgard, le jour du couronnement de Sif. Elle sourit, se redressa.
– C'est inutile.
Elle agita la main, et de la neige se forma devant elle jusqu'à créer un cheval de glace. Elle sauta souplement en selle, lança un regard de défi à Loki.
– On peut y aller. Héhéhéhé

Chapitre 12
Chapitre 14

§.§.§.§.§.§

P'tite question, vous deux. Vous avez abandonné l'idée des comms-citation à deux ?

Pourquoi j'aurais fait ça ? Je suis une guimauve pathétique moi !

...Ouais, t'as raison en fait

On sait Cazo, on sait...

Quoi ? On s'était même pas concertées

On est trop fortes
Eh, c'est toi qui a voté Loki/Sif? Parce que quand j'ai voté il y a 20 min, y avait 0 votes pour eux x)

Nan c'est moi, je trouve ça triste qu'elle finisse toute seule donc j'ai voté Elsa/Loki et Loki/Sif (je sais pas si mon choix Elsa a été pris en compte par contre)

Les deux sont pris en compte, normalement

[vampiredelivres]

Hey hey !

Grande nouvelle : je n'ai ABSOLUMENT PAS envie de rentrer en cours.
Sachant que, comme vous le savez peut-être, j'habite à la Réunion, les cours ont repris... le 18 ! Et là, je rogne sur les premières semaines grâce à mes parents, qui ont dit que les retours de vacances conventionnels, ce n'est décidément pas leur genre.
Bref.
Mais je n'ai pas envie de rentrer, aussi parce que ça signifie moins de temps pour moi, et donc pour les TDNC. Et franchement, déjà que j'en suis à un post toutes les deux semaines... je ne veux pas savoir ce que ça va donner.
Bon, souhaitez-moi bonne chance. La terminale, c'est maintenant... Youpiii...

Breef. Mais d'ici-là, chapitre suivant !

Bonne lecture !

PS : Je m'excuse pour la fin. Vraiment. Je n'étais pas dans mon assiette.


Chapitre 14

Loki regarda Elsa prendre les devants, montée sur son cheval de glace, et essaya de détourner les yeux. Peine perdue, son regard revenait incessamment se poser sur la tresse qui avait glissé de l'épaule, et qui se balançait au rythme des pas de la monture dans son dos. Il ferma les yeux pour s'empêcher d'y penser, laissa les rênes flottantes à son cheval. Il savait que de toute façon, il n'allait pas tomber.
Brusquement, alors qu'il songeait aux chutes, le souvenir d'une journée en particulier à Arendelle lui revint en mémoire. Il sourit mélancoliquement en se rappelant comment il avait essayé de monter Skina. Ce jour-là, Elsa lui avait donné une belle leçon d'amour envers les chevaux. À peine rentré à Asgard, en mémoire d'elle, il avait cherché un poulain dans les écuries de Sif, et l'avait dressé personnellement. Il soupira, emmêla ses mains dans la crinière. Autant Skina était noir comme la nuit, autant Fallinn était blanc comme la neige qui ensevelissait Asgard.
Chevauchant au pas, la troupe parvint à l'entrée de la ville en moins d'une demi-heure. En sentant souffler la tempête autour d'elle, Elsa tendit à nouveau les bras, et fit apparaître un large dôme qui recouvrait l'ensemble de la cité dorée. Il fallut néanmoins quelques minutes pour que la neige cesse de tomber, mais au moins le vent s'était arrêté. Ils purent ainsi traverser la ville sans se faire repousser à chaque pas, et à entrer dans le château presque sans encombre. Après avoir passé le cordon de gardes dorés qui tremblaient dans leurs armures, et qui faillirent ne pas les arrêter. S'ils l'avaient fait, Loki les aurait renvoyés de leur postes, et les aurait mutés au recurage des sols de la prison.
Ils parvinrent ainsi sous les grands escaliers qui menaient à la gigantesque salle du trône. Des palefreniers accoururent prendre leurs montures, encore emmitouflés dans des épais manteaux de fourrure, et tous mirent pied à terre. Loki redirigea l'escorte d'Elsa vers les serviteurs du palais, qui se chargeraient d'eux, puis fit signe à la famille royale de le suivre. Accompagnée de Silvester, ils se mirent en marche. Le dieu gronda silencieusement, des dizaines d'injures lui traversant successivement l'esprit. Il les fit taire, se contenta d'une mimique polie lorsque les yeux verts du prince croisèrent les siens, interrogateurs. Il ne percevait même pas d'animosité venant de lui, c'en était irritant. Par contre, lui même ressentait parfaitement la pointe de jalousie qui lui étreignait le cœur et dévorait ses entrailles. Il ne pouvait pas s'empêcher d'en revenir à un seul mot.
Fiancée.
Et pas à lui. Pourtant, il aurait tellement voulu. Avant que Thanos ne revienne pointer le bout de son nez, il avait même déjà envisagé l'idée. Bien sûr, étant un sujet de Sif, il aurait d'abord fallu qu'il lui demande la permission – surtout pour épouser une reine – mais le temps qu'il puisse le faire, il était trop tard. Le pire s'était produit, et ce par sa faute.
Evvie et Eirik marchaient juste derrière Elsa, main dans la main. Il laissa son regard errer sur eux, sourit brièvement, presque avec tendresse. Ils semblaient indissociables.
Il savait parfaitement qu'Evvie ne s'était confiée à lui que dans un accès de désespoir. Pour la première fois, elle avait entrevu une sortie. Elle allait refermer la porte aussitôt qu'elle sentirait ne serait-ce qu'une petite fêlure sur la porte. Il fallait donc la maintenir ouverte. Et il avait son idée pour ça. Mais d'abord venaient les convenances.
– Votre Majesté, salua Elsa avec une révérence.
Sif lui rendit la politesse d'un signe de tête, assise sur son éternel trône en or. Loki délaissa le groupe pour aller se ranger à son côté sans mot dire. Les enfants s'inclinèrent à leur tour dans un bel ensemble, puis vint le tour de Silvester, qui imita les autres en silence. Sif se leva, descendit quelques marches et se planta face à eux.
– Bienvenue à vous, reine Elsa. Je m'excuse de vous avoir ainsi dérangée alors que vous veniez de vous fiancer, mais j'avais vraiment besoin de votre aide.
Elsa acquiesça courtoisement, répondit que ce n'était rien et qu'elle était toujours là pour aider si elle le pouvait. Entre temps, Loki s'incrusta sur le trône, mettant en place une illusion pour faire croire qu'il était toujours debout à côté. Il faisait ça de temps à autre, juste pour se rappeler de l'impression de puissance que l'on éprouvait lorsqu'on était là. Mais, étrangement, il n'avait plus envie d'y accéder de cette manière. Il se contenta donc de suivre la conversation.
– Avez-vous réussi à faire disparaître cette maudite tempête ?
Elsa fit une grimace contrite.
– Il vaut mieux que nous en parlions seules, si ça ne vous dérange pas.
Sif hocha la tête. Silvester s'avança, glissa quelques mots à l'oreille de sa fiancée, mais trop bas pour que les autres puissent entendre. Elsa réfléchit un instant, puis accepta. Loki grinça des dents, se redressa.
– Majesté, si je puis me permettre…
Les deux reines levèrent la tête vers lui d'un même mouvement, mais le faisceau bleu qui le transperçait rendait presque obsolète le regard marron braqué sur lui.
– Je peux emmener le reste de votre famille visiter les lieux.
Quelqu'un émit un claquement de langue agacé, mais Loki ne sut déterminer qui. Elsa se tourna vers Evvie et Eirik. La petite fille acquiesça avec un grand sourire, mais son frère secoua la tête. Il murmura quelque chose, mais seules des bribes se répercutèrent jusqu'aux oreilles du dieu. La blonde soupira, mais accepta.
– Très bien. Evvie souhaite venir avec vous. Par contre, le prince Silvester et Eirik voudraient plutôt découvrir leurs chambres pour cette nuit.
Loki ne broncha pas.
– Très bien. Je leur assignerai des serviteurs. Patientez ici.
Il se détourna, s'éloigna pas à pas vers une porte dérobée située non-loin. Là, il appela une servante qui passait dans le couloir, attendit qu'elle aille chercher les bonnes personnes. Lorsque, enfin, il fut rejoint par une demi-douzaine d'hommes et de femmes, il distribua rapidement ses ordres, et revint à la salle principale. Elsa et Sif avaient disparu pendant son absence, probablement parties vers le bureau de Sif, et Silvester et les jumeaux attendaient. Le prince semblait particulièrement mal à l'aise. Lorsque Loki revint, il passa une main dans ses cheveux blonds parfaitement coiffés, puis suivit les serviteurs qui l'entraînaient vers la sortie. Et enfin, le dieu se retrouva seul avec Evvie. Il lui fit un sourire rassurant, elle lui retourna une grimace timide. Puis, elle jeta un regard autour d'elle, vérifia qu'il n'y avait plus personne à proximité, et marmonna :
– C'est grand…
– On s'y habitue, glissa-t-il. Il faut juste connaître les bons endroits. Viens.
Elle se rangea à côté de lui, et ils repartirent en sens inverse pour redescendre les marches qui menaient à la grande salle. Le tutoiement était venu naturellement au bout de quelques phrases, et par un accord tacite, ils ne se vouvoyaient que devant les autres par respect des conventions.
Il l'entraîna en premier lieu vers les étages supérieurs, afin de lui montrer une vue d'ensemble de la cité d'Asgard. Les balcons étaient encore balayés par le vent et, même si la tempête avait disparu, il faisait encore froid dehors. Mais ni Loki ni Evvie ne semblèrent y faire attention. Le premier était tout simplement habitué au froid, et la seconde n'avait d'yeux que pour la cité dorée qui resplendissait sous une couche de neige. Loki laissa son regard errer sur les faîtes des toits. Le gel apportait un certain charme à la ville impersonnelle. L'ensemble de la ville était plongé dans la pénombre, et seules les flammes des lampes apportaient une touche de lumière, parant la glace de milliers d'éclats irisés.
Une fois qu'Evvie eut contemplé de tout son soûl la ville depuis le haut, Loki descendit aux écuries, et prit deux chevaux pour parcourir les rues à pied. Mais, dès qu'il eut passé les portes du château, il changea d'apparence et prit celle d'un Einherjar. Mesure de précaution. Certaines personnes, même à Asgard, ne digéraient pas encore sa présence. Probablement parce qu'ils vivaient longtemps, les asgardiens mettaient du temps à oublier leurs rancunes. Et, le concernant, ces dernières étaient tenaces. Enfin… se dit-il en cheminant tranquillement. Ça leur passera. En revanche, il se demandait si ça passerait à une autre personne. Le souvenir de leur dernière vraie discussion, à Arendelle, lui fit mal. Mais le fit sourire faiblement malgré tout. Elle avait encore appris. Leur rencontre avait été un combat, et elle en était sortie vainqueur incontestable.

Ils ne revinrent de leur promenade à cheval que quelques heures plus tard, alors que la lumière des réverbères s'intensifiait dans les rues pour donner l'illusion d'une journée normale. Au lieu de prendre des mesures aussi inutiles, Sif aurait très bien pu lui demander de mettre en place une illusion qui alternerait jours et nuits asgardiens à l'intérieur du dôme. Mais non, elle était bien trop fière pour ça. Il grinça des dents, désapprobateur. Au moment de la décision, il s'était tu pour ne pas la mettre dans l'embarras devant ses ministres, mais s'il avait l'occasion de lui toucher un mot à ce propos…
– La lumière, demanda Evvie, brisant le silence qui s'était installé, elle est magique ?
Son père acquiesça distraitement. La fillette tendit la main vers une lampe. La flamme vacilla quelques instants, puis s'éteignit, soufflée par l'obscurité. Celle-ci se condensa en une forme vague, puis devint un papillon noir qui s'envola et se fondit dans les ombres du plafond. Loki fit un demi-sourire approbateur, puis l'entraîna vers une salle vide. Une salle de réunion aux dimensions locales, ce qui voulait dire aussi grande qu'une maison entière.

§.§.§.§.§.§

– Ferme les yeux.
Evvie s'exécuta sans broncher. Elle qui n'accordait sa confiance à personne hormis son frère, avait étrangement confiance en cet homme qui avait soudainement surgi dans sa vie. Il dégageait une sorte de magnétisme incompréhensible. De plus, il lui offrait de contrôler ses pouvoirs, ce que sa mère n'avait jamais fait. Du moins explicitement. La jeune princesse savait qu'elle aurait dû en parler à sa mère. Mais elle n'arrivait pas à outrepasser le sentiment d'instabilité qui émanait d'elle. Alors que Loki s'était depuis le début avéré stable et solide comme un roc, Elsa avait déjà plus d'une fois montré qu'elle était vulnérable.
Loki lui prit les mains, se mit en face d'elle.
– Oublie l'extérieur, concentre-toi uniquement sur tes capacités.
Elle s'efforça de se plier à l'ordre, mais ne pas faire attention aux bruits qui venaient de partout et qui résonnaient dans toutes les salles était un exercice difficile. Cependant, il suffit qu'une présence évanescente la frôle pour qu'elle se reconcentre sur elle-même. Elle essaya de percevoir ce qu'il y avait autour d'elle. Outre la vie qui pulsait dans le corps du dieu, il y avait trois autres êtres dans la pièce. Des fantômes locaux. Les yeux toujours fermés, elle essaya de se les représenter par des points lumineux. Naturellement, le doré lui vint pour Loki, tandis que les spectres apparaissaient en gris. Elle étendit son champ de perception aux couloirs environnants, capta une multitude de points dorés. Étrangement, les revenants étaient beaucoup moins nombreux à Asgard qu'à Arendelle… probablement parce que les gens vivaient plus longtemps ici.
Loki, qui suivait son évolution mentale par leur contact, lui souffla :
– Effectivement. Mais ne crois pas qu'il n'y a pas eu de meurtres sanglants ici…
Elle acquiesça.
– Maintenant, appelle l'un des trois fantômes qui sont ici.
Elle rouvrit les yeux, croisa un regard bleu-vert.
– Que je… communique avec eux ?
Il hocha la tête, muet et mortellement sérieux. Elle perçut nettement la contrainte : soit elle le faisait, soit il arrêtait de l'aider. Ça faisait partie de l'accord qu'ils avaient passé : elle devait écouter et obéir sans protester.
Evvie referma ses paupières, inspira profondément.
– Venez, murmura-t-elle.
Elle rouvrit les yeux. L'un des spectres s'approchait silencieusement. C'était apparemment l'âme d'un garde mort au combat ; ses épaulières pendaient sur le côté, son plastron avait un trou en plein milieu et son casque avait subi de sérieux dégâts. Il s'arrêta à trois pas, mit un genou en terre.
– Essaie de l'aider, lui glissa son père.
– Qu'est-ce que je peux faire pour vous ? demanda-t-elle, sa voix tremblant légèrement.
– Aidez-moi à gagner le repos… réclama le garde.
– Comment ?
– En ouvrant les portes de la mort.

Chapitre 13

Chapitre 15

§.§.§.§.§.§

[Florance]

Je ne voulais pas commenter comme ça mais finalement c'est trop fun.

Hey hey !

Grande nouvelle : je n'ai ABSOLUMENT PAS envie de rentrer en cours. Quelle surprise !
Sachant que, comme vous le savez peut-être, j'habite à la Réunion, les cours ont repris... le 18 ! Et là, je rogne sur les premières semaines grâce à mes parents, qui ont dit que les retours de vacances conventionnels, ce n'est décidément pas leur genre. Aïe.
Bref.
Mais je n'ai pas envie de rentrer, aussi parce que ça signifie moins de temps pour moi, et donc pour les TDNC. Et franchement, déjà que j'en suis à un post toutes les deux semaines... je ne veux pas savoir ce que ça va donner.
Bon, souhaitez-moi bonne chance. La terminale, c'est maintenant... Youpiii...

Breef. Mais d'ici-là, chapitre suivant !

Bonne lecture !

PS : Je m'excuse pour la fin. Vraiment. Je n'étais pas dans mon assiette.


Chapitre 14

Loki regarda Elsa prendre les devants, montée sur son cheval de glace, et essaya de détourner les yeux. Une tentative tellemnet désespérée. Peine perdue, son regard revenait incessamment se poser sur la tresse qui avait glissé de l'épaule, et qui se balançait au rythme des pas de la monture dans son dos. Il ferma les yeux pour s'empêcher d'y penser, laissa les rênes flottantes à son cheval. Il savait que de toute façon, il n'allait pas tomber.
Brusquement, alors qu'il songeait aux chutes, le souvenir d'une journée en particulier à Arendelle lui revint en mémoire. Il sourit mélancoliquement en se rappelant comment il avait essayé de monter Skina. Ce jour-là, Elsa lui avait donné une belle leçon d'amour envers les chevaux. Ouep. À peine rentré à Asgard, en mémoire d'elle, il avait cherché un poulain dans les écuries de Sif, et l'avait dressé personnellement. Copieur. Il soupira, emmêla ses mains dans la crinière. Autant Skina était noir comme la nuit, autant Fallinn Joli. était blanc comme la neige qui ensevelissait Asgard.
Chevauchant au pas, la troupe parvint à l'entrée de la ville en moins d'une demi-heure. En sentant souffler la tempête autour d'elle, Elsa tendit à nouveau les bras, et fit apparaître un large dôme qui recouvrait l'ensemble de la cité dorée. Il fallut néanmoins quelques minutes pour que la neige cesse de tomber, mais au moins le vent s'était arrêté. Ils purent ainsi traverser la ville sans se faire repousser à chaque pas, et à entrer dans le château presque sans encombre. Après avoir passé le cordon de gardes dorés qui tremblaient dans leurs armures, et qui faillirent ne pas les arrêter. S'ils l'avaient fait, Loki les aurait renvoyés de leur postes, et les aurait mutés au recurage des sols de la prison.
Ils parvinrent ainsi sous les grands escaliers qui menaient à la gigantesque salle du trône. Des palefreniers accoururent prendre leurs montures, encore emmitouflés dans des épais manteaux de fourrure, et tous mirent pied à terre. Loki redirigea l'escorte d'Elsa vers les serviteurs du palais, qui se chargeraient d'eux, puis fit signe à la famille royale de le suivre. Accompagnée de Silvester, ils se mirent en marche. Le dieu gronda silencieusement, des dizaines d'injures lui traversant successivement l'esprit. Il les fit taire, se contenta d'une mimique polie lorsque les yeux verts du prince croisèrent les siens, interrogateurs. Il ne percevait même pas d'animosité venant de lui, c'en était irritant. A croire que la seule gamine dans le trio est Elsa. Je crains tellement que dans cette histoire c'est pas le ou les mecs qui font n'importe quoi. Par contre, lui même ressentait parfaitement la pointe de jalousie qui lui étreignait le cœur et dévorait ses entrailles. Il ne pouvait pas s'empêcher d'en revenir à un seul mot.
Fiancée. Fallait pas...
Et pas à lui. Pourtant, il aurait tellement voulu. Avant que Thanos ne revienne pointer le bout de son nez, il avait même déjà envisagé l'idée. Bien sûr, étant un sujet de Sif, il aurait d'abord fallu qu'il lui demande la permission – surtout pour épouser une reine – mais le temps qu'il puisse le faire, il était trop tard. Le pire s'était produit, et ce par sa faute.
Evvie et Eirik marchaient juste derrière Elsa, main dans la main. Il laissa son regard errer sur eux, sourit brièvement, presque avec tendresse. Pourquoi presque ? Je croyais qu'on était tous d'accord qu'ils sont trop chous. Surtout Eirik. Ils semblaient indissociables.
Il savait parfaitement qu'Evvie ne s'était confiée à lui que dans un accès de désespoir. Pour la première fois, elle avait entrevu une sortie. Elle allait refermer la porte aussitôt qu'elle sentirait ne serait-ce qu'une petite fêlure sur la porte. Il fallait donc la maintenir ouverte. Et il avait son idée pour ça. Ah non pas de manipulation. Pas trop. Sinon, garre à toi. Mais d'abord venaient les convenances.
– Votre Majesté, salua Elsa avec une révérence.
Sif lui rendit la politesse d'un signe de tête, assise sur son éternel trône en or. Loki délaissa le groupe pour aller se ranger à son côté sans mot dire. Les enfants s'inclinèrent à leur tour dans un bel ensemble, puis vint le tour de Silvester, qui imita les autres en silence. Sif se leva, descendit quelques marches et se planta face à eux.
– Bienvenue à vous, reine Elsa. Je m'excuse de vous avoir ainsi dérangée alors que vous veniez de vous fiancer, mais j'avais vraiment besoin de votre aide.
Elsa acquiesça courtoisement, répondit que ce n'était rien et qu'elle était toujours là pour aider si elle le pouvait. Entre temps, Loki s'incrusta sur le trône, mettant en place une illusion pour faire croire qu'il était toujours debout à côté. Il faisait ça de temps à autre Il n'a pas encore complètement changé., juste pour se rappeler de l'impression de puissance que l'on éprouvait lorsqu'on était là. Mais, étrangement, il n'avait plus envie d'y accéder de cette manière. Il se contenta donc de suivre la conversation.
– Avez-vous réussi à faire disparaître cette maudite tempête ?
Elsa fit une grimace contrite.
– Il vaut mieux que nous en parlions seules, si ça ne vous dérange pas.
Sif hocha la tête. Silvester s'avança, glissa quelques mots à l'oreille de sa fiancée, mais trop bas pour que les autres puissent entendre. Même nous on ne peut pas savoir ? C'est peut-être rien mais tu sais, l'imagination... Elsa réfléchit un instant, puis accepta. Loki grinça des dents, se redressa.
– Majesté, si je puis me permettre… Quoi ?
Les deux reines levèrent la tête vers lui d'un même mouvement, mais le faisceau bleu qui le transperçait rendait presque obsolète le regard marron braqué sur lui.
– Je peux emmener le reste de votre famille visiter les lieux. Ah. Oui, je suis déçue.
Quelqu'un émit un claquement de langue agacé, mais Loki ne sut déterminer qui. Elsa se tourna vers Evvie et Eirik. La petite fille acquiesça avec un grand sourire, mais son frère secoua la tête. Il murmura quelque chose, mais seules des bribes se répercutèrent jusqu'aux oreilles du dieu. Et pas une lettre à nos oreilles. La blonde soupira, mais accepta.
– Très bien. Evvie souhaite venir avec vous. Par contre, le prince Silvester et Eirik voudraient plutôt découvrir leurs chambres pour cette nuit.
Loki ne broncha pas.
– Très bien. Je leur assignerai des serviteurs. Patientez ici.
Il se détourna, s'éloigna pas à pas vers une porte dérobée située non-loin. Là, il appela une servante qui passait dans le couloir, attendit qu'elle aille chercher les bonnes personnes. Lorsque, enfin, il fut rejoint par une demi-douzaine d'hommes et de femmes, il distribua rapidement ses ordres, et revint à la salle principale. Elsa et Sif avaient disparu pendant son absence, probablement parties vers le bureau de Sif, et Silvester et les jumeaux attendaient. Le prince semblait particulièrement mal à l'aise. On se demande bien pourquoi ? Je me demande s'il regrette au moins d'avoir affaire avec Elsa. Lorsque Loki revint, il passa une main dans ses cheveux blonds parfaitement coiffés, puis suivit les serviteurs qui l'entraînaient vers la sortie. Et enfin, le dieu se retrouva seul avec Evvie. Il lui fit un sourire rassurant Purée j'ai peur. Pour lui, pour elle et pour tout le monde., elle lui retourna une grimace timide. Puis, elle jeta un regard autour d'elle, vérifia qu'il n'y avait plus personne à proximité, et marmonna :
– C'est grand…
– On s'y habitue, glissa-t-il. Il faut juste connaître les bons endroits. Viens.
Elle se rangea à côté de lui, et ils repartirent en sens inverse pour redescendre les marches qui menaient à la grande salle. Le tutoiement était venu naturellement au bout de quelques phrases, et par un accord tacite, ils ne se vouvoyaient que devant les autres par respect des conventions.
Il l'entraîna en premier lieu vers les étages supérieurs, afin de lui montrer une vue d'ensemble de la cité d'Asgard. Les balcons étaient encore balayés par le vent et, même si la tempête avait disparu, il faisait encore froid dehors. Mais ni Loki ni Evvie ne semblèrent y faire attention. Le premier était tout simplement habitué au froid, et la seconde n'avait d'yeux que pour la cité dorée qui resplendissait sous une couche de neige. Loki laissa son regard errer sur les faîtes des toits. Le gel apportait un certain charme à la ville impersonnelle. L'ensemble de la ville était plongé dans la pénombre, et seules les flammes des lampes apportaient une touche de lumière, parant la glace de milliers d'éclats irisés.
Une fois qu'Evvie eut contemplé de tout son soûl la ville depuis le haut, Loki descendit aux écuries, et prit deux chevaux pour parcourir les rues à pied. Mais, dès qu'il eut passé les portes du château, il changea d'apparence et prit celle d'un Einherjar. Mesure de précaution. Certaines personnes, même à Asgard, ne digéraient pas encore sa présence. Sans Elsa, ils auraient dû attendre encore longtemps avant d'en arriver là. Longtemps ou vraiment très longtemps. Probablement parce qu'ils vivaient longtemps, les asgardiens mettaient du temps à oublier leurs rancunes. Et, le concernant, ces dernières étaient tenaces. Enfin… se dit-il en cheminant tranquillement. Ça leur passera. T'y crois vraiment ? En revanche, il se demandait si ça passerait à une autre personne. Le souvenir de leur dernière vraie discussion, à Arendelle, lui fit mal. Mais le fit sourire faiblement malgré tout. Elle avait encore appris. Leur rencontre avait été un combat, et elle en était sortie vainqueur incontestable.

Ils ne revinrent de leur promenade à cheval que quelques heures plus tard, alors que la lumière des réverbères s'intensifiait dans les rues pour donner l'illusion d'une journée normale. Au lieu de prendre des mesures aussi inutiles, Sif aurait très bien pu lui demander de mettre en place une illusion qui alternerait jours et nuits asgardiens à l'intérieur du dôme. Cool ! Il peut vraiment le faire ? Trop fort ! Mais non, elle était bien trop fière pour ça. Eh ouais. Il grinça des dents, désapprobateur. Au moment de la décision, il s'était tu pour ne pas la mettre dans l'embarras devant ses ministres, mais s'il avait l'occasion de lui toucher un mot à ce propos…
– La lumière, demanda Evvie, brisant le silence qui s'était installé, elle est magique ?
Son père acquiesça distraitement. La fillette tendit la main vers une lampe. La flamme vacilla quelques instants, puis s'éteignit, soufflée par l'obscurité. Celle-ci se condensa en une forme vague, puis devint un papillon noir qui s'envola et se fondit dans les ombres du plafond. Loki fit un demi-sourire approbateur Pige pas. Qu'est-ce qui s'est passé., puis l'entraîna vers une salle vide. Une salle de réunion aux dimensions locales, ce qui voulait dire aussi grande qu'une maison entière.

§.§.§.§.§.§

– Ferme les yeux.
Evvie s'exécuta sans broncher. J'ai été surprise ouais. Elle qui n'accordait sa confiance à personne hormis son frère, avait étrangement confiance en cet homme qui avait soudainement surgi dans sa vie. Il dégageait une sorte de magnétisme incompréhensible. De plus, il lui offrait de contrôler ses pouvoirs, ce que sa mère n'avait jamais fait. comme si elle pouvait... D'accord, l'effort aurait été très appréciable, j'avoue. Du moins explicitement. La jeune princesse savait qu'elle aurait dû en parler à sa mère. Mais elle n'arrivait pas à outrepasser le sentiment d'instabilité qui émanait d'elle. Alors que Loki s'était depuis le début avéré stable et solide comme un roc Ha ha., Elsa avait déjà plus d'une fois montré qu'elle était vulnérable. Et pourtant, côte à côté, je ne trouve pas que Elsa est la plus fragile. Elle est dans un sens très solide même.
Loki lui prit les mains, se mit en face d'elle.
– Oublie l'extérieur, concentre-toi uniquement sur tes capacités.
Elle s'efforça de se plier à l'ordre, mais ne pas faire attention aux bruits qui venaient de partout et qui résonnaient dans toutes les salles était un exercice difficile. Cependant, il suffit qu'une présence évanescente la frôle pour qu'elle se reconcentre sur elle-même. Elle essaya de percevoir ce qu'il y avait autour d'elle. Outre la vie qui pulsait dans le corps du dieu, il y avait trois autres êtres dans la pièce. Des fantômes locaux. Les yeux toujours fermés, elle essaya de se les représenter par des points lumineux. Naturellement, le doré lui vint pour Loki, tandis que les spectres apparaissaient en gris. Elle étendit son champ de perception aux couloirs environnants, capta une multitude de points dorés. Étrangement, les revenants étaient beaucoup moins nombreux à Asgard qu'à Arendelle… probablement parce que les gens vivaient plus longtemps ici. Je ne doute pas qu'il eut beaucoup de mort, mais il est cool aussi son pouvoir. Sauf que je ne voit pas le rapport entre la glace et la mort. Pas de rapport direct en tout cas.
Loki, qui suivait son évolution mentale par leur contact, lui souffla :
– Effectivement. Mais ne crois pas qu'il n'y a pas eu de meurtres sanglants ici… Il lit dans les pensées ?
Elle acquiesça.
– Maintenant, appelle l'un des trois fantômes qui sont ici.
Elle rouvrit les yeux, croisa un regard bleu-vert.
– Que je… communique avec eux ?
Il hocha la tête, muet et mortellement sérieux. Elle perçut nettement la contrainte : soit elle le faisait, soit il arrêtait de l'aider. Ça faisait partie de l'accord qu'ils avaient passé : elle devait écouter et obéir sans protester. Je suis sceptique. J'ai rarement confiance quand il s'agit d'obéïr aveuglement. Je sais que c'est pas exactement ça, mais bon.
Evvie referma ses paupières, inspira profondément.
– Venez, murmura-t-elle.
Elle rouvrit les yeux. L'un des spectres s'approchait silencieusement. C'était apparemment l'âme d'un garde mort au combat ; ses épaulières pendaient sur le côté, son plastron avait un trou en plein milieu et son casque avait subi de sérieux dégâts. Il s'arrêta à trois pas, mit un genou en terre.
– Essaie de l'aider, lui glissa son père.
– Qu'est-ce que je peux faire pour vous ? demanda-t-elle, sa voix tremblant légèrement.
– Aidez-moi à gagner le repos… réclama le garde.
– Comment ?
– En ouvrant les portes de la mort. Elle va pas jouer les déesses de la mort quand même ? Hel serait d'accord ? On va la voir même ?

Chapitre 13

Chapitre 15

Comme d'had, génial. Et puis Loki arrête enfin de regretter ses actes. Il a le droit et le doit, mais bon. Tout le temps, c'est trop.
Par contre je suis de plus en plus surprise face aux pouvoirs d'Evvie. C'est encore plus différent que ce que j'imaginai. En fait je ne pensais pas qu'ils donneraient autant l'impression de ne pas avoir de rapport avec la glace et les flocons. Je me demande quelle serait la réaction de sa mère en les apprenant. Eirik les connait-il vraiment même ? Au fait qu'a-t-elle caché alors ? Si c'était bien elle.
Génial donc et j'ai hâte de lire la suite. Pour en savoir plus sur les pouvoirs d'Evvie ? Le choix d'Elsa ? La fin ou pas des neuf mondes si le problème ne se règle pas ? Je crains juste de voir un Loki pire que dans le premier tome. (Je suppose qu'il a été pire, mais comme je ne l'ai pas vu à l'oeuvre...)
Au passage pourquoi il y a une chance que Loki finisse avec Sif. C'est pas le coup de foudre entre eux et je croyais qu'elle était avec Thor. Puisqu'il lui a laissé le trône...
§.§.§.§.§.§

[Amethystes]

Coucou !
C'est quoi cette histoire de portes de la mort ?
Sinon c'est génial comme d'habitude. (Je sais jamais quoi dire et là j'ai vraiment la flemme de faire un long commentaire... En plus je viens de voir que la rentrée c'est la semaine prochaine , ça m'a plombé le moral...Bref, je ne suis pas là pour raconter ma vie !! )
J'ai hâte de savoir la suite en tout cas !

[vampiredelivres]

Je ne voulais pas commenter comme ça mais finalement c'est trop fun. Contente que ça te plaise, c'est sympa de ta part

Hey hey !

Grande nouvelle : je n'ai ABSOLUMENT PAS envie de rentrer en cours. Quelle surprise ! En même temps, je rentre en avance par rapport à la Métropole...
Sachant que, comme vous le savez peut-être, j'habite à la Réunion, les cours ont repris... le 18 ! Et là, je rogne sur les premières semaines grâce à mes parents, qui ont dit que les retours de vacances conventionnels, ce n'est décidément pas leur genre. Aïe. Ouais. Une semaine et demi après.
Bref.
Mais je n'ai pas envie de rentrer, aussi parce que ça signifie moins de temps pour moi, et donc pour les TDNC. Et franchement, déjà que j'en suis à un post toutes les deux semaines... je ne veux pas savoir ce que ça va donner.
Bon, souhaitez-moi bonne chance. La terminale, c'est maintenant... Youpiii... Je sens l'enthousiasme débordant !

Breef. Mais d'ici-là, chapitre suivant !

Bonne lecture !

PS : Je m'excuse pour la fin. Vraiment. Je n'étais pas dans mon assiette.


Chapitre 14

Loki regarda Elsa prendre les devants, montée sur son cheval de glace, et essaya de détourner les yeux. Une tentative tellemnet désespérée. On est d'accord Peine perdue, son regard revenait incessamment se poser sur la tresse qui avait glissé de l'épaule, et qui se balançait au rythme des pas de la monture dans son dos. Il ferma les yeux pour s'empêcher d'y penser, laissa les rênes flottantes à son cheval. Il savait que de toute façon, il n'allait pas tomber.
Brusquement, alors qu'il songeait aux chutes, le souvenir d'une journée en particulier à Arendelle lui revint en mémoire. Il sourit mélancoliquement en se rappelant comment il avait essayé de monter Skina. Ce jour-là, Elsa lui avait donné une belle leçon d'amour envers les chevaux. Ouep. À peine rentré à Asgard, en mémoire d'elle, il avait cherché un poulain dans les écuries de Sif, et l'avait dressé personnellement. Copieur. Au moins, il copie le bon exemple. Il soupira, emmêla ses mains dans la crinière. Autant Skina était noir comme la nuit, autant Fallinn Joli. Tu mets ça dans Google Traduction, ça te donne "mort"... En vrai, si je ne me trompe pas, c'est la traduction en Islandais de "fallen" qui veut dire "tombé". Donc, ça joue autant sur le sens que la sonorité. était blanc comme la neige qui ensevelissait Asgard.
Chevauchant au pas, la troupe parvint à l'entrée de la ville en moins d'une demi-heure. En sentant souffler la tempête autour d'elle, Elsa tendit à nouveau les bras, et fit apparaître un large dôme qui recouvrait l'ensemble de la cité dorée. Il fallut néanmoins quelques minutes pour que la neige cesse de tomber, mais au moins le vent s'était arrêté. Ils purent ainsi traverser la ville sans se faire repousser à chaque pas, et à entrer dans le château presque sans encombre. Après avoir passé le cordon de gardes dorés qui tremblaient dans leurs armures, et qui faillirent ne pas les arrêter. S'ils l'avaient fait, Loki les aurait renvoyés de leur postes, et les aurait mutés au recurage des sols de la prison. S'ils ne les avaient pas arrêté, ils n'auraient pas fait leur job ils auraient été inutiles. Autant les envoyer ailleurs, plus les punir pour ne pas faire leur travail correctement. (Je sais, vu comment je l'avais formulé, c'était tordu.)
Ils parvinrent ainsi sous les grands escaliers qui menaient à la gigantesque salle du trône. Des palefreniers accoururent prendre leurs montures, encore emmitouflés dans des épais manteaux de fourrure, et tous mirent pied à terre. Loki redirigea l'escorte d'Elsa vers les serviteurs du palais, qui se chargeraient d'eux, puis fit signe à la famille royale de le suivre. Accompagnée de Silvester, ils se mirent en marche. Le dieu gronda silencieusement, des dizaines d'injures lui traversant successivement l'esprit. Il les fit taire, se contenta d'une mimique polie lorsque les yeux verts du prince croisèrent les siens, interrogateurs. Il ne percevait même pas d'animosité venant de lui, c'en était irritant. A croire que la seule gamine dans le trio est Elsa. Je crains tellement que dans cette histoire c'est pas le ou les mecs qui font n'importe quoi. Pour une fois, ai-je envie de te dire, ce ne sont pas les mecs qui se tapent dessus. Enfin... No comment. Par contre, lui même ressentait parfaitement la pointe de jalousie qui lui étreignait le cœur et dévorait ses entrailles. Il ne pouvait pas s'empêcher d'en revenir à un seul mot.
Fiancée. Fallait pas... Voui.
Et pas à lui. Pourtant, il aurait tellement voulu. Avant que Thanos ne revienne pointer le bout de son nez, il avait même déjà envisagé l'idée. Bien sûr, étant un sujet de Sif, il aurait d'abord fallu qu'il lui demande la permission – surtout pour épouser une reine – mais le temps qu'il puisse le faire, il était trop tard. Le pire s'était produit, et ce par sa faute.
Evvie et Eirik marchaient juste derrière Elsa, main dans la main. Il laissa son regard errer sur eux, sourit brièvement, presque avec tendresse. Pourquoi presque ? Je croyais qu'on était tous d'accord qu'ils sont trop chous. Surtout Eirik. Pour l'instant, il les trouve juste adorables. Le côté protecteur/paternel viendra au fur et à mesure qu'il les connaîtra. Ils semblaient indissociables.
Il savait parfaitement qu'Evvie ne s'était confiée à lui que dans un accès de désespoir. Pour la première fois, elle avait entrevu une sortie. Elle allait refermer la porte aussitôt qu'elle sentirait ne serait-ce qu'une petite fêlure sur la porte. Il fallait donc la maintenir ouverte. Et il avait son idée pour ça. Ah non pas de manipulation. Pas trop. Sinon, garre à toi. J'aime bien la nuance du "pas trop". Mais d'abord venaient les convenances.
– Votre Majesté, salua Elsa avec une révérence.
Sif lui rendit la politesse d'un signe de tête, assise sur son éternel trône en or. Loki délaissa le groupe pour aller se ranger à son côté sans mot dire. Les enfants s'inclinèrent à leur tour dans un bel ensemble, puis vint le tour de Silvester, qui imita les autres en silence. Sif se leva, descendit quelques marches et se planta face à eux.
– Bienvenue à vous, reine Elsa. Je m'excuse de vous avoir ainsi dérangée alors que vous veniez de vous fiancer, mais j'avais vraiment besoin de votre aide.
Elsa acquiesça courtoisement, répondit que ce n'était rien et qu'elle était toujours là pour aider si elle le pouvait. Entre temps, Loki s'incrusta sur le trône, mettant en place une illusion pour faire croire qu'il était toujours debout à côté. Il faisait ça de temps à autre Il n'a pas encore complètement changé. Nah... mais 'We're not saying you can change him, cause people don't really change" ont dit les trolls. Je me contente d'appliquer les maximes de Disney ! , juste pour se rappeler de l'impression de puissance que l'on éprouvait lorsqu'on était là. Mais, étrangement, il n'avait plus envie d'y accéder de cette manière. Il se contenta donc de suivre la conversation.
– Avez-vous réussi à faire disparaître cette maudite tempête ?
Elsa fit une grimace contrite.
– Il vaut mieux que nous en parlions seules, si ça ne vous dérange pas.
Sif hocha la tête. Silvester s'avança, glissa quelques mots à l'oreille de sa fiancée, mais trop bas pour que les autres puissent entendre. Même nous on ne peut pas savoir ? C'est peut-être rien mais tu sais, l'imagination... Bah... je laisse aussi un peu de travail à ton imagination ! Elsa réfléchit un instant, puis accepta. Loki grinça des dents, se redressa.
– Majesté, si je puis me permettre… Quoi ? Zeen !
Les deux reines levèrent la tête vers lui d'un même mouvement, mais le faisceau bleu qui le transperçait rendait presque obsolète le regard marron braqué sur lui.
– Je peux emmener le reste de votre famille visiter les lieux. Ah. Oui, je suis déçue. Voilà. Pas de raison de sauter sur n'importe-quelle occasion.
Quelqu'un émit un claquement de langue agacé, mais Loki ne sut déterminer qui. Elsa se tourna vers Evvie et Eirik. La petite fille acquiesça avec un grand sourire, mais son frère secoua la tête. Il murmura quelque chose, mais seules des bribes se répercutèrent jusqu'aux oreilles du dieu. Et pas une lettre à nos oreilles. Ce ne serait pas drôle, sinon. Et puis, c'est un pdv de Loki, donc je ne peux pas faire comme s'il savait tout ^^ La blonde soupira, mais accepta.
– Très bien. Evvie souhaite venir avec vous. Par contre, le prince Silvester et Eirik voudraient plutôt découvrir leurs chambres pour cette nuit.
Loki ne broncha pas.
– Très bien. Je leur assignerai des serviteurs. Patientez ici.
Il se détourna, s'éloigna pas à pas vers une porte dérobée située non-loin. Là, il appela une servante qui passait dans le couloir, attendit qu'elle aille chercher les bonnes personnes. Lorsque, enfin, il fut rejoint par une demi-douzaine d'hommes et de femmes, il distribua rapidement ses ordres, et revint à la salle principale. Elsa et Sif avaient disparu pendant son absence, probablement parties vers le bureau de Sif, et Silvester et les jumeaux attendaient. Le prince semblait particulièrement mal à l'aise. On se demande bien pourquoi ? Je me demande s'il regrette au moins d'avoir affaire avec Elsa. Tu verras Lorsque Loki revint, il passa une main dans ses cheveux blonds parfaitement coiffés, puis suivit les serviteurs qui l'entraînaient vers la sortie. Et enfin, le dieu se retrouva seul avec Evvie. Il lui fit un sourire rassurant Purée j'ai peur. Pour lui, pour elle et pour tout le monde. On est d'accord, ces deux-là peuvent détruire les neuf mondes s'ils s'y mettent., elle lui retourna une grimace timide. Puis, elle jeta un regard autour d'elle, vérifia qu'il n'y avait plus personne à proximité, et marmonna :
– C'est grand…
– On s'y habitue, glissa-t-il. Il faut juste connaître les bons endroits. Viens.
Elle se rangea à côté de lui, et ils repartirent en sens inverse pour redescendre les marches qui menaient à la grande salle. Le tutoiement était venu naturellement au bout de quelques phrases, et par un accord tacite, ils ne se vouvoyaient que devant les autres par respect des conventions.
Il l'entraîna en premier lieu vers les étages supérieurs, afin de lui montrer une vue d'ensemble de la cité d'Asgard. Les balcons étaient encore balayés par le vent et, même si la tempête avait disparu, il faisait encore froid dehors. Mais ni Loki ni Evvie ne semblèrent y faire attention. Le premier était tout simplement habitué au froid, et la seconde n'avait d'yeux que pour la cité dorée qui resplendissait sous une couche de neige. Loki laissa son regard errer sur les faîtes des toits. Le gel apportait un certain charme à la ville impersonnelle. L'ensemble de la ville était plongé dans la pénombre, et seules les flammes des lampes apportaient une touche de lumière, parant la glace de milliers d'éclats irisés.
Une fois qu'Evvie eut contemplé de tout son soûl la ville depuis le haut, Loki descendit aux écuries, et prit deux chevaux pour parcourir les rues à pied. Mais, dès qu'il eut passé les portes du château, il changea d'apparence et prit celle d'un Einherjar. Mesure de précaution. Certaines personnes, même à Asgard, ne digéraient pas encore sa présence. Sans Elsa, ils auraient dû attendre encore longtemps avant d'en arriver là. Longtemps ou vraiment très longtemps. Ouais... Probablement parce qu'ils vivaient longtemps, les asgardiens mettaient du temps à oublier leurs rancunes. Et, le concernant, ces dernières étaient tenaces. Enfin… se dit-il en cheminant tranquillement. Ça leur passera. T'y crois vraiment ? Il est plutôt sûr de lui, là. En revanche, il se demandait si ça passerait à une autre personne. Le souvenir de leur dernière vraie discussion, à Arendelle, lui fit mal. Mais le fit sourire faiblement malgré tout. Elle avait encore appris. Leur rencontre avait été un combat, et elle en était sortie vainqueur incontestable.

Ils ne revinrent de leur promenade à cheval que quelques heures plus tard, alors que la lumière des réverbères s'intensifiait dans les rues pour donner l'illusion d'une journée normale. Au lieu de prendre des mesures aussi inutiles, Sif aurait très bien pu lui demander de mettre en place une illusion qui alternerait jours et nuits asgardiens à l'intérieur du dôme. Cool ! Il peut vraiment le faire ? Trop fort ! Mais non, elle était bien trop fière pour ça. Eh ouais. Il grinça des dents, désapprobateur. Au moment de la décision, il s'était tu pour ne pas la mettre dans l'embarras devant ses ministres, mais s'il avait l'occasion de lui toucher un mot à ce propos…
– La lumière, demanda Evvie, brisant le silence qui s'était installé, elle est magique ?
Son père acquiesça distraitement. La fillette tendit la main vers une lampe. La flamme vacilla quelques instants, puis s'éteignit, soufflée par l'obscurité. Celle-ci se condensa en une forme vague, puis devint un papillon noir qui s'envola et se fondit dans les ombres du plafond. Loki fit un demi-sourire approbateur Pige pas. Qu'est-ce qui s'est passé. Elle a éteint une flamme rien qu'avec ses pouvoirs, puis l'obscurité est allée se dissiper., puis l'entraîna vers une salle vide. Une salle de réunion aux dimensions locales, ce qui voulait dire aussi grande qu'une maison entière.

§.§.§.§.§.§

– Ferme les yeux.
Evvie s'exécuta sans broncher. J'ai été surprise ouais. Ah ? Elle qui n'accordait sa confiance à personne hormis son frère, avait étrangement confiance en cet homme qui avait soudainement surgi dans sa vie. Il dégageait une sorte de magnétisme incompréhensible. De plus, il lui offrait de contrôler ses pouvoirs, ce que sa mère n'avait jamais fait. comme si elle pouvait... D'accord, l'effort aurait été très appréciable, j'avoue. En même temps, Evvie n'est jamais allée demander non-plus... Du moins explicitement. La jeune princesse savait qu'elle aurait dû en parler à sa mère. Mais elle n'arrivait pas à outrepasser le sentiment d'instabilité qui émanait d'elle. Alors que Loki s'était depuis le début avéré stable et solide comme un roc Ha ha. , Elsa avait déjà plus d'une fois montré qu'elle était vulnérable. Et pourtant, côte à côté, je ne trouve pas que Elsa est la plus fragile. Elle est dans un sens très solide même. C'est ça le plus intéressant à propos d'elle.
Loki lui prit les mains, se mit en face d'elle.
– Oublie l'extérieur, concentre-toi uniquement sur tes capacités.
Elle s'efforça de se plier à l'ordre, mais ne pas faire attention aux bruits qui venaient de partout et qui résonnaient dans toutes les salles était un exercice difficile. Cependant, il suffit qu'une présence évanescente la frôle pour qu'elle se reconcentre sur elle-même. Elle essaya de percevoir ce qu'il y avait autour d'elle. Outre la vie qui pulsait dans le corps du dieu, il y avait trois autres êtres dans la pièce. Des fantômes locaux. Les yeux toujours fermés, elle essaya de se les représenter par des points lumineux. Naturellement, le doré lui vint pour Loki, tandis que les spectres apparaissaient en gris. Elle étendit son champ de perception aux couloirs environnants, capta une multitude de points dorés. Étrangement, les revenants étaient beaucoup moins nombreux à Asgard qu'à Arendelle… probablement parce que les gens vivaient plus longtemps ici. Je ne doute pas qu'il eut beaucoup de mort, mais il est cool aussi son pouvoir. Sauf que je ne voit pas le rapport entre la glace et la mort. Pas de rapport direct en tout cas. Tu verras au bout d'un moment pourquoi j'ai fait ça comme ça
Loki, qui suivait son évolution mentale par leur contact, lui souffla :
– Effectivement. Mais ne crois pas qu'il n'y a pas eu de meurtres sanglants ici… Il lit dans les pensées ? Plus ou moins, oui.
Elle acquiesça.
– Maintenant, appelle l'un des trois fantômes qui sont ici.
Elle rouvrit les yeux, croisa un regard bleu-vert.
– Que je… communique avec eux ?
Il hocha la tête, muet et mortellement sérieux. Elle perçut nettement la contrainte : soit elle le faisait, soit il arrêtait de l'aider. Ça faisait partie de l'accord qu'ils avaient passé : elle devait écouter et obéir sans protester. Je suis sceptique. J'ai rarement confiance quand il s'agit d'obéïr aveuglement. Je sais que c'est pas exactement ça, mais bon. C'est plus une énooorme confiance en lui.
Evvie referma ses paupières, inspira profondément.
– Venez, murmura-t-elle.
Elle rouvrit les yeux. L'un des spectres s'approchait silencieusement. C'était apparemment l'âme d'un garde mort au combat ; ses épaulières pendaient sur le côté, son plastron avait un trou en plein milieu et son casque avait subi de sérieux dégâts. Il s'arrêta à trois pas, mit un genou en terre.
– Essaie de l'aider, lui glissa son père.
– Qu'est-ce que je peux faire pour vous ? demanda-t-elle, sa voix tremblant légèrement.
– Aidez-moi à gagner le repos… réclama le garde.
– Comment ?
– En ouvrant les portes de la mort. Elle va pas jouer les déesses de la mort quand même ? Hel serait d'accord ? On va la voir même ? Tu verras

Chapitre 13

Chapitre 15

Comme d'had, génial. Et puis Loki arrête enfin de regretter ses actes. Il a le droit et le doit, mais bon. Tout le temps, c'est trop.
Par contre je suis de plus en plus surprise face aux pouvoirs d'Evvie. C'est encore plus différent que ce que j'imaginai. En fait je ne pensais pas qu'ils donneraient autant l'impression de ne pas avoir de rapport avec la glace et les flocons. Je me demande quelle serait la réaction de sa mère en les apprenant. Eirik les connait-il vraiment même ? Au fait qu'a-t-elle caché alors ? Si c'était bien elle.
Génial donc et j'ai hâte de lire la suite. Pour en savoir plus sur les pouvoirs d'Evvie ? Le choix d'Elsa ? La fin ou pas des neuf mondes si le problème ne se règle pas ? Je crains juste de voir un Loki pire que dans le premier tome. (Je suppose qu'il a été pire, mais comme je ne l'ai pas vu à l'oeuvre...)
Au passage pourquoi il y a une chance que Loki finisse avec Sif. C'est pas le coup de foudre entre eux et je croyais qu'elle était avec Thor. Puisqu'il lui a laissé le trône...
Oui, il a enfin arrêté. En même temps, il est à nouveau avec Elsa, d'une certaine manière, même si elle le repousse sans cesse. Donc il se dit que c'est déjà un pas en avant.
Tu verras, pour les pouvoir d'Evvie. Eirik sait plus ou moins tout des pouvoirs de sa sœur. Pas les nouvelles améliorations qu'a pu apporter Loki (ou du moins pas encore), mais il sait tout.
Pour Loki/Sif... Ce n'est pas une histoire de coup de foudre ou autre. C'est juste que Thor a laissé le trône à Sif à la mort d'Odin parce qu'il n'en voulait pas, et qu'il considérait que Sif était la plus apte à régner à sa place. Mais elle n'est pas légitime, elle n'est pas de sang royal. Un mariage avec le prince, même adoptif, d'Asgard, légitimiserait définitivement sa position.
Voilà... Je n'en dis pas plus, parce que je ne vais pas spoiler

Merci beaucoup pour ton commentaire !
§.§.§.§.§.§

Coucou !
C'est quoi cette histoire de portes de la mort ?
Sinon c'est génial comme d'habitude. (Je sais jamais quoi dire et là j'ai vraiment la flemme de faire un long commentaire... En plus je viens de voir que la rentrée c'est la semaine prochaine , ça m'a plombé le moral...Bref, je ne suis pas là pour raconter ma vie !! )
J'ai hâte de savoir la suite en tout cas !

Hola !
C'est une histoire de problèmes en approche !
Bon courage pour ta rentrée, j'espère que ça s'est bien passé. Et merci pour ton commentaire !

[vampiredelivres]

Ohaio !

Bon, pour faire un peu du racontage de vie, je suis donc rentrée lundi dernier, au final... Et j'avais DS de maths de trois heures dès le premier jour. Le bonheur, quoi. Mais je m'en suis bien sortie (17.5/20) ^^
Sinon, vous avez mon autorisation expresse pour bavarder sur ce sujet de tout et de n'importe-quoi, même si ça n'a aucun rapport avec la fanfic. Je trouve que c'est un peu mort, en ce moment. Même si je comprends, c'est la rentrée et les premières semaines.
Au passage, j'espère que votre rentrée à vous s'est bien passée, bon courage au travail comme au collège/lycée/université/prépa à tout le monde.

Eeet... j'allais oublier le chapitre.

Bonne lecture !


PS : Il est possible que je change mes habitudes de post (je ne sais pas encore trop comment, ça dépendra du rythme scolaire. Voilààà, je vous fiche la paix.


Chapitre 15

Eirik, affalé sur son lit, jouait depuis une bonne demi-heure avec de la neige lorsque trois coups légers furent toqués à sa porte. Il se leva en soupirant pour aller ouvrir. Il avait rapidement renvoyé les serviteurs asgardiens qui l'avaient accompagné, et ceux d'Arendelle étaient maintenant en train de s'installer dans leurs quartiers. Aussi, il se sentait un peu seul.
– Qui est-ce ? demanda-t-il à travers le battant, méfiant.
À vrai dire, il espérait que ce soit Evvie, mais n'avait pas envie de tomber au passage sur Loki. Leur père. Il avait trop de mal à se dire que c'était lui qui les avait conçus. Evvie avait accepté l'idée directement, presque avec joie. Lui ne pouvait pas.
– Moi, répondit une voix de l'autre côté.
Eirik entr'ouvrit pour voir qui était le « moi ». Le visage du prince Silvester apparut dans l'embrasure.
– Puis-je ?
Le jeune garçon ouvrit en grand et s'effaça pour le laisser passer, puis referma derrière lui.
– Désolé de déranger, s'excusa le prince de Weselton, mais je me suis dit qu'on pourrait parler…
– Aucun problème. Faites comme chez vous.
Silvester regarda autour de lui, considérant un moment les possibilités d'ouvrir la discussion, puis s'assit finalement sur une chaise. Eirik fila s'installer à nouveau sur son lit, mais en tailleur cette fois-ci, et le fixa. Bleu dans vert, les deux regards se croisèrent, et ne se lâchèrent plus.
– Je ne veux pas sembler invasif, lâcha finalement Silvester. Mais j'aimerais savoir ce que tu penses de la situation actuelle.
Eirik ne releva pas le tutoiement, préférant réfléchir un moment à la bonne façon pour répondre à la question. Pour lui, la réponse était évidente. Il ne voulait pas de Loki, même si ça devait mener à un mariage uniquement politique et commercial plutôt qu'à un mariage d'amour pour sa mère. Et puis, c'était elle qui avait lancé l'idée des fiançailles.
– Je… C'est compliqué.
– Vous avez tendance à dire ça dans la famille.
Silvester esquissa un demi-sourire moqueur, puis laissa le garçon continuer.
– Probablement parce que ça l'est… Enfin. Moi, je vous aime bien. Je sais que maman vous apprécie, mais elle ne vous aime pas réellement. C'est ça qui est dommage.
– Rassurant. Et le prince asgardien ? Qu'est-ce que tu penses de lui ?
Il prit un bref moment pour réfléchir et parfaire une réponse qui conviendrait.
– Je n'ai rien contre lui. Mais je ne pense pas que renouer le contact avec lui soit une bonne chose.
– Pourquoi ?
Eirik soupira profondément, se laissa tomber dans les coussins. Puis, il se tortilla pour refaire face au prince de Weselton, et répondit d'un ton las :
– Sincèrement ? Quelqu'un qui revient après onze ans et qui ne sait même pas qu'il a des enfants… comment peut-il gérer une famille ? Comment peut-il revenir après tout ce temps et prétendre qu'il ne s'est rien passé, alors que la personne qui l'aimait le plus au monde a souffert à cause de lui ?
Il y eut un silence. Eirik se mordilla les lèvres, se demandant brusquement s'il n'en avait pas trop dit. La règle d'or de la politique était de ne pas dévoiler ses sentiments et de toujours porter une façade. Mais Evvie était plus douée que lui dans ce domaine. Lui avait trop tendance à laisser apparentes ses failles, alors qu'elle arrivait à masquer ses faiblesses presque sans aucun problème.
– Je n'ai rien contre lui, admit finalement Silvester. Par contre, je ne lui fais pas confiance. Il n'a rien fait en ma présence, mais j'ai entendu suffisamment d'histoires pour savoir qu'il est dangereux. Et je ne veux pas que ça menace mon mariage.
Voilà de quoi il voulait parler, pensa Eirik avec un soupir intérieur. Il veut savoir si je suis de son côté, et si je peux l'aider. Cette situation allait l'obliger à prendre parti. Il ne pouvait pas juste faire la girouette et aller parler à Loki normalement, puis encourager Silvester dans son dos.
– De ce côté-ci, je ne pense pas que vous devez vous inquiéter. Ma mère n'est pas du genre à ne pas se conformer à un engagement.
– Je m'en doute… Mais bon, je suis plutôt du genre à prévenir que guérir ensuite.
Le jeune prince garda le silence pendant un moment. Il avait particulièrement envie de dire qu'il ferait au mieux pour que le mariage ne soit pas perturbé, mais ç'aurait conduit à s'engager. Hors c'était ce qu'il voulait éviter au maximum. Aussi, malgré tout, il n'ajouta rien et préféra changer le thème de la conversation :
– Je n'ai jamais pu voir Weselton… C'est comment ?
Silvester sourit, les yeux dans le vague. Il décrivit le château dans lequel il avait vécu sans vraiment s'attarder sur les détails, laissant uniquement entendre que c'était un lieu assez froid et peuplé de gens qui ne voulaient pas forcément votre bien, surtout quand vous étiez le fils du roi. Même si le royaume était petit, les intrigues à la cour étaient beaucoup plus nombreuses qu'à Arendelle. Le souverain n'était pas toujours bien vu, surtout lorsqu'il perdait une guerre, et la défaite face à Arendelle avait sérieusement ébranlé la légitimité du roi.
– Il veut me voir en sécurité, continua-t-il, ailleurs. Dans un royaume où ses opposants ne viendront pas me chercher, par peur.
– De quoi ?
– De ta mère.
Eirik esquissa un demi-sourire.
– Et la ville ?
La ville était, d'après Silvester, très différente de la capitale d'Arendelle. Beaucoup plus urbanisée, avec de grandes forges et des ateliers de métallurgie qui libéraient sans cesse des gaz lourds. De ce fait, les ruelles étaient toujours prises dans une fumée noirâtre qui laissait peu passer la lumière du jour, et il faisait souvent trop chaud. Et enfin, à l'extérieur de la ville et dans toutes les campagnes environnantes se multipliaient les carrières de pierre. Celles-ci permettaient d'extraire les roches dont Weselton faisait ensuite commerce, mais aussi le minerai qui alimentait les forges. La zone était apparemment assez riche en fer et en cuivre.
Au moment où il terminait son exposé, quelqu'un frappa à la porte. Eirik se leva, alla ouvrir, et tomba sur un regard identique au sien. Il frissonna, s'écarta pour laisser passer Loki, et préféra se ranger à côté d'Evvie.
– J'ai pu entendre la fin de votre présentation de Weselton, fit le dieu en guise de salut. C'était très intéressant. Est-ce que ça vous dérangerait de me la refaire ?
Les yeux d'Eirik firent la navette entre Loki et Silvester. Le premier était juste glacial et distant, comme à son habitude, tandis que le second semblait plus sur ses gardes.
– Et pourquoi donc ?
Le ton était froid, mesuré. Evvie, à côté de lui, gardait le silence et se contentait d'observer.
– Parce que la reine Elsa m'a très récemment demandé de voir avec vous toutes les potentialités d'une alliance entre Weselton et Arendelle.
– Je ne pense pas qu'elle l'ait voulu sur le long terme…
Eirik soupira. On aurait dit deux loups qui se tournaient autour en attendant le bon moment pour mordre.
– Ou du moins, je ne pense pas qu'elle envisageait que vous restiez assez longtemps pour ça.
Loki se crispa imperceptiblement.
– Mais, si vous insistez…
Silvester se leva de sa chaise et se dirigea vers la porte. Il se retourna néanmoins à la dernière seconde, et lança :
– Eirik, ça a été un plaisir.
Le concerné lui répondit par un signe de tête, et attendit que Loki ait vidé les lieux, lui aussi, pour se détendre très légèrement. Pendant un bref instant, il avait cru que les deux allaient se sauter à la gorge… Il se tourna vers sa sœur.
– Alors ?
Elle sourit, les yeux dans le vague, et murmura :
– Il est formidable…
Eirik sentit son estomac se tordre.
– Qui ça ? Loki ?
Elle acquiesça sans un mot. La douleur augmenta significativement. Il s'écarta très légèrement sans qu'elle ne le remarque.
– Comment ça ?
– Il…
Evvie cherchait ses mots, apparemment incapable de définir ce que représentait cette nouvelle rencontre pour elle. Elle était en extase, totalement sous le charme.
– Il sait ce que je ressens… Il me comprend. Et il peut m'aider à faire des choses.
De plus en plus perturbé, Eirik recula franchement. Sa jumelle s'en rendit compte, le regarda intensément.
– Regarde, lui enjoignit-elle.
Elle lui prit la main, se concentra. Quelques secondes plus tard, la pièce s'emplit pour Eirik de créatures évanescentes. Il mit lui-même un moment à procéder l'information, trop choqué pour réagir. Les fantômes allaient et venaient autour de lui, le frôlaient presque parfois. Et quelque chose, chez sa sœur, les attirait terriblement. Elle émettait une sorte de lumière, tamisée mais puissante, qui agissait comme un aimant. Ils étaient irrésistiblement attirés, mais aussi étrangement repoussés dès qu'ils s'aventuraient trop près.
Elle le relâcha, et tout s'effaça.
– Ça fait des années que je les vois… Mais c'est seulement grâce à lui que je peux maintenant te les montrer.
– C'est… c'est formidable, mais…
Evvie se détourna pour regarder le ciel gris à travers la fenêtre. Elle ne semblait même pas avoir entendu son frère protester, trop focalisée sur le dôme bleuté qui protégeait la ville de la tempête de neige. Ayant compris qu'elle était totalement ailleurs, son jumeau étouffa ses objections et retourna s'installer sur son lit. Il se tourna sur le côté, et fixa le mur doré avec intensité, comme s'il cherchait à faire un trou dedans rien qu'avec son regard, sans réellement savoir pourquoi il le faisait. Une dizaine de minutes plus tard, Evvie vint le rejoindre, et s'allongea à côté de lui. Ses cheveux noirs lui tombèrent devant les yeux alors qu'elle se blottissait contre lui.
Avec un soupir intérieur, Eirik mit de côté ses inquiétudes, et referma les bras sur sa sœur.

§.§.§.§.§.§

Après être sortis de la chambre des jumeaux, Loki et Silvester ne s'adressèrent pas un mot jusqu'à atteindre un couloir assez éloigné. Ce fut uniquement là que le blond se tourna vers le dieu.
– Écoutez. Je sais que la situation est assez étrange en ce moment, mais…
Les yeux bleu-vert de Loki croisèrent les siens, vibrant d'une haine silencieuse qui réduisit instantanément le prince au silence. Un peu trop tard, il se rappela l'avertissement de la princesse Anna : c'était un dieu. Et s'il avait réellement les pouvoirs qu'on lui imputait, en ce moment précis, il risquait de prendre très cher s'il ne choisissait pas ce qu'il allait dire avec précaution.
– À moi, fit le prince asgardien d'une voix aussi glaciale que son regard, la situation semble parfaitement claire. Vous êtes avec la femme que j'aime, et qui a des enfants avec moi.
Instinctivement, Silvester commença à reculer. Quelque chose lui soufflait qu'il était en danger, et que s'il ne partait pas immédiatement, ç'allait être une catastrophe. Pour la forme, il s'efforça de garder un visage neutre face au dieu qui avançait sur lui. Qui, voyant ce bref et vain éclat de bravoure, sembla décider d'accélérer les choses. Soudainement, sa main jaillit, et se referma sur le cou de Silvester, qui se sentit soulevé du sol. Les doigts enserrèrent sa jugulaire. Faiblement, le blond essaya de se débattre. La pression sur ses voies respiratoires s'accentua, l'air commença à manquer. Il essaya désespérément de donner un coup de pied, mais être suspendu à vingt centimètres au-dessus de la terre ne rendait pas la tâche aisée, au contraire. Il hoqueta. L'air se raréfiait de plus en plus. Son visage commença à virer au rouge.
– Alors c'est simple, siffla le dieu en le maintenant dans cette position sans prendre en compte son état de plus en plus désespéré, soit vous restez à distance et vous n'interférez plus jamais avec Elsa… Soit je reviendrai vous trouver, et vous pourrez directement aller à Helheim après.
Désespéré, Silvester commença à s'agiter de plus en plus. Son regard revint dans celui de son bourreau, à la recherche de la moindre trace de pitié, mais tout ce qu'il trouva fut de la froideur et de l'indifférence. Loki le considérait patiemment, attendant qu'il réponde à la menace d'une façon ou d'une autre… en abandonnant ou en essayant de se défendre. Silvester essaya d'inspirer, mais l'étau sur sa gorge était infaillible. Et Loki ne le maintenait au-dessus du sol que d'une main.
Anna avait raison, songea-t-il, au bord de l'inconscience. Nous sommes vraiment d'une espèce différente.
Des points noirs commencèrent à danser devant ses yeux. Obstiné, il serra les dents, se refusant à émettre le « d'accord » que lui soufflait sa raison. Et, lorsque finalement, il crut qu'il allait s'évanouir, une voix perça la brume qui avait envahi son cerveau.
– Je peux savoir ce que vous faites, Loki ?

Chapitre 14

Chapitre 16

§.§.§.§.§.§

[Amethystes]

Non ! Je refuse que ça se finisse comme ça !
J'ai adoré ce chapitre. Il est génial.
J'ai bien aimé la discussion de Eirik et Silvester (Raa je l'aime pas lui), c'était...intéressant.
Que Evvie puisse montrer les fantômes à Eirik est intéressant aussi. Ce passage aussi était très bien. Par contre, on n'en sais pas plus sur les portes de la morts et tout et tout...
C'est (encore !) intéressant que Eirik n'aime pas Loki, ça rajoute un obstacle a la remise en couple de Esla et Loki (j'y crois ! ). Mais a mon avis, il va finir par bien l'aimer... Il est obligé !
Ah, Loki et Silvester... Vas-y ! Étouffe-le !

- Je peux savoir ce que vous faites, Loki ?

Oh oh... Je sens les ennuis pointer le bout de leur nez...
En tout cas, super chapitre !
A bientôt !

[Cazolie]

Ohaio !

Bon, pour faire un peu du racontage de vie, je suis donc rentrée lundi dernier, au final... Et j'avais DS de maths de trois heures dès le premier jour. Le bonheur, quoi. Mais je m'en suis bien sortie (17.5/20) ^^
Sinon, vous avez mon autorisation expresse pour bavarder sur ce sujet de tout et de n'importe-quoi, même si ça n'a aucun rapport avec la fanfic. Je trouve que c'est un peu mort, en ce moment. Même si je comprends, c'est la rentrée et les premières semaines. Ouais hein ? (enfin je parle du forum Fanfics en général, je sais pas si tu parles uniquement de ta page ou pas... bref) Tiens comme ça je peux me plaindre : vous avez sans doute vu la pub pour Léo, sur le site, et les extraits qu'il y a à côté. Apparemment le dit Léo considère que draguer une fille en lui disant "Promet moi que tu ne te donneras à personne d'autre qu'à moi" est une bonne idée. MAIS SERIEUX LES GARS c'est quoi ces romans de gare là ? Ca me tue. Je lis pas mal de YA mais là, c'est vraiment... brr. Bon, voilà j'ai fini Bravo pour tes maths au fait !
Au passage, j'espère que votre rentrée à vous s'est bien passée, bon courage au travail comme au collège/lycée/université/prépa à tout le monde. Merciii ! (ah je suis pas rentrée mais c'est pas grave - merci pour ton commentaire sur L&J d'ailleurs, c'est gentil d'avoir tout rattrapé ! Désolée de pas avoir répondu) Bon courage à toi !

Eeet... j'allais oublier le chapitre.

Bonne lecture !


PS : Il est possible que je change mes habitudes de post (je ne sais pas encore trop comment, ça dépendra du rythme scolaire. Voilààà, je vous fiche la paix.


Chapitre 15

Eirik, affalé sur son lit, jouait depuis une bonne demi-heure avec de la neige lorsque trois coups légers furent toqués à sa porte. Il se leva en soupirant pour aller ouvrir. Il avait rapidement renvoyé les serviteurs asgardiens qui l'avaient accompagné, et ceux d'Arendelle étaient maintenant en train de s'installer dans leurs quartiers. Aussi, il se sentait un peu seul.
– Qui est-ce ? demanda-t-il à travers le battant, méfiant. Eh sois pas méfiant si tu te sens seul !
À vrai dire, il espérait que ce soit Evvie, mais n'avait pas envie de tomber au passage sur Loki. Leur père. Il avait trop de mal à se dire que c'était lui qui les avait conçus Hmm, évite de penser à ça précisément, tu seras déjà moins perturbé. Evvie avait accepté l'idée directement, presque avec joie. Lui ne pouvait pas.
– Moi, répondit une voix de l'autre côté. C'est quoi cette réponse à la con?
Eirik entr'ouvrit pour voir qui était le « moi ». Le visage du prince Silvester apparut dans l'embrasure.
– Puis-je ?
Le jeune garçon ouvrit en grand et s'effaça pour le laisser passer, puis referma derrière lui.
– Désolé de déranger, s'excusa le prince de Weselton, mais je me suis dit qu'on pourrait parler… VICIEUX TON
– Aucun problème. Faites comme chez vous. Un peu sec, le gamin
Silvester regarda autour de lui, considérant un moment les possibilités d'ouvrir la discussion, puis s'assit finalement sur une chaise. Eirik fila s'installer à nouveau sur son lit, mais en tailleur cette fois-ci, et le fixa. Bleu dans vert, les deux regards se croisèrent, et ne se lâchèrent plus.
– Je ne veux pas sembler invasif, lâcha finalement Silvester. Mais j'aimerais savoir ce que tu penses de la situation actuelle.
Eirik ne releva pas le tutoiement En même temps c'est futur beau-papa, préférant réfléchir un moment à la bonne façon pour répondre à la question. Pour lui, la réponse était évidente. Il ne voulait pas de Loki, même si ça devait mener à un mariage uniquement politique et commercial plutôt qu'à un mariage d'amour pour sa mère Eh, c'est pas sympa ça ! T'as fini avec ton syndrome d'Oedipe ?. Et puis, c'était elle qui avait lancé l'idée des fiançailles.
– Je… C'est compliqué.
– Vous avez tendance à dire ça dans la famille.
Silvester esquissa un demi-sourire moqueur, puis laissa le garçon continuer.
– Probablement parce que ça l'est… Enfin. Moi, je vous aime bien. Je sais que maman vous apprécie, mais elle ne vous aime pas réellement. C'est ça qui est dommage. pouuuuf violent !
– Rassurant. Et le prince asgardien ? Qu'est-ce que tu penses de lui ?
Il prit un bref moment pour réfléchir et parfaire une réponse qui conviendrait.
– Je n'ai rien contre lui. Mais je ne pense pas que renouer le contact avec lui soit une bonne chose.
– Pourquoi ?
Eirik soupira profondément, se laissa tomber dans les coussins. Puis, il se tortilla pour refaire face au prince de Weselton, et répondit d'un ton las :
– Sincèrement ? Quelqu'un qui revient après onze ans et qui ne sait même pas qu'il a des enfants… comment peut-il gérer une famille ? Comment peut-il revenir après tout ce temps et prétendre qu'il ne s'est rien passé, alors que la personne qui l'aimait le plus au monde a souffert à cause de lui ?
Il y eut un silence. Eirik se mordilla les lèvres, se demandant brusquement s'il n'en avait pas trop dit. La règle d'or de la politique était de ne pas dévoiler ses sentiments et de toujours porter une façade CONCEAL DON T FEEL Elsa lui a appris un peu trop de trucs. Mais Evvie était plus douée que lui dans ce domaine. Lui avait trop tendance à laisser apparentes ses failles, alors qu'elle arrivait à masquer ses faiblesses presque sans aucun problème.
– Je n'ai rien contre lui, admit finalement Silvester. Par contre, je ne lui fais pas confiance. Il n'a rien fait en ma présence, mais j'ai entendu suffisamment d'histoires pour savoir qu'il est dangereux Oh allez, c'est juste une guimauve toute mignonne (si si je vous jure). Et je ne veux pas que ça menace mon mariage.
Voilà de quoi il voulait parler, pensa Eirik avec un soupir intérieur. Il veut savoir si je suis de son côté, et si je peux l'aider. Cette situation allait l'obliger à prendre parti. Il ne pouvait pas juste faire la girouette et aller parler à Loki normalement, puis encourager Silvester dans son dos. Ah, quand même. Etre hypocrite c'est pas cool
– De ce côté-ci, je ne pense pas que vous devez vous inquiéter. Ma mère n'est pas du genre à ne pas se conformer à un engagement.
– Je m'en doute… Mais bon, je suis plutôt du genre à prévenir que guérir ensuite.
Le jeune prince garda le silence pendant un moment. Il avait particulièrement envie de dire qu'il ferait au mieux pour que le mariage ne soit pas perturbé, mais ç'aurait conduit à s'engager. Hors c'était ce qu'il voulait éviter au maximum. Aussi, malgré tout, il n'ajouta rien et préféra changer le thème de la conversation :
– Je n'ai jamais pu voir Weselton… C'est comment ?
Silvester sourit, les yeux dans le vague. Il décrivit le château dans lequel il avait vécu sans vraiment s'attarder sur les détails, laissant uniquement entendre que c'était un lieu assez froid et peuplé de gens qui ne voulaient pas forcément votre bien, surtout quand vous étiez le fils du roi Hm sympa. IL A DOUZE ANS TU VEUX PAS RACONTER DES HISTOIRES DE PIRATES PLUTOT QUE DE POLITIQUE ?!. Même si le royaume était petit, les intrigues à la cour étaient beaucoup plus nombreuses qu'à Arendelle. Le souverain n'était pas toujours bien vu, surtout lorsqu'il perdait une guerre, et la défaite face à Arendelle avait sérieusement ébranlé la légitimité du roi.
– Il veut me voir en sécurité, continua-t-il, ailleurs. Dans un royaume où ses opposants ne viendront pas me chercher, par peur.
– De quoi ?
– De ta mère.
Eirik esquissa un demi-sourire.
– Et la ville ?
La ville était, d'après Silvester, très différente de la capitale d'Arendelle. Beaucoup plus urbanisée, avec de grandes forges et des ateliers de métallurgie qui libéraient sans cesse des gaz lourds. De ce fait, les ruelles étaient toujours prises dans une fumée noirâtre qui laissait peu passer la lumière du jour, et il faisait souvent trop chaud. Et enfin, à l'extérieur de la ville et dans toutes les campagnes environnantes se multipliaient les carrières de pierre. Celles-ci permettaient d'extraire les roches dont Weselton faisait ensuite commerce, mais aussi le minerai qui alimentait les forges. La zone était apparemment assez riche en fer et en cuivre.
Au moment où il terminait son exposé, quelqu'un frappa à la porte. Eirik se leva, alla ouvrir, et tomba sur un regard identique au sien. Il frissonna, s'écarta pour laisser passer Loki, et préféra se ranger à côté d'Evvie.
– J'ai pu entendre la fin de votre présentation de Weselton, fit le dieu en guise de salut. C'était très intéressant. Est-ce que ça vous dérangerait de me la refaire ?
Les yeux d'Eirik firent la navette entre Loki et Silvester. Le premier était juste glacial et distant, comme à son habitude, tandis que le second semblait plus sur ses gardes.
– Et pourquoi donc ?
Le ton était froid, mesuré. Evvie, à côté de lui, gardait le silence et se contentait d'observer.
– Parce que la reine Elsa m'a très récemment demandé de voir avec vous toutes les potentialités d'une alliance entre Weselton et Arendelle.
– Je ne pense pas qu'elle l'ait voulu sur le long terme… Ahah, le petit jeu des sous-entendus
Eirik soupira. On aurait dit deux loups qui se tournaient autour en attendant le bon moment pour mordre.
– Ou du moins, je ne pense pas qu'elle envisageait que vous restiez assez longtemps pour ça.
Loki se crispa imperceptiblement.
– Mais, si vous insistez…
Silvester se leva de sa chaise et se dirigea vers la porte. Il se retourna néanmoins à la dernière seconde, et lança :
– Eirik, ça a été un plaisir.
Le concerné lui répondit par un signe de tête, et attendit que Loki ait vidé les lieux, lui aussi, pour se détendre très légèrement. Pendant un bref instant, il avait cru que les deux allaient se sauter à la gorge… Il se tourna vers sa sœur.
– Alors ?
Elle sourit, les yeux dans le vague, et murmura :
– Il est formidable…
Eirik sentit son estomac se tordre.
– Qui ça ? Loki ?
Elle acquiesça sans un mot. La douleur augmenta significativement. Il s'écarta très légèrement sans qu'elle ne le remarque.
– Comment ça ?
– Il…
Evvie cherchait ses mots, apparemment incapable de définir ce que représentait cette nouvelle rencontre pour elle. Elle était en extase, totalement sous le charme.
– Il sait ce que je ressens… Il me comprend. Et il peut m'aider à faire des choses.
De plus en plus perturbé, Eirik recula franchement. Sa jumelle s'en rendit compte, le regarda intensément.
– Regarde, lui enjoignit-elle.
Elle lui prit la main, se concentra. Quelques secondes plus tard, la pièce s'emplit pour Eirik de créatures évanescentes. Il mit lui-même un moment à procéder l'information, trop choqué pour réagir. Les fantômes allaient et venaient autour de lui, le frôlaient presque parfois. Et quelque chose, chez sa sœur, les attirait terriblement. Elle émettait une sorte de lumière, tamisée mais puissante, qui agissait comme un aimant. Ils étaient irrésistiblement attirés, mais aussi étrangement repoussés dès qu'ils s'aventuraient trop près.
Elle le relâcha, et tout s'effaça.
– Ça fait des années que je les vois… Mais c'est seulement grâce à lui que je peux maintenant te les montrer.
– C'est… c'est formidable, mais… JALOUSIIIIIE
Evvie se détourna pour regarder le ciel gris à travers la fenêtre. Elle ne semblait même pas avoir entendu son frère protester, trop focalisée sur le dôme bleuté qui protégeait la ville de la tempête de neige. Ayant compris qu'elle était totalement ailleurs, son jumeau étouffa ses objections et retourna s'installer sur son lit. Il se tourna sur le côté, et fixa le mur doré avec intensité, comme s'il cherchait à faire un trou dedans rien qu'avec son regard, sans réellement savoir pourquoi il le faisait. Une dizaine de minutes plus tard, Evvie vint le rejoindre, et s'allongea à côté de lui. Ses cheveux noirs lui tombèrent devant les yeux alors qu'elle se blottissait contre lui.
Avec un soupir intérieur, Eirik mit de côté ses inquiétudes, et referma les bras sur sa sœur.

§.§.§.§.§.§

Après être sortis de la chambre des jumeaux, Loki et Silvester ne s'adressèrent pas un mot jusqu'à atteindre un couloir assez éloigné. Ce fut uniquement là que le blond se tourna vers le dieu.
– Écoutez. Je sais que la situation est assez étrange en ce moment, mais…
Les yeux bleu-vert de Loki croisèrent les siens, vibrant d'une haine silencieuse qui réduisit instantanément le prince au silence. Un peu trop tard, il se rappela l'avertissement de la princesse Anna : c'était un dieu. Et s'il avait réellement les pouvoirs qu'on lui imputait, en ce moment précis, il risquait de prendre très cher s'il ne choisissait pas ce qu'il allait dire avec précaution. Ahahah un tout petit peu
– À moi, fit le prince asgardien d'une voix aussi glaciale que son regard, la situation semble parfaitement claire. Vous êtes avec la femme que j'aime, et qui a des enfants avec moi. Hmm oui mais tu as raté cette partie là, dommage pour toi
Instinctivement, Silvester commença à reculer. Quelque chose lui soufflait qu'il était en danger, et que s'il ne partait pas immédiatement, ç'allait être une catastrophe. Pour la forme, il s'efforça de garder un visage neutre face au dieu qui avançait sur lui. Qui, voyant ce bref et vain éclat de bravoure, sembla décider d'accélérer les choses. Soudainement, sa main jaillit, et se referma sur le cou de Silvester, qui se sentit soulevé du sol Woooh du calme mon gars. Les doigts enserrèrent sa jugulaire. Faiblement, le blond essaya de se débattre. La pression sur ses voies respiratoires s'accentua, l'air commença à manquer. Il essaya désespérément de donner un coup de pied, mais être suspendu à vingt centimètres au-dessus de la terre ne rendait pas la tâche aisée, au contraire. Il hoqueta. L'air se raréfiait de plus en plus. Son visage commença à virer au rouge.
– Alors c'est simple, siffla le dieu en le maintenant dans cette position sans prendre en compte son état de plus en plus désespéré, soit vous restez à distance et vous n'interférez plus jamais avec Elsa… Soit je reviendrai vous trouver, et vous pourrez directement aller à Helheim après. Ah bah zut alors. Elsa va pas être contente si elle apprend ça
Désespéré, Silvester commença à s'agiter de plus en plus. Son regard revint dans celui de son bourreau, à la recherche de la moindre trace de pitié, mais tout ce qu'il trouva fut de la froideur et de l'indifférence. Loki le considérait patiemment, attendant qu'il réponde à la menace d'une façon ou d'une autre… en abandonnant ou en essayant de se défendre. Silvester essaya d'inspirer, mais l'étau sur sa gorge était infaillible. Et Loki ne le maintenait au-dessus du sol que d'une main.
Anna avait raison, songea-t-il, au bord de l'inconscience. Nous sommes vraiment d'une espèce différente.
Des points noirs commencèrent à danser devant ses yeux. Obstiné, il serra les dents, se refusant à émettre le « d'accord » que lui soufflait sa raison. Et, lorsque finalement, il crut qu'il allait s'évanouir, une voix perça la brume qui avait envahi son cerveau.
– Je peux savoir ce que vous faites, Loki ? Ouuuuh j'espère que c'est Elsa ! Bon, elle a pas l'air très pressée de sauver Sylvester ahahah mais bon

Chapitre 14

Chapitre 16

§.§.§.§.§.§

[Florance]

Ohaio ! Tu es sûre de l'orthographe. Je suis quasiment sûre d'avoir déjà entendu le mot mais bon.

Bon, pour faire un peu du racontage de vie, je suis donc rentrée lundi dernier, au final... Et j'avais DS de maths de trois heures dès le premier jour. Le bonheur, quoi. Mais je m'en suis bien sortie (17.5/20) ^^ Whaou ! (et c'est pour pleins de chose mais flemme de l'écrire plein de fois)
Sinon, vous avez mon autorisation expresse pour bavarder sur ce sujet de tout et de n'importe-quoi, même si ça n'a aucun rapport avec la fanfic. Je trouve que c'est un peu mort, en ce moment. Même si je comprends, c'est la rentrée et les premières semaines. Ouep. Pas de DS, mais beaucoup de pression. Et moi, je le prends quand même assez au sérieux. Trop même peut-être.
Au passage, j'espère que votre rentrée à vous s'est bien passée, bon courage au travail comme au collège/lycée/université/prépa à tout le monde.

Eeet... j'allais oublier le chapitre. Sérieusement. Certes ta vie est très intéressante mais enfin...

Bonne lecture !


PS : Il est possible que je change mes habitudes de post (je ne sais pas encore trop comment, ça dépendra du rythme scolaire. Voilààà, je vous fiche la paix.


C'est censé être les portes de la mort ?
Chapitre 15

Eirik, affalé sur son lit, jouait depuis une bonne demi-heure avec de la neige Tellement chou ! lorsque trois coups légers furent toqués à sa porte. Sa soeur ? ou le prince ? (Je ne sais pas pourquoi lui maisn bon.) Chais plus si Elsa est libre. Il se leva en soupirant pour aller ouvrir. Il avait rapidement renvoyé les serviteurs asgardiens qui l'avaient accompagné, et ceux d'Arendelle étaient maintenant en train de s'installer dans leurs quartiers. Aussi, il se sentait un peu seul.
– Qui est-ce ? demanda-t-il à travers le battant, méfiant.
À vrai dire, il espérait que ce soit Evvie, mais n'avait pas envie de tomber au passage sur Loki. Leur père. Il avait trop de mal à se dire que c'était lui qui les avait conçus. Evvie avait accepté l'idée directement, presque avec joie. Lui ne pouvait pas. Faut dire que t'es beaucoup plus stable qu'elle et qu'avoir une grande épaule sur quoi poser sa tête, c'est plus rasurant.
– Moi, répondit une voix de l'autre côté.
Eirik entr'ouvrit pour voir qui était le « moi ». Le visage du prince Silvester apparut dans l'embrasure. En plus c'et vraiment lui.
– Puis-je ?
Le jeune garçon ouvrit en grand et s'effaça pour le laisser passer, puis referma derrière lui.
– Désolé de déranger, s'excusa le prince de Weselton, mais je me suis dit qu'on pourrait parler…
– Aucun problème. Faites comme chez vous.
Silvester regarda autour de lui, considérant un moment les possibilités d'ouvrir la discussion, puis s'assit finalement sur une chaise. Eirik fila s'installer à nouveau sur son lit, mais en tailleur cette fois-ci, et le fixa. Bleu dans vert, les deux regards se croisèrent, et ne se lâchèrent plus.
– Je ne veux pas sembler invasif, lâcha finalement Silvester. Mais j'aimerais savoir ce que tu penses de la situation actuelle.
Eirik ne releva pas le tutoiement, préférant réfléchir un moment à la bonne façon pour répondre à la question. Pour lui, la réponse était évidente. Il ne voulait pas de Loki, même si ça devait mener à un mariage uniquement politique et commercial plutôt qu'à un mariage d'amour pour sa mère. Et puis, c'était elle qui avait lancé l'idée des fiançailles.
– Je… C'est compliqué.
– Vous avez tendance à dire ça dans la famille. Qui l'a déjà dit ? Je ne les vois pas du tout dire ça moi !
Silvester esquissa un demi-sourire moqueur, puis laissa le garçon continuer.
– Probablement parce que ça l'est… Enfin. Moi, je vous aime bien. Je sais que maman vous apprécie, mais elle ne vous aime pas réellement. C'est ça qui est dommage.
– Rassurant. Et le prince asgardien ? Qu'est-ce que tu penses de lui ?
Il prit un bref moment pour réfléchir et parfaire une réponse qui conviendrait.
– Je n'ai rien contre lui. Mais je ne pense pas que renouer le contact avec lui soit une bonne chose.
– Pourquoi ? Moi j'aimerai plus savoir pourquoi tu lui poses ces questions. Laisse le jouer avec les fleurs blanches qui poussent sur les nuages bon sang !
Eirik soupira profondément, se laissa tomber dans les coussins. Puis, il se tortilla pour refaire face au prince de Weselton, et répondit d'un ton las :
– Sincèrement ? Quelqu'un qui revient après onze ans et qui ne sait même pas qu'il a des enfants… comment peut-il gérer une famille ? Comment peut-il revenir après tout ce temps et prétendre qu'il ne s'est rien passé, alors que la personne qui l'aimait le plus au monde a souffert à cause de lui ? Tu as raison, mais tu ne sais quand même tellement pas tout.
Il y eut un silence. Eirik se mordilla les lèvres, se demandant brusquement s'il n'en avait pas trop dit. La règle d'or de la politique était de ne pas dévoiler ses sentiments et de toujours porter une façade. Mais Evvie était plus douée que lui dans ce domaine. Lui avait trop tendance à laisser apparentes ses failles, alors qu'elle arrivait à masquer ses faiblesses presque sans aucun problème. Ah bon ? J'aurais pensé le contraire. Ou plus glace tous les deux.
– Je n'ai rien contre lui, admit finalement Silvester. Par contre, je ne lui fais pas confiance. Il n'a rien fait en ma présence, mais j'ai entendu suffisamment d'histoires pour savoir qu'il est dangereux. Et je ne veux pas que ça menace mon mariage.
Voilà de quoi il voulait parler, pensa Eirik avec un soupir intérieur. Il veut savoir si je suis de son côté, et si je peux l'aider. Cette situation allait l'obliger à prendre parti. Il ne pouvait pas juste faire la girouette et aller parler à Loki normalement, puis encourager Silvester dans son dos.
– De ce côté-ci, je ne pense pas que vous devez vous inquiéter. Ma mère n'est pas du genre à ne pas se conformer à un engagement.
– Je m'en doute… Mais bon, je suis plutôt du genre à prévenir que guérir ensuite.
Le jeune prince garda le silence pendant un moment. Il avait particulièrement envie de dire qu'il ferait au mieux pour que le mariage ne soit pas perturbé, mais ç'aurait conduit à s'engager. Hors c'était ce qu'il voulait éviter au maximum. Aussi, malgré tout, il n'ajouta rien et préféra changer le thème de la conversation :
– Je n'ai jamais pu voir Weselton… C'est comment ?
Silvester sourit, les yeux dans le vague. Il décrivit le château dans lequel il avait vécu sans vraiment s'attarder sur les détails, laissant uniquement entendre que c'était un lieu assez froid et peuplé de gens qui ne voulaient pas forcément votre bien, surtout quand vous étiez le fils du roi. Chalereux. Même si le royaume était petit, les intrigues à la cour étaient beaucoup plus nombreuses qu'à Arendelle. Vraiment ? D'un autre côté, si on parle de petits trucs, avec une reine qui déprime, pas le temps d'intriguer. Les enfants occupent déjà assez bien les gens. Le souverain n'était pas toujours bien vu, surtout lorsqu'il perdait une guerre, et la défaite face à Arendelle avait sérieusement ébranlé la légitimité du roi. On a choisi Elsa et Anna comme héroïne. Que veux-tu ? Vous n'avez aucune chance ou ce n'est plus Disney.
– Il veut me voir en sécurité, continua-t-il, ailleurs. Dans un royaume où ses opposants ne viendront pas me chercher, par peur.
– De quoi ?
– De ta mère. D'une femme ? Vraiment !
En fait c'est de plus en plus parfaitement compréhensible.
Eirik esquissa un demi-sourire.
– Et la ville ?
La ville était, d'après Silvester, très différente de la capitale d'Arendelle. Beaucoup plus urbanisée, avec de grandes forges et des ateliers de métallurgie qui libéraient sans cesse des gaz lourds. De ce fait, les ruelles étaient toujours prises dans une fumée noirâtre qui laissait peu passer la lumière du jour, et il faisait souvent trop chaud. Et enfin, à l'extérieur de la ville et dans toutes les campagnes environnantes se multipliaient les carrières de pierre. Celles-ci permettaient d'extraire les roches dont Weselton faisait ensuite commerce, mais aussi le minerai qui alimentait les forges. La zone était apparemment assez riche en fer et en cuivre.
Au moment où il terminait son exposé, quelqu'un frappa à la porte. Eirik se leva, alla ouvrir, et tomba sur un regard identique au sien. Il frissonna, s'écarta pour laisser passer Loki, et préféra se ranger à côté d'Evvie.
– J'ai pu entendre la fin de votre présentation de Weselton, fit le dieu en guise de salut. C'était très intéressant. Est-ce que ça vous dérangerait de me la refaire ?
Les yeux d'Eirik firent la navette entre Loki et Silvester. Le premier était juste glacial et distant, comme à son habitude, tandis que le second semblait plus sur ses gardes. Face à un dieu et à celui-là...
– Et pourquoi donc ?
Le ton était froid, mesuré. Evvie, à côté de lui, gardait le silence et se contentait d'observer.
– Parce que la reine Elsa m'a très récemment demandé de voir avec vous toutes les potentialités d'une alliance entre Weselton et Arendelle.
– Je ne pense pas qu'elle l'ait voulu sur le long terme…
Eirik soupira. On aurait dit deux loups qui se tournaient autour en attendant le bon moment pour mordre.
– Ou du moins, je ne pense pas qu'elle envisageait que vous restiez assez longtemps pour ça. C'est le prince qui a dit ça ? Toi, je ne sais pas si tu es en train de t'en rendre compte, mais si tu n'as pas la protection d'Elsa, tu vas voir ton espérance de vie réduite très considérablement. Le reste du monde ou pas.
Loki se crispa imperceptiblement.
– Mais, si vous insistez…
Silvester se leva de sa chaise et se dirigea vers la porte. Il se retourna néanmoins à la dernière seconde, et lança :
– Eirik, ça a été un plaisir.
Le concerné lui répondit par un signe de tête, et attendit que Loki ait vidé les lieux, lui aussi, pour se détendre très légèrement. Pendant un bref instant, il avait cru que les deux allaient se sauter à la gorge… Il se tourna vers sa sœur.
– Alors ?
Elle sourit, les yeux dans le vague, et murmura :
– Il est formidable…
Eirik sentit son estomac se tordre.
– Qui ça ? Loki ? J'entends tellement la surprise. Et je vois tellement Elsa dire la même chose au même moment si elle était là ! Enfin... Plutôt Anna maintenant. Ou Raiponce. En fait chais pas. D'ailleurs on va la revoir.
Elle acquiesça sans un mot. La douleur augmenta significativement. Il s'écarta très légèrement sans qu'elle ne le remarque.
– Comment ça ?
– Il…
Evvie cherchait ses mots, apparemment incapable de définir ce que représentait cette nouvelle rencontre pour elle. Elle était en extase, totalement sous le charme.
– Il sait ce que je ressens… Il me comprend. Et il peut m'aider à faire des choses.
De plus en plus perturbé, Eirik recula franchement. Sa jumelle s'en rendit compte, le regarda intensément.
– Regarde, lui enjoignit-elle.
Elle lui prit la main, se concentra. Quelques secondes plus tard, la pièce s'emplit pour Eirik de créatures évanescentes. Il mit lui-même un moment à procéder l'information, trop choqué pour réagir. Les fantômes allaient et venaient autour de lui, le frôlaient presque parfois. Et quelque chose, chez sa sœur, les attirait terriblement. Elle émettait une sorte de lumière, tamisée mais puissante, qui agissait comme un aimant. Ils étaient irrésistiblement attirés, mais aussi étrangement repoussés dès qu'ils s'aventuraient trop près.
Elle le relâcha, et tout s'effaça.
– Ça fait des années que je les vois… Mais c'est seulement grâce à lui que je peux maintenant te les montrer.
– C'est… c'est formidable, mais…
Evvie se détourna pour regarder le ciel gris à travers la fenêtre. Elle ne semblait même pas avoir entendu son frère protester, trop focalisée sur le dôme bleuté qui protégeait la ville de la tempête de neige. Ayant compris qu'elle était totalement ailleurs, son jumeau étouffa ses objections et retourna s'installer sur son lit. Jaloux. En même temps le père qu'il n'adore pas vient de prendre sa soeur adoré. Pas sympa ça. Il se tourna sur le côté, et fixa le mur doré avec intensité, comme s'il cherchait à faire un trou dedans rien qu'avec son regard, sans réellement savoir pourquoi il le faisait. Une dizaine de minutes plus tard, Evvie vint le rejoindre, et s'allongea à côté de lui. Ses cheveux noirs lui tombèrent devant les yeux alors qu'elle se blottissait contre lui.
Avec un soupir intérieur, Eirik mit de côté ses inquiétudes, et referma les bras sur sa sœur. Rassurée. Moi hein ?

§.§.§.§.§.§

Après être sortis de la chambre des jumeaux, Loki et Silvester ne s'adressèrent pas un mot jusqu'à atteindre un couloir assez éloigné. Ce fut uniquement là que le blond se tourna vers le dieu.
– Écoutez. Je sais que la situation est assez étrange en ce moment, mais…
Les yeux bleu-vert de Loki croisèrent les siens, vibrant d'une haine silencieuse qui réduisit instantanément le prince au silence. Un peu trop tard, il se rappela l'avertissement de la princesse Anna : c'était un dieu. Eh ouais. Sacré... Adversaire (j'ai plus le mot) Et s'il avait réellement les pouvoirs qu'on lui imputait, en ce moment précis, il risquait de prendre très cher s'il ne choisissait pas ce qu'il allait dire avec précaution.
– À moi, fit le prince asgardien d'une voix aussi glaciale que son regard, la situation semble parfaitement claire. Vous êtes avec la femme que j'aime, et qui a des enfants avec moi.
Instinctivement, Silvester commença à reculer. Quelque chose lui soufflait qu'il était en danger Parce que ta raison et ton instint ne sont pas assez réveillés pour te le hurler ?, et que s'il ne partait pas immédiatement, ç'allait être une catastrophe. Pour la forme, il s'efforça de garder un visage neutre face au dieu qui avançait sur lui. Qui, voyant ce bref et vain éclat de bravoure, sembla décider d'accélérer les choses. Soudainement, sa main jaillit, et se referma sur le cou de Silvester, qui se sentit soulevé du sol. Fallait pas quitter la protection d'Eirik et Evvie. Les doigts enserrèrent sa jugulaire. Faiblement, le blond essaya de se débattre. La pression sur ses voies respiratoires s'accentua, l'air commença à manquer. Il essaya désespérément de donner un coup de pied, mais être suspendu à vingt centimètres au-dessus de la terre ne rendait pas la tâche aisée, au contraire. Il hoqueta. L'air se raréfiait de plus en plus. Son visage commença à virer au rouge. Tu ne mourras pas. Il a l'air calme et ça ne vaut tellement pas de te tuer comme ça sans te torturer pendant une éternité. Ou un bon bout de temps.
– Alors c'est simple, siffla le dieu en le maintenant dans cette position sans prendre en compte son état de plus en plus désespéré, soit vous restez à distance et vous n'interférez plus jamais avec Elsa… Soit je reviendrai vous trouver, et vous pourrez directement aller à Helheim après.
Désespéré, Silvester commença à s'agiter de plus en plus. Son regard revint dans celui de son bourreau, à la recherche de la moindre trace de pitié, mais tout ce qu'il trouva fut de la froideur et de l'indifférence. Loki le considérait patiemment, attendant qu'il réponde à la menace d'une façon ou d'une autre… en abandonnant ou en essayant de se défendre. Silvester essaya d'inspirer, mais l'étau sur sa gorge était infaillible. Et Loki ne le maintenait au-dessus du sol que d'une main.
Anna avait raison, songea-t-il, au bord de l'inconscience. Nous sommes vraiment d'une espèce différente.
Des points noirs commencèrent à danser devant ses yeux. Obstiné, il serra les dents, se refusant à émettre le « d'accord » que lui soufflait sa raison. Sa raison ? C'est pas plutôt comme son égo ? Et, lorsque finalement, il crut qu'il allait s'évanouir, une voix perça la brume qui avait envahi son cerveau.
– Je peux savoir ce que vous faites, Loki ? Elsa ? Ou alors Sif ou encore les deux petits chous ?

Chapitre 14

Chapitre 16

§.§.§.§.§.§

C'est bien, mais ça devient parfois tellement une histoire plus politique... Un peu plus d'actions est prévues pour plus tard j'espère.

[Mali26]

Yooooooooooo !

Ça fait longtemps que j'ai pas laché un petit comm' alors il est temps !

Petit un: Esla et Loki c'est la viiiiie! (et un peu la destruction sur leur passage mais c'est pas grave )

Petit deux: Silvestmachinchose cékankimeur?

Peit trois: Ils m'intriguent ces deux petits ... J'ai comme l'impression que y en a un qui va mal finir... (Ou alors pas du tout et je fume la moquette ) Genre Eirik qui serait jaloux du rapprochement Loki/Eevie, et qui ferait parti d'un plan machiavélique pour se débarrasser de Loki... A voir ...

Bref, en tout cas, c'est toujours bien pour l'écriture, c'est fluide et agréable à lire, les chapitres sont bien proportionnés. Juste un petit truc que j'ai relevé,

"– Je ne veux pas sembler invasif, lâcha finalement Silvester." Intrusif conviendrait mieux non? A toi de voir

Bref n°2, enfin, désolée si je ne mets pas de commentaire à chaque fois, mais j'attends toujours avec autant d'impatience chaque chapitre ! A dans deux semaines !!!

[Flammeche7]

Ohaio !

Bon, pour faire un peu du racontage de vie, je suis donc rentrée lundi dernier, au final... Et j'avais DS de maths de trois heures dès le premier jour. Le bonheur, quoi. Mais je m'en suis bien sortie (17.5/20) ^^
Sinon, vous avez mon autorisation expresse pour bavarder sur ce sujet de tout et de n'importe-quoi, même si ça n'a aucun rapport avec la fanfic. Je trouve que c'est un peu mort, en ce moment. Même si je comprends, c'est la rentrée et les premières semaines. Ouais hein ? (enfin je parle du forum Fanfics en général, je sais pas si tu parles uniquement de ta page ou pas... bref) Tiens comme ça je peux me plaindre : vous avez sans doute vu la pub pour Léo, sur le site, et les extraits qu'il y a à côté. Apparemment le dit Léo considère que draguer une fille en lui disant "Promet moi que tu ne te donneras à personne d'autre qu'à moi" est une bonne idée. Rha nan mais c'est quoi ces personnages à la con là? J'en ai marre des bouquins comme ça MAIS SERIEUX LES GARS c'est quoi ces romans de gare là ? Ca me tue. Je lis pas mal de YA mais là, c'est vraiment... brr. Bon, voilà j'ai fini Bravo pour tes maths au fait ! Ouais, bravo!
Au passage, j'espère que votre rentrée à vous s'est bien passée, bon courage au travail comme au collège/lycée/université/prépa à tout le monde. Moi je rentre dans genre, trois semaines, donc bon haha Merciii ! (ah je suis pas rentrée mais c'est pas grave - merci pour ton commentaire sur L&J d'ailleurs, c'est gentil d'avoir tout rattrapé ! Désolée de pas avoir répondu) Bon courage à toi !

Eeet... j'allais oublier le chapitre.

Bonne lecture !


PS : Il est possible que je change mes habitudes de post (je ne sais pas encore trop comment, ça dépendra du rythme scolaire. Voilààà, je vous fiche la paix.


Chapitre 15

Eirik, affalé sur son lit, jouait depuis une bonne demi-heure avec de la neige lorsque trois coups légers furent toqués à sa porte. Il se leva en soupirant pour aller ouvrir. Il avait rapidement renvoyé les serviteurs asgardiens qui l'avaient accompagné, et ceux d'Arendelle étaient maintenant en train de s'installer dans leurs quartiers. Aussi, il se sentait un peu seul.
– Qui est-ce ? demanda-t-il à travers le battant, méfiant. Eh sois pas méfiant si tu te sens seul ! C'est pas parce que tu te sens seul que tu vas ouvrir la porte à n'importe qui
À vrai dire, il espérait que ce soit Evvie Est-ce qu'Evvie aurait toqué à sa porte même?, mais n'avait pas envie de tomber au passage sur Loki. Leur père. Il avait trop de mal à se dire que c'était lui qui les avait conçus Hmm, évite de penser à ça précisément, tu seras déjà moins perturbéEvite de le formuler comme ça aussi eurk. Evvie avait accepté l'idée directement, presque avec joie. Lui ne pouvait pas.
– Moi, répondit une voix de l'autre côté. C'est quoi cette réponse à la con? Il a oublié son prénom
Eirik entr'ouvrit pour voir qui était le « moi ». Le visage du prince Silvester apparut dans l'embrasure.
– Puis-je ?
Le jeune garçon ouvrit en grand et s'effaça pour le laisser passer, puis referma derrière lui.
– Désolé de déranger, s'excusa le prince de Weselton, mais je me suis dit qu'on pourrait parler… VICIEUX TON Au moins il essaie de faire des efforts pour venir lui parler
– Aucun problème. Faites comme chez vous. Un peu sec, le gamin
Silvester regarda autour de lui, considérant un moment les possibilités d'ouvrir la discussion, puis s'assit finalement sur une chaise. Eirik fila s'installer à nouveau sur son lit, mais en tailleur cette fois-ci, et le fixa. Bleu dans vert, les deux regards se croisèrent, et ne se lâchèrent plus.
– Je ne veux pas sembler invasif, lâcha finalement Silvester. Mais j'aimerais savoir ce que tu penses de la situation actuelle.
Eirik ne releva pas le tutoiement En même temps c'est futur beau-papa, préférant réfléchir un moment à la bonne façon pour répondre à la question. Pour lui, la réponse était évidente. Il ne voulait pas de Loki, même si ça devait mener à un mariage uniquement politique et commercial plutôt qu'à un mariage d'amour pour sa mère Eh, c'est pas sympa ça ! T'as fini avec ton syndrome d'Oedipe ?. Et puis, c'était elle qui avait lancé l'idée des fiançailles.
– Je… C'est compliqué.
– Vous avez tendance à dire ça dans la famille.
Silvester esquissa un demi-sourire moqueur, puis laissa le garçon continuer.
– Probablement parce que ça l'est… Enfin. Moi, je vous aime bien. Je sais que maman vous apprécie, mais elle ne vous aime pas réellement. Parce que vous êtes trop moche hahaC'est ça qui est dommage. pouuuuf violent !
– Rassurant. Et le prince asgardien ? Qu'est-ce que tu penses de lui ?
Il prit un bref moment pour réfléchir et parfaire une réponse qui conviendrait.
– Je n'ai rien contre lui. Mais je ne pense pas que renouer le contact avec lui soit une bonne chose.
– Pourquoi ?
Eirik soupira profondément, se laissa tomber dans les coussins. Puis, il se tortilla pour refaire face au prince de Weselton, et répondit d'un ton las :
– Sincèrement ? Quelqu'un qui revient après onze ans et qui ne sait même pas qu'il a des enfants… comment peut-il gérer une famille ? Comment peut-il revenir après tout ce temps et prétendre qu'il ne s'est rien passé, alors que la personne qui l'aimait le plus au monde a souffert à cause de lui ? EXACTEMENT
Il y eut un silence. Eirik se mordilla les lèvres, se demandant brusquement s'il n'en avait pas trop dit. La règle d'or de la politique était de ne pas dévoiler ses sentiments et de toujours porter une façade CONCEAL DON T FEEL Elsa lui a appris un peu trop de trucs. Mais Evvie était plus douée que lui dans ce domaine. Lui avait trop tendance à laisser apparentes ses failles, alors qu'elle arrivait à masquer ses faiblesses presque sans aucun problème.
– Je n'ai rien contre lui, admit finalement Silvester. Par contre, je ne lui fais pas confiance. Il n'a rien fait en ma présence, mais j'ai entendu suffisamment d'histoires pour savoir qu'il est dangereux Oh allez, c'est juste une guimauve toute mignonne (si si je vous jure). Et je ne veux pas que ça menace mon mariage.
Voilà de quoi il voulait parler, pensa Eirik avec un soupir intérieur. Il veut savoir si je suis de son côté, et si je peux l'aider. Cette situation allait l'obliger à prendre parti. Il ne pouvait pas juste faire la girouette et aller parler à Loki normalement, puis encourager Silvester dans son dos. Ah, quand même. Etre hypocrite c'est pas cool
– De ce côté-ci, je ne pense pas que vous devez vous inquiéter. Ma mère n'est pas du genre à ne pas se conformer à un engagement.
– Je m'en doute… Mais bon, je suis plutôt du genre à prévenir que guérir ensuite.
Le jeune prince garda le silence pendant un moment. Il avait particulièrement envie de dire qu'il ferait au mieux pour que le mariage ne soit pas perturbé, mais ç'aurait conduit à s'engager. Hors c'était ce qu'il voulait éviter au maximum. Aussi, malgré tout, il n'ajouta rien et préféra changer le thème de la conversation :
– Je n'ai jamais pu voir Weselton… C'est comment ?
Silvester sourit, les yeux dans le vague. Il décrivit le château dans lequel il avait vécu sans vraiment s'attarder sur les détails, laissant uniquement entendre que c'était un lieu assez froid et peuplé de gens qui ne voulaient pas forcément votre bien, Tu pouvais pas juste parler des paysages, ou de la bouffe? surtout quand vous étiez le fils du roi Hm sympa. IL A DOUZE ANS TU VEUX PAS RACONTER DES HISTOIRES DE PIRATES PLUTOT QUE DE POLITIQUE ?!. Même si le royaume était petit, les intrigues à la cour étaient beaucoup plus nombreuses qu'à Arendelle. Fallait être dans un disneyLe souverain n'était pas toujours bien vu, surtout lorsqu'il perdait une guerre, et la défaite face à Arendelle avait sérieusement ébranlé la légitimité du roi.
– Il veut me voir en sécurité, continua-t-il, ailleurs. Dans un royaume où ses opposants ne viendront pas me chercher, par peur.
– De quoi ?
– De ta mère.
Eirik esquissa un demi-sourire.
– Et la ville ?
La ville était, d'après Silvester, très différente de la capitale d'Arendelle. Beaucoup plus urbanisée, avec de grandes forges et des ateliers de métallurgie qui libéraient sans cesse des gaz lourds. De ce fait, les ruelles étaient toujours prises dans une fumée noirâtre qui laissait peu passer la lumière du jour, et il faisait souvent trop chaud. En gros c'est l'enfer là bas. C'est pas un peu cliché? Et enfin, à l'extérieur de la ville et dans toutes les campagnes environnantes se multipliaient les carrières de pierre. Celles-ci permettaient d'extraire les roches dont Weselton faisait ensuite commerce, mais aussi le minerai qui alimentait les forges. La zone était apparemment assez riche en fer et en cuivre.
Au moment où il terminait son exposé, quelqu'un frappa à la porte. Eirik se leva, alla ouvrir, et tomba sur un regard identique au sien. Il frissonna, s'écarta pour laisser passer Loki, et préféra se ranger à côté d'Evvie.
– J'ai pu entendre la fin de votre présentation de Weselton, fit le dieu en guise de salut. C'était très intéressant. Est-ce que ça vous dérangerait de me la refaire ?
Les yeux d'Eirik firent la navette entre Loki et Silvester. Le premier était juste glacial et distant, comme à son habitude, tandis que le second semblait plus sur ses gardes.
– Et pourquoi donc ?
Le ton était froid, mesuré. Evvie, à côté de lui, gardait le silence et se contentait d'observer.
– Parce que la reine Elsa m'a très récemment demandé de voir avec vous toutes les potentialités d'une alliance entre Weselton et Arendelle.
– Je ne pense pas qu'elle l'ait voulu sur le long terme… Ahah, le petit jeu des sous-entendus
Eirik soupira. On aurait dit deux loups qui se tournaient autour en attendant le bon moment pour mordre.
– Ou du moins, je ne pense pas qu'elle envisageait que vous restiez assez longtemps pour ça.
Loki se crispa imperceptiblement.
– Mais, si vous insistez…
Silvester se leva de sa chaise et se dirigea vers la porte. Il se retourna néanmoins à la dernière seconde, et lança :
– Eirik, ça a été un plaisir.
Le concerné lui répondit par un signe de tête, et attendit que Loki ait vidé les lieux, lui aussi, pour se détendre très légèrement. Pendant un bref instant, il avait cru que les deux allaient se sauter à la gorge… Il se tourna vers sa sœur.
– Alors ?
Elle sourit, les yeux dans le vague, et murmura :
– Il est formidable…
Eirik sentit son estomac se tordre.
– Qui ça ? Loki ?
Elle acquiesça sans un mot. La douleur augmenta significativement. Il s'écarta très légèrement sans qu'elle ne le remarque.
– Comment ça ?
– Il…
Evvie cherchait ses mots, apparemment incapable de définir ce que représentait cette nouvelle rencontre pour elle. Elle était en extase, totalement sous le charme. On dirait qu'elle est en train de tomber amoureuse là
– Il sait ce que je ressens… Il me comprend. Et il peut m'aider à faire des choses.
De plus en plus perturbé, Eirik recula franchement. Sa jumelle s'en rendit compte, le regarda intensément.
– Regarde, lui enjoignit-elle.
Elle lui prit la main, se concentra. Quelques secondes plus tard, la pièce s'emplit pour Eirik de créatures évanescentes. Il mit lui-même un moment à procéder l'information, trop choqué pour réagir. Les fantômes allaient et venaient autour de lui, le frôlaient presque parfois. Et quelque chose, chez sa sœur, les attirait terriblement. Elle émettait une sorte de lumière, tamisée mais puissante, qui agissait comme un aimant. Ils étaient irrésistiblement attirés, mais aussi étrangement repoussés dès qu'ils s'aventuraient trop près.
Elle le relâcha, et tout s'effaça.
– Ça fait des années que je les vois… Mais c'est seulement grâce à lui que je peux maintenant te les montrer.
– C'est… c'est formidable, mais… JALOUSIIIIIE
Evvie se détourna pour regarder le ciel gris à travers la fenêtre. Elle ne semblait même pas avoir entendu son frère protester, trop focalisée sur le dôme bleuté qui protégeait la ville de la tempête de neige. Ayant compris qu'elle était totalement ailleurs, son jumeau étouffa ses objections et retourna s'installer sur son lit. Il se tourna sur le côté, et fixa le mur doré avec intensité, comme s'il cherchait à faire un trou dedans rien qu'avec son regard, sans réellement savoir pourquoi il le faisait. Une dizaine de minutes plus tard, Evvie vint le rejoindre, et s'allongea à côté de lui. Ses cheveux noirs lui tombèrent devant les yeux alors qu'elle se blottissait contre lui.
Avec un soupir intérieur, Eirik mit de côté ses inquiétudes, et referma les bras sur sa sœur.

§.§.§.§.§.§

Après être sortis de la chambre des jumeaux, Loki et Silvester ne s'adressèrent pas un mot jusqu'à atteindre un couloir assez éloigné. Ce fut uniquement là que le blond se tourna vers le dieu.
– Écoutez. Je sais que la situation est assez étrange en ce moment, mais…
Les yeux bleu-vert de Loki croisèrent les siens, vibrant d'une haine silencieuse qui réduisit instantanément le prince au silence. Un peu trop tard, il se rappela l'avertissement de la princesse Anna : c'était un dieu. Et s'il avait réellement les pouvoirs qu'on lui imputait, en ce moment précis, il risquait de prendre très cher s'il ne choisissait pas ce qu'il allait dire avec précaution. Ahahah un tout petit peu
– À moi, fit le prince asgardien d'une voix aussi glaciale que son regard, la situation semble parfaitement claire. Vous êtes avec la femme que j'aime, et qui a des enfants avec moi. Hmm oui mais tu as raté cette partie là, dommage pour toi Si tu t'étais pas comporté, et si tu ne continuais pas de te comporter comme un connard, peut être que la situation aurait été différente
Instinctivement, Silvester commença à reculer. Quelque chose lui soufflait qu'il était en danger, et que s'il ne partait pas immédiatement, ç'allait être une catastrophe. Pour la forme, il s'efforça de garder un visage neutre face au dieu qui avançait sur lui. Qui, voyant ce bref et vain éclat de bravoure, sembla décider d'accélérer les choses. Soudainement, sa main jaillit, et se referma sur le cou de Silvester, qui se sentit soulevé du sol Woooh du calme mon gars. Les doigts enserrèrent sa jugulaire. Faiblement, le blond essaya de se débattre. La pression sur ses voies respiratoires s'accentua, l'air commença à manquer. Il essaya désespérément de donner un coup de pied, mais être suspendu à vingt centimètres au-dessus de la terre ne rendait pas la tâche aisée, au contraire. Il hoqueta. L'air se raréfiait de plus en plus. Son visage commença à virer au rouge. Franchement, je trouve le comportement de Loki pathétique. Il croit vraiment que c'est en menaçant Silvester comme un mafieux qu'il va récupérer Elsa? --' T'es tellement peu sûr de toi que tu dois le cogner pour ça?
– Alors c'est simple, siffla le dieu en le maintenant dans cette position sans prendre en compte son état de plus en plus désespéré, soit vous restez à distance et vous n'interférez plus jamais avec Elsa… Soit je reviendrai vous trouver, et vous pourrez directement aller à Helheim après.Ah bah zut alors. Elsa va pas être contente si elle apprend ça J'espère qu'elle le laissera tomber
Désespéré, Silvester commença à s'agiter de plus en plus. Son regard revint dans celui de son bourreau, à la recherche de la moindre trace de pitié, mais tout ce qu'il trouva fut de la froideur et de l'indifférence. Loki le considérait patiemment, attendant qu'il réponde à la menace d'une façon ou d'une autre… en abandonnant ou en essayant de se défendre. Silvester essaya d'inspirer, mais l'étau sur sa gorge était infaillible. Et Loki ne le maintenait au-dessus du sol que d'une main.
Anna avait raison, songea-t-il, au bord de l'inconscience. Nous sommes vraiment d'une espèce différente.
Des points noirs commencèrent à danser devant ses yeux. Obstiné, il serra les dents, se refusant à émettre le « d'accord » que lui soufflait sa raison. Et, lorsque finalement, il crut qu'il allait s'évanouir, une voix perça la brume qui avait envahi son cerveau.
– Je peux savoir ce que vous faites, Loki ? Ouuuuh j'espère que c'est Elsa ! Bon, elle a pas l'air très pressée de sauver Sylvester ahahah mais bon À tout les coups ça va pas être elle

Chapitre 14

Chapitre 16

§.§.§.§.§.§

[vampiredelivres]

Non ! Je refuse que ça se finisse comme ça !
J'ai adoré ce chapitre. Il est génial.
J'ai bien aimé la discussion de Eirik et Silvester (Raa je l'aime pas lui), c'était...intéressant.
Que Evvie puisse montrer les fantômes à Eirik est intéressant aussi. Ce passage aussi était très bien. Par contre, on n'en sais pas plus sur les portes de la morts et tout et tout...
C'est (encore !) intéressant que Eirik n'aime pas Loki, ça rajoute un obstacle a la remise en couple de Esla et Loki (j'y crois ! ). Mais a mon avis, il va finir par bien l'aimer... Il est obligé !
Ah, Loki et Silvester... Vas-y ! Étouffe-le !

- Je peux savoir ce que vous faites, Loki ?

Oh oh... Je sens les ennuis pointer le bout de leur nez...
En tout cas, super chapitre !
A bientôt !

Eh, je suis une sadique de nature, faut bien que je me respecte ! Sinon, je perds toute crédibilité auprès de mes lecteurs en faisant des fins nunuches à souhait.
Oui, les ennuis arrivent. Et à toute vitesse.
Ah, tiens. Team Loki, à ce que je vois ^^ Pour la mort prochaine de Silvester, je ne promets absolument rien !
C'est vraiment drôle d'écrire les différents points de vue, parce que d'un côté, il y a les points de vue des jumeaux qui commencent à diverger, et de l'autre, il y a Elsa et Loki qui n'arrivent toujours pas à se raccorder. Clairement, ça promet d'être du grand n'importe quoi.
Merci beaucoup pour ton commentaire, et à bientôt !

Ohaio ! Tu es sûre de l'orthographe. Je suis quasiment sûre d'avoir déjà entendu le mot mais bon. En fait, ça vient de Ohayo, en japonais. Et oui, j'ai un peu foiré sur l'orthographe. Tant pis.

Bon, pour faire un peu du racontage de vie, je suis donc rentrée lundi dernier, au final... Et j'avais DS de maths de trois heures dès le premier jour. Le bonheur, quoi. Mais je m'en suis bien sortie (17.5/20) ^^ Whaou ! (et c'est pour pleins de chose mais flemme de l'écrire plein de fois) T'inquiète. La flemme, je comprends.
Sinon, vous avez mon autorisation expresse pour bavarder sur ce sujet de tout et de n'importe-quoi, même si ça n'a aucun rapport avec la fanfic. Je trouve que c'est un peu mort, en ce moment. Même si je comprends, c'est la rentrée et les premières semaines. Ouep. Pas de DS, mais beaucoup de pression. Et moi, je le prends quand même assez au sérieux. Trop même peut-être. Je compatis. Bon courage !
Au passage, j'espère que votre rentrée à vous s'est bien passée, bon courage au travail comme au collège/lycée/université/prépa à tout le monde.

Eeet... j'allais oublier le chapitre. Sérieusement. Certes ta vie est très intéressante mais enfin... Je blague ! Je déteste raconter ma vie, habituellement.

Bonne lecture !


PS : Il est possible que je change mes habitudes de post (je ne sais pas encore trop comment, ça dépendra du rythme scolaire. Voilààà, je vous fiche la paix.


C'est censé être les portes de la mort ? Aaaabsolument... pas !
Chapitre 15

Eirik, affalé sur son lit, jouait depuis une bonne demi-heure avec de la neige Tellement chou ! lorsque trois coups légers furent toqués à sa porte. Sa soeur ? ou le prince ? (Je ne sais pas pourquoi lui maisn bon.) Chais plus si Elsa est libre. Elsa est partie blablater avec Sif. Donc restent en lice Evvie, Silvester et Eirik. Il se leva en soupirant pour aller ouvrir. Il avait rapidement renvoyé les serviteurs asgardiens qui l'avaient accompagné, et ceux d'Arendelle étaient maintenant en train de s'installer dans leurs quartiers. Aussi, il se sentait un peu seul.
– Qui est-ce ? demanda-t-il à travers le battant, méfiant.
À vrai dire, il espérait que ce soit Evvie, mais n'avait pas envie de tomber au passage sur Loki. Leur père. Il avait trop de mal à se dire que c'était lui qui les avait conçus. Evvie avait accepté l'idée directement, presque avec joie. Lui ne pouvait pas. Faut dire que t'es beaucoup plus stable qu'elle et qu'avoir une grande épaule sur quoi poser sa tête, c'est plus rasurant. On est d'accord. En terme de stabilité, Evvie est loiiin derrière. En même temps, vu son physique, faut pas trop le lui reprocher.
– Moi, répondit une voix de l'autre côté.
Eirik entr'ouvrit pour voir qui était le « moi ». Le visage du prince Silvester apparut dans l'embrasure. En plus c'et vraiment lui.
– Puis-je ?
Le jeune garçon ouvrit en grand et s'effaça pour le laisser passer, puis referma derrière lui.
– Désolé de déranger, s'excusa le prince de Weselton, mais je me suis dit qu'on pourrait parler…
– Aucun problème. Faites comme chez vous.
Silvester regarda autour de lui, considérant un moment les possibilités d'ouvrir la discussion, puis s'assit finalement sur une chaise. Eirik fila s'installer à nouveau sur son lit, mais en tailleur cette fois-ci, et le fixa. Bleu dans vert, les deux regards se croisèrent, et ne se lâchèrent plus.
– Je ne veux pas sembler invasif, lâcha finalement Silvester. Mais j'aimerais savoir ce que tu penses de la situation actuelle.
Eirik ne releva pas le tutoiement, préférant réfléchir un moment à la bonne façon pour répondre à la question. Pour lui, la réponse était évidente. Il ne voulait pas de Loki, même si ça devait mener à un mariage uniquement politique et commercial plutôt qu'à un mariage d'amour pour sa mère. Et puis, c'était elle qui avait lancé l'idée des fiançailles.
– Je… C'est compliqué.
– Vous avez tendance à dire ça dans la famille. Qui l'a déjà dit ? Je ne les vois pas du tout dire ça moi ! Elsa, quand Loki est arrivé et que Silvester lui a demandé ce qui se passait. Elle a répondu "C'est compliqué".
Silvester esquissa un demi-sourire moqueur, puis laissa le garçon continuer.
– Probablement parce que ça l'est… Enfin. Moi, je vous aime bien. Je sais que maman vous apprécie, mais elle ne vous aime pas réellement. C'est ça qui est dommage.
– Rassurant. Et le prince asgardien ? Qu'est-ce que tu penses de lui ?
Il prit un bref moment pour réfléchir et parfaire une réponse qui conviendrait.
– Je n'ai rien contre lui. Mais je ne pense pas que renouer le contact avec lui soit une bonne chose.
– Pourquoi ? Moi j'aimerai plus savoir pourquoi tu lui poses ces questions. Laisse le jouer avec les fleurs blanches qui poussent sur les nuages bon sang ! Parce que c'est un prince, donc un politicien, donc qui veut avoir toutes les cartes en main, quitte à massacrer l'enfance d'un gamin comme Eirik. (... J'y suis peut-être allée un peu fort.
Eirik soupira profondément, se laissa tomber dans les coussins. Puis, il se tortilla pour refaire face au prince de Weselton, et répondit d'un ton las :
– Sincèrement ? Quelqu'un qui revient après onze ans et qui ne sait même pas qu'il a des enfants… comment peut-il gérer une famille ? Comment peut-il revenir après tout ce temps et prétendre qu'il ne s'est rien passé, alors que la personne qui l'aimait le plus au monde a souffert à cause de lui ? Tu as raison, mais tu ne sais quand même tellement pas tout. Voui... mais c'est un point de vue totalement subjectif sur la situation.
Il y eut un silence. Eirik se mordilla les lèvres, se demandant brusquement s'il n'en avait pas trop dit. La règle d'or de la politique était de ne pas dévoiler ses sentiments et de toujours porter une façade. Mais Evvie était plus douée que lui dans ce domaine. Lui avait trop tendance à laisser apparentes ses failles, alors qu'elle arrivait à masquer ses faiblesses presque sans aucun problème. Ah bon ? J'aurais pensé le contraire. Ou plus glace tous les deux. En même temps, Evvie est obligée d'être la reine des apparences.
– Je n'ai rien contre lui, admit finalement Silvester. Par contre, je ne lui fais pas confiance. Il n'a rien fait en ma présence, mais j'ai entendu suffisamment d'histoires pour savoir qu'il est dangereux. Et je ne veux pas que ça menace mon mariage.
Voilà de quoi il voulait parler, pensa Eirik avec un soupir intérieur. Il veut savoir si je suis de son côté, et si je peux l'aider. Cette situation allait l'obliger à prendre parti. Il ne pouvait pas juste faire la girouette et aller parler à Loki normalement, puis encourager Silvester dans son dos.
– De ce côté-ci, je ne pense pas que vous devez vous inquiéter. Ma mère n'est pas du genre à ne pas se conformer à un engagement.
– Je m'en doute… Mais bon, je suis plutôt du genre à prévenir que guérir ensuite.
Le jeune prince garda le silence pendant un moment. Il avait particulièrement envie de dire qu'il ferait au mieux pour que le mariage ne soit pas perturbé, mais ç'aurait conduit à s'engager. Hors c'était ce qu'il voulait éviter au maximum. Aussi, malgré tout, il n'ajouta rien et préféra changer le thème de la conversation :
– Je n'ai jamais pu voir Weselton… C'est comment ?
Silvester sourit, les yeux dans le vague. Il décrivit le château dans lequel il avait vécu sans vraiment s'attarder sur les détails, laissant uniquement entendre que c'était un lieu assez froid et peuplé de gens qui ne voulaient pas forcément votre bien, surtout quand vous étiez le fils du roi. Chalereux. Totalement ! Même si le royaume était petit, les intrigues à la cour étaient beaucoup plus nombreuses qu'à Arendelle. Vraiment ? D'un autre côté, si on parle de petits trucs, avec une reine qui déprime, pas le temps d'intriguer. Les enfants occupent déjà assez bien les gens. Voilà. Et puis, tous les potentiels opposants risquent de se faire congeler s'ils font un mouvement de travers... forcément, ça réduit les velléités de révolte. Le souverain n'était pas toujours bien vu, surtout lorsqu'il perdait une guerre, et la défaite face à Arendelle avait sérieusement ébranlé la légitimité du roi. On a choisi Elsa et Anna comme héroïne. Que veux-tu ? Vous n'avez aucune chance ou ce n'est plus Disney. C'est ça.
– Il veut me voir en sécurité, continua-t-il, ailleurs. Dans un royaume où ses opposants ne viendront pas me chercher, par peur.
– De quoi ?
– De ta mère. D'une femme ? Vraiment !
En fait c'est de plus en plus parfaitement compréhensible.
Eirik esquissa un demi-sourire.
– Et la ville ?
La ville était, d'après Silvester, très différente de la capitale d'Arendelle. Beaucoup plus urbanisée, avec de grandes forges et des ateliers de métallurgie qui libéraient sans cesse des gaz lourds. De ce fait, les ruelles étaient toujours prises dans une fumée noirâtre qui laissait peu passer la lumière du jour, et il faisait souvent trop chaud. Et enfin, à l'extérieur de la ville et dans toutes les campagnes environnantes se multipliaient les carrières de pierre. Celles-ci permettaient d'extraire les roches dont Weselton faisait ensuite commerce, mais aussi le minerai qui alimentait les forges. La zone était apparemment assez riche en fer et en cuivre.
Au moment où il terminait son exposé, quelqu'un frappa à la porte. Eirik se leva, alla ouvrir, et tomba sur un regard identique au sien. Il frissonna, s'écarta pour laisser passer Loki, et préféra se ranger à côté d'Evvie.
– J'ai pu entendre la fin de votre présentation de Weselton, fit le dieu en guise de salut. C'était très intéressant. Est-ce que ça vous dérangerait de me la refaire ?
Les yeux d'Eirik firent la navette entre Loki et Silvester. Le premier était juste glacial et distant, comme à son habitude, tandis que le second semblait plus sur ses gardes. Face à un dieu et à celui-là... Il aurait plutôt dû commencer à courir pour sa vie.
– Et pourquoi donc ?
Le ton était froid, mesuré. Evvie, à côté de lui, gardait le silence et se contentait d'observer.
– Parce que la reine Elsa m'a très récemment demandé de voir avec vous toutes les potentialités d'une alliance entre Weselton et Arendelle.
– Je ne pense pas qu'elle l'ait voulu sur le long terme…
Eirik soupira. On aurait dit deux loups qui se tournaient autour en attendant le bon moment pour mordre.
– Ou du moins, je ne pense pas qu'elle envisageait que vous restiez assez longtemps pour ça. C'est le prince qui a dit ça ? Toi, je ne sais pas si tu es en train de t'en rendre compte, mais si tu n'as pas la protection d'Elsa, tu vas voir ton espérance de vie réduite très considérablement. Le reste du monde ou pas. Oui, c'était le prince. Et oui, il risque sa peau.
Loki se crispa imperceptiblement.
– Mais, si vous insistez…
Silvester se leva de sa chaise et se dirigea vers la porte. Il se retourna néanmoins à la dernière seconde, et lança :
– Eirik, ça a été un plaisir.
Le concerné lui répondit par un signe de tête, et attendit que Loki ait vidé les lieux, lui aussi, pour se détendre très légèrement. Pendant un bref instant, il avait cru que les deux allaient se sauter à la gorge… Il se tourna vers sa sœur.
– Alors ?
Elle sourit, les yeux dans le vague, et murmura :
– Il est formidable…
Eirik sentit son estomac se tordre.
– Qui ça ? Loki ? J'entends tellement la surprise. Et je vois tellement Elsa dire la même chose au même moment si elle était là ! Enfin... Plutôt Anna maintenant. Ou Raiponce. En fait chais pas. D'ailleurs on va la revoir. Aucune idée. J'y vais un peu au feeling sur les personnages secondaires, mais peut-être.
Elle acquiesça sans un mot. La douleur augmenta significativement. Il s'écarta très légèrement sans qu'elle ne le remarque.
– Comment ça ?
– Il…
Evvie cherchait ses mots, apparemment incapable de définir ce que représentait cette nouvelle rencontre pour elle. Elle était en extase, totalement sous le charme.
– Il sait ce que je ressens… Il me comprend. Et il peut m'aider à faire des choses.
De plus en plus perturbé, Eirik recula franchement. Sa jumelle s'en rendit compte, le regarda intensément.
– Regarde, lui enjoignit-elle.
Elle lui prit la main, se concentra. Quelques secondes plus tard, la pièce s'emplit pour Eirik de créatures évanescentes. Il mit lui-même un moment à procéder l'information, trop choqué pour réagir. Les fantômes allaient et venaient autour de lui, le frôlaient presque parfois. Et quelque chose, chez sa sœur, les attirait terriblement. Elle émettait une sorte de lumière, tamisée mais puissante, qui agissait comme un aimant. Ils étaient irrésistiblement attirés, mais aussi étrangement repoussés dès qu'ils s'aventuraient trop près.
Elle le relâcha, et tout s'effaça.
– Ça fait des années que je les vois… Mais c'est seulement grâce à lui que je peux maintenant te les montrer.
– C'est… c'est formidable, mais…
Evvie se détourna pour regarder le ciel gris à travers la fenêtre. Elle ne semblait même pas avoir entendu son frère protester, trop focalisée sur le dôme bleuté qui protégeait la ville de la tempête de neige. Ayant compris qu'elle était totalement ailleurs, son jumeau étouffa ses objections et retourna s'installer sur son lit. Jaloux. En même temps le père qu'il n'adore pas vient de prendre sa soeur adoré. Pas sympa ça. C'est ça. Déjà que de base, il se méfiait de lui... là, ça n'a pas aidé. Il se tourna sur le côté, et fixa le mur doré avec intensité, comme s'il cherchait à faire un trou dedans rien qu'avec son regard, sans réellement savoir pourquoi il le faisait. Une dizaine de minutes plus tard, Evvie vint le rejoindre, et s'allongea à côté de lui. Ses cheveux noirs lui tombèrent devant les yeux alors qu'elle se blottissait contre lui.
Avec un soupir intérieur, Eirik mit de côté ses inquiétudes, et referma les bras sur sa sœur. Rassurée. Moi hein ? Il aime toujours sa sœur, hein ! C'est juste leur père qu'il supporte de moins en moins.

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Après être sortis de la chambre des jumeaux, Loki et Silvester ne s'adressèrent pas un mot jusqu'à atteindre un couloir assez éloigné. Ce fut uniquement là que le blond se tourna vers le dieu.
– Écoutez. Je sais que la situation est assez étrange en ce moment, mais…
Les yeux bleu-vert de Loki croisèrent les siens, vibrant d'une haine silencieuse qui réduisit instantanément le prince au silence. Un peu trop tard, il se rappela l'avertissement de la princesse Anna : c'était un dieu. Eh ouais. Sacré... Adversaire (j'ai plus le mot) Et s'il avait réellement les pouvoirs qu'on lui imputait, en ce moment précis, il risquait de prendre très cher s'il ne choisissait pas ce qu'il allait dire avec précaution.
– À moi, fit le prince asgardien d'une voix aussi glaciale que son regard, la situation semble parfaitement claire. Vous êtes avec la femme que j'aime, et qui a des enfants avec moi.
Instinctivement, Silvester commença à reculer. Quelque chose lui soufflait qu'il était en danger Parce que ta raison et ton instint ne sont pas assez réveillés pour te le hurler ? Bah, il s'imaginait que ce n'était pas si dangereux que ça., et que s'il ne partait pas immédiatement, ç'allait être une catastrophe. Pour la forme, il s'efforça de garder un visage neutre face au dieu qui avançait sur lui. Qui, voyant ce bref et vain éclat de bravoure, sembla décider d'accélérer les choses. Soudainement, sa main jaillit, et se referma sur le cou de Silvester, qui se sentit soulevé du sol. Fallait pas quitter la protection d'Eirik et Evvie. Exactement. Face aux deux, Loki ne se serait rien permis. Les doigts enserrèrent sa jugulaire. Faiblement, le blond essaya de se débattre. La pression sur ses voies respiratoires s'accentua, l'air commença à manquer. Il essaya désespérément de donner un coup de pied, mais être suspendu à vingt centimètres au-dessus de la terre ne rendait pas la tâche aisée, au contraire. Il hoqueta. L'air se raréfiait de plus en plus. Son visage commença à virer au rouge. Tu ne mourras pas. Il a l'air calme et ça ne vaut tellement pas de te tuer comme ça sans te torturer pendant une éternité. Ou un bon bout de temps. Oh, à mon avis, s'il le pouvait, Loki le tuerait sur le coup.
– Alors c'est simple, siffla le dieu en le maintenant dans cette position sans prendre en compte son état de plus en plus désespéré, soit vous restez à distance et vous n'interférez plus jamais avec Elsa… Soit je reviendrai vous trouver, et vous pourrez directement aller à Helheim après.
Désespéré, Silvester commença à s'agiter de plus en plus. Son regard revint dans celui de son bourreau, à la recherche de la moindre trace de pitié, mais tout ce qu'il trouva fut de la froideur et de l'indifférence. Loki le considérait patiemment, attendant qu'il réponde à la menace d'une façon ou d'une autre… en abandonnant ou en essayant de se défendre. Silvester essaya d'inspirer, mais l'étau sur sa gorge était infaillible. Et Loki ne le maintenait au-dessus du sol que d'une main.
Anna avait raison, songea-t-il, au bord de l'inconscience. Nous sommes vraiment d'une espèce différente.
Des points noirs commencèrent à danser devant ses yeux. Obstiné, il serra les dents, se refusant à émettre le « d'accord » que lui soufflait sa raison. Sa raison ? C'est pas plutôt comme son égo ? Un peu des deux sans doute... Et, lorsque finalement, il crut qu'il allait s'évanouir, une voix perça la brume qui avait envahi son cerveau.
– Je peux savoir ce que vous faites, Loki ? Elsa ? Ou alors Sif ou encore les deux petits chous ? Surprise !

Chapitre 14

Chapitre 16

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C'est bien, mais ça devient parfois tellement une histoire plus politique... Un peu plus d'actions est prévues pour plus tard j'espère.
Oui... Je suis désolée, GoT a un peu (beaucoup) déteint sur moi en ce moment. Du coup, je vois un peu des complots partout. Mais en même temps, on est dans un contexte de trafics politiques, et ça ne va pas s'arranger de sitôt. J'essaierai de faire au mieux pour l'action.
Merci pour ton commentaire !

Ohaio ! Tu vas finir par me tuer, vamp' ! Je t'imagine déjà avec la jupe hawaïenne... oh wait... J'te signale que je vis sur une île tropicale. La jupe, c'est obligé !
Je blague. Le jour où je mettrai ça, ce sera aussi le jour de mon suicide.

Bon, pour faire un peu du racontage de vie, je suis donc rentrée lundi dernier, au final... Et j'avais DS de maths de trois heures dès le premier jour. Le bonheur, quoi. Mais je m'en suis bien sortie (17.5/20) ^^ ... Je ne sais pas si c'est parce que tu es perfectionniste, horriblement douée, si les maths te permettent d'avoir de bonnes notes une fois que tu as pigé le truc, ou les trois *facepalm fatigué* Un peu des trois, probablement. Plus du premier et du troisième, surtout.
Sinon, vous avez mon autorisation expresse pour bavarder sur ce sujet de tout et de n'importe-quoi, même si ça n'a aucun rapport avec la fanfic. Je trouve que c'est un peu mort, en ce moment. Même si je comprends, c'est la rentrée et les premières semaines.
Au passage, j'espère que votre rentrée à vous s'est bien passée, bon courage au travail comme au collège/lycée/université/prépa à tout le monde. Merci !

Eeet... j'allais oublier le chapitre.

Bonne lecture !


PS : Il est possible que je change mes habitudes de post (je ne sais pas encore trop comment, ça dépendra du rythme scolaire. Voilààà, je vous fiche la paix.


Chapitre 15

Eirik, affalé sur son lit, jouait depuis une bonne demi-heure avec de la neige lorsque trois coups légers furent toqués à sa porte. Il se leva en soupirant pour aller ouvrir. Il avait rapidement renvoyé les serviteurs asgardiens qui l'avaient accompagné, et ceux d'Arendelle étaient maintenant en train de s'installer dans leurs quartiers. Aussi, il se sentait un peu seul.
– Qui est-ce ? demanda-t-il à travers le battant, méfiant.
À vrai dire, il espérait que ce soijalousew, mais n'avait pas envie de tomber au passage sur Loki. Leur père. Il avait trop de mal à se dire que c'était lui qui les avait conçus. Complexe d'Œudiiiiiipe ! Mais j'avoue, comme Elsa est à la base un personnage d'animation et Loki, un acteur réel, les imaginer zouker ensemble revient pour moi à admettre quasiment la pédophilie. Résultat, j'imagine Elsa sous les traits de la Reine des Glaces dans la préquelle de Blanche-Neige... et Emily Blunt est juste hyper sex, au passage... Oui, c'est sûr que remixer dessin animé et film n'est pas forcément le plus simple... ^^ Mais personnellement, je suis tellement dans l'écriture que je n'y fais plus attention. Evvie avait accepté l'idée directement, presque avec joie. Lui ne pouvait pas.
– Moi, répondit une voix de l'autre côté.
Eirik entr'ouvrit pour voir qui était le « moi ». Le visage du prince Silvester apparut dans l'embrasure.
– Puis-je ?
Le jeune garçon ouvrit en grand et s'effaça pour le laisser passer, puis referma derrière lui.
– Désolé de déranger, s'excusa le prince de Weselton, mais je me suis dit qu'on pourrait parler…
– Aucun problème. Faites comme chez vous.
Silvester regarda autour de lui, considérant un moment les possibilités d'ouvrir la discussion, puis s'assit finalement sur une chaise. Eirik fila s'installer à nouveau sur son lit, mais en tailleur cette fois-ci, et le fixa. Bleu dans vert, les deux regards se croisèrent, et ne se lâchèrent plus.
– Je ne veux pas sembler invasif, lâcha finalement Silvester. Mais j'aimerais savoir ce que tu penses de la situation actuelle.
Eirik ne releva pas le tutoiement, préférant réfléchir un moment à la bonne façon pour répondre à la question. Pour lui, la réponse était évidente. Il ne voulait pas de Loki, même si ça devait mener à un mariage uniquement politique et commercial plutôt qu'à un mariage d'amour pour sa mère. Et puis, c'était elle qui avait lancé l'idée des fiançailles.
– Je… C'est compliqué.
– Vous avez tendance à dire ça dans la famille. Ben disons qu'une reine-sorcière quasi-immortelle a zouké avec un extraterrestre surpuissant qui a été assimilé à un dieu nordique, que la mère a autrefois gelé un royaume entier, ET qu'elle a eu une gamine pourrie-gâtée jusqu'à la moelle, au sens propre du terme. Pas étonnant. Le jeu de mots sur le pourrie-gâtée... *facepalm* (Et oui, c'est la seule chose que je vais relever dans cette phrase !)
Silvester esquissa un demi-sourire moqueur, puis laissa le garçon continuer.
– Probablement parce que ça l'est… Enfin. Moi, je vous aime bien. Je sais que maman vous apprécie, mais elle ne vous aime pas réellement. C'est ça qui est dommage. Ce qui l'est moins, c'est que Silvester ne lui posera aucun problème. Il pourra en faire ce qu'il veut s'il s'y prend bien, au contraire de Loki. Et ça, ça lui plaît. C'est ça.
– Rassurant. Et le prince asgardien ? Qu'est-ce que tu penses de lui ?
Il prit un bref moment pour réfléchir et parfaire une réponse qui conviendrait. "C'est un abject salaud qui a abusé des deux femmes que j'aime le plus au monde, Prince Silvester. Je suis clairement heureux de vous savoir fiancé à ma mère, car vous ne la rendrez que modérément heureuse. De telle sorte que, lorsqu'il sera temps, vous ne me poserez aucun problème si je décide de vous éliminer. Et non, je ne ressemble en aucun cas à mon père !
– Je n'ai rien contre lui. Mais je ne pense pas que renouer le contact avec lui soit une bonne chose.
– Pourquoi ?
Eirik soupira profondément, se laissa tomber dans les coussins. Puis, il se tortilla pour refaire face au prince de Weselton, et répondit d'un ton las :
– Sincèrement ? Quelqu'un qui revient après onze ans et qui ne sait même pas qu'il a des enfants… comment peut-il gérer une famille ? Comment peut-il revenir après tout ce temps et prétendre qu'il ne s'est rien passé, alors que la personne qui l'aimait le plus au monde a souffert à cause de lui ?
Il y eut un silence. Eirik se mordilla les lèvres, se demandant brusquement s'il n'en avait pas trop dit. La règle d'or de la politique était de ne pas dévoiler ses sentiments et de toujours porter une façade. Mais Evvie était plus douée que lui dans ce domaine. Lui avait trop tendance à laisser apparentes ses failles, alors qu'elle arrivait à masquer ses faiblesses presque sans aucun problème. Normal. Si elle se montrait telle qu'elle est réellement, la moitié du royaume puerait la charogne, en même temps... va développer un méga syndrome de l'imposteur, la petite ! Voilààà. Pas vraiment le choix, la pauvre.
– Je n'ai rien contre lui, admit finalement Silvester. Par contre, je ne lui fais pas confiance. Il n'a rien fait en ma présence, mais j'ai entendu suffisamment d'histoires pour savoir qu'il est dangereux. Et je ne veux pas que ça menace mon mariage.
Voilà de quoi il voulait parler, pensa Eirik avec un soupir intérieur. Il veut savoir si je suis de son côté, et si je peux l'aider. Cette situation allait l'obliger à prendre parti. Il ne pouvait pas juste faire la girouette et aller parler à Loki normalement, puis encourager Silvester dans son dos. Pffff ! On n'est pas non plus censé mettre une femme qu'on aime enceinte, et la trahir juste après ! Pour la défense de Loki, il n'était pas au courant qu'elle était enceinte, et elle non-plus. Oui, c'est un argument irrecevable. Mais je me fais l'avocat d'une cause désespérée, pour le coup.
– De ce côté-ci, je ne pense pas que vous devez vous inquiéter. Ma mère n'est pas du genre à ne pas se conformer à un engagement.
– Je m'en doute… Mais bon, je suis plutôt du genre à prévenir que guérir ensuite.
Le jeune prince garda le silence pendant un moment. Il avait particulièrement envie de dire qu'il ferait au mieux pour que le mariage ne soit pas perturbé, mais ç'aurait conduit à s'engager. Hors c'était ce qu'il voulait éviter au maximum. Aussi, malgré tout, il n'ajouta rien et préféra changer le thème de la conversation :
– Je n'ai jamais pu voir Weselton… C'est comment ?
Silvester sourit, les yeux dans le vague. Il décrivit le château dans lequel il avait vécu sans vraiment s'attarder sur les détails, laissant uniquement entendre que c'était un lieu assez froid et peuplé de gens qui ne voulaient pas forcément votre bien, surtout quand vous étiez le fils du roi. Même si le royaume était petit, les intrigues à la cour étaient beaucoup plus nombreuses qu'à Arendelle. Le souverain n'était pas toujours bien vu, surtout lorsqu'il perdait une guerre, et la défaite face à Arendelle avait sérieusement ébranlé la légitimité du roi.
– Il veut me voir en sécurité, continua-t-il, ailleurs. Dans un royaume où ses opposants ne viendront pas me chercher, par peur.
– De quoi ?
– De ta mère.
Eirik esquissa un demi-sourire.
– Et la ville ?
La ville était, d'après Silvester, très différente de la capitale d'Arendelle. Beaucoup plus urbanisée, avec de grandes forges et des ateliers de métallurgie qui libéraient sans cesse des gaz lourds. De ce fait, les ruelles étaient toujours prises dans une fumée noirâtre qui laissait peu passer la lumière du jour, et il faisait souvent trop chaud. Et enfin, à l'extérieur de la ville et dans toutes les campagnes environnantes se multipliaient les carrières de pierre. Celles-ci permettaient d'extraire les roches dont Weselton faisait ensuite commerce, mais aussi le minerai qui alimentait les forges. La zone était apparemment assez riche en fer et en cuivre.
Au moment où il terminait son exposé, quelqu'un frappa à la porte. Eirik se leva, alla ouvrir, et tomba sur un regard identique au sien. Il frissonna, s'écarta pour laisser passer Loki, et préféra se ranger à côté d'Evvie.
– J'ai pu entendre la fin de votre présentation de Weselton, fit le dieu en guise de salut. C'était très intéressant. Est-ce que ça vous dérangerait de me la refaire ? "... parce qu'en fait, c'est MA femme que vous allez bientôt vous faire, et ça me les brise sévère, donc il est logique que je brise les vôtres. Permettez ?" Joliment résumé.
Les yeux d'Eirik firent la navette entre Loki et Silvester. Le premier était juste glacial et distant, comme à son habitude, tandis que le second semblait plus sur ses gardes.
– Et pourquoi donc ?
Le ton était froid, mesuré. Evvie, à côté de lui, gardait le silence et se contentait d'observer.
– Parce que la reine Elsa m'a très récemment demandé de voir avec vous toutes les potentialités d'une alliance entre Weselton et Arendelle.
– Je ne pense pas qu'elle l'ait voulu sur le long terme… POPOPO !
Eirik soupira. On aurait dit deux loups qui se tournaient autour en attendant le bon moment pour mordre.
– Ou du moins, je ne pense pas qu'elle envisageait que vous restiez assez longtemps pour ça.
Loki se crispa imperceptiblement.
– Mais, si vous insistez…
Silvester se leva de sa chaise et se dirigea vers la porte. Il se retourna néanmoins à la dernière seconde, et lança :
– Eirik, ça a été un plaisir.
Le concerné lui répondit par un signe de tête, et attendit que Loki ait vidé les lieux, lui aussi, pour se détendre très légèrement. Pendant un bref instant, il avait cru que les deux allaient se sauter à la gorge… Il se tourna vers sa sœur.
– Alors ?
Elle sourit, les yeux dans le vague, et murmura :
– Il est formidable…
Eirik sentit son estomac se tordre.
– Qui ça ? Loki ?
Elle acquiesça sans un mot. La douleur augmenta significativement. Il s'écarta très légèrement sans qu'elle ne le remarque.
– Comment ça ?
– Il…
Evvie cherchait ses mots, apparemment incapable de définir ce que représentait cette nouvelle rencontre pour elle. Elle était en extase, totalement sous le charme. Heureusement qu'on sait que c'est sa fille... Voui...
– Il sait ce que je ressens… Il me comprend. Et il peut m'aider à faire des choses.
De plus en plus perturbé, Eirik recula franchement. Sa jumelle s'en rendit compte, le regarda intensément.
– Regarde, lui enjoignit-elle.
Elle lui prit la main, se concentra. Quelques secondes plus tard, la pièce s'emplit pour Eirik de créatures évanescentes. Il mit lui-même un moment à procéder l'information, trop choqué pour réagir. Les fantômes allaient et venaient autour de lui, le frôlaient presque parfois. Et quelque chose, chez sa sœur, les attirait terriblement. Elle émettait une sorte de lumière, tamisée mais puissante, qui agissait comme un aimant. Ils étaient irrésistiblement attirés, mais aussi étrangement repoussés dès qu'ils s'aventuraient trop près.
Elle le relâcha, et tout s'effaça.
– Ça fait des années que je les vois… Mais c'est seulement grâce à lui que je peux maintenant te les montrer.
– C'est… c'est formidable, mais…
Evvie se détourna pour regarder le ciel gris à travers la fenêtre. Elle ne semblait même pas avoir entendu son frère protester, trop focalisée sur le dôme bleuté qui protégeait la ville de la tempête de neige. Ayant compris qu'elle était totalement ailleurs, son jumeau étouffa ses objections et retourna s'installer sur son lit. Il se tourna sur le côté, et fixa le mur doré avec intensité, comme s'il cherchait à faire un trou dedans rien qu'avec son regard, sans réellement savoir pourquoi il le faisait. Une dizaine de minutes plus tard, Evvie vint le rejoindre, et s'allongea à côté de lui. Ses cheveux noirs lui tombèrent devant les yeux alors qu'elle se blottissait contre lui.
Avec un soupir intérieur, Eirik mit de côté ses inquiétudes, et referma les bras sur sa sœur.
THAT'S LOVE, BITCH !

§.§.§.§.§.§

Après être sortis de la chambre des jumeaux, Loki et Silvester ne s'adressèrent pas un mot jusqu'à atteindre un couloir assez éloigné. Ce fut uniquement là que le blond Ah ? Je n'avais pas retenu qu'il était blond ! Oui, il est blond. se tourna vers le dieu.
– Écoutez. Je sais que la situation est assez étrange en ce moment, mais…
Les yeux bleu-vert de Loki croisèrent les siens, vibrant d'une haine silencieuse qui réduisit instantanément le prince au silence. Un peu trop tard, il se rappela l'avertissement de la princesse Anna : c'était un dieu. Et s'il avait réellement les pouvoirs qu'on lui imputait, en ce moment précis, il risquait de prendre très cher s'il ne choisissait pas ce qu'il allait dire avec précaution.
– À moi, fit le prince asgardien d'une voix aussi glaciale que son regard, la situation semble parfaitement claire. Vous êtes avec la femme que j'aime, et qui a des enfants avec moi. *Inspirer. Expirer. Inspirer. Expirer. Inspirer. Expirer.* ET TU OSES DIRE ÇA, CONNARD ?! ELSA NE T'APPARTIENT PAS, CAPICHE !?! T'AURAIS ÉTÉ PLUS MALIN ET MOINS MALÉFIQUE, J'AURAIS TROUVÉ ÇA MIGNON. Mais là, ça fait juste macho désespéré. Dégeulasse. Réaction de la mort !
Instinctivement, Silvester commença à reculer. Quelque chose lui soufflait qu'il était en danger, et que s'il ne partait pas immédiatement, ç'allait être une catastrophe. Pour la forme, il s'efforça de garder un visage neutre face au dieu qui avançait sur lui. Qui, voyant ce bref et vain éclat de bravoure, sembla décider d'accélérer les choses. Soudainement, sa main jaillit, et se referma sur le cou de Silvester, qui se sentit soulevé du sol. Les doigts enserrèrent sa jugulaire. Faiblement, le blond essaya de se débattre. La pression sur ses voies respiratoires s'accentua, Beurk ! l'air commença à manquer. Il essaya désespérément de donner un coup de pied, mais être suspendu à vingt centimètres au-dessus de la terre ne rendait pas la tâche aisée, au contraire. Il hoqueta. L'air se raréfiait de plus en plus. Son visage commença à virer au rouge.
– Alors c'est simple, siffla le dieu en le maintenant dans cette position sans prendre en compte son état de plus en plus désespéré, soit vous restez à distance et vous n'interférez plus jamais avec Elsa… Soit je reviendrai vous trouver, et vous pourrez directement aller à Helheim après. Lokinet est mignon... mais absolument ridicule. Il nous a habitué à mieux. Même en matière d'intimidation. Là, il a juste envie de commettre un meurtre, en fait. Et puis, il est un peu toujours dans l'idée que les Midgardiens sont de pauvres petites créatures serviles, donc...
Désespéré, Silvester commença à s'agiter de plus en plus. Son regard revint dans celui de son bourreau, à la recherche de la moindre trace de pitié, mais tout ce qu'il trouva fut de la froideur et de l'indifférence. Loki le considérait patiemment, attendant qu'il réponde à la menace d'une façon ou d'une autre… en abandonnant ou en essayant de se défendre. Silvester essaya d'inspirer, mais l'étau sur sa gorge était infaillible. Et Loki ne le maintenait au-dessus du sol que d'une main.
Anna avait raison, songea-t-il, au bord de l'inconscience. Nous sommes vraiment d'une espèce différente.
Des points noirs commencèrent à danser devant ses yeux. Obstiné, il serra les dents, se refusant à émettre le « d'accord » que lui soufflait sa raison. Et, lorsque finalement, il crut qu'il allait s'évanouir, une voix perça la brume qui avait envahi son cerveau.
– Je peux savoir ce que vous faites, Loki ?
Oh là là ! J'aimerais TELLEMENT que ce soit Jane, tiens ! Surprise !

Chapitre 14

Chapitre 16

§.§.§.§.§.§

Un chapitre de transition, mais somme toute sympathique à lire. Loki perd vraiment la boule, par contre. C'est ça. Il est en train de perdre les pédales.[/quote]

Yooooooooooo ! Hey !

Ça fait longtemps que j'ai pas laché un petit comm' alors il est temps ! Merki

Petit un: Esla et Loki c'est la viiiiie! (et un peu la destruction sur leur passage mais c'est pas grave ) Ouiii, mais la destruction, c'est un détail !

Petit deux: Silvestmachinchose cékankimeur? Comme je le disais, je ne promets rien !

Peit trois: Ils m'intriguent ces deux petits ... J'ai comme l'impression que y en a un qui va mal finir... (Ou alors pas du tout et je fume la moquette ) Genre Eirik qui serait jaloux du rapprochement Loki/Eevie, et qui ferait parti d'un plan machiavélique pour se débarrasser de Loki... A voir ... C'est plus ou moins ça, mais no spoil !

Bref, en tout cas, c'est toujours bien pour l'écriture, c'est fluide et agréable à lire, les chapitres sont bien proportionnés. Merci ! Juste un petit truc que j'ai relevé,

"– Je ne veux pas sembler invasif, lâcha finalement Silvester." Intrusif conviendrait mieux non? A toi de voir Voui... merci !

Bref n°2, enfin, désolée si je ne mets pas de commentaire à chaque fois, mais j'attends toujours avec autant d'impatience chaque chapitre ! A dans deux semaines !!! Merci ! Contente de savoir que tu lis toujours

Esla et Loki c'est la viiiiie!

Euuuuuuuh, ui, tout à fait, ce sont les parents d'Eevie, qui est à moitié pourrie, mais ui. Et je ne sais pas pourquoi, mais à mes yeux, c'est limite si Erik n'est pas issu de parthénogénèse. Pour moi, c'est limite le seul fils d'Elsa. Enfin ui, elle lui a pas fait de petit frère avec Vif-Argent.com, mais breeeef, on m'a comprise... Je sais pas ce qui se passera si jamais Silvester fait un enfant à sa fiancée dans l'enceinte d'Asgard et que Loki découvre la grossesse juste avant le départ de la délégation... OMG !
NO COMMENT !

Dialogue approximatif entre Loki et Eevie
Ça promet déjà !
Loki : Viens ma chérie, ta mère est enceinte. Allons détruire les Neuf Mondes. Le temps que je me calme. Ça commence bien !
Eevie : Ah... c'est pas si terrible d'être père, tu sais.
Loki : *facepalm*
Eevie : Ben... t'as qu'à prendre l'apparence de Silvester et à la conquérir comme ça ! Mieux, prendre le contrôle de ses pensées par exemple.
Loki : *saisi* Viens là, toi. Allez, approche.
Eevie :
Loki : *fait tournoyer Eevie dans les airs* MOUHAHA ! TU ES PARFAITE! *rire cliché de fou dangereux* *facepalm* Nous allons gouverner les Neuf Mondes, mon poussin ! Tu seras reine et je récupérerai ta mère.
Eevie : Pas sûr qu'elle accepte les Neuf Mondes en cadeau de mariage, tu sais. Surtout si tu tues tout ce qui passe sur ton chemin. Et en plus, c'est Erik l'héritier d'Arendelle. Pas moi. Evvie la Sage.
Loki : Soit. Arendelle sera ton frère. Je te place sur Helheim en attendant. Tu seras la Reine des Fantômes. Personne ne te reprochera d'être celle que tu es. Je récupère ta mère, je laisse Arendelle en paix, je domine l'Univers, et je fais de toi mon héritière, ça te va ma puce ?
- C'est parfait.
Eevie : Qu'est-ce que je disais ?

J'ai bien aimé ce chapitre, j'adore les jumeaux, ils sont trop mignons !!! J'espère que Silvester ne va pas se dégonfler devant la réaction plutôt violente de Loki.
J'attends les prochains chapitres avec impatience, Je me demande comment ca va tourner.
J'aime bien l'idée d'une alliance Erik-Silvestre contre Loki-Eevie.
Globalement, je trouve que ton écriture est fluide et agréable à lire, je trouve que ce qui est le plus réussit dans ta fan fiction ce sont tes personnages, on s'attache à eux très facilement, ils ont chacun leurs propres personnalité et tu exprimes très bien leurs pensées.

Merci pour le commentaire !
Pour Silvester, comme à tout le monde, je ne promets rien. Je ne veux pas spoiler. ^^
L'alliance ne va faire que se renforcer avec le temps !
Merci beaucoup. Je suis contente que ça t'ait plu

[vampiredelivres]

Ohaio !

Bon, pour faire un peu du racontage de vie, je suis donc rentrée lundi dernier, au final... Et j'avais DS de maths de trois heures dès le premier jour. Le bonheur, quoi. Mais je m'en suis bien sortie (17.5/20) ^^
Sinon, vous avez mon autorisation expresse pour bavarder sur ce sujet de tout et de n'importe-quoi, même si ça n'a aucun rapport avec la fanfic. Je trouve que c'est un peu mort, en ce moment. Même si je comprends, c'est la rentrée et les premières semaines. Ouais hein ? (enfin je parle du forum Fanfics en général, je sais pas si tu parles uniquement de ta page ou pas... bref) Oui, c'est le gros silence. (D'ailleurs, je commente L&J d'ici ce week-end, promis !) Tiens comme ça je peux me plaindre : vous avez sans doute vu la pub pour Léo, sur le site, et les extraits qu'il y a à côté. Apparemment le dit Léo considère que draguer une fille en lui disant "Promet moi que tu ne te donneras à personne d'autre qu'à moi" est une bonne idée. Rha nan mais c'est quoi ces personnages à la con là? J'en ai marre des bouquins comme ça Entièrement d'accord. J'ai lu le début qu'ils proposent, et j'ai fait "Aaaah, nan. Pas pour moi." MAIS SERIEUX LES GARS c'est quoi ces romans de gare là ? Ca me tue. Je lis pas mal de YA mais là, c'est vraiment... brr. Bon, voilà j'ai fini Bravo pour tes maths au fait ! Ouais, bravo! Thanks !
Au passage, j'espère que votre rentrée à vous s'est bien passée, bon courage au travail comme au collège/lycée/université/prépa à tout le monde. Moi je rentre dans genre, trois semaines, donc bon haha Merciii ! (ah je suis pas rentrée mais c'est pas grave - merci pour ton commentaire sur L&J d'ailleurs, c'est gentil d'avoir tout rattrapé ! Désolée de pas avoir répondu) Bon courage à toi !

Eeet... j'allais oublier le chapitre.

Bonne lecture !


PS : Il est possible que je change mes habitudes de post (je ne sais pas encore trop comment, ça dépendra du rythme scolaire. Voilààà, je vous fiche la paix.


Chapitre 15

Eirik, affalé sur son lit, jouait depuis une bonne demi-heure avec de la neige lorsque trois coups légers furent toqués à sa porte. Il se leva en soupirant pour aller ouvrir. Il avait rapidement renvoyé les serviteurs asgardiens qui l'avaient accompagné, et ceux d'Arendelle étaient maintenant en train de s'installer dans leurs quartiers. Aussi, il se sentait un peu seul.
– Qui est-ce ? demanda-t-il à travers le battant, méfiant. Eh sois pas méfiant si tu te sens seul ! C'est pas parce que tu te sens seul que tu vas ouvrir la porte à n'importe qui Mieux vaut être seul que mal accompagné, dit-on.
À vrai dire, il espérait que ce soit Evvie Est-ce qu'Evvie aurait toqué à sa porte même? Nah, probablement pas., mais n'avait pas envie de tomber au passage sur Loki. Leur père. Il avait trop de mal à se dire que c'était lui qui les avait conçus Hmm, évite de penser à ça précisément, tu seras déjà moins perturbéEvite de le formuler comme ça aussi eurk C'est Eirik, j'y peux rien s'il est comme ça... Enfin si. Oubliez ce que je viens de dire. . Evvie avait accepté l'idée directement, presque avec joie. Lui ne pouvait pas.
– Moi, répondit une voix de l'autre côté. C'est quoi cette réponse à la con? Il a oublié son prénom
Eirik entr'ouvrit pour voir qui était le « moi ». Le visage du prince Silvester apparut dans l'embrasure.
– Puis-je ?
Le jeune garçon ouvrit en grand et s'effaça pour le laisser passer, puis referma derrière lui.
– Désolé de déranger, s'excusa le prince de Weselton, mais je me suis dit qu'on pourrait parler… VICIEUX TON Au moins il essaie de faire des efforts pour venir lui parler C'est ça.
– Aucun problème. Faites comme chez vous. Un peu sec, le gamin Ça va encore.
Silvester regarda autour de lui, considérant un moment les possibilités d'ouvrir la discussion, puis s'assit finalement sur une chaise. Eirik fila s'installer à nouveau sur son lit, mais en tailleur cette fois-ci, et le fixa. Bleu dans vert, les deux regards se croisèrent, et ne se lâchèrent plus.
– Je ne veux pas sembler invasif, lâcha finalement Silvester. Mais j'aimerais savoir ce que tu penses de la situation actuelle.
Eirik ne releva pas le tutoiement En même temps c'est futur beau-papa C'est ça., préférant réfléchir un moment à la bonne façon pour répondre à la question. Pour lui, la réponse était évidente. Il ne voulait pas de Loki, même si ça devait mener à un mariage uniquement politique et commercial plutôt qu'à un mariage d'amour pour sa mère Eh, c'est pas sympa ça ! T'as fini avec ton syndrome d'Oedipe ? Non. . Et puis, c'était elle qui avait lancé l'idée des fiançailles.
– Je… C'est compliqué.
– Vous avez tendance à dire ça dans la famille.
Silvester esquissa un demi-sourire moqueur, puis laissa le garçon continuer.
– Probablement parce que ça l'est… Enfin. Moi, je vous aime bien. Je sais que maman vous apprécie, mais elle ne vous aime pas réellement. Parce que vous êtes trop moche haha ...C'est ça qui est dommage. pouuuuf violent !
– Rassurant. Et le prince asgardien ? Qu'est-ce que tu penses de lui ?
Il prit un bref moment pour réfléchir et parfaire une réponse qui conviendrait.
– Je n'ai rien contre lui. Mais je ne pense pas que renouer le contact avec lui soit une bonne chose.
– Pourquoi ?
Eirik soupira profondément, se laissa tomber dans les coussins. Puis, il se tortilla pour refaire face au prince de Weselton, et répondit d'un ton las :
– Sincèrement ? Quelqu'un qui revient après onze ans et qui ne sait même pas qu'il a des enfants… comment peut-il gérer une famille ? Comment peut-il revenir après tout ce temps et prétendre qu'il ne s'est rien passé, alors que la personne qui l'aimait le plus au monde a souffert à cause de lui ? EXACTEMENT Flammèche : 100 % d'accord.
Il y eut un silence. Eirik se mordilla les lèvres, se demandant brusquement s'il n'en avait pas trop dit. La règle d'or de la politique était de ne pas dévoiler ses sentiments et de toujours porter une façade CONCEAL DON T FEEL Elsa lui a appris un peu trop de trucs C'est ça.... Mais Evvie était plus douée que lui dans ce domaine. Lui avait trop tendance à laisser apparentes ses failles, alors qu'elle arrivait à masquer ses faiblesses presque sans aucun problème.
– Je n'ai rien contre lui, admit finalement Silvester. Par contre, je ne lui fais pas confiance. Il n'a rien fait en ma présence, mais j'ai entendu suffisamment d'histoires pour savoir qu'il est dangereux Oh allez, c'est juste une guimauve toute mignonne (si si je vous jure) OUAIIIIS.... Et je ne veux pas que ça menace mon mariage.
Voilà de quoi il voulait parler, pensa Eirik avec un soupir intérieur. Il veut savoir si je suis de son côté, et si je peux l'aider. Cette situation allait l'obliger à prendre parti. Il ne pouvait pas juste faire la girouette et aller parler à Loki normalement, puis encourager Silvester dans son dos. Ah, quand même. Etre hypocrite c'est pas cool
– De ce côté-ci, je ne pense pas que vous devez vous inquiéter. Ma mère n'est pas du genre à ne pas se conformer à un engagement.
– Je m'en doute… Mais bon, je suis plutôt du genre à prévenir que guérir ensuite.
Le jeune prince garda le silence pendant un moment. Il avait particulièrement envie de dire qu'il ferait au mieux pour que le mariage ne soit pas perturbé, mais ç'aurait conduit à s'engager. Hors c'était ce qu'il voulait éviter au maximum. Aussi, malgré tout, il n'ajouta rien et préféra changer le thème de la conversation :
– Je n'ai jamais pu voir Weselton… C'est comment ?
Silvester sourit, les yeux dans le vague. Il décrivit le château dans lequel il avait vécu sans vraiment s'attarder sur les détails, laissant uniquement entendre que c'était un lieu assez froid et peuplé de gens qui ne voulaient pas forcément votre bien, Tu pouvais pas juste parler des paysages, ou de la bouffe? surtout quand vous étiez le fils du roi Hm sympa. IL A DOUZE ANS TU VEUX PAS RACONTER DES HISTOIRES DE PIRATES PLUTOT QUE DE POLITIQUE ?! À douze ans, Elsa vivait dans le traumatisme d'avoir failli tuer sa sœur. Je pense que des intrigues politiques valent mieux... Et les histoires de pirates, dans les Disney, c'est le quotidien.. Même si le royaume était petit, les intrigues à la cour étaient beaucoup plus nombreuses qu'à Arendelle. Fallait être dans un disney Il est juste du mauvais côté du Disney, en fait ^^ Le souverain n'était pas toujours bien vu, surtout lorsqu'il perdait une guerre, et la défaite face à Arendelle avait sérieusement ébranlé la légitimité du roi.
– Il veut me voir en sécurité, continua-t-il, ailleurs. Dans un royaume où ses opposants ne viendront pas me chercher, par peur.
– De quoi ?
– De ta mère.
Eirik esquissa un demi-sourire.
– Et la ville ?
La ville était, d'après Silvester, très différente de la capitale d'Arendelle. Beaucoup plus urbanisée, avec de grandes forges et des ateliers de métallurgie qui libéraient sans cesse des gaz lourds. De ce fait, les ruelles étaient toujours prises dans une fumée noirâtre qui laissait peu passer la lumière du jour, et il faisait souvent trop chaud. En gros c'est l'enfer là bas. C'est pas un peu cliché? C'est pas littéralement l'enfer. C'est juste un pays industriel, ce qui fait qu'Arendelle, à côté, c'est le paradis. Et enfin, à l'extérieur de la ville et dans toutes les campagnes environnantes se multipliaient les carrières de pierre. Celles-ci permettaient d'extraire les roches dont Weselton faisait ensuite commerce, mais aussi le minerai qui alimentait les forges. La zone était apparemment assez riche en fer et en cuivre.
Au moment où il terminait son exposé, quelqu'un frappa à la porte. Eirik se leva, alla ouvrir, et tomba sur un regard identique au sien. Il frissonna, s'écarta pour laisser passer Loki, et préféra se ranger à côté d'Evvie.
– J'ai pu entendre la fin de votre présentation de Weselton, fit le dieu en guise de salut. C'était très intéressant. Est-ce que ça vous dérangerait de me la refaire ?
Les yeux d'Eirik firent la navette entre Loki et Silvester. Le premier était juste glacial et distant, comme à son habitude, tandis que le second semblait plus sur ses gardes.
– Et pourquoi donc ?
Le ton était froid, mesuré. Evvie, à côté de lui, gardait le silence et se contentait d'observer.
– Parce que la reine Elsa m'a très récemment demandé de voir avec vous toutes les potentialités d'une alliance entre Weselton et Arendelle.
– Je ne pense pas qu'elle l'ait voulu sur le long terme… Ahah, le petit jeu des sous-entendus *air innocent* Je ne vois pas du tout de quoi tu veux parler !
Eirik soupira. On aurait dit deux loups qui se tournaient autour en attendant le bon moment pour mordre.
– Ou du moins, je ne pense pas qu'elle envisageait que vous restiez assez longtemps pour ça.
Loki se crispa imperceptiblement.
– Mais, si vous insistez…
Silvester se leva de sa chaise et se dirigea vers la porte. Il se retourna néanmoins à la dernière seconde, et lança :
– Eirik, ça a été un plaisir.
Le concerné lui répondit par un signe de tête, et attendit que Loki ait vidé les lieux, lui aussi, pour se détendre très légèrement. Pendant un bref instant, il avait cru que les deux allaient se sauter à la gorge… Il se tourna vers sa sœur.
– Alors ?
Elle sourit, les yeux dans le vague, et murmura :
– Il est formidable…
Eirik sentit son estomac se tordre.
– Qui ça ? Loki ?
Elle acquiesça sans un mot. La douleur augmenta significativement. Il s'écarta très légèrement sans qu'elle ne le remarque.
– Comment ça ?
– Il…
Evvie cherchait ses mots, apparemment incapable de définir ce que représentait cette nouvelle rencontre pour elle. Elle était en extase, totalement sous le charme. On dirait qu'elle est en train de tomber amoureuse là Platoniquement, ouais.
– Il sait ce que je ressens… Il me comprend. Et il peut m'aider à faire des choses.
De plus en plus perturbé, Eirik recula franchement. Sa jumelle s'en rendit compte, le regarda intensément.
– Regarde, lui enjoignit-elle.
Elle lui prit la main, se concentra. Quelques secondes plus tard, la pièce s'emplit pour Eirik de créatures évanescentes. Il mit lui-même un moment à procéder l'information, trop choqué pour réagir. Les fantômes allaient et venaient autour de lui, le frôlaient presque parfois. Et quelque chose, chez sa sœur, les attirait terriblement. Elle émettait une sorte de lumière, tamisée mais puissante, qui agissait comme un aimant. Ils étaient irrésistiblement attirés, mais aussi étrangement repoussés dès qu'ils s'aventuraient trop près.
Elle le relâcha, et tout s'effaça.
– Ça fait des années que je les vois… Mais c'est seulement grâce à lui que je peux maintenant te les montrer.
– C'est… c'est formidable, mais… JALOUSIIIIIE
Evvie se détourna pour regarder le ciel gris à travers la fenêtre. Elle ne semblait même pas avoir entendu son frère protester, trop focalisée sur le dôme bleuté qui protégeait la ville de la tempête de neige. Ayant compris qu'elle était totalement ailleurs, son jumeau étouffa ses objections et retourna s'installer sur son lit. Il se tourna sur le côté, et fixa le mur doré avec intensité, comme s'il cherchait à faire un trou dedans rien qu'avec son regard, sans réellement savoir pourquoi il le faisait. Une dizaine de minutes plus tard, Evvie vint le rejoindre, et s'allongea à côté de lui. Ses cheveux noirs lui tombèrent devant les yeux alors qu'elle se blottissait contre lui.
Avec un soupir intérieur, Eirik mit de côté ses inquiétudes, et referma les bras sur sa sœur.

§.§.§.§.§.§

Après être sortis de la chambre des jumeaux, Loki et Silvester ne s'adressèrent pas un mot jusqu'à atteindre un couloir assez éloigné. Ce fut uniquement là que le blond se tourna vers le dieu.
– Écoutez. Je sais que la situation est assez étrange en ce moment, mais…
Les yeux bleu-vert de Loki croisèrent les siens, vibrant d'une haine silencieuse qui réduisit instantanément le prince au silence. Un peu trop tard, il se rappela l'avertissement de la princesse Anna : c'était un dieu. Et s'il avait réellement les pouvoirs qu'on lui imputait, en ce moment précis, il risquait de prendre très cher s'il ne choisissait pas ce qu'il allait dire avec précaution. Ahahah un tout petit peu Mais vraiment juste un tout petit petit peu !
– À moi, fit le prince asgardien d'une voix aussi glaciale que son regard, la situation semble parfaitement claire. Vous êtes avec la femme que j'aime, et qui a des enfants avec moi. Hmm oui mais tu as raté cette partie là, dommage pour toi Si tu t'étais pas comporté, et si tu ne continuais pas de te comporter comme un connard, peut être que la situation aurait été différente Maybe. Ils auraient eu leur happy end.
Instinctivement, Silvester commença à reculer. Quelque chose lui soufflait qu'il était en danger, et que s'il ne partait pas immédiatement, ç'allait être une catastrophe. Pour la forme, il s'efforça de garder un visage neutre face au dieu qui avançait sur lui. Qui, voyant ce bref et vain éclat de bravoure, sembla décider d'accélérer les choses. Soudainement, sa main jaillit, et se referma sur le cou de Silvester, qui se sentit soulevé du sol Woooh du calme mon gars Trop tard ! . Les doigts enserrèrent sa jugulaire. Faiblement, le blond essaya de se débattre. La pression sur ses voies respiratoires s'accentua, l'air commença à manquer. Il essaya désespérément de donner un coup de pied, mais être suspendu à vingt centimètres au-dessus de la terre ne rendait pas la tâche aisée, au contraire. Il hoqueta. L'air se raréfiait de plus en plus. Son visage commença à virer au rouge. Franchement, je trouve le comportement de Loki pathétique. Il croit vraiment que c'est en menaçant Silvester comme un mafieux qu'il va récupérer Elsa? --' T'es tellement peu sûr de toi que tu dois le cogner pour ça? C'est ça, le problème. Il n'est plus sûr de rien.
– Alors c'est simple, siffla le dieu en le maintenant dans cette position sans prendre en compte son état de plus en plus désespéré, soit vous restez à distance et vous n'interférez plus jamais avec Elsa… Soit je reviendrai vous trouver, et vous pourrez directement aller à Helheim après.Ah bah zut alors. Elsa va pas être contente si elle apprend ça J'espère qu'elle le laissera tomber Pas du tout contente, en fait.
Désespéré, Silvester commença à s'agiter de plus en plus. Son regard revint dans celui de son bourreau, à la recherche de la moindre trace de pitié, mais tout ce qu'il trouva fut de la froideur et de l'indifférence. Loki le considérait patiemment, attendant qu'il réponde à la menace d'une façon ou d'une autre… en abandonnant ou en essayant de se défendre. Silvester essaya d'inspirer, mais l'étau sur sa gorge était infaillible. Et Loki ne le maintenait au-dessus du sol que d'une main.
Anna avait raison, songea-t-il, au bord de l'inconscience. Nous sommes vraiment d'une espèce différente.
Des points noirs commencèrent à danser devant ses yeux. Obstiné, il serra les dents, se refusant à émettre le « d'accord » que lui soufflait sa raison. Et, lorsque finalement, il crut qu'il allait s'évanouir, une voix perça la brume qui avait envahi son cerveau.
– Je peux savoir ce que vous faites, Loki ? Ouuuuh j'espère que c'est Elsa ! Bon, elle a pas l'air très pressée de sauver Sylvester ahahah mais bon À tout les coups ça va pas être elle Je ne spoile pas !

Chapitre 14

Chapitre 16

§.§.§.§.§.§
Merci pour le commentaire !

Et oui, ces réponses en avance veulent dire ce qu'elles veulent dire.
À savoir que je poste demain ^^

[vampiredelivres]

Hey hey !

En vrai, je ne vais pas vous faire une intro de trois kilomètres de long aujourd'hui, c'est un peu le rush. Notre prof de physique a eu la gentillesse de nous sortir un truc du style "Au fait, demain, il y aura une évaluation sur ce qu'on va voir aujourd'hui." Je vous laisse imaginer l'humeur de la classe.
Comme si j'étais destinée à passer mes mercredis à réviser de la physique.
Mais bref.

Je suis trop contente de pouvoir poster aujourd'hui ! J'ai eu un coup d'inspiration hier, j'ai pu finir mon chapitre, ce qui fait que... Voilà.

Bonne lecture !

PS : Il y aura une question en fin de chapitre (rien de très important, mais je demande quand même). Merci pour vos retours.


Chapitre 16

Le corps de Silvester s'écrasa sur le sol comme une poupée de chiffon. Le prince de Weselton émit un grognement de soulagement, et inspira brusquement une bouffée d'air frais. Elsa, à la fois incrédule et dépitée, fixait Loki de ses yeux bleu glacier. Une part d'elle-même – dont l'avis était fortement approuvé par Sylvi – trépignait et voulait lui envoyer un jet de neige particulièrement violent à la figure, tandis qu'une autre essayait encore de procéder les informations qui arrivaient à grande vitesse. Elle avait terriblement conscience des halètements de Silvester, de la mine contrariée de Loki et de la stupéfaction de Sif à ses côtés. Mais très rapidement, la colère l'emporta sur le reste. Elle avait vraiment cru, à l'époque, qu'il avait changé. Une part d'elle espérait encore, même aujourd'hui. Et elle venait d'être déçue. Encore.
Elle aurait presque cru que, à répétition, ç'allait devenir moins important pour elle, mais la douleur dans sa poitrine était aussi vive que la première fois. N'écoutant que son instinct, elle courut vers Silvester et l'aida à se relever, fusillant au passage Loki du regard. Puis, elle se concentra sur son fiancé.
– Vous allez bien ?
Il hocha lentement la tête, à peine perturbé par le fait qu'elle aussi l'avait relevé sans aucun problème malgré le fait qu'il ait trois centimètres de plus et qu'il soit nettement plus robuste. Du moins en apparence. Puis, il passa ses doigts sur sa gorge, qui virait au violet.
– Vous êtes sûr ?
Son obstination valut à Elsa un faible sourire de la part de Silvester, qui, là encore, acquiesça. Il se redressa totalement, respira profondément encore une ou deux fois, et se détourna. Il s'inclina raidement devant Sif, puis s'excusa, et s'éloigna. Elsa se retourna, assassina son ancien amant du regard encore une fois, et lança à l'intention de la reine d'Asgard :
– Je vous laisse gérer ça. Si vous voulez bien m'excuser…
Elle leur tourna le dos à son tour, et partit, presque en courant, sur les traces de son fiancé. Alors qu'elle s'éloignait, elle entendit un chuchotement furieux dans son dos :
– À quoi pensais-tu ?
Silence. Elsa tourna très légèrement la tête, juste assez pour voir que, au lieu d'essayer d'arranger les choses en s'excusant, Loki la fixait, elle. Mais, juste après, elle tourna à un angle, et le perdit de vue.
Une dizaine de mètres plus loin, Silvester était en train d'ouvrir une porte. Elsa accéléra, rattrapa le battant alors qu'il allait se fermer. Le prince s'arrêta, soupira, et lui ouvrit. Elle le remercia, et entra sur la pointe des pieds, comme si elle craignait de déranger.
– C'est votre chambre ? demanda-t-elle, ne sachant comment engager la conversation.
Il fit un demi-sourire légèrement moqueur.
– En fait, c'est aussi la vôtre.
Elle recula d'un pas, surprise, mais il ne lui laissa pas le temps de s'interroger, et lui expliqua :
– Apparemment, comme nous sommes fiancés, ils ont essayé de gagner de l'espace et nous ont fait partager la même chambre. Mais si ça vous dérange, je prendrai le canapé.
Elsa crut qu'une faille béante venait de s'ouvrir dans sa poitrine. Elle fut propulsée des années en arrière, au mariage d'Anna. C'était la dernière fois que quelqu'un lui avait proposé de lui céder le lit en s'installant ailleurs. Et, à l'époque, c'était Loki qui l'avait fait. Le souvenir lui fit monter une boule amère dans la gorge. Elle déglutit, refusa poliment en essayant de masquer son trouble.
– Non, ça va aller. J'aurais juste apprécié que Sif me prévienne avant… grinça-t-elle, un ton plus bas.
Elle regarda autour d'elle. Effectivement, la chambre était plus spacieuse que celle qu'elle avait eu lors de sa dernière visite. Silvester se laissa tomber sur le lit aux draps blancs. En affalant sa tête dans les coussins, il émit un « aïe » étouffé. Immédiatement, Elsa se reconcentra sur lui, et s'approcha.
– Vous permettez ?
Il approuva silencieusement. Elle tendit la main. Un flocon se forma dans sa paume, devint une boule de neige, puis s'étira jusqu'à former une compresse qu'elle posa ensuite sur l'hématome qui se formait. Le contact avec la peau chaude l'électrisa. Ça faisait onze ans qu'elle n'avait pas touché un homme ainsi. Même la dernière fois, au bal, elle portait des gants. Mais là…
Surpris par le froid, Silvester se crispa légèrement, puis revint à une position normale.
– C'est glacial ! se plaignit-il.
Elsa se contenta de sourire très légèrement. Elle le fixa, droit dans les yeux, attendant qu’il parle de ce qui s’était passé, mais il ne dit rien. Elle ne le poussa pas. Au lieu de cela, elle préféra se remémorer ce qui lui était arrivé juste avant qu’elle ne découvre Loki en train d’étouffer Silvester.

§.§.§.§.§.§

Après un bref passage dans le bureau de Sif, où elles avaient rapidement parlé de la tempête, les deux femmes s’étaient engagées dans les couloirs, en direction des jardins. Parvenue dehors, la reine d’Asgard se dirigea résolument vers un buisson en particulier, Elsa sur les talons. Elle s’arrêta à quelques pas, regarda précautionneusement autour d’elle, puis agita la main. Le buisson frémit, s’agita, puis les branches s’étendirent vers le ciel jusqu’à former une arche. Celle-ci surplombait une petite trappe au raz du sol. Sif la souleva, fit signe à Elsa de la suivre, et sauta dedans à pieds joints. Elle atterrit cinq mètres plus bas, dans un filet tendu qui amortit sa chute, et s’écarta pour laisser la blonde entrer à son tour. La trappe se referma sur elles, et le noir se fit.
– Où sommes-nous ? murmura Elsa tout bas, comme pour ne pas déranger l’obscurité.
Elle sentait une aura sombre autour d’elle, qui la mettait mal à l’aise.
– Le Labyrinthe, comme on l’appelle ici. Une prison souterraine inviolable.
– Et ?
– Et on va voir un ami à moi.
Un moment, Elsa se demanda si le terme ami était ironique, mais ça ne semblait pas être le cas. Elle haussa les épaules, et tendit les mains. Un petit flocon jaillit devant elle, brillant de mille feux et chassant l’obscurité. Sif sourit, dans la faible lumière, approuva, et commença à avancer.
Elles marchèrent longtemps dans le noir. Elsa aurait été incapable de se rappeler le chemin qu’elles avaient emprunté. La seule chose qui la rassurait dans ce souterrain était la présence de Sif, juste devant elle. Tant qu’elle ne la perdait pas de vue, elle ne se perdrait pas. Ou du moins, elle l’espérait. Par précaution, elle avait laissé une traînée de neige derrière elle, qui s’allongeait à chacun de ses pas, et qui lui permettait de retracer son chemin vers la trappe. Mais la brune avançait toujours, droit devant, sans hésitation, semblant parfaitement connaître son chemin même sans lumière. Et, sans s’abandonner à lui faire totalement confiance, Elsa la suivait.
Elles finirent par arriver devant un double escalier. Sif monta quelques marches, laissa sa main frôler le mur, qui s’écarta dans un bruit feutré. Et elles pénétrèrent dans une pièce illuminée par des torches. Trois femmes en armure étaient présentes. Elles les accueillirent avec raideur, sans un mot, les fouillèrent rapidement, puis s’inclinèrent devant Sif. La reine leur rendit leur salut, et fit un signe du menton. L’une des trois guerrières acquiesça, et les laissa passer dans une antichambre. La porte se referma derrière elles, et à nouveau, Elsa et Sif furent plongées dans le noir.
– Qui sont-elles ? demanda la blonde.
– Les Vakt, répondit Sif. Ce sont pour la plupart d’anciennes Walkyries qui ont décidé de se retirer du service. Elles sont les gardiennes du Labyrinthe, et les seules à en connaître presque tous les recoins. Et à monter la garde pour les résidents.
– Ce n’est pas censé être une prison ? releva Elsa.
– Parfois, pour certaines personnes, une prison inviolable vaut mieux qu’un abri hautement sécurisé.
Dans la lumière dégagée par son flocon, Elsa vit le mince sourire amusé de Sif.
– Tu ne devras parler de cet endroit à personne, fit l’asgardienne en retrouvant son sérieux. Sous peine de mort.
– Bien sûr.
A l’opposé de la porte par laquelle elles étaient entrées s’ouvrit un autre battant. Sif fit signe à Elsa d’entrer.
– Je t’attends ici.
Elsa se mordit les lèvres, rassembla son courage, et entra.

Dès qu’elle franchit le pas de la porte, elle fut assaillie par une lumière si vive qu’elle fut obligée de fermer les yeux. Et quand elle les rouvrit, son flocon s’évapora brusquement. Elle fixa, totalement abasourdie, l’être lumineux qui flottait devant elle. Une ombre d’approbation se devinait dans la forme immatérielle. Elsa leva une main hésitante, comme pour attraper un filament lumineux, mais ses doigts le traversèrent sans le toucher. Elle détailla la créature en essayant de comprendre ce que c’était.
L’être apparaissait comme un ange doté de grandes ailes dorées. Il n’avait pas de corps propre, semblant être uniquement composé de lumière. Les filaments qui formaient sa structure se mouvaient constamment dans l’air, se liant, se déliant, se formant et se déformant sans cesse. Il donnait l’impression d’être en mouvement constant, tout en restant exactement au même endroit. C’était une sorte de fantôme lumineux, brillant de mille feux.
– Que…
– Bienvenue Elsa, fit la créature d’une voix grave et chaude. Je t’attendais.
Elle recula très légèrement, incapable de comprendre.
– Qu’est-ce que…
– Qu’est-ce que je suis ? anticipa-t-il.
Elle devina un sourire dans le ton, acquiesça.
– Je m’appelle Engill, mais nombre d’êtres vivants me nomment ange ou dieu, selon leurs fantaisies. Ceci dit, je ne suis ni l’un ni l’autre. Je suis un Örva, l’un des huit créateurs. Tout comme toi.
Il y eut un silence. Engill s’était absorbé dans ses réflexions, et la blonde n’osa pas le déranger.
– J’ai été, poursuivit-il lorsqu’il se fut repris, le premier à émerger du néant, avec Möker.
– Möker ? releva-t-elle.
– Mon alter-ego. Vois-tu, chaque Créateur a un rôle prédéfini, et maîtrise une partie de l’Essence de la Vie.
Elsa fronça un sourcil.
– Ça peut sembler un peu confus au premier abord, admit le Créateur. Tu apprendras tout en temps voulu, par toi-même comme avec notre aide.
– Je…
Elle se mordit les lèvres, ne sachant réellement ce qu’elle voulait dire. En trois phrases, elle s’était retrouvée totalement déboussolée, incapable de s’adapter au soudain changement de situation. D’autres Örva ? L’Essence de la Vie ? Möker et Engill ? C’était beaucoup trop au premier abord. Aussi, elle se tut, et le laissa parler. Encore.
– Sif t’a amenée ici parce que je le lui ai demandé.
– Vous pouvez m’aider à chasser la tempête ?
Il secoua la tête, ou du moins, sembla le faire. Elsa sentit une vague de déni mêlée à du regret émaner de lui.
– Non. Mais je sais pourquoi elle persiste, et je sais comment la chasser.
Elle releva le nez, intéressée.
– Comment ?
– Cette tempête est née d’un déséquilibre émotionnel, mais elle est alimentée par autre chose. Je ne saurais vraiment définir quoi. Toujours est-il que, n’ayant pas été intronisée correctement, tu n’as pas encore la maîtrise complète de ton élément de prédilection. C’est pourquoi, malgré tes pouvoirs, tu ne peux pas dissiper cette tempête.
Elsa réfléchit un moment. Ça semblait plus ou moins logique, et en raccord avec tout ce qui s’était passé jusque là. Il était possible que, inconsciemment, elle ait déclenché une tempête à distance. Pourquoi… Elle le savait, mais ne voulait pas l’admettre. Aussi, elle se focalisa sur le plus important :
– Et la solution ?
Engill soupira.
– Il faut d’abord que tu sois intronisée correctement. A partir de là, tu pourras remonter à la seconde source de cette tempête.
Elsa croisa les bras devant elle, un brin narquoise.
– Je sens qu’il y a un hic quelque part.
– Effectivement.
A nouveau, il y eut un silence. Engill reprit, un peu plus bas :
– Pour une intronisation correcte, il faut rassembler les huit Örva. Ceci ne devrait pas poser problème en soit, mais il y a une autre condition. Il faut obtenir, en plus, les Pierres d’Infinité.
– Les Pierres d’Infinité ?
– Des reliques anciennes, très puissantes. Elles sont au nombre de six. Plus, il faudra aussi les deux gants d’Infinité, qui sont destinés à les contenir. Mais demande donc à ton ami, il saura te renseigner mieux que moi.
– Mon ami ? releva-t-elle.
– Loki Laufeyson… Le Jötun.
Elle vacilla.
– Un problème ?
Elsa ferma brièvement les yeux, inspira, et rouvrit les yeux.
– Non. Aucun.
Si Engill sentit que le ton était forcé, il ne le fit pas remarquer. Au lieu de cela, il émit une vague de réconfort. Elsa l’accueillit avec soulagement, puis s’inclina, une main sur le cœur, à la manière asgardienne. Engill ploya une aile, s’inclina à son tour. Elsa le remercia poliment, puis tourna les talons, et s’en-alla.

Elle recroisa Sif dans la chambre, qui leva le menton. Elsa se contenta de hocher la tête.
– Attends-moi dehors, fit la reine d’Asgard.
La blonde acquiesça et quitta l’antichambre.

§.§.§.§.§.§

En voyant Elsa sortir de la salle, un peu secouée, mais tranquille, Sif haussa un sourcil. Mais elle retrouva un visage neutre avant que la reine d’Arendelle ne puisse voir sa surprise. Au lieu de ça, elle lui demanda de l’attendre, et entra à son tour voir Engill.
– Votre Majesté, sourit-il.
Elle s’inclina, poing fermé sur la poitrine.
– Engill Light. C’est toujours un honneur.
– Il en va de même pour moi.
Elle laissa un temps passer, se contentant de fixer l’être lumineux d’un regard neutre. Il se maintenait à un demi-mètre du sol, sans effort, rien qu’en agitant très légèrement ses ailes immatérielles de temps à autre.
– Vous ne lui avez pas dit, n’est-ce pas ? lâcha-t-elle finalement.
Elle ne savait pas vraiment si elle devait être réprobatrice ou non. En réponse, Engill émit un gros soupir.
– Comment aurais-je pu ?

Chapitre 15

Chapitre 17

§.§.§.§.§.§


Question : J'ai récemment décidé de refaire ma couverture pour cette fanfic, parce qu'elle me déplaît. Pas celle de la partie II (celle-là, je l'adore ^^), mais celle de la partie une. Je trouve qu'elle fait trop "collage". Je vous laisse les deux, j'aimerais juste savoir laquelle vous préférez.

Couverture 1 (original)
[attachment=0]TDNC 0.jpg[/attachment]

Couverture 2 (nouvelle)
[attachment=1]TDNC 1 (1).jpg[/attachment]

[Cazolie]

Hey hey !

En vrai, je ne vais pas vous faire une intro de trois kilomètres de long aujourd'hui, c'est un peu le rush. Notre prof de physique a eu la gentillesse de nous sortir un truc du style "Au fait, demain, il y aura une évaluation sur ce qu'on va voir aujourd'hui." Je vous laisse imaginer l'humeur de la classe. Yipee ! Bon courage
Comme si j'étais destinée à passer mes mercredis à réviser de la physique. Je suis destinée à passer mes mercredis à faire de l'allemand
Mais bref.

Je suis trop contente de pouvoir poster aujourd'hui ! J'ai eu un coup d'inspiration hier, j'ai pu finir mon chapitre, ce qui fait que... Voilà. Moi j'suis contente de pouvoir lire

Bonne lecture !

PS : Il y aura une question en fin de chapitre (rien de très important, mais je demande quand même). Merci pour vos retours.


Chapitre 16

Le corps de Silvester s'écrasa sur le sol comme une poupée de chiffon. Le prince de Weselton émit un grognement de soulagement, et inspira brusquement une bouffée d'air frais Ca doit faire mal. Elsa Ah abh décidément elle était pas très pressée de sauver Silvester , à la fois incrédule et dépitée, fixait Loki de ses yeux bleu glacier. Une part d'elle-même – dont l'avis était fortement approuvé par Sylvi – trépignait et voulait lui envoyer un jet de neige particulièrement violent à la figure BATAILLE DE BOULES DE NIEGE BIM PARCE QU ON EST TOUS TRES MATURES, tandis qu'une autre essayait encore de procéder les informations qui arrivaient à grande vitesse. Elle avait terriblement conscience des halètements de Silvester, de la mine contrariée de Loki et de la stupéfaction de Sif à ses côtés Aaaah y a Sif ? C'ets peut-être Sif qui a parlé en fin de chapitre dernier alors. Mais très rapidement, la colère l'emporta sur le reste. Elle avait vraiment cru, à l'époque, qu'il avait changé. Une part d'elle espérait encore, même aujourd'hui. Et elle venait d'être déçue. Encore. BIEN JOUE CRETIN
Elle aurait presque cru que, à répétition, ç'allait devenir moins important pour elle, mais la douleur dans sa poitrine était aussi vive que la première fois. N'écoutant que son instinct, elle courut vers Silvester et l'aida à se relever, fusillant au passage Loki du regard. Puis, elle se concentra sur son fiancé.
– Vous allez bien ?
Il hocha lentement la tête, à peine perturbé par le fait qu'elle aussi l'avait relevé sans aucun problème malgré le fait qu'il ait trois centimètres de plus et qu'il soit nettement plus robuste. Du moins en apparence. Puis, il passa ses doigts sur sa gorge, qui virait au violet Bouarf ça va pas être très agréable dans les jours à venir.
– Vous êtes sûr ?
Son obstination valut à Elsa un faible sourire de la part de Silvester, qui, là encore, acquiesça. Il se redressa totalement, respira profondément encore une ou deux fois, et se détourna. Il s'inclina raidement devant Sif, puis s'excusa, et s'éloigna. Elsa se retourna, assassina son ancien amant du regard Zut, pourquoi uniquement du regard ? encore une fois, et lança à l'intention de la reine d'Asgard :
– Je vous laisse gérer ça. Si vous voulez bien m'excuser…
Elle leur tourna le dos à son tour, et partit, presque en courant, sur les traces de son fiancé. Alors qu'elle s'éloignait, elle entendit un chuchotement furieux dans son dos :
– À quoi pensais-tu ?
Silence. Elsa tourna très légèrement la tête, juste assez pour voir que, au lieu d'essayer d'arranger les choses en s'excusant, Loki la fixait, elle. Mais, juste après, elle tourna à un angle, et le perdit de vue.
Une dizaine de mètres plus loin, Silvester était en train d'ouvrir une porte. Elsa accéléra, rattrapa le battant alors qu'il allait se fermer. Le prince s'arrêta, soupira, et lui ouvrit. Elle le remercia, et entra sur la pointe des pieds, comme si elle craignait de déranger.
– C'est votre chambre ? demanda-t-elle, ne sachant comment engager la conversation.
Il fit un demi-sourire légèrement moqueur.
– En fait, c'est aussi la vôtre.
Elle recula d'un pas, surprise, mais il ne lui laissa pas le temps de s'interroger, et lui expliqua :
– Apparemment, comme nous sommes fiancés, ils ont essayé de gagner de l'espace et nous ont fait partager la même chambre. Mais si ça vous dérange, je prendrai le canapé. Ah bah merci les Asgardiens LE TACT BON SANG vous êtes diplomates ou bien ?
Elsa crut qu'une faille béante venait de s'ouvrir dans sa poitrine. Elle fut propulsée des années en arrière, au mariage d'Anna. C'était la dernière fois que quelqu'un lui avait proposé de lui céder le lit en s'installant ailleurs. Et, à l'époque, c'était Loki qui l'avait fait. Le souvenir lui fit monter une boule amère dans la gorge. Elle déglutit, refusa poliment en essayant de masquer son trouble.
– Non, ça va aller. J'aurais juste apprécié que Sif me prévienne avant… grinça-t-elle, un ton plus bas.
Elle regarda autour d'elle. Effectivement, la chambre était plus spacieuse que celle qu'elle avait eu lors de sa dernière visite. Silvester se laissa tomber sur le lit aux draps blancs. En affalant sa tête dans les coussins, il émit un « aïe » étouffé. Immédiatement, Elsa se reconcentra sur lui, et s'approcha.
– Vous permettez ? Tfaçon vous allez partager un plumard, donc pas la peine de faire des manières (ahah, comme à l'hôpital de mon frère, on est rajouté un interne de garde sauf qu'il lui ont pas mis de lit... du coup les deux internes partagent un lit double, alors ça va être sympa quand il y aura un mec et une fille - racontage de vie bonjour)
Il approuva silencieusement. Elle tendit la main. Un flocon se forma dans sa paume, devint une boule de neige, puis s'étira jusqu'à former une compresse qu'elle posa ensuite sur l'hématome qui se formait. Le contact avec la peau chaude l'électrisa. Ça faisait onze ans qu'elle n'avait pas touché un homme ainsi. Même la dernière fois, au bal, elle portait des gants. Mais là…
Surpris par le froid, Silvester se crispa légèrement, puis revint à une position normale.
– C'est glacial ! se plaignit-il.
Elsa se contenta de sourire très légèrement. Elle le fixa, droit dans les yeux, attendant qu’il parle de ce qui s’était passé, mais il ne dit rien. Elle ne le poussa pas. Au lieu de cela, elle préféra se remémorer ce qui lui était arrivé juste avant qu’elle ne découvre Loki en train d’étouffer Silvester.

§.§.§.§.§.§

Après un bref passage dans le bureau de Sif, où elles avaient rapidement parlé de la tempête, les deux femmes s’étaient engagées dans les couloirs, en direction des jardins. Parvenue dehors, la reine d’Asgard se dirigea résolument vers un buisson en particulier, Elsa sur les talons. Elle s’arrêta à quelques pas, regarda précautionneusement autour d’elle, puis agita la main. Le buisson frémit, s’agita, puis les branches s’étendirent vers le ciel jusqu’à former une arche. Celle-ci surplombait une petite trappe au raz du sol. Sif la souleva, fit signe à Elsa de la suivre, et sauta dedans à pieds joints. Elle atterrit cinq mètres plus bas, dans un filet tendu qui amortit sa chute, et s’écarta pour laisser la blonde entrer à son tour. La trappe se referma sur elles, et le noir se fit.
– Où sommes-nous ? murmura Elsa tout bas, comme pour ne pas déranger l’obscurité.
Elle sentait une aura sombre autour d’elle, qui la mettait mal à l’aise.
– Le Labyrinthe, comme on l’appelle ici. Une prison souterraine inviolable. On y entre pourtant facilement - enfin, quand on s'appelle Sif
– Et ?
– Et on va voir un ami à moi.
Un moment, Elsa se demanda si le terme ami était ironique, mais ça ne semblait pas être le cas. Elle haussa les épaules, et tendit les mains. Un petit flocon jaillit devant elle, brillant de mille feux et chassant l’obscurité. Sif sourit, dans la faible lumière, approuva, et commença à avancer.
Elles marchèrent longtemps dans le noir. Elsa aurait été incapable de se rappeler le chemin qu’elles avaient emprunté. La seule chose qui la rassurait dans ce souterrain était la présence de Sif, juste devant elle. Tant qu’elle ne la perdait pas de vue, elle ne se perdrait pas. Ou du moins, elle l’espérait. Par précaution, elle avait laissé une traînée de neige derrière elle, qui s’allongeait à chacun de ses pas, et qui lui permettait de retracer son chemin vers la trappe. Mais la brune avançait toujours, droit devant, sans hésitation, semblant parfaitement connaître son chemin même sans lumière. Et, sans s’abandonner à lui faire totalement confiance, Elsa la suivait.
Elles finirent par arriver devant un double escalier. Sif monta quelques marches, laissa sa main frôler le mur, qui s’écarta dans un bruit feutré. Et elles pénétrèrent dans une pièce illuminée par des torches. Trois femmes en armure étaient présentes. Elles les accueillirent avec raideur, sans un mot, les fouillèrent rapidement NOOOON PAS LES CONTROLES DE SECURITE JE DETESTE LES CONTROLES DE SECURITE, puis s’inclinèrent devant Sif. La reine leur rendit leur salut, et fit un signe du menton. L’une des trois guerrières acquiesça, et les laissa passer dans une antichambre. La porte se referma derrière elles, et à nouveau, Elsa et Sif furent plongées dans le noir.
– Qui sont-elles ? demanda la blonde.
– Les Vakt, répondit Sif. Ce sont pour la plupart d’anciennes Walkyries qui ont décidé de se retirer du service. Elles sont les gardiennes du Labyrinthe, et les seules à en connaître presque tous les recoins. Et à monter la garde pour les résidents.
– Ce n’est pas censé être une prison ? releva Elsa.
– Parfois, pour certaines personnes, une prison inviolable vaut mieux qu’un abri hautement sécurisé.
Dans la lumière dégagée par son flocon, Elsa vit le mince sourire amusé de Sif.
– Tu ne devras parler de cet endroit à personne, fit l’asgardienne en retrouvant son sérieux. Sous peine de mort.
– Bien sûr.
A l’opposé de la porte par laquelle elles étaient entrées s’ouvrit un autre battant. Sif fit signe à Elsa d’entrer.
– Je t’attends ici.
Elsa se mordit les lèvres, rassembla son courage, et entra.

Dès qu’elle franchit le pas de la porte, elle fut assaillie par une lumière si vive qu’elle fut obligée de fermer les yeux. Et quand elle les rouvrit, son flocon s’évapora brusquement. Elle fixa, totalement abasourdie, l’être lumineux qui flottait devant elle. Une ombre d’approbation se devinait dans la forme immatérielle. Elsa leva une main hésitante, comme pour attraper un filament lumineux, mais ses doigts le traversèrent sans le toucher. Elle détailla la créature en essayant de comprendre ce que c’était.
L’être apparaissait comme un ange doté de grandes ailes dorées. Il n’avait pas de corps propre, semblant être uniquement composé de lumière. Les filaments qui formaient sa structure se mouvaient constamment dans l’air, se liant, se déliant, se formant et se déformant sans cesse. Il donnait l’impression d’être en mouvement constant, tout en restant exactement au même endroit. C’était une sorte de fantôme lumineux, brillant de mille feux.
– Que…
– Bienvenue Elsa, fit la créature d’une voix grave et chaude. Je t’attendais.
Elle recula très légèrement, incapable de comprendre.
– Qu’est-ce que…
– Qu’est-ce que je suis ? anticipa-t-il.
Elle devina un sourire dans le ton, acquiesça.
– Je m’appelle Engill, mais nombre d’êtres vivants me nomment ange ou dieu, selon leurs fantaisies. Ceci dit, je ne suis ni l’un ni l’autre. Je suis un Örva, l’un des huit créateurs. Tout comme toi. Ouuuuuh
Il y eut un silence. Engill s’était absorbé dans ses réflexions, et la blonde n’osa pas le déranger.
– J’ai été, poursuivit-il lorsqu’il se fut repris, le premier à émerger du néant, avec Möker.
– Möker ? releva-t-elle.
– Mon alter-ego. Vois-tu, chaque Créateur a un rôle prédéfini, et maîtrise une partie de l’Essence de la Vie.
Elsa fronça un sourcil.
– Ça peut sembler un peu confus au premier abord, admit le Créateur. Tu apprendras tout en temps voulu, par toi-même comme avec notre aide.
– Je…
Elle se mordit les lèvres, ne sachant réellement ce qu’elle voulait dire. En trois phrases, elle s’était retrouvée totalement déboussolée, incapable de s’adapter au soudain changement de situation. D’autres Örva ? L’Essence de la Vie ? Möker et Engill ? C’était beaucoup trop au premier abord. Aussi, elle se tut, et le laissa parler. Encore. Mais Sif sait que c'est une Orva du coup ?
– Sif t’a amenée ici parce que je le lui ai demandé. Ah, voilà, réponse
– Vous pouvez m’aider à chasser la tempête ?
Il secoua la tête, ou du moins, sembla le faire. Elsa sentit une vague de déni mêlée à du regret émaner de lui.
– Non. Mais je sais pourquoi elle persiste, et je sais comment la chasser.
Elle releva le nez, intéressée.
– Comment ?
– Cette tempête est née d’un déséquilibre émotionnel, mais elle est alimentée par autre chose. Je ne saurais vraiment définir quoi. Toujours est-il que, n’ayant pas été intronisée correctement, tu n’as pas encore la maîtrise complète de ton élément de prédilection. C’est pourquoi, malgré tes pouvoirs, tu ne peux pas dissiper cette tempête.
Elsa réfléchit un moment. Ça semblait plus ou moins logique, et en raccord avec tout ce qui s’était passé jusque là. Il était possible que, inconsciemment, elle ait déclenché une tempête à distance. Pourquoi… Elle le savait, mais ne voulait pas l’admettre. Aussi, elle se focalisa sur le plus important :
– Et la solution ?
Engill soupira.
– Il faut d’abord que tu sois intronisée correctement. A partir de là, tu pourras remonter à la seconde source de cette tempête.
Elsa croisa les bras devant elle, un brin narquoise.
– Je sens qu’il y a un hic quelque part.
– Effectivement.
A nouveau, il y eut un silence. Engill reprit, un peu plus bas :
– Pour une intronisation correcte, il faut rassembler les huit Örva. Ceci ne devrait pas poser problème en soit, mais il y a une autre condition. Il faut obtenir, en plus, les Pierres d’Infinité.
– Les Pierres d’Infinité ?
– Des reliques anciennes, très puissantes. Elles sont au nombre de six. Plus, il faudra aussi les deux gants d’Infinité, qui sont destinés à les contenir. Mais demande donc à ton ami, il saura te renseigner mieux que moi.
– Mon ami ? releva-t-elle.
– Loki Laufeyson… Le Jötun. Ah. Mauvaise pioche.
Elle vacilla.
– Un problème ?
Elsa ferma brièvement les yeux, inspira, et rouvrit les yeux.
– Non. Aucun.
Si Engill sentit que le ton était forcé, il ne le fit pas remarquer. Au lieu de cela, il émit une vague de réconfort. Elsa l’accueillit avec soulagement, puis s’inclina, une main sur le cœur, à la manière asgardienne. Engill ploya une aile, s’inclina à son tour. Elsa le remercia poliment, puis tourna les talons, et s’en-alla.

Elle recroisa Sif dans la chambre, qui leva le menton. Elsa se contenta de hocher la tête.
– Attends-moi dehors, fit la reine d’Asgard.
La blonde acquiesça et quitta l’antichambre.

§.§.§.§.§.§

En voyant Elsa sortir de la salle, un peu secouée, mais tranquille, Sif haussa un sourcil. Mais elle retrouva un visage neutre avant que la reine d’Arendelle ne puisse voir sa surprise. Au lieu de ça, elle lui demanda de l’attendre, et entra à son tour voir Engill.
– Votre Majesté, sourit-il.
Elle s’inclina, poing fermé sur la poitrine.
– Engill Light. C’est toujours un honneur.
– Il en va de même pour moi.
Elle laissa un temps passer, se contentant de fixer l’être lumineux d’un regard neutre. Il se maintenait à un demi-mètre du sol, sans effort, rien qu’en agitant très légèrement ses ailes immatérielles de temps à autre.
– Vous ne lui avez pas dit, n’est-ce pas ? lâcha-t-elle finalement.
Elle ne savait pas vraiment si elle devait être réprobatrice ou non. En réponse, Engill émit un gros soupir.
– Comment aurais-je pu ? QUEA ? LUI DIRE QUOI ? JE VEUX SAVOIR BON SANG

Chapitre 15

Chapitre 17

§.§.§.§.§.§


Question : J'ai récemment décidé de refaire ma couverture pour cette fanfic, parce qu'elle me déplaît. Pas celle de la partie II (celle-là, je l'adore ^^), mais celle de la partie une. Je trouve qu'elle fait trop "collage". Je vous laisse les deux, j'aimerais juste savoir laquelle vous préférez.

Couverture 1 (original)
[attachment=0]TDNC 0.jpg[/attachment]

Couverture 2 (nouvelle)
[attachment=1]TDNC 1 (1).jpg[/attachment]

[Cazolie]

Pour ta question : en fait j'aime beaucoup le haut de la deuxième, mais moins le bas, donc s'il faut en choisir une dans son intégralité ce sera plutôt la première Mais dans l'absolu je préfère le haut de la deuxième

[Florance]

Hey hey !

En vrai, je ne vais pas vous faire une intro de trois kilomètres de long aujourd'hui, c'est un peu le rush. Notre prof de physique a eu la gentillesse de nous sortir un truc du style "Au fait, demain, il y aura une évaluation sur ce qu'on va voir aujourd'hui." Je vous laisse imaginer l'humeur de la classe. Joie ?
Comme si j'étais destinée à passer mes mercredis à réviser de la physique. Yep. Même si mon problème est plutôt mon prof de maths (je crois que va réussir l'exploit de me dégoûter des maths. Comme s'il devait rattraper le dernier qui n'avais pas réussi. Les prof de maths hommes sont nuls.). A chaque fois, on dirait qu'il se fait un devoir de nous donner quatre exos, que ce soit pour dnas quelques jours ou le jour prochain.
Mais bref.

Je suis trop contente de pouvoir poster aujourd'hui ! J'ai eu un coup d'inspiration hier, j'ai pu finir mon chapitre, ce qui fait que... Voilà.

Bonne lecture !

PS : Il y aura une question en fin de chapitre (rien de très important, mais je demande quand même). Merci pour vos retours.


Whaou !
Depuis quand il y a un ange chez Elsa ou les nordiques ? Tu n'as plus d'idée ou quoi ? Dans ce cas prend une vielle image. Nostalgie assurée.
Chapitre 16

Le corps de Silvester s'écrasa sur le sol comme une poupée de chiffon. Le prince de Weselton émit un grognement de soulagement, et inspira brusquement une bouffée d'air frais. Elsa, à la fois incrédule et dépitée, fixait Loki de ses yeux bleu glacier. Une part d'elle-même – dont l'avis était fortement approuvé par Sylvi – trépignait et voulait lui envoyer un jet de neige particulièrement violent à la figure, tandis qu'une autre essayait encore de procéder les informations qui arrivaient à grande vitesse. Elle avait terriblement conscience des halètements de Silvester, de la mine contrariée de Loki et de la stupéfaction de Sif à ses côtés. Mais très rapidement, la colère l'emporta sur le reste. Elle avait vraiment cru, à l'époque, qu'il avait changé. Une part d'elle espérait encore, même aujourd'hui. Et elle venait d'être déçue. Encore. Et on peut pas savoir ce qu'en pense Loki ? A moins qu'il soit juste suprit. Point et fin de l'histoire.
Elle aurait presque cru que, à répétition, ç'allait devenir moins important pour elle, mais la douleur dans sa poitrine était aussi vive que la première fois. Au fait quelle première fois ? N'écoutant que son instinct, elle courut vers Silvester et l'aida à se relever, fusillant au passage Loki du regard. Puis, elle se concentra sur son fiancé.
– Vous allez bien ?
-A mervaille ma chérie. Un dieu fou de jalousie vient de m'étrangler, mais ça va. C'est pas comme si les gens de mon palais n'est jamais partie tellement loin.
Il hocha lentement la tête, à peine perturbé par le fait qu'elle aussi l'avait relevé sans aucun problème malgré le fait qu'il ait trois centimètres de plus et qu'il soit nettement plus robuste. Du moins en apparence. Puis, il passa ses doigts sur sa gorge, qui virait au violet.
– Vous êtes sûr ?
Son obstination valut à Elsa un faible sourire de la part de Silvester, qui, là encore, acquiesça. Il se redressa totalement, respira profondément encore une ou deux fois, et se détourna. Il s'inclina raidement devant Sif, puis s'excusa, et s'éloigna. Foyons avant que l'autre fou furieux se reprenne, pensa-t-il sans savoir que rester près d'Elsa est plus sûr que tout si elle est dans de bonne disposition envers lui. Parce sinon... Bye la vie, ravi de t'avoir connue. Elsa se retourna, assassina son ancien amant du regard encore une fois, et lança à l'intention de la reine d'Asgard :
– Je vous laisse gérer ça. Si vous voulez bien m'excuser… Elle ne pas quand même pas poursuivre l'autre !
Elle leur tourna le dos à son tour, et partit, presque en courant, sur les traces de son fiancé. Alors qu'elle s'éloignait, elle entendit un chuchotement furieux dans son dos :
– À quoi pensais-tu ?
Silence. Elsa tourna très légèrement la tête, juste assez pour voir que, au lieu d'essayer d'arranger les choses en s'excusant, Loki la fixait, elle. Mais, juste après, elle tourna à un angle, et le perdit de vue.
Une dizaine de mètres plus loin, Silvester était en train d'ouvrir une porte. Elsa accéléra, rattrapa le battant alors qu'il allait se fermer. Le prince s'arrêta, soupira Ouf, c'est juste la fille qui a fait tellement peur à un tas de je-ne-sais-plus qui de mon royaume. , et lui ouvrit. Elle le remercia, et entra sur la pointe des pieds, comme si elle craignait de déranger.
– C'est votre chambre ? demanda-t-elle, ne sachant comment engager la conversation.
Il fit un demi-sourire légèrement moqueur.
– En fait, c'est aussi la vôtre.
Elle recula d'un pas, surprise, mais il ne lui laissa pas le temps de s'interroger, et lui expliqua :
– Apparemment, comme nous sommes fiancés, ils ont essayé de gagner de l'espace et nous ont fait partager la même chambre. Mais si ça vous dérange, je prendrai le canapé.
Elsa crut qu'une faille béante venait de s'ouvrir dans sa poitrine. What ? Elle fut propulsée des années en arrière, au mariage d'Anna. C'était la dernière fois que quelqu'un lui avait proposé de lui céder le lit en s'installant ailleurs. Et, à l'époque, c'était Loki qui l'avait fait. Le souvenir lui fit monter une boule amère dans la gorge. Elle déglutit, refusa poliment en essayant de masquer son trouble.
– Non, ça va aller. J'aurais juste apprécié que Sif me prévienne avant… grinça-t-elle, un ton plus bas.
Elle regarda autour d'elle. Effectivement, la chambre était plus spacieuse que celle qu'elle avait eu lors de sa dernière visite. Silvester se laissa tomber sur le lit aux draps blancs. En affalant sa tête dans les coussins, il émit un « aïe » étouffé. Immédiatement, Elsa se reconcentra sur lui, et s'approcha.
– Vous permettez ?
Il approuva silencieusement. Elle tendit la main. Un flocon se forma dans sa paume, devint une boule de neige, puis s'étira jusqu'à former une compresse qu'elle posa ensuite sur l'hématome qui se formait. Le contact avec la peau chaude l'électrisa. Ça faisait onze ans qu'elle n'avait pas touché un homme ainsi. Même la dernière fois, au bal, elle portait des gants. Mais là… Oh ! On se calme. Je suis quand même pour que tu te remettes avec Loki même s'il a été moins sage que je croyais qu'il allait finalement être. Les gars sont tellement fragiles...
Surpris par le froid, Silvester se crispa légèrement, puis revint à une position normale.
– C'est glacial ! se plaignit-il.
Elsa se contenta de sourire très légèrement. Elle le fixa, droit dans les yeux, attendant qu’il parle de ce qui s’était passé, mais il ne dit rien. Elle ne le poussa pas. Au lieu de cela, elle préféra se remémorer ce qui lui était arrivé juste avant qu’elle ne découvre Loki en train d’étouffer Silvester. Genre ça arrive tous les jours. D'un autre côté, ça pourrait et pourra l'être, qui sait ?

§.§.§.§.§.§

Après un bref passage dans le bureau de Sif, où elles avaient rapidement parlé de la tempête, les deux femmes s’étaient engagées dans les couloirs, en direction des jardins. Parvenue dehors, la reine d’Asgard se dirigea résolument vers un buisson en particulier, Elsa sur les talons. Elle s’arrêta à quelques pas, regarda précautionneusement autour d’elle, puis agita la main. Le buisson frémit, s’agita, puis les branches s’étendirent vers le ciel jusqu’à former une arche. What ? Depuis quand elle contrôle les végétaux ? Celle-ci surplombait une petite trappe au raz du sol. Sif la souleva, fit signe à Elsa de la suivre, et sauta dedans à pieds joints. Elle atterrit cinq mètres plus bas, dans un filet tendu qui amortit sa chute, et s’écarta pour laisser la blonde entrer à son tour. La trappe se referma sur elles, et le noir se fit.
– Où sommes-nous ? murmura Elsa tout bas, comme pour ne pas déranger l’obscurité.
Elle sentait une aura sombre autour d’elle, qui la mettait mal à l’aise.
– Le Labyrinthe, comme on l’appelle ici. Une prison souterraine inviolable. Là où est l'autre fille contre qui Loki a trouvé un remène nommé l'Amour ou Elsa ?
– Et ?
– Et on va voir un ami à moi. Un ami qu'on enferme ? Soit tu es une amie très peu fréquentable, soit...
Un moment, Elsa se demanda si le terme ami était ironique, mais ça ne semblait pas être le cas. Elle haussa les épaules, et tendit les mains. Un petit flocon jaillit devant elle, brillant de mille feux et chassant l’obscurité. Depuis quand les flocons brillent ? Sif sourit, dans la faible lumière, approuva, et commença à avancer.
Elles marchèrent longtemps dans le noir. Elsa aurait été incapable de se rappeler le chemin qu’elles avaient emprunté. La seule chose qui la rassurait dans ce souterrain était la présence de Sif, juste devant elle. Tant qu’elle ne la perdait pas de vue, elle ne se perdrait pas. Ou du moins, elle l’espérait. Par précaution, elle avait laissé une traînée de neige derrière elle, qui s’allongeait à chacun de ses pas, et qui lui permettait de retracer son chemin vers la trappe. Mais la brune avançait toujours, droit devant, sans hésitation, semblant parfaitement connaître son chemin même sans lumière. Et, sans s’abandonner à lui faire totalement confiance, Elsa la suivait.
Elles finirent par arriver devant un double escalier. Sif monta quelques marches, laissa sa main frôler le mur, qui s’écarta dans un bruit feutré. Et elles pénétrèrent dans une pièce illuminée par des torches. Trois femmes en armure étaient présentes. Elles les accueillirent avec raideur, sans un mot, les fouillèrent rapidement, puis s’inclinèrent devant Sif. La reine leur rendit leur salut, et fit un signe du menton. L’une des trois guerrières acquiesça, et les laissa passer dans une antichambre. La porte se referma derrière elles, et à nouveau, Elsa et Sif furent plongées dans le noir.
– Qui sont-elles ? demanda la blonde.
– Les Vakt, répondit Sif. Ce sont pour la plupart d’anciennes Walkyries qui ont décidé de se retirer du service. Elles sont les gardiennes du Labyrinthe, et les seules à en connaître presque tous les recoins. Et à monter la garde pour les résidents.
– Ce n’est pas censé être une prison ? releva Elsa.
– Parfois, pour certaines personnes, une prison inviolable vaut mieux qu’un abri hautement sécurisé. Je retire ce que j'ai dis, même si ça ne doit pas être super de vivre ici. D'ailleurs, ou est passé Thor ?
Dans la lumière dégagée par son flocon, Elsa vit le mince sourire amusé de Sif.
– Tu ne devras parler de cet endroit à personne, fit l’asgardienne en retrouvant son sérieux. Sous peine de mort.
– Bien sûr.
A l’opposé de la porte par laquelle elles étaient entrées s’ouvrit un autre battant. Sif fit signe à Elsa d’entrer.
– Je t’attends ici.
Elsa se mordit les lèvres, rassembla son courage, et entra.

Dès qu’elle franchit le pas de la porte, elle fut assaillie par une lumière si vive qu’elle fut obligée de fermer les yeux. C'est pas la fille. Et quand elle les rouvrit, son flocon s’évapora brusquement. Elle fixa, totalement abasourdie, l’être lumineux qui flottait devant elle. Ciel ! Il y a vraiment des anges chez les nordiques ? D'ailleurs, on va voir des elfes noirs ? Même si du coup ce sera pas en tant qu'amis. Une ombre d’approbation se devinait dans la forme immatérielle. Elsa leva une main hésitante, comme pour attraper un filament lumineux, mais ses doigts le traversèrent sans le toucher. Ange ou fantôme ? C'est qui et quoi bon sang ? Elle détailla la créature en essayant de comprendre ce que c’était.
L’être apparaissait comme un ange doté de grandes ailes dorées. Il n’avait pas de corps propre, semblant être uniquement composé de lumière. Les filaments qui formaient sa structure se mouvaient constamment dans l’air, se liant, se déliant, se formant et se déformant sans cesse. Il donnait l’impression d’être en mouvement constant, tout en restant exactement au même endroit. C’était une sorte de fantôme lumineux, brillant de mille feux. Un ange quantique !
– Que…
– Bienvenue Elsa, fit la créature d’une voix grave et chaude. Je t’attendais.
Elle recula très légèrement, incapable de comprendre.
– Qu’est-ce que…
– Qu’est-ce que je suis ? anticipa-t-il. Très bonne question, mais une réponse serait vraiment sympa. Et une réponse clair de préférence.
Elle devina un sourire dans le ton, acquiesça.
– Je m’appelle Engill, mais nombre d’êtres vivants me nomment ange ou dieu, selon leurs fantaisies. Ceci dit, je ne suis ni l’un ni l’autre. Je suis un Örva, l’un des huit créateurs. Tout comme toi. Euh... Pigé et pas capito.
Il y eut un silence. Engill s’était absorbé dans ses réflexions, et la blonde n’osa pas le déranger.
– J’ai été, poursuivit-il lorsqu’il se fut repris, le premier à émerger du néant, avec Möker.
– Möker ? releva-t-elle.
– Mon alter-ego. Vois-tu, chaque Créateur a un rôle prédéfini, et maîtrise une partie de l’Essence de la Vie.
Elsa fronça un sourcil.
– Ça peut sembler un peu confus au premier abord, admit le Créateur. Tu apprendras tout en temps voulu, par toi-même comme avec notre aide.
– Je…
Elle se mordit les lèvres, ne sachant réellement ce qu’elle voulait dire. En trois phrases, elle s’était retrouvée totalement déboussolée, incapable de s’adapter au soudain changement de situation. D’autres Örva ? L’Essence de la Vie ? Möker et Engill ? C’était beaucoup trop au premier abord. Aussi, elle se tut, et le laissa parler. Encore.
– Sif t’a amenée ici parce que je le lui ai demandé.
– Vous pouvez m’aider à chasser la tempête ?
Il secoua la tête, ou du moins, sembla le faire. Elsa sentit une vague de déni mêlée à du regret émaner de lui. J'ai l'impression qu'à sa place, je ne verai rien et comprendre encore moins. C'est ça est c'est pas ça...
– Non. Mais je sais pourquoi elle persiste, et je sais comment la chasser.
Elle releva le nez, intéressée.
– Comment ?
– Cette tempête est née d’un déséquilibre émotionnel, mais elle est alimentée par autre chose. Je ne saurais vraiment définir quoi. Toujours est-il que, n’ayant pas été intronisée correctement, tu n’as pas encore la maîtrise complète de ton élément de prédilection. C’est pourquoi, malgré tes pouvoirs, tu ne peux pas dissiper cette tempête.
Elsa réfléchit un moment. Ça semblait plus ou moins logique, et en raccord avec tout ce qui s’était passé jusque là. Il était possible que, inconsciemment, elle ait déclenché une tempête à distance. Pourquoi… Elle le savait, mais ne voulait pas l’admettre. Aussi, elle se focalisa sur le plus important :
– Et la solution ?
Engill soupira.
– Il faut d’abord que tu sois intronisée correctement. A partir de là, tu pourras remonter à la seconde source de cette tempête.
Elsa croisa les bras devant elle, un brin narquoise.
– Je sens qu’il y a un hic quelque part. Ne te fais pas d'illusion, il y en a toujours un. Même un dieu n'y peut rien. D'ailleurs, il y a déjà des dieux dans ce monde.
– Effectivement.
A nouveau, il y eut un silence. Engill reprit, un peu plus bas :
– Pour une intronisation correcte, il faut rassembler les huit Örva. Ceci ne devrait pas poser problème en soit, mais il y a une autre condition. Il faut obtenir, en plus, les Pierres d’Infinité. Ouh la ! Bah j'espère que tu expliquera parce que je sais juste qu'il est au moins question d'une quelque part dans Marvel mais bon. D'ailleurs, pourquoi Engill a besoin d'être protéger ? Et puisquoi il a fait fondre la neige? C'est beau la neige.
– Les Pierres d’Infinité ?
– Des reliques anciennes, très puissantes. Elles sont au nombre de six. Plus, il faudra aussi les deux gants d’Infinité, qui sont destinés à les contenir. Mais demande donc à ton ami, il saura te renseigner mieux que moi. Pourquoi ?
– Mon ami ? releva-t-elle.
– Loki Laufeyson… Le Jötun.
Elle vacilla.
– Un problème ? Un plus gros que l'Univer monsieur.
Elsa ferma brièvement les yeux, inspira, et rouvrit les yeux.
– Non. Aucun.
Si Engill sentit que le ton était forcé, il ne le fit pas remarquer. Au lieu de cela, il émit une vague de réconfort. Elsa l’accueillit avec soulagement, puis s’inclina, une main sur le cœur, à la manière asgardienne. Engill ploya une aile J'aimerai trop voir ça !, s’inclina à son tour. Elsa le remercia poliment, puis tourna les talons, et s’en-alla.

Elle recroisa Sif dans la chambre, qui leva le menton. Elsa se contenta de hocher la tête.
– Attends-moi dehors, fit la reine d’Asgard.
La blonde acquiesça et quitta l’antichambre.

§.§.§.§.§.§

En voyant Elsa sortir de la salle, un peu secouée, mais tranquille, Sif haussa un sourcil. Mais elle retrouva un visage neutre avant que la reine d’Arendelle ne puisse voir sa surprise. Au lieu de ça, elle lui demanda de l’attendre, et entra à son tour voir Engill.
– Votre Majesté, sourit-il.
Elle s’inclina, poing fermé sur la poitrine.
– Engill Light. C’est toujours un honneur.
– Il en va de même pour moi.
Elle laissa un temps passer, se contentant de fixer l’être lumineux d’un regard neutre. Il se maintenait à un demi-mètre du sol, sans effort, rien qu’en agitant très légèrement ses ailes immatérielles de temps à autre.
– Vous ne lui avez pas dit, n’est-ce pas ? lâcha-t-elle finalement. Qu'est-ce qu'il y a encore. Un hic qui est en fait plusieurs : six cailloux et deux bouts de tissus ou je ne sais quoi ; c'est déjà assez.
Elle ne savait pas vraiment si elle devait être réprobatrice ou non. En réponse, Engill émit un gros soupir.
– Comment aurais-je pu ? *pleure* Mais c'est quoi eux. Arrêter avec les secrets ! J'aime pas les politiciens. *boude*

Chapitre 15

Chapitre 17

§.§.§.§.§.§


Question : J'ai récemment décidé de refaire ma couverture pour cette fanfic, parce qu'elle me déplaît. Pas celle de la partie II (celle-là, je l'adore ^^), mais celle de la partie une. Je trouve qu'elle fait trop "collage". Je vous laisse les deux, j'aimerais juste savoir laquelle vous préférez.

Couverture 1 (original)
[attachment=0]TDNC 0.jpg[/attachment]
Trop bizarre. Trop... gamin. (Ouais je sais, ça ne devrait pas être un reproche pour moi, mais là, si.)

Couverture 2 (nouvelle)
[attachment=1]TDNC 1 (1).jpg[/attachment]

Mieux.


Ok, maintenant, le chapitre. Donc, TROP DE MYSTERE. Sorcière. *boude*
C'est pas possible de tout dire et puis c'est tout ? (Je sais que non mais quand même !)
Sinon, génial comme d'hab. Un peu de politique quand même, mais en moins gênant. Beaucoup moins. Même si ça passe encore puisque je suis là. (En même temps, je ne lâcherai pas cette histoire facilement. J'ai envie de revoir Loki avec Elsa.
Il ne pourrait pas retourner à Arendelle ? C'est plus tranquille là-bas puis maintenant qu'on sait qu'il faut les cailloux, on envoit quelqu'un les chercher et pis wala. Ce ne sera quand même pas à Elsa de le faire.
J'ai tellement hâte de voir un dialogue entre Elsa et Loki en plus tranquille.

[Flammeche7]

Hey hey !

En vrai, je ne vais pas vous faire une intro de trois kilomètres de long aujourd'hui, c'est un peu le rush. Notre prof de physique a eu la gentillesse de nous sortir un truc du style "Au fait, demain, il y aura une évaluation sur ce qu'on va voir aujourd'hui." Je vous laisse imaginer l'humeur de la classe. Yipee ! Bon courage Au moins il vous a prévenus, il est gentil
Comme si j'étais destinée à passer mes mercredis à réviser de la physique. Je suis destinée à passer mes mercredis à faire de l'allemand
Mais bref.

Je suis trop contente de pouvoir poster aujourd'hui ! J'ai eu un coup d'inspiration hier, j'ai pu finir mon chapitre, ce qui fait que... Voilà. Moi j'suis contente de pouvoir lire

Bonne lecture !

PS : Il y aura une question en fin de chapitre (rien de très important, mais je demande quand même). Merci pour vos retours.


Chapitre 16

Le corps de Silvester s'écrasa sur le sol comme une poupée de chiffon. Le prince de Weselton émit un grognement de soulagement, et inspira brusquement une bouffée d'air frais Ca doit faire mal J'ai mal au doigt, genre comme si j'avais une ampoule. Elsa Ah abh décidément elle était pas très pressée de sauver Silvester , à la fois incrédule et dépitée, fixait Loki de ses yeux bleu glacier. Une part d'elle-même – dont l'avis était fortement approuvé par Sylvi – trépignait et voulait lui envoyer un jet de neige particulièrement violent à la figure BATAILLE DE BOULES DE NIEGE BIM PARCE QU ON EST TOUS TRES MATURES,DO YOU WANT TO BUILD A FUCKING SNOWMAN? tandis qu'une autre essayait encore de procéder les informations qui arrivaient à grande vitesse. Elle avait terriblement conscience des halètements de Silvester, de la mine contrariée de Loki et de la stupéfaction de Sif à ses côtés Aaaah y a Sif ? C'ets peut-être Sif qui a parlé en fin de chapitre dernier alors Loki et sa mine contrariée . Mais très rapidement, la colère l'emporta sur le reste. Elle avait vraiment cru, à l'époque, qu'il avait changé. Une part d'elle espérait encore, même aujourd'hui. Et elle venait d'être déçue. Encore. BIEN JOUE CRETIN
Elle aurait presque cru que, à répétition, ç'allait devenir moins important pour elle, mais la douleur dans sa poitrine était aussi vive que la première fois. N'écoutant que son instinct, elle courut vers Silvester et l'aida à se relever, fusillant au passage Loki du regard. Puis, elle se concentra sur son fiancé.
– Vous allez bien ?
Il hocha lentement la tête, à peine perturbé par le fait qu'elle aussi l'avait relevé sans aucun problème malgré le fait qu'il ait trois centimètres de plus et qu'il soit nettement plus robuste. Du moins en apparence. Puis, il passa ses doigts sur sa gorge, qui virait au violet Bouarf ça va pas être très agréable dans les jours à venir.
– Vous êtes sûr ?
Son obstination valut à Elsa un faible sourire de la part de Silvester, qui, là encore, acquiesça. Il se redressa totalement, respira profondément encore une ou deux fois, et se détourna. Il s'inclina raidement devant Sif, puis s'excusa, et s'éloigna. Elsa se retourna, assassina son ancien amant du regard Zut, pourquoi uniquement du regard ? Elle veut du sang encore une fois, et lança à l'intention de la reine d'Asgard :
– Je vous laisse gérer ça. Si vous voulez bien m'excuser…
Elle leur tourna le dos à son tour, et partit, presque en courant, sur les traces de son fiancé. Ca me fait bizarre qu'elle l'appelle son fiancé alors que juste avant elle avait pas non plus l'air très emballée par l'idée Alors qu'elle s'éloignait, elle entendit un chuchotement furieux dans son dos :
– À quoi pensais-tu ?
Silence. Elsa tourna très légèrement la tête, juste assez pour voir que, au lieu d'essayer d'arranger les choses en s'excusant, Loki la fixait, elle. Mais, juste après, elle tourna à un angle, et le perdit de vue.
Une dizaine de mètres plus loin, Silvester était en train d'ouvrir une porte. Elsa accéléra, rattrapa le battant alors qu'il allait se fermer. Le prince s'arrêta, soupira, et lui ouvrit. Elle le remercia, et entra sur la pointe des pieds, comme si elle craignait de déranger.
– C'est votre chambre ? demanda-t-elle, ne sachant comment engager la conversation.
Il fit un demi-sourire légèrement moqueur.
– En fait, c'est aussi la vôtre. Il peut déjà parler?
Elle recula d'un pas, surprise, mais il ne lui laissa pas le temps de s'interroger, et lui expliqua :
– Apparemment, comme nous sommes fiancés, ils ont essayé de gagner de l'espace et nous ont fait partager la même chambre. Mais si ça vous dérange, je prendrai le canapé. Ah bah merci les Asgardiens LE TACT BON SANG vous êtes diplomates ou bien ? Entremetteurs peut être?
Elsa crut qu'une faille béante venait de s'ouvrir dans sa poitrine. Elle fut propulsée des années en arrière, au mariage d'Anna. C'était la dernière fois que quelqu'un lui avait proposé de lui céder le lit en s'installant ailleurs. Et, à l'époque, c'était Loki qui l'avait fait. Le souvenir lui fit monter une boule amère dans la gorge. Elle déglutit, refusa poliment en essayant de masquer son trouble.
– Non, ça va aller. J'aurais juste apprécié que Sif me prévienne avant… grinça-t-elle, un ton plus bas.
Elle regarda autour d'elle. Effectivement, la chambre était plus spacieuse que celle qu'elle avait eu lors de sa dernière visite. Silvester se laissa tomber sur le lit aux draps blancs. En affalant sa tête dans les coussins, il émit un « aïe » étouffé. Immédiatement, Elsa se reconcentra sur lui, et s'approcha.
– Vous permettez ? Tfaçon vous allez partager un plumard, donc pas la peine de faire des manières (ahah, comme à l'hôpital de mon frère, on est rajouté un interne de garde sauf qu'il lui ont pas mis de lit... du coup les deux internes partagent un lit double, alors ça va être sympa quand il y aura un mec et une fille - racontage de vie bonjour) Ça rapproche au moins
Il approuva silencieusement. Elle tendit la main. Un flocon se forma dans sa paume, devint une boule de neige, puis s'étira jusqu'à former une compresse qu'elle posa ensuite sur l'hématome qui se formait. Le contact avec la peau chaude l'électrisa. Ça faisait onze ans qu'elle n'avait pas touché un homme ainsi. Même la dernière fois, au bal, elle portait des gants Mon dieu, elle est émoustillée rien qu'en touchant un mec? XD. Mais là…
Surpris par le froid, Silvester se crispa légèrement, puis revint à une position normale.
– C'est glacial ! se plaignit-il. Sans blague
Elsa se contenta de sourire très légèrement. Elle le fixa, droit dans les yeux, attendant qu’il parle de ce qui s’était passé, mais il ne dit rien. Elle ne le poussa pas. Au lieu de cela, elle préféra se remémorer ce qui lui était arrivé juste avant qu’elle ne découvre Loki en train d’étouffer Silvester.

§.§.§.§.§.§

Après un bref passage dans le bureau de Sif, où elles avaient rapidement parlé de la tempête, les deux femmes s’étaient engagées dans les couloirs, en direction des jardins. Parvenue dehors, la reine d’Asgard se dirigea résolument vers un buisson en particulier, Elsa sur les talons. Elle s’arrêta à quelques pas, regarda précautionneusement autour d’elle, puis agita la main. Le buisson frémit, s’agita, puis les branches s’étendirent vers le ciel jusqu’à former une arche. Celle-ci surplombait une petite trappe au raz du sol. Sif la souleva, fit signe à Elsa de la suivre, et sauta dedans à pieds joints. Elle atterrit cinq mètres plus bas, dans un filet UN FILET DU DIABLEtendu qui amortit sa chute, et s’écarta pour laisser la blonde entrer à son tour. La trappe se referma sur elles, et le noir se fit.
– Où sommes-nous ? murmura Elsa tout bas, comme pour ne pas déranger l’obscurité.
Elle sentait une aura sombre autour d’elle, qui la mettait mal à l’aise.
– Le Labyrinthe, comme on l’appelle ici. Une prison souterraine inviolable. On y entre pourtant facilement - enfin, quand on s'appelle Sif Same
– Et ?
– Et on va voir un ami à moi.
Un moment, Elsa se demanda si le terme ami était ironique, mais ça ne semblait pas être le cas. Elle haussa les épaules, et tendit les mains. Un petit flocon jaillit devant elle, brillant de mille feux et chassant l’obscurité. Depuis quand la glace ça produit de la lumière? XD Sif sourit, dans la faible lumière, approuva, et commença à avancer.
Elles marchèrent longtemps dans le noir. Elsa aurait été incapable de se rappeler le chemin qu’elles avaient emprunté. La seule chose qui la rassurait dans ce souterrain était la présence de Sif, juste devant elle. Tant qu’elle ne la perdait pas de vue, elle ne se perdrait pas. Ou du moins, elle l’espérait. Par précaution, elle avait laissé une traînée de neige derrière elle, qui s’allongeait à chacun de ses pas, et qui lui permettait de retracer son chemin vers la trappe. Mais la brune avançait toujours, droit devant, sans hésitation, semblant parfaitement connaître son chemin même sans lumière. Et, sans s’abandonner à lui faire totalement confiance, Elsa la suivait.
Elles finirent par arriver devant un double escalier. Sif monta quelques marches, laissa sa main frôler le mur, qui s’écarta dans un bruit feutré. Et elles pénétrèrent dans une pièce illuminée par des torches. Trois femmes en armure étaient présentes. Elles les accueillirent avec raideur, sans un mot, les fouillèrent rapidement NOOOON PAS LES CONTROLES DE SECURITE JE DETESTE LES CONTROLES DE SECURITE T'as peur de te faire plaquer au sol par les vigiles?, puis s’inclinèrent devant Sif. La reine leur rendit leur salut, et fit un signe du menton. L’une des trois guerrières acquiesça, et les laissa passer dans une antichambre. La porte se referma derrière elles, et à nouveau, Elsa et Sif furent plongées dans le noir.
– Qui sont-elles ? demanda la blonde.
– Les Vakt, répondit Sif. Ce sont pour la plupart d’anciennes Walkyries qui ont décidé de se retirer du service. Elles sont les gardiennes du Labyrinthe, et les seules à en connaître presque tous les recoins. Et à monter la garde pour les résidents.
– Ce n’est pas censé être une prison ? releva Elsa.
– Parfois, pour certaines personnes, une prison inviolable vaut mieux qu’un abri hautement sécurisé. Est-ce que c'est pas la même chose au fond?
Dans la lumière dégagée par son flocon, Elsa vit le mince sourire amusé de Sif.
– Tu ne devras parler de cet endroit à personne, fit l’asgardienne en retrouvant son sérieux. Sous peine de mort.
– Bien sûr.
A l’opposé de la porte par laquelle elles étaient entrées s’ouvrit un autre battant. Sif fit signe à Elsa d’entrer.
– Je t’attends ici.
Elsa se mordit les lèvres, rassembla son courage, et entra.

Dès qu’elle franchit le pas de la porte, elle fut assaillie par une lumière si vive qu’elle fut obligée de fermer les yeux. Et quand elle les rouvrit, son flocon s’évapora brusquement. Elle fixa, totalement abasourdie, l’être lumineux qui flottait devant elle. Une ombre d’approbation se devinait dans la forme immatérielle. Elsa leva une main hésitante, comme pour attraper un filament lumineux, mais ses doigts le traversèrent sans le toucher. Elle détailla la créature en essayant de comprendre ce que c’était.
L’être apparaissait comme un ange doté de grandes ailes dorées. Il n’avait pas de corps propre, semblant être uniquement composé de lumière. Les filaments qui formaient sa structure se mouvaient constamment dans l’air, se liant, se déliant, se formant et se déformant sans cesse. Il donnait l’impression d’être en mouvement constant, tout en restant exactement au même endroit. C’était une sorte de fantôme lumineux, brillant de mille feux.
– Que…
– Bienvenue Elsa, fit la créature d’une voix grave et chaude. Je t’attendais.
Elle recula très légèrement, incapable de comprendre.
– Qu’est-ce que…
– Qu’est-ce que je suis ? anticipa-t-il.
Elle devina un sourire dans le ton, acquiesça.
– Je m’appelle Engill, mais nombre d’êtres vivants me nomment ange ou dieu, selon leurs fantaisies. Ceci dit, je ne suis ni l’un ni l’autre. Je suis un Örva, l’un des huit créateurs. Voyons Pascal, j'adore cet endroit, Tout comme toi. Ouuuuuh
Il y eut un silence. Engill s’était absorbé dans ses réflexions, et la blonde n’osa pas le déranger.
– J’ai été, poursuivit-il lorsqu’il se fut repris, le premier à émerger du néant, avec Möker.
– Geai Möker ? releva-t-elle.
– Mon alter-ego. Vois-tu, chaque Créateur a un rôle prédéfini, et maîtrise une partie de l’Essence de la Vie.
Elsa fronça un sourcil.
– Ça peut sembler un peu confus au premier abord, admit le Créateur. Tu apprendras tout en temps voulu, par toi-même comme avec notre aide.
– Je…
Elle se mordit les lèvres, ne sachant réellement ce qu’elle voulait dire. En trois phrases, elle s’était retrouvée totalement déboussolée, incapable de s’adapter au soudain changement de situation. D’autres Örva ? L’Essence de la Vie ? Möker et Engill ? C’était beaucoup trop au premier abord. Aussi, elle se tut, et le laissa parler. Encore. Mais Sif sait que c'est une Orva du coup ?
– Sif t’a amenée ici parce que je le lui ai demandé. Ah, voilà, réponse
– Vous pouvez m’aider à chasser la tempête ?
Il secoua la tête, ou du moins, sembla le faire. Elsa sentit une vague de déni mêlée à du regret émaner de lui.
– Non. Mais je sais pourquoi elle persiste, et je sais comment la chasser.
Elle releva le nez, intéressée.
– Comment ?
– Cette tempête est née d’un déséquilibre émotionnel, mais elle est alimentée par autre chose. Je ne saurais vraiment définir quoi. Toujours est-il que, n’ayant pas été intronisée correctement, tu n’as pas encore la maîtrise complète de ton élément de prédilection. C’est pourquoi, malgré tes pouvoirs, tu ne peux pas dissiper cette tempête.
Elsa réfléchit un moment. Ça semblait plus ou moins logique, et en raccord avec tout ce qui s’était passé jusque là. Il était possible que, inconsciemment, elle ait déclenché une tempête à distance. Pourquoi… Elle le savait, mais ne voulait pas l’admettre. Aussi, elle se focalisa sur le plus important :
– Et la solution ?
Engill soupira.
– Il faut d’abord que tu sois intronisée correctement. A partir de là, tu pourras remonter à la seconde source de cette tempête.
Elsa croisa les bras devant elle, un brin narquoise.
– Je sens qu’il y a un hic quelque part.
– Effectivement.
A nouveau, il y eut un silence. Engill reprit, un peu plus bas :
– Pour une intronisation correcte, il faut rassembler les huit Örva. Ceci ne devrait pas poser problème en soit, mais il y a une autre condition. Il faut obtenir, en plus, les Pierres d’Infinité.
– Les Pierres d’Infinité ?
– Des reliques anciennes, très puissantes. Elles sont au nombre de six. Hm, ça va être compliqué étant donné qu'il y en a une incrustée dans le crâne de vision, et une autre DANS UNE AUTRE GALAXIE Plus, il faudra aussi les deux gants d’Infinité, qui sont destinés à les contenir. Mais demande donc à ton ami, il saura te renseigner mieux que moi.
– Mon ami ? releva-t-elle.
– Loki Laufeyson… Le Jötun. Ah. Mauvaise pioche.
Elle vacilla.
– Un problème ?
Elsa ferma brièvement les yeux, inspira, et rouvrit les yeux.
– Non. Aucun.
Si Engill sentit que le ton était forcé, il ne le fit pas remarquer. Au lieu de cela, il émit une vague de réconfort. Elsa l’accueillit avec soulagement, puis s’inclina, une main sur le cœur, à la manière asgardienne. Engill ploya une aile, s’inclina à son tour. Elsa le remercia poliment, puis tourna les talons, et s’en-alla.

Elle recroisa Sif dans la chambre, qui leva le menton. Elsa se contenta de hocher la tête.
– Attends-moi dehors, fit la reine d’Asgard.
La blonde acquiesça et quitta l’antichambre.

§.§.§.§.§.§

En voyant Elsa sortir de la salle, un peu secouée, mais tranquille, Sif haussa un sourcil. Mais elle retrouva un visage neutre avant que la reine d’Arendelle ne puisse voir sa surprise. Au lieu de ça, elle lui demanda de l’attendre, et entra à son tour voir Engill.
– Votre Majesté, sourit-il.
Elle s’inclina, poing fermé sur la poitrine.
– Engill Light. C’est toujours un honneur.
– Il en va de même pour moi.
Elle laissa un temps passer, se contentant de fixer l’être lumineux d’un regard neutre. Il se maintenait à un demi-mètre du sol, sans effort, rien qu’en agitant très légèrement ses ailes immatérielles de temps à autre.
– Vous ne lui avez pas dit, n’est-ce pas ? lâcha-t-elle finalement.
Elle ne savait pas vraiment si elle devait être réprobatrice ou non. En réponse, Engill émit un gros soupir.
– Comment aurais-je pu ? QUEA ? LUI DIRE QUOI ? JE VEUX SAVOIR BON SANG DU SANG

Chapitre 15

Chapitre 17

§.§.§.§.§.§


Question : J'ai récemment décidé de refaire ma couverture pour cette fanfic, parce qu'elle me déplaît. Pas celle de la partie II (celle-là, je l'adore ^^), mais celle de la partie une. Je trouve qu'elle fait trop "collage". Je vous laisse les deux, j'aimerais juste savoir laquelle vous préférez. Hmm, je suis pas fan du mix entre le graphisme 3D, et la réalité, du coup je serai plutôt pour le haut de la deuxième moi aussi

Couverture 1 (original)
[attachment=0]TDNC 0.jpg[/attachment]

Couverture 2 (nouvelle)
[attachment=1]TDNC 1 (1).jpg[/attachment]

[TardisWho]

J'ai enfin rattraper mon retard. Mes etudes et la fatigue m'empechaient de pouvoir faire grand chose en dehors. Enfin...
J'ai adore les deux derniers chapitres surtout le dernier. Le passage entre le prince et Loki je l'adore. J'adore Loki!!!! Je suis triste pour lui et je suis a 100% derriere lui. J'espere qu'Elsa choisira Loki et non ce prince.

Et pour la couverture je prefere le haut de la deuxieme donc je choisirai celle-ci. Je trouve ce haut de cette couverture super belle.

[Amethystes]

Aaah désolée je suis hyper en retard !!
En fait il y a pleins de fois, je voulais commenter mais j'avais pas le temps et quand j'avais le temps j'avais trop la flemme !! Du coup je l'ai jamais fait !
Enfin, je suis la maintenant !

Mais non Elsa il est tout gentil ! Ne défonce pas Loki !
Oh Sif est la elle aussi ! Du coup Elsa ne pourra pas trucider Loki ! Je le soutient entièrement !! Il aurait pas du le lâcher...
Ah ! Bien fait pour toi Sylvester !
Raah mais non va pas rejoindre l'autre debile ! Nan sérieux ils les ont foutu dans la même chambre ! Loki va encore péter un cable si il le sais pas encore ! Cool !! (je suis bizarre mais je veux qu'il crève l'autre débile !) (j'ai les jambes au soleil depuis un demi heure ça brûle !! (mais je ne fais rien pour bouger évidemment, cest tout à fait normal !))
Ah il va falloir que je relise ce passage de toute urgence !! (Celui de Loki qui veut dormir sur le canapé ou un truc du genre)
Tu ne peux pas faire ça t'es destinée à être avec Loki ! Alors tu retire tes mains de cet incapable (il a tous les surnoms pas sympa celui-là !)!!
Alors qu'est-ce que tu faisait avant de trouver ton âme sœur assassiner ton incapable ? (Je me répète mais c'est vraiment dommage qu'il n'ai pas réussi...)
(Ça brûle vraiment la (mes jambes) mais le problème c'est que mon siège est juste devant la fenêtre et qu'il y a juste le soleil en plein dessus du coup j'ai pas envie de bouger, ce siège est super confortable !! Et puis il y a juste mes livres en face du coup cet endroit est génial !! )
Quand elles atterrissent dans un filet j'ai juste pensé à Harry Potter a l'école des sorciers (quand Harry Ron et Hermione atterrissent dans une grande plante (le filet du diable je crois mais je suis plus sûre)) ! J'ai tout le temps ça en tête ! Mais c'est génial donc... Ouais donc bref j'ai pensé à ça. (Au final j'ai quand même bougé parce que je cramais la...! Bon par contre maintenant j'ai le soleil dans les yeux...)
Le Labyrinthe ! Comme le livre ! Il faudrais que je le lise d'ailleurs... bon d'abord il faudrais l'acheter mais bref...
Oh trop cool le flocon lumineux !!
Oh un ange... cool ! C'est quoi ce bordel encore ??

Tout comme toi

Alors je vais raconter ma vie mais bon... hier j'ai regarder vert émeraude. Et dedans il y avait cette phrase. (Tu ne peux même pas imaginer mon sourire) je vais t'écrire un petit extrait parce que j'ai trop envie !!!!

Gideon : Gwen ils sont imprévisibles !
Gwendolyne : Tout comme toi.
Silence...
Gideon : Tu sais que j'ai raison.

Voila il fallait que ça sorte. Ce dialogue est tellement génial !! Et en plus la aussi après le tout comme toi il y a un silence !!!!! Je vais exploser !! (La trilogie des gemmes sont juste mes livres préférés de tout les temps... histoire que tu comprenne. Les films sont géniaux aussi mais ils ont complètement déformé vert émeraude mais il est tellement génial que je leur pardonne !) si tu aller voir il y a un extrait sur YouTube https://youtu.be/Yi0b_NwwBfU[/youtube]
Et si ça marche pas :
https://youtu.be/Yi0b_NwwBfU

Bref revenons au sujet principal.
J'ai une hypothèse ! Loki et Elsa doivent de remettre ensemble comme ça la tempête cessera !! Déséquilibre émotionnel... ça doit être ça !!
C'est quoi une intronisation ??
De tout façon il y a TOUJOURS un hic quelque part !
C'est quoi les pierres d'infinité ? (J'ai l'impression d'être ignorante...)
C'est quoi les gants d'infinité ?
Cool ils vont devoir se parler !!!! (Je suis en mode excitée la...)
Parfaitement, il n'y a aucun problème !
Engill Light ? Ange de lumière ? Cool comme nom.
Pas dit quoi ???? Je boude. Il lui a pas dit quoi ??? Allez dit !! Stp !!

Pour les couvertures, la première je l'aime pas trop ça fait un peu...bébé je trouve. (Je trouve pas le mot !) La deuxième j'adore le haut et un peu moins le bas mais je préfère quand même la deuxième.
Voila ! À bientôt !

[vampiredelivres]

Hey hey !

En vrai, je ne vais pas vous faire une intro de trois kilomètres de long aujourd'hui, c'est un peu le rush. Notre prof de physique a eu la gentillesse de nous sortir un truc du style "Au fait, demain, il y aura une évaluation sur ce qu'on va voir aujourd'hui." Je vous laisse imaginer l'humeur de la classe. Joie ? Exactement
Comme si j'étais destinée à passer mes mercredis à réviser de la physique. Yep. Même si mon problème est plutôt mon prof de maths (je crois que va réussir l'exploit de me dégoûter des maths. Comme s'il devait rattraper le dernier qui n'avais pas réussi. Les prof de maths hommes sont nuls.). A chaque fois, on dirait qu'il se fait un devoir de nous donner quatre exos, que ce soit pour dnas quelques jours ou le jour prochain. Je suis d'accord. Les profs hommes sont souvent catastrophiques, surtout en maths. On a une femme, nous (heureusement d'ailleurs), super sympa !
Mais bref.

Je suis trop contente de pouvoir poster aujourd'hui ! J'ai eu un coup d'inspiration hier, j'ai pu finir mon chapitre, ce qui fait que... Voilà.

Bonne lecture !

PS : Il y aura une question en fin de chapitre (rien de très important, mais je demande quand même). Merci pour vos retours.


Whaou !
Depuis quand il y a un ange chez Elsa ou les nordiques ? Tu n'as plus d'idée ou quoi ? Dans ce cas prend une vielle image. Nostalgie assurée.
Nan, j'aimais bien celle-là. Ça collait avec Engill.
Chapitre 16

Le corps de Silvester s'écrasa sur le sol comme une poupée de chiffon. Le prince de Weselton émit un grognement de soulagement, et inspira brusquement une bouffée d'air frais. Elsa, à la fois incrédule et dépitée, fixait Loki de ses yeux bleu glacier. Une part d'elle-même – dont l'avis était fortement approuvé par Sylvi – trépignait et voulait lui envoyer un jet de neige particulièrement violent à la figure, tandis qu'une autre essayait encore de procéder les informations qui arrivaient à grande vitesse. Elle avait terriblement conscience des halètements de Silvester, de la mine contrariée de Loki et de la stupéfaction de Sif à ses côtés. Mais très rapidement, la colère l'emporta sur le reste. Elle avait vraiment cru, à l'époque, qu'il avait changé. Une part d'elle espérait encore, même aujourd'hui. Et elle venait d'être déçue. Encore. Et on peut pas savoir ce qu'en pense Loki ? A moins qu'il soit juste suprit. Point et fin de l'histoire. Il est potentiellement dépité de ne pas avoir pu finir son travail, et inquiet à l'idée de la réaction d'Elsa. Est-ce que ça répond à ta question ?
Elle aurait presque cru que, à répétition, ç'allait devenir moins important pour elle, mais la douleur dans sa poitrine était aussi vive que la première fois. Au fait quelle première fois ? La première fois qu'elle s'est sentie trahie par Loki. N'écoutant que son instinct, elle courut vers Silvester et l'aida à se relever, fusillant au passage Loki du regard. Puis, elle se concentra sur son fiancé.
– Vous allez bien ?
-A mervaille ma chérie. Un dieu fou de jalousie vient de m'étrangler, mais ça va. C'est pas comme si les gens de mon palais n'est jamais partie tellement loin.
Il hocha lentement la tête, à peine perturbé par le fait qu'elle aussi l'avait relevé sans aucun problème malgré le fait qu'il ait trois centimètres de plus et qu'il soit nettement plus robuste. Du moins en apparence. Puis, il passa ses doigts sur sa gorge, qui virait au violet.
– Vous êtes sûr ?
Son obstination valut à Elsa un faible sourire de la part de Silvester, qui, là encore, acquiesça. Il se redressa totalement, respira profondément encore une ou deux fois, et se détourna. Il s'inclina raidement devant Sif, puis s'excusa, et s'éloigna. Foyons avant que l'autre fou furieux se reprenne, pensa-t-il sans savoir que rester près d'Elsa est plus sûr que tout si elle est dans de bonne disposition envers lui. Parce sinon... Bye la vie, ravi de t'avoir connue. C'est l'idée ^^ Elsa se retourna, assassina son ancien amant du regard encore une fois, et lança à l'intention de la reine d'Asgard :
– Je vous laisse gérer ça. Si vous voulez bien m'excuser… Elle ne pas quand même pas poursuivre l'autre ! Baaah... si !
Elle leur tourna le dos à son tour, et partit, presque en courant, sur les traces de son fiancé. Alors qu'elle s'éloignait, elle entendit un chuchotement furieux dans son dos :
– À quoi pensais-tu ?
Silence. Elsa tourna très légèrement la tête, juste assez pour voir que, au lieu d'essayer d'arranger les choses en s'excusant, Loki la fixait, elle. Mais, juste après, elle tourna à un angle, et le perdit de vue.
Une dizaine de mètres plus loin, Silvester était en train d'ouvrir une porte. Elsa accéléra, rattrapa le battant alors qu'il allait se fermer. Le prince s'arrêta, soupira Ouf, c'est juste la fille qui a fait tellement peur à un tas de je-ne-sais-plus qui de mon royaume. , et lui ouvrit. Elle le remercia, et entra sur la pointe des pieds, comme si elle craignait de déranger.
– C'est votre chambre ? demanda-t-elle, ne sachant comment engager la conversation.
Il fit un demi-sourire légèrement moqueur.
– En fait, c'est aussi la vôtre.
Elle recula d'un pas, surprise, mais il ne lui laissa pas le temps de s'interroger, et lui expliqua :
– Apparemment, comme nous sommes fiancés, ils ont essayé de gagner de l'espace et nous ont fait partager la même chambre. Mais si ça vous dérange, je prendrai le canapé.
Elsa crut qu'une faille béante venait de s'ouvrir dans sa poitrine. What ? Elle fut propulsée des années en arrière, au mariage d'Anna. C'était la dernière fois que quelqu'un lui avait proposé de lui céder le lit en s'installant ailleurs. Et, à l'époque, c'était Loki qui l'avait fait. Le souvenir lui fit monter une boule amère dans la gorge. Elle déglutit, refusa poliment en essayant de masquer son trouble.
– Non, ça va aller. J'aurais juste apprécié que Sif me prévienne avant… grinça-t-elle, un ton plus bas.
Elle regarda autour d'elle. Effectivement, la chambre était plus spacieuse que celle qu'elle avait eu lors de sa dernière visite. Silvester se laissa tomber sur le lit aux draps blancs. En affalant sa tête dans les coussins, il émit un « aïe » étouffé. Immédiatement, Elsa se reconcentra sur lui, et s'approcha.
– Vous permettez ?
Il approuva silencieusement. Elle tendit la main. Un flocon se forma dans sa paume, devint une boule de neige, puis s'étira jusqu'à former une compresse qu'elle posa ensuite sur l'hématome qui se formait. Le contact avec la peau chaude l'électrisa. Ça faisait onze ans qu'elle n'avait pas touché un homme ainsi. Même la dernière fois, au bal, elle portait des gants. Mais là… Oh ! On se calme. Je suis quand même pour que tu te remettes avec Loki même s'il a été moins sage que je croyais qu'il allait finalement être. Les gars sont tellement fragiles... Eeeh oui...
Surpris par le froid, Silvester se crispa légèrement, puis revint à une position normale.
– C'est glacial ! se plaignit-il.
Elsa se contenta de sourire très légèrement. Elle le fixa, droit dans les yeux, attendant qu’il parle de ce qui s’était passé, mais il ne dit rien. Elle ne le poussa pas. Au lieu de cela, elle préféra se remémorer ce qui lui était arrivé juste avant qu’elle ne découvre Loki en train d’étouffer Silvester. Genre ça arrive tous les jours. D'un autre côté, ça pourrait et pourra l'être, qui sait ? *l'espoir*

§.§.§.§.§.§

Après un bref passage dans le bureau de Sif, où elles avaient rapidement parlé de la tempête, les deux femmes s’étaient engagées dans les couloirs, en direction des jardins. Parvenue dehors, la reine d’Asgard se dirigea résolument vers un buisson en particulier, Elsa sur les talons. Elle s’arrêta à quelques pas, regarda précautionneusement autour d’elle, puis agita la main. Le buisson frémit, s’agita, puis les branches s’étendirent vers le ciel jusqu’à former une arche. What ? Depuis quand elle contrôle les végétaux ? Sif est reine d'Asgard et Mère-de-tout depuis son couronnement. Tout lui obéit plus ou moins si elle le veut. Et puis, c'est une plante magique. Celle-ci surplombait une petite trappe au raz du sol. Sif la souleva, fit signe à Elsa de la suivre, et sauta dedans à pieds joints. Elle atterrit cinq mètres plus bas, dans un filet tendu qui amortit sa chute, et s’écarta pour laisser la blonde entrer à son tour. La trappe se referma sur elles, et le noir se fit.
– Où sommes-nous ? murmura Elsa tout bas, comme pour ne pas déranger l’obscurité.
Elle sentait une aura sombre autour d’elle, qui la mettait mal à l’aise.
– Le Labyrinthe, comme on l’appelle ici. Une prison souterraine inviolable. Là où est l'autre fille contre qui Loki a trouvé un remène nommé l'Amour ou Elsa ? C'est ça. Sauf qu'ils ne vont pas dans le même coin du Labyrinthe.
– Et ?
– Et on va voir un ami à moi. Un ami qu'on enferme ? Soit tu es une amie très peu fréquentable, soit... Il y a un peu des deux.
Un moment, Elsa se demanda si le terme ami était ironique, mais ça ne semblait pas être le cas. Elle haussa les épaules, et tendit les mains. Un petit flocon jaillit devant elle, brillant de mille feux et chassant l’obscurité. Depuis quand les flocons brillent ? ... Sif sourit, dans la faible lumière, approuva, et commença à avancer.
Elles marchèrent longtemps dans le noir. Elsa aurait été incapable de se rappeler le chemin qu’elles avaient emprunté. La seule chose qui la rassurait dans ce souterrain était la présence de Sif, juste devant elle. Tant qu’elle ne la perdait pas de vue, elle ne se perdrait pas. Ou du moins, elle l’espérait. Par précaution, elle avait laissé une traînée de neige derrière elle, qui s’allongeait à chacun de ses pas, et qui lui permettait de retracer son chemin vers la trappe. Mais la brune avançait toujours, droit devant, sans hésitation, semblant parfaitement connaître son chemin même sans lumière. Et, sans s’abandonner à lui faire totalement confiance, Elsa la suivait.
Elles finirent par arriver devant un double escalier. Sif monta quelques marches, laissa sa main frôler le mur, qui s’écarta dans un bruit feutré. Et elles pénétrèrent dans une pièce illuminée par des torches. Trois femmes en armure étaient présentes. Elles les accueillirent avec raideur, sans un mot, les fouillèrent rapidement, puis s’inclinèrent devant Sif. La reine leur rendit leur salut, et fit un signe du menton. L’une des trois guerrières acquiesça, et les laissa passer dans une antichambre. La porte se referma derrière elles, et à nouveau, Elsa et Sif furent plongées dans le noir.
– Qui sont-elles ? demanda la blonde.
– Les Vakt, répondit Sif. Ce sont pour la plupart d’anciennes Walkyries qui ont décidé de se retirer du service. Elles sont les gardiennes du Labyrinthe, et les seules à en connaître presque tous les recoins. Et à monter la garde pour les résidents.
– Ce n’est pas censé être une prison ? releva Elsa.
– Parfois, pour certaines personnes, une prison inviolable vaut mieux qu’un abri hautement sécurisé. Je retire ce que j'ai dis, même si ça ne doit pas être super de vivre ici. D'ailleurs, ou est passé Thor ? Il traîne toujours dans le quartier, même si je ne le fais pas intervenir souvent (pas du tout en fait... ).
Dans la lumière dégagée par son flocon, Elsa vit le mince sourire amusé de Sif.
– Tu ne devras parler de cet endroit à personne, fit l’asgardienne en retrouvant son sérieux. Sous peine de mort.
– Bien sûr.
A l’opposé de la porte par laquelle elles étaient entrées s’ouvrit un autre battant. Sif fit signe à Elsa d’entrer.
– Je t’attends ici.
Elsa se mordit les lèvres, rassembla son courage, et entra.

Dès qu’elle franchit le pas de la porte, elle fut assaillie par une lumière si vive qu’elle fut obligée de fermer les yeux. C'est pas la fille. Nah. Et quand elle les rouvrit, son flocon s’évapora brusquement. Elle fixa, totalement abasourdie, l’être lumineux qui flottait devant elle. Ciel ! Il y a vraiment des anges chez les nordiques ? D'ailleurs, on va voir des elfes noirs ? Même si du coup ce sera pas en tant qu'amis. Pour répondre à tes questions, oui il y a des "anges" dans ma fanfic. Chez les nordiques, ce sont des esprits, plutôt. Mais comme je suis dans un monde magique, je tourne un peu les trucs à ma sauce. Et puis, celui-ci est particulier. Et oui pour les elfes noirs, ils vont venir faire coucou. ^^ Une ombre d’approbation se devinait dans la forme immatérielle. Elsa leva une main hésitante, comme pour attraper un filament lumineux, mais ses doigts le traversèrent sans le toucher. Ange ou fantôme ? C'est qui et quoi bon sang ? Un peu des deux. Être primordial en fait. Elle détailla la créature en essayant de comprendre ce que c’était.
L’être apparaissait comme un ange doté de grandes ailes dorées. Il n’avait pas de corps propre, semblant être uniquement composé de lumière. Les filaments qui formaient sa structure se mouvaient constamment dans l’air, se liant, se déliant, se formant et se déformant sans cesse. Il donnait l’impression d’être en mouvement constant, tout en restant exactement au même endroit. C’était une sorte de fantôme lumineux, brillant de mille feux. Un ange quantique ! C'est ça !
– Que…
– Bienvenue Elsa, fit la créature d’une voix grave et chaude. Je t’attendais.
Elle recula très légèrement, incapable de comprendre.
– Qu’est-ce que…
– Qu’est-ce que je suis ? anticipa-t-il. Très bonne question, mais une réponse serait vraiment sympa. Et une réponse clair de préférence. (Pour une fois ^^)
Elle devina un sourire dans le ton, acquiesça.
– Je m’appelle Engill, mais nombre d’êtres vivants me nomment ange ou dieu, selon leurs fantaisies. Ceci dit, je ne suis ni l’un ni l’autre. Je suis un Örva, l’un des huit créateurs. Tout comme toi. Euh... Pigé et pas capito. Créateur/être primordial/immortel/puits de réponses incompréhensibles.
Il y eut un silence. Engill s’était absorbé dans ses réflexions, et la blonde n’osa pas le déranger.
– J’ai été, poursuivit-il lorsqu’il se fut repris, le premier à émerger du néant, avec Möker.
– Möker ? releva-t-elle.
– Mon alter-ego. Vois-tu, chaque Créateur a un rôle prédéfini, et maîtrise une partie de l’Essence de la Vie.
Elsa fronça un sourcil.
– Ça peut sembler un peu confus au premier abord, admit le Créateur. Tu apprendras tout en temps voulu, par toi-même comme avec notre aide.
– Je…
Elle se mordit les lèvres, ne sachant réellement ce qu’elle voulait dire. En trois phrases, elle s’était retrouvée totalement déboussolée, incapable de s’adapter au soudain changement de situation. D’autres Örva ? L’Essence de la Vie ? Möker et Engill ? C’était beaucoup trop au premier abord. Aussi, elle se tut, et le laissa parler. Encore.
– Sif t’a amenée ici parce que je le lui ai demandé.
– Vous pouvez m’aider à chasser la tempête ?
Il secoua la tête, ou du moins, sembla le faire. Elsa sentit une vague de déni mêlée à du regret émaner de lui. J'ai l'impression qu'à sa place, je ne verai rien et comprendre encore moins. C'est ça est c'est pas ça... Je peux comprendre... c'est peut-être aussi un défaut dans l'écriture. Mais c'est d'une certaine façon voulu pour être bizarre et incompréhensible.
– Non. Mais je sais pourquoi elle persiste, et je sais comment la chasser.
Elle releva le nez, intéressée.
– Comment ?
– Cette tempête est née d’un déséquilibre émotionnel, mais elle est alimentée par autre chose. Je ne saurais vraiment définir quoi. Toujours est-il que, n’ayant pas été intronisée correctement, tu n’as pas encore la maîtrise complète de ton élément de prédilection. C’est pourquoi, malgré tes pouvoirs, tu ne peux pas dissiper cette tempête.
Elsa réfléchit un moment. Ça semblait plus ou moins logique, et en raccord avec tout ce qui s’était passé jusque là. Il était possible que, inconsciemment, elle ait déclenché une tempête à distance. Pourquoi… Elle le savait, mais ne voulait pas l’admettre. Aussi, elle se focalisa sur le plus important :
– Et la solution ?
Engill soupira.
– Il faut d’abord que tu sois intronisée correctement. A partir de là, tu pourras remonter à la seconde source de cette tempête.
Elsa croisa les bras devant elle, un brin narquoise.
– Je sens qu’il y a un hic quelque part. Ne te fais pas d'illusion, il y en a toujours un. Même un dieu n'y peut rien. D'ailleurs, il y a déjà des dieux dans ce monde. Toujours des hics, sinon je ne serais pas l'auteure de ce truc...
– Effectivement.
A nouveau, il y eut un silence. Engill reprit, un peu plus bas :
– Pour une intronisation correcte, il faut rassembler les huit Örva. Ceci ne devrait pas poser problème en soit, mais il y a une autre condition. Il faut obtenir, en plus, les Pierres d’Infinité. Ouh la ! Bah j'espère que tu expliquera parce que je sais juste qu'il est au moins question d'une quelque part dans Marvel mais bon. D'ailleurs, pourquoi Engill a besoin d'être protéger ? Et puisquoi il a fait fondre la neige? C'est beau la neige. La neige a disparu parce qu'Elsa était trop choquée pour la maintenir. Pour les Pierres, je mettrai une explication globale en début de chapitre. Et il a besoin d'être "protégé" entre guillemets parce que c'est une source de pouvoir infini, et si les gens étaient au courant de son existence (ou du moyen de le contacter), ils chercheraient à l'exploiter.
– Les Pierres d’Infinité ?
– Des reliques anciennes, très puissantes. Elles sont au nombre de six. Plus, il faudra aussi les deux gants d’Infinité, qui sont destinés à les contenir. Mais demande donc à ton ami, il saura te renseigner mieux que moi. Pourquoi ? Parce que c'est un spécialiste dans ce domaine
– Mon ami ? releva-t-elle.
– Loki Laufeyson… Le Jötun.
Elle vacilla.
– Un problème ? Un plus gros que l'Univer monsieur.
Elsa ferma brièvement les yeux, inspira, et rouvrit les yeux.
– Non. Aucun.
Si Engill sentit que le ton était forcé, il ne le fit pas remarquer. Au lieu de cela, il émit une vague de réconfort. Elsa l’accueillit avec soulagement, puis s’inclina, une main sur le cœur, à la manière asgardienne. Engill ploya une aile J'aimerai trop voir ça !, s’inclina à son tour. Elsa le remercia poliment, puis tourna les talons, et s’en-alla.

Elle recroisa Sif dans la chambre, qui leva le menton. Elsa se contenta de hocher la tête.
– Attends-moi dehors, fit la reine d’Asgard.
La blonde acquiesça et quitta l’antichambre.

§.§.§.§.§.§

En voyant Elsa sortir de la salle, un peu secouée, mais tranquille, Sif haussa un sourcil. Mais elle retrouva un visage neutre avant que la reine d’Arendelle ne puisse voir sa surprise. Au lieu de ça, elle lui demanda de l’attendre, et entra à son tour voir Engill.
– Votre Majesté, sourit-il.
Elle s’inclina, poing fermé sur la poitrine.
– Engill Light. C’est toujours un honneur.
– Il en va de même pour moi.
Elle laissa un temps passer, se contentant de fixer l’être lumineux d’un regard neutre. Il se maintenait à un demi-mètre du sol, sans effort, rien qu’en agitant très légèrement ses ailes immatérielles de temps à autre.
– Vous ne lui avez pas dit, n’est-ce pas ? lâcha-t-elle finalement. Qu'est-ce qu'il y a encore. Un hic qui est en fait plusieurs : six cailloux et deux bouts de tissus ou je ne sais quoi ; c'est déjà assez. Évidemment qu'il y a plus...
Elle ne savait pas vraiment si elle devait être réprobatrice ou non. En réponse, Engill émit un gros soupir.
– Comment aurais-je pu ? *pleure* Mais c'est quoi eux. Arrêter avec les secrets ! J'aime pas les politiciens. *boude* Allez, respire ! Ça ne va pas être trop terrible (Ou presque.) Promis, je ne ferai pas (trop) de bêtises.

Chapitre 15

Chapitre 17

§.§.§.§.§.§


Question : J'ai récemment décidé de refaire ma couverture pour cette fanfic, parce qu'elle me déplaît. Pas celle de la partie II (celle-là, je l'adore ^^), mais celle de la partie une. Je trouve qu'elle fait trop "collage". Je vous laisse les deux, j'aimerais juste savoir laquelle vous préférez.

Couverture 1 (original)
[attachment=0]TDNC 0.jpg[/attachment]
Trop bizarre. Trop... gamin. (Ouais je sais, ça ne devrait pas être un reproche pour moi, mais là, si.)

Couverture 2 (nouvelle)
[attachment=1]TDNC 1 (1).jpg[/attachment]
Mieux.


Ok, maintenant, le chapitre. Donc, TROP DE MYSTERE. Sorcière. *boude*
C'est pas possible de tout dire et puis c'est tout ? (Je sais que non mais quand même !)
Sinon, génial comme d'hab. Un peu de politique quand même, mais en moins gênant. Beaucoup moins. Même si ça passe encore puisque je suis là. (En même temps, je ne lâcherai pas cette histoire facilement. J'ai envie de revoir Loki avec Elsa.
Il ne pourrait pas retourner à Arendelle ? C'est plus tranquille là-bas puis maintenant qu'on sait qu'il faut les cailloux, on envoit quelqu'un les chercher et pis wala. Ce ne sera quand même pas à Elsa de le faire.
J'ai tellement hâte de voir un dialogue entre Elsa et Loki en plus tranquille.
Le souci, c'est que quand tu envoies quelqu'un le faire à ta place, en général, ça foire.
Je suis contente que le côté politisé de l'intrigue te dérange moins, j'essaierai d'y remédier au fur et à mesure.
Merci beaucoup pour ton commentaire, et ton avis sur les couvertures.

Hey hey !

En vrai, je ne vais pas vous faire une intro de trois kilomètres de long aujourd'hui, c'est un peu le rush. Notre prof de physique a eu la gentillesse de nous sortir un truc du style "Au fait, demain, il y aura une évaluation sur ce qu'on va voir aujourd'hui." Je vous laisse imaginer l'humeur de la classe. Yipee ! Bon courage Au moins il vous a prévenus, il est gentil C'est effectivement ça de gagné.
Comme si j'étais destinée à passer mes mercredis à réviser de la physique. Je suis destinée à passer mes mercredis à faire de l'allemand Je compatis à ta douleur
Mais bref.

Je suis trop contente de pouvoir poster aujourd'hui ! J'ai eu un coup d'inspiration hier, j'ai pu finir mon chapitre, ce qui fait que... Voilà. Moi j'suis contente de pouvoir lire Et moi, je suis contente de lire vos commentaires

Bonne lecture !

PS : Il y aura une question en fin de chapitre (rien de très important, mais je demande quand même). Merci pour vos retours.


Chapitre 16

Le corps de Silvester s'écrasa sur le sol comme une poupée de chiffon. Le prince de Weselton émit un grognement de soulagement, et inspira brusquement une bouffée d'air frais Ca doit faire mal Voui. J'ai mal au doigt, genre comme si j'avais une ampoule Ma pauvre.. Elsa Ah abh décidément elle était pas très pressée de sauver Silvester *facepalm* , à la fois incrédule et dépitée, fixait Loki de ses yeux bleu glacier. Une part d'elle-même – dont l'avis était fortement approuvé par Sylvi – trépignait et voulait lui envoyer un jet de neige particulièrement violent à la figure BATAILLE DE BOULES DE NIEGE BIM PARCE QU ON EST TOUS TRES MATURES Avec Sylvi, ça prend des tournures assez meurtrières, j'ai envie de dire.,DO YOU WANT TO BUILD A FUCKING SNOWMAN?

tandis qu'une autre essayait encore de procéder les informations qui arrivaient à grande vitesse. Elle avait terriblement conscience des halètements de Silvester, de la mine contrariée de Loki et de la stupéfaction de Sif à ses côtés Aaaah y a Sif ? C'ets peut-être Sif qui a parlé en fin de chapitre dernier alors C'était elle Loki et sa mine contrariée . Mais très rapidement, la colère l'emporta sur le reste. Elle avait vraiment cru, à l'époque, qu'il avait changé. Une part d'elle espérait encore, même aujourd'hui. Et elle venait d'être déçue. Encore. BIEN JOUE CRETIN Genious !
Elle aurait presque cru que, à répétition, ç'allait devenir moins important pour elle, mais la douleur dans sa poitrine était aussi vive que la première fois. N'écoutant que son instinct, elle courut vers Silvester et l'aida à se relever, fusillant au passage Loki du regard. Puis, elle se concentra sur son fiancé.
– Vous allez bien ?
Il hocha lentement la tête, à peine perturbé par le fait qu'elle aussi l'avait relevé sans aucun problème malgré le fait qu'il ait trois centimètres de plus et qu'il soit nettement plus robuste. Du moins en apparence. Puis, il passa ses doigts sur sa gorge, qui virait au violet Bouarf ça va pas être très agréable dans les jours à venir Pas du tout, même.
– Vous êtes sûr ?
Son obstination valut à Elsa un faible sourire de la part de Silvester, qui, là encore, acquiesça. Il se redressa totalement, respira profondément encore une ou deux fois, et se détourna. Il s'inclina raidement devant Sif, puis s'excusa, et s'éloigna. Elsa se retourna, assassina son ancien amant du regard Zut, pourquoi uniquement du regard ? Elle veut du sang Parce qu'elle ne peut pas se permettre de trucider e conseiller de la reine d'Asgard en face de celle-ci, même si elle en a terriblement envie. encore une fois, et lança à l'intention de la reine d'Asgard :
– Je vous laisse gérer ça. Si vous voulez bien m'excuser…
Elle leur tourna le dos à son tour, et partit, presque en courant, sur les traces de son fiancé. Ca me fait bizarre qu'elle l'appelle son fiancé alors que juste avant elle avait pas non plus l'air très emballée par l'idée Ça reste une appellation technique. (Et ça m'évite les répétitions ^^) Alors qu'elle s'éloignait, elle entendit un chuchotement furieux dans son dos :
– À quoi pensais-tu ?
Silence. Elsa tourna très légèrement la tête, juste assez pour voir que, au lieu d'essayer d'arranger les choses en s'excusant, Loki la fixait, elle. Mais, juste après, elle tourna à un angle, et le perdit de vue.
Une dizaine de mètres plus loin, Silvester était en train d'ouvrir une porte. Elsa accéléra, rattrapa le battant alors qu'il allait se fermer. Le prince s'arrêta, soupira, et lui ouvrit. Elle le remercia, et entra sur la pointe des pieds, comme si elle craignait de déranger.
– C'est votre chambre ? demanda-t-elle, ne sachant comment engager la conversation.
Il fit un demi-sourire légèrement moqueur.
– En fait, c'est aussi la vôtre. Il peut déjà parler? Imagine-toi qu'il murmure. Les hématomes, ça viendra après.
Elle recula d'un pas, surprise, mais il ne lui laissa pas le temps de s'interroger, et lui expliqua :
– Apparemment, comme nous sommes fiancés, ils ont essayé de gagner de l'espace et nous ont fait partager la même chambre. Mais si ça vous dérange, je prendrai le canapé. Ah bah merci les Asgardiens LE TACT BON SANG vous êtes diplomates ou bien ? Entremetteurs peut être? Un peu des deux...
Elsa crut qu'une faille béante venait de s'ouvrir dans sa poitrine. Elle fut propulsée des années en arrière, au mariage d'Anna. C'était la dernière fois que quelqu'un lui avait proposé de lui céder le lit en s'installant ailleurs. Et, à l'époque, c'était Loki qui l'avait fait. Le souvenir lui fit monter une boule amère dans la gorge. Elle déglutit, refusa poliment en essayant de masquer son trouble.
– Non, ça va aller. J'aurais juste apprécié que Sif me prévienne avant… grinça-t-elle, un ton plus bas.
Elle regarda autour d'elle. Effectivement, la chambre était plus spacieuse que celle qu'elle avait eu lors de sa dernière visite. Silvester se laissa tomber sur le lit aux draps blancs. En affalant sa tête dans les coussins, il émit un « aïe » étouffé. Immédiatement, Elsa se reconcentra sur lui, et s'approcha.
– Vous permettez ? Tfaçon vous allez partager un plumard, donc pas la peine de faire des manières (ahah, comme à l'hôpital de mon frère, on est rajouté un interne de garde sauf qu'il lui ont pas mis de lit... du coup les deux internes partagent un lit double, alors ça va être sympa quand il y aura un mec et une fille - racontage de vie bonjour) Ça rapproche au moins C'est sûr ^^
Il approuva silencieusement. Elle tendit la main. Un flocon se forma dans sa paume, devint une boule de neige, puis s'étira jusqu'à former une compresse qu'elle posa ensuite sur l'hématome qui se formait. Le contact avec la peau chaude l'électrisa. Ça faisait onze ans qu'elle n'avait pas touché un homme ainsi. Même la dernière fois, au bal, elle portait des gants Mon dieu, elle est émoustillée rien qu'en touchant un mec? XD No comment. Ça fait onze ans qu'elle n'a pas eu de contact physique, j'ai envie de te dire.... Mais là…
Surpris par le froid, Silvester se crispa légèrement, puis revint à une position normale.
– C'est glacial ! se plaignit-il. Sans blague
Elsa se contenta de sourire très légèrement. Elle le fixa, droit dans les yeux, attendant qu’il parle de ce qui s’était passé, mais il ne dit rien. Elle ne le poussa pas. Au lieu de cela, elle préféra se remémorer ce qui lui était arrivé juste avant qu’elle ne découvre Loki en train d’étouffer Silvester.

§.§.§.§.§.§

Après un bref passage dans le bureau de Sif, où elles avaient rapidement parlé de la tempête, les deux femmes s’étaient engagées dans les couloirs, en direction des jardins. Parvenue dehors, la reine d’Asgard se dirigea résolument vers un buisson en particulier, Elsa sur les talons. Elle s’arrêta à quelques pas, regarda précautionneusement autour d’elle, puis agita la main. Le buisson frémit, s’agita, puis les branches s’étendirent vers le ciel jusqu’à former une arche. Celle-ci surplombait une petite trappe au raz du sol. Sif la souleva, fit signe à Elsa de la suivre, et sauta dedans à pieds joints. Elle atterrit cinq mètres plus bas, dans un filet UN FILET DU DIABLE Bizarrement, tout le monde pense à la référence. tendu qui amortit sa chute, et s’écarta pour laisser la blonde entrer à son tour. La trappe se referma sur elles, et le noir se fit.
– Où sommes-nous ? murmura Elsa tout bas, comme pour ne pas déranger l’obscurité.
Elle sentait une aura sombre autour d’elle, qui la mettait mal à l’aise.
– Le Labyrinthe, comme on l’appelle ici. Une prison souterraine inviolable. On y entre pourtant facilement - enfin, quand on s'appelle Sif Same C'est la Mère-de-tout, elle a des accès garantis. Mais c'est la seule.
– Et ?
– Et on va voir un ami à moi.
Un moment, Elsa se demanda si le terme ami était ironique, mais ça ne semblait pas être le cas. Elle haussa les épaules, et tendit les mains. Un petit flocon jaillit devant elle, brillant de mille feux et chassant l’obscurité. Depuis quand la glace ça produit de la lumière? XD Idem que pour Florance : ... Sif sourit, dans la faible lumière, approuva, et commença à avancer.
Elles marchèrent longtemps dans le noir. Elsa aurait été incapable de se rappeler le chemin qu’elles avaient emprunté. La seule chose qui la rassurait dans ce souterrain était la présence de Sif, juste devant elle. Tant qu’elle ne la perdait pas de vue, elle ne se perdrait pas. Ou du moins, elle l’espérait. Par précaution, elle avait laissé une traînée de neige derrière elle, qui s’allongeait à chacun de ses pas, et qui lui permettait de retracer son chemin vers la trappe. Mais la brune avançait toujours, droit devant, sans hésitation, semblant parfaitement connaître son chemin même sans lumière. Et, sans s’abandonner à lui faire totalement confiance, Elsa la suivait.
Elles finirent par arriver devant un double escalier. Sif monta quelques marches, laissa sa main frôler le mur, qui s’écarta dans un bruit feutré. Et elles pénétrèrent dans une pièce illuminée par des torches. Trois femmes en armure étaient présentes. Elles les accueillirent avec raideur, sans un mot, les fouillèrent rapidement NOOOON PAS LES CONTROLES DE SECURITE JE DETESTE LES CONTROLES DE SECURITE T'as peur de te faire plaquer au sol par les vigiles? , puis s’inclinèrent devant Sif. La reine leur rendit leur salut, et fit un signe du menton. L’une des trois guerrières acquiesça, et les laissa passer dans une antichambre. La porte se referma derrière elles, et à nouveau, Elsa et Sif furent plongées dans le noir.
– Qui sont-elles ? demanda la blonde.
– Les Vakt, répondit Sif. Ce sont pour la plupart d’anciennes Walkyries qui ont décidé de se retirer du service. Elles sont les gardiennes du Labyrinthe, et les seules à en connaître presque tous les recoins. Et à monter la garde pour les résidents.
– Ce n’est pas censé être une prison ? releva Elsa.
– Parfois, pour certaines personnes, une prison inviolable vaut mieux qu’un abri hautement sécurisé. Est-ce que c'est pas la même chose au fond? Si, justement.
Dans la lumière dégagée par son flocon, Elsa vit le mince sourire amusé de Sif.
– Tu ne devras parler de cet endroit à personne, fit l’asgardienne en retrouvant son sérieux. Sous peine de mort.
– Bien sûr.
A l’opposé de la porte par laquelle elles étaient entrées s’ouvrit un autre battant. Sif fit signe à Elsa d’entrer.
– Je t’attends ici.
Elsa se mordit les lèvres, rassembla son courage, et entra.

Dès qu’elle franchit le pas de la porte, elle fut assaillie par une lumière si vive qu’elle fut obligée de fermer les yeux. Et quand elle les rouvrit, son flocon s’évapora brusquement. Elle fixa, totalement abasourdie, l’être lumineux qui flottait devant elle. Une ombre d’approbation se devinait dans la forme immatérielle. Elsa leva une main hésitante, comme pour attraper un filament lumineux, mais ses doigts le traversèrent sans le toucher. Elle détailla la créature en essayant de comprendre ce que c’était.
L’être apparaissait comme un ange doté de grandes ailes dorées. Il n’avait pas de corps propre, semblant être uniquement composé de lumière. Les filaments qui formaient sa structure se mouvaient constamment dans l’air, se liant, se déliant, se formant et se déformant sans cesse. Il donnait l’impression d’être en mouvement constant, tout en restant exactement au même endroit. C’était une sorte de fantôme lumineux, brillant de mille feux.
– Que…
– Bienvenue Elsa, fit la créature d’une voix grave et chaude. Je t’attendais.
Elle recula très légèrement, incapable de comprendre.
– Qu’est-ce que…
– Qu’est-ce que je suis ? anticipa-t-il.
Elle devina un sourire dans le ton, acquiesça.
– Je m’appelle Engill, mais nombre d’êtres vivants me nomment ange ou dieu, selon leurs fantaisies. Ceci dit, je ne suis ni l’un ni l’autre. Je suis un Örva, l’un des huit créateurs. Voyons Pascal, j'adore cet endroit, Tout comme toi. Ouuuuuh Mmhm...
Il y eut un silence. Engill s’était absorbé dans ses réflexions, et la blonde n’osa pas le déranger.
– J’ai été, poursuivit-il lorsqu’il se fut repris, le premier à émerger du néant, avec Möker.
– Geai Möker *facepalm* Je n'avais pas vraiment pensé à ça, mais merci pour la remarque. ? releva-t-elle.
– Mon alter-ego. Vois-tu, chaque Créateur a un rôle prédéfini, et maîtrise une partie de l’Essence de la Vie.
Elsa fronça un sourcil.
– Ça peut sembler un peu confus au premier abord, admit le Créateur. Tu apprendras tout en temps voulu, par toi-même comme avec notre aide.
– Je…
Elle se mordit les lèvres, ne sachant réellement ce qu’elle voulait dire. En trois phrases, elle s’était retrouvée totalement déboussolée, incapable de s’adapter au soudain changement de situation. D’autres Örva ? L’Essence de la Vie ? Möker et Engill ? C’était beaucoup trop au premier abord. Aussi, elle se tut, et le laissa parler. Encore. Mais Sif sait que c'est une Orva du coup ? Yep.
– Sif t’a amenée ici parce que je le lui ai demandé. Ah, voilà, réponse
– Vous pouvez m’aider à chasser la tempête ?
Il secoua la tête, ou du moins, sembla le faire. Elsa sentit une vague de déni mêlée à du regret émaner de lui.
– Non. Mais je sais pourquoi elle persiste, et je sais comment la chasser.
Elle releva le nez, intéressée.
– Comment ?
– Cette tempête est née d’un déséquilibre émotionnel, mais elle est alimentée par autre chose. Je ne saurais vraiment définir quoi. Toujours est-il que, n’ayant pas été intronisée correctement, tu n’as pas encore la maîtrise complète de ton élément de prédilection. C’est pourquoi, malgré tes pouvoirs, tu ne peux pas dissiper cette tempête.
Elsa réfléchit un moment. Ça semblait plus ou moins logique, et en raccord avec tout ce qui s’était passé jusque là. Il était possible que, inconsciemment, elle ait déclenché une tempête à distance. Pourquoi… Elle le savait, mais ne voulait pas l’admettre. Aussi, elle se focalisa sur le plus important :
– Et la solution ?
Engill soupira.
– Il faut d’abord que tu sois intronisée correctement. A partir de là, tu pourras remonter à la seconde source de cette tempête.
Elsa croisa les bras devant elle, un brin narquoise.
– Je sens qu’il y a un hic quelque part.
– Effectivement.
A nouveau, il y eut un silence. Engill reprit, un peu plus bas :
– Pour une intronisation correcte, il faut rassembler les huit Örva. Ceci ne devrait pas poser problème en soit, mais il y a une autre condition. Il faut obtenir, en plus, les Pierres d’Infinité.
– Les Pierres d’Infinité ?
– Des reliques anciennes, très puissantes. Elles sont au nombre de six. Hm, ça va être compliqué étant donné qu'il y en a une incrustée dans le crâne de vision, et une autre DANS UNE AUTRE GALAXIE Valla... Plus, il faudra aussi les deux gants d’Infinité, qui sont destinés à les contenir. Mais demande donc à ton ami, il saura te renseigner mieux que moi.
– Mon ami ? releva-t-elle.
– Loki Laufeyson… Le Jötun. Ah. Mauvaise pioche.
Elle vacilla.
– Un problème ?
Elsa ferma brièvement les yeux, inspira, et rouvrit les yeux.
– Non. Aucun.
Si Engill sentit que le ton était forcé, il ne le fit pas remarquer. Au lieu de cela, il émit une vague de réconfort. Elsa l’accueillit avec soulagement, puis s’inclina, une main sur le cœur, à la manière asgardienne. Engill ploya une aile, s’inclina à son tour. Elsa le remercia poliment, puis tourna les talons, et s’en-alla.

Elle recroisa Sif dans la chambre, qui leva le menton. Elsa se contenta de hocher la tête.
– Attends-moi dehors, fit la reine d’Asgard.
La blonde acquiesça et quitta l’antichambre.

§.§.§.§.§.§

En voyant Elsa sortir de la salle, un peu secouée, mais tranquille, Sif haussa un sourcil. Mais elle retrouva un visage neutre avant que la reine d’Arendelle ne puisse voir sa surprise. Au lieu de ça, elle lui demanda de l’attendre, et entra à son tour voir Engill.
– Votre Majesté, sourit-il.
Elle s’inclina, poing fermé sur la poitrine.
– Engill Light. C’est toujours un honneur.
– Il en va de même pour moi.
Elle laissa un temps passer, se contentant de fixer l’être lumineux d’un regard neutre. Il se maintenait à un demi-mètre du sol, sans effort, rien qu’en agitant très légèrement ses ailes immatérielles de temps à autre.
– Vous ne lui avez pas dit, n’est-ce pas ? lâcha-t-elle finalement.
Elle ne savait pas vraiment si elle devait être réprobatrice ou non. En réponse, Engill émit un gros soupir.
– Comment aurais-je pu ? QUEA ? LUI DIRE QUOI ? JE VEUX SAVOIR BON SANG Sorry... DU SANG No comment

Chapitre 15

Chapitre 17

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Question : J'ai récemment décidé de refaire ma couverture pour cette fanfic, parce qu'elle me déplaît. Pas celle de la partie II (celle-là, je l'adore ^^), mais celle de la partie une. Je trouve qu'elle fait trop "collage". Je vous laisse les deux, j'aimerais juste savoir laquelle vous préférez. Hmm, je suis pas fan du mix entre le graphisme 3D, et la réalité, du coup je serai plutôt pour le haut de la deuxième moi aussi

Couverture 1 (original)
[attachment=0]TDNC 0.jpg[/attachment]

Couverture 2 (nouvelle)
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Pour ta question : en fait j'aime beaucoup le haut de la deuxième, mais moins le bas, donc s'il faut en choisir une dans son intégralité ce sera plutôt la première Mais dans l'absolu je préfère le haut de la deuxième

Merci pour vos avis à toutes les deux (et pour le commentaire, au passage ^^). À bientôt !

J'ai enfin rattraper mon retard. Mes etudes et la fatigue m'empechaient de pouvoir faire grand chose en dehors. Enfin...
J'ai adore les deux derniers chapitres surtout le dernier. Le passage entre le prince et Loki je l'adore. J'adore Loki!!!! Je suis triste pour lui et je suis a 100% derriere lui. J'espere qu'Elsa choisira Loki et non ce prince.

Et pour la couverture je prefere le haut de la deuxieme donc je choisirai celle-ci. Je trouve ce haut de cette couverture super belle.

Hey, ne t'inquiète pas ! Je comprends parfaitement.
Contente que tu apprécies Loki. Pour le choix d'Elsa, en revanche, je ne promets rien, pour ne pas spoiler la suite (même si je pense que la réponse est plutôt évidente).
Et merci pour ton avis !

Aaah désolée je suis hyper en retard !! Pas de souci !
En fait il y a pleins de fois, je voulais commenter mais j'avais pas le temps et quand j'avais le temps j'avais trop la flemme !! Du coup je l'ai jamais fait ! La flemme... je comprends, c'est destructeur ^^
Enfin, je suis la maintenant ! Ça, c'est génial !

Mais non Elsa il est tout gentil ! Ne défonce pas Loki ! Mais-euh...
Oh Sif est la elle aussi ! Du coup Elsa ne pourra pas trucider Loki ! Je le soutient entièrement !! Il aurait pas du le lâcher... Propensions aux meurtres, toi ? Pas du touuut !
Ah ! Bien fait pour toi Sylvester !
Raah mais non va pas rejoindre l'autre debile ! Nan sérieux ils les ont foutu dans la même chambre ! Loki va encore péter un cable si il le sais pas encore ! Cool !! (je suis bizarre mais je veux qu'il crève l'autre débile !) (j'ai les jambes au soleil depuis un demi heure ça brûle !! (mais je ne fais rien pour bouger évidemment, cest tout à fait normal !)) Mmhm. Effectivement, c'est intelligent (pour le soleil, je parle).
Ah il va falloir que je relise ce passage de toute urgence !! (Celui de Loki qui veut dormir sur le canapé ou un truc du genre)
Tu ne peux pas faire ça t'es destinée à être avec Loki ! Alors tu retire tes mains de cet incapable (il a tous les surnoms pas sympa celui-là !)!! Pauvre Silvester...
Alors qu'est-ce que tu faisait avant de trouver ton âme sœur assassiner ton incapable ? (Je me répète mais c'est vraiment dommage qu'il n'ai pas réussi...)
(Ça brûle vraiment la (mes jambes) mais le problème c'est que mon siège est juste devant la fenêtre et qu'il y a juste le soleil en plein dessus du coup j'ai pas envie de bouger, ce siège est super confortable !! Et puis il y a juste mes livres en face du coup cet endroit est génial !! ) Cool, ça !
Quand elles atterrissent dans un filet j'ai juste pensé à Harry Potter a l'école des sorciers (quand Harry Ron et Hermione atterrissent dans une grande plante (le filet du diable je crois mais je suis plus sûre)) ! J'ai tout le temps ça en tête ! Mais c'est génial donc... Ouais donc bref j'ai pensé à ça. (Au final j'ai quand même bougé parce que je cramais la...! Bon par contre maintenant j'ai le soleil dans les yeux...) Tout le monde me fait la réflexion du Filet du Diable...
Le Labyrinthe ! Comme le livre ! Il faudrais que je le lise d'ailleurs... bon d'abord il faudrais l'acheter mais bref...
Oh trop cool le flocon lumineux !!
Oh un ange... cool ! C'est quoi ce bordel encore ?? Le bordel, tiens !

Tout comme toi

Alors je vais raconter ma vie mais bon... hier j'ai regarder vert émeraude. Et dedans il y avait cette phrase. (Tu ne peux même pas imaginer mon sourire) je vais t'écrire un petit extrait parce que j'ai trop envie !!!!

Gideon : Gwen ils sont imprévisibles !
Gwendolyne : Tout comme toi.
Silence...
Gideon : Tu sais que j'ai raison.

Voila il fallait que ça sorte. Ce dialogue est tellement génial !! Et en plus la aussi après le tout comme toi il y a un silence !!!!! Je vais exploser !! (La trilogie des gemmes sont juste mes livres préférés de tout les temps... histoire que tu comprenne. Les films sont géniaux aussi mais ils ont complètement déformé vert émeraude mais il est tellement génial que je leur pardonne !) si tu aller voir il y a un extrait sur YouTube https://youtu.be/Yi0b_NwwBfU[/youtube]
Et si ça marche pas :
https://youtu.be/Yi0b_NwwBfU
Merci pour le lien URL, parce que la vidéo ne marchait pas. Je n'ai jamais vu le film, mais ç'a l'air cool. Je regarderai à l'occasion.

Bref revenons au sujet principal.
J'ai une hypothèse ! Loki et Elsa doivent de remettre ensemble comme ça la tempête cessera !! Déséquilibre émotionnel... ça doit être ça !! Mmmhm... No comment !
C'est quoi une intronisation ?? Quand on présente quelqu'un à tout le monde et qu'on lui donne officiellement ses pouvoirs.
De tout façon il y a TOUJOURS un hic quelque part ! Bah... bien sûr, quelle question !
C'est quoi les pierres d'infinité ? (J'ai l'impression d'être ignorante...) Topo en début de chapitre prochain
C'est quoi les gants d'infinité ? Idem.
Cool ils vont devoir se parler !!!! (Je suis en mode excitée la...)Je vois ça !
Parfaitement, il n'y a aucun problème !
Engill Light ? Ange de lumière ? Cool comme nom. Tiens, quelqu'un qui a capté la référence...
Pas dit quoi ???? Je boude. Il lui a pas dit quoi ??? Allez dit !! Stp !!

Pour les couvertures, la première je l'aime pas trop ça fait un peu...bébé je trouve. (Je trouve pas le mot !) La deuxième j'adore le haut et un peu moins le bas mais je préfère quand même la deuxième.
Voila ! À bientôt !
Merci pour ton avis, à bientôt !

[vampiredelivres]

Hey hey !

Alors, j'ai eu pas mal de retours sur trois thèmes principaux. Je vous fais le topo rapidement, et je vous laisse bouquiner ensuite. En plus, ça me permettra de resituer un peu la fanfic dans l'univers de Marvel.

a) Les flocons.
Flûte et zut, presque tout le monde se demande pourquoi les flocons brillent. J'ai envie de vous dire "On est dans un univers magique, adieu les lois de la physique.". Et puis en plus, le château d'Elsa brillait dans la nuit où elle l'a créé, alors qu'il n'y avait pas encore de soleil à l'horizon. Donc les flocons brillent.

b) Le Filet du Diable
Bon, alors outre le fait que Sif soit la Mère-de-tout depuis qu'elle a remplacé Odin sur le trône, et que donc tout lui obéisse, y compris les plantes - et surtout les plantes magiques - tout le monde pense à HP quand je parle d'atterrissage sur une plante. Le plus drôle, c'est que de base, je n'y avais pas du tout pensé. C'est seulement en relisant le chapitre que j'y ai pensé, et tout le monde l'a remarqué.

Les Pierres d'Infinité (et tout le bordel de Marvel qui va avec)
Voir juste en-dessous pour les non-initiés (et pour les initiés si vous voulez comprendre ce que j'ai trafiqué avec). Je ne m'étends pas là-dessus parce que sinon, ce serait trop long.

Bonne lecture !


Chapitre 17
Elsa poussa un gros soupir en sortant de sa chambre le lendemain matin. Au vu des évènements qui avaient opposé Loki et Silvester, elle s’était abstenue de descendre dîner officiellement, et avait demandé un repas dans la chambre pour elle, Silvester, et ses enfants. En se réveillant, elle avait remarqué que Silvester était déjà éveillé, lui aussi, et en train de contempler l’hématome qui s’était formé sur sa gorge. Elle lui avait donné une nouvelle compresse, et avait préféré sortir.
Dehors, un homme l’attendait. Vêtu de vert, comme à son habitude, casque à cornes doré sous le bras.
– Loki, siffla-t-elle sans grand enthousiasme.
Il lui fit un salut courtois.
– Votre Majesté.
À ce moment seulement, elle remarqua la petite silhouette qui se tenait dans l’ombre de Loki. Evvie. Avec ses cheveux de jais et ses yeux bleus perçants, elle ressemblait à une miniature du dieu, en version féminine. Elsa lui sourit.
– Je souhaitais vous voir, ainsi que le prince Silvester, pour ce qui s’est passé hier. Veuillez accepter et lui transmettre mes plus plates excuses.
Elsa planta son regard dans celui de son interlocuteur. Pas une ombre de remords ne l’obscurcissait, contrairement à ce qu’il voulait laisser paraître avec son air contrit.
– Je les accepterai quand elles seront sincères, et viendront de vous et pas de Sif.
Le visage de Loki ne trahit aucune expression. Il se contenta d’abandonner son expression faussement désolée et de reprendre un air neutre. Elsa se rappela les paroles d’Engill, et se tourna vers sa fille.
– Evvie, pourrais-tu nous laisser s’il te plaît ? Et dire au prince Silvester que je vais probablement m’absenter pour la matinée ?
– Bien sûr, maman.
La princesse acquiesça, s’inclina poliment devant Loki, puis fila et disparut derrière la porte de la chambre d’Elsa. Durant la fraction de secondes où la porte resta ouverte, Elsa vit scintiller les yeux verts de son fiancé dans l’embrasure. Puis, le battant se referma, et elle fut obligée de s.e tourner à nouveau vers Loki.
– Elsa, est-ce qu’on pourrait parler ?
Elle se contenta de le fixer, impavide.
– Juste toi et moi, sans convenances ? ajouta-t-il, apparemment inquiet.
Elle finit par acquiescer de mauvaise grâce. Il lui fit signe de la suivre, et l’emmena dans une salle vide, dont il ferma la porte. C’était une salle de conférence. Elsa alla s’asseoir sur la table, Sylvi pestant dans son esprit.
– Pourquoi ? Tu peux m’expliquer pourquoi tu fais ça ?
– Aucune idée.
Soufflée par cette réponse honnête, Sylvi se tut. Elsa put se reconcentrer sur Loki, qui s’était planté face à elle. Cela dit, l’entité n’avait pas dit son dernier mot. Progressivement, elle transforma la robe de toutes occasions en armure hérissée de piques, aux allures menaçantes, et ne s’arrêta que lorsqu’Elsa lui en donna l’ordre.
– Elle ne m’aime pas, fit remarquer Loki, un léger sourire aux lèvres.
– Je me demande bien pourquoi… marmotta la blonde, rancunière.
– Elsa, écoute, je suis désolé. Sincèrement.
– Désolé pour quoi ? releva-t-elle. Pour m’avoir livrée à Thanos ? Pour n’avoir rien fait contre lui quand je l’ai combattu ?
– Pas vraiment de sa faute, tu l’avais congelé à ce moment-là.
– Sylvi, la ferme.
Elle reprit à voix haute :
– Pour être revenu comme une fleur après onze ans, sans même savoir que tu avais des enfants ? Pour m’avoir délaissée pendant ces onze ans ? Pour avoir agressé mon fiancé ?
Cette fois-ci, il ne se laissa pas démonter par l’agressivité du ton.
– Je sais. JE SAIS ! Qu’est-ce que tu crois ? Que j’ai oublié ? Que je me suis pardonné ? Que je ne m’en veux pas d’avoir agi comme un lâche au moment où j’aurais dû être à tes côtés ? Je sais tout ça, et je m’en veux ! Comme un dingue ! C’est pour ça que je suis revenu. Je veux réparer mes erreurs.
Elsa détourna le regard.
– C’est trop tard… souffla-t-elle.
Il recula de quelques pas, sonné. Il avait le regard fou d’un noyé qui cherche désespérément quelque chose à quoi se raccrocher. Mais il se reprit, passa une main dans ses cheveux, croisa les bras sur sa poitrine.
– Je refuse de croire ça.
– Il le faut pourtant. J’ai réussi à passer à autre chose. Il faut que tu fasses de même.
Elle se mordit les lèvres en prononçant ces mots. En vérité, elle le savait, elle ne voulait pas qu’il passe à autre chose. Elle voulait rester avec lui. Redevenir ce qu’ils avaient été. Mais elle était rattrapée par ses devoirs de reine, et son engagement à Silvester. Elle devait le repousser, maintenant, même si elle aurait voulu le contraire.
Loki l’observait, attentif et compatissant. Il semblait se douter de ce qu’elle pensait, comme s’il suivait le cheminement de son raisonnement. Un sourire se dessina sur ses lèvres, tandis qu’une larme solitaire coulait le long de sa joue. Elsa la regarda tomber au sol avec stupeur. La tendresse dans les yeux du dieu dépassait l’entendement.
– Tu es liée, je comprends, murmura-t-il avec douceur, mais je reste là pour toi. Peu importe ce qui se passera.
À son tour, Elsa sentit ses yeux s’embuer. C’était le genre de déclaration qui tuait toutes les décisions intérieures qu’elle avait prises, qui lui faisait regretter d’y avoir seulement réfléchi. Elle ferma les yeux, renifla légèrement, cilla pour chasser les larmes qui perlaient. Lorsqu’elle eut retrouvé un semblant de contenance, elle marmonna :
– J’ai besoin de ton aide.
Il continua à l’observer.
– Pour ?
– La tempête. Il faut que je trouve les Pierres d’Infinité.

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Loki haussa un sourcil. Quel rapport avaient les Pierres d’Infinité avec la tempête qui ensevelissait Asgard ? Au moment où il allait poser la question, les portes de la salle s’ouvrirent sur Sif, qui entra brusquement, claqua les battants derrière elle, et lança à Elsa :
– Tu aurais pu m’en parler directement.
Elsa sembla hésiter.
– Engill m’a dit d’en parler à Loki, répondit-elle finalement.
Sif roula des yeux, apparemment agacée. Cela dit, elle n’opposa aucun argument à cette réponse. Loki haussa un sourcil, surpris. Ce n’était pas dans les habitudes de sa reine de se faire clouer le bec de cette façon.
– Engill ? Qui est-ce ?
– Un de mes conseillers, répliqua Sif du tac au tac.
– Étrangement, je ne le connais pas.
La brune soupira ostensiblement, et ignora sa question sous-jacente, dardant un regard furieux sur Elsa. Qui fit une grimace penaude, s’excusant apparemment d’avoir dit quelque chose de trop. Sif marmonna quelque chose qui ressemblait à « il fallait qu’elle le dise maintenant » dans sa barbe, et commença à faire les cent pas dans la pièce. Elle allait et venait d’un mur à l’autre, grommelant à voix basse, jusqu’à finalement s’arrêter et lancer, presque hargneusement :
– J’imagine que tu ne vas pas me lâcher avant de savoir ?
– Évidemment.
Elle soupira à nouveau, cette fois-ci plus par dépit.
– Il habite le Labyrinthe.
Loki se crispa à la simple mention du lieu. Ça lui rappelait beaucoup trop Lorelei.
– Le Labyrinthe est une prison, opposa-t-il.
Elle fixa le plafond avec une grimace, presque déçue qu’il n’ait pas deviné le sous-entendu.
– Parfois, les prisons ne sont pas conçues pour empêcher les gens de sortir, mais pour empêcher ceux au dehors d’entrer.
Le dieu leva un sourcil, blasé, mais ne contredit pas. Ça se tenait. Avec des mesures aussi drastiques que le Labyrinthe, Sif empêchait les hommes d’aller voir Lorelei… mais l’inverse aussi.
– Bref, reprit la guerrière. Toujours est-il que c’est un conseiller que je ne vois pas souvent, mais qui sait plus ou moins tout. Raison pour laquelle je ne m’adresse à lui que très rarement.
– Comment se fait-il que je n’aie jamais été au courant de son existence ? s’offusqua Loki.
Sif haussa les épaules.
– Tu as régné en tant qu’Odin. Qui était au courant. Chaque roi est averti à son couronnement, et uniquement à ce moment précis.
– Par qui ?
Elle le fixa, l’air de lui demander s’il se moquait d’elle, et ne répondit pas.
– Les Pierres d’Infinité. On m’explique ?
Elsa ramenait la conversation au sujet initial. Les deux asgardiens se tournèrent vers elle, comme s’ils venaient seulement de remarquer sa présence.
– Ce sont des artefacts très anciens, commença Loki prudemment. Ils sont l’expression de l’énergie qui était au commencement de l’univers.
– Il y en a six de différentes, embraya Sif. Chacune couvre un domaine particulier : l’espace, l’âme, la réalité, le temps, le pouvoir et l’esprit.
– Et bien évidemment, vous ne les avez pas ici.
Sif fit un demi-sourire narquois.
– Trop de pouvoir au même endroit les rendrait beaucoup trop destructrices. Mais on en a déjà deux sous la main.
Loki fronça à nouveau un sourcil.
– Je sais pour le Tesseract… mais la deuxième ?
Sif lui rit au nez, et répondit :
– Tu m’excuseras, j’en parlerai uniquement avec Elsa.
Il grimaça, apparemment dépité, mais se contint.
– Très bien.
Loki s’inclina raidement, une main sur le cœur, et vida les lieux. La porte se referma avec un claquement derrière lui. Il partit d’un bon pas, traversa les couloirs, jusqu’à atteindre les prisons. Il descendit jusqu’au mur coulissant, attendit que personne ne le voie, et se coula dans le Labyrinthe. À nouveau, il lui fallut une vingtaine de minutes de marche pour atteindre la prison de Lorelei. Les Vakt le fouillèrent dès son arrivée, tout aussi rigoureusement que la première fois qu’il était venu là. Certaines choses ne changent jamais, songea-t-il avec un sourire intérieur.
Enfin, il fut autorisé à pénétrer dans la cellule. Il attendit d’abord, adossé à la porte, que ses yeux s’habituent à l’obscurité ambiante. Puis, une fois qu’il put distinguer les formes, il avança d’un pas. Derrière les barreaux, la silhouette affalée sur le lit se mit en mouvement dans un tintement de chaînes. Toujours aussi provocante, elle vint s’accouder à la grille avec un sourire de chat à peine perceptible dans la faible lumière. Mutine, elle laissa ses doigts courir sur la main de Loki, qui réprima un frisson.
– Coucou chaton, murmura-t-elle, enjôleuse. Je suis tellement contente que tu sois venu…
Il lui retourna un demi-sourire.
– Tu n’as pas souvent l’occasion de bavarder, j’imagine…
– Tu veux rire ? Ces gardiennes sont de vraies tombes… Et pas un seul homme à l’horizon.
Il haussa un sourcil. Elle rit.
– Ne me regarde pas comme ça. Tu sais très bien ce que je veux dire.
– « Pas un seul homme sur lequel je peux exercer mes charmes », traduisit-il avec une grimace.
– Exactement.
Loki soupira légèrement, faussement désapprobateur.
– Tu as meilleure mine, commenta-t-elle pour changer de sujet.
– Je sais. Mais je ne viens pas pour ça.
Il laissa planer un temps de silence, puis reprit :
– Je pense pouvoir te faire sortir d’ici. Ne serait-ce que pour un court moment. Mais il va falloir que tu y mettes du tien.
Elle l’observa silencieusement, pensive et à l’écoute.
– Vas-y, je t’écoute.

Chapitre 16

Chapitre 18

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[vampiredelivres]

Petit espace topo, qui se complètera au fur et à mesure. Parce que mine de rien, un crossover, c'est déjà souvent le bazar, alors si on fait un crossover entre deux univers connus pour leurs tendances bordéliques... Bref. L'univers de Disney, si on y réfléchit, dans la chronologie comme dans les lieux, ce n'est pas simple. Marvel, n'en parlons pas.
Ainsi donc, ici, je m'occuperai de répertorier tous les éléments, avec les explications qui vont avec, qui pourraient poser problème.

‡ Index ‡
Les Pierres d'Infinité
Les Neuf Mondes



‡ Les Pierres d'Infinité ‡
Les Pierres d'Infinité sont des sources d'énergie primaires qui apparaissent sous la forme de roches (sauf pour une, qui se comporte plutôt comme un fluide non soumis à la gravité, qu'elle soit terrestre ou sur un autre monde). Elles étaient présentes avant la création de l'univers, et renferment un pouvoir énorme. Il y en a six, chacune ayant une "personnalité" et une identité propres (on les considère comme des entités presque conscientes). On les distingue par leur type de pouvoir (ou ce qu'elles influencent) et leur couleur.
Toutes les pierres possèdent un pouvoir de destruction immense, qui se caractérise par l'émission de rayons d'énergie surpuissants qui détruisent tout sur leur passage, en plus de leurs pouvoirs spéciaux respectifs.
Aussi, si les six Pierres d'Infinité sont serties dans le Gant d'Infinité, le porteur devient totalement invincible. En revanche, si des créatures "inférieures" (on entendra par là humains, kryloriens, etc.) les portent à mains nues, elles sont consumées dans les quelques instants qui suivent (exception faite pour l'Æther).

En italique, ce que j'ai inventé / réarrangé à ma convenance, ou ce qui est supposé mais pas (encore) confirmé par les studios Marvel. Et le "En possession de" s'applique pour le possesseur de la gemme au début du récit, en accord avec le MCU. Il n'est pas dit que ça reste entre les mains des mêmes personnes au fur et à mesure du récit.


Gemme de l’Espace
Couleur : Bleue
Détenue dans : le Tesseract
En possession de : Asgard

La gemme de l'espace permet d'ouvrir des portails inter-dimensionnels (donc entre les différents mondes), de distordre l'espace pour permettre les voyages. Ainsi, utilisée par un individu seul, elle peut permettre une téléportation instantanée. Avec un générateur adapté, elle peut maintenir des portails ouverts sur une très longue durée. En revanche, son pouvoir est difficilement contenu, il faut des caissons adaptés avec des matériaux spéciaux. C'est la pierre dont l'énergie, avec celle de l'Æther, est la moins canalisable, la plus instable.

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Gemme de l’Âme
Couleur : Doré
Détenue dans : les yeux d’Heimdall
En possession de : Heimdall (Asgard)

Elle permet de visualiser les âmes de tous les êtres vivants, parfois à des années-lumière de distance. Elle protège également son porteur de toute attaque mentale, de quelque nature que ce soit.
Mais, utilisée à mauvais escient, elle permet d'enfermer ces mêmes âmes dans un objet-relique, où elles ont l'impression d'être dans un monde idyllique.

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Gemme de la Réalité
Couleur : Rouge
Détenue dans : l’Æther
En possession de : le Collectionneur

La gemme de la réalité est celle qui fait exception à toutes les autres. Par exemple, elle ne détruit pas son porteur instantanément, mais se nourrit de son énergie, l'utilise comme un hôte pour se déplacer. C'est aussi la seule Pierre d'Infinité dont la consistance n'est pas immuable : elle peut être solide ou fluide, condensée ou rompue en plusieurs parties, même si la majeure partie du temps, elle se comporte comme un liquide visqueux, insensible à la gravité, doté d'une conscience presque propre.
Dans le cas des hôtes faibles, ceux-ci sont assez vite consumés de l'intérieur, ou alors deviennent fous à cause des visions cauchemardesques que la Pierre leur impose. Lorsque l'hôte périt, la pierre délaisse son corps et s'en cherche un autre, souvent en prenant possession de la personne la plus proche. Dans le cas des hôtes forts, ils peuvent manipuler, altérer et modifier, la réalité à leur dessein avec l'énergie de la gemme, ou alors s'en servir simplement comme d'un laser surpuissant.

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Gemme du Temps
Couleur : Vert
Détenue dans : le collier
En possession de : Dr. Strange

La gemme du temps permet de créer des distorsions temporelles - accélérer et ralentir le temps, faire des boucles - voir le passé et le futur, parfois avancer ou reculer légèrement dans le temps (pour les porteurs les plus puissants, mais seulement en fonction de l'espérance de vie du porteur). Néanmoins, en contrôlant le temps, elle agit aussi sur la matière, pouvant par exemple la ramener à son état d'origine.

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Gemme du Pouvoir
Couleur : Violet
Détenue dans : l’Orbe
En possession de : Nova Corps

La gemme du pouvoir, considérée comme l'une des plus puissantes et destructrices, donne accès à toute forme d'énergie qui existe, a existé et existera. Elle peut être utilisée pour une machine comme un générateur à ressources illimitées, ou alors pour augmenter les capacités physiques et magiques de son porteur. Cependant, au contact physique avec une créature inférieure, elle désintègre instantanément le corps de celle-ci.

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Gemme de l’Esprit
Couleur : Jaune
Détenue dans : le front de Vision
En possession de : Vision (Avengers)

Avant d'être intrinsèquement liée à Vision, l'intelligence artificielle humanoïde, la gemme de l'Esprit était contenue dans le sceptre de Loki. Son énergie permet de manipuler mentalement toute personne soumise à son contact. Elle lui fait intimement croire que la cause de celui qui contrôle la pierre est juste, que c'est à la vérité et à la connaissance qu'il a accédé en devenant serviteur. Elle en fait un esclave inconscient, docile et persuadé de la justesse de la cause pour laquelle il œuvre.
Vision étant un robot, la gemme n'affecte pas le "corps" de son porteur. En revanche, elle lui garantit des facultés psychiques telles que l'empathie, la télékinésie, la télépathie, etc.




‡ Les Neuf Mondes ‡
Les créateurs de Marvel eux-mêmes ne sont pas très, très clairs sur certains détails, surtout en ce qui concerne le détail de la construction des neuf mondes. Donc j'ai plus ou moins improvisé avec les moyens du bord.
On dénombre donc neuf mondes, respectivement nommés Asgard, Ljösalfheim, Vanaheim, Muspellheim, Niflheim, Jötunheim, Midgard, Svärtalfheim et Helheim. Aussi, il faut savoir que dans le MCU, ils ont un "autre" monde, Nidavellir, qui relève en fait d'une variante de la mythologie. C'est à dire que, souvent, on considère que Nidavellir et Svärtalfheim forment un seul et même monde. Dans les TNDC, je ne prends pas en compte Nidavellir, parce qu'il n'apparaît pour l'instant que dans les comics Marvel, et non dans les films ; or, je me base sur les films pour écrire.

Physiquement parlant, je trouve que cette représentation des Neuf Mondes n'est pas mauvaise, parce qu'elle donne plus ou moins à voir leur organisation. (Pas comme le gribouillis dessiné par Thor juste au-dessus.) On a, sur un seul axe, de haut en bas Asgard, Ljösalfheim, Midgard, Svärtalfheim et Helheim, et autour de Midgard, gravitant comme des satellites, Vanaheim, Muspellheim, Niflheim, et Jötunheim.
Dans le reste de l'espace, j'ai été amenée à considérer (notamment avec les Gardiens de la Galaxie, qui se passent littéralement on ne sait pas où), qu'il y a des zones vides, qui servent de repères à des bandits/malfrats/méchants en tout genre. Parmi ces endroits, on retrouverait notamment l'astéroïde Knowhere, où se déroulent les GotG.

Asgard : Monde des Ases, dotés de pouvoirs surnaturels. Les habitants sont souvent considérés comme des dieux par les autres espèces des neuf mondes. Il est dirigé par la reine Sif, devenue Mère-de-Tout depuis la mort d'Odin.

Ljösalflheim : Royaume des Elfes de Lumière, des créatures humanoïdes maîtrisant la magie sylvestre. Le monde entier est couvert de grandes forêts vierges auxquelles les créatures étrangères n'ont pas accès.

Midgard : Monde des hommes, scindé en différents royaumes autonomes. La magie y existe, mais rarment utilisée, car souvent dépassée par la science moderne.

Niflehim : Monde des trolls, dont certains – les plus petits – se sont exilés sur Midgard pour fuir la guerre qui opposait alors leurs peuples. Actuellement, le royaume principal est dirigé par Ymir.

Muspelheim : Royaume de feu, dirigé par Surtur, maison des Démons du Feu. Il est couvert de volcans sur la majorité de sa surface, et il n'y a que trois points d'eau au total.

Vanaheim : Monde des Vanes, les dieux mineurs de la mythologie nordique, dotés, comme les Ases, de pouvoirs surnaturels.

Jötunheim : Le monde des géants des glaces, dirigé par Garalv depuis la mort de Laufey. La magie elle-même n'y est pas réellement présente, mais les habitants sont des élémentaux de glace.

Svartalfheim : Appelé le Monde des Ténèbres, aujourd'hui uniquement peuplé de fantômes suite au génocide de son peuple commis par le chef des elfes noirs, Malekith, c'est un monde sombre, en dunes et vallées rocheuses, souvent parcouru par des tempêtes de sable.

Helheim : Aussi appelé Hel, au nom de sa reine et gardienne, c'est le monde des morts, où n'entrent que les fantômes.