Aphrodite : Déesse de la Beauté, elle sera amplement satisfaite de votre lecture, tant que vous trouvez la couverture belle.
- Et bien ce fut une agréable surprise, c’était divertissant et inspirant puisque l'auteure tenait à mettre en valeur la résilience de ces filles qui sont obligées de vivre dans un monde cruel, comme elle le dit dans sa lettre à la fin elle a grandit au Sierra Leone, où le système patriarcal prospère et même après avoir déménagé aux États-Unis, elle a constaté que le patriarcat continuait d'être la force dominatrice. Donc elle a voulu écrire un livre féministe et je pense que l’égalité des genres sera plus exploité dans la suite maintenant que les bases sont posées et que le combat peut commencer.
On va suivre Deka, une jeune fille de seize ans sur le point de passer par le “rituel de pureté”. Le but de ce rituel est de déterminer si le sang d’une jeune fille est pur (rouge) ou non (doré/gilded). Si son sang est impur, elle risque alors d'être exécutée. Deka n’est pas bien vu dans son village parce que sa mère était une étrangère et à cause de sa peau sombre qui marque son infériorité, elle espère donc réussir le rituel afin de gagner leur acceptation. Et là on devine ce qu’il va se passer.
Le sang de Deka se répand et il est doré. Elle est considérée comme impure et est soumise plusieurs exécutions et oui plusieurs, puisque les filles comme elle ne peuvent mourir que de leur vrai mort, alors pour la plupart la décapitation, la noyade où l’immolation font l’affaire mais pas pour Deka, et c'est là que le livre devient quelque peu violent et graphique.
Arrive “Mains Blanches” qui lui propose alors un choix: se soumettre à son sort ou rejoindre un nouveau régiment de l'armée impériale. Deka rencontre un groupe de filles comme elle, dotées de pouvoirs, qui deviennent ses sœurs d'armes et de sang. Suivre son évolution est un plaisir et elle forme de belles amitiés avec les autres filles mais aussi avec certains soldats dont les mentalités évoluent.
Le monde est bien construit avec sa mythologie au cœur de l’histoire et de la situation politique et religieuse actuelle. Et l’écriture est fluide et plaisante à lire. Très curieuse de découvrir la suite de l’histoire.
- Lu d’une traite.
Devon, notre protagoniste, est une adolescente classique, elle se soucie de sa meilleure amie, de l’opinion des autres, est pleine de préjugés sur les autres filles notamment, a honte de son adorable petit cousin et ne sait pas ce qu’elle veut faire plus tard. Mais elle évolue, elle apprend, comprend à quelle point elle portait des jugements de valeurs sans connaître les gens, devient protectrice envers son cousin et s’ouvre aux autres.
On a de belles et saines amitiés filles/garçons, merci Jordan d’être qui tu es, il n’est pas le love interest, il flirte avec tout ce qui bouge et c’est un ami en or pour tout le monde il est juste bon.
On a Ezra, arrivé il y a 2 ans ou quelque chose comme ça, plein de rumeurs circulent sur lui mais Devon n’écoute pas et apprendra à le connaître par elle même (très bon choix), c’est un garçon calme, attentif et loyal, très bon en foot ce qui cause quelques jalousie.
Et puis Foster, le petit cousin, mon chouchou, venu vivre avec Devon car sa mère traverse quelques problèmes. Il est doux, il est gentille (oublié ces histoires de masculinité toxique avec lui), il se fiche de ce que pense les gens (sauf peut être sa famille qu’il respecte), il n’hésite pas à exprimer ses sentiments et ne comprend pas pourquoi Devon est dans le jugement et lui dit sans cesse de se comporter différemment, il est intelligent, sportif, à la recherche d’un modèle et de protection et d’affection (ce que sa mère ne lui donne plus). C’est une perle et il mérite tout le bonheur du monde.
C’est mon deuxième Emma Mills et je trouve qu’elle comprend les adolescents, leur humour, leur vie de lycée et les dépeint de façon juste.
- Excellente surprise j’ai passé un super moment avec Anne et ses compagnons dans ce classique. C’est le genre de livre qu’on peut apprécier à tous les âges, si on apprécie les plumes envoûtantes, les personnages vibrants, les histoires qui nous plongent dans le décor d’un autre temps, d’un autre lieu.
Anne est un amour. Elle est l'amie dont vous avez toujours rêvé, la fille qui apportera cette lumière si nécessaire dans votre vie, cet élève que tout enseignant serait heureux d’avoir. Elle est drôle, imaginative, brillante et bavarde régulièrement. Elle se plaint de ses cheveux roux, s'excuse d'être “une épreuve'' pour Marilla et parvient toujours à voir le positif dans presque tout. Cependant, elle entretient une rivalité de longue date avec Gilbert Blythe. Rien n'est dans la demi-mesure en ce qui concerne les sentiments d'Anne.
Il y avait des moments où je voulais rire avec elle et des moments où je voulais pleurer (et je l’ai fait sur la fin, ce qui s’est passé m’a sincèrement fait mal). Quand elle arrive à Green Gables, Anne apprend qu’elle est là par erreur, Marilla et Matthew Cuthbert avaient l'intention d'adopter un jeune garçon pour les aider aux tâches ménagères. Une petite fille n’est pas nécessaire. Mais Anne est une petite fille exubérante, brillante et attachante et Matthew ne résiste pas à son charme et Marilla n’y arrivera pas non plus avec un peu de temps.
Certains pourraient dire que ce livre est trop sain, trop charmant et peut-être trop irréaliste. Je dois dire que je ne crois pas que ce soient des raisons suffisantes pour ne pas lire ce roman enchanteur! Cela n'a pas eu lieu hier, donc je ne m'attendais pas aux épreuves et aux tribulations d'aujourd'hui. Les événements se produisent sur une île idyllique, alors j'ai senti que le magnifique paysage dans lequel j'étais immergé était tout à fait crédible. Anne n'est pas une petite fille parfaite et chaque personnage a son lot de défauts. Toutes les histoires ne doivent pas nécessairement être pleines de malheur et de tristesse pour obtenir toutes les étoiles! Parfois, il suffit de s'asseoir, de se détendre et de s'abandonner aux petits plaisirs de la vie.
- Un livre dans un livre. Deux enquêtes liées entre elles ?
L'histoire de nos jours suit Susan Ryeland, rédactrice en chef d'une petite maison d'édition londonienne appelée Cloverleaf Press. Ils viennent de recevoir le dernier roman de leur auteur le plus populaire, Alan Conway. Il s'agit du neuvième roman de sa série de mystères historiques à succès Fidèle Staupert. Donc on démarre avec Susan qui a ramené le manuscrit chez elle pour le lire pendant le week-end, elle nous prévient que la lecture de ce manuscrit a bouleversé sa vie. C’est là que démarre la lecture de “Epitaphe de la pie” pour nous, (oui le titre n'est pas génial mais il est très important et en français on ne pouvait pas laisser le titre du roman comme dans la version originale).
Donc "Épitaphe de la pie” se passe en 1955,on y suit l’enquête sur un ou plusieurs meurtres dans une maison de campagne dans le Somerset, on découvre les suspects plausibles et excentriques et le célèbre détective Fidèle Staupert. Fidèle est en phase terminale de son cancer et ce sera, selon toute vraisemblance, sa dernière affaire. Tout commence par l’enterrement de Mary Blakiston, gouvernante dans un manoir, à priori la mort est accidentelle mais l’est elle vraiment? Puis s’est au tour de SIr Magnus Pye de mourir et vu la façon dont s’est arrivée cette fois on est sûr que c’est un meurtre. Les deux affaires sont-elles liées ? Qui est coupable ? Et bien bonne question puisque les derniers chapitres sont manquants, à Susan maintenant de les retrouver.
J'ai vraiment apprécié les deux histoires, en particulier celle qui se déroule dans les années 1950. Et je trouve que l’auteur réussit parfaitement à donner deux tons différents à ces deux romans, il réussit même presque à nous faire croire qu’Alan Conway est bien réel. C’est bien mené, les indices sont bien délivrés et nous permettent de faire l’enquête en parallèle.
- Bon je suis un peu déçue mais c'est ma faute en 4 ans les goûts changent et on commence à remarquer les petits défauts. Il y a 4 ans j'ai trouvé les deux premiers tomes amusant, la romance était déjà pas le meilleur point mais le groupe d'ami et l'histoire sur fond de mythologie grecque était suffisante pour me faire passer un bon moment. La romance est toujours anecdotique, le groupe d'ami toujours aussi sympa mais l'écriture n'est pas assez bonne ou plus assez pour moi, elle est trop simpliste, pas assez travaillée, les dialogues se veulent drôles parfois mais sont assez gamins, les transitions sont manquantes et du coup le récit n'est pas assez fluide. Je suis quand même curieuse de voir comment tout ce termine après tout il ne reste qu'un tome, mais c'est pas une priorité.
- Tout aussi bon que le premier. Magic Charly n’est pas tout à fait un coup de coeur mais c’est une bouffée de fraîcheur en fait la série est tout ce que je m’attendais à trouver en lisant le phénomène australien “Nevermoor” et qui malheureusement a été une grosse déception.
On retrouve les mêmes codes, les deux sont des livres jeunesses, les deux suivent des héros qui découvrent la magie et doivent apprendre à développer leurs capacités et les deux ont un petit côté absurde pour construire leur univers mais si pour Magic Charly l'écriture accompagne parfaitement cet humour et permet à l’univers de prendre vie et de plonger le lecteur dedans, pour Nevermoor je suis complètement passé à côté et l’histoire m’a ennuyé (je veux pas mettre la faute sur la traduction, je pense que même en anglais ça ne l’aurait pas fait).
J’arrête de comparer.
Comme je l’ai dit, Audrey Alwett a vraiment une plume qui se prête parfaitement à l’univers qu’elle a créé, son humour est typiquement le genre qui marche sur moi, ses personnages sont hyper attachants, gros coup de cœur pour June dans ce tome d’ailleurs. On rencontre plein de nouveaux personnages, de nouvelles créatures, le monde se développe, des personnages se révèlent. C’est drôle, bien pensé et prenant.
Bizarrement je retrouve un petit côté Orphelins Baudelaire avec ce tome, la faute au pensionnat peut être et au ridicule des adultes. Interdiction de me décevoir comme la fin de cette série Mme Alwett. Hâte de lire la suite.
Je passe au panthéon japonais