Ravenswood School - Quartier Libre

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naji2807

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par naji2807 »

Evangeline Zickerman
Sorcière, empathe, aveugle de naissance
16 ans, née le 21 mars, 1m70

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Je suis contente d'entendre le sourire dans la voix de Peter, même si je sens qu'il n'est pas vraiment pleinement heureux. De toute façon on ne passe pas soudainement d'un sentiment à l'autre. Certes, les émotions peuvent se succéder, et même des émotions contradictoires, mais pas les sentiments, pas les humeurs, et l'humeur de Peter reste négative, malgré les fluctuations de ses émotions. Je trouve ça triste, mais je sais bien que je ne peux rien y faire, en tous cas pas là tout de suite, et certainement pas en un claquement de doigts. Enfin si, je pourrais, dans le sens de pouvoir. Je pourrais essayer en tous cas. Je n'ai jamais tenté d'agir sur l'humeur. Sur les émotions oui, elles sont faciles à bouger, elles fluctuent rapidement, facilement, elles sont plus maniables. Sur les sentiments aussi, un peu, avec moins de succès parfois, et il faut être plus subtil, y mettre moins d'intensité. Mais sur l'humeur? Je n'ai jamais essayé. Honnêtement ça me parait impossible, mais je suppose que ça ne l'est pas. Je pense que c'est un travail lent, qu'il faut y aller par touche, encore plus lentement qu'avec les sentiments, en douceur, jour après jour... Il faut vraiment que j'arrête de penser comme ça. Je ne veux pas devenir comme mes ancêtres. Je ne veux pas penser à comment je pourrais contrôler les émotions, les sentiments, ou les humeurs des autres... peu importe que ce soit en pensant au bien de Peter ou non, il faut que j'arrête.
Je me concentre plutôt sur Peter, et sur sa réponse qui m'a fait faire la moue. Il est vraiment négatif...
- Mais non, ne doute pas, ne pense pas à ce qui pourrait mal se passer, je dis avant de me mettre à sourire, dis-toi seulement ça va bien se passer, très bien se passer, et alors ça se passera forcément bien!
Cette théorie n'est évidemment pas totalement prouvée, mais au moins en partie, il semble évident que croire que ça va bien aller ne peut qu'engager une bonne suite. Le négatif engendre le négatif, et penser que les choses iront mal nous pousse souvent vers un futur chaotique. Et je sens que Peter est inquiet, mais il n'a pas de raison de l'être, je ne suis pas faite en sucre, et il ne m'arrivera rien, donc tout va bien.
Je sais que Peter n'a pas envie de mourir, parce que je ne sens pas un tel désespoir en lui. Bien sûr, je ne prétends pas tout savoir, et, n'ayant jamais connu quelqu'un avec des pensées suicidaires, je ne peux pas être sûre que ce que je pense soit vrai. Mais je reste persuadée que, quand quelqu'un est vraiment prêt à quitter la vie, ça se sent, et je ne le sens pas chez Peter. Je sens cependant que ça ne plait à Peter de m'entendre dire que je sais les choses, je suppose que ça faisait trop Madame-Je-Sais-Tout, je fais donc la moue en l'écoutant me répondre, mais je réponds :
- Tu as raison, je ne peux pas tout savoir, et je ne sais certainement pas ce que ça fait de voir tous les membres de sa famille mourir ou disparaître. Mais si, il me paraît évident qu'un bonheur éphémère reste plus agréable que pas de bonheur du tout, je dis, têtue. Et ce n'est pas le fait d'avoir accès à ce bonheur ou pas qui compte, mais la façon dont tu l'appréhendes. Mais soit, arrêtons-nous là-dessus pour aujourd'hui. Crois bien, en revanche, que je ne laisse pas mes amis souffrir, donc tu en réentendras parler.
C'est vrai que je peux être têtue quand je veux, c'est comme ça... c'est sans doute un défaut, je ne le nie pas, mais personne n'est parfait.
Et je sais que moi la première, je suis loin de l'être. Pourtant j'essaie d'être droite, d'avoir des principes... Et parmi eux, celui de laisser une certaine intimité aux gens. Or, sentir leurs émotions alors qu'eux ne le sentent pas, je trouve ça... à la fois bien et mal. J'imagine la gêne que ça pourrait produire si, chaque fois que je passais à côté des autres, ils me sentaient dans leurs têtes, comme ils pourraient me sentir si j'essayais de les influencer. Et en même temps, le fait qu'ils ne me sentent pas, ça me donne l'impression de faire du voyeurisme, à leurs insu... C'est comme écouter une conversation qu'on est pas censé entendre, c'est malsain...
- Eh bien je suppose que ça ne serait pas agréable pour toi de me sentir dans ta tête, et que tu pourrais en être gêné donc dans ce sens, c'est mieux comme ça. Et en même temps, tous les gens qui sont autour de nous, ils ne savent pas que je peux les sentir, que je peux sentir tous ce qu'ils ressentent, et qu'en me concentrant seulement un peu, je peux avoir accès à tout... ce n'est pas très juste pour eux, ça les met à nu et ils ne le savent même pas. Même si honnêtement, je préfère qu'ils ne le sachent pas... je suppose que certains pourraient mal le prendre, ou m'éviter complètement.
Et je suis heureuse que ce ne soit pas le cas de Peter. C'est ce qui me fait assez peur, de me sentir rejetée par les autres, si ils venaient à découvrir mon pouvoir. Je pourrais comprendre qu'ils veuillent m'éviter... mais ça me rendrait certainement très triste. Depuis que je suis toute petite, je vis avec mes émotions et celles des autres, et même si parfois j'ai besoin d'espace, de prendre du recul, d'être seule, ça ne dure jamais, et j'aime la compagnie des autres, j'aime même ressentir leurs émotions, surtout la joie, le bonheur, le plaisir, et l'amour. Je les trouve belles, et j'aime les sentir chez les autres, ça me rends heureuse.
Mais Peter n'est pas heureux et en soit, il a des raisons de souffrir, ce que tout le monde n'a pas. Je secoue donc un peu la tête et réponds :
- Oui bien sûr, on a tous nos souffrances, et je ne dis pas qu'il a des souffrances plus importantes que d'autres, ça dépend de chacun. Mais toi tu as des raisons objectives qui feraient souffrir n'importe qui.
Je ne sais pas si je pourrais vraiment aider Peter, et sentir son excitation me rend coupable. Je ne veux pas utiliser mes pouvoirs sur lui, je ne veux pas atténuer moi-même la douleur, même si ça pourrait peut être l'aider. Les émotions sont utiles, mais parfois, les émotions nous empêchent de réfléchir. On ne voit que par elles, on ne pensent qu'influencer par elles, et parfois, il suffit de ressentir autre chose, pendant un petit instant, pour changer d'idée, pour se rendre compte que ça peut se passer autrement. Je pense que si Peter a du mal à contrôler ses émotions, c'est parce qu'il ne les exprime pas assez, ou pas correctement, puisqu'il s'est excusé avec moi d'avoir exprimé sa colère, et dans ce sens, de simples conseils pourraient déjà aider... Mais il n'a pas l'air vraiment convaincu, et je pince les lèvres en l'entendant répondre.
- Exprime toi plus souvent, voilà mon premier conseil, je dis avec un petit sourire avant de poursuivre, disons que je pourrais atténuer un peu ta souffrance. Je pourrais t'influencer pour que tu te sentes mieux, plus serein, et ça pourrait t'aider à prendre du recul sur tes propres émotions. Mais je ne veux pas faire ça. Je ne trouve pas ça correct, je ne veux pas influencer les gens, je trouve que c'est leur retirer toute volonté, tout libre arbitre...
Je ne veux pas devenir tyrannique, je ne veux pas contrôler les gens, même si c'est avec de bonnes intentions. Tous les dictateurs ont de bonnes raisons de vouloir contrôler le monde... mais ce n'est pas une excuse.
Je comprends que ce ne soit pas clair pour Peter, sa situation a l'air complexe en effet, mais peut être que parler avec sa soeur pourrait l'aider... c'est ce que je lui propose, mais je le sens changer, et sa réponse ne semble pas très réfléchie. En revanche, je le sens soudain agité, et il se penche rapidement vers moi, me faisant sursauter quand je le sens soudain plus proche de mon oreille. Mes sourcils se froncent et je ne sens que la panique qui émane de lui, rien d'autre... alors j'essaie de me concentrer sur ses mots, et je comprends que quelqu'un nous observe sûrement. Je sonde les gens autour de nous, et ressens une grosse source de colère, quelqu'un est furieux... Je ne sais pas vraiment ce que je dois faire, alors je réponds à Peter, tout bas :
- Je ne sais pas faire ça non... mais qui nous écoute?
naji2807

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par naji2807 »

Tadji Saeed, aussi appelé Prince Tadji
Dhampir, Prince imbu de sa personne
18 ans, Né le 18 Mars, 1m83

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Je peux comprendre que la danse et la gymnastique soient des activités qui plaisent à Siofra, parce que de mon côté, j'aime bien danser, lors des bals ou des soirées. Mais je crois que ce que j'aime le plus dans les danses de couple, c'est surtout le fait que ce soit une danse de couple. J'aime guider, j'aime donner le ton, le rythme, j'aime faire bouger le corps de ma partenaire au rythme que je choisis. J'aime la proximité que cela offre, la sensualité qu'on peut y mettre. Danser, c'est séduire. Danser, c'est commencer à appréhender le corps de l'autre, commencer à le découvrir, à travers la danse. Quand je danse avec une fille, je peux commencer à l'explorer, délicatement, je peux commencer à comprendre quelles parties de son corps elle préfère que l'on touche, quelles parties sont plus sensibles. Je peux savoir si elle aime être caresser ou non, si elle préfère que je mène du début à la fin ou si elle veut avoir son mot à dire, si elle aime la proximité, ou contraire, si cela la gêne. On peut en apprendre beaucoup dans une danse, et j'aime danser pour cela.
Mais je suis sûre que Siofra ne pense pas ainsi. Elle dégage une telle candeur, une telle innocence, et ça la rend mignonne, adorable même. Elle me ferait presque rire, mais je ne me moque pas de la candeur, je n'y trouve rien à redire, et au contraire, j'aime les filles douces. Si les personnalités comme Caliane me plaise assez, et si j'ai vraiment apprécié de coucher avec elle, et de converser ensuite, puisque nous avons des points communs, mon type se situe plutôt au niveau de Siofra. J'aime les filles douces et fragiles, mignonne, et que je pourrais protéger... Je ne crois pas que je me mettrais un jour en couple, ce serait triste pour toutes les autres, mais si ça devait arriver, ce serait certainement avec une fille comme ça.
Je vois que cette fois-ci elle a compris où je voulais en venir, et un sourire étire mes lèvres. Elle a l'air particulièrement surprise à l'idée que je veuille coucher avec elle, et je hausse un sourcil, mettant ma tête dans ma main et la regardant avant de répliquer :
- En quoi cela te surprend-t-il? Tu ne te trouves pas attirantes ma belle? Pourtant tu es très jolie tu sais.
Et c'est vrai, Siofra est très mignonne, la seule chose qui fait tâche, c'est son côté insupportable... elle parle trop, et a un peu trop souvent tendance à me casser les pieds... Mais si on oublie ça, bien sûr que je pourrais coucher avec Siofra, avec plaisir même, ça me ferait plaisir de lui faire découvrir cette activité qu'elle ne connait pas, j'en suis sûr.
La question de Siofra me fait de nouveau hausser un sourcil, et je secoue la tête en me justifiant :
- On ne me donne pas souvent de bons conseils, alors non, et puis je n'ai pas vraiment besoin qu'on m'en donne.
C'est vrai, je sais ce que je fais, et je n'ai aucun problème, moi.
naji2807

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Message par naji2807 »

Zinna Mickaels
Vampire, Surveillante
23 ans, Née le 26 juin, 1m67

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La réaction exagérée de Thim me fait de nouveau rire, et je suis vraiment contente d'avoir un nouveau collègue comme lui. Entre ma rencontre avec Miro qui s'est bien passé, et Thim, je sens que je vais passer une année des plus fun! Si j'arrive à éviter la secrétaire, évidemment. En réponse à sa réaction exagérée, je prends une expression de grande culpabilité et place une main devant ma bouche en répondant :
- Oh mon Dieu, qu'ai-je fait! J'ai failli tuer une fée, les créatures les plus douces qui soient! Je suis un monstre!
J'éclate de rire après ma tirade, et souris à son clin d'oeil. Une chose est sûr, c'est que si Thim a une robe à paillette rose, moi j'ai un cercueil dans ma chambre. Je lui tire la langue quand il dit trembler de peur alors que pas du tout, et réplique :
- Attention hein, là c'est parce que je suis déguisée en personne normale, mais en vrai je fais super peur. C'est juste que je ne peux pas me montrer au grand jour tu comprends, sinon ça effrayerait les élèves.
En voyant le visage de Thim s'illuminer quand je lui parle des cuisines, je souris sincèrement. Perso j'adore mangé, surtout des trucs sucrés, et si de son côté il aime cuisiner, ce que semble vouloir signifier son sourire, on est super gagnants. Il m'est déjà arrivé de me cacher aux cuisines, ou pire encore de leur piquer des trucs à grignoter... et j'avoue m'être mis quelques chefs à dos, mais pas tous, et il y en a notamment qui m'aime bien, donc je pourrais toujours essayer de négocier ça avec lui. Et puis on fera attention... enfin je pense que Thim fera attention, moi je ferai de mon mieux.
- Eh bah ça fait plaisir à voir et à entendre, je réponds, sincère.
Evidemment, je ne peux pas m'empêcher de le taquiner quand il parle de tenir tête aux élèves. Ce n'est pas du tout que je ne le crois pas, au contraire, mais c'est juste que ça me fait rire de l'embêter avec ça. Et puis je ne vais pas faire la maligne, personnellement, je n'essaie pas de leur tenir tête, je me contente de les laisser se dém*rder, et je ne m'énerve vraiment que quand ils font des trucs dangereux. De toute façon, la plupart du temps, le chantage fonctionne bien.
- Bizarrement, je ne crois pas que tu sois le genre de grand frère hyper autoritaire, je réponds en y réfléchissant, je suis même sûre que tu es du genre hyper gaga, je me trompe? C'est ton côté fée qui doit faire ça, je dis en tirant la langue, l'embêtant une nouvelle fois.
Apparemment Thim a une forte connexion avec l'eau... et tant mieux pour lui. Mais moi, je ne sais pas nager. Dire que j'ai peur de l'eau ne serait pas totalement juste, parce que je peux en boire et prendre des douches, il faut pas pousser non plus, mais on ne me verra jamais à la piscine, et je ne m'approche pas du lac. Je ne sais pas nager, et je refuse de me retrouver à l'eau... donc non je n'ai pas peur... mais je n'irai pas m'approcher de la piscine pour autant! Je souris pour lui montrer que son débordement ne me gêne pas, et réponds :
- Franchement, je n'aime pas particulièrement les poissons, alors ça ne me manque pas. Pour l'eau qui coule, je l'ai déjà sous la douche, ou quand je prends mon bain, je lui réplique, mais sinon, je n'aime pas l'eau, désolée Petit Poisson.
Je ris légèrement, je trouve que ce surnom lui va bien, puis j'ajoute :
- Tu as donc une affinité avec l'eau? Et ça fait comment? Genre tu te sens bien quand tu es dans l'eau? je dis en faisant légèrement la grimace à l'idée de me retrouver dans une énorme piscine.
Dernière modification par naji2807 le ven. 09 août, 2019 8:59 am, modifié 1 fois.
Yumeko

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Message par Yumeko »

Finngard│Norvégien│27 ans│189 cm│Sorcier│Infirmier remplaçant │Infirmerie │M. Williams


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Les pansements, ce n'est pas ce qui manquent ici. Lorsque je suis arrivé pour mon premier jour, et que l'on m'a montré l'infirmerie, la première chose que j'ai fait est d'ouvrir tous les tiroirs et tous les placards pour faire un tour des stocks et y passer une éventuelle commande. Mon prédécesseur faisait les choses bien puisqu'il ne manquait rien. Je n'ai eu que des bons échos le concernant, il semble être un bon professionnel et il avait de bonnes relations avec les élèves et les professeurs. Je ne suis pas ici pour prendre sa place, simplement pour le remplacer le temps de son absence même si je ne sais pas combien de temps, elle durera. Pendant cette période, je ferai du mieux que je peux en soignant les élèves voire les professeurs qui viendront ici. J'ai remarqué avoir plus d'élèves durant les cours de sport même si je pense qu'il y en aura encore plus pendant les nuits de pleine lune. Entre les élèves inconscients qui sortiront alors qu'ils n'ont pas le droit, les loups-garous qui ne savent pas tous se contrôler et pourraient blesser leur congénère voire quelques professeurs ou surveillants. Ce soir, je ne serai pas là pour surveiller, ça sera le boulot des autres. Le mien sera d'être de permanence et de m'occuper des blessés, s'il y en a.
Je ne sais plus exactement quand j'ai su que je souhaitais devenir infirmier. Je crois que c'est entre mes seize et dix-sept ans. Je n'étais pas assez motivé, ni intéressé pour suivre le chemin de mes parents en devenant musicien professionnel. Faire partie d'un groupe, chanter et jouer de la guitare ou devenir professeur, cela ne m'intéressait pas. J'aime la musique, j'aime jouer et chanter mais quand j'en ai envie, seul ou avec des amis. La célébrité n'a rien d'intéressant, ni d'excitant à mes yeux. Travailler parmi les surnaturels ne m'intéressaient pas plus que ça. Et je préférais plutôt soigner les autres, humains ou non. Alors quand je suis partie de Ravenswood, je suis retourné en Norvège pour faire mes études à la capitale, à l'université. J'y ai passé trois années ponctuées de stages et de cours ainsi qu'une année supplémentaire pour me spécialiser en santé publique souhaitant travailler dans les hôpitaux. J'y ai terminé au service des urgences, un service particulièrement exigeant tant physiquement que psychologiquement. Mais cela ne me dérangeait pas même si je ne comptais pas mes heures et sans obtenir de la reconnaissance particulière, sinon il vaut mieux changer de métier. Mais ce que me demande mon patient me laisse sans voix lorsqu'il parle d'amputation. Je n'ai jamais assisté, encore moins pratiqué une amputation. Je ne travaillais ni dans un service de chirurgie, ni dans un pays en guerre.
- Oui, je peux faire ça. J'en ai plusieurs boites en stock donc ce n'est pas un problème. Vous avez raison, être infirmier est difficile et exigeant, il faut aimer ça pour faire ce métier même si exercer dans une école est plus souple et calme qu'ailleurs. Non, ça m'est jamais arrivé mais ce sont les médecins qui s'occupent des amputations, pas les infirmiers.
Nous avons fréquenté la même école pendant des années, nous sommes tous deux sorciers et avons le même âge. Pourtant, je ne me souviens pas de lui. Nous n'avions pas le même cercle d'amis, nous n'avons pas partagé la même chambre durant nos années d'étude, et nous n'avons sûrement pas eu les mêmes activités extrascolaires et même passion. Il passait son temps à la bibliothèque, et le fait encore aujourd'hui. Son niveau en magie est faible et il a un style vestimentaire d'une autre époque. Il semblerait qu'il ne l'a pas changé depuis Ravenswood. Je ne suis pas sûre qu'on est un seul point commun, outre notre âge et notre nature de sorcier. Je suis loin d'être un sorcier très puissant, aux capacités incroyables. Mais j'ai une affinité particulière avec l'eau et la glace ainsi que pour la guérison. Les nœuds papillons, et les vestes, ce n'est pas mon style. Trop anglais, trop habillé. Je préfère les tee-shirt et les jeans où je suis bien plus à l'aise.
- Et moi, j'étais plus du genre à passer mon temps dehors ou sur un terrain de basket. Il semble que nos passions n'ont pas beaucoup changé depuis l'école. Je m'appelle Finngard.
Du coin de l'œil, je vois mon patient grimacer quand le désinfectant entre en contact avec la coupure mais il ne dit rien, ni ne fait de commentaire pendant que je le soigne. Il ne me faut pas plus de quelques minutes pour terminer, et il me remercie. J'hoche la tête et jette à la poubelle les déchets. Et je n'oublie pas ce que je lui ai promis. Je retourne sur mes pas pour sortir d'un placard une boite de pansements pour lui tendre ensuite.
- Tenez, comme promis.


Siofra│Britannique│16 ans│161 cm│Elfe│Amphithéâtre ǀ Tadji


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La danse comme la gymnastique m'évoqunt deux choses : la liberté et la créativité. La liberté est un sentiment particulier et unique. J'aime le ressentir quand je suis dans les airs, quand je m'envole après que mes mains aient quitté le saut de cheval ou les barres asymétriques. Ce court laps de temps, cette seconde où tout est possible, où je ne touche plus terre qui s'accompagne d'un sentiment de légèreté et d'euphorie. Toutes mes pensées me quittent, elles s'envolent à leur tour. C'est magique. C'est comme un éclat de rire. C'est l'une des meilleures choses au monde. Et voilà pourquoi elle s'accompagne d'un tel sentiment de réconfort. Si je n'avais pas cela dans ma vie, elle ne serait pas aussi belle qu'elle ne l'est, elle ne me rendrait pas aussi heureuse que je ne le suis. La créativité a toujours été présente dans ma vie, elle nourrit ma famille génération après génération. Nous la possédons toute à différents niveaux, dans différentes passions qu'est l'art. La mienne est semblable à celle de ma mère et de ma tante. La danse mais aussi le chant même si la première est bien plus importante pour moi que la seconde. Le chant m'apporte un sentiment différent que celui de la danse. Je peux créer une chorégraphie sur de la musique mais je ne le fais pas en chant, et je n'ai pas de don pour composer de la musique. Je préfère en écouter, et me l'approprier, la réinterpréter selon ce que je ressens et ce que je vis. Mais j'aime créer en danse et en gymnastique, j'aime utiliser ce don. J'ai assez d'imagination pour cela, assez de créativité en moi pour le faire.
Je connais Tadji depuis mon arrivée ici, il était déjà présent puisqu'il est un peu plus âgé que moi, de deux ans. A la fin de l'année scolaire, il partira de Ravenswood pour toujours puisqu'il aura fini ses études. Il me restera encore deux années à faire avant de quitter à mon tour Ravenswood pour toujours. En attendant, je souhaite profiter de chaque seconde ici où je vis de belles choses, où je fais des rencontres sympathiques dont celle de Tadji. Il est un prince mais je m'en moque complètement. Pour moi, il est et restera Prince Tata, le garçon que j'aime taquiner dès qu'une idée me vient en tête. Aujourd'hui ce n'est pas le cas mais ce n'est pas grave. En ce moment, je ne suis pas trop d'humeur taquine mais grâce à lui, je me sens mieux. Mais de toutes les conversations que j'ai pu avoir avec lui, c'est la première fois qu'il me demande une chose pareille. J'en suis tellement surprise que je lui pose franchement la question. Je ne m'attendais pas à ça du tout, et j'étais loin de l'imaginer. Tadji veut coucher avec moi ? C'est tellement surprenant que je n'arrive pas à y croire. Pourtant, il semble sérieux. Les garçons d'habitude ne me demandent pas ça, Tadji en est le premier et je ne sais pas quoi en penser.
- Ce n'est pas ça, et merci pour ton compliment mais je ne m'attendais pas à ce que tu me proposes une chose pareille. D'habitude, on n'a pas ce genre de conversation.
Nous évoquons les conseils et je l'interroge à ce sujet. Encore une chose qui nous différencie. Je demande souvent des conseils quand je me questionne ou quand je ne vais pas bien. Micah est mon confident le plus proche, ses conseils sont toujours justes et il m'aide à chaque fois à y voir plus clair. C'est une chose précieuse à mes yeux. Je trouve cela dommage qu'on ne lui en donne pas ajoutant qu'il n'en a pas besoin. Je le regarde dubitative. On a tous besoin d'en recevoir de temps en temps.
- C'est parce que tu n'as pas dû trouver les bonnes personnes pour te confier. Et tu as de la chance si tu n'en as pas besoins. Mais je suis sûre que ça sera le cas quand tu devras gouverner ton royaume.
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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Mimie99 »

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\\ Élève \\ Sorcier \\ 17 ans \\ 1m75 \\ À l’amphithéâtre \\ Avec Evangeline \\
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Je ne suis pas doué pour être en compagnie des autres. Que ce soit intentionnel ou non de ma part, ça finit toujours drastiquement avec un drame quelconque. Ça peut être la personne qui disparaît brusquement et simplement de ma vie, ou simplement cette même personne qui s'enfuit en courant avec les larmes aux yeux. Je ne suis pas tendre, mais je ne suis pas tyrannique non plus. J'ai choisi la solitude pour me préserver et dans un certain sens préserver les autres. Sauf que je ne peux rien contre l'entêtement de certains, ou certaines dans le cas présent. Tout comme je ne peux pas les préserver de mon propre entêtement et je tiens vraiment à ce qu'elle comprenne que sa décision de m'avoir comme ami pourrait lui coûter cher. Très, très cher. Je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel lorsqu'elle me dit de ne pas penser aux choses qui pourraient mal se passer. Mais comment faire autrement? Je ne pense qu'à ça depuis... bien longtemps. Donc... comment me dire que tout va bien se passer? Je ne doute pas que je n'arriverai jamais à avoir de douloureuses escarmouches avec elle, mais qu'en est-il des accidents? Je coule un regard quelque peu découragé vers Evangeline en disant:

- Mais bien sûr! C'est si simple dit comme ça... Mais tu n'oublies pas un peu vite que je ne suis pas quelqu'un de très optimiste dans la vie?

Un jour je l'ai été, mais ce jour me semble aujourd'hui révolu. Perdu à jamais parmi les innombrables possibilités, tournants et retournements qu'auraient pu emprunter mon existence. Mes épreuves auraient pu me rendre plus fort et me forcer à avancer avec détermination en gardant l'espoir, même si futile, que les choses s'améliorent. Je ne peux pas affirmer que cet espoir a complètement disparu de moi, je le sens encore... là... quelque part. Tout près de la surface, mais encore trop inaccessible pour que je l'attrape. Je ne sais pas encore si ce sera pour le garder cette fois tout près de moi ou de simplement le rejeter encore plus loin en espérant que jamais il ne revienne. Ça reste à voir.

Elle est têtue. Mais vraaaiment, têtue. Je n'aurais pas pu croire que quelqu'un puisse l'être autant. Mis à part, moi, évidemment. Je la regarde avec un air entre l'exaspération et un étonnement factice lorsqu'elle me rembarre. Encore. Qu'est-ce que ça change la manière d'appréhender les choses? Absolument rien, le résultat final restera le même. Ce n'est pas notre bon vouloir intérieur qui peut changer quoi que ce soit à notre futur. C'est débile... J'étais très joyeux gamin et les emm*rdes n'ont pas été écarté pour autant! Ni celles ensuite. Et je n'étais pas aussi pessimiste, ou réaliste, à l'époque... J'ai le soupir aux lèvres en l'entendant dire que malgré qu'elle ne peut pas dire qu'elle a connu des choses similaires à celles que j'ai connues, elle peut quand même voir qu'un bonheur éphémère vaut le coup. Et voilà! C'est exactement là qu'elle se trompe. Elle conclut toutefois sa tirade par capituler, pour un temps, en disant qu'elle accepte qu'on en reste là pour aujourd'hui. Hallelujah! D'accord, elle ajoute aussi qu'elle va m'en reparler, car elle ne peut pas laisser ses amis souffrir. Une remarque acerbe tel que « je croyais que tu n'avais pas vraiment d'amis jusqu'ici » me monte aux lèvres, mais je refrène cette pulsion avec un soupir et répond à la place:

- Merci de laisser tomber pour aujourd'hui. Je tiens simplement à te dire que ce n'est pas tout le monde qui peut changer, tout comme ce n'est pas tout ce qui a été brisé qui peut être réparé...

Oui, je donne encore des mises en garde. Oui, je viens plutôt d'insinuer que je ne peux pas être changé. Et oui, je viens aussi d'admettre que je suis brisé. Mais ça, je ne crois pas que j'avais besoin de le spécifier. C'était plus ou moins clair dans certains de mes propos précédents. Et je ne me crois pas capable de changer. En bien. Par manque d'envie, d'ambition, de désir de continuer? Ou par lassitude, acceptation de mon sort, désintérêt? Je n'en ai aucune idée. Peut-être est-ce tout ça à la fois? Je n'en sais rien et je ne cherche pas à savoir. Elle, par contre, j'ai le sentiment qu'elle va pousser, creuser, chercher sans faiblir. Je la crois quand elle dit qu'elle ne laisse pas ses amis souffrir... J'espère simplement que sa décision de me prendre comme ami ne la fera pas souffrir sur le long terme. Enfin, dans le cas où cela doit arriver, je n'aurai qu'à m'éloigner, bon gré, mal gré.

Je ne m'attends pas à la réponse qu'elle m'offre quand je lui demande pourquoi c'est à la fois une bonne et une mauvaise chose que les autres ne perçoivent pas sa présence puisqu'elle peut sentir les émotions de tout le monde. Certes, ça pourrait être dérangeant, je suppose, que de percevoir quelqu'un dans sa tête. Cela dit, ce n'est pas comme si elle avait la possibilité de faire autrement. Ça se voit sur son visage qu'elle voudrait qu'il en soit autrement. Je suis persuadé que si elle pouvait se couper de tous les signaux émotionnels qui lui parvient, elle le ferait. Pour ne pas être intrusive. Je comprends très bien pourquoi elle préfère que les autres ne la sentent pas. N'importe qui pourrait voir qu'elle se sent mal à l'aise à ce niveau et il faudrait être un imbécile pour lui en tenir rigueur. L'éviter, je suppose que ça pourrait se comprendre pour certain. Mais si j'ai réussi à l'accepter... pourquoi pas d'autre? Avec un ton désinvolte je lâche:

- Je vois. C'est vrai que ça peut faire cette impression. Mais je suis certain que si tu en avais la possibilité tu te couperais en de nombreuses circonstances des émotions des autres. Ai-je tort? Ensuite... si quelqu'un vient à l'apprendre et qu'il te cherche des noises, n'hésites pas à me le dire.

Elle veut que je sois son ami, pas vrai? Et c'est ce que je ferais avec tous mes amis si ce nombre ne s'élevait pas à un. Et ce, depuis seulement quelques minutes. Bien sûr, elle devra accepter mes travers, j'ai mes manières de régler les choses et si je vois qu'on se montre désagréable pour un don qui est pourtant très intéressant, et rare il me semble, ils auront de mes nouvelles. Et sans doute qu'ils les aimeront encore moins que son don. Un petit rictus amusé étire mes lèvres à l'idée de rabattre le caquet de quelqu'un. Quelqu'un qui le mérite, évidemment.

Je me frotte légèrement la nuque lorsqu'elle me dit que c'est vrai que l'on a tous nos souffrances et qu'elle ne disait pas qu'il y en avait des plus importantes que d'autres. Seulement, moi, j'aurais des raisons objectives de ressentir ce que je ressens. Que tout le monde ferait de même à ma place. J'ai des doutes à ce sujet. Je ne crois pas que c'est tout le monde qui se refermerait, encore plus serrer qu'une huître. Ce n'est pas tout le monde qui repousserait violemment ceux qui tentent de l'approcher. Ce n'est pas tout le monde qui deviendrait taciturne. Pour toute réponse à ce qu'elle vient de dire, je marmonne:

- Ouais, peut-être.

Je suis profondément mal à l'aise, mais je ne l'admettrai pas. Je sais qu'elle peut le sentir. Je me doute que ça l'intriguera, mais je ne peux pas empêcher le malaise de s'infiltrer en moi. La seule force que j'ai vraiment face à ma souffrance, c'est le fait que je n'en finirai jamais. Que je ne mettrai pas fin à mes jours, ou du moins sauf si d'autres drames surviennent. Je ne suis pas fort. Pas en ce qui concerne mes saloperi*s d'émotions. Je ne suis pas fort face à la vie. À ces détours et ces embûches. Je fonce dans chaque et manque toujours les bons tournants. Je suis coincé dans un labyrinthe sans sorti. Mais j'avance. Sauf que je pourrais toujours aussi bien tourné en rond, comme un lion en cage.

M'exprimer plus souvent. C'est ça son premier conseil pour m'aider à contrôler mes émotions? Ou plutôt à endiguer leur puissance, à leur faire perdre de leur force de frappe... Je ne suis pas doué pour fouiller en moi et sortir verbalement toutes les blessures profondes et infectes qui me rongent. De toute manière, je ne vois pas qui ça pourrait intéresser! Elle, sans doute. Sauf que je n'ai pas envie de ressasser tout ça. Je n'ai pas envie de me retrouver à nouveau dans ces méandres dangereux qui forment mon passé. Autant s'y perdre et ne jamais plus revenir. Mes oreilles s'ouvrent toutefois en grand lorsqu'elle m'explique ce qu'elle pourrait faire grâce à son don. Atténuer mes souffrances? Être influencé pour me sentir mieux? Être enfin serein? J'ai envie de me plonger dans cette solution, de m'y rouler, de m'en envelopper... Je serais prêt à presque n'importe quoi pour que ça disparaisse, mais une petite voix me rappel à l'ordre. Ce serait une solution lâche. Et une solution que je ne mérite pas, de toute manière. Mes yeux ne lâchent toutefois pas Evangeline alors qu'elle me dit qu'elle ne trouve pas ça correct. Qu'elle ne veut pas faire ça. Qu'elle ne veut pas influencer les gens. Qu'elle le sentirait comme retirer la volonté, le libre arbitre des gens. Ces derniers mots me surprennent et je m'enquiers rapidement avec un sourcil arqué:

- Vraiment? Mais si ce devait être quelqu'un qui te le demande? Qu'est-ce que tu ferais?

Les mots sortent de ma bouche, malgré que je me doute que je ne le demanderai pas. Que je ne serai pas capable de le faire. Non pas, car ce serait me départir de ma volonté ou mon libre arbitre que de la laisser faire... mais surtout, car je me sentirais fautif. Je ne le mérite pas et en plus je prendrais la solution de la facilité? Je n'aime pas que les autres fassent quelque chose à ma place. Me donner un coup de pouce? Peut-être. Mais donner tout le travail à quelqu'un d'autre? Non... Non, jamais.

Je perds rapidement toutes mes préoccupations face à la mort de mes parents, à mon sentiment vis à vis de celle-ci et ce qu'il renferme surtout. Evangeline me répond, mais je ne prête pratiquement plus attention aux mots qu'elle prononce, ni même à la réponse que je lui offre. Mon esprit est complètement accaparé par la personne que j'ai aperçu. Ma soeur. Artemis... Prononcer son nom me fait l'effet de me poignarder moi-même. Elle nous a entendu... pas depuis très longtemps, mais assez pour qu'elle soit en colère. Je n'ai pas besoin du don de ma voisine pour le savoir. Le premier instinct qui m'atteint est celui de demander à Evangeline si elle connait un sort pour éviter qu'on puisse être entendu. Évidemment, je lui chuchote la question à l'oreille, ce qui la fait sursauter. Malheureusement, elle me répond, à voix basse elle aussi, qu'elle ne sait pas faire ça. Puis c'est la question qui me donne envie de disparaître. Sans le vouloir, ma voix se fait légèrement grinçante quand je lui souffle à l'oreille:

- Ma soeur.

Autant était-ce d'un ton grinçant, autant qu'on aurait pu croire que j'étais en train de mourir. J'ai l'air d'un put*in de condamné! C'est toujours d'un ton très bas que je lâche dans un murmure, la tête entre les mains et délaissant l'oreille de ma voisine:

- Bon sang... bon sang, bon sang...

Il faudrait que je me taise. Maintenant. Sur le champ. Que je ne prononce plus un seul mot. Plus. Un. Seul.


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\\ Élève \\ Louve-garou \\ 17 ans \\ 1m57 \\ À l'amphithéâtre \\ Avec Kalakek \\
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Mon regard dévie à nouveau sur mon voisin et je le dévisage sans comprendre. De quoi est-ce qu'il parle, au juste? Est-ce que je suis tombée sur un timbré qui ne comprend rien? J'aimerais pouvoir croire que ce n'est pas le cas à cause du livre qui est face à lui, mais n'importe quel imbécile peut lire sans rien retenir. Qu'est-ce que je ferais si je n'étais pas ici? Sans doute m'enfuir du système. Ne plus jamais remettre les pieds dans un foyer. Est-ce que je fuirais dans la drogue, l'alcool et la débauche? Euh, non! Je ne touche pas aux deux premières et la seule débauche que je me permets, c'est de ne pas me restreindre dans les coups que je donne. Je frappe. Sous provocation, évidemment. Quand je réussis suffisamment à me remettre de ce qu'il a dit, je lâche:

- Ce que je ferais si je n'étais pas ici? Je passerais surement de foyer d'accueil en foyer d'accueil, avant de me sauver dans la rue pour éviter les hypocrites et ceux qui recherchent des louves porteuses! Pourquoi est-ce que tu me demandes ça, au juste? Et pour information, je ne suis pas le genre de personne à me baigner dans la médiocrité et à boire comme un trou, ou encore à me droguer comme une dingue.

Je secoue la tête face au découragement qui m'envahit. Des jugements hâtifs, je m'en passerais. Je ne sais peut-être pas pourquoi exactement on m'a envoyé ici, mais je ne m'en plaindrai pas. Sauf en ce qui concerne la présence de mon frère. Mais on ne peut pas tout avoir, pas vrai? La preuve, c'est que je n'arrive pas à avoir une concentration satisfaisante sur ce que dit mon frère.

À cause de mon voisin.

Il confirme assez rapidement mes dires concernant le fait que ce n'est pas vraiment agréable pour la personne qui reçoit le coup. J'ai été impliqué dans un certain nombre de bagarre pour savoir que recevoir des coups est vraiment moins agréable qu'en donner. Je ne fais pas dans la violence gratuite, mais quand même. Je ne me laisserai jamais marcher sur les pieds. Même si je fais face à quelqu'un de deux mètres! Il ne tombera que de plus haut. C'est mon opinion, tout du moins. Je regrette peut-être ma petite taille, car elle fait de moi une cible que je ne suis pas, mais! Elle comporte ses avantages. Avantages que je mets toujours à profit.

Un ricanement me monte au nez lorsqu'il me dit, suite à ma déclaration concernant le traitement que j'aurais dû réserver à mon frère. Je sais très bien que je ne peux frapper personne. Et son « mis à part moi, mais je ne te le conseil pas » me hérisse le poil et me donne envie de grogner. Tant de frustration, car je ne suis pas quelqu'un qui frappe le premier venu que d'énervement, car il ne semble pas croire que j'ai mes chances de l'emporter. Je ne le connais pas. Il est plus grand que moi. Et pour ce que j'en sais, il n'est pas comme moi. Donc, il possède sans doute des dons que je n'ai pas. Mais! Ce n'est pas que les attributs physiques ou magiques qui déterminent le vainqueur d'un combat. Ce qui me donne surtout envie de ricaner, toutefois, c'est sa dernière remarque. Oh, parce que je le dérange avec ma colère? Pauvre chou. Je lève les yeux au ciel en soufflant sur un ton scandalisé:

- Oh, je pollue ton air? Mais pardonne-moi! Retourne à ton bouquin, hein, ne te gêne pas. Je n'ai pas demandé à ce que l'on me porte attention de toute manière. Et pour ta gouverne... la seule personne que j'ai envie de frapper, c'est mon frère. Et ce n'est que contre lui que je tournerai mes coups. Sauf si on me donne des raisons de dévier de ma trajectoire.

Mon regard se fait plus insistant sur sa personne et je me détourne de lui à nouveau. Mais cette fois, j'en profite pour sortir le nécessaire pour le cours. Mes crayons, mon cahier de note, ma gourde d'eau. Autant essayer de noyer l'incendie qui gronde en moi, pas vrai? Tout en prenant une gorgée d'une main, de l'autre je fouille dans mon cahier pour trouver la page des notes que j'ai pris au dernier cours. Autant se remettre les idées en place avant que celui d'aujourd'hui ne débute...
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Hypermnestra

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Hypermnestra »

⸙ Olympia Lloyd ⸙ 17 ans ⸙ Loup-garou ⸙

Le corps d’Olly ne sait pas comment réagir. Elle ne sait pas comment réagir aux paroles de Nikita. Une part d’elle a envie de pleurer. Ses yeux la piquent. Elle a envie d’évacuer sa rage. Nikita ne comprend pas. Elle n’exprime rien. Elle lui sort toujours les mêmes mots. Elle n’écoute pas ce que lui dit Olympia. Cette dernière a l’impression de parler à un mur. Les conversations à sens unique ne la dérangent pas parce qu’elle peut parler pour deux. Mais pas ici. Cette discussion est trop importante. Elle la touche beaucoup trop pour que son amie reste de marbre. Elle a envie de pleurer sa souffrance et surtout son impuissance. Elle n’y arrive pas. Elle ne sait plus quoi faire ou dire pour faire craquer l’autre louve. Elle n’arrive pas à l’atteindre avec ses mots. Nikita refuse tout. Son aide. Sa présence. Olly est sur le point de craquer une nouvelle fois. Elle a envie de pleurer. Elle a envie de lui hurler dessus. Sa douleur. Elle n’arrive pas à l’aider et ça lui fait du mal. Sa colère. Nikita ne se rend pas compte. Olympia est sûre qu’elle peut l’aider. Ou au moins, elle peut l’écouter. Elle est douée aussi pour écouter. Elle aime parler mais elle sait écouter quand il faut. Cependant, elle ne sait pas quoi faire pour faire parler son amie. Cette dernière reste muette. Elle ne se confie pas. Et ça met Olly dans tous ses états. Une autre par d’elle a envie de partir. Elle a des fourmis dans les jambes. Elle voudrait se lever, sortir de l’amphi et sécher ce foutu cours. Elle aimerait partir loin de Nikita, oublier son inquiétude, sa colère et sa souffrance. Oublier son échec. Olympia n’arrive pas à être là pour Nikita et elle le prend mal. Elle n’arrive pas à l’aider. Elle sait bien que ce n’est pas de sa faute parce que l’autre louve ne se laisse pas aider mais Olly n’est pas rationnelle quand ça concerne les personnes qu’elle aime. Il y a quelque chose qu’elle fait mal. Elle n’y arrive pas.
Elle a envie d’insister et en même temps, elle ne veut toujours pas braquer Nikita. La conversation ne mène à rien. Chacune d’elle a son avis. Elles n’arrivent pas à faire un pas vers l’autre et ça met Olympia hors d’elle. Elle sent que la conversation va encore s’envenimer si elle ne se calme pas. L’agacement refait une apparition, se frayant un chemin entre l’inquiétude et l’impuissance. Elle s’est promis de rester calme parce que la colère ne fonctionne pas sur Nikita. Cette dernière va encore réagir au quart de tour. Olympia le sait mais elle n’arrive plus à s’en empêcher. Parce qu’elle a l’impression d’être revenue au point de départ. Voir Nikita craquer a été une petite victoire pour elle. Elle a cru que ça la dériderait un peu. Ça lui a fait mal au cœur mais c’était nécessaire pour casser un peu la carapace de son amie. Mais apparemment, celle-ci est plus solide qu’elle le pensait.

Arrête d’être désolée ! Ça ne changera rien. Il y a toujours quelque chose à faire. Tu peux faire quelque chose. Tu peux au moins parler. S’il te plait, Nikita, j’ai pas envie de te supplier. Pas envie de m’énerver encore une fois. J’en ai marre. Alors laisse-moi t’aider. Laisse-moi t’écouter au moins. Avoue-moi ce qui ne va pas.

Une partie d’elle veut se barrer. Olly a envie de planter Nikita, de la laisser seule, à réfléchir. Mais est-ce que ça servirait à quelque chose ? Et puis, la Lloyd n’est pas du genre à fuir. Surtout pas à fuir ses amies. L’autre partie d’elle ne veut pas laisser Nikita parce qu’elle a besoin d’elle. Son amie ne va pas bien et Olympia n’a pas envie de l’abandonner.
Elle est tiraillée et ça se ressent. Elle bafouille. Elle pose des questions puis se ravise. Ce n’est pas elle. Olly n’agit jamais comme ça. Elle est toujours sûre d’elle, surtout quand elle parle. Mais elle ne sait plus comment agir. Elle ne sait plus quoi dire. Evidemment, Nikita en profite pour lui dire d’oublier. Oublier ses questions. Le bal où il s’est forcément passé quelque chose. Ce jeune homme auquel elle ne doit pas aller parler. Elle jette un regard dubitatif à son amie. La prend-t-elle pour une idiote ? La seule chose que lui sort Nikita sur l’homme est qu’elle doit l’éviter et qu’il est… chiant. Est-ce que l’autre louve se rend compte que ce ne sont pas des mots à lui ? Olympia a un fort esprit de contradiction couplé à une curiosité très mal placée. Mais aujourd’hui, c’est surtout l’inquiétude qui parle. Elle veut en savoir plus sur ce jeune homme parce que Nikita le connait et qu’elle ne semble pas très à l’aise. D’où le connait-elle ? Est-ce qu’il lui a fait quelque chose ? A-t-il quelque chose à voir avec le bal ? Les questions fourmillent dans la tête de la louve. Mais elle n’a aucune réponse. Et elle sait qu’elle ne peut pas les poser à Nikita. Cette dernière n’y répondra pas et Olympia n’a pas envie de la mettre en colère. C’est tellement paradoxal. D’un côté, elle veut la faire parler. Olly est agacé et souffre parce que Nikita continue de la mettre à l’écart. Mais d’un autre côté, Olympia n’a pas envie qu’elle se remette en colère. Elle en a marre de son attitude mais elle ne veut pas qu’elle la fuit encore.

C’est tout ce que tu trouves à me dire… Tu sais bien que ça ne sera jamais suffisant pour moi, la voix d’Olly est douce, ce n’est qu’un murmure. Je… Je ne peux pas oublier, Nikita. Même si tu le veux, même si je le voulais. Je ne peux pas. Tu peux fuir et je peux mettre ça de côté. Je peux retenir mes questions mais je ne le veux pas. Ça fait trop longtemps que j’y pense et que tu ne parles pas.

Elle parle doucement, en essayant de retenir sa peur. Elle ne sait pas comment son amie va réagir et ça l’effraie un peu. Mais elle peut supporter. Elle peut tout supporter et elle fera face quoiqu’il arrive. Si Nikita s’énerve et lui crie dessus, elle ne fuira pas. Si l’autre louve veut la fuir, elle la retiendra.
Olly se détache complètement de Nikita qui se redresse. Celle-ci semble soudain très intéressée par le cours. Olympia n’est pas idiote. Elle sait que c’est pour détourner la conversation. Mais ça ne prend pas. Leur conversation est bien trop sérieuse pour être éclipsée par un quelque conque cour. Et puis, Olympia ne pourra pas être attentive. Trop de choses se mélangent en elle pour qu’elle écoute un seul mot.

Non. On sait toutes les deux qu’on ne va rien écouter. Ne me fait pas croire que tu vas suivre.
Soragame

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Soragame »

Niaqornaarsuk Kalakek
-Danois-
-Sorcier-

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Cette perspective d'avenir est un peu triste, vagabonder de foyer en foyer comme une malheureuse, ça ressemble plutôt à la vie d'un orphelin mal aimé et abandonné, qu'à quelque chose que l'on aurait envie de vivre. Je ne sais pas elle aurait pu me répondre un truc plus insensé, comme vivre dans une villa paradisiaque sans avoir besoin de travailler. Cela aurait été absolument irréalisable, et cela me donne tout autant la gerbe mais au moins j'aurais compris. Enfin...même si je ne connais pas cette fille, elle ne me semble pas dans le genre frivole. Elle ne se serait pas affalé en râlant sinon.

-Super ambition. Je réponds placidement. Et je te demande ça car tu as l'air de ne pas apprécier être ici. Alors si tu ne veux pas être ici, où tu veux être.

Pour le coup ma dernière phrase n'était pas une question puisqu'elle m'a déjà répondu. Elle ricane finalement à une de mes répliques, qui n'a pas l'air de lui plaire, ou alors lui inspire uniquement du mépris. Ce que je peux comprendre, je ne suis pas le genre de personne avec qui il est tout le temps agréable de parler. Mon attitude dépend de l'intérêt que je porte aux gens en règle général et si mon désintérêt total pour mon colocataire ne semble pas l'énerver et le pousser à me mépriser, cela n'a pas le même effet chez mon interlocutrice. Mais si elle s'octroie le droit de me mépriser ou d'avoir je ne sais quel autre sentiment négatif à mon égard alors je peux faire de même. Elle s'offusque en me répondant et je hausse les épaules.

-Tu as raison. Et puis j'ai mentis, je me fous bien du fais que tu sois en colère ou non, par contre évite de taper sur la table ça l'a fait trembler.

Je sens son regard braqué sur moi, puis se détourner tandis qu'elle sort ses affaires. Une altercation entre frère et soeur donc...Apparement je ne suis pas le seul à avoir une relation conflictuel avec ma famille. Je relève soudain le regard interloqué. Il semblerait que la fille à côté de moi soit une louve et son frère et un sorcier si je comprends bien, puisque c'est l'espèce qu'elle a insulté en arrivant et qu'elle en a contre son frère. Demi-frère donc?

-Ton frère est un sorcier?


Cette question en réalité en cache une autre qui est "comment c'est possible?"
naji2807

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par naji2807 »

John Williams, dit Mr Williams
Sorcier, Professeur d'histoire
27 ans, Né le 21 Septembre, 1m80

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J'aimais bien Léonard, l'ancien infirmier, et j'espère que je m'entendrai bien avec le nouveau, parce que je passe tout de même quelques temps à l'infirmerie. Bon je n'y vais pas tous les quatre matins comme certains de mes élèves... La dernière fois que j'en ai touché un mot à Mlle Winstood d'ailleurs, elle a levé les yeux au ciel, et m'a dit d'interdire les sorties pendant mes cours. Mais je ne trouve pas ça très juste, que ce soit pour aller aux toilettes ou à l'infirmerie, c'est important. Et je sais ce que je dis, sans y aller toutes les 5 minutes, je vais souvent aux toilettes, raison pour laquelle, chaque fois que je prévois une sortie ou un voyage, je prévois aussi les pauses pipi. C'est très important d'aller aux toilettes quand on en a envie, sinon on risque d'attraper une infection urinaire, ou pire encore des problèmes de reins. Et quand au fait de laisser mes élèves aller à l'infirmerie pendant mes cours, ça me paraît totalement logique. Je ne vais quand même pas les laisser mourir en classe sous prétexte qu'ils n'ont pas le droit de sortir pendant l'heure de cours... c'est de la non-assistance à personne en danger. Je suis responsable d'eux, oui, mais je ne suis pas qualifier pour gérer une blessure grave, et même une blessure bénigne, honnêtement, je préfère le laisser au professionnel.
Oh bien sûr, je ne m'évanouis pas à la vue du sang, rien de tel, mais je ne suis pas non plus très à l'aise... L'année derrière, une de mes jeunes élèves a eu ses menstruations, soudainement, en plein cours... et je dois avouer avoir eu un peu de mal à gérer. Pourtant, vous me direz, c'est tout à fait naturel, et pas grave du tout... mais il y avait quand même beaucoup de sang... de quoi donner un peu le tournis. Encore une preuve que, même si je rêve sans de vivre réellement l'histoire, je n'aurai pas pu vivre la guerre... toutes ces blessures, toutes cette souffrance... c'est intéressant à étudier, certes, mais je ne pense pas avoir l'estomac assez accroché pour le vivre pour de bon.
- Ah splendide, je lui réponds concernant les boites de pansements, j'avais peur de vous mettre en difficulté, mais si vous avez beaucoup, c'est très bien! Mais oui j'imagine que ça ne doit pas être facile, et puis il faut bien étudier le corps humain non? J'ai toujours été très mauvais en sciences... Concernant l'école, attendez un peu la pleine Lune... il nous arrive d'avoir de mauvais accidents ces soirs-là, je dis avec une petite grimace avant d'ajouter, enfin je ne veux pas vous décourager hein, ça se passera sûrement très bien! Et vous n'avez jamais voulu être médecin?
Moi je n'aurai pas pu, vraiment pas...
Je savais bien qu'il me disait quelque chose, Finngard donc, en effet, ce nom ne me dit pas grand chose, mais si je suis assez physionomiste, je ne retiens pas toujours les prénoms... Et puis de toute façon visiblement, on ne se côtoyait pas beaucoup.
- Ah tout mon opposé donc, je plaisante, moi et le sport ça a toujours fait deux, et je ne me suis jamais aventurer à en faire... enfin j'ai tenté l'escrime lors de ma première année, mais même là je n'étais pas doué, alors j'ai préféré me consacrer à ma passion, l'histoire! Vous continuez le sport j'imagine?
Il est bien bâti, pas comme moi qui devrait sans doute en faire un peu plus... enfin, je marche, c'est déjà bien, il ne faut pas trop en rajouter non plus.
Le désinfectant me fait grimacer, je n'ai jamais aimé ces choses-là, depuis que je suis tout petit... mais je ne dis rien, je suis un adulte maintenant, je me contente des grimaces et j'attends que ça passe, ce qui arrive assez vite finalement. Je le remercie une fois qu'il a terminé, et quand il me donne la boite de pansement, je lui adresse un grand sourire avant de recommencer :
- Merci beaucoup, vous me sauvez de nombreuses galères!
naji2807

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par naji2807 »

Texte peut être un peu explicite

Tadji Saeed, aussi appelé Prince Tadji
Dhampir, Prince imbu de sa personne
18 ans, Né le 18 Mars, 1m83

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Il y a une chose qu'il est important de savoir pour moi, c'est que je ne dénigre aucune fille. Toutes ont droit à mon attention, et même si il est vrai que je ne couche qu'avec celles qui me plaisent vraiment, je n'aurai jamais l'audace de critiquer le physique d'une fille. C'est ce que ma mère m'a appris, toutes les femmes sont belles, simplement toutes ne me plaisent pas forcément. Mais jamais je n'irai leur dire que je les trouve moches ou quoi que ce soit du genre. D'abord parce que ce ne serait pas digne d'un gentleman, et ensuite, parce que quel en serait l'intérêt? Critiquer les vêtements d'une personne, oui, parce qu'on peut changer de vêtements, mais le physique? Non, ce n'est pas juste, c'est déjà assez dur de ne pas avoir un physique attrayant... ces gens-là me rendent plus tristes qu'autre chose.
Mais ce n'est pas le cas de Siofra. Siofra est jolie, elle est mignonne. Elle n'est pas sexy comme Calianne, mais elle n'en demeure pas moins belle, au contraire, sa candeur et sa naïveté lui apporte, je trouve une touche supplémentaire, qui manque cruellement à certaines filles et jeunes femmes. J'aime les jolies filles douces et gentilles, à mes yeux, c'est à cela que doivent ressembler les femmes. Leurs caractéristiques physiques font déjà d'elles des êtres plus fragiles que les hommes, alors il paraît évident que leur caractère doit l'être aussi. Mais la docilité, c'est encore mieux, une qualité qui manque à Siofra je trouve... mais ce n'est pas dramatique, et ça ne m'empêche pas d'avoir bel et bien envie de coucher avec elle, ce qui semble bien surprendre la jolie elfe.
Sa réponse me fait sourire, et je hausse doucement les épaules avant de répondre à mon tour :
- Il faut une première fois à tout, tu ne crois pas? Tu commences à devenir une femme après tout, ce genre de choses ne t'intéressent pas? je demande, sincèrement curieux.
Je vais y aller en douceur, parce que naïve comme elle est, je ne pense même pas qu'elle se soit déjà touchée... enfin je ne sais pas, peut être, mais j'en doute. Je me demande si il lui arrive d'avoir envie, ça serait normal à son âge, les hormones commencent à travailler même bien avant. Moi j'ai commencé très tôt à m'intéresser à mon propre corps, mais surtout à celui des femmes. Il faut dire que des femmes, il y en avait et il y en a toujours autour de moi... et de vraiment belles femmes. Ma première fois, je l'ai faite bien avant d'avoir atteint l'âge de Siofra, et depuis j'ai eu de nombreuses expériences, toutes plus agréables les unes que les autres, et qui m'ont permis d'acquérir une grande expérience. Mais Siofra semble en être très loin... et je serai ravi de lui faire profiter de me mon expérience.
En attendant, nous parlons conseils, et j'affirme à Siofra que je n'en reçois jamais de précieux et que de toutes façons, je n'en ai pas besoin, ce qui semble la surprendre. C'est la vérité pourtant, je sais prendre les décisions par moi-même sans l'avis des autres. Je ris doucement en entendant sa réponse et secoue la tête :
- Je n'ai pas besoin de me confier, tout va très bien dans ma vie. Et je ne dirigerai pas, ma belle, je ne suis que le neveu du roi, mais ça me suffit largement. L'aîné de mes cousins dirigera, et ce n'est que si il arrivait malheur à tous mes cousins, ce que je ne leur souhaite pas, que je me verrai assis sur le trône. Et honnêtement, je ne veux pas de cette responsabilité, resté prince me convient très bien.
Rien que de voir leurs emplois du temps de ministre, je plains mes cousins... et je n'échangerai ma place avec la leur pour rien au monde.
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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Mikasa_Ackerman »

naji2807 a écrit :Hello Mika :) perso je n'ai plus de perso de dispo ^^' en revanche j'ai créé un discord, tu peux trouver le lien sur la première page, ce sera peut être plus simple pour communiquer :)
Pfiouuu deux semaines pour répondre, je suis irrécupérable :s Merci pour l'info en tout cas, j'y penserai à l'avenir! :3
Yumeko a écrit :Coucou Mika,
Finalement, je peux te proposer ma petite Cassiopée pour un rp avec Angel. :)
Sorry aussi pour mon temps de réponse ; mais si tu es toujours intéressée par un rp Cass/Angie, je le suis aussi! ;p (d'ailleurs je viens de lire sa fiche et il va falloir que je trouve un moyen pour qu'Angel lui fasse un câlin à un moment ou à un autre parce que la pauvre est toute mignonne~)
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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Yumeko »

Mikasa_Ackerman a écrit :
Yumeko a écrit :Coucou Mika,
Finalement, je peux te proposer ma petite Cassiopée pour un rp avec Angel. :)
Sorry aussi pour mon temps de réponse ; mais si tu es toujours intéressée par un rp Cass/Angie, je le suis aussi! ;p (d'ailleurs je viens de lire sa fiche et il va falloir que je trouve un moyen pour qu'Angel lui fasse un câlin à un moment ou à un autre parce que la pauvre est toute mignonne~)
Pas de souci, et oui, je suis toujours partante pour un rp Cass/Angie ;) Je peux commencer si tu veux (j'ai une idée pour aborder Angel ^^) ;) (Oh Angel est chou de vouloir faire un câlin à Cass... *-* Et ça ne lui poserait aucun problème, au contraire ^^)
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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Mikasa_Ackerman »

Cool, merci! Oki, c'est parfait si tu as une idée, je te laisse commencer alors :3
Yumeko

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Yumeko »

Finngard│Norvégien│27 ans│189 cm│Sorcier│Infirmier remplaçant │Infirmerie │M. Williams


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Il est carrément enthousiaste pour une simple boite de pansements. Cet homme n'est pas compliqué et j'ai l'impression de lui avoir retiré une épine du pied. Je ne dirais pas que j'en ai beaucoup. Du moins, j'en ai assez pour avoir une dizaine de boites d'avance et pour lui en donner une sans avoir un problème de stock pour en recommander rapidement. En gros, je ne risque pas d'être en difficulté à cause de lui. Il a raison, être infirmier n'est pas un boulot facile, ni simple. On choisit d'être infirmier parce qu'on le souhaite, parce que c'est une vocation. Celui de soigner les gens mais aussi de faire du social, d'être en contact avec des patients toute la journée. Il faut aimer son métier pour ne pas compter ses heures, pour faire face parfois à la misère humaine, à la violence, pour voir des choses aussi insoutenables, pour ne pas chercher la reconnaissance, pour accepter d'être sous payé pour le métier que l'on exerce. L'argent ne m'a jamais intéressé, je me contente de peu en réalité. Je ne suis pas matérialiste pour un sou. Je peux vivre avec pas grand chose, d'autant plus depuis que je fais mon tour du monde. Je ne compte plus les nuits que j'ai passé à dormir à même le sol dans un sac de couchage, à me laver à l'eau froide quand j'avais l'occasion de me laver, à manger des insectes pour me nourrir ou quand on m'offrait le gite et le couvert. Je respectais toujours l'hospitalité de mes hôtes même si certains aliments n'étaient ni savoureux, ni goûteux. Au moins, j'en aurais découvert des spécialités culinaires parfois des très bizarres comme le cochon d'inde au Pérou ou les graines de soja fermenté appelé natto au Japon. J'ai largement préféré le cochon d'inde bien moins fort que le second en terme de goût.
En effet, j'ai étudié le corps humain en suivant des cours de biologie dès la première année. Les muscles, les os, les nerfs, le cerveau, le sang, les organes... apprendre tout cela. C'est long, il faut se souvenir de tout car tout est important même si tout n'est pas intéressant. Une des qualités est, en effet, d'aimer les sciences parce que l'on ne fait qu'étudier cela, qu'apprendre cela. Tout mon métier est en rapport avec la science. Et il est vrai que j'ai toujours eu des notes excellentes dans cette matière puisque ça m'intéressait réellement alors ça m'a aidé à faire mon choix. J'étais moins intéressé par l'histoire, je trouvais l'ancien prof ennuyeux, son cours ne me passionnait que moyennement. Je crois même y avoir séché quelques cours quand j'étais élève. Il évoque ensuite la nuit de la pleine lune où je risque d'avoir du boulot à commencer par cette nuit. S'il cherchait à me démotiver, il ne pouvait pas mieux s'y prendre mais travailler au service des urgences aident bien à gérer les urgences et le stress. Il termine par me demander si je n'ai jamais voulu devenir médecin. Excellente question dont la réponse est non. Trop d'années d'études, ça ne m'intéressait pas. Et je préfère étudier les médecines traditionnelles qui existent dans le monde et la magie de guérison que la médecine occidentale. Mon choix a été vite fait et je n'ai jamais rien regretté.
- Non, j'ai quelques boites de pansements en stock alors ce n'est pas un problème. Tout à fait, c'est un passage obligé si on veut exercer ce métier. C'est une matière qui m'a toujours plu et désolé de vous le dire mais les cours d'histoire ne m'ont jamais paru passionnant. Je pense avoir une idée assez précise de cette nuit, je saurai gérer les urgences. Non, ça ne m'a jamais intéressé à vrai dire, et je ne souhaitais pas faire autant d'années d'études, non plus.
Il plaisante en parlant d'opposé mais j'ai eu la même pensée que lui. Nous sommes bien différents, je ne suis même pas sûr qu'on est un point commun. Lui n'est pas un adepte du sport alors que j'aime en faire. Même si je ne pratique plus beaucoup le basket, j'en profite pour courir. Et puis, en étant ici, je peux jouer à nouveau en empruntant le terrain de basket le soir ou tôt le matin pour faire quelques paniers et quelques dribbles. Mais ça manque d'un adversaire pour pouvoir réellement jouer. Il faudrait que je demande au prof de sport ou au stagiaire si ça intéresse l'un ou l'autre de faire une partie de temps en temps. Ce n'est pas à John que je vais demander ça. Quant à l'escrime, ça ne m'a jamais attiré donc je n'ai jamais pratiqué.
- Je pense qu'on peut le dire dans un sens. On ne peut pas être doué partout, et il en faut pour tous les goûts. C'est bien de pouvoir vivre de sa passion, ce n'est pas donné à tout le monde. Oui, même si je n'ai pas beaucoup l'occasion de jouer au basket depuis la fin de ma scolarité à Ravenswood.
Comme promis, je lui remets une boite de pansements et il m'en remercie grandement. Sauver de grandes galères... je n'espère pas à ce point. S'il revient me voir dans une semaine, je comprendrais pourquoi il parle de galère. Mais est-il si maladroit que cela pour se blesser autant ?
- Ce n'est pas grand chose. Et je pense qu'on peut se tutoyer, non ?

***


Siofra│Britannique│16 ans│161 cm│Elfe│Amphithéâtre ǀ Tadji


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Il faut une première fois à tout... C'est vrai, je suis d'accord avec lui, il faut une première fois à tout. Il faut expérimenter la vie, la découvrir. Marcher pour la première fois, pleurer pour la première fois, rire pour la première fois, courir pour la première fois, faire du vélo pour la première fois, nager pour la première fois, voir un film pour la première fois, grimper dans un arbre pour la première fois, cuisiner pour la première fois, faire du toboggan pour la première fois, jouer à cache-cache pour la première fois, danser pour la première fois, caresser le pelage d'un animal pour la première fois, voir un papillon se poser sur sa main pour la première fois, observer la mer pour la première fois, sauter dans les flaques pour la première fois, se déguiser pour la première fois, s'envoler dans les airs grâce à son cousin pour la première fois, aller à l'école pour la première fois, voir d'autres surnaturels en dehors des fées pour la première fois, rencontrer quelqu'un pour la première fois, faire un câlin pour la première fois, sentir une nouvelle odeur pour la première fois, embrasser un garçon pour la première fois... J'ai eu beaucoup de premières fois. J'étais trop petite pour me souvenir de certaines d'entre elles. Et il y en a d'autres qui m'ont marqué, que je me rappelle parfaitement alors que je n'avais que quatre ou cinq ans. A Ravenswood aussi j'ai expérimenté de nouvelles choses. Un nouvelle école, de nouvelles matières, de nouveaux élèves, de nouveaux amis, de nouvelles colocataires, une nouvelle activité... qu'est la gymnastique.
Et il y a aussi les garçons... Je n'ai pas encore fait l'expérience du premier amour, je ne suis encore jamais tombée amoureuse de quelqu'un. Il y a des garçons que j'aime ici, mais ce sont des amis. L'amitié est une forme d'amour, différente de celui avec un grand A. Et je ne sais pas si je tomberais un jour amoureuse de quelqu'un même si je l'espère. Cela doit être beau... je l'ai déjà observé chez les autres. Chez mes parents, mes oncles et tantes, chez mes amis, chez des élèves qui tombent amoureux et se mettent en couple... Parfois, cela ne dure pas, je trouve cela triste. Encore plus quand je les vois malheureux aussi. Je n'ai pas encore fait, non plus, l'expérience de mon premier chagrin d'amour. Je n'ai pas vraiment envie d'en faire l'expérience... et cela ne m'arrivera peut-être pas. Peut-être que je tomberais amoureuse de quelqu'un avec lequel je vivrais toute ma vie. Peut-être que je rencontrerais cette personne qui m'est destinée. Peut-être que je rencontrerais mon âme sœur. Moi, j'y crois. Je crois que cela existe et j'ai envie de le vivre. J'ai déjà embrassé quelques garçons ici parce que j'avais envie de savoir ce que ça faisait, quelles sensations cela procuraient. J'ai eu mon premier baiser, l'année dernière, j'avais quinze ans. C'était avec Ethan, un loup-garou du même âge que moi, juste après le bal de la rentrée quand il m'a raccompagné à ma chambre. Sur le coup, j'avais trouvé ça bizarre et mouillé, et je n'avais rien ressenti de particulier. Puis, il y a eu, Lucas un loup-garou, Joshua un sorcier, Livio un dhampir et Jeremiah, un elfe. Le mieux, c'était avec Livio.
- Si, je le pense aussi, c'est important, fis-je avant de tapoter mon index contre ma bouche en réfléchissant. A vrai dire, je n'y ai pas encore réfléchi. Mais j'aime bien embrasser les garçons.
Il a de la chance si ça va toujours bien dans sa vie et qu'il n'a pas besoin de recevoir de conseils même si je ne peux m'empêcher d'avoir un doute. On a toujours besoin de conseils, je suis bien placée pour le savoir. Mais tant mieux si ça va toujours bien dans sa vie, il a de la chance. C'est vrai que dans ma vie, tout va bien aussi, sauf ma relation avec Khol ce qui m'attriste parce que je ne veux pas que ça reste comme cela entre nous. Je veux continuer à le côtoyer, à discuter avec lui. Contrairement à ce que je pense, Tadji ne va pas régner un jour sur son royaume. C'est son cousin qui le fera parce que c'est son oncle qui est roi. Mais cela semble le convenir, il n'a pas envie d'être roi. Alors tant mieux pour lui si c'est ce qu'il souhaite puisqu'il l'aura.
- Tant mieux pour toi. Oh... je vois, tu ne deviendras pas roi un jour. Je le croyais. C'est sûr qu'il y a peu de chance que tu le sois. Je ne sais pas si j'aimerais être reine, ça doit être beaucoup de responsabilités tout ça et puis, on ne doit pas pouvoir faire tout ce qu'on le veut, non ?

***


✿ Cassiopée ✿ Néo-zélandaise✿ 16 ans ✿ 165 cm ✿ Fée ✿ Elève ✿ Amphithéâtre ✿ Angel


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Je crois que je me suis perdue dans ce grand château parce que je n'ai aucune idée d'où je suis et où se trouve l'amphithéâtre pour me rendre au cours de compréhension des espèces. Je suis arrivée, il y a quelques heures seulement. Akenehi a pris l'avion avec moi pour nous rendre jusqu'en Angleterre où se trouve Ravenswood, ma nouvelle école où il n'y a que des surnaturels. C'est la première fois que je vais dans ce genre d'école, et dans un internat aussi. Pendant les deux vols, je n'ai pas arrêté de regarder par le hublot pour observer le ciel de si haut. J'avais les yeux grands ouverts à la recherche d'étoiles sans en voir aucune mais je n'ai pas vu le temps passer. Nous avons fait une escale à Shanghai de quelques heures avant de repartir en avion. C'était la première fois que j'en prenais un. J'ai déjà voyagé en voiture, en car et en bateau, mais je n'avais jamais pris l'avion. Tout s'est bien passé, je n'ai pas eu peur grâce à Akenehi. Elle était présente tout le temps, elle faisait attention à moi, elle me rassurait sur tout. Nous avons aussi récupéré nos bagages sans difficulté à l'aéroport de Londres. J'étais bien loin de chez moi. J'étais assez chargée, je voulais tout prendre mais elle m'a dit que ce n'était pas possible, je ne pouvais pas tout emmener. Elle m'a conseillé de choisir ce à quoi je tenais le plus et qui était transportable en avion. Il y avait le sextant et le télescope de papa dont je ne voulais pas me séparer. Et il y avait les recueils de poésie, l'écharpe et le parfum de maman que je souhaitais prendre avec moi. Elle a accepté que je prenne tout cela. "Puisque ça te tient à cœur, tu peux les emporter avec toi." Elle m'a aidé à faire ma valise, à choisir les vêtements que je devrais prendre pour l'année mais aussi d'autres objets auquel je tenais en dehors de ceux appartenant à mes parents. J'y ai rajouté quelques posters du ciel et des constellations mais aussi quelques livres sur ces sujets qui me passionnent tant, qui passionnaient tout aussi papa.
Nous avons passé une nuit à l'hôtel pour que je puisse me reposer après ces longues heures de vol. Il était trop tard pour arriver à l'école hier soir. C'est vrai qu'il faisait nuit quand nous sommes arrivées et Akenehi voulait rencontrer la directrice en personne avant de me laisser là-bas. Le lit était grand et confortable. J'ai bien dormi parce qu'elle était avec moi. J'ai dû mal à dormir seule. J'ai besoin de quelqu'un avec moi. Elle m'a conseillé de mettre le parfum de maman sur l'écharpe et de dormir avec pour essayer de m'endormir à partir de ce soir. Je testerai le conseil qu'elle m'a donné. J'espère que ça marchera... sinon j'espère que ma colocataire voudra bien dormir avec moi. Quand je suis arrivée devant le château après avoir longuement marché, je me suis arrêtée an l'admirant. J'avais les yeux grands ouverts. C'était la première fois que j'en voyais un, il était beau et immense. Akenehi m'a tapoté l'épaule pour m'indiquer de la suivre. La directrice nous attendait. Je ne me souviens plus trop du chemin, je regardais partout, sans pouvoir me fixer sur quelque chose en particulier. L'intérieur était tout aussi beau que l'extérieur, ou peut-être plus encore. Il y a tellement d'éléments à admirer qu'il est difficile de choisir. Nous sommes restés un long moment avec elle, Akeheni avait beaucoup de choses à dire à mon sujet et à demander sur cette école. Mon bien-être lui tient très à cœur. Je crois que ça s'est bien passé parce qu'elle me laisse ici, et qu'elle est repartie. Elle reprend un vol demain pour Wellington, en Nouvelle-Zélande. Avant de quitter l'établissement, elle m'a conduit à ma chambre et m'a aidé à défaire mes deux valises et à m'installer aussi bien que possible. Elle m'a fait un gros câlin et m'a dit de l'appeler quand je voulais, à n'importe quelle heure, elle répondrait. Bien sûr, elle m'appellerait aussi, et dès demain pour savoir comment se sera passé cette première journée.
Je suis arrivée trop tard pour assister au cours ce matin, et je suis restée trop longtemps dans le couloir pour prendre un repas. J'ai vu ce tableau accroché au mur, et je suis restée devant, je ne sais combien de temps. Il m'a attiré, il est beau. Je me suis perdue dans les détails des personnages qui y sont peints. Ils sont assis au bord de la rivière et ils sont en train de pique-niquer. Derrière eux, il y a une forêt et en haut, un ciel bleu parsemé de nuages. Il y a bien d'autres tableaux à voir et d'autres éléments à admirer mais je crois que j'ai un cours maintenant. Je prends mon emploi du temps pour me souvenir du cours de compréhension des espèces qui se trouve être dans un amphithéâtre mais je ne sais pas où ça se trouve. Je regarde autour de moi mais il n'y a personne. Et je crois que je ne sais plus où je suis. Ici, c'est bien trop grand. Je marche à la recherche de cet endroit mais je ne sais pas où il faut aller. Je crois que c'est au rez-de-chaussée mais je ne sais pas si je suis au bon étage ou non. Je finis par apercevoir devant moi une fille de dos qui presse le pas et je la regarde comme un fard au milieu d'un océan en pleine nuit. Je me dépêche, je cours presque pour la rattraper. Elle marche trop vite pour moi mais j'y arrive. Elle se retourne. Elle m'a entendu.
- Salut, je m'appelle Cassiopée et c'est mon premier jour ici. Je suis complètement perdue, je cherche l'amphithéâtre. J'ai cours de compréhension des espèces mais je ne sais pas où ça se trouve. Tu pourrais m'aider s'il te plait ?
Yumeko

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Yumeko »

Aden Valcourt│ Canadien│ 16 ans (né le 13/11)│ 181 cm │ Loup-garou│ Elève

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HISTOIRE :


Du sang français coulant dans mes veines du côté de mon père Andrew dont j'ai reçu mon nom de famille au sang amérindien coulant aussi dans mes veines grâce à ma mère, Mercy, à qui je dois mon prénom. Jusqu'à aujourd'hui, je vivais au Canada à côté de Houston en Colombie-Britannique au milieu de la nature, dans la forêt. Etant loup-garou, j'appartenais à la meute Obedjiwan dont les membres étaient presque tous issus du peuple Atikamekw auquel on a gardé de nombreuses traditions et la langue de nos ancêtres. Je la parle couramment, l'utilisant entre membres de la meute puisque c'était notre langue maternelle. Nous avions notre propre spiritualité liée à la nature et aux animaux. La nature a toujours tenu une part essentielle dans notre vie. Nous vivions parmi elle, en harmonie, dans des chalets en bois au milieu de la forêt, sans dénaturer ce lieu où nous vivions. Nous étions une trentaine de membres, mes grands-parents avaient transmis leur pouvoir à leur fille, ma mère et à leur gendre, mon père. Il venait d'une autre meute, vivant bien plus à l'est de la Colombie-Britannique. Ils sont devenus Alphas assez jeune lors d'une cérémonie, une tradition de notre meute pour introniser les nouveaux chefs officiellement. Ma mère m'a transmis les légendes de nos ancêtres, leur histoire, leur tradition, leur langue, leur religion, leur chant... Quand j'étais un louveteau, elle venait dans ma chambre le soir pour me raconter des histoires avant de m'endormir. Mon père m'a aidé lors de mes premières transformations les nuits de pleine lune, il m'a appris aussi à contrôler mon loup, à communiquer avec lui, à vivre en symbiose avec ma part animale, avec mon Mahikan. Il m'a éduqué dans l'objectif que je prenne sa place, que je devienne Alpha à mon tour. J'en ai les prédispositions naturelles pour l'être. Je suis un dominant, mon loup l'est. Je devais beaucoup de choses à mon père, maintenant, je ne lui dois plus rien. Même si j'ai vécu parmi ma meute, j'allais à l'école parmi les humains. Nous n'avons jamais rien eu contre eux, nous vivions proche d'eux sans nous mélanger réellement. Nous ne vivions pas non plus en autarcie. Nous faisions nos courses à Houston, et parfois quelques sorties au restaurant ou au cinéma. L'école me plaisait assez, je n'avais pas de mal à me mélanger aux élèves, et à me faire des amis parmi eux. A l'époque, j'étais sociable. A l'époque, je pratiquais même du hockey sur glace, l'un des sports nationaux du pays. J'étais très bon et ce n'était pas seulement dû à ma condition de loup. Je faisais même attention à ne pas trop forcer. Un brave type. J'étais devenu capitaine, j'ai emmené l'équipe en finale régionale et nous qualifiais pour les championnats nationaux. Avec notre petite équipe du fin fond du Canada ou presque, on a fini quatrième. Nous étions les héros du lycée. Il ne nous manquait plus qu'une médaille d'honneur de la part du maire pour conclure. Connerie tout ça. Et un exploit qui ne se répétera plus. J'étais même populaire, on peut le dire, et pas seulement pour ma belle gueule, même si ça aide pas mal. J'avais tout du mec parfait, beau, sympa, sociable, à l'écoute, sportif, ayant de bonnes notes et me pavanant avec la plus belle fille du lycée. Je faisais le bonheur de mes parents et des professeurs. Mais ça c'était avant. Et qu'est-ce que j'étais con surtout. La vie parfaite s'est transformée en cauchemar, au moins de juillet dernier. J'étais en ville, à Houston, en train de regarder le dernier Spider-Man au cinéma avec ma bande de potes. Je n'ai jamais vu la fin du film. On peut appelé ça un sixième sens, l'instinct, un message des ancêtres mais j'ai senti que quelque chose n'allait pas. Je suis parti prétextant une urgence, mais j'étais encore loin du compte. J'ai pris la voiture et je suis rentré chez moi, mais j'ai coupé le moteur bien avant d'arriver. Un arbre au milieu du chemin menant aux habitations. Et dans la forêt pas un seul bruit. C'est là que j'ai commencé à réaliser. La forêt est toujours bruyante habituellement donc rien n'était normal. J'étais dans le sillage de la mort, et je venais à elle. J'ai couru, laissant mon Mahikan prendre le dessus, sans me transformer pour autant. J'étais en arrière, je ne fonctionnais avec ma part animale, à l'instinct. Je courrais plus vite. La première odeur dont je fus frappé est celle du sang. Le sang nourrissant la terre à cause du massacre perpétré par des inconnus, des meurtriers, des surnaturels, des loups-garous. Je criais le nom de mes parents, découvrant un cadavre puis un autre. Des hommes, des femmes, des enfants, des vieux... je me souviens de chaque visage, gravés au fer rouge dans mon esprit encore aujourd'hui. Mais je ne m'arrêtais pas, cherchant mes parents. La porte de chez moi était ouverte, mon père était dans l'entrée à genoux, ma mère dans ses bras, une blessure béante en travers de son corps. Son cœur battait encore... faiblement... doucement... Elle murmura trois mots avant de rendre son dernier souffle. Mon père s'effondrait de chagrin pendant que j'hurlais à la mort. Il ne s'est pas relevé, il ne s'est pas remis de sa mort, il est devenu incapable de s'occuper de lui-même encore moins de moi, il est devenu une vraie loque. Le pilier de la famille, mon père, l'alpha est mort le même jour que ma mère. A peine foutu d'enterrer notre mère, mes grands-parents et le reste de la meute. Mon père a été incapable de prononcer un seul mot durant la cérémonie où les âmes quittent ce monde pour rejoindre nos ancêtres. C'est moi, un gamin de seize ans qui s'est chargé de tout. Oh oui, j'en veux à mon père, je le déteste même pour ça de tout mon être, de toute mon âme. L'alcool est devenu son meilleur ami, et je ne lui ai pas adressé un seul mot depuis la cérémonie. J'ai commencé à me foutre de tout depuis, à ne plus aller en cours sauf pour sauter les filles et à multiplier les conneries. Il fallait bien que je m'amuse après tout. Le "ô combien" Grand Conseil n'a pas aimé la dernière en date. Me transformer en loup en pleine ville au milieu des humains et leur faire peur. Bah quoi ? On a bien le droit de s'amuser un peu. Et je les ai même pas bouloter alors il n'y a pas mort d'homme quand même. Même pas une petite morsure. Le Conseil n'a pas apprécié la blague, j'ai pas compris pourquoi. Par contre, ils ont décidé de me laisser une seconde chance loin du Canada et de mon père. Vous savez quoi ? J'emm*rde la chance. Je viens de prendre perpète dans une école pour Surnaturels.


CARACTERE :


Avant, j'étais franc et diplomate. Je n'ai jamais aimé mentir, même par omission, mais j'y mettais les formes quand je voulais dire les choses. Je ne cherchais pas à blesser les autres. Je ménageais les susceptibilités de chacun mais je ne mentais jamais, en aucune circonstance. J'assumais ce que je disais. En cela, n'a rien changé, mais maintenant, je suis sans filtre, une grande gueule, je ne mâche pas mes mots, je dis ce que je pense, et qu'importe comment les autres prennent les choses. Je m'en moque totalement. Je me fous de blesser autrui. Les gens n'ont qu'à pas chercher à me parler. Avant j'étais drôle, j'avais le sens de l'humour, je faisais des mots d'esprit, je racontais des blagues, je faisais rire les autres. Maintenant, je manie le sarcasme, l'ironie, le cynisme, l'insolence comme je maniais la crosse au hockey, avec talent. Avant j'étais sérieux dans tous les domaines. En cours, j'étais assidu et j'avais des notes excellentes. En sport, j'avais un niveau excellent, capitaine de l'équipe de hockey sur glace, doué, un vrai meneur jusqu'à hisser notre équipe à un niveau national. Avec l'autorité, à respecter mes parents, mes grands-parents, ma meute, les professeurs, les adultes, et les autres en règle générale. En amour, avec les filles, à avoir une copine, à tomber amoureux, à être fidèle, à la respecter. Maintenant, je ne respecte plus l'autorité, je me moque de tout et de tout le monde, je suis devenu Je-m'en-foutiste. Je ne m'attache plus à rien, ni à personne. La seule chose qui m'intéresse est les relations sans lendemain, qu'à coucher. Pour parler crûment, je ne cherche qu'à tirer mon coup. Avant, j'étais calme, je m'énervais peu. Maintenant, c'est différent. Maintenant, je ne marche qu'à la colère. C'est mon moteur, celui qui me fait avancer. Je suis rempli de colère, elle coule dans mes veines, elle recouvre ma peau, elle s'enroule autour de mon âme, elle me consume et je me consume pour elle.

PHYSIQUE :

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naji2807

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par naji2807 »

Yume ta fiche est validée, j'aime beaucoup Aden, son histoire est triste... et ça va sans doute faire des étincelles avec les autres personnalités fortes de Raven ^^'
naji2807

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par naji2807 »

Evangeline Zickerman
Sorcière, empathe, aveugle de naissance
16 ans, née le 21 mars, 1m70

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Ce qu'il peut être pessimiste... bon j'admets qu'il a ses raisons, mais de mon côté, l'optimisme ne m'a jamais fait défaut, et ce ne sera pas davantage le cas aujourd'hui. Je crois en la possibilité d'une amitié avec lui, et je crois qu'elle se passera bien, peu importe ce qu'il en pense. Car je reste persuadée qu'il est bloqué dans son pessimisme, refusant de voir les choses autrement... bien sûr, il ne le fait sans doute pas exprès, il pense que c'est plus simple de partir du principe que ça ira mal, parce qu'à ses yeux ça ne peut pas aller bien... mais pourtant si, et je le lui prouverai, ça me prendra sûrement du temps, ça je n'en doute pas, mais je lui prouverai quand même, j'y suis déterminée.
- Ah bon? Je ne l'avais pas remarqué, je me contente de plaisanter avec un petit sourire.
Moi je suis optimiste, et sans doute aussi un peu trop têtue... mais c'est dur de laisser quelqu'un dans sa souffrance. Enfin je ne sais pas comment c'est pour les autres, mais pour moi c'est dur, vraiment très dur. Je la ressens, même sans me concentrer dessus, c'est comme si je pouvais l'effleurer, alors il m'ait bien difficile de l'ignorer, de passer à côté, ou pire encore, de la laisser durer si longtemps... Oui d'accord, nous ne nous parlons que depuis quelques minutes, mais si j'en crois son discours, il souffre ainsi depuis bien plus longtemps, ce dont je ne doute pas, ça semble bien enraciné en lui...
- Peut être bien, mais je pense que c'est possible pour toi.
Il n'est pas tout au fond du trou... je crois. J'en ai senti un... vraiment bien au fond... et je n'ai pas pu resté. Mais même pour lui, j'espère que les choses s'arrangeront, et j'ai envie d'y croire, même si ce ne sera pas moi qui l'aiderait, je ne peux pas, c'était trop dur pour moi.
Je ne veux pas être une intruse, et c'est ce que je ressens parfois quand je ressens les émotions des autres... Je m'accapare ce qui leur appartient, ou presque, et je suis sûre que ça déplaît à certains. Déjà certains membres de ma famille n'aime pas beaucoup ça... Alors les autres. Je n'ose pas imaginer leurs réactions. Alors c'est peut être mieux si ça ne se sent pas, si on ne le sait que quand je choisis d'en parler. La sollicitude de Peter me touche, et je lui adresse un petit sourire de remerciement mais secoue la tête :
- Je ne veux pas te créer de problème, je gérerai ne t'en fais pas. Mais concernant le fait de me couper totalement... oui et non, encore une fois, je dis en riant légèrement. Oui parce que je n'aime pas l'idée d'être comme une espionne, je trouve ça fourbe. Et non parce que je vis avec ça depuis des années maintenant... quand je suis seule, je ne me sens pas très bien, j'ai aussi besoin de ce flot d'émotion, ce serait comme être soudain privé de l'ouïe, ou d'un autre sens que je posséderai depuis toujours... je me sens bien au milieu de ce flot émotionnel, même si parfois j'ai besoin de m'éloigner un peu.
Chacun vit avec ses émotions, sa façon de réagir, son caractère. Bien sûr, tout le monde ne réagit pas de la même façon, et peut être que quelqu'un d'autre aurait réagit autrement à la place de Peter, mais un deuil c'est dur pour tout le monde. Chacun y réagit à sa façon, mais ça reste dur quand même. Et plusieurs, n'en parlons pas. Bien sûr, ça se traverse, comme tout, mais ça demande du temps, et parfois, on peut rester bloqué longtemps... avant de réussir enfin à s'en sortir.
Je pense que Peter est bloqué, dans sa souffrance, et c'est vrai que la réduire pour qu'il puisse voir le monde d'un autre point de vue pourrait aider... sur le court terme. Mais pas à long terme, j'en suis persuadée... enfin je crois... et de toute façon, je ne veux pas faire ça. Je ne veux pas toucher aux émotions des autres. Je le fais, parfois, je l'ai déjà fait, mais c'est mal. C'est lui retirer son libre arbitre, toucher à quelque chose qui ne nous appartient pas... Je ne veux pas faire ça. Je préfère lui donner des conseils, même si je ne suis pas sûre qu'il les suive.
Je secoue la tête quand Peter me pose toutes ces questions, pas pour répondre par la négative, mais parce que je n'en sais rien. Et je n'arrive pas non plus à savoir si il parle pour lui ou si il demande seulement par curiosité. Je me sens confuse, mais je réponds :
- Je n'en sais rien. Ce n'est pas correct. On commence comme ça, avec de bonnes intentions, et on finit par influencer les gens juste parce qu'ils ne sont pas d'accord avec nous... C'est le meilleur moyen de finir dictatrice.
Oui je suis peut être un petit peu dramatique... mais encore une fois, l'Enfer est pavé de bonnes intentions... On commence en se disant qu'on veut juste un monde meilleur, et on finit par imposer sa vision des choses à tout le monde, juste parce qu'on en a le pouvoir.
Peter s'ouvre un peu plus par rapport à la mort de ses parents, mais je sens que quelque chose ne va pas, que la panique le gagne, sans que je ne puisse savoir ce qui lui prend. Sa panique se transmet un peu à moi, mais j'essaie de rester calme en lui demandant des explications. Quand il m'explique qu'il s'agit de sa soeur, je comprends mieux. Comme c'est une louve, elle nous a peut être entendue... et je sens sa colère, alors ça n'a pas du lui plaire.
Je pose une main sur Peter, son bras si j'en crois ce que je touche, et tente de l'apaiser avec des mots, sans utiliser ma magie :
- Ok, je chuchote, c'était logique qu'elle vienne en cours non? Reste calme, si tu paniques elle pourrait le sentir.
Je ne suis pas sûre que c'était la meilleure chose à dire finalement...
naji2807

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Re: Ravenswood School - Nouvel événement - Cours de compréhension des espèces

Message par naji2807 »

Nikita Roy
Louve Garou, Soeur de Cameron
16 ans, Née le 15 août, 1m70

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Je me sens... mal. Dans tous les sens du terme. C'est comme si je sentais la colère, la peur, la souffrance, courir dans mes veines, traverser tout mon corps, le transpercer. Je me sens démunie. Je me sens faible. Mais Olly n'y peut rien. Personne n'y peut rien. Personne ne peut rien faire. Je dois m'en sortir seule. C'est tout. Je n'ai pas d'autres choix. Parce qu'il n'y a pas que moi. Il y a aussi ma mère. Elle refuse de partir. Elle ne veut pas quitter la maison. J'ai essayé. Un jour, j'ai essayé de la faire partir, de l'emmener avec moi. J'y avais longuement réfléchi, j'avais attendu que Cameron soit sorti, et je lui ai dit qu'on s'en allait. Et elle a refusé. Elle a refusé de partir. Elle m'a répondu d'un ton tranquille "Il faut prévenir ton frère, le pauvre, il va s'inquiéter". Elle était totalement à l'ouest, comme toujours. Et quand j'ai essayé de la tirer, de la forcer, elle n'a pas bougé. Elle est restée prostrée. J'ai pesté, crié, pleuré... mais elle n'a pas bronché. Et moi je ne pouvais pas partir seule. Je ne pouvais pas la laisser. J'étais lâche de vouloir fuir, mais pas lâche au point d'abandonner ma mère...
Alors je reste. Je subis Cameron. Et je dois me débarrasser de lui toute seule. Il pose déjà des problèmes à deux personnes, je ne veux pas en rajouter, et surtout pas Olly. Elle ne doit pas se retrouver avec Cameron sur le dos, surtout pas. C'est mon problème, pas le sien. Elle ne peut pas m'aider.
Mais elle s'emporte encore, elle me demande de parler... et c'est dur de ne pas céder. C'est tellement dur de ne pas lui parler... J'en ai envie. J'ai envie de me laisser aller, comme je me suis laissée allée à ses caresses... Mais je ne peux pas. Je ne peux pas. Je ne peux pas...
- Tout va bien Olly... je dis d'une voix bien trop faible.
Je ne peux pas mentir davantage, j'ai épuisé toutes mes forces pour mentir jusque là. Mensonge par omission, mais mensonge tout de même. Pourtant, le mensonge par omission est plus simple. Il suffit de ne rien dire. Le mensonge frontal en revanche, il m'épuise. Je n'y arrive plus. Mais je dois continuer. Parce que je ne peux pas mêler Olly à ça. Je ne peux pas.
Mais j'ai peur qu'elle s'en mêle toute seule, surtout maintenant qu'elle a rencontré Cameron. Je n'imagine même pas le nombre de questions et de penser en tout genre qui doivent fourmiller dans son esprit... J'ai peur qu'elle finisse par aller lui demander des réponses. Je ne veux surtout pas d'une nouvelle rencontre entre Cameron et Olly!
Elle me répond d'une voix douce, mais sa réponse me fait secouer la tête et les larmes menacent de nouveau de couler... Je secoue la tête, plusieurs fois, ouvrant la bouche et la refermant avant de secouer de nouveau la tête. Je ne peux pas lui mentir. Encore. Mais je ne peux pas lui dire la vérité non plus. Je pourrais juste me taire. Elle partirait peut être... Mais... mais je ne veux pas qu'elle parte... Elle m'a manqué. Les larmes reviennent, et je tente de les retenir, mais ma voix est éraillée quand je lâche :
- C'est mon frère.
Je n'arrive pas à croire que je lui ai dit ça. J'ai envie de revenir en arrière, d'arrêter le temps, ou de lui dire de tout oublier, en sachant pertinemment qu'elle ne le fera pas, qu'elle ne pourra pas, comme elle vient juste de me l'affirmer... Alors je ne dis rien, je la ferme, en regrettant de ne pas avoir pris cette décision plus tôt. J'appréhende ses questions, j'appréhende tout... alors je me concentre sur les cours, ou en tous cas j'essaie, sachant que je n'ai jamais été douée pour ça, et que c'est encore moins le cas maintenant, ce dont Olly se doute bien. Mais la colère revient, et je lui réponds, agacée qu'elle me perce aussi facilement à jour :
- Eh bien au moins j'essaie!
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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Eparm12 »

Edelmiro Jarogniew-Ignacio
21 ans│Loup-garou│Argentino-italien│Stagiaire sportif│Diamant brut
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Et C’est Parti…


Une semaine et demie a passé depuis le premier cours de sport de cette année, aussi le premier que j’ai donné de ma vie entière en tant que professeur de sport stagiaire, et si ça n’a pas été une franche réussite, on peut estimer sans trop de mal que je m’en suis assez bien sorti aux côtés de Monsieur Dal’Varek, parce que seul du début à la fin, je ne sais pas si j’y serais parvenu, d’autant plus après ce qui est arrivé avec Nikita, à qui je pense tous les jours, sur qui je garde un œil à chaque cours de sport, que j’observe discrètement afin de la comprendre, même si j’ai besoin d’informations objectives la concernant pour pouvoir correctement faire mon travail en tant que professeur de sport stagiaire. J’ai eu accès à ces informations objectives dans sa fiche d’identité, que j’ai lue plusieurs fois, un trop grand nombre de fois, incalculable, en l’épluchant, en décortiquant chaque ligne, en m’attardant sur chaque terme, sur chaque mot, sur chaque signe de ponctuation. Cependant, l’ensemble est maigre : je ne peux concrètement rien en tirer ou presque afin de l’aider, de toute manière, Nikita ne veut pas de mon aide, elle me l’a bien fait comprendre en me criant dessus, en me repoussant, en me rejetant, mais, qu’elle le veuille ou non, en l’occurrence non, je suis un professeur de sport stagiaire et sa volonté est de moindre importance comparée à ce qui est juste, et ce qui est juste est de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour lui venir en aide, et ce sans la braquer comme la dernière fois, car c’est mon devoir, elle est sous ma responsabilité, je suis son deuxième professeur de sport.
Je crois qu’on ne peut pas aider quelqu’un s’il le refuse, et je ne l’aurais pas forcément aidée si elle n’avait pas été une de mes élèves, or, elle est une de mes élèves et c’est pourquoi je me dois de m’occuper de son cas et non l’ignorer parce qu’elle m’a terriblement blessé. Le jeune homme Miro l’a toujours en travers de la gorge, dans le corps, le cœur et l’esprit, mais le professeur de sport stagiaire Miro met ses sentiments, quels qu’ils soient, de côté, neutre, impartial, juste, encore et toujours juste, mon travail consistant à dispenser des cours de sport et à être disponible pour les élèves, que ce soit par rapport aux cours de sport en eux-mêmes ou à des choses plus personnelles, l’entretien du corps en étant déjà une. Ainsi, j’ai beau avoir la rancune tenace, le professeur de sport stagiaire Miro est passé à autre chose dès que Nikita est partie s’échauffer sur le terrain de basket, car il devait se concentrer sur tous ses élèves et pas qu’une, remettre de l’ordre dans le gymnase, que j’ai donc réordonné de fond en comble, et réfléchir à ce premier cours en ayant la tête froide, ce qu’il a fait du mieux qu’il a pu en se lançant dans une longue introspection, en analysant la moindre minute du cours et en se remettant constamment en question : si Nikita a réagi d’une telle manière, c’est que je me suis trompé dans mon approche, que j’ai corrigée, et maintenant, je ne vais plus la voir, me contentant de la surveiller du coin de l’œil, en m’assurant simplement que Cameron ne traîne pas près du gymnase durant les cours de sport.
Néanmoins, en dehors de mes cours, je ne sais pas s’il croise Nikita, s’il l’atteint, s’il lui fait du mal, ce qui est fort probable et me hérisse, mais si je marche dans les couloirs, ce que ferait un surveillant, comme quelques-uns de mes collègues, le château de Ravenswood est immense et je n’ai pas le don d’ubiquité. Si je l’avais eu, j’en aurais usé afin de surveiller continuellement Nikita, mais je ne le peux pas et, encore une fois, je n’ai pas qu’elle en tant qu’élève, j’en ai d’autres, beaucoup d’autres, mais, heureusement pour eux d’abord et moi ensuite, leur famille est moins problématique que celle de Nikita, ce qui me permet de souffler, en sachant que certains d’entre eux ne sont pas épargnés par les problèmes familiaux. Mardi dernier, pendant le cours de sport, Kholer m’a intercepté dans un couloir pour me questionner sur mes origines, ma meute et une femme du nom de Lourdes Rodríguez, que j’ai deviné être sa mère, mais pourquoi m’interroger sur sa propre mère comme si j’étais censé en savoir plus que lui d’une quelconque manière à son sujet ? Lourdes étant sa mère, il est logique que Kholer soit censé en savoir davantage, ce qui n’est apparemment pas le cas. Par ailleurs, il paraissait plus que convaincu que je détenais des renseignements capitaux qu’il n’avait pas et me réclamait sans que je ne sache pourquoi ni comment ce soit possible. Quoiqu’il en soit, je n’ai pas pu l’assister à sa convenance et ça m’a dérangé que de lui être inutile, mais je n’ai pas oublié notre discussion et y songe souvent dans le but de me souvenir de Lourdes, de cette mystérieuse femme que j’ai un jour rencontrée il y a très longtemps, lorsque je n’étais encore qu’un enfant.
Je me suis alors fait la promesse que si je me rappelais quelque chose, n’importe quoi, je l’en avertirais immédiatement, ce qui montre que la relation de Kholer avec sa mère n’est pas au beau fixe. Finalement, il est compliqué d’allier cours de sport et bien-être des élèves, leurs histoires ayant un sérieux impact sur eux, j’en ai eu la preuve avec Destiny et Nikita, mais, hormis ma mésaventure impliquant Nikita et Cameron au premier cours de sport et mon étrange conversation avec Kholer au deuxième, les autres cours se sont relativement bien déroulés sous la direction de Monsieur Dal’Varek et ma gestion, et il n’y a pas eu d’autre événement majeur en deux semaines. Le mardi et le jeudi après-midi, je donne mon cours, les autres jours de la semaine étant des jours de repos, puisque je ne travaille pas, et dès le vendredi succédant au premier cours de sport, je me suis rendu dans le bureau de Mademoiselle Winstood afin de lui faire remonter ce dont j’avais parlé avec Bastian, à savoir mettre en place des cours de natation et des compétitions, des tournois, des concours, n’ayant pas oublié les promesses que je lui ai faites, et Mademoiselle Winstood m’a dit qu’elle le ferait transmettre sans autre forme de cérémonie. Mademoiselle Winstood est un dhampir au caractère affirmé, à la forte personnalité, strict, organisé, en somme carré, mais également juste, et j’ai apprécié le peu de contacts que j’ai eus avec elle, espérant pouvoir discuter plus longuement en dehors du cadre du travail, Mademoiselle Winstood travaillant tout le temps contrairement à moi.
A côté d’elle, j’ai la nette impression d’être oisif, et j’en culpabilise, mais Mademoiselle Winstood fait son travail et je fais le mien, rien de plus, rien de moins. Maintenant, j’attends une réponse de sa part, et je croise les doigts pour qu’elle soit positive au moins concernant les cours de natation, les compétitions et autres étant complexes à préparer, parce que ça ferait plaisir à Bastian et d’autres élèves, j’imagine. Et quand je ne travaille pas, je téléphone : je ne cesse de passer des appels à différents clubs anglais, d’essayer de dialoguer avec des intermédiaires qui accepteraient de me recevoir afin de déterminer si je suis un profil qui pourrait potentiellement intéresser les dirigeants d’un club que j’ai contacté, mais le résultat est infructueux et j’en désespère jour après jour. Je sais pertinemment que l’Angleterre est un pays dont le championnat de football est extraordinaire : la Premier League est une exception à tout point de vue et, à mes yeux et ceux du monde entier, elle est le meilleur championnat à l’échelle internationale, et non pas que continentale. J’admets lui préférer la LIGA, le championnat espagnol, mais la Premier League n’a rien à lui envier et il y a bon nombre de clubs qui me tentent, que ce soit des grandes équipes, les favorites du championnat composant le “Big Six”, ou des petites. Elles m’attirent, et si ce n’est pas à Manchester ou à Londres que je signerais, j’envisage aussi Liverpool dans le meilleur des cas, ou Leicester City, Watford, West Ham.
Peu m’importe, je crois que n’importe quel club m’irait dès l’instant où j’obtiendrai une réponse affirmative si réponse il y a, mais ça ne s’est pas produit depuis que j’ai posé un pied dans ce pays où les exigences footballistiques sont folles. La Premier League peut aisément les fixer, cependant, j’en paie le prix fort. Mais, lorsque je ne suis pas au téléphone, je m’entraîne ou me promène dans la forêt, ayant terminé de retenir la fiche d’identité de chaque élève inscrit en cours de sport en raison de ma bonne mémoire, que j’ai surtout sollicitée les premiers jours à Ravenswood, pour mémoriser son plan, les chemins les plus courts d’un point de repère stratégique à un autre, et la reconnaissance de mes élèves. Aujourd’hui, lundi 18 septembre, les deux premières semaines de l’année sont derrière moi, je me suis habitué à l’école et même si c’est un jour de repos pour moi, ce soir, se tiendra la Pleine Lune, et j’en suis à la fois excité et inquiet. Monsieur Dal’Varek m’a expliqué comment se déroulera cette nuit-là, et si je suis confiant, je ne peux m’empêcher de m’inquiéter par rapport aux plus jeunes, leur transformation et quand ils seront sous forme de loup. J’espère qu’il n’y aura aucun accroc, néanmoins, Nikita est une louve et Cameron un loup, et malgré le fait que je veillerai sur les plus jeunes, je ferai en sorte de surveiller Nikita, au cas où Cameron s’en prendrait à elle tandis qu’ils seront des loups. Autrement, me concernant, je ne m’inquiète pas, à l’inverse, la Pleine Lune étant un phénomène astronomique mensuel que j’affectionne, car si la transformation est extrêmement douloureuse, la sensation d’être un loup est merveilleuse, et Ombre aura l’occasion de se dégourdir les pattes, ce qui le fait ronronner d’impatience.
Je lui ai tout de même signifié qu’il ne pourra pas que courir librement dans la forêt, mais devra faire attention aux élèves : Ombre protégera les louveteaux. Nous sommes prêts pour ce soir, et, en attendant patiemment la Pleine Lune, je suis en train de marcher dans un couloir de l’école, dont je fais le tour, y croisant mes élèves et les saluant chaleureusement, eux qui ont cours de compréhension des espèces à quatorze heures trente, dans moins d’une demi-heure. Ce matin, je me suis réveillé à la fois l’esprit tranquille et anxieux, pas complètement serein, mais je me raisonne, et ai flâné dans la forêt en repensant à Nikita, Cameron, Bastian et Destiny, Destiny à qui je n’ai pas pu reparler depuis le premier cours de sport. Lors du bal, nous avons longtemps discuté, et Destiny a mentionné une pièce de théâtre qu’elle adore, The Tempest de Shakespeare, que je n’avais jamais lue, et étant donné que je lui avais proposé de la lire et de lui en partager mon avis, lundi dernier, je suis allé à la bibliothèque, ai pris le temps d’échanger avec Mademoiselle Celeanar, ou plutôt Tania, une jeune femme adorable, et lui ai emprunté cette œuvre. De retour dans ma chambre, je l’ai commencée et l’ai lue en un après-midi, ne pouvant en détacher mes yeux tant elle m’a captivé, ne relevant la tête qu’une fois le dernier point gravé sur ma rétine. J’ai beaucoup aimé The Tempest et la première chose que j’ai faite après l’avoir achevée a été de me documenter sur cette sublime pièce, une des dernières de Shakespeare, grâce à des sites Internet, des articles, des ouvrages qui lui sont consacrés, ma soirée n’ayant tourné qu’autour de The Tempest et son auteur, considéré comme le plus grand dramaturge de tous les temps. Avant de me coucher, j’ai songé qu’il fallait absolument que j’en parle avec Destiny, mais je n’ai toujours pas pu le faire, cependant, au détour d’un couloir, je l’aperçois à présent loin devant moi, seule. Aussitôt, le sourire rayonnant que j’arbore s’élargit, éblouissant, et je me retiens de me précipiter auprès d’elle, accélérant légèrement le pas de peur qu’elle ne me distance, avant de me retrouver à sa hauteur. Je lui souris, radieux, et aurais aimé l’enlacer tellement je suis content de la revoir, mais, étant son deuxième professeur de sport, ç’aurait été déplacé, alors je lui adresse la parole, heureux :
-Salut, comment va ma violoniste préférée ? Et tu sais pas quoi ? J’ai lu The Tempest la semaine dernière et je comprends maintenant pourquoi est-ce que tu adores cette pièce, parce que je l’ai beaucoup aimée aussi, je l’ai dévorée en un après-midi et j’ai pensé à toi. Prospero est un personnage fascinant.
naji2807

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par naji2807 »

John Williams, dit Mr Williams
Sorcier, Professeur d'histoire
27 ans, Né le 21 Septembre, 1m80

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Une des remarques qu'on m'a souvent faite, à mon grand étonnement, c'est que je suis "trop joyeux". Honnêtement, je ne vois pas comment je pourrais l'être de trop. D'abord je n'ai pas l'impression d'être particulièrement joyeux, je suis simplement heureux, mais parce qu'il n'y a rien qui me pousse à ne pas l'être. Je suis heureux, oui, c'est vrai, mais de trop? Comment pourrait-on être "trop heureux" ou "trop joyeux"? Comme si il fallait se contenter d'un minimum, ne pas en faire trop... Je n'ai jamais compris cette remarque. Mais peut être suis-je trop enthousiaste... ça je peux peut être le comprendre... un peu. Mais chacun réagit à sa façon, et la mienne consiste à exprimer ce que je ressens avec toute la force qu'il faut pour montrer ce qu'il y a au fond de moi, pour que mon interlocuteur sache à quel point son geste m'a fait plaisir. C'est le cas par exemple avec la sortie que je prévois d'organiser, quand j'ai eu l'autorisation de la directrice, j'ai littéralement sauté de joie. Mlle Winstood a levé les yeux au ciel, mais elle le fait souvent, alors je ne m'en offusque plus, même si je trouve ça un peu impoli.
Mais je suis vraiment heureux. Pour cette sortie, mais aussi de manière générale, tout le temps. Et comment ne pas l'être? Je fais un métier qui me passionne, je voyage, je m'instruis, je me plais à vivre ma vie telle qu'elle est. Que demander de plus? Comment ne pas être "trop heureux"?
Je l'interroge sur son métier, ses études, et hoche la tête tandis qu'il répond, avant de me stopper soudain en l'entendant parler d'histoire. Je sais que les goûts et les couleurs ne se discutent pas... mais tout de même, l'histoire, c'est absolument passionnant!
- Je dois avouer que je ne vous comprends pas! Ou alors c'est que jamais vous n'avez ouvert un bon roman historique? Regarder un documentaire sur un autre temps? Ou mieux encore, voyagé, visité d'autres cultures, d'autres civilisations, et leurs histoires, leur passé!
Je me rends compte que je m'emporte un peu et lui adresse un sourire d'excuse :
- Pardonnez-moi, j'ai tendance à m'emporter un peu quand on parle d'histoire. Mais je vous assure que c'est passionnant, vous n'avez peut être simplement jamais eu le déclic, vous n'avez peut être pas rencontrer les bonnes personnes... vous devriez venir assister à un de mes cours, je suis sûr que vous changeriez d'avis.
Je me rends compte que j'ai totalement dévié du sujet et reprends :
- Je vois et tant mieux pour cette nuit, sachez qu'en cas de besoin, je pourrais essayer de vous donner un coup de main.
Je ne sais pas vraiment en quoi, mais c'est toujours important de proposer son aide.
Nous sommes vraiment différents, même si on oublie le fait qu'il n'aime pas ma matière préférée. Mais il a raison, il faut de tout, même si je crois vraiment qu'il faudrait que je fasse un peu plus de sport... juste pour être moins essoufflé lors de mes périples.
- Oh c'est bien dommage ça, mais vous aurez peut être l'occasion de vous y remettre cette année puisque vous pouvez de nouveau accéder au gymnase, je dis avec un sourire.
Quand il me propose de nous tutoyer, je lui adresse un grand sourire et acquiesce :
- Si tu veux, moi ça ne me dérange pas, et ce sera sans doute plus simple, comme de nous appeler par nos prénoms à l'avenir, non?
Mikasa_Ackerman

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Mikasa_Ackerman »

Δ ANGEL HELL Δ
17 ANS Δ DHAMPIRE Δ ANGLAISE Δ 1M63
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Je jette un coup d’œil à mon portable afin de voir l'heure tout en rehaussant la lanière de mon sac à bandoulière sur mon épaule. Bon, je ne suis pas en retard. Pas encore. Je presse tout de même le pas. Me connaissant, je serais capable d'arriver en retard même si je me trouvais sur le chemin de l'amphithéâtre une heure à l'avance, et étant donné que ce n'est pas le cas, autant mettre toutes les chances de mon côté en accélérant un peu. Il suffirait d'un moment de distraction, ou de l'intrusion d'un quelconque coup de malchance, pour me ralentir.
Contrairement à ce que j'aimerais parfois faire croire à Jespar même si je suis consciente qu'il sait pertinemment que c'est faux, je ne suis pas vraiment soucieuse de mon assiduité. Cela dit, je suis déjà arrivée en retard en cours de science ce matin, ce qui m'a valu une réprimande de la part de Mme Fallow et des regards sévères chaque fois que ses yeux croisaient les miens ; enfin, encore plus sévères que d'habitude, en tout cas. Alors je préfère éviter de contrarier M. Antosh dans la même journée, même s'il est bien plus cool que Fallow (pas difficile, je l'avoue, mais bon). Quoi qu'il en soit, j'aimerais autant éviter de me retrouver dans le bureau de Mlle Winstood dès les premières semaines de la reprise des cours ; ce ne serait pas la première fois, mais cette femme me met presque autant mal à l'aise que Mme Fallow.
J’entends des bruits de pas rapides derrière moi, tranchant avec le silence ambiant du couloir vide, et me retourne par réflexe. Une fille m'interpelle, la pauvre a l'air complètement perdue, et elle l'est d'ailleurs, d'après ses propres mots.
-Quelle idée, d'appeler un labyrinthe une école, hein ? je remarque dans un ricanement.
Maudits soient-ils, ceux qui ont décidé qu'il suffirait d'un seul établissement immense pour tous les surnaturels du monde. Le nombre de personnes qu'il doit accueillir se ressent dans ses dimensions massives.
-Bienvenue à Ravenswood, en tout cas. L'endroit est pas trop mal, une fois qu'on n'a plus besoin d'un plan pour s'y déplacer. D'ailleurs, je me rendais justement à l'amphi, on n'a qu'à faire le chemin ensemble.
Je range mon portable dans la poche de ma veste et me remets en marche.
-Au fait, je m'appelle Angel.
Je jette un coup d’œil en arrière afin d'être sûre qu'elle me suit et en profite pour observer rapidement ses traits. Je lui donnerais le même âge que moi, mais avec sa petite bouille mignonne, elle pourrait tout aussi bien être un peu plus jeune ; et puisque tout le monde participe au cours de compréhension des espèces, impossible de trancher grâce à ça.
-T'es en quelle année ? je demande alors.
naji2807

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par naji2807 »

Texte peut être un peu explicite

Tadji Saeed, aussi appelé Prince Tadji
Dhampir, Prince imbu de sa personne
18 ans, Né le 18 Mars, 1m83

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Ma première fois a été parfaite, évidemment, comme tout ce que j'ai fait dans ma vie. Je l'ai fait avec une servante, bien sûr, plus expérimenté que moi, de quelques années mon aînée. Elle m'a guidée, montrer comment faire, mais en me laissant aussi explorer son corps, le découvrir. Avant ça, j'avais déjà appris à explorer mon propre corps, j'ai commencé assez tôt, dès que le désir s'est exprimé chez moi, j'ai appris et découvert les différentes façons de m'en procurer seul. Mais ensuite, dès mes premières rapports avec des filles, j'ai découvert qu'il était bien plus agréable de faire de faire l'amour que de se masturber. Je ne fais plus rien seul quand je suis au palais, il y a toujours mes servantes, autour de moi, qui m'apprécient beaucoup, et que j'apprécie en retour. Mais ici, à Ravenswood, je ne peux pas toujours faire ce que je veux, et même si je n'ai pas trop à me plaindre concernant les filles d'ici, il m'arrive parfois de devoir me débrouiller tout seul... même si je préfère vraiment quand c'est une fille qui s'occupe de ça.
Mais si ma première fois remonte à loin, celle de Siofra n'a pas encore eu lieu, j'en suis sûr, ça se voit dans son attitude, dans la candeur qu'elle dégage. Et je dois avouer que ça ne me déplairait pas de lui faire connaître sa première fois. Pas seulement parce que je veux gagner mon pari, mais aussi parce que j'aime bien faire découvrir de nouvelles choses aux filles, j'aime bien leur montrer tout ce qu'un rapport avec moi peut leur apporter.
Sa réponse me fait sourire, mais je ne me moque pas, je la trouve simplement mignonne à ne parler que d'embrasser quelqu'un sur la bouche alors qu'on peut aller tellement plus loin, et qu'à son âge, j'étais déjà allé beaucoup plus loin...
- C'est un bon début, j'acquiesce, mais tu n'es jamais allé plus loin que ça?
Je suis curieux, c'est vrai, et surtout si je veux gagner mon pari, c'est important que je sache ce qu'elle a déjà fait ou non. Je dois admettre que je ne pensais même pas qu'elle aurait eu son premier baiser... mais bon elle ne parait pas si prude que ça, la preuve en est que le contact physique ne lui déplaît pas trop et ne la rebute pas, un bon début donc.
Je ne deviendrais jamais roi, et ça me convient très bien. J'aime ma vie de prince, j'aime vivre dans un palais et me la couler douce, et la politique ne m'intéresse ni de près ni de loin. Quand je vois tout ce que mes cousins ont à faire, l'aîné surtout, mais même l'autre... je suis bien content de n'être que le fils du frère du roi. Je n'échangerai ma place pour rien au monde.
- La reine a un peu moins de responsabilité que le roi, je réponds, mais ça reste quand même trop si tu veux mon avis. Et je te le confirme, ils ne font rien de ce qu'ils souhaitent, trop d'obligations, trop de contraintes, je grimace légèrement.
Dernière modification par naji2807 le mar. 13 août, 2019 10:44 pm, modifié 1 fois.
Yumeko

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Yumeko »

✿ Cassiopée ✿ Néo-zélandaise✿ 16 ans ✿ 165 cm ✿ Fée ✿ Elève ✿ Amphithéâtre ✿ Angel


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Je suis chanceuse, l'élève se retourne pour me faire face. Ma bonne étoile est avec moi, aujourd'hui. Elle me répond même, elle ne m'ignore pas et j'en souris. Je suis tombée sur une fille sympathique. Elle compare l'école à un labyrinthe. Je n'avais pas pensé à un labyrinthe mais maintenant qu'elle me le fait remarquer, c'est vrai que l'on peut comparer l'école à un labyrinthe. Cet endroit est immense. L'extérieur comme l'intérieur. Tout autour il y a une grande forêt qui semble s'étendre à l'infini parce que je n'en ai pas vu le bout. Et le chemin de l'entrée jusqu'au bâtiment est lui aussi très long. Avec Akenehi, on a préféré le faire à pied. Nous avions assez de temps pour marcher sur le chemin entouré d'arbres. Cela ne ressemble pas beaucoup aux forêts de la Nouvelle-Zélande. Ce ne sont pas les mêmes arbres, je n'ai pas ressenti, non plus, les mêmes sensations mais je ne suis pas restée assez longtemps pour les écouter. Nous devions rejoindre la directrice dans son bureau alors je ne pouvais pas le faire. Akenehi m'a dit que j'aurais tout le temps en dehors des cours pour le faire, une année entière aussi. Nous sommes mi-septembre mais je ne me rappelle plus de la date exacte. Akenehi me l'a dit pourtant mais j'ai oublié. Je suis un peu étourdie en ce moment. Je sais que vous sommes lundi et c'est l'après-midi donc j'ai cours de compréhension des espèces. C'est écrit sur mon emploi du temps que je tiens à la main.
- Je ne me suis jamais retrouvée dans un labyrinthe mais je vois ce que tu veux dire. Cette école est immense, je n'ai jamais connu ça. Et puis, c'est un château, c'est la première fois que j'en vois un. Il n'y a pas de château en Nouvelle-Zélande.
Elle me souhaite la bienvenue à Ravenswood et j'en souris. Cette fille est vraiment gentille, ça me fait chaud au cœur de rencontrer une personne comme elle. Je l'écoute avec intention me parler de son école, donnant son avis à ce sujet. Elle a raison, c'est grand et je ne sais pas où je me trouve. Je suis complètement perdue. Je n'ai plus aucun sens de l'orientation, ni aucun repère. Cette école est bien plus grande que celles où j'ai été inscrite à Christchurch. J'ai l'impression qu'ici, c'est dix fois plus grand. Et puis, nous étions en ville, non en plein milieu de la nature, et le bâtiment ne ressemblait en rien à un château. Tout est différent. J'ai l'impression d'être dans un autre monde, dans une autre époque. C'est assez déroutant. Elle, aussi, se rend à l'amphithéâtre et me propose de faire le chemin ensemble. J'acquiesce vigoureusement la tête en souriant, heureuse qu'elle me le propose.
- Merci beaucoup. J'espère que je m'y plairais mais je ne me souviens pas d'avoir eu un plan. J'ai eu plein de documents et peut-être qu'il y en avait un avec. J'ai oublié. Oui, c'est très gentil à toi de me le proposer et j'accepte avec grand plaisir.
Je la vois ranger son téléphone dans une poche et commence à marcher, je lui emboite le pas. Moi aussi, j'ai un portable et je crois que je l'ai mis dans mon sac quand je suis sortie de ma chambre mais je n'en suis pas sûre. Je l'ai peut-être laissé sur le lit ou le bureau... J'ai l'impression d'oublier plein de choses en ce moment. Je regarderai quand je serai assise dans l'amphithéâtre. Si ça se trouve, il sera aussi immense que le reste. Tout semble plus grand ici. Bien plus grand... Elle se présente à son tour. Angel. Ange, c'est un très beau prénom. Elle n'a pas les ailes comme les fées mais elle a un joli visage comme doivent être sûrement les anges. C'est vrai, on les décrit comme de jolies personnes.
- C'est très joli Angel, j'aime beaucoup.
Mais Angel n'est pas un ange, ni une fée. J'ai appris que les elfes ont les oreilles pointues et ont des pouvoirs magiques comme les sorciers. Mais elle n'est pas tout cela, je ne ressens pas de magie autour d'elle. Alors elle doit être une vampire, une dhampire ou une louve-garou. Je me demande ce qu'elle est. C'est la première fois que j'en rencontre une, qui qu'elle soit. J'en ai jamais vu auparavant et encore moins parlé. Elle me demande en quelle année, je suis. Je ne sais pas trop. Enfin, je ne sais pas comment ils comptent ici. Est-ce que c'est différent de la Nouvelle-Zélande ? Je ne sais pas, je n'en ai aucune idée mais j'essaye quand même.
- Oh... euh... je suis en seconde et j'ai eu seize ans au moins de juin. Et toi, tu as quel âge ?


Siofra│Britannique│16 ans│161 cm│Elfe│Amphithéâtre ǀ Tadji


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Bien sûr, je me souviens de mon premier baiser dans le couloir, durant le bal de la rentrée. Nous étions seuls et on s'est embrassé. Mais je n'ai pas trouvé ça spécial comme dans les films ou les romans quand une fille reçoit son premier baiser et qu'elle trouve ça magique. Peut-être parce que je n'étais pas amoureuse d'Ethan. Je ne le connaissais même pas plus que ça. De simples connaissances. Mais il était mignon et sympa, on avait passé un bon moment dans la salle de bal à danser et discuter. Avant de se quitter, il s'est penché vers moi, et on s'est embrassé. Après, il y a eu d'autres baisers avec d'autres garçons. Jeremiah, c'était après notre cours commun de gymnastique. Il arrêtait pas de me taquiner, et c'est vrai, ça me faisait beaucoup rire. Je ris facilement aussi. En plus, il est vraiment beau. Et je ne sais plus mais de fil en aiguille, on s'est embrassé. Là aussi, c'était plus pour s'amuser qu'autre chose. Mais cette année, il n'est plus là, c'est un peu dommage. Et j'aimais bien faire de la gymnastique avec lui notamment pour les échauffements. Lucas, c'était au réfectoire. Il m'a dit que je n'étais pas chiche de l'embrasser. Eh bah, je l'ai fait juste pour le détromper. Ce n'était qu'un baiser. Et quand j'ai vu sa tête, j'ai éclaté de rire. C'était trop drôle, il ne pensait pas que j'allais le faire. Joshua, c'était au bord du lac, vers la fin de l'année dernière. Il m'a embrassé spontanément et j'étais tellement surprise que je n'ai pas réagi. Cette fois-ci, c'est lui qui a éclaté de rire à cause de la tête que je faisais. Il n'a pas recommencé et il a repris notre discussion comme si de rien était. Je n'ai pas vraiment compris, et il n'en a pas reparlé. J'ai trouvé ça bizarre mais je n'ai rien dit. Et Livio, C'est celui qui embrasse le mieux. Il embrasse vraiment bien. Et pas que sur la bouche, dans le cou aussi. D'ailleurs, il est aussi beau qu'il embrasse bien.
Tadji trouve que c'est un bon début d'aimer embrasser les garçons. Je souris, c'est marrant. Je n'aurais pas vu les choses comme ça. Puis il me questionne pour savoir si je suis allée plus loin que des baisers. Il y a bien eu un peu plus avec Livio. Il a été plus entreprenant que les autres, il y a eu quelques caresses sous mon tee-shirt, ses mains dans mon dos et sur mes fesses. Il a eu les mains un peu baladeuse. On n'a pas été plus loin que ça. Mais c'était agréable ça aussi.
- Hum... il y a bien eu un peu plus que des baisers. Quelques caresses aussi.
Je l'interroge à mon tour mais sur un tout autre sujet parce que je sais déjà que Tadji a déjà couché avec des filles. Et puis, il a bien dit que c'était son activité favorite. Sa passion même. Je l'interroge sur les responsabilités d'une reine. Elle en a moins que celui du roi. Oh... alors c'est différent de l'Angleterre parce que c'est la reine qui a plein de pouvoirs, et non, son mari. Il trouve que c'est quand même trop de responsabilités et il ne semble pas aimer ça. C'est vrai que présenter comme ça, ça ne donne pas envie d'être reine ou roi. Ce n'est pas drôle s'il y a trop d'obligations et de contraintes. Moi, je n'aimerais pas trop en avoir. Ce n'est pas comme dans les dessins animées, où être une princesse dans Disney donne envie d'en être une et de rencontrer le prince charmant.
- C'est différent de l'Angleterre où la reine a plein de pouvoirs. C'est l'inverse chez toi. J'imagine que ça doit être difficile et pesant, fis-je songeuse. Ça ne donne pas envie. Moi, je n'aimerais pas parce que je ne pourrais pas faire ce que je veux.
naji2807

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par naji2807 »

Texte peut être un peu explicite

Tadji Saeed, aussi appelé Prince Tadji
Dhampir, Prince imbu de sa personne
18 ans, Né le 18 Mars, 1m83

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Le fait que Siofra n'ait jamais rien fait, en dehors de quelques baisers, ne me dérange pas, bien au contraire. J'aime les jolies filles douces, et j'aime aussi celles qui n'y connaissent rien, car j'aime les guider, leur montrer, leur faire découvrir. Je sais que je suis un bon coup, je suis même plus que cela, et je suis sûr qu'il n'y a rien de mieux que de faire une première fois avec moi, nombreuses sont celles qui peuvent en témoigner. Je sais me montrer doux, mais surtout, je sais combien ce moment est important, et je sais le rendre important pour chacune.
Bien sûr, je n'ai jamais été amoureux d'aucune fille, et je ne mets pas d'amour dans mes relations sexuelles, mais ce n'est pas ce qui compte. Ce qui compte, c'est de se montrer doux, de faire découvrir à la fille son propre corps, de lui faire découvrir tout le plaisir qui peut en découler, et de lui faire vivre un moment magique en ma compagnie. Et je suis toujours honnête quand à mes intentions, je n'ai jamais promis d'histoire d'amour passionnée, ni rien de ce genre. Bien sûr, certaines filles s'y accrochent, et j'ai déjà connu quelques déceptions, mais c'est comme ça, je ne suis pas prêt à me mettre en couple...
Quand Siofra m'apprend avoir fait plus qu'embrasser des garçons, mon sourire s'élargit et je me sens curieux. Mais interroger une fille sur sa vie privée, ça ne se fait pas, en tous cas pas à ce point là. Pourtant j'aimerai bien en connaître davantage, et je me demande surtout ce qu'elle appelle "quelques caresses". Est-ce qu'elle parle de caresses assez chastes, ou bien des mains se sont-elles déjà baladées sur son intimité? Siofra me semble trop pure pour ça... mais sait-on jamais.
- Eh bien, je ne pensais pas, je dis d'un ton neutre avant d'ajouter, tu vois ce n'est pas si étonnant que j'ai envie de coucher avec toi puisque d'autres ont aimé t'embrasser et de caresser.
Les questions de Siofra sont bien différentes des miennes puisque de son côté, elle parle de politique, et surtout des responsabilité qui incombe aux rois et aux reines. Heureusement, je ne deviendrai probablement jamais roi, et ça me convient très bien. Les responsabilités et la gestion du pays, très peu pour moi.
- L'Angleterre est un pays bizarre, je réponds simplement à sa remarque sur les différentes entre ce pays et le mien.
C'est ce que je pense, même si je n'y vais pas souvent, si on omet Ravenswood bien sûr. Mais ici, il y a différente nationalité, alors ce n'est pas pareil. Mais les anglais sont bizarres, il n'y qu'à voir Mr Williams.
- Et tu as bien raison, je dis concernant la suite, mais heureusement, je peux faire ce que je veux de mon côté, je n'ai aucune contrainte, et dès l'année prochaine, j'en aurai fini avec cette école, et j'aurai enfin la paix.
Yumeko

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Yumeko »

Finngard│Norvégien│27 ans│189 cm│Sorcier│Infirmier remplaçant │Infirmerie │M. Williams


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Mon patient s'énerve pour pas grand chose et j'hausse un sourcil par tant d'emportement. J'ai l'honnêteté de lui dire que les cours d'histoire ne m'ont jamais paru passionnant. C'est la stricte vérité. Je ne me rappelle pas trop des cours d'histoire en Norvège, ça commence à remonter et je n'étais qu'un gosse. En plus, les cours sont assez différents, on ne raconte pas la même chose chez les humains et chez les surnaturels. Il y a eu des guerres humaines et des guerres entre surnaturels par le passé. Chez les hommes, la guerre se poursuit dans certains pays. Bien sûr, il existe des conflits entre surnaturels mais rien de comparable. Mais l'histoire ne se résume pas aux conflits, encore heureux même si elle y tient une part importante. Il n'y a qu'à voir le XXème Siècle pour s'en convaincre. Deux guerres mondiales, une guerre froide pour les hommes. Les surnaturels sont moins nombreux et vivent cachés. Les fées et les elfes vivent de manière plus indépendantes que les autres, dans le sens où elles n'ont aucun lien avec le conseil, loin des guerres et des conflits. Les dhampirs, non plus, n'en font pas partie mais pour des raisons plus difficiles à entendre si vous êtes pour l'égalité de toutes les espèces. Reste les trois autres espèces : sorciers, loups-garous et vampires. Mais la plupart est loin d'y prendre part, préférant vivre en dehors de leurs affaires comme ma famille.
Les questions de mon patient semble plus rhétorique qu'autre chose et je ne peux même pas en placer une pour lui répondre. Il va trop vite. Je ne suis pas un grand lecteur, je ne lis qu'occasionnellement. Ce n'est pas mon passe-temps favori. Je regard parfois des documentaires mais ils sont rarement sur l'histoire mais plutôt sur la nature, la faune et la flore... peut-être parce que je suis né dans un pays où la nature est un élément important à notre vie, dans notre éducation et j'ai commencé un tour du monde vivant plus près de la nature que jamais. Quant à voyager, on peut dire que je suis en plein de dans même si ce projet est mis entre parenthèse en ce moment. Mais il reprendra bel et bien un jour. Ce n'est qu'une question de temps.
- Condamné avant même d'être jugé, ai-je juste le temps de répliquer qu'il recommence derechef.
Mais j'ai le droit à des excuses dues à son emportement. Non, je n'avais pas remarqué du tout pensais-je ironique. Il insiste au sujet de l'histoire comme le sujet le plus passionnant du monde et qu'il me manque d'avoir un déclic pour aimer l'histoire. Il me propose même d'assister à l'un de ses cours. J'hausse à nouveau un sourcil mais d'étonnement. Celle-là, je ne l'avais pas vu venir. Assister à l'un de ses cours, rien que ça. Ça risque d'être compliqué parce que ses cours coïncident avec mes permanences à l'infirmerie et je n'ai pas spécialement envie de remettre les pieds dans une salle de cours même pour faire plaisir à un collègue.
- Je ne suis pas un grand lecteur, roman historique ou non. Je suis plutôt documentaire sur la nature. Par contre, j'ai voyagé autour du monde, j'en ai vu des cultures, des paysages, des gens. Sans vouloir vous vexer, un peu est un euphémisme chez vous. Il faut de tout pour faire un monde et on ne peut pas tout aimer dans la vie. Peut-être que je n'ai jamais eu le déclic comme vous dites et peut-être que je ne l'aurais jamais. Je crois que ça va être impossible, mes permanences tombent en même temps que vos cours.
Je crois que je ne suis pas au bout de mes surprises parce qu'il me propose son aide pour cette nuit. C'est bien la dernière personne auquel je penserais pour m'aider ce soir car il serait une épine dans le pied plus qu'autre chose. Il faut être honnête, si avec une coupure, il vient à l'infirmerie et il est limite hypocondriaque, je crains le pire s'il voit des blessures plus graves. Il ne manquerait plus qu'il panique ou qu'il tourne de l'œil, et je me retrouve avec un professeur sous les bras, inconscient. J'aurais d'autres soucis à penser sans avoir besoin d'en rajouter un supplémentaire. Je pense en avoir bien assez comme ça ce soir. Alors je préfère que les choses soient claires.
- Franchement sans façon.
En effet, j'aurais l'occasion de m'y remettre cette année puisqu'il y a un terrain de basket à disposition ici. J'ai même eu l'occasion d'y faire un tour deux ou trois fois et de faire quelques paniers même si c'est plus intéressant de jouer avec une personne ou plusieurs. Raison pour laquelle je me verrai bien proposer à Jespar, le prof de sport et Edelmiro, le stagiaire, dont j'ai appris les prénoms depuis mon arrivée mais que je n'ai pas eu l'occasion de parler depuis.
- En effet, c'est la meilleure occasion de refaire du basket. J'ai déjà eu l'occasion de pratiquer depuis mon arrivée ici. C'est l'avantage de vivre dans une école avec un grand complexe sportif.
Il accepte qu'on se tutoie et même qu'on s'appelle par nos prénoms. Nous sommes collègues alors autant le faire surtout si je reste un moment ici. On se croise tous les jours, je le reverrai sûrement à l'infirmerie dans les semaines à venir et on discutera peut-être à nouveau à l'occasion.
- Ça me va très bien.
Yumeko

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Yumeko »

Siofra│Britannique│16 ans│161 cm│Elfe│Amphithéâtre ǀ Tadji


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En dehors des baisers et de quelques caresses, je n'ai jamais été plus loin avec un garçon parce que ça ne m'a jamais intéressé pour le moment. Je n'ai jamais couché avec un garçon et je n'y ai pas trop réfléchi jusque là, non plus. Cela me suffit d'embrasser des garçons parce que c'est agréable surtout avec Livio. C'est celui qui embrasse le mieux. Alors je ne sais pas si j'ai envie d'aller plus loin. Sans doute un jour mais pas maintenant. Je ne suis même pas amoureuse même si ça ne m'a jamais empêché d'embrasser des garçons et de me faire embrasser en retour. Mais pour l'instant, j'ai bien d'autres choses à penser comme ma nouvelle chorégraphie en gymnastique dont j'ai plein d'idées en tête, ce qui vient de se passer avec Dorcha, Micah avec lequel j'ai envie de discuter, mes parents dont j'ai appris que j'allais être grande sœur dans quelques mois, mon envie de faire de la danse irlandaise, et celle de discuter à nouveau avec Elias surtout de capoeira depuis que j'ai vu des vidéos sur internet.
Tadji ne pensait pas qu'il y aurait eu un peu plus que des baisers avec des garçons ? Je me demande bien pourquoi il pense une chose pareille. J'ai bien le droit d'embrasser des garçons et d'aller un peu plus loin surtout si c'est agréable. Il me fait comprendre qu'il veut coucher avec moi puisque d'autres garçons m'ont embrassé voire caressé. C'est étrange de penser ça comme si je n'avais jamais embrassé de garçons, ça ne lui serait pas venu à l'esprit. Je crois que je ne comprends pas Tadji. Pour le moment, je ne veux coucher avec personne pas même lui. A la limite, je veux bien voir s'il embrasse bien. Il parait qu'il ne faut pas mourir idiot et c'est quand même un garçon mignon alors pourquoi pas. Ça pourrait être bien. Et il embrasse plein de filles alors il a de l'expérience.
- Bah pourquoi ? Je ne l'aurais jamais imaginé si tu ne l'avais pas dit... mais tu sais Tadji, je ne veux pas coucher avec toi pour le moment.
Je lui parle de rois et de reines, de leur pouvoir et de leur devoir le comparant à l'Angleterre qui a une reine qui règne sur le pays depuis des dizaines d'années et elle ne semble pas vouloir abdiquer. Alors, c'est peut-être sympa d'être reine finalement si on veut rester reine même si on est vieux. C'est peut-être d'avoir plein de serviteurs autour de soi qui lui obéisse, de vivre dans un immense et beau palais, d'être riche, d'être célèbre... Moi, je ne crois pas que ça me plairait tout ça. J'ai d'autres aspirations. Je veux être heureuse, je veux rire et sourire tous les jours, je veux vivre près des personnes que j'aime, j'ai envie d'aimer et d'être aimée, je veux faire ce que je veux, je veux être libre... Mais Tadji trouve étrange l'Angleterre.
- Pourquoi tu dis ça ? Parce que c'est une femme ?
Tadji a plus de chance que la reine d'Angleterre et que le roi et ses cousins puisqu'il peut faire ce qu'il veut. Enfin, il parle surtout de contraintes qu'il n'a pas. Et il semble ne pas trop aimer cette école car il parle d'avoir la paix. Moi, j'aime bien Ravenswood, les matières sont sympas, les profs aussi pour la plupart. En plus, je peux faire de la gymnastique. Et surtout, j'ai rencontré plein d'élèves et je me suis fais des amis. J'ai plein de bons souvenirs ici, et je n'ai pas envie de quitter cette école. Heureusement, j'ai encore quelques années à passer ici.
- On dirait que tu n'aimes pas Ravenswood pourtant c'est une chouette l'école. J'ai plein de bons souvenirs ici, j'ai rencontré plein d'élèves, je me suis fait des amis. Mais c'est dommage, on ne se verra plus, l'année prochaine.
naji2807

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par naji2807 »

John Williams, dit Mr Williams
Sorcier, Professeur d'histoire
27 ans, Né le 21 Septembre, 1m80

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Je sais que je ne devrais pas, mais c'est plus fort que moi, dès qu'on parle d'histoire, la passion l'emporte et je parle pendant des heures. Pire encore quand on ose me dire que cette matière ne passionne pas, je me mets presque en colère... pourtant je peux comprendre que les passions divergent... mais l'histoire tout de même! L'histoire ce n'est pas juste une passion, c'est bien plus que cela, c'est important, plus qu'important même, c'est primordial! L'histoire c'est notre passé, c'est même une partie de notre présent. L'histoire ce sont nos ancêtres et ceux de tous les autres êtres qui peuplent cette Terre. L'histoire c'est ce qui fait que nous sommes ici aujourd'hui! C'est le passé qui définit le présent, c'est d'une telle évidence que je me demande comment certains font pour vouloir l'oublier, ou en tous cas ne pas beaucoup s'y intéresser.
Je me rends cependant bien compte que je suis allé trop loin... Je me suis un peu trop emporté, et il ne méritait pas cela. Aussi, quand il prononce une phrase assez juste, je me sens un peu coupable et rosit légèrement avant d'acquiescer. Il a raison, je le juge certainement trop vite...
- Pardonnez mon emportement, je dis encore une fois, c'est plus fort que moi.
Quand la passion me gagne, c'est vrai qu'on ne m'arrête plus...
Je suis chagriné quand je comprends qu'il n'assistera pas à mes cours et qu'il ne compte pas faire plus d'effort pour s'intéresser à l'histoire, et comme je ne suis pas doué pour cacher mes émotions, ça doit certainement se voir sur mon visage... Mais je sais que j'en ai trop fait, et que de toute façon on ne peut pas forcé les gens à aimer ce qu'on aime... même si dans mon cas ce n'est pas juste une passion, et que je trouve que l'histoire devrait être importante pour tous...
- C'est vraiment dommage... et pour la lecture aussi, c'est tellement passionnant de se plonger dans un roman... Et vous regardez des documentaires historiques parfois? je demande avec un mince espoir. Au moins vous avez voyagé, et où êtes vous allez? Moi aussi je voyage beaucoup, j'aime allé découvrir les vestiges de l'histoire directement sur place. D'ailleurs cette année je vais enfin pouvoir organiser une sortie scolaire avec les élèves! Vous devriez venir!
Je suis de nouveau un peu triste quand il refuse mon aide pour cette nuit, mais je peux comprendre... Je dois avouer que je n'ai jamais soigné personne, si je ne me compte pas, et que je ne serai sûrement pas d'une grande aide. Néanmoins je précise :
- D'accord, mais si vous me cherchez je serai certainement à l'étage, je dois veiller à ce que les élèves restent bien dans leur chambre. Je ne comprends pas vraiment pourquoi cette précaution est nécessaire d'ailleurs, parce que les élèves dorment, ils n'ont aucune raison de se balader en pleine nuit, je dis en haussant légèrement les épaules.
Moi même je préférerai dormir, mais je prends mon travail très au sérieux, alors j'y serai bien sûr.
Nous parlons ensuite sport et si j'avoue ne pas en faire beaucoup, voir pas du tout, mon collègue en faisait à l'école. C'est bien l'occasion de s'y remettre, et j'acquiesce vivement :
- C'est vrai que l'école a de nombreux avantages. De mon côté, je pense me mettre à la natation cette année... mais ça fait longtemps que je n'ai pas nagé, je crois que je suis un peu rouillé. Je pense qu'en plus, vous trouverez facilement un ou une partenaire.
Mais ce ne sera pas moi, je suis trop peu doué pour ça... et puis je n'ai jamais aimé les jeux de balle, j'ai un peu peur du ballon.
Je lui adresse un sourire alors que nous décidons de nous tutoyer, ce sera plus simple pour nos échanges futurs.
- Et tu t'adaptes bien ici? C'est vrai que ça n'a pas beaucoup changé depuis dix ans, mais les gens ont changé.
naji2807

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par naji2807 »

Tadji Saeed, aussi appelé Prince Tadji
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18 ans, Né le 18 Mars, 1m83

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J'embrasse divinement bien, je le sais. Je maîtrise l'art du baiser, pour l'avoir pratiqué à de nombreuses reprises, et j'ai appris de mes expériences, de mes erreurs autant que de mes succès. Il y a d'ailleurs eu plus de succès que d'erreurs, évidemment, car je me trompe rarement, voir jamais. J'aime embrasser, j'aime le contact de lèvres douces et agréables, et j'aime surtout avoir le contrôle lors des baisers. Comme en danse, j'aime guider, j'aime mener la danse, j'aime décider du sens du baiser, j'aime choisir le moment où la bouche s'entrouvre et où elle se referme.
Siofra ne semble pas comprendre qu'elle puisse être désirable, en témoigne le fait qu'elle ait déjà embrassé quelques garçons. Mais je suis sûre qu'aucun n'embrassait aussi bien que moi. Je suis presque vexé quand elle me dit qu'elle ne veut pas coucher avec moi pour le moment, mais je ne le montre pas, conservant mon sourire. Ma main caresse doucement la sienne, et je réponds d'une voix basse et douce :
- Eh bien maintenant tu le sais. Et bien sûr ma belle, de toute façon ce n'est pas le moment, et puis il faut passer par plusieurs étapes avant de passer directement à celle-là. De toute façon, tout commence toujours par un baiser.
C'est la vérité, on commence par découvrir la bouche de son partenaire avant de passer au reste du corps. Et c'est vrai que j'ai envie de découvrir la bouche de Siofra, mais je ne fais pas mine de m'approcher. Je peux être très patient, autant qu'un chasseur qui attend le bon moment pour fondre sur sa proie.
Alors que nous parlons politique, je fais savoir à Siofra ce que je pense de l'Angleterre, c'est à dire qu'il s'agit à mes yeux d'un pays étrange, et contrairement à ce que pense Siofra, je ne dis pas ça seulement parce qu'il est dirigé par une femme, même si ça joue un peu.
- Pas que non, il y a aussi leurs manières, leurs attitudes, et surtout, leurs nourritures... elle n'a aucun goût, je dis en faisant légèrement la grimace.
Au moins chez moi, quand je ne me nourris pas de sang, je peux apprécier de succulents repas, épicés, pleins d'arômes... En Angleterre la nourriture est fade, elle n'a aucun goût...
J'ai hâte de quitter cette école et de retourner chez moi, parce qu'ici je ne peux rien faire comme je veux. Je ne peux pas boire de sang, je ne peux pas coucher quand je veux... bien sûr, je le fais, mais je dois faire attention à ce que ça ne soit pas trop visible, et ça m'agace.
- Il y a trop de règles absurdes, je réponds en faisant un geste désinvolte de la main avant d'ajouter avec un petit sourire, mais tu vas me manquer quand je serai parti, c'est vrai.
Les filles d'ici vont un peu me manquer, c'est vrai, c'est peut être la seule chose qui me plait ici.
Yumeko

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Yumeko »

Finngard│Norvégien│27 ans│189 cm│Sorcier│Infirmier remplaçant │Infirmerie │M. Williams


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J’ai prononcé la phrase qu’il ne fallait pas. Je ne suis pas passionné par l’histoire. Résultat des courses, il m’adresse des reproches un peu trop passionnés sur cette erreur. Je pense qu’il ne peut concevoir quelqu’un n’aimant pas ce domaine. C’est comme si lui n’aimait pas le rock et que je lui faisais un long laïus à ce sujet. Si je devais m’emporter à chaque fois que j’entends quelqu’un dire qu’il n’aime pas voire même déteste ce style musical, je ne serais pas sorti. Bref, je ne suis pas le seul à ne pas aimer. Mais comme je lui disais au départ, c’est que les cours ne m’ont jamais paru passionnant. On peut dire ce que l’on veut mais le prof y fait beaucoup. C’est important d’avoir de bons profs qui font aimer leur matière. Le prof qui s’occupait de ce cours à mon époque était loin d’être passionnant, sa voix était monocorde et les cours rébarbatifs contrairement à celui de sciences qui m’a fait m’intéresser à sa matière et donné envie de devenir infirmier. Alors peut-être que si j’avais un prof aussi passionné que lui (je parle bien au conditionnel), cela m’aurait suffisamment plu pour que je m’y intéresse davantage et fasse un autre métier. Dans tous les cas, cela aurait été un métier de terrain. Ma réplique a le mérite de le faire réagir et de se rendre compte de son emportement. Face au sien, je ne réagis pas par agressivité, ni colère. Je suis d’un naturel très calme mais je me montre ferme dans mes réponses.
- Comprenez qu’on ne puisse pas avoir les mêmes goûts que vous, même si c’est votre domaine de prédilection. Imaginez que je m’emporte si vous avouez ne pas aimer le rock.
Il semble un peu triste de mon manque d’intérêt pour cette matière et ça se voit sur son visage. Il a limite le regard de chien battu. Il est aussi passionné qu’expressif et il est plutôt facile de décrypter ses émotions. Tout le contraire de moi, qui ne le suis pas. Passionné, je peux l’être dans certains domaines, pouvant discuter facilement sur des sujets qui m’intéressent tout particulièrement. Je n’ai jamais été un grand lecteur même s’il m’arrive de lire quelques romans de temps à autre. Je suis très difficile alors je trouve peu de livres qui me plaisent. Quand j’évoque brièvement les documentaires, il me demande si je regarde quand même des documentaires historiques. J’en ai peut-être vu à l’occasion mais ils ne m’ont pas laissé un souvenir impérissable parce que je ne m’en souviens pas. Je retrouve un peu de grâce à ses yeux quand je parle voyage. Il doit penser que je ne suis peut-être pas un cas désespéré. Il en profite pour m’interroger à ce sujet. Lui aussi voyage mais pas pour les mêmes raisons que moi. Je vais à la rencontre des gens et de leur culture, lui va à la rencontre de la vieille pierre et de l’histoire. Il va même organiser une sortie scolaire cette année et me propose de venir. Décidemment, il tient à me faire partager sa passion par tous les moyens possibles. Après le cours, la visite avec les élèves. De lui à moi, je préférerais faire une visite sans élève.
- Je suis un lecteur très difficile trouvant peu de livres qui me plaisent. Rarement ou j’en ai pas souvenir. Mais je veux bien en regarder un si vous en avez un excellent à me conseiller. J’ai fait pas mal l’Amérique du sud, j’ai traversé une grande partie de l’Amazonie, le Pérou et l’Argentine, les pays entourant le lac Victoria, le Congo, la Birmanie, le Népal, et dernièrement, j’étais au Japon. Et vous, quels pays avez-vous visité ? C’est une bonne initiative pour faire s’intéresser les élèves et les faire sortir du cadre scolaire. Vous avez l’intention de visiter quoi ? Je préfère laisser ça à d’autres accompagnateurs.
Autant être franc avec lui, et ne lui laisser aucune chance de m’aider même si ça semble le rendre triste. Je n’ai pas envie d’avoir un patient supplémentaire sur les bras. Je risque déjà d’en avoir plusieurs sans avoir besoin de problèmes en plus. Sans méchanceté, et en étant réaliste, je pense qu’il sera plus un poids qu’autre chose. Toutefois, il me précise où je pourrais le trouver. Il est plus sage qu’il soit à l’intérieur à surveiller les élèves plutôt qu’à l’extérieur. Je ne peux m’empêcher d’hausser un sourcil quand il parle des élèves qui dorment les nuits de pleine lune. Non, ils ne vont pas rester éveillés du tout, ils vont rester sagement dans leur lit et dormir. Mais bien sûr. J’ai eu leur âge, et je ne dormais pas toujours les nuits de pleine lune, profitant que les professeurs étaient bien occupés ailleurs.
- Je saurai m’en rappeler. Croyez-en mon expérience, tous les élèves ne dormiront pas cette nuit, certains vont même chercher à sortir pour voir un loup se transformer.
C’est vrai, cette école présente un net avantage avec son grand complexe sportif contenant une partie réservée à la gymnastique, un terrain de basket, une zone pour l’escrime, un terrain de tennis et même une piscine taille olympique dans mes souvenirs. Ce n’était pas là où je passais le plus de temps, préférant pratiquer le basket pendant le cours de sport et en dehors. Cela n’a pas vraiment changé depuis.
- En effet. Nager, c’est comme faire du vélo, ça ne s’oublie pas. Il faut simplement y aller doucement pour une reprise et ne pas trop forcer et ça ira tout seul. En tout cas, je vais m’y employer.
Après avoir accepté de nous tutoyer et de s’appeler par nos prénoms, il me demande si je m’adapte bien ici. Plutôt. Je connais déjà Ravenswood, j’y ai étudié pendant des années et l’école n’a pas vraiment changé. Le même bâtiment, la même forêt, le même lac… seuls les élèves et les employés ont changé. Mon rythme de travail n’est pas contraignant, les horaires sont fixes avec des astreintes la nuit et le week-end pour les urgences. Jusqu’ici, cela ne m’est pas arrivé. Le plus dur au final de s’y remettre, d’être fixe, de ne plus aller d’un endroit à un autre.
- Au bout de quinze jours, je peux dire oui. Je suis d’accord, les profs ne sont plus les mêmes, seuls la directrice est toujours là. Tu es ici depuis quand ?


Siofra│Britannique│16 ans│161 cm│Elfe│Amphithéâtre ǀ Tadji


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Je sens la main de Tadji reprendre ses caresses sur ma main. C’est vrai, c’est agréable. Je suis assez tactile, et j’aime bien les petits contacts physiques comme celui-ci et les câlins. J’aime bien qu’on m’étreint ou étreindre quelqu’un, être pris dans les bras ou qu’on me prenne dans les bras, la douce chaleur d’un corps contre soi. Je trouve qu’un câlin est un contact positif, doux, tendre, généreux et réconfortant à la fois. Un câlin apporte tellement. Cela fait du bien d’en recevoir. Même si celui de Dorcha m’a plus chamboulé et surpris qu’autre chose et que je ne suis pas sûre de comprendre même en discutant avec Tadji. Mais je ne refuse jamais un câlin parce que ça me fait plaisir et je ne veux pas blesser la personne parce qu’elle vous donne quelque chose. Cela serait comme refuser le cadeau qu’elle vous fait. On ne refuse pas un cadeau mais on l’accepte.
Mais si je le sais, cela ne m’empêche pas d’être surprise par sa réponse, par le fait qu’il a envie de coucher avec moi. Même si pour le moment, je n’ai jamais réfléchi à cela, je ne sais pas si Tadji aurait été le premier garçon auquel j’aurai pensé pour ma première fois. Je l’ai toujours vu comme Prince Tata, celui que j’aime bien taquiner dès que je le vois, dès que j’en ai l’occasion. J’ai plus envie de l’embêter et de discuter que de l’embrasser mais pourquoi pas. Quant à aller plus loin, pour le moment, je ne sais pas. Il faut que j’y réfléchisse, c’est important. Cela pourrait être quelqu’un d’autre aussi…
Tadji me fait rire quand il dit que ce n’est pas le bon moment. Je ne vais pas sécher un cours pour coucher avec lui, et lui non plus. Cela serait bizarre de sortir de l’amphithéâtre au tout début du cours pour ça. Il y en a peut-être qui le ferait… Moi, ça ne m’arrivera pas. En plus, les cours, c’est important, c’est mes parents qui me l’ont dit et j’écoute toujours les conseils de mes parents. Pour en revenir à Tadji, c’est vrai qu’on peut aussi y aller par étape. Je me demande combien il y en a, il faut que je lui demande. Oui, c’est vrai, c’est important les baisers, c’est même le point de départ selon lui. Il faudrait aussi que je sache si Tadji embrasse bien parce que si ce n’est pas le cas, je ne pense pas aller plus loin. D’un autre côté, il a du succès avec les filles alors j’imagine qu’il doit bien embrasser et faire d’autres choses bien.
- C’est vrai, on a un cours de compréhension des espèces mais quand je disais pour le moment, c’était au sens large, dans quelques temps peut-être. Il y a combien d’étapes ? Un baiser, c’est important. Et tu sais, je veux bien qu’on s’embrasse mais juste des baisers, hein ?
J'écoute son point de vue sur l'Angleterre et la Reine Elisabeth II. Je crois que ça le dérange que ce soit une femme qui ait le plus de pouvoir. Moi, je ne comprends pas, c'est normal qu'une femme est aussi du pouvoir, parfois même plus qu'un homme et vice versa. On m'a toujours dit que les femmes et les hommes sont égaux, l'un n'est pas au dessus de l'autre. Tout le monde doit être traité de la même manière. Mais Tadji ne semble pas trop aimer l'Angleterre, critiquant plusieurs choses surtout la nourriture. Comme je suis moitié irlandaise, moitié britannique, je mange la même chose que les anglais à quelques exceptions près. On a aussi nos spécialités bien sûr. Mais moi elle me plait bien leur nourriture, je ne suis pas trop difficile non plus. Je mange de tout. Je suis même très gourmande, j'adore tout ce qui est sucré. Je ne peux pas manger un repas entier sans terminer par un dessert.
- Tu critiques beaucoup l'Angleterre, commenté-je. Tu es un peu dur sur la nourriture, il y a des trucs bons quand même. Elle est comment la nourriture de ton pays ?
Il parle des règles de cette école qu'il trouve absurdes et je me demande pourquoi. Ce n'est pas le qualificatif qui me viendrait à l'esprit en parlant des règles. J'y suis habituée depuis mon entrée et ici, et je les respecte en règle générale. Les seules choses interdites que j'ai faite, c'est de ne pas respecter le couvre-feu quelques fois et me baigner dans le lac. Tadji avoue que je vais lui manquer et je lui souris toute contente.
- Ah bon ? Tu trouves ? Comme quoi par exemple ? Toi aussi, tu vas me manquer Prince Tata. Je ne pourrais plus te taquiner et te parler comme je le fais ici.
naji2807

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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par naji2807 »

Tadji Saeed, aussi appelé Prince Tadji
Dhampir, Prince imbu de sa personne
18 ans, Né le 18 Mars, 1m83

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J'aime câliner et j'aime la douceur, je suis toujours doux et tendre avec les filles avec qui je couche. Je ne mets pas de sentiments, c'est un fait, mais ça ne veut pas dire que je n'y mets pas d'attention. Ce n'est pas parce que je ne fais que coucher avec elles que je dois me comporter comme un vrai goujat. L'acte sexuel est important, il se vit pleinement, et il faut que les deux partenaires y trouvent leur plaisir, sinon cela n'a aucun intérêt.
Que Siofra ne veuille pas coucher avec moi maintenant, là tout de suite, me vexe un peu, mais moins que d'apprendre que ce n'est pas qu'une question d'instant et qu'elle hésite complètement. Enfin je le comprends un peu quand même, parce qu'elle est vierge et que c'est important pour elle... mais en même temps, je ne le comprends pas vraiment, parce que je suis irrésistible.
Je hausse très légèrement les épaules, mais réponds tout de même à ses questions, assez sérieux sur ce sujet important :
- Le nombre d'étapes varient en fonction des gens, il y en a qui vont très vite et d'autres qui aiment prendre leur temps. Moi les deux me vont, mais je sais bien prendre mon temps, et je sais mettre à l'aise, je dis avec un sourire doux. Et va pour les baisers, mais je suis sûr qu'une fois que tu auras goûté à mes lèvres, tu ne pourras plus t'en passer, je lui murmure avec un sourire un peu plus sensuel.
Lorsque nous parlons de l'Angleterre, je lui donne mon point de vue. Oui je critique, bien sûr, car il y a nombres de choses à critiquer... la nourriture étant la première sur la liste. Ensuite le fait que le pays soit dirigé par une femme, et enfin, leurs accoutrement parfois plus qu'étrange... Mais la nourriture reste le maître mot.
- Les plats sont bien meilleurs là-bas, beaucoup plus épicés, ils ont vraiment du goût, pas comme en Angleterre. On mange aussi davantage, en tous cas au palais, en grande quantité, des fruits, des légumes, des plats riches et goûteux, pas la bouillie qu'ils servent là-bas...
Un jour j'ai goûté du pudding... plus jamais je ne mangerai une telle horreur. C'est gélatineux et ça a un goût immonde...
Je ne garderai pas que de mauvais souvenirs de Ravenswood, mais il y en a quand même un paquet... et surtout, je n'aime pas toutes les règles qu'on m'impose ici, au moins chez moi, je fais ce que je veux. Je lève légèrement les yeux au ciel quand Siofra m'appelle par le surnom ridicule qu'elle m'a donné, mais ne moufte pas, je m'y étais préparé.
- L'interdiction de boire du sang, pour commencer, je la trouve absurde et ridicule! Je sais me contrôler, et en plus, la morsure peut être délicieuse quand on s'y prend bien... et je m'y prends divinement bien. Je pourrais te montrer d'ailleurs, je lui murmure en me rapprochant un peu d'elle, ça peut faire partie des étapes...
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Re: Ravenswood School - Cours de compréhension des espèces

Message par Yumeko »

Siofra│Britannique│16 ans│161 cm│Elfe│Amphithéâtre ǀ Tadji


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Si je veux prendre une décision, il est important d'avoir toutes les informations en main, même si j'avoue que je ne pensais pas un jour parler de ce genre de choses avec Tadji. Quand je pense à une telle discussion, la première personne à me venir en tête n'est pas Tadji mais Micah, Ollie ou Angel par exemple. Je devrais aussi leur en parler pour avoir d'autres avis. C'est important d'en avoir plusieurs. La première fois avec un garçon est importante. Quand je le ferai, ça sera avec quelqu'un que j'apprécierai assez, et s'il a de l'expérience, ça sera mieux. Je veux que ça se passe bien, et en faire un bon moment. Parce que je m'en souviendrai, et je veux que ça reste un bon souvenir. Pour le moment, je ne suis pas prête, et je suis loin d'y avoir réfléchi. S'il n'y avait pas eu Tadji, je n'y aurais même pas pensé. Curieuse, je ne peux m'empêcher de l'interroger au sujet des étapes dont il parle. Mais ça ne semble pas être si simple que ça. Cela dépend des personnes entre ceux qui veulent faire les choses rapidement et ceux qui préfèrent prendre leur temps. Moi, j'ai envie de faire toutes les étapes, de prendre mon temps. Bah oui, je ne voudrais pas louper une étape la première fois. Tadji ne semble pas être difficile, il aime tout. Peut-être parce qu'il a assez d'expérience alors il a tout testé. J'ai l'impression qu'il a vraiment envie de faire l'amour avec moi car il insiste bien sur le fait de mettre à l'aise l'autre et de prendre son temps. Il prend une voix différente quand il parle de ses baisers. Je ne sais pas trop quoi en penser. Il faudrait que je demande confirmation aux filles qu'il a embrassé. Je vais mener mon enquête sur les baisers de Tadji.
- C'est important de prendre son temps, je ne veux pas aller trop vite alors il ne faut pas oublier des étapes. Je ne veux pas en louper une seule. Ah bon ? Tu embrasses si bien que ça ? demandé-je surprise.
Il n'aime pas du tout la cuisine anglaise et la critique beaucoup, préférant celle de son pays qu'il compare. J'imagine que quand on est habitué à une cuisine, on a vite des préférences pour celle-ci et on n'aime moins les autres. Je ne me rappelle pas avoir goûté des plats typiques d'Afrique. Ma mère aime bien cuisiner mais c'est bizarre et pas toujours très réussi. Heureusement mon père cuisine mieux, parfois des plats français puisqu'il a des origines de là-bas et il aime bien la variété française. C'est vrai que la cuisine française est très bonne et j'aimerais bien, un jour, visiter Paris et la France comme Naomie. Je pense que j'y mangerais très bien mais j'ai surtout envie de partir en Islande, c'est le pays que je rêve de visiter. J'ai aussi vu des photos du Brésil en m'intéressant à la capoeira grâce à Elias et ça m'a donné aussi envie de partir en voyage là-bas.
- Tu sais, tu me donnes envie de goûter la cuisine de ton pays. Ça a l'air bon. C'est vrai qu'on n'utilise pas beaucoup d'épices chez nous, plutôt des aromates. La bouillie ? Oh... tu dois vouloir parler du porridge. Moi, j'aime bien, c'est ce que je mange souvent le matin. Je rajoute du miel, c'est bien meilleur.
J'adore le miel. J'aime tremper un doigt dans le pot et le mettre dans la bouche pour en manger. C'est bien meilleur qu'à la cuillère. Mais j'évite de le faire ici parce que je ne suis pas chez moi. Je prends une petite cuillère à la place comme dans mon thé. Quand je lui demande de quelles règles il parle, il répond l'interdiction de boire du sang, et rien d'autres. Il n'aime pas du tout cette règle. Après les baisers, il se vente au sujet de la morsure. Il me propose même de tester ça avec lui, l'ajoutant dans les étapes. Ouais mais ça doit quand même faire mal la morsure. Je ne sais pas trop, ça ne me tente pas de me faire mordre avec Tadji ou quelqu'un d'autres. Il dit que ça peut-être délicieux... pour le moment, je ne suis pas convaincue. Il faudrait que je me renseigne aussi à ce sujet.
- Ça semble te tenir très à cœur la morsure. Oui, mais tu n'es pas le dhampir, ni vampire dans cette école et d'autres ne doivent pas savoir se contrôler. Tu sais, je n'aimerais pas qu'on me morde par surprise ou contre ma volonté. Pour le moment, ça ne me tente pas trop. Peut-être un jour...
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