Le jeux des images (une image -> un texte)

[Ann152]

Voilà, j'ai pris la première photo qui m'intéressait, et ça donne ça!

Noah avait toujours adoré nous enregistrer. « Comme dans un film policier », disait-il.
Contrairement à lui, je n'aimais pas cette habitude. Je la trouvais quelque peu malsaine. Il essayait de se justifier, m'entourant de ses bras délicatement.
« Ca sera comme un souvenir de nous, des moments qui auraient dû continuer pour toujours » Mon cerveau était devenu hors-service à partir du moment où il avait commencé à souffler sa phrase dans mon cou, et de toute façon, il faut bien l'avouer, j'étais d'accord avec lui sur ce point.
Non, ce que je n'aimais vraiment pas, c'était lorsqu'il enregistrait les disputes des voisins, la vie des autres. S'infiltrer comme des espions me paraissait un très mauvais jeu, un jeu interdit.
Nos vies, « nous », notre passé à deux, tout était sur ses cassettes. Toutes nos discussions, nos aveux et nos rires.
Mais ma perception de ce « Soundtrack of my life » a changé du tout au tout après l'Accident.
Cet accident où Noah a disparu de ma vie, où la vie à cédé place au trépas. Où le bonheur est devenu tristesse, larmes et néant. Je suis morte en même temps que lui, sur cette route mortelle, quand un chauffard a détruit notre chance.
Je suis restée pendant des jours au milieu des cartons, dans le nouvel appartement où nous venions d'emménager, les yeux constamment embués de ces larmes si douloureuses, jusqu'à ce que je trouve le carton qui avait tous nos souvenirs, avec ce petit mot: « Je t'aime, chérie. J'ai découvert ma raison de vivre en te rencontrant. S'il-te-plaît, gardons ces cassettes! »
Je n'avais même plus assez e force pour pleurer. Et je les ai écoutées en boucle.
Et je regrette d'avoir pensé que j'étais assez forte. Pardonne-moi, Noah, de les avoir jetées.

[naji2807]

Bon bah moi cette image m'inspire alors voilà.


Elle arrive, et toutes les têtes se tournent. Des murmures agitent la salle : Qui est cette fille? Personne ne le sait, et le masque, qui lui couvre la moitié du visage, ne permet pas de la reconnaître. Elle s'avance dans le silence de la pièce, et s'arrête lorsqu'elle arrive au centre. Tous les regards sont braqués sur elle, les femmes la regardent avec de la haine, de la jalousie, ou encore de l'admiration, tandis que les hommes la regardent avec du désir dans les yeux. Un homme s'approche courageusement de l'inconnue, et lui propose une danse qu'elle accepte volontiers. Alors les musiciens recommencent à jouer, et les danseurs se remettent à danser, surveillant toujours du coin de l'oeil l'inconnue.


Je me souviendrai toujours de cette soirée, où, pour la première fois de ma vie, je m'étais sentie désirée, aimée, ou jalousée. Cacher derrière ce masque, j'avais pu faire tout ce que je voulais, tout ce que j'avais toujours désiré. J'avais eu le courage d'aller à cette fête, ce que je n'aurai jamais fait en temps normal. J'avais dansé, rit, et je m'étais amusée, comme jamais auparavant. Derrière ce masque, j'avais pu être quelqu'un d'autre. J'avais mis une autre personnalité, grâce à un simple masque.

[Lola6]

Une cassette pour les souvenirs
Les souvenirs pour se rappeller
Se rappeller de toi
Toi me serrant dans tes bras
Tes bras portant notre fille
Notre fille gambadant dans la maison
La maison brulé par les flammes
Les flammes ravageant mon coeur
Mon coeur demandant ma famille
Ma famille n'existait plus
JE n'existais plus

[lecorbeau]

Un masque noir. Noir comme son coeur. Noir comme le mien aussi. Enfin,disons que le mien est plutôt gris. Cette femme,c'est la reine du noir.Elle se cache derrière du blanc mais,au fond d'elle,c'est le noir total. Le noir charbon. Le noir cruel qui nous visite tous un jour et qui,selon notre caractère nous affaiblit ou nous rend plus fort. Chez elle,ca n'a fait ni l'un,ni l'autre. ELle était déjà mauvaise et manipulatrice alors,cette visite,elle l'a recu comme un encouragement plutot que comme une dissuasion. Elle a du comprendre que le noir au fond d'elle était incrusté,car,sinon,elle n'aura pas eu le courage de faire ce qu'elle a fait. Pas le courage de le tromper,de tromper son seul ami. Elle devait savoir que c'était irréversible. A moins qu'elle ne soit si cruelle que ca. Ce dont je doute...En fait,quand je la regarde infliger le mal,quand je la vois se faire mal,elle me rappelle les autres. Ceux qui n'ont pas accepté la part de noirceur en eux et qui croivent que le blanc est la seule couleur normale. Eux aussi,ils sont méchants et mauvais au fond. Puisqu'il se trompent les uns les autres. Mais la vie est ainsi faite et,la nature humaine est immuable. Le noir l'est aussi. Malheuresement. Et Kitty etait,est et sera toujours aussi cruelle et noire. C'est inchangeable. C'est elle.

[Life4book]

La mascara de fumeuse

Une femme sous son masque noir me regarde.
Je ne vois plus ses yeux tant elle a mis tant de mascara .
Et pourtant, je sais qu'elle m'observe , perfide.
La, son regard est posé sur moi depuis des mois!

Savoir qu'elle m'espionne ne fait que m'obséder.
Je voudrais découvrir son visage si doux.
Je fume de plus en plus tellement énervé.
Cigarette après cigarette, toux après toux!

Sur mon lit de mort, aujourd’hui
Tout près de moi, elle vient s'approcher,
Elle découvre enfin son masque, mon ennemi,
Et je souris une dernière fois, avant de tousser.

A cause d'Elle, je meurs bien vert,
Je meurs du fameux crabe Cancer!
Elle m'avait si souvent fumer
Elle m'avait bien eu , La Mort Masquée!

[1swan1]

Si ça n'inspire toujours personne, j'en ai une autre à vous proposer:

Un jour que je me promenais, j'ai vu une petite fille. Elle marchait sur la voie ferrée, faisant la funambule. Elle était dos a moi, dans sa petite robe rose, elle riait, ou pleurait peut-être, je ne sais pas. Elle était seule, complètement seule. Comme moi.
La regarder rendait triste,alors j'ai j'ai détourné les yeux. J'ai vu le train qui approchait. Il allait écraser la petite fille, je me suis retourné pour l'avertir et j'ai rencontré son regard. Ses yeux étaient bleus. Elle souriait. Elle m'a fait un signe de la main.
Le train ne s'est pas arrêté. La petite fille n'a pas quitté la voie.
On n'a retrouver aucune trace du corps. Parfois, je me demande si elle a vraiment existé. Mais quand je me sens seule, je revois son sourire.
Et ses yeux bleus.

[mimille97]

Seule, elle avancée
Petite et fragile
Sur ce chemin de fer
Riait-elle? Pleurait-elle?
Nul ne le sait
Mais en tout cas
Elle avancée courageusement
Vers cette lumiere sifflante
Qui peu à peu se rapproché d'elle
Soudain elle ouvrit brusquement
Ses bras vers le train grondant
Et c'est alors que ma poupee de cire
C'est envolée.

Donnez moi votre avis s'il vous plait car c'est la premiere fois que j'ecris quelque chose

[MinuitEnsanglante]

Seule, elle avançait,
Petite et fragile,
Sur ce chemin de fer,
Riait-elle? Pleurait-elle?
Nul ne le sait,
Mais en tout cas
Elle avançait courageusement
Vers cette lumiere sifflante
Qui peu à peu se rapprochait d'elle,
Soudain elle ouvrit brusquement
Ses bras vers le train grondant ,
Et c'est alors que ma poupée de cire
S'est envolée.

Donnez moi votre avis s'il vous plait car c'est la premiere fois que j'ecris quelque chose

Coucou, comme tu me l'as demandé je viens donner mon avis (désolée pour le retard j'avais quelques problèmes de connexion internet ).
Ce petit poème est assez triste, mais également beau. Ce que je trouve vraiment dommage c'est la fin un peu abrupte (enfin je trouve...) que tu lui as donné, de plus je suis sûre que tu pourrais le rallonger un peu, mais court il est bien aussi.
Après comme c'est la première fois que tu écris, je ne vais pas être super critique (déjà que je le suis rarement ^^) mais fais tout de même attention au temps de tes verbes !
Par exemple avec "seule elle avancée" tu ne peux pas mettre de participe passé après le verbe ! S'il le faut utilises le verbe prendre pour remplacer ton verbe et cherches la bonne terminaison, rien qu'avec ça, tu ne devrais plus trop te tromper parce que si on reprend la phrase c'est "seule elle prenait"

Voili voilou,
Zibous zibous,
Chérubine

[MinuitEnsanglante]

Si ça n'inspire toujours personne, j'en ai une autre à vous proposer:

Un jour que je me promenais, j'ai vu une petite fille. Elle marchait sur la voie ferrée, faisant la funambule. Elle était dos a moi, dans sa petite robe rose, elle riait, ou pleurait peut-être, je ne sais pas. Elle était seule, complètement seule. Comme moi.
La regarder rendait triste,alors j'ai j'ai détourné les yeux. J'ai vu le train qui approchait. Il allait écraser la petite fille, je me suis retourné pour l'avertir et j'ai rencontré son regard. Ses yeux étaient bleus. Elle souriait. Elle m'a fait un signe de la main.
Le train ne s'est pas arrêté. La petite fille n'a pas quitté la voie.
On n'a retrouver aucune trace du corps. Parfois, je me demande si elle a vraiment existé. Mais quand je me sens seule, je revois son sourire.
Et ses yeux bleus.

C'est vraiment très joli ce que tu as écrit, et très touchant j'aime beaucoup

[mimille97]

Ok je ferais plus attention pour les verbes alors ( je n'est jamais étais très doué pour conjuguer les verbes ) et tenterais de le rallonger mais je suis contente que tu ne le trouve pas «nul»

[1swan1]

Si ça n'inspire toujours personne, j'en ai une autre à vous proposer:

Un jour que je me promenais, j'ai vu une petite fille. Elle marchait sur la voie ferrée, faisant la funambule. Elle était dos a moi, dans sa petite robe rose, elle riait, ou pleurait peut-être, je ne sais pas. Elle était seule, complètement seule. Comme moi.
La regarder rendait triste,alors j'ai détourné les yeux. J'ai vu le train qui approchait. Il allait écraser la petite fille, je me suis retourné pour l'avertir et j'ai rencontré son regard. Ses yeux étaient bleus. Elle souriait. Elle m'a fait un signe de la main.
Le train ne s'est pas arrêté. La petite fille n'a pas quitté la voie.
On n'a retrouver aucune trace du corps. Parfois, je me demande si elle a vraiment existé. Mais quand je me sens seule, je revois son sourire.
Et ses yeux bleus.

C'est vraiment très joli ce que tu as écrit, et très touchant j'aime beaucoup

Merci!!! Ça fait super plaisir! C'est la première fois que j'écrivais quelque chose ici j'avais peur que ce soit mauvais!

[1swan1]

Si ça n'inspire toujours personne, j'en ai une autre à vous proposer:

Un jour que je me promenais, j'ai vu une petite fille. Elle marchait sur la voie ferrée, faisant la funambule. Elle était dos a moi, dans sa petite robe rose, elle riait, ou pleurait peut-être, je ne sais pas. Elle était seule, complètement seule. Comme moi.
La regarder rendait triste,alors j'ai détourné les yeux. J'ai vu le train qui approchait. Il allait écraser la petite fille, je me suis retourné pour l'avertir et j'ai rencontré son regard. Ses yeux étaient bleus. Elle souriait. Elle m'a fait un signe de la main.
Le train ne s'est pas arrêté. La petite fille n'a pas quitté la voie.
On n'a retrouver aucune trace du corps. Parfois, je me demande si elle a vraiment existé. Mais quand je me sens seule, je revois son sourire.
Et ses yeux bleus.

C'est vraiment très joli ce que tu as écrit, et très touchant j'aime beaucoup

Merci!!! Ça fait super plaisir! C'est la première fois que j'écrivais quelque chose ici j'avais peur que ce soit mauvais!

[1swan1]

Elle était morte.
Elle était la, étendue sur ce draps blanc, dans ce cercueil qui lui faisait comme un lit étroit. Il y avait Sarah, qui aurait pu être mignonne, si ce n'était de sa robe noire, et de son masque de tristesse. Et Ludovic, aussi, habillé comme un adulte, en noir, bien sûr. Lui ne la regardait pas. Il préférait s'imaginer qu'elle était partie en voyage. Et que, peut-être, elle reviendrait. Sarah, elle, la regardait. Elle préférait s'imaginer qu'elle s'était endormie, comme la belle au bois dormant, et qu'elle attendait son prince charmant.
Ils se remémoraient cette journée, identique a toutes les autres, et pourtant si différente. C'était Sarah qui l'avait trouvée. Étendue sur le sol froid de la cuisine, comme si elle s'était brusquement endormie. Sauf qu'on ne dort pas les yeux ouverts.
Et maintenant ils étaient seuls. Complètement seuls. Elle les avaient abandonnés dans le vaste monde. Et ils lui en voulaient. Terriblement.
Mais que pouvaient-ils faire?
Seuls, minuscules, faibles, ils n'étaient que des fourmis entre les mains de géants.
Rien.
Ils ne pouvaient rien faire.

[Amy7]

Je suis passée par là et j'ai vu ce topic et comme j'aime bien l'idée, j'ai envie d'y participer mais comme je trouve mon texte bof, j'aimerais un petit com d'au moins une personne, merci !


Elle avance tranquillement, sûre d'elle. Tout le monde dans la salle de bal la regarde. Elle n'est pourtant pas très différente des autres. C'est un bal masqué, après tout. Mais peut-être est-ce son élégante robe noire, son magnifique masque noir assorti ou bien ses bijoux luxueux, son maquillage parfait ou sa sublime coiffure. Ou alors est-ce son aisance, sa tranquille assurance. Elle dégageait quelque chose de puissant et d'admirable à la fois.
Elle avance dans la foule et les gens s'écartent. Il y a beaucoup de personnalités importantes. Elle n'est pas connue, pourtant, les gens lui montrent beaucoup de respect à cause de ce qui émane d'elle. Elle balaye la salle du regard. Elle repère tout très rapidement. Chaque détail reste gravé dans sa mémoire. Son esprit s'emballe et se met à imaginer les plans les plus ingénieux mais alors qu'elle pense à tout à la fois, son expression reste le même : un léger sourire sur les lèvres pour montrer qu'elle n'avait peur de rien.
Quelques personnes lui murmure un bonsoir et elle leur répond d'un hochement de tête. D'autres personnes la regardent, bouche bée, subjuguées par son élégance. Elle ne fait pas attention à eux et va voir l'homme qu'elle cherchait. Cet homme est beau, élégant et charmant. En la voyant approcher, il ne peut s'empêcher de lui proposer une danse. Ils dansent alors sur la musique jouée par l'orchestre. Elle le regarde dans les yeux. Son regard le perturbe un peu car il est calculateur, stratégique mais aussi absolument irrésistible. Il a le sentiment qu'il connait cette femme mais il ne sait pas vraiment qui elle est.
Il lui accorde non pas une danse mais trois et au bout de la troisième, il ne peut résister plus longtemps à son charme et embrasse ses lèvres rouges. Elles sont douces et le baiser est aussi léger qu'une caresse. Voyant qu'elle ne proteste pas, il l'embrasse plus passionnément. Puis elle y met fin et murmure à son oreille :
-Venez.
Elle prend sa main et le fait sortir discrètement de la salle. Elle l'emmène derrière l'hôtel particulier où a lieu la réception. Il se demande où elle veut l'emmener mais il ne dit rien et la suit. Il sait ce qu'il va se passer. C'est toujours comme ça que ça se passe entre lui et les femmes. Mais elle s'arrête brusquement, lâche sa main et se retourne. Elle vise sa tête avec un calibre 45.
-Meurtres, attentats et trafics de drogues, dit-elle. Je me trompe ?
Il soupire. Ses épaules s'affaissent et il demande simplement avec une légère moue :
-Comment vous savez ?
-Je sais absolument tout.
Elle rit doucement puis appuie sur la détente.

[1swan1]

J'aime bien ton texte. En fait je l'aurais trouvé moyen mais la fin m'a charmée! Ce genre de fin, sérieux, j'adore! Punchée juste comme il faut. La fin est très importante dans un texte!

[Amy7]

Merciiii !

[MinuitEnsanglante]

J'aime beaucoup ton texte BlackFan (alias 1swan1 qui comprendra peut-être ce surnom ^^). Bien qu'aucun sentiment véritable ne soit exprimé, on ressent quand même le poids écrasant de cette mort qui pèse dorénavant sur les épaules de ces deux enfants. Très beau.

Au plaisir !
Chérubine.

[1swan1]

Merci! C'est gentil a toi!
(Blackfan, j'aime bien)

[coco19]

Amy7: Je trouve que dans l'ensemble ton texte n'est pas mauvais mais il est trop lent, le vocabulaire et la syntaxe ne sont pas très recherchés, tu devrais travailler ton style... Par contre la fin est géniale !! Certes le texte n'est pas excellent mais la fin est bien trouvée

[Amy7]

Amy7: Je trouve que dans l'ensemble ton texte n'est pas mauvais mais il est trop lent, le vocabulaire et la syntaxe ne sont pas très recherchés, tu devrais travailler ton style... Par contre la fin est géniale !! Certes le texte n'est pas excellent mais la fin est bien trouvée

Ouais, je sais que c'est vraiment pas mon meilleur mais merci quand même de l'avoir lu.

[Elo971]

Bonsoir, une nouvelle image pour vous ici, peut-être vous inspirera-t-elle ?

[celle-qui-regarde-le-ciel]

prison lierre.jpg (22.78 Kio) Consulté 695 fois

[1swan1]

C'était un monde d'obscurité.
Un monde de mort. C'était un monde sombre. Un monde d'humidité et de malheur.
Et de douleur.
Un monde où rien ne vit. Un monde de souffrances.
De souffrances.
Il y avait du gris. Du noir.
Et de la pluie.
Et de la suie.
L'espoir n'existait pas. N'existait plus. Effacé des mémoires et des coeurs.
Nul espoir.
Mais de la peur.
Oh oui. De la peur.
Puis du vert.
Presque rien. Une petite tache.
Une petite tache de vie.
Et avec la vie, l'espoir.
L'espoir.

[coco19]

Très beau 1Swan1, rien à dire dommage que le sujet ne soit plus alimenté, j'adorais venir lire tous vos textes ^^

[1swan1]

Merci! C'est vrai c'est dommage, j'adore ce forum, moi...Je vais essayer de trouver une image inspirante!

[celle-qui-regarde-le-ciel]

photo-407693-3748113-220-200.jpg (11.94 Kio) Consulté 741 fois

[coco19]

image de celle-qui-regarde-le-ciel (je n'arrive pas à insérer l'image dans mon message ^^)

Les livres sont ma seule échappatoire à cette vie d'enfermement à la fois physique et moral. Lire me permet de m'échapper, de m'envoler vers un monde meilleur. Un monde dans lequel je ne suis pas emprisonné pour un crime que je n'ai pas commis. Un monde où toutes les pourritures comme c'est gens qui m'ont condamné à une vie de misère seraient éradiquées. Un monde dans lequel ma femme, ma fille ne seraient pas regardés de travers, un monde où on ne les lapiderais lorsqu'elles sortent de chez elles. La lecture m'apporte de l'espoir. L'espoir d'un monde meilleur. L'illusion que demain je ne mourrais pas. Il ne me reste plus que quelques heures avant le lever du jour. Je serais alors mené dans cette salle horrible que l'on voit à la TV et on m'injectera ce produit mortel. Ce sera la fin de l'espoir. Mais jusque là je peux m'évader, rêver de la vie que je n'aurais jamais. Imaginer les premiers pas de ma fille, son premier jour d'école, son premier amoureux, son premier spectacle de fin d'année, son diplôme, son mariage, les petits enfants que je ne pourrais regarder grandir que d'en haut. Lire me permet tout cela. Lire me permet de m'évader de cette cellule infecte où je passe mes dernières heures. Lire me permet de vivre les nombreuses années qu'il me restait en seulement quelques heures.

[coco19]

Si ça n'inspire toujours personne, j'en ai une autre à vous proposer:

Ma vue me jouerait-elle des tours ? Non, je ne rêve pas, c'est bien une petite fille jouant là bas sur les rails du train. Les bretelles de sa robe rose glissent sur ses épaules alors qu'elle saute à cloche pied d'un bout de bois à l'autre. Elle ne devrait pas être là. C'est trop dangereux. Je m'apprête à m'approcher d'elle pour le lui dire lorsque je remarque que les contours de sa silhouette sont flous. Je me frotte les yeux, me donne des claques. Rien n'y fait, elle reste légèrement floutée, j'ai l'impression de pourvoir voir à travers elle. Mais ce n'est pas qu'une impression ! Je vois belle et bien à travers elle ! Soudain, j'aperçois la lumière d'une locomotive arrivant. Je l'ai vue trop tard. Je n'ai plus le temps d'arriver au niveau des rails pour en tirer la fillette. Je cris donc. Elle ne m'entends pas. Je suis trop loin. Je tente donc le tout pour le tout, je me précipite vers elle, il ne me reste plus qu'une dizaine de mètres, je peux le faire ! Trop tard. La jeune fille se retourne, elle a tout juste le temps d'apercevoir le train arriver avant qu'il ne la percute. Je m'effondre. Je n'ai pas réussi à la sauver. Je pleure. C'est affreux. Je relève la tête pour voir l'état dans lequel se trouve le corps de la petite. Elle continue à jouer, comme si de rien n'était... Elle se retourne, me sourie, puis s’évapore.