Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter [HP]

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lalisa78

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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par lalisa78 »

Lilichouchou a écrit :on est vendredi !!!
ça alors!!!! L temps passe vite !!! :D :D Je finis de relire une dernière fois, je rentre chez moi et je poste le chapitre !!! Ce soir sans faute !!! :D :lol:
Si jamais je ne le poste pas, j'accepterais ma punition !!! (non pas le lancé de pierre) !
lalisa78

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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par lalisa78 »

Et voila !!! Le nouveau chapitre !!!!!! Bon lecture !!!!


Chapitre 6



Prouver la culpabilité de gens qu’on ne voit que très peu, et qu’on évite, même, est difficile. Il ne semblait pas y avoir de réel changement dans leur comportement. Elles semblaient toujours me détester autant, et adoraient James de façon écœurante. Ce dernier était de plus en plus froid avec elles, et elles en désespéraient. July les méprisait, et moi, je me méfiais. Elles avaient fait fort sur ce coup. Certes, ce n’était pas la première fois qu’elles essayaient de m’évincer de la course, mais jamais en tapant aussi fort. J’apercevais, de temps en temps, le petit sourire mesquin de Hayley Davidson, la « présidente » du club : Adorons James Potter Junior ! Bon d’accord, c’est moi qui ai rajouté Junior. Elles, elles n’oseraient pas.
-Alice.
Je venais de descendre de mon dortoir. Nous étions dimanche et July en avait eu marre de m’attendre. Je m’avançai donc seule dans la salle commune pour aller manger. Je me retournai et mon cœur bondit dans ma poitrine. Il était tellement beau ! Il descendait de son dortoir et venait sans doute de se réveillé, et n’avait pas eu le temps de se coiffer, même si, qu’il se coiffe ou pas, on ne voyait pas la différence. Ses yeux étaient encore ensommeillé mais qu’est ce qu’ils étaient magnifique ! Je tentais de me reprendre pour ne pas devenir moi aussi une de ces dindes sans cervelle qui courait après le beau Potter.
-Des nouvelles des SF (Stupides Filles) ?
-Pas que je sache.
-James ! Je réquisitionne la cape pour ce soir !
Lily Potter passa en coup de vent. Ce dernier lui attrapa le bras.
-Ola ! Tu vas où ? Tu fais quoi et pourquoi je devrais te passer la cape ?
-Parce qu’elle est à tout le monde et pour le reste, ça ne te concerne pas !
-Lily ! Tu es en 2e année. Pourquoi veux-tu la cape ? Si tu ne me réponds pas, tu peux rêver pour l’avoir.
La petite rousse mit ses bras sur ses côtes et regarda son frère, outrée.
-James Sirius Potter ! Ce n’est pas à toi de décider si j’ai à la prendre ou pas. La cape est à tout le monde, et si je te la demande, tu dois me la passer ! C’est la règle.
Je ne sais pas si Lily le vit, mais il ne m’échappa pas; le petit sourire de James, qui se trouvait de quelqu’un de presque aussi têtu que lui. Il se ressaisit cependant rapidement.
-Désolé, je ne sais pas si tu as vu mais les parents ne sont pas là. Donc… Tu connais la loi du plus fort ? Elle s’applique ici.
-Je te déteste James.
Au lieu de partir pleurer comme toutes petites filles normales, Lily fit face à son frère.
-Je le dirai aux parents. Et si tu ne me la passe pas, j’enverrai un courrier à Oncle Georges, et tu vas le regretter !
-Oh ! Je tremble de peur ! Va jouer à la poupée, Lily, au lieu de faire des bêtises.
-Surveille tes arrières, frère débile ! Tu t’en mordras les doigts.
Elle partit en courant et j’éclatai de rire.
-Quelle famille !
-Quelle tête de mule !
-On dirait que c’est ta sœur. Après tout, telle frère telle sœur.
-Chut, toi ! répliqua-t-il en riant.
-Je dis ça, je dis rien.
Je partis de la salle commune avant qu’il ne décide de se venger de mon insolence en me poursuivant. En arrivant dans la grande salle, je cherchai July du regard et la vis au loin, en train de bavarder avec Katie. Amanda, elle dormait encore. Je m’avançai vers elle, quand un garçon de la table des Serdaigles se leva, et je lui rentrai dedans, m’étalant par terre.
-Désolé, je ne t’avais pas vu.
Il me tendit la main et me remit debout. Je le regardais et le reconnu.
-Vincent, c’est ça ?
-Oui, et toi tu es …
-Je suis …
-Chut, je dois trouver tout seul !
Je retins un sourire. C’est vrai qu’il était beau et sympa. Ses cheveux blonds brillaient sous le faux soleil du plafond et ses yeux vifs montraient l’intelligence dont il était capable (bah quoi, vous ne savez pas qu’on dit que les yeux sont les fenêtres de l’âme ? Par contre ne me demandez pas qui à dit ça).
-Alice ?
Il fit une grimace, de peur de s’être trompé. J’éclatai de rire.
-You win !
Il sourit et me tapota l’épaule.
-Encore désolé ! Mais dis-moi, c’est la mode de me tomber dessus ou quoi ?
-J’imite seulement ma meilleure amie. D’ailleurs, tu lui as tapé dans l’œil.
Mais quelle abrutie ! Pourquoi je lui avais dit ça ! J’étais vraiment la pire des abruties du monde entier. Il resta sous le choc, ne s’attendant vraiment pas à ça.
-Euh, je … je rigole, bien sûr ! Je vais te laisser, oublie ce que je viens de te dire, sinon, je serai obligée de te jeter un Oubliette, pour être sûre de survivre ! Salut !
Je me dépêchai de le planter là pour rejoindre mes amies à leur table.
-C’était Vincent ? demanda July.
En temps normal, je l’aurais charriée de l’avoir reconnu de si loin, mais là, je venais de commettre la boulette du siècle alors je ne dis rien.
-Ouais, c’était lui. Il est sympa.
James, qui par miracle - ou passage secret- avait réussi à arriver avant moi se pencha vers nous.
-Alors, Fontiny, tu rentres dans les gens comme ça ! Faut regarder ou tu mets les pieds.
-Je t’assure que je ne recommencerai pas, James.
Mais en disant ça, je pensais plus à la déclaration que je venais de faire à ce pauvre Vincent, qui n’avait probablement rien comprit.
-Ça te fait tant d’effet que ça de tomber sur un gars ! s’exclama James, d’une moue dégoutée.
Euh, comment expliquer que je rougissais de honte ? Je secouais la tête et me frappais les joues. July aussi me regardait, presque inquiète. Ce pouvait-il qu’elle ait peur que je tombe amoureuse du même gars pour qui elle commençait à craquer ? Je lui adressais un sourire rassurant.
-Bon, je vous laisse, je n’ai plus faim !
Je m’échappais en courant. J’aurais mieux fait de rester, parce que je me fis coincer par Hayley. En plus de sa clique de petites Serdaigles, elle avait ramené les filles de Poufsouffles qui craquaient sur James, mais les plus téméraires d’entre elles. Je m’entendais bien avec certaines d’entre elles, et celles-ci semblaient presque être honteuses d’être là, comme si on les avait forcées.
-Tu ne crois pas que tu te la joue un peu trop ? D’abord James Potter et maintenant, tu voudrais avoir Vincent Crakels ! Arrête de prendre la grosse tête et redescend un peu sur terre. Tu n’es pas aussi belle que tu crois !
-Dis, la fille qui m’a fait enlever et enfermer dans un cagibi ! T’as aussi peur de moi que ça ?
-De quoi elle parle, Hayley ?
Apparemment, toutes n’étaient pas au courant du plan. Mais cette dinde de Serdaigle savait, elle évitait mon regard, et ne me parut absolument pas convaincante, lorsqu’elle nia.
-Je ne sais pas, je ne vois pas. Tu abuses de la bièraubeurre, ma vieille, t’as des hallucinations ! Est-ce que tu m’as vue ? Je ne crois pas !
-Et si je te disais qu’il y a un moyen de prouver que tu es impliquée ?
Je la vis trembler. Je bluffais, mais ça devait m’aider à me sortir de cette situation, et en plus, je pouvais recueillir des infos. Mais ça ne se passa pas comme je pensais.
-Tu veux tout me mettre sur le dos simplement parce que tu ne m’aimes pas ? Je ne vais certainement pas te laisser faire !
Elle sortit sa baguette, et je me maudis pour avoir oublié la mienne.
-Lilice !
Sans tenir compte de toutes ces filles qui m’entouraient, Lily Potter vint m’attraper la main.
-McGo veut te voir, dépêche-toi !
Hayley se plaça devant la jeune fille.
-Qu’est-ce que tu fais, toi !
-Bah, je l’emmène chez le professeur McGonagall, elle veut voir Alice, à propos de l’affaire Peeves, parce qu’il y a un problème.
-Miss Teigne ! Reviens ! Aurais-tu sentis des garnements prêts à recevoir une punition ?
La voix de Rusard retentit dans les couloirs, pas très loin. Et l’interdiction de jeter des sorts revint dans l’esprit de ma persécutrice.
-Venez les filles, on s’en va !
Une fois qu’elles furent parties et que Lily m’entraina plus loin, cette dernière soupira.
-On a eu chaud ! Hugo, c’est bon tu peux venir !
Le petit cousin de James arriva, avec un grand sourire étendu sur les lèvres.
-Alors, elle était bien, mon imitation ? Hein Alice, elle était bien ?
Je souris. Ces deux gamins venaient de sauver ma peau.
-Génial, Hugo, tu t’es débrouillé comme un chef, merci. A toi aussi, Lily ! Je dirais à Teddy que vous êtes des supers génies !
Les deux petits étaient en admiration totale devant mon meilleur ami, et passaient leur temps dans nos pattes.
-Tape-la !
-Dis, Lily, c’est pour quoi que tu veux la cape ?
Elle se retourna et me regarda avec ses grands yeux marron. C’était marrant de constater combien ils ressemblaient à ceux de son frère ainé.
-Tu ne le diras pas, hein !
-Promis juré. Si tu veux, on le scelle au petit doigt.
Elle me fit un sourire éclatant que seul un enfant sait faire, qui fait craquer toute personne ayant un cœur, ou ne fait pas partie de sa fratrie.
-D’accord ! En fait, on a une amie qui fête son anniversaire, chez les Serdaigles, et on voulait aller à sa fête. Sauf qu’en ce moment, à cause des accidents qui te sont arrivés, plus aucun élève, de la première année à la troisième, n’a le droit de sortir, même pas pour aller aux toilettes.
-Et vous voulez vous y rendre.
Les deux rouquins acquiescèrent. Ils me firent leurs yeux de biches et j’éclatai de rire.
-Ce soir je suis de ronde. Vous vous débrouillez pour avoir la cape, et je vous fais sortir de la salle sans problème. Viens me voir si tu as réussi à l’avoir, que je te donne l’heure du rendez-vous.
-Super ! T’es génial, Alice, t’es pas la meilleure amie de Teddy pour rien !
Les deux morpions me sautèrent au cou. Je les serrai contre moi, en souriant devant tant d’enthousiasme.


-Dis-moi, Alice, tu penses quoi de Vincent ?
Je m’étouffai à la question de July. Je me retournai pour lui faire face. Elle semblait inquiète.
C’était le midi.
-Vincent ? Vincent Crakels ?
-Euh, possible, je ne connais pas son nom de famille.
-Bah, il est sympa, beau, intelligent et a de l’humour.
-Et …
Elle se pencha vers moi de façon à ce que je sois la seule à l’entendre. Je pris une gorgée d’eau, espérant avoir plus de temps pour répondre à sa question, qu’importe ce qu’elle était.
-Tu le préfères à James ?
Cette fois, Amanda eut moins de chance. Elle se prit l’eau en pleine figure. Je toussais et autour de moi, on riait, enfin, sauf Mandy, bien sûr, qui s’essuyait le visage. Je lui tendis ma serviette et me retournai vers ma meilleure amie.
-July ! Sincèrement ! Je …
Tout le monde nous observait d’un coup, pour comprendre ce qui avait causé mon trouble.
-Qu’est-ce que c’est que ces bêtises ? Evidement que je préfère … la deuxième option ! Depuis longtemps !
Mon amie poussa un soupir de soulagement.
-Tu sais, July, tu es complètement grillée !
-Comment ça, elle est grillée ?
Amanda nous regardait en fronçant les sourcils. Elle n’avait pas trop apprécié que je l’arrose.
-Disons que son père a trouvé un coq dans son poulailler.
-Oh ! Un coq dans le poulailler ! T’entends ça, Katie ! Ya un coq dans le poulailler chez July !
-Non ! C’est pas vrai ! July, ya un coq dans ton poulailler ?
-Euh, les filles, s’il vous plaît, vous pouvez arrêter de vous extasier sur le coq de mon poulailler.
J’éclatai de rire et July se pencha vers moi.
-Tu ne perds rien pour attendre toi.
Avoir un coq dans son poulailler était notre phrase secrète pour dire que quelqu’un nous intéressait. Nous l’avions inventée en 2ème année. July s’était moquée de moi un certain nombre de fois, à propos de James qui était mon « coq ». Je tenais enfin ma revanche. Le plus drôle, c’était la tête de ceux qui nous entouraient. Ils ne pouvaient comprendre la référence et nous adorions jouer avec nos phrases secrètes. La conversation fut arrêtée par un bruissement d’aile. Un hibou vint se poser devant James. C’était Herlès, un harfang des neiges, blanc avec des petites taches noires, la chouette de son père.
-On n’est pas mardi, pourquoi m’envoi-t- il une lettre !
James attrapa la patte de l’animal et détacha la lettre, puis lui donna un petit gâteau et lui caressa la tête tout en lisant la lettre. Il finit par pousser un soupir et se retourna pour chercher quelqu’un du regard.
-Que se passe-t-il, James ?
-Ma sœur.
Je compris tout de suite ce qu’elle avait fait. Lily avait écrit à ses parents. Elle l’avait promis, elle l’avait fait. J’éclatai de rire.
-Elle t’avait prévenue !
Je le vis tenter de cacher son sourire, mais il ne m’échappa pas. Je remarquais toujours tout quand il s’agissait de James. Surtout quand c’était un sourire caché.

-C’est pas pour autant qu’elle l’aura. Ce n’est pas une lettre de reproche qui va me faire quoi que ce soit ! LILY !
Cette dernière avait dû voir le hibou de ses parents et tentait de s’éclipser discrètement. Elle fit demi-tour et vint se planter devant lui.
-Quoi !
-Bien essayé ! Mais ça ne marche pas ! Depuis quand tu rapportes tout aux parents ? Tu crois vraiment qu’une petite punition comme menace pourra m’empêcher de garder mon bien ?
Il n’y avait que peu de personnes qui étaient au courant pour la cape. Il n’était pas question de la mentionner réellement.
-C’est pas ton bien, c’est autant à toi qu’à moi ou à Albus. Et si je te demande de me la prêter, tu me la prête.
-Retourne au bac à sable, au lieu de te prendre pour une grande, Lily. Tu crois vraiment que je ne sais pas ce que tu veux faire avec ? Tu voudrais que je le dise aux parents, moi aussi ?
-Si tu commences comme ça, moi aussi j’ai pas mal de choses à leur dire.
-C’est non, Lily.
-T’es vraiment …
-Ah, je crois que Papa va être ravi d’entendre ce que tu vas me dire. Vas-y, continu !
-Je te déteste, James ! Tu me le paieras !
La pauvre Lily partit en courant.
-James, tu pourrais …
-Te mêles pas à ça, Al, tu ne sais rien. Lily n’a rien à faire là-bas.
Albus s’était rapproché pour comprendre ce qui se passait avec son frère et sa sœur.
-Peut-être que je pourrais savoir si tu m’expliquais.
-Ya rien à expliquer ici.
Albus, qui détestait quand son frère était comme ça l’empoigna par la veste pour qu’il lui fasse face.
-Tu veux t’y mettre aussi, Al ?
Sentant que l’atmosphère devenait lourde, je me levai, attrapai les deux garçons par les oreilles et les emmenai loin de celles qui étaient indiscrètes.
-Alice ! Lâche moi, ronchonnait Albus.
Etrangement, James se laissa faire. Il aurait pu se libérer facilement, mais il ne le fit pas. Je m’arrêtai lorsque l’on fut sorti de la Grande Salle.
-Maintenant, expliquez-vous. Mais je vous interdis de venir aux poings, sinon, tant pis pour l’heure de colle et je vous transforme tous les deux en fouine. James, explique où veut aller Lily et pourquoi tu ne veux pas qu’elle y aille.
-La fête des Serdaigles. On prétexte un anniversaire et on se rend à leur méga partie pour fêter l’avant noël. Il y a de la bièraubeurre, du Whisky Pur Feu, de l’Hydromel aux épices, du Rhum groseille et tout un tas de boisson dans ce genre. Pourquoi crois-tu qu’elle veut y aller ?
e ne compte pas laisser ma petite sœur aller si facilement à cette fête.
-Si facilement ? Ça veut dire que t’es prêts à ce qu’elle y aille ?
-Oh, Albus, ne dit pas ça comme si tu n’y étais jamais allé. Moi, j’ai réussi à m’y faufiler dès ma première année. Et je t’ai vu l’année dernière. Sauf qu’en ce moment, c’est dangereux de trainer la nuit dans le château.
-Je … C’est Damien qui voulait y aller.
-Je m’en fous que tu y sois allé. Tu fais ce que tu veux. Mais Lily, c’est une fille.
-Et les filles ne peuvent rien faire, peut-être ? intervins-je.
-Non. Les filles, je m’en fous, mais pas Lily. Et il est hors de question qu’elle se promène la nuit.
-Et toi, qu’est-ce que tu fais ?
James me fit face. Il ne comprenait pas ce qui m’énervait.
-C’est pas pareille, je suis un gars, et en plus je suis plus âgé.
-Est-ce que ça veut dire que si Lily avait été un garçon, elle aurait pu y aller ?
J’étais en colère. Je détestais qu’on nous regarde comme des faibles choses. Qu’encore, James Potter ne nous regardait pas, pauvres filles, mais qu’il puisse oser nous considérer comme inférieures, je ne supportais pas.
-Oui. Si elle avait été un garçon, je l’aurais laissé.
-Tu sais que tu es un vrai crétin, Potter ! Tu n’es qu’un macho qui se prend pour le nombril du monde !
Je lui hurlais ces derniers mots à la figure avant de partir en courant, pleurant de rage devant le mépris du garçon que j’aimais pour moi, pour sa sœur, pour les filles en général. Je l’entendis m’appeler mais l’ignorai et passai en courant devant mes amis pour aller me réfugier dans un coin secret et être seule. Seule avec moi-même, seule avec ma peine.
Gwena

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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par Gwena »

Preum's !

Toujours aussi bien !!!!

Préviens moi pour la suite,
Gwena
Elzalma1610

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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par Elzalma1610 »

Je veux la suite, quoi. Tu peux pas nous laisser en suspense comme ça !
:o Coq dans le poulailler ! C'est trop génial !
Par contre, c'est vrai que c'est un super macho James :o c'est ho-rri-ble !
Bon, avoue t'as déjà écrit la suite et tu vas me l'envoyer ! xD
BigPanda

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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par BigPanda »

Coucou !
Je viens de lire ton chapitre !! Il est génial !!!!! :mrgreen: Et oui James est macho, mais quelque part je le comprends, c'est sa petite soeur et on veut toujours plus protéger sa petite soeur que son petit frère.
En tout cas continue de me prévenir please !!!
Bye !
lalisa78

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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par lalisa78 »

Oui, j'ai écris la suite, mais je peux pas la passer maintenant, parce que sinon, on arrive trop rapidement à la fin de ce que j'ai écris et il faudra que je publie la suite moins régulièrement !!!! Mais j'ai une petite compensation !!!! :D :D

Voila Alice comme je me la représente !!!
Pièces jointes
Aliiiiiiiiiiiiiiiiiiice !!
Aliiiiiiiiiiiiiiiiiiice !!
542646_342344435871040_1328407052_n.png (468.47 Kio) Consulté 1557 fois
Elzalma1610

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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par Elzalma1610 »

Roooh, elle est jolie ! :p
M1r25

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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par M1r25 »

Super! Mais quel macho! Superbe image...
M1r25

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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par M1r25 »

Pour quand la suite?
lalisa78

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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par lalisa78 »

M1r25 a écrit :Pour quand la suite?
Vendredi prochain !! Je me suis remise plus activement à l'écriture de ma fanfic!!! Ces deu dernières semaines, je n'avais pas pu trop écrire mais la je vais me rattraper et quand j'aurais beaucoup de chapitres d'avance, je pourrais en mettre au moins deux par semaine !! :D
Lilichouchou

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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par Lilichouchou »

ahh et ben voila ! c'est vraiment un connard de matchos de merde !!! alala il faut tout lui apprendre a celui la ! en plus je suis sur qu'il kiffe Alive !!! enfin bref met vite la suite stp
lalisa78

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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par lalisa78 »

Lilichouchou a écrit :ahh et ben voila ! c'est vraiment un connard de matchos de merde !!! alala il faut tout lui apprendre a celui la ! en plus je suis sur qu'il kiffe Alive !!! enfin bref met vite la suite stp
C'est marrant d'un coup tout le monde déteste James !!!! :D :D
Vous inquiétez pas, il expliquera la raison de ses agissements dans le prochain chapitre !!!!
Lilichouchou

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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par Lilichouchou »

cool ! il est prevu pour quand ??
laloulou86

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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par laloulou86 »

Super chapitre !!!! :D
Espèce d'abruti de James !! Je le déteste, c'est qu'un sale macho !!! :evil:
Ça fait du bien quand elle lui hurle dessus !!! :D
J'adooooooooooooooore !!!

Elle est trop jolie Alice !!!
James il est aveugle ou quoi ?? :shock:
lalisa78

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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par lalisa78 »

laloulou86 a écrit :Super chapitre !!!! :D
Espèce d'abruti de James !! Je le déteste, c'est qu'un sale macho !!! :evil:
Ça fait du bien quand elle lui hurle dessus !!! :D
J'adooooooooooooooore !!!

Elle est trop jolie Alice !!!
James il est aveugle ou quoi ?? :shock:
Hé hé !! Oui elle est super belle Alice. En fait, c'est pas tant que James est aveugle, c'est que pour le moment il ne s'intéresse pas aux filles, il préfère s'amuser!! :D :roll:
cipounette

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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par cipounette »

C'est super génial et Alice est trop belle!! James est un gros connard qui pense qu'à lui, j'ai envie de lui envoyer mon poing dans la figure!!! Par contre, tu m'as pas prévenu alors est-ce que la prochaine fois tu pourrais stp?
lalisa78

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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par lalisa78 »

cipounette a écrit :C'est super génial et Alice est trop belle!! James est un gros connard qui pense qu'à lui, j'ai envie de lui envoyer mon poing dans la figure!!! Par contre, tu m'as pas prévenu alors est-ce que la prochaine fois tu pourrais stp?

Mince !!!! Je suis vraiment désolé !!! Il était un peu tard, et j'ai dû crois que je t'avais prévenu !!!! :oops: :oops: :oops:
Je suis vraiment désolé !!!
primevalREX

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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par primevalREX »

Salut =)
J'ai lu quatre chapitres de ta fiction et j'adore !!
Je vais lire les deux autres chapitres et j'aimerais savoir si tu pourrais me rajouter à la liste des fans qui veulent être prévenus de la suite ?
Merci d'avance ! ;)
Leasawayer5

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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par Leasawayer5 »

J'adore ton chapitre!!
Previens moi pour la suite :)
lalisa78

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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par lalisa78 »

Hé oui !!!!!! Un jour en avance, et comme je suis de méga bonne humeur (J'ai eu mon code !!!!!!!!!!!) J'en mettrais un autre samedi !!!! Mais c'est exceptionnel !!!!!!!! Bon, bah, bonne lecture !!


Chapitre 7



Cela faisait tellement longtemps que je n’étais pas allé le voir que j’en eus honte. Il était là, souriant, avec ces gâteaux immondes qu’il voulait absolument me faire goûter. Habituellement, je venais avec James. July était un peu trop sensible à son parlé brusque. Il faut dire qu’il était plein de bonne volonté, mais peu de gens arrivait à le voir, à cause de sa façon maladroite de l’exprimer.
-Encore un peu de thé, Alice ?
-Avec plaisir, Hagrid.
-Alors, pourquoi n’es tu pas là avec James, Dorian et Max ?
-Je me suis disputé avec James. Mais ça va passer. Dites moi, Hagrid, est-ce que vous avez connu ma tante ?
-Votre tante ?
-Oui, Luna.
-Bien sur. Pourquoi ?
-Parce que le professeur Londubat m’a chargé de lui dire bonjour et je me demandais d’où il pouvait la connaître.
-A leur époque, elle s’appelait encore par son nom de jeune fille. Luna Lovegood. Une gentille fille. Elle faisait partie de l’Armée de Dumbledore. D’ailleurs, elle faisait partie des rares qui s’étaient retrouvés au ministère de la magie, dans leur combat contre Tu-Sais-Qui. Neville et elle ont été très proches. Je me souviens d’ailleurs que le père de James, Harry, était persuadé qu’ils finiraient ensemble. Mais ça ne s’est pas fait. Enfin, ce ne sont que des ragots !
-Je comprends mieux, souris-je.
-Alors, pourquoi tu t’es disputé avec James ?
-A cause de son fonctionnement de pensée. C’est difficile à expliquer. C’est son rapport aux filles qui me pose problème.
-James est un coureur de jupon ? s’exclama-t-il.
-Non ! Absolument pas, c’est plutôt l’inverse. Une fille n’est capable de rien et pas digne d’intérêt d’après lui. Il ne pense pas que Lily soit capable de se voir confier la cape ! Ça me met hors de moi ! Je ne comprends pas pourquoi il est comme ça !
-Ah, ma pauvre Alice. Il y a un monde entre les hommes et les femmes et ni l’un ni l’autre n’arrivent à se comprendre. Tel que je le connais, il doit s’en vouloir de t’avoir mit dans cet état. Ça m’étonne d’ailleurs qu’il ne soit pas venu. Quand il se sent mal, il vient me voir, généralement.
Des coups retentirent à la porte. Hagrid se leva et regarda par la fenêtre.
-Tu vois, je t’avais dis qu’il viendrait !
-Oh non, m’écriais-je. Je ne veux pas le voir.
Il me regarda tristement et me fit signe d’aller dans le fond.
-Tu pourras sortir par la porte de derrière.
Je m’y aventurais mais attendais de le voir rentrer pour partir.
-Tiens, James ! Que fais tu de beau ! Ça faisait longtemps que tu n’étais pas venu.
-Désolé Hagrid, j’aurais dû.
-Alors, c’est quoi cette fois ci ?
-Comment ça ?
-Allons, James ! Tu viens voir ce vieil Hagrid quand tu es contrarié ou que tu t’en veux, alors dis moi.
-C’est faux, je ne viens pas que pour ça. Je t’ai déjà ramené des friandises de Pré-au-Lard. Et je viens de temps en temps, pas forcément pour me …
-James, Alice est passée.
-Oh, s’exclama-t-il, s’arrêtant de parler un moment. Et qu’est ce qu’elle à dit ?
-Ça, c’est à elle que tu dois demander.
J’entendis l’ainé des Potter soupirer.
-Je ne sais même pas pourquoi elle est en colère.
-Tu sais mon garçon, c’est toujours difficile de comprendre une fille. Et vice versa.
C’était bien vrai ! Je restais dos au mur, sachant que je devais partir, que je n’avais pas le droit d’écouter. Je ne fis aucun geste pour m’en aller.
-Je ne sais pas vraiment comment agir avec elle, ces derniers temps. Elle a vécu des choses traumatisantes, et la plupart sont de ma faute.
-James ! Ce n’est pas toi qui a lancé ce cognard, ni toi qui l’a enlevé et mit dans une pièce. Tu n’as pas à t’en vouloir. Je suis sur que, aussi fâchée qu’elle soit, Alice ne t’en veut pas pour ça.
-Tu sais, Hagrid, ça m’a fendu le cœur de la voir pleurer. C’était la première fois que je la voyais faible, et je la tenais dans mes bras, pendant qu’elle faisait son possible pour être forte. Elle pleurait comme si elle avait cru que personne ne la trouverait. Et le lendemain, tout le monde venait lui balancer sa faiblesse à la figure. Je sais qu’elle avait honte de s’être fait enlevé, sans rien avoir pu faire. Et j’ai admiré sa force, celle de pouvoir dire à tout le monde que, non, elle ne savait pas qui l’avait attaqué. A sa place j’aurai gueulé, j’aurais frappé, lancé des sorts pour qu’on arrête de venir m’embêter.
Oh ! Par Merlin ! James Potter qui dit à quelqu’un qu’il m’a admiré ? Je crois que je vais mourir de bonheur ! Non, ressaisis-toi, Alice ! Tu lui en veux quand même ! Mais après ce qu’il a dit, est-ce qu’il faut encore lui en vouloir ?
-Et Lily ? Alice m’a dit que tu ne voulais pas lui prêter ta cape. Alors que vas-tu faire ?
-Rien. Je ne compte pas la lui passer, cette fois. Elle n’est pas prête.
Oh ! Très bien, Monsieur. Tu peux rêver pour que je te pardonne, finalement ! Après tout, je ne suis pas censé avoir entendu !
Je passais la porte arrière et traversais le parc pour retourner au château. Je fulminais, mais moins qu’en venant voir Hagrid. Arrivé dans la Grande Salle, je cherchais Lily des yeux. Je ne la vis, ni elle, ni Hugo. Peut-être seraient-ils dans la Salle Commune. Je montais en prenant mon temps. July devait m’avoir cherché pendant une heure maximum, avant de se rendre dans la bibliothèque, à se ronger les doigts en craignant qu’il me soit arrivé quelque chose. Quand j’aurais trouvé Lily et réglé son problème, je lui demanderai d’aller la voir et de la rassurer. Je voulais rester seule encore un peu.
Lorsque j’entrais dans la Salle Commune, je fus surprise de ne voir presque personne. Je réfléchissais de l’endroit ou elle pouvait être lorsqu’une touffe rousse débarqua des escaliers du dortoir des garçons.
-Alice !
-Hey, Lils ! Ton frère ne compte définitivement pas te laisser y aller. D’ailleurs, tu m’as dit que c’était un anniversaire, mais d’après James, ce n’est pas vraiment ça !
Elle s’arrêta devant moi et regarda ses pieds.
-Ecoute, on aurait d’autre chose à faire, on ne voulait pas en parler, mais, en fait, ce n’est pas vraiment pour la fête qu’on y va. C’est pour … autre chose. On ne compte pas rester longtemps. Seulement … Je suis désolé, mais on ne peut pas en parler.
-Euh, j’ai absolument rien compris, là !
-Alice, s’exclama Hugo. Je suis désolé, mais là maintenant, on ne peut rien t’expliquer. Par contre, peut-être que demain …
Il se retourna vers sa cousine et la concerta des yeux.
-On le lui doit bien, avec tout le mal qu’elle se donne.
-Tu as raison.
Hugo se retourna et me regarda.
-Demain, on pourra tout t’expliquer. Promis. En attendant, fais-nous confiance, s’il te plait !
Je regardais ces deux enfants, qui ne voulaient que ça. Ce que tout le monde voulait. Qu’on les prenne pour des grands et qu’on puisse penser qu’ils étaient capables de faire face à différentes situations. Je soupirais.
-Dites moi, êtes vous plus studieux que James ? Savez vous ce qu’on affronté vos parents, à vos âges ?
-Euh, à douze ans ?
-Moi je sais ! s’exclama Hugo. Maman, elle savait pleins de choses sur le Basilic, et même qu’il y a eut une attaque et qu’elle est la seule qui avait comprit que c’était un Basilic !
-Oui ! Et Papa, il a tué le Basilic et tué le souvenir de Voldemort !
-Voila. Alors, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas faire confiance à deux enfants, qui ont des parents qui à leur âge affrontaient déjà le plus grand mage noir de l’Histoire. Je pense que vous êtes capable de vous sortir de TOUTES situations. Contrairement à James, j’ai confiance en vous. Quoi que vous ayez à faire à cette fête, je sais que vous n’abuserez pas.
Les deux garnements me regardaient stupéfait qu’on ait accepté de les écouter. Tout le monde les voyait comme des enfants. Leurs frères et sœur les considéraient comme des gamins qui avaient le malheur de trainer dans leurs pattes. Mais j’étais sur que leurs parents, malgré leur immense amour qui les menaient à les voir comme leurs bébés, les auraient laissé faire.
-Chacun doit faire ses preuves dans le monde. Et vous, comment ferez vous si personne ne vous en donne l’occasion ?
Sans pouvoir prononcer un mot, ils fondirent sur moi en me prenant dans leurs bras. Je les serrais contre moi, me rappelant le nombre de fois où, lorsque j’étais avec Teddy, ils venaient me réclamer des câlins. Maintenant, ils se considéraient trop grand. C’était ce qui me permettait de voir qu’ils avaient grandit.
-Alors, comment on fait pour la cape ? leur demandais-je en souriant et en frottant leurs têtes rousse et brune et observant leurs yeux marron.
-En fait, sourit Lily, on l’a déjà.
-QUOI ?
-Oui, on est allé la piquer dans la chambre de James. Et on à aussi prit sa carte !
-Quelle carte ?
-Tu n’es pas au courant ?
-Non.
-Oh, bah, je vais te montrer.
Elle déplia un bout de parchemin, le même que j’avais vu le jour où on s’était vengé de Peeves. On y voyait tout le monde, marqué par des pas et le nom au dessus.
-C’est la carte du maraudeur. C’est mon grand père James qui l’a fait. Normalement, c’est Al qui devrait l’avoir, mais il l’a laissé à James. On l’a piqué avec la cape, comme ça, on saura quand sortir de Serdaigle sans se faire prendre !
-Ouaw ! C’est génial cette carte ! Donc, vous avez ça et la cape. C’est parfait ! Donc retrouvez-moi ici à 21h. Je ferai ma ronde un peu plus tôt, en espérant que cette fois, McGonagall ne me colle personne pour faire la ronde avec moi.
-Pourquoi ? C’est pas bien ?
-Si, mais, j’aime bien être seule, des fois.
-D’accord chef ! Dites, chef, il va falloir continuer notre collaboration ! Je trouve qu’on forme un bon groupe !
Je souris. Ils étaient mignon, ces deux là. Tant mieux ! J’avais passé trop d’année à jouer la jeune fille rangé. J’avais envie de m’amuser !
-Sans problème, mais mes loulous, il va falloir se trouver des noms de codes !
-D’accord, on va y réfléchir !
-Au fait, Lily, ils t’ont laissé quoi, tes parents ?
-Comment ça ?
-James à la cape, Albus devait avoir la carte, et toi ?
Elle jeta un regard à Hugo avant de me faire face, avec un petit sourire moqueur.
-Ils m’ont offert un miroir !
Ils rirent et commencèrent à partir.
-Lily !
-Oui chef ?
-Tu peux dire à mon amie July que je suis toujours en vie et que je vais bien ?
-Bien sur chef !
J’entendis son rire cristallin raisonner dans les couloirs jusqu'à ce que le tableau de la Grosse Dame se referme. J’allais retrouver ma chouette à la volière, Hestia, qui avait un nom de déesse grec, dû à l’époque où j’étais folle de mythologie.
-Alors, ma belle, comment vas-tu ?
Elle s’envola et vint se poser sur mon épaule pour se frotter affectueusement contre moi. Elle avait six ans. C’était une Ninoxe rieuse, appelé aussi chouette à joues blanches. Je l’avais reçu le jour ou j’avais eu ma lettre annonçant mon admission à Poudlard. Elle n’aimait personne à part moi. Je l’avais trouvé dans les bois et l’avait amené dans une boutique d’animaux, pour qu’on la soigne. Ils l’avaient gardé mais elle n’avait jamais laissé quiconque approché. Jusqu’au jour où, trois mois après, j’étais allé la voir. A la surprise générale, elle s’était envolée jusque moi. Le gérant avait paniqué, pensant qu’elle voulait m’attaquer, mais elle s’était posé sur mon épaule et je l’avais caressé. J’avais dû lui dire au revoir, triste comme si je n’allais jamais la revoir, ce qui était faux puisque je revenais sur le chemin de traverse environ tous les mois. Ce que je ne savais pas, c’est que ce jour là, mon père était allé demander au pauvre homme qui tentait de géré ma petite merveille du mieux qu’il pouvait, de me la réserver, pour lorsque je recevrais mon admission à Poudlard.
-Alors, je n’ai pas pu te le demander la dernière fois, il y avait trop de monde. Dis-moi, tu n’as pas mordu Papa cette fois !
Elle ouvrit de grands yeux innocents. Hum ! Ça voulait tout dire, ça.
-Hestia ! Je t’avais dis de faire un effort !
Elle baissa la tête. C’était toujours la même chose. Papa adorait câliner les bêtes, et Hestia ne supportait pas que quelqu’un d’autre que moi puisse la caresser trop longtemps. Je lui grattais sous le cou et elle laissa échapper un petit cri content.
-C’est pas grave ma belle. Mais la prochaine fois, fais un effort ! Promis ?
Elle secoua la tête et je la caressais de plus belle.
-Dis, tu me rejoins ce soir ? Pour ma ronde, j’ai des tas de choses à te raconter, depuis la dernière fois !
Hestia hulula et s’envola effectuer le tour de la volière avant de se reposer sur mon épaule. J’éclatais de rire. C’était incroyable comme je la connaissais bien.
-Oui, c’est bien patrouiller dans les couloirs, pas la danse !
Je la regardais et fermais les yeux pendant qu’elle passait sur me genoux. J’étais assise en tailleur.
-T’en as de la chance de pouvoir voler ! Si je pouvais, je m’échapperais quelques heures, j’irais de l’autre côté du lac, sur les montagnes. J’irai aussi sur la plus haute tour de Poudlard et je regarderai en bas. Je me rendrais à Londres et j’irai me poser sur Big Ben. J’irai en France voir la tour Eiffel, aux Etats Unies pour passer au dessus des grands canyons. J’irai aux chutes du Niagara, même si je ne sais pas ou c’est.
Une voix timide s’éleva.
-C’est en Amérique.
-Aaaaaah !
Je rouvrais les yeux en même temps que Hestia pour me retourner vers l’entrée. Une grande tête blonde aux yeux marron me regardait, gêné. Vincent. Bon sang ! J’avais la poisse.
-Désolé d’avoir écouté, je voulais juste envoyer une lettre mais je ne voulais pas te déranger. J’allais partir et …
-T’as tout entendu ?
-Euh, à partir de Tour Effel.
Il était rouge de confusion. Moi je n’étais qu’écarlate de honte. Si quelqu’un nous trouvait comme ça, il avait de quoi se faire tout un film.
-La honte, la honte, la honte, la honte !
-Mais non ! Tout le monde à des rêves.
-Ouais, mais il n’y a que peu de personne qui tombe sur des abruties qui raconte leur rêves à leur chouette.
Celle-ci me donna un coup de bec, fâchée que je la considère seulement comme un animal, et s’envola loin de moi.
-Hestia !
Celle-ci refusa de redescendre.
-Dis-moi, ça aussi, il faut que je l’oublie avant que tu me jettes un sort ?
Vincent était maintenant mi-confus, mi-moqueur.
-Tu sais, si tu dois oublier quelque chose, ça veut dire ne même plus l’évoquer !
-Même pas avec toi ?
-Vincent ! Tu es très sympathique, mais je préfèrerais éviter que l’on m’assassine parce que j’ai dis une bêtise.
-Du genre, tu plais à July.
-Hey !
Il sourit, il me taquinait.
-Ouais, de ce genre. D’ailleurs, je suis jalouse, tu t’es rappelé de son nom directement alors que moi t’as mis du temps.
Alors que je pensais juste le charrier, il perdit son sourire pendant quelques secondes.
-Vincent Crakels, ce pourrait-il qu’elle te plaise aussi ?
-Je crois que tu as raison, il vaut mieux que j’oublie !
Soudain, plusieurs choses se mirent en place dans mon esprit. Les petits coups d’œil de July à la table des Serdaigles depuis le début de l’année, ceux plus long, comme des absences ou de la fatigue depuis quelques temps, sa lenteur à ranger ses affaires en cours de Métamorphose, le mardi, puisqu’il avait cours après, le nombre de fois où, à la bibliothèque elle se retournait quand sa table faisait un peu de bruit. Seulement pour sa table. Seulement pour lui. Ce n’était pas depuis qu’elle lui était rentrée dedans qu’elle avait commencé à le remarqué. Non, ça faisait bien plus de temps. Et moi j’avais tout enregistré sans en tirer de conclusion. Quelle poire j’étais !
-Dis-moi, Vincent. Depuis combien de temps l’a tu remarqué ? Depuis combien de temps connais-tu son nom ?
Le pauvre garçon devint rouge pivoine. Ha ha ! Chacun son tour !
-Depuis plus longtemps que je ne le pense, n’est-ce pas ? Tu le connaissais avant qu’elle ne te le dise, pas vrai ?
-Ok, j’avoue ! Mais tu dois me promettre de ne rien dire ! Sinon, c’est moi qui te jette un Oubliette.
-Cher Vincent, je crois que l’on va devoir former une équipe ! m’exclamais-je en lui tendant la main. Parce que le problème de ma July, c’est qu’elle est d’une timidité excessive lorsqu’il s’agit des personnes qu’elle apprécie. Je veux dire, on est dans le même dortoir depuis des années, et elle à mit un mois avant d’osé m’adresser elle-même la parole ! Avant, c’est moi qui venait la voir. Heureusement, ça s’est arrangé. Mais c’est pas le top quand même.
Il sourit et attrapa ma main.
-Très bien, j’accepte l’équipe que tu me propose avec plaisir.
Nous descendîmes ensemble en parlant de choses et d’autres, de peur qu’on nous surprenne à parler de July.

21h sonna. Je descendis, mon badge de préfète dans la poche. Au milieu de l’escalier, on tapa au carreau de la vitre. J’ouvris pour voir apparaître Hestia. Elle m’avait pardonné. Une bonne chose de faite. J’arrivais en bas et vis James. Je serrais les points et avançais comme si je ne l’avais pas vu.
-Alice !
-Que veux-tu, Potter !
-Te parler.
-Parfait, moi pas. Bonne nuit.
Je sentis un courant d’air et une main qui se posait doucement dans mon dos, me faisant sursauter. Lily.
-Ecoute, je ne sais même pas pourquoi tu m’en veux.
-Cherche, peut être que je te le dirais un jour. En attendant, j’ai autre chose à faire.
-Je t’accompagne dans ta ronde.
-Non merci.
-C’est pas une proposition, c’est une obligation.
Ça y est. J’avais de l’air qui sortait par les oreilles. Je dû me retenir pour ne pas crier.
-Tu vois ! C’est pour ça que je t’en veux ! Pourquoi est-ce que j’aurais besoin que tu viennes ? Parce que je suis une fille fragile, faible, qui n’est que capable de se faire enlever et assommer par des cognards, c’est ça ?
-Alice, il ne faut plus que tu fasses tes rondes seule.
-Ecoute moi bien, Potter, je n’ai pas besoin de toi pour ma patrouille, ce soir. J’ai ma baguette, cette fois, et j’ai Hestia avec moi. Je ne suis pas seule. Maintenant, va te coucher, et laisse moi faire mon boulot.
J’avançais vers la porte, la main de Lily accroché à ma robe de sorcière. James fit un pas sur le côté pour me bloquer la sortie. Je le regardais droit dans les yeux.
-Tu sais, on n’est pas dans les couloirs. Tu essayes de m’empêcher de faire ma ronde, tu essayes de me suivre, c’est simple, je te jette un sort.
Il tenta de juger pour savoir si j’étais sincère et vit que je l’étais.
-Très bien. Je suis désolé, Alice, d’avoir pensé que tu pouvais avoir besoin d’une quelconque protection.
Il fit demi-tour, et ses paroles me restèrent entre la gorge. De temps en temps, j’étais heureuse de sa protection. Mais pas quand je voulais être seule comme à ce moment. Le souvenir de ses bras quand il m’avait retrouvé dans la salle abandonné me revint. Il allait falloir que je m’excuse quand même. Et que je le remercie.
Une fois dans le couloir je m’adressais aux deux petits monstres.
-Mission accomplie.
-Hé hé ! s’exclama Lily. Je suis sur que James vient de partir chercher la cape pour te suivre. Dommage, j’aurais voulu voir la tête qu’il va faire en se rendant compte qu’elle n’est plus là, mais avec moi.
Je crus presque entendre le cri de rage que James allait pousser d’une minute à l’autre, avant qu’il court au pied des escaliers menant au dortoir des filles. Oublierait-il qu’il ne pouvait pas y monter, ou hurlerait-il seulement son nom ? J’allais l’apprendre en revenait de ma patrouille.


Alors, vous le détestez toujours, ce cher James ?? :D :) :lol:
Dernière modification par lalisa78 le jeu. 21 mars, 2013 11:29 pm, modifié 2 fois.
Leasawayer5

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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par Leasawayer5 »

Preum's!!
ensuite tu as fait une petite faute de rien du tout mais bon : Quans elle déscends des escaliers et qu'elle apercoit James tu a marquée V au lieu de vut ce qui donne :
comme si je ne l'avais pas v.
Ensuite j'ai toujours aimé James!
ET préviens moit pour la suite please!
lili984

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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par lili984 »

j'aime beaucoup trop, trop, trop etc... ta fiction.

Est ce que tu pourrait me prévenir pour la suite?
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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par cipounette »

Oui, bon d'accord, c'est vrai que James est beaucoup plus humain que ce que je pensais et félicitations pour ton code!! tu le passe quand ton permis? C'est encore génial! tu pourras me prévenir pour la suite stp?
laloulou86

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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par laloulou86 »

J'ai toujours aimé James ! *prend un air offensé* (sauf dans le chapitre précédent bien sûr ! ;) )
C'est trop génial, j'adore !!!
Petite faute :
"Tour Effel" = "Tour Eiffel"

Vivement la suite !!!
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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par M1r25 »

Félicitations!
Je ne détestait pas James, c'est juste qu'il m'a enervée. Ton chapitre est toujours aussi exelent! J'ai tellement hate d'avoir la suite!
Gwena

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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par Gwena »

Bon chapitre ;) J'adore la chouette, adorable :lol:


Préviens moi pour la suite,
Gwena
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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par lalisa78 »

Leasawayer5 a écrit :Preum's!!
ensuite tu as fait une petite faute de rien du tout mais bon : Quans elle déscends des escaliers et qu'elle apercoit James tu a marquée V au lieu de vut ce qui donne :
comme si je ne l'avais pas v.
Ensuite j'ai toujours aimé James!
ET préviens moit pour la suite please!
Mince, j'e l'avais pas vu, ça!!!
Hé hé !!! Je sais !!! Mais j'aime bien vous embêter !!! Et je comprends, moi aussi il m'aurait gonflé James, dans le chapitre précédent, si je n'avais pas su la raison de son agissement (en fait, c'était surtout parce que je voulais une dispute entre lui et Alice !!!) !!
lili984 a écrit :j'aime beaucoup trop, trop, trop etc... ta fiction.

Est ce que tu pourrait me prévenir pour la suite?
Bienvenue parmi nous !!! C'est avec plaisir que je te rajoute à la liste des prévenus !!!
cipounette a écrit :Oui, bon d'accord, c'est vrai que James est beaucoup plus humain que ce que je pensais et félicitations pour ton code!! tu le passe quand ton permis? C'est encore génial! tu pourras me prévenir pour la suite stp?
Merchiiii !!!! Pour le permis, ce n'est pas tout de suite !!! Il faut d'abord que je commence à conduire !!! Et t'inquiète pour la suite, je te préviendrais !!
laloulou86 a écrit :J'ai toujours aimé James ! *prend un air offensé* (sauf dans le chapitre précédent bien sûr ! ;) )
C'est trop génial, j'adore !!!
Petite faute :
"Tour Effel" = "Tour Eiffel"

Vivement la suite !!!
[/quote

Hé hé !!! Je m'en doutais que tu l'aimais (sauf dans le dernier chapitre !!!) Zut !!! En plus je le sais pour Eiffel !!! Merci de me l'avoir dit !!!
M1r25 a écrit :Félicitations!
Je ne détestait pas James, c'est juste qu'il m'a enervée. Ton chapitre est toujours aussi exelent! J'ai tellement hate d'avoir la suite!
ça va, cette fois il n'y a pas trop à attendre !!! Je vous la passerai samedi !!! :D
Gwena a écrit :Bon chapitre ;) J'adore la chouette, adorable :lol:


Préviens moi pour la suite,
Gwena
Hé hé !!! Oui, moi aussi j'adore Hestia !!! Elle a vraiment mauvais caractère et est méga jalouse de toute personne qu'Alice apprécie !!!
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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par BigPanda »

J'adore, j'adore, j'adore !!
Et c'est pas qu'on détestaient James, c'est juste que comme on est des filles, on s'est senties visées par la machosité (ça existe comme mot ?) de James !
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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par lalisa78 »

BigPanda a écrit :J'adore, j'adore, j'adore !!
Et c'est pas qu'on détestaient James, c'est juste que comme on est des filles, on s'est senties visées par la machosité (ça existe comme mot ?) de James !
Je sais pas je dirais plutôt le machisme de James mais je ne suis pas sur !!!
Je comprends parfaitement, j'aurais dit pareil si je m'étais retrouvé devant un gars qui m'aurait sorti une chose pareil !!!!
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Re: Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter

Message par lalisa78 »

Et voila !!!! Comme je suis de bonne humeur (et que je ne suis pas couchée) je vous le mets très tôt !!! Le nouveau chapitre !!! Bon lecture !!!


Chapitre 8



Lorsque je rentrais de ma ronde, ce soir là, James était enfoncé dans le canapé, la mâchoire serré et ruminant de sombres pensées. Il se leva précipitamment en voyant le tableau de la Grosse Dame bouger et soupira et se rassit en voyant que c’était moi. Hestia se frotta contre moi et me le montra du bec avant de s’envoler vers la fenêtre resté ouverte. Je m’approchais de James et m’assis en face de lui. Personne ne parla pendant un bout de temps, puis, je me jetais à l’eau.
-C’est faux. J’ai besoin de toi. Souvent. Mais là, je voulais juste être seule, alors ça m’a énervé que tu ne me vois que comme une petite chose.
-Je suis comme ça, Alice. Un point c’est tout. Je suis apprécié par tout le monde ou presque. Mais ce n’est pas pour ça que moi, je les « aime » tous. Il y a une poigné de gens qui m’importe, et je fais attention à eux. Je suis peut-être un peu lourd, mais je ne sais pas faire autrement. Tu as aidé Lily ?
-Non. Pas vraiment.
-Bon sang ! Il ne fallait pas qu’elle y aille.
-Quand est-ce que tu lui feras confiance ? Elle était avec Hugo. Et ce n’est pas la fête qu’ils visaient. C’était autre chose. Je ne sais pas quoi. Toujours est-il que tu avais dit que tu ne la laisserais pas aller si facilement. Ça n’a pas été facile pour elle. Elle a du voler ta cape, ta carte, et attendre que je sorte faire ma ronde pour aller dehors.
James se tut pendant une minute. Une longue minute interminable, sans que je sache ce qu’il allait dire. Puis il éclata de rire. Ce rire que j’aimais tant, mais qui cette fois voulait dire, je me suis fait avoir comme un débutant, je l’avoue !
-Je l’admets. Elle a gagné. Ils ont gagné. Je m’avoue vaincu.
Il fit une petite pause et plongea ses yeux dans les miens.
-Tu as raison. Je ne t’ai jamais entendu appeler à l’aide. Tu n’es pas faible parce que tu as besoin de moi, Alice. Moi aussi, j’ai besoin de toi. J’ai besoin de Dorian, de Max, de Lily, d’Albus, de Teddy, de mes parents. J’ai besoin de pleins de gens, mais je ne leur montre pas à quel point ils me sont vitaux. Je ne supporte pas qu’on te fasse du mal.
Si j’avais pu, en ce moment, je l’aurais embrassé. Mais le portrait de la Grosse Dame s’ouvrit et m’en empêcha.
-Lily !
Il n’y avait rien devant nous.
-Je ne vais pas t’engueuler. Retire la cape.
Toujours rien, mais pas de mouvement non plus. Ils étaient toujours là.
-Hugo et Lily. Je vous jure que je ne vous en veux pas. Grâce à la merveilleuse meilleure amie de Teddy.
Tout doucement, ils retirèrent la cape et restèrent immobiles, tout penaud, Hugo s’étant placé devant Lily pour la « protéger » , attendant le verdict. James leur sourit.
-Vous avez gagné. Je vous en ai voulu pendant minimum une heure. Puis, Alice est arrivée, et m’a rappelée mes propos. Je ne vous ai pas facilité le tache, mais vous avez réussit. Je m’incline. Je promets que la prochaine fois que tu auras besoin de la cape ou la carte, je te les passerais.
Lily sourit, les larmes aux yeux. Ce n’était pas tout les jours que James était sympa avec elle. Elle lui fonça dessus et le prit dans ses bras. Gêné, il lui tapota la tête, caressant ses cheveux roux.
-Allez, maintenant, au lit tout les deux.
Il se retourna vers moi et sourit.
-C’est valable pour toi aussi.
Je ne lui fis pas remarquer que c’était moi la préfète, préférant m’approcher et l’embrasser. Mais seulement sur la joue.
Le lendemain, July me sauta dessus pour me réveiller, et j’eus le temps d’aller petit-déjeuner. Arrivé dans la Grande Salle, je regardais July jeter un coup d’œil rapide à la table de Serdaigle pour trouver où il était assit. Ça me permit de le voir aussi et de lui faire un clin d’œil en passant, sans qu’on s’en aperçoive.
-Ça alors ! Lilice à l’heure pour manger ! Comment à tu fais, July ? demande Katie.
-Kate, si tu pouvais garder ce genre de commentaire pour toi ça serait bien.
Avant qu’elle ne puisse répondre, le courrier arriva. Hestia m’apporta la gazette du sorcier, et j’eus aussi le droit à Boras, le hibou de mes parents pour leur lettre hebdomadaire. Je souris en voyant que mon petit frère m’avait laissé un mot. Enfin, c’était vite dit. Il avait six ans, était un adorable brun aux yeux vert et ne savait pas très bien écrire. J’eu le droit aux seuls mots qu’il connaissait, « Alice » « beau » « gâteau » « chocolat » et « bisous » et par forcément dans cet ordre là. C’était un nouveau mot, bisous, la première fois qu’il l’écrivait. J’imaginais que c’était ma mère qui lui avait tracé au crayon à papier avant qu’il ne l’écrive au stylo. Ma mère, comme à son habitude m’avait commenté le mot de Florent.


« Salut ma grande,
Florent voulait t’écrire pleins de choses, comme d’habitude, mais comme il ne sait pas bien écrire et qu’il ne veut pas que j’écrive pour lui, il n’a mit que les mots qu’il sait écrire, plus bisous que je viens de lui apprendre. Sinon, j’espère que tu vas bien, ton père te fais de gros bisous, il est un peu surchargé de boulot, avec la nouvelle saison de Quidditch qui commence. On est content de te retrouver bientôt. Gros bisous ma chérie, et amuse toi bien, ces dernières semaines.

P.S. : N’oublie pas de réviser régulièrement pour tes BUSE ! Sinon, tu sais ce qui t’attends. »
Maman.


Ha ha ! Ma mère n’avait pas changé. J’imaginais combien mon père devait travailler dur. Il entrainait une équipe de Quidditch, les Wigtown Wanderers. C’était de lui que je tenais ce talent de voler. Quant à ma mère, elle était femme au foyer, s’occupant à plein temps de mon petit frère. Elle pouvait passer d’une seconde à l’autre de la gentille « jeune » femme au monstre effroyable. Ce qui m’attendait si je n’avais pas des bonnes notes au BUSE ? Je préfère ne même pas en parler. Je mis la lettre de côté et finis de déjeuner. J’enchainais avec Défense contre les forces du mal. On devait s’entrainer à lancer des sorts sur les autres pour apprendre le sortilège de protection. July le réussit tellement bien que je voletais dans la salle avant de m’effondrer sur une armoire. J’en ressortis avec quelques égratignures, et un grand sourire sous le regard inquiet des autres élèves.
-T’as réussi ! Trop génial, ma pou…
Apparemment, le bruit que je fis en tombant par terre, plus précisément celui de ma tête contre le carrelage, fut un sujet de discussion qui meubla de nombreuses conversations.


Enième réveille à l’infirmerie. J’allais devoir louer à l’année, si ça continuait. La pauvre July s’en voulait. J’ai mis seulement trois jour à me rappeler pourquoi. Sinon, tout allait bien, j’avais juste un trou lorsque je tentais de me rappeler comment j’avais atterrie là-bas. Toujours est-il que j’eus le droit au meilleur des cadeaux. Non, ce n’était pas James qui venait m’avouer son amour (d’accord, ça aurait été ça le cadeau parfait mais on ne peut pas tout avoir). C’est ma petite Lily jolie qui me le fit.
-On doit te dire la raison pour laquelle on est allé à la fête.
J’étais à la volière, en train de m’occuper de Hestia. Hugo et elle étaient là, tout excités.
-Tu n’es pas obligé.
-Si. En fait, Quentin, un Serdaigle qui est avec nous en Potion faisait du chantage à Hugo, à cause d’un pari débile. Alors on est allé régler l’histoire. Ce n’est pas très important, mais on te devait la vérité. Et par chance, on a bien mieux que la vérité à t’offrir.
Sur ces belles paroles, elle sorti une machine, minuscule, un truc de moldu, à tout les coups. Oh comme je me trompais !
-Ça vient du magasin d’Oncle Georges. C’est un outil multifonction. Il peut diffuser de la musique, enregistrer l’image et le son, il obéit aux ordres et peut faire encore pleins de choses. On s’en est servit sur place parce qu’on à vu une petite réunion qui prenait place dans une des chambres de filles, grâce à la carte. Alors on est allé écouter et on s’est dit que ça pourrait t’intéresser.
Elle actionna un bouton et une voix retentie dans la pièce (une voix horrible qui ne pouvait appartenir qu’a une peste), avec une vision 3D net mais caché par le dos de plusieurs filles réunit.
-Mais puisque je vous dis qu’elle bluffait.
-Comment peux-tu en être aussi sure ? Et puis, pourquoi tu n’en as pas parlé à tout le monde ? Nous aurions du voter !
-Alice Fontiny est une peste qui essaye de nous voler les plus beaux garçons. Les Rodeurs l’ont même inclus dans leurs trafics. Il fallait réagir.
-Tu ne penses pas qu’ensorceler un tableau, utiliser un filtre d’amour, et enfermer une élève dans un bureau abandonné était un peu trop ?
-Ecoutez, je ne sais pas comment elle à deviné que c’était moi, mais il n’y a aucune preuve. Roger Gardon ne se souvient plus de rien et la Grosse Dame non plus.
-Peut être, Hayley, mais c’était dangereux.
-Vous les aimez ou non ? Vous voulez qu’elle accapare James et Vincent ?
-Non, mais …
Pop.
-Vous avez entendu, il y a eu un bruit ! Il y a quelqu’un ?
-Mais non. Il n’y a personne, arrête de flipper comme ça !
-Oui mais …
Le son se perdit, tout comme l’image. L’enregistrement était terminé. Mon dilemme aussi. J’attrapais les deux garnements et les serrais dans mes bras.
-On vous a déjà dit que vous étiez des génies ? Je peux vous piquer votre engin ?
-On te le donne. On en a commandé un autre. Joyeux noël !
-Merci les p’tits loups !
Je dévalais les escaliers pour aller montrer ma trouvaille à James et compagnie.

Nous avions maintenant la preuve que c’était bien Hayley. Mais pas moyen de seulement donner l’info aux profs. Sinon, elle serait punie avec une retenu jusqu'à la fin du trimestre. Pour nous, ce n’était pas assez. Il fallait trouver LA vengeance. Et ensuite, on donnerait les preuves à McGo. Mais pas avant. Pour la vengeance, je m’en remettais à James. Avec ces idées de folie, je savais que je ne serais pas déçu, il allait me surprendre. Et pour me surprendre, il m’a surprit.
-Je vais lui accorder une soudaine attention, et j’accepterais de passer un moment seul avec elle.
-QUOI ! C’est ça ta vengeance ! Mais …
-Alice, je n’ai pas finis. Il faudra demander l’aide du gars sur qui tu tombes tout le temps. Apparemment, elle craque aussi pour lui. Le plan, ça serait qu’il lui demande aussi de sortir le même jour. Elle décidera qui elle préfère. Et après, on l’amène dans la Grande Salle et là, c’est la scène. La honte de sa vie, le mépris total de la part des deux beaux gosses, et toi qui intervient. Plus le fait que toutes ses potes l’auront vu se pavaner avec l’un d’entre nous sans qu’elle n’en ait rien dit.
-Euh, James, j’ai absolument rien compris, répliqua mon amie.
James soupira et reprit. C’était quelque chose à voir ! James sérieux, les cheveux aux vent, les yeux brillant, la chemise entrouvert … je veux dire, le col, seulement le col, n’allez pas me traiter de perverse ! Bon sang, qu’est ce qu’il était sexy !
-C’est pourtant simple, July. Je fais genre elle m’intéresse. Vincent fait de même, on lui propose un rendez vous le même jour, la même heure, et elle devra choisir qui elle préfère, ensuite, on se balade, et on finit par rentrer dans la Grande Salle. Et la, mince, ya l’autre gars. Il s’indigne, je m’indigne, on la traite comme une moins que rien, Alice arrive et lui dit, « alors comme ça, c’est moi la garce qui fait du rentre dedans à tous les garçons ? Dire que pour moins que ça, tu m’as enfermé », et patati et patata. On la laisse en plein milieu, on a créé un scandale et tout le monde y a assisté. Même ses copines à qui elle est censée tout dire, à qui elle n’aura certainement pas dit qu’elle passait l’après-midi avec Vincent ou moi. T’as compris ?
Tout le monde se taisait. C’était une idée de génie. Il fallait juste prévenir Vincent, mais je ne doutais pas qu’il accepterait.
-T’es génial, James. Je sais, ce n’est pas bon pour tes chevilles, mais je ne peux pas dire autre chose que tu es un génie ! m’exclamais-je.
-Merci Alice. Bon, les filles, je vous charge de parler à Vincent. C’est un type bien, je pense qu’il acceptera.
-D’où le connais-tu ? l’interrompit July.
-Bah, du Quidditch, c’est le capitaine des Serdaigles. Et il est bon, pas vrai, Alice !
C’était vrai. Je n’y avais jamais vraiment fait le lien. Toujours était-il que James avait raison. Il était sympa.
-On s’en charge ! Et toi, James, commence déjà à la draguer !
-Compte sur moi !
Je m’éloignais avec ma meilleure amie, pour aller remplir notre tache. Elle semblait sonnée. Je me retins de lui dire « Rêve pas, il est à moi », mais je savais que ce n’était pas pour ça.
-Dis, c’est moi ou il m’a appelé July tout à l’heure ?
-Non, tu ne rêves pas. Il connaît bien ton nom, c’est juste qu’il aime embêter les gens.
-Dis, c’est moi ou il ne s’est même pas vanté tout à l’heure, quand tu l’as félicité ?
-Non, tu ne rêves pas. Moi aussi ça m’a surprise, mais James Potter est en train de grandir.
-Parfait. Je te comprends mieux, quand je le vois comme ça ! Au fait, comment fait-on pour aborder Vincent ?
-Tu vas le voir, et tu lui dis qu’on a besoin de lui.
-Oh, mais c’est que t’es comique toi ! Je ne lui ai parlé qu’une fois dans ma vie !
-Bah ça sera la deuxième !
July soupira. Elle tremblait légèrement. Ça alors, moi qui pensais ne jamais revoir July Verney dans un état pareil ! Elle stressait à l’idée de parler avec un garçon !
-Je serais là, si tu veux, je peux parler, mais ça te fera louper une occasion.
-Oui, je … une occasion de quoi ?
-July ! Tu es folle de ce type !
-Arrête tes bêtises, je ne le connais que depuis une semaine !
Je m’arrêtais et la prit par les bras.
-Je suis désolé, tu peux tromper n’importe qui mais pas moi. Je me suis souvenue de certaines choses que tu as faites au cours de ces trois derniers mois. Des nombreuses fois où tu as le regard dans le vague, vers la table des Serdaigles, des nombreuses fois où sa table fait du bruit dans la bibliothèque, et que tu te retournes. Seulement quand c’est sa table. De toutes les fois où …
-Ok, c’est bon j’avoue. Ce n’était pas non plus la première fois que je lui parlais, quand on lui est tombé dessus.
-Aha ! Je le savais ! D’accord, je m’en suis rendu compte il ya quelques jours, mais c’est pas grave. Je te laisse lui parler, et nous on aura une petite discussion plus tard !
Je la regardais avec ma tête la plus sadique possible. July rit et posa sa main sur ma joue pour la tourner, simulant une baffe. Je ris avec elle et attrapai son bras tandis que nous entrions dans la Grande Salle. Il était là. Nous nous approchâmes en parlant et au dernier moment, alors que nous étions à côté de lui, July tourna la tête et le regarda. Elle tremblait, mais ça, il n’y a que moi qui le remarquais.
-Salut Vincent. Dis, tu peux venir une minute, il faut qu’on te parle.
Il leva la tête surprit et je le vis ouvrir la bouche en voyant qui l’avait interrompu.
-Oui, tout de suite.
Il nous suivit en dehors de la salle, et alors que July allait s’arrêter, je l’entrainais plus loin.
-C’est pas sur, ici. On pourrait nous entendre.
-C’est quoi ces cachoteries, les filles ?
-On à besoin de toi, commença mon amie. Je ne sais pas si tu es au courant, mais des gens ont mit Alice dans un bureau abandonné, il y a quelques temps. On a décidé de se venger.
-Oui, j’en ai entendu parler. Vous savez qui a fait ça ?
-Oui, répondis-je. C’est le fan club de James. On a en la preuve. Il se trouve que le beau gosse que tu es les intéresse aussi, et on s’est dit qu’on pouvait avoir besoin de toi pour mettre au point notre vengeance diabolique.
Il sourit, jetant un petit coup d’œil à July.
-Ça à l’air marrant, continue !
-C’est le plan de James. Alors, il faudrait que …
J’exposais notre superbe vengeance, qui eut le droit aux applaudissements de Vincent. Il était des nôtres. A vrai dire, je n’en avais jamais douté : July étant avec nous, il n’aurait jamais refusé.
-Quand est-ce qu’on le fait ?
-D’ici deux, trois jours, que vous ayez le temps de la draguer, James et toi !
-Je suis obligé, j’imagine.
-Oui, désolé !
On se tu quelques instants. C’était amusant de les voir. Ils n’osaient pas se parler, ne sachant pas quoi se dire. Ils allaient avoir besoin d’un coup de main.
-Oh, mince !
-Quoi ?
Vite, une excuse à toute vitesse !
-J’ai oublié de laisser Tetenbull enfermé dans la chambre ! Katie va me tuer ! Bon je vous laisse !
Je partis en courant, pour ne pas laisser à July le temps de me dire qu’elle m’accompagnait. Arrivé près de la Salle Commune de Griffondor, où j’avais couru sans réfléchir, j’éclatais de rire ! J’aurais du emprunter la cape de James pour pouvoir les espionner en toute liberté ! Comme si j’allais oublier de fermer la porte et laisser échapper le monstre qui tenait lieu de chat à cette cher Kate ! Bizarrement, je ne riais plus autant lorsque j’arrivais devant la dite porte. Parce qu’elle était ouverte ! Et qu’IL n’était plus dedans ! Et j’étais la dernière à être passé au dortoir ! Katie allait vraiment me tuer ! Je me précipitais en bas. Peut être qu’il était dans la Salle Commune ! Je cherchais désespérément mais rien, pas un seul poil d’angora blanc !
-Alice, qu’est ce que tu fais ?
Je me retournais pour tomber sur Albus et Rose pendant que je regardais, à quatre pattes sous un fauteuil. Jamie n’était pas avec eux.
-J’ai perdu le chat de mon amie ! Tu sais, l’angora blanc complètement cramé ! Elle va me tuer si on ne le retrouve pas !
-Tu veux de l’aide ? demande Rose.
-OUI ! hurlais-je, les faisant sursauter tous les deux.
-Euh, ok.
Ils commencèrent à chercher avec moi, mais au bout de 10 minutes, nous dûmes nous rendre à l’évidence, il n’était pas dans la Salle Commune.
-Attendez moi là, intervint Albus, en se précipitant vers le dortoir des garçons.
-Que peut-il bien faire ?
-Je ne sais pas. Jamie n’est pas avec vous ?
-Non, elle est allée à la bibliothèque finir un devoir.
-C’est bon, je l’ai. En espérant que ça marche !
Il redescendit et sorti un parchemin.
-La carte du Maraudeur ! m’écriai-je.
-Gagné ! Alors regardons un peu. Pas au Premier, ni au Deuxième, hum.
Il continua à chercher avant de s’écrier.
-Dans le parc ! Il est dans le parc ! On devrait avoir le temps d’y aller avant la Potion. Venez !
On suivit le cadet Potter à travers les passages secrets, pour arriver en bas le plus rapidement possible.
-Près du saule cognard.
Je m’arrêtais d’un coup. Le saule cognard ? Je n’aimais pas ça. Pourquoi ce chat était-il si stupide ! Tant pis.
-Très bien.
Alors que l’on s’approchait le chat sorti et nous regarda, puis, il s’avança jusqu’au tronc et posa ses pattes dessus.
-Abruti de chat, tu va tous nous tuer ! Ne le réveille pas !
Et oh surprise ! L’arbre se détendit, tourna sur lui et révéla une entrée secrète. J’étais ébahie. Ce chat n’était peut-être pas que moche ! Il pouvait être intelligent. Je m’approchais doucement et vis de loin des objets d’où il sortait de la fumée. Puis l’arbre s’agita et se réveilla. Je plongeais sur le chat et déguerpis sans demander mon reste, Rose et Albus à mes côtés.
-C’était quoi ?
-Je sais pas ! Mais ça m’intrigue ! Il va falloir enquêter !
-C’est mon frère qui fait ça. Mais si vous avez besoin de nous, n’hésitez pas.
-Oui, si tu as besoin de nous, n’hésite pas, s’exclama Rose, excité par la possibilité de nouvelles aventures.
C’était ce que j’aimais chez elle, quand on la regardait, on voyait la fille sérieuse, qui passait son temps à travailler. Mais ce que tout le monde loupait, c’était Rose, la fille complètement folle d’aventure et complètement folle tout court !
-Merci Al, merci Rose. Promis, j’aurais recours à vos services.
Et j’avais maintenant une nouvelle enquête à mener.
Dernière modification par lalisa78 le sam. 23 mars, 2013 11:52 pm, modifié 2 fois.
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