Les passants

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cathys

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Re: Les passants

Message par cathys »

Oh Ton perso, crêpesuzette, j'étais flipée de la vie en lisant, c'est un malade mentale! :D

Il passe dans la rue. Cool, il l'a eu. Je vais aller lui ouvrir la porte, quand je vois une meuf le suivre. Merde. Il l'a remarquer, aussi, c'est pour ça qu'il tourne. C'est p't'être un malade, mais il sais toujours quoi faire avec les flics. Je vais vers la fenêtre de l'autre côté, pour suivre son parcours. Il se retourne pas, et continus tout droit, jusqu'a disparaître. Je suis rassuré. Elle crois qu'elle à une chance de le retrouver, la bonne blague... Elle lève la tête vers moi. Je lui souris, et j'en profite pour la mater. Elle est plutôt bonne, je dirais, même si je me vois pas coucher avec une flic. Quoi que... Je jette ma clope, et je descend. Elle crois sûrement qu'il est passer sur la droite, et qu'il pense s'enfuir vers les champs. Erreur, poulette.... Il est passé par la cave. Je lui ouvre la porte.
-Bo...
J'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il entre en trombe, et jette le corps du flic qu'on cherchait à avoir. Je croise les bras, et ne dis rien. Il faut bien avouer qu'il me fait peur, parfois... C'est un malade mental, un psychopathe, ce gars, mais il est capable de buter n'importe qui n'importe quand. Alors je le laisse crécher chez moi, et en échange j’amasse du fric à sa place. Il à tellement soif de tuer qu'il s'en fout un peu de l'argent, je crois, même si je lui doit environ un quart de la part...
-J'vais chercher le fric, bouge pas, je dis en sortant par l'autre porte, prenant soin de tout fermer à clé. Je marche ensuite vers la maison de Marko. En arrivant devant, déjà, je sentais un truc pas net... Les volets étaient ouvert, et deux voitures monospace étaient garés devant "la banque à Marko" comme on l'appelais. Je toquais, pas très sûr de moi, et là, un gamin vint m'ouvrir.
-Vous chercher maman? me demande t'il. Je restais planter là, estomaquer. Qu'es qui c'est passé bordel?!
Cazolie

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Re: Les passants

Message par Cazolie »

Bon euh j'ai pas tout compris ... ON va test quand même

-Vous cherchez maman ?
Le monsieur là me regarde, l'air stupide.
- Vous cherchez maman ? je répète en tapant du pied.
Comme il ne réagit pas, je claque la porte et je cours dans le couloir en hurlant:
- MAMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN y a un monsieur bizarre devant la pooooooooorte!
Personne ne répond. Je monte dans les escaliers et je recommence à hurler la même chose. Ma soeur sort de sa chambre et braille :
- LA FERME GUS !
Je lui tire la langue, puis je demande :
- Tu sais où est maman ?
- Courses, répond-elle simplement.
Je hausse les épaules puis je redescends et je mets mon manteau. Je sais où elle va faire ses courses, je vais aller la chercher.
Je sors par la porte de derrière ( le monsieur me fait peur). J’atterris dans une petite ruelle derrière la maison. J'ai l'habitude. Je me dirige vers la petite épicerie à deux rues d'ici et j'entre. Il y a la Gentille-Dame-Que-Tout-Le-Monde-Connait-Et-Qui-Est-A-La-Caisse.
- Vous avez vu maman ?
aiglyne

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Re: Les passants

Message par aiglyne »

Je soupire, encore. Je n'en peux plus de ce travail, de cette monotonie. Je passe mes journée à dire:
-Bonjour!
- Cela fera tel prix.
-Vous avez la carte de notre magasin?
-Merci, au revoir.
Et tout cela sans me départir de mon "joli sourire pas du tout forcé". Je soupire, une fois de plus. Il n'y a pas beaucoup de clients en ce moment, normal c'est midi, l'heure où tout le monde mange, tous sauf moi. J'ai faim, je fouille dans la poche de la veste bleu ignoble que je dois porter, j'en ressort un chewing-gum et le met dans ma bouche. Tout en mâchant, je me laisse aller au fond de ma chaise, je ferme doucement les yeux...
-Vous auriez pas vu maman?
Je sursaute. J'ai dû m'endormir. Si le patron savait ça... Un petit garçon me fais face, il doit avoir 10 ans. J'enfile mon "joli sourire" et lui répond:
-Ta maman? Elle est ici?
-Oui, je la cherche. Me répond le mioche, il me fixe avec des yeux plein d'espoir.
-Dis moi ton nom qu'on l'appelle au micro! Je sais ce qu'il va se passer,dès que j'aurai dit son nom une femme arrivera,dans tous ses états, au pas de course pour prendre dans ses bras son marmot et lui demander de lui raconter tous ses malheurs...
-Je m'appelle Angus.
Je m'empare du micro, et dit d'une voix de potiche, qui est hélas ma voix habituelle.
-Le petit Angus attend sa maman...
-Valérie, me souffle-t-il.
-Valérie à la caisse, Le petit Angus attend sa maman Valérie à la caisse.
Les minutes passe, pas de Maman. Le gosse semble panique, il va pas tarder à fondre en larmes... Je soupire, encore une fois. Je me lève:
-Viens, on va la chercher dans les rayons, elle n'a peut être pas entendu...
Ce qui est impossible, la supérette est calme, il n'y a aucun bruit, elle aurait forcément entendu,mais bon... Nous traversons les rayons, où nous croisons une femme, le petit se jette dans ses bras:
-Tante Lili! tu sais où est Maman, je la cherche.
-Ta maman? Oui elle est repartie chez toi il y a 20 minutes, on s'est croisées!
-Oh... Bah... je vais rentrer...
-Je te ramène! Elle le prend par la main et le conduit vers la caisse.
Je n'y crois pas! Ce morveux interrompt ma sieste pour RIEN! Je soupire, encore. Je les suit.
-Alors, cela fera 28.50 euros. Vous avez la carte de notre magasin?
-Non,
La femme paie.
-Merci, au revoir.
Je suis de nouveau seule, je me remet en "position dodo" et ferme les yeux.
-Excusez moi, mademoiselle...
Je me redresse mollement et entrouvre une paupière.! J'écarquille les yeux me redresse parfaitement, un jeune homme se tient devant moi, il grand, brun, ses yeux sont marron chocolat, il porte un blouson de cuir par-dessus une chemise en jean, il me sourit. c'est le coup de foudre. et je lui rend son sourire mais pas le "joli sourire forcé" mais le "magnifique sourire sincère".
-En quoi puis-je vous aider?
Qu'il me demande tout ce qu'il voudra, je le ferais. Finalement, j'aime bien ce travail.
Mensonges

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Re: Les passants

Message par Mensonges »

- En quoi puis-je vous aider?
La caissière me regarde, tout sourire, attendant sûrement que je l'invite à dîner ce soir. Je me sens gêné, ce n'est pas exactement ce que je voulais lui dire. Pas du tout même.
- Bonjour, j'aimerais savoir quel est le prix de cette boîte de cassoulet. S'il vous plaît.
Je suis minable. Minable.
La caissière ravala son sourire et passe la boîte à la caisse. Elle m'indique le prix et me tend la boîte.
- Ce sera tout ?
- Oui.
- Merci, au revoir.
On me dit que je suis un briseur de cœurs. Ce n'est pas de ma faute si les filles me courent après parce que j'ai un physique de rêve ! Non ?
Je sors du magasin et fais un grand effort pour ne pas m'enfuir en courant. Je m'avance vers le parking et sors les clefs de la voiture. Elle est rouge, parce que ça va plus vite. Je rentre chez moi. Mon grand chez moi. Une chambre, une cuisine et une salle de bain dans un appartement. Ça me suffit. J'entre dans l'ascenseur. Mon voisin me rejoint. Un grand mythomane celui-là. Je l'ai entendu dire à quelqu'un qu'il habite dans un château. Il ouvre la bouche, sans doute pour sortir une de ses énormités.
lecture4reveur

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Re: Les passants

Message par lecture4reveur »

J'aime beaucoup ce jeu, c'est très original ;)

Je m'engouffre dans l’ascenseur. J'y retrouve mon voisin, ce beau-gosse qui croit que toutes les filles sont à ses pieds. C'est le cas, en fait. Et j'avoue que ça m'énerve un peu. Moi aussi, j'ai une copine. Enfin non, pas vraiment. Mais pourquoi pas? Il suffirait que j'en invente une, pour qu'elle prenne forme.
<< Bonsoir!
Il me répond à peine. Quel arrogant!
-Je m'excuse d'avance pour ce week-end!
-Ah oui, et pourquoi?
-Je vais faire une très grande fête et niveau sonore, ça va peut-être vous déranger.
-Je ne suis pas là, de toute façon, ce week-end.
Je le savais déjà. Il le répète à tout le monde, qu'il se barre à Madagascar pendant une semaine. Et bien qu'il dégage, bon vent! Je suis certain qu'il va toutes les faire craquer. Quel veinard! Il ne mérite pas son succès. Parce qu'au fond, je suis sûr qu'il s'en fout, de ces filles. Alors qu'elles, elles sont sincères. Et moi aussi je suis sincère . Mais je suis toujours célibataire. Enfin, quand je dis que je suis sincère, c'est côté sentimental, parce que, c'est vrai que les bobards, moi ça me connait. Du coup, quand je dis à une fille que je l'aime, elle ne me croit pas. Et pourtant, j'ai jamais joué avec les sentiments. Pas comme lui!
-Ah bon, dis-je en feignant l'étonnement. Et vous partez où, si ce n'est pas trop indiscret?
Indiscret, tu parles! Il déballe ce voyage dès qu'il en a l'occasion. Il frime tout le temps! C'est ce qui m'énerve le plus chez lui: sa frime. Ca m'agace encore plus que sa "belle gueule".
-A Madagascar...
Je l'écoute poliment me raconter ce qu'il va y faire. L'hôtel, le paysage, les spectacles... Une fois qu'il a vidé son sac, j'enchaîne:
-Moi aussi je suis déjà allé à Madagascar. En fait, j'y vais tous les étés. Parce qu'il y a ma femme là-bas.
C'est faux, évidemment. Mais je ne sais pas pourquoi, j'ai envie de lui balancer. Pour avoir quelque chose à dire. Pour prouver que moi aussi, je peux épater, apporter quelque chose à la conversation. Je ne vais quand même pas l'écouter se vanter sans rien dire!
-Vous avez une femme? s'étonne-t-il.
-Oui. Et bientôt des enfants, j'espère. Elle est restée là-bas, et je vais la rejoindre dès que j'aurai eu ma prime, d'ici deux ou trois ans. Vous savez ce que sait, les patrons...
Il écarquille les yeux et ouvre la bouche de surprise. Il jette son regard de tombeur à mon annulaire gauche, pour voir si une alliance s'y trouve. Il n'y en n'a pas, bien sûr. Je m'empresse de fourrer ma main dans ma poche. Je mens bien sûr. Et il le sait. Il ne croit jamais à ce que je lui raconte. Mais je ne peux m'empêcher d'inventer des trucs. C'est pour me sauver la face, en quelque sorte. Je préfère qu'il croit que je suis un menteur plutôt qu'il apprenne la vérité. Parce que cette vérité là, je refuse de la voir en face, et je ne veux pas que les gens y assistent. Parce qu'au fond, si je mens, ce n'est pas pour me la raconter. Je ne suis pas comme lui. C'est juste pour m'échapper un peu de mon triste quotidien, pour pouvoir rêver quelques instants. Pourquoi je n'aurais pas le droit d'avoir une femme à Madagascar? Pourquoi je ne pourrais pas inventer mon bonheur? Et s'il suffisait de l'imaginer pour qu'elle existe, au moins dans mon esprit de fou?
Soudain, je me rends compte qu'on avance plus. L'ascenseur est en panne. Encore. Sauf que cette fois, il y a des gens à l'intérieur. Il faut qu'on me sorte de là! Mon voisin appuie sur le bouton de secours et un quart d'heure après, un technicien arrive, visiblement peu ravi d'être dérangé une fois de plus. Dans ses gros gants jaunes, il tient sa casquette bleue, assortie à sa salopette.
-Vous êtes déjà allé à Madagascar? , je lui demande. Parce que ma femme m'attend là-bas...
Elrynne

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Re: Les passants

Message par Elrynne »

Encore un de ces frimeurs qui étalent leur richesse sous mon nez pour se persuader qu’il est supérieur. Il pense sincèrement qu’un technicien comme moi qui touche le SMIC puisse aller à Madagascar ?
Je ne réponds pas et sans lui adresser un regard je commence mon travail. Un jeune homme sans doute persuadé d’être l’être le plus magnifique m’adresse un bonjour poli auquel je réponds d’un grognement. Ils doivent pester intérieurement contre moi, mais peut importe c’est pas comme si on allait se revoir.
Après avoir réparé l’ascenseur, je sorts rapidement dans la rue. J’adore marché au grès de mes envies, imaginé la vies des gens que je croise. Mais une fois de plus je n’ai pas le temps. Je passe ma vie à être pressé. Je monte dans ma voiture et part en direction d’un autre immeuble ou je croiserai d’autres riches qui se vanteront d’une autre destination paradisiaque. La vie est un éternel recommencement. Je déteste la routine. Et pourtant tout les matin je reprends les mêmes gestes sans rien changer. Je suis enchaîné mais mes entraves sont invisibles.
Mon arrivé devant l’immeuble ou il y a encore un ascenseur en panne interrompt mes pensées. Je sors de la voiture, réajustant ma casquette.
La sur le trottoir une jeune fille blonde était explosé de rire appuyer sur son ami. Elle semblait heureuse. Alors que je me demandait la raison de son fou rire de rentrait dans l’immeuble.
crepesuzette

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Re: Les passants

Message par crepesuzette »

-Alors? me dit-il.
-écoute, tu vas pas en revenir! Hier soir mon petit frère qui était un peu malade ne voulait pas que ma belle-mère lui prenne la température, alors tu penses bien, faut ruser avec Amaury! et donc not'père va pour chercher le vieux thermomètre à mercure dans la boite à pharmacie, tu vois!?
-et....
-Amaury met le thermomètre dans la bouche de sa mère, puis le ressort et annonce d'un air paniqué : "hou là là, 100 kilos!" je t'explique pas la tronche de ma belle-mère, surtout qu'on a tous éclaté de rire, quoi!! Mon père il a failli s’étouffer tellement il rigolait, j'te jure! moi j'ai du m'asseoir!!
- ho punaise!! j'imagine! sacré Amaury!! il en rate pas une çui-là!

Et nous voila comme deux bossus a rire de plus belle!
faut dire qu il envoie du steak mon p'tit frère... pas une demie-pointure, 5 ans et déjà les mots qui tuent!

-bon j'y vais, faut qu'je passe le chercher au centre aéré! tu veux m'accompagner?
-pourquoi pas, je rentre par là de toutes les manières, au cas ou tu ne le saurais pas j'habite près du centre aéré!
- ha bah oui c'est vrai!! on y va?

comme si je n'avais jamais fait ce trajet avec mon ami!
Toujours les mêmes petites rues étroites et bitumées, les mêmes trottoirs goudronnés légèrement de guingois, les mêmes petits jardins fleuris qui se font face avec leurs vieilles maisons et nous, marchant, riant, bras dessus-dessous! J'adore ma vie!!
ha m** par contre ce que j'aime beaucoup, c'est marcher dans une merde chien bien fraîche déposée à l'instant!! p* mais c'est pas vrai ça!! chuis sur que c'est la vieille bique qui tourne le bout d'la rue avec son cleps!!

-ça porte bonheur!!
-.... mouais....j'ai cru comprendre!! merci de ton soutien....
-de rien.... mieux vaut: toi que moi c'la dit! j'ai des tongues!
-.... moi aussi j'te f'rait dire!! ça t'fait rire en plus!!
layla

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Re: Les passants

Message par layla »

Je met dans mon petit sac la crotte de Mimi chéri.cet amooour de toutou me tiens compagnie depuis que mon mari, Jean-Yve, est mort à la guerre.Je suis toujours seule, les autre pense que je suis folle.Mais moi je sais bien que non.Seul mon Mimi peut me comprendre.Je passe son le chêne pleureur.Je n'aime pas cette race, ils sont violets, c'est moche.Un jeune garçon me propose de promener mon Mimi à ma place.Et pis quoi encore ?!
-nan mais ça va pas !Sal voleur de chien !
-mais non mdame, je voulais vous rendre service !
-je m'en fiche de ta station service, je rentre dans mon château !
-ça, un château ?!Elle est folle !
encore un qui me dit que je suis folle.Il est très bien mon grand château avec ça salle de bain, ça chambre et sa pièce à vivre.Les uatres l'apelle " F3" .Surement " Formidable 3 fenêtres" !Une jeune femme verte me regarde bizarrement.Pourquoi elle n'est pas orange, comme tout le monde celle-là ?!
dorianepapermoon

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Re: Les passants

Message par dorianepapermoon »

Je tremblait de rage et de fatigue. Devant moi sur le trottoir se tenait une vieille femme et son chien. La petite vieille me gratifia d'un regard étonné : en effet j'étais littéralement verte ! Je grinçais des dents en repensant à la cause de cette couleur, soit une blague de mes camarades de classe, qui avaient décidé de me tendre un piège. Oui, ces espèces de débiles avaient mis un pot de peinture acrylique au dessus de la porte. D'où ma magnifique teinte verte feuille. L'acrylique étant une peinture qui tâchait, mes vêtement et même mon visage, malgré mes effort devant le lavabo des toilettes des filles du lycée avaient pris une coloration choux de Bruxelles. De plus, malgré ma petite taille, mon air d'intello maigrelette et mon calme légendaire, j'avais perdu mon sang-froid et avait collé un coup de poing magistral dans le pif d'un de ces c**, ce qui m'avait valu un renvoi et un poignet douloureux.
Sentant les larmes me monter au yeux, je m’arrêtais et fixais le bitume le temps de reprendre mon calme. Il est craquelé, et ça et là de petites touffes d'herbe poussent dans les fissures. Soudain une voix de baryton me demande si je vais bien. Je levait les yeux et tomba né à né avec un jeune homme d'une vingtaine d'années avec des cheveux longs et roux foncés, portant un étui d'instrument dans le dos. Il ne put masquer sa surprise en voyant ma tête mais son incrédulité se transforma rapidement en sourire. Je me sentis rougir et lui répondis un peu vite :"oui, oui, merci beaucoup !" avant de reprendre ma route.
layla

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Re: Les passants

Message par layla »

je sourit et decidais de la rattraper.En effet, un conversation mérite d'être engagée avec une si charmante personne, même si celle-là est verte !Je hâtais le pas pour ne pas la perdre de vue.Mon violon, que je portais sur le dos, me ralentissait et j'étais crevé car le prof de musique nous avaient particulièrement fait travailler en l'approche du concert.Soudain, ma charmante extraterrestre bifurqua dans une allée bordée de petites fleurs et rentra dans la maison derrière le jardin. Deçu de ne pas l'avoir rattrapé avant qu'elle ne disparaisse, je notais l'adresse et le numéro.Juste avant de m'en retourner, j'aperçue par la fenêtre ma petite martienne qui pleurais.Je décidais de glissé un mot sous la porte.Un homme d'une quarantaine d'années ma regarda faire, l'air très amusé.
dorianepapermoon

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Re: Les passants

Message par dorianepapermoon »

Je regardais un jeune homme qui poursuivait un fille d'une coloration...originale en souriant. Ha la la, comme c'était beau la jeunesse ! Le monde leur appartenait à cet âge là ! Je secouais la tête en soupirant et en pensant au temps qui passe. Tout le monde n'avait pas la chance de rester jeune. Seuls quelques élus pouvaient se vanter de penser comme dans leur jeunesse ! Je pensait à ma femme, qui m'attendait à la maison et qui était de ceux-là, elle. Éline avait même presque gardé son physique de l'époque ! En regardant, je vis le garçon glisser un mot sous la porte de la jeune fille, et à travers la fenêtre, celle-ci le ramasser, le lire, afficher un grand sourire sous ses larmes, franchir la porte et courir derrière le jeune homme. La jeunesse, c'était vraiment, vraiment beau ! Bon, il fallait que je me remette en route, ou j'allais rater le rôti que ma femme avait réalisé pour le retour de nôtre fils unique, pour qui la jeunesse était belle aussi... Je marchais en ressassant mon enfance quand j'ai trébuché et me suis étalé de tout mon long sur le bitume. J'avais un peu honte de m'être gamelé ainsi et je regardais si beaucoup de monde avais vu ça. J'avais eu pour seul spectateur un jeune gothique qui tirait une tête en rapport avec le costume : d'enterrement. Oh mon Dieu, heureusement que personne ne l'avait entendu cette blague-là ! Enfin... apparemment la jeunesse était un peu moins belle de ce côté là...
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Re: Les passants

Message par Paille-dOr »

dorianepapermoon a écrit : J'avais eu pour seul spectateur un jeune gothique qui tirait une tête en rapport avec le costume : d'enterrement. Oh mon Dieu, heureusement que personne ne l'avait entendu cette blague-là ! Enfin... apparemment la jeunesse était un peu moins belle de ce côté là...


Ahah le vieux s'est rétamé devant moi, il avait qu'à regarder où il posait les pieds... Les gens de nos jours, ils ne font plus attention à ce qui les entoure, ils ne pensent plus qu'à eux, oubliant qu'ils ne sont pas seuls ici. ça m'agace, cette bande d'égoïstes et d'hypocrites. Je continue ma route, n'aidant pas le vieux à se relever, il n'avait qu'à être plus attentif. Les gouttes de pluie ricochent sur le sol. Une vieille mercedes rutilante roule dans un nid de poule à côté de moi et m'éclabousse. Super journée... Entre ma mère qui veut que j'aille dans une école de surdoué, l'autre débile de voisin qui fait croire à tout le monde que je l'ai maudi. Oui, il fait croire ça car la semaine dernière au lycée on a eu une altercation et il est parti en courant, il essaie de rattraper le coup vous voyez. Bref, les gens se servent de mon physique pour me faire passer pour un garçon trop vilain, trop méchant... Vous voyez le topo. Je suis plus seul que jamais. Heureusement, nous sommes plusieurs à être ainsi, et pas seulement des pseudos-gothiques. Cette fille-là, assise sur le banc en face, sous la pluie. Je pense qu'elle pleure. Ses larmes disparaissent avec l'eau qui ruissèle sur son visage. Elle est belle, ça c'est sûr. Et puis elle est triste, c'est une évidence.
RedGoblin

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Re: Les passants

Message par RedGoblin »

Faut que j'arrête de pleurer, que j'arrête d'y penser. Mais c'est plus fort que moi... J'dois avoir l'air pitoyable, pathétique, y a rien de plus moche qu'une fille qui pleure. Même le gothique là bas, qui n'arrête pas de me fixer dois se moquer de moi...
Du revers de la manche, je sèche mes larmes, puis j’aperçois l'état de mes mains, presque aussi pitoyable que moi.
Tachées d'une terre rougeâtre.
Ce n'était pas que de la terre !
Et mes sanglots reprirent de plus belles.
Je comprenait qu'il n'y avait pas que mes mains qui avaient pris cette couleur.
J'en avait partout ! Quelle horreur ! Des multitudes de taches cuivres parsemées mes vêtements.
Comment j'avais pu en arrivé là ? C'était horrible...
Je m’écœurais moi-même. J'étais un monstre.
Je me lève brusquement et m'enfuis, bousculant sans faire attention, un petit garçon, qui semblait être perdu.
Alyss31

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Re: Les passants

Message par Alyss31 »

Je ne sais plus où je suis... Maman m'avais pourtant bien dit de ne pas m'éloigner d'elle... Mais avec cette foule dans le métro, je me suis perdu. Je suis sorti sous la pluie pour essayer de me repérer mais toujours rien, aucun visage familier... Je suis déjà détrempé et j'ai froid. Le pull que j'ai reçu de Mamie est lourd sur ma peau. Je cours m'abriter sous ce porche et me fais bousculer par cette dame qui pleure. Je vais bientôt finir comme elle si je ne trouve personne pour m'aider. Arrivé sous l'abri, j'aperçois un homme très grand appuyé contre le mur. Il a les habits très abimés et une énorme barbe. Il me fait peur. Maman dit toujours de me méfier des inconnus. Je retourne sous la pluie et m'enfuis en courant.
cathys

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Re: Les passants

Message par cathys »

Je ferme les yeux.
Katheleen éclate de rire. Je lui prend la main, et lui promet que jamais nous ne serons séparés. Je le jure, et elle me le jure en retours. Je sourie. Nous sommes heureux... Et jeunes, et cons.
Une seconde plus tard, elle était déjà partie...
J'ouvre les yeux. Un enfant me regard, puis manque de fondre en larme et s'enfuit... Pourquoi ai-je passée mon enfance à vouloir être adulte, alors qu'adulte je ne rêve que de redevenir un Peter Pan...
J'aimerais lui dire de profiter tant qu'il est libre, mais il est trop loin.
-Et pourquoi ne veux-tu pas me courir après? sourie t'elle, moqueuse.
Parce qu'une fille comme toi ne mérite pas qu'on lui cours après, mais qu'on l'envole vers la deuxième étoiles....

Je referme les yeux, empêchant une larme de couler sur ma joue ridée.
Je t'ai envolée vers cette étoile, Katheleen.... Je n'avais juste pas prévue le retour.
Une dame passe. Je manque de l'interpeller, plein d'espoir, avant que la joie retombe. Bien sûr. Ce n'est pas Katheleen... Katheleen n'est plus. Elle me regarde cependant avec une certaine pitiez, puis dépose une pièce devant moi. Je murmure un merci rauque et fatigué, en pensant que c'est exactement ce qu'elle aurait fait, elle...
Je m'allonge à même le sol, en prenant la pièce dans ma mains. Je la serre contre mon coeur, et je m'endors.
-On pourrais s'endormir ensembles pour toujours, tu ne crois pas? avait-elle dit cette première nuit.
En sentant la nuit m'envelopper, je murmure:
-Tu vois, je ne t'ai pas fais attendre si longtemps, mon amour...
teter49770

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Re: Les passants

Message par teter49770 »

J'ai peur. Tous mes sens sont gelés de trouille, et pourtant, je continue à avancer. Il fait froid, alors je resserre un peu plus mon manteau autour de moi. Je marche vite, et pourtant, je ne veux pas arriver. Peut être que je m'inquiète pour rien, peut être qu'il sera endormi quand je rentrerai... Et s'il était parti ? Qu'il avait décidé de ne plus vivre avec moi ? J'ai beau l'aimé, j'avoue que cela me soulagerait de le savoir loin... Et s'il était mort ?! Oh mon dieu... Faites qu'il ne soit pas mort, je sais qu'il risque le coma éthylique mais je vous en prie, pas la mort, il ne la mérite pas... Je presse encore le pas. J'ai froid et peur, et la maison sera sûrement aussi froide que dehors, mais avec en plus l'odeur pestilentielle de l'alcool et du vomi...
Je passe devant un homme, dos au mur, sale et mal en point, qui semble perdu dans ses pensées... Je prends une pièce dans mon porte monnaie, je lui offre un sourire, et il me souffle merci. Dans sa voix résonne toute la douleur du monde...
Non. Je ne sais pas ce que c'est que la douleur. J'ai une famille, un homme chéri - qui n'est pas parfait, mais qui l'est ?! - un chat, une maison... J'ai tout pour être heureuse, non ? Un emploi stable, un corps dans lequel je suis à l'aise... Je ne connais que la douleur physique, celle des coups de mon mari, mais... Que sais-je de la vraie douleur ? Celle qui nous tort les entrailles, qui nous empêche de vivre, d'avancer ?
Je regarde autour de moi. Je suis bientôt arrivée à la maison. Ma peur grandit. Soudain, je suis bousculée Par une petite fille souriante, sautillant sous le ciel gris.
- Pardon ! s'exclame-t-elle, joyeuse.
... Ca pourrait être ma fille... Je n'en ai pas envie, mais je n'aurais pas le choix, si cela arrive. Paul ne me demande jamais rien, encore moins quand on le fait... En fin de compte, je ne sais pas si ma fille serait aussi souriante...
J'arrive à la maison. J'ai l'impression que mon souffle est encore plus froid qu'auparavant. La porte est encore grande ouverte. J'entre. L'odeur est toujours la même, mélange de froid, de sale, de vomi et d'alcool... Mais avec quelque chose de plus, cette fois. Une odeur âcre, lourde et sournoise. Mon coeur s'affole.
- Paul ?! Paul, où es-tu ?!
J'arrive dans le salon. Mon coeur s'arrête. Il est là, gisant au sol. Je me précipite, prends son pouls. Rien. Les larmes emplissent mes yeux. Je n'arrive pas à le croire. Non, Paul ne peut pas...
Je crie et pleure en même temps. Je l'aimais. Je l'ai toujours aimé, malgré le mal qu'il m'a fait enduré. Je me suis toujours accrochée, et... Il me laisse tombé, comme ça ? De tout les coups qu'il m'a donné, c'est celui là le plus douloureux... Celui qui mettra le plus de temps à cicatriser.
layla

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Re: Les passants

Message par layla »

Plus que 3 jours !J'aurai 7 ans et ...un petit chaton !maman me l'a promis !Je sais déjà comment je vais l'appeler !Si il est :

noir:Charbon
blanc:Flocon
roux:Poil de carotte
marron:Kaka
gris:Souriceau
tacheté:'tit pois

Bon maman est pas trop d'accord pour Kaka (moi je trouve que le marron c'est comme du caca mais bon...), parait que "ça le fait pas".Je m'arrête d'un seul coup.Un homme est en train de noyer des chiots dans la rivière !quelle horreur !Mamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan !
cathys

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Re: Les passants

Message par cathys »

Encore des chiots... C'est pas vrai, j'en peux plus. Je déteste ses bestioles affreuse, puantes et chialeuse... Allez hop, tous dans le sac, on part en balade.
Ils aboient, cris à l'aide. Je cogne le sac contre la table, ça les assomment. Enfin un peu de calme.
Sunny serais révoltée, elle me tuerais si elle savait. Pire, même.
Mais elle n'en saura rien. Je dirais que je les est tous donnés. Elle pleurerait, et je ferais comme si j'en avais quelque chose à carrer. J'm'en fous, en faite. J'veux juste son fric.
En allant vers la rivière, le sac sur l'épaules, et une main dans la poche, je réfléchie.
Et si je noyais Sunny, aussi? Problème: Comment jouer l'époux en deuil? Faudra que je m'entraîne.
Perdue dans mes pensées, je ne remarque pas une petite fille qui me voit jeter le sac dans la flotte.
Elle se met à hurler, et je soupire.
Peut-on noyer toutes les personnes qui nous emmerde? Réponse: Oui, bien sûr.
Je la rattrape. En voyant son visage, j'ai un pincement au cœur...
J'suis sentimental, maintenant?
J'me ramollit...
Je m'accroupis en face d'elle, et lui dit:
-Ma chérie, je sais que tu crois que c'était des animaux, dans le sac, mais non, c'était juste des gros cailloux!
-C'est... Vrai? demande t'elle.
"Non, c'était une blague, j'voulais te donner un faux espoir, en faite ils sont morts".
-Mais oui, allez, retourne jouer...
Elle sourit, et s'en va. Je me relève et repart.
Au bout du pont, je me retourne:
Un adolescente cours vers la fillette en pleurant, puis lui hurle dessus, et finalement souris en la prenant dans ses bras. Je reste quelques secondes à regarder cette famille unis, avant de repartir. Il va y avoir un meurtre, ce soir....
teter49770

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Re: Les passants

Message par teter49770 »

Je suis morte d'inquiétude. Je lui avais dit, de ne pas s'éloignée ! Je lui avais dit, pourtant, de me tenir la main, et de... Oh mon Dieu. Oh mon Dieu. Mais que va dire maman ?! Je la connais, c'est toujours de ma faute, vu que c'est moi la plus grande... Et elle, Agnès, où elle peut bien être ?! Mon coeur bat la chamade... Il y a tellement de malades, dans nos rues, de nos jours...
- Agnès ?! Agnès ?! Je hurle... Je sens que je me casse la voix à crier ainsi, mais je n'en ai rien à faire...
Et si elle ne revenait jamais ?! Et si... Si quelqu'un l'avait enlevée ?! Tout est ma faute... Je ne m'en remettrai jamais...
- Agnèèès !!!
Soudain, j'aperçois une fillette, blonde et à la petite frimousse de porcelaine, qui se balade en sautillant.
Mon coeur bondit. Je cours vers elle, les joues ruisselantes de larmes. Elle me regarde bizarrement, puis demande, d'une toute petite voix :
- Mais... Pourquoi tu pleures, Lily ?!
J'ai à la fois envie de pleurer et de crier. Ma colère et ma peur prennent le dessus.
- Pourquoi je pleures ?! Mais enfin, Agnès... A ton avis ?! je me met à lui hurler dessus, sans même m'en rendre compte, les larmes coulant toujours sur mes joues. Je t'avais dit, de ne pas t'éloignée, de toujours me prendre la main, de ne pas me lâcher !! Et toi, qu'est-ce que tu as fait ? Dès qu'on est sorties du métro, tu as disparu ! Tu te rends compte de ce que tu m'as fait endurer ?! Je t'ai cherchée partout pendant trois heures ! Et si je l'avais dit à maman, hein ?! Elle serait morte d'inquiétude !!!
Et mon beau-père m'aurait frappé à chaque fois qu'elle aurait eu le dos tourné...
- Pourquoi tu as fais ça ?!
J'aimerais lui dire, que son père me terrifie, et que, en plus du fait que je m'inquiétais plus que tout pour elle, si elle n'était pas rentrée, j'aurais sûrement été battue jusqu'au sang...
Mais peut-être aurait-ce été tout ce que je méritais, après tout..
Elle me regarde, toute gênée.
- J'avais vu des chatons dans un magasin, Lily... me fait-elle d'une petite voix. Et comme maman m'a dit qu'elle m'en offrirait un pour mes sept ans, je voulais aller voir...
Je soupire, un peu exaspérée par la candeur de ma petite soeur.
- Et puis... elle chuchote, je voulais trouver le moyen que j'appelle mon chat Kaka, s'il est marron, parce que maman veut pas et que j'ai pas d'idée pour lui faire accepter ça... Tu crois que tu pourrais la convaincre, toi ?!
J'éclate de rire, c'est plus fort que moi. Je la prends dans mes bras, et la serre très fort contre moi. Mon regard croise celui d'un homme. Il a un regard étrange. Je le savais, qu'il y avait des malades, de nos jours !
Je tends la main à ma petite-demie-soeur :
- Allez chérie, viens, on rentre à la maison, je verrais ce que je peux faire pour ton chaton...
J'ai envie de rajouter " et ne dis rien à ton père", mais je ne dis rien de plus. Ce soir, je supporterais ses coups sans broncher. Je suis trop heureuse d'avoir retrouvé ma petite soeur.

Il reste une centaine de mètres avant d'arriver. Sur le chemin, je vois, au loin, une vieille dame, sur un banc, au téléphone. Elle est en pleurs. Mon coeur bondit. J'aurais envie d'aller la voir, mais nous sommes déjà tellement en retard... Je sens qu'Agnès ressens la même chose. La dame a décroché, et elle continue de pleurer à chaudes larmes. Je lâche la main de ma soeur, qui cours vers elle et saute sur le banc, puis lui dépose un bisou sur la joue. La dame souris à travers ses larmes, me regarde, et je lui offre un sourire compatissant. Elle me dit quelque chose, mais elle ne parle pas français. Elle a l'air italienne. Elle me rend mon sourire.
- Ca va aller, madame ? dis-je lentement.
Elle aquiesce en reniflant, puis elle me fais signe que je peux y aller. Je tends ma main à ma soeur et elle descends du banc, non sans lui avoir fait un bisou une dernière fois. Nous repartons. Maintenant, je vais devoir affronter mon beau père...
cathys

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Re: Les passants

Message par cathys »

Bon, euh, c'est du google traduction, hein, y'a juste "vaca" qui vient de moi.. xD


Vaca, mio figlio.... Pourquoi, pourquoi as-tu fais ça? Si seulement tu étais rester chez moi.... Chez nous. En Italie, avec la femme qui t'aime le plus sur cette planète. Mi, tua madre. T'en souvenais-tu? Te rappelais-juste-tu de son prénom? De son nom? Solo suo nome... Le tiens, aussi. Un nom gravé sur une tombe, maintenant... Comme il a été gravé des années auparavant sur le tombe de ton père. Et comme il sera bientôt graver sur la mienne. Mes pleurs redoublent.
-Ti odio, mi figlio.... je marmonne, le téléphone serré contre mio cuore. Contre mon coeur.
Il va bientôt faire nuit, mais je m'en fous. De toute façon, je suis vielle... Vielle, et si fatiguée...
Je me demande si je ne ferais pas mieux de m'endormir à jamais, sur ce banc.
A ce moment là, une jeune fille arrive, et me colle un bacio sur la joue.
Je relève la tête, et la ragazza me regarde avec compassion.
-Dio vi benedica mia figlia, je lui dit, en souriant à travers mes larmes.
Elle ne paraît pas me comprendre, alors je répète en essayent d'utiliser les quelque mots français que je connais:
- La chance, por ti...
Elle me demande lentement quelque chose, et je comprend à sa mine inquiète qu'elle hésite à me laisser.
Je hoche la tête, et lui sourie une nouvelle fois.
Elle me refait un bacio. Quelle gentille fille... J'espère qu'elle se portera bien.
Je ferme les yeux quand elle s'en va, avec sa soeur. Quand je les rouvre, je ne sait plus quelle heure il est...
-Che ora è? j'interpelle quelqu'un. Une femme enceinte, les deux mains posé sur son ventre. Elle parais rêveuse...
Elle ne me répond pas, et continue sa route. Je lui redemande, et toujours rien.
Je vais l'engueuler, en levant le poing, quand je remarque que celui-ci est transparent.
Je sens une main sur mon épaule, et en tournant la tête, je sens mon visage s'illuminer de bonheur:
-Mi figlio....
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Re: Les passants

Message par leaszecel »

Alors, fille ou garçon ? Voilà une question qui me turlupine depuis des mois déjà. Mais j'ai promis à ma mère qu'on ne le saurait pas avant le jour J. Ah mon Dieu, je ne savais pas que je serais si heureuse de sentir ce petit être bouger en moi, ce petit bout de moi, ce petit bout d'Antonio, mon ex-fiancé. Puis soudain, je sens comme une présence, non, se n'est qu'un coup de vent ! J'ai l'impression d'être parano depuis c'est cinq mois que je sais qu'il y a quelqu'un dans mon ventre. Je me rends compte que j'ai bien avancer depuis que je suis partie de l'hôtel. Mais j'ai encore envie de rester ici, seule avec mon bébé. Alors je continue à marcher jusqu'à arriver devant une petite mare, près d'un banc, qui a sûrement le même âge que moi. Je m'y assois et regarde les canards qui voguent gentillement sur l'eau.Un homme charmant, la trentaine, me demande s'il peut s'asseoir à côté de moi.
-Je vous en prie, nous sommes encore dans un pays démocratique à se que je sache, lui dis-je avec un sourire.
-Merci, me répond-il avec le même sourire. Alors fille ou garçon ?
-Aucune idée, ce sera une surprise, je répond, toujours avec le sourire.
Comme réponse, il sourit encore plus. Alors, nous restons là, silencieux encore un petit moment. Puis nous assistons à un merveilleux spectacle qu'est le couché de soleil. J'écarquille les yeux tellement c'est magnifique. Lui,il me regarde et rigole. Tout d'un coup, je me rends compte qu'il est affreusement tard. Je me lève, se qui brise la magie de cet instant magique, et m'exclame:
- Mon Dieu, il doit être tard, auriez-vous l'heure par hasard monsieur.....
- Thomas, Thomas Del Roma. Il est 19h15 Madame...
- Mademoiselle Jade, Jade Pervench.
- Monsieur tarderait-il à demander la main de mademoiselle, dit-il avec un réel étonnement ?
- Monsieur est parti avec ma "meilleure amie", répondis-je sèchement.
Il devînt livide et balbutia des excuses plus incompréhensible les unes que les autres.
- Vous ne pouviez pas savoir, dis-je en soupirant.
- Pour me faire pardonner, je vous offre un verre.
- Il est peut-être marquée seule sur mon front, mais sûrement pas désespérée. Et en plus bébé ne peut pas boire d'alcool.
- Un verre n'engage à rien, et nous pouvons boire du jus de fruits. Personne ne vous attends à l'hôtel, si ?
- Mhh pas faux... Mais comment savez-vous que je suis à l'hôtel ?!
- Vous n'avez pas l'accent Italien et il faudrait être fou pour venir s'installer ici quand on est étranger.
Je me demandais si il était bien raisonnable d'accepter, puis je repensais à ce fumier d'Antonio qui nous avais abandonné. Un peu comme une revanche, j'acceptais son offre.
- Ah zut, il faut que je prévienne ma mère que je vais au restaurant, qu'elle ne m'attende pas pour manger, dis-je.
- Dois-je en conclure que nous allons au restaurant ?
- Ben une femme enceinte dois bien manger, non ?
- Bien sûr, bien sûr. Tenez voilà mon portable pour prévenir votre mère, dit-il en me tendant son portable.
Je le remerciais et réglais vite les choses avec maman en la rassurant.
Nous allâmes ensuite manger chez un petit Italien, et je vis à l'accueil qu'on nous réservait que Thomas était un habitué. A deux tables de nous il y avait un petit garçon d'une dizaine d'année qui faisait des bêtises. Je compatissait car j'était très turbulente dans ma jeunesse. Il vit que je le regardais, alors il me jaugea pour savoir si je le dénoncerais ou pas. Je lui tirait la langue,à laquelle il répondit par un sourire jusqu'aux oreilles. Thomas qui n'avait rien perdu de mon manège pouffait de plus en plus fort. Je dû lui asséner une petite tape pour qu'il s'arrête juste à temps. Nous dînames ensuite, en parlant de nous et en rigolant comme des baleines. Il me raccompagna à mon hôtel en parfait gentleman. Il s'apprêtais à me faire un bisou sur la joue, mais je tournais lentement la tête et nous nous embrassâmes. Ce baiser avait un goût de douceur et de revanche. Tiens, dans tes dents Antonio !
- Je viens vous chercher pour une petite promenade demain vers 13h30, dit-il car nous restions là, bêtement, comme deux enfants ?
- Bien... Bien sûr, dis-je rêveuse, bonne nuit.
- Bonne nuit et faites de beaux rêves.
- Merci.
Il repartit et disparu dans l'obscurité. Alors que je m'écroulais sur un des lits jumeaux, ma mère me demanda :
-Alors, ça a été ?
- Tu ne peux même pas savoir a quel point,lui dis-je, la tête pleine d'amour et de douceur que Thomas m'avait laissé.
Dernière modification par leaszecel le dim. 22 déc., 2013 11:45 pm, modifié 4 fois.
cathys

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Re: Les passants

Message par cathys »

x) Crevette, et ses 15 kilomètres de texte!

"De toute façon, quand je serais grand, j'serais super-héro",se dit le petit Adam, quand sa mère le replaça une énième fois sur sa chaise, après une autre bêtise. Il commença à jouer avec la serviette, mais quand il remarqua qu'il ne pouvait rien en faire, il décida de passer discrètement sous la nappe. Dès qu'il eu trompé la vigilance de sa mère, il se mit a courir de table en table, en demandant si les gens avait besoin d'un super héro. La plupart le regardait, amusées, et lui souriait. Certains grommelait qu'on ne savait pas élever les gosses, de nos jours, puis une autre lui tira la langue. Se qui ravie au plus haut point le garçon.
Il repartis ensuite dans sa course d'enfant heureux, mais il s'arrête bien vite, tombant sur une télévision. Il y avait les infos.
-Y'avait le feu, dans cette immeuble, tout cramé... dit quelqu'un derrière lui.
Un autre réplique que les pompiers sont arrivé à temps. Adam ne les écoutait plus.
Toute son attention était désormais tourné vers le type qui vient d'apparaître à l'écran.
De ses yeux d'enfant, Adam l'écoute raconter avec attention comment il a sauvé les familles du brasiers. Une femme est derrière lui, et le remercie en pleurant.
-Lui, c'est un vrai super-héros, murmure t'il avant de voir sa mère entrer dans son champ de vision.

On ne sait pas si c'est le destin, ou une connerie du genre, qui fait que plusieurs années plus tard, vers les trois heures du matin, une femme tomba en pleure dans les bras d'Adam en le remerciant d'avoir sauvé ses deux enfants de tout son coeur.
Ce a quoi il répondit en souriant:
-C'est le travail d'un super-héro.
Dernière modification par cathys le lun. 26 août, 2013 9:03 am, modifié 1 fois.
layla

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Re: Les passants

Message par layla »

elle est où ta phrase en couleur ?
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Re: Les passants

Message par leaszecel »

Désolée mon crustacé mais quand je commence j'ai dur m'arrêter, et tu es tellement tête en l'air que t'as oublier ta phrase en couleur ^^.
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Re: Les passants

Message par layla »

bon,je vais écrire un texte avec une phrase en couleur pour relencer :

Le chat s'étira longuement, dévoilant ainsi toute sa grandeur, puis sauta agilement sur un pot de fleurs perché sur une étagère.Il regarda furtivement autour de lui et, ne voyant rien d'intriguant, il sauta sur le rebord du toit voisin et disparu derrière la cheminée.Seule sa queue laissait deviner sa présence.Au même instant la voisine sortit.Comme d'habitude, elle s'était levé très tôt pour aller cherche le courrier.Le tableau que j'avais devant les yeux me fit rire: la voisine dans son gros peignoir rose et avec ses gros chaussons en forme de lapins dans un décors féerique avec le bois derrière, traversé par un rayon de soleil, ... Rayon de soleil ?! Déjà l'aube ? Mon dieu, il faut tout que je remette en place en vite avant que les parents ne rentrent !
Morgan27

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Re: Les passants

Message par Morgan27 »

Quelle idée de faire la fête si tard... C'est la première et dernière fois !
3h du matin encore sa va, mais se lever peu de temps après, pour se taper la célèbre et inévitable "gueule de bois" c'est le pompom ! Hereusement que c'est le week-end, sinon mon patron m'aurait rabâché son discours habituelle : << Beh alors Justine, sa va pas fort aujourd'hui ?! Après une soirée avec moi, vous allez oublier tous vos soucies...>>. Et il m'aurait bien sûr dit sa avec son sourire lubrique.
Et oui... La vie n'est pas facile quand votre patron n'a qu'une seule obsession : vous baisez et vous virez après, pour une "soi-disant" faute professionnelle car votre credo et de ne pas mélanger vie professionnelle et vie privée. Que voulez voulez-vous...? J'ai des principes et j'essaye d'y tenir !
Allez Justine, tu n'as qu'une seule chose à faire : ramasser ton journal et retourner te coucher. Courage ma fille...!
Oh! Le levé de soleil est vraiment magnifique, et ce rayon qui traverse la couche épaisse des nuages est sublime... On dirait une intervention divine ! Oh, miracle, mon terrible mal de crâne s'est évanoui et je vois enfin claire. Et comme dirait ma mère quand elle enfourche ces lunettes sur son nez ou allume la lumière dans une pièce sombre : "Et la lumière fût!"
Bon, maintenant que mon petit moment mystique est passé, il ne me reste plus qu'à rentrer et me préparer. Il faut vraiment que je me grouille car ma chère maman adoré arrive dans 30 minutes et si elle me voit comme sa elle va faire un boucan à réveiller les morts. Oh non...!
Qui vois-je ?!... ma mère venant d'entrer dans mon salon avec les clés que je lui aient laissé...
Sa m'apprendra à faire preuve d'altruisme et de générosité avec mes proches...
Ohoh!...J'entends déjà sa douce et mélodieuse voix parvenir à mes tympans
Faites que le seigneur me viennent en aide !
cathys

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Re: Les passants

Message par cathys »

Oops, la cruche, :roll: :D pff.... Bon, je la remet en couleur, mais ça sert à rien... J'étais sûr de l'avoir mis!
layla

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Re: Les passants

Message par layla »

Ma pauvre chérie me fait encore attendre.Où a-t-elle la tête celle là ?Je ne suis pas d'humeur.Pour me détendre, je me regarde dans la miroir. Il est vrai que j'ai un magnifique nez à la grecque et un cou de girafe splendide.Ah voilà ma pauvre fille !Je manque de m'évanouir en la voyant arriver, vétue d'une SIMPLE robe bleue et pas même coiffée. Chez nous, les Delamarfois, on a une réputation et un honneur à tennir. Je sors immédiatement de la maison pour lui exprimé mon dédain.Je jette un coup d'oeil en arrière et je vois qu'elle n'essait même pas de me rattraper !Quelle honte, je regarde à nouveau devant moi, juste à temps pour voir une formidable crotte de chien (ou mammouth surement) et je m'étale dedans.Je vous laisse deviner cette horreur.Ma magnifique robe vert émeraude en est pleine et j'ai des feuilles dans mes cheveux tous dépeignés. Un de me talons est cassé, et, pour finir en beauté, une petite fille des rues me regarde, morte de rire.Trop c'est trop.
Morgan27

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Re: Les passants

Message par Morgan27 »

MDR layla, tu m'as complètement DEAD... :lol:

Elle est vraiment trop rigolote la dame. Moi maman, elle m'a dit de toujours regarder où je mets les pieds, parce que c'est sale par-terre. La dame elle aurait dû écouter maman. Moi je suis gentille avec maman, d'ailleurs rien que pour lui faire plaisir, j'attends que les gens me donnent un peu d'argent. C'est pas tous les jours facile, et des fois y'a même des messieurs qui me regarde avec des yeux bizarre, mais je leur parle pas car maman elle à dit de les éviter. Et moi je fais toujours ce que maman me dit.
Oh ! Un monsieur tous noir avec un trop grand pantalon pour lui et des tresses très bizarre vient de me donner 2 euros.:
- Tiens sister, c'est pour toi, et que Bob soit avec toi !
- Merci monsieur, dis-je en attrapant la pièce.
- De rien petite, et fais attention à toi.
Puis il est parti.
Et moi je vais rentrer à la maison car avec cette pièce on aura peut-être quelque chose à manger ce soir.
layla

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Re: Les passants

Message par layla »

Morgan27 a écrit :MDR layla, tu m'as complètement DEAD...
tant mieux c'est le but :lol:
sinon j'ai pas vraiment d'inspiration pour le gentil monsieur donc ... :D
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