Oneiris - Duologie + Novella [Heroic fantasy]

[Sahiane]

ps :
DANIEL ! Je sais que tu me lis ! La prochaine fois conseille-moi un auteur qui écrit à la troisième personne s'il te plait !

PS.
Bon, j'ai noté : pas de roman à la première personne pour Vincent...

L'écoute pas Daniel il faut sortir Vince de ses habitudes narratives pour son bien

[louji]

*longue intro symphonique, prélude à un concert de metal*
*les rideaux s'ouvrent lentement*
*dark-kikou-vince apparait*
Yo !! C'est mouaaaaaaaaaa
Bon, j'arrive à la faveur d'une nuit en manque d'inspi dans mon écriture... en général lire une histoire me relance pour le lendemain !
Voyons voir ce que donne la tienne :3
Je me lance dans le prologue (parce que je vais tout lire, namého !) et donc place... aux remarques en vrac au fil de la lecture !

*jingle des remarques en vrac au fil de la lecture*
- "Ses habitants se composaient essentiellement de chasseurs qui vivaient en continuel mouvement" façon compliquée de dire nomades, non ?
- Je trouve étrange d'avoir exposé le but des personnages avant que la scène ne commence dans l'intro... le révéler seulement lorsqu'ils passeraient à l'action n'aurait pas été plus "théâtral" ?
- Les enchainement font un peu embrouillées dans ce prologue : on passe de l'intemporel à ce jour-là, puis une description de quand ils sont en route, puis la veille de se jour-là... globalement c'est linéaire mais ça donne parfois l'impression de sauter du coq à l'âne. Il y aurait peut-être eut une façon de présenter tout ça de façon plus digeste, peut-être en racontant les évènements de façon purement linéaire et en faisant des focus dès qu'un personnage fait une action pour présenter ce personnage et son but ? Je ne sais pas si ça aurait été plus digeste, remarque ^^' Et puis c'est vrai que tu tiens à créer un effet d'attente en teasant "ce jour", mais si tu nous dit d'entrée ce que Dayen va faire, c'est pas un peu contreproductif ?
- (ps : aucune remarque n'est une vérité générale, j'espère que tu vas contester et argumenter pour me prouver que j'ai tord ou que j'ai mal compris :3 )
- "La lumière se reflétait et créait une atmosphère hors du temps." C'est un fait observable ou une impression du personnage ? vu comme c'est exprimé par le narrateur, on dirait que c'est aussi objectif que le reste de la description... alors que c'est une atmosphère, donc subjectif, non ? (à moins que ce ne soit un phénomène divin objectivement observable dans cet endroit)
- "Elle se manifesta dans une enveloppe humaine car son apparence divine aurait suffi à tuer ses visiteurs." ma correctrice me dit cash quand elle trouve une phrase moche mal formulée, aussi je te le signale aussi (moins brutalement, j'espère ^^') la structure est lourde ("aurait suffit à" après un "car") et bref je suis pas fan de cette phrase ^^' tourné autrement tu pourrais arriver à un truc super et marquant je pense Pareil, après tu reprends avec "Son allure était..." que c'est lourd ! Sois un peu plus indirecte, même si le sens a une petite part d’ambiguïté ce sera pour le mieux
- marrant, Galadriel je l'aurais écrit avec ielle, ça fait plus féminin... (tiens, ça aurait pu être intéressant une divinité ambiguë sur le genre, je garde l'idée)
- "Elle se tenait nue devant eux, comme aux premières heures de la vie." ouais, enfin, si c'est une divinité elle n'a pas eu de "première heures de la vie", enfin, pas sous forme humaine quoi. (après ça fait sens avec sa divinité de la vie, tu as raison)
- "Tu as fait couler beaucoup de sang." hop, tu as oublié l'italique !
- retour sur ce que j'avais dit : connaitre le but de Dayen est cool quand la scène part en cacahouète, ça nous donne un point de repère pour appréhender les enjeux de la scène. (par contre dire au début qu'il allait y arriver était pas nécessaire, je persiste )
- "Il lui resta son immortalité et ses capacités, mais elles furent amoindries. S’il ne vieillissait effectivement pas, il pouvait néanmoins mourir sous les coups, se noyer ou brûler. Quant à ses pouvoirs, il était devenu un Élémentaliste au même titre que Dayen." Je trouve un peu dommage d'exposer immédiatement tout les tenants et aboutissants de ce qu'il s'est passé... Si tu compte faire d'Aion un personnage de ton histoire (ce qui a l'air d'être le cas, sinon pourquoi l'avoir laissé en vie ?) il aurait pu être passionnant de découvrir petit à petit sa condition, les pouvoirs qu'il lui reste et ses faiblesses... (pour te faire une comparaison, c'est comme si je disais dès le début comment marchait le pouvoir de Yulia et d'où elle le tirait, tu vois ce que je veux dire ?) Après tu pourras sans doute développer d'autres éléments qui apporteront du piment, de l'inconnu et de la curiosité à ton histoire ^^
- Du coup Aion est exactement comme un élémentaliste maintenant (à part qu'il est immortel)... ça peut préparer une bonne révélation sur l'identité d'un personnage plus tard ça Tu as plein de portes ouvertes pour créer de l'intrigue, tu vas t'amuser !
- Dans le sens où aucun élément que tu racontes dans ton prologue n'est connu des humains... je me demande pourquoi tu l'as écris J'imagine qu'on découvrira ce qu'il s'est passé avec les personnages de ton récit.

Au final, un prologue sympathique ! J'ai du mal à voir en quoi il va être utile, mais je reste curieux
Allez, chapitre 1 !

*jingle des remarques en vrac au fil de la lecture*
- (oh, pour une fois je remarque des fautes ! des é et des er... pas bien bah, ça viendra, j'en fais parfois des pires ^^)
- Oh noooon de la première personne J'aime paaaaas les récits en première personne Cherche pas, c'est personnel Allez, je vais faire un effort :p
- "après être allé faire un tour à la guilde" pourquoi pas simplement "après avoir fait un tour" ? ça fait un verbe de moins et des conjugaisons plus simples ^^
- "mon cinquième verre d’Eau-de-mer – une spécialité locale légèrement alcoolisée –" t'as beau dire ça, pour moi il vient juste de boire de l'eau avec du sel
- "Dès ce soir, j’aurais quitté Vasilias. Je n’aurais alors plus à m’inquiéter de ce gars. En attendant, les faubourgs mal famés de Vasilias n’étaient pas " répétition, essaye une péri-phrase : "les faubourgs mal famés de la ville" ou un truc du genre
- J'aime les détails vestimentaires !! C'est mon péché mignon :3 merci pour les habits occidentaux aux boucles, j'aime beaucoup
- "Était-elle une espionne déguisée en Noble de l’Ouest pour attirer une cible et la dépouiller de quelque chose ?" les espions cherchent pas à être discret ? XD Une arnaqueuse, une courtisane peut-être... mais une espionne je ne pense pas ^^
- "où la criminalité était en hausse chaque année" il y a des études de criminalité dans ce monde ? des stat et tout ? ils présentent les graphs de la criminalité à la télé ? (si ce n'était pas ce que tu voulais dire, dit plutôt qu'il y a plus de meurtres et de vols d'année en année ou un truc du genre)
- "je récupérai mes katanas" comme tu les as appelés épées tout à l'heure, petit point armurerie : le katana est un sabre, c'est à un dire qu'il n'a qu'un seul tranchant, contrairement aux épées qui en ont deux tu ne peux pas appeler un sabre une épée, et inversement ^^
- Je comprends pas vraiment la logique de tes sauts de ligne, parfois y'en a trois quatre d'un coup... c'est pour aérer ?
- Ton perso peut esquiver un jet de couteau ? Et ben, il est sacrément rapide !
- (faut que j’arrête d'écouter du hip-hop pendant que je lis des combats de sabre, je me crois dans Samouraï Champloo... bon ok, c'est mon anime préféré donc c'est pas un mal)
- Je me demande pourquoi Ian a voulu dévaliser le héros quand la fille venait d'entrée et portait manifestement beaucoup plus de trucs précieux sur elle et pouvait valoir une rançon...
- Pourquoi fuir quand il peut aller tranquillement leur trancher la gorge pendant qu'ils sont par terre ? Ou au moins aller au-dessus de l'un, lui mettre la lame sous le museau, et lui ordonne de faire se barrer ses hommes et de te laisser tranquille ? Et puis, si j'étais un homme de main et qu'on venait de m'attaquer avec le vent et la foudre, je prendrais surtout mes jambes à mon cou et demanderais à ce qu'on m'oublie !

Bon, premier chapitre sympathique comme introduction à l'univers On commence de manière classique dans un quartier pauvre, et on a nos deux protagonistes... Je dirais que le seul truc qui me dérange un peu c'est que tu n'as pas réussit à rendre ton méchant effrayant, ou au moins à en faire une menace crédible : le héros répète qu'il peut le marav', et la fille a l'air bien plus puissante que lui en magie élémentaire. Ça fait un peu méchant team rocket, comme j'aime bien dire, d'ailleurs dans ma tête il a la tête de James ^^
Au niveau des personnages, ton gars (tu ne l'as pas nommé, il s'appelle Achalmy comme le titre du chapitre ?) n'est pas beaucoup caractérisé pour l'instant, tout ce qu'on sait c'est que c'est monsieur badass gros bras qui décide à la place des autres ^^ Après il réfléchit, c'est déjà ça :p Ton personnage féminin (pas encore nommé, ou alors je l'ai raté) quand a lui peut-être sympa à l'avenir Une fille un peu perdue mais qui semble avoir du caractère et n'avoir peur de rien en bon personnage noble qui vient juste de fuguer ^^

Allez, je te fais le chapitre 2 dans un autre commentaire si je commence à le lire !

Oh non, j'ai peur Dark-kikou-vince est tellement effrayant

Bon, en vrai, j'aimerais être sérieuse, car tu as fait plein de remarques pertinentes, justes et qui peuvent bien m'aider, mais... Tu as trollé avec tes blagues là

- Bon, pour toutes les fois où j'ai tourné les choses de façon compliquée, ou j'aurais pu faire plus simple, je vais revoir
- Ben pour la révélation des buts des persos, j'aimais bien dire ce qui allait se passer, puis laisser le déroulé des événements en surprise...
- Pour le "ce jour", je sais que c'est redondant ^^' Mais je tiens à y garder, c'est un caprice Et il y a toujours quelque chose qui va pas avec le prologue... Peut-être ce que tu as relevé, à savoir le soucis de linéarité, est une des raisons... Je vais y réfléchir
- Hum, pour l'atmosphère, je voyais ça plutôt de manière "objective". Disons que la lumière fait un effet sur la place, avec des arbres, les roches qui reflètent... Ça donne un effet que tout le monde pourrait apercevoir ^^
- Oui, je vais revoir cette phrase
- Si tu trouves des idées tout seul, tant mieux XD
- Merci pour l'italique ^-^
- Pour le nouveau statut d'Aion, je pense que je vais juste préciser son immortalité amoindrie
- Pourquoi j'ai écrit le prologue ? Avant tout pour protéger un peu le monde, les contextes politiques, religieux, géographiques et historiques Bon, après le scénario du tome 1 repose pas mal dessus


- Arf, je vais devoir faire une correction de fautes
- Merde, désolée, en plus ça va être à la 1ère personne tout le long Zut, en espérant que ça ne rendra pas la lecture complètement insipide
- Rho, tu exagères pour l'alcool salé XD J'ai essayé de trouver un alcool original en plus
- Oh, contente que les vêtements occidentaux te plaisent Ce n'est pas bien original, mais si ça passe, tant mieux J'avais remarqué que tu aimais beaucoup ça dans le Temps des Surplombs J'ai adoré la minutie avec laquelle tu décrivais les vêtements, c'était top !
- Oui, espionne n'est peut-être pas le bon terme...
- Ben, ils regardent le JT le soir à la TV, voyons Non, sans plaisanter, bonne remarque
- Merde, l'incohérence des katanas, j'aurais dû moi-même faire les recherches, mais... je suis une feignasse Bref, merci ! Je vais aller corriger les fois où je dis "épée"
- Les sauts de ligne, quand il n'y en a qu'un, c'est de l'aération ^^ Quand il y a 4 lignes de sautées, c'est que c'est un nouveau paragraphe
- Pour le jet de couteau, Ian était loin
- Ohhh, Samourai Champloo ♥ L'opening et l'ending ♥ Mugen et Jin ♥
- Euh...... Par rapport à Ian..... On... on va dire qu'il voulait VRAIMENT les jolis sabres d'Al et son manteau de Chasseur Bon, en vrai, je voyais vraiment la scène se dérouler ainsi, alors, j'y ai pas vraiment réfléchi Mais on va dire que Ian fait une fixette sur des armes de bonne qualité d'un Chasseur que des vêtements occidentaux facilement trouvables =)

Oh, Ian n'étais pas censé être effrayant ou quoi que ce soit... En toute honnêteté, c'est un personnage secondaire, il ne réapparaîtra (sûrement) pas ^^
Bon, si les deux personnages principaux te plaisent à peu près, je suis contente

Merciiiii beaucoup pour ta visite, avec Daniel, Sahiane et toi, ça fait plein de commentaires de qualité ! Alors merci encore à tous
J'espère que la suite te plaira (j'ai vu que tu as fait un deuxième commentaire, je te réponds à la suite ^^)

[louji]

Rah, il y avait un second chapitre 1 ! C'est vicieux ça ! Pourquoi ne pas l'appeler chapitre 2 ?

*jingle des remarques en vrac au fil de la lecture*
- (toutes les remarques ne sont pas sérieuses)
- "mon tout nouvel allié devait faire un peu moins d’un mètre quatre-vingt. Cependant, ses épaules larges, ses bras et ses jambes musclés par les exercices quotidiens, lui donnaient une silhouette assez imposante. Il avait la peau claire mais, là où elle était exposée, elle prenait des teintes ensoleillées dignes d’un marchand du Sud. Sa tignasse d’un brun clair était épaisse et ondulée." hum, miam <3 Il est célibataire ? Il a un 06 ? <3
- voilà pourquoi j'aime pas la première personne : l'écrivain se sent obliger de rester entièrement subjectif dans le point du vue et du coup on doit attendre le second *premier* chapitre pour savoir à quoi ressemble le personnage (heureusement tu ne nous a pas fait le truc numéro que je déteste dans les chapitres à la première personne : l'excuse d'un miroir pour faire une description... si j'avais gagné un euro chaque fois que j'ai lu cette merde je serais riche et payerais quelqu'un pour écrire et commenter à ma place !) A la troisième personne on peut aussi se focaliser sur un point de vue, mais au moins on s'autorise à décrire le personnage et à l'expliquer un peu objectivement... m'enfin, si tu veux écrire à la première personne, grand bien te fasse ! ^^ je ne t'en veux pas (trop).
- "— Ou, puisque tu es une jolie fille au teint de lune et aux cheveux de nuit, ils vont peut-être te dépouiller de tes vêtements et se servir de ta chaleur humaine pour leurs désirs naturels." ton personnage est bien poli et use de bien des péri-phrases pour dire qu'elle va se faire violer (le viol n'est pas drôle. Cette phrase, si.). Quand il parle il est entre le direct complet et la formule polie, c'est assez rigolo
- j'ai un peu de mal avec les personnages qui s’agacent l'un l'autre quand ils se rencontrent et pourtant finirons par voyager ensemble... ne peuvent-ils pas se quitter directement et se dire au revoir ? En fait souvent ça fait que le récit semble plus artificiel, puisqu'on a du mal à s'expliquer qu'est-ce qui réunit les deux personnages... Tant que tu es dans la fuite d'une menace, ça passe à peu près, mais après ça, tu devras trouver quelque chose de plus
- Si elle est parti avec un sac d'affaire, où est-il passé ?
- "— Ça convient très bien à notre relation : courte et sans durée." on dirait une blague sur la b...
- Plutôt que toute ses suppositions qui faisaient très fragiles dans le chapitre précédent, pourquoi ne pas avoir dit qu'au bout de quelques minutes, Al l'avait reconnu en se souvenant d'un portrait officiel, en remarquant qu'elle s'était simplement coupé les cheveux ? ça aurait fait une preuve bien plus solide que vêtements + magie, surtout s'il y a plusieurs princesses, et si Al connait son nom il doit bien pouvoir avoir vu des portraits de la famille royale, non ?
- La façon qu'ont les deux personnages de sympathiser alors qu'Al est plutôt désagréable malgré une ou deux blagues est plutôt déstabilisante... Elle dit qu'il l'énerve et deux minutes après lui demande de l'appeler par son prénom ?
- "En effet, il était coutume, dans mes Terres natales, d’organiser le départ des bateaux sur l’océan au moment du crépuscule, pour que la chance et un temps clément leur soient accordés." ah ouais, sortir du port sans le soleil... j'espère qu'ils ont des bons yeux pour pas se manger une jetée !
- " Le problème, c’est qu’il y en a plus avant l’automne prochain" j'imagine qu'il n'y a pas un bac ou une compagnie de transport qui organise la traversé mais plus des capitaines qui y vont faire du commerce ?
- Ok, donc tes personnages restent ensemble par ce qu'ils ont eu le coup de foudre, j'ai compris
- "un broc d’eau sur une table miteuse" oh, un mot que je ne connaissais pas ! Je garde !
- Il y a une cheminée dans chaque chambre ? Vu les petites chambres, ça doit en faire des cheminées sur le toit ! Et puis une chambre bon marché a vraiment une cheminée individuelle ? Je pensais qu'elle ne serait pas chauffé ou seulement à travers les murs par la cheminée centrale de la salle commune

Bref ! Second *premier* chapitre sympatoche ! ça commence à prendre forme tout ça On a pas encore d'intrigue, mais le duo est formé ^^ Je vais me lancer dans la suite dès que je pourrais et en aurait l'envie mais saches que j'apprécie ce que je lis, ça me fait un peu penser à un de mes anciens projets et j'y retrouve toute l'envie et les idées qui se bousculent ^^
Continue !


ps :
DANIEL ! Je sais que tu me lis ! La prochaine fois conseille-moi un auteur qui écrit à la troisième personne s'il te plait !

Parce que c'est trop mainstream "chapitre 2"

- S'il avait vécu au XXIe siècle, je t'aurais bien filé son num
- Je savais que tu allais parler du miroir, j'avais vu que tu n'aimais pas ça
- J'ai peur que tu ne sois pas satisfait par les raisons pour lesquelles ils restent ensemble, mais tant pis...
- Non, Vincent, ne détourne pas mes propos s'il te plaît Enfin, c'est toujours drôle les blagues de cul
- Le sac d'affaire est dans son dos
- Les portraits officiaux sont une bonne idée, crédible, à laquelle je n'avais pas du tout pensé Merci !
- Et c'est cool d'avoir le soleil dans la gueule, d'abord
- Pour le transit entre Oneiris et les Terres au-delà-des-Mers, il n'y a vraiment aucun bateau pendant l'hiver ^^
- Merde, grillée Non sans dec, je vais essayer de rendre les choses un peu plus palpitantes qu'une romance
- Vincent et la logique... Duo d'enfer XD Oui, je vais penser à autre chose pour les cheminées ^-^


Merci beaucoup pour ton passage et tes commentaires, ça me fait bien plaisir, ça m'aide et ça m'encourage

[louji]

Ben voilà ! Ma Coline préférée, t'as eu droit au passage de dark-vince le terrible avec son oeil acéré comme une dague (un tranchant ou deux pour une dague ? ) et son humour décapant comme une peau de roussette (celle là tu ne la connaissait pas, hein, Vincent ? ).
Même s'il y a quelques maladresses, quelques détails à revoir (sur lesquels on peut revenir plus tard), c'est un chouette début d'histoire et faut continuer sans te laisser perturber, on attend la suite !!


PS.
Bon, j'ai noté : pas de roman à la première personne pour Vincent...

Bwarf, j'y ai survécu En vrai, ça va! Ses remarques sont pertinentes et m'aident donc j'ai pas à me plaindre
Je connaissais pas l'expression non plus !
Il en faut plus pour vraiment me perturber, pour l'instant, je prends en compte tout ce qu'on me dit pour essayer d'améliorer

ps :
DANIEL ! Je sais que tu me lis ! La prochaine fois conseille-moi un auteur qui écrit à la troisième personne s'il te plait !

PS.
Bon, j'ai noté : pas de roman à la première personne pour Vincent...

L'écoute pas Daniel il faut sortir Vince de ses habitudes narratives pour son bien

Haha, "pauvre" Vincent

[Wayden23]

Trois choses me viennent à l'esprit après les commentaires de dark-vince:

en lisant ton histoire Louji je m'étais au contraire dit "tiens j'aurais du écrire à la première personne" Après bon, je suis du genre à décrire mes personnages parfois 3 chapitres plus loin, donc cet élément ne me choque pas Mais je pense aussi que c'est parce que c'est particulièrement bien fait, sinon je n'aurais peut-être pas aimé non plus à la 1ere personne

J'ai une question existentielle sur les cheminées à l'époque maintenant xD comment ils faisaient en hiver dans les régions plus froides si il ne pouvait pas y avoir de cheminée dans toutes les chambres? Bon dans les chateaux il y en avait, et dans les masures on dormait tous dans la même pièce, mais dans les auberges? Ca me parturbe lol hahaha.

Et enfin, par rapport à ce dont on avait plaisanté plus haut, je viens de tilter, dark-vince est gay aussi, alors je me demande... putain il n'y a que les femmes et les gays qui ont un esprit créatif pour la littérature? Mais où sont les buveurs de bières/gratteurs de couilles? lol xD (dsl pour cette remarque, pas pu m'en empêcher )

[Judas_Cris]

comme une peau de roussette (celle là tu ne la connaissait pas, hein, Vincent ? ).

Ok, je veux tout savoir de ce mot Il vient d'où il désigne quoi ?

L'écoute pas Daniel il faut sortir Vince de ses habitudes narratives pour son bien

Vous voulez me sortir de mes zones de confort, c'est méchant

Bon, en vrai, j'aimerais être sérieuse, car tu as fait plein de remarques pertinentes, justes et qui peuvent bien m'aider, mais... Tu as trollé avec tes blagues là

- Ben pour la révélation des buts des persos, j'aimais bien dire ce qui allait se passer, puis laisser le déroulé des événements en surprise...
- Hum, pour l'atmosphère, je voyais ça plutôt de manière "objective". Disons que la lumière fait un effet sur la place, avec des arbres, les roches qui reflètent... Ça donne un effet que tout le monde pourrait apercevoir ^^
- Pour le nouveau statut d'Aion, je pense que je vais juste préciser son immortalité amoindrie

- Merde, désolée, en plus ça va être à la 1ère personne tout le long Zut, en espérant que ça ne rendra pas la lecture complètement insipide
- Rho, tu exagères pour l'alcool salé XD J'ai essayé de trouver un alcool original en plus
- Oh, contente que les vêtements occidentaux te plaisent Ce n'est pas bien original, mais si ça passe, tant mieux J'avais remarqué que tu aimais beaucoup ça dans le Temps des Surplombs J'ai adoré la minutie avec laquelle tu décrivais les vêtements, c'était top !
- Les sauts de ligne, quand il n'y en a qu'un, c'est de l'aération ^^ Quand il y a 4 lignes de sautées, c'est que c'est un nouveau paragraphe
- Pour le jet de couteau, Ian était loin
- Ohhh, Samourai Champloo ♥ L'opening et l'ending ♥ Mugen et Jin ♥
- Euh...... Par rapport à Ian..... On... on va dire qu'il voulait VRAIMENT les jolis sabres d'Al et son manteau de Chasseur Bon, en vrai, je voyais vraiment la scène se dérouler ainsi, alors, j'y ai pas vraiment réfléchi Mais on va dire que Ian fait une fixette sur des armes de bonne qualité d'un Chasseur que des vêtements occidentaux facilement trouvables =)

Roh, si je rigole pas un peu vous risquez de prendre ce que je dis trop au sérieux :p
- ça peut marcher comme ça, oui ^^ A voir ce que ça donnera quand tu auras fait une seconde version de ce prologue (si tu veux en faire une)
-*soupire* ok, d'acc, j'accepte ^^
- Ben ce que je trouverais personnellement intéressant (mais ce n'est que mon avis sans connaitre la trame générale de l'histoire) ce serait justement de ne pas savoir ce qu'est devenu Aion, ni s'il a encore des pouvoirs ni s'il est encore en vie... Comme ça quand tu le sortiras d'un chapeau ce sera une révélation sympa et t'aurais plein de choses à faire expliquer par cet ancien Dieu prisonnier depuis 500 ans du monde des hommes

- Non, ça devrais aller t’inquiétè pas ^^
- Garde-le, c'est très bien, je plaisantais juste x)
- Je ne suis pas sensible à la flatterie ! (c'est faux)
- Ok ! j'aimerais bien voir ce que ça donne sur word ^^
- le jet de couteau... hum... https://www.youtube.com/watch?v=TidHrDFiuXc (désolé j'ai cette scène dans la tête XD )
- Samourai Champloo is the bae
- Ahaha ok XD Après j'imagine que tu as moyen de rendre ça crédible (il peut ne pas vouloir d'ennuis avec la noblesse, il peut aussi être juste un revendeur d'arme ou un collectionneur d'armes)

Parce que c'est trop mainstream "chapitre 2"
- Je savais que tu allais parler du miroir, j'avais vu que tu n'aimais pas ça
- Le sac d'affaire est dans son dos
- Et c'est cool d'avoir le soleil dans la gueule, d'abord
- Pour le transit entre Oneiris et les Terres au-delà-des-Mers, il n'y a vraiment aucun bateau pendant l'hiver ^^
- Merde, grillée Non sans dec, je vais essayer de rendre les choses un peu plus palpitantes qu'une romance
- Vincent et la logique... Duo d'enfer XD Oui, je vais penser à autre chose pour les cheminées ^-^

Est-ce que j'ai l'air de fréquenter les salles de ciné d'art et d'essais pour adorer ce qui n'est pas mainstream ? (bon, en vrai je vais dans les salles d'art et d'essais... mais ça ne décrédibilise en rien ma phrase !)
- Les miroirs sont mon ennemi personnel, une longue guerre nous oppose depuis des millénaires. Un jour je les briserais tous jusqu'au dernier.
- *regard suspicieux* hum... j'irais relire la première description... *regard suspicieux*
- Hum, ne connaissant pas grand chose à la voile je propose qu'on demande à Danou
- Ok ok, en vrai ce que je trouve un peu anachronique c'est que tu as l'air de le traiter comme si les traversées étaient régulières comme du papier à musique... or ça m'étonnerait qu'il y ait des navires de transports dédiés au voyage, ce sont donc des navires de commerce qui prennent parfois des voyageurs... Et donc le trafic doit dépendre du rythme des marchands (le fait qu'il y en ait pas en hivers j'accepte tout à fait, saison des tempêtes, etc. c'est crédible)
- Je te fais confiance ! ^^
- Crois-moi, DorianGray m'insulte dès que je me montre illogique dans l'univers du jeu de rôle, alors je suis devenu en quelque sorte photosensible aux anachronismes évidents et incohérences d'univers x)

Trois choses me viennent à l'esprit après les commentaires de dark-vince:

en lisant ton histoire Louji je m'étais au contraire dit "tiens j'aurais du écrire à la première personne" Après bon, je suis du genre à décrire mes personnages parfois 3 chapitres plus loin, donc cet élément ne me choque pas Mais je pense aussi que c'est parce que c'est particulièrement bien fait, sinon je n'aurais peut-être pas aimé non plus à la 1ere personne

J'ai une question existentielle sur les cheminées à l'époque maintenant xD comment ils faisaient en hiver dans les régions plus froides si il ne pouvait pas y avoir de cheminée dans toutes les chambres? Bon dans les chateaux il y en avait, et dans les masures on dormait tous dans la même pièce, mais dans les auberges? Ca me parturbe lol hahaha.

Et enfin, par rapport à ce dont on avait plaisanté plus haut, je viens de tilter, dark-vince est gay aussi, alors je me demande... putain il n'y a que les femmes et les gays qui ont un esprit créatif pour la littérature? Mais où sont les buveurs de bières/gratteurs de couilles? lol xD (dsl pour cette remarque, pas pu m'en empêcher )

Vous êtes des dégénérés la première personne c'est caca (je plaisante, hein)
Aucune idée je ne suis pas historien ! Par contre je pense qu'on a une vision assez romancée du moyen-âge, à mon avis il ne devait pas y avoir beaucoup d'auberges, les paysans ne voyageant pas et les chevaliers/seigneurs résident dans leurs châteaux et dormaient chez ceux de leurs potes (j'ai lu un roman du moyen-âge cette année pour mes études, et il disait que pour un tournoi le chevalier est hébergé (dormait dans son lit à sa place) chez un bourgeois qui en retire du prestige... bon, ça nous dit rien sur les auberges, mais on sait comment faisaient les nobles pour loger en ville)... Là où il devait y avoir des auberges, ça devait être dans les villes (peu peuplées avant le 13e siècle) pour héberger les marchands et les marins-caravaniers qu'ils embauchaient... bref, je ne sais pas comment ils chauffaient tout ça, à mon avis avec une salle commune chauffée par les gens et une cheminée centrale, et les chambres à l'étage pour profiter de la monté de la chaleur (et puis les gens dormaient surtout avec beaucoup de fourrures sur la couette, ça tient au chaud, des édredons en poil de canard, tout ça...)
Roh, il suffit qu'on fasse une blague pour être catégorisé gay ici ? Je ne savais pas que c'était si facile de déterminer ce genre de choses !

[Judas_Cris]

(je lis vos commentaires de 'scred, chut, ne faites pas attention)

Et enfin, ne prends pas ça en compte pour ton histoire, elle est très bien comme ça, mais j'ai tiqué sur le passage de changement de l'état de la matière et sur vos commentaires par la suite, et je ne peux pas m'empêcher de donner mon avis là-dessus maintenant (en essayant de faire le plus bref possible xD) J'aimais beaucoup le dessin animé avatar, et j'avais pensé à faire une histoire basée sur les éléments, mais ça n'a pas résisté à mon pointillisme sur le réalisme scientifique haha. Je m'explique: le monde est constitué d'atomes, mus par de l'énergie. Bon ok on pourrait considérer que par exemple un élémentariste de l'eau contrôle seulement l'H2O. Mais ça ne va pas pour le feu. Le feu ça n'existe pas comme élément, c'est juste de la matière qui émet de la lumière car ses atomes sont surexcités par de l'énergie. L'élément serait donc plutôt l'énergie, sauf que l'énergie peut mouvoir toute la matière, donc l'élémentariste de l'énergie est élémentariste de tout, il peut très bien faire passer de l'eau à l'état gazeux ou solide, et la déplacer comme bon lui semble (en allant même plus loin, si il controle l'énergie à l'échelle atomique, il a le pouvoir absolu de pouvoir créer tout ce qu'il veut). Et ce serait l'élémentariste de l'énergie qui contrôle la foudre d'ailleurs, pas celui de l'air (ça je trouve ça bizarre dans ton univers, l'air n'a rien à voir avec l'électricité haha).

1) Avatar est vraiment une super série, sur tout les points (sauf la romance) (la Légende de Korra j'ai plus de mal, les saisons sont très inégales)
2) Tu n'as qu'a dire que l'univers n'est pas composé d'atomes mais d'éléments qui forment la matière On est dans de la fantasy, on peut décider de tout, même de nos propres règles de physique "élémentaire" :p Si j'ai envie de faire un monde où tout tombe vers le ciel... je le ferais !

Et ensuite, je suis pas fan des mondes très "structurés" (comme là les royaumes de taille égale autour d'un centre) , ce n'est pas réaliste. Après, si chaque royaume est lui même très varié et abouti (des coutumes et accents différents, des clans,...) alors ce n'est pas si grave^^.

Capitaine justificator à la rescousse !
Comme c'est un monde façonné par les Dieux et que le prologue nous explique qu'ils ont le pouvoir de modifier la terre, faire pousser des forêts, geler des mers, faire tomber des Empires... le fait que les royaumes sont très "droits", "carrés", ça me semble pas dénué de sens si on considère l'action des Dieux Ils se sont juste pas fait chier et on découpé en ligne droite ^^

Wah, je suis contente de voir qu'Al plaît bien (J'espère qu'Alice saura trouver sa place dans le cœur des lecteurs au fil des chapitres aussi). J'ai juste une question à poser à messieurs les Booknautes... Est-ce que la façon de réfléchir d'Achalmy (sans être dans l’absolue nécessité qu'il soit "viril" ou qu'il semble être un homme, un vrai ) vous semble crédible par rapport au fait qu'il soit de sexe masculin? Attention, je m'explique En tant que fille, et ayant plus d'amis fille que garçon, j'ai pu faire le tour du genre de réflexions, des réactions et du type de pensée féminines. Mais, pour les gars, ça me laisse des doutes Alors, messieurs, est-ce qu'Al est crédible?

ça dépend plus de son éducation que de son sexe ^^' Je dirais que tu es la seule à pouvoir savoir s'il est crédible Mais si dans la suite tu nous emmène au Nord, j'espère que chez les hommes du Nord on retrouvera des caractères et des tics semblables, il n'a pas "poussé hors sol"

Hum... ça va être difficile de trouver des mecs dans la région...

Il parait qu'il faut envoyer "MECS" au 8.12.12 (1,34 euros + prix d'un sms)

ps : j'ai remarqué de vous parliez de mon histoire... mais je ne vais pas faire de remarque, je suis un peu timide ^^' et on est là pour parler d'Oneiris

[Wayden23]

Vous êtes des dégénérés la première personne c'est caca (je plaisante, hein)
Aucune idée je ne suis pas historien ! Par contre je pense qu'on a une vision assez romancée du moyen-âge, à mon avis il ne devait pas y avoir beaucoup d'auberges, les paysans ne voyageant pas et les chevaliers/seigneurs résident dans leurs châteaux et dormaient chez ceux de leurs potes (j'ai lu un roman du moyen-âge cette année pour mes études, et il disait que pour un tournoi le chevalier est hébergé (dormait dans son lit à sa place) chez un bourgeois qui en retire du prestige... bon, ça nous dit rien sur les auberges, mais on sait comment faisaient les nobles pour loger en ville)... Là où il devait y avoir des auberges, ça devait être dans les villes (peu peuplées avant le 13e siècle) pour héberger les marchands et les marins-caravaniers qu'ils embauchaient... bref, je ne sais pas comment ils chauffaient tout ça, à mon avis avec une salle commune chauffée par les gens et une cheminée centrale, et les chambres à l'étage pour profiter de la monté de la chaleur (et puis les gens dormaient surtout avec beaucoup de fourrures sur la couette, ça tient au chaud, des édredons en poil de canard, tout ça...)
Roh, il suffit qu'on fasse une place pour être catégorisé gay ici ? Je ne savais pas que c'était si facile de déterminer ce genre de choses !

Je pensais pas forcément au Moyen-Age mais même au XVIIIe-XIXe siècle. Mais ce n'est pas une question importante .
Et tu veux le numéro de Al car c'est un beau brun bien musclé, je pensais que ça suffisait pour être catégorisé xD :p A moins que c'était juste une blague. Tu voulais dire "blague" à la place de "place" et c'est une faute du correcteur d'ailleurs? si non je n'ai pas compris haha

Et sinon Louji, j'attend ton nouveau chapitre demain! (techniquement en tout cas, vu qu'il est 3h40 là x)) Je suis impatient de voir ce qu'il réserve^^.

[Wayden23]

Ah et je n'avais pas vu ton dernier post:

Je veux bien que comme c'est de la fantasy on peut vraiment s'éloigner de notre monde, mais quand je parlais de science et de carte trop "structurée", c'est justement qu'en général je préfère les univers plus "réalistes" au niveau de la magie et tout ça, où elle est peu présente comme à la game of thrones. Mais comme ici la fin du prologue m'a charmé tout d'un coup, je me suis laissé embarquer par ce monde modelé par les dieux .
(et par rapport à ce que j'ai dit ici sur ton histoire, j'en ferai référence plutôt dans un prochain message sur ton topic)

[louji]

*Envoie "MECS" au 8.12.12*
Peut-être que ça fera venir plus de messieurs sur Booknode

Vous m'avez encore fait bien rire avec vos commentaires

@Dark-vince

Hum, c'est vrai que ça peut être intéressant de ne pas dire ce qu'il advient d'Aion... Mais, en même temps, ce serait peut-être "incohérent" face au PDV omniscient du prologue. Et j'arrive pas bien à voir comment je pourrais tourner la fin sans laisser le lecteur... sur sa faim.

La vidéo...

Oh, je te souhaite bien du courage dans ta volonté de génocide de miroirs Mais, avec le nombre que tu vas briser, tu vas t'attirer le mauvais sort

Daniel n'a pas tiqué sur mes délires de partir quand le soleil se couche donc... Mais on va voir avec lui, indeed

Ah! Okay, je vois ce que tu veux dire pour les navires Je vais préciser qu'il s'agissait d'un voyage de marchandises dont on peut profiter pour avoir une p'tite place pour dégager du continent

Haha, oui, j'ai remarqué deux Booknautes (l'un avec une image de canard en plastique que tu surnommes affectueusement Koin-Koin, si je ne me trompe pas, et le fameux DorianGray avec son avatar à la South Park) qui ne sont pas toujours tendres avec toi sur le Temps des Surplombs

T'es peut-être pas historien, mais t'es sacrément culturé
J'me sens patate à côté de toi ou Wayden quand vous commencez à parler histoire, politique, géographie... Beh, arrêtez d'être intelligents
Ecoutez, on va dire que les fourrures c'est cool et que les cheminées nombreuses, c'est pour les riches !

J'aime bien quand les gens justifient à ma place (Je vous ai dit que j'étais une feignasse ?)
En vrai, Vincent, c'est gentil de me défendre, mais... Pour la carte, c'est vrai que c'est très "carré". Bof, je l'assume, c'pas grave x) J'aime bien ma carte moche.

A mes yeux, Al est crédible, évidemment Mais disons que je voulais faire quand même de la différence entre Alice et Al niveau façon de penser, de s'exprimer, etc...

Ah ouais, tu fais genre t'es timide ? Dark-kikou-vince ne semblait pas très timide


@Wayden :

Reste à la 3ème personne, c'est très bien =)
Bwarf, pour avoir écrit à presque tous les PDV qui existent, je pense que le plus difficile est l'omniscient. Les internes (1ère et 3ème personnes) sont sympa dans la mesure où les personnages révèlent une partie de leur caractère dans la façon dont ils narrent le récit.

Ben merde, on a des théories sur les cheminées maintenant Moi, j'dis le chauffage électrique, c'est cool.

Oh, il doit bien y avoir des auteurs hommes qui se grattent les cacahuètes en buvant de la bière

Le correcteur, c'est douloureux. Ça me fait penser à une amie dont le portable plaçait "b*te" à la place de "note". Gênant.

Le chapitre ne réserve pas grand-chose (Enfin, je l'ai pas très très bien en tête là.... Hum, non, il n'y aura rien de grandiose :') )

J'ai vu que tu as mis la suite de ton roman ! Je vais aller lire ça dès que j'en trouve le temps (et la connexion hum)

[Judas_Cris]

@Dark-vince
Hum, c'est vrai que ça peut être intéressant de ne pas dire ce qu'il advient d'Aion... Mais, en même temps, ce serait peut-être "incohérent" face au PDV omniscient du prologue. Et j'arrive pas bien à voir comment je pourrais tourner la fin sans laisser le lecteur... sur sa faim.
La vidéo...
Oh, je te souhaite bien du courage dans ta volonté de génocide de miroirs Mais, avec le nombre que tu vas briser, tu vas t'attirer le mauvais sort
Daniel n'a pas tiqué sur mes délires de partir quand le soleil se couche donc... Mais on va voir avec lui, indeed
Ah! Okay, je vois ce que tu veux dire pour les navires Je vais préciser qu'il s'agissait d'un voyage de marchandises dont on peut profiter pour avoir une p'tite place pour dégager du continent
Haha, oui, j'ai remarqué deux Booknautes (l'un avec une image de canard en plastique que tu surnommes affectueusement Koin-Koin, si je ne me trompe pas, et le fameux DorianGray avec son avatar à la South Park) qui ne sont pas toujours tendres avec toi sur le Temps des Surplombs
T'es peut-être pas historien, mais t'es sacrément culturé
J'me sens patate à côté de toi ou Wayden quand vous commencez à parler histoire, politique, géographie... Beh, arrêtez d'être intelligents
Ecoutez, on va dire que les fourrures c'est cool et que les cheminées nombreuses, c'est pour les riches !
J'aime bien quand les gens justifient à ma place (Je vous ai dit que j'étais une feignasse ?)
En vrai, Vincent, c'est gentil de me défendre, mais... Pour la carte, c'est vrai que c'est très "carré". Bof, je l'assume, c'pas grave x) J'aime bien ma carte moche.
A mes yeux, Al est crédible, évidemment Mais disons que je voulais faire quand même de la différence entre Alice et Al niveau façon de penser, de s'exprimer, etc...
Ah ouais, tu fais genre t'es timide ? Dark-kikou-vince ne semblait pas très timide
@Wayden :
Reste à la 3ème personne, c'est très bien =)
Bwarf, pour avoir écrit à presque tous les PDV qui existent, je pense que le plus difficile est l'omniscient. Les internes (1ère et 3ème personnes) sont sympa dans la mesure où les personnages révèlent une partie de leur caractère dans la façon dont ils narrent le récit.
Ben merde, on a des théories sur les cheminées maintenant Moi, j'dis le chauffage électrique, c'est cool.
Le correcteur, c'est douloureux. Ça me fait penser à une amie dont le portable plaçait "b*te" à la place de "note". Gênant.

Oh, mentir par omission n'est pas mentir
Starship Troopers est vraiment un super film C'est une parodie de sitcom militariste, avec plein de super choses dedans ^^ (je crois que le Nexus VI a fait un épisode dessus sur youtube)
Un héros doit se sacrifier *air héroïque*
Allez on prend les paris
Ok, parfait !
Mon KoinKoin c'est le meilleur <3 Et DorianGray c'est un ami et mon MJ attitré, notamment sur un MV Game of Thrones qu'on termine en ce moment ^^ Ils sont pas tendre mais ils sont payés pour :p
Faut pas exagérer quand même x) J'ai surtout fait des recherches à partir du moment où j'ai commencé à écrire de la fantasy... après, les cours de fac, ça aide à se forger une culture générale pas trop défaillante ^^
Si tu as besoin de justifier autre chose, appelle-moi ! Je suis capable de la meilleure mauvaise fois de Booknode
La différence est là et réussit, ça je peux te l'assurer ^^
Dark-kikou-vince est retourné sous clefs, je ne le sortirais que pour les grandes occasions, c'est un peu mon enfant autiste (euh, je suis pas sûr d'assumer cette blague)
Pour écrire à l'omniscient, faut vraiment s'accrocher et avoir une idée claire de ce qu'on veut partager ou pas... par exemple, les dix petits nègres est écrits à l'omniscient si je me souviens bien, et pourtant c'est un roman "policier" avec du suspense et des secrets. Omniscient ne veut pas dire tout révéler dans la narration
Je vais faire une vidéo youtube "Top 10 des théories sur les cheminées" (peut-être même avec un "ça tourne mal")
Ouais, ouais, c'était le correcteur ça, bien sûr, bien sûr, on croit ton amie ^^ (non)

[Wayden23]

au niveau de la narration, j'ai l'impression que le plus dur à faire au final c'est à la troisième personne mais se centrant sur le point de vue d'un personnage. L'omniscient on peut choisir ce qu'on révèle ou non, la 1ere personne on ne peut pas du tout, mais entre les deux c'est plus compliqué d'être cohérent je pense. J'ai réécrit toute mon histoire pour que ce soit comme ça, et je me demandais souvent "ça est-ce que je peux dire ou bien c'est trop "omniscient"?".

(et sinon, je viens de lire le portrait de dorian gray et paf on parle d'un "doriangray" ici, j'entends dans une émission politique "il surplombe" (alors que bon, c'est rare ce mot dans une émission politique non? haha), et d'autres hasards de ce genre... ça me perturbe ces coïncidences, booknode me fait peur maintenant lol ).

[DanielPagés]

Heu... désolé, mais vous êtes tellement bavards tous les trois qu'à mon retour des rivages trop fréquentés de la Mare Nostrum (ce que je traduis par "ma mer à moi et rien qu'à moi " ), je suis un peu perdu.
J'ai cru lire quelques questions techniques et je vais donner mon avis dessus.

Les voyages en bateau, dans le temps où le diesel et le nucléaire n'existaient pas...
On peut imaginer appareiller au crépuscule. Le danger pour un marin, c'est la terre, et pas la mer. Donc, si sortir du port et des approches de la terre est sans danger et que devant on a la mer ouverte, pas de problème. On peut aussi sortir au crépuscule parce qu'on a une heure d'arrivée précise le lendemain. (Exemple : quand je quitte la côte catalane pour aller à Minorque je fais voile en début de matinée parce que je sais que je vais mettre à peu près 20 à 28 h et que je ne veux pas arriver dans la nuit sur l'île.) D'autre part, dans les océans à marée, c'est plutôt la hauteur d'eau qui va permettre le départ, et comme les horaires avancent de 50mn chaque jour (en France Atlantique), inévitablement on est parfois obligés de faire voile de nuit. Je ne connais pas de superstition sur ce sujet. La seule courante c'est qu'il ne faut pas s'en aller sur l'eau le vendredi...

Le transport des personnes par bateau ne se faisait pas par des navires spécialisés jusqu'aux grands déplacements de population du 19e (émigrants -libres ou forcés- vers les nouveaux mondes), mais à l'unité sur les navires marchands qui avaient parfois une cabine libre (pour les riches) ou un hamac ou un coin de pont pour les autres. Les escales étaient très longues pour charger et décharger (des mois pour les grands navires), et les voyages aussi (pas de moteur et navigation au mieux par rapport au vent).

En ce qui concerne les cheminées, dans les châteaux et les maisons de riche, on avait souvent une cheminée dans les chambres. Les conduits se rejoignaient dans les murs pour former une seule cheminée sur le toit. Chez les pauvres, bien entendu un feu dans la salle commune chauffait toute la maison (à condition d'avoir du bois) et on pouvait dormir à côté l'hiver. D'ailleurs les pauvres n'avaient guère de chambres et dormaient entassés dans une salle à tout faire. On se tient chaud en se serrant les uns contre les autres sous des couvertures. Mais on était pas frileux à l'époque, 10-12° était une température acceptable pour vivre... Dans les auberges c'était un peu pareil, les chambres pouvaient être équipées d'une cheminée ou chauffées par le feu de la salle commune. Et les pauvres dormaient en général dans l'écurie, dans la paille plutôt que dans le foin qui contient plein de choses qui piquent...

Et ouais, Coline a raison, vous êtes trop intelligents...

[Wayden23]

Très intéressant pour tout ce qui concerne les bateaux!

Et pour les cheminées, ça répond à mon questionnement, l'histoire des conduits. En fait j'y avais pensé bien sur, mais je me demandais si de cette façon ça tirait quand même la fumée (car je n'y connais vraiment rien de rien aux cheminées moi hahaha). Mais donc, il peut bien y avoir une cheminée dans la chambre de Al et Alice en soi non? (j'avoue, parfois je fais faire un détour pour arriver au point désiré, ça marche souvent )

[louji]

Oh, mentir par omission n'est pas mentir
Starship Troopers est vraiment un super film C'est une parodie de sitcom militariste, avec plein de super choses dedans ^^ (je crois que le Nexus VI a fait un épisode dessus sur youtube)
Un héros doit se sacrifier *air héroïque*
Allez on prend les paris
Ok, parfait !
Mon KoinKoin c'est le meilleur <3 Et DorianGray c'est un ami et mon MJ attitré, notamment sur un MV Game of Thrones qu'on termine en ce moment ^^ Ils sont pas tendre mais ils sont payés pour :p
Faut pas exagérer quand même x) J'ai surtout fait des recherches à partir du moment où j'ai commencé à écrire de la fantasy... après, les cours de fac, ça aide à se forger une culture générale pas trop défaillante ^^
Si tu as besoin de justifier autre chose, appelle-moi ! Je suis capable de la meilleure mauvaise fois de Booknode
La différence est là et réussit, ça je peux te l'assurer ^^
Dark-kikou-vince est retourné sous clefs, je ne le sortirais que pour les grandes occasions, c'est un peu mon enfant autiste (euh, je suis pas sûr d'assumer cette blague)
Pour écrire à l'omniscient, faut vraiment s'accrocher et avoir une idée claire de ce qu'on veut partager ou pas... par exemple, les dix petits nègres est écrits à l'omniscient si je me souviens bien, et pourtant c'est un roman "policier" avec du suspense et des secrets. Omniscient ne veut pas dire tout révéler dans la narration
Je vais faire une vidéo youtube "Top 10 des théories sur les cheminées" (peut-être même avec un "ça tourne mal")
Ouais, ouais, c'était le correcteur ça, bien sûr, bien sûr, on croit ton amie ^^ (non)

Bon, Daniel n'a pas l'air choqué que les occidentaux d'Oneiris s'en aillent avec le soleil en pleine tronche
S'ils sont payés pour... ça va
Ah, mais je te le répète, t'es pas mal cultivé ! (En plus, on sait que tu n'es pas insensible à la flatterie )
Par rapport à l'omniscient, c'est vrai, on peut ne pas tout révéler... Mais, pour revenir au prologue, j'aurais quand même l'impression de laisser une espèce de "blanc"
Oh shit, il faudra que tu me donnes le lien de cette vidéo sur les cheminées quand tu l'auras faite (j'ai hâte de savoir ce qui va mal tourner)!

au niveau de la narration, j'ai l'impression que le plus dur à faire au final c'est à la troisième personne mais se centrant sur le point de vue d'un personnage. L'omniscient on peut choisir ce qu'on révèle ou non, la 1ere personne on ne peut pas du tout, mais entre les deux c'est plus compliqué d'être cohérent je pense. J'ai réécrit toute mon histoire pour que ce soit comme ça, et je me demandais souvent "ça est-ce que je peux dire ou bien c'est trop "omniscient"?".

(et sinon, je viens de lire le portrait de dorian gray et paf on parle d'un "doriangray" ici, j'entends dans une émission politique "il surplombe" (alors que bon, c'est rare ce mot dans une émission politique non? haha), et d'autres hasards de ce genre... ça me perturbe ces coïncidences, booknode me fait peur maintenant lol ).

Hum... L'interne 3ème personne, à mes yeux, c'est un peu du "il/elle" à la place du "je" ^-^ Là, comme ça, ça me semble pas si compliqué (Vincent, tu écris le Temps des Surplombs en interne 3ème personne non ?), mais j'imagine que, parfois, il doit y avoir des hésitations comme tu dis =)
Ton roman, Wayden, c'est à l'omniscient ? (Ou interne 3ème persone..?)

Haha, toutes les rumeurs mènent à Booknode

Heu... désolé, mais vous êtes tellement bavards tous les trois qu'à mon retour des rivages trop fréquentés de la Mare Nostrum (ce que je traduis par "ma mer à moi et rien qu'à moi " ), je suis un peu perdu.
J'ai cru lire quelques questions techniques et je vais donner mon avis dessus.

Les voyages en bateau, dans le temps où le diesel et le nucléaire n'existaient pas...
On peut imaginer appareiller au crépuscule. Le danger pour un marin, c'est la terre, et pas la mer. Donc, si sortir du port et des approches de la terre est sans danger et que devant on a la mer ouverte, pas de problème. On peut aussi sortir au crépuscule parce qu'on a une heure d'arrivée précise le lendemain. (Exemple : quand je quitte la côte catalane pour aller à Minorque je fais voile en début de matinée parce que je sais que je vais mettre à peu près 20 à 28 h et que je ne veux pas arriver dans la nuit sur l'île.) D'autre part, dans les océans à marée, c'est plutôt la hauteur d'eau qui va permettre le départ, et comme les horaires avancent de 50mn chaque jour (en France Atlantique), inévitablement on est parfois obligés de faire voile de nuit. Je ne connais pas de superstition sur ce sujet. La seule courante c'est qu'il ne faut pas s'en aller sur l'eau le vendredi...

Le transport des personnes par bateau ne se faisait pas par des navires spécialisés jusqu'aux grands déplacements de population du 19e (émigrants -libres ou forcés- vers les nouveaux mondes), mais à l'unité sur les navires marchands qui avaient parfois une cabine libre (pour les riches) ou un hamac ou un coin de pont pour les autres. Les escales étaient très longues pour charger et décharger (des mois pour les grands navires), et les voyages aussi (pas de moteur et navigation au mieux par rapport au vent).

En ce qui concerne les cheminées, dans les châteaux et les maisons de riche, on avait souvent une cheminée dans les chambres. Les conduits se rejoignaient dans les murs pour former une seule cheminée sur le toit. Chez les pauvres, bien entendu un feu dans la salle commune chauffait toute la maison (à condition d'avoir du bois) et on pouvait dormir à côté l'hiver. D'ailleurs les pauvres n'avaient guère de chambres et dormaient entassés dans une salle à tout faire. On se tient chaud en se serrant les uns contre les autres sous des couvertures. Mais on était pas frileux à l'époque, 10-12° était une température acceptable pour vivre... Dans les auberges c'était un peu pareil, les chambres pouvaient être équipées d'une cheminée ou chauffées par le feu de la salle commune. Et les pauvres dormaient en général dans l'écurie, dans la paille plutôt que dans le foin qui contient plein de choses qui piquent...

Et ouais, Coline a raison, vous êtes trop intelligents...

Woua, merci Daniel pour toutes ces infos, c'est super intéressant !

Que ce soient les bateaux ou les cheminées, tu t'y connais On va en prendre de la graine!

Très intéressant pour tout ce qui concerne les bateaux!

Et pour les cheminées, ça répond à mon questionnement, l'histoire des conduits. En fait j'y avais pensé bien sur, mais je me demandais si de cette façon ça tirait quand même la fumée (car je n'y connais vraiment rien de rien aux cheminées moi hahaha). Mais donc, il peut bien y avoir une cheminée dans la chambre de Al et Alice en soi non? (j'avoue, parfois je fais faire un détour pour arriver au point désiré, ça marche souvent )

Je vais pas m'étirer sur le sujet, car j'y connais rien, mais je pense que la fumée passait par tous les conduits possibles et imaginables dans la mesure où ils atteignaient une entrée d'air. La chaleur monte, comme on dit, et les particules libérées avec. Donc que ce soit un conduit droit ou qui cambre pour rejoindre un autre, je pense que ça ne change pas l'objectif : "de l'aiiiiiiir".

Bwarf, je vais enlever ma cheminée et dire qu'ils sont chauffés par une grosse dans la salle à manger au rez-de-chaussée, ça me dérange pas x)

[DanielPagés]

Oui, quand on écrit quelque chose dans un monde qui ressemblerait à notre "avant XXe siècle" faut pas oublier que la plupart des logements n'ont d'autre chauffage et instrument de cuisson que la cheminée et le fourneau à charbon. La douche n'existe pas et l'eau courante non plus : on va chercher de l'eau à la fontaine publique avec des seaux en bois ferrés (comme un tonneau coupé), on fait sa toilette avec un linge et une petite cuvette d'eau, ou pour les riches, dans une baignoire qu'on remplit d'eau chauffée sur le feu. Pas de toilettes, sinon un trou dans la terre aménagé dans le cabanon au fond de jardin quand il y a un jardin. Ou le pot de chambre qu'on verse par la fenêtre dans la rue (avec caniveau central) qui est un véritable égout. Dans la rue, il y a des poules et des cochons qui se précipitent pour recycler les déchets...
le préfet Poubelle a inventé l'engin du même nom pour arranger tout ça à Paris en 1884 seulement...
Ce monde-là a vraiment changé depuis les années 1950... avec les réseaux publics d'eau, de gaz et d'électricité et le ramassage des ordures dans les villes et villages...

[Sahiane]

Oui, quand on écrit quelque chose dans un monde qui ressemblerait à notre "avant XXe siècle" faut pas oublier que la plupart des logements n'ont d'autre chauffage et instrument de cuisson que la cheminée et le fourneau à charbon. La douche n'existe pas et l'eau courante non plus : on va chercher de l'eau à la fontaine publique avec des seaux en bois ferrés (comme un tonneau coupé), on fait sa toilette avec un linge et une petite cuvette d'eau, ou pour les riches, dans une baignoire qu'on remplit d'eau chauffée sur le feu. Pas de toilettes, sinon un trou dans la terre aménagé dans le cabanon au fond de jardin quand il y a un jardin. Ou le pot de chambre qu'on verse par la fenêtre dans la rue (avec caniveau central) qui est un véritable égout. Dans la rue, il y a des poules et des cochons qui se précipitent pour recycler les déchets...
le préfet Poubelle a inventé l'engin du même nom pour arranger tout ça à Paris en 1884 seulement...
Ce monde-là a vraiment changé depuis les années 1950... avec les réseaux publics d'eau, de gaz et d'électricité et le ramassage des ordures dans les villes et villages...

Je ne serais pas aussi restrictive sur la technologie, on a tendance à voir la fantasy médiévale comme notre moyen âge avec son manque de confort. Mais si l'on remonte davantage le temps sur notre planète même, on trouve de la haute technologie qui s'est en grande partie perdue par chez nous avec la chute de l'empire romain. On est pas obligé de coller à un monde médiéval tel que le notre, on peut parfaitement en imaginer un qui a conservé bien plus que nous la technologie ou simplement inventé la leur.

L'hypocauste par exemple qui était un chauffage central certes réservé aux riches, mais tout de même il existait avant le moyen âge. Leur système d'eau courante était également bien plus perfectionné, tout comme l'évacuation des eaux usées.
Les instruments et pratiques chirurgicales et médicales étaient bien plus proches des nôtres que les délires qui se sont vu perpétué parfois jusqu'au XIX siècles voire plus tard dans certains domaines.
Si l'on se fie aux découvertes comme celle de Wilhelm König, et aux témoignages de dizaines d'auteurs antiques tels que Plutarque il devient évident qu'il existait un éclairage électrique.

Bref pour moi cette cheminée dans la chambre de l'auberge ne me perturbe pas vraiment. Quand je lis de la fantasy même dans un univers typé médiéval je laisse une marge à l'auteur dans le façonnage de son univers. ça reste son univers et celui-ci peut rester crédible en lui même sans pour autant être une photocopie du notre à une époque donnée.

Même le passage où la princesse se pointe dans la taverne et où elle fait une prise de choix bien plus tentante que Al. Sur le coup j'ai tiqué, mais pas tant que ça, car je me suis dit peut être que dans ce monde s'attaque à elle représentait un énorme danger pour aucune récompense. Après tout si j'ai bien compris elle n'est pas fille unique puisque c'est l’aînée. La famille peut très bien choisir de ne pas négocier et traquer des kidnappeurs jusqu'à ce qu'ils soient tous morts dans d'atroces souffrances et si jamais l'Aînée meurt la suivante prendra le trône. Pour moi son manque total de méfiance en entrant dans la taverne accréditait cette hypothèse.
De fait ça m'a bien moins laissée dubitative que le "j'ai choisit de fuguer parce que je ne voulait pas me marier à un inconnu choisit par mes parents" qui sonnait davantage comme un caprice à moins qu'elle n'ai été une des rares princesses dans ce cas depuis des siècles.

[DanielPagés]

Tu as raison, Sahiane, j'ai un peu simplifié l'Histoire en la réduisant à une période post médiévale (Vincent parlait d'une version romancée du Moyen-âge...) et européenne de l'ouest... Il y avait antérieurement une technologie et une connaissance qui ont disparu. Idem en cartographie, navigation et connaissance du monde. Beaucoup de choses, au niveau sciences, qui n'ont pas résisté à l'installation du Christianisme.

Et dans un monde imaginaire tout est permis pourvu que l'ensemble soit cohérent...

[DanielPagés]

Et juste pour répondre à Vincent sur la peau de roussette : la roussette est un poisson de la famille des requins que tu retrouves chez ton poissonnier sous le nom de saumonnette. (On en pêche plein en méditerranée et dans les étangs vers chez toi où les pêcheurs les appellent souvent "chats" ou "gats") Elle a une peu très dure et abrasive qui servait autrefois de papier-verre pour polir les bois précieux et objets en ivoire en particulier avant qu'on soit capables de fabriquer les toiles-émeri et les papiers verre industriels...

[Wayden23]

Les romains, les romains... une bonne habitude ethnocentrique de ne penser qu'à eux haha. Les chinois étaient bien bien bien plus avancés que les romains et que nous, et ce de 0 à 1700, avec les âges d'or de 700 à 900 et 1000-1250 x) Par exemple l'imprimerie a quand même été inventée il y a 2000 ans, pas par Gutemberg x) Et l'industrie de la fonte était déjà très développée au temps où à Rome on avait encore de pauvres petits forgerons.
Par contre pour l'éclairage électrique, c'est une blague?

Et pour les réseaux de gaz et d'eau publique, Napoléon III (pas si petit que ça) les avait déjà fait installer à Paris, il n'a pas fallu attendre les années 50.

[DanielPagés]

Et pour les réseaux de gaz et d'eau publique, Napoléon III (pas si petit que ça) les avait déjà fait installer à Paris, il n'a pas fallu attendre les années 50.

A Paris, dans les beaux quartiers...

[Sahiane]

Les romains, les romains... une bonne habitude ethnocentrique de ne penser qu'à eux haha. Les chinois étaient bien bien bien plus avancés que les romains et que nous, et ce de 0 à 1700, avec les âges d'or de 700 à 900 et 1000-1250 x) Par exemple l'imprimerie a quand même été inventée il y a 2000 ans, pas par Gutemberg x) Et l'industrie de la fonte était déjà très développée au temps où à Rome on avait encore de pauvres petits forgerons.
Par contre pour l'éclairage électrique, c'est une blague?

Et pour les réseaux de gaz et d'eau publique, Napoléon III (pas si petit que ça) les avait déjà fait installer à Paris, il n'a pas fallu attendre les années 50.

Il ne s'agit pas d'ethnocentrisme, je conservais simplement le cadre évoqué par Daniel.
J'aurais pu te parler des chinois et leur métallurgie comme des immenses campagnes d'exploration qui les ont menées aux Amériques, comme des soins dentaires et de la métallurgie précolombienne.
J'aurais pu citer la vaccination dans l'antiquité des Indes, la médecine Babylonienne ou Égyptienne ou encore les réseaux de canalisations modernes de Mohenjo Daro ou de certaines cités des Amériques.

Quant à l'éclairage électrique non je ne blague pas, je t'invite à te renseigner, que ce soient : la découverte de piles électriques que j'ai évoqué à Bagdad sous l'empire Babylonien, les différents traités védiques comme le Agastya Samhita, qui donnent le processus pour créer ces piles et le nombre d'entres elles et les différents moyens de branchement afin de faire fonctionner différents appareils. Par exemple on a retrouvé un très grand nombre d'objets antiques plaqués par galvanisation. Et oui plusieurs dizaines d'auteurs antiques parfaitement reconnus ont relatés l'existence de lampes dites perpétuelles à travers toutes l’Europe, l’Asie mineure jusqu'en Indonésie et en Australie, lampes que ni le vent ni la pluie ne pouvaient éteindre et ne consommant aucune huile ou bois. Certaines ont été découvertes dans des Hypogés à memphis autour de 1600.
Produire des piles électriques à la chaîne n'a pas grand intérêt en soit à moins d'exploiter cette énergie d'une manière ou d'une autre

Il y a plusieurs ingénieurs qui font valoir que nombre de tombes dans la vallée des rois ne montraient aucune trace de suie qui puisse provenir de lampes à huile ou torches, avant leurs ouvertures "récentes". Leur profondeur et leur disposition ne permettent pas à un jeu de lumière reflété par miroir d'éclairer la totalité de ces tombes. Hors leur surface entière et sculptée ou peinte.

Personnellement je n'ai aucun souci à admettre que les égyptiens et bien d'autres avant nous étaient suffisamment avancés pour concevoir un éclairage électrique simple, vu leurs capacités à travailler différents matériaux de manière précise.

[Wayden23]

Quant à l'éclairage électrique non je ne blague pas, je t'invite à te renseigner, que ce soient : la découverte de piles électriques que j'ai évoqué à Bagdad sous l'empire Babylonien, les différents traités védiques comme le Agastya Samhita, qui donnent le processus pour créer ces piles et le nombre d'entres elles et les différents moyens de branchement afin de faire fonctionner différents appareils. Par exemple on a retrouvé un très grand nombre d'objets antiques plaqués par galvanisation. Et oui plusieurs dizaines d'auteurs antiques parfaitement reconnus ont relatés l'existence de lampes dites perpétuelles à travers toutes l’Europe, l’Asie mineure jusqu'en Indonésie et en Australie, lampes que ni le vent ni la pluie ne pouvaient éteindre et ne consommant aucune huile ou bois. Certaines ont été découvertes dans des Hypogés à memphis autour de 1600.
Produire des piles électriques à la chaîne n'a pas grand intérêt en soit à moins d'exploiter cette énergie d'une manière ou d'une autre

Il y a plusieurs ingénieurs qui font valoir que nombre de tombes dans la vallée des rois ne montraient aucune trace de suie qui puisse provenir de lampes à huile ou torches, avant leurs ouvertures "récentes". Leur profondeur et leur disposition ne permettent pas à un jeu de lumière reflété par miroir d'éclairer la totalité de ces tombes. Hors leur surface entière et sculptée ou peinte.

Personnellement je n'ai aucun souci à admettre que les égyptiens et bien d'autres avant nous étaient suffisamment avancés pour concevoir un éclairage électrique simple, vu leurs capacités à travailler différents matériaux de manière précise.

je pense que tu peux taper "terre plate", "pyramides construites par les extraterrestres", "world trade centrer détruit par le gouvernement" et bien d'autres choses de ce genre sur google, tu trouveras une myriades d'articles qui ont l'air de donner de bons arguments, cela n'empêche pas de devoir garder un esprit critique, et notamment se renseigner sur les millions d'autres articles qui démontent un à un ces pseudo arguments
(j'ai pas trouvé d'emblée bcp d'infos sur l'électricité dans l'antiquité, mais celle trouvée m'a fait rire )

[Sahiane]

je pense que tu peux taper "terre plate", "pyramides construites par les extraterrestres", "world trade centrer détruit par le gouvernement" et bien d'autres choses de ce genre sur google, tu trouveras une myriades d'articles qui ont l'air de donner de bons arguments, cela n'empêche pas de devoir garder un esprit critique, et notamment se renseigner sur les millions d'autres articles qui démontent un à un ces pseudo arguments
(j'ai pas trouvé d'emblée bcp d'infos sur l'électricité dans l'antiquité, mais celle trouvée m'a fait rire )

Je trouve intéressant après la pique de l'ethnocentriste de me faire traiter d'idiote et d'illuminée. De base mes sources ne sont pas google et les sites à sensation.

[louji]

Oui, quand on écrit quelque chose dans un monde qui ressemblerait à notre "avant XXe siècle" faut pas oublier que la plupart des logements n'ont d'autre chauffage et instrument de cuisson que la cheminée et le fourneau à charbon. La douche n'existe pas et l'eau courante non plus : on va chercher de l'eau à la fontaine publique avec des seaux en bois ferrés (comme un tonneau coupé), on fait sa toilette avec un linge et une petite cuvette d'eau, ou pour les riches, dans une baignoire qu'on remplit d'eau chauffée sur le feu. Pas de toilettes, sinon un trou dans la terre aménagé dans le cabanon au fond de jardin quand il y a un jardin. Ou le pot de chambre qu'on verse par la fenêtre dans la rue (avec caniveau central) qui est un véritable égout. Dans la rue, il y a des poules et des cochons qui se précipitent pour recycler les déchets...
le préfet Poubelle a inventé l'engin du même nom pour arranger tout ça à Paris en 1884 seulement...
Ce monde-là a vraiment changé depuis les années 1950... avec les réseaux publics d'eau, de gaz et d'électricité et le ramassage des ordures dans les villes et villages...

Woua, plein d'infos intéressantes ! *-*
Je pense que je vais apporter plus de détails à ma description de Vasilias au début du récit, en y ajoutant l'histoire des odeurs, de la propreté/saleté selon les quartiers, des animaux...

Je ne serais pas aussi restrictive sur la technologie, on a tendance à voir la fantasy médiévale comme notre moyen âge avec son manque de confort. Mais si l'on remonte davantage le temps sur notre planète même, on trouve de la haute technologie qui s'est en grande partie perdue par chez nous avec la chute de l'empire romain. On est pas obligé de coller à un monde médiéval tel que le notre, on peut parfaitement en imaginer un qui a conservé bien plus que nous la technologie ou simplement inventé la leur.

L'hypocauste par exemple qui était un chauffage central certes réservé aux riches, mais tout de même il existait avant le moyen âge. Leur système d'eau courante était également bien plus perfectionné, tout comme l'évacuation des eaux usées.
Les instruments et pratiques chirurgicales et médicales étaient bien plus proches des nôtres que les délires qui se sont vu perpétué parfois jusqu'au XIX siècles voire plus tard dans certains domaines.
Si l'on se fie aux découvertes comme celle de Wilhelm König, et aux témoignages de dizaines d'auteurs antiques tels que Plutarque il devient évident qu'il existait un éclairage électrique.

Bref pour moi cette cheminée dans la chambre de l'auberge ne me perturbe pas vraiment. Quand je lis de la fantasy même dans un univers typé médiéval je laisse une marge à l'auteur dans le façonnage de son univers. ça reste son univers et celui-ci peut rester crédible en lui même sans pour autant être une photocopie du notre à une époque donnée.

Même le passage où la princesse se pointe dans la taverne et où elle fait une prise de choix bien plus tentante que Al. Sur le coup j'ai tiqué, mais pas tant que ça, car je me suis dit peut être que dans ce monde s'attaque à elle représentait un énorme danger pour aucune récompense. Après tout si j'ai bien compris elle n'est pas fille unique puisque c'est l’aînée. La famille peut très bien choisir de ne pas négocier et traquer des kidnappeurs jusqu'à ce qu'ils soient tous morts dans d'atroces souffrances et si jamais l'Aînée meurt la suivante prendra le trône. Pour moi son manque total de méfiance en entrant dans la taverne accréditait cette hypothèse.
De fait ça m'a bien moins laissée dubitative que le "j'ai choisit de fuguer parce que je ne voulait pas me marier à un inconnu choisit par mes parents" qui sonnait davantage comme un caprice à moins qu'elle n'ai été une des rares princesses dans ce cas depuis des siècles.

Hoho, encore plein d'anecdotes vachement sympa !
Je vous lis avec plaisir, car chacun de vos commentaires apportent culture et informations (même si j'ai l'impression qu'il y a conflit entre toi et Wayden )

Pour l'histoire de la princesse qui fuit, je voulais faire sortir cela comme un caprice, oui, mais pas non plus totalement dénué de sens, car, comme tu l'as dit, Alice est la seule depuis 3/4 générations à avoir un mariage arrangé (ce que j'ai ajouté dans son premier chapitre suite à un une remarque de Wayden) ^^

Et juste pour répondre à Vincent sur la peau de roussette : la roussette est un poisson de la famille des requins que tu retrouves chez ton poissonnier sous le nom de saumonnette. (On en pêche plein en méditerranée et dans les étangs vers chez toi où les pêcheurs les appellent souvent "chats" ou "gats") Elle a une peu très dure et abrasive qui servait autrefois de papier-verre pour polir les bois précieux et objets en ivoire en particulier avant qu'on soit capables de fabriquer les toiles-émeri et les papiers verre industriels...

Ooooh
Daniel, toi aussi, tu es sacrément cultivé

je pense que tu peux taper "terre plate", "pyramides construites par les extraterrestres", "world trade centrer détruit par le gouvernement" et bien d'autres choses de ce genre sur google, tu trouveras une myriades d'articles qui ont l'air de donner de bons arguments, cela n'empêche pas de devoir garder un esprit critique, et notamment se renseigner sur les millions d'autres articles qui démontent un à un ces pseudo arguments
(j'ai pas trouvé d'emblée bcp d'infos sur l'électricité dans l'antiquité, mais celle trouvée m'a fait rire )

Même si tu ne trouves pas les arguments de Sahiane pertinents et que tu ne la crois pas, pas besoin de faire ce genre de comparaisons grotesques x') C'est vrai que c'est un peu dégradant
A moins qu'on se soit trompés sur ce que tu voulais dire...?

PS : demain matin, je file lire ton nouveau chapitre, promis ! *-*

[louji]

Voilà la suite !
Un grand merci à Daniel, Sahiane, Wayden, vampiredelivres ou dark-vince dont la gentillesse et les conseils m'apportent beaucoup Vous êtes top !



Chapitre 4
Achalmy


An 500 après le Grand Désastre, 2e mois du printemps, au pied des collines de Minosth, Terres de l’Ouest.


La nuit fut la plus calme de toutes celles que j’avais passées depuis le départ de Vasilias. Nous nous étions allongés au pied d’un grand chêne et près d’une cabane qui nous avaient protégés du vent. Le repas avait été plus généreux que ces derniers jours : deux lièvres cuits à la broche, attrapés par Al à quelques mètres du domaine, accompagnés de légumes et fruits récupérés dans le jardin de maître Soho. Quand j’avais protesté contre le vol, Achalmy avait répliqué qu’il marchandait. Je me demandais ce qu’il comptait offrir en échange.
Bien que j’eusse été moins affectée qu’Achalmy par l’absence du Maître d’Armes, je restais néanmoins déçue de n’avoir pu le rencontrer. L’homme qui avait formé, et en partie élevé, Al ! Je m’imaginais une certaine représentation de Zane Soho : grand, trapu et musclé, le corps recouvert de cicatrices de guerre, un air grognon et des yeux tranchants. Quand j’avais fait part de mes idées à mon compagnon de route, il s’était contenté de m’adresser un sourire en coin, l’air mystérieux.

Al ne trouva pas le courage de prendre sa décision le soir-même, car, à notre réveil, notre programme n’était toujours pas établi. Installés face à face sur les couvertures épaisses qui nous servaient de matelas, nous mangeâmes des fruits et un morceau de pain sec qui restait de nos vivres.
— Il faut qu’on se réapprovisionne, déclara Al alors qu’il fouillait sa besace, il ne nous reste presque rien.
— Au village par lequel nous sommes passés hier ?
— Oui.
Il referma sa besace avec un claquement de langue agacé puis observa les faibles braises qui subsistaient de notre feu. Les lueurs rougeoyantes se reflétaient dans ses yeux d’acier et je déglutis péniblement avant de lui demander :
— Al, qu’allons-nous faire maintenant ?
Lentement, son visage se souleva vers moi. Ses traits se tendirent puis se relâchèrent tandis qu’il se penchait légèrement en arrière.
— Mon bon sens me souffle de te ramener chez toi et de ne plus jamais remettre les pieds dans les affaires de la princesse de l’Ouest.
Silencieuse, le cœur serré, je l’observai. L’odeur fruité de notre petit-déjeuner flottait encore dans l’air, mais ne suffisait pas à masquer celles d’Al : cuir, sueur, une drôle senteur de pluie ainsi qu’une effluve épicée que je n’arrivais pas à identifier.
Finalement, son regard dur rebascula sur moi et me toisa.
— Mon cœur me dit autre chose, lâcha-t-il alors.
Sans que j’eusse eu le temps de répondre, il se leva brusquement et claqua des mains.
— Rassemble tes affaires, Alice, nous levons le camp.
Encore assise sur mon couchage, je le regardai ensevelir les braises sous un tas de terre meuble puis commencer à rouler sa couverture. Ses mots résonnaient encore sous mon crâne comme un grondement de tonnerre.
— Et que faisons-nous ?
— Nous allons traverser les collines de Minosth, répondit-il sans me regarder. Nous allons retrouver mon maître.

Nous nous apprêtions à prendre la direction du village pour remplir nos sacs de vivres quand une pensée traversa brutalement mon esprit : qu’est-ce que j’étais en train de faire ? Partir pour des Terres où je n’avais jamais posé les pieds, m’éloigner de mes origines, de ma famille… Avec pour seul allié un jeune Chasseur mystérieux et impulsif.
Trop tard pour regretter, ma grande, me réprimandai-je en essayant d’enfouir au fond de mon ventre l’angoisse qui enflait en moi.

— Tout va bien, Alice ? souffla Al en se tournant vers moi.
Plongée dans la réflexion, je m’étais arrêtée à l’entrée du domaine.
J’adressai un sourire un peu crispé à mon allié puis repris la route.
— Alice.
Sa main venait de se poser sur mon épaule. Elle en faisait aisément le tour et il aurait pu la broyer sans problème. Mais sa poigne était douce et son ton, préoccupé.
— Ça te fait peur d’aller dans le Nord ? souffla-t-il en dardant ses yeux sur moi.
— Oui, reconnus-je en me tournant vers lui. Je n’y suis jamais allée et… et je ne sais pas si je suis prête à m’éloigner autant de chez moi.
Comprenant manifestement ma situation, il hocha lentement la tête puis retira sa main.
— Écoute, on va aller acheter des provisions, car, peu importe notre destination, on en a besoin. Réfléchis. Si tu veux qu’on attende, on attendra. Si tu ne veux pas partir, on restera. Et, encore une fois, il n’est pas trop tard pour que tu fasses demi-tour.
Le soulagement et la reconnaissance serrèrent mon cœur et retirèrent un poids au fond de mon estomac. D’un pas énergique, Achalmy reprit sa route et je le suivis, tout aussi vive. Je ne voulais pas rentrer. Pas tout de suite. Al me faisait découvrir un monde que je ne connaissais pas, qui m’emplissait de joie et de vie, de peur et d’admiration. En tant qu’héritière de le couronne occidentale, j’étais destinée à passer la fin de mes jours au Château du Crépuscule, à gérer les lois commerciales, les conflits entre Nobles et les rencontres diplomatiques. Découvrir la nature, la faune et les autres peuples d’Oneiris ne faisaient pas partie des tâches essentielles d’une Reine. C’était donc maintenant où jamais que je devais profiter de ce voyage enivrant.

Nous achetâmes pour dix pièces de cuivre des légumes frais – carottes, pommes de terre, radis et courges –, des fruits ainsi que du pain et de la viande séchée. Je pris dans mon sac les miches et les fruits.
Comme nous montions dans le Nord, Al insista pour acheter des vêtements plus adaptés que ceux que je portais. Nous ne croisâmes aucune échoppe vendant des habits, si bien que je dus faire le tour du village pour racheter à des mères ceux que leurs filles ne voulaient plus. Je me retrouvai avec un ensemble hétéroclite composé d’un pantalon serré dans le même cuir léger que celui d’Al, d’une chemise en flanelle qui baillait au niveau de la poitrine et des épaules – la fille l’ayant portée avant moi étant mieux charpentée –, d’une veste rapiécée qui sentait le moisi, d’un épais manteau qui pesait lourd sur mon corps et de chaussures qui étouffaient mes pieds. La lame courte dont je ne me séparais pas était installée dans le creux de mon dos, cachée par les vêtements et mon sac de voyage.

— Je vais mourir, Al, gémis-je alors que nous quittions le village.
— Mais non, princesse, vous ne faites que vivre le quotidien de vos sujets, répliqua-t-il avec un accent distingué qui me fit sourire.
— Je suis sérieuse, soupirai-je en traînant les pieds derrière lui. J’ai trop chaud en plus.
— Attends d’être les cuisses enfoncées dans la neige et tu seras contente d’avoir ce manteau.
— Il y a encore de la neige chez toi ? m’étonnai-je d’une voix lasse.
Il resta muet quelques secondes puis répondit d’un ton distant :
— La neige ne quitte jamais le Nord, c’est la punition de Lefk suite au Grand Désastre.
À ces mots, je pinçai les lèvres. Nous ne savions pas ce qui s’était passé exactement lors de cet événement funeste ; simplement que les Dieux avaient lancé leur colère sur Oneiris, que les Élémentalistes étaient nés et que le Dieu mineur Calamity avait commencé à apparaître aux endroits où les conflits éclataient. Tout juste vénéré par des minorités cruelles et sauvages, ce Dieu des désastres n’était pas aussi connu que nos cinq divinités protectrices. On ne donnait pas cher de la peau de celui à qui le Dieu apparaissait.

Nous ne repassâmes pas par le domaine et je m’en étonnai. Alors que nous nous éloignions sur le chemin qui menait aux collines, je m’enquis auprès de mon allié :
— Nous n’allons pas prévenir l’élève de maître Soho de notre décision ?
— Non, lâcha Al d’un ton cassant. Il s’en rendra bien compte par lui-même, ce crétin.
Devant son air agacé et son regard luisant de mépris, je soupirai.
— À quel point vénères-tu ton maître ?
Surpris de ma question, il baissa les yeux vers moi puis se renfrogna.
— Je ne le vénère pas ; je le respecte. Et cet imbécile devrait faire de même. Lorsque j’étais élève de Zane, je ne laissais pas les voyageurs sur le pas de la porte, même si le maître n’était pas présent. (Il accéléra pour être deux pas devant moi.) Enfin, sujet clos.

Le chemin continuait entre deux petites falaises puis montait en disparaissant dans un tournant. Un panneau en bois branlant indiquait les collines de Minosth et les Terres du Nord.
— L’élève nous a dit que Maître Soho était dans le Nord, mais pas où exactement. Comment va-t-on faire pour le retrouver ?
— Oh, ne t’inquiète pas pour ça, lança mon allié d’un ton léger. S’il est au rituel de la Maturité, alors nous n’aurons qu’à suivre les familles qui s’y rendent et nous trouverons le campement principal. Il devrait être là-bas.
Les informations arrivèrent brusquement dans mon esprit et je secouai la tête, étonnée.
— Attends, je ne comprends pas grand-chose !
Pour rattraper mon compagnon, j’effectuai quelques foulées en courant puis m’arrêtai à ses côtés. Il me jeta un coup d’œil.
— Rituel de Maturité ? Famille ? Campement ? (Je venais d’énoncer les trois en comptant sur mes doigts.) Je croyais que le peuple du Nord étaient des gens nomades qui avaient un concept assez… singulier de la famille et qui vivaient selon leur bon vouloir.
— Princesse, va droit au but, marmonna mon allié avec irritation.
Je fis la moue.
— Eh bien… d’après ce que je sais, le peuple du Nord n’a pas le même sens de la famille que les Occidentaux. Les hommes comme les femmes partagent la couche de qui ils veulent et ne se passent jamais d’anneau au doigt. Les enfants vivent souvent qu’avec un seul de leur parent en conséquence. (Je levai les yeux vers le ciel bleu piqué de quelques nuages cotonneux.) Et ils n’ont pas de foyer, pas de maison. Comme l’essentiel de la population sont des chasseurs, ils suivent les animaux et s’adaptent à eux.
Ma tirade fut suivie d’un lourd silence. Refroidie par son mutisme, je me plaçai devant mon compagnon pour le forcer à s’arrêter. Ses traits étaient crispés et sa mâchoire contractée, ce qui faisait palpiter une veine à sa tempe.
— C’est ainsi que tu me vois, princesse ? susurra-t-il en me perçant de son regard glacial. Comme le fruit d’une union malsaine et impure ? Comme un pauvre enfant qui a passé les premières années de sa vie à suivre les animaux, à s’adapter à eux, à être inférieur à eux ?
J’écarquillai les yeux de stupéfaction puis secouai vivement la tête.
— Non ! Non, Achalmy, repris-je d’une voix étranglée.
— Sache que mes parents s’aimaient, déclara mon compagnon d’un ton mordant. Ils s’aimaient et sont restés fidèles l’un à l’autre jusqu’à la mort – même sans mariage. (Mes yeux se baissèrent à ces mots. Al était-il orphelin ?) Pourtant, ils étaient tous les deux du Nord. C’est vrai, certains de mon peuple préfèrent ne pas se lier par un anneau. Ils couchent avec qui ils souhaitent et fondent des familles disparates. Ce n’est pas le cas de tout le monde. Beaucoup finissent par choisir un compagnon pour le reste de leur vie – ils se marient d’ailleurs rarement – et élèvent leurs enfants ensemble.
— Je ne savais pas, murmurai-je d’une petite voix, honteuse et embarrassée.
Achalmy ignora ma gêne évidente et me contourna pour reprendre la route.
— Quant au peuple nomade, c’est vrai. Malheureusement, les Terres du Nord nous l’imposent. Au sud, on peut trouver des villages d’une centaine d’habitants maximum. Le mauvais temps les épargne et la faune et la flore sont encore présents en quantité. Ce n’est pas le cas quand on monte vers les montagnes. Les hivers sont invivables et les printemps cruels. L’été n’est qu’une brise et l’automne revient vite nous assaillir par des pluies diluviennes. Les gens qui vivent au pied des monts sont obligés de bouger en fonction des saisons et de la météo. Question de survie.
Fascinée par ses propos, je l’avais écouté, penchée au bord de ses lèvres. J’avais bien évidemment étudié l’histoire, la culture et les mœurs des autres Terres qui formaient Oneiris ; mais quoi de plus fidèle que les paroles d’un natif ?
— Tu as dû avoir une enfance difficile, finis-je par souffler.
Nous commencions à monter sérieusement. Le chemin grimpait la pente d’une colline en sinuant. Malgré la route rocailleuse et un peu boueuse, les rondeurs du paysage qui commençait à se révéler alors que nous nous élevions chassa de mon esprit les incommodités et de mes pieds la douleur des cailloux qui s’enfonçaient dans la semelle.
— Pas tant que ça, reprit Al après une minute ou deux de silence. Je n’ai vécu que les cinq premières années de ma vie au pied des monts. Après quoi, nous sommes descendus vers des contrées moins hostiles et nous nous sommes installés dans un village.
— Nous ?
— Mon père et moi.
L’esprit tourmenté par des dizaines de questions, je m’efforçai de rester patiente au risque de froisser mon ami. Je l’avais déjà vexé ; je ne voulais pas le blesser ou lui remémorer de mauvais souvenirs en plus.
— Ma mère est morte en me mettant au monde, déclara soudain Achalmy d’une voix distante. Ne fais pas cette tête, Alice, je sais très bien que tu allais finir par me poser la question, curieuse comme tu es.
Il n’avait pas tort, mais je me renfrognai tout de même. Ses mots percutèrent enfin mes pensées et je m’arrêtai, désolée et mal à l’aise.
— Je suis navrée, chuchotai-je, la gorge comprimée par un étau.
— Tu es navrée, répéta Al avec une pointe d’amusement dans la voix. Pour qui ? Pour un garçon qui n’a jamais connu ni aimé sa mère ? Pour une femme qui n’a pas eu le temps de s’attacher à son enfant ?
Malgré la distance qu’il voulait mettre en lui et sa mère, je perçus tout de même au fond de ses yeux un chagrin de petit garçon et, dans sa posture fuyante, une tristesse inavouée.
— Maintenant, marchons, ordonna-t-il d’un ton sec.
Son regard était fixé sur l’horizon et ses pensées dans l’instant présent. Je n’aurais pas plus d’informations sur lui aujourd’hui.

Nous avions fini de monter une petite colline adossée à une plus grande quand une flèche vint se ficher dans la terre à quelques mètres de nous. Toujours aussi vif face à mon ébahissement, Al se positionna devant moi en dégainant son sabre court.
Une deuxième puis une troisième flèche sifflèrent. Sans nous toucher, elles se plantèrent à nos pieds. Al cria aux inconnus cachés dans les courbes des collines qui nous entouraient :
— Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous voulez ?
En guise de réponse, trois nouvelles flèches se plantèrent près de nous.
— Ils ne savent pas viser, remarquai-je avec amusement. Ce sont des amateurs.
— Non, Alice, répliqua sèchement mon compagnon. Ce sont des tirs d’avertissement. Ils pourraient vraiment nous attaquer s’ils le voulaient. Les collines de Minosth sont réputées pour être le lieu de prédilection des brigands et autres hors-la-loi qui cherchent à faire les poches des voyageurs. (Levant son sabre pour assurer sa garde, il fixa son regard infaillible sur le sommet de la colline la plus proche.) Nous sommes tombés dans une embuscade.

Suite

[Wayden23]

Je trouve intéressant après la pique de l'ethnocentriste de me faire traiter d'idiote et d'illuminée. De base mes sources ne sont pas google et les sites à sensation.

la remarque sur l'ethnocentrisme n'était pas dirigée contre quelqu'un en particulier (ou alors je peux me viser moi-même aussi), je l'ai fait car oui c'est toujours l'empire romain qui revient dans les exemples, comme si le reste du monde n'existait pas (il suffit de voir tous les documentaires qui en parlent comme le plus grand et développé empire du monde à l'époque, ce qui est totalement faux) quand on parle de modernité, ici, sur d'autres topics de booknode ou ailleurs.

Pour l'électricité je n'ai jamais dit les mots idiote ou illuminée, par contre "manque de lucidité sur un sujet qui te passionne", j'aurais pu désolé. On aurait inventé l'ampoule des milliers d'années avant la boussole (à la base juste une aiguille sur un bouchon quand même), et pouf on l'aurait oublié comme ça? Une telle invention ne se serait pas transmise? On en aurait pas parlé partout autour de la méditerranée, ou au moins dans les écrits égyptiens? Et ils étaient capables de faire des filaments métalliques et de les mettre dans des bulles de verre hermétiquement closes avec du vide créé à l'intérieur (sans parler de la création de l'électricité en elle-même)? Et ce, encore une fois, sans même avoir découvert le magnétisme... Et étrangement, une découverte aussi énorme n'a jamais fait la une des médias ou au moins des revues scientifiques sur l'égyptologie?
Je m'excuse de penser que cette idée est grotesque et de ne pouvoir prétendre avoir un autre avis car je suis une personne trop franche. Comme il n'y a sans doute pas moyen de converger vers un avis commun, fin du HS.

[Wayden23]

Voilà la suite !
Un grand merci à Daniel, Sahiane, Wayden, vampiredelivres ou dark-vince dont la gentillesse et les conseils m'apportent beaucoup Vous êtes top !
Et même si vous n'êtes que mes 5 lecteurs, c'est très bien car vous en valez mille chacun


Chapitre 4
Achalmy


An 500 après le Grand Désastre, 2e mois du printemps, lisière de la Petite Forêt, Terres de l’Ouest.


Le soleil s’était couché quand nous sommes sortis de la Petite Forêt. Aussi silencieuse qu’un mort depuis notre rencontre avec le chasseur, Alice m’avait suivi en traînant les pieds. Son attitude ne me surprenait pas, mais m’agaçait. Que croyait-elle ? Que personne ne s’en prendrait à elle en constatant que sa bourse représentait une année de durs labeurs ? Quelle naïveté.
Comme si la dégradation de nos échanges ne suffisait pas, la pluie s’était mise à tomber alors que nous montions le camp. Nous nous étions abrités sous les branches d’un grand chêne, mais ça n’avait pas empêché l’humidité de nous atteindre. Le repas avait été frugal et morose. La nuit humide, sombre et désagréable.



J’estimais à encore cinq jours de marche notre objectif. Mon ancien maître vivait au pied d’une des célèbres collines de Minosth. Il s’était installé là-bas il a des années et j’y avais passé la plupart de mon enfance à m’entraîner. Des vagues de souvenirs s’emparaient de mon esprit quand j’y songeais. L’odeur de l’acier dans l’atelier, les froides soirées d’hiver passées devant la cheminée, le sang – mon sang, souvent – qui avait coulé durant ces années d’apprentissage, la sueur, la boue, la peur, le doute, la joie, la fierté. Le rire grave de mon maître, ses yeux chaleureux et sa manie de toujours mâchouiller quelque chose. Cela faisait deux ans que je n’avais pas revu Zane et il me manquait. Sous sa garde de mes sept à seize ans, il était devenu en quelque sorte un père à mes yeux.
Après avoir obtenu la Marque Noire à la fin de mon entraînement, j’avais quitté la demeure de Zane sans un regard en arrière. Âgé de seize ans avec une fierté mal placée, j’avais déambulé en vivant de la chasse sur les Terres de l’Ouest sans jamais retourner dans mes contrées natales ni retrouver mon maître.
Serait-il prêt à m’accueillir – en plus d’Alice – après ces longs mois de silence ?



Il s’écoula une journée et demie avant qu’Alice ne daigne m’adresser la parole. Le lendemain de notre traversée de la Petite Forêt, il plut du matin au soir, rendant la terre boueuse et les chemins glissants. Notre septième jour de marche depuis Vasilias commença par un soleil resplendissant dans un ciel nettoyé par les pluies de la veille.
Nous marchions sur des terres planes, seulement perturbées par de légers plateaux, des rivières ou des bosquets. Vers midi, je m’arrêtai sur la berge d’un fleuve tranquille, moyennement profond et à l’eau claire. Alice me suivait toujours d’un air maussade et recouvrit la parole lorsqu’elle me vit déposer sacs et armes à quelques mètres du fleuve.

— Pourquoi est-ce qu’on s’arrête ici ? s’enquit-elle en lâchant son matériel. On déjeune ?
— Oui. Et on va en profiter pour se récurer les ongles, princesse, répondis-je d’une voix narquoise.

Elle ne se décida à réagir que lorsque je commençai à me déshabiller.

— Attends, tu vas te laver dans cette rivière ?
— Oui.

Je débouclai ma ceinture et retirai mes couches supérieures. Aussitôt, Alice commença à s’éloigner en grommelant sur mon manque de pudeur. Souriant pour moi-même, je finis de me déshabiller puis entrai dans l’eau. Elle était froide, mais je préférais être propre. En fin de compte, la baignade était tolérable : grâce à mon don sur l’eau, j’étais en mesure de réchauffer celle qui m’entourait sur un petit périmètre sans trop me fatiguer.
Un peu de sable de la berge et des herbes servirent à retirer la première couche de crasse et à enlever les peaux mortes. Pour la suite, j’utilisai un savon fabriqué à partir de fleurs de Vas que j’avais acquis auprès d’un marchand près de la capitale.
Lorsque je sentis que maintenir l’eau tiède autour de moi devenait fatiguant, je sortis de la rivière et allumai un feu en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Je me servis de mon manteau pour me réchauffer après avoir enfilé mes sous-vêtements – que j’avais lavés en même temps que mes propres ablutions.

— Je peux y aller ? souffla Alice après avoir constaté que j’avais terminé.

Ses yeux ne rencontraient pas les miens et ses joues étaient roses.

— Je t’en prie.

Comme je restais assis devant le feu et, elle, plantée à côté de moi, je relevai les yeux.

— Qu’est-ce que tu attends ?
— Tu… tu pourrais t’en aller, comme je l’ai fait tout à l’heure, s’il te plaît ?
— Je ne vais pas te reluquer, princesse, soupirai-je d’un air agacé.

Son teint devint un peu plus rouge.

— J’ai ma pudeur. S’il te plaît, Achalmy. Ça ne me plaît déjà pas de me baigner dans une eau glaciale alors si tu restes sur la berge…

Je grommelai. Finalement, je me levai, récupérai ma seconde peau, que j’enfilai, et montai la pente légère qui m’éloignait de la rivière.



Deux jours et demi plus tard, nous apercevions au loin la chaîne de Minosth. Comme nous traversions une plaine quasiment plate, les collines ressemblaient à des vagues rondes et figées sorties de terre, vertes comme des pommes bien mûres. Les douces montagnes allaient grandissant en s’approchant de l’océan, si bien que, vues de loin, les collines de Minosth ressemblaient à un immense escalier.
Alice semblait plongée dans un état de confusion qui la faisait passer d’une admiration non cachée pour notre voyage et les paysages à une angoisse sourde et maussade. Plus d’une fois, le soir, elle me révéla qu’elle se sentait idiote et regrettait d’être partie du château. D’autres, qu’elle était heureuse d’avoir pris cette décision d’elle-même et assumerait les conséquences de son acte. Je ne m’exprimais jamais. Notamment car je ne savais quoi en penser. Une princesse fugueuse qui voulait prouver à ses parents son indépendance d’esprit et qui était affublée d’une naïveté affligeante. Que dire ? Si ce n’est qu’elle avait de la chance d’être tombée sur moi.



Mon ancien maître habitait au pied d’une colline qui se situait au milieu de la chaîne. Le dernier jour, Alice commença à me reprocher de ne pas connaître le chemin exact de notre destination. Elle ne se trompait pas. Néanmoins, je faisais confiance en mon intuition et aux souvenirs des excursions dans les contrées alentours que j’avais réalisées durant mon apprentissage.
Mon intuition me donna raison lorsque nous arrivâmes dans un village d’une centaine d’habitants. J’accostai un vendeur de légumes et fruits pour lui demander le chemin menant au domaine du Maître d’Armes Zane Soho. Il m’assura que nous étions sur la bonne voie et n’avions qu’à suivre le chemin large emprunté par les voyageurs et les commerçants qui passaient par les collines pour transiter entre les Terres.
En fin de journée, nous atteignions le domaine de mon maître.



Après dix jours de marche depuis Vasilias, nous avions tous les deux besoin de repos – surtout Alice, peu habituée à de tels voyages. Elle se plaignait d’ampoules douloureuses que les soins aux herbes sauvages que je lui avais concoctés n’avaient pas réussi à guérir et de courbatures tenaces qui rendaient chaque pas difficile. Pour ma part, j’aurais pu continuer encore quelques jours de marche sans ressentir le besoin de m’arrêter au moins une journée. Néanmoins, j’étais surpris de la ténacité de ma compagne de route, qui avait serré les dents dans les dénivelés et avait pris sur elle pour les dernières lieues à parcourir.
Le domaine de mon maître était délimité par une barrière de bois qui montait sur le versant de la colline à laquelle était adossée la grande cabane de Zane. D’autres bâtiments étaient dispersés sur le terrain : une plus petite cabane, où les armes et armures étaient rangées, un entrepôt à bois et autres matériaux ainsi qu’une arène de sable pour l’entraînement. Le Maître d’Arme s’était spécialisé dans la formation d’élèves et avait adapté son domaine à ceci.
De la fumée s’échappait de la sortie de cheminée de la grande cabane et nous nous y dirigeâmes d’un pas pressé.

— Ton maître a un joli domaine, déclara Alice en observant les lieux.
— C’est vrai, acquiesçai-je en jetant un coup d’œil à la colline douce, aux grands arbres dont les feuilles bruissaient délicatement dans la brise du soir et aux bâtiments en bon état.

La réputation de Zane n’était plus à faire : une grande pancarte en bois gravée annonçait « Maître d’Armes Zane Soho. Apprentissage et formation d’élèves ». Il n’y avait pas de sécurité sur la propriété : quiconque osait attaquer cet endroit devrait prendre la responsabilité d’affronter la colère et les compétences reconnues d’un Maître d’Armes.
Je passai devant Alice à l’approche de la grande cabane, me frottai le visage pour paraître plus éveillé, inspirai une grande bouffée d’air puis donnai trois coups forts contre la porte. Il n’y eut aucun bruit pendant de longues secondes puis des pas finirent par se faire entendre de l’autre côté du mur. Malgré moi, un sourire naquit sur mes lèvres à l’idée d’enfin revoir Zane. Je ne prenais conscience du manque qu’il avait laissé dans mon cœur que maintenant.

— Oui ? Qui est-ce ?

Mon sourire s’envola aussi vite qu’une feuille morte balayée par une violente bourrasque. Mon cœur se serra de déception et mes muscles se crispèrent d’anticipation. Déjà ma main gauche était sur la garde de mon sabre.
Un garçon d’une quinzaine d’années aux cheveux blonds cendrés et au visage affable nous toisait d’un air ennuyé. Comme ses traits ne m’évoquaient aucune familiarité, je le soupçonnai d’être un récent élève de Zane. D’un coup d’œil, je jaugeai le garçon : sa posture était décontractée, son regard morne, il ne portait visiblement pas d’armes et semblait amolli par une trop longue inoccupation. Je savais que cela ne me regardait pas, mais je serrai les dents de mécontentement. À la place de Zane, j’aurais remis les idées en place dans la caboche de cet adolescent.
Soudain, Alice vint se placer à côté de moi et annonça d’un ton cordial :

— Bonjour, nous sommes à la recherche du Maître d’Armes Zane Soho.

Comme hébété, le garçon nous fixa sans rien dire. Finalement, il lâcha d’une voix traînante :

— Le Maître n’est pas là. Il est parti il y a une semaine dans les Terres du Nord et ne reviendra pas avant un mois.

La surprise et l’incertitude me laissèrent muet, si bien qu’Alice enchaîna aussitôt :

— Savez-vous où il est parti ?

L’adolescent la toisa d’un regard incertain puis marmonna :

— Qui êtes-vous ? Pour quelles raisons le cherchez-vous ?
— Je m’appelle Alice. (Écarquillant les yeux, je m’apprêtai à la faire taire, mais elle me devança : ) Alice Sogwurts. J’aimerais suivre la formation de Maître Soho.
— Et lui ?
— Achalmy, répondit simplement mon alliée. C’est… un ami.

Elle avait buté sur le mot en me jetant un coup d’œil par-dessus son épaule. « Ami » me convenait. Mais allié aurait été plus exact.

— Revenez dans un mois, quand le Maître sera de retour.
— Nous ne pouvons pas attendre un mois, répliquai-je sèchement.

La confusion et l’agacement crispèrent les traits brouillons de l’adolescent.

— Et bien, si vous en avez le courage et l’envie, vous pouvez toujours le rejoindre dans les Terres du Nord.

Je fulminais intérieurement. Il avait fallu que Zane s’en aille exactement au moment où j’avais besoin de lui.

— S’est-il installé quelque part ou parcourt-il les Terres sans destination exacte ? m’enquis-je d’un ton impatient.
— Il s’est arrêté à un campement pour le départ de la Maturité. Il espère trouver de jeunes talents pour leur accorder des Marques.

C’était ainsi. Je soupirai, fermai les yeux et restai comme cela pendant de longues secondes. Finalement, une main serra mon bras.

— Al ?

Alice m’observait avec curiosité.

— La Maturité ? Qu’est-ce que c’est ?
— Un rituel du Nord, lui expliquai-je avant de me tourner vers le garçon. Nous allons passer la nuit ici et nous vous informerons de notre décision au matin.
— Vous… commença l’adolescent en nous dévisageant avec interdiction, vous ne pouvez pas passer la nuit ici.
— Ah oui ? grinçai-je en sortant légèrement Kan de son fourreau.

Il blêmit, mais reprit d’une voix tremblotante :

— Le Maître ne laisserait pas des inconnus dormir chez lui.
— Le Maître n’est pas là pour l’instant, lui signalai-je avec un sourire mordant. Et nous allons simplement monter notre campement à côté ; nous n’avions pas l’intention de roupiller dans vos douillets lits de plume.

Mon ton sarcastique et moqueur lui fit baisser les yeux. Peut-être aussi l’animosité que je ne pouvais m’empêcher de dégager.

— T-Très bien, bredouilla l’adolescent en faisant passer son regard d’Alice à moi. J’attends votre décision pour demain matin.

Et il nous ferma la porte au nez en prenant soin de tourner le verrou plusieurs fois. J’esquissai un sourire amusé. Il y avait deux autres entrées : une sur le toit et une autre à l’arrière. Et ce verrou n’aurait pas résisté à la pression de la glace gonflant en son sein ou à un coup de sabre bien placé. Enfin.

— Pourquoi tu ne lui as pas dit que tu étais un ancien élève ? souffla Alice en m’observant avec étonnement.
— Comparer ce garçon faiblard et craintif à moi ? rétorquai-je avec mépris. Jamais.
— Tu deviens arrogant, fit remarquer mon alliée avant de s’éloigner.

Je jurai à voix basse puis la suivis pour monter le campement.

Je pensais ne pas avoir le temps de tout lire aujourd'hui, mais j'avais oublié que tes chapitres sont plus cours que ceux du temps des surplombs

J'aime beaucoup l'idée que les rapports entre Al et Alice se dégradent, ou en tout cas ne s'améliorent pas. Ca donne du relief, on est pas dans le cliché de “ils s’apprécient de plus en plus au point de tomber amoureux", et c’est plus crédible venant de personnes très différentes dans une situation difficile. Attention par contre si tu veux qu’ils “finissent ensemble” quand même au final, car il ne faudra pas tomber dans d'autres clichés, genre elle découvre un truc chez lui qui la fait le voir autrement, et pouf elle tombe amoureuse

La description de la plaine et ses collines est vraiment très jolie!
J'ai trouvé désagréable par contre la répétition du mot "intuition". Parfois on peut réutiliser un mot qu'on a introduit peu avant, mais là ça m'a choqué à la lecture.

Et enfin, c'est intéressant la rivalité intuitive entre Al et le nouvel apprenti de Zane^^. Ca laisse beaucoup de possibilités pour la suite en plus, et on se demande si ce personnage va devenir important ou pas (je le vois bien les trahir par jalousie tiens haha). Par contre la raison d'Al de ne pas dévoiler son identité n'est pas crédible selon moi, ça lui donne l'air d'avoir 13 ans tout à coup :p Si c'est important qu'ils dorment hors de la maison et/ou que le garçon ne connaisse pas son identité, faudrait trouver une raison plus sérieuse (quitte à seulement l'évoquer mystérieusement si il ne faut pas la réveler tout de suite).

Et sinon, j'ai repensé à ce qu'à dit Dark-Vince sur le fait que les raisons qui poussent Al à aider Alice ne sont pas claires/ crédibles. C'est vrai qu'il n'a pas tort, peut être qu'il faudrait plancher sur autre chose (mais c'est le genre de changement qui fait boule de neige et t'oblige à retravailler plusieurs chapitres, je comprends si tu veux laisser ainsi, ce n'est pas si grave au fond ). Et plus facile à dire qu'à faire je sais

[louji]

Je pensais ne pas avoir le temps de tout lire aujourd'hui, mais j'avais oublié que tes chapitres sont plus cours que ceux du temps des surplombs

J'aime beaucoup l'idée que les rapports entre Al et Alice se dégradent, ou en tout cas ne s'améliorent pas. Ca donne du relief, on est pas dans le cliché de “ils s’apprécient de plus en plus au point de tomber amoureux", et c’est plus crédible venant de personnes très différentes dans une situation difficile. Attention par contre si tu veux qu’ils “finissent ensemble” quand même au final, car il ne faudra pas tomber dans d'autres clichés, genre elle découvre un truc chez lui qui la fait le voir autrement, et pouf elle tombe amoureuse

La description de la plaine et ses collines est vraiment très jolie!
J'ai trouvé désagréable par contre la répétition du mot "intuition". Parfois on peut réutiliser un mot qu'on a introduit peu avant, mais là ça m'a choqué à la lecture.

Et enfin, c'est intéressant la rivalité intuitive entre Al et le nouvel apprenti de Zane^^. Ca laisse beaucoup de possibilités pour la suite en plus, et on se demande si ce personnage va devenir important ou pas (je le vois bien les trahir par jalousie tiens haha). Par contre la raison d'Al de ne pas dévoiler son identité n'est pas crédible selon moi, ça lui donne l'air d'avoir 13 ans tout à coup :p Si c'est important qu'ils dorment hors de la maison et/ou que le garçon ne connaisse pas son identité, faudrait trouver une raison plus sérieuse (quitte à seulement l'évoquer mystérieusement si il ne faut pas la réveler tout de suite).

Et sinon, j'ai repensé à ce qu'à dit Dark-Vince sur le fait que les raisons qui poussent Al à aider Alice ne sont pas claires/ crédibles. C'est vrai qu'il n'a pas tort, peut être qu'il faudrait plancher sur autre chose (mais c'est le genre de changement qui fait boule de neige et t'oblige à retravailler plusieurs chapitres, je comprends si tu veux laisser ainsi, ce n'est pas si grave au fond ). Et plus facile à dire qu'à faire je sais

Oui c'est plus court chez moi Surtout ce chapitre et le suivant qui ne font que 4 pages Word ^-^

Haha, contente que le froid en eux ne rende pas trop le récit trop cliché
En réalité, j'aimerais vraiment rendre ces personnages humains et crédibles, avec une palette de sentiments et de réactions, de qualités et de défauts. Et non, Alice ne découvrira pas chez Al quelque chose qui, comme par magie, fera qu'elle sera amoureuse

Merci pour les descriptions Mais ça reste ridicule à côté de tes supers descriptions

Hum, ce personnage ne prendra pas d'importance... Je l'ai imaginé au moment de l'écriture et, à part surprise, il n'aura pas spécialement d'utilité pour la suite... Il servait plutôt d'explication à l'absence de Zane (et celui-ci ne laisserait pas son domaine sans surveillance).
Pour la raison d'Al de ne pas dévoiler son identité, c'est comme l'histoire de Ian dans le chap 1 qui s'intéresse uniquement à Al... Je n'ai pas imaginé les choses sous un autre angle dont je n'y ai pas spécialement réfléchi (pas bien!) Mais disons déjà qu'Al est choqué-déçu de l'absence de son Maître et que son apathie pour l'élève le rend encore plus taciturne

Pour les raisons d'Al aidant Alice, elles seront expliquées plus tard (j'espère que ça vous conviendra haha)

Merci d'être passé et d'avoir commenté !

[Sahiane]

Pour l'électricité je n'ai jamais dit les mots idiote ou illuminée, par contre "manque de lucidité sur un sujet qui te passionne", j'aurais pu désolé.

Pas besoin d'employer les mots pour en donner clairement le sens.

Quand au reste de tes arguments, pour avoir contemplé de mes propres yeux et pas à travers un écran, les prouesses dans le travail des métaux en Egypte ou Asie mineure et leurs connaissances en chimie, cette technologie était bel et bien à leur porté.
Je ne sais pas qui de nous deux manque de lucidité, moi qui estime réaliste des faits validés par un spécialiste reconnu du britsih museum ou toi qui penses que durant toute l'histoire des civilisations, aucun savoir, ni technologie n'ont jamais été perdus et que si ça ne fait pas la une ça n'existe pas.

Effectivement inutile de poursuivre le HS.