Cara Delear
| Bouclier | quelques mois d'ancienneté | américaine | 17 ans |
| réfectoire | Avec Aaron |
Il hoche la tête puis sort en vérifiant bien que je suis en train de le suivre. Au moins il ne me laisse pas je plan comme une vielle chaussette.
Il y a pas mal de monde dans ce couloir. -lTu sais où il a l'habitude d'aller et où on pourrait le trouver ? je demande.
Mes sourcils se froncent dangereusement en entendant l'explosion, et tout mon corps se tend.
- C'était une explosion. Laisse-moi deux minutes, que je repère d'où ça vient.
Je ferme les yeux, et étale mon pouvoir. C'est comme une sorte de réseau que j'étend un peu comme je veux, et qui capte plein de trucs à la fois, les liens entre les gens, les battements de coeur, les présences...
- Bon, ben on se fait attaquer, lâchai-je sans plus d'inquiétude que ça dans la voix.
Je me lève et fais signe à Dane d'en faire autant.
- On va aller retrouver Tara, vu ?
Assar
Allongé sur mon lit, Anzy et Izzy se disputant le sien, je me redresse brusquement pour les regarder en entendant un bruit violent.
- On est d'accord que ça ressemblait follement à une explosion ? demandai-je d'un ton vaguement inquiet, espérant avoir rêvé.
Je n'ai absolument aucune idée de ce qu'il fait, ni comment il en vient à la déduction que nous sommes attaqués, mais je ne pose aucune question. J'ai une grimace à l'idée d'être encore attaqué. C'est dingue Que nous veulent les gens, sans rire.
Je hoche la tête néanmoins, pas près à me séparer d'Alex. Je pense lui coller aux basques jusqu'à ce qu'on soit en sécurité.
- Tu sais où elle est au moins ?
Je continue de progresser dans les couloirs veillant toujours à ce que Cara soit derrière moi. Je n'aimerais pas non plus la perdre de vue dans ce bazar, je ne la laisserais pas seule. Même si je pense qu'elle sait se défendre. Je l'apprécie bien malgré le fait qu'on se connaisse depuis peu, et je ne suis pas un bat*rd complet, alors je compte bien rester avec elle.
-Il est souvent en salle de sport ou dans sa chambre.
Il passe son temps soit à lire, soit à s'entraîner. Espérons qu'il soit bien dans l'un de ces endroits.
Apres l'explosion, arrive la deuxième partie de l'attaque... Chacun est comme dans une sorte de transe qui lui fait voir comment serait sa vie sans la CAE et sans Variation.
Ces visions durent une dizaines de minutes. Vos personnages s'arrêtent, ont les yeux dans le vide et semblent en transe.
Cara Delear
| Bouclier | quelques mois d'ancienneté | américaine | 17 ans |
| couloirs | Avec Aaron |
-OK, on tente les deux mais on ne se sépare pas. Sa chambre c'est laquelle?
Je continue d'avancer et vérifie qu'il me suit, mais ce n'est pas le cas. Il a les yeux dans le vide. Et merde. Je le secoue, sans réaction.
Je ne réfléchis pas beaucoup plus longtemps et lui colle une gifle pour essayer de le réveiller. Je n'aime pas le voir avec les yeux vides de la sorte et je me demande ce qui est en train de passer. Mais ma gifle ne marche pas, je m'en serai doutée. Mais au moins j'aurais essayé et ça défoule. Je me concentre un instant pour l'englober dans mon bouclier, je ne sais pas ce qui se passe mais je ne veux pas me retrouver avec un boulet.
Il commence à revenir à lui.
-Tu étais comme un zombie, Je t'ai mis sous mon bouclier, évite de trop t'éloigner et reste avec moi je ne sais pas combien de temps ce truc continuera.
Puis plus doucement.
-Ca va ? Tu étais bizarre comme en transe. C'était vraiment inquiétant.
Je me contente de le suivre sans piper mot afin d'éviter d'être un boulet à traîner lors d'une attaque alors qu'il revient à peine. A we demander si Adam ne porte pas un peu la poisse.
J'acquiesce à sa phrase, le boit avec une arme me rassurerait mais en posséder une moi même serait encore mieux. -Pas de problème, mais on dit se d'epech, ma phrase ne se termine jamais restant en supend dans un futur éventuel.
❋ ❋ ❋
-Savannah, tu m'écoutes ou pas p*tain !?me hurle avec agacement Cameron.
Je la regarde une seconde totalement perdue avant de me reprendre. Je laisse les yeux détailler l'endroit avant de tout de suite reconnaître Green Lake, un lac de Seattle près de notre immeuble. Il n'y a pas que Cam à mes côtés mais aussi quelques amis du lycée. Ils rient, parlent pendant qu'un vent mordant carresse notre groupe nous faisant frisonner malgré les quelques doux rayons du soleil. -Oui, oui pas la peine de hurler ma soeur chérie , je réplique en lui tirant la langue comme une enfant, une vielle habitude.
Elle part d'un grand éclat de rire avant de simplement me présenter son majeur. Simple mais efficace, du Cam' tout craché.
-Je disais donc que j'ai réussi à convaincre les parents de nous laisser partir avec les autres en Europe cet été. A l'été de dingue qui s'annonce ! crit-elle en levant une cannette de bière.
Les autres suivent le mouvement avant de boire une gorgée. Je fais de même ce qui m'arrache une petite grimace à cause du goût infecté. A se demander si elle ne les a pas trouvé dans une poubelle.
-Petite nature ... me glisse ma soeur à l'oreille. -Alcoolique !
Une main se pose sur mon épaule couverte de mon habituelle veste en cuir. Celle de Jon, un ami de longue date que je connais depuis la petite école. Nos parents sont amis, alors c'etait un peu une évidence qu'on s'entende bien.
-T'inquiètes pas petite Savannah, on profitera de ce long mois pour te perversifier.
Je prends la mouche comme toujours lorsque tout le monde semble se lier contre moi. -Ça n'existe même pas comme mot !
Et voilà que tous une fois de plus s'esclaffe et je souris doucement.
❋ ❋ ❋
Je reviens à moi. Des larmes ont coulé sur les jours tant l'illusion semblait réelle, ma soeur, les amis, Green Lake ... J'essuie rapidement les joues d'un geste de la manche pour me reprendre.
Dernière modification par naromnie le lun. 04 juil., 2016 11:27 pm, modifié 1 fois.
Adam Cross | Détecteur de mensonges | Agent & Instructeur | Américain | 23 ans |
| Couloirs | Savannah |
Mon téléphone sonne et je jette un oeil à mon téléphone et souris en voyant un message de ma sœur. On pense à toi! Tiens nous au courant.
Aujourd'hui c'est le grand jour. Pour devenir agent du FBi, il faut quelques années de pratique dans la police ou dans l'armée. Je suis resté quelques années dans la police, maintenant il est temps de faire ma demande. Ma mère a mis des années à accepter mon désir de rejoindre le FBI. Mais elle semble avoir accepté l'idée. C'était son idée que je sois dans la police, elle aurait fait une crise cardiaque si j'avais choisi de rentrer dans l'armée.
Si je me fais recaler cette année, je tenterais encore ma chance. J'ai vraiment envie de rejoindre le FBI. Je prends une grande inspiration pour me donner du courage et pousse la porte du bâtiment.
***
Je reviens à moi dans les couloirs de la CAE, alors que les alarmes rugissent. C'était comme si je n'avais pas été ici, comme si ces années n'avaient pas existé. Je tourne la tête et vois Savannah en train de pleurer. Si elle aussi a vu sa vie sans la CAE, elle a du voir sa soeur ce qui explique ces larmes.
-On ne peut pas rester ici, dis-je d'une voix douce.
J'aimerais bien lui serrer la main, mais mieux vaut ne pas tenter le diable. Je ne lui dis pas non plus que ça va aller, ce n'est pas vrai. Ce genre de phrases bateaux ne marchera pas dans ce genre de situations.
C'est là qu'avoir Cara avec soit est bien utile ! XD
Aaron
Je suis dans le canapé avec Quinn, chez lui. Nos mères discutent dans la cuisine en préparant de délicieux cookies alors que nos pères bricole au jardin. Je commence à pester quand mon personnage se fait tuer.
-P*tain Quinn tu devais me couvrir !
-Désolé mais ta tête quand tu te fais tuer vaut de l'or !
Il se marre se fichant royalement de ma gu*ule. Je finis par rire avec lui et lui donne un coup de coude dans les côtés. S'en suit alors une grosse bataille avec les coussins du canapé qu'on se lance dans tous le salon.
¤¤¤¤¤
Je reviens brusquement à moi et du bruit m'assaille. Je baisse la tête et aperçoit Cara. Bon sang mais c'était quoi ce délire ? Elle me confirme que j'ai vraiment eu un moment d'absence, mais bien gros. Alors j'ai bien rêvé. On aurait dit ma vie s'il n'y avait pas eu l'enlèvement de Quinn. Il était souriant et taquin, comme avant d'avoir été attrapé.
Je secoue un peu la tête pour me reprendre et écoute Cara qui me pose une question. N'ayant pas envie de l'inquiéter plus, puisque visiblement elle s'inquiète pour moi, je lui lance un sourire en coin.
-Alors comme ça tu t'inquiétais pour moi ?
Je préfère changer de sujet, je ne me confie pas vraiment. Je préfère laisser penser aux gens que je suis l'imbécile dont j'ai l'air. C'est plus facile.
Cara Delear
| Bouclier | quelques mois d'ancienneté | américaine | 17 ans |
| couloirs | Avec Aaron |
Il demande avec un sourire en coin si je m'inquiétais pour lui et je roule des yeux.
-Non. Je n'avais juste pas envie de me retrouver avec un boulrt sur le dos.
Non, je ne dirais pas que je me suis inquiétée pour ce crétin. Plutôt aller au diable. Je vois sur sa joue la marque de ma gifle, autant dire que j'y ai été vraiment fort. Depuis que je suis ici, je m'entraîne et j'ai plus de force que avant. Mais j'y ai peut être ete un peu trop fort.
-T'étonnes pas si t'as mal à la joue. Je t'ai frappé et tu as la marque.
D'un côté, je vois à son expression qu'il y a eu quelque chose d'étrange, sa carapace habituelle s'est fissurée un peu, on ne voyait plus le crétin qui se moque de tout, mais quelqu'un d'autre. Comme quand il veut retrouver Quinn. Deux facettes d'une même pièce. Il joue un rôle. Shakespeare disait que la vie est un théâtre, j'ai cette impression avec Aaron.
-Si ce n'est pas trop indiscret, qu'est-ce que tu as vu ?
Je ris en l'entendant me répondre. Je me doutais qu'elle ne dirait pas s'être inquiétée pour moi.
-Un boulet tout de suite les grands mots. Mais faut avouer que t'es utile avec ta variation !
Je ne sais pas exactement ce qu'il s'est passé, mais apparemment quelqu'un avec une variation bien intéressante, ou un objet très utile, a été utilisé. Heureusement que Cara est un bouclier. Pour le coup elle m'a bien aidé, je ne sais pas combien de temps je serais resté dans cette vision.
Je reporte mon attention sur elle lorsqu'elle me parle de mal de joue, c'est vrai qu'elle me brûle un peu mais j'étais tellement ébranlé par ma vision que je n'y ai pas fait attention. Je la regarde surpris quand elle me sort qu'elle m'a frappé et que j'ai même une marque. Puis je m'esclaffe. Bon sang elle y va pas de main morte elle !
-Mais t'es une sauvage !
Je ris encore un peu et me coupe en l'entendant me questionner. Forcément elle ne lâche pas le sujet. Je soupire un peu et hausse les épaules.
-Je sais pas exactement, c'était comme si j'étais dans un autre monde. Au même moment, au même âge que maintenant mais dans une autre dimension tu vois ? Comme si j'avais jamais eu de variation, comme si j'avais eu une vie normale. C'était étrange.
Le destin n'existe pas, il n'y a que des réalités alternatives qui changent de par nos choix et notre malchance. J'ai jamais été très chanceuse pour quoique ce soit, je suis trop idiote pour faire de bon choix alors mon futur - ou plutôt mon présent maintenant - était une évidence, et il m'est tombé sur le coin de la gu*ule. Mais il n'y a pas de coupables, moi qui aime tant la vengeance en est agacée. Personne à blâmer ou a tuer, sauf moi peut être.
Je hoche vivement la tête aux paroles d'Adam, pas le temps pour ces p*tain de mélodrame. J'ai toute ma vie après cette attaque pour ça, si j'en sors vivante ce qui arrivera. Je suis trop égoïste pour me laisser mourir afin de me repentir, ou bien simplement masochiste. -Je sais, on bouge jusqu'à ta chambre pour l'arme. Se laisser distraire c'est exactement ce qu'ils veulent, je compte pas leur laisser ce plaisir, j'ajoute avec un sourire mauvais.
- Je sais toujours où elle grâce à ma Var...
Je suis interrompu par un renversement brutal de la réalité.
Je suis dans un bar miteux, affalé dans un canapé poisseux, et je joue avec le sachet de poudre entre mes mains. Je n'ai aucune envie de replonger là-dedans, mais ma vie semble chaque fois un peu plus minable, après une cure. Moi qui voulait voir du monde, voyager et jouer les héros, me voilà au fond d'un bar à hésiter à retoucher une énième fois à la drogue après une énième histoire d'une semaine qui n'a pas fonctionné, et que je croyais pourtant être l'amour de ma vie.
Je regarde autour de moi, espérant que quelqu'un m'accoste et me sauve la mise. Mais comme rien ne vient, je me contente d'ouvrir le sachet.
Je secoue brutalement la tête.
- Je sais pas ce que c'était, mais ça m'a pas plu, grommelai-je.
Takara
En entendant l'explosion, je me suis dépêchée de sortir l'arme à feu que je cache dans mon bureau, en bonne parano. Je suis dans le couloir à la recherche désespérée d'Alex et de Dane, les personnes que je meurs d'envie de sauver, quand ça vient.
- Takaraaaaa ! Je suis rentrééééé !
- Putain, Will, je bosse, râlai-je.
Je relève les yeux et le foudroie du regard alors que le britannique au sourire charmeur chantonne bruyamment en fouillant dans la bibliothèque de mon bureau. Notre appartement à Londres est spacieux et soigneusement meublé, un truc que je n'aurais jamais pu espérer si les parents de Will n'étaient pas dans l'immobilier.
Il vient poser une main sur mon ordinateur portable pour le fermer, et je pousse un cri de surprise avant de le foudroyer du regard à nouveau.
- Tara, soupire-t-il. A qui t'es-tu fiancée ? Moi ou ton ordinateur ?
Je soupire et croise les bras, le nez levé vers lui.
- Qu'est-ce que tu proposes ?
- Je t'emmène au resto. Allez, ma belle, ta thèse attendra, petit génie.
Je souris quand ses lèvres se posent sur ma tempe, et je fais l'effort de quitter le bureau, m'arrêtant dans l'embrasure de la porte pour me retourner.
- Il faut que je me mette en mode femme fatale ?
Les yeux bleus de Will brillent avec malice.
- C'est toi qui décide, mais disons que...
- Tu ne serais pas contre l'idée ?
- Ouais, voilà. Pas contre l'idée. Du tout.
Je m'appuie au mur pour reprendre une contenance. M*rde. C'était quoi, ça ? Londres ? Je ne sais même pas qui est ce Will. J'imagine que si je n'avais jamais été appréhendée par la CAE, alors peut-être...
La lumière sur le plateau diminue lentement, jusqu'à devenir douce et tamisée. Felix pose une main dans les reins de Grâce, il l'entraine sur le lit. Il y a un moment de précipitation, durant lequel ils retirent leur vêtements avec un enthousiasme excessif. Ils roulent ensembles sur le lit, remuant les hanches de façon évocatrice. Felix tend le bras pour fouiller à l'aveugle dans la table de chevet et en ressort un petit emballage doré. Grâce sourit, et halète quelque chose à propos de son talent indéniable pour choisir ses partenaires sexuels.
- Coupé ! s'écrie John à coté.
John s'acharne à porter une casquette dès qu'il se retrouve derrière la caméra, ce que je trouve assez stupide. Ce n'est pas comme si une casquette allait le rendre plus professionnel ou je ne sais quoi.
- La télévision, me souffle mon père qui apparait de nulle part alors que les lumières se rallument, que les acteurs se rhabillent. Qui aurait cru qu'on irait jusque là !
- Personne, je réponds, presque pas ironique.
En vérité, je n'aurais jamais cru que cette entreprise prendrait une quelconque ampleur. Qu'un jour, la firme deviendrait nationale et que nous ferions des pub pour nos capotes jusqu'à la télévision.
Mon père continue à déblatérer sur son talent inouï pour les affaires, se rabattant sur Stephanie quand il voit que je ne l'écoute plus. Felix, avec des vêtements sur le dos cette fois ci, s'avance vers moi avec un grand sourire.
- J'ai été comment ? Bien hein ? J'avais peur que ce soit moins réaliste avec Grâce parce que, bon, beaucoup trop de poitrine, mais j'ai été bien non ?
J'ai un sourire indulgent et me penche pour déposer un baiser rapide sur ses lèvres.
- Génial. Tu as été convainquant. J'ai presque été jaloux, je t'assure, j'ajoute en voyant son air peu convaincu.
Son visage s'éclaire et il me remercie encore pour lui avoir trouvé ce job, qui à coup sur propulsera sa carrière d'acteur. Je n'y crois pas trop, mais si ça peut lui faire plaisir.
Je cligne des yeux, vaguement nauséeux. La scène est encore si nette dans mon esprit que je dois me frotter les lèvres pour faire disparaitre la sensation de picotements.
- Toi aussi tu viens de te voir gay ? demandai-je à Alex, interdit.
Je lui jette un regard de travers, les yeux écarquillés.
- Quoi ? Non. Je viens de me voir camé. Et seul au monde. Comme ce que j'aurais été sans la CAE, quoi. Et dios mio, Dane, pense sérieusement à ton orientation avant de te taper ma meilleure amie, ok ?
J'attrape son poignet, et le tire vivement, courant presque dans les couloirs pour rejoindre Tara. Ce qui ne tarde pas à arriver. Elle a les yeux un peu dans la vague, et elle vient sans doute de sortir de sa transe personnelle.
- Tu t'es vue camée ou lesbienne ? questionnai-je.
Elle me jette un drôle de regard, et ses yeux dérivent sur Dane avant de se perdre un peu dans le vague à nouveau.
- Heureuse et fiancée. Je me suis vue heureuse et fiancée. Mais c'est pas le moment de penser à ça, d'accord ? On a des ennemis dans le coin, il faut qu'on te trouve une arme, Alex.
- Et à lui, alors ? demandai-je en désignant Dane.
Elle a un sourire en coin.
- Il sera pas grandement efficace avec.
Je jette un regard un peu effrayé à Alex. Sans ma variation je serais devenu gay ?Il y a un millier de choses qui me traverse l'esprit en l'espace de quelques secondes et c'est beaucoup trop à gérer pour moi. J'ai encore l'air confu quand nous trouvons Tara, et à ce qu'elle raconte, sans ses pouvoirs, sa vie aurait été géniale. Je ne peux pas en dire autant. Je ne me souviens m'être senti heureux dans cette vision. Juste globalement blasé de tout.
- Je ne veux pas d'arme, dis-je quand je comprends qu'ils parlent de moi. Vraiment. Et crois moi tu ne veux pas que j'en ai non plus.
M'imaginer sans Variation, c'est assez dingue. Ça signifie que je n'aurais tué personne, que j'aurais finis mes études dans des établissements côtés et que je serais toujours le nez plongé dans les livres et les recherches. C'est difficile à croire.
- Ok, cède Alex, visiblement convaincu.
- Tu as vu quoi ? demandai-je.
- Camé. Bar pourri. Seul au monde. Je suis content d'être un dingue. Dommage que t'ais loupé ta vie, et que tu sois coincé avec des ratés dans notre genre, hein ?
- Dis pas de bêtise. Je connaissais même pas ce mec.
Je secoue la tête et nous emmène vers la salle d'armes, pas vraiment sur mes gardes, sachant parfaitement qu'Alex l'est à ma place. On forme un duo parfait en situation de crise.
Je sais que je mens. Je veux dire, dans la vision... Ce gars, j'avais la sensation de le connaître et de l'aimer. Et ce n'était pas si mal, vertigineux et effrayant que ça. Ce gars, je ne le rencontrerai jamais.
- Tu vois ? Je t'avais dit que ta vie serait pourrie sans moi ! souris-je à Alex.
Je préfère ne pas demander à Dane ce qu'il a vu, je crois.
Je les suis, essayant de ne pas gêner le duo visiblement bien rodé. Mes sourcils se froncent en songeant à ce gars, Félix. Puis à Tara et son fiancé. Et Alex et son... Bar pourri.
- Comment est ce que ça a pu arriver ? je demande alors qu'on arrive dans cette salle pleine d'armes que je déteste.
Je crois que ça se voit sur mon visage, ce dégoût respectueux que j'ai pour les armes.
Cara Delear
| Bouclier | quelques mois d'ancienneté | américaine | 17 ans |
| réfectoire | Avec Aaron |
Il rit quand je dis que je ne m'inquiétais pas pour lui. Je suis sûre qu'il ne me croit pas. Mais bon Je m'en fiche de savoir si il me croit.
Son expression surprise apres que j'aie dit l'avoir frappé vaut bien tout l'or du monde, je me retiens de ricaner bêtement. Mais cet idiot se met ensuite à rire.
-Écoute, j'essayais te te faire revenir à toi p, et souvent dans ce genre de situations ça marche. Alors que la ca n'a pas marché. Et j'avoue y avoir été fort, désolée.
Il m'explique ensuite ce qui s'est passé, comme quoi il etait dans une sorte de monde parallèle où il n'y aurait pas eu de Variations. À cause de nos variations, beaucoup d'entre nous ont eu des problèmes et vu son expression et son trouble je suis sûre qu'il en est.
Je ne sais pas trop quoi faire pour lui.
-Si t'as besoin de parler de ce que t'as vu, il n'y a pas de problèmes je suis la. Mais si on veut trouver Quinn,mil faut y aller.
Je souris en l'entendant se défendre sur la claque qu'elle m'a mise. Apparemment elle n'apprécie pas de se faire traiter de sauvage, j'y repenserais à l'avenir si j'ai envie de la taquiner un peu. Elle s'excuse aussi mais je hausse les épaules conservant mon sourire. Je ne compte même plus le nombre de baffes ou de coups que je me suis pris. Je cherche souvent les ennuis, j'ai l'habitude. Et comme je peux être un vrai goujat, selon les expressions de ma mère, les claques je connais bien. Surtout avec les filles qui peuvent être vite susceptibles.
-Oh t'inquiète, c'est pas ma première baffe.
Elle reprend ensuite sur cette absence que j'ai eu. Je suis un peu surpris qu'elle me dise être là si j'ai envie de me confier. Je ne m'attendais pas à ça d'elle, mais visiblement elle m'aime bien. Grillée. Elle qui se plaint de mon caractère de c*n elle m'apprécie quand même. Mais je n'ai pas pour habitude de me confier. Je garde tout au fond de moi et je laisse les autres penser que tout va bien et que je ne prends rien à coeur. C'est peut être stupide pour certains mais c'est une façon de se protéger.
J'esquisse un sourire railleur et lui répond taquin.
-Qui a dit que j'avais besoin de parler ? C'était rien de très grave, une absence ça arrive. Allons trouver Quinn.
Je commence à avancer un peu, sans trop m'éloigner. Je ne sais pas vraiment à quel distance son bouclier ne marche plus. Et je n'ai pas envie d'avoir une nouvelle vision de ce genre.
Adam Cross | Détecteur de mensonges | Agent & Instructeur | Américain | 23 ans |
| Couloirs | Savannah |
Elle a un sourire mauvais en disant qu'elle ne leur laissera pas le plaisir de se laisser distraire. Je la reconnais bien, la. Meme si elle m'inquiète un peu, a l'idée qu'elle puisse faire quelque chose de stupide qui pourrait lui attitrer de sacrés ennuis.
-Non, surtout que je n'ai pas la moindre idée du temps qui s'est écoulé durant ces sortes de visions. Ils ont peut être eu le temps de rentrer déjà.
Nous continuons d'avancer, aux aguets. J'espère ne croiser personne, une part de moi espère qu'ils se soient fait attraper même si je n'y crois pas trop. Bon sang, encore une fois. De quoi devenir dingue.
Nous arrivons et j'ouvre la porte pour aller chercher mon arme. Nous avons des coffres dans nos chambres pour pouvoir y laisser nos armes et dans ce genre de situation c'est bienvenu. Quelqu'un contre nous pourrait se servir dans les chambres. Je compose la combinaison et sors le flingue du coffre, dans cette situation son poid est rassurant.
Je ne veux tuer personne, je n'ai pas envie de voir quelqu'un mourir et encore moins d'en être responsable. Mais je peux nous défendre, au moins en blessant l'ennemi.
Cara Delear
| Bouclier | quelques mois d'ancienneté | américaine | 17 ans |
| réfectoire | Avec Aaron |
-Oh Je m'en doute. Le contraire m'eût étonnée, dis-je au sujet des baffes.
Il est du genre à aimer embêter les autres, ça ne m'étonnerait pas qu'il aie trop poussé à bout des gens et que ca aie fini par un coup. Ca n3 m'étonnerait pas non plus qu'il aie fait une remarque salace comme il m'a déjà fait le coup et qu'une fille Lucie aie donné une gifle.
Il est railleur après que je lui aie proposé de parler, disant qu'il n'y a rien. Mais bien sûr, j'ai bien vu qu'il avait eu brièvement une drôle d'expression. Je hausse les épaules, il fait comme il le sent. Je ne suis pas dans sa tête.
Il commence à s'éloigner un peu et je me dépêche de le suivre. Je reste concentrée sur mon bouclier, au début c'était très dur de protéger les autres, mais j'y arrive bien que je doive rester concentrée et ne pas être trop distraite. Nous finissons par arriver dans le couloir des chambres, il y a encore quelques personnes qui semblent en transe. Je voudrais tous les aider, mais je ne pense pas y arriver surtout qu'on a toujours Quinn a trouvé et peut être en aura il besoin.
-Tu le vois ? Ou sinon ou est sa chambre ?
Mary-P a écrit :A la dernière attaque il y avait eu le baiser Adam/Savannah, cette nouvelle attaque libérera elle les pulsions de certains des individus du RPG ?
Nos persos n'avaient pas bougé je çrois alors je fais comme si ils étaient à la bibliothèque
Elizabeth Merriweather
| Liz pour les intimes | Nouvelle | Intrusion Mentale & Nyctalopie | américaine | 19 ans |
| bibliothèque | Baz |
Il y a un bruit sourd comme une explosion et je me tourne vers mon ami avec une expression interrogatrice.
-Qu'est-ce qu'il se passe ?
Puis les alarmes se déclanchent et je me mets à redouter le pire. On avait parlé d'attaques faites au mois de décembre, je me mets à craindre qu'on se retrouve avec la même chose. J'attrape la main de mon ami pour me rassurer comme nous le faisions enfants alors que nous avions peur de rentrer dans la maison abandonnée près des marécages de la ville.
***
Ma mere est en train de hurler dans les escaliers pour que j'arrive, je déboule les marches avec mon sac sur l'épaule.
-Baz est la.
Je lui souris, je suis heureuse de enfin quitter cette ville pourrie pour rejoindre mon rêve. Un rond trip dans tous les États-Unis, j'ai économisé des années avec un job pourri pour ça. Je n'étais pas trop calée études alors dès que le lycée s'est fini, j'ai pris un emploi à temps plein dans le seul restaurant de la ville.
Je serre ma mère dans mes bras, je la reverrai dans trois mois. Je me dispute souvent avec elle, mais je sais qu'elle me manquera. Je la dépasse de plusieurs centimètres, et elle rit.
-Bon sang, tu s trop grande. Jamais je n'aurais dû de te dire de manger de la soupe. Je me rappelle encore de la petite fille qui m'arrivait au nombril.
Je ris avec elle.
-Je t'aime.
-Moi aussi maman.
Elle s'écarte, et me souris alors que m'attrape mon sac et ouvre la porte pour rejoindre mon ami. Je lui fais un grand sourire et lève les bras en signe de victoire. On veut y aller depuis des années, on a économisé longtemps pour ce voyage et nous y sommes enfin !
***
Je reviens à moi dans un sursaut. Nous étions en train de partir il y a un instant. Ma mere se rappelait de moi. Alors que là nous sommes à la CAE alors que les alarmes hurlent. Je me tourne vers Baz.
-Tu as vu ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Nous étions en train de partir... Ma mere etait la...
La culpabilité remonte comme un cheval au galop. Tout comme le fait que je suis un monstre.
Mary-P a écrit :A la dernière attaque il y avait eu le baiser Adam/Savannah, cette nouvelle attaque libérera elle les pulsions de certains des individus du RPG ?
- Baltazar ! s'exclame mon frère d'une voix acide. Tu vas être en retard, abrège ces adieux déchirants.
Son ton est sans émotion, mais je vois bien qu'il se retient de grimacer. Je me tourne vers Josh en roulant dans yeux et l'embrasse une dernière fois avec enthousiasme.
- Tu promets de revenir, hein ? demande-t-il.
Je ne sais pas quoi répondre. J'aimerai lui dire oui, mais je n'en sais rien. Je suis tellement excité à l'idée de partir avec Liz que je n'ai même pas envisagé revenir ici. Partir visiter le monde, à l'aventure. Rencontrer de nouvelles personnes est inévitable, mais ça ne me fait pas peur. C'est le rêve de Liz et je dois admettre que je commence à comprendre pourquoi.
- Peut être ! répondis-je avec un sourire sibyllin, avant de balancer mon sac sur mon épaule et de quitter la maison d'un pas sautillant pour rejoindre Liz.
Une toute nouvelle vie. J'entends distinctement la mère de Liz nous souhaiter bon voyage lorsqu'on monte dans la voiture, et le sourire de Liz est le plus grand que je n'ai jamais vu.
J'ai un sursaut quand je ressorts de la vision. C'est si déstabilisant.
Je tourne la tête vers Liz, chamboulé après l'avoir vu aussi heureuse. Je n'ai l'ai plus vu sourire ainsi depuis qu'elle était petite fille.
- Oui, c'était... Ho Mon Dieu c'était tellement réel...
