Les passants

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teter49770

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Re: Les passants

Message par teter49770 »

De nos jours, les gens pensent qu'à eux, ils laissent même des gosses comme ça, à la rue ! Ca me rappelle le Pays Natal, où il y a des gosses qui y dorment, à la rue !! Le pire, c'est les gens qui passent devant sans même les regarder, ces gamins... Ils disent qu'ils s'y font, au final... Comment peut on s'y faire, merde ?! Des gamins, pas grand chose de plus !!! Et pourtant, ils ont tout le malheur du monde dans les yeux... Je l'ai bien vu la gamine, là... Qui avait les yeux qui pétillaient rien qu'en voyant mes deux euros... Je lui ait donné tout ce que j'avais sur moi pour le moment, et si j'avais eu plus, j'aurais pas hésité une seconde. Les potes disent que c'est à cause du capitalisme, les gens de la Haute à cause de la crise, mais moi, je dis que c'est à cause des hommes, des hommes qui savent pas regarder au delà de leur monde à eux, qui savent pas voir que leurs petites douleurs quotidienne ne sont rien par rapport à ce qu'endure tout ces gens... Je regarde autour de moi. Il y a la misère et la richesse, et... L'entre-deux... Soudain, j'aperçois une dame qui me fixe, sur le trottoir où je suis. Elle me détaille puis baisse la tête et change de trottoir.
- Hey ! M'dame ! Qu'est-ce que vous avez, je vous fait peur ou quoi ?!
Bien sûr, elle ne me répond pas...
Moi, je dis : Tout ça, c'est la faute de l'industrialisation. Avant, dans les anciennes tribus, personne aurait laissé des gosses mourir de faim et tout le monde aurait accepté mon style... Pas comme certains...
layla

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Re: Les passants

Message par layla »

La nuit commence à tomber et je hâte le pas.Je croise un homme à l'air louche et change de trottoir.Je l'entend parler mais je ne m'arrête surtout pas et presse le pas.J'arrive enfin à la maison et soupire de soulagement.Je commence à préparé le repas mais j'entend des pas au dessus de ma tête.Je monte au 1er étage et la peur me saisit à la gorge.Les bruits viennent de la salle de bain.Juste avant d'ouvrir la porte, j'ai peur.Très peur.J'ai un noeud dans l'estomac et envie de vomir.Je prend mon courage à deux mains et ouvre la porte.Deux hommes cagoulés me regarde, éberlués, et avant que je ne fasse un geste, il sautent par la fenêtre en laissent tomber quelques bijoux au passage.La dernière chose que je perçois est le bruit de la porte d'entrée et mon mari que enlève ses chaussures en sifflotant.Puis, tout devient noir.
1swan1

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Re: Les passants

Message par 1swan1 »

Moi et Jim, on connait notre métier (oui, je qualifierais ça de métier). C'est simple. On vole, on se casse. Mais là, je dois admettre qu'on a eu chaud. Une chance qu'elle a pas crié sinon on était dans le pétrin. Sitôt dans la rue, on enlève nos cagoule et on prend un air nonchalant. Je croise les yeux d'une fillette qui nous regarde fixement. Elle nous a vus. Je lui fait un clin d'oeil et on continue notre route.
On entre dans notre baraque. Plutôt pas mal. Et on regarde notre butin.
-Quand est-ce que tout ça sera fini, Arty? soupire Jim.
-Manger pour vivre, voler pour manger, Jim. Voler pour manger.
Voler pour vivre, oui.
ma-et-lys

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Re: Les passants

Message par ma-et-lys »

Je marche dans la direction de la maison, deux grande personne cagoulé sortent de l''épicerie en courant, il on volé un sac de pomme et du pain! je les regardes les yeux rond, la fille qui a l'air si gentille me fais un clin d’œil et disparaît. je traverse la rue et vois mon frère qui embrasse une fille, je détourne les yeux, gêné et entre dans la maison.
Jenifael_

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Re: Les passants

Message par Jenifael_ »

Vous savez ce qu'est le paradis ? Moi je le sais. Embrasser Aka c'est le paradis ! Tout se mélange dans votre tête: les couleurs, les saveurs, ce que vous êtes, TOUT! Je viens de lui déclarer ma flamme. Nous venions de terminer un devoir alors je lui ai proposer d'aller la reconduire. J'avais prévu de lui dire combien je l'aimais lors de la route jusqu'à chez elle mais j'étais tellement impatient que les mots sont sortis de ma bouche de manière incontrôlable avant même que nous soyons sortis du jardin. Aka riait doucement et pour me faire taire, a collé ses lèvres contre les miennes. Tout mon être c'est embrasé à son contact. Je l'aimais tellement. Aka mit doucement fin à notre baiser. Je gémis, triste qu'on m’eus retirer sa chaleur. Elle me sourit tendrement:
-Nous devrions peut-être nous mettre en route, proposa-t-elle.
-Oui, tu as surement raison, dis-je déçu, en baissant la tête de manière à ce que mes cheveux noirs masque mon visage.
Elle me donna un baiser sur la joue, léger comme un aile de papillon. Je levai la tête et lui sourit. Cette fille me rendait totalement dingue. Je lui pris la main et nous partîmes vers sa maison. Nous fîmes le chemin en silence, se délectant de la présence de l'autre. Arrivée chez elle, son gros labrador du nom de Memories nous salua en jappant joyeusement. Aka se tourna vers moi.
-Alors, à demain?
-Et si demain revenait pour toujours, on ne verrait jamais la fin, citant la chanson de Jérôme Couture, Comme on attends le printemps.
Elle rit et m'embrassa une dernière fois. Je lui promit de lui téléphoner et lui rappelai à qu'elle point je l'aimais. Lorsque je franchis le seuil de la porte, j'étais inconditionnellement heureux.
ma-et-lys

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Re: Les passants

Message par ma-et-lys »

Aka est revenue a la maison; je suis tellement content que je lui saute dans les jambes.
elle me donne un os et on va se promener, il pleut! mais j'aime bien la pluie moi, je cours dans les flaque qui me mouille et je me secoue, une dame cours, je la poursuis et elle cris, elle a peur de moi!
Aka m'appelle et je reviens, elle me donne une tape sur la tête, alors j’arrête de faire le fou et je la suis calmement. je suis heureux!
Edliah

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Re: Les passants

Message par Edliah »

Depuis que mon mari est mort écrasé par un bus, je n'ose plus sortir de chez moi tellement la peur m’écrase et m’étouffe ... Pourtant je dois bien m'y résoudre puisqu’il n'y a plus de pain. Je sors mais mon cœur bat à cent à l'heure et je sursaute à chaque bruit anormal. Je croise le regard d'un homme emmitouflé dans un manteau énorme et qui ne cesse d’éternuer, il me sourit gauchement, comme s'il avait peur de ma réaction, je m'éloigne rapidement...
Loumiel

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Re: Les passants

Message par Loumiel »

ATCHOUUUM!
Ah! Ce rhume il m'énerve. Toujours à me moucher. Sauf que moi, on dirait un éléphant. Tout le monde me regarde. tiens, même ce bébé aux yeux bleue, la bas. Il doit pas avoir un an, mais il me regarde quand même. M'énerve. je rentre rapidement chez moi, pour éviter tout ces yeux. Je serais chez moi, tout seul, tranquille.
Pelagedeflammes

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Re: Les passants

Message par Pelagedeflammes »

Je cours. Il pleut et je saute dans les flaques d'eau. Je sens mes pieds se mouiller et l'eau s'infiltrer dans mes vielles chaussures. Viites, il faut encore que je finisse mon devoirs de français ! Je n'aurai pas du m'endormir sur ce banc, au parc.
Mais je ne connais pas cette rue. Oh, oh, je suis paumée, là. Je tourne la tête de gauche à droite, cherchant quelque chose qui me ferait retrouver mon chemin. Ça y est. La maison de Philibert. Je me remet à courir, renversant au passage une dame qui essaye de marcher avec d'énormes talons. Elle tombe dans l'eau. Tans pis. J'arrive à la maison. Je devrais vraiment changer de chaussures…
ma-et-lys

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Re: Les passants

Message par ma-et-lys »

Je suis trempé! ha, Les jeune... Elle ne c'est meme pas excuser, elle a surement mieux a faire.
il est quelle heure? mince, mon portable a pris l'eau je vais devoirs me dépêché si je veux etre sur d'avoir le train! vite! vite! Je ne peux pas courir, mais talons sont trop haut! je n'aurais pas du les metre juste pour faire plaisir a ma mère qui le les a offerte, c'est tellement plus confortable les basquettes! je finis par demander l'heure a un jeune homme charmant, il doit avoir 19 ans et il semble préoccupé par quelque chose. il est tellement beau! mais bon il est trop jeune! je suis idiote et en plus en retard! Une idiote en retard....
lealien

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Re: Les passants

Message par lealien »

Je l’ai tué. Je suis un assassin, un meurtrier. J’aimerai savoir si ça se voit sur mon visage… Apparemment pas vu le regard de la femme qui vient de passer. Je vais aller en prison et y finir ma vie, très surement. Comment vais-je lui annoncer ? « Salut, je viens de poignarder à mort l’animal qui me servait de beau-père ! ». Non je ne crois pas. Il va falloir me montrer, disons, plus… diplomate. Il faut que j’y aille. En allant chez elle, je passe dans la rue commerçante et je croise une bande de cinq ou six adolescentes, dont l’une d’entre elle vient de tomber et tous ses achats avec répandu sur le sol pendant que les autres, hilares, la laisse en plan. Je souris discrètement et me détourne. Au bout de cinq minutes, j’arrive enfin à destination. Je sonne et une femme couverte d’ecchymoses m’ouvre la porte.
« Qu’est-ce que tu fais là ? » me demande t’elle, surprise.
-Bonjour Maman. »
Braise

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Re: Les passants

Message par Braise »

Ils m'ont laissé tomber. Je pensais qu'ils étaient tous mes amis. Je ramasse tous mes achats : vêtements de différentes marques, sacs à main, bijoux... mais, surtout, le T-shirt que j'avais trouvé pour William. Il était dans la bande. On sortait ensemble. Je prends son cadeau et le jette dans la boue.
Je me relève, trempée. Par où sont-ils partis ?
Je me mets à marcher en direction de chez moi sous les regards intrigués. Pourquoi ses choses là n'arrivent qu'à moi ?
Je les déteste tous !
- Heu, tout va comme vous voulez mademoiselle ? la voix provenait d'un homme d'une quarantaine d'années.
Je lui répondis par un hochement de tête et repris mon chemin.
En effet, pourquoi ces choses là n'arrivent qu'à moi !
cathys

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Re: Les passants

Message par cathys »

Je suppose que c'est le vieux de 40 ans, le phrase en couleur ^-^

- Tout va comme vous voulez, mademoiselle ? dis-je après une légère hésitation. En effet, la gamine ne semble pas se porter à merveille... Quand elle se relève et me signifie que tout va bien, je la suis. Oh, je n'ai pas peur pour elle, elle est jeune, elle se remettra bien vite de sa chute. Les jeunes s'en remettent toujours...
Dès qu'on arrive dans la rue adjacente, je me rapproche. Il y a moins de monde par ici... C'est plus tranquille... Et se retourne et me toise, du style "T'crois pas qu'il m'est arrivé assez de trucs chelou, aujourd'hui? Casses-toi." Ca me fait sourire. T'vas voir si t'auras toujours cet air arrogant, dans cinq minutes...
Je passe ma main dans son dos, et l’entraîne dans une ruelle, derrière les hlm... Elle commence à se débattre:
-Lâchez-moi, je vais pas par-là, je...
Elle se met ensuite à déblatérer des insultes, et essaye de m'écraser le pied.
Je la plaque au mur pour la faire taire, et surtout pour lui faire comprendre que je ne la lâcherais pas. Je veux qu'elle est peur. Je veux qu'elle comprenne qu'elle ne s'en sortira pas.
-Chut-chut, tu vas réveiller les voisins... je lui susurre, une main sur la peau délicate de son cou.
Elle hurle, évidemment. C'est ce que j'attendais, bien sûr...Ressentir sa détresse, c'est... Jouissif.
Je sourie de tout mes dents, carnassier, et la gifle.
-La ferme... J'aime pas les beuglements.
Ses yeux s'emplissent de larmes. Je passe ma main dans son dos, et descend doucement... Fermement... Jusqu'a...
...Me recevoir un poing dans la face. Bordel, qu'est-ce que...?
-Dégage fils de p***, ou je te démonte, me dit le gosse qui se tient devant moi, menaçant. Enfin le gosse.... Il a le même âge que la fille qui vient de s'effondrer en pleures, soulagée. Je rigole, et vais pour lui refaire le portrait, à ce morveux, mais il est plus rapide. En même pas une seconde, il m'a envoyé sa jambe dans le ventre, et retourné le genoux de sortes à se que je me retrouve plié en deux, boitillant sur un pied... Je le regarde, et il me répète silencieusement "dégage".
Je m'enfuis aussitôt en clopinant. Arrivé devant chez moi, je m'étale sur le palier.
Braise

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Re: Les passants

Message par Braise »

Oui, dsl, c'était bien de l'homme que je parlais.
Loumiel

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Re: Les passants

Message par Loumiel »

Le vieux s'éloigne en clopinant. Tant mieux je n'avais pas particulièrement envié de me battre contre lui, même si j'aurais pu.
Je baisse les yeux vers le sol, où est allongée Elodie. Elle est secouée de tremblement. Je m'a croupis et tente de la consoler. Dire que c'était son anniversaire, aujourd'hui. Vendredi 13 septembre. Faut croire que ça porte vraiment malchance. Je prends Elodie dans mes bras. Avec ses yeux marron entouré de cheveux roux, elle est magnifique.
Je chuchote :
- calme toi, Elodie. Ce n'est rien.
- Si. Tu as vu ce qu'il a fait...
Elle a l'air désespérée. Il y'a de quoi, en même temps. J'essaie de lui remonter le moral, en murmurant des mots sans queues ni têtes.
- tu as des yeux magnifique. Tu es très belle. Il n'a rien pu te faire, juste te faire ce n'est pas grave. Je suis la, maintenant.
Je lui caresse ses cheveux. Une vieille femme traverse la rue, et nous regarde en souriant. Elle ne sait pas ce qu'Elodie a subit. .
Je reprends ma litanie de mots sans fin.
- tu as des cheveux beaux. Ils sont très doux. Tu es jolie, je lui répète sans cesse.
Au bout d'un moment, elle sourit devant mes paroles qu'elle croit idiote, mais que je pense réellement. Enfin, je lui dis :
- Je t'aime.
Et je penche vers ses lèvres.

Elle se relève, et nous faisons quelques pas. J'ai encore le goût de ses lèvres sur les miennes. Et ce n'est pas désagréable.
- joyeux anniversaire.
Elle me jette un regard étonné.
J'ai hâte d'aller au collège, demain.
cathys

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Re: Les passants

Message par cathys »

Braise a écrit :Oui, dsl, c'était bien de l'homme que je parlais.
Pas grave! ^-^J'ai devinée 8-) Hehe... Ok j'arrête, c'était le seul passants qu'il pouvait y avoir x)!
lealien

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Re: Les passants

Message par lealien »

Je vois deux jeunes accroupis dans une rue perpendiculaire. Le garçon fait des tas de compliments à la fille. Cela fait longtemps que l’on ne m’a pas fait de compliment… Depuis la mort de mon mari en fait. Je secoue la tête et me ressaisis, je n’ai pas le droit d’être nostalgique sinon je finirai complètement folle. Je percute une vieille dame qui ramassait une pièce de deux euros, toute contente, puis je m’excuse. J’arrive enfin devant ma maison et m’apprête à y rentrer quand j’entends un claquement de porte. Une de mes voisines sort de chez elle en pleurs. Je ne l’avais jamais vue auparavant : elle a dans la quarantaine, les cheveux blonds au carré parfaitement lissés et les yeux bleus cernés de mascara qui s’étale sur ses joues. Je la regarde d’un air compatissant et rentre chez moi. En montant à l’étage, je manque une marche. Tout d’un coup tout devient noir. Puis une lumière éclatante me fait face. Et je souris même si je sais que je suis morte car devant moi se trouve mon mari.
Morgan27

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Re: Les passants

Message par Morgan27 »

Bon Sonia, il faut positiver, y'a des choses plus graves dans la vie : se faire renverser par une voiture, mourir ou attraper une maladie...et toutes ces choses là... Donc maintenant tu arrêtes de pleurer et dis toi que "un de perdu dix de retrouvé..." comme dis papa... Parlons-en de maman et papa, qu'est-e qu'ils vont penser et surtout me dire quand ils vont découvrir qu'entre Arthur et moi c'est fini, et ceux à cause d'une p***** d'employé ?! Je vois déjà maman me sortir un de ses indémodables je-te-l'avais-dit avec de la pitié dans ses yeux mélangée avec du triomphe, sans parler de papa qui va me sortir un de ses fameux sermon sur le fait qu'il ne l'avais jamais senti "celui-là", alors qu'une semaine plutôt l'horrible traître devenait le "fils que je n'ai jamais eu" d'après les paroles de mon cher papounet, bonjour la mauvaise foie...
Mais bon..., moi je l'aimais bien Arthur, j'étais sû à 100% qu'il était le bon, d'ailleurs nous étions censé emménager aujourd'hui dans ce nouvelle appartement, nous marier dans 2 ans et avoir un enfant dans 5 ans d'après mon calendrier imaginaire...
Après le dénie vient la colère...
Maintenant c'est foutu à cause de cette s***** de secrétaire qui aurait dû monter son c** ailleurs ! Je me retrouve donc toute seule avec une bague de fiançailles bonne à jeter et des tas de cartons de lui et moi.
Je le hais, mais comme je le hais...tiens elle aussi je la hais...je les hais tous les deux ! Ma vie est ruiné et mon mascara, qui m'a coûté une fortune, sans parler de cette ex-nouvelle voisine qui vient de me regarder comme si j'étais un animal de foire !
Après la colère la tristesse...ET enfin la vengeance, ma partie préférée !
Opération fourrage-de-cartons-de-l'autre-c****** enclanché !
C'est fou ce que sa peut défoulé, avec sa même plus besoin de voir le psy. En me retournant je vois un homme de sûrement 40 ans, plutôt beau gosse, en train de m'observer le sourire au lèvre.
N'oublie pas Sonia : un de perdu dix de retrouvé...
CindySB

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Re: Les passants

Message par CindySB »

Je regarde cette fille le sourire aux lèvres. Elle est plutôt sexy mais un peu trop jeune, j'ai pas envie de m'embêter avec une jeunette qui va vouloir mariage et enfant. J'ai déjà donné tout ça, non merci. Quand on voit où ça m'a mené... Je me ruine avec cette pension alimentaire alors que je sais pertinemment qu'elle n'en fait pas profiter les enfants. Je culpabilise tellement de les avoir laissé chez leur mère mais avais-je le choix ? Avoir un père qui travaille la nuit et dors le jour n'est pas très bon pour l'éducation. Je n'aurai pas pu les accompagner le jour de la rentrée, ni les emmener faire les magasins, manger au mac do ou aller au ciné.
Enfin, finit de ruminer, je ne suis pas une vache après tout.
Plein de bonnes résolutions, je relève la tête et aperçois une gamine, d'environ dix ans, qui joue à la marelle devant son immeuble.
bizon

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Re: Les passants

Message par bizon »

Beaucoup de gens passe devant moi avec un regard pleins d'affection, comme tout à l'heure, ce monsieur de 40 ans... En réalité, je joue à la marelle, mais pas pour m'amuser. Non, pas pour m'amuser, mais pour essayer d'oublier ce que j'ai vu tout à l'heure. Je ne sais plus vraiment ce que je dois faire, ce que Maman dois faire... À huit ans, on ne comprend pas grand chose, je ne comprend pas grand chose. Enfin, c'est ce que m'a dit Maman avant de m'ordonner de sortir de l'immeuble. Pourtant, je peux pas être plus bête que ça, j'ai bien vu un monsieur entrer dans ma maison et donner une claque à Maman! J'étais entrain de jouer à la poupée quand j'ai vu ça. Lili, ma grande soeur, avait comme d'habitude la musique à fond dans sa chambre et on entendait plus rien. Maman travaillait, penchée sur un papier. Et puis, un homme à ouvert la porte de l'entrée à la volée. Il a foncé sur Maman, lui a donné une gifle avant de lui hurler dessus :
- "Mon argent! Je croyais que tu m'aimais, je te faisais confiance et toi tu m'as piqué un billet de dix euros!
- "Calme toi, je ne vois pas de quoi tu parles! Tu me vois vraiment te piquer un billet, et en plus, d'une si petite somme? Tu as dû le faire tomber dans la rue! Maintenant, sors, et c'est fini entre nous! Me mettre la main dessus comme ça!?" Moi; je ne savais pas vraiment quoi faire, alors j'ai pleurée. La musique assourdissante à cessée et Lili a débarquer dans son petit short et son tee-shirt bleu.
- "Maman?" Mais Maman ne lui répondit pas et m'ordonna sur le champs de sortir. À Lili aussi d'ailleurs, mais elle a refusée, et comme Maman n'arrive jamais à la faire obéir, je suis sortis toute seule.
J'attends toujours d'ailleurs, en essayant d'oublier ce que j'ai vu. Mais je ne peux. Tout à cous, j'entends une sirène d'ambulance. Elle se gare dans le parking de mon immeuble. Une deuxième surgie, et puis la police. Cinq minutes après, ils redescendent avec le monsieur menotté et un lit sur lequel est posé un drap, recouvrant la silhouette d'une femme. Lili arrive à la suite. Son maquillage a coulé sur ses joues mais elle n'a pas l'air de s'en soucier. Et si elle ne s'en souci pas, c'est qu'il y a un problème. D'ailleurs, elle pleure, et se jette dans mes bras. Elle n'arrive pas a s'arrêter, et moi, je me sens impuissante. D'habitude, c'est Lili qui me console quand je me fais mal. Mais là, elle a vraiment l'aire de s'être fait un gros bobo... Un policier arrive et pose une main compatissante sur l'épaule de Lili. D'habitude, quand les garçons la touche, Lili s'énerve, mais là, elle ne fait rien. Le policier nous prends dans sa voiture et allume le moteur. J'ai tout juste le temps d'apercevoir un jeune gars courant après un caniche, une laisse mordue dans sa main avant de comprendre ce qui est arrivé à Maman. Alors que j'allai rigoler sur cette scène de poursuite, je pleur, je pleur avec Lili, et la voiture démarre.
Eiru

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Re: Les passants

Message par Eiru »

Ce chien est fou ! Pensais-je en dévalant la rue à la vue de tous les passants. Tant pis, je le laisse filer, de toutes façons, si il part c'est qu'il ne m'aime pas, personne ne m'aime. Je tapa violemment mon poing sur la façade de la première maison qui se trouvait à ma portée. De mon poignt coula une subtance rouge et chaude, je jura. En massant mes doigts endoloris, j'entendis une sirène d'allarme, je me retourna piqué au vif, devant moi se trouvait deux mômes en train de pleurer. Je soupira... Ces gosses, ils ne savent faire que ça de toute façon, pleurer et faire des caprices. Tiens, ça me rappelle Alice , ahah. Je souriais, puis la vie d'Alice se redessina sous mes yeux, pour en arriver jusqu'a sa mort, c'était il y a 1 semaine ... Je me surpris à pleurer, heureusement, il n'y avait plus personne. Alice, tu es partie trop tôt songeais-je en essuyant une larme avec le coin de la manche de mon sweat.Tu étais la seule personne qui m'aimait ... Disais-je en murmurant. C'est alors que je remarqua cette jeune femme aux traits fins et gracieux qui se tenait devant moi. Elle me dévisagea une seconde et puis, me dit " Excusez-moi, c'est à moi que vous parliez ? "
cathys

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Re: Les passants

Message par cathys »

En montant les escaliers, je pense à cette homme que je viens de quitter... Je croyais qu'il ma parlait. Il avait l'air si... Triste. Comment un corps peut-il contenir une telle souffrance?
Mais quand je pose mes affaires dans le salon, il est déjà sortie de ma mémoire. Je sourie. Enfin finis. C'était le dernier sac. Je me retourne, et admire mon nouveau salon. Il est terne, mais je m'y sent déjà chez moi. Chez nous. Je rougie en posant une main sur mon ventre. Ma fille, je te présente la maison!
Je suis si heureuse en regardant ma nouvelle vie commencer que je me met à fredonner en rêvant:
-Mon amour, je t'ai vue aux beaux milieux d'un rêve...
Puis je sors mon portable. Sergio, 6 appels manqués, 12 messages non-lus, et 2 appels de maman...
Je fronce les sourcils, et m'assoie sur le nouveau divan en tissus de velours violets. Mais je décide finalement de reposer l'appareil face contre table, sans rien lire. Je suis fatiguée, je les rappellerais ce soir... Ou demain...
Je dirais que j'avais plus de batterie, que le chargeur était dans les cartons...
-Je mentirais, je murmure dans un sourire en plongeant dans les bras de Morphée.

Je me réveille en sursaut, et me redresse rapidement. Quelle heure est-il? Automatiquement, je prend mon téléphone, à côté de moi, et écarquille les yeux. Il est 15 heures passé.
Et 8 nouveaux appelles manqués, 12 messages vocaux, plus une vingtaines de messages non-lus...
J'ai soudain la nausée. Une angoisse, légère mais inquiétante monte en moi.
Mes oreilles commencent à bourdonner et je ne sais pas pourquoi, mais ce nombre en lettres noirs, 16 appel(s) manqué(s) ne me dit rien qui vaille.
Les mains tremblantes, j'appuie sur la touche rappeler.
Une voix inconnue répond avant la deuxième sonnerie. Quelque chose cloche, c'est certain...
Plus elle me parle, et plus je sens mon visage se décomposer. Mes genoux ne semble plus me soutenir, et je m'effondre dans la salon. Même ma fille ne donne plus de coup de pied depuis toute à l'heure...
J'entend la voix de la femme au téléphone au loin, mais c'est si flou que je choisie de l'ignorer.
Un bruit retentit comme le clocher d'une église, quand le téléphone tombe lui aussi, se brisant à mes pied. Je regarde l'objet détruit.
C'est exactement ce que je suis. Détruite. Cet objet est mon reflet. Le reflet d'une fille perdue, seul et terrorisée.
J'entend un hurlement. C'est le miens, je constate après coup. Tandis que j'agrippe mon ventre,les larmes dévalent mes joues, et je n'essaye pas de les arrêter. Le silence me fait soudain si mal que je me met à murmurer:
-Pourquoi... Pourquoi, pourquoi...
Ses quelque mots résonnent dans le vide. Lequel? Celui de mon corps, de mon cœur, ou bien peut-être celui de cette pièce. De cette ville. De ce monde. Ce monde est vide, désormais...
Seule ma fille peut les entendre, ces mots accusateurs. Ma fille. Mon enfant. Une future part de moi... Ou de lui.
Je cris une nouvelle fois. Je ne veux pas d'elle! Je ne veux pas de cet appart! Je ne veux rien d'autre que lui...
Dans une rage soudain, je me relève, et attrape un bouteille dans la cuisine.
-Tu m'as abandonnée... T'vas voir ce que je vais faire de moi... D'elle, de "nous" ou je sais pas quelle autre connerie...
Tremblante, je vide la bouteille d'une traite. Ça me brûle. Ça me brûle tellement fort que je m'effondre, de nouvelles larmes aux coins des yeux.
Mais ce n'est pas ça qui me fait mal. Ce qui me tue, c'est que même la brûlure de l'alcool dans ma gorge est une délivrance face à celle de mon cœur déchiré.
Cette fois je comprend. Je comprend la douleur de l'homme, tout à l'heure.
Oui, un corps peut ne devenir que souffrance, colère et tristesse.
Oui, il est possible de n'être plus que haine, désillusion et désespoir.

Je ne sais pas combien d'heure je reste là, à pleurer sur un fantôme au loin, seule, et pourtant en compagnie de ses bouteilles vides éparpillés sur le sol.
Je crois que c'est quand je remarque que je n'est plus de vin ni de vodka que je me réveille, avec l'âme toujours lacérée de l’intérieur.
-Tu es entré dans mon cœur, et tu l'as déchiré en sortant... Et tu crois que je vais te le pardonner? Je marmonne en titubant vers la porte qui mène au pallier.
Quand je parviens enfin à l'ouvrir, je vois double. Les yeux brouillés, je cherche à tâtons le mur, et m'en aide pour descendre les escaliers. Arrivée dans la rue, je suis aveuglée par la lumière, et me laisse tomber sur le palier.
-Je suis fatiguée, si fatiguée.... Je me met à sangloter, cachant mon visage entre mes doigts.
Soudain, une main se pose sur mon épaule. Je me retourne, et découvre un homme. Il est jeune, il est beau, certes, peut-être intelligent, et très gentils, sans aucun doute.
Mais la seule chose que je vois pour l'instant à travers de nouvelles larmes, c'est qu'il n'est pas Sergio.
ma-et-lys

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Re: Les passants

Message par ma-et-lys »

Les pompiers l'on embarquer, elle avait l'air tellement... tellement détruite. j'ai un petit coup de blouse...
bon maintenant je remet mes idée en place est j'y vais, il doit être 16h30 maintenant, je pense qu'elle va être en colère. A les femmes! Je m’arrête au fleuriste et achete un bouquet de rose pour elle, ça va peut etre l'adoucir... Je ne l'ai pas vu depuis une semaine, elle m'a dit quelle avait une nouvelle importante a m'annoncer! je prend mon temps et regarde les passants: un petit garçon de un ans ce fais disputer par sa mère, elle est plutot douce avec lui, elle a l'ai gentille et fragile. plus loin une dame cour pour attraper son bus, et une fille d'environs 14 ans me bouscule... Dans le parc a coté des enfants hurle, cris et font un brouhaha pas possible, ha les enfants, ça ne donne pas envies d'en avoir!
je rentre dans l'immeuble, Manon me saute dans les bras, elle est rouge, ses joues sont mouillé et je la sers dans mes bras et lui demande ce qu'il y a.
dans un tous petit murmure elle me dit:
-désolé... Je... Nous allons être... être parents...
Je suis en colère, je ne veut pas d'enfant! Pas a 17 ans! Mais je l'accepterais pour Manon, je l'aime et ce bébé et une partie d'elle, de moi, de nous... Je l'aime deja.
Braise

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Re: Les passants

Message par Braise »

- Alexandre ! Ne refais jamais ça !
Il pleure, je me radoucis.
- Voyons... pourquoi as-tu fais ça...
Il lève la tête.
- Je... je voulais te faire un cadeau...
Je le prends dans mes bras. Je l'aime tellement... Je me mets à remonter la route, mon fils dans les bras.
Une jeune fille -14 ans environ- nous regarde. Elle sourit.
- Je répète à Alex "je t'aime, je t'aime".
Mensonges

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Re: Les passants

Message par Mensonges »

J'attends le bus. Oui je sais, il est déjà passé mais tant pis je prendrais le prochain. De toute façon je rentre chez moi et je doute que quelqu'un remarque que je rentre un peu plus tard.
Je mets mes écouteurs. Qu'écoutent les autres qui attendent le bus comme moi ? Sûrement des chansons horribles.
Le bus arrive, les gens montent et je m'assois sur le siège tout devant. Pourquoi personne ne va sur les sièges de devant ? Peut-être parce qu'il y a une vitre qui permet de voir son reflet et que les gens n'aiment pas se retrouver devant eux-mêmes. Moi j'aime bien mon reflet. J'embrasserais bien la vitre mais pas devant tout le monde et qui sait ce qui a été dessus. Chewing-gum, mains non lavées, crachats... Le monde est sale.
J'aperçois mon arrêt et descends du bus. Dehors le ciel est couvert. J'aime ces gros nuages gris, l'air lourd et humide, ces signes qui montrent l'arrivée d'un orage.
Un garçon me bouscule, les yeux vissés sur son portable.
- Pardon, marmonne-t'il, sans même daigner lever ses yeux.

Crétin.
J'aimerais lui crier "Regarde où tu vas, la route est devant toi, pourquoi tu ne regardes pas ta route mais ton écran ? Qu'est-ce qu'il y a de plus important pour toi que ton portable au fond ?" mais je ne le dis pas. Trop de préjugés et puis c'est pas mon genre de hurler dans la rue.
Eiru

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Re: Les passants

Message par Eiru »

Franchement, le bus, c'est certainement la chose que je déteste le plus au monde, tous ces gens collés les uns aux autres, l'air nauséabond irrespirable d'une journée de travail avec en bonus la délectable essence de transpiration. Et puis, ces gens m'énervent, qu'est-ce qu'elle a cette fille là, à presque se coller les yeux à la vitre pour voir son reflet ? Et puis, le gros badaud là bas qui regarde dehors avec ses yeux de chien battu ? Et ce gosse juste à côté de moi avec son sac gros comme une vache à lait qui m'écrase contre la vitre ? Je suis sur que j'ai l'air d'un moreau de salade malmené dans un hamburger, de l'air ! J'ai besoin d'air ! Un vibrement intense dans ma poche me fait sursauter , tant pis, pas le temps, vite, je cours, tant pis si je bouscule tout le monde. Je joue des coudes pour sortir, un deuxième vibrement, bon, j'en ai marre. Je sors ce foutu téléphone de ma poche, 2 messages manqués, maman... ça peut attendre, j'ai un danger imminent qui me fait face actuellement. Enfin dehors ! Je me retourne pour admirer le danger que j'ai bravé, derrière moi une masse d'étudiants, de vieux et de personnes de tout âge se débattent comme des asticots pour essayer de se libérer de cette purée de gens. J'ai un peu pitié, surtout du petit garçon au gros cartable, il doit avoir quoi ? 10 ans ? Une fille me fusille du regard, celle qui faisait les yeux doux à la vitre du bus, je crois qu'elle fait partie des gens que j'ai "un peu poussés" pour sortir. De toute façon, je me suis excusé, c'est quoi son problème ?
Lexus

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Re: Les passants

Message par Lexus »

Je remis correctement les sangles de mon sac. Il était très lourd, mais cela ne me dérangeait pas vraiment. La maîtresse m'avait aujourd'hui félicité pour mon excellent devoir en français. J'étais très fier de moi, elle avait dit que j'étais prêt pour le collège. Le collège... Je rêvais un instant de cet univers si mystérieux, tout en marchant jusqu'à chez Tom. Le collège c'était tout autre chose. C'était un premier pas vers le monde des grands. J'allais avoir plusieurs professeurs, je devrais changer de salle... Et comment réagirais-je face à de si grands troisièmes devant moi? Tout cela m'inquiétait, mais si la maîtresse avait dit que j'étais prêt, elle ne pouvait pas se tromper. Un peu plus confiant, je continuais à marcher, en faisant attention en traversant. Je marchais plus rapidement, j'étais presque arrivé chez mon ami, il suffisait que je traverse cette route, puis continue tout droit et je serais arrivé. Ensuite, il faudrait que j'appelle maman sur son portable, sinon elle s'inquiétera. Je devrais lui promettre de faire mes devoirs avec Tom, quoi que je ne sois pas vraiment sûr que c'est ce que nous ferons réellement... Quand je traversais la route, dernière étape de mon parcours, une voiture s'arrêta à quelques centimètres de moi. J'entendis ses pneus crisser avec un temps de retard, et mon cœur battit beaucoup plus vite. Effrayé je jetais un regard paniqué au chauffeur, un homme, portant une casquette, masquant totalement son visage. Ses mains étaient crispées sur le volant, ses jointures blanches. Paniqué, je partis en courant. Je voulais laisser derrière moi toute cette rage que j'avais entr'aperçu, et dont je n'étais pas accoutumé.
bizon

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Re: Les passants

Message par bizon »

Saleté de gosse va! Mais qu'est-ce qui me prend, hein? Pourquoi est-ce que je ne l'ai pas écrasé! Je m'étai promis pourtant! Promis de quoi? Ah, oui, c'est vrai. Promis de ne laisser personne se mettre en travers de mon chemin, promis de ne laisser personne me barrer la route! Oui mais la route et la route, c'est pas pareil! Lui, le gamin, après tout, me voulait rien. Il a juste traversé... Il ne m'a pas barré la route, il ne s'est pas mis en travers de mon chemin! Mais qu'est-ce que je raconte, moi, hein? Non, c'est sur qu'il ne m'a pas fait déraillé en tout cas, comme cette s... de Cathie, qui m'a entrainé là-dedans. Et maintenant, je me trimbale avec une casquette à moitié sur le visage pour que personne ne puisse me reconnaitre, et un cadavre d'homme dans le coffre! Mais qu'est-ce qui lui a pris, à Cathie? Pourquoi a-t-elle fait semblant de coucher avec ce gros bonhomme pour le tuer? Ou plutôt, pourquoi a-t-elle fait ça pour une si petite somme d'argent alors qu'elle risque bien plus gros? Et moi aussi d'ailleurs! Mais pourquoi est-ce que je fais ça? Et puis, avant cette soirée, cette Cathie, je ne la connaissais pas... Je me gratte la tête. Les idées bouillonnent dans mon cerveau. Je ne voulais pas revenir à la réalité, mais ma caboche, elle le veut. Ça y est, je me souviens. Hier, Annaïs m'a quitté, et je suis allé me bourrer la gueule, à une fête. Et puis, il y avait cette Cathie, et ce gros monsieur tout gras. Et puis, je ne sais plus trop après... Mes idées s'embrouillent, s'emmêlent... Je regarde sous mon poignet gauche. Des cicatrices de piqûres! J'ai été drogué! Trompé! J'arrête ma voiture, et je regarde, affolé, autours de moi. J'entre dans la première pharmacie. Il faut me soigner!Je vois, au comptoir, une magnifique femme au cheveux roux, aux yeux bleus et au visage fin et long... Comme elle est belle, elle me rappelle Annaïs, avec son sourire charmeur, sauf que là, ce n'était pas trop un sourire, mais une grimace... Mais... Annaïs!?
layla

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Re: Les passants

Message par layla »

Je paye prestement et sors de la pharmacie aussi vite que possible sans me faire remarquée.Cet abruti de Loïc vient d'entrer, tout chancelant.Je me dis que j'ai bien fait de le quitter, ce n'étais plus possible.J'allume la radio de ma voiture et écoute distraitement un air d'un chanteur dont je ne me rappelle plus le nom..Je commence à chantonner, ce qui est bon signe car ça veux dire que je suis de bonne humeur.Soudain, un chevreuil surgit du bois que je longe et se plante devant ma voiture.Je pile en appuyant de toute mes force mon escarpin contre la pédale.Le pneus crissent, les freins protestent et l'animal me regarde, effrayé.Enfin, mon bolide s'arrête.Je n'ai pas entendus le "shpoum" mat tant redouté, mais je sors illico de ma voiture, voiture qui reste arrêtée au milieu de la route.
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