Personnelement, j'ai bien aimé celle de Jace à Clary dans La Cité des Ténèbres, la déclaration d'amour d'Augustus dans Nos Etoiles Contraires,celle de Sephy à Callum, que se soit dans le tome 1 que dans le tome deux d'Entres chiens et loups:
SPOILER DU TOME 1 ET 2 SI VOUS NE CONNAISSEZ PAS L'HISTOIRE:
Tome 1:
- Quand nous avons fait l'amour, j'ai su que je t'aimais plus que tout au monde. Que je t'avais toujours aimé et que je t'aimerai toujours. Mais j'ai aussi compris ce que tu me répétais depuis toutes ces années. Tu es un Nihil, je suis une Prima et nous ne pourrons jamais vivre ensemble. Personne ne nous laissera jamais vivre en paix. Même si nous avions fui comme je le désirais, ça n'aurait pas marché plus d'un an ou deux. Un jour ou l'autre, les gens auraient trouvé un moyen de nous séparer. C'est pour ça que je pleurais. C'est pour ça que je ne pouvais plus m'arrêter de pleurer. Pour tout ce que nous aurions pu vivre et que nous ne vivrons jamais.
Sephy à Callum dans le Tome 2:
Je l'aimais tellement.Je l'aimerais toujours. Il n'est plus là. Mais toi, oui. (...) Je ne laisserai jamais personne te faire du mal. Jamais. Je te le promets. (...) Je mourrai pour toi. Mais ce qui est encore plus effrayant, c'est que je tuerai pour toi. Je n'hésiterai pas. Je le sais aussi surement que je sais mon propore nom. Je ne laisserai jamais personne te faire du mal.
Jamais.
Mes émotions me terrifient. L'incommensurable amour que je te porte me terrifie ; je n'ai aimé qu'une seule personne comme je t'aime et c'etait ton père. Mon amour pour lui n'a semé que tristesse et malheur. L'amour est comme un mauvais sort. Du moins, celui que je porte aux gens. Et maintenant, je suis là, dans ce lit, si triste que Callum ne soit pas avec moi. Je sais que tu es là toi,Calie Rose, mais ton père me manque tellement.
Il me manque tellement.
A chaque fois que je repsire, a chaque fois que mon coeur bat, il me manque.
Il y aussi la lettre de Callum à Sephy !
J'ai bien aimé ce passage dans Délirum:
- -Et je t'aime aussi. Il faut que tu le saches, c'est important.
Ses doigts suivent le contour de ma mâchoire, effleurent mes lèvres.
Et quelque chose se produit.
Alors que je me tiens entre deux bennes immondes dans une ruelle minable et que le monde entier s'effondre autour de moi, en entendant la déclaration d' Alex, la peur qui m'habite depuis que j'ai appris à marcher, depuis que j'ai été en âge de comprendre que je nourissais en mon sang une chose grave, putride et malade, une chose qu'il fallait supprimer à tout prix, depuis qu'on m'a enseigné que j'était un battement de coeur de l'irréparable, cette peur s'envole. Et cette chose, au coeur de mon coeur, au sein de mon sein se déploie tel un drapeau... grâce à elle, je me sens plus forte que jamais.
J'ouvre la bouche et je dis:
- Je t'aime aussi.
La lettre qu'écrit Will, à la fin d'Avant toi, je la trouve vraiment émouvante !
Le Tome 3 d'Insaisisable:
ATTENTION SPOILER !
« – Je te veux, j’avoue d’une voix tremblante. Je te veux tellement que ça me terrifie.
Je vois sa pomme d’Adam qui tressaille, les efforts qu’il déploie pour garder son calme. Ses yeux sont épouvantés.
– Je t’ai menti… je continue ; les mots se bousculent et dégringolent de moi. Cette nuit-là. Quand j’ai dit que je ne voulais pas être avec toi. J’ai menti. Parce que tu avais raison. J’étais lâche. Je ne voulais pas admettre la vérité et je me sentais coupable de te préférer, de passer tout mon temps avec toi, même quand tout s’écroulait. Je ne savais plus où j’en étais avec Adam, avec celle que j’étais censée être. Et je ne savais pas ce que je faisais, et j’étais idiote. J’ai été stupide et irréfléchie et j’ai tenté de te rendre responsable et je t’ai blessé, je t’ai fait tellement mal… Et j’en suis tellement, tellement désolée.
– Quoi… dit Warner dans un battement de paupières affolé, d’une voix fragile, heurtée. Qu’est-ce que tu dis ?
– Je t’aime… je lui murmure. Je t’aime exactement comme tu es.
Il me regarde comme s’il risquait de devenir à la fois sourd et aveugle.
– Non… lâche-t-il dans un souffle.
Un mot étouffé, un son à peine audible. Il secoue la tête, puis se détourne de moi et sa main fourrage dans ses cheveux, son corps fait face à la table, tandis qu’il répète :
– Non. Non, non…
– Aaron…
– Non, répète-t-il en reculant. Non, tu ne sais pas ce que tu dis…
– Je t’aime. Je t’aime et je te désire, et je te désirais avant. J’avais tellement envie de toi, et c’est toujours le cas, je te veux là, maintenant…
Stop.
Le temps s’arrête.
Le monde s’arrête.
Tout s’arrête pour l’instant, il traverse la pièce et me prend dans ses bras et me plaque contre le mur et je tourbillonne et je ne bouge plus et je ne respire même plus, mais je suis vivante, tellement vivante, je déborde de vie,
et il m’embrasse. »
Toujours spoiler, même livre:
Mais pourquoi ne comprends tu pas?
Il me regarde, et ses yeux trahissent un tel chagrin et une telle désolation que j'en ai le souffle coupé.
A mon tour d'avoir les mains qui tremblent.
- Je ne comprends pas quoi...?
- Que je t'aime.
Il s'effondre.
Sa voix. Son dos. Ses genoux. Son visage.
Il s'effondre.
Il doit se rattraper au bord du bureau. Il ne peut pas me regarder en face.
-Je t'aime, répète-t-il, paroles dures et tendres à la fois.
Spoiler
Registre complètement différent: On ne badine pas avec l'amour:
Adieu, Camille, retourne à ton couvent, et lorsqu'on te fera de ces récits hideux qui t'ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire : Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit : “ J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.
Enfin, je vais m’arrêter à N'oublie pas que je t'aime, "biographie" d'un homme qui a perdu sa femme:
Il n'y aura jamais assez de mots,
Ni même assez de pensées,
Pour exprimer l'amour,
Qui transporte mon cœur jusqu'à toi.
Il n'y aura jamais assez de jours,
Ni même assez de nuits,
Pour combler tous ces moments,
Où je voudrais être auprès de toi.
Mais mon cœur aura toujours et encore,
Moi contre toi, enlacée dans tes veines,
Plus d'amour et d'attentions,
A t'offrir chaque jour.
Mon cœur est trop petit pour contenir
Tout l'amour qu'il transporte.
Mais chaque jour, il en demande encore davantage,
Pour te l'offrir avec tendresse.
De cet amour qui le fait vivre,
Et le fait battre, jour après jour, un peu plus fort,
Mon cœur se nourrit, et prend des forces,
Pour que jamais tu ne manques d'amour.