Petit jeu pour tester votre imagination

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Alexia_Dan

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par Alexia_Dan »

"Alors allez-y !"
Ce fut sur cette parole que ma petite soeur partit dans sa chambre. Elle ne comprenait pas l'intacte que cette décision aura sur le monde. On parlait d'un voyage dans les Terres de Brume pas d'une promenade en forêt. Je regardai tour à tour mes compagnons. Nous formions l'Ordre d'Ambre, un groupe de guerrier au service du Grand Royaume. Récemment nous venions d'apprendre qu'Alessandro, le vaillant, notre roi, était malade. Les mages avaient affirmé que le remède se trouvait sur les Terres de Brume, un endroit hostile et dangereux. On ne savait dire pourquoi mais tous ceux qui y entraient ne voulaient pas revenir. Comme si une force mystérieuse les obligeait à rester. C'était bien là le problème: aucune d'entre nous ne savait s'il serait assez fort pour résister. Mais bien sûr, ma soeur ne le comprenait pas !
Nous étions cinq, tous très différents. Le plus haut placé était Elric, le fils cadet d'Alessandro. Ensuite il y avait Bandoss et Halog, des enfants de chevalier. Puis venait Analah, l'unique femme du groupe. C'était la fille de deux prêtres, qui avait choisi d'intégré l'Ordre suite à une attaque. Enfin, il y avait aussi moi. Vous vous demandez surement qui je suis. Je m'appelle Lilandor et je suis le plus pauvre. Mes parents étaient des marchands qui avaient décidé de s'installer dans le Grand Royaume. J'avais réussi tant bien que mal à devenir membre de l'Ordre d'Ambre et grâce à Elric à obtenir une place au château pour moi et ma soeur. Et désormais le roi, cette personne bienveillante qui m'avait accueilli à bras ouvert était malade. Nous étions assis à la grande table. Personne ne parlait, à tel point que le silence devenait presque étouffant. Heureusement Analah prit la parole:
-Qu'allons-nous faire ?
Elle balaya l'assemblée du regard. Elric ne semblait pas disposé à parler. La fatigue creusait ses traits fins et ses magnifiques yeux bleus étaient rouge de larmes. C'était cette même fatigue et ce même chagrin qui se reflétait sur nos visages. Ni Analah qu'on surnommait parfois "la farouche" n'avait pu rester impassible.
-N'y a-t-il pas un autre moyen ? demanda Bandoss
-Hélas non, lui répondit son frère.
Halog avait hérité des pouvoirs de mage de sa mère. Il était resté jour et nuit près du roi à essayer de le soigner et, à chaque échec, le désespoir gagnait son âme.
-Alors nous devons y aller, affirma Analah
Pendant un instant ses yeux avaient retrouvé leur éclat. Pendant un instant, un mince espoir éclaira son visage.
-Non, c'est trop dangereux, intervint Elric. Il faudra... Il faudra le laisser.
Le jeune prince semblait avoir le plus grand mal à retenir ses larmes.
-Je refuse d'abandonner ! s'obstina Halog
-Très bien, convint Elric. A Lilandor de décider.
Je n'en revenais pas. Elric me laissait prendre la décision concernant son père... et tout le monde était d'accord ! Je pris une profonde inspiration. La décision me revenait.
Jules-cesar

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par Jules-cesar »

La décision me revenait.
Le titre du livre que nous devions lires pour le cours de français me dégoûtait profondément. Et son contenu encore plus. Le professeur n'aurait-il pas pu nous donner un simple roman qui se termine bien ? Non. Il avais fallu que nous soyons obligés de lire un merdier pareil. Cette horreur de roman racontait l'histoire d'une jeune fille malheureuse à la première personne du singulier. Et quel était donc le lien avec le titre du livre me diriez vous. Eh bien je vais vous répondre que la décision revenait à cette fille. Elle avait le choix. Le choix de rester en vie ou le choix de se suicider. Voilà. La décision lui revenait. Je veux bien moi que cette adolescente n'aime pas l'école, qu'elle s'y fasse harceler, qu'elle n'ait pas d'amis, que sa mère ait attrapé un cancer du sein parce que son père la battait. Mais que voulez-vous que je fasse, moi ? Je n'allais pas sauter dans le livre et crier à l'héroïne " Non ! Ne te suicide pas ! Je sais que personne ne t'aime mais ne te suicide pas ! ", ça aurait été ridicule. Alors j'ai ris. Et j'ai ris. J'ai souris quand elle s'est fait taper. Et j'ai éclaté de rire quand elle s'est pendue. Le pire c'est que sa petite sœur chérie a assisté à la scène. Et quand mes parents m'ont demandé pourquoi je rigolais et que je leur ai lu la dernière phrase du livre ils m'ont regardé bizarrement. À ce moment là je suis devenue hystérique. J'étais secouée de tremblements et je n'arrivais plus à m'arrêter de rire. Ma mère m'a pris par les épaules et m'a secouée très fort. Je n'étais plus moi-même. De mes longues mains, j'ai enserré sa gorge sans interrompre mon rire qui s'était transformé en hurlements et j'ai serré. J'ai serré du plus fort que j'ai pu tandis que mon père immobile, glacé de frayeur regardait sa fille étrangler sa femme.
Là je suis dans une maison de redressement pour les jeunes. Ne me demandez pas pourquoi, vous le savez très bien. Par contre ce que vous ne savez pas et que je n'ai pas réussi à comprendre moi non plus c'est pourquoi. Même si cela fait plusieurs années que cela s'est passé, j'ai toujours une envie de meurtre et je ne le cache pas. Je m'imagine les retrouvailles avec mon père. Je me vois lui enfoncer dans les yeux le couteau à pain que j'ai pris soin d'aiguiser pendant toutes ces années à l'internat. Et je me mets à hurler. Une infirmière arrive en courant et m'endort. Le schéma se répète. Chaque jour, chaque semaine, chaque mois. Alors je relis mon livre que je connais presque par cœur maintenant. Je décortique les phrases, surtout la dernière :

" Quelques secondes plus tard, mon corps pendouillait, sans vie, tandis que ma sœur encore sous le choc, me fixait en se demandant pourquoi. "
Dernière modification par Jules-cesar le mer. 04 mars, 2020 2:38 pm, modifié 1 fois.
nourinou16

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par nourinou16 »

Quelques secondes plus tard, mon corps pendouillait, sans vie, tandis que ma sœur encore sous le choc, me fixait en se demandant pourquoi.pourquoi je fis l'irreparable, pourquoi je m'etais ote ma propre et precieuse vie,pourquoi je la regardais elle en le faisant. le choc laissat place a la surprise, puis la colere et enfin le desespoir . elle se defoula en pleurant criant et d'une maniere tres noire en rigolant. mes parents la trouverent rigolant au dessus de mon corps sans vie , les yeux ouverts, mon corps pendillonant se balancait doucement. D'un point de vue exterieure on aurait dis , une scene de famille avec homicide intentionnee. mais pourquoi le public reclamera les reponses a ma mort , a la reaction de ma soeur et a ce semblant de calme face a ma mort. Pourquoi.
leaszecel

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par leaszecel »

Pourquoi. Je ne comprends pas. J'ai beau crier au secours, demander de l'aide, personne ne s'arrête, ne me jette même un regard. S'il vous plaît! Je vous en supplie! Aidez-moi! Pourquoi est-ce que personne ne veut m'entendre? Je ne comprends pas ce poids qui me pèse dessus. Il a toujours été présent mais depuis un certain temps, c'est devenu trop... trop pour moi. Je suis à bout mais que faire? Je rentre chez moi, et alors que j'essaye de demander de l'aide à ma mère, attablée devant la fenêtre de la cuisine, elle me sourit largement en me demandant comment s'est passée ma journée, je lui réponds que c'est la pire de toutes, que ça ne fait qu'empirer. Ma voix se brise quand elle me répond "D'accord" avec le même sourire. Je monte dans ma chambre sans un mot de plus. Comme souvent j'appelle mon amie la plus proche et nous discutons. Elle me parle de tout et de rien et soudain, je me mets à pleurer. A l'autre bout du fil, j'entends son rire strident. Je n'en peux plus donc prétexte être fatiguée puis raccroche. Je vais me coucher tôt ce soir en espérant que demain ne soit pas pire.
Quand j'arrive au lycée, je retrouve mon copain qui me trouve étrangement silencieuse et me demande:
-Est-ce que tout va bien?
J'essaie de lui dire que non mais ma gorge se noue et les larmes me montent aux yeux. Il hoche la tête un peu rassuré.
Dès que la sonnerie annonçant la fin des cours retentit, je pars le plus vite possible, espérant ne croiser personne.
Aujourd'hui est pire. Le poids devient suffocant. Tout bonnement invivable. Alors je rentre chez moi, sachant qu'il est trop tôt pour que ma mère soit là. Je me calfeutre dans ma chambre et je pleurs. Je pleurs toutes les larmes de mon corps sans même comprendre ce qui m'oppresse, cette ombre opaque au-dessus de mes épaules, jusqu'aux tréfonds de mon être.
Alors, à bout, je me fais couler un bain et me déshabille lentement. Lorsque l'eau à fini de couler, je me glisse lentement dans la baignoire, savourant l'eau chaude. Et alors que je plonge la tête sous l'eau, je me demande "pourquoi".
Pourquoi personne ne m'entends? Je le sais.
Je revois mon visage hier soir, tout sourire répondant à ma mère "Une journée comme les autres, tu sais bien".
Un peu plus tard dans le grand miroir de ma chambre, au téléphone avec Marie en train de lui raconter des choses pour la faire rire.
Et tantôt, dans une fenêtre crasseuse du bahut, Le rassurer en prétextant que "tout va bien, je suis juste un petit peu fatiguée. Comme d'habitude." suivi d'un petit rire.
Et il y a quelques instants, dans l'armoire à pharmacie,nue, glisser un petit comprimé sous ma langue.
Avant de sombrer dans l'inconscience, rassurée comme je ne l'avais pas été depuis longtemps par les doux mouvements de l'eau, je pense: "Je sais pourquoi personne ne m'aide. Parce que je ne veux pas être aidée."
Vanouche

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par Vanouche »

Parce que je ne veux pas être aidée, je me retrouve sur la touche. Je préfère faire de moi-même alors on me laisse avec moi-même. On me tendait la main, je la refusais. On me donnait des idées, je les balayais. Les gens ont fini par le comprendre. Et désormais je me retrouve seule avec moi-même. Le jour où j'ai besoin de quelqu'un, il n'y a plus personne.

(c'est la première fois que je fais ce genre de chose alors j'espère que ce n'est pas trop mal même si c'est court :oops: :) )
Jules-cesar

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par Jules-cesar »

Le jour où j'ai besoin de quelqu'un, il n'y a plus personne. C'est comme ça dans la vie. Certains font les chevaliers courageux, mais dès qu'on a besoin d'aide ils disparaissent. D'autres sont bien content de vous voir peindre leurs murs, faire leurs courses, ou jardiner à leur place, mais lorsqu'il s'agit de vous rendre la pareille, ils se désistent prétextant une urgence. Il y en a qui vivent tout simplement renfermés sur eux mêmes, qui ne savent même pas qu'ils ont des voisins, une famille. Mais ils dépérissent, ils moisissent dans leur maison, seuls. Et puis il y a ceux qui sont "trop digne pour mettre la main à la pâte" ceux-ci ne connaissent pas la faim, le froid, ils ne savent pas ce que c'est de travailler dur. À toutes ces personnes il est inutile de demander de l'aide ou un petit service. Heureusement, il en reste quelques uns, des gens pour qui aider n'est pas une corvée mais un plaisir au contraire. Pour qui l'entraide est tout simplement naturel. Une évidence pour survivre dans ce monde.
Vanouche

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par Vanouche »

Une évidence pour survivre dans ce monde ? La loi de la jungle (vous savez, celle du plus fort), ça marche ? Si on tendait la main à son prochain, la face du monde en eut été changée. Je me fatigue à parler par expressions... Une évidence ? Je l'aime. Pour survivre dans ce monde ? Ne pas l'aimer. Vous êtes-vous déjà retrouvé dans une situation oú votre coeur vous dicte quelque chose de radicalement différent de ce que dit votre raison ? L'un dit "Aime-le de toute ton ame" et l'autre dit "Va-t-en et ne le regarde plus jamais pour ne pas retomber dans ses yeux". Mais me noyer dans ses yeux, c'est tout ce que je veux. Plonger dans ses yeux profonds et magnifiques... Et ressentir pour toujours ce sentiment de bonheur parfait quand je suis dans ses bras... Ces bras qui m'enlacent pour ne plus jamais me laisser partir.
Dernière modification par Vanouche le mar. 31 mars, 2020 11:27 am, modifié 1 fois.
leaszecel

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par leaszecel »

Ces bras qui m'enlacent pour ne plus jamais me laisser partir. Je les connais. Ce sont ceux de mon père abusif. De mon mari. Chaque fois qu'ils m'ont pris comme ça, je voyais les sourires des gens autours de nous, conquis par ce couple si soudé. Ce qu'eux ne voyaient pas en revanche, c'était mon corps entier se raidir sous l'effet du rejet. Mon corps courbaturé sous sa poigne de fer, mémorisant chaque douleur infligée. Mon esprit meurtri par trop d'années de souffrance. D'asservissement. La seule façon que je n'ai jamais trouvé pour ne pas mourir est d'être absente. Absente des sorties, de la vie de mes amies, de mes proches. De mon propre corps. Et être à Son service. Pendant les nombreuses années où je me suis retrouvée seule chez moi (pas de droit de travail ou de sortie, appelez ça femme au foyer si vous voulez), j'ai commencé à L'entendre. Ça n'a d'abord été qu'un murmure. Mon nom. Répété inlassablement. Encore et encore. Macy. Macy. Macccccy. J'ai cru devenir folle d'abord. Ensuite, un jour où j'avais pris quelques Xanax suite à mes crises d'angoisse, j'ai compris qui me murmurait à l'oreille. Je l'ai vu à la tv. Sur le petit écran défilait des gens gesticulant, crachant, vociférans suivi du témoignage de ces personnes affirmant avoir été en contact avec Lui. Le Tout Puissant. Alors, au lieu de me boucher les oreilles et de me griffer le visage, je me suis mise à L'écouter. C'est alors que s'est produit un miracle ! Le chat qui venait toujours chier dans mes jolies fleurs, est venu agoniser dans ma cave. Tout ce que j'ai eu à faire c'est de mettre un peu de petites boulettes dans un morceau de jambon et hop! J'entends son souffle rauque dans ma cave. Ahhh quelle mélodie! J'éclate de rire lorsque je L'entends de nouveau à mon oreille, me susurrer plus de promesses. Je peux avoir une belle vie. Je peux devenir quelqu'un d'autre. Seulement cette fois ça ne sera pas sans conséquences comme ce fichu matou qui pourri à la cave. Car oui, une naissance se fait dans la douleur et dans le sang. Même Lui ne peut changer ça. C'est le fondement même de la vie. Alors, lorsque je comprends ce qu'il me suggère, je hurle, recommence à me griffer le visage et pars me recroqueviller dans un coin. Jusqu'à ce que le jour décline et que Bob arrive. Je sais dès qu'il passe la porte que c'est une mauvaise journée. Au son de ses chaussures. Lorsqu'il me trouve dans mon coin, il me caresse les cheveux, me relève et me dévisage. Il me demande où est son repas. Je le regarde, absente. Il me caresse la joue. Puis me met une claque qui me fait tomber. S'ensuit une pluie de coups. Lorsque je me réveille, il fait nuit et je suis incapable de me lever. Alors je regarde la lune par la fenêtre du salon.
"Macy, Macy, Maccccy. Ecoute-moi"
Et comme je suis même incapable de mettre mes mains sur mes oreilles, je pleurs. Au matin, il y a un bouquet de roses rouges sur la table avec un petit mot "N'oublie pas de préparer les repas s'il te plaît. Je t'aime."
Plusieurs semaines passent. Combien, trois, quatre, six ? Je L'ignore autant que je peux mais Il revient. Inlassablement. Jusqu'à ce jour. Ou plutôt ce matin. Après m'avoir violée une énième fois, Bob m'a laissé un cadeau comme à son habitude. Mais lorsque je vois cette fois-ci, non plus des roses rouges, mais de magnifiques roses blanches, mon corps vacille. Nous savons tous les deux très bien ce que cela représente. La pureté. Ci-joint une petite carte "Merci pour cette superbe nuit. J'espère qu'elles te plairont!" Je tremble en lisant la carte. Alors que je prends le vase comme à mon habitude, je l'explose à terre et crie. J'entends un rire cristallin à mon oreille. Alors je me laisse envahir par la voix, L'acceptant en mon être, la bave aux lèvres.
Lorsque Bob rentre, son plat favoris l'attend. Du risotto à la truffe. Truffé de somnifères. Je me suis coiffée, maquillée (mes bleu aussi), parfumée. Je suis habillée avec la robe qu'il préfère, noire car, je cite "le rouge c'est bon pour les putes".
Lorsque j'entends le pas léger dans l'entrée.Je souris. Bonne journée. Lorsqu'il passe le pas de la cuisine, il plisse les yeux, soupçonneux. Je lui réponds avec un sourire chaleureux:.
-C'est pour te remercier. Pour cette nuit. Et pour les roses.
Il a d'abord l'air surpris puis prend un air suffisant comme pour dire "mais c'est normal".
Je l'écoute discuter toute la soirée autour d'un verre de vin blanc que je touche à peine alors que lui entame déjà la deuxième bouteille. Lorsqu'il pique du nez, je lui propose de monter avec un sourire coquin. Quand il arrive enfin, chancelant dans la chambre, je le pousse sur le lit. Lorsque je reviens, entièrement nue, il ronfle déjà comme un gros porc. J'entreprends alors de le déshabiller entièrement. Ma tâche accomplie, je n'hésite pas, la voix m'intimant toujours en sifflant à mon oreille d'y aller, de le faire.
Je m'installe à califourchon sur son corps gras et luisant et brandis le plus grand couteau de ma cuisine au dessus de son ventre. Et je plonge. Son corps m'oppose plus de résistance que ce que je n'aurais imaginé. Lorsqu'il ouvre les yeux, fou de douleur et désorienté, je relève mon couteau et replonge dans son torse, cette fois. Il lève la main, tentant de se protéger mais je suis plus rapide et le plante en plein à travers sa paume. Ensuite vient le tour de son visage. Et puis sa gorge. Le sang gicle, m'éclabousse, je me roule dedans. Je n'ai jamais eu d'orgasme mais je suis sûre que ce que je ressens à ce moment là est bien mieux. L'EXTASE. La voix hurle dans ma tête de continuer.
Lorsque je m'arrête, le matin se lève. Je soupire d'aise, toujours dans une sorte de transe. Il me dit que je viens de renaître et m'intime de choisir un nom. Je réfléchis quelque seconde puis lui dit que désormais, je suis Lili. Il rit, d'un rire bien plus profond et caverneux que jamais. Ensuite Il m'explique qu'on a encore plein de chose à accomplir et que je dois aller me laver, sous peine de trop attirer l'attention. Quand ceci est fait, je prends de grands ciseaux et coupe mes cheveux blonds insipides au carré. Je les teindrais plus tard. Avant de sortir avec un sac de sport passe partout, j'ai planté son bouquet de fleurs dans ce qu'il lui restait de bouche. Ensuite j'ai laissé un petit mot sur la table avec une chrysanthème qui disait "Merci pour cette superbe nuit. J'espère qu'elle te plaîrat". J'ai aspergé le tout d'essence que j'ai trouvé à la cave à côté du chat et de tous les combustibles que j'ai pu trouver. Je craque une allumette, la jette sur le cadavre et le tout prend assez vite donc je sors discrètement par le garage. Alors que je me rends à la gare, je demande.
-Au fait, qui es-tu?
La voix me répond après un petit rire.
-J'ai beaucoup de nom mais toi, tu peux m'appeler Lucifer, ma tendre. Allez, dépêche-toi, on a encore beaucoup à faire!
Vanouche

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par Vanouche »

- Allez, dépêche-toi, on a encore beaucoup à faire !
- J'arrive, j'arrive, un instant !
Toujours pareil. Comme tous les matins. J'attrape mon manteau, l'enfile, prends mon sac par la bretelle et le mets en équilibre sur une épaule. Je sors et ferme la porte derrière moi.
- Allez ! crie encore ma mère depuis la voiture.
Je grogne et tourne la clé dans la serrure. Je me retourne avec la clé dans la main pour rejoindre ma mère dans la Volvo. Et je le vois. Mon beau voisin. Il a mon âge mais ne va pas dans le même lycée que moi. Il habite la maison à côté de la mienne, nos cours respectives séparées par une haie qui m'arrive à la poitrine.
- Salut ! me lance Gaspard.
- Salut, je réponds en m'approchant de la haie.
Il fait de même.
- Encore en retard ?
- Comme tu vois.
- Je crois que ta mère n'est pas très contente, dit-il.
- Pour changer, je soupire. Non seulement je suis en retard mais en plus je crois qu'elle ne t'aime pas.
- Pourquoi ? Je suis pourtant le parfait voisin, dit-il avec ironie.
Je lui renvoie son sourire. Je lance un coup d'oeil à la voiture. Maman me fait un regard de reproche et tapote son poignet. Je me tourne vers Gaspard à nouveau.
- Bon j'y vais sinon je vais me faire tuer.
- Probablement, rigole mon voisin. Salut.
Je lui fait un petit signe de la main en me dirigeant vers la voiture. J'ouvre la portière, m'installe, ferme la porte et mets ma ceinture. Le moteur démarre et la voiture recule.
- C'est à croire que tu le fais exprès, grommelle ma mère.
Je ris sous cape. Il est vrai que parfois je m'amuse à l'embêter. Mais là j'avais vraiment envie de parler à Gaspard, même 30 secondes.
- Bon, j'ai besoin de 4 kg de steak haché. Et dépêche-toi cette fois, on n'a pas le temps de discuter avec le client de derrière !
- Oui oui.
C'est toujours moi qui fait les courses le matin. Je ne comprends pas. Pourquoi ne me dépose-t-elle pas au lycée puis va faire ses courses avant d'aller travailler. Non mais c'est vrai, il faut revoir ses priorités ! Mmm... Je suis peut-être un peu hypocrite sur les bords...
Lumione

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par Lumione »

Je suis peut-être un peu hypocrite sur le bords mais bon... c'était quand même pas une raison pour Emma me quitter. Elle ne m'aimait tellement pas que juste ça à suffit à la faire fuir. En plus elle l'avait déjà fait elle-même, si ça c'est pas de l'hypocrisie... D'accord je lui ai fait la gueule parce qu'elle parlait à son ex mais Carla est d'accord avec moi, elle avait aucune raison de lui parler, je veux dire, ils auraient forcément fini par se sauter dessus.
Vanouche

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par Vanouche »

Ils auraient forcément fini par se sauter dessus, vu comment elle m'en parlait. J'ai toujours été maître de mes émotions. Je ne les laisse paraître que si j'en ai envie et je sais les cacher si il le faut. Sauf aujourd'hui. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive. Il n'y a qu'avec ma sœur que je peux perdre mes moyens sans le regretter. Je faisais pourtant tout ce que je pouvais pour retenir mes larmes. Helena, ma sœur, me prit dans ses bras.
- A ce point-là ? me lança-t-elle, mi-moqueuse, mi-consolante.
Elle me serra et me berça tandis que les larmes me dévalaient les joues. Je hochai la tête en reniflant.
- Elle le sait ? me demanda-t-elle.
- Non.
Ma voix était rauque, elle ne me ressemblait pas. J'avais la gorge nouée, comme quand on veut pleurer mais qu'on y arrive pas. Ça me faisait mal. Autant que la douleur que je ressentais dans mon cœur.
- Ça va aller, Élie, me dit Helena. Ce n'est qu'un petit chagrin d'amour. J'en ai eu un aussi il y a quelques années, tu te souviens ?
Je savait que ses intentions étaient de me consoler, mais franchement, ça ne marchait pas.
- Je sais bien, j'étais là pour toi, répondis-je. Mais ce n'était pas pareil.
- Non, tu as raison, ricana-t-elle. C'était pire. Il a passé l'été à me faire croire que je lui plaisais pour me laisser tomber à la fin. Il avait un copine deux jours après !
Elle n'avait pas tort. C'était pire pour elle que pour moi. Mais mon cœur était en miettes de les avoir vu s'embrasser. Pourtant je le savais ! Carole ne faisait que me parler H/24 de lui ! Elle l'aimait, et je ne lui avait jamais dit que moi aussi. Après tout, ils étaient amis, alors que moi, je ne lui avait parlé qu'une paire de fois. Je savais qu'il l'aimait aussi. Ça se voyait. Il n'était pas comme moi, il montrait ses émotions. Pourquoi ne lui a-t-il pas dit plus tôt ? Elle aussi montrait qu'il lui plaisait ! Je le savais donc bien qu'ils allaient finir ensemble. Il a suffit qu'il vienne, lui bafouille quelque chose en se passant la main dans les cheveux (apparemment, ça fait tomber les filles de faire ça) pour qu'elle se jette à son cou, l'embrasse et qu'elle vienne me voir peu après, hystérique de bonheur. Dès qu'elle est partie, j'ai explosé. Ma sœur a accouru pour me prendre dans ses bras et je lui ai tout expliqué, de façon un peu incompréhensible je dois l'avouer.
- Calme-toi je ne comprends rien, Élie. Ce n'est qu'un garçon. Il y en aura d'autres ! Tu es très jolie, Élie. Tu verras, une fois que tu l'auras oublié, tu t'en rendras compte.
- De quoi ? reniflai-je.
- Tous les garçons sont à tes pieds.
charly09

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par charly09 »

Tous les garçons sont à tes pieds. Jeunes, joueurs, indisciplinés encore, ils creusent des trous légers dans le sable où s’enfoncent tes racines, appellent les filles : aucune raison qu’elles restent à sauter à la corde, sauter à l’élastique, sauter à la marelle. Quels drôles de kangourous font-elles dans cette cour de récré ! Mais non. Si les enfants ont les mêmes jeux qu’autrefois, ils se plaisent à présent à les jouer ensemble, et ce ne sont plus les seuls garçons qui traînent les genoux dans la terre pour remporter la bille ou le calot en verre coloré ! Du reste, les petites filles aussi ont des pantalons, des roses, des verts, des jaunes… c’est joli. On dirait les fleurs qui poussaient cet été et que ces petits vauriens ont arraché sans y penser.

Parce que ça galope, tous ces garnements ! Filles et garçons. Et à l’automne, les voilà tous à ramasser tes feuilles, donner des coups de pieds dans les tas ou les coller délicatement sur la page blanche d’un joli cahier. En hiver, ils se cachent derrière ton tronc solide, et parfois tombent quand d’humeur taquine, tu entraves leur course avec une de tes racines.

Je t’ai toujours connu là, au fond de la cour d’école. Tu n’as pas d’âge. Ou un âge qui dépasse celui des petits d’homme. Et de leurs parents. D’une ou trois générations avant ? Et pourtant, ton bois a servi d’écritoire aux amoureux, tu as subi les coups, les chutes, les coupes, les gamins maladroits qui grimpent à tes branches ou cachent des trésors précieux. Mais tu veilles avec bonté sur la marmaille du village depuis si longtemps… tu les connais par cœur ! Tu as vu les chats, les chiens, les oiseaux s’ébattre également. Tu te souviens même d’un écureuil, qui faisait la nique à la chouette logée sur le clocher en face.
Beille

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par Beille »

Tu te souviens même d'un écureuil, qui faisait la nique à la chouette logée sur le clocher d'en face. Quel bon vieux temps! En ce temps où il n'y avait ni guerre, ni insultes ni violence. Ni regrets, ni chagrins qui prennent à la gorge. Le monde était dans l'harmonie totale. C'était le paradis. Seul le chant des oiseaux qui volent magnifiquement dans un beau ciel bleu. Personne qui n'est là pour couper les arbres, tuer les animaux ou brûler les pelouses. Et toi, grand sapin dans la forêt, tu entends le chant des oiseaux et le silence. Tu vis dans un endroit sacré, un endroit spirituel, une parcelle de paradis. C'est les grands sapins comme toi qui ne meurent jamais et qui rallument les étoiles.
Vanouche

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par Vanouche »

C'est les grands sapins comme toi qui ne meurent jamais et qui rallument les étoiles. A condition que tu ne sois pas coupé. Quelle cruauté ! T'enlever à toi, roi des forêts, la vie ! Il ne restera bientôt plus que les racines de ces êtres majestueux si on daigne leur laisser. Mais toi, tu es fort, tu es robuste, tu es puissant, tu résistes à tout ! Combien d'hivers as-tu déjà surmonté ? Combien d'étés as-tu vu passer ? Tu veilles à chaque instant sur tes frères, tu regardes grandir tes enfants, tu fais de l'ombre à celui qui fuis le soleil, car oui, on dit souvent que le soleil est roi. Mais toi, ne l'es-tu pas plus ? Tu protèges ! Tu décores, tu aides. Tu nourris et accueilles chaque animal qui cherche refuge en ton feuillage. Et l'on voudrait t'arracher à la Terre, toi qui te dresse chaque jour plus haut depuis si longtemps ! Non, je ne les laisserai pas faire. Tu es beau, grand, fort et sage. Je refuse que l'on te change en armoire. Pas toi. Pas toi...
Beille

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par Beille »

Pas toi. Tu ne serviras pas d'arbre de Noël. Tu ne sera pas utilisé comme une vulgaire marionnette. Lorsque tu mourras, se sera à cause de ton vieil âge et non à cause des humains de cette terre. Les amoureux pourrons encore se donner des baisers sous ton toit. Tu pourra encore être recouvert de ce manteau d'une blancheur brillante que t'offre la nature.
Vanouche

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par Vanouche »

- Tu pourras encore être recouvert de ce manteau d'une blancheur brillante que t'offre la nature, si tu viens avec moi. Qu'en dis-tu ? Je sais que tu aimes la montagne. Et il y a si longtemps que tu rêves de retourner dans ce chalet !
Sam se contenta de soupirer.
- Je ne peux pas, tu le sais.
Je ne m'avouai pas vaincue.
- Tu sais, avec le réchauffement climatique, la neige sera de moins en moins présente. Je t'en prie, j'ai vraiment envie d'y aller avec toi ! Je pourrai t'aider à convaincre tes parents. S'il-te-plaît...
Je lui sortis le grand jeu. Je savais qu'il ne me résistait pas quand je lui faisais des yeux suppliants.
- D'accord, soupira-t-il. On ira voir mes parents. Mais pour le moment, j'ai d'autres choses à faire. Il faut que je travaille mon mémoire.
- Tu ne veux pas t'en occuper demain ? demandai-je en m'approchant de lui. Il me reste une petite demi-heure avant de prendre le train.
Il sourit.
- D'accord, que veux-tu faire ? demanda-t-il malicieusement.
- Je ne sais pas... Des idées ?
Il m'attrapa par la taille pour m'attirer à lui.
- J'ai surtout envie de faire une chose, me souffla-t-il à l'oreille avant de poser ses lèvres sur les miennes.
Je lui rendis son baiser, heureuse qu'il préfère m'embrasser à faire son mémoire. Soudain, la porte s'ouvrit en grand. Nous nous écartâmes précipitamment. C'était Julie. Elle avait les joues striées de larmes. Je la rejoignis pour la prendre dans mes bras.
- Qu'y a-t-il ? lui demandai-je, inquiète.
- C'est... hoqueta-t-elle. C'est Victor...
- Que lui est-il arrivé ? demanda Sam.
- Il... Renversé par une voiture.
Julie éclata en sanglots avant d'ajouter d'une voix meurtrie :
- Mort sur le coup.
Beille

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par Beille »

Mort sur le coup, répéta Sam d'une voix blanche. Ensuite ce fut le silence complet. Il n'était plus question de chalet ni de baisers. Julie pleurait à chaudes larmes. Je la pris dans mes bras et essayai de la consoler. Que dire lorsque le mec dont ta meilleure amie est amoureuse depuis toujours vient de mourir dans un accident de la sorte. En tout cas, ce n'est certainement pas moi qui est douée pour ce genre de choses. C'est à peine si je peux me consoler moi-même, alors consoler les autres n'est pas de mon resort. Sam s'ocupe de lui parler doucement alors que je lui caresse le dos. Peine perdue, rien que nous faisons semble l'appaiser.
Vanouche

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par Vanouche »

Rien de ce que nous faisons semble l'apaiser. Nous avons pourtant tout essayé ! En fait, Amanda fait des crises. Je ne sais plus comment ça s'appelle comme pathologie, mais pour un rien elle se met dans tous ses états. Elle a un traitement pour canaliser ses émotions mais ses crises sont quand-même puissantes. Cette fois, elle s'est fait frapper par un garçon. Je ne sais pas ce qui s'est passé, ni Amanda ni George ne me l'a dit. Peu importe, elle ne se calme pas et je la connais suffisamment pour savoir que les paroles sont inutiles quand c'est la colère qui s'empare d'elle.
- Je crois que tu devrais aller chercher des pilules Georges.
Il acquiesce et s'en va, laissant sa soeur hurler. Elle ne s'arrête pas et je me demande comment elle fait pour ne pas avoir la gorge sèche. Je la regarde. En dehors de ses crises, Amanda est une fille adorable. Je crois même que je suis amoureux... Elle intercepte mon regard et arrête de crier en se roulant par terre. Son regard est impénétrable. Je ne sais pas quel sentiment la domine en ce moment. Elle s'approche et me dit de sa voix douce :
- Je ne l'ai pas mérité.
- Je sais. Tu es une fille merveilleuse et tu n'es pas violente ou blessante.
Ce n'est pas tout à fait vrai. Mais elle ne l'est que pendant ses crises de colère ou de tristesse.
- Il m'a fait mal.
- Je sais. Je suis désolé.
Amanda s'approche de moi.
- Toi tu es gentil.
Elle parle comme un enfant parfois, malgré ses 15 ans. Mais ça ne la rend que plus adorable, en mon sens. Je ne sais pas quoi répondre à ça. Je hoche la tête. Elle s'approche encore, elle est tout près de moi. J'entends la porte d'entrée qui indique que Georges va arriver dans quelques instants. Mais sa crise est finie, je le sens. Soudain tout me sort de la tête, plus rien ne compte, ni Georges, ni les pilules, ni le garçon qui l'a frappée... Tout est abstrait et je ne me concentre plus que sur Amanda qui passe les bras autour de mon cou. Tout ce qui compte, tout ce qui est réel, c'est son visage qui s'approche du mien. Je n'entends pas l'exclamation de Georges au moment où il arrive, je n'entends plus rien, il n'y a plus rien. Seulement sa bouche contre la mienne, mes mains dans ses cheveux, ses bras autour de moi. Nos coeurs qui battent à l'unisson.
Beille

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par Beille »

Nos coeurs qui battent à l'unisson
Qui s'enroulent l'un autour de l'autre
Qui se pressent ensemble longuement
Et qui dans nos poitrines sautent
Nos lèvres soudées
Qui ne soufflent mots
Qui se donnent un long baiser
Qui n'ont pas besoin de repos
Nos yeux qui parlent pour nous
Qui brillent de mille et une lueurs
Qui sont amoureux avec nous
Qui scintillent de bonheur
Nos mains qui caressent la peau
Qui rencontre la chaleur
Qui sont aussi sauvages que les animaux
Qui baignent dans la douceur
elohane

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par elohane »

Qui baignent dans la douceur de nos mots quand on leurs lit une histoire avant qu 'ils se couchent, qui font un caprice sont raison, , Dan et Emma sont tout de mêmes mon frère et ma soeur.
Je dois prendre soin d'eux, et surtout ne pas répondre si ils me narguent.
C'est ce que me répéte mes parents, mais je crois qu'il n'y a plus d'espoir...
Asco20

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par Asco20 »

Je crois qu'il n'y a plus d'espoir pour moi même si cela parait contradictoire, je ne peux m’empêcher d'essayer encore et toujours au risque de me prendre un nouvel affront...
C'est pour cela, que je rentra dans la piéce en éspérant que mon pére, veuille bien me voir.
Il se retourna, me regarda, et...
me congédia d'un geste. Je ne savais même pas pourquoi, j'avais fait l'effort de venir. Comme, je ne savais pas pourquoi, mon pére m'ignorais depuis bientot trois ans. J'avais beau me dire que ce n'était pas grave, que aprés tout, je savais vivre sans pére, je réessayais chaque jour. Chaque jour, j'allais dans son bureau et je tapais, et chaque jour, je repartais sous un geste.
Un geste.
Un simple Geste.
Mais, un geste qui voulais tout dire. Soudain, je me sentis fatigué, fatigué d'être la risée de tout le monde, fatigué de luter. Et surtout, fatigué d'être rejeté par mon propre gétiteur.
Je m'affala contre le mur en pleurant. Si seulement, maman était la !
Vanouche

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par Vanouche »

Si seulement maman était là ! Elle me manque terriblement... Je passe mes journées seule à mater des séries sur Netflix, à lire ou à dessiner. Quand ma mère était là, elle était ma compagne. Elle a toujours gardé une certaine innocence qu'ont les enfants. Elle avait un esprit un peu enfantin. Son humour et sa compagnie étaient tellement agréables. Je n'ai pas beaucoup d'amis, je n'aime pas trop. Mais lorsque maman m'a annoncé qu'elle partait en vacances avec son copain, je n'ai pas capté que ça voulait dire que je serai seule. Au début ça allait, mais ça fait 5 jours bientôt et elle me manque beaucoup.
Déterminée à ne pas me laisser abattre, je profite du soleil pour aller au parc. J'emmène mon livre - l'histoire est passionnante - et je sors. Une fois au parc, je m'assoie sur un banc et j'observe les alentours. Il y a des arbres, des chênes, et beaucoup de pelouse, le tout agrémenté de quelques parterres de fleurs et des chemins de pierres et de sable serpentent dans le parc. Le rendu est très joli. Je m'arrache à ma torpeur et me plonge dans l'univers parallèle de mon livre. Je suis tellement dans cet autre monde que je ne remarque pas le garçon qui s'installe à l'autre bout du banc. Quand je me rends compte de sa présence, je lève le nez et l'observe discrètement. Il est mignon je trouve - je suis difficile en matière de beauté masculine. Il a des yeux noisette et des cheveux de la même couleur. Il a un air calme et espiègle à la fois. Soudain, ses yeux rencontrent les miens.
- Pourquoi tu m'observes comme ça ? demande-t-il. Je t'ai vue tu sais.
- Oh. Désolée. J'ai pour habitude de détailler les gens que je rencontre.
- On ne s'est pas vraiment rencontrés. Juste croisés.
- Si tu veux.
- Je m'appelle Gajil. Et toi ?
- Je n'ai pas pour habitude de donner mon nom à des inconnus que je viens seulement de croiser même s'ils ont mon âge. Et toi ?
Mon ton est ironique et il rentre dans mon jeu.
- Eh bien ça me prend parfois. Je rigole. Non c'est juste que, de nos jours, des gens qui lisent dans un parc, c'est rare. Surtout des adolescents.
- Il se trouve que j'adore lire dans un parc.
- Pas de nom, mais des hobbies. Tu es étrange.
- Tout comme toi de parler à une inconnue.
- C'est vrai. Mais tu as l'air intéressante. Tu lis, tu es seule et tu te tapes la discut' avec un inconnu. Tu ne veux pas te faire d'ami ?
- Pas besoin. Et de toute façon, qu'est-ce qui me prouve que tu n'es pas un tueur en série ?
- Rien. Mon air innocent ou mes 16 ans à peine peut-être. Non, juste ma parole. Je ne suis pas un tueur en série.
- Ysane.
- Pardon ?
- Je sais. Le tien aussi est bizarre. Gajil...
- Oh, c'est ton prénom ? Donc on est plus des inconnus, c'est ça ?
Il rigole doucement. Il a un joli sourire.
- Grosso modo, je réponds.
- Cool. J'ai vu ce que tu lisais. J'ai lu tous les tomes et j'ai adoré.
- J'aime beaucoup aussi.
- Il faut que j'y aille. Demain 15h devant le libraire ?
Je hausse les épaules.
- On est toujours des inconnus et rien ne me dit que tu n'es pas un tueur en série.
- Grosso modo, réplique-t-il, tout sourire. Eh bien, viens ou pas. Moi j'y serai.
Sur ce, il s'éloigne d'un pas nonchalant. Il émane de lui une aura rassurante, comme ma mère. Ma mère... parler avec Gajil m'a fait oublier le manque de maman. Peut-être bien que j'irai, à ce rendez-vous.
elohane

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par elohane »

Peut-être bien que j'irai, a ce rendez-vous.
Il est charmant, sympathique, et ne peux m'apporter que du nouveau.
J'imagine déjà notre routine quand nous serions ensembles :
Le matin, j'ouvrirais un oeuil, je sentirais sa main sur la mienne.
J'ouvrirais le deuxiéme, une odeur de toast grillé se déposerais sur mes rêves.
Nous mangerions ensembles notre destinée pour pouvoir en recréer une,
Puis nous offrirons un enfant au monde.
Il portera le nom d'amour.
Vanouche

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par Vanouche »

- Il portera le nom d'amour.
- C'est à dire ? demandais-je, perplexe.
- Eh bien Cupidon. Je ne sais plus, c'est quoi déjà son nom grec ? Eros ?
- Oui je crois.Tu veux vraiment l'appeler Eros ? Ou Cupidon ? Mais c'est nul ! protestais-je.
Felix ignora ma remarque.
- Mais regarde, dit-il. Ca irait très bien avec la tache en forme de coeur qu'il a sur l'épaule !
Il caressa le chaton blottit dans ses bras. Il était tellement mignon. Il méritait au moins un nom correct.
- Non c'est non Félix.
- C'est pas toi qui décide ! s'écria mon frère.
- Mais ouvre les yeux Félix ! Cupidon, Eros, pourquoi pas Poséidon tant qu'on y est !
- Non, ça n'irai pas avec sa tache.
Déplorable. Je n'en revint pas.
- Parce qu'un chat est noir il faut l'appeler Dark Vador c'est ça ? Si il est roux il faut l'appeler Pattenrond comme dans Harry Potter ? Ce chaton ne s'appellera pas Eros !
- Maman ! Valériane fait sa commandante ! hurla Félix.
- Arrête de crier abruti, il n'a que quelques semaines !
- Oh ça suffit, intervint maman en entrant dans le salon, un torchon sur l'épaule et une cuillère en bois à la main. Pas d'insulte Valériane. Et Félix, vous ne pouvez pas discuter sans que tu me rapportes ses faits et gestes ? Mettez plutôt le couvert.
Maman retourna dans la cuisine d'où s'échappait une odeur alléchante de rôti de bœuf. En grommelant, Félix déposa le chaton sans nom dans le panier et commença à mettre le couvert. Je montai l'escalier pour aller toquer à la porte de la chambre de ma soeur ainée.
- Quoi ? répondit-elle depuis l'intérieur.
- Couvert.
- J'arrive, je finis ça.
- Au fait, tu aurais pas une idée de nom pour le bébé ? demandai-je en entrant dans sa chambre. Oh quel souk ici !
- Je sais, répondit Céline depuis son bureau. Je devais ranger ce matin après mes devoirs, mais j'ai passé trop de temps à parler avec... Astrid et Diane.
- Mais bien sur. On ne me la fait pas. Je sais que c'était à Erik que tu parlais.
- Oh ça va, hein !
- Tiens, tu ne voudrais pas qu'on l'appelle Erik, le chaton ? ironisai-je.
- Non !
Elle se leva.
- Je finirai mon exercice plus tard. Sors de là, je descend.
Je sorti de la chambre, et Céline referma la porte sur elle.
- Non mais puisque tu parles de prénom et de Erik, on peut l'appeler Cobra, dit-elle en me suivant dans l'escalier.
- Pardon ? Cobra ? répétai-je, interloquée. Quel est le rapport ?
- Je suis à fond dans Fairy Tail en ce moment, et il y a un personnage qui s'appelle Cobra et Erik.
- Il a deux noms ?
- Evidemment ! Aucun parent ne va donner Cobra comme nom à son enfant !
- On ne sait jamais, mdr, Félix veut l'appeler Eros donc...
- Mais c'est un chat, c'est pas pareil, répondit Céline en prenant les fourchettes.
- Mais Cobra c'est nul aussi.
- Vous voulez l'appeler Cobra ? s'écria Félix. Ah non ! C'est trop nul !
- Tu peux parler crétin ! Eros ou Cupidon c'est pas mieux ! rétorquai-je.
- Arrêtez de vous disputer tous les deux ! cria maman depuis la cuisine.
- Cévalix, dit Céline à demi-voix.
- Quoi ?
- Céline, Valériane et Félix. Ou Cévafé. Mais c'est nul. Ou Vacélix.
- Vacélix ça me va, répondis-je.
- Moi aussi ! s'exclama Félix. Même si je préfère Eros.
- Ah non, ça va pas recommencer !
elohane

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par elohane »

- ah non, ça ne va pas recommencer !
La voix provient de ma mère, cette femme aux cheveux bruns qui tirent sur le marrons, et aux yeux verts comme les miens. Pas comme les Siens.
- Mais heuuuu Yann arrête !
- Non, Sidél ! Tu l'as cherchée !
Ma petite soeur, blonde aux yeux noirs de mon père, me fixe avec mécontentement.
Nos diqputes peuvent être interminables, surtout si elles sont fondés sur riennnn...C'est elle qui a commencé !
- Yann, Sidéle, taisez-vous ! Je n'en peux plus !
Moi aussi, je n'en peux plus. Plus du tout.
Sidéle proteste, puis se jette a plat ventre et tape du point en criant des jurons.
- Le bébé !
- AHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!! Fait -elle pour couvrir ma voix.
Ma mère s'assoit en tailleur et éssaie de l'apaiser.
Frustré, je vais dans ma chambre.
Puis je me détends, et commence a jouer avec des baguettes en bois.
La vie est belle!
Vanouche

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par Vanouche »

La vie est belle !
Tu parles.
Ma mère est morte il y a 4 ans, mon père est tombé dans l'alcoolisme peu après et a été enfermé en prison, mon frère est devenu délinquant rapidement après, voire avant, et est mort d'une overdose dans un squat il y a 15 mois, ma petite soeur se fait martyriser à l'école et les surveillants ne font rien, quant à moi, il faut absolument que je profite de la vie parce que je n'ai que 15 ans. Non mais il a lu un peu mon dossier ce proviseur ou quoi ? Je suis en famille d'accueil mais il n'y a pas de place pour moi, ma soeur est dans une autre qui ne fait rien pour elle non plus et on me dit "la vie est belle, profite à fond" ! Non mais je vous jure ! Tu m'étonnes que des jeunes se suicident ! Si on leur sert des âneries pareilles au lieu de leur donner une raison de vivre, ça n'est pas étonnant !
Tout ce que je veux, c'est retrouver mon ancienne famille. Avant la mort de ma mère, avant l'enfermement de mon père, avant la délinquance de mon frère, avant d'être séparée de ma soeur dans des familles qui se fichent totalement de nous.
Sauf que ça, le proviseur assis en face de moi ne peut pas le comprendre. Il vit sur son petit nuage et n'a que faire des gens comme moi qui ne sont pas gatés par la vie. Pour lui ce ne sont que des jeunes à mater en attendant d'avoir sa fiche de paye.
Je me mets à pleurer.
- Mlle Clay, qu'y a-t-il ?
- Vous ne pouvez pas comprendre ! je lui crie.
Il ouvre des yeux à la fois consternés et furieux.
- Ne me parlez pas comme ça, Clay !
Il se radoucit.
- Dites-moi tout.
- Vous n'êtes pas psy, que je sache, je marmonne.
Il fronce ses sourcils épais.
- Non, mais je suis là pour t'aider.
- Bien sûr. Comme si vous en aviez quelque chose à foutre de mon cas. Pour vous je ne suis qu'une de ses filles paumées qui va tomber dans la délinquance si ce n'est déjà fait. Eh bien figurez-vous que je refuse de suivre la même voie que mon frère ! Mais ça, vous le saviez déjà, que ma famille a été détruite et que mon frère est mort ! Vous savez tout de ma vie !
La colère me prend toute entière. Elle enfle en moi et explose à la surface. Toute cette rancœur, cette tristesse, ce désarmement, cette colère, tout sort d'un coup. Je me lève de mon siège et me mets à hurler.
- Vous ne savez rien de moi ! Vous croyez que des belles paroles vont m'aider ! Ce n'est pas de bons résultats, de bon comportement en classe, d'aide financière que j'ai besoin ! Je n'ai pas besoin de vous !
Je n'ai pas crié assez mais la tristesse prend le dessus sur la colère, et je me remets à pleurer en criant moins fort.
- Je me fiche de mon avenir, je me fiche d'être renvoyée, je m'en fiche je m'en fiche je m'en fiche ! Tout ce que je veux... c'est ma soeur... Ma soeur ! Vous comprenez ?! Vous avez votre petite vie parfaite...
- Mlle Clay calmez-vous et asseyez-vous !
- ...tandis que des enfants vivent avec leur famille détruite sur la conscience ! Et tout ce que vous voulez, c'est avoir votre fiche de paye à la fin du mois !
La colère à nouveau. Je suis rouge écarlate et je commence à avoir mal à la gorge.
- Vous vous foutez complètement de ce que j'ai vécu ! Vous ne pensez qu'à vous et votre famille ! Pensez à la mienne ! Pensez à ce que je ressens ! Vous savez quoi ? C'est moi qui quitte l'établissement et non pas vous qui me virez ! Je déteste ce lycée ! Je vous déteste !
Sur ce, avant qu'il ait pu me retenir, je sors et claque la porte de toutes mes forces. Je m'élance dans le couloir, les yeux larmoyants. Je sors dans la cour, je vais jusqu'à la grille. Elle est fermée mais je m'en fiche. Tout ce que je veux c'est partir. Tout ce que je veux c'est ma famille. C'est ma soeur, à tout prix.
elohane

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par elohane »

C'est ma soeur, a tout prix.
C'est ma soeur qui doit le faire , pas moi.
Alors pourquoi est-ce que je ressens un vide en moi quand le maitre de l'école me parle de la cérémonie ? C'est ma soeur qui va devoir affronter le maitre de la cérémonie, et pourtant, c'est moi qui suis effrayé.
Non.Pas effrayé.Mort de peur. Terrifié.J'ai fait part de mes inquiétudes a Maman Du Soleil, qui ma dit de sa voix lente et posé
- Simon, tu es un garçon de 11 ans, pas besoin de te morigéner pour une chose qui te dépasse. La cérémonie est plus qu'un simple duel, elle est un risque. Un risque a prendre, et Lenéra a conscience de ce risque.
Lenéra. Ma soeur. Ma soeur adoré.
Je tremble. J'ai peur. Maman Du Soleil ne comprend rien.
Je me renferme sur moi-même.
Demain, c'est le grand jour...
Vanouche

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par Vanouche »

Demain, c'est le grand jour...
Le mariage.
Oh, pas le mien, celui de mon frère ! J'aime bien sa fiancée et je suis contente qu'elle rentre vraiment dans la famille. Sa robe est magnifique, je suis allée avec elle, maman et sa mère pour l'essayage. Je suis sure que la fête sera fantastique. C'est le premier mariage dans la famille auquel je vais assister. Ils vont se marier à l'église après la mairie.
J'attrape mon chaton noir et blanc. Il s'appelle Nour, et ma future belle-soeur l'adore. Du coup elle va le récupérer pour sa maison avec mon frère. Je suis triste de le voir partir. Il n'a que quelques semaines mais il tellement chou ! Mon frère aussi je suis triste de le voir partir, même si ça fait des années qu'il fait ses études loin et ne revient que pour les vacances. J'ai trop hâte d'être tante ! Mon frère et Cristie sont tellement beaux tous les deux que je suis certaine que leur enfant sera très mignon ! Je me demande ce que ça fait d'être mère. J'ai un peu peur d'être une mauvaise mère. J'ai peur aussi que mon futur mari me lâche parce qu'il n'est pas prêt à avoir un gosse. Enfin, je suis encore jeune. Je n'ai que 13 ans. J'ai tout le temps de trouver mon âme soeur. J'ai toute la vie devant moi.
elohane

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Re: Petit jeu pour tester votre imagination

Message par elohane »

J'ai toute la vie devant moi. C'est ce que affirme tata Claire, cette tante petite et boudinette toujours grincheuse qui voit le verre d'eau a moitié vide.
ça m'étonne d'elle, quand même, car elle est toujours blasée, et " j'ai toute la vie devant moi", c'est quand même une phrase assez encourageante...
Mai maman me dit de laisser tomber, que Claire n'a plus toute sa tête.
Merci, maman j'avis remarqué !!!
Que voulez-vous ? Elle vieillie, tata Claire et le monde avec...
Heu, je m'y mets aussi ?!!
Non, quand même pas...
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