Et Ouiiii !!!!! C'est le nouveau chapitre !!!! Et pour une fois, ce n'est pas à l'école !!!!!! C'est pendant les vacances de Noël, Nouvel An !!!!! Bonne lecture !!!!
Chapitre 10
-Florent ! Rends-moi ça tout de suite ! Je compte jusqu'à trois, après, tu vas le regretter.
-Et tu vas me faire quoi ? Me jeter un sort ? Maman, elle dit que tant que t’es pas majeur, tu ne peut pas faire de magie. Alors que moi si !
Il fit voleter mon journal intime. Je sautais en l’air pour l’attraper mais ce sale garnement l’avait mit trop haut. Très bien. J’allais devoir utiliser la technique ultime. Attaque de chatouille. Toujours douloureux, parce qu’il donnait de grand coups de pieds partout.
-NON ! Arrête !
Il riait à ne plus pouvoir respirer. Mon agenda redescendit et tomba sur mon lit. Mission accomplit. Je fis signe à July de le ramasser.
-MAMAN ! Alice m’embête !
-Alice, laisse ton petit frère tranquille !
-Attention à toi, petit monstre ! Si tu reviens, ça sera la guerre !
Florent me tira la langue et parti en courant. Nous étions le 1 janvier, et j’avais invité les filles à la maison, mais seule July avait pu venir.
-T’aurais pu m’aider.
-Et toi t’aurais pu me dire que t’avais embrassé Dorian.
-Tu me fais encore la tête ? July ! Je pourrais dire pareil, t’aurais pu me dire que Vincent te plaisait.
-Hum.
Elle m’en voulait encore de ne pas lui avoir dit la pire honte de ma vie.
-Bon, parlons d’autres choses. Du genre, ce soir.
-Je vais enfin rencontrer ton meilleur ami.
-Oui ! m’écriais-je. Il a dit qu’il nous emmènerait dans un endroit surprise ! Mais qu’il fallait être bien habillé.
Elle retrouva son sourire et ses yeux marron pétillaient. Il était 21h du soir et Teddy devait venir nous chercher à 22h.
-Toi, tu mets la robe bleu foncé, elle va bien avec ton teint et tes yeux marron. Et dis-moi ! C’est quoi ces cheveux ! Tu as la même coupe que quand tu étais en deuxième année. Pour ne pas te rappeler qu’avant tu avais une coupe au bol ! Sincèrement, Alice, je crois qu’il va falloir que tu me laisse faire. Parce que sans ça, jamais James Potter ne tombera sous ton charme.
-Si tu le dis.
July était une experte de la mode. Que ce soit en habits, en coupe de cheveux, en bijoux, elle savait tout ! Moi par contre … je crois que ça veut tout dire. Je savais que si elle me faisait belle, c’était aussi pour que ce soir, je ne pense qu’a moi et que j’essaye d’oublier le beau Potter pour la soirée. Très bien. J’étais prête. En même temps, ce n’était qu’une soirée.
July y mit le paquet. A fond. Je n’avais jamais si peu ressemblé à … bah à moi. Dans mon miroir, à la place de mon image, j’avais un top model ! Et j’exagère à peine. Mes longs cheveux bruns qui m’arrivaient avant juste au dessus des fesses, mais qui était toujours attaché, étaient maintenant à mi-dos, avec un dégradé magnifique. July avait sorti le maquillage, et je portais de l’eyeliner, qui faisait ressortir mes beaux yeux, comme elle disait, et elle m’avait même mit du rouge à lèvre. Je portais une robe bleu foncé, bustier, moulante, avec une fente de fou qui montait jusqu’au milieu de ma cuisse. Elle me regardait satisfaite.
-Euh, qui est-ce et qu’a tu fais de moi !
-Alice ! Normalement, c’est qui êtes vous et qu’avez-vous fait d’Alice. Mais je ne peux même pas te le dire, tu viens de me gâcher la possibilité par cette simple phrase. Alors, qu’en penses-tu ?
-Bah, ça ne me ressemble pas, mais j’adore !
Florent choisit ce moment pour rentrer, sûrement pour dire l’inverse, et m’embêter. Ce petit ange brun aux yeux marron se transformait en monstre dès que je ne faisais pas assez attention à lui à son gout. Et comme July était là, j’étais plus avec elle qu’avec lui, ce qui le poussait à en devenir un. Il avait certainement écouté à la porte.
-C’est n’importe quoi, Alice je trouve que tu es …
Il nous observa et chercha dans la chambre où je pouvais être. Son regard passa de July à moi.
-Bah, elle est où Alice ?
-Elle est déjà partie. Sors de ma chambre, le nain ! lui répondis-je.
-MAMAN ! Alice s’est servit de la magie !
-Quoi ?
Ma mère accourue pour me gronder proprement. Lorsqu’elle me vit, elle s’arrêta et me détailla, stupéfaite. Je dois l’avouer, je me trimballais toujours en vieux jean pourrit à la maison. Alors me voir avec une magnifique robe de soirée bleu, avec une fente jusqu'à la cuisse, et maquillée, la choqua. Mais je ne pensais pas à ce point.
-Je … tu … elle est…
Ma mère me pointait du doigt en regardant July, ébahit.
-Oui, maman, c’est les pronoms personnels. Alors, t’en pense quoi ? Promis, on n’a pas utilisé de magie.
-Où est passé ma fille chérie ? Comment à-t-elle été transformé en star ! July, tu fais des merveilles !
-Hé ! Ça veut dire que je suis moche d’habitude ?
-Non, ma chérie, juste commune ! Mais ne le prend pas mal, tu es très belle, c’est juste qu’avec tes habits habituels, on ne se retourne pas sur ton passage ! Bon, je vous laisse, parce que je sens que l’interdiction de jeter des sorts risque de ne pas te retenir encore longtemps, ma chérie. Ne t’inquiète pas, je t’aime même quand tu portes tes jeans informes !
Et sur ces bonnes paroles, elle partit. Heureusement pour elle, je n’étais pas rancunière.
-Je ne vais pas m’en formaliser, mais bon. On passe à toi, July ! Avec un peu de chance, Vincent sera là où on va !
Elle étouffa un sourire avant de s’assoir sur mon lit.
-Arrête de dire des bêtises.
-Bon, alors toi, avec tes beaux cheveux châtains qui font craquer Vincent …
Je me baissais pour éviter la chaussure que me lança July et repris.
-Il te faux un robe rouge. Celle la !
-Mais comment ce fait-il que tu aies des robes pareille et que tu traine toujours en jean ! Elles sont sublimes !
-Teddy m’en a offert une, une fois, j’ai craqué sur la bleu mais ne l’avait encore jamais mise, et les autres, c’est ma mère qui essaye désespérément de me rendre féminine. N’empêche, ça me rends dingue de voir que tu es une pro du maquillage, que tu tente de m’entrainer dans la voie de la séduction, alors que tu es presque à bégayer comme une je ne sais quoi dès que tu le vois !
-C’est pas vrai ! En plus, elle est nulle, ton argumentation !
Elle me planta en se rendant dans la salle de bain pour ajuster sa robe et j’en profitais pour me regarder. Non, je n’étais pas devenue narcissique, simplement, j’avais encore du mal à croire que c’était moi. Et cette robe ! Elle était sublime, elle descendait jusqu’aux pieds. Elle était d’une couleur bleu foncé, plutôt nuit, avec quelques petits diamant par-ci par-là. Des faux, évidement. Juste magnifique. July sortit de la salle de bain, et j’en eus la mâchoire décroché.
-Ma chérie, si j’étais un garçon, je tomberais immédiatement amoureux de toi.
Elle rit tout en enroulant une mèche de cheveux autour de son doigt, signe qu’elle était ravie.
-Moi aussi ! Si j’étais James, je serai fou de toi. Mais heureusement pour nous, tu n’es pas un garçon, je ne suis pas James. Alors, on y va ?
Je la regardais encore un peu. Ses cheveux châtains étaient bouclés, ses yeux noisettes ressortaient grâce au maquillage, ma robe rouge vif lui descendait jusqu’aux mollets, contrairement à moi, elle avait une bretelle. On aurait dit Katniss avec les yeux marron (j’étais fan des films qui étaient sortis quelques années auparavant, et j’avais flashé sur la magnifique robe dans le premier film). Bref, elle était sublime.
-Oui, Teddy va bientôt arrivé. On peut descendre l’attendant.
Lorsque nous sommes arrivées en bas, Florent accouru pour nous regarder. Il ouvrait une bouche grande comme s’il essayait de gober tout un troupeau de mouches. Maman se mit à côté de lui et le prit par les épaules.
-Oui, mon chéri, elles sont très belles. Je crois que Teddy est là, ma puce, alors bonne soirée.
J’ébouriffais les cheveux de mon frère avant de lui plaquer un gros bisou sur la joue, que témoignait la marque de rouge-a-lèvres. A ce moment, on sonna à la porte. Je me précipitais pour ouvrir, et me retrouvais face à un Teddy, tout souriant. Je lui sautais dans les bras. Il me serra contre lui, puis me détailla.
-Ouah ! Tu es magnifique ! Je t’aurais croisé dans la rue, je ne t’aurais pas reconnu.
-C’est ce que me dis tout le monde. Voici July.
Teddy s’avança et lui fit la bise, avec qu’elle n’ait le temps de lui tendre la main pour la serrer. Elle fut surprise et resta un moment interdite.
-J’ai l’impression de déjà te connaître, Alice me parle tout le temps de toi !
-Pareil pour moi.
Il nous regarda en souriant.
-Bon, vous êtes prête les filles ? On y va.
Le trajet de voiture (hé oui, un engin moldu ! mais apparemment il avait été arrangé par le grand père de James) n’était pas très long. On était seulement passé prendre Victoire. Dire qu’on m’avait dit que j’avais l’allure d’une star. A côté d’elle, je faisais l’effet d’une gamine qui avait essayé de jouer aux grands. July la regarda bouche bée, et soupira. Elle devait penser comme moi, du genre, pourquoi je ne suis pas aussi belle ! Victoire me regarda et sourit.
-Salut, Alice ! Tu es magnifique !
-Pas autant que toi ! m’exclamais-je.
-Et toi, tu dois être July. Alice nous parle souvent de toi. Je suis ravie de te rencontrer.
Elle lui fit la bise, comme Teddy et nous lança un regard mystérieux.
-Vous ne savez pas ou on va, n’est ce pas ?
-Non, nous répondîmes en cœur.
-Tant mieux ! C’est une surprise.
July se pencha vers moi.
-Et moi qui croyais que tu exagérais en disant qu’elle était sublime, magnifique, éblouissante, etc. Je n’aurais jamais pensé ça !
-Normal, elle à du sang de Vélane dans ses veines. Alors, qu’est ce que tu pense d’eux ?
-Je comprends mieux pourquoi tu nous rabats les oreilles depuis des années. Ils sont super.
-Hé hé ! Je te l’avais dis.
Lorsqu’on descendit, on se trouva devant Utery Place. Oui, oui, c’était bien la boite la plus branché dans le milieu sorcier ! L’endroit qui coutait une fortune pour ceux qui n’avait aucune relation bien placé. L’endroit où je rêvais d’aller depuis mes six ans.
-AAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH !!!!! (cris d’hystérique)
Je sautais au cou de Teddy et Victoire.
-Vous êtes géniaux ! Je rêve d’y aller depuis tellement longtemps !
-On le sait, tu nous l’as répété des milliers de fois dès que tu passais devant.
Même July était sous le choc.
-C’est … c’est … Alice, dis moi que c’est …
-Oui ! C’est ça !
-Allez les filles, on rentre !
Je m’accrochais au bras de July, excité comme un dragon. Les portes s’ouvrirent devant nous et tout un monde nouveau nous apparut. Magnifique. Sublime. J’en restais sans voix. C’était l’équivalent de la boite de nuit moldu, et en même temps ça n’avait mais absolument rien d’une boite de nuit moldu. Je savais de quoi je parlais, cet été là, James m’avait défié de rentrer dans l’une d’entre elle. J’avais faillis me faire renvoyer (interdit aux moins de 18 ans). Les boites de nuits moldus étaient juste une salle où les gens se marchaient sur les pieds en pensant qu’ils dansaient. Ici, ça n’avait rien à voir. Absolument rien. Si l’extérieur donnait l’impression que l’endroit était petit, l’intérieur … était immense. Immensément beau, aussi. Cela ressemblait plus à une salle de Balle qu’à autre chose. Et je dois avouer que ça l’étais aussi un petit peu. Des lumières, sorties de nul part, éclairait toute la pièce, qui devait bien être aussi grande que la Grande Salle de Poudlard, avec un étage et des balcons qui donnaient sur le milieu de la pièce. Tout brillait. Même mes yeux. Je bavais d’admiration. Au sens figuré, bien sur.
-Allez vous amusez les filles ! s’exclama Victoire. Rendez-vous devant la porte à minuit. Si vous voulez rentrer avant cherchez nous, vous devrez nous trouver sur la piste de danse.
Je remerciais Victoire et m’apprêtais à partir quand Teddy m’attrapa le bras.
-Si jamais tu veux que je t’accorde une danse, je pense que Victoire n’y verra pas d’inconvénients. Mais si tu es trop occupé, je comprendrais.
Il me regarda avec un petit sourire malicieux et je sus qu’il fallait que je m’attende à quelque chose. A quoi, je ne le savais pas encore.
July m’entraina vers le buffet du rez-de-chaussée pour nous permettre d’avoir une vue d’ensemble sur la piste. Ce qui était bien avec les sorciers, c’est qu’ils aimaient les traditions. Quand nous dansions, c’était des vraies danses, du genre la valse. Et les garçons avaient la gentillesse de ne pas rester dans leur coin et de venir danser avec nous. Enfin, pas tous, mais la plupart, normalement. Je me servis d’un Jus de citrouille, pendant que July prenait du Jus d'œillet.
-Tu te rends compte, on est dans Utery Place ! m’écriais-je surexcité.
-Oui ! C’est génial ! Maintenant, comme tu me l’as promis, tu vas aller t’amuser et penser à autre chose qu’a ton coq !
-Promis, si quelqu’un vient me demander de danser, j’accepterais.
-Alors retourne toi et sourie.
Je m’exécutais et attendis cinq minutes avant qu’un garçon ne vienne. Il n’était ni laid ni magnifique, plutôt normal. En fait, il était assez agréable à regarder.
-Acceptez-vous de m’accorder cette danse, gente damoiselle ?
-C’est une obligation de parler comme ça ici, ou ce n’est que vous ?
-Je crains que ce ne soit que moi.
-Eh bien, j’accepte avec joie de vous prêter ma main pour une danse. Voir plus.
Il m’entraina sur la piste de danse. C’était un Quickstep. Je n’étais pas une pro de la danse, et heureusement pour moi, mon cavalier était doué.
-Tu viens souvent ici ? me demanda-t-il.
-Avant de répondre, je m’appelle Alice. Et toi ?
-Henri. Enchanté de faire ta connaissance, Alice.
-Tu parles toujours comme ça ? demandais-je en riant.
Je vis du coin de l’œil que quelqu’un avait rejoint July et qu’elle discutait joyeusement. Ce n’était pas Vincent, malheureusement.
-Non, mais j’espérais que ça pouvais t’impressionner !
Je lui fis mon plus beau sourire. Certes, il était en train de me draguer à fond, mais c’était plaisant. Plus que ça, en faite.
-C’est la première fois que je viens. C’est mon cadeau de nouvel an fait par mon meilleur ami.
-C’est sympa de sa part.
-Oui ! Teddy est vraiment le meilleur !
-Teddy ?
-Non, ce n’est pas un nounours, lui répondis-je en souriant.
Je l’avais embêté des milliers de fois avec ça.
-Ce n’est pas ce que je pensais. Ted Lupin ?
-Tu le connais ?
-Bien sur ! Qui ne connaît pas Ted, le métamorphomage. Quoi que peu de gens l’appelle Teddy, au travail.
-Au travail ? Puis-je te demander quel âge tu as ?
-J’ai 18 ans, je suis assistant personnel du directeur du département de la coopération magique international.
-Wouah ! Si jeune !
-Disons que mon père s’est débrouillé pour m’aider. Mais je ne lui en veux pas. Et toi ? Parce que je d’après ta surprise sur mon grand âge, tu me semble plus jeune que ce que je pensais.
-Je suis en cinquième année à Poudlard.
-Je t’aurais donné mon âge, ou au minimum un an de moins ! C’est un compliment.
-Je m’en doute. Merci. J’avoue ne pas souvent être dans ce genre de tenue, mais pour l’occasion …
La musique changea et Henri me raccompagna au buffet. Je parlais encore longuement avec lui, avant de voir Teddy pas loin. Il était temps pour moi d’aller réclamer ma danse.
-Excuse-moi, je vais devoir te laisser, j’ai une danse qui m’attend.
-Il n’y a pas de problème. Je vais devoir te dire en revoir, je ne vais pas pouvoir tarder plus. Au revoir, Alice.
-Au revoir, Henri. A une prochaine, j’espère.
-Moi de même.
Il sourit, me prit la main et l’embrassa, comme un vrai gentleman. Je rougis comme une gamine et fit une petite révérence. Je le regardais partir et me précipitais vers Teddy.
-Je suis désolé, Victoire, mais je viens réquisitionner ma danse !
Elle me sourit, absolument pas vexée, et lâcha la main de son amoureux.
-Je vous laisse, j’ai vu quelqu’un qu’il faut que j’aille saluer.
-Merci Victoire, tu es la fille la plus chouette que je connaisse !
Je l’embrassais sur la joue et pris la main de Teddy pour aller sur la piste de danse.
-Une valse anglaise ! Voyons voir si tu t’es amélioré depuis la dernière fois !
-Oh ! Ne m’en parle pas, de cette dernière fois !
J’avais effectivement provoqué des catastrophes, en trébuchant, m’étalant, tirant la nappe, faisant valser la vaisselle (malheureusement, elle valsait mieux que moi).
-En tout cas tu es sublime. Bon, pas autant que Victoire, mais personne ne peut être plus beau qu’elle pour moi, de toute façon. Ne le prends pas mal, hein !
-Tu es la deuxième personne à me dire de ne pas prendre mal quelque chose, aujourd’hui. Bizarrement, tu es la seule des deux pour qui je ne prends pas mal ! Je voulais te remercier. C’est vraiment génial de nous avoir invitées ici. T’es vraiment le meilleur.
-Ya pas de quoi !
La musique se finit et je le laissais attendre Victoire, pour qu’ils puissent recommencer à danser.
Je me dirigeais vers le buffet et vis July qui était maintenant seule.
-Alors, il était sympa ? Autant que Vincent ?
-Arrête tes bêtises. C’était le fils d’un collègue de mon père que je connais depuis toute petite.
-Hum.
-Tiens, ya un groupe de gars qui depuis tout à l’heure n’arrête pas d’essayer de draguer les filles. Je crois qu’ils lancent une mode, parce qu’il y en à plusieurs qui viennent vers nous, et pas tous du même groupe.
-Ignore-les, et prends quelque chose à manger.
-Oui M’dame.
Il me fallut attendre deux minutes avant qu’on vienne m’aborder.
-Salut, je voulais savoir si tu voulais bien danser avec moi, parce que j’ai fais un pari avec mes potes et ils pariaient que jamais tu n’accepterais.
Je sentis ma mâchoire se décrocher en entendant cette voix. Parce que je la connaissais. Très bien même. Je me retournais et regardais le nouveau venu droit dans les yeux. Bon d’accord, malgré mes talons, il était plus grand que moi et je dû lever les yeux.
-James ?
Il resta un moment interdit. Puis il me regarda bouche bée.
-Alice ?
-Si je m’attendais à te voir un jour en costar !
-Je … je … si je … m’attendais à te voir ici et habiller comme ça ! Bon sang ! Alice !
-J’imagine que tes deux amis sont Dorian et Max. Et pour ce qui est de la danse, j’accepte seulement si on fait 50/50.
-Comment ?
-Tu as bien dis que vous aviez parié, non ? Alors je veux la moitié de ce que tu gagneras.
-1/4.
-1/3, c’est mon dernier prix.
-Adjugé vendu. N’empêche, Alice quoi !
Il m’avait tendu le bras et j’y avais posé ma main, comme dans les films, ou dans l’ancien temps.
-Tu sais que tu deviens vexant à répété ça. Comme si d’habitude, j’étais moche.
-NON ! Bien sur que non. Seulement d’habitude, tu n’as pas une robe pareil, et tu n’es pas maquillé et … tu t’es coupé les cheveux ?
Je souris timidement.
-Tu as remarqué ?
-Evidement.
Il sourit de façon espiègle.
-M’accorderez vous cette valse, Mademoiselle Fontiny ?
-Mais avec plaisir Monsieur Potter.
Nous sommes alors rentrés sur la piste de danse et je souris heureuse, en croisant le regard de July, qui n’en revenait pas que celui que j’étais censé oublier pendant une soirée soit maintenant en train de danser admirablement bien avec moi. Pour un garçon qui ne faisait pas attention aux filles, il savait rudement bien se comporter pour me faire craquer. Enfin, comme toujours.
. Franchement, chapeau !
J'ai pas pu m'empêcher et j'ai tout relu depuis le début
Préviens moi ! (et soit dit entre nous, j'ai éclaté de rire pour l'histoire du filtre d'amour
Enfin bref, tout ça pour dire que je la connais 
