Moi, ou Pourquoi j’aime cet abruti de James S. Potter [HP]
Publié : ven. 08 févr., 2013 7:43 pm
Bon d'accord, j'ai craqué !!! Je voulais attendre encore un moment avant de la publier, mais ma fanfiction me nargue et me supplie de vous la montrer !! Donc voici l'histoire d'Alice Fontiny, jeune élève de cinquième année !!! Je vous préviens juste, je ne sortirais pas mes chapitres de façon complètement régulière, et surtout, pas toutes les semaines. Enfin, peut être au début, mais pas toujours !!! Voila, je vous laisse découvrir !!! Bonne lecture !!!!!
La liste des prévenus :
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Chapitre 1
Assise dans la grande salle, je soupirais. Ça faisait maintenant une demi-heure que je l’attendais, enfin techniquement. James Potter était décidément exaspérant. Et dire que j’avais attendu ce moment si longtemps. J’étais en 5ème année à Poudlard, et depuis le premier jour j’étais tombé amoureuse de ce garçon dont le nom était si connu, à cause de ses parents. Ce qui avait l’obligatoirement poussé à s’enorgueillir, contrairement à son frère, sa sœur et ses cousins. Ce qui me poussait à me dire que même sans parents célèbres, James aurait été pareil. Et pour mon plus grand malheur, j’aurai surement été aussi amoureuse de lui que je l’étais à ce moment. Je ne pus réfléchir d’avantage sur mon pitoyable sort, regardant James franchir la porte de la grande salle.
-Salut, Alice. T’es en avance !
Evidement, avec lui, tout était de la faute des autres.
-Tu as raison, c’est de ma faute, j’aurais du me rappeler qu’il faut toujours te dire les choses trente fois avant que tu commence à l’intégrer. On avait convenu 9h30. Pas 10h.
-Bah, ne me dis pas que tu fais la tête parce que ça fait une demi-heure que tu attends.
Ne pouvant pas dormir plus longtemps, j’étais arrivé dans la grande salle à 9h. Cela faisait donc une heure que je l’attendais.
-Tu me soules Potter. Je te promets que la prochaine fois …
-T’en fait pas Fontiny, la prochaine fois, Dorian et Max seront avec nous.
-Et dire qu’ils payent pour une de TES conneries.
-Eh, si tu continue, Pré-au-Lard c’est mort. J’ai pas envie d’y aller si c’est pour supporter tes critiques toute la journée.
Pourquoi étais-je tombé amoureuse d’un type pareil. La fatalité, je suppose. Le pire, c’était que je n’étais pas la seule à l’aimer. Mais qu’est ce que nous pouvions bien lui trouver ?
-Ok. Je te suis, je ne dis plus rien.
-Parfait. Je dois passer aux Trois balais saluer mon cousin. Et après, Dori et Max m’ont fait la liste de ce qu’ils voulaient que je leur achète.
-Super. Mais dis-moi, qu’est ce qui a coûté la punition de Dorian et Max ?
-Bah, qu’est ce que ça peut te faire ?
-Potter ! Réponds.
-Et pourquoi je te le dirai ? répliqua-il avec un de ses sourires carnassier.
-Euh, laisse-moi chercher, ne serai-ce pas parce que, par le plus grand des hasards, je t’aurai, comment dire … sauvé la vie ? Ou du moins éviter la punition !
-Très bien. On espionnait Hoetmann.
-C’est pas possible. Qu’est ce que tu as contre le professeur ?
-Ce type est insupportable. Une vraie plaie.
-Tu dis ça parce qu’il a refusé de te mettre une bonne note au devoir que tu as recraché du livres !
-Oh, c’est vrai, j’avais oublié qu’il est le chouchou de toutes filles ayant un petit pois à la place du cerveau. Tu vois, Alice, même après 5 ans d’école commune, j’en apprends encore sur toi.
-Moi pas, j’ais su dès le premier jour que t’en avais pas.
-Bon on y va ?
Et oui, comme quoi, être amoureuse ne m’empêchait pas de lui répondre aussi gentiment que je le faisais. Surement pour cette raison que je faisais parti de la bande de James et qu’il ne s’était jamais rendu compte que je l’aimais.
Pendant le chemin, James passa son temps à me parler des plans qui prévoyait contre Parkinson.
-Ce sale nain va regretter ce qu’il à oser me dire.
-Mais c’est que tu es susceptible !
James ricana.
-Bien sur que non. Seulement je ne perds aucune occasion de le faire chier.
-Et dire que tout ça est la faute de vos parents.
-Tais-toi ! Je ne te permets pas de parler de mes parents comme ça !
-Désolé. Ce n’est pas ce que je voulais dire.
Je me sentis mal, je ne voulais absolument pas critiquer ses parents. Qui serait assez bête pour critiquer les parents de la personne dont elle est folle amoureuse ? Je vous le demande bien.
-Je voulais dire que vous ne vous entendez pas bien à cause de vos parents. Parce qu’ils se détestaient.
-Parce qu’ils se détestaient ? Raison de plus pour emmerder Parkinson !
-Tu ne savais pas que … qu’ils ne s’entendaient vraiment pas bien ?
-Non. Je m’en fous en plus. Regarde, Scorpius aussi, mon père ne s’entendait pas avec le sien. C’est pas pour autant que je le fais chier.
-Il est plus jeune. Et puis c’est un peu différent, Malfoy à un peu aidé ton père. Ou du moins, il ne l’a pas enfoncé plus sur la fin.
-Dis-moi, tu connais toute ma famille sur le bout des doigts. Je suis tellement intéressant que tu as voulus en savoir plus sur moi ?
-La ferme Potter. Contrairement à toi, je lis les livres de cours. Et je me demandais d’où venais ta connerie. De qui tu pouvais la tenir mais j’en viens à me dire que c’est spécifique à toi.
-Ah, ah. Tu te crois drôle Fontiny.
-Plutôt oui.
-Si tu continue, je te défie à la course.
-Attention, ça pourrait te faire mal aux yeux, le narguais-je.
-C’est pas parce que t’as pu profiter d’une faiblesse que tu vas pouvoir me battre cette fois. Je te rappelle que même avec une fièvre de 39,7° j’ai faillis gagner.
-Mais tu ne l’as pas fait. De toute façon, c’est ta faute, je t’avais dis qu’on allait reporter.
-Reporter ! Jamais, sur mon honneur je ne consentirai à reporter une course.
Je soupirai.
-Espèce de malade imbu de lui-même.
-Et fier de l’être.
-A mon avis, c’est le pire.
J’aperçus Parkinson de loin et su que mon « rendez-vous » avec James était foutu. Lui aussi l’avait vu.
-Parfait. Alice, si tu veux bien rester ici …
Et quelques secondes, James Potter disparut, sous sa célèbre cape d’invisibilité. Enfin, célèbre, je parle pour mon cas. Sinon, ça ferai longtemps qu’on l’aurait prit. Je me dirigeais vers les Trois Balais et y commanda une bière au beurre.
-Tiens, mais ne serai-ce pas cette cher Alice.
Me retournant, je me retrouvais face à Teddy Tonks.
-Teddy ! criais-je en lui sautant dans les bras.
Le fils du grand ami de la famille Potter était aussi celui que je considérais comme un grand frère et mon meilleur ami. Sa grand-mère, chez qui il avait habité de nombreuses années était ma voisine et il avait acheté, il y a quelques années, un petit appartement, lors de sa dernière année à Poudlard, pour laisser sa grand-mère tranquille, même s’il habitait dans la même rue. Je le connaissais depuis… toujours. Je passais mes vacances d’été avec lui et sa copine, Victoire, une fille magnifique. Ils avaient été super avec moi et m’avaient amené visiter des tas d’endroit, tantôt par poudre de cheminette, tantôt par balais, et c’est aussi avec eux que j’avais pris pour la première fois le magicobus.
-Alors, comment tu va, ma grande ? Je n’ai pas pu beaucoup te voir aux vacances de la toussaint.
-Je suis partie la deuxième semaine chez une amie d’enfance. Elle habite en Hollande.
-C’est super. Dis moi, tu traines toujours avec mon abruti de cousin et ses deux amis ?
-Ouais !
-Ma pauvre.
-Je m’amuse bien.
-Lilice. Pas de ça avec moi. Ils sont encore collé ces abruti ?
-Non, pas lui. Je l’ai sauvé de la colle.
-Et pour te remercier, il t’a planté ?
-Il a aperçut quelqu’un, que veux tu.
-Une jolie fille ?
-Son pire ennemi.
-Oh ça perd son charme d’un coup.
Je ne te le fais pas dire. Mais j’avoue que je préférais le voir courir après Parkinson qu’après une quelconque fille.
-J’imagine que tu n’es toujours pas dans ses petites combines.
-Que veux-tu, « Une fille n’a rien à faire dans des affaires entre hommes ». C’est ce que je lui aurai dis si je l’avais laissé se faire chopper.
-Ça c’est mon Alice.
-Ouais ! Ça c’est ton Alice.
-Salut cousin.
James était revenu. Et vu la tête enflé de Parkinson, que je vis passé devant le bar, il avait pu l’embêter.
-Bien et toi ? Comment va Victoire ?
-Bien, elle travaille maintenant.
-Elle a passé le concours pour devenir aurore ?
-Haut la main. Mais je m’y attendais.
-Et toi ?
-Disons que pour l’instant, le premier ministre n’a pas besoin de moi.
-Alors tu travail pour les Trois Balais. Quelle promotion !
-La ferme James, lui sourit Teddy. Bon allez, je vous laisse.
Il frotta la tête de James comme il l’aurait fait à un enfant, sans que ce dernier ne dise rien. Il était bien le seul avec qui l’ainé des Potter ne pourrait jamais être hautain et laisser parler son orgueil démesuré. Il se retourna vers moi et me plaqua un gros bisou sur la joue, me faisant sourire.
-A plus les minus.
James se retourna vers moi.
-Si tu perds, tu ne tenteras plus jamais de rentrer dans nos combines. Si tu gagnes, tu en feras parti. Ça marche ?
J’eus un petit sourire, comprenant mieux que quiconque le fonctionnement de la pensée de James, et ce qu’il voulait dire par la.
-Marché conclu.
-Parfait.
Puis, il se mit à se dandiner sur sa chaise, mal à l’aise, avant de me dire.
-Ecoute bien parce que je ne le redirai pas.
-De quoi ?
Un tout petit « merci » sorti de sa bouche, chose extraordinaire qui ne s’était jamais produit depuis que je le connaissais.
-Oh ! Un miracle !
-La ferme, Fontiny, répliqua-t-il, un petit sourire en coin. Aller. Viens, on doit ramener des trucs pour Dori et Max.
Je le suivis, heureuse comme tout. Certes, ce n’était pas vraiment comme j’avais pu le rêver, mais comme tout est dit dans le mot rêve, James était juste lui-même. Arrogant, hautain, taquin … et ça ne m’empêchais pas de l’aimer un peu plus.
-Alice !
-Mmm.
Qui avait idée de me réveiller au milieu d’un si beau rêve.
-Lève-toi !
-Laisse-moi dormir.
-Il est neuve heure moins le quart. On à cours dans quinze minutes.
-Oui, oui.
Soudain, je pris conscience de ce que me disais July.
-MERDE ! Tu ne pouvais pas me réveiller plus tôt !
-Ça fait une demi-heure que j’essaye de te réveiller.
-Pu … tréfaction. Je sautais de mon lit, me bénissant pour avoir pris ma douche la veille. J’attrapais ma robe de sorcière, et m’habillais à toute vitesse. Tant pis pour mes cheveux, ils attendraient l’intercours.
-Foutu réveil à la co…ornichon.
Je m’étalais par terre en mettant mes chaussettes, sous le regard de mon amie, morte de rire, son appareil photo en main.
-July. Je te promets que si tu montre ça à quelqu’un …
-Ça restera pour moi, promis.
Cinq minutes plus tard, nous dévalions l’escalier pour courir vers la classe Métamorphose. Si jamais nous étions en retard, McGo ne nous raterai pas. Et après, c’est July qui ne me raterai pas. Alors que nous courrions, nous dépassâmes James Dorian et Max qui marchaient tranquillement.
-Courez, on va être en retard !
-Salut Alice, salut July. Pourquoi vous courez ? demanda Dorian.
Sa question était si bête que je m’arrêtais sur le coup, devant July qui me rentra dedans.
-Alice ! Crétine !
-Vous vous en foutez de vous prendre encore une punition ? demandai-je sans tenir compte de July, connaissant assez mes amis pour savoir que les punitions étaient pour eux le résultat d’une combine ayant mal marché et qu’en recevoir une pour avoir été en retard ne leur plairait pas.
-Mais pourquoi aurions-nous une punition si nous arrivons à l’heure ? répliqua James d’un petit air supérieur.
-Les gars ! Le cours de Métamorphose se trouve au 2ème étage. On est au septième.
-Nous avons des ressources que tu n’as pas. Que veux-tu ma petite Alice !
-Alice, viens ! Laisse-les !
Max intervint en notre faveur.
-Allez, juste pour cette fois, les gars, on pourrait les aider. Sans elle, on n’aurait pas une semaine de punition mais tout un mois, voir une année.
-Très bien, soupira James. Alice, copine d’Alice …
-C’est July, abruti.
-Je reprends après cette remarque tout à fait pertinente. Je disais donc, Alice, copine d’Alice, nous allons vous permettre d’être à l’heure, dans notre grande bonté. Suivez nous.
J’eu un sourire. Si quelqu’un pouvait nous faire arriver à l’heure, c’était bien James et sa bande.
-Lilice, t’es sur que c’est une bonne idée ?
-Fais-moi confiance.
James poussa sur la troisième dalle du mur en partant de la gauche et un passage apparut.
-Après vous mesdames, fit-il en faisant la révérence.
Nous suivîmes le long couloir qui descendait. James nous dépassa et, alors que l’on arrivait devant un trou, il sauta dedans.
-Il … il faut faire pareil ? demanda July.
Plus téméraire qu’elle je m’élançais en guise de réponse. Je tombais sur plusieurs mètre avant d’arriver intacte et tout en douceur sur le sol.
-On a du trouver un artéfact pour pas se faire mal. La première fois, je me suis cassé la cheville, m’expliqua James.
-Ouille. Ça devait faire mal.
-T’imagine même pas. Allez, on continu.
Et comme promis, aucun de nous ne fut en retard. Nous arrivâmes au moment ou McGonagall fermait les portes. Elle nous regarda sévèrement.
-Allez, jeunes gens on se dépêche, je vous rappelle que je n’autorise aucun retard. Ce n’est pas comme si vous étiez en première année au mois de septembre.
-Oui m’dame répondit James avec un grand sourire.
Elle nous laissa passer et tout le cours s’ensuivit des sorts habituels. Je réussi enfin à transformer le lapin en chaise. Alors que la sonnerie retenti, McGo nous demanda, à James, Dorian, Max, July et moi de rester.
-C’est la dernière fois que je vous laisse arriver aussi juste.
-On ne recommencera pas, professeur, répliqua James avec un sourire qui voulait dire le contraire.
-Quand a vous Potter, ce n’est pas parce que vos parents on sauvé le monde de la magie que j’accepterai ce comportement.
-Oui.
Je souris. James avait vraiment le don d’être adoré par tous les professeurs. Enfin, sauf ce lui de potions, Hoetmann. Mais ça c’était normal.
-Et si j’entends encore une fois qu’il y a eu un problème avec le professeur Hoetmann, ce ne sera pas une semaine de colle, Monsieur Potter, mais un mois. Et cette fois ci, Miss Fontiny ne pourra pas vous aider. Et j’oubliai, c’est Monsieur le directeur qui assurera votre colle.
Cette fois ci, James perdit son sourire. Elle se retourna vers moi et je senti que c’était mon tour.
-Quand à vous, Miss Fontiny, je suis déçu de votre comportement. Je vous pensais assez intelligente pour ne pas vous mêler des affaires de vos amis.
Pris d’une impulsion je répondis sans réfléchir.
-Désoler de vous décevoir professeur mais, comme vous l’avez si bien dit, ce sont mes amis. Je suis le genre de fille qui, quand ses amis ont des ennuies, je les aide. C’est juste qui je suis.
Foutu Burlesque ! Je tirai presque trait pour trait ma réplique du film, sans pouvoir me rappeler à temps à qui je m’adressais. Quand je m’en rendis compte, c’était trop tard et cinq pair d’yeux me regardaient, abasourdit. Je n’étais certes pas une élève modèle mais je savais me tenir un minimum.
-Eh bien, Miss Fontiny, je vois que l’on a déteint sur vous. Vous aurez le plaisir de passer vos soirées de la semaine avec moi, en heure de colle. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, je dois donner cours aux Serdaigles de sixième année.
Nous sortîmes en silence, moi, en me morphondant, les autres, toujours sous le choc de ce que je venais de dire. Finalement, Max prit la parole.
-Dis donc, Lilice ! Alors la, je ne peux que dire, chapeau.
-Mais qu’est ce qui t’as pris, me secoua July.
-Arrête July. Je ne sais pas. C’est à cause de ce foutu film que j’ai vu pendant les vacances.
-Alice, coupa James, avant je craignais de t’intégrer à nos magouille mais aujourd’hui est un grand jour. Je jure devant Merlin que si tu me bats à la course, je te laisserai participer.
-Mais t’es malade ! Alice ne l’écoute pas, me supplia ma meilleure amie.
-James, aujourd’hui restera dans les mémoires comme le jour ou j’aurai répliqué à la vieille chouette de McGo et où je t’aurai battu (réellement cette fois) à la course.
Façon de parler. Pour moi, c’est surtout resté dans ma mémoire comme le début du bouleversement de ma petite vie tranquille à Poudlard.
La liste des prévenus :
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Chapitre 1
Assise dans la grande salle, je soupirais. Ça faisait maintenant une demi-heure que je l’attendais, enfin techniquement. James Potter était décidément exaspérant. Et dire que j’avais attendu ce moment si longtemps. J’étais en 5ème année à Poudlard, et depuis le premier jour j’étais tombé amoureuse de ce garçon dont le nom était si connu, à cause de ses parents. Ce qui avait l’obligatoirement poussé à s’enorgueillir, contrairement à son frère, sa sœur et ses cousins. Ce qui me poussait à me dire que même sans parents célèbres, James aurait été pareil. Et pour mon plus grand malheur, j’aurai surement été aussi amoureuse de lui que je l’étais à ce moment. Je ne pus réfléchir d’avantage sur mon pitoyable sort, regardant James franchir la porte de la grande salle.
-Salut, Alice. T’es en avance !
Evidement, avec lui, tout était de la faute des autres.
-Tu as raison, c’est de ma faute, j’aurais du me rappeler qu’il faut toujours te dire les choses trente fois avant que tu commence à l’intégrer. On avait convenu 9h30. Pas 10h.
-Bah, ne me dis pas que tu fais la tête parce que ça fait une demi-heure que tu attends.
Ne pouvant pas dormir plus longtemps, j’étais arrivé dans la grande salle à 9h. Cela faisait donc une heure que je l’attendais.
-Tu me soules Potter. Je te promets que la prochaine fois …
-T’en fait pas Fontiny, la prochaine fois, Dorian et Max seront avec nous.
-Et dire qu’ils payent pour une de TES conneries.
-Eh, si tu continue, Pré-au-Lard c’est mort. J’ai pas envie d’y aller si c’est pour supporter tes critiques toute la journée.
Pourquoi étais-je tombé amoureuse d’un type pareil. La fatalité, je suppose. Le pire, c’était que je n’étais pas la seule à l’aimer. Mais qu’est ce que nous pouvions bien lui trouver ?
-Ok. Je te suis, je ne dis plus rien.
-Parfait. Je dois passer aux Trois balais saluer mon cousin. Et après, Dori et Max m’ont fait la liste de ce qu’ils voulaient que je leur achète.
-Super. Mais dis-moi, qu’est ce qui a coûté la punition de Dorian et Max ?
-Bah, qu’est ce que ça peut te faire ?
-Potter ! Réponds.
-Et pourquoi je te le dirai ? répliqua-il avec un de ses sourires carnassier.
-Euh, laisse-moi chercher, ne serai-ce pas parce que, par le plus grand des hasards, je t’aurai, comment dire … sauvé la vie ? Ou du moins éviter la punition !
-Très bien. On espionnait Hoetmann.
-C’est pas possible. Qu’est ce que tu as contre le professeur ?
-Ce type est insupportable. Une vraie plaie.
-Tu dis ça parce qu’il a refusé de te mettre une bonne note au devoir que tu as recraché du livres !
-Oh, c’est vrai, j’avais oublié qu’il est le chouchou de toutes filles ayant un petit pois à la place du cerveau. Tu vois, Alice, même après 5 ans d’école commune, j’en apprends encore sur toi.
-Moi pas, j’ais su dès le premier jour que t’en avais pas.
-Bon on y va ?
Et oui, comme quoi, être amoureuse ne m’empêchait pas de lui répondre aussi gentiment que je le faisais. Surement pour cette raison que je faisais parti de la bande de James et qu’il ne s’était jamais rendu compte que je l’aimais.
Pendant le chemin, James passa son temps à me parler des plans qui prévoyait contre Parkinson.
-Ce sale nain va regretter ce qu’il à oser me dire.
-Mais c’est que tu es susceptible !
James ricana.
-Bien sur que non. Seulement je ne perds aucune occasion de le faire chier.
-Et dire que tout ça est la faute de vos parents.
-Tais-toi ! Je ne te permets pas de parler de mes parents comme ça !
-Désolé. Ce n’est pas ce que je voulais dire.
Je me sentis mal, je ne voulais absolument pas critiquer ses parents. Qui serait assez bête pour critiquer les parents de la personne dont elle est folle amoureuse ? Je vous le demande bien.
-Je voulais dire que vous ne vous entendez pas bien à cause de vos parents. Parce qu’ils se détestaient.
-Parce qu’ils se détestaient ? Raison de plus pour emmerder Parkinson !
-Tu ne savais pas que … qu’ils ne s’entendaient vraiment pas bien ?
-Non. Je m’en fous en plus. Regarde, Scorpius aussi, mon père ne s’entendait pas avec le sien. C’est pas pour autant que je le fais chier.
-Il est plus jeune. Et puis c’est un peu différent, Malfoy à un peu aidé ton père. Ou du moins, il ne l’a pas enfoncé plus sur la fin.
-Dis-moi, tu connais toute ma famille sur le bout des doigts. Je suis tellement intéressant que tu as voulus en savoir plus sur moi ?
-La ferme Potter. Contrairement à toi, je lis les livres de cours. Et je me demandais d’où venais ta connerie. De qui tu pouvais la tenir mais j’en viens à me dire que c’est spécifique à toi.
-Ah, ah. Tu te crois drôle Fontiny.
-Plutôt oui.
-Si tu continue, je te défie à la course.
-Attention, ça pourrait te faire mal aux yeux, le narguais-je.
-C’est pas parce que t’as pu profiter d’une faiblesse que tu vas pouvoir me battre cette fois. Je te rappelle que même avec une fièvre de 39,7° j’ai faillis gagner.
-Mais tu ne l’as pas fait. De toute façon, c’est ta faute, je t’avais dis qu’on allait reporter.
-Reporter ! Jamais, sur mon honneur je ne consentirai à reporter une course.
Je soupirai.
-Espèce de malade imbu de lui-même.
-Et fier de l’être.
-A mon avis, c’est le pire.
J’aperçus Parkinson de loin et su que mon « rendez-vous » avec James était foutu. Lui aussi l’avait vu.
-Parfait. Alice, si tu veux bien rester ici …
Et quelques secondes, James Potter disparut, sous sa célèbre cape d’invisibilité. Enfin, célèbre, je parle pour mon cas. Sinon, ça ferai longtemps qu’on l’aurait prit. Je me dirigeais vers les Trois Balais et y commanda une bière au beurre.
-Tiens, mais ne serai-ce pas cette cher Alice.
Me retournant, je me retrouvais face à Teddy Tonks.
-Teddy ! criais-je en lui sautant dans les bras.
Le fils du grand ami de la famille Potter était aussi celui que je considérais comme un grand frère et mon meilleur ami. Sa grand-mère, chez qui il avait habité de nombreuses années était ma voisine et il avait acheté, il y a quelques années, un petit appartement, lors de sa dernière année à Poudlard, pour laisser sa grand-mère tranquille, même s’il habitait dans la même rue. Je le connaissais depuis… toujours. Je passais mes vacances d’été avec lui et sa copine, Victoire, une fille magnifique. Ils avaient été super avec moi et m’avaient amené visiter des tas d’endroit, tantôt par poudre de cheminette, tantôt par balais, et c’est aussi avec eux que j’avais pris pour la première fois le magicobus.
-Alors, comment tu va, ma grande ? Je n’ai pas pu beaucoup te voir aux vacances de la toussaint.
-Je suis partie la deuxième semaine chez une amie d’enfance. Elle habite en Hollande.
-C’est super. Dis moi, tu traines toujours avec mon abruti de cousin et ses deux amis ?
-Ouais !
-Ma pauvre.
-Je m’amuse bien.
-Lilice. Pas de ça avec moi. Ils sont encore collé ces abruti ?
-Non, pas lui. Je l’ai sauvé de la colle.
-Et pour te remercier, il t’a planté ?
-Il a aperçut quelqu’un, que veux tu.
-Une jolie fille ?
-Son pire ennemi.
-Oh ça perd son charme d’un coup.
Je ne te le fais pas dire. Mais j’avoue que je préférais le voir courir après Parkinson qu’après une quelconque fille.
-J’imagine que tu n’es toujours pas dans ses petites combines.
-Que veux-tu, « Une fille n’a rien à faire dans des affaires entre hommes ». C’est ce que je lui aurai dis si je l’avais laissé se faire chopper.
-Ça c’est mon Alice.
-Ouais ! Ça c’est ton Alice.
-Salut cousin.
James était revenu. Et vu la tête enflé de Parkinson, que je vis passé devant le bar, il avait pu l’embêter.
-Bien et toi ? Comment va Victoire ?
-Bien, elle travaille maintenant.
-Elle a passé le concours pour devenir aurore ?
-Haut la main. Mais je m’y attendais.
-Et toi ?
-Disons que pour l’instant, le premier ministre n’a pas besoin de moi.
-Alors tu travail pour les Trois Balais. Quelle promotion !
-La ferme James, lui sourit Teddy. Bon allez, je vous laisse.
Il frotta la tête de James comme il l’aurait fait à un enfant, sans que ce dernier ne dise rien. Il était bien le seul avec qui l’ainé des Potter ne pourrait jamais être hautain et laisser parler son orgueil démesuré. Il se retourna vers moi et me plaqua un gros bisou sur la joue, me faisant sourire.
-A plus les minus.
James se retourna vers moi.
-Si tu perds, tu ne tenteras plus jamais de rentrer dans nos combines. Si tu gagnes, tu en feras parti. Ça marche ?
J’eus un petit sourire, comprenant mieux que quiconque le fonctionnement de la pensée de James, et ce qu’il voulait dire par la.
-Marché conclu.
-Parfait.
Puis, il se mit à se dandiner sur sa chaise, mal à l’aise, avant de me dire.
-Ecoute bien parce que je ne le redirai pas.
-De quoi ?
Un tout petit « merci » sorti de sa bouche, chose extraordinaire qui ne s’était jamais produit depuis que je le connaissais.
-Oh ! Un miracle !
-La ferme, Fontiny, répliqua-t-il, un petit sourire en coin. Aller. Viens, on doit ramener des trucs pour Dori et Max.
Je le suivis, heureuse comme tout. Certes, ce n’était pas vraiment comme j’avais pu le rêver, mais comme tout est dit dans le mot rêve, James était juste lui-même. Arrogant, hautain, taquin … et ça ne m’empêchais pas de l’aimer un peu plus.
-Alice !
-Mmm.
Qui avait idée de me réveiller au milieu d’un si beau rêve.
-Lève-toi !
-Laisse-moi dormir.
-Il est neuve heure moins le quart. On à cours dans quinze minutes.
-Oui, oui.
Soudain, je pris conscience de ce que me disais July.
-MERDE ! Tu ne pouvais pas me réveiller plus tôt !
-Ça fait une demi-heure que j’essaye de te réveiller.
-Pu … tréfaction. Je sautais de mon lit, me bénissant pour avoir pris ma douche la veille. J’attrapais ma robe de sorcière, et m’habillais à toute vitesse. Tant pis pour mes cheveux, ils attendraient l’intercours.
-Foutu réveil à la co…ornichon.
Je m’étalais par terre en mettant mes chaussettes, sous le regard de mon amie, morte de rire, son appareil photo en main.
-July. Je te promets que si tu montre ça à quelqu’un …
-Ça restera pour moi, promis.
Cinq minutes plus tard, nous dévalions l’escalier pour courir vers la classe Métamorphose. Si jamais nous étions en retard, McGo ne nous raterai pas. Et après, c’est July qui ne me raterai pas. Alors que nous courrions, nous dépassâmes James Dorian et Max qui marchaient tranquillement.
-Courez, on va être en retard !
-Salut Alice, salut July. Pourquoi vous courez ? demanda Dorian.
Sa question était si bête que je m’arrêtais sur le coup, devant July qui me rentra dedans.
-Alice ! Crétine !
-Vous vous en foutez de vous prendre encore une punition ? demandai-je sans tenir compte de July, connaissant assez mes amis pour savoir que les punitions étaient pour eux le résultat d’une combine ayant mal marché et qu’en recevoir une pour avoir été en retard ne leur plairait pas.
-Mais pourquoi aurions-nous une punition si nous arrivons à l’heure ? répliqua James d’un petit air supérieur.
-Les gars ! Le cours de Métamorphose se trouve au 2ème étage. On est au septième.
-Nous avons des ressources que tu n’as pas. Que veux-tu ma petite Alice !
-Alice, viens ! Laisse-les !
Max intervint en notre faveur.
-Allez, juste pour cette fois, les gars, on pourrait les aider. Sans elle, on n’aurait pas une semaine de punition mais tout un mois, voir une année.
-Très bien, soupira James. Alice, copine d’Alice …
-C’est July, abruti.
-Je reprends après cette remarque tout à fait pertinente. Je disais donc, Alice, copine d’Alice, nous allons vous permettre d’être à l’heure, dans notre grande bonté. Suivez nous.
J’eu un sourire. Si quelqu’un pouvait nous faire arriver à l’heure, c’était bien James et sa bande.
-Lilice, t’es sur que c’est une bonne idée ?
-Fais-moi confiance.
James poussa sur la troisième dalle du mur en partant de la gauche et un passage apparut.
-Après vous mesdames, fit-il en faisant la révérence.
Nous suivîmes le long couloir qui descendait. James nous dépassa et, alors que l’on arrivait devant un trou, il sauta dedans.
-Il … il faut faire pareil ? demanda July.
Plus téméraire qu’elle je m’élançais en guise de réponse. Je tombais sur plusieurs mètre avant d’arriver intacte et tout en douceur sur le sol.
-On a du trouver un artéfact pour pas se faire mal. La première fois, je me suis cassé la cheville, m’expliqua James.
-Ouille. Ça devait faire mal.
-T’imagine même pas. Allez, on continu.
Et comme promis, aucun de nous ne fut en retard. Nous arrivâmes au moment ou McGonagall fermait les portes. Elle nous regarda sévèrement.
-Allez, jeunes gens on se dépêche, je vous rappelle que je n’autorise aucun retard. Ce n’est pas comme si vous étiez en première année au mois de septembre.
-Oui m’dame répondit James avec un grand sourire.
Elle nous laissa passer et tout le cours s’ensuivit des sorts habituels. Je réussi enfin à transformer le lapin en chaise. Alors que la sonnerie retenti, McGo nous demanda, à James, Dorian, Max, July et moi de rester.
-C’est la dernière fois que je vous laisse arriver aussi juste.
-On ne recommencera pas, professeur, répliqua James avec un sourire qui voulait dire le contraire.
-Quand a vous Potter, ce n’est pas parce que vos parents on sauvé le monde de la magie que j’accepterai ce comportement.
-Oui.
Je souris. James avait vraiment le don d’être adoré par tous les professeurs. Enfin, sauf ce lui de potions, Hoetmann. Mais ça c’était normal.
-Et si j’entends encore une fois qu’il y a eu un problème avec le professeur Hoetmann, ce ne sera pas une semaine de colle, Monsieur Potter, mais un mois. Et cette fois ci, Miss Fontiny ne pourra pas vous aider. Et j’oubliai, c’est Monsieur le directeur qui assurera votre colle.
Cette fois ci, James perdit son sourire. Elle se retourna vers moi et je senti que c’était mon tour.
-Quand à vous, Miss Fontiny, je suis déçu de votre comportement. Je vous pensais assez intelligente pour ne pas vous mêler des affaires de vos amis.
Pris d’une impulsion je répondis sans réfléchir.
-Désoler de vous décevoir professeur mais, comme vous l’avez si bien dit, ce sont mes amis. Je suis le genre de fille qui, quand ses amis ont des ennuies, je les aide. C’est juste qui je suis.
Foutu Burlesque ! Je tirai presque trait pour trait ma réplique du film, sans pouvoir me rappeler à temps à qui je m’adressais. Quand je m’en rendis compte, c’était trop tard et cinq pair d’yeux me regardaient, abasourdit. Je n’étais certes pas une élève modèle mais je savais me tenir un minimum.
-Eh bien, Miss Fontiny, je vois que l’on a déteint sur vous. Vous aurez le plaisir de passer vos soirées de la semaine avec moi, en heure de colle. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, je dois donner cours aux Serdaigles de sixième année.
Nous sortîmes en silence, moi, en me morphondant, les autres, toujours sous le choc de ce que je venais de dire. Finalement, Max prit la parole.
-Dis donc, Lilice ! Alors la, je ne peux que dire, chapeau.
-Mais qu’est ce qui t’as pris, me secoua July.
-Arrête July. Je ne sais pas. C’est à cause de ce foutu film que j’ai vu pendant les vacances.
-Alice, coupa James, avant je craignais de t’intégrer à nos magouille mais aujourd’hui est un grand jour. Je jure devant Merlin que si tu me bats à la course, je te laisserai participer.
-Mais t’es malade ! Alice ne l’écoute pas, me supplia ma meilleure amie.
-James, aujourd’hui restera dans les mémoires comme le jour ou j’aurai répliqué à la vieille chouette de McGo et où je t’aurai battu (réellement cette fois) à la course.
Façon de parler. Pour moi, c’est surtout resté dans ma mémoire comme le début du bouleversement de ma petite vie tranquille à Poudlard.