Frémissements... sur l'onde

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miam-miam

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par miam-miam »

C'est beau, c'est majestueux, c'est du talent, c'est parfait, c'est magnifique, c'est toi !
Coudenhov

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par Coudenhov »

Là, je ne peux que déroger à ma règle de ne pas commenter vos comment sur le topic (Normalement : mur, MP, poème), car je tenais à vous dire merci à toutes les deux, mes amies.
Aventuri : j'adore
miam-miam : :oops: sur ma peau blanche.♥
Coudenhov

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par Coudenhov »

Le caméléon blanc

Un bout de branche qui s'étend du nid,
Quelques feuilles, en nid, aboutis,
On s'y frotterait bien si on était petits...
Le chenu, d'une brindille tranquille,
Bizarre, un bâton là, Présence...

Honoré monture du Présent,
Il attend, race ancestrale,
l'Appel, se réveille alors,

D'un bond se plie,
s'accroupit, se fait plis, replis,
Cavalier leste, bouche en Reine, se redresse,
Talon céleste, progresse.. cours... saute... leste.

S'arrête sur un mot, silencieux, fondu, fresque,
Chouette rapace guette, ombre noire le couvrant,
Silencieux il guette, le ton du talon, le son des guitares,
et puis repart.

Domestiqué aux Reines, un rien le promène, l'entraîne, l'enchaîne,
Détale immobile, sang froid, attend, brindille tranquille,
D'autres aventures qui l'entrainent, Cavalière indomptable,
Le reprenne, Monture capable.
Dernière modification par Coudenhov le mar. 07 mai, 2013 1:26 am, modifié 1 fois.
Coudenhov

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par Coudenhov »

Aventuri

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par Aventuri »

prem's wow c'est trop mignon mais tu la trouve ou toutes cette inspiration
_butterfly_

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par _butterfly_ »

o_O j'avais presque 2 pages de retard ! comment ça se fait ?? xD
sinon tes poèmes sont toujours aussi magnifiques même si je ne comprends toujours pas tout ...

Coudenhov

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par Coudenhov »

Aimé des Dieux, Ambroisie des femmes,
L'Amour est amoureux, amourelles,

La brindille, c'est la queue du lézard,
dans le feuillage, il est tellement bien caché, invisible,
l'ombre rapace (toujours cet aigle qui revient)
Cavalier (talon céleste) qui monte son cheval,
celui-ci se plie à l'appel, et bouche en reine, c'est la soumission à la cavalière qui tient la bouche en reine.

_butterfly_
Aventuri

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par Aventuri »

Prem's, trop beau (c'est comme une mini histoire je trouve)
_butterfly_

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par _butterfly_ »

Coudenhov a écrit :Aimé des Dieux, Ambroisie des femmes,
L'Amour est amoureux, amourelles,

La brindille, c'est la queue du lézard,
dans le feuillage, il est tellement bien caché, invisible,
l'ombre rapace (toujours cet aigle qui revient)
Cavalier (talon céleste) qui monte son cheval,
celui-ci se plie à l'appel, et bouche en reine, c'est la soumission à la cavalière qui tient la bouche en reine.

_butterfly_
merciii de prendre le temps de m'expliquer :)

tu connais Mallarmé ? (je pense que oui ^^') tes poèmes me font penser à cette citation de lui : "un poème est un mystère dont le lecteur doit chercher la clef". On le qualifie d'élitiste parce qu'il ne s'ouvre pas à tout le monde, que ces poèmes sont hermétiques, mystérieux... Mais si on peut qualifier ainsi tes poèmes, tu nous donne les clefs si on ne les trouve pas, ce n'est pas un devoir :mrgreen: alors merci beaucoup !
Aventuri

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par Aventuri »

mdr du coup je vien de comprendre que c'est pas un poème mais que c'est l'explication du poème pressédant :oops:
Coudenhov

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par Coudenhov »

Aventuri : c'est ce que j'ai essayé de te dire en MP ... ah ah ah ♥

_butterfly_ : non, s'il te plait, ne me compare pas à Mallarmé, je trouve ça pas bien du tout d'être hermétique. Mes poèmes sont faits pour être compris : à un moment, je faisais un petit jeu avec Elomeduse, et d'accord on ne pouvait les saisir que si on lisait les deux topics. Des fois, ils font référence à d'autres posts, d'autres fois j'essaye par des mots de vous faire toucher ma vision et ma vie. Je soulève le voile le plus possible, mais comme je te disais : promis, je t'expliquerai. ♥
_butterfly_

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par _butterfly_ »

:oops: :oops: désolée si ça ne t'a pas plu mais ce n'était pas du tout une critique, ces poèmes sont beaux (pour ceux que j'ai lus) et encore plus une fois qu'on comprend ^^ et comme tu me donnes tous les moyens pour comprendre ;)
désolée ♥
mamamangue

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par mamamangue »

Magnifique... Meme si je suis larguée en ce moment --"
Coudenhov

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par Coudenhov »

Mon amie, me comparer à un poète connu et reconnu ne peut être pris comme une critique, mais je disais non : ma volonté n'est pas d'être élitiste : je suis désolé quand on ne les comprend pas. ♥ Lui, son jeu était de brouiller les cartes, le mien est juste le contraire. Même si pour le moment, on dirait... :lol:

Merci mamamangue d'être passée. Promis, j'essayerai de les faire plus didactiques. Mais y'en a qui vont être effrayés... :lol: :lol: :lol:
_butterfly_

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par _butterfly_ »

Coudenhov a écrit :Mon amie, me comparer à un poète connu et reconnu ne peut être pris comme une critique, mais je disais non : ma volonté n'est pas d'être élitiste : je suis désolé quand on ne les comprend pas. ♥ Lui, son jeu était de brouiller les cartes, le mien est juste le contraire. Même si pour le moment, on dirait... :lol:
ne t'inquiètes pas, je comprends tout à fait la différence ;)
mamamangue

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par mamamangue »

:lol: je t'en prie ^^ c'est à moi de passer plus souvent :roll:
Coudenhov

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par Coudenhov »

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Paris, 8 avril 2017

Je me promène sur les quais, sans but précis. Ne me demandez pas dans quel quartier ; A Paris, je suis plutôt perdu. Je suis le profil type du vacancier, étranger, touriste, qui flâne, alors que tout le monde a la tête baissée, file en regardant ses pieds, s'engouffre dans les bouches qui l'engloutissent pour le digérer, plus très frais, un peu plus loin. Paris s'anime, comme chaque matin, et cette cohue m'amuse. J'imagine avec peine trois, quatre, cinq millions de personnes qui se déplacent toutes en même temps pour se rendre au travail ou à l'école. Ils ont beau dire, les parisiens, ils devraient louer leurs transports en commun. Ils font des miracles. Chez moi, c'est tout petit. Dans mon île toute entière, il n'y a que trois cent mille habitants et elle fait quand même cinq cent kilomètres de long. On est loin de se marcher sur les pieds. Alors, vous pouvez imaginer à votre tour mon émerveillement (loin d'être envieux) devant l'ingéniosité qu'il a fallut pour caser autant de monde dans un si petit espace. Donc je flâne, heureux de ma liberté du moment, cinq millions de besogneux étant là pour me rappeler mon bonheur de n'avoir rien à faire. C'est mon anniversaire aujourd'hui. Pourquoi si loin de chez moi, de mes amis ? Paumé tout seul à Paris ? Pour me souvenir. Un autre anniversaire s'était passé ici, en avril 2013. Ma meilleure amie, mon cœur, ma sœur, ma chérie (tout ce que vous voulez du moment que cela finit par uni) m'avait attrapé en février de cette même année et m'avait annoncé à brûle-pourpoint : Je veux partir en France, me balader. Je prends trois semaines de vacances, je fais les papiers de Kiana et on y va. En avril. Et elle avait terminé par cette phrase qui résonne encore à mes oreilles : prépare ton passeport. Abasourdi, je n'ai rien répondu. Un hochement de tête pour confirmer. L'acquiescement a toujours été une seconde nature chez moi mais pour elle, j'acquiesce avant même qu'elle ne finisse sa demande, toujours. Donc le petit oui de la tête ne s'est pas senti unique, mais il l'était. Je me suis tout de suite demandé comment j'allais dévaliser mon banquier (la banque d'à côté, tant qu'à faire) mais je serais prêt. Et puis on est parti. Ce furent des vacances merveilleuses ; Merveilleuses car plus que les jolis édifices, plus que les paysages magnifiques, j'avais eu pour moi tout seul, pendant trois semaines, les deux personnes que j'aimais le plus dans ma vie. Kiana, du haut de ses presque six ans avait regardé ce monde comme Alice avait du le faire. A la place de lapin parlant, elle avait eu droit à des dinosaures, des Mickey sautillants, des voyages dans l'espace sur des fauteuils mouvants, des dauphins cabriolants. Et Couleur marine, comme d'habitude, nous avait mené à grand train. Nous ne rentrions le soir que pour nous affaler sur nos matelas. Nous avons aussi fêté mon anniversaire, dignement, dans un petit restaurant de quartier, qui se souviendra longtemps de ces clients qui ne décollaient pas. Nous avions squatté leur chaîne hi-fi, avions dansé, bu leur réserve de champagne. Kiana, au bout d'un moment avait été se coucher sur une banquette me laissant en tête à tête avec sa mère. Couleur marine et moi, ce n'était pas une histoire de temps, pas une histoire d'espace. Je la connaissais depuis plus de vingt ans. J'étais passé pour elle par tous les sentiments, amitié, amour, passion, filiation, adoration et tous se côtoyaient librement dans mon cœur. Nous pouvions être séparés des années, par des océans, des amants, elle restait le point d'orgue de mon existence. Nous nous retrouvions toujours et elle sortait alors invariablement : « Tiens, Laurent de Coudenhove ». Et nous reprenions la vie où nous l'avions quitté, le regard droit, sans aucune fausse note. Kiana est née lors de l'une de mes absences. Je ne l'ai connue qu'à un an. Mais elle était son sang, son trésor. Elle est donc devenue immédiatement le mien.
Tout ça donc pour vous dire, que me trouvant en France, j'avais décidé que cet anniversaire ne pourrait être fêté qu'à Paris. J'avais même en projet pour ce soir de retrouver ce petit restaurant. Je suis seul mais elles sont dans mon cœur, elles sont moi, donc je ne suis pas seul et ce soir ce sera la fête : la fête du souvenir, la fête du bonheur qu'elles m'ont donné et qui plus ne me quitte. Je suis comme ça, un petit écureuil, qui met de côté ses moments heureux, et qui les ressort pour s'en délecter, à l'occasion.
Je quitte les quais et prend une rue, pour voir où me conduiront mes pas. Il fait beau, l'air est frais en ce matin d'avril. La circulation s'est calmée. Je passe devant une petite librairie de quartier et après l'avoir dépassé, je stoppe net. Un livre. Pour agrémenter ma soirée, un ami. Pas exigeant, me permettant de rêver, et qui me tiendrait compagnie jusqu'à l'aube que je comptais bien atteindre. Je recule de trois pas et j'entre. Toujours ce même parfum. Quelque soit le pays, quelque soit la taille de la librairie, les livres ont une odeur en plus d'un toucher. Je m'étais souvent contenté de la version numérique qui m'emmenait à peu de frais (très très peu de frais pour tout dire) dans la vision onirique que nous promet l'auteur. Mais je l'admets volontiers, rien ne vaut le papier. Et aujourd'hui, j'allais me faire plaisir. Le tout dernier Fantasy, une saga pourquoi pas. J'adore garder mes personnages le plus longtemps possible. J'aperçois le rayon fantastique et m'y glisse voluptueusement (les livres et moi, c'est une histoire d'amour qui dure quatre jours et dont le souvenir me rassasie longtemps), déjà tout à mon plaisir de découvrir l’œuvre qui me fera frissonner. Je regarde les couvertures et me met à rêver.
Soudain mon œil est attiré par une couverture qui me dit quelque chose. Une photo d'une jeune fille endormie dans son lit, un livre ouvert devant elle, d'où semble jaillir un monde de verdure. Je souris. Je me rappelle. Bubka. Je retourne le livre pour voir la photo de l'auteur et une fille brune de 23/25 ans me rend mon sourire. Cela pourrait être elle. Curieux, j'ouvre la première page et je relis d'une traite une petite nouvelle qui m'avait déjà beaucoup plu. Je ferme le livre et je regarde la couverture : D'An'Temps : Anthologie et Nouvelles. Le nom de l'auteure m'est inconnu mais cela ne m'étonne pas. Pour moi, c'est Bubka. Aucun doute. Et d'An'Temps, ça ne fait pas si longtemps. Cinq ou six ans. Elle a réussi à se faire publier, c'est vraiment super. Elle le voulait tellement. Et en plus, c'est mérité.
Le livre sous le bras, je me dirige vers le libraire, un vieux monsieur aux yeux clairs, qui me regarde arriver en souriant.
- Vous avez trouvé votre bonheur ?
- Ce livre, vous connaissez ?
- Si vous ne connaissez pas l'auteure, prenez-le. Il est très bien. Pour tout vous dire, ce n'est pas le meilleur. Elle a écrit deux romans coup sur coup. Ça a été une révélation. D'ailleurs, je n'en ai plus en stock. Ils ne doivent rentrer que la semaine prochaine. Et donc, comme les lecteurs étaient avides, son éditeur lui a demandé de lui fournir tous ces écrits, tout ce qui pouvait traîner dans ses tiroirs, et en attendant son nouveau best-seller, il en a fait un recueil.
- Je le prends. J'ai justement beaucoup de souvenirs à effeuiller ce soir.
Je paye puis je sors, heureux de mon achat. Je fais quelques pas, descendant une rue puis l'autre, et je trouve ce que je cherchais, un café. J'entre et je m'installe, commande une bière (c'est mon anniversaire) et sors le livre de son sachet. Il est volumineux. Elle m'avait bien dit qu'elle en faisait des tomes. Je l'avais rencontré sur un site d'auteurs en herbe et j'avais tout de suite été séduit par son écriture déliée. Elle avait dix-sept ans à l'époque et elle promettait. Dans l'un de ses posts, elle avait lancé une idée d'écrire un petit texte, au pied levé, à partir d'une image. Justement celle qui se trouvait en couverture de son livre. Et puis, elle nous avait donné son histoire. Après l'avoir lue, j'ai sincèrement admiré le courage de celles et ceux qui oseraient poster après elle. Il y en a eu quelques uns. De beaux essais. Mais ils ne concouraient pas dans la même catégorie : eux faisaient du saut en hauteur, elle faisait de la perche. C'est de là que j'ai décidé de l'appeler Bubka.
Ne voulant pas me frotter à cette épreuve (le courage et moi, ça fait deux), je lui ai seulement laissé un petit message : Bravo Bubka, 6 m 16. Nouveau record. Elle a pas du tout comprendre.
En sirotant ma bière, je sors mon smartphone de la poche intérieure de ma veste et me connecte à internet. Je voulais savoir si elle était toujours sur le site. Je clique sur Booknode, toujours dans mes favoris. Après quelques secondes de recherche intensive, quelques mots clés bien placés, je retrouve son profil. Dernière connexion le 07 avril. Ah, on oublie pas ses plaisirs d'antan. Je clique sur Message privé et j'écris : Salut Bubka, ça fait quoi la notoriété ?


A Mondaye
http://booknode.com/forum/viewtopic.php ... 0#p1793243
Dernière modification par Coudenhov le sam. 11 mai, 2013 9:59 pm, modifié 2 fois.
Aventuri

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par Aventuri »

je sait pas si c'est voulu mais c'est marrent ça me fait pensait a nous et ce qu' on fait en ce moment
(les suceur d'encre)

c'est très bien fait et ça me plais beaucoup je me suis sentis prisent dans l'histoire j'étais a fond dedans. ;)

au plaisir
avent.
ombre-rouge

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par ombre-rouge »

hey!
j'ai pas internet pendant 3 semaines, je reviens et je tombe sur QLSTM et je dois dire que ce texte fout des frissons, c'est une perle.
et je t'en prie, si je poste c'est également parce que j'en ai... besoin. donc pas la peine de me remercier.

SI TU NE M'AS JAMAIS QUITTE : il est très beau et un peu touchant, bien qu'il ne soit pas mon préféré.

Dans sa prison de papiers
: il est très doux, un peu irréel, je sais pas pourquoi mais il donne une impression pas de froid mais d'engourdissement, on se laisse bercer, un peu comme quand on est enfant et qu'on nous raconté un histoire de conte de fée.

Deux mots: les mots s'enchainent, et se succède parfois fluides, parfois brusques mais toujours remplis de sentiments.

25125 Les yeux de l'amour: parfois on comprend ce qu'il y a au delà des mots, parfois on se limite à ses derniers, ou encore on peut les laisser nous entrainer, jusqu’à ce que notre imagination ai pris le relai.

Don d'inspiration
: des mots mis sur une feuille qui semblent s'amuser, ils ne cherchent pas à nous apprendre, ou à philosopher, ils sont là entre eux pour pouvoir s'amuser parfois au dépend des lecteurs qui pendant un moment, se retrouvent paumés....

Petit bambin marche à cloche pied: c'est doux amer, et plus doux qu'amer

Le caméléon blanc: pour un caméléon blanc il est plein de couleurs, et cela bien que tu n'en nomes pas une seule. je ne sais pas si je suis très claire, ce poème est très beau, tu parles en images,il ne faut pas toujours se fier aux mots, pour apercevoir un autre visage

Paris, 8 avril 2017: il est bluffant, j'ai mis du temps a enregistrer toute les informations, que ton texte transmettait, il est beau, et doux. et j'aime bien l'idée que tu te fais des parisiens, même si tous ne sont pas toujours pressés... :)
Coudenhov

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par Coudenhov »

Ombre-rouge, ton poème est d'une beauté époustouflante : derrière tes mots transparaissent tant de réceptivité, et cependant, rien que... attend, je vais relire... :D

Un super ballade à travers ces quelques poèmes... bref, j'aime beaucoup ta sensibilité retenue,
mamamangue

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par mamamangue »

... Comment dire.. C'est absolument génial. Sans vouloir en faire trop ou trop peu. Mélange de souvenirs, de douceurs, de beauté, et cette touche de réalisme qui nous pousse -qui me pousse- toujours à se demander si ce que tu "raconte" (le mot me parait vulgaire pour décrire la beauté de ce texte) est vrai ou non, a été vécu ou non. Mais peu importe la véracité tant que c'est vraisemblable. C'est une oeuvre à part entière, un bout d'histoire, la page d'un livre qui se tourne mais qu'on oublie pas.

Bravo; c'est tout ce que je peux dire pour exprimer mon respect et mon admiration.

PS: rien ne vaudra jamais à mes yeux les sensations du toucher d'un vieux livre aux pages jaunies par le temps, aux bouts écornés par les mains qui les ont tournés.
Coudenhov

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par Coudenhov »

Plus rien... Fallait passer avant :lol:
Dernière modification par Coudenhov le sam. 25 mai, 2013 5:24 am, modifié 1 fois.
Coudenhov

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par Coudenhov »

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Hienghène (Traduction : pleure en marchant), il y a un (?) temps


C'est bizarre que le cœur n'ait pas de cœur ?
Il a été arraché par sa sœur... à moi, désolé...
Mais surtout pense à ton cœur...
Hienghène, pleure... marche... parle... pleure
T'inquiètes... j'ai ton cœur, mon cœur.
ombre-rouge

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par ombre-rouge »

étrangement c'est pas aussi agressif qu'on pourrait le croire après avoir vu l'image,
le poème et la photo se complète.
la photo apporte une note de violence et le texte une douceur triste et un peu amer.
c'est beau.
Aventuri

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par Aventuri »

trop beau, trop triste, j'adore.

au plaisir
avent.
mamamangue

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par mamamangue »

Superbe: délicatesse et force. Beauté et tristesse. C'est superbe, vraiment.
Coudenhov

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Re: Frémissements... sur l'onde

Message par Coudenhov »

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Que ne suis-je..

... capable de dire non, à un ami, à n'importe qui,
capable de ne pas donner, tout ce que j'ai, sur un simple s'te plait,

... capable de donner ma vie pour "mon" pays,
capable de la sauvegarder au mépris des amis,

... capable d'aller prier dans un lieu consacré,
capable d'oublier que la Vie et l'Amour sont vrais,

... capable de fermer mon cœur aux cris de malheur,
capable d'exulter pour un nouveau range-rover,

... capable de me dresser sur la pointe des pieds,
capable d'écraser le nain d'à-côté,

... capable de maudire le ciel... et puis de vous laisser,
capable d'apprécier les princes du merdier,

... incapable d'aimer.


A mes parents,
pour tous leurs bienfaits.
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