Je peigne mon sourire
Feinds un léger regard
Et mes doigts entrouverts le laissent partir
Tomber au sol avec panache.
Même si le choc est lourd
Et bruyant
C’est un bruit élégamment funeste
Quelque chose de mélodieusement infâme
Qui me soulage horriblement.
Je ne risque pas un oeil dix mètres plus bas
J’y laisserais des empreintes de culpabilité
Son âme pourrait suivre ma trace
Ou son corps me souiller.
Non! Je n’ai plus peur maintenant
Ses mains ne peuvent plus caresser que la terre
Ses lèvres n’embrasser que le vent
Sa peau ne frotter que le sang.
Un soupire, je vais bien
Un silence, puis plus rien.