Les passants

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Juli_tte

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Re: Les passants

Message par Juli_tte »

Elle mâche son chewing-gum avec frénésie. Personne ne se rend compte de ce qui vient de se passer ? C'est un scandale ! Pourtant ça s'est vu comme l'l’œil sur la figure ! Ah moins que ce soit le nez... Enfin bref, quand elle est sortie du magasin dans lequel elle venait de dépenser une petite centaine d'euros, un homme, plutôt grand, le crâne dégarni, portant une barbe et des vêtements qu'elle qualifiait de démodés, l'a regardé ! Vous vous dites sans doute que ce n'est rien, surtout que son style ne passe pas inaperçu au milieu de cette masse informe de gris. Mais ce n'est pas rien car il l'a regardé dans les yeux, pendant une demi seconde à peine mais c'est bien dans ses yeux qu'il a regardé et non dans son décolleté ! C'est la première fois que cela lui arrive depuis plusieurs année... Et c'est inadmissible ! Il n'a rien remarqué, ni ses vêtements, ni son maquillage. Il n'a même pas lorgné sur ses jambes minces qu'on aperçoit grâce à sa jupe ! C'est vrai qu'elle n'avait mis qu'une heure et demie pour se préparer ce matin mais tout de même !
Elle hésite à aller le voir pour se rassurer du fait qu'elle n'est pas devenue comme la "normale" et qu'on la regarde dans les yeux comme ces personnes mais finalement lorsqu'elle surprend un gamin de douze ans regarder ses cheveux elle se sent sauve. Il faudra tout de même qu'elle pense à racheter une jupe plus courte...

j'ai fait un peu cliché mais bon...
dorianepapermoon

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Re: Les passants

Message par dorianepapermoon »

J'ai cru que c’était elle. Elle avait les mêmes cheveux, blonds pales tandis que je les avais noirs. Mais non, ce n'était pas elle. Trop vieille. Des vêtements dont le décolleté laissent deviner la profession qu'elle exerce.
Je passai mon chemin et m'arrêtai dans une rue déserte. Un sanglot monta dans ma gorge et je tentai tant bien que mal de l'étouffer. Il ne fallait pas que je perde espoir maintenant, sinon tout serai fini pour elle. Elle, Lilja, ma sœur jumelle. Disparue. Aucune nouvelles depuis qu'elle avait été enlevée dans notre petite maison, deux mois plus tôt. Jusqu'à ces messages étranges que j'avais découvert sur des forums. Combinés, ils livraient...
Brusquement un jeune pickpocket me percute et s'enfuit avec mon portefeuille dans la main. Je lui cours après, bien sûr, mais je ne suis pas au meilleur de ma forme, aussi quand quelqu'un apparaît à l'angle de la rue je le percute de plein fouet. Je lève les yeux et retient ma respiration, comme si un souffle d'air aurait pu faire disparaître ce mirage.
Mais non, c'est bien ma sœur cette fois et tout en moi le hurle, depuis son odeur de menthe poivrée à mon expression choquée qui se reflète dans ses yeux.
Je n'ai jamais été aussi heureux de croiser un pickpocket.
EGih

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Re: Les passants

Message par EGih »

J’étais comme une de ces filles que l’on voit dans les filmes. Une marguerite à la main, murmurant d’une voix chagrinée : il m'aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout…
Sauf qu’a la place de tenir une fleur dans mes mains, je tenais mon bonnet en laine noir -trop grand pour ma tête- et je murmurais : sans-abris, pauvre, chômeur, modeste, favorisé ; en regardant les passants qui défilaient à vive allure sur les pavés de la rue. M’ignorant complètement.
Leur plus grosse erreur.
Ils ne se méfiaient jamais du petit garçon assis dans les marches d’un immeuble, semblant attendre ses parents. Ils ne se méfiaient jamais du garçon qui avait un vieux ballon dans les pieds et faisait semblant de jouer. Ils ne se méfiaient jamais d’un petit garçon au regard innocent.
Et tant mieux pour moi. Ma vie de pickpocket serait vachement plus compliquée si c’était le cas.
Je murmurais toujours: sans-abris, pauvre, chômeur, modeste, favorisé ; lorsque j’aperçu un riche. Je me levai discrètement, mis le bonnet sur ma tête, ramassai mon ballon et le suivis.
Ca se voyait au loin que ce vieux était riche. Ce n’étais pas trop dans ses vêtements que ça se voyais. Il ne portait pas de costume ni de grosse montre, même si un regard attentif remarquait les chaussures de marque soigneusement vernies. Non. C’était plutôt dans sa façon d’être. Il marchait la tête haute, regardant tout droit, le visage et les poings détendus. L'ombre d'un sourire dans son regard. Comme si le malheur ne pouvais pas l’atteindre, comme s'il était intouchable. Comme s’il ne craignait pas de perdre l’emploi, d’entendre sa femme se plaindre du manque d’argent ou ses enfants du manque de jouets ou de nourriture. Comme s’il avait tout.
J’étais tout près de lui quand je décidai de passer à l’action.
Je lui rentrai dedans, laissai tomber mon ballon et lui demandai pardon. Lorsqu’il se baissa pour le ramasser en bon citoyen qu’il était, je glissai discrètement ma main dans sa poche.

:D ;)
Brendaandco

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Re: Les passants

Message par Brendaandco »

Je marchai tranquillement, profitant de ma liberté retrouvée. 15 ans, 15 ans que j’étais enfermé dans cette cellule de quelque mètre carré. J’étais perdu dans mes pensées, lorsque ce gamin me bouscula.
Je me baissai pour lui ramasser son ballon, et il me faisait les poches. Qu’il fasse, il sera bien déçu de son butin, un vieux portefeuille usé et vide surtout. Quel malheur un enfant de cet âge être pickpocket. Je gardai toujours ma carte bancaire dans la poche de ma chemise qui se fermait par un petit bouton. Je venais de m’offrir de beau soulier vernis, j’étais fier.
Fier d’avoir de belles chaussures, mais ce n’était pas l’essentiel pour le moment. Car je n’étais pas coupable, c’est d’ailleurs pour cela qu’on m’a libérée, et amplement dédommagé. Une erreur judiciaire m’a-t-on dis. Tu parle, une erreur orchestré par mon soi disant meilleur ami, me faire accusé du meurtre de sa femme.
Celui que j'ai considéré comme un frère, a torturé, violé et sauvagement assassiné son épouse. Je me vengerai et la vengerai aussi, il s’agissait de ma sœur, ma petite sœur chérie. Il avait privé mes neveux de leur maman. C’était un monstre.
J’ai perdu tant de chose à cause de lui, quinze années de ma vie, ma femme, mes enfants, ma petite sœur, et celui que je prenais pour un ami. Il est parti du pays m’a-t-on appris à la minute où il a su que je serais libéré. La justice n’avait pas encore pu prouver que c’était lui, peut importe, moi je savais, il me l’avait lui-même avoué, osant venir me narguer en prion.
Il paiera cher, et il souffrira autant que j’ai souffert.
dorianepapermoon

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Re: Les passants

Message par dorianepapermoon »

La culpabilité m'écrase. Je ne peux plus. C'est trop dur. Je revoie à chaque fois son visage dans mes rêves. Je n'arrive plus à dormir. Et il y a aussi mon beau-frère, qui vient d'être libéré. Il a été accusé à tort. Et je le savais, puisque c'est moi qui l'ai tuée ! Et pourquoi ? Hein, pourquoi ? Je n'en ai aucune idée. Pourquoi je ne me suis pas dénoncé ? J'avais peur, peur de ses yeux quand il me regarderait.
Mais bon, tout ça sera bientôt fini alors pourquoi y penser ?
Je m'avance et passe cette épreuve. C'est drôle comme tout est paisible d'en haut. On voit toutes ces grands-mères qui promènent leurs chien tranquillement, tout en discutant. On voit aussi des groupes de jeunes qui rigolent, heureux d'être ensembles. Et puis tout les bruits sont étouffés, comme si l'air était fait de coton. C'est agréable de ne plus entendre les voisins crier ou la voix de ma femme qui hurle dans ma tête. Au loin je vois une jeune étudiante qui tourne au coin de la rue et disparaît. Soudain je lève les yeux et m'aperçoit que le sol se rapproche dangereusement. La gravité reprend ses droits et je m'écrase sur le trottoir, moi, qui ait sauté du haut de l'immeuble.
AliceLaMiss

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Re: Les passants

Message par AliceLaMiss »

Si je ne me dépêche pas, il va sûrement en prendre trop. Je marche sans le faire exprès sur le bout de pancarte d'un SDF. Il y en a tellement que maintenant plus personne n'y fait attention. Quelle misère. J'entends un bruit sourd derrière moi, mais trop plongée dans mes pensées, je n'y fais pas attention. Mes pensées occupent toute mon attention. Ni les personnes de la rue, ni le suicidé (je l'apprendrai le lendemain) ni le SDF savent ce que je vis.
J'arrive chez moi, et avale les marches d"escalier 2 à 2 tellement je suis pressée de rentrer. J'ouvre. Trop tard. Je le vois, gisant à demi sur le canapé, à demi par terre. Sa main pends et effleure le sol. Son coude saigne d'une minuscule piqûre, qui forme une petite larme de sang. Essoufflée, je me jette pourtant sur lui, pour le réveiller de sa léthargie. Espérer qu'il n'a pas fait d'overdose, travailler jusqu'a pas d'heure pour essayer de joindre les deux bouts, hurler en silence et me demander pourquoi pour l'amour du ciel on m'inflige ça, voilà mon quotidien.
Je vois son ventre lentement se soulever, et je lâche tout. Je m'effondre près de lui, je pleure jusqu'à n'en plus pouvoir, je trempe son tee-shirt. Je sors le couteau suisse qui ne me quitte jamais, cadeau de lui pour nos 1 an, et trace une énième ligne. La douleur me ronge, physiquement et mentalement, mais je ne peux pas m'en empêcher. C'est trop dur, je ne peux plus supporter tout ça toute seule. Le sang coule et tâche la table basse d'une jolie couleur. Pour lui, j'aurais fait n'importe quoi, pour le sortir de cet enfer. Mais quoi que je fasse, la coke aura raison de nous. Je me démènerai jusqu'à la mort pour l'aider, parce que je l'aime, mais là j'ai atteins mes limites. Deux ans que je me bats avec lui contre cette addiction, deux ans que je supporte ses pleurs parce qu'il s'en veut de me faire subir tout ça, qu'il me pousse à partir, mais jamais je l'abandonnerai. Mon amour. Je l'embrasse, et me relève.
Brendaandco

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Re: Les passants

Message par Brendaandco »

Je l'entends de façon si lointaine, ma princesse, elle pleurs. Qu'ai je fait??? Ah oui je me rappel, difficilement, je plane, je ne suis pas loin d'y passer cette fois. Mais je n'en pouvais plus, je tremblais, suais, avait froid, j'étais en manque. Je la hais cette sensation que je ne connais que malheureusement trop bien.
Elsa, elle me parle entre deux sanglots, j'ai essayer de l'éloigner, elle n'a pas a supporté tout ça. Je ne mérite pas. J'arrive, je ne sais par quel miracle, à comprendre qu'elle s'en va pour nous rapporter quelque chose à grignoter. Elle me supplie de ne pas mourir. Y'a tant de peur dans sa voix. Je me déteste... Puis le noir, j'ai du m'endormir, je ne sais pas.
J'ouvre les yeux, j'entends un bip strident dans mes oreilles. Il y a beaucoup de lumière, j'ouvre péniblement les yeux, j'aperçois vaguement Elsa à l'autre bout de la pièce, et tout près de moi, une belle femme en blanc, une infirmière ou un médecin, je l'ignore. J'arrive juste à saisir, que je suis aux urgences, j'ai failli mourir.
AliceLaMiss

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Re: Les passants

Message par AliceLaMiss »

Ben dis donc, il a failli y passer ! Les pauvres, ils en voient de toutes les couleurs. Je connais bien ce couple, Elsa fait un stage ici, et Paolo, quand il n'est pas défoncé, vient la chercher le soir. Des fois je me dis qu'ils ont de la chance dans leur malheur, c'est des seuls couples que je connaisse qui soit réellement amoureux.
Paolo vient de se réveiller, et Elsa, qui a passé les dernières 24h à son chevet, accoure pour le serrer dans ses bras. Je sors de la chambre pour leur laisser un peu d'intimité, mais travers la vitre, je les vois se regarder, et je jure qu'à les voir, on se demande pourquoi ils doivent subir ce calvaire.
Soudain, j'entends des hurlements. C'est Paolo qui fait une crise. Il hurle de douleur, il hurle que du des fourmis courent sous sa peau, il se gratte la peau des bras jusqu'au sang, devant sa copine qui mi pleurant mi contrôlant la situation, le force à la regarder dans les yeux. Il arrête de se gratter, mais des larmes coulent. Elle l'aide à se calmer, et l'impossible qui n'arrive jamais d'habitude, arrive : les drogués, normalement, continuent d'halluciner jusqu'à ce qu'ils aient leurs doses, mais elle, elle arrive à le calmer, grâce à des caresses et des murmures.
Entre temps, le docteur La Ferté, que j'avais appelé, arrive. Il me jette un rapide coup d'oeil, tout en me demandant ce qui ne va pas, et je lui explique. Voilà pourquoi je me lamentais tout à l'heure : je fais près de 43h par semaine, et forcément, ne suis jamais à mon avantage. Pourquoi n'ais-je jamais les faveurs de Cupidon, ça, c'est un triste mystère...
layla

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Re: Les passants

Message par layla »

Je referme doucement la porte derrière moi, laissant somnoler M.Paolo. Je dois me rendre dans la chambre 106, où on m'attend pour un sérieux cas. Mes pauvres petites infirmière n'arrivent jamais à calmer cette vielle pourriture de petit vieux qui n'en fait qu'à sa tête.J'ai la réputation d'être rude, jamais content et assez peu aimable, je crois que c'est pour ça que c'est moi qui dois me charger de l'autre cas. Justement, Stéphanie sors de la (redoutée !) chambre 106, et me fais comprendre à sa tête que j'ai du pain sur la planche. Le vieux est assis dans son lit, ses médicament pour le coeur devant lui. Je décide d'y aller "franco" :
-Alors, c'est quoi le problème M.Pourte ?
-J'veux pas prendre mes médicaments pour le coeur ! braille-t-il de sa voix de gamin enroué.
-Si vous les prenez pas vous allez crever, c'est ça que vous voulez ? *Toc, prends ça*
-M'en fiche ! *Je vous lui défoncer sa petite tête je crois*
-Vous allez bouffer c'est clair ?
-Nan !
P**** , je suis censé faire quoi moi, dans ces cas là ?!
Brendaandco

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Re: Les passants

Message par Brendaandco »

Je sais que je dois être compréhensive et patiente, mais ce malade, Mr POURTE, il est insupportable. Le docteur LA FERTE, va avoir du mal à s'en sortir.
Je ne peux me préoccuper de ce patient plus longtemps, beaucoup d'autres m'attendent. J'adore mon travail, il est parfois trés dure moralement, mais parfois il apporte son lot de joie et d'espoir.
Je vaque à mes occupations, lorsque j'aperçois ce jeune homme qui crie... "Non ce n'est pas possible, nonnnnnnnnnnnnnnnnnn....." le tout s'ettoufant dans un horrible sanglot. Je voulais aller à sa rencontre, pour parler un peu avec lui, mais il est parti en courant.
De plus la patiente que je m'apprêtais à aller voir à besoin de moi. Le travail à commencer, son bébé arrive...
C'est magnifique de pouvoir aider à donner la vie.
dorianepapermoon

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Re: Les passants

Message par dorianepapermoon »

Bon sang ! Ce n'est pas possible, non, pas possible !
Comme pour démentir ces pensée je sens le goût salé des larmes qui roulent sur mon visage. Pourquoi ? Tout en ressassant ces questions je me dirige vers le jardin de l'hôpital. Dehors tout est froid et sombre. Je m'assois sur un banc et remarque qu'il neige. Et je repense.
Je repense au jour où on s'est rencontrés, au collège. On est le genre de gars qui recherche pas spécialement la bagarre mais qui fini toujours par la trouver. Et forcément dès qu'on s'est vu on est devenu des rivaux. On se donnait des challenges et on se retrouvaient en dehors des cours pour les réaliser. C'est comme ça qu'on est devenu amis. Après réflexion, ces duels nous ont évité pas mal d'ennuis. Qui sait ce qu'on aurait pu faire à la place ? Des combats de rue ? Des trafics ?
Enfin, jusque là ça ne nous avait apporté que des bonnes choses, comme une condition physique de rêve et une amitié en béton. Jusque là. Jusqu’à ce qu'un chauffeur ne le renverse.
Et maintenant on m’annonce qu'il est dans le coma et qu'il ne se réveillera probablement pas.
C'est mon seul ami, sans lui, tout mon univers s'écroule. Mes larmes recommencent à couler. Je ferme doucement les yeux et reste ainsi un petit moment. Quand je les rouvres, un petit garçon me regarde avec un air inquiet qui se transforme vite en sourire quand il voit que vais bien. Puis il s'en va, cheminant dans la neige. Il me faut un instant pour me demander ce qu'il fait dehors à la nuit tombée alors qu'il neige. Mais bon, ça ne me regarde pas, et j'en ai fait des pires !
Brendaandco

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Re: Les passants

Message par Brendaandco »

Il avait l'air si triste sur son banc tout seul... Ca m'a fait plaisir qu'il me fasse un sourire...
Je ne devrais pas être dehors tout seul, mais je n'en pouvais plus d'entendre mes parents se hurler et taper dessus... S'ils s'aperçoivent que je suis sorti, je vais encore en prendre une bonne.
Je marche dans la neigne, j'aime bien le bruit que ça fait, je ne sais pas combien de temps il s'est écoulé, mais je me rend compte que je me suis beaucoup éloigné de mon quartier car je me trouve dans celui de mes grands parents.
Il fait nuit, j'ai l'impression qu'il est trés tard mais en réalité il n'est que 18h30, je décide d'aller jusque chez ma mamie, elle m'acceuillerait, elle sait ce qui se passe à la maison... Elle dira à maman et papa qu'elle est venu me chercher, mais qu'ils était "trop occupé", et ne s'en sont pas rendus compte.
Je marche d'un pas décidé, du haut de mes 9 ans et 10 mois, c'est important les 10 mois, ça veux dire que j'aurai bientôt 10 ans. Je suis presque arrivé, lorsque j'entends des sanglots, je l'aperçois un peu plus loin, une fille, elle pleurs, elle a les joues stirées de noirs, ça me rappel maman lorsqu'elle pleurs. Elle m'avait une fois, car je croyais que c'était des bleus, mais j'étais trés petit, que c'est le maquillage qui coule. Elle marche sans regarder devant elle, elle devrait faire attention, elle pourrait tomber.
J'arrive enfin chez ma grand mère, elle n'est pas trés étonnée de me voir, ma mère l'a appelé me cherchant partout, elle lui avait dis que j'étais là, je prenais un bain. Je l'aimais ma grand mère, plus que tout.
Prisma

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Re: Les passants

Message par Prisma »

La rue est presque déserte. Il est 18h30, à cette heure là ce n'est pas étonnant. Je devrais penser à rentrer, mais je n'en ai pas envie. Je pleure sans m'arrêter depuis combien de temps exactement ? Je ne sais plus. J'espère juste que bientôt, j'aurai épuiser le stock de larme disponible dans un corps humain.
Mon mascara a du coulé et je dois avoir les yeux un peu rouge. J'ai les joues collantes, mais je ne veux pas les essuyer. Je suis sûre d'avoir une figure affreuse, et ça me fait presque sourire, parce que c'est la dernière chose au monde qui m'intéresse à ce moment précis.
Je fixe un point imaginaire tout droit devant moi et je m'arrêterai quand je sentirai moins la grosse boule dans ma gorge. Je voudrais être en paix pendant une seconde, ne plus penser à rien ; je suis tellement fatiguée !
Mon point imaginaire se floute soudain, un gars s'est mis juste devant ! Je crois qu'il me regarde, mais j'ai les yeux plein de larmes et je ne suis pas sûre de pouvoir entendre ce qu'il a à me dire. Il m'adresse alors la parole et la bulle autour de ma tête éclate brutalement :
- Hé, Marie ! ça va ?
Brendaandco

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Re: Les passants

Message par Brendaandco »

"Hé, Marie, ça va???" Elle a une tête à faire peur. Que lui est il encore arrivé???
Elle ne me répond pas mais se blottie contre moi et pleurs à gros sanglots, elle a du pleurer ainsi depuis un moment pour avoir les yeux qu'elle a maintenant. Au bout de quelques minutes, elle se calme. Elle s'écarte un peu de moi, sans pour autant quitter mes bras.
"Sylvain... C'est Léa...Ses examens ont révélés que le cancer s'est propagé. Elle n'a que 9 ans, ce n'est pas jute".
"Oh Marie, non!! Même si les chances sont minimes, garde espoir. Pour se battre elle aura besoin d'y croire fort! Je serais là moi auss!"
"Merci Sylvain. Je t'embête avec tout ça. Pardon."
"Pas du tout. Tu es mon amie, ma meilleure amie. C'est normal d'être là quoi qu'il arrive. Je vais te raccompagner chez toi."
"Merci"
Nous partîmes, bras dessus dessous. Je sentais qu'elle avait besoin d'être soutenu. Sa petite soeur est malade depuis un moment, mais ça ne s'était pas aggravé jusque là. Léa est une petite fille adorable et pleine de vie. J'espère qu'elle sortira de tout cela.
J'étais perdue dans mes pensée et occupée à vérifié que Marie ne me fasse pas un malaise, elle était trés fatiguée. Quand furtivement j'aperçus un jeune garçon partir à toute allure et se cachant, échapant ainsi au groupe qui, à priori, le poursuivait.
dorianepapermoon

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Re: Les passants

Message par dorianepapermoon »

Je cours le plus vite possible, sautant et évitant les obstacles du centre ville. L'ivresse de la course me donne le sourire tandis que le vent décoiffe mes cheveux. J'entends les gars qui me poursuivent en jurant. Je me rappelle très bien ce qu'ils m'avaient dit il y a seulement quelques semaines :
"Arrête de tout prendre à la légère, tu sais bien que le chef n'aime pas ça, il a l'impression qu'il n'a aucun contrôle sur toi..."
Mais je continue de courir car maintenant c'est trop tard et de toute façon je n'ai pas vraiment envie de retourner m'excuser si c'est pour subir un passage à tabac.
J'aperçois un parc et en franchis le mur d'un bond. Sous les arbres il fait sombre et frais, et une douce odeur d'herbe coupée embaume l'air. C'est très agréable et je décide d’aller me dissimuler dans un des grands buissons qui bordent l'entrée. Je m'assoie sur le tapis de feuilles mortes et pars d'un grand éclat de rire. Je reste là un moment avant que ma grande sœur n'arrive. Elle a 18 ans et je sais tout de suite que c'est elle à sa manière de se déplacer silencieusement et de m’attraper par le col.
-"Ça va pas non ?! Je t'avais déjà dit que c'était une mauvaise idée de traîner avec eux, mais si j'avais su que tu te les mettrais tous à dos ! Et arrête de sourire tout le temps comme si rien ne pouvait t'atteindre !..." Sur ces mots elle commença à pleurer. "Écoute, je sais que tu as vu des choses... Mais maintenant on s'en est sortis, on peut avoir une vie normale ! Allez, viens, on rentre."
Nous cheminons donc dans la nuit jusqu'à notre barre d'immeuble, où nous croisons notre voisin de palier, un homme d'environ vingt ans pour qui je suis sûr que ma sœur à un petit faible... D'ailleurs elle rougis à sa vue, avec ses yeux mouillés et son petit air gêné.
Brendaandco

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Re: Les passants

Message par Brendaandco »

Je me prépare à sortir de chez moi, je n’en peux plus d’entendre ma mère me rabâcher sans cesse les même choses… « Range tes affaires, tu n’es plus un enfant. », « soit un peu plus sérieux dans tes études… » Et j’en passe. Je sais qu’elle a raison. Elle travail dure pour pouvoir me payer mes études, la pension que mon père verse ne suffit pas à tout couvrir. Il pourrait faire plus s’il voulait, il a beaucoup d’argent… Mais bon je ne suis pas son fils préféré….
J’enfilé mes baskets et ma veste de façon assez mécanique, tellement j’étais perdu dans mes réflexions… Mais j’en sorti brusquement en croisant ma jolie voisine de palier….
Elle est vraiment superbe, et me plaît beaucoup. Mais je n’ai pas le temps pour ça, pas pour le moment en tout cas, il faut que je réussisse mes partiels après peut être….
Je ne m’attarde pas sur le palier et je descends. J’avais envie de marché un peu, de plus il me fallait quelques fournitures pour mes cours.
Je vais dans mon magasin de papeterie préféré, j’adore cette boutique, je trouve toujours tout. Je déambule dans les rayons et au détour de l’un d’entre eux, je vois une femme d’environ 40 ans, qui vole. Elle est habillée joliment, du moins c’est l’effet qu’elle fait au premier coup d’œil. Car en l’observant plus attentivement, on voit que ses vêtement ont étés raccommodés, et sont vraiment usés. Elle met plusieurs choses dans son sac, je la suis discrètement et regarde son manège. Elle a pris des choses bien précises.
Puis, quand elle a fini, du moins je suppose, elle sort de façon naturelle… J’ai hésité un moment à la dénoncé, mais je me suis ravisé. Elle doit en avoir besoin et au vu de ses habits, elle ne doit pas être argentés.
mollyandherbooks

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Re: Les passants

Message par mollyandherbooks »

Autour de moi un homme du vingtaine d'année,une vieille dame et un vendeur.
Je guette le moindre moment d'inatention,chaque seconde est précieuse.
je m'appuie discrètement contre le rayon le plus éloigné du vendeur.
Je suis en position il ne me reste plus qu'a attendre.
Après ce qu'il me semble être une éternité le vendeur détourne momentanément le regard.
Rapidement j'attrape la première chose qui me tombe sous la main et je la cache sous mon manteau.
A partir de ce moment j'ai exactement 27 secondes avant que quelqu'un se rendent compte que mon manteau ressemble à un vieux torchon rapiécé,53 seconde avant qu'il ait des doutes et 76 avant qu'il appelle la police.
Je passe nerveusement ma main dans mes cheveux.
Je n' en suis pas à mon premier vol mais à chaque fois cette sensation de malaise me reviens.
éxaspérente.
Trois pas et je franchis la porte, huit et je me met à courir.
L'homme m'a vu mais je n'en ai rien à faire maintenant; je suis déjà loin.
J'accélère.
Les gens me prennent pour une folle je n'en ai rien à faire non-plus.
Jamais il ne comprendront de toute façon.
Jamais il ne m'aideront.
Les visages défiles.
flous.
Comme dans un rêve.
Le choque me ramène brusquement à la réalité.
Dans ma course j'ai bousculé quelqu'un.
Affalé sur le sol il ressemblerait presque à une chose fragile si un nombre incalculable de tatouages et de cicatrices ne recouvrais pas son corps.
Je n'ai pas le temps de m'attirer des ennuis.
je le contourne rapidement et me remets à courir.
Plus vite.
De plus en plus vite.
A l'angle de la rue j'arrête enfin cette course éffrénée,à bout de souffle.
Je m'arrête.
Rapidement je sors l'objet de cette pagaille de sous mon manteau:
Un quitte de fournitures scolaires.
Ma fille ira à l'école.
papilio

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Re: Les passants

Message par papilio »

Je me relève péniblement. Cette femme qui m'a bousculé s'est à peine retournée, mais j'ai lu dans ses yeux qu'elle ne pouvais pas faire autrement. Ce n'est pas grave après tout, comme douleur j'ai connu bien pire. J'ai maintenant 20 ans et j'ai pratiquement raté tous ce que j'ai tenté d'entreprendre.
J'époussette mon jean troué qui tombe négligemment sur mon corps fin et réajuste ma veste en cuir noir. Dans mon élan, j'ai aperçu mon reflet sur une des baies vitrées de la boutique d'en face. Mes cheveux jais m'arrivent jusqu'à la naissance de la nuque, ce qui choque le plus, ce sont mes tatouages : j'en ai deux sur le visage et on devine que j'en ai sur le torse parce qu'on peut apercevoir la naissance d'enchevêtrements noirs à la base de mon cou qui plonge sous mon t-shirt. Sans parler de mes stigmates, une balafres à présent cicatrisée me zèbre la joue droite.
Je m’écœure, quand je pense à ce que j'ai fais de mon visage... La cicatrice, ce n'était pas volontaire, juste un pari qui à foiré. Par contre les tatoo, je les ai vraiment voulu. Je revois encore la tête de mes parents quand ils m'ont dit qu'ils ne voulaient plus de moi sous leur toit. Depuis, j'erre sans but, je dors où je peux, je mange quand je peux. Parfois, je voudrait reprendre mes études pour devenir informaticien, je n'était pas si nul disait-on. Alors que je songeais, mes pas m'avaient guidés jusqu'à mon ancienne demeure, mes parents y habitent encore. Il serait temps que j'aille leurs parler et qu'on s'explique enfin, ça fait 1 an qu'on est en froid. Je soupire et monte la première marche avec une pensée pour la petite fille aux joues rebondies et au beau visage qui compte ses sous avec application en sortant de la confiserie. Comme j'aimerais avoir à nouveau une ardoise vierge et un bel avenir devant moi.
Prenant une brève inspiration, je presse la sonnette.
Dernière modification par papilio le dim. 19 janv., 2014 4:51 pm, modifié 1 fois.
bizon

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Re: Les passants

Message par bizon »

Il ne manque rien, le vendeur m'a bien rendu tout mon argent, contre un sachet de bonbons qui trône dans ma poche de pantalon. J'y plonge la main et en ressort une magnifique petite boule rose qui m'a l'air des plus appétissantes. Je la four dans ma bouche et ferme les yeux. Je la sens fondre doucement et j'avale ma salive mélangé au sucre. Je ne comprend pas pourquoi on échange des choses si délicieuses contres des pièces dur, moche et qu'on ne peut même pas manger. Et pourtant, le vendeur les regardaient avec tellement d'intérêt! Décidément, je ne comprendrai jamais les adultes, mais je ne préfère pas. Je n'ai jamais eu envie de grandir. Les grands sont trop compliqués, cherchent les choses trop loin. Il suffit que je ramène un bonhomme rouge qui boude_c'est ce que la maîtresse nous attribue lorsqu'on fait des exercices_pour que mes parents ce mettent dans tous leurs états! D'ailleurs, quand je le dit que les adultes ne sont pas logiques : Une jeune femme, grande et mince, une mini-robe rose flashi, des lunettes de soleils aussi grandes que mes mains et un rouge à lèvre à la main vient de passer devant moi.Quel idée de ce faire autant remarquer avec des couleurs aussi peu choisis! Elle adresse d'ailleurs un sourire de ses lèvres roses bonbons à un jeune gars qui la lorgne du regard! Les adultes vraiment, incompréhensible!
Brendaandco

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Re: Les passants

Message par Brendaandco »

Je suis horrifiée par ce que je vois. Les jeunes filles d’aujourd’hui ont des tenues plus que limite. Elles ne se rendent pas compte de ce qui peut leur arriver… Un type mal attentionné la croiserait ainsi et penserais que la porte est ouverte à n’importe quel perversité.
En même temps, je l’envie cette demoiselle, elle est libre, elle a l’air bien sa peau…
Je me regarde dans la vitrine du traiteur réputé, et donc hors de prix, duquel je sors. De quoi ai-je l’air ?? D’une femme classe et chic, fortuné. Ce que je suis sans conteste, mais il manque quelque chose à ma vie, un peu de folie…
Je suis femme riche, débordant de bonne manière… Mais parfois j’ai envie de hurler ma frustration.
Je me laisse allée à mes pensées les plus secrètes, sans m’en rendre compte je fais un détour par la rue où se trouve le bureau de mon mari.
En une fraction de seconde, je sens que mes jambes se dérobent, je n’en crois pas mes yeux… Henri mon mari, dans la rue, cette brune… son assistante, dans ses bras… Ils s’embrassent. C’est un cauchemar.C’était ça son rendez vous urgent et de dernière minute… J’ai l’impression d’étouffer.
Mes bonnes manières m’empêchent de faire scandale dans la rue, mais je ne peux pas rester sans rien faire.
Je me ressaisis, puis je m’avance vers eux. Henri, me regarde livide.
« Tiens, je nous avais pris ça chez le traiteur… » Je lui tends le paquet, et le laisse tomber à ses pieds…
« Anne-Marie je …. »
Je lève la main pour l’empêcher de continuer. J’envoi un message à Max, mon chauffeur, en deux minutes il est là. Je monte en voiture, et là je m’effondre.
layla

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Re: Les passants

Message par layla »

Bon, c'est vrai qu'il ne faut pas que je me plaigne : je suis enfin débarrassé de ma femme (enfin ex) sans devoir lui expliquer et je suis très bête d'avoir embrassé Sarah dans la rue. Mais, même avec ses argument, je sens que ça me gène. J'ai beau essayer de me rassurer en disant à Sarah que maintenant il n'y a plus d'obstacles entre nous, je suis très mal à l'aise. Je n'aimais pas ma femme, certes, et j'ai assez d'argent pour me débrouillé seul. Mais je ....je... j'ai honte! Voilà, j'ai honte ! Voilà des semaines que je trompe ma femme (enfin, ex ...) avec ma (charmante !) secrétaire tandis qu'elle me fait confiance et m'aime. De plus, je n'aurais même pas eu le courage de le lui dire en face. Une boule d'angoisse monte dans ma gorge tandis qu'un nœud se forme dans mon estomac. Je chancelle. L'air devient irrespirable et la dernière chose que je vois, c'est un vieux monsieur promenant son chien qui me regarde étrangement.
mollyandherbooks

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Re: Les passants

Message par mollyandherbooks »

Un pas.
Un autre.
Un pas.
Un autre...
Devant moi mon,chien tire sur sa laisse,me pousse.
Un pas.
Un autre.
Un pas un autre.
Un pas...
Je continue d'avancer.
Encore et toujours.
Toujours.
Un pas.
Un autre...
Mon chien aboie.
Un homme s'évanouit.
Lui au moins n'a plus à penser.
Plus à se supporter.
Pas comme moi qui doit me supporter.
Chaque jours la même routine:manger,promener le chien,dormir.
Tout faire sauf penser.
Tout faire pour s'en empêcher.
Un pas.
Un autre.
Un pas...
Devant moi un gamin avance.Lui au moins à toute sa vie devant lui.
L'innocence incarnée.Il contemple les passants comme si il voulais connaitre leur passé rien qu'en les transpéressant de son regard curieux.

Comme je le jalouse,comme je l'envie.
Avoir un avenir vierge.
Etre innocent.
Si innocent...
Un pas.
Un autre.
Un pas.
Un autre.
Un pas...
Brendaandco

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Re: Les passants

Message par Brendaandco »

J'aime regarder les gens, j'essai de deviner ce qu'ils pensent, ce qu'ils font dans la vie. J'imagine mille scénario... Je veux tout savoir de tout. Ma mère, essai toujours de trouver les meilleures réponses à mes questions. Je l'aime tant ma maman, mais il y a tant de tristesse dans ses yeux.
Et c'est de ma faute... Je suis malade, je ne pourrais pas vieillir, à moins d'une greffe. Mon coeur est trop fatigué, je n'ai pourtant que dix ans.
Maman me surveille beaucoup, elle veille à se que je fasse un minimum d'effort physique. C'est pour cela que je l'attends sur ce banc, elle est partie à l'épicerie derrière. Elle ne devrait plus tarder.
Je continu de regarder les passants, le temps me parait long... Je fini par décider d'aller voir.
Je m'aprête à rentrer dans l'épicerie lorsque je vois un homme habillé tout en noir, tenant une arme, un pistolet. Tout le monde dans le magasin est assis et à les bras en l'air.
J'ai trés peur, mon coeur s'affole... J'ai mal, je m'éloigne pour ne pas être visible; j'attrape mon téléphone et appel la police. Puis c'est le trou noir....
Lorsque j'ouvre les yeux, j'entends un bip strident et aperçois ma mère, les yeux inondées de larmes.J'essai de me rappeler. En regardant autour de moi, je me rends compte que je suis à l'hôpital. Ma mère à le bras en écharpe.
"Mon chéri, enfin tu es réveillée je me suis tant inquiétée. C'est toi qui a appelé la police???'
"La police?"... Soudaint je me rappel.
"Oui maman, c'est moi. J'ai eu mal, mon coeur... "
"Je sais mon coeur. Ne t'en fais pas, c'était du au stress. Ca va allé. Je t'aime tellement mon ange. Grâce à toi tout le monde va bien. Dors, tu a besoin de te reposé. Je reste près de toi."
Je ferme les yeux, sentant la main de ma maman... Et je m'endors.
ma-et-lys

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Re: Les passants

Message par ma-et-lys »

- Mais tu vas parler oui!
s'énerve le policier devant moi. Et ben non, je ne parlerais pas, je resterais silencieux. Il me dévisage avec un air hostile qui fiche la trouille. Je n'ai que 15 ans et je vais surement me retrouver un prison... Génial! Je dévisage l'homme avec ma plus grande haine. Il me donne une baffe et je crache à ses pied.
- Pour qui tu travail?
Il crois que je vais répondre? Si je fais ce travail c'est uniquement pour ma mère, ma mère qui est dans le pétrin avec son petit salaire de caissière. Il faut que je vole pour cet homme que je hais. Mais il me faut de l'argent, rien que pour elle. Quelqu’un appel l'homme.Il part, je suis tous seul avec pour compagnie des menotte qui bouffent la peau de mes poignets. J'entend une voix féminine, elle pleure. Oh non! il l'on appeler les salauds! Je ne veux pas qu'elle le sache, je ne veux pas! NON! Je veux la protéger bordel de merde! Pas la mettre en danger... Elle entre dans la pièce, deux homme sont a ses coté. Comme si j'allais lui faire du mal... Je l'appelle, j'y met toute mon angoisse et tout mon amour pour elle.
- MAMAN! MAMAN!Je suis désolé... Pardonne moi...
Son beau visage tremper de larmes et ses yeux sont rouge. Elle est belle. Tellement belle. il ne me reste plus qu'elle. Tous ce qu'elle dit je le ferais.
-Dis leur tout, tout! D'accord?
je hoche la tête et je raconte pourquoi je travail pour ce salaud, je dit son prenom son nom, son adresse. Tout. Pour elle.
bizon

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Re: Les passants

Message par bizon »

Pourquoi? Pourquoi la vie d'une personne heureuse le reste à jamais, et celle d'une malheureuse fait de même? Je n'ai fait que des gaffes, dans ma vie. Je ne la mérite pas, et d'ailleurs, je ne la veux plus, depuis bien trop longtemps. Pourtant, à chaque fois que je sens ce petit engin maléfique ce poser sur ma tempe, je le repousse, à chaque fois que j'essaye d'avaler cette petite poudre magique, je la régurgite... Je croyais que l'argent ne faisait pas le bonheur, et bien si. J'ai un fils, de 15 ans maintenant, qui n'aurait jamais dût naître, juste pour son bien... Et pourtant qu'est-ce que je l'aime, ce fils. Et voilà qu'il va s'embarquer dans une horrible mésaventure, juste de ma faute. Et voilà qu'en plus de foutre ma vie dans le pétrin, j'y fou aussi la sienne. Et nous voilà tout deux au commissariat, lui menotté et moi encadré de deux hommes. Mes larmes coulent le long de mon visage, je dois être horrible à regarder. Lui, par contre, malgré son âge, est déjà un homme. Ses traits se durcissent et il se met à raconter cette histoire avec cet homme dont je suis tombé dès le début sous le charme. J'ai toujours eu un don atroce pour attirer les hommes, juste pour ma tête, mais pas pour l'intérieur. Cet homme qui m' a embarqué dans un trafique sans nom. Il abusé de drogue, beaucoup trop. Et il me faisait croire que c'était moi. Et je l'aimai tellement que j'ai fait comme si ça l'était, et des hommes armés sont venu me donner un délais de deux semaines pour accumuler une somme inconsidérable. Durant le récit de mon brave enfant, un des hommes qui m'encadrait me lorgnait d'un regard pétillant, beaucoup trop indiscret à mon goût. Que ce soit du côté de la délinquance ou de la justice, je ne trouverai jamais le bon homme, tous aussi stupide. Ma vie est enfer et le restera à jamais, et ce n'était sûrement pas la vu d'une fenêtre ou de barreaux qui allaient la changer pour si peu... L'homme part, je ne sais trop où. J'espère du moins qu'il ne m'attend pas... On m'a beaucoup trop attendu pour me lâcher trop vite...
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Re: Les passants

Message par ma-et-lys »

Cette jeunes femme était terrifié, elle devais avoir 30 ans et avait déjà un fils délinquant de 15 ans! Je connais ce genre de femme qui ce mettent dans la galère à partir de leur quinzième année. Elle me faisait pitié, son histoire me faisait pitié. En plus son fils fait pareil qu'elle, et bin dites donc... Moi j'ai une femme et deux gosses qui m'attendent. Le petit blond et un ange, il va avoir 3 ans dans un mois! Mais la petite rousse et une vrai furie, elle cour partout et ne manque jamais de casser quelque chose... Que j'ai de la chance d'avoir une famille comme cela! En tournant dans ma rue j'aperçois une jeunes filles de 20 ans qui caresse son arrondie. Son visage s'illumine quand elle aperçois un homme du même ages qu'elle qui se dirige vers elle, un gros sourire au lèvres. Il on bien de la chance ces deux là, leur vie de parents va démarrer bientôt!
Brendaandco

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Re: Les passants

Message par Brendaandco »

Chaque fois que la vois, je ne peux m'empêcher de sourire. Elle est si belle, si magnifique... Je l'aime. Ma femme, mon épouse, celle qui porte mon enfant. Je me dépêche, j'ai tant envie de l'embrasser, de la serrer. Jamais je n'ai aimé quelqu'un comme je l'aime elle. Sans elle je ne suis rien, je n'ai envie de rien. C'est si bon de sentir le contact de sa main dans la mienne; je l'accompagne à l'échographie, j'ai pris mon après midi pour cela. Je n'aurai manqué cela pour rien au monde.
C'est aujourd'hui que nous allons connaître le sexe de notre mini nous.
Nous entrons dans la clinique, et nous dirigeons vers l'ascenseur pour aller aux services gynécologie obstétrique qui se trouve au troisième étage.
Nous attendons tranquillement dans la salle d'attente, nous avons un peu d'avance.
Nous regardons un magasine quand soudain la porte s'ouvre bruyamment, une femme en sort en pleurs
"Vous vous trompez ça ne peut pas être possible!!!!!"
Elle part en courant.

Le médecin à l'air désolé, nous ne posons aucune question. Ma femme s'installe et l'examen commence, par chance notre enfant est tourné du bon côté, nous allons avoir une fille...
ma-et-lys

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Re: Les passants

Message par ma-et-lys »

Je sors en courant de cet maternité de m****, en 4 ans c'est la première fois que je tombe enceinte! C'est des jumeaux, Il sont deux! Deux! Quelle grande joie. En plus ils, ils sont en... en bonne s...santé. J’éclate en pleur. Pourquoi y'en a t-il un de mort? Un de mes bébé que je chérie depuis 6 mois! 6 mois!
Ma petite fille est morte... On l'avais appelé Chloé ou bébé n°1 pour les médecin... Sur les échographie elle suçais son petit pouce, c'était la plus tonic, elle me donnais souvent des petits coup dans l’estomac. Oh ma petite fille! J'ai un bébé de mort en moi. Je ne l'ai jamais vu pourtant je l'aime tellement. Maintenant je vais devoir l'apprendre au père, à mon marri. Cela ne va pas être facile a dire. Je me dirige vers le pont, j'aime mi promener, c'est tellement calme, tellement apaisant. Quand j'y allais Chloé bougeais tout le temps, comme si elle était contente. Cette fois rien ne bouge dans mon ventre, rien. J’espère que le deuxième bébé va bien, j’espère que Sarah va bien... Une femme passe à côté de moi, elle regarde mon ventre rond et me souri, elle doit avoir une cinquantaine d'années. Je me remet à pleuré ma petite fille...
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Re: Les passants

Message par Brendaandco »

Je souris quand je vois cette trés jolie jeune femme attendant un heureux évènement. Ca me rappel quand j'avais son âge, lorsque j'étais enceinte de Noa, mon petit homme.Je m'en souviens comme si c'était hier. Pourtant les années ont passés, et il n'est plus si petit à présent, Noa vient d'avoir 25 ans.
Je suis fière de lui, c'est un bon garçon courageux et travailleur. Il m'appel aussi souvent qu'il le peut. Il est étudiant à l'étranger. Il me manque, c'est mon fils unique.
Je regarde l'heure machinalement, il faut que je me presse où je vais avoir du retard. Jeff, mon mari depuis 28 ans maintenant, m'attend pour aller au restaurant.
Je m'apprête à traverser, après avoir vérifiée que le bonhomme était vert, comme lorsque j'étais enfant. Je m'amuse de cette pensée, puis j'entend un effroyable bruit, je me fige au beau milieu du passage clouté, regardant ce type freiner de toute ses forces pour ne pas me renverser. Je suis tétanisée, tout va trés vite, je ferme les yeux et entend un énorme bruit.
J'ouvre les yeux, le conducteur avait donné un coup de volant, sa voiture avait fait une embardée et c'était encastré côté passager sur un poteau électrique.
Je courus à sa rencontre, il était conscient j'appelais les secours....
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