Ah que coucou!
Je profites de ma pause de vacances (expression bizarre il faut bien l'avouer) pour poster un nouveau petit bonus 
Il s'appelle "Cat sitting" et cette fois c'est un Rosius! L'action se déroule quelques temps après celui sur Albus, "rencontre entre homonyme" donc ils sont en 5ème année.
Je le dédicace à SageR!!!!!! 
Cat Sitting
Le Manoir des Malefoy, situé dans le Wiltshire, se dressait dans la campagne anglaise, semblable un monstre de pierre majestueux. Une grande haie d'ifs impeccablement taillés longeait l'allée de chaque côté, cette dernière passant par un grand portail en fer forgé menant directement au perron. Rose n’était venue ici qu’une seule fois mais elle ressentit le même sentiment de démesure que lors de sa première visite. Même si elle n’avait jamais visité le domaine entièrement, elle devinait assez bien son étendu et savait qu’il devait y avoir une fontaine quelque part au vu du bruit d’eau constant qui emplissait l’espace.
En s’écartant légèrement pour éviter de s’approcher trop près d’un paon albinos qui se promenait dans le jardin, elle regretta soudainement de ne pas avoir accepté la proposition d’Albus de l’accompagner. Son cousin devait retrouver Shannon, Eva et Luke Finnigan pour passer l’après-midi sur le chemin de Traverse et elle n’avait pas eu le cœur de l’obliger à venir avec elle. A vrai dire, ce n’était même pas prévu qu’elle vienne au Manoir Malefoy aujourd’hui sauf que Scorpius l’avait invité à la dernière minute.
Rose hésita une seconde puis frappa à la lourde porte en bois verni de la demeure. Le battant s’ouvrit immédiatement et elle crut au départ qu’il n’y avait personne avant qu’elle ne baisse les yeux, découvrant un elfe de maison encore plus ridé que la directrice McGonagall.
-Bonjour, dit-elle lentement.
-Bonjour, miss. Entrez, Holf va prévenir les maîtres que vous êtes arrivé.
Il s’empressa de détaler sur ses petites jambes, boitant légèrement à cause de son âge avancé. Rose resta plantée sur le seuil, n’osant pas faire un geste. Si l’extérieur du manoir était déjà impressionnant, l’intérieur n’était pas en reste. Le grand hall d'entrée était décoré de façon somptueuse, un magnifique tapis posé au sol et contenait du mobilier luxueux. Mais le plus impressionnant était les innombrables portraits qui couvraient les murs, tous des ancêtres de la famille, reconnaissable à leur chevelure blonde presque blanche.
-Rose ! Lança soudain une voix.
La jeune fille tourna la tête, apercevant Scorpius qui dégringolait les marches en marbres de l’escalier.
-Entre, ne reste pas là.
-Salut. C’est ton elfe qui m’a accueilli, il a dit qu’il allait prévenir quelqu’un.
-Oh le connaissant il a dû oublier l’information en chemin, dit-il. Si j’en crois ma grand-mère il n’est pas loin d’avoir quatre-vingt-dix ans et il est un peu sénile sur les bords.
-Ne répète surtout pas ça devant ma mère, elle te collerait un procès pour atteinte aux droits des elfes.
Scorpius sourit comme si l’idée lui paraissait complètement loufoque.
-Elle continu à essayer de trouver des membres pour la SALE ?
-Essayer est le mot, confirma Rose avec amusement.
-Viens au grand salon, on terminait le petit déjeuner.
Le grand salon, songea-t-elle ironiquement. Il devait donc y avoir également un petit salon. Rose s’étonna qu’un majordome ne soit pas déjà venu prendre sa veste.
Le bruit de ses pas amortit par le tapis, elle suivit Scorpius et frissonna en sentant les portraits la suivre des yeux. En entrant dans la pièce, elle constata que plusieurs personnes étaient déjà assises autour d’une longue table en bois sombre qui auraient pu facilement accueillir une vingtaine de personne.
-Tiens Rose, dit Astoria. Je ne savais pas que tu devais venir aussi tôt.
-C’est moi qui lui ait dit de venir à cette heure-ci maman, intervint Scorpius. Comme ça on aura la journée.
-Bien sûr. Assis-toi Rose, ajouta-t-elle. Prends un gâteau.
Doucement, la rousse se glissa sur la chaise à côté de son petit ami, souriant poliment. Astoria lui avait toujours témoigné de la gentillesse malgré les relations tendues entre les familles et elle lui en était grandement reconnaissante.
En face d’elle se tenait Daphnée Greengrass, la tante maternelle de Scorpius, ainsi que sa fille de dix ans Cassiopée. Comme à son habitude la gamine avait jugé bon, pour une raison qu’elle seule connaissait, d’accrocher plein de barrettes colorées dans ses cheveux blonds pâles.
-Tu viens avec nous alors Rose ? Demanda-t-elle en avalant une cuillère de céréale plus grosse que sa bouche.
-Où ça ?
-Chez mamie Cissy !
-Euh…
Astoria vola à son secours en répondant à sa nièce.
-Non Cassie, elle reste ici avec Scorpius pour la journée. Ils sont assez grands pour rester seuls.
-Albus va venir aussi ?
En entendant le ton plein d’espoir de la petite fille, Rose échangea un regard amusé avec Scorpius et ils réprimèrent un fou rire. Ils étaient sûrs qu’elle avait le béguin pour Albus depuis un moment, ce qui conduisait souvent à des situations cocasses comme des lettres d’amours pailleté de mauve soi-disant anonyme pour la st-valentin. La tête d’Eva en voyant son petit ami avec la carte à la main restait mémorable.
-Non, désolé. Il n’a pas pu venir.
-Oh…fit Cassiopée avec une moue déçue.
-Et qu’est-ce que vous allez faire ? Reprit Astoria.
-Je ne sais pas… Sûrement voler un peu sur le terrain de Quidditch.
Rose faillit s’étouffer. Elle avait presque oublié le terrain de Quidditch privé à l’arrière du manoir. Un jour il faudrait qu’elle pense à demander la superficie du domaine, juste pour voir si elle résisterait à la crise cardiaque que lui vaudrait la réponse.
Soudain, la porte du salon s’ouvrit à nouveau et Drago Malefoy entra. Il portait un costume noir impeccable, ses cheveux légèrement dégarnis gominés en arrière, ce qui accentuait son menton pointu. Il avait les mêmes yeux gris que son fils.
-Je ne savais pas que miss Weasley devait passer ce matin, dit-il quand il l’aperçut, surpris.
-Rose va rester avec moi aujourd’hui, rétorqua Scorpius.
L’insistance qu’il avait mise sur son prénom n’échappa à personne et son père se contenta de pincer les lèvres en s’essayant en bout de table.
-Parfait. Comment vont tes parents ? Interrogea-t-il.
-Très bien monsieur. Ils vous passent le bonjour.
Ce n’était pas vrai, bien entendu. Ron consentait déjà de supporter et de croiser la famille Malefoy à la gare et il ne fallait pas en attendre plus de sa part. Cependant Rose se sentit obliger d’inventer cet usage de politesse, après tout Drago avait quand même fait l’effort de poser la question.
-Je n’en doute pas…
-Hé ! S’exclama brusquement Cassiopée. Mais c’est génial !
-De quoi ?
-Comme vous restez ici tous les deux, vous pourrez garder Barnabé !
La tête de Scorpius donnait une réponse plutôt évidente.
-Certainement pas, déclara-t-il. Tu prends ton maudit chat avec toi.
-Mais il ne supporte pas les voyages en transplanage d’escorte, protesta-t-elle. Vous pourrez le surveiller.
-Hors de question.
-Elle n’a pas tort, Scorpius, intervint sa tante.
D’après l’expression de Daphnée, elle y voyait plutôt une opportunité de se débarrasser du chat qu’autre chose.
-Mais c’est son chat !
-Mais c’est Albus qui me l’a offert, donc Rose peut très bien le garder avec toi.
-Rose n’est pas responsable pour l’idiotie de son cousin, rétorqua Scorpius.
Comme s’il avait deviné qu’on parlait de lui, Barnabé débarqua de nulle part, son pelage gris étincelant au soleil. Il émit un miaulement strident avant de s’affaler de tout son long devant la cheminée éteinte. Avec son museau écrasé, on aurait presque dit qu’il narguait tout le monde.
-De toute façon c’est réglé, trancha Drago. Tu sais bien que ta grand-mère ne supporte pas cet animal. On ne peut pas l’emmener.
-Je ne peux pas le supporter non plus. Et puis je devais passer la journée avec Rose, pas faire du baby-sitting.
-Cat-sitting, corrigea Cassiopée.
-Qu’importe. Je suis sûr que ça ne dérange pas Rose, n’est-ce pas ?
Tous les regards se portèrent soudain sur elle. La jeune fille rougit, ne sachant pas quoi répondre. Elle vit Scorpius se tourner vers elle, la suppliant silencieusement de refuser en secouant désespérément la tête et en articulant « Rosie je t’en supplie ». Ça aurait presque pu être comique en d’autres circonstances.
-Il n’y a aucun problème, assura-t-elle finalement en souriant. On va le garder.
Cassiopée eu un sourire victorieux tandis que Scorpius s’affaissait sur sa chaise, vaincu.
**
*
Une fois que la famille Malefoy fut partit en transplanant, ils se retrouvèrent tous les deux dans le salon. Scorpius jeta un regard noir au chat, toujours allongé sur le sol.
-Ne crois pas avoir gagné, lui dit-il très sérieusement. Je me vengerais.
-Scorp’… Tu sais que tu parles à un animal ?
-Il est maléfique je te dis ! Il l’a fait exprès.
Rose éclata de rire, renversant la tête en arrière. Elle était assise sur l’immense canapé, les jambes repliées sous elle, et ses cheveux roux flamboyaient au soleil. Scorpius décida immédiatement que c’était la plus belle chose qu’il avait vu aujourd’hui.
-Je suis sûre qu’en fait tu es jaloux de lui.
-Jaloux de cette chose ? De cette abominable créature ? Jamais !
-Non ? Dit-elle. Alors pourquoi est-ce que tu le détestes autant ?
Il agita la main en haussant les épaules, l’air nonchalant.
-Aucune idée…
Cependant, Rose le connaissait trop bien. Elle plissa les yeux, s’allongeant un peu plus dans le canapé.
-Si je ne te connaissais pas mieux je dirais que tu as peur de lui…
-N’importe quoi ! S’écria-t-il un peu trop vite.
-C’est vrai, continua-t-elle comme si elle ne l’avait pas entendu, tu ne l’as jamais pris dans tes bras, tu refuses de l’approcher et tu n’arrêtes pas de râler quand il est dans ton champ de vision.
-Je râle tout le temps, ça n'a rien à voir.
-Très bien, dans ce cas vas-y. Prends-le dans tes bras.
La note de défi dans la voix de Rose fit comprendre à Scorpius qu’elle était parfaitement sérieuse. Il tressaillit en jetant un coup d’œil au chat, hésitant.
-Rose…
-Un problème ?
-Aucun mais je ne vais pas le prendre dans mes bras pour autant. Je n’ai rien à prouver.
-Ah ah ! S’exclama-t-elle. Tu as peur de lui !
-Non !
-Si. Avoue-le, Scorpius, tu as peur d’un petit chat.
-Il n’est certainement pas petit.
Rose rigola.
-Je ne pensais voir le jour où Scorpius Malefoy, le Serpentard cynique et froid, aurait peur d’un félin.
-C’est parce que tu ne l’as pas vu en action. Ses griffes sont pires que celles d’un hippogriffe.
-Tu as affronté un mangemort sans sourciller mais tu as peur d’un chat !
Le sourire de Scorpius s’évanouit brusquement. Il avait trouvé la conversation amusante jusqu’ici mais le rappel de Lestrange, le mangemort qu’ils avaient affronté durant leur première année, lui fit l’effet d’un seau d’eau froide en pleine figure. Il se souvenait encore du sentiment d’impuissance qu’il avait ressenti en voyant l’homme pousser Rose dans le lac noir ainsi que sa panique en ressortant son corps pâle qui ne respirait plus.
Rose parut se rendre compte de son erreur car elle redevint sérieuse immédiatement, culpabilisant. Doucement, elle tendit la main vers lui.
-Scorp’, je suis désolé. Viens ici, chuchota-t-elle.
Oubliant complètement le chat, il la rejoignit sur le canapé et l’enlaça fortement. Il avait besoin de la tenir dans ses bras, de sentir qu’elle était en vie, sa peau brûlante contre la sienne. Rose frissonna quand il enfouit son visage dans son cou et elle était sûre de rougir en cet instant même. Pourtant, elle ne chercha pas à se dégager, se blottissant un peu plus contre lui. Elle réalisa qu’ils n’avaient pas été seuls tous les deux depuis un moment, leurs amis ou camarades de classe étant toujours autour d’eux quand ils étaient à Poudlard.
Elle avait terriblement conscience de ses mains sur sa taille qui dessinaient des arabesques ainsi que de son souffle au creux de sa gorge. L’attirant plus près, elle les fit basculer légèrement en arrière sur les coussins. Leurs corps étaient pressés l’un contre l’autre et les doigts de Rose allèrent se perdre dans ses cheveux blonds.
-Rose…murmura-t-il.
-Hum ?
-Je peux t’embrasser ?
Un lent sourire se dessina sur ses lèvres.
-Est-ce que tu as besoin de demander ? Répliqua-t-elle doucement.
Il ne lui en fallut pas plus. Scorpius se redressa, s’appuyant sur ses coudes pour ne pas l’écraser sous son poids, et l’embrassa fiévreusement. C’était comme une urgence, comme pour s’assurer qu’elle était bien vivante. Il aimait cette fille avec une force qu’il n’avait jamais éprouvé jusqu’à présent. Rien n’était plus logique dès qu’il s’agissait de Rose Weasley.
A bout de souffle, il recula pour poser son front contre le sien. Elle avait aussi la respiration haletante, sa poitrine se soulevant alors qu’elle essayait de reprendre pied avec la réalité.
-Je t’aime, chuchota-t-elle.
Il n’eut pas le temps de répondre qu’elle réduit l’écart entre eux, capturant ses lèvres une fois de plus. Ce second baiser était plus lent, moins pressant. Leur proximité n’aidait cependant pas, leurs jambes étant emmêlés et leurs mains liées ensembles.
-Oh ! Lança soudain une voix. Y a quelqu’un ?
Rose sursauta, rompant le baiser, tandis que Scorpius sembla hébété une seconde.
-Hé, Scorp’ ? Tu m’entends ?
-C’est Albus…réalisa Rose.
-Le miroir à double-sens, expliqua-t-il.
En soupirant, il se redressa en entraînant la rousse avec lui. Rose se retrouva à moitié sur ses genoux, son bras autour de sa taille. Honnêtement, elle maudissait silencieusement son cousin pour les dix prochaines années à cet instant.
Scorpius fouilla dans sa poche et en ressortit le miroir. Le reflet montra Albus, ses cheveux noirs complétement en désordre pour changer, entouré par Eva et Shannon. Ils étaient visiblement en train de prendre une glace au soleil à la terrasse de Florian Fortarôme, dont la boutique avait été reprise par un nouveau gérant à la mort de ce dernier même si le nom avait été conservé.
-Salut ! Dit-il joyeusement. Pourquoi est-ce que t’as mis autant de temps à répondre ?
-Hein ? Euh… On n’avait pas entendu c’est tout.
Albus plissa les yeux, soupçonneux, et son regard passant des joues rouges de Rose aux vêtements froissés de Scorpius.
-Ne me dis pas que tu étais encore en train de bécoter ma cousine ?
-Al ! S’écria Rose. Ça ne te regarde pas !
-Ca veut dire oui, traduisit Shannon en riant.
-Désolé alors, je ne voulais pas vous…déranger. On se demandait juste ce que vous alliez faire aujourd’hui ?
La question parut faire oublier l’interruption du baiser à Scorpius car il s’empressa de répondre en faisant de grand geste.
-On va faire du cat-sitting !
-Pardon ?
-Cat-sitting, répéta-t-il avec hargne. Cassiopée nous a laissé son idiot de chat pour la journée et on doit le garder.
-Ne traite pas Barnabé d’idiot. C’est moi qui lui aie offert.
-Une de tes plus brillantes idées, c’est sûr Al !
Albus grimaça.
-Je ne pouvais pas deviner… Mais ce n’est pas une raison pour le maltraiter.
-Et c’est celui qui a agressé une pauvre loutre innocente qui dit ça, rétorqua Scorpius.
-Ce n’était pas ma faute !
-Il n’y a jamais eu de témoin pour en attester.
Les autres éclatèrent de rire face à la joute verbale des deux amis. Après quelques secondes, Eva se pencha et demanda :
-Je peux voir le chat ? Je ne l’ai jamais vu moi.
-Oui attends deux secondes, dit Rose en se retournant. Il est juste là et…Scorp’ !
Son cri fit sursauter ses amis.
-Quoi ?
-Barnabé. Il…il n’est plus là.
-Quoi ?!
Scorpius se retourner à son tour et constata qu’effectivement, la place devant la cheminée était vide. Il pâlit légèrement et reporta son attention sur le miroir à double-sens.
-Euh… On vous laisse, on a une mission de recherche à faire !
-Pas de problème, bonne chance.
La communication coupa et Rose se leva aussitôt, tournant sur elle-même pour pouvoir englober tout le salon du regard. Evidemment, aucune trace du chat. Il pouvait être n’importe où désormais. Elle savait qu’un chat était autonome et n’avait pas besoin d’une grande surveillance mais c’était différent dans ce cas précis. Ce manoir était une maison de sorcier, ce qui signifiait que des objets magiques plus ou moins dangereux traînaient un peu partout. Or, si Barnabé était blessé par un antique service à thé ensorcelé, ils allaient se faire tuer par Cassiopée.
Les pensées de Scorpius semblaient avoir suivi le même raisonnement car il lui attrapa la main, la tirant vers la porte.
-Viens, il faut qu’on aille le chercher.
-Ça va être si simple, railla Rose. Après tout ce n’est pas comme si tu habitais un château !
-Un manoir, corrigea-t-il machinalement.
-La même chose. Tu ne pouvais pas résider dans un deux pièces, comme tout le monde ?
-J’aimerais voir la tête de mon père si tu lui proposais ça.
Rose sourit.
-Il me dirait sûrement que ça ne serait pas « digne de la gloire des Malefoy ».
-Quelque chose comme ça oui…
Ils sortirent du grand salon, retournant dans le vaste hall d’entrée puis entrèrent dans la cuisine. Inutile de préciser que la pièce était tout aussi démesurée que le reste de la demeure. Rose regarda sous la table et dans chaque recoin, cherchant le chat disparu. Alors qu’elle passait derrière le bar, elle haussa un sourcil en voyant la dizaine de bouteille soigneusement alignée.
-Est-ce que c’est un hydromel vieillit en fût datant de 1996 ? S’exclama-t-elle.
-Hein ? Fit Scorpius, se tournant vers elle. Oh oui. Mon grand-père l’avait donné à mes parents comme cadeau de mariage. Avant qu’il ne soit…tu sais…emprisonné.
Elle eut un mouvement de recul en songeant au regard froid de Lucius Malefoy, se rappelant encore du seul déjeuner auquel il avait été convié au Terrier. James l’avait traité de con après qu’il ait fait une réflexion sur le fait qu’Alyne soit née-moldu. Moment ô combien mémorable.
-Repose cette bouteille. Si on la casse, mon père m’enterre dans le verger.
-Au moins il aura de la place…marmonna-t-elle en s’exécutant.
-Et puis, ajouta Scorpius malicieusement, on sait que tu ne tiens absolument pas l’alcool.
Rose piqua un fard immédiatement. Elle n’avait été soûl qu’une seule fois dans sa vie, à noël dernier, mais ne se souvenait de rien, ce qui n’était pas le cas des autres. Albus en riait encore.
-Je n’étais pas si terrible que ça…
-Rose, tu as fait une déclaration d’amour à gnome de jardin.
-Je suis une personne très ouverte d’esprit, répliqua-t-elle.
-Tu l’as même demandé en mariage.
Mortifiée, Rose se cacha derrière un rideau de cheveux roux avant de reprendre :
-Et qu’est-ce qu’il a répondu ?
-Il a dit « non ». Désolé.
-Génial, même un gnome de jardin ne voulait pas de moi.
-Ainsi s’achève une grande histoire d’amour en effet, commenta Scorpius avec sarcasme.
Elle éclata de rire et vint le rejoindre, passant ses bras autour de son cou. Lentement, elle se hissa sur la pointe des pieds et ses lèvres frôlèrent son oreille tandis qu’elle chuchotait :
-Tu sais quoi ? Je m’en fiche, je t’ai toi.
Il posa ses mains sur ses hanches, la rapprochant encore plus.
-Me voilà rassurer, pendant un instant j’ai cru que j’avais de la concurrence.
Scorpius déposa un léger baiser sur son front et l’enlaça avec douceur. Evidemment, ce fut le moment que choisit Holf pour débarquer.
-Maître, dit-il sans paraître s’apercevoir qu’il les interrompait. Holf a entendu quelque chose à l’étage.
-Comment ça ?
-Des miaulements, maître.
Aussitôt, Rose se redressa et échangea un coup d’œil avec le blond. Apparemment, l’elfe de maison avait retrouvé le chat avent eux. Leurs talents de détectives en prenaient un coup.
-On y va ?
Elle hocha la tête et lui emboita le pas pour monter au premier. Effectivement, elle entendit les miaulements qui semblaient venir d’une pièce sur leur gauche. Pourtant, Rose fronça les sourcils. Les miaulements lui paraissaient extrêmement aigue et elle s’inquiéta une seconde, imaginant déjà plusieurs scénarios où Barnabé s’était blessé.
Devant elle, Scorpius poussa la porte qui grinça sur ses gonds. C’était une chambre aux couleurs blanche et lilas, sûrement une chambre d’ami au vu de l’absence d’objets personnels.
-Va l’attraper, dit Scorpius. Je t’attends là.
-Quoi ?
-Je surveille la porte… Tu sais, au cas où il essaye de s’enfuir.
Rose haussa un sourcil.
-Quel gentleman tu fais, m’envoyer face au danger et rester en arrière.
-Je n’ai jamais prétendu être un Gryffondor, répliqua-t-il avant d’ajouter triomphalement, et puis tu viens de reconnaître que ce chat est un danger !
Riant, elle s’approcha du lit sans faire de bruit et se pencha. La vision qu’elle eut la cloua alors sur place. Les yeux écarquillés, elle ouvrit la bouche plusieurs fois sans qu’aucun son n’en sorte.
-Qu’est-ce qui se passe ? Demanda Scorpius, inquiet. Il est mort ?
-Euh…non. Il est même bien vivant.
-Alors qu’est-ce qui te prends ?
-Scorp’, je crois que Barnabé est en réalité Bernadette.
-Pardon ?
Il se précipita à ses côtés et resta bouche-bée. Allongé sur une couverture se trouvait Barnabé entouré de…chatons. Trois minuscules chatons qui miaulaient en produisant des petits bruits aigues.
-Mais… mais…
-Vous ne l’aviez jamais remarqué ? Dit Rose, effarée.
-Je ne m’approche pas de ce chat à moins de dix mètres, comment veux-tu que je l’ai remarqué ?!
Rose reporta son regard sur les chatons, fondant littéralement sur place en voyant leur petite bouille.
-On peut en garder un ?
-Quoi ? Non !
-S’il te plait !
-Rose…
Elle soupira, sachant que ce n’était pas à elle de prendre la décision.
-En tout cas, Al a vraiment eu une idée de génie en offrant ce chat à ta cousine.
-Je vais tuer Albus, déclara Scorpius.
FIN
J'espère que vous avez aimé!! N'hésitez pas à me donner votre avis et si vous avez d'autres idées de bonus, donnez-moi vos avis
Et encore merci à SageR pour sa motivation!!!
Je retourne dans les vieilles expression x) )
Puis, à chaque fois que je voyais un nouveau nom dans ton chapitre, je poussais des hurlements stridents!!!! 
C'était le moment de réflexion de Lara!!! Avoue, que c'était intéressent!!! 
... Ou alors c'est juste pour ennuyer les élèves!!! 
