Coucou les amis !!!!!! Alors merci à ma super correctrice book-princess !!! C'est donc avec plaisir que je vous présente ce chapitre qui ne vous arrachera pas vos rétines à causes de mes fautes !!!!!!!
Bonne lecture !!!!!
Chapitre 3
Je la regardais, abasourdie. C’était impossible. Pourtant, Rose Weasley venait bien se prendre un Piètre en devoir d’Arithmancie. Malgré tout le temps qu’elle avait passé dessus. J’avais eu la bêtise de prendre Divination, ce qui faisait que je n’étais pas avec elle (par contre, j'étais avec son abruti de cousin) et n’avais pas pu l’aider. Comment avait-elle pu avoir aussi peu ! Malfoy ne pouvait pas en être la cause, cette fois, vu qu’il n’avait pas cette option. Il n’avait donc pas pu parler sur celui qui aurait la moins bonne note. Je ne comprenais d’ailleurs toujours pas pourquoi Rose jouait le jeu des paris jusqu’à risquer sa scolarité. Évidemment, à chaque fois que je disais ça, Isa me coupait en disant qu’une mauvaise note n’était pas la fin du monde.
-Je ne comprends pas ce qui s’est passé, s’exclama Rose, désemparée.
Je la pris dans mes bras.
-Ne t’inquiètes pas, la prochaine fois, tu vas remonter ta moyenne.
-Patil m’a donné un autre devoir, si jamais je voulais me rattraper.
-Heureusement qu’elle te connaît grâce à tes parents.
Rose secoua ses boucles rousses, plus étincelantes que les miennes, avec un petit sourire moqueur.
-C’est ça d’avoir des relations !
-Tant mieux pour toi. Au fait, tu as finis ton devoir en …
-Astronomie ? Métamorphose ? Oui, j’ai tout fini. Jamie, laisse un peu tomber tout ça et viens t’amuser, pour une fois.
-Désolé, mais il n’y a pas de lac gelé où je puisse te repêcher.
-Arrête tes bêtises.
Elle me regarda, excitée.
-Il paraît qu’il y a eu une livraison à la cuisine…
-Pâtisserie ?
-Oui, Miss !
Parfait. Je me levai d’un coup, suivie de près par Rose. On dévala les escaliers et on se retrouva rapidement devant le tableau à chatouiller. A l’intérieur, Gincy nous attendait joyeusement. L’elfe de maison avait l’habitude de nous voir débarquer.
-Miss Weasley et Miss Gulivert. Quelle joie de vous revoir. Gincy vous a mit des gâteaux de côté. J’espère que ça vous ira.
-Bien sur Gincy, c’est parfait. Merci beaucoup.
Je regardai ma meilleure amie avec un air satisfait. Il nous suffisait maintenant de tout emporter pour manger tranquillement. On essaya de se faufiler jusqu’à notre dortoir sans être prise, mais c’était sans compter l’autre énergumène. Dès qu’il repéra sa cousine, il se précipita vers elle. J’en profitai pour souffler à l’oreille de cette dernière, avant qu’il ne nous atteigne.
-Je fais un repli stratégique. Parce que tel que je le connais, on ne va pas repartir saines et sauves.
Je m’esquivai lorsqu’il me parla.
-Hey Gulivert, qu’est ce que t’as dans tes poches ?
-C’est pas tes affaires !
-Commencez pas ! s’exclama Rose, agacée.
-Je suis préfet, alors ça me concerne.
Alors que je me retournais pour lui dire le fond de ma pensée, un coude se posa sur mon épaule et je senti de longs cheveux me chatouiller la joue.
-Albinou chéri, on sait tous que tu as la même passion que Jamie pour la nourriture. Alors, peut être que si tu demandais de façon civilisé, elle accepterait de t’en passer. Mais à mon avis, tu auras plus de chance avec Rosie.
Je souris à l’entente de cette voix. La tête de Potter, mi-agacée, mi-amusée, indiquait elle aussi l’identité de la personne qui se tenait à côté de moi. C’était Alice. Si Rose était pour lui un double, une meilleure amie, une sœur jumelle (chose impossible, puisqu’elle était tellement mieux que lui), Alice représentait la grande sœur taquine, qui couvait le garçon dans l’ombre. Je me retournai vers cette dernière.
-Alice ! Ça fait plaisir de te voir !
-Salut Jamie. T’accepterais de donner des gâteaux Albus ? Pour moi ?
Je levai les yeux en souriant, avant de me retourner vers Potter.
-Si tu l’avais demandé gentiment, peut être que ça aurait marché. Et ne fais pas comme si tu n’y allais pas toi-même. Ou comme si tu ne laissais pas James y aller.
Je piochai au hasard dans mon sac pour sortir deux pâtisseries, un éclair au café et une patacitrouille, que je lui tendis. Il les prit, abasourdi par ma soudaine « gentillesse », et ne fit aucun commentaire.
Je me retournai, saluai James qui venait d’arriver et m’éloignai vers mon dortoir.
-Merci.
Je sursautai en l’entendant. Il se tenait derrière moi, gêné. Il passa sa main dans ses cheveux déjà décoiffés, évitant à tout prix mon regard.
-J’ai pas bien entendu. Tu peux répéter ?
Son regard se planta enfin dans le mien et me troubla comme à chaque fois qu’il était sérieux. Foutu magnifiques yeux verts ! Au lieu de s’énerver, il eut un sourire.
-Chacun son tour, hein ? Je disais, merci, pour les gâteaux.
-Ce n’était pas un plaisir, mais il y a pas de quoi.
Je rentrai dans mon dortoir, fière de moi. J'eus la surprise de voir Sirine allongée sur son lit, les yeux fixés sur le plafond de son baldaquin.
-Hey ! Ça va ?
-Ouais, ouais.
Je m’assis à côté d’elle.
-Qu’est ce qu’il y a ?
-Tu as déjà eu le cœur brisé ?
Je la regardais, choquée. Jamais elle ne nous avait dit qu’elle était amoureuse.
-Tu sais, l’amour et moi, on n’est pas très copain. Tu veux en parler ? C’est qui ? Qu’est ce qui s’est passé ?
Elle se releva en souriant faiblement.
-Ça alors, t’es une fille, finalement.
-Bien sûr que je suis une fille. Alors ? Tu racontes ?
-C’est un gars avec qui je discute souvent, un Serdaigle. Je ne lui ai jamais dit que je l’aimais, mais j’ai toujours eu l’impression que c’était ambigu, entre nous. La dernière fois, il m’a dégagé des mèches de cheveux pour les mettre derrière mon oreille, après avoir attrapé ma main pour manger la fin de mon biscuit. C’est le genre de trucs qui d’habitude ne trompent pas. Mais je viens de le voir avec une autre fille dans ses bras.
J’ai toujours été fan d’histoire d’amour, je lisais en cachette des romans à l’eau de rose, alors évidemment, l’histoire de Sirine m’a touchée. Je réfléchis aux options qui se présentaient à nous.
-Tu connais la fille ? C’était peut être quelqu’un de sa famille. Potter et Rose s’enlacent souvent !
-Il vient d’une famille moldue, et n’a personne à Poudlard.
-Sa meilleure amie ?
-Il n’en a pas.
-Peut être qu’il réconfortait une amie qui n’allait pas bien. Ne t’inquiètes pas. On va enquêter. Et s’il est célibataire, on va forcer le destin.
-Pour quoi on doit forcer le destin ?
Rose venait de nous rejoindre.
-Sirine est amoureuse.
-Hey ! rougit cette dernière. Je ne l’ai pas dit comme ça !
-Mais c’est le cas, non ?
Il y eut un silence, et elle baissa la tête.
-Oui.
-Trop bien ! Qui c’est ? Comment il est ? Quel âge il a ? Il est dans quelle maison ?
-Il s’appelle Sean Donnelly, il a 16 ans, il est grand, ténébreux, avec de magnifiques yeux marrons, il est à Serdaigle. Et il a peut-être une copine.
-Oh ! s’exclama Rose, déçue.
Elle ne le resta pas longtemps.
-J’ai un moyen de le savoir ! Attendez-moi ici.
Bien sûr, personne ne l’écouta et on se précipita toutes à sa suite, Isa nous ayant rejointes et demandant des explications qu’elle ne reçues pas. On descendit en Salle Commune et on observa Rose chercher quelqu’un du regard. Puis son regard s’illumina, et elle se jeta sur Hugo, son frère, le prenant dans ses bras.
-Mon Hugo chéri, dis-moi, tu pourrais me rendre un service ?
Ce dernier adorait sa sœur, mais grandissant et se trouvant maintenant en quatrième année, il n’appréciait pas forcément ces marques d’affections publiques.
-Je t’aiderai si tu me lâches.
Celle-ci s’exécuta avec regret.
-Qu’est ce que tu veux ?
-Le carnet que tu tiens avec Lily.
-Qu’est ce que tu veux savoir ?
-Serdaigle, sixième année, son statut amoureux.
-Lily est partie sur le terrain avec.
Rose regarda le rouquin dans les yeux, froidement.
-Et tu l’as laissé seule. L’année dernière ça ne vous a pas suffit ?
Le garçon semblait mal à l’aise.
-Elle est partie avec Emma et Cynthia. Elle a mis au courant les filles de sa chambre et elles ont décidées d’y aller entre filles, aujourd’hui.
-Si tu le dis. Tu sais où elle est ?
-On s’intéresse au nouveau. D’ailleurs, Jamie, tu es sûrement la fille la plus proche de lui, pour le moment.
Je le regardai, abasourdie. Je savais que Lily et Hugo tenaient des comptes sur les élèves, mais je ne pensais pas que ça avait évolué à ce point.
-Elle doit être à la bibliothèque, elle ne va pas tarder à revenir, je pense.
-On va la rejoindre. Merci, Poussin.
Le surnom arracha une grimace à Hugo, tout comme le fait que Rose lui caresse la tête. Elle en profitait, parce qu’il allait encore grandir et qu’elle ne pourra bientôt plus. Je lui jetai un dernier regard alors qu’on partait à la recherche de la plus jeune des Potter. Et comme il nous l’avait dit, elle se trouvait à la bibliothèque. Toute personne connaissant Lily ou ayant sa cousine pour meilleure amie savait que la situation était anormale. Lily Potter n’était pas une fana des études. Elle préférait savoir tout ce qui se passait dans l’école que briller dans les études, bien qu'elle ne soit pas mauvaise. Sa chevelure rousse flamboyante, qui elle se plaçait entre la mienne et celle plutôt rouge de Rose, nous permit de la repérer tout de suite.
-Lils ! l’appela mon amie.
Celle-ci releva la tête et un sourire étincelant s’étira sur le visage de la jeune fille. Elle et Rose s’entendaient très bien.
-Rosie.
-J’ai besoin de ton carnet. Ou de ta mémoire, ce que tu préfères.
-Je préfère le carnet, souffla Sirine, qui ne voulait probablement pas que tout le monde soit au courant, et que cela s'inscrive dans ledit carnet.
-Le carnet alors.
-Tu as de la chance, on vient de le mettre à jour.
-Super. Je te le rends dans une heure, ça te va ?
-Oui.
Ma meilleure amie se retourna vers moi et me le tendit. Je la regardai, surprise.
-Il faut que je parle à Lily.
Il y eut un silence et on s’éloigna, laissant les deux filles. J’aurais tout donné pour savoir de quoi elles parlaient. Lily prit une tête gênée, puis déçue, du moins, si je voyais bien. Rose finit par nous rejoindre. Elle croisa notre regard et sourit.
-Je voulais comprendre pourquoi elle n’avait pas laissé Hugo venir avec elles.
-Oh oh ! S’exclama Isa, qui avait enfin eu le dernier mot de l’histoire et était au courant de tout. Ta cousine est amoureuse de Kevin et elle préfère ne pas impliquer de garçons ?
-Non. Hugo ne nous l’a pas dit, mais il était lui aussi en mission. On risque d’avoir bientôt un nouveau couple chez les Gryffondors.
On monta les escaliers jusqu’à notre étage tout en essayant de deviner qui pouvait bien sortir avec qui. En passant le tableau, j’observai les différentes personnes et mon regard tomba sur Yann Ruper et Amanda, une des filles du dortoir d’Alice qui se tenaient côte à côte. Ils étaient ensemble depuis un an, et malgré leur timidité commune ils avaient réussi à s’avouer leurs sentiments. Mais à cet instant, ce n'était pas vraiment ce qu’on pouvait voir. Ils semblaient se faire la tête et se fusillaient du regard. Je me retournai vers mes amies.
-C’est peut être aussi un couple de moins.
Elles suivirent mon regard et leurs sourires s’effacèrent. Un nouveau couple était une source de joie et de ragots, mais une séparation n’était jamais heureuse. Amanda lui chuchota quelque chose et partit dans le dortoir. Je crus même voir une larme couler sur sa joue, tandis qu’elle montait les escaliers. Après un moment d’hésitation, on monta dans notre chambre. Rose garda le carnet et on s’assit autour d’elle. Elle feuilleta tranquillement, souriant à certaines pages et provoquant nos question.
-Ah ! Sean Donnelly. Tiens, il y a une notice qui indique qu’il est fiché.
-Hein ?
-Il n’y a pas qu’un seul carnet. Lorsqu’il est fini, elle en prend un nouveau. Souvent, il y en a au moins un par trimestre, voir deux. Ici, elle explique qu’elle a parlé de lui dans d’autres carnets. Pour cette année, Lily a noté … ah non, c’est Hugo. Bref, il a noté que les personnes avec qui il est le plus (les filles), sont une certaine Alicia Kleis de la même maison, une Coralie et … Sirine ! Il n’est officiellement avec personne pour l’instant. Donc il est libre.
-Yes ! s’écria Sirine, pendant qu’Isa la prenait dans ses bras en signe de victoire et je lui souris, heureuse pour elle.
-Parfait, maintenant, il faut qu’on mette au point l’Opération Séduction.
Bizarrement, seule Sirine ne parut pas rassurée.
-Ne t’inquiètes pas, avec Jamie, on va te concocter un super plan, il va te tomber dans les bras.
Je commençais déjà à y réfléchir ; il allait falloir apprendre à connaître ses goûts, ses lieux favoris, son emploi du temps …
-C’est faisable, Sirine. Il faut juste bien s’organiser.
-Les filles, il n’est pas question que vous vous impliquiez dans cette histoire. Surtout toi, Rose. Tes paris sont trop loufoques.
Cette dernière sourit avec un air machiavélique.
-Pari tu dis ? Je ne savais pas que c’était un pari, mais maintenant que tu me défies…
-NON ! Tu ne feras rien.
Rose la regarda tristement.
-Pourquoi ?
-Je me souviens de ce pari qui a abouti à l’échange de toute l’équipe de Quidditch pour un match. Ce jour là, tu as gagné, mais je ne suis pas sûre que cette fois-ci, un coup d’éclat comme ça marche.
-Je serai discrète. Jamie me fixera des limites. Pas vrai Jamie ?
-Oui ! Je ferai attention à ce qu’elle n’en fasse pas trop. Elle ne fera pas de grandes explosions, ni de croche-pattes pour te faire tomber dans ses bras. Je la surveillerai attentivement.
On la supplia du regard pendant de très longues secondes, et le verdict tomba.
-C’est bon, vous avez gagné.
-OUIIIII ! cria-t-on toutes.
Isa nous attrapa toutes pour se lancer dans une danse de la joie. Lorsqu’elle nous relâcha enfin, je m’écrasai par terre, avec le tournis et une atroce envie de vomir.
-Isabel ! Comment-as-tu pu oublier qu’il ne faut jamais faire tourner Jamie. Ecartez-vous toutes, s’exclama Rose. Elle va vomir.
Je me relevai doucement, les mains sur le ventre. Il y avait deux possibilité : soit ça passait, ce qui arrivait 1 fois sur 10, soit … je courus aux toilettes pour rendre ce que j’avais dans l’estomac. J’avais toujours été fragile à ce niveau là, et encore plus depuis que je connaissais Rose qui avait la mauvaise manie de me secouer, dans tous les sens du terme.
-C’est bon ? T’as fini ? demanda ma meilleure amie, derrière la porte des toilettes. Faut que tu m’accompagnes voir Lily pour lui rendre le carnet.
Je me rinçai la bouche et sortis rejoindre les autres. Isabel me regardait, et ses yeux suffisaient pour exprimer ses pensées.
-Je suis désolée, Jamie, j’avais oublié que tu es super sensible aux sensations fortes.
-Pas grave !
Je suivis Rose hors du dortoir, pendant que les deux filles restèrent à rire et à imaginer des plans impossibles pour voir Sean plus souvent. Lorsqu’on descendit, Lily se trouvait en bas.
-Lils ! Tiens.
-Super, merci ! Je ferais plus attention à lui, dans les prochains jours, si tu veux.
-Qu’est ce qui se passe entre Amanda et Yann ? demandai-je.
-Une dispute ridicule, comme d’hab', mais qui a pris de l’ampleur, me répondit Hugo.
-Aïe. J’espère que ça s’arrangera.
Et sur ces dernières paroles, Rose m’attrapa le bras et me tira vers la sortie.
-On va où ?
-Espionner, pardi !
Elle m’emmena jusqu’à la Grande Salle. Et s’assit sur un banc.
-Et qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
-On attend. Il ne devrait plus tarder.
-Mais comment le sais-tu ?
Elle eut un petit sourire satisfait.
-Lily a marqué ses habitudes, alors j’ai regardé. Elle a remarqué qu’en week end, il se prépare pour le dîner à …
-19h, la coupais-je en voyant le garçon arriver dans la salle avec une bande d'amis.
-Exact ! Donc on va l’observer.
On se plaça de manière à le regarder sans qu’on s’en rende compte, parlant de tout et de rien pour faire croire qu’on était en pleine discussion passionnée.
-Au fait, t’aurais pu t’abstenir pour l’interdiction du croche-pied. Tu sais bien que ça aide toujours !
-Voyons, Rose, j’ai promis que je t’en empêcherai, mais je n’ai rien promis pour moi.
Le sourire éclatant de la jeune fille confirma mon choix. On allait tout faire pour qu’ils finissent ensemble, et j’étais prête à devenir aussi folle que Rose pour réussir, quitte à la remplacer.