Les méandres de mon coeur

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Amberia

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Les méandres de mon coeur

Message par Amberia »

UN AMI VERITABLE


Un ami... un vrai... Qu'est-ce que c'est?Peu importe ce qui arrive, c'est une personne qui ne vous jugera pas... Que ce soit bien ou mal, il ne portera pas de jugement sur vos actes ni sur vos paroles... Mais il aura la décence et le respect, cependant, de vous dire (avec politesse) que ce que vous avez fait ou dit était bien ou mal. N'oubliez pas que s'exprimer ce n'est pas juger!


Un ami véritable aura envers vous une écoute incomparable. Si vous ne vous sentez pas bien, si vous avez besoin de vous confier à quelqu'un, si vous avez une querelle, il sera disposer à vous écouter, à entreprendre un dialogue!

Lors d'une querelle, il vous écoutera, mais il essaiera aussi de régler le quiproquo... d'améliorer les choses avec vous... sans envenimer les choses, sans faire une confiance aveugle à ceux qui lui rapporteront des paroles que vous aurez supposément dites... Il vous demandera directement ce que vous avez dit avec toute la simplicité que vous lui avez toujours connu!

Un ami véritable... Avez-vous remarqué que vous n'avez pas besoin de vous parler pour vous comprendre? La symbiose peut être tellement grande qu'il ressentira vos plus petits changements d'humeur, vos moindres états d'âme... et sera toujours là. Il saura vous comprendre et vous aider dans ce que vous éprouvez.

Un ami véritable... C'est celui à qui vous n'hésiteriez pas à mettre votre vie entre ses mains... vous avez en lui une confiance aveugle... et la réciprocité est toujours vraie! Vous lui donneriez même le Bon Dieu sans confession s'il vous le demandait... Oui, j'avoue que là, je charrie un peu...

''Un ami, c'est celui qui reste quand tous les autres sont partis.'' Essayez ce qui suit, vous verrez qui sont vraiment vos amis. Dans une soirée entre ''amis'', lancez une nouvelle effrayante vous concernant (même si c'est un canular... dans le genre que vous êtes sidatique ou n'importe quoi...). Vous verrez beaucoup de gens partir, se détourner de vous, s'éloigner de vous... S'il reste quelqu'un à vos côtés, vous verrez que c'est une des personnes que vous considérées comme un ami... UN AMI VÉRITABLE! Cette personne sera toujours là pour vous quoiqu'il advienne, peu importe les circonstances.

Des amis véritables... Nous pouvons les compter sur les doigts d'une seule main. Ils sont peu nombreux: choyez-les, aimez-les et surtout dites-le leur!


copyright: Amberia... octobre 2008
Amberia

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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Amberia »

LE CARACTERE


Le vent des Tempêtes... belle métaphore pour parler de notre caractère, non!

Regardez bien vos façons d'agir... comme j'essaie de le faire avec la plus grande objectivité... C'est vrai que cela à l'air d'une tempête parfois!

Il y a des moments où vous êtes calme, où vous avez le coeur léger... telle une brise soufflant avec douceur sur tout ce qui vous entoure. Ces moments sont toujours remplis d'amour, de tendresse, de bonheur, de paix et d'harmonie. On se sent toujours bien et apaisé dans de tels instants

Il y a des moments où rien ne semble venir troubler votre façon d'être, mais juste à vos expressions faciales, on devine aisément qu'une tempête se prépare... Ce sont des moments où les gens qui vous côtoient préfèrent ''se pousser''. au lieu de rester près de vous et essuyer l'orage menace d'éclater.

Il y a aussi ces instants où rien ne semble venir troubler la surface de votre Eau intérieur, pas le moindre souffle de vent... mais si vous plongez dans l'Eau, il y a plein de remous à l'intérieur: vous êtes troublé, tourmenté... vous vous cachez pour ne pas vous plaindre, pour ne pas inquièter vos proches. Vous vous refugez dans votre antre secret en attendant que la tempête tumultueuse qui règne en vous s'apaise.

Puis, il y a ces moments où vous êtes tellement en 'beau fusil'' que votre caractère ressemble au pire ouragan qui ait existé... destructeur, sans considération pour qui et quoi que ce soit... Ce vent tellement fort et violent qui fait que vous ne vous reconnaissez pas du tout... et quand vous entrer dans l'oeil du cyclône, vous vous apaisez légèrement et vous vous demandez ce qui s'est réellement passé... puis vous rappellant vous recommencez à faire souffler vos vents intérieurs pour ensuite apporter un calme peut être trompeur... car à la moindre étincelles, les gens viennent de remettre le feu aux poudres!

Je suis certaine que vous connaissez tous ses vents, pour les avoir expérimenté à un moment ou un autre de votre vie... et je sais que j,en ai oublié... Alors ne vous gênez pas pour commenter et rajouter des choses dans vos commentaires!
Amberia

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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Amberia »

L'AME SOEUR


On dit que c'est une personne qui vous connaît mieux que vous-même... et que vous connaissez plus qu'elle ne se connaît!
Bizarrement, je trouve que cela s'approche un peu trop de la définition que je donne d'un ami véritable... un ami est un ami; mais qu'est-ce qu'une âme soeur?

Je crois qu'il y a deux sortes d'âmes soeurs... oui, oui, vous avez bien lu!

D'après moi, il y a les âmes soeurs amicales: une fille et un garçon sont rattachés à chacun des être humains qui vivent sur cette Terre. Il se pourrait que vous les rencontriez, comme il est possible que vous passiez votre existence dans l'ignorance de qui ils sont. Puis, il y a les âmes soeurs amoureuses: la personne avec qui vous voulez être constamment, la personne qui sans elle la vie vous paraît très moche!

L'âme soeur... vous comprend avant même que vous vous parliez
L'âme soeur ressent vos joies et vos peines, même à distance
L'âme soeur... vous vous reconnaissez en elle... C'est comme si vous aviez été séparé en deux... et lorsque vous rencontrez enfin cette personne vous avez l'impression de faire un tout et que rien ne vous est impossible!
Amberia

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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Amberia »

QUOI QU'IL ARRIVE, QUOI QU'IL ADVIENNE...


Dès le début, tu m'as donné ton amitié, ta tendresse, ton amour, une partie de ton coeur.

Dès le début, je t'ai rendu ton amitié, ta tendresse, un amour inconditionnel, le même amour que j'ai pour tout le monde. Je t'ai offert ma confiance, une partie de mon âme.

''Quoi qu'il arrive, quoi qu'il advienne''... Combien de fois as-tu dit ces mots? Un nombre incalculable de fois, si je me souviens bien? Ces mots, les as-tu prononcés parce qu'ils étaient vrais à ce moment-là, étaient-ils une vérité profonde toujours d'actualité, ou étaient-ils juste pour entendre le son de ta voix?

Seras-tu là pour moi aujourd'hui tout comme tu l'étais quand ils t'ont échappés' Puis-je encore compter sur toi? Mon chevalier protecteur m'offrira-t-il encore et toujours la protection et la tendresse dont j'ai tant besoin? Je ne sais pas, je ne sais plus... mais le doute s'est installé. Je doute de continuer à croire en ces mots magiques.

Tu m'avais offert une partie de ton coeur pour mieux me la reprendre. Tu as dit m'aimer pour mieux me rejeter. Encore aujourd'hui, tes sourires, tes regards, tes gestes nient ton rejet. Tes sourires sont remplis de douceur, tes gestes empreints de tendresse, tes regards sont brillants d'amour: la peur te paralyse et c'est pourquoi tu me rejette. Des inconnus pour toi ont pu constater ce que je me tue à te dire. Pourtant, malgré ses blessures incessantes que tu m'infliges, tu es toujours là. C'est à ne rien y comprendre!

''Quoi qu'il arrive, quoi qu'il advienne''... Des mots remplis de force et d'espour, des mots de soutien auxquels je m'accroche à tous les instants. Même absent, tu restes présent. Même absent, tu ressens ma douleur et mes peines quand je souffre. Bizarrement, un appel téléphonique, un message texte te rappelle à ma mémoire et on reprend nos vieilles habitudes de parler pendant des heures au téléphone!

''Quoi qu'il arrive, quoi qu'il advienne, je serai toujours là pour toi, toujours à tes côtés''. Voilà les mots réels que tu avais prononcés. Mots magiques qui, malgré ton absence physique, semblent toujours réels. Mots magiques qui me font penser qu'un jour il y aura l'espoir que tu comprennes.

Quoi qu'il en soit, je te retourne ces mots magiques, porteurs d'une force immense, d'une puissance sans pareil, d'une promesse qui ne sera jamais brisée: ''Quoi qu'il arrive, quoi qu'il advienne..'' A toi de terminer cette phrase à ta convenance. Tu sais ce que je suis capable ou non de t'accordre.

Je dois dire que tu me manques. Nos niaiseries me manquent. Pourtant subsiste ce lien spécial qui nous unit, malgré l'absence physique: au-delà de l'amitié, au-delà de l'amour, voilà ou a pris naissance ce lien transcendental. Voilà ou il continue à vivre et à se fortifier

Merci d'être toujours là.
Merci d'être tout simplement toi.
Merci pour ce que tu es.
Hier, aujourd'hui et à jamais.
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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Amberia »

QUAND LA SURDITÉ SURVIENT

Depuis quelques temps, depuis que je suis sur mon lit d'hôpital, j'essaie d'écouter le silence. C'est surprenant comme il peut donner la migraine celui-là!

J'ai beau essayé de me concentrer et de faire abstraction de tout ce qui pourrait me déranger, je ferme même les yeux pour mieux y parvenir et... ça ne fonctionne jamais! Je m'imagine même dans une forêt calme... et rien à faire, encore!

J'entends le bruit du vent dans les arbres, doux murmures sereins. J'entends le joyeux chant des oiseaux, les notes graves et aiguës. J'entends le pivers qui picore l'écorce du chêne à proximité. J'entends le glouglou de l'eau du ruisseau qui coule lentement vers je-ne-sais-où, je n'ai jamais osé le suivre pour le savoir. J'entends ma respiration profonde et sereine. J'ai même l'impression d,entendre les fleurs pousser et les arbres me parler!

La réalité reprend alors son cours... Je suis toujours couchée sur mon lit d'hôpital, la tête entourée de bandages. Une infirmière me touche le bras et me fait signe qu'il est l'heure de manger. Je suis ici parce que j'ai eu les oreillons... et que j'en ai perdu l'audition. On venait de m'opérer pour savoir s'il était possible de récupérer une partie de celle-ci... peine perdue.

Alors, le silence, même si je voulais l'entendre réellement, j'ai la tête qui fourmille de sons que je n'entendrai plus jamais! Mais l'imagination les remplacera! Même sourde, le silence restera une utopie, car je ne suis pas prête à vivre dans un monde où je n'entendrai rien!



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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Amberia »

ETRE MÈRE

Depuis ma naissance, je savais que j'étais prédestinée au plus beau métier qui soit sur la terre. Tout mon apprentissage, mes hauts et mes bas m'ont amenés vers ce point ultime. On m'a toujours appris protéger les plus faibles que moi, à les aimer et à les chérir...

J'ai vraiment compris les tenants et les aboutissants de ce métier, lorsque j'ai vu mon ventre s'arrondir pour la première fois. Je n'étais plus seule, je devais également penser à la petite ''cellule'' qui grandissait lentement en mon sein. Il a fallu que j'apprenne à vivre avec les nausées, les étourdissements et la prise de pilules quotidiennes. Il a fallu que je lise des tonnes de livres pour être bien préparer à ta venue...

Je n'étais pas totalement consciente de ce nouveau métier jusqu'à ce que je te vois sur l'échographie: petite fille au coeur qui battait aussi rapidement qu'un cheval au grand galop! Même là, réaliser ce miracle de la vie ne fut pas facile!

Le véritable instant de cette réalisation est arrivée à exactement 25 semaines de gestation sur 40... Tu arrivais un peu en avance, mais les médecins m'ont dit que les choses iraient bien... J'allais accoucher et, j'en ai conscience aujourd'hui, je n'étais pas préparée! Pas préparer à la douleur des contractions, pas préparer à voir mon caractère changé du tout au tout pendant cette période, pas préparer aux changements radicaux qui allaient survenir: jamais plus je ne serais seule!

Lorsque tu es arrivée, j'ai réalisé ceci:

Etre mère est vraiment le plus beau métier qui soit!



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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Amberia »

Ce soir, j'ai dû me rendre dans ta chambre. Je savais bien que tu étais malade, mais moi, trop égocentrique à cause de mon jeune âge, je croyais que tu serais toujours présente à mes côtés. Ce soir-là, j'ai rapidement déchanté! Quand je suis entrée dans ton antre, tu étais déjà blanche comme la mort. Tu transpirais, respirais laborieusement... mais tu m'as souri comme si tout était normal. Pourtant, à l'extérieur, la tempête faisait rage, comme un mauvais présage. Je t'ai vêtu et je vous ai regardé quitté la maison papa et toi pour aller à l'hôpital. Je me disais que tu reviendrais comme à chaque fois: une maman ne peut pas mourir!

Prenant mon courage à deux mains, je suis partie vers la maison de ta meilleure amie: une marche forcée de 10 minutes sous la pluie torrentielle, avec les éclairs comme seule lumière. Vite, vite, de plus en vite, j'ai couru pour aller me réfugier au chaud... et je me suis rendormie. Mauvaise idée! J'ai rêvé de toi et d'un lion d'or, j'ai rêvé que tu étais enlevé et que tu chevauchais une créature ailée des plus bizarres...

Un téléphone qui sonne, un réveil en catastrophe: une prémonition! J'ai dit à ton amie qu'on appellait de l'hôpital pour dire que tu ne reviendrais pas, que les anges étaient venus te chercher car on avait besoin de toi au paradis! Ce n'est pas ta mort qui m'a fait le plus de mal... c'est de ne pas avoir pu te dire Je t'aime une dernière fois... de ne plus jamais pouvoir revoir ton sourire, ne plus jamais entendre le son de ta voix, ne plus jamais croiser ton regard... Ses manques hanteront le reste de mes jours, mais jamais tu ne quitteras mon coeur

Je suis petite, mais j'ai compris ceci: ne jamais remettre à plus tard l'expression de nos sentiments... car on ne sait jamais ce qui peut arriver. De la Terre au Paradis, ça fait une trotte, mais si je dis Je t'aime, je suis certaine que tu m'entendras...
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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Amberia »

Assise à sa table, la jeune fille regarde la page blanche. Dans sa tête, les mots valsent et tourbillonnent, formant des mots et des images magnifiques. Cependant, lorsque vient le temps de transcrire les émotions véhiculées par son esprit et son coeur, il semble ne plus rien y avoir! Les mots sont partis, les idées se sont effacées...

Que ne donnerait-elle pas pour retrouver sa muse, son inspiration? Parfois, elle voudrait vendre son âme au diable pour retrouver un peu de sa verve... mais cela ne résoudrait pas son problème! Suer sang et eau ne l'aiderait pas...

Puis, regardant sa page blanche, des écouteurs et de la musique sur les oreilles, elle se perd dans son monde imaginaire. Lorsqu'elle revient à elle, la page est remplie de son écriture... qui, pourtant, ne ressemble pas tout-à-fait à la sienne. Qui a bien prendre possession de sa plume tandis qu'elle voguait sur des ailes imaginaires? Qui est cette muse inconnue? Que donnerait-elle pour voir ce qui peut lui inspirer de tel texte...




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Re: Les méandres de mon coeur

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'ai mal! Je souffre!

Je suis seule sur le brancard de cette salle d'examen deprimante du centre hospitalier. J'attends le retour du médecin et des policiers. Tous, ils parlementent sur ce qu'il m'est arrivé. Ils parlent tous en même temps, lançant des idées plus ou moins farfelues, jusqu'à ce que l'un d'entre eux disent la vérité... sans même y donner crédit.

J'ai 14 ans et on m'a retrouvée derrière un batiment assez frequenté. J'avais tous mes vetements, plus ou moins bien mis sur mon corps, couvertes de blessures diverses et sanglantes. Pendant qu'ils discutent, je souffre et gémis, ressentant une douleur de plus en plus cuisante.

Cela a pris plusieurs minutes qui, pour moi, ont semblé durer des heures, avant qu'ils ne viennent me voir pour qui me poser des questions, qui m'examiner. Je n'ai pu répondre à aucune question: trop de gémissements, trop de douleurs. Bientôt, on me prendra pour une pauvre victime ou une dévergondée. Le docteur venait de trouvé les traces de ma déchéance, même si je n'étais pas d'accord, même si je me suis débattue...

Le practicien donna son impression aux policiers: une impression désavantageuse pour moi, une impression basée sur mon apparence et ma tenue vestimentaire. C'est la personne qui a fait fuir les truands qui a rétabli la vérité. Pour lui, eh oui un homme, il était clair que j'avais été victime d'une agression. C'était ce bon samaritain qui avait remis mes habits en place, allant à déchirer sa chemise pour essuyer le sang qui maculait mon visage, essayant tant bien que mal de me redonner apparence humaine. C'est lui aussi qui, lorsque le diagnostic de viol a été corroboré, m'a aidé à entreprendre une action en justice contre mes agresseurs dès qu'ils seraient arretés. J'étais tombé sur un sauveur, avocat de métier, qui détestait que l'on moleste les enfants

Où cette action ira-t-elle?
Mon exemple servira-t-il à encourager d'autres victimes à parler? Je ne peux que l'espérer.
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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Amberia »

'ai mal! Je souffre!

Je suis seule sur le brancard de cette salle d'examen deprimante du centre hospitalier. J'attends le retour du médecin et des policiers. Tous, ils parlementent sur ce qu'il m'est arrivé. Ils parlent tous en même temps, lançant des idées plus ou moins farfelues, jusqu'à ce que l'un d'entre eux disent la vérité... sans même y donner crédit.

J'ai 14 ans et on m'a retrouvée derrière un batiment assez frequenté. J'avais tous mes vetements, plus ou moins bien mis sur mon corps, couvertes de blessures diverses et sanglantes. Pendant qu'ils discutent, je souffre et gémis, ressentant une douleur de plus en plus cuisante.

Cela a pris plusieurs minutes qui, pour moi, ont semblé durer des heures, avant qu'ils ne viennent me voir pour qui me poser des questions, qui m'examiner. Je n'ai pu répondre à aucune question: trop de gémissements, trop de douleurs. Bientôt, on me prendra pour une pauvre victime ou une dévergondée. Le docteur venait de trouvé les traces de ma déchéance, même si je n'étais pas d'accord, même si je me suis débattue...

Le practicien donna son impression aux policiers: une impression désavantageuse pour moi, une impression basée sur mon apparence et ma tenue vestimentaire. C'est la personne qui a fait fuir les truands qui a rétabli la vérité. Pour lui, eh oui un homme, il était clair que j'avais été victime d'une agression. C'était ce bon samaritain qui avait remis mes habits en place, allant à déchirer sa chemise pour essuyer le sang qui maculait mon visage, essayant tant bien que mal de me redonner apparence humaine. C'est lui aussi qui, lorsque le diagnostic de viol a été corroboré, m'a aidé à entreprendre une action en justice contre mes agresseurs dès qu'ils seraient arretés. J'étais tombé sur un sauveur, avocat de métier, qui détestait que l'on moleste les enfants

Où cette action ira-t-elle?
Mon exemple servira-t-il à encourager d'autres victimes à parler? Je ne peux que l'espérer.
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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Amberia »

L'ARROGANCE DE L'OISEAU

Vole petit oiseau, vole. Sur les ailes du vent, tu te laisses transporter de plus en plus haut. Des cimes inédites que tu as atteinte, tu regardes les petites fourmis humaines qui se démènent sur la planète. Où peuvent-elles bien aller en courant de-ci delà? Tout est tellement plus beau vu d'en haut! Tu piailles de joie en voyant le gros matou sauté pour attraper un papillon. Tu te sens en sécurité maintenant que tu es hors de sa portée... Malheureusement, tu ne réfléchis pas plus loin que le bout de ton bec! Il te faudra bien, à un moment donné redescendre, et là, le vilain chat t'attendra! Il a toujours l'espoir de faire de toi son prochain repas...


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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Amberia »

La chaise solitaire

Seule, j'attends. Je ne sais pas depuis quand, encore moins pour combien de temps. J'attends un ami qui vienne profiter de l'ombrage que me crée ce vieux mur de pierres centenaires, j'attends l'ami qui voudra bien se reposer dans ce coin parfumé. J'attends qu'on me remarque enfin, moi la petite chaise de bois blanche.

Pendant des années, j'ai accueilli le curé de la paroisse, les enfants qui allaient jouer dans le parc un peu plus bas dans l'allée, les mères enceintes qui n'en pouvait plus de la chaleur. J'ai accueilli mon lot de personnes plus ou moins âgées, plus ou moins respectueuses de ce que je suis. J'ai accueilli les riches comme les manants. Pour moi, peu importe qui était la personne qui m'utilisait, je ne suis pas là pour jugée: après tout, je ne suis qu'un objet, un objet inanimé

Pourtant, peu de gens pensent que je puisse avoir des sentiments. Depuis des années, je ne sers que de décoration dans ce coin isolé de la cour du presbytère, tout près du mur de pierres centenaires, entourée de fleurs aux couleurs changeantes selon les années. Je vois passer les gens qui ne s'arrêtent plus de peur de me briser, qui ne s'arrêtent plus car la vie est devenue une course contre la montre.

Cependant, je ne rêve que d'une chose: être déménagée dans un endroit ou personne n'aura peur de m'utiliser; un endroit ou les mères m'utiliseront pour endormir leurs enfants et se reposer elles-mêmes; un endroit ou les vieillards se feront un plaisir de s'installer sur moi, confortable chaise de bois blanche, pour raconter des histoires aux enfants... Je rêve d'être placée à l'ombre de l'immense chêne , dans le parc... avec d'autres compagnes qui ressentent la même chose que moi.
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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Amberia »

APOCALYPSE

Hier, assise au sommet de la montagne près de chez-moi, je regardais la campagne environnante. Le sol, tout en bas, ressemblait à un patchwork de couleur tendre: petits carrés jaune d'or, brun et de plusieurs teintes de vert, selon les cultures qui y poussaient. Le vent dans mes cheveux était comme une caresse prodiguée par des millions de mains impatientes, pleines de douceur; sa voix était enchanteresse et murmurait des secrets que moi seul pouvait comprendre. Le soleil me donnait la chaleur dont j'avais besoin, car je me sentais gelé de l'intérieur.

Puis, tout d'un coup, le paysage a changé... J'étais toujours perché au sommet de ma montagne. Les champs en contrebas brûlaient, le vent mugissait et me tiraillait de tous les côtés, le soleil avait disparu derrière des nuages épais de fumée en provenance de la terre. Des cris de guerre avaient rempli la quiétude précédente de messages de haine. Des hommes détruisaient la beauté de la nature avec, ce qui me semblait de mon perchoir, un plaisir sadique...

Puis, la vision changea encore... Paysage acapolyptique, détruit ou rien ne subistait: les champs brûlés, des hommes entassées en immenses charniers ou les vautours se régalaient, le soleil à jamais caché par un nuage de poussière, de cendres et de suie... Le vent s'était tu pour ne plus jamais murmurer...

Puis, en nage, je me suis réveillé dans mon lit... Le soleil luisait, le vent chantonnait une douce mélodie... Mais, aux nouvelles, avant d'aller au lit, on avait annoncé que la guerre avait commencée... et qu'elle ne se cantonneriat pas à un seul continent...

Etait-ce un rêve prémonitoire ou une utopie créée de toute pièce par mon esprit pour me donner la frousse? Seul le temps me le dira...



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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Amberia »

J'ÉCRIS PARCE QUE...

Je suis assise et je réfléchis... parce que, oui, cela m'arrive! Souvent, on m'a demandé pourquoi j'écrivais. Rarement, j'ai rarement eu une réponse cohérente! Je répondais souvent: ''Parce que j'aime cela''. Pas très original...

Pourquoi est-ce que j'écris? C'est comme me poser la question ''Pourquoi je vis?''

J'écris parce que cela me permet d'exprimer ce que mes paroles n'osent pas toujours faire: amour, tendresse, douleur... Tous les sentiments peuvent y penser, et je ne me sens pas juger d'écrire ces mots, surtout si je suis la seule à les lire!

J'écris parce que cela me sert de thérapie quand les choses ne vont pas bien. Ma feuille de papier et ma plume deviennent mes confidents, gardien de mes secrets. Lorsque tout est sur papier, je me sens libérée... et je brûle le tout. C'est comme si une partie de mes soucis s'envolaient avec la feuille qui calcine lentement

J'écris parce que les mots me viennent facilement. Parce que j'aime jouer avec eux et trouver de nouvelles façons de m'exprimer. Si jamais, du jour au lendemain, je devenais muette, je ne me sentirais pas mal prise! L'écriture serait là pour pallier à mon manque de paroles.

J'écris parce que j'ai voulu en faire un métier... qui est un domaine tellement fermé que je n'ai pas pu évoluer dans mon domaine: le journalisme écrit. J'écris, poèmes et textes divers, en espérant, peut-être qu'un jour, je pourrais me faire publier

J'écris parce que, de cette manière, tous les espoirs sont permis.

J'écris... parce que sans écriture, je me sentirais perdue



Amberia: 25 février 2012
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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Amberia »

Pourquoi as-tu peur des sentiments que tu éprouves?
Pourquoi te caches-tu derrière cette façade d'indépendance quand tu désires donner ton coeur?
Pourquoi te taire quand cela ne fait que te faire mal?

Si tu savais combien de questions je me pose à cause de cela! tes sentiments sont purs, tu te caches pourtant et tu veux les garder secrets. Tu te caches pour essayer de te préserver des blessures. Tu te caches pour ne pas blesser la personne que tu aimes. Pourtant, ce jeu de cache-cache la blesse peut-être encore plus que tu ne le crois!

Pourquoi les garder pour toi au risque de te rendre malade? Hé oui, la maladie des sentiments refoulés, ça existe! Tu essaies de te rapprocher des autres filles, mais rien à faire, tu les largues peu de temps après. Tu crois que c'est facile pour moi d'être une de tes confidentes? Voir la façon que tu traites ces pauvres filles pour un amour secret que tu ne veux pas avouer, ne pas éprouver, me rend malade... me blesse. Ce n'est pas facile pour moi de t'entendre me parler des autres quand tu m'as avoué m'aimer mais ne pas vouloir y donner suite!

Hé puis, qu'est-ce que je peux y faire? Reste caché avec tes sentiments inavouables. Reste caché avec cette peur au ventre qui te dévore le coeur. Reste caché dans ton coin de peur d'être rejeté, blessé. Reste caché à essayer de comprendre le mal que tu t'infliges inconsciemment. Reste caché avec le compréhension du mal que tu me fais. Mais surtout, reste bien caché jusqu'au moment ou tu réaliseras qu'il est temps de te prendre en main, d'avouer tes sentiments et d'éprouver des émotions! Malheureusement, pour cela, je ne peux pas t'aider. Que le Ciel te vienne en aide!

On dit souvent qu'il faut laisser au Temps le temps de prendre son temps... Mais si tu attends trop, la personne que tu aimes te glisseras entre les doigts, souffrant d'un rejet qu'elle ne saura peut-être pas surmonté...
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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Amberia »

La Déchéance d'Anubia

Je sens que je suis étendue sur le sol, mais je sais aussi que quelque chose ne va pas bien. J'ai mal aux dents, ai une soif sans fin. Une odeur alléchante titille mon nez, je salive...

Mais, bordel, qu'est-ce qui se passe? Mes dents s'allongent! Mes pensées partent en vrille; je ne me contrôle plus!

Sans même m'en rendre compte, j'étais debout, l'instant d'après un homme se trouvait sous moi, mes dents... hein dents??... je dirais plus canines... plantées dans son cou. J'aspirais son fluide de vie, plus son étincelle de vie vacillait, plus la mienne étincelait. Pourtant, cette odeur, je suis certaine de la connaître. L'homme se débattait de moins en moins, me repoussait de moins en moins. En fait, plus j'aspirais plus il m'étreignait

Je ne sais pourquoi je me suis arrêtée de boire à un certain moment. Serait-ce les paroles qu'il venait de prononcées juste avant de perdre conscience:

- Si je dois mourir que je sois de la main de ma femme adorée... Anu...

D'un bond, je me suis éloignée et essayée de réajuster ma vision. Un voile rouge continuait à se dresser devant mes yeux, mais je voyais bien la personne, ma victime exangue, mais pas morte: mon mari, mon Styx adoré. La panique m'a habité aussitôt. J'ai appelé les secours avec son portable, puis me suis cachée...

Vampire... j'étais devenue vampire suite à une malencontreuse rencontre. J'étais policière, à la poursuite d'un bandit. Vous pouvez deviner ce qui s'est passé entre le moment ou il m'a piégée et le moment de mon réveil. La seule véritable question sans réponse que j'ai est: ''Comment mon mari a-t-il été mis au courant de l'endroit ou me trouver?'' Lui avait-on dit les dangers qu'il encourait? Maintenant, il me reste à dompter mes instincts sanguinaires car je ne suis pas prête à abandonner l'homme que j'aime...
Allastraela

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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Allastraela »

Que dire du texte la déchéance d'Anubia. Je me demande bien ce que je pourrais dire. Cette transformation fut soudaine, inattendue.

La culpabilité d'Anubia ne doit pas la ronger de l'intérieur. Je suis sûre que Styx ne lui en veut pas du tout.

Je trouve ce texte très intéressant. Je sens l'immerge de la nouvelle transformation d'Anubia. je perçois sa souffrance, sa douleur.

On dirait bien que ta plume reviens.
Allastraela

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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Allastraela »

La peur des sentiments que l'on peut éprouver, la panique qui nous ronge les entrailles. La peur du rejet, de l'opinion des autres, c'est un parcours émotionnel que je souhaite à personne.


Je sens que cette âme, qui ne sait pas révéler ses sentiments, souffre en silence, et se gruge le cœur de l'intérieur. Cette dame qui attend impatiemment qu'il finisse par arrêter de rejeter ses émotions, je sens qu'elle souffre aussi.

Des sentiments mutuels unissent ses deux âmes, ça je le sais au fond de moi.


Réceptive aux confidences je suis, son cœur aimera ouvertement son élue lorsqu'il cessera d'être une poule mouillée et qu'il cessera d'avoir peur.


Soins courageuse !
Allastraela

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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Allastraela »

De la terre au paradis,


les larmes coulent le long de mes joues. Je sens la peine de cette petite fille, je sens son désespoir. Je sais qu'elle s'en veut intérieurement d'avoir manqué le dernier soupir de sa maman.


Cette course effrénée sous la pluie a apeuré cette jeune fille. Elle était et sera toujours une fleur fragile. Le temps a toutefois permis à cette fleur de s'épanouir et de s'endurcir. Cette épreuve l'a rendue forte.

La femme qu'elle est devenue aura toujours mon support, mon épaule pour pleurer.
coucou20

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Re: Les méandres de mon coeur

Message par coucou20 »

Que dire de tes textes?! Pas grand chose... Ils sont tous vrais, ils font réfléchir comme sur l'amitié par exemple, on s'aperçoit en le lisant que certains amis ne le sont pas...
L'histoire des vampires m'a bien plu, toute cette description, qui est à la perfection ;)


Une jolie écriture :D

Bravo !
Amberia

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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Amberia »

Allastraela, ma soeur, tes commentaires m'ont mis la larme à l'oeil. Je ne m'étendrai pas sur ceux-ci, mais je te dirai seulement ceci: Merci d'être là, jour après jour, pour me soutenir, me brasser, m'aider au travers mes pétages de bulles... Love you, Sister xxx


Ahhhh.... Bonjour Coucou20! Sois la bienvenue chez-moi! La véracité des textes? Pour certains, oui. D'autres sont de la pure fiction. J'ai beaucoup de difficulté à écrire un roman entier à partir de la première page jusqu'à la dernière comme tu le fais si bien. Les miens viennent par petits bouts, comme c'est le cas pour la déchéance d'Anubia. Quand j'aurai rapatrié tous les morceaux, je construirai peut-être les chapitres et les mettrai dans le sous-forum approprié...

Donc, pour ceux qui sont véridiques... L'expérience personnelle a beaucoup parlée. Parfois, je vais utiliséee des images, comme pour celui du Caractère, sinon, je laisse l'inspiration me guider et ensuite, je relie. J'avoue que cela donne parfois de très beaux textes, et d'autres moments ou les textes sont tout simplement bons pour la corbeille!

N'empêche, merci de ton passage et reviens me voir. Je me donne le défi d'essayer d'écrire un texte par jour... que j'aie des visiteurs qui laissent des commentaires ou non!
Amberia

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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Amberia »

Assaut vengeur


J'attends l'assaut, les pieds bien ancrés au sol, l'arme au poing. Sur mes traits se lit une extrême concentration, un sourire machiavélique étire mes lèvres habituellement souriantes. Devant moi se trouve l'homme qui a essayé de détruire celle que je suis, en arrachant à moi une partie de mon héritage paternel

Je l'entends lancer son cri de guerre et courir vers moi, épée brandie au-dessus de sa tête. Je le regarde s'approcher, impassible. Il aurait été si simple de lui lancer une dague en pleine gorge, mais ce n'est pas ce que je désire. Mon désir est de lui faire mal, de lui infliger ce qu'il m'a fait. Les deux cicatrices qui traversent mes homoplates, à la verticale, équidistantes lui de l'autre, se mettent à me tirailler. Elles sentent que la vengeance est proche...

L'homme est presque rendu sur moi. Un calme olympien s'installe sur moi. Dès qu'il arrive à ma portée, j'attends qu'il porte son premier coup, mettant une de ses mains à ma portée. Un voleur manchot ne gagne pas très bien sa vie... L'instant que j'attendais depuis des lustres est enfin arrivé! D'un coup rapide, j'abaisse ma lame sur son poignet. La lame passe au travers de la peau, des cartilages et des os comme dans une motte de beurre ramollie. Le sang gicle partout, mais cela ne me dérange pas...

- Je m'appelle Somlaris Travalyanne Thorvald. A ma naissance, tu m'as arraché les ailes m'empêchant ainsi de rejoindre mes semblables. Un voleur manchot pour un dragon sans ailes... Ainsi est ma vengeance!
Mimori

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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Mimori »

Moi qui aime les récits épiques, je suis servie ! Ce dernier texte tranche un peu des autres mais est tout à fait délectable. Il faut croire que votre plume manie aussi bien tous les genres ! J'adore, en tout cas.
Amberia

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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Amberia »

[color=#8000FF]Mimori[/color] a écrit :Moi qui aime les récits épiques, je suis servie ! Ce dernier texte tranche un peu des autres mais est tout à fait délectable. Il faut croire que votre plume manie aussi bien tous les genres ! J'adore, en tout cas.

Pour commencer, un pourrait se dire ''tu''? En lisant le ''vous'', je me suis sentie vieillir d'un seul coup!

Pour ton commentaire:

Merci! Somalris et Anubia sont deux personnages que j'aime beaucoup. Toutes les deux sont les héroines de deux romans totalement différents. Que déjà quelqu'un en apprécie un des deux, ça me rassure! Je dirais même que cela la rasseure, elle! Lorsqu'on écrit, tu dois le savoir, on s'attache tellement à eux qu,ils viennent à faire partie intégrante de notre vie, comme des personnes vivantes.

Prochain texte: la rencontre de Somlaris avec l'énergumène qui partagera, un jour, sa vie. Un début assez difficile, tu verras!
Amberia

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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Amberia »

Somlaris et Kir'Lim: la rencontre


La première fois que j'ai rencontré Kir'Lim, j'ai eu deux envies bien distinctes. La première: me sauver en courant le plus loin possible, car cet elfe noir, dégoulinant de méchanceté était irrécupérable. La deuxième: le trucider!

Je vous raconte? D'accord...

C'était il y a quelques mois. Mes amis et moi-même, un elfe noir prénommé Vishtyr et un humain nommé Rohan, avons été ébergé par un homme assez spécial. Il semblait omnipotent: il connaissait tout sur tous les sujets. Du moins, c'était son avis! Il cherchait un homme, un elfe noir, du nom de Kir'Lim. En contrepartie de son hébergement, il m'a demandé à moi, Somlaris Trevelyanne Thorvald, de partir à la recherche de celui-ci, de lui le ramener et, partie difficile du contrat, de lui inculquer quelques notions de savoir-vivre et de bonté. Bien sûr, comme si j'étais Phoceus, le dieu que je vénérais...

Toujours est-il que nous avons accepté. Il nous a fallu trois mois pour retrouver sa piste et un autre pour la remonter. Partout ou nous passions, les gens nous regardaient bizarrement. Il est rare de voir un drow accepté la compagnie d'un humain et d'une elfe blanche. Les elfes sont réputés pour être xénophobes, nombrilistes, et d'une société matriarcale plaçant les prêtresses sur un piédestal. J'avais la chance d'être les deux. Son respect venait peut-être de là au prime abord, mais avec le temps qui s'écoulait un lien très fort nous liait.

Lorsque nous avons trouvé Kir'Lim, lui et son escadron de la mort se trouvaient prisonniers au fond d'une clairière cernée de trois côtés par une forêt dense et par un escarpement rocheux assez élevé. Il n'y avait aucun endroit pour se cacher et il se retrouvait à être victime d'une pluie de flèches qui touchait, presqu'à chaque fois leurs victime. Avec de tel talent d'archer, je pouvais deviner que les francs-tireurs étaient des gens de ma propre race... les choses se compliquaient!

Impuissants, nous dûmes assisté à la quasi destruction de l'escadron. Lorsqu'il n'a resté que Kir'Lim et trois de ses généraux, les tirs se sont concentrés sur le dangereux, celui-là même que je devais rapatrié. Nous avons assisté à un de ces éclairs de génie. Une flèche l'a atteint à l'aine, sans entrer très profondément dans sa chair, et une autre dans son ventre. Il s'est jeté par terre et s'est faufilé sous les cadavres qui l'environnaient. Un seul de ses généraux eut le même réflexe, lui sauvant par ce fait la vie.

Lorsqe la curée fut terminée, nous vîmes les elfes blancs descendre des arbres et aller se promener dans le champ de bataille maintenant silencieux. Aucun autre coup ne fut porté. Pour eux, les elfes noirs étaient purement et simplement éradiqués, du moins pour cet escadron.

De notre perchoir, nous avons attendu une trentaine de minutes pour aller les rejoindre. Mes amis, Vishtyr et Rohan, nettoyèrent le lieu de la tuerie. Empilant les cadavres d'un côté et installant les blessés par ordre de gravité: les irrécupérables étant placés avec les morts, et les gens pouvant être sauvés dans un endroit éloigné pour éviter le miasme de bestioles volantes qui arriveraient très bientôt, attiré par l'odeur de la putréfaction.

Pendant qu'ils travaillaient, moi, je me suis mise à la recherche du général et de Kir'Lim. Le général, blessé qu'à l'épaule, fut trouvé en premier. Je lui prodiguai rapidement les premiers soins et il m'accompagna dans ma recherche de son supérieur. J'étais bien heureuse d'avoir un homme pour pousser tous les cadavres empilés, vous pouvez me croire! Lorsqu'il fut dégagé, l'elfe noir qui m'accompagnait m'a demandé ce qu'il devait faire. A première vue, la flèche de l'aine pouvait être retirée, c'était une blessure superficielle qui saignerait un peu mais qui se soignerait aisément. Je lui ai donc demandé de retirer ladite flèche. Mais celle du ventre...

Lorsque je me suis approchée pour essayer de le guérir magiquement, Kir'Lim s'est assis et je me suis retrouvé avec une dague placée contre mon cou. La joie, vous imaginez! J'essaie de lui venir en aide et il désire me faire une deuxième sourire dans le cou!

- Tu veux ma mort, sale pourriture! Tu vas mourir avant moi! Tes acolytes n'auraient pas dû te laisser seul, me dit-il en grimaçant. Surprise, il me prenait pour un homme. Donc, la colère lui mettait un voile noir sur les yeux, le rendant aveugle à tout...

De surprise, je n'ai pas dit un seul mot. Le général qui m'accompagnait non plus d'ailleurs. Plus j'essayais de me reculer, plus il s'approchait et pesait sur sa lame. Pour m'immobiliser, il a attrapé une longue mèche de mes cheveux, l'a entouré autour de son poing et a relevé mon menton. Une goutte de sang perlait et dégringolait lentement le long de ma peau pour aller se perdre dans le tissu de ma chemise de voyage, puis une deuxième suivie, puis une autre...

Vishtyr est arrivé en courant et se mit à parler un dialecte bizarroide avec mon tourmenteur. Après cette discussion ou je n'ai compris que dalle, il m'a relâché. Je suis reculée sur mes genoux pour m'éloigner le plus possible de lui, puis je me suis relevée. J'ai touché mon cou et guéri la blessure superficielle qu'il y avait laissé.

J'ai regardé le duo et j'ai remarqué leurs similitudes: des frères! Comment Vishtyr pouvait-il être aussi gentil et accomodant, tandis que son frère était méchant jusqu'à la moelle? Je ne le saurai probablement jamais! Une question sans réponse...

- Vous savez, je venais pour vous soigner. Etant donné votre si chaleureux accueil, je vais aller m'occuper des autres. Puisse votre douleur vous être d'un grand secours... Vishtyr ne compte pas sur moi pour l'aider! Qu'il endure! (ouais, vive la rancune, moi qui ne l'est jamais)

Je m'éloignai vers les blessés récupérables, accompagné de son général puis m'immobilisai puis tournai la tête vers lui. De mes yeux couleur d'améthyste foncé, je l'ai toisé.

- Vous savez Kir'Lim, on nous a envoyé ici pour vous ramener à une certaine personne. On m'a demandé de vous inculqué des notions de savoir-vivre et de bonté. Vous êtes une cause perdue d'avance. Si vous changez d'un iota, j'en serai éternellement reconnaissante aux Dieux! Mais, parti comme ce l'est maintenant, les changements ne sont pas pour demain!

Jour après jour, je me suis occupée des blessés. Jour après jour, j'ai combattu mon âme compatissante: pourquoi irais-je le soigner quand un dague m'attendait? Jour après jour, Vishtyr est venu me demander des conseils pour soigner son frère. Nuit après nuit, Kir'Lim restait seul sous sa tente. Nuit après nuit, je dormais, protégée par les corps de mes deux amis.

Cela a pris presqu'un mois avant que nous puissions reprendre le chemin du retour.

Cela a pris deux mois à Kir'Lim pour s'excuser du mauvais traitement qu'il m'avait fait subir, pour s'excuser de l'accueil qu'il m'avait fait. Vishtyr lui avait raconté nos péripéties sur le chemin menant à lui.

- J'avais une mission, monsieur. Vous ramener. Voilà ce que je fais. Vous inculquez du savoir-vivre, de la bonté... je préfère mourir que d'essayer de vous mettre du plomb dans la cervelle!

il a essayé de me parler souvent pendant les derniers temps de notre périple. Jamais je ne lui ai répondu: on dirait que j'avais la rancune tenace envers lui. Mais, son général a réussi à passer par-dessus son aversion pour les elfes blancs et est devenu un de mes meilleurs amis.

La première chose qui me passe à l'esprit pour l'instant est qu'à aucun moment je ne lui ai dit mon nom. A aucun moment, mes amis ne le lui ont dit.

Lorsque nous sommes arrivés, je me suis dirigée vers la maison. Suivie de près par les trois elfes noirs et l'humain. Notre contact est sorti pour nous accueillir

- Il est en un morceau. Aussi sauvage et mauvais que lorsque nous l'avons trouvé, dis-je à l'elfe noir

- Ah non, pas Agremistre... murmura Kir'Lim, d'une manière plus que théâtrale

- Aussi stupide, imbécile et imbu de lui-même qu'à ta première rencontre avec mon frère...
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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Ayat »

Super sympa la fille, elle essaye de l'aider et lui il veut la tuer.
Non, mais où va le monde?
Il est vraiment grave.

Bref, j'ai lu tes textes relu tes poèmes, et c'est toujours aussi bien écris.
(Comme si ça allait changer...)
Bref, envoie-moi un message quand tu fais un autre texte ou un autre poème, car j'aime beaucoup ton écriture. ;)

Bisous, Ayat. <3
Amberia

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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Amberia »

[color=#8000FF]Ayat[/color] a écrit :Super sympa la fille, elle essaye de l'aider et lui il veut la tuer.
Non, mais où va le monde?
Il est vraiment grave.

Bref, j'ai lu tes textes relu tes poèmes, et c'est toujours aussi bien écris.
(Comme si ça allait changer...)
Bref, envoie-moi un message quand tu fais un autre texte ou un autre poème, car j'aime beaucoup ton écriture. ;)

Bisous, Ayat.
<3

Avec une aussi belle demande, je vais me faire une plaisir d'aller ''polluer'' ton mur avec mes nouvelles parutions!

Dans un roman, il faut bien avoir des idées plus ou moins bien. C'est la façon, plus ou moins politiquement correcte, que mes deux protagonistes vont se rencontrer. Je sais que je vais devoir retravailler le texte, mais cela c'est du bonbon après le premier jet... tout mélangé!

Voyons voir demain, ce qui sortira...
Allastraela

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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Allastraela »

Hummm la fameuse rencontre de Somlaris avec Kir lim....que puis-je en dire.

Une rencontre des plus vivifiantes....mais étrangement la façon qu'elle s'est déroulée ne me surprend pas du tout.

Je suis souriante face à la diplomatie de Somlaris qui me surprend vraiment beaucoup :p
Amberia

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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Amberia »

Merci, ma soeur adorée.

Somlaris est une compagne de tous les jours. Kir'Lim devient de plus en plus présent... mais toujours aussi peu aimable!

Comme il dirait si bien: ''Pousse pas le bouchon trop loin...''

Merci pour tes commentaires! Bien que leur histoire commence à prendre forme, elle reste dans le désordre. J'ai bien hâte de la mettre en ordre et de retravailler le texte!
Amberia

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Re: Les méandres de mon coeur

Message par Amberia »

Franchement, à l'âge que j'ai, je devrais apprendre à marcher correctement! Il faut dire qu'une fleur dans un tapis, une craque de trottoir et voilà les catastrophes se mettent à pleuvoir!

M'accrocher les pieds dans les fleurs du tapis est à prendre au sens littéral! Un simple motif, peu importe lequel, et vous êtes assuré que je me prends les pieds dedans! Une fissure dans le trottoir et je me fais aussitôt une entorse. Un petit morceau de ciment de 4 centimètres de haut par 1 de large et je me ramasse à quatre pattes, les deux genoux au vif, un coude au vif et cinq beaux points de suture! Je vous le jure! Cela m'est arrivé hier à mon retour du travail! Je ne m'attendais pas à terminer la nuit et l'avant-midi à l'hôpital!

Imaginez-vous seulement le tableau. Une fille qui a une peur panique du sang, qui déteste les aiguilles et les vaccins. Je me retrouve avec une blessure qui saigne sans arrêt (les jambes sont devenues de la vraies guimauve fondue); la main gelée à la xylocaine (mautadine de piqûre!), un vaccin antitétanique... et cinq beaux points de couture bleus sur la partie supérieure du pouce droit. La joie :x

Au moins, j'aurais 15 jours pour me remettre en forme. 15 jours que je mettrai à profit pour écrire un peu. Ayat, j'essaierai de relever le défi amusant que tu m'as lancé: un texte ou un poème par jour... Puisse Dame Inspiration venir me visiter!
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