Survivre [ post-apocalyptique ] EN CORRECTION

[Losa]

mais il est trop court !!!! ouiiiin en tout cas il était super !! mais c'est qui Chloé ? préviens moi pour la suite j'ai hate !!

[Laurence53]

Bonsoir ChloB ! J'ai trouvé ta pub sur mon mur et les précautions que tu prends pour m'annoncer que tu écris ce récit et que tu cherches des lecteurs m'ont plu... Pourtant, tu as déjà beaucoup de lus !Combien de chapitres as-tu écrit ? Je vois que tu es bien avancée dans ton récit ...

Alors, je viens te lire. J'ai lu jusqu'au troisième chapitre inclus. Bon, tu m'as prévenue pour les fautes d'orthographe. Néanmoins, je constate aussi qu'il manque beaucoup de signes de ponctuation. En gros, si j'ai un conseil à te donner, c'est d'utiliser à fond virgules et points et d'aérer ton texte en faisant des paragraphes espacés. Pour faciliter notre lecture à tous.

Tu vois, ce n'est pas grand chose comme conseil. Pour le reste, moi qui suis plutôt réfractaire aux récits qui ne sont pas un peu réalistes, j'ai bien aimé, malgré tout, ton histoire. Ce que j'aime, c'est que tu réussis à humaniser tes personnages principaux, si bien qu'on partage leurs émotions et qu'on s'y attache. Pour cela, je te dis bravo. C'est un super bon point. Pour ma part, moi qui suis un peu sadique quand j'écris, j'aimerais que tu insistes davantage sur les infestés, que tu nous en dresses encore un tableau à faire peur. Ce que tu fais déjà bien mais encore un peu de frayeur dans ton récit apocalyptique, ça serait encore mieux !

Amicalement,
laurence53

[Lycia]

Coucou!
J ai encore une fois aimé ce chapitre mais je le trouve tres court.
Pour ce qui est de la morsure, je ne m'inquiète pas, elle peut pas mourrire avec ce que l autre lui a dit.
Je sais pas quoi dire donc...a plus!

[ketxa]

Tu as l'art de nous retourner en deux coups de cuillère à pot
Depuis le début, j'adore les scènes de baston avec les zombies : zigouillage à droite, plantage de couteau à gauche, égorgeage par le loup, on court avec Clarisse et on entend presque craquer les os et gicler le sang... Beurk !
Mais pourquoi ce sont ces scènes-là que je préfère dans ton histoire? Je deviens tordue, c'est ça?
Ou alors, autre explication, c'est que tu as beaucoup de talent pour les raconter
Je vais pas répéter, comme tout le monde, que ce chapitre est vraiment trop court, mais franchement, je tiens à te le dire : ce chapitre est vraiment trop court !

On va pas se perdre en conjecture : on va supposer que Clarisse est immunisée ou que ses nouveaux amis ont une sorte de vaccin ou de méthode pour qu'elle ne soit pas infectée, sinon, hé bien ils ne lui feraient pas passer la porte... Et ce serait la fin de Survivre, puisque c'est l'héroïne... Ceci dit, même en sachant cela, on flippe pas mal au moment où elle se fait mordre !
Mercredi, la suite? En voilà une bonne nouvelle
Encore bravo Chloé de me faire lire une histoire de zommmmbiiiiies !

[freyja04]

Effectivement quand tu m'a prévenue que ce chapitre était court tu ne rigolais pas ! Mais mon problème c'est que c'est vraiment trop rapide à mon goût... Je ne sais pas trop comment expliquer ça mais du moment qu'elle sort de l'avion à son passage d'adieu; je ne sais pas il manque le petit truc qui me rend folle à chaque chapitre !
Mais je ne suis pas déçue pour autant, j'aime toujours ton histoire et me languis le prochain avec impatience.
Bravo Chloé et j'attend ton message pour la suite

[dgetdget]

Ces un bon chapitre même s'il est court. Par contre, je pense que sa aurait été plus dramatique ses pensées si elle n'avais pas eu avant le message disant qu'elle allait survivre

[Elfi49]

Me voilà
Alors c'est une superbe histoire qui semble intriguante avec le truc des rêves et le fait que clarisse soit la solution a je ne sais quoi.
Dans tes formulations, tu te répètes souvent et donne l'impression de lire deux fois la même quand tu t'explique (je te rassure je suis pareille xD)
Ensuite, je n'ai lu que les cinq premiers chapitres car ce sont les chapitres qui me décident si oui ou non je continue l'histoire. Malheureusement je ne continuerais pas. Y'a de l'action et c'est un bon point mais je trouve qu'à côté tu vas trop vite. Les sentiments de Thomas et de Clarisse, même s'ils sont que tous les deux, je trouve que ça va vite, niveau confiance aussi, surtour que Thomas a connu des survivant qu'ils voulaient le tuer. La mort de Maëlyss a été trop vite, enfin tj fais passer tes sentiments d'un état à un autre trop vite. Laisse-leur le temps de pleurer, dz bouder, d'être en colère quitte à ce qu'ils fassent la tête pendant plusieurs jours, car sinon ça ne fait pas réaliste. Et c'est ce point qui me bloque, comme le Mark où on apprend rapidement ce qui c'est passé. Tout va trop vitz. Tu nous donne tout trop vite. On dirait que tu es pressé par le temps, quitte à faire des chapitres calmes prends le temps de poser une ambiance lourde où on ressent le deuil par exemple, la lassitude des personnages à courir. Ne fais pas que des actions où ils sont poursuivis par des zombies, laisse les pleurer se mettre en colère faire la tête, prends le temps de poser une tension et tout...
Voilà. Je te souhaite bon courage pour la suite, bonne continuation parce que dans ça tu pars pour une bonne histoire. ^-^

[ChloB]

Chapitre 9

– Son corps lutte…

…

– C'est donc bien elle !

…

– C'est notre chance…

…

– Elle devrait finir par se réveiller…

…

– On ne sait pas à quel point elle est encore consciente…

…

– Clarisse… Il faut que tu reviennes parmi nous…

*

Suis-je vivante ?

J'ai mal partout, j'ai l'impression de sentir mon corps sans vraiment le sentir, comme si j'étais prisonnière de mon sommeil. Est-ce que c'est ça la mort ? Avoir conscience que tout est terminé sans pouvoir faire quoi que ce soit ?

Parfois, j'ai l'impression de sentir des choses sur mon corps, comme si on me manipulait, mais ce n'est qu'une sensation qui me parait si loin que j'en viens à douter de vraiment ressentir cela. Peut-être est-ce tout simplement l'engourdissement de mon corps qui me provoque des sortes d'hallucinations.

Le temps me parait si long. Pourtant, une fois mort, la notion de temps ne devrait-elle pas disparaître ? Est-ce parce que moi aussi, j'ai été infecté, que je suis devenue une mangeuse de cervelle à mon tour ? Si tel est le cas, comment se fait-il que je ne m'en rende pas compte ? Après tout, j'aimerais bien savoir ce qu'est en train de faire mon corps. Mais c'est peut-être là tout le problème, peut-être que mon corps est libre de faire ce qui lui chante, dont manger mes congénères, sans que je ne puisse rien faire et sans même m'en rendre compte.

Si c'est ça la vie d'infecté, j'espère qu'on m'achèvera bientôt. Il n'y a rien de plus horrible que de rester dans un entre deux, je vais finir complètement folle si ça continue.

*

- Clarisse ?

J'ai entendu quelque chose, j'en suis sûre. Je ne suis donc pas morte ? Ai-je encore une chance de m'en sortir ? Je n'arrive toujours pas à bouger, ni à sentir la moindre partie de mon corps. J'ai l'impression d'être là, mais sans corps. Je ne ressens même pas les douleurs qui pourraient être liées à mes blessures.

J'aimerais pouvoir hurler à plein poumon, ouvrir grand mes yeux pour vérifier que je suis bien toujours là, mais mon corps à décider de faire cavalier seul.

Je me demande ce que deviennent les autres. J'espère que Thomas et Marc vont bien, qu'ils ont pu trouver refuge avec ces gens et qu'ils ont pu retrouver un semblant de vie. J'espère qu'ils ont pu garder Snow avec eux, qu'ils s'en occupent bien. Qu'est-ce que j'aimerais pouvoir les revoir une dernière fois.

Mais d'un autre côté, si je suis vraiment morte, est-ce que ça veut dire que je vais finir par retrouver les miens ? Ma famille ? Ou tout cela n'était-il qu'un mensonge ? Vais-je rester seule, comme ça, pour l'éternité ? Tant de questions et si peu de réponses, ça commence à être long...

*

- Clarisse ?

Je sens quelque chose. Je ne saurais pas l'expliquer, mais j'ai l'impression d'apercevoir une lumière blanche au travers de mes paupières. Mes paupières ? Mais, si j'arrive à me rendre compte que j'ai des paupières, c'est que je ne suis pas morte ?

J'ai l'impression de ressentir quelque chose le long de mes bras... Je sens mes bras ! Je ne suis pas folle, je sens mes bras être parcourus de frissons. Maintenant que je le remarque, je me rends également compte que je commence à distinguer très faiblement du bruit autour de moi.

Je ne suis pas morte !

- Elle va revenir à elle petit à petit, il faut lui laisser du temps.

Je sens une main se glisser dans la mienne. Je dois réagir, je dois montrer que je suis toujours là, que je ne suis pas morte. J'essaye de mobiliser toute la force et toute la concentration que je peux pour exercer une pression sur la main.

Je sens un sursaut, je crois que j'ai réussi.

- Clarisse ?

J'aimerais répondre, j'aimerais crier, mais j'en suis totalement incapable. Je n'arrive même pas à ouvrir mes yeux, alors c'est peine perdue pour ma bouche. Mais je sais. Je sais que je ne suis pas morte, que je suis bien vivante. Je ne me suis donc pas devenue un cannibale fiévreux, mais comment cela est-il possible ? Je n'ai pas rêvé, je sais que je me suis fait mordre, je me rappelle encore de la douleur dans mon bras, de la panique que j'ai ressentie et surtout des hurlements de Marc et Thomas autour de moi.

Je ne comprends pas ce qui a pu se passer, mais j'espère que je finirais par avoir des réponses à toutes mes questions.

*

- Est-ce que tu as mal quelque part ? me demande-t-on tout en observant la pupille de mes yeux.

La lumière du jour me brûle les yeux, j'ai la bouche pâteuse et je me sens tellement faible, tous mes muscles me semblent engourdis tout comme mon esprit qui semble avoir du mal à sortir du brouillard dans lequel il est plongé depuis que j'ai été mordu.

Mais ça y est, je reviens enfin à moi. Je n'arrive pas encore à distinguer tout ce qui m'entoure, ni les voix que j'entends, mais je suis là, bien vivante. J'essaye de répondre quelque chose, mais je sens que ma voix est enrouée. Je ne sais pas combien de temps je suis restée inconsciente, mais visiblement mon arrivée ici ne date pas d'hier.

- Prends ton temps, tu es encore faible Clarisse.

Je n'arrive pas à reconnaître la voix de la personne qui me parle. Je dirais qu'il s'agit d'une femme, mais aucune idée de qui il pourrait s'agir. Une fois habituée à la lumière, je distingue enfin les traits de la personne qui s'occupe de moi. Elle ressemble comme deux gouttes d'eau à Iris... en plus âgée. Je suis prête à mettre mon bras à couper, surtout celui qui a été mordu, qu'il s'agit de la mère d'Iris. Même peau métissée, même visage lumineux, même sourire contagieux.

- Tu es la première personne que je rencontre qui réussit à survivre à une morsure, m'annonce-t-elle. C'est incroyable, peut-être...

Elle ne termine pas sa phrase. Je ne sais pas pourquoi ses paroles me mettent mal à l'aise. Je n'arrive moi-même pas très bien à comprendre ce qu'elle essaye de me dire. Est-ce que la morsure n'était pas assez profonde pour me tuer ou... est-ce que je serais... immunisée ? Une telle chose est-elle tout simplement possible ?

Elle doit remarquer la confusion sur mon visage.

- Je ne sais pas trop expliquer ce qu'il s'est passé, mais ton corps à combattu le virus. Malheureusement, je n'ai pas assez de matériels médicaux pour pouvoir faire mes propres conclusions, mais ton réveil confirme que j'avais raison, tu es immunisée, Clarisse.

Immunisée ?

Comment cela est-il possible ? Qu'ai-je donc de plus que le reste de l'humanité, pour ne pas me transformer en monstre ?

- Je vais t'apporter de quoi te désaltérer et un peu à manger si tu as faim, mais pour le moment, continue de te reposer, tu as dormi pratiquement une semaine, ton corps va être douloureux pendant quelque temps, m'annonce-t-elle avant de quitter la pièce.

*

Cela fait plusieurs jours maintenant que j'oscille entre des phases de réveil et des phases de sommeil. Je suis encore très faible et mon corps a encore besoin de beaucoup de repos. La maman d'Iris, Tiania, s'occupe de moi tous les jours. Elle m'a expliqué qu'elle est l'un des seuls médecins présents dans ce refuge, mais que par chance, ils avaient pu mettre la main sur pas mal de matériel médical, du moins le nécessaire, lors de leurs différentes explorations.

Le seul problème, c'est qu'elle n'a rien pour pouvoir faire ne serait-ce qu'une analyse de sang. Elle me pose souvent des questions sur ma vie d'avant, si j'étais en contact avec le monde médical ou scientifique, sur le métier de mes parents, mes relations. Je ne sais pas bien ce qu'elle cherche à découvrir de moi, sûrement des explications sur le pourquoi du comment je ne suis pas morte, mais je ne peux malheureusement pas vraiment l'aider.

Moi-même, je ne comprends pas bien pourquoi. Elle pense que mon corps est tombé dans une sorte de coma pendant une semaine afin de pouvoir lutter contre le virus, mais elle pense que j'avais, peut-être, en moi des traces de ce virus et que mon corps aurait par lui-même réussi à s'en défendre grâce à ça.

Je n'ai pourtant jamais été mordu auparavant, je n'ai pas consommé de la nourriture qui aurait pu être contaminée ou du moins pas à ce que je sache, je ne peux donc pas vraiment lui fournir de réponse valable qui expliquerait tout ça. Elle raconte sans cesse que si elle pouvait trouver un laboratoire encore fonctionnel où elle pourrait analyser mon sang, elle pourrait peut-être trouver la clé de ce mystère. Marcus a d'ailleurs envoyé quelques hommes explorer des bâtiments abandonnés, mais cela n'a rien donné.

Aujourd'hui, j'ai enfin le droit de recevoir de la visite. Étant trop faible jusqu'à présent, ils avaient préféré me laisser isolée encore, quelque temps, pour être sûr que je ne tombe pas malade ou que je ne me fatigue pas trop vite. J'ai hâte de revoir Marc et Thomas, d'en apprendre plus sur cet endroit, sur les gens qui vivent ici et sur leurs conditions de vie.

Déjà, j'ai pu constater que la pièce dans laquelle je me trouve n'est pas en trop mauvais état. On sent que le bâtiment est vieux, mais il est encore parfaitement utilisable. Je pense, au vu de la seule pièce que j'ai pu voir pour l'instant, qu'il s'agit d'une sorte d'ancienne école.

Tiania, vêtue de sa fameuse blouse blanche comme à son habitude, entre dans la pièce. Autour de moi, il y a d'autres lits, mais ils sont actuellement tous vides. J'aime beaucoup passer du temps en sa compagnie, elle est toujours très douce avec, elle me manipule avec beaucoup de soin et d'attention. Elle fait son contrôle habituel sur mon état de santé puis m'annonce que, ça y est, je vais pouvoir les revoir.

- Dès que tu fatigues, n'hésite pas à me faire appeler, ajoute-t-elle avant de laisser sa place à mes compagnons. Tu auras l'occasion de les revoir plus souvent à partir de maintenant, donc ne force pas trop dès la première visite.

Marc et Thomas entrent enfin, à leur tour, dans la pièce. Ils ont l'air en pleine forme, cela me réchauffe le cœur et me rassure en même temps. Je me demande sans cesse si on a vraiment eu raison de leur faire confiance ou si tout cela n'est pas seulement un piège. De les voir ainsi me confirme au moins que, pour l'instant, on a sûrement fait le bon choix.

- Comment tu te sens ? me demande Thomas pendant qu'ils approchent de moi.

- Mieux... Je crois ?

Ils ont l'air sincèrement heureux de me voir ainsi. Pour la première fois depuis des mois, j'ai l'impression d'avoir trouvé des personnes en qui je peux sincèrement avoir confiance et avec qui je vais pouvoir partager un bout de chemin.

Marc et Thomas me racontent leurs premiers jours dans ce nouveau refuge. Ils m'expliquent que cela ressemble à une grande communauté, qu'il y a différentes zones pour éviter de concentrer trop de personnes dans un même espace, que chacun dispose d'un logement et d'un travail avec des tâches et des missions à réaliser pour la survie de toute la communauté. Je suis impressionnée, cet endroit à l'air immense. J'ai hâte de pouvoir découvrir tout cela de mes propres yeux.

Marc m'explique que chacun doit trouver son poste au sein de la communauté. Pour l'instant, lui et Thomas, grâce à leur expérience du terrain, travaillent avec les groupes qui s'occupent de vérifier et de nettoyer les alentours de la communauté. Il y a différentes missions pour ce genre de travail allant de l'exploration de nouveaux bâtiments ou de nouveaux lieux, au nettoyage de zones trop infestées pour éviter de créer une horde d'infectés à proximité des murs de la communauté.

Je suis hypnotisée par leurs paroles, impressionnée de découvrir une organisation si minutieuse. J'ai l'impression que tout ceci est trop beau pour être vrai. Alors qu'ils sont en train de me vendre les qualités de l'alimentation ici grâce aux différentes récoltes qui sont faites au sein de la communauté, il me vient à l'esprit que Snow n'est pas avec eux.

- Snow n'est pas avec vous ? les coupe-je.

Alors, à cet instant, je vois leur visage se décomposer. Toute la bonne humeur qu'ils affichaient laisse place à de la tristesse et de la compassion. Je ne suis pas bien sûr de comprendre ce changement d'humeur si radical. Aucun d'eux n'ose plus parler, ni même croiser mon regard.

Il est arrivé quelque chose à Snow !

- Il est blessé ? demande-je alors prise de panique.

- On... On ne sait pas vraiment, Clarisse, me répond timidement Thomas.

- C'est-à-dire ? Qu'est-ce qu'il se passe ? insiste-je.

Après un bref échange de regard entre eux, Marc se décide enfin à prendre la parole.

- Lorsque tu as été mordu par l'infecté, on pense que Snow a voulu te protéger en attaquant tous les infectés qui se trouvaient autour de toi. Le problème, c'est qu'on a eu beau l'appeler, essayer de lui faire lâcher prise, ils ne nous écoutaient pas...

- Une équipe est partie te mettre à l'abri pendant que les autres nettoyaient la zone pour essayer de le retrouver, mais il était déjà trop tard. On n'a pas retrouvé son corps, il a visiblement fui quand il a dû voir que tu n'étais plus là, conclue Thomas.

- Alors, il n'est plus...

Je n'arrive pas à terminer ma phrase. Je suis prise de sanglots à l'idée de l'avoir perdu. C'est totalement idiot, mais le fait qu'il était le dernier à avoir été là lorsque ma famille était encore en vie, j'avais l'impression de garder une partie d'eux avec moi tant qu'il était encore à mes côtés. Et j'avoue que je m'étais attachée à lui, on se protégeait mutuellement et il m'était très utile lorsque je survivais toute seule.

Je ne retiens pas le flot de larmes qui montent en moi. J'ai l'impression qu'une nouvelle fois, on arrache une partie de moi, j'ai mal à la poitrine et surtout, il me manque. J'espérais tellement le revoir, j'espérais tellement pouvoir lui offrir la protection d'un lieu tel que celui-ci, j'espérais pouvoir prendre soin de lui, pouvoir sauver au moins quelqu'un. Mais même ça, je n'ai pas su le faire. Alors que de son côté, jusqu'à la dernière seconde, il aura tenté de me protéger.

Thomas se penche vers moi pour me prendre dans ses bras. Je ressens également leur tristesse à tous les deux, mais évidemment, il ne leur manquera pas autant qu'il me manque. J'espère au moins que, s'il a survécu, il s'en sort tout seul dehors.

- Marcus a donné une description de Snow aux équipes d'exploration et de chasse, m'explique Marc. Il les a prévenus de ne pas l'abattre si jamais ils le trouvaient dans le coin, mais pour l'instant, ils n'ont trouvé aucune trace de lui depuis notre arrivée.

Je continue à pleurer dans les bras de Thomas. J'ai certainement l'air ridicule à pleurer autant pour un animal, mais il était tout ce que j'avais et surtout tout ce que j'avais gardé de ma vie avec ma famille. Sans eux et sans lui, je ne serai sûrement pas là aujourd'hui, je n'aurais jamais pu survivre seule. J'aurais aimé pouvoir le remercier en le mettant en sécurité ici, même si évidemment, il n'aurait pas vécu éternellement derrière des murs. Il aurait pu suivre des groupes à l'extérieur, aider à sa manière.

- Je suis sincèrement désolé de ne pas avoir pu le ramener parmi nous, Clarisse, s'excuse Marc.

Il s'approche à son tour et, après une courte hésitation, me prend dans ses bras à son tour. Son contact fait redoubler mes pleurs.

*

Aujourd'hui, une semaine après l'annonce de la disparition de Snow, Tiania pense enfin que je vais être prête à quitter ma chambre de convalescence. Depuis mon réveil, elle me fait régulièrement faire des exercices pour vérifier mon évolution et suit de près mes constantes pour être sûre que je guéris correctement.

Je n'ai pratiquement plus mal à mes blessures, seul les fils que Tiania m'a fait me font encore un peu mal le temps que se détermine définitivement la cicatrisation, mais comparé à mon arrivée, je me sens beaucoup mieux. Elle a fait un travail incroyable, je lui en suis tellement reconnaissante.

Je me sens un peu moins faible qu'à mon réveil, mais j'ai surtout hâte de pouvoir découvrir toute la communauté. Régulièrement, Thomas et Iris passent discuter avec moi, cela me donne encore plus envie de participer à la vie d'ici.

En attendant le feu vert officiel, j'en profite pour me laver toute seule, pour la première fois depuis des semaines, et enfin enfiler de vrais vêtements. Iris m'a littéralement ramené toute son armoire. Par rapport au choix que j'ai habituellement, j'ai l'impression que c'est le grand luxe tout ce qu'elle me propose.

Une fois prête, Iris fait son apparition.

- J'espère que tu es prête ! s'exclame-t-elle en entrant. Marcus m'a demandé de te faire découvrir la communauté, on part en promenade madame !

Depuis que je suis arrivée ici, on a passé pas mal de temps ensemble, elle est toujours tellement pétillante. Toujours un sourire sur les lèvres, toujours pleine d'énergie et de bonne humeur. Elle contraste avec le monde qui nous entoure.

Je ne marche pas encore très vite, alors pour m'aider, Iris me tend son bras pour que je prenne appui dessus. Ce n'est qu'un soutien, je pourrais totalement m'en passer, mais au moins avec ça je peux marcher un peu plus vite et donc éviter de faire perdre trop de temps à Iris.

- Tu as de la chance, il fait beau aujourd'hui en plus, m'annonce-t-elle en ouvrant la porte qui donne sur l'extérieur.

D'abord éblouie par le soleil, petit à petit, je me mets à distinguer tout ce qui m'entoure. Je n'en reviens pas. J'ai l'impression d'être dans un village où le monde ne s'est jamais arrêté. Certes, avec un sacré retour en arrière au niveau de la technologie, mais tout est grouillant de vie.

Si je comprends bien, la communauté a été fondée sur un ancien quartier qui n'avait pas été trop détruit comparé aux alentours, les maisons ont été restauré, des champs ont été créé, des magasins, une infirmerie, une école, puis tout ce qui est vitale à la survie de l'homme. Chaque famille possède ainsi une maison et s'occupe de son foyer en allant travailler tous les jours pour améliorer les conditions de vie à l'intérieur de la communauté.

Les rues ne sont pas très larges, chacun utilise son jardin au maximum pour produire ses propres fruits et légumes. Certains ont même réussi à avoir des poules ! Iris m'explique que pour les autres animaux, ils sont dans des fermes qui ont été créées autour des champs un peu plus loin.

C'est une vraie ville ! Je n'en reviens pas ! Si seulement la vue à l'horizon n'était pas entourée de murs qui nous rappellent que ce paradis n'existe que dans ce périmètre, je pourrais presque croire que l'apocalypse est derrière nous.

- Il faut savoir que la communauté est divisée en trois zones. Ce que je vais te dire peut paraître cruel, mais c'est une décision qui a été prise collectivement après plusieurs tragédies. Chaque zone est protégée par ses propres murs, ainsi pour passer d'une zone à l'autre, il faut franchir les barrages, qui sont des sortes de ponts-levis, qui permettent de bloquer l'accès à une zone en cas de problème dans celle-ci.

- Quel genre de problème peut mener à la fermeture de la porte ? demande-je.

- Chaque zone a des accès directs avec l'extérieur, m'explique-t-elle. Malgré la surveillance et les tours de garde qui y sont faits, il se peut que parfois des contaminés arrivent à entrer. Lorsque c'est le cas, la zone en question est bouclée jusqu'à ce que tout danger soit écarté.

- Effectivement, j'imagine que ça évite d'avoir trop de perte d'un coup.

- Nous, actuellement, on se trouve dans la zone principale, continue-t-elle. C'est ici que nous avons notre mairie, où sont prises toutes les décisions et où toute la gestion de la communauté est faite, tu vas aussi avoir l'école, l'infirmerie. C'est globalement tout ce qui ne peut pas être dupliqué, ou du moins pour l'instant. Après, chaque zone possède ses propres habitations, ses propres magasins d'échange et tout ce qu'il faut pour que chacun puisse vivre convenablement.

A chaque fois qu'elle ajoute un nouveau detail sur cette communauté, je suis encore plus subjuguée. J'ai du mal à croire que tout ceci soit réel, j'ai l'impression d'être en plein rêve. Est-ce seulement possible qu'un tel endroit existe ?

- Je vois bien à ta tête que tu n'en reviens pas, finit-elle par ajouter. Mais sache que ici aussi parfois la vie n'est pas simple. On subit encore des pertes, tout n'est pas encore parfait, mais on va dire que les conditions de survie sont plus optimales dans un tel lieu.

Je ne peux que remarquer l'asombrissement de son visage. Elle ne sourie plus, j'ai l'impression qu'elle tente de ne pas montrer à quel point quelque chose l'a touché, mais c'est peine perdue. Ses émotions se lisent sur son visage comme dans un livre ouvert, elle est trop sincère pour cacher quelque chose.

- Ça va ? lui demande-je.

- Excuse-moi, c'est juste que... Juste avant ton arrivée, j'ai perdu un ami très proche... et il me manque beaucoup.

Je ne connais que trop bien les émotions qu'elle doit ressentir actuellement. Je ne peux pas dire pour grand-chose pour l'aider, surtout que je ne connaissais pas la personne, mais je suis clairement bien placée pour comprendre ce qu'elle doit traverser. À défaut de pouvoir lui dire quelque chose, j'effectue une légère pression sur son bras pour lui montrer mon soutien. Elle se tourne vers moi et me lance un sourire triste en guise de remerciement.

- Stiles était notre lumière dans cet univers déprimant, depuis le jour où on s'est rencontré, on ne s'est jamais lâché, m'explique-t-elle. Je ressens un vide immense en moi depuis qu'il n'est plus là... Merci à toi d'être arrivée finalement, m'occuper de toi me fait un peu oublier ma tristesse.

Nous continuons à avancer doucement à travers les rues. Je suis émerveillée par tout ce que je vois, mais je n'ose plus rien dire, je vois bien que j'ai totalement cassé l'ambiance en lui posant la question. Mais bon, si cela peut aider d'en parler, elle fait bien.

Finalement, je suis vite rattrapée par la fatigue. Cela fait des semaines que je ne marche plus, mon corps y a prit goût visiblement. Iris décide donc de me raccompagner jusqu'à l'infirmerie jusqu'à qu'on ait des nouvelles de Marcus.

C'est alors qu'une alarme s'active dans les enceintes positionnées dans les rues en haut des quelques poteaux qu'il reste. Aussitôt, Iris pose la main sur l'arme qu'elle porte à sa ceinture et je comprends alors que cela n'augure rien de bon.

- INFECTÉ DÉTECTÉ ZONE TROIS, TOUT LE MONDE EST PRIÉ DE REGAGNER SON DOMICILE. LES DÉPLACEMENTS ENTRE ZONES SONT CONDAMNÉS. VEUILLEZ VOUS RENDRE DANS UNE ZONE DE REFUGE AU PLUS VITE EN CAS DE BESOIN. MERCI DE VOTRE COMPRÉHENSION.

Chapitre 10

[vampires00]

Wouah !
Ce chapitre est hyper hyper Lega long !
J'ai bien aimé ! De toute façon je savais qu'elle n'allait pas mourrir !^^

C'est top triste qu'ils ont perdu Snow même si je pense qu'ils vont le retrouver...

Je veux être prev'eie de la suite ! (Stp) :p

[Harmoni25]

Waouh !!! C’est mon chapitre préféré depuis le tout début !
Continues comme ça et poste nous vite la suite stp !

[lyrayah]

OUAH OUAH OUAH c'est une très belle suite !!!! bravo j'ai vraiment accroché
ce chapitre est vraiment sublime je trouve !!!! je sais pas quoi dire vu que tout était bien respecté et puis ...non j'ai pas de mot !!! franchement j'ai été très surprise par cette suite ahh quel suspense à la fin !!! j'ai hâte de lire la suite ♥

[freyja04]

Ce chapitre était vraiment énorme, tu m'as faites pleurer bravo Tu écris vraiment très bien, je me suis régalée. C'est plein de rebondissement et tu a vraiment bien joué sur les sentiments ! J'attend très vite de tes nouvelles pour le prochain chapitre et si un jour tu décide de faire publier ton livre je l'achèterais volontiers .

[Bee_]

Aaaaaa mais c'est quoi cette fin !! Il me faut absolument la suite !! J'adore ce chapitre !
A très bientôt
Bleuenn

[Joana-d-Occitan]

Hello! Super chapitre! Très entraînant comme toujours! Une fin super irritante vu le suspens que tu nous as écrit! C'est génial mais je veux la suite moi!!!!

[CapClaire]

Ce chapitre est super, il tire un peu en longueur mais c'est génial!

Je ne pensais pas que tu puisse être aussi méchante avec cette pauvre Clarisse , pourquoi tu t'en ais pris à Snow??? c'est pas juste moi je l'aimais beaucoup ce loup. Franchement c'est méchant tous ce que tu lui fais subir, mais ton récit est tellement bien écrit. Je dois être naïve, mais j'avais de l'espoir pour Stile, par contre son père je ne peu pas l'encadrer, je pense que c'est une mauvaise personne. Caleb me rend perplexe, je ne sais pas quoi penser à par qu'il a le béguin pour Clarisse, Chloé je ne l'aime pas et Marc est pour moi la seule personne en qui Clarisse peut avoir confiance dans le coin. T'en qu'on en parle, il ce passe des truc bizarre, l'eau déjà, je ne comprend le principe, ils se mettent tous en danger comme ça et puis même, c'est trop beau pour être vrais. Clarisse est je pense l'antivirus, comme Will Smith dans Je suis une légende, mais je pense qu'elle va beaucoup (trop) souffrir si elle reste dans le coin. Et un autre truc que j'ai remarquer, serais-tu une fan de Hunger Games? ou alors de Robien des Bois?

À très vite pour la suite, j'ai hâte de savoir si Thomas est toujours en vie ou non, même si là, pour le coup j'ai peu d'espoir...

[dgetdget]

Ces un très bon chapitre, j'adore vraiment. Vivement que Clarisse descende Marcus car ces tout se qu'il mérite. par contre, je t'interdit d'avoir fait mourir Snow. Je veux le revoir.

Il y a eu quelques invraisemblance qui ne colle pas à la réalité.
-Clarisse à passer un mois dans le coma, donc lorsqu'on la redresse. Elle devrais avoir la tête qui tourne et même des envie de gerber (je parle par expérience). Après, elle devrais pas pouvoir se lever. Un mois sans bouger, ces muscles sont donc atrophié. Elle aurais besoin de plusieurs mois de rééducation pour marcher à nouveau.
-Pour l'arc, elle est droitière donc elle tient son arc de son bras gauche. Donc la position de tire, Caleb ne peu que se trouver en face d'elle ou derrière elle puisque la position de tire est sur le coté. (je suis pointilleux, car je suis un archet)
-le gardien tranche la gorge de Tommy, donc il meurt en quelque seconde. Même si la jugulaire n'est pas tranché, Tommy se retrouve dans l'incapacité de parler.

[Louisianna]

Oh la la j'aime de plus en plus cette histoire !!! Bon j'avoue que je trouve sa un peu bizarre que Caleb se rapproche autant de Clarisse alors qu'ils ne s'étaient pas beaucoup parlé avant l'entrainement dans la salle de simulation... Et le coup de Macus qui demande à Clarisse de tuer Stiles sa ma retournée !!!! Je pensais quand même que Stiles ne mourrais pas...Et puis je comprends toujours pas le comportement de Marcus il change sans arrêt ! Mais c'est très intriguant tout ça.....
J'ai encore adorer ce chapitre, je crois bien que c'est mon préféré ! Mais je suis juste trop impatiente de lire la suite (déjà que je suis pas patiente en temps normal...) !!
Continue bien (et au fait je veux encore que tu me préviennes pour quand la suite sort, pour répondre au message concernant ceux qui ne voulais plus être informés...)...
Bye,
Lou

[mathild45]

J'ADORE ce chapitre. Il n'est pas trop long, et pourtant on apprend pleins de nouveaux trucs, surtout sur les "nouveaux" personnages ! Tu mets (encore une fois) de l'action et du suspens là où il faut, bref tu écris bien J'espère secrètement que Clarisse va sortir avec Caleb (peut-être que j'aurais dû te dire ça pour le chapitre suivant ^^) mais ne change pas la suite que pour mes désirs
J'avais jamais fait attention avant (oui je mets du temps...) mais tu as donné ton prénom à un de tes personnages, qu'en plus je n'aime pas (parce que c'est une garce et que je suis pour Clarisse hein ^^). Après dans le chapitre suivant (je ne spoile pas :') ) elle est un peu mieux mais... Tu fais ce que tu veux mais j'aimerai qu'elles ne deviennent pas amie ^^ Mais ça ce sont mes petits films sur la suite de ton histoire (ça faisait longtemps que je ne t'en avais pas dit x) ).
Heureusement que j'ai eu la suite rapidement, parce que la fin est gé-nia-le !!
Vivement le chapitre suivant, grouille toi de me le passer (je ne sais plus j'en suis au quel ^^ , et le chapitre 3 ou 4 pour tu sais quoi )

PS : Surtout n'oublie pas que tu es la meilleure !! <3

[louanne7]

Non d'une pipe Chloé !!! C'est quoi cette fin horrible ??????
Alors j'ai quelque reproche : déjà Marcus demande trop vite a Clarisse d'être "rat de labo"
Heu...ensuite...zut j'ai oublier !
Bon il y a quelque truc a rectifier que je te dirais par message priver mais je ne sais plus quoi !
Bref, c'est tout simplement géniale ! Effectivement, il est meilleur que le précédant et j'ai réprimer un sanglot quand Snow est mort...
Continue et préviens moi vite pour la suite !:)
Bye
Louanne

[ketxa]

Salut,

C'est l'épisode aux mille rebondissements ! Tu connais peut être la technique des James Bond : un rebondissement toutes les tant de minutes (je ne sais plus combien), hé bien là c'était pareil

Pendant un bon moment, j'ai confondu Marc et Marcus. Des prénoms si proches, ça m'a gêné, sur une bonne partie du texte je me disais "Mais pourtant, il était sympa, elle avait confiance en lui", etc. Jusqu'à ce qu'on en reparle à un moment et là je me suis dit "Ah, mais c'est pas le même!"

J'ai lu un bouquin de conseils d'écriture où ils conseillent vivement d'éviter de nommer les personnages avec des formes trop proches, pour que le lecteur sache de suite à qui il a à faire. C'était clairement le cas ici...

J'ai bien aimé la salle d'entraînement ; visiblement Clarisse a un potentiel plus grand qu'elle n'en a conscience, j'imagine qu'on apprendra pourquoi, comme on devrait apprendre pourquoi elle est immunisée, je suppose. Ah, j'ai encore plus aimé la confrontation avec Chloé, c'était tellement drôle ! Pour moi, tu peux y aller à fond, je suis super bon public pour les crépâges de chignons, les combats de filles dans la boue, tout ça

Est-ce que tu vas faire mourir Thomas pour développer l'histoire avec Caleb? Est-ce que Thomas va aller avec Chloé? Est-ce que tu vas faire un triangle amoureux Thomas Clarisse Caleb? Ah, j'avoue que ça part contre, j'aime pas du tout, après l'héroïne n'arrête pas d'avoir des frissons dès qu'un des deux la touche, elle hésite pendant des pages et des pages, c'est un coup l'un un coup l'autre selon comment chacun se comporte... Même si dans la vraie vie c'est parfois comme ça, je sais pas, ça m'agace...

J'ai survolé les commentaires au dessus du mien, tout le monde pleure Snow et personne ne pleure Stiles, ah mais vous êtes fous ou quoi? Bande de petits démons !

Surtout que Snow n'est pas mort, il est dehors, c'est pas la même chose et il est trop fort, donc... J'ai bon espoir qu'il ressurgisse au moment opportun.

OU ALORS il reviendra sous la forme d'un loup zombie, et là ça va commencer à être cocasse

J'arrête de délirer, bravo Chloé tu as le sens du suspense, tout se déroule à un rythme effréné et pourtant on a le sentiment que tu parviens à maîtriser ta monture, à nous dire ce que tu veux nous dire, à faire passer les éléments nécessaires à l'avancée de l'histoire.

Je ne sais pas si tu préviens systématiquement quand tu postes, j'ai seulement reçu ton "rappel" un ou deux jours plus tard. Préviens moi pour la suite !? (même si je sais que tu prévois de poster le mercredi, je ne suis pas au taquet derrière mon ordi, sur le forum, parfois je lis quelques jours plus tard, il vaut mieux me le dire sur mon mur...)

A bientôt !

[Losa]

ce chapitre est trés long !!!! et je l'ai beaucoup aimé !!!! ooo pauvre snow je l'aimais beaucoup mais peut être qu'il est lui aussi immunisé et qu'il va réapparaitre et Caleb me plait bien il est mysterieux previens moi pour la suite

[JohanneX]

Alors voilà, comme promis, je suis passée. C'est long à lire, cela permet de prolonger le plaisir que j'ai à lire ton histoire. Quelques fautes par-ci par-là, mais rien de très dérangeant. Bonne écriture. Fluide et non ennuyant. J'apprécie vraiment le contexte. Continue comme ça.
Bonne journée.
JohanneX

[Lycia]

Coucou !
elle est pas morte, elle est pas morte, elle est pas morte ca aurait pas ete possible.
je me damandes ce qui est arrivé à snow, il est dehors mais faut pas l enterrer pour autant.
parcontre pour Thomas...j'hésite vraiment de l état dans lequel elle le retrouve . je m attendais pas a ce qu elle le laisses la.
c est dommage pour stiles, il etait sympa mais au moins c est pas clari qui l a tué.
Et Caleb qui souris à personne hin ? Mon oeil, ouais
bref, c est un chapitre génial. J attends la suite ! a plus.

[Hurane]

Alors tu m'as demandé de lire ton histoire et j'admets que j'étais plus que réticente. Les histoire Post-apocaliptique c'est pas trop mon truc.
J'adore ton histoire, elle est génial ! Par-contre, cette fin c'est trop horrible, je veux la suite et je pense que je ne suis pas toute seule !
Seule chose que je pourrais avoir à dire c'est que Tommy et Clari tombent trop vite amoureux l'un de l'autre mais après je comprends, tout le monde meurs, c'est la fin du monde...donc je comprends qu'ils aient un peu précipiter les choses.
Je ne sais pas si les autre sont du même avis mais je déteste Thomas, je sais pas pourquoi. Je préfère largement Caleb !

Préviens-moi pour la suite ! C'est bien que tu ais autant de lecteur, tu le mérites car tu écris vraiment bien !

[ChloB]

Chapitre 10

Je n'ai aucune idée de ce que signifie "zone trois". Cela pourrait tout aussi bien être la zone où nous nous trouvons actuellement, ce que je n'espère pas vraiment étant donné mon état et le fait que je n'ai absolument rien sur moi pour me défendre.

Iris attrape un talkie-walkie à sa ceinture et contacte aussitôt sa mère qui lui demande de me ramener le plus vite possible. L'inquiétude dans sa voix ne fait que monter de plus belle la pression.

- Rassure-toi, nous ne sommes pas dans la zone trois, mais on va devoir se dépêcher quand même, m'annonce Iris. Même si, dans les faits, nous ne risquons pas grand-chose normalement ici, c'est une mesure de sécurité que nous prenons très au sérieux.

Autour de nous, je vois plusieurs personnes se précipiter dans les maisons qui nous entourent. Malgré la situation, je reste sans voix face à autant de survivants. Je n'ai, pour ma part, pas connu d'autres communautés ou d'autres camps de survivants qui pourraient me servir de comparaison, mais, d'après les retours que j'ai pu en avoir, la plupart de ces camps vivent avec moins de personnes et peinent déjà à survivre. Comment est-il possible qu'autant de monde réussissent à survivre ici ?

Même si nous ne sommes pas dans la zone à risque actuellement, je peux sentir la tension sur le visage de mon guide. Sa démarche est beaucoup plus rapide que tout à l'heure et je peine à la suivre avec ma condition physique désastreuse. J'imagine que même si nous sommes pour l'instant en sécurité ici, la peur de voir ce paradis basculer du jour au lendemain doit être présente à chaque instant, même au sein d'une communauté si impressionnante.

Tiania nous attend de pied ferme devant l'entrée de l'infirmerie où je séjourne depuis mon arrivée. Je remarque que, tout comme sa fille, elle n'a pas l'air rassurée du tout.

- Dépêchez-vous, nous incline-t-elle. J'ai déjà tout barricadé, rentrez vite à l'intérieur.

À peine sommes-nous entrées, qu'elle verrouille aussitôt la porte derrière nous. Je la sens stressée, elle ne cesse de courir à droite à gauche, comme si sa vie en dépendait. Elle me demande de retourner au niveau de mon lit afin qu'elle puisse vérifier que je vais bien. Iris a beau essayer de la rassurer en lui disant que tout va bien se passer, cela n'a pas vraiment l'air de la calmer.

- Les gens de la zone trois sont malades, m'explique Iris. Malheureusement, nous n'avons pas encore tout ce qu'il faut pour les soigner. Les moins malades finissent par s'en remettre, mais certains tombent plus malades que les autres et lorsqu'il y a des complications, on ne peut parfois pas leur venir en aide… Et à cause de ça, les infectés qui provoquent le genre de message que tu as entendu ne viennent pas de dehors, mais de l'intérieur de la zone trois.

- Comment se fait-il qu'une maladie de la sorte se soit répandue comme ça dans cette zone ? demande-je un peu étonnée de découvrir qu'une autre épidémie fait rage ici.

- On ne sait pas vraiment, cela fait longtemps que nous n'avons pas accueilli de nouvelles personnes, mise à part vous. Il pourrait s'agir de quelqu'un de l'exploration ou bien un animal contaminé qui aurait été consommé, mais rien de sûr.

- Cela fait plus d'un mois que je fais tout ce que je peux pour m'occuper d'eux, mais nous n'avons pas assez de médicaments en stock, continue Tiania. Il faut parfois rationner les malades, ce n'est pas facile pour eux.

- Stiles s'était porté volontaire pour faire des patrouilles dans la zone trois afin de détecter plus rapidement la présence d'infectés qui se seraient créés suite à la maladie, mais il est lui-même tombé malade…

Iris ne prend pas la peine de continuer sa phrase, mais au vu de notre conversation de tout à l'heure, j'en conclus qu'il a fini par en mourir lui aussi. Ce n'est donc pas une petite maladie à prendre à la légère.

- La maladie ne se répand pas dans les autres zones ? questionne-je.

- Pour le moment non, répond Tiania voyant que sa fille n'a plus tellement envie de converser depuis la mention de son ami décédé. La mairie a décidé de fermer les portes de la zone trois pour le moment. Seules certaines personnes autorisées peuvent s'y rendre.

- Mais alors pourquoi le message d'alerte sonne-t-il partout si les portes sont déjà closes ?

- Il ne faut jamais oublier qu'il a suffi d'un infecté à la base pour que l'humanité entière s'éteigne. Cette communauté est notre seul espoir d'avenir, nous prenons toutes les précautions qu'il faut pour sauver un maximum de monde et préserver notre havre de paix.

Les minutes suivantes me paraissent longues. Personne n'ose parler, Tiania continue de m'examiner comme si j'étais son rat de laboratoire puis enfin une nouvelle annonce se fait entendre de dehors.

- INFECTÉ ÉLIMINÉ, CHACUN PEUT RETOURNER À SES OCCUPATIONS. MERCI POUR VOTRE PATIENCE ET POUR VOTRE COMPRÉHENSION.

Tiania retire les planches de bois, faites sur mesure pour les fenêtres, qui avaient été installées le temps de l'alerte. Une fois la vue de dehors dégagée, je constate le remue-ménage qui règne dans le quartier. Je suis toujours aussi émerveillée de voir autant de vie, de voir autant de gens se déplacer paisiblement dans les rues comme si toute cette apocalypse n'était plus qu'un lointain souvenir. Des femmes marchent tout en discutant et rigolant entre elles, des enfants se courent après, s'amusant pleinement dans leur insouciance.

Qu'est-ce que j'aurais aimé que Maëlys puisse voir ça...

À l'instant même où cette pensée me vient, je sens les larmes me monter aux yeux. Je me doute que c'est également les premières pensées qu'à du avoir Thomas fasse à un tel spectacle. Mon cœur se sert. Si seulement ils avaient pu venir nous chercher plus tôt, alors peut-être...

Ce moment de nostalgie me rappelle également à quel point Snow me manque. Depuis qu'il n'est plus là, j'ai l'impression de le voir passer en périphérie de ma vision dès que je me promène quelque part. C'est comme s'il hantait mes pensées à chaque instant. Je me sens seule sans lui, comme si mon ombre m'avait abandonné. Alors oui, il ne s'agissait que d'un animal, peut-être, mais après avoir vécu plusieurs mois toute seule avec lui, il était ce qui se rapprochait le plus d'un membre de ma famille.

Marcus entre soudainement dans la pièce, me faisant aussitôt sortir de mes tristes pensées. Il a l'air essoufflé et épuisé. La journée n'a pas dû être facile pour lui. Je ne sais pas bien encore quel est son poste au sein de la communauté, mais de ce que j'ai pu remarquer, il est constamment sollicité pour s'occuper des sujets de la communauté. J'ai cru comprendre qu'il y avait une mairie ici, cela ne m'étonnerait pas qu'il ait l'équivalent du rôle de maire.

- Bonjour Clarisse, s'exclame-t-il en entrant. Il est temps pour toi de découvrir ton nouveau chez toi !

*

Une maison. J'ai une maison. Bon que je partage, bien évidemment, avec Marc et Thomas, mais, après un an à errer à travers la région, sans but, ni domicile, j'ai enfin un endroit "à moi". Même si c'est encore très tôt pour pouvoir le dire, j'ai l'impression de revenir, petit à petit, à une vie presque "normale". Même si bon, dans les faits, et surtout de nos jours, je ne sais pas bien à quoi doit correspondre une vie "normale", mais, dans mon imaginaire, ça y ressemble beaucoup.

Marcus m'a proposé de prendre du temps pour m'installer et pour découvrir les lieux. Alors, bien évidemment, la première chose que je compte faire c'est prendre... une douche.

Avant de connaître tout cet enfer, je n'aurais jamais imaginé porter une telle obsession pour les douches, mais ces mois sans aucun confort m'ont fait me rendre compte d'une chose : si je peux me passer d'un lit, me passer d'une douche reste quand même la chose la moins soutenable, en termes de confort.

L'eau chaude qui coule sur mon visage à une saveur particulière aujourd'hui. Pour la première fois depuis des mois, j'ai l'impression d'être en sécurité. Je n'ai pas besoin d'être sur mes gardes, de tendre l'oreille au moindre bruit. Pour une fois, j'ai l'impression d'être "détendue".

Bien sûr, je ne peux m'empêcher de me dire que, dehors, possiblement, quelque part, Snow a peut-être besoin d'aide de son côté. Personne ne l'a vu, personne n'a trouvé ne serait-ce qu'une trace de lui indiquant qu'il serait toujours en vie. Bien évidemment, je m'inquiète pour lui, mais j'essaye de me faire une raison : après tout, il s'agit d'un loup. Il peut, normalement, très bien survivre sans moi dehors... Mais pourra-t-il se protéger indéfiniment des infectés ?

Enfin... Est-il seulement encore en vie actuellement ?

Je suis sortie de mes pensées par des bruits de discussions provenant du rez-de-chaussée, la salle de bain se trouvant à l'étage avec les deux chambres dont est composée cette maison. Je m'habille avec des vêtements propres, toujours fournis par la généreuse Iris, puis je descends rejoindre mes colocataires.



- Cet endroit est incroyable ! m'extasie-je.

Thomas et Marc ne cessent de me raconter toutes les activités qu'ils ont déjà pu faire depuis leur arrivée comme le jardinage, la chasse, l'aide à la forge ou encore à la boulangerie, pour n'en citer que quelques-uns. N'ayant pas beaucoup de connaissances manuelles, Thomas se voit affecter à différentes formations chaque semaine afin de découvrir un maximum de choses et pouvoir aider au mieux la communauté par la suite. Marc, de son côté, est très bon en chasse et sort ainsi très souvent en dehors des murs de l'abri.

Nous avons tous les trois l'impression d'avoir une certaine liberté malgré notre arrivée récente et l'accueil qu'on nous réserve est particulièrement positif également. On ne savait pas bien à quoi s'attendre en venant ici, mais cela va clairement au-delà de tout ce qu'on pouvait imaginer. Aucun de nous n'a, pour le moment, décelé quoi que ce soit qui pourrait nous faire craindre cette communauté.

Comme à son habitude, Marc reste encore très en retrait par rapport aux habitants, mais lui aussi est plutôt agréablement surpris par cet endroit. Peut-être avons-nous trouvé ce que nous cherchions tous depuis le début de cet enfer ? Du moins, il reste quand même un point qu'il faudra surveiller : le virus de la zone trois.

Tout comme moi, ils n'ont pas vraiment d'informations. On leur a expliqué que, pour le moment, il nous était impossible d'y aller, pour notre sécurité, mais que la situation était sous contrôle. Pourtant, le message de tout à l'heure ne nous a pas vraiment rassurés. Je promets d'essayer de poser un maximum de questions à Marcus la prochaine fois que je le verrais.

Le reste de la soirée se passe tranquillement. Marc nous laisse en tête-à-tête avec Thomas, préférant profiter de la chaleur du bar de la communauté, ou plutôt de l'alcool qu'il renferme, plutôt que de notre compagnie. Pour ma part, étant encore vite fatiguée, je préfère rester jouer à un jeu de cartes avec Thomas. Cela faisait longtemps que nous n'avions pas passé du temps tous les deux. Depuis que sa sœur nous a quittés, il est beaucoup plus discret. J'imagine qu'il doit encore souffrir de sa perte.

Si seulement ils étaient arrivés plus tôt... Maël aurait sûrement pu être sauvée...

*

Marcus m'honore de sa visite de bon matin. Marc, qui est rentré le nez rougi par l'alcool hier soir, et Thomas sont déjà partis à leurs occupations. Je suis la seule à ne pas savoir quoi faire de mes dix doigts pour être utile à la communauté. Et justement, Marcus vient m'annoncer qu'il est temps pour moi de faire une rééducation plus "intensive".

- Nous avons un camp d'entraînement, m'explique-t-il. Ce n'est pas le grand luxe, mais on devrait réussir à te remettre d'aplomb quand même. Ensuite, tu pourras rejoindre les autres pour ta contribution, mais d'abord, il faut être en forme !

Marcus a beau être un homme occupé ici, le fait qu'il prenne tout de même le temps de se déplacer à chaque fois pour m'expliquer ce que je dois faire et où me rendre me fait vraiment plaisir. J'ai l'impression que, malgré son statut ici, il reste une personne honnête et attentionnée.

Je profite donc de sa visite pour lui reparler de ce qu'il s'est passé hier. L'idée de voir un nouveau virus se propager et faire des morts, ne me rassure pas. Après tout, la dernière fois, l'humanité entière s'est éteinte. Niveau traumatisme des virus, on ne peut pas vraiment faire pire.

Marcus tente de me rassurer en m'expliquant qu'il s'agit d'un virus qui a été ramené pour un groupe d'exploration. Ils ne savent pas comment ils ont pu l'attraper, mais dès le lendemain de leur retour, les premiers contaminés commençaient déjà à être malades. Ils ont donc décidé de les isoler dès le départ, ce qui a permis de ne pas propager trop vite la maladie. Cela ressemble fortement à une grippe, mais, pour une raison qu'ils ignorent, dans certains cas, la maladie est plus virulente. Avec le peu de médicaments qu'ils ont, ils ne peuvent pas gérer les complications qui en découlent et ainsi, parfois, un malade finit par mourir.

Et comme un autre virus, un peu plus célèbre celui-là, continue lui aussi à faire son petit effet, les morts finissent par se relever, provoquant ainsi une alerte dans toutes les zones pour signifier à tout le monde d'aller se protéger.

Je n'ai pas l'impression qu'il essaye de me cacher quelque chose, par contre, je sens qu'il a l'air épuisé par la situation. Ils ont déjà perdu beaucoup de personnes, j'imagine que ça ne doit pas être évident à gérer. Surtout qu'il y a quelques années, les malades auraient totalement pu être soignés. Mais ça, c'était avant que la population mondiale ne devienne cannibale.

Marcus continue ses explications en m'indiquant que tant que Marc, Thomas et moi participerons au travail commun pour la communauté, nous pourrons rester autant de temps que nous voudrons, à condition, bien sûr, de respecter les règles en vigueur ici.

Après m'avoir demandé si nous manquons de quoi que ce soit ici, Iris fait, à son tour, son entrée. Comme à chaque fois que je la vois, elle est radieuse, avec un immense sourire sur les lèvres. Dès que mes yeux se posent sur elle, sa joie me contamine aussitôt, c'est un vrai rayon de soleil.

- J'espère que tu es prête, Clarisse ! m'annonce-t-elle. C'est aujourd'hui qu'on va te remettre sur pattes !

- Je suis déjà partiellement rétablie, tu sais, lui réponds-je.

- Oui, mais tu es encore toute faible ! Après notre entraînement, tu pourras courir des marathons.

Elle est beaucoup trop optimiste. Même au plus haut de ma forme, je suis totalement incapable de courir plus d'une heure sans être à bout de force. Toutefois, depuis le début de cette situation, c'est vrai que ma condition physique s'est améliorée. À force de se déplacer tous les jours de village en village dans l'espoir de trouver un semblant de sécurité et se battre continuellement pour survivre, on développe une certaine condition physique.

Iris m'ouvre la porte d'entrée tout en m'indiquant de la suivre. Sa bonne humeur est, certes, contagieuse, elle n'en est pas moins légèrement agaçante. Comment fait-elle pour être tout le temps aussi énergique ?

Nous traversons donc la zone une, la principale, celle où nous nous trouvons, pour rejoindre un terrain qui leur sert de zone d'entraînement et de sport. Sur notre chemin, je suis encore une fois époustouflée par tout ce que je vois. Les jardins, les commerces, les gens, les animaux... Il y a tellement de choses ici, je suis, une fois de plus, choquée qu'une telle communauté puisse exister. J'imagine que cela n'a pas dû être facile tous les jours pour eux, mais le résultat en vaut vraiment la peine.

Juste avant d'arriver à notre lieu de rendez-vous, Iris s'arrête et se tourne vers moi. Son regard n'est plus du tout aussi joyeux que tout à l'heure. Je comprends que ce qu'elle va me dire n'est pas facile pour elle.

- Le garçon que tu vas rencontrer ici s'appelle Caleb, commence-t-elle. C'est le frère jumeau de... Stiles, le garçon qui nous a quittés il y a quelques mois. Il n'est plus totalement la même personne depuis qu'il a perdu son frère, il va sûrement être froid, voire désagréable, mais je t'assure qu'au fond, c'est une bonne personne.

- Pas très rassurant, mais je comprends.

Iris me fait entrer dans un bâtiment, qui ressemble globalement à une sorte de vieux hangar à moitié rénové. À l'intérieur se trouvent, en grande partie, des équipements de renforcement musculaire et surtout des stands de tir. Je suis étonnée de constater que la plupart servent pour du tir à l'arc.

Un garçon, qui semble un tout petit peu plus vieux que nous, est déjà en train de tirer sur des cibles. L'arc qu'il tient dans ses mains est totalement basique, en bois, mais assez grand pour paraître imposant. Au vu du regard noir et de l'expression de nonchalance qui s'affiche sur son visage, je devine que je fais face à ce fameux Caleb.

- Salut, lui lance Iris tout en s'approchant de lui.

Je note qu'il ne prend même pas la peine de lui rendre son bonjour. Super ambiance.

- Je t'amène Clarisse, continue-t-elle malgré tout. Le chef veut que tu lui fasses un petit entraînement pour la remettre sur pieds.

- Y a ce qu'il faut ici, elle peut se servir, répond-il simplement.

Iris lui lance un regard qui en dit long sur la sympathie qu'elle éprouve pour lui à ce moment. Il finit par détourner son attention de la cible qui vise sous la pression du regard d'Iris. Exaspéré, il me tend son arc, comme si je savais déjà pertinemment quoi en faire.

Autant la maîtrise des armes à feu, ça me connaît un minimum, mais alors tirer avec un arc. C'est peut-être même l'une des premières fois de ma vie que j'en vois un alors s'il pense que je vais en faire quelque chose tout de suite maintenant, il se met le doigt dans l'œil.

Toutefois, je ne sais pas pourquoi, mais face à lui, je suis prise d'une envie de lui clouer le bec. Certes, je ne sais pas du tout utiliser l'arme, mais j'ai quand même envie d'essayer de prouver que je peux le faire. Après tout, j'ai survécu seule pendant des mois dehors, ce n'est pas ça qui va m'arrêter.

Je lui prends donc l'arc des mains. De son côté, il attrape un autre arc pour lui, ainsi qu'une flèche qu'il arme sur l'arc. Ne sachant pas tellement quoi faire, j'imite, du mieux que je peux, ses gestes tout en essayant de ne pas donner l'air de ne pas du tout savoir ce que je suis en train de faire.

- Tu sais utiliser un arc au moins ? finit-il par me demander, un peu tard à mon goût, en constatant que mes gestes ne sont pas du tout aussi fluides que les siens.

- Évidemment.

Sacré fierté, n'est-ce pas ? Je vais totalement me faire humilier d'ici quelques secondes, mais sur un coup de chance, ça peut peut-être passer après tout.

- Très bien, celui qui fait le moins de points fera vingt fois le tour du bâtiment, ça te va ? me demande-t-il l'air amusé et totalement sûr de son coup. Ça te fera un bon entraînement ça.

Foutue pour foutu...

- J'espère que tu as une bonne endurance, réponds-je en bandant mon arc.


Chapitre 11

[Hurane]

Salut !
Alors c'est un super bon chapitre mais il est tellement bien qu'il me parait trop court.
Bon, là je vais dire un truc super méchant mais Ouuuaaaiis !!! Thomas est mort ! Tu n'aurais pas pu me faire plus plaisir ! J'adore toujours autant Caleb.
Chloé, non, je la déteste toujours autant, je suis sûr qu'elle cache quelque chose.
Cet fin, ça va. Il n'y a pas trop de suspense mais je veux quand même la suite !
Continue comme ça !

[Louisianna]

Saluuuuut !!
Thomas est mort ? Cabel revient au stade de statue et Chloé devient gentille ? Et ben y'a beaucoup de choses qui changes ! Je suis trop triste pour Thomas moi !! Je l'aimait pas tant que sa mais sa fait bizarre qu'il soit mort...
Et pour les prénoms c'est vrai que je confondait des fois Marc et Marcus donc je préfère David !
Raaaaa j'ai trop hâte de lire la suite ! En plus si il y a le retour de Snow !!
Continue bien...
Bye,
Lou.

[freyja04]

Coucou , encore un super chapitre même s'il est plutôt calme... Je me méfie beaucoup du changement de caractère de Chloé, Calec je ne sais pas sur quel pied danser avec celui la !! La mort de Thomas ne me déplais pas, elle était nécessaire. Je me languis la suite comme d'habitude et je te remercie de ta ponctualité c'est très agréable !

[CapClaire]

Salut! c'est encore un super chapitre.
Même si la tension est relativement élevée sur la fin, la majeur partie de ton récit est plus calme que les précédent, ce qui nous permet de nous poser et de mieux réfléchir aux comportements des personnages les uns par rapport aux autres. Prenons Chloé, visiblement je ne suis pas la seule à penser que c'est un peu louche sur les bords. Pour moi son discours sonne légèrement faux sur les bords. Je trouve qu'i y a de la jalousie chez Chloé par rapport à Clarisse parce que celle-ci est immunisée, si j'ai bien compris elle est la seule à être dans ce cas, ce qui ne plais pas à tout le monde. Après il y a Caleb, de base j'ai trouver son passage dans la chambre de Clarisse louche, il est plus vieux qu'elle serte mais (peut-être que j'ai l'esprit vraiment mal placé) j'ai trouver ce câlin limite pervers et son changement complètement incohérent. Il passe quand même du coq à l'âne en moins de temps qu'il n'en faux pour l'écrire. Franchement je serai à la place de Clarisse je me méfierais de tout le monde dans ce camp.
Ensuite, finalement je trouve la mort de Thomas passable voire normale. Ces deux là ce sont rencontrés un peu par hasard et ils sont tombés amoureux tout de suite, tout était beau, trop beau je pense pour que cela dure. Clarisse est/était presque trop bien pour Thomas et j'ai préférer le moment où elle était seule avec Marc dans la salle d'entrainement et après (si je me souviens bien).
Par contre je ne m'attendais pas à un retour aussi rapide dans le récit de Snow, si c'est bien lui, je pense que c'est le cas et je l'espère. Pour il est le seul à pouvoir faire en sorte que Clarisse se sente bien dans le camp avec tous ces inconnus qui changent d'humeur toute les trente secondes.
Du coup qu'est-ce que va faire Clarisse, Snow a une "belle" quantité de flèches braquées sur lui, tellement qu'il pourrait y laisser la vie si elles sont tirées.
Je vais encore protesté! je pourrais jamais attendre Mercredi prochain pour savoir ce qu'il va arriver à Snow ou à Clarisse si elle se jette sur lui pour évité que son loup se prennent autant de flèches.

QUE DE TENSION!!!!