1977-1997 - Terminée - [Harry Potter]

Vous écrivez une fan fiction et vous voulez la partager avec la communauté Booknode? Faire vivre à vos personnages favoris des aventures inédites?
Alors postez vos textes ici afin qu'ils soient bien différenciés des essais classiques tout droit sortis de l'imaginaire d'autres booknautes.
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PtiteCitrouille

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1977-1997 - Terminée - [Harry Potter]

Message par PtiteCitrouille »

Coucou tout le monde !

Bon, ok. Je devais attendre encore un peu avant de poster sauf que, bah voilà, j'ai pas tenu. Est ce que je m'en veux ? Non !! :lol:
Bref, c'est pour vous dire que voici ma fanfiction sur Harry Potter ! J'espère que ça vous plaira :)

Disclaimer : Tous les personnages, les lieux, les faits, ne m'appartiennent pas, ils sont à J.K. Rowling, je n'ai fait que les emprunter.
Même si l'histoire, la trame etc, sortent tout droit de mon imagination, vous reconnaîtrez certaines scènes, et pour cause : ma fanfiction a lieu lors de la 7ème année du trio, mais d'un point de vue différent. Nous ne suivrons pas les aventures de Harry, Ron et Hermione dans leur quête aux horcruxes, mais celles des Maraudeurs, de Ginny, Luna et Neville, à Poudlard. J'ai donc pris des faits réels, faits à Poudlard, qui ont vraiment eu lieu dans le tome 7 de Harry Potter.

Toutes les dates sont respectées, je n'ai pas fait revivre des personnes censées être mortes, l'histoire sera la même mais de plusieurs points de vues différents.


Voilà, après la partie sérieuse place au résumé et au premier chapitre, qui est le plus court de tous ! Vous inquiétez pas, ce chapitre est une sorte de prologue, c'est pour ça qu'il est petit ;)
J'accepte toute sorte de commentaires, les courts, les longs, les négatifs et les positifs ! ;)

Résumé :

Deux époques, des héros différents, une seule menace.
 1977. James Potter, Sirius Black, Remus Lupin et Lily Evans, lors de la montée en puissance de Voldemort.
1997. Neville Londubat, Luna Lovegood et Ginny Weasley, lors de la guerre face à Voldemort.
 Deux époques différentes, la même menace, 20 ans les séparent mais ... et si une simple erreur pouvait tout changer ? Et si une simple erreur pouvait détruire 20 années de différence ? Et si le passé rejoignait le présent ; et si le présent attendait le passé ?
... Et si tout cela devenait une seule et même époque ?

Je dédis ce chapitre à Analya, une super amie, qui m'a donné envie d'écrire cette fanfiction. Merci également à alphajet pour son aide correction/conseils/etc pour ce chapitre et les autres à venir !

Chapitre 1:


James Potter rêvait d'une certaine rousse aux yeux verts, d'un soleil qui illuminait le ciel, éclairant les cheveux flamboyants de sa belle. Puis, d'un coup … Une pluie qui s'abat sur eux et James qui se réveille en sursaut. Pas de rousse, pas de yeux verts, ni de soleil. Mais de l'eau, si. Fronçant les sourcils, son regard se porta sur un jeune homme de son âge, se tordant de rire par terre et se tenant les côtes. James reconnut les cheveux bruns bouclés de son meilleur ami. Cet ami était comme un frère pour James et celui ci éprouvait pour lui une immense affection... qui vola en éclats lorsqu'il se rendit compte que l'eau tombant sur sa tête, et trempant ainsi ses cheveux, brisant son rêve, était l’œuvre de son meilleur ami, en ce moment plus faux frère qu'autre chose. Il cria :
- Sirius !
Il rabattit d'un geste brusque ses couvertures et se jeta sur Sirius qui avait vu le danger et qui commençait à fuir hors des dortoirs. S'ensuivit une course poursuite entre les deux amis, l'un plié de rire et trébuchant, l'autre, dégoulinant de la tête aux pieds, les cheveux plaqués sur le crâne, les lunettes de travers, proférant des menaces.
Ils débouchèrent dans la salle commune dans un vacarme épouvantable et les rares Gryffondor déjà levés cessèrent leur conversation et les regardèrent, surpris pour les uns, amusés ou agacés pour les autres. Notamment pour une adolescente aux longs cheveux roux qui les regardaient d'un air plus que réprobateur.
James croisa ses yeux émeraude et lui sourit d'un air effronté. Il attrapa brutalement Sirius qui essayait de s'éclipser discrètement hors de la salle et l'entraîna à sa suite vers leur dortoir.
Quand ils arrivèrent dans leur chambre, deux garçons, assis sur leur lit, se frottaient les yeux d'un air ensommeillé, réveillés par les cris des deux adolescents. L'un, très petit et aux cheveux blonds grogna :
- Sirius, James … Vous n'étiez pas obligés de nous réveiller comme ça.
Sirius, un sourire de canaille sur le visage, répliqua, d'un ton important, l'index droit levé.
- Mon cher Peter, saches qu'il est six heures, qu'il nous reste encore à déjeuner, et que l'on commence les cours dans deux heures !
- Et il te faut autant de temps pour te préparer ?
L'autre jeune homme, aux cheveux châtains et lisses secoua la tête, mi- exaspéré, mi- amusé, et qui n'avait jusqu'à lors pas décroché un seul mot, lança :
- Eh bien non Peter, tu sais bien que Sirius serait prêt à tout-même à se lever tôt- pour ne serait-ce qu'apercevoir Elsa Deneuve !
Il eut un gémissement étouffé quand il reçut un oreiller d ans le ventre, envoyé par Sirius.
- Remus !
Effectivement, ladite Elsa, élève de 7ème année, (comme eux), Serdaigle et née-moldue, avait ravi le cœur du jeune Sirius par sa fraîcheur et sa vivacité d'esprit, sa beauté et son intelligence. Mais Elsa ne connaissait son prétendant que grâce à sa popularité de Maraudeur, ce qui attristait profondément Sirius. Mais il ne se laissait pas abattre et échafaudait de nombreux plans pour lui parler, plans qui échouaient tout le temps.
James, qui se moquait ouvertement de Sirius, perdit son sourire quand son meilleur ami lui fit remarquer :
- Toi avec ta Lily, je pense que tu n'as aucune raison de te moquer.
James, renifla avec dédain, rajusta ses lunettes qui avaient glissées sur son nez, et partit la tête haute avec un faux air de mépris sur le visage et maugréa :
- Moi, je vais me doucher, et si Sa Majesté Sirius et ses compagnons veulent bien daigner m'attendre …
Ricanant, ses trois camarades s'affalèrent sur leur lit respectif en débattant sur James et Lily et leurs chances de finir ensemble.
Il était de notoriété publique (pour les Maraudeurs du moins) que James, malgré les piques et les disputes avec Lily, tournait autour d'elle depuis leur troisième année, déclarant sans arrêt sa flamme et lui demandant de sortir avec lui tous les ans. Sans succès évidemment.
James referma la porte de la salle d'eau derrière lui et leva les yeux au ciel. Comment ne pas être exaspéré pas des amis pareils ? Mais ils avaient raison. Combien de fois s'était-il fait rabrouer par Lily ? James avait arrêté de compter. Mais en même temps, il ne pensait pas qu'il s'était pris de la bonne façon pour la séduire … Il ne faisait que la draguer ouvertement, se moquait d'elle, notamment de son statut de Préfète en 5ème année. Et maintenant qu'elle avait atteint le niveau de Préfète-en-chef, le Maraudeur n'avait cessé de lui en vouloir lorsqu'elle le surprenait, lui et ses amis, en train d'enfreindre le règlement. C'était d'ailleurs leur principal sujet de disputes.
Tout ça pour dire que la façon de s'en prendre avec elle était la mauvaise. Peut-être était-elle de nature romantique ? Qu'elle craquait pour de belles fleurs ? Aucune chance que James se risque à lui en offrir ; de un, il ne saurait pas quoi prendre, de deux, il ne pourrait s'empêcher de glisser dans le bouquet un pétard du Docteur Flibuste, produit pouvant être trouvé dans le magasin du chemin de Traverse, « Pirouette et Badin ». D'ailleurs James et Sirius permettaient au gérant de la boutique de faire beaucoup de bénéfices...
Peut-être une carte pour la Saint Valentin ? Pareil, James sortirait des blagues pourries et terminerait sa carte sans même avoir abordé son amour pour elle. Il songeait à créer un poème, mais rien que d'y penser ça le faisait rire, il ne se rabaisserait pas à ça, n'avait aucune imagination et aucune notion en ce qui concerne l'art et la subtilité de manier les mots de la poésie. Remus s'en sortirait lui, mais pas question de le lui demander, il voyait déjà les ricanements que cela provoquerait. Sirius et Peter seraient très vite au courant, et ainsi, puisqu'un secret ne reste jamais un secret à Poudlard, toute l'école serait informée !
Quant à une invitation à Pré-au-Lard, hors de question : pour faire dans le romantique, il faudrait y aller à la Saint-Valentin et, à cette période, toutes les filles veulent absolument aller au salon de café/thé/tout ce que vous voulez, chez Madame Pieddodu, et James voulait à tous prix éviter ça : tout simplement à cause de l'affreuse décoration pleine d'angelots dorés et rondouillards, des cœurs en coussins, tous les fauteuils/canapés/tables/tasses/la boisson à l'intérieur de la tasse (un café rose est tout à fait normal dans cette boutique)/comptoir/chandelles/lustres/ n'importe quoi en rose, avec des nuages de cœurs qui explosaient en petites paillettes (rose évidemment) … Ce qui faisait que quand les personnes se baladaient dehors avec de jolis tons de roses partout sur le corps, tout le monde savait où la personne était allée … Comment James savait-il tout cela ? Tout simplement parce que son ancienne copine (le fait d'aimer Lily ne l'empêchait pas de sortir avec des filles) l'avait traîné dans la boutique avec un enthousiasme suffisamment inquiétant pour douter de la santé mentale de la jeune fille. Plutôt mourir que subir une nouvelle fois l'ambiance lourde et parfumée du salon du calvaire !
Et puis de toute façon, James n'avait pas envie et n'avait pas l'âme romantique. La dernière fois qu'il avait osé en faire preuve, c'était en 6ème année, début avril. Un bal avait été organisé pour détendre l'atmosphère pesante que provoquait la montée en puissance de Vous-savez-qui. James avait décidé de demander à Lily d'être sa cavalière. Il avait voulu bien faire, vraiment. Pour cela, il lui avait demandé (ou plutôt imploré) de l'accompagner faire un tour en barque sur le lac. Après maintes supplications, elle avait accepté, à condition qu'il fasse vite, car elle devait aller à la bibliothèque pour son devoir d'arithmancie. Aux mots « bibliothèque » et « arithmancie », James avait fait la grimace : voilà deux mots qu'il ne préférait pas employer. Il avait donc pris en main les opérations. Une barque les attendait là et James n'avait pu s'empêcher de lancer, d'un ton guilleret :
- T'as vu ça ? La barque nous attendait ! C'est un signe !
Lily avait levé les yeux au ciel et avait répliqué, sans le moindre sourire :
- Dis plutôt que c'est ton abruti de Sirius qui l'a mise ici ...
- Abruti ? Abruti ?? N'insulte pas mon meilleur ami s'il te plaît !
- Je te rappelle que c'est lui qui a mis de la mousse à raser au fond de mon lit, et qu'ensuite j'en avais partout !
Ah oui. Depuis elle avait une dent contre lui.
James avait haussé les épaules.
- C'est une blague Moldue ! Et puis, c'est toi qui avais commencé en allant dire à McGonagall qu'il avait traîné dans les couloirs.
Lily avait levé les bras dans un geste désespéré et s'était écriée :
- J'étais Préfète, qu'est ce que je pouvais dire ?
- Bah … rien justement, avait fait James, malicieusement.
La rousse l'avait fusillé du regard et avait changé brutalement de sujet.
- D'ailleurs, on compte rester plantés devant cette barque, ou bien ?
Heureux d'avoir remporté cette joute verbale, il l'avait invité à monter dans la barque et avait fait un geste avec sa baguette pour la faire avancer.
Lily l'avait regardé de travers et lui avait fait remarquer :
- Je me demandais si tu allais ramer …
James avait marmonné :
- C'est pour les Moldus ça …
La barque avait glissé sur l'eau avec pour seule compagnie, les clapotis de l'eau.
Arrivée un peu avant le milieu du lac, la coque de bois s'était arrêtée lentement. Lily avait croisé les bras, s'impatientant. Mais James ne semblant pas vouloir se lancer en premier, elle avait craqué et lui avait demandé ce qu'il voulait. Alors James avait pris son courage de Gryffondor à deux mains et avait lancé d'une traite :
- Tuveuxalleraubalavaecmoi ?
Son ton anxieux l'avait surpris. D'habitude, pour inviter une fille, il n'avait qu'à avoir un sourire charmeur, se passer la main dans ses cheveux déjà ébouriffés, et, si la fille hésitait, un clin d’œil, et le tour était joué ! Avec Lily ça n'était pas pareil, mais alors pas du tout.
Lily avait haussé un sourcil « Pardon ? » avait-elle dit. Le jeune Gryffondor s'était raclé la gorge et avait articulé :
- Tu veux bien aller au bal avec moi ?
D'abord stupéfaite, la rouquine l'avait dévisagé d'un air incertain, se demandant s'il ne valait mieux pas l'amener chez Madame Pomfresh (ce qu'il disait était tellement absurde). Mais elle avait bien entendu, et, après avoir assimilé sa phrase, elle avait éclaté de rire.
- Et il fallait que tu m’emmènes sur le lac pour me le demander ? s'était-elle esclaffée.
James ne comprenait plus rien. Elle voulait du romantisme oui ou non ? Apparemment pas autant.
- C'est un oui ? avait-il risqué.
Lily avait arrêté brusquement de rire.
- Je n'ai rien dit. Et c'est non.
Le Maraudeur était abasourdi.
- Mais pourquoi ?
- Parce que je ne veux pas, avait-elle répliqué comme si c'était une évidence. Et puis, pourquoi dirais-je oui ?
- Parce que je suis beau et cool ?
Ce n’était sûrement pas la chose à dire, car elle s'était levée d'un bond, ses yeux verts étincelant de fureur.
- Oui, parce que tu te crois tellement cool et célèbre, que toutes les filles tomberaient à tes pieds, c'est ça, hein ?
James n'avait plus su quoi dire. Il bredouillait faiblement.
Lily avait continué, imperturbable et impartiale.
- Tu es si arrogant, tu te crois au-dessus de tout le monde, ça serait donc pour ça que je viendrais au bal avec toi ? Eh bien tu te trompes, et tu vas me faire le plaisir de me ramener sur la terre ferme !
Voyant que James ne réagissait pas, elle avait crié :
- Immédiatement !
Là, James n'avait pas su ce qu'il s'était passé. En tout cas, il avait vu un immense tentacule le percuter sur le torse et le projeter à l'eau. Le Maraudeur avait toujours soupçonné le calmar géant qui le tenait dans le collimateur depuis sa première année, où Sirius et lui avait lancé des jets de magie inoffensifs sur ces tentacules.
Quoi qu'il en soit, James avait refait surface, barbotant et crachant de l'eau, poussant des jurons à l'adresse de son agresseur.
Il avait amorcé un mouvement pour remonter sur la barque sauf que … Lily avait fait un geste avec sa baguette et le modeste navire s'était dirigé vers la berge. Sans James. Pestant contre Lily, le calmar, la barque et tous les élèves qui regardaient le spectacle, il s'était résigné à rentrer à la nage.
Il avait atteint en maugréant le bord du lac sous les rires des élèves. Sirius n'avait, par la suite, pas arrêté de lui lancer des remarques pleines de sarcasmes.
En résumé, la seule fois où il avait été romantique, ça avait mal tourné. Voilà pourquoi il n'avait pas envie de recommencer, surtout pour se faire rejeter et ainsi attirer les moqueries des autres. Pas qu'il n'aimait pas les railleries (il passait outre de celles ci), mais c'est surtout qu'il n'aimait pas les échecs. Et cela depuis sa plus tendre enfance, du moins, d'après ses souvenirs. Ses échecs le poussait à recommencer, voilà pourquoi il harcelait autant Lily à sortir avec lui. Son père, étant Auror, avait tout fait afin que James ne baisse jamais les bras.
Alors qu'il ruminait toutes ses pensées, des coups sourds retentirent sur la porte.
- Eh James, t'es pas tout seul à vouloir prendre ta douche ! Alors dépêches toi ! lui rappela Remus.
Propre, il s'habilla et sortit de la salle d'eau sous les regards exaspérés de ses camarades.
Après leur lavage respectif accompli, ils descendirent vers la grande salle en discutant gaiement.
Ils ne savaient pas encore ce qui allait leur tomber dessus.



Alors ?? J'attends vos impressions avec impatience !! :D
Ceux qui veulent être prévenus, dites le moi ! ;)

Voilà les prévenus :

http://booknode.com/cazolie_2341653
http://booknode.com/quetzalbleu_2971374
http://booknode.com/annabethfan_28784
http://booknode.com/elicia_2607504
http://booknode.com/valentine2905_2758385
http://booknode.com/zaz90_2691645
http://booknode.com/vampiredelivres_2407003
http://booknode.com/gbay_2862234
http://booknode.com/cochyo_21092444
http://booknode.com/sarahpotter7_21173535
http://booknode.com/bff47_2745864
http://booknode.com/mama0785_2362843
http://booknode.com/beldelion_2846773
http://booknode.com/lorelay122_21212535
http://booknode.com/aleclave66_2749414
http://booknode.com/perripuce_2440483
http://booknode.com/naomiiiz_2892934
http://booknode.com/diakoum_21422314
http://booknode.com/hamlet_tempest_21415033
https://booknode.com/aigle76_21568835
http://booknode.com/amethystes_21340025
http://booknode.com/glacy28_2428522
http://booknode.com/agathedelapleinelune_21460283
http://booknode.com/kiara0408_2673933
http://booknode.com/flammeche7_2610733
Dernière modification par PtiteCitrouille le ven. 17 févr., 2017 3:18 pm, modifié 40 fois.
Cazolie

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Re: 1977-1997[Harry Potter]

Message par Cazolie »

Heeeey ! Une nouvelle fanfic :D
J'avoue que ce qui m'intéresse le plus, dans ta fic, c'est la partie Neville et cie ! Je trouve que c'est une idée géniale de raconter leur année à Poudlard pendant que les autres cherchent les Horcruxes! Vraiment, ça m'enthousiasme :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
Pour les Maraudeurs, c'est trop cool aussi parce qu'on les aime <3
Ton histoire de lac m'a trop fait rire :lol: Pauvre James, il est trop touchant à pas savoir comment faire.

Ah, j'ai remarqué un bug à un moment dans la concordance des temps...
Il songeait à créer un poème, mais rien que d'y penser ça le fit rire, il ne se rabaisserait pas à ça, n'a aucune imagination et aucune notion en ce qui concerne l'art et la subtilité de manier les mots de la poésie
--> il faut mettre un imparfait pour le premier cas et "n'avait" pour le deuxième !
Sinon j'ai pas repéré de fautes et tout c'est cool :D (je sais venant de moi qui ne relis jamais mes chapitre ça peut paraître très hypocrite :roll: )

Préviens moi!
Quetzalbleu

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Re: 1977-1997[Harry Potter]

Message par Quetzalbleu »

Une seule et même époque ? On peut dire que tu as attisé ma curiosité !!
Le chapitre est très bien, ça colle tout à fait avec les innombrables disputes de James et Lily et le caractère de James ! Je crois que, comme un peu tout le monde, la partie sur Neville, Luna et Ginny va être ma préférée, vu que je n'ai jamais lu de fanfic' sur ce thème, mais le chapitre de 1977 (tout ça ??? :shock: C'est loin dit-donc...) était super quand même !!
Je suis super impatiente de découvrir notre petit trio des années 90, merci d'écrire sur ça, je sens que je vais adorer !!!
roxyfox

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Re: 1977-1997[Harry Potter]

Message par roxyfox »

Moi aussi je veux être prévenue :mrgreen:
J'ai hâte de voir Neville, Luna et Genny!
Même si les maraudeurs de 1977 me font beaucoup rire!
Rox
percabeth76

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Re: 1977-1997[Harry Potter]

Message par percabeth76 »

Je suis tomber sur le début de ta fanfiction par hasard et je suis contente d'être tomber dessus. J'adore ton résumé. Il m'a vraiment donner envie de lire le début de ton histoire surtout que ton idée est superbe. J'adore ce premier chapitre. J'ai beaucoup rit en le lisant, entre Sirius qui réveille James et le passage du lac, j'étais plier en deux. J'ai hâte de lire la suite. Pourrais-tu m'ajouter à la liste de tes prévenues?
annabethfan

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Re: 1977-1997[Harry Potter]

Message par annabethfan »

Comme promis, je suis venue ;)

Ce premier chapitre était juste trop bien! J'aime beaucoup la relation James/Lily et le coup de la barque est hilarant. Rentrer à la nage :lol:
Et puis les blagues des Maraudeurs sont hyper drôles, Sirius et son "réveil en douceur" :D
Je n'ai pas vu de fautes d'orthographe donc bravo parce que c'est très bien écrit!

J'ai hâte de lire la suite et surtout ajoute-moi à la liste des prévenus!!! :D
Mesow

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Re: 1977-1997[Harry Potter]

Message par Mesow »

Très bon début, qui m'a fait plus d'une fois sourire ;) ! Pour ma part, je suis plutôt fan des Maraudeurs ! Mais bon, j'aime aussi l'équipée de 1997 !
Peux tu me prévenir ?
Soako

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Re: 1977-1997[Harry Potter]

Message par Soako »

Salut !

Une seule et même époque ??? Je me demande bien ce que cela va donner. Je suis en train d'imaginer Ginny dire à James et Lily qu'elle sort avec leur fils, ou encore Neville dire à Rémus qu'il l'adorait en prof ... :lol: :lol:
Bon, le coté "comment ?" m'intrigue aussi ! Ce sera juste certain perso qui se retrouve dans un endroit séparé de leur monde à certain moment, ou comme si deux dimensions parallèles fusionnaient ? Vont-ils se rendre compte que ce n'est pas normal, ou cela leur semblera-t-il évident ? Un accident ou un acte provoqué ?
Voilà un aperçu des questions que je me pose juste en lisant ton résumé, donc ça m'arrangerait d'être prévenue pour le suite :D Je vais mourir de curiosité sinon !

Pour le chapitre, je dois dire que je suis contente de retrouver les maraudeurs. Ta petite bande correspond bien à l'idée que je me faisait d'eux, et je les aime déjà (bon sauf Peter, mais là tu n'y es pour rien). Par contre, je suis désolée, mais je vais m'en sortir obligée de te menacer. Juste pour que tu sois bien au courant. Sirius est a moi ET A MOI SEULE !!!! Aucune autre fille, même sortie de l'imagination de quelqu'un, ne peut l'avoir. Je ne tolèrerais aucune exception :evil: :evil: :evil: Sinon je saurais trop triste :( :(

Quand on voit Lily et James ainsi, on se demande vraiment ce qu'il va se passer pour que Lily change d'avis. J'ai hâte d'assister à ça !
Elicia

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Re: 1977-1997[Harry Potter]

Message par Elicia »

cool !!
PtiteCitrouille

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Re: 1977-1997 [Harry Potter]

Message par PtiteCitrouille »

Coucou tout le monde ! :D
Voilà le chapitre 2 !!
Bonne lecture ! Merci à alphajet pour son aide précieuse !


Chapitre 2 :

En ce premier jour de cours, la salle était bondée. Les élèves discutaient avec enthousiasme, surtout les premières années, répartis la veille, et qui avaient hâte d'avancer de leurs propres pas dans le monde magique.
Longeant la table des rouges et or, James aperçut Lily Evans, la rouquine de ses rêves.
- Salut ma Lily, lança le maraudeur.
Celle ci se retourna et, reconnaissant le jeune homme, siffla :
- Je ne suis pas « ta » Lily !
James haussa les épaules, légèrement triste. Il avait l'habitude.
Il s'installa avec ses amis et commença à se servir généreusement. James avait affreusement faim, comme d'habitude, en fait.
Le professeur McGonagall surgit de nulle part, impeccable dans sa robe écossaise, son chapeau pointu et son chignon strict de cheveux châtains foncés. Elle tendit aux élèves une feuille. « Ça doit être l'emploi du temps » songea James. Et effectivement, c'était cela. Il le parcourut vaguement et grogna quand il vit que presque tous leurs cours seraient en commun avec les Serpentard.
- Quoi ? s'exclama Sirius, les serpents sont avec nous dans les trois quart des cours !
James releva la tête et dit, avec un sourire malicieux :
- Vois les choses du bon côté Patmol, nous pourrons leur faire plein de blagues...
Une lueur d'intérêt s'alluma dans les yeux gris de son ami, puis il eut un sourire carnassier.
- Il n'en est pas question !
Sirius leva les yeux au ciel en entendant la voix de Lily et se remit à manger comme si de rien n'était. James la regarda, un sourire innocent collé au visage. La belle rousse reprit :
- Vous ne croyez pas que vous leur avez fait assez de mal comme ça ? Décidément, vous n'avez pas changé !
James grimaça, passa la main dans ses cheveux et haussa négligemment les épaules quand elle se détourna furieusement. Il ne parla pas le reste du petit déjeuner et resta stoïque, même lorsqu'une nuée de hiboux surgit des fenêtres du château. Une chouette noire lâcha une lettre au niveau de James, qui l'attrapa nonchalamment. C'était des nouvelles de ses parents. Alors qu'il la lisait, un cri perçant retentit dans la Grande Salle, suivit de plusieurs échos.
James releva brusquement la tête et vit des élèves, les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte ou qui éclataient en sanglots. Dont Lily. Avant qu'il n'ait pu lui demander ce qui lui arrivait, elle partit en courant de la salle, ainsi que d'autres. Il parcourut la Grande Salle du regard et vit à la table des Gryffondor et celle des Serdaigle un hibou Grand Duc. Noir. James tressaillit. Les hiboux Grand Duc Noirs étaient utilisés par le Ministère pour une seule situation : apporter une lettre de condoléances. Tout le monde le savait, et c'est pour ça qu'en ce moment, l'heure du courrier n'était plus autant appréciée. Les élèves et les professeurs regardaient avec appréhension le plafond, croisant les doigts de manière égoïste pour pas que le malheur ne leur tombe dessus. Mais il faut bien une victime un jour ou l'autre, et James savait que cela pouvait arriver à tout le monde. Et aujourd'hui c'était au tour de Lily Evans.
- Cornedrue …
James porta son attention vers Remus qui l'appelait. Il lui jeta un regard interrogatif, et, pour toute réponse, son ami lui tendit un exemplaire de la Gazette du Sorcier. James s'en empara et l'en-tête de la page suffit à lui faire comprendre la raison de ses réactions.
« Nouvelle attaque des hommes masqués. La marque des Ténèbres flotte au-dessus de Londres »
James sentit son cœur s'arrêter de battre un court instant. Il déglutit difficilement et continua sa lecture.
«  Hier soir, le mage noir se faisant appeler Lord a encore frappé en s'en prenant cette fois-ci à des Moldus. Nous avons pu comptabiliser vingt-sept morts et treize blessés dont quatre graves. Le Ministère de la Magie a administré aux Moldus ayant assisté à l'attaque un sort d'oubliette. Il prend en ce moment les choses en mains et prie la communauté sorcière de ne pas commettre la moindre imprudence en ces temps sombres.
Si vous avez de quelconques informations au sujet de ces sorciers veuillez appeler le bureau des Aurors. »
En dessous, la liste des victimes se déroulait, menaçante.
Berlinson Jack
Berlinson Mary
Berlinson Fin
Carter Lena
Darnem Eli
Evans Herry
Evans Violette
L'attention de James arrêta sa lecture et se focalisa sur les deux derniers noms : Herry et Violette Evans. Evans … Choqué, il laissa tomber le journal sur la table et fixa d'un regard vide son assiette.
L'ambiance était maintenant pesante, pendant qu'ils mangeaient et au bout d'un moment, Sirius, qui ne supportait pas ça, se leva, suivit de ses amis.
Ils parcoururent les couloirs jusqu'en cours d'histoire de la magie.
C'était la matière la plus assommante jamais vue sur Terre. Le professeur Binns était un fantôme et il semblerait qu'il se soit réveillé un matin et se soit levé pour faire son cours en laissant son corps derrière.
Il ne l'avait jamais remarqué.
Pendant le cours de deux heures, la majorité des élèves retenaient leur tête avec leurs mains sauf le groupe des Maraudeurs qui avait commencé une partie d'échecs version sorciers.
Lily était absente pour la première fois depuis son arrivée dans ce collège.
Les élèves entamaient un duel avec leurs yeux qui essayaient (avec beaucoup de succès pour certains) de se fermer. Les Pouffsoufle, avec qui ils travaillaient, avaient depuis longtemps abandonné la bataille et quelques Gryffondor avaient suivis leur exemple, c'est-à-dire, s'affaler sur le bureau et ronfler.
Quand la cloche sonna après ce qui lui avait semblé toute la matinée, James sursauta violemment et rangea le plus vite ses affaires, les yeux encore engourdis par le sommeil.
Remus regarda son emploi du temps et annonça d'un ton réjoui :
- J'ai arithmancie, et vous divination !
Conscients que le jeune homme se moquait d'eux, Sirius et James relevèrent fièrement la tête et dirent :
- Tu es juste jaloux, nous, au moins nous pourrons travailler notre avenir.
- Vous pourrez surtout continuer votre nuit déjà entamée en Histoire de la Magie ! s'esclaffa Remus.
Prenant une mine choquée, les trois Maraudeurs tournèrent le dos à leur ami hilare et se dirigèrent vers la tour de Divination.
Une fois arrivés, ils grimpèrent à l'échelle qui menait dans la salle de classe. L'intérieur était sombre et une légère brume ondulait au sol comme un serpent. Un homme surgit de l'ombre, la tête baissée, le pas lent et cadencé. Il murmura d'une voix d'outre-tombe qui fit hérisser les cheveux des élèves :
- Bienvenue, chers élèves, bienvenue au cours de divination... Je suis le professeur Secondoeil, je remplace mon ancienne collègue qui a décidé dernièrement de se consacrer à l'étude de son être intérieur ...
Une fois les mots prononcés, les élèves pouffèrent nerveusement, se demandant si tout cela n'était qu'une simple blague. Apparemment non puisque le professeur continua :
- Asseyez-vous sur ces coussins. Ils facilitent la détente et l'ouverture de l'esprit.
Ils se regardèrent tous avec de grands yeux éberlués. Ils obéirent cependant à la demande du professeur et s'assirent. C'est à ce moment là qu'une lumière venue de nulle part surgit, illuminant que le centre de la pièce, juste devant les élèves. Secondoeil se plaça dans la clarté et tout son physique se montra à la classe.
Sirius plongea par terre, cherchant vainement de cacher son fou rire et James, les narines tressaillantes, avait l'impression de s'être fêlé deux côtes en essayant de diminuer son hilarité. Les autres n'étaient pas en reste, et avaient la main devant leur bouche, ou alors mordaient leurs joues ou poing pour se calmer.
Les élèves s'étaient imaginés un homme mystérieux, inquiétant, mais il n'en était rien : ses cheveux étaient dressés sur la tête, « comme si il avait touché à une prise éklectique » songea James, et ses yeux gris et fous roulaient dans leurs orbites de manière assez coquasse. Il portait une longue robe rose pâle dans laquelle il se prenait les pieds et dont les mains se perdaient dans les manches, des rubans verts enserraient son cou gringalet et pendouillaient au niveau des genoux. Sa nuque supportait en plus de gros colliers de perles toutes plus hideuses les unes que les autres. Le professeur se déplaçait comme à l'aveuglette, en mettant ses mains devant son corps et en levant bien la tête.
En voyant sa démarche, James souffla à Sirius :
- Tu crois qu'il se déplace grâce à son inconscient ?
Sirius s'esclaffa, de son rire qui ressemblait à un aboiement, ce qui attira irrémédiablement l'attention du professeur sur eux.
- Messieurs, pourriez-vous cesser ses enfantillages, vous perturbez l'esprit de vos camarades qui aimeraient bien réussir à ouvrir le leur, si embrumé par des pensées adolescentes indignes du moindre intérêt alors qu'ils pourraient explorer les tréfonds de leur inconscient et atteindre la plénitude.
Il avait dit cela sans respirer et de manière la plus calme possible. Mais ce fut trop pour Sirius qui s'écroula par terre de rire.
Légèrement agacé, Secondoeil lui intima l'ordre de se redresser ce que son élève fit, avec beaucoup de difficultés.
- Quel est donc votre nom jeune homme ?
- Black, Sirius Black, répondit-il tout en pensant au film de James Bond, qu'il avait regardé afin de montrer à Elsa qu'il connaissait les films moldus. Et il repartit dans son fou rire qu'il ne put calmer que cinq minutes plus tard.
- Bien monsieur Black, vous serez mon premier cobaye. Vous allez lire dans l'avenir de votre ami, monsieur … ?
- James Potter.
- Bien, dans l'avenir de monsieur Potter. Monsieur Black sera le seul à voir l'avenir de son camarade.
Soudain sérieux, Sirius regarda fixement son ami, décidé à réussir.
- Ouvrez votre esprit, laissez votre inconscient vous emmenez au-delà des barrières humaines. Détendez-vous ...
James vit Sirius se détendre, et il l'imita, fermant les yeux et inspirant profondément. Il sentit une pression contre son esprit ; sachant qu'elle venait de son ami il le laissa faire en grimaçant. C'était très désagréable, comme un viol de son esprit.
Quelques secondes plus tard, Sirius retira se brusquement de sa tête.
-Alors ? Qu'est ce que tu as vu ? s'enthousiasma James.
Sirius le regarda un moment avant de déclarer, la voix neutre :
- Rien. Rien du tout, désolé.
Légèrement déçu, le brun à lunettes se reprit vite en adressant un sourire à son ami en lui assurant que ce n'était rien. Celui-ci lui offrit un sourire crispé.
Toute personne ayant observé Sirius à cet instant, aurait remarqué que le jeune homme mentait.
Le reste du cours se déroula tranquillement et il fut l'heure d'aller manger. En chemin ils croisèrent Lily Evans, qui marchait d'un pas rapide et la tête basse vers le parc. James hésita une micro-seconde avant de dire à ses amis :
- Partez devant, je vais voir Evans.
Ils acquiescèrent et même le farceur Sirius ne dit rien, le regard grave.
James courut après sa belle et la rattrapa alors qu'elle atteignait la porte d'entrée.
- Evans ! Attends-moi !
La jeune fille tourna à peine la tête et dit d'une voix lasse :
- Ce n’est pas le moment Potter, je n’ai pas la tête à me disputer.
Son ton défaitiste bouleversa plus James plus qu'il ne pouvait l'imaginer. Où était passée sa Lily battante, sa Lily qui réagissait au quart de tour, celle qui avait toujours la joie de vivre ?
 - Je ne suis pas venu pour me prendre la tête avec toi, Lily.
C'était la première fois qu'il nommait la jeune fille par son prénom avec autant de sérieux et Lily le remarqua car elle s'arrêta et le regarda, en levant un sourcil. 
 - Tu n'as rien mangé ce matin et je vois bien que tu ne vas pas assister au repas ce midi.
 - Et alors qu'est ce que ça peut te faire ? Je n’ai pas envie de voir les autres, avec leur regard plein de pitié.
James lui tendit la main, l'incitant à venir avec lui.
Hésitante elle regarda cette main bienveillante avant de la prendre du bout des doigts et d'accompagner James. Mais contrairement à ce qu'elle pensait, il ne la mena pas vers la Grande Salle et la traîna vers un tableau qui représentait une coupe de fruits. 
 - Chatouille la poire, intima malicieusement James à Lily.
Celle ci le regarda comme si il était fou mais le fit quand même.
A sa grande surprise, la poire se mit à hurler de rire et se transforma en une poignée verte.
Stupéfaite, elle laissa James ouvrir la porte et ils descendirent un escalier en colimaçon.
 - Avec Sirius, on a découvert ce passage en deuxième année, expliqua le maraudeur.
 - Et où mène ce passage ?
 - Aux cuisines ! Et je compte bien t'y faire manger, l'excuse des regards plein de pitié ne marchera plus !
Lily soupira mais se laissa entraîner par le jeune homme.
Ils arrivèrent dans une immense salle, d'une hauteur démesurée et aux dimensions gigantesques. Des tables remplies de victuailles trônaient dans la pièce, le feu d'une cheminée dansait dans l'âtre  et le long des murs, des casseroles, des marmites et des poêles en cuivre s'entassaient dans un bazar dans lequel seuls les elfes de maisons pouvaient s'y retrouver. D'ailleurs, en parlant d'elfes de maisons, tous, grouillaient comme des abeilles dans une ruche préparant tous les plats du soir, cependant, tout un bataillon se détacha et trottinèrent vers les deux adolescents. Une jeune elfe demanda de sa petite voix aiguë :
 - Nous pouvons faire quelque chose pour vous monsieur, miss ?
Avant que Lily ne puisse ouvrir la bouche pour lui dire qu'ils n'avaient besoin de rien, James dit :
 - Nous aimerions bien avoir un peu à nourriture s'il vous plaît, cette jeune fille n'a rien mangé depuis ce matin !
Le jeune maraudeur savait très bien que les elfes allaient s'empresser de lui obéir, et pour cause, Lily n'avait pas touché à de la nourriture depuis un bout de temps, et ça allait rendre les elfes fous.
Et effectivement ils ouvrirent de grands yeux affolés et se précipitèrent tous vers les réserves pour remplumer la rouquine.
Un elfe plus tout jeune gronda Lily :
 - Voyons, miss, ce n'est pas raisonnable !
Pas du tout habituée à se faire réprimander, la jeune fille rosit, gênée.
Les yeux rieurs, James attendait le retour des elfes, qui ne tardèrent pas à poser toutes sortes de viandes, légumes, et desserts et leur tirèrent sur les mains pour les faire asseoir. 
Telle une mère-poule, James servit généreusement sa dulcinée, qui gardait les mains sous la table.
- Et maintenant, tu manges, ordonna James.
A sa grande surprise, elle obéit, et dévora finalement avec beaucoup d'appétit le repas.
- Ça ne fait pas depuis quelques heures que tu n'as pas mangé, mais des jours ! s'exclama le jeune homme.
Elle lui fit un faible sourire et James, tout heureux d'avoir pu la faire sortir de son mutisme, commença à faire le pitre. Cela fit rire la rousse, surtout quand il se mit à jongler avec les pommes... en sachant qu'il ne savait pas jongler et qu'il se prit tous les aliments sur le crâne. Ceci marqua la fin de carrière de jonglage pour James Potter.
Les deux jeunes discutèrent, et discutèrent, si bien que quand la cloche sonna quatorze heure, ils se rendirent compte qu'ils avaient cours et avec McGonagall en plus !
Affolés, -surtout Lily-, ils coururent dans les couloirs afin d'arriver à l'heure, mais peine perdue : la porte de la salle de classe était fermée depuis cinq bonnes minutes lorsqu'ils entrèrent sous le regard courroucé de leur professeur de métamorphose.
Résultat : dix points furent enlevés pour Gryffondor, et James reçut en prime une Lily lançant des éclairs, qui pour la première fois avait fait perdre des points à sa maison. A priori, leur moment d'amitié était passé et oublié pour la jeune fille.
L'exercice du jour consistait à changer une pelote de laine en hérisson. Bien évidemment, les Maraudeurs et Lily réussirent haut la main la transformation, rapportant cinq points chacun à leur maison. Seul Peter l'avait à moitié réussie, n'ayant pas réussi à vêtir la pauvre bête, laissant des fils de laines qui pendouillaient tristement sur ses flancs. Lily devait sa réussite grâce à son intelligence exemplaire, mais surtout au fait qu'elle avalait bouquins sur bouquins, comblant ses lacunes du fait de son origine moldue par une curiosité débordante.
Les Maraudeurs, quant à eux, la devaient grâce à un exploit de métamorphose : celui d'avoir réussi à se transformer en animagus par leurs propres moyens afin d'accompagner Remus lors de ses transformations de loup-garou, les soirs de pleine lune. Car celui ci était effectivement un loup-garou, et ce, depuis ses quatre ans, mordu par Fenrir Greyback, le plus redoutable des loups-garous. Les Maraudeurs avaient cherché pendant longtemps une solution pour aider leur ami et avaient découvert que le loup ne réagissait pas en présence d'animaux. Alors ils travaillèrent pendant trois longues années, à l'insu de Remus et devinrent, à quinze ans, des animagus. James se transformait en cerf, Sirius en chien et Peter en rat, tandis que Remus restait loup-garou.
Ainsi naquirent Cornedrue, Patmol, Queudver et Lunard. Malheureusement, ils gardaient leur condition pour eux, et ne s'étaient pas recensés au Ministère de la Magie, de peur que le problème de Remus ne soit découvert. Ils risquaient Azkaban, la prison des sorciers, pour cela, mais ils n'étaient pas Maraudeurs pour rien !
Quoi qu'il en soit, les quatre jeunes hommes commencèrent une discussion sur la prochaine pleine lune qui aura lieu la semaine prochaine. Ils furent interrompus par la cloche, qui les libéra, et leur permit d'aller à leur cours de potions, animé par le professeur Cynus, un homme maigre, petit et aux yeux mauvais. Il avait l'air d'avoir une dent contre les Maraudeurs, peut être était-ce dut aux chaudrons fondus/explosés, ou alors à cause de la réserve du professeur qui avait été mystérieusement saccagée ?
En tout cas, ça n'arrêtait pas les Maraudeurs, qui prévoyaient déjà un nouveau coup pour leur cible préférée : Severus Rogue, alias Servilus. James n'aurait pas su expliquer cette haine à l'égard du garçon, mais il était à Serpentard, et voué à un être Mangemort, cela suffisait à lui mener la vie dure.
Lorsqu'ils entrèrent dans les cachots humides où se déroulait le cours, le professeur Cynus entama son discours de sa voix sèche :
- J'espère que vous avez révisé vos cours des années précédentes car je ne m'attarderai pas sur les retardataires qui ne sont pas capables de comprendre quoi que ce soit à l'art des potions. Nous commençons donc directement le cours. Vous allez confectionner la potion d'enflure. C'est du niveau de deuxième année, vous devriez avoir les capacités pour réussir cette potion, enfin je l'espère... J'affiche les ingrédients au tableau et les étapes à suivre. Allez-y.
Les élèves se bousculèrent (surtout entre Gryffondor et Serpentard, avec qui ils avaient cours) et en passant devant le chaudron de Malefoy et de Rogue qui faisaient équipe, Sirius y glissa un pétard du Dr Flibuste, qui exploserait lorsque la cuillère de bois serait en contact avec celui ci. Fier de jouer un mauvais tour à leurs ennemis, les quatre Maraudeurs prirent leurs ingrédients et retournèrent à leur place. Sirius et James faisait équipe tandis que Rémus travaillait avec Peter. Cependant le professeur ne voyait pas les choses de la même façon, et avec un sourire carnassier il siffla :
- Je vais remédier à des changements de binômes. Voyons voir, Black avec Lupin, Malefoy avec Potter et Pettigrow avec Rogue.
Dégoûté de travailler avec Malefoy, il lui jeta un regard mauvais.
Puis il se rendit compte d'une chose : si Peter était avec Rogue, alors le chaudron lui exploserait à la figure !
Face à cette fatalité, James jeta à Peter un regard désolé et se plaça aux côtés de Malefoy.
Après quelques insultes de courtoisie entre les deux protagonistes, ils se décidèrent à se mettre au travail. Quelques minutes plus tard, une explosion retentit dans les cachots. C'était le chaudron de Rogue qui avait explosé sur son nez crochu et sur Peter. Ils se retrouvèrent avec de la potion dégoulinante sur le visage, qui laissa place ensuite à de gros pustules.
Peter se mit à crier d'effroi, et visiblement Rogue se retenait à grande peine d'en faire de même.
Le professeur, furieux, s'apprêtait à enlever des points pour Gryffondor, car il savait que cette blague était l’œuvre des Maraudeurs, mais il se retînt : il n'avait pas de preuve. Ne pouvant pas les punir, il retourna sa colère contre le pauvre Peter qui gémissait doucement en se tenant le visage :
- Pettigrow ! Qu'avez-vous donc fait ? J'enlève dix points à Gryffondor pour votre remarquable incompétence qui a réussit l'incroyable exploit de faire exploser le chaudron de votre voisin et dix autres pour avoir blessé Monsieur Rogue. Maintenant, allez à l'infirmerie vous deux !
Le pauvre Peter fila sans demander son reste et Rogue le suivit à une certaine distance, non sans avoir jeté aux Maraudeurs un regard assassin.
Le cours continua dans le silence le plus complet, mais pour la première fois, les trois adolescents ne riaient pas sous leur cape, car cette fois-ci, un membre de leur groupe avait été touché par une de leur blague, tout ça à cause de ce stupide professeur de potions qui avait changé les binômes.
Foi de Maraudeurs, ils allaient venger leur ami et leur honneur bafoué !

Quelques heures plus tard …

La salle commune était silencieuse. Enfin, presque.
 - Chut Patmol, tu vas réveiller les autres ! chuchota furieusement une voix masculine.
Le dénommé Patmol ne répondit pas mais on sentait qu'il se retenait.
Soudain, l'air se troubla et trois adolescents surgirent du vide. Ou plutôt apparurent derrière une cape d'invisibilité. En effet, James tenait dans sa main un tissu fluide et transparent.
 - Bon, on répète le plan, on file dans les couloirs sous la cape d'invisibilité jusqu'à la réserve de Cynus, je prends les brins de valériane pour que le professeur soit à court de cette ingrédient pour notre prochain cours sur la potion d'amnésie pendant que vous deux vous surveillez les alentours avec la carte.
 - T'inquiètes James on a compris ... soupira Remus d'une voix exaspérée. Tu es trop stressé !
James lui tira très puérilement la langue et recouvrit ses amis de la cape.
Alors qu'ils sortaient et que le trou du passage de la Grosse Dame se refermait sur eux, celui ci se rouvrit et laissa passer une jeune adolescente rousse. Lily.
 - Qu'est-ce que vous faites ? siffla-t-elle. Vous allez encore faire perdre des points à Gryffondor !
Sirius lui répondit de laisser tomber, que ce n'était pas ses affaires. Mais Lily répliqua :
 - Si justement, c'est de ma maison que l'on parle aussi ! Alors vu que je sais que je ne pourrais pas vous retenir, je vous accompagne !
Les trois garçons se jetèrent  un regard horrifié avant de protester vivement mais la décision de Lily était irrévocable et ils durent l'emmener avec eux.
Sur le chemin elle n'arrêtait de répéter « une cape d'invisibilité, une cape d'invisibilité ... Et une carte magique ... Je comprends pourquoi vous ne vous faisiez jamais prendre par Rusard ! »
A la fin, James, malgré tout l'amour qu'il lui portait, lui dit fermement de se taire. Elle resta coite un moment et bouda le reste du trajet. Jusqu'à ce qu'ils arrivent à la réserve de Cynus où là, elle se remit à piailler.
 - Vous ne comptez tout de même pas voler le professeur Cynus ?
Leur silence équivalait à une confirmation. Lily ouvrit de grands yeux mais ne dit rien de plus, à la grande surprise des Maraudeurs.
Lorsque James pénétra dans "l'antre" grâce à un simple ''Alohomora" ce qui l'amusa grandement, ils retinrent leur souffle, conscients d'être dans un endroit interdit.
James regarda d'un faux œil expert les étalages et son regard s'illumina quand il découvrit la source de ce non respect des règles. Les brins de Valériane.
Il commença à grimper sur l'échelle de bois lorsque Remus poussa un cri d'alerte.
 - Rusard ! Deux couloirs plus loin !
Lily poussa un petit cri d'effarement et James descendit précipitamment de l'échelle. Ils commencèrent à courir dans les couloirs faisant des détours en arrivant même au septième étage. Rusard les talonnait de quelques couloirs et alors que le groupe passait devant la tapisserie de Barnabas le Follet, James pria très fort pour que Rusard ne les trouve pas...

*****
Remus était inquiet. Ce n'était pas la première fois qu'ils devaient fuir le concierge, mais cette nuit, ils étaient coincés dans une partie éloignée du château et devaient faire des détours pour revenir à leur salle commune.
Il espéra que le concierge ne les trouve pas...

*****
Sirius s'amusait comme un fou. Un peu d'action et d'adrénaline ne faisaient de mal à personne, et Sirius, lui, adorait ça. Il entendait les miaulements de la chatte de Rusard, Miss Diablesse, aussi ravie que son maître de piéger des élèves.
Le jeune homme avait beau montrer sa facette rieuse, il avait pour la première fois une légère appréhension. Et il se surprit à croiser les doigts pour ne pas se faire prendre par Rusard...

*****
Lily avait peur, mais surtout, elle fulminait. Elle les avait prévenus pourtant ! Elle leur avait dit que ça allait mal tourner !
Rageuse elle continuait de courir en jetant des coups d'œil inquiets derrière elle.
S'ils se faisaient prendre, s'en était fini d'elle. Elle préférerait se terrer dans un trou pour le restant de sa vie plutôt que d'avoir une retenue et faire perdre des points à sa maison.
Alors elle pria toutes les personnes possibles pour ne pas se faire découvrir...

*****
Le regard de James fut attiré par une porte qu'il n'avait jamais vue auparavant. Elle semblait être apparue sur le moment.
Ne réfléchissant pas, il fit signe aux autres et ouvrit la porte avant de la refermer derrière eux.
 - J'avais jamais vu cette salle de classe avant ... dit Sirius.
Personne ne lui répondit, top occupés à regarder autour d'eux.
Effectivement ils se trouvaient dans une salle de classe avec les tables, les chaises, tout ce qu'il faut pour toutes salles de classes. Une armoire trônait tout de même au fond de la salle.
 - Venez, fit Remus, Rusard peut très bien entrer dans la salle.
Ils se serrèrent tant bien que mal dans l'armoire, qui était assez grande pour les contenir tout les quatre.
 - J'ai qu'une seule envie, pour l'instant, murmura James, c'est de ne plus me retrouver ici ! Partout dans le château mais pas ici !
Un 'clic' retentit.
 - Qu'est ce que c'était ? chuchota Lily.
 - Aucune idée ... répondit Sirius.
Ils attendirent en silence pendant ce qui leur paraissait une heure puis James intervint :
 - Je pense qu'on peut sortir.
Les autres acquiescèrent et ils sortirent prudemment.
Ils traversèrent la salle de classe, ouvrirent la porte et s'arrêtèrent, bouche bée.
Le couloir dans lequel ils s'étaient trouvés auparavant était éclairé, avec des torches lumineuses et maintenant, il était sombre, inquiétant.
Pas un élève n'arpentait les couloirs, ce qu'ils pouvaient trouver normal étant donné l'heure tardive mais même Rusard ni Miss Diablesse n'étaient là.
 Surpris, James dit :
 - Je ne sais pas ce qui se passe, mais on ferait mieux de retourner dans notre dortoir.
Un frisson le parcourut et il ajouta :
 - En plus il caille ici !
Et c'était vrai, l'air était froid, de même pour les murs.
Tandis qu'ils marchaient en silence et le plus rapidement possible, Lily murmura :
 - J'ai un mauvais pressentiment ...
 - T'inquiètes Lily Jolie, il faudrait vraiment que tu t'habitues à sortir la nuit.
 - Je te rappelle que si vous n'aviez pas eu l'idée de sortir des dortoirs, je ne serais pas là, empêtrée dans vos bêtises !
Les Maraudeurs l'ignorèrent et continuèrent leur marche silencieuse.
Quelques couloirs plus loin, alors que Lily et James avaient repris une dispute en chuchotant furieusement, un bruit de talons sur le sol dallé retentit. Les quatre adolescents se figèrent, tétanisés, James n'eut pas le temps de les recouvrir de la cape qu'une femme surgit.
Elle était habillée d'une robe verte écossaise et d'un haut chapeau pointu de la même couleur. Des lunettes étaient chaussées au bout du nez de la femme au visage sévère.
 Lily la reconnut tout de suite. C'était le ...
 - Professeur McGonagall ?
Ladite professeur s'arrêta net en les voyant. Elle les observa un instant, troublée, puis écarquilla les yeux et mit sa main devant la bouche.
Lily savait que le professeur serait choquée de la voir sans les couloirs à cette heure ci mais elle trouvait sa réaction assez exagérée...
 Lily préféra calmer la future colère du professeur qu'elle pressentait venir.
 - Écoutez professeur, ce n'est pas ma faute, j'ai suivi Potter et ses amis car je savais qu'ils allaient faire une blague. J'ai préféré les suivre pour essayer de les arrêter.
McGonagall ne dit rien, les yeux brillants, et murmura, incertaine :
 - Lily ? Miss Lily Evans ?
D'abord étonnée qu'elle l'appelle par son prénom, la jeune rousse se reprit.
 - Heu, oui, professeur ...
Le vieille sorcière regarda tour à tour les quatre adolescents.
 - Messieurs Potter, Black et Lupin ...?
James plaisanta :
- Ne me dites pas que vous ne nous reconnaissez pas ! Nous, les célèbres Maraudeurs !
Lily ne disait rien. Une pensée traversa son esprit mais elle l'écarta « c'est impossible ». Elle hésita quand même, puis se racla la gorge.
 - Professeur ... Vous nous reconnaissez n'est ce pas ? Seulement... nous ne devrions pas être là ... J'ai raison ?
James et Sirius étaient perdus mais Remus eut un éclair de compréhension.
 - Lily ... Tu ne crois tout de même pas que ...
 - Je n'en suis pas sûre, mais c'est possible.
Sirius leva son index et dit :
 - Pourriez-vous nous expliquer ou c'est optionnel ?
Mais Lily l'ignora royalement et planta ses yeux dans ceux de McGonagall.
 - En quelle année sommes-nous ?
Le professeur eut un sourire, comme si elle s'attendait à ce que Lily trouve la solution, Remus prit un air résigné, et James et Sirius, étaient ébahis.
La vieille sorcière dit, d'une voix chargée d'émotion :
 - Vous êtes en 1997.


Et voilà !! Bon, je sais qu'il a été long, c'est vrai, mais c'était un des plus longs de mes chapitres !
J'espère que ça vous a plu ! ;)
Biosuxxxx !
Elicia

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Re: 1977-1997 [Harry Potter]

Message par Elicia »

génial !!
fannie523

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Re: 1977-1997 [Harry Potter]

Message par fannie523 »

Yo !!! J'adore sérieux tu gères !!!! :shock: :shock: 8-) :mrgreen:
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Re: 1977-1997 [Harry Potter]

Message par alphajet »

Ouah je suis à nouveau mentionnée dans ce chapitre, je vais finir par prendre la grosse tête 8-) :lol:
Non sérieusement, je suis très fière de faire partie de l'aventure alors courage pour le reste parce quelle n'est pas finis enfin j’espère !!
Quetzalbleu

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Re: 1977-1997 [Harry Potter]

Message par Quetzalbleu »

Ooooooh, ils ont voyagé dans le futur !!! Autrement dit, dans le cas de Lily, James, Sirius, ils ont ressuscités !!!!!!! Je ne sais pas si Peter et Remus sont déjà morts, mais je n'ai pas tellement envie de le savoir, ce n'est pas vraiment heureux...
Mais que va-t-il se passer ? Ils vont découvrir Harry, bientôt !!
Mais non, je suis bête, j'ai compriiiis !!!!! Ils vont connaître Neville, Luna et Ginny !!! :o :shock: ... :?
Oh, le choc qu'ils vont avoir ! J'imagine déjà le truc : "Les morts remonteurs de temps" ^^ J'adore XD :mrgreen:
Vive ta fanfic' ! Vive la salle inconnue et vive la suite !!!!!!
Mesow

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Re: 1977-1997 [Harry Potter]

Message par Mesow »

Hello,
Le chapitre deux est génial. J'appréhendais un peu le changements d'époque, mais là, tu l'as parfaitement negocié ! Les faire tomber sur McGo dès leur arrivée; pure merveille ! Je suis impatiente qu'ils découvrent 1997 ! :)

Mesow
annabethfan

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Re: 1977-1997 [Harry Potter]

Message par annabethfan »

Tu peux pas nous laisser sur un suspens pareil :lol: J'adore c'était génial! Un truc qui m'a fait trop rire, c'était la carrière avortée de James en tant que jongleur :lol: Et c'est trop triste la mort des parents de Lily...A croire que c'est la semaine des morts, d'abord chez toi puis Cazo... Bref, vraiment un super chapitre! :D
roxyfox

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Re: 1977-1997 [Harry Potter]

Message par roxyfox »

Pas le temps d'écrire un long commentaire...
Juste pour dire que c'est très bon et que j'ai hâte de lire la suite!
Rox
valentine2905

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Re: 1977-1997 [Harry Potter]

Message par valentine2905 »

j'aime bien et ton hitoire et interrsante. pourrais tu me prévenir pour la suite ?
Losefiana

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Re: 1977-1997 [Harry Potter]

Message par Losefiana »

Coucou,
Préviens moi pour la suite, ça peut être vachement intéressant comme scénario! :mrgreen:
PtiteCitrouille

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Re: 1977-1997 [Harry Potter]

Message par PtiteCitrouille »

Salut everybody !!
J'écoute une chanson depuis peu, elle est géniale ! (personnellement je l'adore !), je l'écoute avec un montage HP, donc c'est cool, en plus ! Si vous voulez l'écouter : https://www.youtube.com/watch?v=7QErF0vqV_Y

Voici donc le chapitre 3 !
Bonne lecture !

Chapitre 3 : 

Les jeunes sorciers n'en croyaient pas leurs oreilles. Lily avait bien eu une petite idée mais elle avait trouvé ça tellement surréaliste qu'elle l'avait écarté aussi vite qu'elle était apparue. Elle n'en restait pas moins abasourdie et choquée. 
Le professeur n'attendit pas leurs questions qui n'allaient pas tarder à venir et leur fit signe de la suivre.
 - Venez avec moi. Et surtout ne faites pas de bruit, je vous expliquerais plus tard.
Les jeunes la suivirent silencieusement, de toute façon ils étaient trop dans leurs pensées pour réagir.
La voix de McGonagall les tira de leur léthargie. 
 - Entrez, ordonna-t-elle en leur ouvrant la porte de son bureau.
Ils entrèrent et regardèrent autour d'eux.
La pièce du bureau du professeur était circulaire, un feu ronflait allègrement dans une cheminée. D'ailleurs, la température entre cette pièce et le reste du château contrastait agréablement : la chaleur se diffusait chaleureusement par rapport au froid de l'extérieur, comme si la pièce voulait marquer sa différence avec les autres. Un tapis rond aux couleurs de Gryffondor reposait au sol, et des fauteuils rouges entouraient une petite table où était posé un bol avec des grappes de raisins.
Elle leur demanda de s'asseoir avant de s'installer derrière son bureau, rajuster ses lunettes et les fixer les uns après les autres. 
Mal à l'aise devant le regard insistant de leur professeur, les quatre s'agitèrent et Lily se racla la gorge nerveusement.
 - Hum ... Professeur, vous vous doutez bien que nous avons plein de questions à vous poser. Mais pourquoi n'en parlons nous pas avec le professeur Dumbledore ?
À partir du moment où elle eut dit cette phrase, elle su qu'il s'était passé quelque chose de grave.
Ce quelque chose que la vieille sorcière confirma par son regard triste et fatigué.
 - Le professeur Dumbledore ... nous a quittés en fin d'année dernière.
Le choc fut absolu. Comment le grand et le plus puissant sorcier de Grande Bretagne, celui qui avait vaincu Grindelwald, avait pu mourir ...?
Remus fut le premier à se reprendre et posa la question que tout le monde se posait.
 - Et comment est-il mort ?
 - Assassiné. Par une personne que vous connaissez bien et que vous avez détesté toute votre année scolaire, surtout vous deux, ajouta-t-elle en pointant du doigt James et Sirius.
James fronça les sourcils, ouvrit la bouche, la referma... Puis :
 - Vous ne voulez quand même pas parler de ... Rogue ?
 - Potter ! s'écria Lily. Ce n'est pas parce que tu le détestes que tu dois l'accuser d'horreurs comme celles là !
 - Miss Evans, je suis au regret de vous dire que Mr Potter a raison. Severus Rogue a bel et bien assassiné Albus Dumbledore en juin dernier.
Gros silence. Lily avait écarquillé les yeux. Elle ne pouvait pas le croire. Severus ? Tuer Dumbledore ? C'était impossible, impensable …
- Alors il est vraiment tombé du mauvais côté, cracha James avec dégoût.
McGonagall hocha la tête, accablée.
- Mais ce n'est pas le pire …
Les adolescents parurent abasourdis.
- Pardon ? balbutia Remus. Mais qu'est ce qui pourrait être pire que Dumbledore mort ?
- Vous savez qu'Albus Dumbledore était le seul à faire peur à Vous-Savez-Qui ? Or, Dumbledore est mort, et ainsi, le seul barrage qui empêchait le mage noir à pénétrer l'enceinte de l'école a disparu.
- Vous voulez dire que Vous-Savez-Qui a accès à Poudlard ? s'horrifia Lily.
Les autres se rendirent compte de l'ampleur de la situation et ils regardèrent tous leur ancien professeur, espérant qu'elle démentît les sombres paroles de la jeune fille. Mais rien de tout cela ne vînt, au contraire, McGonagall baissa la tête en chuchotant :
- Oui, c'est cela, malheureusement. Et c'est Rogue (elle cracha ce nom la voix dégoulinante de mépris) qui s'est octroyé la place de directeur !
- Mais pourtant professeur, vous êtes -ou étiez- la directrice-adjointe, c'était vous qui deviez obtenir ce poste ! riposta James avec véhémence.
Sirius secoua la tête, agacé.
- Tu ne croyais vraiment pas que les Mangemorts allaient le lui laisser ? Si j'en déduis ce que vous avez dit professeur, ce seront eux qui s'occuperont de la discipline à Poudlard n'est-ce-pas ?
Navrée, le professeur hocha la tête.
- Quoi ? s'affola Lily. Mais nous ne pouvons pas rester ici, il faut que nous retournions à notre époque !
Mais McGonagall contredit :
- Non, vous ne pouvez pas, non seulement parce que je ne sais pas comment vous ramener en 1977, mais aussi parce que si vous ne voulez vraiment pas rester à Poudlard, ce serait une très grave erreur que de sortir dehors, dans le monde d'aujourd'hui. Poudlard est peut-être aux mains de Vous-Savez-Qui, il n'empêche que les Mangemorts n'oseront pas tuer des élèves, ils perdraient des possibles partisans. D'ailleurs, vous ne m'avez pas expliqué, comment êtes-vous arrivés là ?
Ils se concertèrent du regard, et ce fut Remus qui entama leur récit. Une fois finit, le professeur McGonagall resta pensive un moment, puis son visage s'illumina avant de s'assombrir brusquement.
- Vous avez utilisé l'armoire à disparaître...
- La quoi ? s'exclamèrent James et Sirius.
Ce fut Lily qui répondit à leur ignorance.
- Une armoire à Disparaître. Elles fonctionnent par pair, elles permettent à une ou plusieurs personnes de se déplacer d'une armoire à une autre, pourvu qu'elles soient jumelles. Mais à ma connaissance il n'en existe qu'une, d'armoire … ajouta-t-elle en jetant un bref coup d’œil à son ancien professeur de métamorphose.
Celle-ci répondit à sa question muette :
- En 1977, c'est vrai il n'en existe qu'une seule, et vous l'avez trouvée. Mais à notre époque il y en a deux. Du moins, il y en avait deux ...
- Avait ? Releva Lily. Il n'y en plus deux ?
- Non, répondit la sorcière. Enfin, les deux existent encore, mais une seule est utilisable, l'autre a été victime d'un sortilège empêchant quiconque de l'utiliser. Seul la mort du lanceur du sortilège résoudra le problème. C'est un sort de magie noire extrêmement bien lancé, et je soupçonne Rogue d'en être le lanceur.
Les jeunes grognèrent de mécontentement. Cependant, Remus souleva leur problème :
- Alors, comment ferons-nous pour rentrer ? Vous avez bien dit qu'il y en avait une d'inutilisable, mais cela veut dire que l'autre l'est.
- Une chance pour vous, j'ai la réponse. Pas de chance pour vous, vous n'allez pas pouvoir rentrer avant longtemps... L'armoire jumelle de celle dans la Salle sur Demande se trouve sur le Chemin de Traverse, chez Barjow et Beurk. Ce n'est pas loin, par transplanage, me direz vous, mais je reste sur ma position : il est trop dangereux de se promener ainsi en Grande Bretagne, surtout sur le Chemin de Traverse. Les Mangemorts et les Rafleurs patrouillent sans arrêts dans les rues.
- Les Rafleurs ? Qui sont-ils ?
- Des sortes de Mangemorts, grimaça le professeur, qui ne sont utilisés que pour arrêter les opposants à Vous-Savez-Qui ou les sorciers nés-Moldus qui se baladent en dehors de Poudlard.
- Pourquoi arrêtent-ils les né-Moldu ? souffla Lily. Et que font-ils d'eux ensuite ?
James se tourna vers la rouquine.
- C'est évident Lily … Tu-Sais-Qui pense que les Moldus ayant des pouvoirs magiques ne sont pas des vrais sorciers, car ils auraient « volé » ces pouvoirs à des sorciers... des Sang-Purs, comme ils disent.
- Mais ce n'est pas vrai ! s'insurgea Lily.
- Calme-toi, bien sur que ce n'est pas vrai, mais tu connais la paranoïa du mage noir … Quant à ce qu'ils feront d'eux …-il frissonna- Je ne sais pas et je n'ai pas envie de le savoir.
Bouleversée, Lily s'affaissa sur son siège et siffla :
- Je suis une né-Moldu, comment vais-je faire pour passer inaperçue ?
McGonagall eut l'air ennuyée un court instant.
- Je n'aime pas jouer la carte du « au petit Barnabas la chance » mais je pense que c'est le seul moyen qui se présente à nous... Vous allez devoir faire semblant d'être une Sang-Pur ou une Sang-Mêlé.
Lily écarquilla les yeux.
- Mais comment peut-on faire semblant d'avoir un sang différent du vrai ?
- Vous allez devoir simuler Lily. Je ne pense pas que les Mangemorts vérifierons votre sang, mais si c'est le cas ...
Les adolescents attendaient avec appréhension la suite des événements. Le professeur termina sa phrase en inspirant profondément.
- Si c'est le cas, je ne pourrai rien pour vous, il m'est impossible d'intervenir en la faveur d'un sorcier né-moldu … Je suis navrée, il va falloir que vous trouviez quelque chose par vos propres moyens.
Compréhensifs, ils hochèrent tous la tête en réfléchissant déjà à un plan. Remus, dont l'esprit marchait plus vite que le Magicobus lui même, demanda :
- Mais professeur … Les Mangemorts regardent juste la composition du sang, pas l'ADN … Si ?
- Non Remus, ils ne regarderont que sa composition. Ils se moquent de savoir qui sont leurs parents, du moment que les élèves jurent allégeance au Seigneur des Ténèbres.
- Donc, reprit Remus dont le cerveau carburait tellement qu'on pourrait apercevoir ses rouages, si Lily prélève son sang lors de la vérification, elle pourrait le mélanger avec un sang-pur ou un sang mêlé, je ne me trompe pas ?
Les yeux de McGonagall brillèrent :
- Vous avez raison ! Quand elle prélèvera son sang, elle pourrait en prendre chez l'un de vous. Mais il ne faudrait pas que le Mangemort ne vous voit.
- Ça, ce n’est pas un problème, professeur ! s'écria Sirius. N'oubliez pas à qui vous avez affaire. Une petite diversion et le tour est joué !
James se manifesta :
- Et Lily prendra mon sang ! Je me mettrai derrière elle lors de la « quête de l'hémoglobine » et elle me le prélèvera discrètement. Sirius se mettra au début de la file pour avoir ensuite le temps de mettre sa blague en place, suivit de Remus.
- Et pourquoi ça ne serait pas Remus qui donnerait son sang ? demanda Sirius.
- Je suis un loup-garou, ça pourrait fausser le test de Lily en mélangeant les deux sangs, et puis en plus, je suis de sang-mêlé, alors il faudrait prélever le double de sang de ce que donne Lily, sinon ma part de sang mêlé ne serait peut être pas assez forte en comparaison de ma part moldue ajoutée à la sienne. En résumé, elle serait une quart de sang pur et une trois/quart de sang moldu, ce qui est strictement impossible sauf dans notre cas, où on mélange des sangs.
Lily regarda tour à tour les trois garçons, émue. Ils faisaient tout ça, prenaient des risques pour elle, et cela la touchait profondément.
- Remus a raison, approuva le professeur. Elle changea de sujet. Je dois vous dire une chose, une chose importante. Ici, à Poudlard, beaucoup d'élèves courberont l'échine devant les Mangemorts, beaucoup penseront que c'est la fin. D'autres, seront d'accord avec les idées de Vous-Savez-Qui, principalement les Serpentard. Jamais, auparavant je n'aurais dit cela, mais vous ne devez pas leur faire confiance, à aucun d'entre eux.
Les jeunes sorciers écoutaient, l'air sérieux et le visage fermé, car ils savaient que pour que leur professeur, fervente partisane de l'union des maisons, disent cela, il fallait que la situation soit extrêmement grave.
Le professeur reprit.
- Cependant, vous trouverez toujours une aide, timide, infime, mais vous en trouverez une. Et je sais, parce que je connais mes élèves, que certains ne vont pas se laisser faire, malgré la menace au dessus d'eux, ils se battront, toujours. Ceux-là, sont digne de confiance absolue.
- Pouvez-vous nous dire qui ils sont ? souffla Remus.
- Malheureusement non, ça serait trop risqué, si je me trompe, vous risqueriez d'être dénoncés. De toute façon, vous les reconnaîtrez pour la plupart. Ils seront impulsifs, rentreront tête baissée, mais seront fiers de clouer le bec à ces pourritures.
- Comment le savez-vous ?
- Parce qu'ils sont, pour la plupart, des Gryffondors, assena le professeur. Et les jeunes purent bien voir qu'elle était extrêmement fière de ses élèves.
Le professeur enchaîna :
- Il va falloir vous intégrer à Poudlard, ce qui ne sera pas une mince affaire étant donné que c'est Rogue le directeur... On va commencer par changer votre physique, il est trop reconnaissable.
Sirius eut un gémissement plaintif qui dérida un peu ses amis. Ainsi, James perdit ses cheveux en épis, remplacés par une tignasse d'un brun plus clair et lisse, et ses yeux chocolat devinrent d'un noir charbon. Les deux globes émeraudes de Lily laissèrent place à un vert plus sombre et sa chevelure de vagues rousses se transforma en un auburn aussi lisse qu'un étang.
Les yeux anthracite de Sirius virèrent au bleu pâle et ses cheveux restèrent inchangés. Remus, quant à lui, échangea ses yeux miel contre les mêmes que ceux de Lily, et ses cheveux s'éclaircirent légèrement.
Ils se regardèrent tous. Même s'ils avaient pratiquement tous subit un relookage complet, ils pouvaient se reconnaître les uns aux autres.
- J'ai préféré ne pas trop vous changer, annonça leur professeur, cela aurait été ridicule que vous ne vous reconnaissiez pas ou que vous sursautiez devant votre miroir en ne voyant pas votre visage habituel. Il faut que vous changiez vos prénoms et noms de famille. Je vous laisse choisir vos prénoms, mais il serait préférable que Remus et Lily soient frères et sœurs et James et Sirius frères. Ou peu importe, vous pouvez inverser. Mais il faut des liens familiaux, sinon, quatre nouveaux élèves d'un seul coup ne seraient pas crédibles.
Lily haussa les épaules et dit :
- Je ne vais pas changer complètement mon prénom, je serai Lise.
- Et moi Raphaël.
Le « frère et la sœur » se nommèrent Babberton. James et Sirius devinrent Jérémy et Sacha Sullivan.
- Bien, fit McGonagall, vous serez des sorciers ayant suivis des cours en France par un ami commun de vos parents qui sont morts il y a de ça dix ans. Cet ami commun étant mort la semaine dernière, vous deviez continuer à étudier et vous avez choisi Poudlard car vous êtes anglais par vos parents. C'est clair pour tout le monde ?
Ils hochèrent la tête et le professeur se leva.
 - Je vous demanderai de ne pas chercher à connaître le futur. Certaines choses sont faites pour rester dans le silence.
Ils acquiescèrent tous et McGonagall dit d'une voix d'outre tombe :
- Alors il est temps d'aller voir le directeur.
Ils sortirent tous avec appréhension et arpentèrent les couloirs qui étaient silencieux comme dans les allées des cimetières.
 - Professeur, murmura Lily, quel jour sommes-nous exactement ?
McGonagall lui répondit de la même voix :
- Nous sommes le 31 août 1997, la rentrée est demain.
Leurs pas résonnaient comme dans une église et le froid restait de mise. La plupart des tableaux étaient déserts et les personnes qui y étaient encore présentes dormaient ou avaient le regard vague.
Voir le château, sa deuxième maison, aussi vide de vie et d'émotions, ouvrit un trou béant dans la poitrine de James.
« Poudlard a bien changé ... » pensa tristement le jeune homme.
Pendant sa contemplation, il ne s'était pas rendu compte qu'ils arrivaient devant la gargouille du bureau du directeur. Il se demanda quel était le mot de passe. Lèche botte ? Traître ? 
 - Albus ! claironna le professeur.
Albus ? Comme Albus Dumbledore ? McGonagall dût voir leur regard surpris car elle répondit à leur question muette :
 - Il veut sûrement rappeler que c'est lui qui a tué Albus. Il est tellement fier !
Dégoûtés, ils étaient dégoûtés. 
 - Ayez l'air normal, il ne faut pas que votre couverture tombe ! ordonna la vieille sorcière.
Le petit groupe grimpa les escaliers et le professeur toqua.
Une voix grave, lente désagréable comme le crissement d'une craie sur un tableau retentit.
 - Entrez ...
Ils pénétrèrent dans le bureau et les quatre adolescents purent voir un homme aux cheveux noirs comme les ténèbres lever ses yeux d'obsidienne, vident d'humanité, et se poser sur chacun d'eux. 
Quand ses yeux croisèrent ceux de James, celui ci ressentit un léger mal de crâne lui vriller les tempes, puis disparaître. Un éclair passa dans les yeux d'ébène.
Le traître se leva, laissant apparaître dans toute son obscurité, l'homme froid, sombre et cruel qu'était devenu Severus Rogue.


Voilà !! Alors, vos impressions ? :)
En ce qui concerne l'expression "au petit Barnabas la chance", je ne sais pas si c'était assez clair, mais en gros, c'était une transformation de notre expression "au petit bonheur la chance", que j'ai mis à la forme sorcière : Barnabas le Follet qui essaie de faire danser des Trolls, je trouve qu'il était un peu fou pour faire ça, et qu'il a eu beaucoup de chance pour s'en sortir, ce qui explique l'utilisation de cette expression ;)

Merci (encore une fois !) à alphajet pour ses relectures et aides ! Et merci également à annabethfan, pour m'avoir permit de lui piquer le nom de "Sullivan" ! ;) :D Thanks !!
Quetzalbleu

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Re: 1977-1997 [Harry Potter]

Message par Quetzalbleu »

"L'homme froid, sombre et cruel qu'était devenu Severus Rogue" Brrrr... ça fait froid dans le dos !
J'ai une petite question : pourquoi McGonagall ne leur a-t-elle pas dit le plus important → Harry, Ron et Hermione ??? Je sais qu'ils n'ont pas commencé leur quête, là, mais c'est louche, quand même ! Ou alors tu ne veux pas qu'ils sachent qu'ils ont un fils, au risque de changer de passé ?
Et, j'avais pas remarqué, Peter n'est pas avec eux !! OUIIIIII !!!!!!!! :mrgreen: (sadisme pur)
J'ai hâte de lire la suite, c'est toujours aussi bien écrit !!!
:arrow: T'as raison, la musique est vraiment géniale ! :D Je l'adore, ça ROOOOCK !!!!!!!! (je suis nulle en genres de musique, alors je prends le premier qui me paraît décent ... :lol: )
valentine2905

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Re: 1977-1997 [Harry Potter]

Message par valentine2905 »

c'est super, j'adore. vivement la suite. il vont entendre parler d'Harry ???
Cazolie

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Re: 1977-1997 [Harry Potter]

Message par Cazolie »

Hello !

Déjà, je suis désolée de ne pas avoir commenté le dernier chapitre ! James est trop mignon avec Lily :D Par contre je suis un peu perturbée par le peu de réaction de Lily par rapport à ses parents, mais c'est tout :)

Mais c'est trop coooool la façon dont tu as réuni les deux époques ! A la fin du chapitre 2 je me demandais surtout comment ça allait être par rapport à Harry et j'avais pas du tout pensé à Rogue... Mais c'est vrai que ça fait une sacrée affaire dans ce chapitre trois :o :shock: Lily se prend un sale coup dans la tronche d'ailleurs

Est-ce que quelqu'un compte leur dire qu'ils vont tous mourir prématurément ou ça se passe comment ? ^^ Breeef j'ai hâte qu'ils rencontrent tout le monde et de voir comment ils vont s'en sortir là-dedans!
annabethfan

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Re: 1977-1997 [Harry Potter]

Message par annabethfan »

Niveau révélation ils ont été servi :lol: Pauvre Lily, ça doit pas être facile de se faire annoncer que son meilleur ami est un meurtrier et un partisan du plus grand mage noir de tout les temps...
En tout cas c'était un super chapitre!
Elicia

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Re: 1977-1997 [Harry Potter]

Message par Elicia »

génial !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Soako

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Re: 1977-1997 [Harry Potter]

Message par Soako »

Coucou !!!
Les éléments commencent à se mettre en place, et on ne se demande qu'une chose : quand est-ce que ça va dérailler ?
J'aime beaucoup l'idée de l'armoire à disparaître c'était bien trouvé. Et, effectivement, ils ne sont pas près de retourner chez eux. :D

Je me demande si Rogue va les reconnaître ... j'imagine que pour la suite de l'histoire, il vaut mieux que ce ne soit pas le cas ...
MacGonagall espère vraiment qu'ils ne vont jamais entendre parler de leur futur ? Elle est bien naïve. Elle devrait bien savoir que tout circule, à Poudlard, et ils vont forcément entendre parler du "légendaire" Harry Potter. Bizarrement, je sens que ça va attirer leur curiosité :lol:

J'ai vraiment hâte de voir leur réaction, continue comme ça !
Zaz90

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Re: 1977-1997 [Harry Potter]

Message par Zaz90 »

Génial préviens moi pour la suite!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
PtiteCitrouille

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Re: 1977-1997 [Harry Potter]

Message par PtiteCitrouille »

Salut everybody !!

Voilà le chapitre 4, pour ceux qui attendait l'apparition de Neville Ginny et Luna, vous êtes servis ! ;)
Bonne lecture ! :D

Chapitre 4 :

Neville Londubat posa la gazette sur son lit. Il regarda sa valise, prête, remplie à ras bord. C'était bien la première fois qu'il ne voulait pas aller à Poudlard. Il était anxieux mais il savait qu'il devait y aller. Pour ses parents. Pour sa grand mère. Pour ses amis. Pour les élèves et les professeurs. Il avait déjà tout prévu ou presque. Il savait que Luna et Ginny se joindraient à lui mais quant aux autres ... Il secoua la tête. Ce n'était pas le moment de penser à ça.
Au rez-de-chaussée, une voix forte s'éleva :
 - Neville ! Il est temps de partir à la gare.
 - J''arrive Grand Mère.
Le jeune homme empoigna sa valise et jeta un dernier regard au journal des sorciers.
« Le ministre de la magie, Rufus Scrimgeour, démissionne de son poste et laisse la place à Pius Thicknesse, employé du ministère en tant que directeur dans le département de la justice magique.
 Suite à la mort d'Albus Dumbledore, précédent directeur de l'école de sorcellerie Poudlard, Severus Rogue, ancien professeur de potions, exercera le poste à sa place. »
Dégoûté, le jeune homme détourna les yeux de la suite de l'extrait qu'il connaissait par cœur.
Neville ouvrit la porte, balaya sa chambre des yeux. Peut être ne la reverrait-il jamais.
 Puis il descendit.
Tout allait se jouer cette année, il le savait.
Et ce « tout » venait de commencer.
                             ~~~
Ginny Weasley, les yeux dans le vague, ruminait ses sombres pensées. L'attaque subite des Mangemorts lors du mariage de Bill et Fleur avait plongé tout le monde dans l'inquiétude permanente. Les serviteurs de Voldemort n'avaient pas hésité à attaquer sa famille pour atteindre le Survivant. Et ils recommenceraient.
Ginny n'avait  pas voulu retourner à Poudlard ;  elle ne pourrait pas supporter l'ambiance qui, elle le savait, serait lourde, tendue, oppressante, inquiétante ...
Mais ses parents n'avait pas été d'accord avec elle. Sa mère avait dit qu'elle serait en sécurité à Poudlard, que personne n'oserait s'en prendre à des élèves... Ginny avait eu un sourire amer en entendant cela. Avec Severus Rogue à la direction de l'école, les Mangemorts seraient forcément présents. Son père, quant à lui, savait que les partisans du mage noir sèmeraient la terreur, mais il était convaincu qu'elle serait plus en sécurité à Poudlard.
Elle avait fini par accepter. Plus parce qu'elle n'avait pas envie de discuter, mais aussi parce qu'elle ne supporterait pas de rester chez elle les bras croisés.
Elle toucha sa baguette dans sa poche. Avec elle, elle se sentait plus en sécurité : aucun sorcier ne devait quitter son arme, surtout en ces temps là.
Elle glissa dans sa malle contenant toutes ses affaires, un scrutoscope, que son frère, Bill, lui avait acheté.
La jeune rousse prit sa valise ainsi que Coq, son hibou, depuis que Ron s'était enfui avec Hermione et Harry. Elle descendit les nombreux escaliers biscornus de la maison et appela sa mère :
 - Maman ? Je suis prête, on peut y aller.
Mrs Weasley apparut sur le seuil de la cuisine. Son visage, d'habitude si chaleureux, était tiré par la fatigue et l'anxiété. Elle fit un sourire crispé à sa fille et lui dit d'attendre deux minutes, le temps qu'elle enlève et aille ranger son tablier de cuisine.
Ginny marcha d'un pas lent dans le salon, et son regard s'arrêta sur un numéro de la Gazette du sorcier, ouvert à une page précise. Elle le prit en fronçant les sourcils, pressentant une mauvaise nouvelle.
Elle ne fut pas déçue.
 «  L'article suivant défini les nouvelles lois mises en place par le ministre de la magie, Pius Thicknesse. Toute dérogation à ces règles sera très sévèrement punie d'une sanction passible à un an d'emprisonnement à Azkaban.
Article 1 : Tous les nés-moldus devront se présenter devant la "commission d'enregistrement des nés moldus", crée par Yaxley, chef du Département de la Justice Magique, et subiront un interrogatoire mené par Dolores Jane Ombrage, membre honorable du ministère en tant que sous secrétaire du ministre. Tous nés-moldus ne s'étant pas présentés, seront poursuivis par le ministère.
Article 2 : Tous postes de travail seront supprimés pour les hybrides (loup- garous, demi-géant, centaures ...), animaux jugés dangereux par le ministère.»

Et les lois continuaient, en colonnes, impitoyables. Ginny eut une grimace de dégoût quand elle vit le nom de son ancien professeur de défense contre les forces du mal.
Mrs Weasley arriva derrière elle et mit une main sur l'épaule de sa fille.
 - Il faut y aller maintenant, murmura t elle.
La jeune fille hocha la tête et elles passèrent le seuil de la porte d'entrée.
Ginny se retourna une dernière fois pour regarder sa chère maison, qu'elle ne reverrait peut être jamais.
 
                               ~~~
Luna Lovegood mettait ses boucles d'oreilles en forme de radis. Elles étaient vraiment ses préférées. Sa longue chevelure blonde tombait en cascade dans son dos, retenue par un simple lien de cuir.
Elle mit ses lorgnospectres sur les yeux et regarda autour d'elle. Rassurée de ne voir aucun joncheruines dans la pièce, elle les enleva et les posa dans sa valise.
Elle se leva et descendit dans le salon. Elle regarda avec beaucoup d'intérêt les prunes dirigeables du jardin, puis porta son attention sur des cliquetis et des claquements qui troublaient le silence de la maison : la machine à écrire pour le journal de son père, le Chicaneur.
Elle admirait son père, pour sa dévotion à son ami Harry Potter. Elle ne savait pas d'ailleurs où il était parti après l'attaque des Mangemorts. Peut être qu'il recherchait des gnomes de jardin; son père lui avait dit que leur bave était très bénéfique ...
Elle s'approcha des exemplaires du Chicaneur. En voyant que les affirmations de Xenophilius étaient les même que les derniers exemplaires, elle fit une moue ennuyée. Les lecteurs allaient bientôt se lasser et sa légère rébellion ne servirait à rien.
Son regard fut attiré par un journal, journal qu'elle reconnaissait, mais qui n'appartenait pas à son père. La Gazette du Sorcier.
Surprise que son père soit intéressé par son concurrent, elle s'empara de l'exemplaire et commença à lire l'en tête :
«  Ennemi public numéro 1 : Harry Potter. » Ses sourcils se froncèrent de mécontentement et elle ignora la page. Elle n'avait pas besoin de voir que son ami était recherché dans tout le pays.
Elle tomba sur l'article concernant l'ascension de Rogue. Elle était déjà au courant, mais elle ne pouvait s'empêcher de trouver cela injuste. Elle parcourut des yeux le reste du texte et pinça les lèvres quand elle lut :
« Article 3 : À Poudlard, école de Sorcellerie magique, tous les groupes composés de plus de quatre élèves seront dissout. Tous groupes soupçonnés d'organiser une rébellion sera passible d'emprisonnement. Tous membres souhaitant se révolter, fera l'objet d'une punition à l'image de sa trahison.  »
Elle posa rageusement le journal sur la petite table en bois et partit à grand pas dans sa chambre. Elle regarda l'heure et se rendit compte qu'elle était en retard.
Affolée, elle prit sa valise, descendit les escaliers en colimaçon quatre à quatre, au risque de se rompre le cou et cria à travers la maison :
 - Papa !! On est en retard !
Xenophilius Lovegood apparut, les cheveux explosés, le souffle haletant, comme s'il avait couru le marathon -sport très prisé par les Moldus et qui paraissait ridicule au yeux de Luna .
 - Quoi, quoi ? Qu'est ce qui se passe ? Le snargalouf a explosé ?
Luna le rassura et lui dit qu'ils étaient en retard, qu'ils devaient partir.
Son père ouvrit de grands yeux et se précipita vers la cheminée. La jeune blonde prit une poignée poudre de cheminette et prononça distinctement :
 - Voie 9  3/4 !
Et elle disparut dans des flammes vertes.
                                ~~~
Un monde fou de parents et d'élèves se pressait sur le quai. Neville venait de passer la barrière menant à la voie et s'était fait aussitôt bousculé par les sorciers. Sa grand- mère avait retrouvé une amie et s'était précipitée pour la rejoindre. Et Neville pensa qu'elles n'allaient pas parler thé et tricot ...
Malgré sa grande taille, il se hissa sur la pointe des pieds et chercha ses amis du regard.
Il aperçut Seamus Finnigan en grande conversation avec Dean Thomas, son meilleur ami. Il les rejoignit et les salua.
 - Neville ! Alors comme ça tu fais partis de ceux qui reviennent ? demanda Seamus. Le jeune homme acquiesça gravement et son ami ajouta : Dean ne vient pas ...
Intrigué, Neville se tourna vers le meilleur ami de Seamus qui répondit :
 - Les Mangemorts arrêtent tous les nés-moldus. Je suis de sang mêlé du côté paternel, mais mon père est parti depuis très longtemps et je n'ai rien pour prouver qu'il était un sorcier, maintenant qu'il est mort.
Triste pour son ami, Neville demanda où il comptait aller. Ce à quoi Dean murmura :
 - Je ne sais pas vraiment, je pense que je passerai mon temps à fuir et à me cacher, je ne peux faire que cela.
Ils hochèrent la tête et changèrent de sujet, sachant que leur ami préférait ne pas parler de sa futur condition de sorcier recherché.
 - Vous avez appris pour Rogue ?
Les visages de ses amis s'assombrirent et Dean grimaça :
 - Oui ... Ça ne m'a pas étonné en fin de compte, le Ministère est sous le contrôle des Mangemorts. Rogue est un partisan de Tu-Sais-Qui. Qui mieux que lui nous connaît ? Il a été notre professeur pendant toute notre scolarité !
 - C'est vrai, affirma son meilleur ami. Franchement, tu y crois, Neville, à cette histoire de démission de Scrimgeour ? Si tu veux mon avis, il est soit détenu quelque part par le Seigneur de Ténèbres ou alors il a été tué.
Neville ajouta :
 - Il n'est pas prisonnier de qui que se soit. Vous-Savez-Qui n'a aucun scrupule, Scrimgeour est mort, c'est une évidence. 
 - Alors qu'est ce qu'on va faire ? s'inquiéta Dean. Si le Ministère est passé du mauvais côté, alors Poudlard va être sous le contrôle de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom ... Qu'est qu'on va devenir ? 
Neville pinça les lèvres, légèrement agacé par le ton défaitiste de Dean, puis répondit, d'une voix très basse, pour que personne ne puisse l'entendre.
 - Nous n'allons pas nous laisser faire. Ça m'étonnerait grandement si Harry, Ron et Hermione revenait à Poudlard cette année. Ça serait du suicide. Je ne sais pas ce qu'ils feront mais je suis sûr qu'ils ne vont passer d'agréables vacances dans un coin ensoleillé du monde. Ils vont se battre et nous aussi !
Ses deux amis de dortoirs le regardèrent les yeux ronds comme des flans.
 - Heu, et tu avais prévu tout ça depuis quand ? Comment on va pouvoir faire pour ...
Neville coupa Seamus dans son élan :
 - Plus tard. Mieux vaut ne pas en parler ici. 
Ils hochèrent la tête et Seamus se tourna vers on meilleur ami, les yeux brillants :
 - Mon vieux ... C'est l'heure d'y aller. Fais attention à toi, hein, parce que quand je ne suis pas là tu fais des bêtises inimaginables !
Dean connaissait son ami par cœur, et savait qu'il disait ça pour cacher au minimum son émotion, surtout si d'habitude c'était lui le plus prudent et Seamus qui se laissait aller. 
Il serra son meilleur ami dans ses bras en lui promettant prudence puis donna une accolade à Neville.
Puis, sans un regard en arrière, il disparut dans la foule puis à travers le mur de la voie 9 3/4.
 Seamus murmura d'une voix rendue rauque par l'émotion qu'il grimpait dan sale train et planta le jeune homme sur le quai. 
Neville, lui, attendait deux autres personnes. 

  
                               ~~~
Ginny et sa mère parcouraient les quais de la gare King´s Cross, le pas alerte.  
La mère et la fille n'étaient pas rassurée, et leur statut de "proche du Survivant" n'arrangeait rien.
Enfin elles arrivèrent devant la barrière de la voie numéro 9  3/4.
Jetant des coups d'yeux de droite à gauche pour vérifier que personne ne les regardaient, elles coururent ensemble vers la barrière, qui semblait très solide à première vue.
Mais les deux femmes passèrent sans encombres et se retrouvèrent dans une cohue de sorciers et sorcières, tous plus affolés les uns que les autres.
 - Sais-tu qui il y aura en élèves dans Poudlard ? demanda Mrs Weasley d'une voix tendue.
 - Je ne sais pas. Beaucoup moins de monde en tout cas ... Je sais que Neville sera là mais j'ignore pour Luna. Peut être que son père aura peur de l'envoyer là-bas; étant un fervent admirateur de Harry ...
Elle laissa sa phrase en suspens. Penser à Harry lui faisait mal. Elle avait peur pour lui, son frère et Hermione. Le jeune homme qu'elle aimait depuis for longtemps l'avait quittée peu avant sa fuite avec ses deux meilleurs amis. Pas parce qu'il ne l'aimait pas, non. Elle repensa à la conversation qu'elle avait eu avec lui...
« - On ne peut pas rester ensemble Ginny, tu le sais ... disait Harry.
 - Pourquoi ? Tu ne m'aimes pas c'est cela ?
 - Non tu le sais très bien que je t'aime plus que tout...
 - Alors explique moi, murmurait doucement la rousse.
Harry la regarda droit dans les yeux et souffla :
 - Tu es ma faiblesse. Je sais que les Mangemorts t'utiliseront pour que je me rende. Et je ne supporterais pas que tu souffres... S'ils savent que nous ne sommes plus ensemble, ils ne chercheront pas à te faire souffrir... » A ce moment là, Ginny l'avait embrassé avec tout l'amour dont elle avait été capable. Ça avait été un baiser d'adieu, rempli de larmes.
La voix de sa mère la tira de ses pensées :
 - Regarde ! Ce n'est pas Neville là-bas ?
Effectivement, c'était lui. Ginny louvoya entre les voyageurs et arriva à la hauteur de son ami, qui avait l'air sincèrement content de la voir.
 - Ginny ! Je suis content que tu viennes ! Bonjour Mrs Weasley, vous allez bien ?
 - Bonjour Neville ! Oh, tu sais, comme tout le monde ...
Les trois baissèrent la tête, songeurs. Puis le jeune Gryffondor la releva et demanda :
 - Tu sais si Luna vient ?
Ginny répondit par la négative tandis que sa mère se tournait vers elle.
 - Vous devriez monter vos bagages et vous trouver un compartiment.
Ils s'exécutèrent et entreprirent de chercher des places libres. Ils ne firent pas attention aux autres élèves aux alentours, si bien qu'ils ne virent pas quatre élèves du compartiment qui jouxtait le leur les regarder étrangement.
Neville et Ginny hissèrent leurs bagages et ressortirent.
Mrs Londubat avait rejoint Molly lors de l'absence des deux amis.
Quand ils descendirent, Augusta Londubat serra son petit fils dans ses bras et lui murmura d'une voix bourrue :
 - Je suis fière de ce que tu es devenu mon petit fils. Tes parents aussi, seraient fiers.
Neville, qui ne recevait pas beaucoup de compliment de sa grand mère, hocha la tête, les yeux brillants. Si elle lui disait ça, c'est que c'était vrai.
Ginny recevait toutes sortes de conseils de sa mère, qui avait du mal à relâcher son étreinte.
 - Surtout, fais bien attention chérie. C'est d'accord ? Je ne veux pas te perdre ! Tu seras à Poudlard mais ça ne sera pas l'école de sorcellerie que tu as connue auparavant. Tu m'as comprise ? Fais attention à toi...
Ginny acquiesçait, plus que consciente de la gravité de la situation. Mais au fond, elle savait qu'elle n'obéirait pas à sa mère. Elle était de nature impulsive.
Ils grimpèrent dans le wagon et s'assirent sur les banquettes.
Ginny réengagea la conversation :
  - Bon, je crois que Luna n'apparaîtra pas...
A cet instant le sifflet du contrôleur retentit sur le quai et les deux amis se firent à l'idée qu’ils ne reverraient pas leur amie avant un bout de temps ...
Soudain deux têtes blondes apparurent depuis la cheminée du quai. Neville et Ginny se redressèrent, plein de joie en reconnaissant la jeune fille. Celle ci fit un bref au revoir à son père et essaya de grimper dans le train avec sa valise mais la locomotive commençait doucement à s'ébranler et la jeune fille paniqua.
Ginny et son ami se levèrent d'un bon pour prêter main forte à leur amie. Neville attrapa sa valise tandis que la rousse tendait les mains à son amie qui les attrapa. Tout essoufflée la jeune blonde les salua et les remercia avec beaucoup d'effusion.
Neville ricana :
 - Dis donc Luna, tu étais encore dans la lune pour oublier le départ du train ?
Le trio sourit et se rassirent dans leur compartiment, où ils laissèrent la porte ouverte.
Les deux amis demandèrent des nouvelles de Luna et celle ci les informa que son père était toujours partisan de Harry et que tout allait bien chez elle. Elle tourna la tête vers sa droite et remarqua quatre adolescents qu'elle n'avait jamais vus à Poudlard. Elle fronça les sourcils : elle n'était pas réputée pour connaître tous les élèves de l'école mais ceux ci ne lui disaient rien. Il y avait trois garçons et une fille. Un brun aux cheveux arrivants aux épaules et aux yeux bleu discutait avec animation avec un autre, aux cheveux châtain et aux yeux verts. Une jeune fille auburn, regardait par la fenêtre et semblait troublée, tandis que le troisième garçon, un brun aux yeux sombres la regardait, des étoiles dans les yeux.
Luna interpella se amis.
 - Vous connaissez ces personnes ?
Neville et Ginny tournèrent la tête vers l'endroit qu'indiquait la jeune fille. La rouquine signala que non et Neville fit de même. Luna ajouta :
 - Vous croyez que ce sont des nouveaux ?
 - Impossible ! répliqua Neville. Qui viendrait en ces temps difficiles à Poudlard ? Dumbledore n'est plus là, les personnes ne sont plus autant en sûreté que les années précédentes.
Sa diatribe jeta un froid, mais il avait raison.
Ils ne dirent rien pendant un bon quart d'heure, quand soudain le train ralentit, puis, s'arrêta pour de bon.
 - Nous ne pouvons pas être déjà arrivés n'est ce pas ? demanda Ginny.
Neville ne dit rien mais il était inquiet. Effectivement il ne faisait pas encore nuit, or le train arrivait toujours lorsque le soleil était couché.
 Tout à coup ils entendirent des protestations, et deux Mangemorts pénétrèrent dans leur wagon. Cormac McLaggen se leva.
 - Mon père saura ce qu'il se passe !
Le premier Mangemort ne prêta pas attention à lui et parcouru les compartiments d'un regard glacé.
 - Ils viennent pour Harry ... souffla Neville à ses amies.
La rage au fond des yeux, les trois jetèrent à leurs ennemis un regard pleins de haine. N'y pouvant plus, Neville se leva brutalement.
 - Eh !
Les Mangemorts le fixèrent avec attention. Le jeune Gryffondor laissa sa peur et sa timidité de ses premières années de côté et leur jeta avec tout le dédain et le mépris dont il était capable.
 - Il n’est pas là.
Le premier Mangemort pointa un doigt menaçant sur lui et lui dit :
 - Fais attention, gamin ...
Le deuxième partisan du seigneur des ténèbres -une femme-,  le tira par le bras tandis que les yeux froids comme la nuit de son coéquipier fixaient Neville. Le jeune homme soutint son regard et ne le baissa que quand son ennemi eut disparu. Il se rassît avec un soupir tandis que Luna lui jetait un conseil nonchalant :
 - Tu ne devrais pas te mettre les personnes à dos... Ils vont t'avoir à l'œil maintenant.
Neville grogna qu'il n'avait pas voulu se laisser faire mais dût admettre qu'elle avait raison. Ginny posa une main sur son épaule, indiquant qu'elle le comprenait.
 - Hé ...
Le trio se retourna.

Et voilà ! J'espère que ça vous a plus ! ;)
N'hésitez à poser des questions si besoin !
A bientôt !
Elicia

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Re: 1977-1997 [Harry Potter]

Message par Elicia »

génial !!!!!!!!!!!!
valentine2905

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Re: 1977-1997 [Harry Potter]

Message par valentine2905 »

j'ai hate de lire la suite.
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