Hey! Bon déjà désolé je n'ai pas eu le temps de répondre aux commentaires cette semaine à cause de mes oraux de langues (je stressais beaucoup mais ça aurait pu être pire allons-nous dire 
) Voilà mais j'essayerais d'y répondre dans la journée promis. N'hésitez pas à me laisser votre avis, ils me font toujours hyper plaisir et ça me fait une coupure dans les révisions Encore merci en tout cas!
Sans plus attendre, voici le chapitre 4!
Chapitre IV : Réveil difficile et Sélections de Quidditch
La première semaine de cours passa à une vitesse hallucinante. C’était étrange de retrouver l’ambiance si particulière mais en même temps familière de Poudlard après deux mois d’été, pourtant ce n’était certainement pas Sirius qui allait s’en plaindre. A vrai dire il haïssait les vacances. Bon le mot était peut-être un peu fort mais l’idée était là. Pour tout dire il détestait les vacances quand il était obligé de rentrer chez lui. Généralement, il essayait de se réfugier chez un de ses ami, souvent James la plupart du temps, sauf que durant l’été ce n’était pas toujours possible. Les parents de James aimaient voyager et déjà qu’ils ne voyaient pas souvent leur fils unique pendant l’année c’était hors de question qu’il leur fosse compagnie, ce qui faisait qu’il se retrouvait coincé chez lui au 12 Square Grimmaurd. Impossible d’échapper à la Harpie, alias sa chère et tendre mère.
Il ne se souvenait même plus du jour où il avait pris conscience qu’il n’aimait pas sa mère et que sa mère ne l’aimait pas non plus. Walburga Black avait toujours été une femme froide et peu aimante mais on se serait attendu à ce qu’elle fasse une exception pour ses enfants. C’était vrai qu’au début elle avait placé de l’espoir en Sirius, ce nourrisson qu’elle avait attendu tellement longtemps et qui donnait enfin un héritier mâle à son illustre famille. Elle avait élevé son fils à son image, tentant de lui inculquer les valeurs des vieilles familles de sangs-pures. Ça avait marché. Jusqu’à un certain point. Vers ses huit ans, Sirius avait commencé à se rebeller par pur esprit de contradiction et puis il s’était mis à poser des questions. Des questions dérangeantes. Il écoutait religieusement sa cousine Andromeda lui répéter que les moldus étaient des gens comme eux, nullement inférieur. Elle lui racontait qu’elle était tombée amoureuse d’un garçon, là-bas à l’école, qui était né-moldu, mais que c’était un secret entre eux et qu’il ne fallait surtout pas que ça se sache. Ensuite Sirius s’amusait à contredire ses parents juste pour le plaisir de les énerver, de se démarquer de son petit frère si silencieux et obéissant, de faire bouillir Bellatrix de colère. Oh oui, il adorait ce jeu. Bellatrix partait toujours au quart de tour. Et puis un jour ça avait dérapé. Ses provocations avaient cessé d’être un jeu à l’instant où sa mère lui avait jeté un sortilège comme punition. Jusque-là elle n’avait jamais été au-delà des gifles, et Merlin seul savait à quel point elles avaient été nombreuses. Ce jour-là, les provocations de Sirius avaient cessé d’être un jeu pour devenir des convictions.
Sa vie avait ensuite prit un nouveau tournant à son entrée à Poudlard. Pour la première fois de sa vie, il était libre. Sa mère ne pouvait plus le punir à chaque mot qu’il disait. Son père ne le regarderait plus comme s’il était une déception à longueur de journées. Son seul regret avait été d’abandonner Regulus. Il aimait sincèrement son petit frère, qui désormais devrait se débrouiller tout seul. Sirius ne se doutait pourtant pas qu’en montant dans ce train il se ferait un autre frère. Car oui, s’il avait réussi à échapper à sa famille c’était en partie grâce à James. A James qui lui avait montré qu’on pouvait choisir qui on voulait être, qui lui avait montré ce que voulait dire les mots générosité et loyauté. Sirius lui serait reconnaissant à vie pour ça. Bien sûr, James avait des défauts. Qui n’en avait pas ? Il était borné, parfois arrogant et manquait souvent de subtilité. James agissait avant de réfléchir, ce qui lui causait pas mal d’ennui, notamment avec une certaine Lily Evans. Du coup, Sirius s’était fait un devoir d’être à ses côtés et de le soutenir quoi qu’il arrive. Parce que James était son frère. Son frère de cœur.
Et puis il y avait Peter et Remus. À eux quatre, ils formaient une drôle de bande mais Sirius savait qu’il avait besoin de chacun d’entre eux, sinon il s’écroulerait. Les Maraudeurs étaient ce qui lui était arrivé de mieux dans son existence.
C’était pour toutes ces raisons que Sirius était heureux d’être de retour à Poudlard. Aujourd’hui, c’était le week-end, ce qui signifiait évidemment grasse matinée. Et vengeance. En effet, Sirius n’avait nullement oublié son réveil brutal en début de semaine et il comptait bien le faire payer à son meilleur ami.
Sur la pointe des pieds, il s’approcha du lit de James qui dormait paisiblement, inconscient du danger qui le guettait. Il attrapa le feutre noir sur sa table de nuit, se penchant silencieusement et se mit à dessiner avec application une belle moustache. Une fois finit il observa son œuvre, réalisant que la moustache avait une ressemblance troublante avec celle du professeur Slughorn. Avec un sourire amusé, Sirius retourna se coucher comme si de rien était.
Une heure plus tard, le dortoir commença à s’agiter. Frank se leva le premier, allumant la lumière en baillant. A cet instant, Remus ressortit de la salle de bain et entreprit d’aller secouer Peter dont rien ne semblait pouvoir perturber le sommeil.
-James debout ! Lança Frank. On a les sélections de Quidditch dans une demi-heure. Ça serait bête que notre capitaine arrive en retard.
-Qui est l’idiot qui a fixé l’horaire aussi tôt ? Bougonna-t-il depuis sous sa couette.
-Euh…Toi ?
-Pas faux…
James soupira et se redressa en s’étirant. Rien de tel qu’un peu de Quidditch pour bien commencer la journée !
-James ? Dit Remus, haussant un sourcil. Qu’est-ce que tu as sur le visage ?
-Quoi ?
-Hé mais c’est une moustache ! S’exclama Peter, qui avait réussi miraculeusement à se réveiller.
-Quoi ?!
Courant jusqu’à la salle de bain en trébuchant sur sa valise au passage, James regarda son reflet dans la glace.
-Attention, explosion dans 5 secondes, prédit Remus. 5…4…3…2…1 !
-SIRIUS ORION BLACK !
-Je ne suis pas là, laissez-moi un message ! Lança le concerné. Veillez rappelez plus tard !
James revint dans la chambre, rouge de rage.
-C’est toi n’est-ce pas ? Avoue !
-Non, je te le jure !
Mais même avec sa célèbre expression innocente, Sirius n’arriva à convaincre personne. Si les professeurs pouvaient encore tomber dans le panneau, James le connaissait trop bien.
-Je vais te tuer !
-Tu ne peux pas, je suis ton batteur ! T’as besoin de moi !
-Tu veux parier ? Un batteur ça se remplace après tout.
Sirius commença à battre en retraire en voyant une lueur malicieuse briller dans les yeux noisettes de James. Il savait pertinemment que c’était son signal pour décamper au plus vite. Sans prévenir, il bondit sur ses pieds et se précipita vers la porte de la chambre, l’ouvrant à la volée.
-Reviens ici espèce de chien plein de puce ! Cria James en se lançant à sa poursuite.
Dévalant les escaliers des dortoirs à pleine vitesse, les deux garçons déboulèrent dans la salle commune comme des cognards fous. Les élèves présents sursautèrent brusquement, atterrés en voyant Sirius se ruer vers un fauteuil, se plaçant derrière en l’utilisant comme bouclier, suivit par James, toujours en pyjama et avec une moustache dessiné sur le visage.
Alexia, recroquevillée dans le pauvre fauteuil que Sirius prenait pour un moyen de défense, jeta un coup d’œil effaré à Dorcas, assise sur le canapé en face d’elle.
-Pourquoi ce genre de scène arrive encore à m’étonner même après plus de cinq ans ?
-Parce qu’ils sont complètement dingues, répondit Dorcas avec suffisance.
Sur ce coup, Alexia ne pouvait pas la contredire. Renversant la tête en arrière pour pouvoir voir Sirius, elle lui demanda :
-Je peux savoir ce qui passe par le caleçon de Merlin ?
-Il veut me tuer, princesse ! Protège-moi !
-Premièrement, au vu de la moustache qu’il a sur le visage je pense que tu le mérites. Et deuxièmement depuis quand c’est la princesse qui sauve le chevalier en détresse ?
-Je…
Mais il n’eut pas le temps de répondre car James le coupa en criant :
-Tu vas comprendre ta douleur, Patmol !
-Oh allez, ce n’était qu’une blague. Une simple revanche pour le réveil de lundi.
-Justement ! Cette blague est…tout simplement trop géniale !
Soudain, James renversa la tête en arrière, éclatant de rire. Aussitôt, Sirius l’imita et son rire si semblable à un aboiement de chien emplit toute la salle commune.
Alexia secoua la tête, consterné, tandis que Dorcas marmonnait un truc qui ressemblait à « les garçons sont étranges… ». Elle ne pouvait qu’être d’accord. A chaque fois qu’elle pensait avoir enfin compris les Maraudeurs, ils trouvaient un moyen de la surprendre.
Le raffut qu’ils avaient fait avait cependant dû être audible depuis les dortoirs car quelques secondes plus tard, Lily descendit vivement les escaliers, ses cheveux auburn cascadant dans son dos et son insigne de préfète épinglé sur le devant de son t-shirt.
-Qu’est-ce que c’est que tout ce bruit ? S’exclama-t-elle avant de s’interrompre. Potter et Black, évidemment !
-Ah Evans…
-Tais-toi ! Vous vous rendez compte du boucan que vous faites ? Il y a des gens qui dorment.
-Ou dormaient plutôt, commenta Dorcas.
-On ne t’a pas sonné, Meadowes, répliqua James.
Lily inspira fortement, tentant de maîtriser ses nerfs.
-Allez, remontez dans votre dortoir. Et Potter, habille-toi la prochaine fois !
-Pourquoi ? La vue ne te plaît pas ?
-Je vais l’assassiner ! Se contenta-t-elle de dire avant de sortir de la salle commune en vitesse.
-Génial, dit Dorcas, elle va être de mauvaise humeur toute la journée maintenant. Bon je vais la rejoindre. Alex ?
Alexia mit quelques secondes à répondre, regardant les deux garçons remonter les escaliers menant aux dortoirs en chahutant gentiment.
-Vas-y. J’attends Marlène et Alice et on vous rejoint après.
-Pas de problème.
Dès que son ami fut hors de son champ de vision, Alexia se leva souplement de son fauteuil et repoussa ses cheveux bruns qui lui tombaient devant les yeux. Quand elle entra dans le dortoir, elle sursauta en sentant quelque chose lui frôler la jambe. Baissant les yeux, elle s’aperçut que ce n’était que Chamallow, le chat de Marlène, qui venait de se faufiler dehors pour le plus grand malheur de tous les Gryffondor. Si Sirius tombait sur lui, elle ne donnait pas cher de la peau du félin.
-Les filles ! Vous êtes prêtes ?
-On est là !
Marlène sortit de la salle de bain, essayant de discipliner sa frange de cheveux blond qui lui tombait sur le front. Elle était la seule blonde parmi leur groupe, puisque toutes les autres étaient brunes, excepté Lily évidemment. Marlène McKinnon ne se trouvait pas jolie. Elle avait un visage rond, des yeux marron, mais rien d’extraordinaire. On pouvait à la limite la qualifier de mignonne, sans aller au-delà. Non, ce qui était extraordinaire chez Marlène c’était sa gentillesse et son calme. Elle était d’une douceur incroyable. Parfois Alexia lui enviait cette qualité puisqu’elle avait tendance à être trop impulsive et entêtée.
Alice Macmillan, elle, était la romantique du groupe. Elle apportait la touche de féminité mais aussi, paradoxalement de maladresse. Car il fallait bien avouer que la jeune fille n’était pas très adroite mais comme disait Frank, c’était ce qui faisait son charme.
Après, il y avait Dorcas Meadowes. Dorcas était incontestablement belle avec ses longs cheveux bruns, ses grands yeux sombres et sa bouche pleine, ce qui lui valait un certain succès auprès de la gent masculine. Pourtant, elle avait aussi un caractère infernal. Comme beaucoup d’enfant de riche famille de sang-pur, elle était caractérielle et capricieuse. Elle avait également tendance à dépenser l’argent familiale en espérant que ses parents la remarque. Pourtant, c’était une fille intelligente et sarcastique, avec un humour mordant.
Enfin, la dernière fille de leur groupe était Lily Evans. Il y en aurait eu des choses à dire sur Lily Evans, James Potter pouvait l’attester. Un caractère explosif, passionné, mais aussi une bonté à toute épreuve. Elle avait ce don de voir le meilleur chez tout le monde, de sublimer une personne quand elle posait son regard émeraude sur elle.
-On descend ? Demanda Alice, la sortant de ses pensées.
Secouant la tête pour revenir à la réalité, Alexia acquiesça.
Dans la Grande Salle, elles retrouvèrent Dorcas et Lily, cette dernière mettant consciencieusement son toast en miette.
-Tu sais que cette pauvre tartine n’est pas Potter, pas vrai ?
-Oui ! Mais ça me défoule.
-Parfois tu fais vraiment peur Lily…
La jeune fille haussa les épaules et but une gorgée de jus de citrouille, histoire de se calmer avant de reprendre plus joyeusement :
-Vous voulez faire quoi aujourd’hui ?
-Je passe la journée avec Frank.
-Etonnent, marmonna Dorcas.
Alice se contenta de lui lancer un grain de raison en grimaçant. Elle avait l’habitude qu’on se moque de son couple.
-Personnellement, je compte aller voir les sélections de Quidditch ! Déclara Alexia. Je veux voir qui va me remplacer dans l’équipe.
-Oh non… Honnêtement, c’est complètement stupide comme sport.
-Lily, tu es désespérante. Ce n’est pas grave, j’irais avec Marlène et toi tu n’aurais qu’à errer dans le château comme une âme en peine.
-Pourquoi c’est moi qui doit t’accompagner au stade de Quidditch ?
-Parce que tu es la seule trop gentille pour ne pas m’envoyer balader.
-Et toi tu es diabolique ! Rétorqua Marlène en plantant sa fourchette dans sa saucisse.
Alexia sourit, amusé et ravie. Sa matinée était programmée !
Soudain, des bruits d’ailes retentirent et tous les élèves levèrent la tête pour voir des dizaines de chouettes et de hiboux arriver. C’était l’heure du courrier. Les filles reçurent toutes une lettre, sûrement de leur parent pour leur demander si la reprise des cours s’était bien passée et un exemplaire de la Gazette du sorcier atterrit sur la table, manquant de renverser la cruche de lait. Tendant la main, Alice s’en saisit.
-Alors ? Demanda Lily. Quelles sont les nouvelles ?
-Encore des disparitions. Apparemment, une sorcière née-moldu qui travaillait au Ministère ne s’est pas présentée hier à son poste et sa famille a signalé son absence. Les Aurors sont sur l’affaire mais ils n’ont pas retrouvé les autres, je ne vois pas pourquoi ça changerait. Le père de James doit être sur les nerfs.
-Pourquoi ? S’étonna Lily.
-Il est le second du chef du bureau des Aurors. Ça va faire dix ans.
Lily était impressionnée. Dédier sa vie comme ça à protéger les autres forçait le respect.
Soudain, un groupe de Serpentard passa près de leur table. Parmi eux, elle reconnut Darren Mulciber et Marius Avery, deux garçons brutaux qui avaient fait parler d’eux l’année passée en attaquant Mary McDonald. Personne ne savait exactement ce qu’il s’était passé, des rumeurs avaient seulement circulé mais Mary refusait d’en parler. Ils avaient frôlé l’expulsion, écopant au final de retenu pendant trois mois. Les Serpentard ralentirent en arrivant à leur hauteur.
-Pas trop peur Evans ? Ricana Elizabeth Yaxley, rejetant son épaisse chevelure dorée par-dessus son épaule.
-Peur de quoi ?
-Si ça se trouve tu seras la prochaine.
-Ces imbéciles adorateurs de la magie noire n’oseraient pas s’attaquer à Poudlard, rétorqua Dorcas avec hargne. Dumbledore leur fait trop peur.
-Qui te dit que ça viendra de l’extérieur ? Lança Avery.
Il ponctua sa phrase d’un sourire mauvais et Lily frissonna en les regardants s’éloigner. Qu’avait-il voulu dire par là ? En face d’elle, Dorcas fulminait et serrait sa fourchette comme si elle envisageait sérieusement d’aller défigurer Elizabeth Yaxley avec.
-Laisse tomber, Lily, ils ne savent plus quoi inventer. Allez, viens, on retourne à la salle commune. On pourra faire une partie de bataille explosive.
Une fois que leur deux amies furent partit, Alexia attrapa une pomme et se dirigea vers le terrain de Quidditch en compagnie de Marlène. La chaleur d’été était encore légèrement présente, les températures étant encore douce pour ce début du mois de septembre. Au loin, le saule cogneur agitait paresseusement ses branches tandis que le calamar géant sortait un tentacule de la surface du lac pour profiter des rayons du soleil.
En arrivant, les deux filles allèrent s’installer sur les gradins où plusieurs élèves de Gryffondor avaient déjà pris place pour pouvoir assister aux sélections. Alexia se pencha en s’appuyant sur la balustrade, adressant un grand signe de la main à ses anciens coéquipiers.
-Cassidy ! Hurla Adrian Connolly, l’attrapeur de l’équipe. Reviens !
-Désolé, je vous laisse vous débrouiller tout seul. Vous êtes grands maintenant !
-Tu parles, Sirius est toujours aussi immature si tu n’es pas là ! Dit Mary McDonald.
-C’est faux ! Protesta-t-il.
-Je t’ai vu lui jeter du sucre à la figure la semaine dernière, Black. Ce n’est pas ce que j’appelle un comportement mature.
Alors que Sirius allait répliquer, James intervint en sifflant avec force, faisant sursauter ses joueurs.
-Bon Alex, si tu continu à les distraire ça ne va pas aller !
-Pardon capitaine !
Elle se rassit bien sagement et James eut un sourire moqueur avant de retrouver son sérieux, endossant avec fierté son rôle de capitaine d’équipe. Il se tourna vers les nouvelles recrues, rassemblées nerveusement au bord du terrain. En tout, il devait y avoir une quinzaine de postulant.
-Bien, dit-il d’une voix forte. Vous êtes ici aujourd’hui pour passer les sélections. On n’a besoin que d’un batteur et d’un poursuiveur, la dernière nous ayant lâchement abandonné.
Alexia se tassa sur son banc et Marlène rigola doucement.
-Ceux qui sont venu pour un autre poste peuvent s’en aller, désolé.
Cinq personnes sortirent du groupe, déçus, et allèrent rejoindre les gradins. Dans le lot, deux filles de troisièmes années qui gloussaient en s’accrochant à leur balai et qui jetaient des coups d’œil aguicheurs en direction de James et Sirius. Alexia se retint de lever les yeux au ciel. Parfois, les « groupies » des Maraudeurs pouvaient être particulièrement ridicules. Elle se souviendrait toute sa vie de Tessie Ryan, une Poufsouffle complètement idiote avec qui Sirius était sortie pendant un mois l’année précédente. Elle ne cessait de glousser et de l’embrasser à pleine bouche. Même James avait eu du mal à la supporter jusqu’à ce que le couple ne se sépare quand Sirius avait retrouvé sa santé mentale.
-Ok, reprit James. Maintenant vous allez vous séparer en deux groupes, ceux qui postulent pour être batteur à gauche et ceux qui postulent pour être poursuiveur à droite. Bien ! On commence. Sirius, je te laisse la place. Et ne les ménage pas !
-Compte sur moi, Cornedrue !
Chaque joueur de l’équipe avait ses points fois, ce qui les rendait pratiquement imbattable. Ainsi Sirius était un batteur d’une grande précision, ne loupant pratiquement jamais sa cible ; Frank gardait les buts comme personne ; Adrian avait une audace immense lui permettant de saisir toutes les occasions pour attraper le vif d’or ; Mary avait un sens de la stratégie hors norme et enfin James alliait rapidité et agilité sur son balai, frôlant l’indécence. L’objectif était donc de trouver de nouvelles personnes qui s’intègrent parfaitement à l’équipe.
Les recrues décollèrent, s’envolant à une dizaine de mètre. Ils durent renvoyer des cognards que Sirius leur envoyait de toutes ses forces, manquant de les faire tomber de leur balai plusieurs fois.
-Feinte ! Hurla-t-il brusquement, les faisant sursauter pour rien.
Un petit garçon faillit se prendre le poteau central des buts tellement il fut déconcentré. Depuis le sol, James éclata de rire mais se reprit en voyant le regard réprobateur de Mary.
-Euh je veux dire, Sirius garde les en vie quand même.
-C’est obligé ?
-Très recommandé on va dire. Je suis capitaine, c’est moi que McGo va coller si il y en un qui meurt !
Alexia sourit face à leur pitrerie. Elle ne pouvait pas le nier, cette ambiance de franche déconnade et de camaraderie allait lui manquer. Seulement, elle ne pouvait pas continuer de pratiquer le Quidditch. Elle était déjà allée au-delà ses limites en continuant l’année dernière lors de ses BUSE où elle avait fini épuisé.
Les sélections continuèrent une heure et au final James ne garda que deux élèves. Kevin Mells comme batteur, un cinquième année qui avait été le seul à avoir assez de force pour repousser les cognards de Sirius, ainsi qu’Olympe Belby, une petite blonde de quatrième année qui faisait des passes absolument magnifiques. Avec ça, s’ils n’arrivaient pas à battre les autres équipes, c’est qu’il y avait un problème.
Quand tous les joueurs se dirigèrent vers les vestiaires pour se changer, Alexia descendit des gradins, suivit par Marlène.
-Je vais les attendre, dit-elle. Tu peux rentrer si tu veux, je comprendrais.
-Sûre ? Je peux attendre avec toi tu sais…
-T’inquiète pas, Sirius me raccompagnera.
Marlène hocha la tête en souriant et tourna les talons, ses cheveux blonds balayés par le vent. Resserrant sa veste autour de son corps, Alexia s’adossa au mur et se mit à attendre. La légende qui voulait que les filles mettent des heures à se changer fut démentit cinq minutes plus tard quand Mary McDonald sortit la première des vestiaires. Elles échangèrent un sourire en passant. Puis ce fut au tour des nouvelles recrues de l’équipe de sortir, l’air encore incrédule d’avoir été choisi.
-Cassidy ! S’exclama Adrian en la voyant dès qu’il passa la porte du vestiaire. Tu nous attends par nostalgie ?
-Ça doit être ça. Ton humour idiot va me manquer, Connolly.
-Et ton mauvais caractère va me manquer, assura-t-il.
Il lui sourit, son visage anguleux ressemblant à celui d’un lutin. Quand Frank arriva, les deux garçons finirent par s’en aller eux aussi, pressés de retrouver la chaleur du château et de profiter de leur week-end.
Tapant du pied, Alexia commença à s’impatienter. Elle attendit encore quelques minutes puis se décida à rentrer dans les vestiaires, priant pour ne pas tomber sur une scène gênante.
-Sirius ? Appela-t-elle.
-Je suis là princesse !
Elle entra dans la pièce réservée aux garçons, y mettant les pieds pour la première fois. Sirius était en train de boutonner sa chemise, ses cheveux noirs encore humides lui retombant sur le front. A croire qu’il était obligé d’être beau en toute circonstance. Car oui, Alexia n’était pas aveugle non plus. Sirius Black était beau et en avait terriblement conscience, même un peu trop. Combien de fois l’avait-elle vu utilisé son sourire charmeur et sa répartie légendaire pour obtenir ce qu’il voulait ? Pourtant la rumeur qui disait qu’il était sorti avec toutes les filles de Poudlard était aussi fausse que celle qui affirmait que James s’était pris 356 gifles de la part de Lily. Certes, il avait eu un certain nombre de copine mais ça restait dans le raisonnable.
-Où est James ?
-Encore sous la douche. Il a dû aller ranger le matériel après l’entraînement. Et toi ? Qu’est-ce que tu fais encore là ?
-Je me suis dit que j’allais vous attendre mais si j’avais su que vous mettiez autant de temps que Dorcas le matin dans la salle de bain je me serais abstenu.
Sirius éclata de rire et vint s’assoir à côté d’elle sur le banc, laissant sa tête retombée en arrière, fatigué.
-Dis-moi princesse, pourquoi tu as quitté l’équipe ?
-Je te l’ai déjà dit, c’est pour ma réussite scolaire.
-C’est faux, affirma-t-il.
-Sirius, j’ai eu un P histoire de la magie au BUSE et un D en botanique !
-Ca n’a rien à voir avec le Quidditch et tu le sais. Tu aurais pu réussir si tu avais travaillé.
-C’est sensé vouloir dire quoi, ça ? Dit-elle, énervée.
Soupirant, il tourna la tête vers elle, plantant ses yeux gris dans les siens.
-Je te connais Alexia. Il y a quelque chose qui cloche.
Le fait qu’il l’appelle par son prénom et non « princesse » était suffisamment rare pour qu’elle comprenne qu’il était sérieux.
-Laisse tomber, Sirius, ok ? Tout va bien, je t’assure !
Mais au vu de son expression, il n’était guère convaincu. Pourtant Sirius n’eut pas la possibilité de pousser son interrogatoire plus loin car à ce moment-là James revint, ses lunettes plein de bué et sa cravate de travers.
-Alex ! Tu as eu peur qu’on ne retrouve notre chemin tout seul jusqu’au château ?
-Vous seriez bien capable d’aller faire un détour par la forêt interdite, rétorqua-t-elle.
-Cette forêt est géniale, crois-moi. Un jour je t’emmènerais y faire un tour !
-Lily serait ravie de l’apprendre.
James grimaça, songeant à la colère de la préfète si elle l’apprenait.
C’est donc tous les trois qu’ils reprirent la direction du château vers midi, se dépêchant pour ne pas arriver en retard au déjeuner. De loin, ils adressèrent un signe de la main à Hagrid, le garde-chasse demi-géant. James et Sirius chahutaient ensemble comme d’habitude, aussi Alexia ne s’aperçut pas tout de suite qu’il y avait un problème en passant le seuil des lourdes portes. Pourtant, ça la frappa au bout de quelques secondes. Le silence. A cette heure-ci, ils auraient dû entendre le brouhaha familier émanant de la Grande Salle durant les repas mais ce n’est qu’un grand silence qui les accueillit.
-Qu’est-ce qui se passe ? Demanda-t-elle, surprise.
-Aucune idée…Répondit James, s’avançant un peu plus dans le hall, ses amis sur les talons.
Alors qu’ils s’apprêtaient à dépasser les sabliers des maisons, la porte de la Grande Salle s’ouvrit sur Amelia Bones, une septième année de Serdaigle, et sur Amos Diggory, un Poufsouffle de la même année. Ils étaient tous les deux préfets en chefs. La jeune femme fut la première à les voir, écarquillant les yeux.
-Merlin ! S’écria-t-elle. Qu’est-ce que vous faites là ?
-Euh…On revient du terrain de Quidditch.
-Qu’est-ce qui se passe ici ? Interrogea Sirius, perplexe.
-Vous n’êtes pas au courant ?
-Au courant de quoi ?
Les deux préfets en chefs échangèrent un long regard lourd de sens avant que Diggory ne reprenne la parole :
-Un élève né-moldu a été attaqué gravement ce matin. Quand on l’a découvert, il était inconscient et la marque des Ténèbres avait été dessinée sur le mur près de lui.
Alors? J'espère vraiment que vous avez aimé! J'attends avec impatience vos commentaires et bonne semaine à tous 
Titre du prochain chapitre: Mission secrète.
Photo d'aujourd'hui: Alexia et James 
Gros bisous!!!!
D'ailleurs, en relisant cherchant dans le tome 1, je suis retombée sur le chapitre du miroir du Rised, j'ai eu envie de pleurer T.T
Mais que j'ai ri, Merlin !!! (on est sur Harry Potter, alors on parle Harry Potter !^^ 
TU POURRIS LA VIE DES GENS !!!!!!!!!!!!!!!!
), nous n'avons rien qui contredise cette théorie de quitter l'équipe ! 