The Sound of the Universe [Série tv : Doctor Who]

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PtiteCitrouille

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The Sound of the Universe [Série tv : Doctor Who]

Message par PtiteCitrouille »

Bonjour bonjour !

D'accord, je suis déjà sur une fanfiction, mais je me devais d'écrire sur Doctor Who un jour (c'est donc une première pour moi !), et j'ai eu l'inspiration brutalement, donc j'ai pas pu m'arrêter. Cette série me rend complètement folle. :lol: :o C'est toute ma vie !

Si jamais je fais d'autres OS sur la série, je les posterais ici !
Si vous voulez un certain OS sur la série, n'hésitez pas à demander ! :D
Je vous laisse découvrir !

Cet OS contient des spoils ! Il faut avoir vu les épisodes jusqu'à la saison 7 épisode 5 inclus !

Mon Docteur préféré est Tenth, mais j'ai préféré mettre en scène Eleventh dans la situation qui va se présenter.

Bonne lecture ! :D



The Sound of the Universe

 - Saloperie de sonique ! Pourquoi tu ne fonctionnes pas sur le bois ?
Un homme plutôt jeune, vêtu d'une veste en tweed et d'un nœud de papillon rouge était adossé à une vieille porte en bois.
Le Docteur, car c'était lui, fixait son tournevis sonique d'un air mécontent, attendant presque qu'il reçoive une réponse. Ce qui évidemment, n'eut pas lieu. Le tournevis resta silencieux, sa lumière verte produisant une faible lueur. Le Docteur soupira et marmonna :
 - Il faut absolument que je change ses fonctions moi ...
Il grogna qu'utiliser les manières fortes pour ouvrir des portes ne lui plaisait pas, mais s'éloigna tout de même afin de donner plus d'ampleur à son mouvement. Il échauffa son épaule droite, et inspira avant de s'élancer pour ...
La poignée de la porte s'ouvrit sur un garde royal habillé de rouge. Les deux se stoppèrent.
 - C'était ouvert ? fit l'un.
 - Qui êtes-vous ? demanda l'autre en portant la main à son arme.
Le Docteur ne répondit pas et marmonna :
 - Uniforme de la garde royale typique, arme à poudre, en faisant attention à l'architecture on peut voir un style vict ... Victorien ?
Le seigneur du temps s'arrêta. Style victorien, style victorien ...
 - Hum, veuillez m'excuser je suis un peu perdu, mais ... En quelle année sommes-nous ?
Le garde le fixa.
 - Venez avec moi.
Le Docteur secoua la tête d'un air navré.
- Ça ne sera pas nécessaire vraiemznt ...
Cependant, d'autres gardes arrivaient au loin et il n'avait plus vraiment trop le choix. Il se fit donc « gentiment » escorter dans les couloirs du grand manoir, sans savoir où il allait, où il était, quand il était. C'était plutôt excitant.
 - Votre Majesté ! s'exclama l'un des gardes. Justement nous souhaitions vous informer de quelque chose.
Le Docteur se tordit le coup afin de voir de quelle majesté il était question. Il perdit le sourire lorsqu'il reconnu l'identité de la femme qui se tenait devant lui. La reine Victoria. Il ne manquait plus que ça ! Mais elle ne pouvait pas le reconnaître puisqu'il s'était régénéré depuis la dernière fois.
 - Que se passe-t-il commandant ? demanda la reine.
 - Nous avons trouvé cet homme dans la salle des archives, il tentait de sortir alors que la porte était ouverte.
 - Tentiez-vous de fuir ? fit sèchement la reine au Docteur.
Le Docteur porta une main outrée sur son torse, l'air innocent :
 - Jamais je n'oserais ! Après tout ... ça ne serait pas amusant du tout...!
Il ponctua sa phrase avec un haussement de sourcil. Il savait qu'elle le reconnaîtrait grâce à cette phrase. Un peu d'action ne ferait pas de mal !
Et en effet, le visage de la reine Victoria se plissa de colère et d'indignation. Elle siffla :
 - Vous ! Je vous ai banni du pays sans aucun retour ! Comment osez-vous revenir ?
 - En réalité ... Je ne pensais pas retourner ici, il y a tellement de lieux, de périodes dans le temps à visiter que cette époque ... Bah elle pouvait bien attendre ! En quelle année sommes-nous au fait ?
 - 1886, cela fait sept ans que vous êtes venu ici ! Mais peu importe en quelle année vous êtes, Docteur, je vous ai promis la mort si jamais vous reveniez. Attrapez-le !
Le Docteur songea qu'il était franchement temps de partir et il s'enfuit en courant dans la direction opposée à la reine, les gardes à ses trousses.
Par Gallifrey, où avait-il garé son TARDIS ? Cette direction ? Oups, non, gardes, mauvaise idée ! L'autre direction alors.
Le Docteur cavalait à l'avant comme un fou, jetant des coups d'œil derrière lui, vérifiant que les gardes n'étaient pas trop proches.
Le voyageur du temps savait que son vaisseau était quelque part dehors, dans la cour ouest. Mais par où était la sortie ?
Il descendit des escaliers, en remonta, traversa des pièces (plusieurs fois), passa par les cuisines et fit un coucou aux cuisinières et décida que, puisqu'il y avait une baie vitrée juste là, il allait passer par ce chemin. Après tout il serait dehors comme ça. Pas besoin de sauter, le voilà à l'extérieur.
Comme il ne reconnaissait pas ce coin, il en déduit qu'il était évidemment du mauvais côté. Il reprit sa course, les gardes apparaissant dans la cuisine, au grand effroi du personnel.
Une fois du côté ouest, il aperçut le TARDIS à l'autre bout, attendant patiemment son voyageur. Le Docteur sourit mais déchanta bien vite lorsqu'il vit les gardes (qui n'avaient pas abandonné) arriver derrière lui, ainsi que la Reine Victoria apparaissant à une fenêtre et vociférant :
 - Tuez-le !
Le Docteur détala et entra juste à temps dans la cabine de police bleue avant de se faire tirer dessus. Les balles dans le dos, il avait déjà donné, et sincèrement, c'était vraiment pas agréable.
Il parcouru son TARDIS à grands pas, jeta un œil aux gardes qui continuaient à tirer sur son vaisseau et actionna le levier de mise en marche, pour n'importe quelle date, n'importe quelle planète. Mais plus ici ! Il tira la langue aux gardes, fier de lui, mais évidemment, il n'aurait pas dû.
Alors que le TARDIS commençait à disparaître, une des balles atteignit la lampe qui trônait au-dessus de la machine.
Le TARDIS fit une embardée et le Docteur tomba à terre. Il ne pût s'empêcher de crier :
 - GERONIMOOOO !
Le vaisseau continua son voyage chaotique, ballottant son passager dans tous les sens (passager qui tentait désespérément de s'accrocher aux barres de « sécurité » qui faisaient plus office de décoration), puis se se posa dans un fracas.
Le Docteur se leva, encore secoué. Où avait-il encore atterri ?
Rien ne transparaissait sur son écran de contrôle. Où était-il ...?
Il traversa prudemment son TARDIS et posa la main sur la poignée. Il l'actionna, désormais tout à fait sérieux, et ouvrit la porte.

La lumière du soleil l'éblouit. Bien, au moins il était quelque part, sur une planète, quelque chose. Ses yeux s'accoutumèrent à la luminosité et il examina les lieux. Cela lui semblait très ... Terrien. Des routes, des parcs, des bâtiments, des immeubles, des quartiers de petites maisonnettes ... C'était même très londonien s'il en jugeait par le Big Ben qui trônait plus loin.
Un gros bourdonnement dans les airs lui fit lever la tête. Il pâlit. Car dans le ciel, ce n'étaient pas des avions qui volaient, pas d'hélicoptères, non plus. C'étaient des Zeppelins. Ils volaient dans le ciel, maîtres des airs de cette planète tellement identique à la Terre, de cette planète qui malgré tout, vivait dans son propre temps, son propre espace ... Un monde parallèle ... LE monde parallèle. SON monde.
Le Docteur, la respiration rapide, se dirigea vers le premier kiosque qu'il trouva et regarda la date du jour.
6 juin 2066. 06/06/66. Quelle ironie. Le chiffre du diable, 666. Rose voyageait avec lui lorsqu'il avait rencontré le Diable. Toutes ses croyances en avaient été bouleversées. Lui qui ramenait tout à la science, l'apparition du Diable l'avait forcé à les revoir. Sauf une. Une seule s'était révélée inébranlable : Rose. Il avait toujours cru en elle, et elle ne l'avait jamais déçu.
Alors qu'il pensait qu'il allait mourir, ses dernières paroles lui avaient été adressées, à elle.
Il soupira en déposant le journal.
2066. Aujourd'hui, elle aurait 80 ans ... Était-elle encore en vie ? Rien que d'y penser, cela lui fit atrocement mal au cœur. Mais c'était une hypothèse à ne pas écarter, malheureusement ... Il tira de sa veste en tweed une photo pliée en deux. Dessus, il y avait Rose en plein éclat de rire, et à ses côtés, la tenant par les épaules et la couvant d'un regard protecteur, lui-même, sous sa dixième forme. Le Docteur sourit. Il avait oublié à quel point il avait les cheveux décoiffés à l'époque. Les deux voyageurs étaient à l'intérieur du TARDIS, la console étant bien reconnaissable derrière. S'il se souvenait bien, c'était Sarah-Jane qui avait pris la photo. À croire qu'elle avait prévu le coup. Elle savait que tous les compagnons finissaient par disparaître un jour. Elle avait glissé la photo dans une poche de son manteau, celle de l'intérieur qu'il n'utilisait jamais, et le Docteur ne l'avait découverte que bien plus tard, quand il s'était régénéré et avait changé de vêtements. Il avait fouillé toutes les poches et était tombé sur la photo. Il avait ressenti un immense chagrin, qu'il avait dû cacher à Amy très vite. Mais la photo était toujours restée avec lui.
Il fit demi-tour et se dirigea vers son TARDIS. Il ne voulait pas savoir si Rose était morte, il ne voulait pas souffrir.
Lorsqu'ils avaient atterris dans ce monde pour la première fois, avec Rose et Mickey, le TARDIS n'avait pas été opérationnel pendant un moment. Il avait été éteint, presque mort.
Là, c'était différent. Il était toujours en vie, mais en haut, le Docteur pouvait voir une tâche sombre, essayant de se répandre comme une maladie sur le vaisseau. Il n'avait pas l'air d'y arriver, et le TARDIS semblait parvenir à la contenir. Soudain, la porte du TARDIS s'ouvrit d'elle-même. Le Docteur s'adressa au vaisseau :
 - Il faut que je sorte c'est ça ?
Pas de réponse, mais le Docteur n'en n'avait pas besoin. Depuis que le TARDIS lui avait montré sa véritable identité, il lui arrivait de temps en temps de lui envoyer des messages. Des fois, Sexy l'emmenait dans des lieux où on avait besoin de lui. Aujourd'hui, il (ou elle, tout dépendait du point de vue : le TARDIS ou Sexy ?) lui ordonnait de sortir, afin de maximiser la rapidité des réparations et de minimiser le danger pour lui.
Il sortit donc de son vaisseau et se mit à errer dans Londres.
Il n'arrêtait pas de penser à Rose. Bien sûr, il ne savait si elle était encore vivante, et ne souhaitait pas le savoir. Car si elle l'était, il ne pourrait pas aller la voir. Cela le ferait trop souffrir. Mais si elle était décédée ... Il ne pensait pas qu'il allait en survivre. Malgré Donna, Martha ou Amy, il n'avait jamais pu oublier Rose. Et toute sa vie, il porterait le fardeau de sa perte.
En la laissant aux mains du Métacrisis, il l'avait rendue heureuse. Mais qu'en était-il de lui ? Elle vivait avec un double de lui-même, mais aucune Rose Tyler ne l'attendait dans son TARDIS à lui.
Il s'assit sur un banc au milieu d'un parc, au bord de la Tamise, avec au loin, vue sur le London Eye. Malgré le soleil brillant dans le soleil, il n'y avait pas tant de monde dehors. Quelques enfants jouaient dans l'aire de jeux du parc, leurs parents gardant un œil sur eux tout en discutant.
Durant quelques minutes, le Docteur resta là à contempler cette ville tellement identique à celle qui avait vu grandir Rose, celle de la Terre, la vraie.
Un couple poussant une vieille femme sur un fauteuil roulant apparut au bout de la rue et la descendit lentement. Le Docteur ne leur prêta qu'une infime attention et reporta son regard sur la Tamise. La perte des êtres l'affaiblissait tellement. D'une certaine façon, ses compagnons lui avaient brisés les cœurs. Ils disparaissaient chacun leur tour, comme une malédiction. Celle qui était coincée dans un monde parallèle, celle qui avait vécu dans l'ombre d'une autre, celle qui avait perdu la mémoire, et celle qui était bloquée dans un autre temps. Peut-être était-il temps pour lui de voyager sans compagnon ... Après tant de pertes et de douleurs, de chagrin et d'adieux, n'était-il pas mieux qu'il reste à jamais seul ? Il était comme un feu destructeur : la moindre personne s'approchant de trop près de lui, se retrouvait brûlée.
À présent, le couple s'était séparé, et la femme poussait le fauteuil roulant à l'intérieur du parc, à quelque mètres seulement du Docteur. L'homme lui, s'approcha du Seigneur du Temps et demanda :
 - Je peux m'asseoir ?
Le Docteur, après un temps de surprise, acquiesça.
L'homme s'assit sans un mot. Le Docteur l'observa à la dérobée. Il devait avoir la grosse quarantaine, frisant les cinquante ans et pourtant, il possédait une grosse masse de cheveux bruns décoiffés, sans aucune note de gris. Il avait un grand nez et des yeux marrons qui lui rappelaient quelqu'un. Peut être avait-il vu un de ses parents la dernière fois qu'il était venu ? Peu importait. Les yeux de l'homme étaient fixés sur la femme qui l'accompagnait. Elle était blonde et semblait avoir le même âge, même si elle n'avait également pas l'air d'être touchée par les aléas physiques de la vieillesse. Le Docteur la suivit du regard tandis qu'elle s'installait sur un autre banc plus proche de la Tamise. Elle positionna le fauteuil roulant de la vieille dame en direction du London Eye, de sorte que le Docteur pouvait apercevoir les cheveux blanc neige de la vieille femme attachés en deux tresses tombant sur ses épaules. La coiffure semblait en totale contradiction avec son âge. Le Docteur garda son regard fixé sur elle. Il avait une impression tellement étrange ...
La vieille femme tourna légèrement la tête et le Docteur eu le souffle coupé. Il reconnaîtrait ce menton entre milles, ce nez pointu parmi tant d'autres, ces lèvres pleines mais désormais ridées ...
Il y eut envie de dire un mot, son prénom, mais il n'y parvint pas. A la place, seul un gargouillis sortit de sa gorge.
Elle était là, à quelques mètres de lui, le regard droit sur le London Eye, semblant perdue dans ses souvenirs ... Rose Tyler, sa Rose Tyler ...
Il eut envie de courir, de la rejoindre, de vérifier que c'était bien elle ... Il resta cloué sur le banc. À ses côtés, l'homme le regarda étrangement.
 - Vous allez bien monsieur ?
Le Docteur quitta Rose du regard, et se rendit compte que des larmes brillaient dans ses yeux. Il cligna des paupières et bredouilla :
 - Oui oui ... Juste un souvenir douloureux ...
 - Oh, compatit l'homme avec un sourire.
Il y eut un moment de silence durant lequel le Docteur regardait Rose et son voisin l'autre femme.
 - Je suis Jack Smith, se présenta l'homme en tendant une main.
Le Docteur le fixa avec stupeur. Jack Smith ? Des années auparavant, il avait été certain que le Métacrisis allait prendre John Smith comme prénom. Cet homme serait-il son fils ? Et celui de Rose ? Cela expliquait pourquoi son visage lui avait paru si familier.
Il prit un autre nom et se présenta :
 - Rory Pond. Est-ce ... Votre femme et votre mère là-bas ?
Jack Smith secoua la tête et répondit :
 - C'est ma sœur jumelle, Sarah-Jane.
Le Docteur sursauta.
 - Et la personne âgée dans le fauteuil roulement est bien ma mère, enfin notre mère.
Le Docteur attendit la suite. D'après les noms des enfants, la mère était sûrement celle à laquelle il pensait.
 - Elle s'appelle Rose Smith.
Mais malgré cette quasi certitude, il eut mal, tellement mal. Sa Rose, sa belle et courageuse Rose ... Âgée, avec des cheveux blancs, des mains fripées, coincée dans un fauteuil roulant ... Sa Rose Tyler atteinte par la vieillesse, le temps ... Cela le brisait. Ses cœurs explosaient de douleur. C'était plus fort que lui. Il était encore jeune, plein d'adrénaline, d'énergie et Rose elle ... Elle était humaine. Tout simplement. Il savait qu'un jour viendrait où elle vieillirait, mais il n'y avait jamais vraiment prêté grande attention. Pour lui, il était presque impossible qu'elle vieillisse, pas après tout ce qu'elle avait vécu, tout ce qu'elle avait vu, tout ce qu'elle avait fait ... Il en avait cru qu'elle était une sorte d'immortelle. Mais c'était faux. Aujourd'hui elle était vieille, et un jour, elle mourra.
Le monde continuerait sa route, mais il s'arrêtera de tourner pour le Docteur.
Elle qui était si spéciale, était en fait mortelle, destinée au final à mourir. Comment le Docteur avait-il pu l'oublier ?
Il était parti en gardant le souvenir d'une Rose jeune et belle. Et il la voyait désormais, tellement différente, mais à la fois tellement la même.
Il en était bouleversé.
Jack Smith n'eut pas l'air de se rendre compte de son chagrin car il dit :
 - À chaque fois que nous venons à Londres lui rendre visite, nous l'emmenons nous-mêmes ici. Nous lui avons proposé de venir s'installer en Écosse comme nous, dans un coin plus tranquille que Londres. Elle a farouchement refusé, prétextant qu'elle avait des attaches dans cette ville. Des attaches qu'elle ne voudrait briser en aucun cas.
Le Docteur eut un sourire nostalgique. Bien sûr qu'elle voulait rester. C'était à Londres qu'elle avait vécu, l'avait rencontré. Après tout ce temps, elle ne l'avait pas oublié.
 - Elle semble aussi particulièrement aimer cet endroit, continua Jack. Enfin, pas le parc, plutôt le London Eye, d'après ce qu'on en a déduit. Elle peut rester des heures à le fixer. Elle dit que c'est ici qu'elle a scellé sa destinée.
Et le Docteur pensa qu'elle avait raison. Il s'étaient rencontrés dans le magasin dans lequel elle travaillait, mais c'est lorsqu'elle lui avait sauvé la vie du Nestene qu'il avait eu l'idée de l'emmener avec lui. Le London Eye avait été le lieu où sa vie commençait à être tracée.
 - Que fait-elle lorsque vous n'êtes pas là ? s'enquit le Docteur.
Jack haussa les épaules.
 - Elle nous assure qu'elle s'occupe beaucoup. Mais en réalité, je pense qu'elle reste dans un fauteuil, sans faire grand chose. Elle a toujours été comme ça. Rassurer les gens sur son état même quand ça ne va pas. Je me rappelle quand ma grand-mère, Jackie Tyler, est morte.
Le Docteur retînt une exclamation choquée. Jackie ...
 - Ma mère était dévastée, reprit Jack. J'étais jeune, mais je me souviens que Maman pleurait toute la journée. Puis ce fut son père, mais le coup porté fut moins violent. Ma mère a été élevée par sa propre mère pendant vingt ans, sans père. Alors évidemment, elles étaient extrêmement proches.
Le Docteur détourna le regard. Tout ces gens qu'il avait connus ... Morts. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas reçu cette douleur dans le cœur. Cette douleur spéciale lorsqu'il se rendait compte que ses amis n'étaient pas immortels et devaient mourir un jour. « Vous pouvez passer le reste de votre vie avec moi ; mais je ne peux pas passer le reste de ma vie avec vous ». C'était ce qu'il avait dit à Rose. Et maintenant qu'il ressentait toute cette douleur, cette souffrance, il aurait préféré être partout sauf ici en ce moment-même.
 - Mais Maman s'est relevée, continua Jack les yeux fixés sur sa mère, et elle a continué à se battre.
 - C'est une battante, approuva doucement le Docteur avec une pointe de fierté dans la voix. Elle devait être une excellente mère.
Jack rit.
 - Oh oui ! Quand nous étions jeunes, elle nous racontait des histoires sur un homme extraordinaire voyageant dans le temps et l'espace. Il était accompagné d'une personne, l'aidant dans ses aventures. Je me suis toujours demandé d'où elle tirait son imagination.
Le Docteur sourit, nostalgique.
 - Je lui ai conseillé de publier un livre sur ses histoires. Elle a répondu que ça ne serait pas bien. Je n'ai pas compris pourquoi. Mais quand elle nous racontait ces aventures ... Elle avait un air tellement heureux, mais tellement triste en même temps ...
Le Docteur écoutait en silence. Il avait continué à vivre dans le cœur de Rose, dans son esprit. Ses enfants avaient hérités des prénoms de ses amis ... D'un certain côté, elle n'avait jamais abandonné son ancienne vie.
 - Puis Papa est mort ...
Le Docteur mît un temps avant de comprendre ce que cela signifiait.
Coup au cœur. Le Métacrisis, son double ... Mort ...?
 - Comment ça ? murmura-t-il.
Jack soupira en se frottant les tempes.
 - Crise cardiaque, il y a quinze ans.
Nouveau coup de couteau. John Smith était mort. Son double, l'homme qui lui était identique avant sa régénération autant physiquement que mentalement. Mort d'une crise cardiaque. Lui qui avait tant de connaissances, qui pouvait survivre à tant de dangers ... Terrassé par une crise cardiaque.
 - On n'a rien vu venir, se confia Jack. Mon père, John Smith, a été foudroyé par l'attaque. Nous n'avions rien pu faire, il était mort avant d'être arrivé à l'hôpital.
Le Docteur, les larmes aux yeux, posa une main sur l'épaule de Jack qui sembla surpris de voir autant d'émotions dans le visage d'un inconnu.
 - Je suis désolée, fit le Docteur d'une voix brisée.
Jack hocha la tête.
 - Maman s'en est terriblement voulue. Elle n'arrêtait pas de répéter qu'elle aurait pu faire quelque chose, qu'elle aurait pu le sauver. Que c'était injuste ... termina-t-il sa voix se cassant sur le dernier mot.
À présent, les larmes coulaient sur les joues du Docteur. Des larmes de chagrin destinées à Jack et Sarah-Jane, à John ainsi qu'à Rose. Elle avait raison. C'était injuste. Elle avait tellement souffert. Elle avait suffisamment donné en douleur après sa séparation avec le Docteur, après la mort de ses parents ...
Le Docteur se rendit compte qu'il lui avait brisé la vie. En l'emmenant avec lui, il avait scellé son futur. Sa rencontre avec le Métacrisis avait été ce jour-là écrite, et donc sa mort ... Si elle était restée sur Terre, sans jamais rencontrer le Docteur, elle aurait pu avoir une belle vie. Sans danger, peut-être auprès de Mickey ?
Il lui avait détruit sa vie.
 - Après la mort de Papa, elle n'a plus jamais été la même, reprit Jack. Elle n'a plus jamais rit ou sourit de sa vie. Elle a arrêté de nous raconter les histoires de l'homme voyageant dans l'espace et le temps. Même il y a quinze ans nous adorions écouter ses récits incroyables.
Jack sourit, plongé dans ses souvenirs :
 - Le Docteur et son TARDIS.
Le Docteur le regarda. Apparemment pour Jack, ce n'était que des histoires. Des histoires passionnantes, mais irréelles, inventées. Peut-être, était-ce mieux ainsi.
 - Mais elle s'est arrêtée, dit brutalement Jack. Et les histoires se sont terminées. Fini le Docteur. Fini le TARDIS. Finis les planètes, les étoiles et les extraterrestres. Ses récits sont morts quand Papa a disparu, et elle avec.
Le Docteur prit une profonde inspiration pour éviter de pleurer, mais ce fut très difficile.
Sa Rose Tyler, sa belle Rose ...
Mais pourquoi était-il venu ici ? Il ne ressentait que peines, chagrins et douleurs.
Il voulait partir ... Et rester. Partir pour échapper à la souffrance, rester pour voir une dernière fois Rose.
Quelqu'un sembla décider pour lui, car Sarah-Jane se leva de son banc et se dirigea vers eux.
Lorsqu'elle fut en face de lui, il s'aperçut qu'elle ressemblait comme deux gouttes d'eau à Rose. Du moins elle devait lui ressembler lorsqu'elle avait vingt ans. Aujourd'hui, elle avait quelques rides, mais les traits de Rose étaient bel et bien là. Sarah-Jane le salua et les deux se présentèrent.
Jack expliqua brièvement à sa sœur qu'ils avaient beaucoup parlé tous les deux et le Docteur en profita pour se lever. Sans réfléchir, il demanda :
 - Je peux ... Je peux aller voir votre mère ?
 - Si vous le souhaitez, accepta Sarah-Jane, mais je vous préviens : elle ne parle pas beaucoup et préfère regarder le London Eye.
Le Docteur leur assura qu'il n'y avait pas de problème et s'avança dans le parc. Les enfants qui jouaient auparavant étaient partis, ainsi que leurs parents.
Il ne savait pas ce qu'il était en train de faire. Sûrement une erreur. Mais ses pas décidaient à sa place et très vite, il se retrouva plus proche du fauteuil roulant qu'il ne l'avait jamais été. Il se décala sur le côté, et le visage de Rose Tyler s'offrit à lui. Elle lui prêta à peine attention et le Docteur s'installa lentement à ses côtés, là où avait été Sarah-Jane avant. Rose, malgré la vieillesse, était parfaitement reconnaissable. Il pourrait la reconnaître dans une foule. En voyant ses tresses il sait l'impression de revenir des dizaines d'années en arrière.
Le silence s'étirait, et les deux avaient le regard fixé sur le London Eye.
 - Cette roue signifie beaucoup pour moi aussi, fit le Docteur afin de débuter la conversation.
Rose lui jeta un bref coup d'œil.
 - C'est mon fils qui vous en a parlé ?
 - Jack ? Effectivement.
Rose eut un regard légèrement vide et murmura :
 - Il n'a pas dû dire beaucoup de bien de moi ...
Le Docteur s'arracha à la roue et la regarda en fronçant les sourcils.
 - Pourquoi dites-vous cela ?
Rose soupira et tritura ses doigts noueux sur un petit carnet bleu comme la couleur TARDIS, déjà bien rempli.
 - Mes enfants ne comprennent pas pourquoi je viens ici, chaque jour. Ils ne comprennent pas ce que je dis, mais c'est très clair pour moi. Ils n'ont juste pas vécu ce que moi j'ai vécu.
Le Docteur ne dit rien. Parfois, il valait mieux écouter et ne rien dire. Et avec Rose c'était ce qu'il fallait faire quand elle ouvrait son cœur. Il fallait juste écouter.
Rose reprit la parole :
 - Avant tout allait bien. Jusqu'à ce que mon mari meurt. À partir de ce moment-là, ils en ont déduit que je délirais. Toutes ces histoires d'espaces, de planètes et d'étoiles, c'étaient juste des histoires, disaient-ils. Ils étaient assez vieux pour ne plus les entendre désormais. Ils pensent que je suis folle.
 - Mais il y a eu des attaques d'aliens ici, dit le Docteur, ils ne peuvent pas nier que vous dites la vérité !
 - Vous semblez bien informé jeune homme, répondit-elle. Il n'y a pas eu d'attaques d'extraterrestres depuis soixante ans. La bataille est presque un mythe désormais, et la plupart des gens qui ont vécu la guerre contre les Daleks et les Cybermens sont morts. Le reste n'ose pas en parler. Ils sont considérés comme des fous. Vous vous rendez compte ? Pendant quarante ans, nous avons vécus en harmonie, sachant que là-haut dans le ciel, vivaient des peuples entiers. Maintenant, nous sommes retombés dans l'ignorance, l'égocentrisme de ce petit monde.
Le Docteur songea que la race humaine avait le chic de transformer tout ce qui n'était pas normal et l'oublier afin de ne pas accepter la réalité, de s'en cacher.
 - Mais vous, vous savez que c'est faux, dit-il doucement.
 - Bien sûr que je le sais ! s'emballa-t-elle. J'ai vu des mondes différents, des peuples différents, des mœurs, des époques qui étaient différentes des miennes !
 - Je vous crois, la rassura-t-il, je vous crois.
Rose se détendit et son visage se plissa de chagrin.
 - C'est fini maintenant. Je ne voyagerai plus. J'ai fait mon temps. Mes aventures se sont arrêtées quand j'avais vingt ans. Mais j'ai continué à vivre grâce à mon mari et aussi parce que les extraterrestres avaient toujours été là. Maintenant que c'est fini c'est le vide. Et ma seule consolation est de revenir sur les lieux qui ont marqués ma vie.
Le Docteur pouvait ressentir toute la douleur de Rose, dans sa voix, sur son visage, dans ses mains qui tremblaient. Et il en souffrait terriblement.
 - Et que s'est-il passé ici ? demanda-t-il dans un souffle.
Rose plongea son regard sur le London Eye et répondit après quelques secondes de silence :
 - Un jour, alors que je travaillais dans un magasin, j'ai rencontré un homme pas comme les autres. Il m'a sauvé la vie. Plus tard en le croisant à nouveau, je l'ai accompagné jusqu'ici. Nous sommes allés dans les sous-sols en dessous de la grande roue. Ce fut mon tour de lui sauver la vie. C'est à partir de ce moment-là, qu'il a, je pense, eu l'idée de me demander de l'accompagner.
 - Et vous avez accepté.
 - Bien sûr.
 - Et ça a changé votre vie.
Rose sourit.
 - À tout jamais.
Un autre instant de silence. Puis :
 - Toutes nos aventures ... Je les retranscris ici, avoua Rose en tapotant son carnet. C'est ce que je fais de mes journées. Ça me prend beaucoup de temps, mais me permet de me replonger dans mes souvenirs. Je n'ai rien oublié. Tous les détails sont dans ma mémoire, comme si tout s'était passé hier ! Mes enfants pensent que je reste dans mon lit, le regard vide ... Mais c'est faux. Écrire me permet de revivre les événements, je ressuscite grâce à ça. Et j'espère qu'un jour ils sauront que tout ce que j'ai dit est la vérité.
Le Docteur posa une main sur celles de Rose. Celle-ci les fixa, perturbée.
 - Ils le sauront, assura le Docteur en la regardant.
Il retira doucement sa main, préférant ne pas aller plus loin et demanda :
 - Vous pensez encore à cet homme ? En dehors du temps où vous écrivez ?
 - J'ai pensé à lui toute ma vie. J'avais un mari formidable que je n'aurais changé pour rien au monde, mais l'homme avec qui j'ai voyagé était toujours dans mes pensées. Cela fait si longtemps ... Je me demande s'il m'a oubliée ...
 - Ne dites pas ça ! se récria le Docteur, attirant la surprise de Rose. Je veux dire ... se reprit-il. Je suis certain qu'il pense encore à vous.
Rose haussa les épaules, fataliste.
 - Je ne lui en voudrais pas si ça n'était pas le cas. Il en a tant fait pour moi ... Il est tout bonnement incroyable.
Elle se tut. Cette fois, elle n'irait pas plus loin, et le silence s'installa encore.
Finalement, le Docteur demanda d'une voix basse :
 - Comment s'appelait-il ? Cet homme qui a changé votre vie ?
 - Oh vous ne le connaissez pas, répondit Rose avec un léger sourire nostalgique. Il n'est même pas de cette planète.
 - Peu importe, dites-moi je vous en prie.
Il avait envie qu'elle le dise, qu'elle prononce son nom, qu'il l'entende de sa propre voix. Juste une dernière fois. Avant qu'il ne parte.
Rose tourna entièrement la tête vers lui cette fois.
 - Il s'appelait le Docteur.
Le Docteur savoura ce bref moment. Il savait qu'il était bientôt temps de partir. Mais il voulait faire une dernière chose avant.
 - Vous permettez ? fit-il en se levant.
Rose acquiesça et retourna à sa contemplation. Le Docteur se dirigea à grands pas vers Jack et Sarah-Jane qui se tournèrent vers lui.
 - J'ai vu que vous aviez discuté, remarqua Sarah-Jane. Elle ne vous a pas trop ennuyée j'espère ?
 - Loin de là, madame, répondit le Docteur. Vous auriez un stylo à me prêter ?
Jack en tendit un et le Docteur le lui prit avant de leur tourner le dos. Il sortit la photo de Rose et de lui, et la regarda longuement. Il n'aurait plus jamais le visage de Rose avec lui, plus jamais. Mais elle serait pour toujours dans sa tête. Rose ne vivra pas éternellement, elle en avait bien plus besoin que lui. Il l'aplatit face contre un banc et inscrivit quelque chose au dos, tentant d'imiter l'écriture de sa régénération précédente.
Il rendit le stylo à Jack et leur conseilla d'une voix sévère :
 - Votre mère est loin d'être folle. Elle est intelligente, courageuse, fidèle. Elle est tout à la fois, sauf une menteuse et une folle.
Laissant les deux interloqués derrière lui, il parcourut les quelques mètres qui les séparaient de Rose. Il en voulait à Jack et Sarah-Jane de faire souffrir leur mère comme cela, de la prendre pour une femme en plein délire. Elle ne méritait pas cela, elle qui avait vécu tant d'aventures, qui avait sauvé tant de peuples, qui avait sauvé le Docteur lui-même ... Elle ne devait recevoir que amour et reconnaissance après ce qu'elle avait accompli.
Il se posta devant Rose et s'accroupit devant elle. Rose baissa le regard sur lui. Elle fronça les sourcils et sembla bouleversée en plongeant son regard dans celui du Docteur.
 - Pourquoi ai-je l'impression de vous connaître ? bredouilla-t-elle.
Le Docteur ne répondit pas, mais comme Rose, les larmes lui montèrent aux yeux.
Il demanda d'une voix tremblante mais douce en désignant le carnet bleu :
 - Je peux ?
Rose le lui céda sans hésitation, instinctivement, et le Docteur l'ouvrit à la dernière page. Il glissa la photo, la cachant à la vue de Rose.
 - Qu'est-ce que c'est ? demanda-t-elle.
 - Un cadeau. Ne le regardez pas tant que je ne suis pas parti, d'accord ?
 - Pourquoi ?
Le Docteur sourit mais ne répondit pas. Il ne savait pas s'il aurait la force de prononcer d'autres paroles.
Il se redressa, les mains noueuses de Rose serrées dans les siennes, et planta un baiser tendre sur son front, exactement le même qu'il lui faisait lorsqu'ils voyageaient ensemble. Rose dû le reconnaître, car elle s'accrocha à sa veste, comme désespérée.
 - Attendez ... pria-t-elle ses yeux suppliants et brillants de larmes contenues.
 - Adieu Rose Tyler ...
Le Docteur s'arracha à sa main et lui tourna le dos.
Il resta sourd aux appels déchirants de Rose, ces appels qui voulaient être certain de l'identité de la personne avec qui elle avait discuté. Il marcha sans se retourner, les larmes jaillissant de ses yeux sans qu'il puisse les en empêcher.
Il ouvrit la porte de son TARDIS comme dans un rêve et la referma. Il remarqua à peine que le vaisseau avait réussi à se réparer de lui-même.
Il actionna la manivelle de mise en route, et le TARDIS s'enfuît dans un bruit assourdissant.


Rose resta là à fixer le parc. Pour la première fois, son attention s'était détournée du London Eye. Jack et Sarah-Jane arrivèrent en courant.
 - Maman ! s'écria sa fille. Que s'est-il passé ? Qui était-il ?
Rose ne répondit pas. Elle baissa les yeux sur son carnet bleu TARDIS, qu'elle avait tant mis de temps à trouver. Elle l'ouvrit à la dernière page.
Une photo s'en échappa et Jack la rattrapa au vol. Avant qu'il n'ait pu la voir, elle la lui arracha des mains et plongea ses yeux noisettes dedans.
 - Maman ... entendit-elle vaguement Sarah-Jane dire. C'est toi et Papa ...
Pas vraiment. C'était bien elle, à vingt ans, mais à ses côtés ce n'était pas John Smith. C'était le Docteur, son Docteur. Une larme perla au coin de son œil et roula sur sa joue sans qu'elle n'essaie de l'essuyer.
 - Il y a quelque chose inscrit au dos, remarqua Jack.
Rose retourna la photo, le cœur battant et lut les quelques mots, écrits d'une plume qu'elle connaissait très bien :
« Pour la fin de tes récits. J'ai changé, mais je ne t'ai jamais oubliée Rose Tyler. Et je ne t'oublierai jamais. »
Un sanglot lui échappa. C'était lui, le Docteur. Il l'avait retrouvée. Et il lui avait laissé un cadeau simple, mais merveilleux, tellement merveilleux.
 - Ce n'est pas Papa, finit-elle par dire, c'est le Docteur.
Bien évidemment, les questions n'allaient pas tarder à fuser, les exclamations ... Mais un bruit assourdissant leur parvint et Jack s'exclama :
 - Mais c'est quoi ça ?
Rose lui intima de se taire. Elle avait reconnu ce son. Elle l'entendait encore en rêve.
Pour la première fois depuis quinze ans, elle se mit à rire. À rire aux éclats, à rire de bonheur, de joie, de reconnaissance. Les mots ne suffiraient pas à décrire ce qu'elle ressentait à ce moment-là. C'était au-delà de tout ses rêves, de tout son bonheur.
Le Docteur lui offrait son dernier cadeau. Son TARDIS volant à travers les étoiles et les galaxies, emportant avec lui ce son caractéristique, ce son magique.
Le son de l'Univers ...


J'avoue, j'ai pas pu m'empêcher de faire quelque chose de triste (même si après ça tourne à de l'émotion nostalgique). Et j'avoue encore, j'ai versé de grosses larmes en écrivant cet OS. Peut être que vous ça ne vous l'a pas fait, mais en écrivant j'avais tout le temps de penser à des milliers de choses et ça me minait profondément. En plus, j'écoutais les musiques de Doctor Who, celles qui sont tristes, alors j'étais au bout de ma vie.

Veuillez m'excuser pour le quelques fautes si jamais vous en trouvez ;)

Néanmoins, j'espère que cet OS vous a plu, et n'hésitez à laisser un avis ! :)

Bisous !!

Liste des prévenus pour les prochains OS :

http://booknode.com/annabethfan_28784
http://booknode.com/tardiswho_21045474
Dernière modification par PtiteCitrouille le lun. 20 juin, 2016 10:57 am, modifié 1 fois.
annabethfan

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Re: The Sound of the Universe [Doctor Who]

Message par annabethfan »

Non t'avais pas le droit! T'avais pas le droit de faire ça à mon cœur!

Quand j'ai vu que t'avais posté, j'étais tellement contente, en plus le début avec la reine Victoria était drôle et puis après au fil de ma lecture j'avais les larmes aux yeux, la dernière phrase m'a brisé le cœur!

En fait, c'est triste parce que c'est beau évidemment, mais surtout parce que c'est réaliste. On sait qu'elle va vieillir, qu'elle ne voyagera plus, qu'elle perdra ses parents et potentiellement TenToo (ou le metacrisis peu importe) alors que le Docteur continue à parcourir le temps et l'espace. Il déteste regarder en arrière, il ne veut pas savoir, mais au moins il a offert un dernier cadeau à Rose.

C'était magnifique en tout cas! Je ne sais pas trop quoi dire d'autre en fait, c'était très bien écrit et j'ai bien aimé voir les enfants de Rose. L'idée des prénoms est très juste, beaucoup de fanfic font en sorte que Rose appelle son fils Jack, ça me semble tellement...évident! Par contre Sarah-Jane c'était une surprise, c'est une super idée!

Imaginer Rose dans un fauteuil roulant, qui n'a plus que ses souvenirs et qui les écrit chaque jour, ça a un côté tragique et romantique à la fois! Franchement, il y a une ambiance nostalgique qui plane tout au long de la lecture!

Bref, tu es incroyable! Préviens mois évidemment si tu fais d'autres OS sur DW :D
TardisWho

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Re: The Sound of the Universe [Série tv : Doctor Who]

Message par TardisWho »

Salut

je suis passée voir ta fanfiction car annabethfan a conseillé de lire ce que tu faisais.
Et franchement je suis pas déçu d'etre passee.

Ton chapitre etait si emouvant et magnifique à la fois. J'ai adore ton chapitre.
J'espère que tu en ecriras d'autre car c'etait sublime.

Tu pourrais me prevenir pour la suite.
PtiteCitrouille

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Re: The Sound of the Universe [Série tv : Doctor Who]

Message par PtiteCitrouille »

Bonjour ! :D

Cet OS ne peut être lu que si vous avez vu la saison 7 épisode 5 ! Désolée pour ceux qui ne peuvent pas le lire, j'essaierais de faire un autre OS où il faudra avoir vu que la saison 2 (j'ai une idée donc ..) :?



Voilà un nouvel OS sur Doctor Who mettant en scène Amy et Rory !
J'espère qu'il vous plaira et je vous souhaite une bonne lecture !

The end and the beginning of Amy and Rory Pond's story :

 - L'homme débraillé ...
La respiration rapide, le cœur battant, Amy déglutit difficilement et se retourna pour la dernière fois vers son ami. Cela ne prit que quelques millièmes de secondes, mais elle grava dans sa tête le visage du Docteur, ses cheveux, son nez, sa bouche, son regard désespéré, son nœud de papillon, sa veste en tweed, ses bretelles qui remontaient contre sa chemise claire ...
 - Adieu.
Il y eut un souffle de vent, elle sentit quelque chose de dur toucher son épaule et tout disparut.
C'était ... Comme un tourbillon noir. Il faisait sombre mais elle savait qu'elle virevoltait dans tous les sens. Était-elle consciente ? Elle avait une étrange impression. Comme lorsqu'on commence à s'endormir mais que notre conscience et toujours présente à la surface.
Cela ne dura que quelques secondes. Ou peut-être des minutes, des heures ? Des années ?
Puis soudain : le choc, les mains et les genoux raclant le sol goudronné, le son. Un vent frais lui fouetta le visage un instant et la lumière l'aveugla. Il y eut un bruit de Klaxon avant qu'Amy ne voit une basse voiture noire l'éviter au dernier moment. Elle cligna des yeux, perdue. Où était-elle ? Quand ? Et Rory, où était Rory ?
Une voix masculine la tira de ses pensées.
 - Eh, ne restez pas là !
Elle sentit des bras la porter et l'éloigner de la route. Une fois sur le trottoir Amy se tourna vers l'homme qui l'avait traînée jusqu'au bord. Elle le dévisagea et il fit de même. Il semblait être jeune, la trentaine tout au plus, des cheveux châtains qui supportaient un béret en feutre gris usé. Il était vêtu d'une veste marron qui avait elle aussi vécu. Amy devinait aisément à son regard qu'il devait être intrigué par ses vêtements. Elle portait un jean et un léger manteau marron par-dessus un T-shirt à rayures, alors que toutes les femmes était habillées en robes. Fleuries, à pois, point, unies, colorées. Mais en robe. Quant aux hommes, beaucoup avaient un chapeau, des démarches raides, l'air distingué. Le contraire de son interlocuteur.
Elle était donc sûrement dans le passé. Et puis, la pierre tombale de Rory indiquait qu'il était mort de vieillesse dans l'époque contemporaine à New York.
 - Que faisiez-vous sur la route ? demanda l'homme d'une voix éberluée.
Amy reporta son attention sur lui.
 - Je ... Je suis tombée.
L'homme hocha la tête, pas convaincu pour un sou.
 - Eh bien, restez sur le trottoir désormais, hein ?
Amy sourit brièvement et commença à s'éloigner. L'homme l'interpella :
 - Comment vous vous appelez ?
Amy se retourna, hésita un moment et répondit :
 - Amy.
 - Ravi de vous avoir rencontrée Amy, je m'appelle Frank.
Et il s'éloigna dans la rue tandis qu'Amy reprenait son chemin. Il lui semblait qu'elle était à New York mais elle n'était pas certaine de l'année. Elle se rendit à un kiosque et regarda la date. Avril 1938. Si loin ... Et à la veille de la guerre ...
Et toujours pas de Rory.
Amy regarda autour d'elle. Les lieux étaient les mêmes qu'à son époque. S'il elle se rappelait bien, elle n'était pas loin de Central Park. La vie allait bon train ici. Les vendeurs de journaux criaient pour attirer les clients, les échoppes étaient ouvertes, les femmes se promenaient avec leur sac, riant entre elles et se tenant par les bras, les hommes parcouraient les rues à grands pas, en hâte, les enfants se couraient après ... La vie continuait, mais Amy était perdue. Il y avait quelques minutes, elle était dans un cimetière de New York en 2012 et elle se retrouvait ici, dans la même ville, mais des années avant sa propre naissance. Elle reporta ses yeux sur l'endroit où elle avait atterri, sur la route. Il n'y avait pas de trace quelconque de son arrivée ici. L'ange avait bien fait son boulot ... Ou peut-être pas assez. Car Amy ne voyait pas Rory, nulle part. Pourtant le même ange les avaient touchés, le Docteur lui avait certifié qu'elle arriverait au même endroit que celui de Rory. Et pourtant il était invisible. Amy commença à paniquer. Et si le Docteur s'était trompé ? Et si Rory était tombé sur une autre époque ?
Maudit ange ! S'il elle avait pu, elle l'aurait fracassé de ses propres mains. Tout ce qu'elle voulait était être avec Rory, et après lui avoir retiré le Docteur et sa fille, on lui enlevait son mari ? Celui qu'elle aimait plus que tout ? C'était injuste ! Elle voulait le crier au monde entier, mais qui pouvait la comprendre ?
Ses raisons de vivre étaient ses voyages avec le Docteur et le Seigneur du Temps lui-même. Elle avait mis un petit temps avant de comprendre que Rory lui était indispensable, mais désormais, on lui avait tout retiré. Les voyages, le Docteur et son mari. Qui pouvait ressentir ce qu'elle ressentait ?
 - Vous allez bien mademoiselle ?
Une vieille femme se tenait près d'elle et l'observait avec inquiétude. Amy rendit compte qu'elle pleurait. Elle essuya ses joues et répondit :
 - Oui oui, tout va bien.
La vieille la regarda d'en bas, la bouche plissée.
 - Vous avez besoin de quelque chose ?
Amy allait certifier que non mais se ravisa. Peut-être que Rory, en débarquant ici était parti plus loin ? New York était grand, une personne pouvait très facilement disparaître au milieu de la foule.
 - Eh bien oui, fit-elle. Vous n'auriez pas vu un homme de mon âge environ, grands et mince, avec des cheveux châtains ? Avec un grand nez aussi.
La vieille dame eut un sourire compatissant et prit un air sincèrement désolé :
 - Non je suis désolée ma jolie. Je n'ai pas vu de personne telle que vous la décrivez.
Amy hocha la tête, lui assurant que ce n'était pas grave. La vieille dame déposa une main réconfortante sur son bras.
 - La ville est grande, vous le retrouvez forcément.
« Pas s'il est dans une autre époque », songea Amy.
Les deux femmes se quittèrent et Amy continua sa route, allant un peu n'importe où, demandant à tout le monde s'ils n'avaient pas vu quelqu'un comme Rory. Mais elle recevait à chaque fois des réponses négatives. Une femme lui dit même :
 - N'attendez pas après cet homme, il ne reviendra pas, ils sont tous comme ça après une rencontre éphémère.
Amy s'était retenue de l'étrangler. Oh s'il elle savait ... Rory qui l'avait attendue deux mille ans devant la Pandorica ... Seul, mettant sa vie en péril pour la protéger ... S'il elle savait ...
Amy erra longuement dans New York. À la fin de la journée elle ne sentait plus ses pieds tellement elle avait mal. A un moment, elle croisa une statue et elle ne pût s'empêcher de lui crier :
 - Tout ça c'est de votre faute !
Les passants s'éloignèrent vivement d'elle mais Amy n'en avait que faire. Elle voulut mettre des affiches dans les rues, mais lorsqu'elle se rendit dans un magasin d'imprimerie, elle déchanta bien vite. Elle n'avait pas de photo de Rory mais était prête à le dessiner, ce n'était pas un problème. Elle avait quelques livres sterling dans ses poches, elle pouvait les échanger à une banque, ce qu'elle fit. On lui donna quelques dollars américains dont elle ne connaissait pas la valeur et retourna au magasin d'imprimerie. Le vendeur ricana en voyant ses pièces.
 - Avec ça, c'est à peine si vous pouvez vous procurer une demi-feuille imprimée !
Amy tenta de bluffer :
 - Très bien, je vais aller autre part dans ce cas-là.
Le vendeur la regarda avec des yeux ronds.
 - Mais d'où sortez-vous ? Vous ne trouverez pas mieux autre part je puis vous le certifier !
 - Tous les escrocs disent ça, répliqua Amy.
Le vendeur secoua la tête, l'air abasourdi et dit :
 - Mais c'est la crise ma p'tite dame, il faut faire avec ! Le krach boursier de 29, ça vous dit rien ? Vous étiez où à ce moment-là ? Et bah on y est encore dedans dans cette crise.
Amy ouvrit la bouche puis la referma. Bien sûr, le krach boursier. Une des plus grandes crises économiques du XXème siècle. La valeur de la monnaie ne signifiait plus rien, les gens n'avait plus confiance en la monnaie. Et les prix augmentaient, le taux d'inflation explosait ... Le chômage atteignait des sommets inimaginables, des boutiques fermaient définitivement... Amy tourna le dos au vendeur et sortit lentement. Comment avait-elle pu oublier cette crise ? Toute cette famine, cette détresse de la population ... Et ceux qui tentaient de garder la tête hors de l'eau mais qui finissaient indéniablement par couler.
Maudit ange, il fallait qu'il l'ait envoyée ici.
Désespérée, affamée, sans argent (ou du moins qui ne valait plus rien, peut-être pouvait-elle acheter une feuille de salade avec ?), sans photocopies, toujours sans nouvelle de Rory, elle décida d'aller se réfugier dans Central Park et de s'installer sur un banc. Elle pouvait toujours dessiner le visage de ... Ah non. Comme l'avait dit le vendeur, elle n'avait même pas assez d'argent pour s'acheter une demi-feuille de papier.
Rageuse, elle frappa dans le banc sur lequel elle était assise, mais n'obtint qu'une douleur aiguë à son poing.
Elle n'en pouvait plus. La nuit tombait, elle n'avait aucun endroit pour dormir, elle avait froid, son moral était au plus bas ... Et dire qu'il y avait quelques heures, elle était en présence du Docteur, de Rory et de River, prêts à embarquer pour une nouvelle aventure ... Si seulement Rory n'avait pas été touché par l'ange ... Amy eut les larmes aux yeux en pensant à sa fille qu'elle n'avait quasiment jamais connue. Sa propre fille ... Et qu'elle ne reverrait jamais. Elle pensa à Brian, le père de Rory qui allait attendre indéfiniment leur retour, à sa tante Sharon, qui lui avait fait tourner la tête en bourrique, mais qu'elle aimait au fond, à son petit village d’Écosse qui allait terriblement lui manquer ... Et bien sûr au Docteur. L'homme qui lui avait montré les étoiles et les galaxies. Lui avait fait visiter les époques, les planètes ... Désormais souvenirs ... Toute sa vie précédente. Un bref écho qui n'avait pas encore eu lieu ici en 1938.
Peut-être était-ce à cause du trop plein d'émotions, du fait de ne pas avoir retrouvé Rory, du mal du pays et de l'époque ou alors les trois combinés à la fois, mais Amy éclata en sanglots. En sanglots lourds et douloureux. Il n'y avait plus personne pour l'entendre ici. Le parc était vide, il faisait nuit. Peut-être que la police viendrait la chercher. C'était sûrement mieux ainsi, elle aurait au moins un toit et à manger pour la nuit.
La fatigue et la longue journée de marche l'ayant éreintée, Amy finit par s'endormir, les jambes remontées contre elle, le menton dans les genoux.

Le soleil caressa doucement le crâne d'Amy de son apaisante chaleur. Elle ouvrit les yeux.
 - Salut !
Amy sursauta vivement et retint un cri en s'apercevant de la présence de quelqu'un à ses côtés sur le banc de Central Park. Elle mit du temps à se remémorer les aventures de la veille, ou à mettre un nom sur le visage de la personne en face d'elle. Frank avec son béret gris sur la tête. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux en réalisant que tout ça n'était pas un cauchemar, mais les refoula bravement. Pas question de craquer à nouveau.
 - Comment m'avez-vous retrouvée ? demanda-t-elle.
 - Oh j'ai un réseau d'alliés qui m'ont indiqués où vous étiez.
Amy haussa les sourcils et Frank sourit :
 - Non je rigole. Pur hasard. Je me promenais ici quand je suis tombé sur vous il y a à peine dix minutes. Vous avez faim ?
Amy acquiesça vivement, et Frank se leva, lui intimant de le suivre.
Amy n'hésita pas plus d'une seconde. Après tout, cet homme n'avait pas une méchante tête. Il l'avait bien tirée en-dehors de la route non ? Et il allait bien lui offrir à manger ? Donc il ne pouvait pas être méchant. Enfin, Amy l'espéra. Elle le rejoignit, les membres engourdis par la position dans laquelle elle avait dormi.
 - Où est-ce que vous m'emmenez ? s'enquit-elle.
Frank désigna un point derrière les arbres.
 - En plein Central Park ? s'étonna-t-elle.
Frank lui jeta un coup d'œil et acquiesça.
 - Je n'habite pas un de ces palaces comme on en trouve en plein New-York.
Amy l'observa discrètement des pieds à la tête. Il n'avait pourtant pas l'air d'un sans-abri. Enfin, un peu, mais elle avait vu pire. Il ne semblait pas malade ou vêtu de loques, même si sa veste paraissait avoir fait son temps. Amy se demanda pourquoi il lui proposait à manger. S'il était sans-abri, peut-être voudrait-il garder pour lui le peu qu'il possédait ? Ou alors c'était quelqu'un d'altruiste et de gentil.
Frank emprunta un petit sentier qui les éloignait du cœur du parc. Ils continuèrent quelques minutes en silence, s'écartant des bruits de voitures, et s'enfonçant dans la nature. Amy était impressionnée. Ils étaient en plein New-York, et pourtant elle avait l'impression de se trouver en forêt à des kilomètres du moindre village.
Ils tournèrent sur la gauche et Amy s'immobilisa brusquement.
Devant elle, se trouvait une sorte de village, constitué de tentes et de cabanes fabriquées avec du bois, du carton, des plaques de tôle, des tuyaux. Des hommes, des femmes et des enfants vaquaient à leurs tâches quotidiennes, lavaient leur linge dans des bacs d'eau, le suspendait là où ils pouvaient, faisaient un feu, chauffaient leur nourriture dans des casseroles usées sûrement trouvées dans des déchetteries, buvaient leur thé ou autre dans leur bol ou tasse tout en réchauffant leurs mains froides ... Amy observa cette mini communauté qui vivait dans la misère alors qu'à quelques centaines de mètres d'ici, se dressait la grande ville de New York, avec ses hauts buildings. Tous ces gens qui n'avaient rien demandé à personne et se retrouvaient là du jour au lendemain pendant que d'autres en pleine ville se plaignaient de la crise mais pouvaient encore se targuer d'être abrité et nourri. Ils étaient les noyés qui avaient tenté de garder la tête hors de l'eau, mais qui avaient fini par sombrer.
La misère et la précarité, réunies en un seul et même endroit.
Frank s'approcha d'elle.
 - Tu ne crains rien ici, dit-il.
 - Je sais, répondit-elle sans réfléchir, en faisant à peine attention au tutoiement.
Et pourtant c'était ce qu'elle pensait réellement. Toutes ces personnes, qui avaient connus la misère, avaient fini par devenir conciliant à tout, et à être altruistes. Elle n'en avait pas peur. Elle avait juste une peine immense pour eux.
Amy repensa au vendeur qui lui avait appris que c'était la crise. Il ne la connaissait pas. Il parle, mais ne la vit pas, ne la comprend pas. Il avait encore un travail, à manger, un toit. Mais la crise était là, c'était indéniable. Pas en dehors, mais ici. Les oubliés de New York. Hooverville.
Amy fit un pas en avant et pénétra avec Frank dans le village. Plusieurs personnes le saluait sur leur passage et jetaient un regard curieux sur Amy. Une file d'hommes passèrent à côté et Frank en arrêta un.
 - Que se passe-t-il ?
 - Y a une offre de boulot pour une construction d'immeuble ! J'espère qu'un maximum d'entre nous va être pris !
Frank hocha la tête et ajouta :
 - Faites attention surtout. Rappelle-toi ce qu'il s'est passé il y a huit ans.
L'homme le promit et s'apprêtait à partir lorsqu'il vit Amy.
 - Une nouvelle ? fit-il.
 - Peut-être, répondit Frank.
L'homme offrit un sourire à Amy et dit :
 - Les nouveaux pullulent en ce moment ! Foutue crise. Je m'appelle Marco.
 - Amy.
 - Enchanté Amy ! J'y vais, sinon il n'y aura plus de travail pour moi !
Et Marco s'en alla en courant rejoindre les autres.
Frank reprit la marche avec Amy.
 - Marco est un immigrant italien. Il a quitté sa famille pour construire une nouvelle vie ici. Une fois qu'il gagnera sa vie, il demandera un passeport pour sa famille. Quand une personne est déjà bien installée sur un territoire, c'est bien plus facile de faire venir ses proches après. Le premier est toujours le plus compliqué. Tu en vois l'exemple avec Marco.
Amy ne dit rien et Frank continua :
 - Il n'arrête pas de dire qu'un jour il deviendra riche. C'est pour ça qu'il se rend à toutes les offres d'emplois.
 - Il y arrivera peut-être un jour ? dit Amy.
Frank la regarda.
 - Il est là depuis huit ans.
Amy baissa la tête. Alors c'était comme ça ? Les hommes qui tombaient ici n'en ressortaient jamais ?
 - Et toi ? demanda-t-elle. Depuis quand es-tu là ?
Le visage de Frank s'assombrit légèrement.
 - Depuis presque le début. Le début de la Grande Dépression, le « jeudi noir » a eu lieu en octobre 1929. Je suis arrivé en février 1930.
Amy se mordit les lèvres. Cela faisait huit ans qu'il était ici. Il avait dû en voir des personnes arriver.
 - Certaines personnes s'en sont sorties ? interrogea-t-elle.
 - Bien sûr. En huit ans, il en fallait bien. Mais ils ne sont pas nombreux. On ne revoit pas la plupart d'entre eux.
Cela n'étonna pas Amy. Pourquoi, après avoir réussi à sortir de la misère, certains retourneraient revoir les personnes qu'ils avaient côtoyé, faisant remonter à la surface des souvenirs douloureux ? Ou alors peut-être était-ce une question de culpabilité ? Parce qu'eux avaient réussi à s'en sortir mais pas les autres ?
 - Et comment es-tu arrivé ici ? demanda-t-elle, curieuse.
 - Je viens du Tennessee, et d'une famille très nombreuse. Mon père était mort et ma mère n'arrivait pas à tous nous nourrir. Âgé de 21 ans, j'étais l'aîné. J'ai décidé de partir pour que ma mère ait une bouche de moins à nourrir et qui sait, peut-être lui donner de quoi subsister quand j'aurais gagné ma vie ? C'est tous notre rêve ici. Quoiqu'il en soit, j'ai vite compris que je n'arriverais pas à faire ma place en plein crise. J'ai atterri ici et n'ai plus jamais quitté le coin.
Amy était sincèrement désolée pour lui. Il ne méritait pas ça. Aucune des personnes ici ne méritait de vivre dans cette précarité.
Frank se dirigea vers une tente, plus grande que les autres et s'y engouffra. Amy resta à l'extérieur, pantelante.
 - Entre Amy, fit la voix de Frank à l'intérieur.
La jeune rousse obéit. L'intérieur était sombre et rudimentaire. Un drap se trouvait sur le côté avec une couverture. Une lampe à huile était posée par terre, éteinte. Frank dénicha deux morceaux de pain et en lança un à Amy, qui l'attrapa.
 - Désolé, s'excusa Frank, c'est tout ce qu'on a.
 - C'est très bien, s'empressa de répondre Amy. Tu me donnes à manger alors que tu n'étais pas obligé.
Frank haussa les épaules et dit en ressortant :
 - Tu as de grandes chances de finir ici, alors ...
Amy resta silencieuse. Il avait sûrement raison. Même si elle retrouvait Rory, ils n'avaient pas d'argent, pas de travail, rien. Même si Rory avait son diplôme de médecin, ça ne servirait à rien en période de crise.
Ils s'assirent devant la tente de Frank et grignotèrent leur morceau de pain en silence. Des fois, des personnes saluaient Frank et Amy finit par demander :
 - Tu as une place importante ici ?
Frank sourit légèrement.
 - Je suis le chef de ce village, si on peut dire. Depuis plus de sept ans. Le dernier chef, Solomon, est mort en novembre 1930.
Amy ne demanda pas la raison du décès. Sûrement de famine, ou de maladie. Et puis Frank semblait encore touché par cette perte. Elle ne voulait pas remuer le couteau dans la plaie.
Soudain, un couple passa devant eux. L'homme fit un signe de main à Frank et celui-ci lui fit un sourire. Amy ne montra rien mais à l'intérieur d'elle-même, elle était stupéfaite. Car l'homme semblait à moitié ... À moitié quoi d'ailleurs ? Cochon ? Comment était-ce possible ?
Frank dû remarquer son trouble et l'éclaira :
 - C'est Laszlo et sa femme Tallulah. Avec trois L et un H.
Amy lui jeta un coup d'œil pour voir s'il plaisantait. Ce qui ne semblait pas le cas.
 - Et ..., hésita-t-elle, que lui est-il arrivé à Laszlo ?
 - Tu veux dire pour son visage ?
Amy acquiesça.
 - Ça s'est déroulé en octobre 1930.
« Le même mois que la mort de Solomon », pensa Amy. Elle s'étonna qu'il se souvienne de la date précise.
 - Et qu'est-ce qu'il s'est passé ? demanda-t-elle une nouvelle fois.
Frank hésita, lui jeta un coup d'œil, et répondit par une autre question :
 - Tu n'es pas d'ici, n'est-ce-pas ?
Amy cligna des yeux.
 - De New York tu veux dire ? Non je viens de ... d’Écosse.
« Et de 2012 également ».
 - Qu'est-ce qui te fait dire ça ? ajouta-t-elle. À part mon accent je veux dire.
Frank inspira et dit finalement :
 - Si tu étais de New York tu saurais ce qu'il s'est passé en 1930.
 - Laisse-moi deviner, railla-t-elle, en octobre ?
Frank la regarda, surpris.
 - Comment tu sais ça ?
 - Oh, je sais pas, dit-elle ironiquement. Il s'est passé quelque chose avec ce Laszlo en octobre 1930 et Solomon est mort le même mois, la même année. Il y a forcément un lien.
Frank la fixa encore quelques secondes puis répondit enfin :
 - C'est vrai ... Mais si je te disais la vérité, tu ne me croirais pas.
 - Oh ne t'inquiète pas pour ça, les britanniques sont très ouverts d'esprit.
Frank haussa les sourcils.
 - Même pour les aliens ?
Amy perdit le sourire. Comment ça des aliens ? New York avait déjà été attaquée par des extraterrestres en 1930 ? Des anges ? Frank ne fit pas attention à sa réaction et continua :
 - Une race appelée Dalek a voulu faire des humains des soldats en transformant leur esprit en Daleks.
Amy reçut comme un choc électrique. Elle se raidit et souffla :
 - Les Daleks ...
Frank se tourna vers elle surpris.
 - Tu les connais ?
Amy replongea dans ses souvenirs. Churchill, la Pandorica ...
 - Je les ai déjà rencontrés ...
Frank parut ébahi.
 - Tu as rencontré des aliens ? Des Daleks ?
Amy ne répondit pas. Si des Daleks étaient venus alors peut-être que le Docteur aussi.
 - Comment vous en êtes-vous sortis ? demanda-t-elle.
Frank sourit, les yeux brillants.
 - Grâce à un homme extraordinaire. Il était accompagné d'une jeune femme, Martha.
Amy tiqua. Martha ? Le Docteur n'en avait jamais parlé. Qu'avait-elle espéré ? Qu'elle avait été la seule ? En y réfléchissant, cela lui parut stupide d'avoir pensé à ça. Bien sûr qu'elle n'avait pas été la seule, il y en avait eu d'autres, et il devait sûrement être avec une autre en ce moment. Quoique peut-être pas aussi rapidement après sa disparition. Elle avait bien vu le regard bouleversé du Docteur quand elle s'apprêtait à partir. Elle l'avait entendu lui dire de ne pas le quitter. Il allait avoir besoin de temps, mais Amy savait qu'il devait avoir quelqu'un avec lui pour l'arrêter, l'épauler, le faire sentir moins seul.
 - Comment était cet homme ? voulut-elle savoir.
 - Grand, et mince, répondit immédiatement Frank en plongeant dans ses souvenirs. Des cheveux courts mais complètement ébouriffés sur le dessus.
Amy fronça les sourcils. Son Docteur n'avait pas ces cheveux là. Puis elle se rappela qu'il pouvait se régénérer et ce faisant, devait changer de visage et de personnalité. Le Docteur que Frank avait rencontré devait être une autre régénération.
 - Je me rappelle qu'il était vêtu d'un costume bleu foncé et d'un long manteau marron.
Non, ce n'était définitivement pas son Docteur.
 - C'est lui qui a vaincu les Daleks avec son amie Martha. Il nous a jamais dit son vrai nom mais il s'appelait ...
 - Le Docteur, termina Amy dans un sourire.
Frank se retourna vers elle encore une fois éberlué :
 - Ça alors tu le connais ?
Amy lui raconta qu'elle voyageait avec lui jusqu'à la veille.
 - Mais alors qu'est devenue Martha ? s'enquit Frank d'un air inquiet.
Amy haussa les épaules.
 - Le Docteur ne m'a jamais parlé d'elle.
Frank baissa la tête puis la releva pour détailler ses vêtements.
 - Martha aussi était habillée étrangement. Rares sont les femmes qui portent des pantalons.
Amy ne dit rien et Frank ajouta :
 - Dis moi, tu n'es pas réellement tombée sur la route ? Tu es apparue comme ça, venant de nulle part.
Amy finit par lui raconter qu'elle venait du futur. Lorsqu'il entendit ça, Frank ouvrit des yeux ronds mais ne protesta pas. Après tout, si les aliens existaient ... Amy lui décrivit les anges et ce qu'ils faisaient.
 - Mon mari a été touché par un ange dans le New York de 2012. J'ai décidé de le suivre et me suis laissée emporter.
 - Et l'ange t'as envoyée ici, déduisit Frank.
Amy acquiesça mais murmura :
 - Mais je ne le retrouve pas. Le Docteur m'a certifié que j'atterrirais au même endroit ...
Frank lui pressa l'épaule.
 - Tu finiras bien par le retrouver. New York c'est grand, mais pas infini. Si le Docteur t'as dit que tu serais au même lieu que ton mari, alors tu peux lui faire confiance. Je le connais peu, mais c'est un homme de valeur.
- Je le sais ...
Frank se leva en essuyant son pantalon de ses mains.
 - Je ferai une annonce dans la journée pour s'assurer que personne ne l'a vu. Description, nom, âge.
 - Merci beaucoup, remercia Amy en se levant également.
 - En attendant, qu'est-ce que tu dirais de vivre parmi nous, en attendant de trouver ton mari ? proposa Frank en désignant le village. Je sais que c'est la misère ici, que c'est une vie dure, mais c'est mieux que de se retrouver dans la rue, sans toit ni rien.
Amy savait bien que cela allait être difficile de vivre ici, mais elle était émue de l'offre de Frank. Une communauté entière, vivant dans la pauvreté, se battant pour le moindre quignon de pain, pour le moindre souffle de feu, la moindre parcelle de couverture, serait prête à l'intégrer dans ses rangs. Elle leur en serait éternellement reconnaissante. C'est pourquoi elle accepta avec émotion, et Frank lui sourit.
 - Avant que tu puisses construire ton propre toit, on va essayer de te trouver un endroit où vivre.
Il se mit à marcher entre les maisons, Amy sur ses talons.
 - On a eu un nouveau il y a une semaine, un infirmier. C'est bien un des premiers du domaine médical que l'on trouve ici. Le dernier en date était l'année dernière mais il est parti au bout d'un mois. Il avait trouvé un travail à temps plein. On l'a plus jamais revu.
Amy accéléra la cadence et le rejoignit.
 - Un infirmier ? releva-t-elle.
 - Oui, acquiesça Frank, ça ne fait qu'une semaine qu'il est là, et il est déjà considéré comme le bon Dieu. Les médecins sont rares ici, et toujours très utiles.
Amy commençait à reprendre espoir. Rory était infirmier, et si l'homme dont parlait Frank était lui ?
 - Comment s'appelle ton mari au fait ? demanda Frank.
 - Rory, répondit-elle, ce qui fit stopper Frank.
Celui-ci la regarda et répéta :
 - Rory ?
Amy, pleine d'espoir, s'écria :
 - Oui, Rory, Rory Williams !
 - Oh ...
Frank prit un air navré et secoua la tête.
 - Non désolé, c'est pas lui. Je pensais que l'infirmier c'était lui ... Désolé.
L'excitation d'Amy retomba comme un soufflé. Elle avait tellement cru ... La mort dans l'âme, elle reprit son chemin aux côtés de Frank qui semblait vraiment s'en vouloir de lui avoir procuré cet espoir.
 - C'est là, dit finalement Frank en désignant une tente.
Comme c'était celle de l'infirmier, ils avaient planté un drap blanc avec une croix rouge peinte dessus.
Frank passa la tête dans la tente mais secoua la tête.
 - Il n'est pas là.
 - Vous cherchez le médecin ? fit une voix de fillette.
Amy se retourna. Une gamine de dix ans environ aux boucles brunes les regardaient d'un air curieux.
Frank se pencha vers elle.
 - Tu l'as vu ?
La petit hocha la tête.
 - Il était en train de regarder ce qu'avait Anthony, parce qu'il n'arrête pas de pleurer. Je crois qu'il fait juste ses dents.
Frank la remercia et demanda à Amy de le suivre. Frank tourna à une maison et s'exclama alors qu'Amy arrivait :
 - Ah bah tiens ! Le voilà, là-bas près de la maison en bois !
Amy regarda dans la direction indiquée. Et son cœur rata un battement. Ses cheveux châtains, elle les reconnaîtrait entre mille. Ce visage ...
Rory se tourna et son regard croisa le sien. Ses yeux laissèrent transparaître tout plein d'émotions : la surprise, l'incompréhension, l'espoir, la joie ...
 - Amy ? appela-t-il.
Amy éclata de rire, de joie. Elle se mit à courir, se fichant des regards surpris des gens. Elle se fichait de paraître pour une folle, se fichait des larmes qui roulaient inlassablement sur ses joues. Tout ce qu'elle voyait c'était Rory qui courait vers elle également. Elle le percuta tellement fort qu'il faillit partir en arrière. Elle plongea son nez dans son cou, respirant son odeur, encore et encore, passa la main dans ses cheveux, le serra plus fort qu'elle ne l'avait jamais serré. Elle laissa les larmes couler librement.
Elle entendait Rory rire contre elle, l'air de ne pas croire à ce qui lui arrivait.
Leur joie éclatait de lumière au milieu de ce village sombre et triste, et les personnes autour ne pouvaient s'empêcher de sourire, même s'il ne savait pas ce qu'il se passait.
Pour la première fois depuis son arrivée, Amy se sentait le cœur léger, comme si rien ne pouvait les atteindre désormais. Adieu la misère, la crise, la guerre qui approchait, seul comptait leurs retrouvailles et la vie qui s'étendait devant eux.
L'histoire d'Amy et Rory Pond ne faisait que commencer.

Voilà j'espère qu'il vous a plu ! J'ai hâte de connaître vos avis ! Pour une fois j'ai fait un HAPPY END ! Plus les jours passent, plus je m'étonne moi-même :lol:

Il me semble avoir triché sur le point de Hooverville à Central Park : a priori il n'aurait existé qu'entre 1931 et 1933, mais comme dans Doctor Who saison 3, Martha et le Doctor se rendent à Hooverville Central Park en 1930, je ne suis pas sûre.
Dernière modification par PtiteCitrouille le dim. 26 juin, 2016 5:46 pm, modifié 1 fois.
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Re: The Sound of the Universe [Série tv : Doctor Who]

Message par aleclave66 »

Clem !!! J'ai l'impression que tu le fais exprès !!!!! Quand j'ai vu que t'avais posté une nouvelle histoire je me suis dit "génial :D :D !!!!!" Et puis après je vois "saison 5 épisode 7 :o :o " et là je suis en mode "grrrr :evil: :evil: elle le fait exprès parce qu'elle sait que je vais pas pouvoir le lire ou quoi !!!!!" Non parce que ça fait quelques temps que tu me parles des saisons que je ne PEUX PAS voir !!!! (L'épisode special sur ta fic, l'épisode 1 saison 5 sur mon mur, ... ) Tu le fais exprès c'est ça ?!
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Re: The Sound of the Universe [Série tv : Doctor Who]

Message par PtiteCitrouille »

aleclave66 a écrit :Clem !!! J'ai l'impression que tu le fais exprès !!!!! Quand j'ai vu que t'avais posté une nouvelle histoire je me suis dit "génial :D :D !!!!!" Et puis après je vois "saison 5 épisode 7 :o :o " et là je suis en mode "grrrr :evil: :evil: elle le fait exprès parce qu'elle sait que je vais pas pouvoir le lire ou quoi !!!!!" Non parce que ça fait quelques temps que tu me parles des saisons que je ne PEUX PAS voir !!!! (L'épisode special sur ta fic, l'épisode 1 saison 5 sur mon mur, ... ) Tu le fais exprès c'est ça ?!
Ahhh je saiiiis, je suis désoléééeee ! Mais en vrai je me disais "argh, mais Cazo et Alec pourront pas le lire, elle vont sûrement être deg", mais c'est pour cet OS que j'ai eu l'inspi ^^ Le prochain, promis, tu pourras le lire ! J'ai une marge de 4 saisons, je vais bien trouver un truc ! J'ai 3 idées d'OS là, j'ai juste à les écrire :D Mais j'ai 1977-1997 aussi, donc là j'ai pas le temps .. En tout cas, y en aura un autre durant l'été je pense, je tiendrais pas tout l'été sans écrire sur Doctor Who !!
Encore désolée ma pauvre Alec !!!
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Message par aleclave66 »

PtiteCitrouille a écrit :
aleclave66 a écrit :Clem !!! J'ai l'impression que tu le fais exprès !!!!! Quand j'ai vu que t'avais posté une nouvelle histoire je me suis dit "génial :D :D !!!!!" Et puis après je vois "saison 5 épisode 7 :o :o " et là je suis en mode "grrrr :evil: :evil: elle le fait exprès parce qu'elle sait que je vais pas pouvoir le lire ou quoi !!!!!" Non parce que ça fait quelques temps que tu me parles des saisons que je ne PEUX PAS voir !!!! (L'épisode special sur ta fic, l'épisode 1 saison 5 sur mon mur, ... ) Tu le fais exprès c'est ça ?!
Ahhh je saiiiis, je suis désoléééeee ! Mais en vrai je me disais "argh, mais Cazo et Alec pourront pas le lire, elle vont sûrement être deg", mais c'est pour cet OS que j'ai eu l'inspi ^^ Le prochain, promis, tu pourras le lire ! J'ai une marge de 4 saisons, je vais bien trouver un truc ! J'ai 3 idées d'OS là, j'ai juste à les écrire :D Mais j'ai 1977-1997 aussi, donc là j'ai pas le temps .. En tout cas, y en aura un autre durant l'été je pense, je tiendrais pas tout l'été sans écrire sur Doctor Who !!
Encore désolée ma pauvre Alec !!!
C'est pas si grave tu sais, te rend pas malade pour ça !!!! Mais tu admettra que ces derniers temps, c'est comme si l'univers (enfin surtout toi en fait !!!) m'envoyait des messages pour que je regarde la suite de Doctor Who !!!! Oui !!!!!! Mais en même temps 4 saisons c'est pas si long que ça en fait (ça fait qu'une soixantaine d'épisodes, c'est presque rien)
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Message par PtiteCitrouille »

aleclave66 a écrit :
PtiteCitrouille a écrit :
aleclave66 a écrit :Clem !!! J'ai l'impression que tu le fais exprès !!!!! Quand j'ai vu que t'avais posté une nouvelle histoire je me suis dit "génial :D :D !!!!!" Et puis après je vois "saison 5 épisode 7 :o :o " et là je suis en mode "grrrr :evil: :evil: elle le fait exprès parce qu'elle sait que je vais pas pouvoir le lire ou quoi !!!!!" Non parce que ça fait quelques temps que tu me parles des saisons que je ne PEUX PAS voir !!!! (L'épisode special sur ta fic, l'épisode 1 saison 5 sur mon mur, ... ) Tu le fais exprès c'est ça ?!
Ahhh je saiiiis, je suis désoléééeee ! Mais en vrai je me disais "argh, mais Cazo et Alec pourront pas le lire, elle vont sûrement être deg", mais c'est pour cet OS que j'ai eu l'inspi ^^ Le prochain, promis, tu pourras le lire ! J'ai une marge de 4 saisons, je vais bien trouver un truc ! J'ai 3 idées d'OS là, j'ai juste à les écrire :D Mais j'ai 1977-1997 aussi, donc là j'ai pas le temps .. En tout cas, y en aura un autre durant l'été je pense, je tiendrais pas tout l'été sans écrire sur Doctor Who !!
Encore désolée ma pauvre Alec !!!
C'est pas si grave tu sais, te rend pas malade pour ça !!!! Mais tu admettra que ces derniers temps, c'est comme si l'univers (enfin surtout toi en fait !!!) m'envoyait des messages pour que je regarde la suite de Doctor Who !!!! Oui !!!!!! Mais en même temps 4 saisons c'est pas si long que ça en fait (ça fait qu'une soixantaine d'épisodes, c'est presque rien)
L'Univers et le Temps t'envoie des messages (BAD WOOOLLFF) :ugeek: :ugeek:
REGARDE LA SUITE DE DOCTOR WHO !!!!!
En 4 saison, 3 compagnes (4 en comptant Mickey et Jack) franchement on peut trouver des trucs !
60 épisodes, 2700 minutes, 162000 secondes de Doctor Who :ugeek: :geek:
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Re: The Sound of the Universe [Série tv : Doctor Who]

Message par aleclave66 »

PtiteCitrouille a écrit :
aleclave66 a écrit :
PtiteCitrouille a écrit :
Ahhh je saiiiis, je suis désoléééeee ! Mais en vrai je me disais "argh, mais Cazo et Alec pourront pas le lire, elle vont sûrement être deg", mais c'est pour cet OS que j'ai eu l'inspi ^^ Le prochain, promis, tu pourras le lire ! J'ai une marge de 4 saisons, je vais bien trouver un truc ! J'ai 3 idées d'OS là, j'ai juste à les écrire :D Mais j'ai 1977-1997 aussi, donc là j'ai pas le temps .. En tout cas, y en aura un autre durant l'été je pense, je tiendrais pas tout l'été sans écrire sur Doctor Who !!
Encore désolée ma pauvre Alec !!!
C'est pas si grave tu sais, te rend pas malade pour ça !!!! Mais tu admettra que ces derniers temps, c'est comme si l'univers (enfin surtout toi en fait !!!) m'envoyait des messages pour que je regarde la suite de Doctor Who !!!! Oui !!!!!! Mais en même temps 4 saisons c'est pas si long que ça en fait (ça fait qu'une soixantaine d'épisodes, c'est presque rien)
L'Univers et le Temps t'envoie des messages (BAD WOOOLLFF) :ugeek: :ugeek:
REGARDE LA SUITE DE DOCTOR WHO !!!!!
En 4 saison, 3 compagnes (4 en comptant Mickey et Jack) franchement on peut trouver des trucs !
60 épisodes, 2700 minutes, 162000 secondes de Doctor Who :ugeek: :geek:
Ouais bof, Bad wolf en ce moment c'est surtout toi !!!!
Ah tu vois qu'est ce que je disais !!!!!
Euh... ça fait 5 et pas 4 en comptant Mickey et Jack (je vais peut être t'apprendre un truc mais 3+2=5 et pas 4 !!!)
Tu t'es vraiment amusée à compter ? Mais bon maintenant je suis convaincue c'est bon tu as assez de matière pour faire au moins 5 OS !!!!
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Re: The Sound of the Universe [Série tv : Doctor Who]

Message par PtiteCitrouille »

aleclave66 a écrit : Ouais bof, Bad wolf en ce moment c'est surtout toi !!!!
Ah tu vois qu'est ce que je disais !!!!!
Euh... ça fait 5 et pas 4 en comptant Mickey et Jack (je vais peut être t'apprendre un truc mais 3+2=5 et pas 4 !!!)
Tu t'es vraiment amusée à compter ? Mais bon maintenant je suis convaincue c'est bon tu as assez de matière pour faire au moins 5 OS !!!!
Ouais c'est vrai ! :D
Ca va devenir quelque chose d'instinctif !! :lol:
.... :lol: :lol: :lol: tu sais que j'étais en mode "si ça se trouve je me suis plantée pour les calculs avec les secondes et tout" mais en fait c'est sur un petit calcul de merde que je me plante ! Non mais c'était une erreur, genre j'ai pas fait exprès, je sais que 3+2=5 !
Crois pas, j'avais la calculatrice avec moi :lol: eehhh oui, je vais pouvoir écrire tout plein d'OS !! *-*
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Re: The Sound of the Universe [Série tv : Doctor Who]

Message par aleclave66 »

PtiteCitrouille a écrit : Ouais c'est vrai ! :D
Ca va devenir quelque chose d'instinctif !! :lol:
.... :lol: :lol: :lol: tu sais que j'étais en mode "si ça se trouve je me suis plantée pour les calculs avec les secondes et tout" mais en fait c'est sur un petit calcul de merde que je me plante ! Non mais c'était une erreur, genre j'ai pas fait exprès, je sais que 3+2=5 !
Crois pas, j'avais la calculatrice avec moi :lol: eehhh oui, je vais pouvoir écrire tout plein d'OS !! *-*
Non mais si ça se trouve tu t'es vraiment plantée pour les secondes !! (j'ai pas refait les calculs, je suis pas folle !!! Enfin si mais non :lol: :lol: ) Mais ne t'inquiètes pas, moi je sais pas faire 9-2 alors... Encore heureux que tu saches !!!!
Je m'en doute, c'est trop long de faire ça de tête (en même temps moi je suis tellement flemmarde que je l'aurai pas fait avec la calculatrice non plus :lol: :lol: ) OUAIIIIIIS !!!! Avec le couple Rose/Doctor ?
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Re: The Sound of the Universe [Série tv : Doctor Who]

Message par annabethfan »

Alec, Cazo', soyez pas jalouses mais moi je peux lire :twisted: :lol: :lol:

Alors... Déjà Clem t'as eu une super idée c'est génial! Quand j'ai vu qu'elle avait débarqué dans le NY des années 30 et que le mec se présente comme Frank, j'ai tout de suite pensé à l'épisode de la saison 3 mais je me disais que c'était peut-être une coïncidence. Bon j'aurais dû me douter que vu que t'es aussi passionnée que moi sur la série, t'aurais aussi fait le lien :lol: En tout cas, c'était hyper cool parce que du coup on a pu avoir des références à Tallulah et Laszlo, à Frank, à Salomon, à David Tennant ( :D ) et à Martha.

En parlant de ça, j'ai trouvé hyper sympa que Frank s'inquiète et prenne des nouvelles de Martha ;) Et du coup ça a engendré toute une réflexion d'Amy sur les compagnes qui était très touchante, comme quoi elle n'était pas la première et qu'il allait en avoir d'autres, c'était beau! La façon dont pendant tout l'OS elle se souvient de tous ses voyages, de lui...
Le début quand elle essaye de mémoriser le Docteur et qu'elle dit adieu (raggedy man goodbye) :( :( Ah c'était trop triste!

De toute façon, j'ai trouvé que c'était un truc bizarre le fait que le Docteur puisse pas revenir les chercher. Mec, t'as une machine qui voyage dans le temps et l'espace? Impossible pour NY dans les années 30? Ok! Va les récupérer à Los Angeles en 1940 s'il le faut!
117.jpg
117.jpg (103.95 Kio) Consulté 204 fois
Et enfin, les retrouvailles entre Rory et Amy était trop belles! Si j'ai bien compris, quand elle sort Rory Williams et que Frank comprend pas, c'est parce qu'il a donné le nom de Rory Pond c'est ça? :D

Bref, encore un super OS! Et même s'il avait un happy end, c'était encore triste Clem fais pas genre! :lol:
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Re: The Sound of the Universe [Série tv : Doctor Who]

Message par annabethfan »

aleclave66 a écrit : Euh... ça fait 5 et pas 4 en comptant Mickey et Jack (je vais peut être t'apprendre un truc mais 3+2=5 et pas 4 !!!)
Tu t'es vraiment amusée à compter ? Mais bon maintenant je suis convaincue c'est bon tu as assez de matière pour faire au moins 5 OS !!!!
Perso au début j'avais compris qu'elle disait que Mickey et Jack ça faisait 1, genre elle les comptait en une unité (c'est des gars et même pas de "vrais" compagnons). Je me disais que c'était pas sympa pour Jack :lol: :lol: :lol:
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Re: The Sound of the Universe [Série tv : Doctor Who]

Message par aleclave66 »

annabethfan a écrit :
aleclave66 a écrit : Euh... ça fait 5 et pas 4 en comptant Mickey et Jack (je vais peut être t'apprendre un truc mais 3+2=5 et pas 4 !!!)
Tu t'es vraiment amusée à compter ? Mais bon maintenant je suis convaincue c'est bon tu as assez de matière pour faire au moins 5 OS !!!!
Perso au début j'avais compris qu'elle disait que Mickey et Jack ça faisait 1, genre elle les comptait en une unité (c'est des gars et même pas de "vrais" compagnons). Je me disais que c'était pas sympa pour Jack :lol: :lol: :lol:
Et Mickey ? C'est pas sympa pour Mickey non plus !!! (nan je rigole Mickey on s'en fiche !!! :lol: :lol: :lol: )
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Re: The Sound of the Universe [Série tv : Doctor Who]

Message par PtiteCitrouille »

aleclave66 a écrit :
annabethfan a écrit :
aleclave66 a écrit : Euh... ça fait 5 et pas 4 en comptant Mickey et Jack (je vais peut être t'apprendre un truc mais 3+2=5 et pas 4 !!!)
Tu t'es vraiment amusée à compter ? Mais bon maintenant je suis convaincue c'est bon tu as assez de matière pour faire au moins 5 OS !!!!
Perso au début j'avais compris qu'elle disait que Mickey et Jack ça faisait 1, genre elle les comptait en une unité (c'est des gars et même pas de "vrais" compagnons). Je me disais que c'était pas sympa pour Jack :lol: :lol: :lol:
Et Mickey ? C'est pas sympa pour Mickey non plus !!! (nan je rigole Mickey on s'en fiche !!! :lol: :lol: :lol: )
Jamais je considérerais Jack comme un faux compagnon !!!! :o
MAIS !! C'est méchant pour Mickey Alec ! Ok, au début il est pas top top mais je trouve qu'il s'améliore grandement !
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Re: The Sound of the Universe [Série tv : Doctor Who]

Message par Cazolie »

PtiteCitrouille a écrit :
Jamais je considérerais Jack comme un faux compagnon !!!! :o
MAIS !! C'est méchant pour Mickey Alec ! Ok, au début il est pas top top mais je trouve qu'il s'améliore grandement !
Ouais moi j'l'aime bien Mickey
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Re: The Sound of the Universe [Série tv : Doctor Who]

Message par aleclave66 »

Cazolie a écrit :
PtiteCitrouille a écrit :
Jamais je considérerais Jack comme un faux compagnon !!!! :o
MAIS !! C'est méchant pour Mickey Alec ! Ok, au début il est pas top top mais je trouve qu'il s'améliore grandement !
Ouais moi j'l'aime bien Mickey
Non mais je rigolais la aussi hein !!!! Je l'aime bien Mickey !!!! J'ai aucun problème avec lui, vous inquiétez pas !!!!
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Re: The Sound of the Universe [Série tv : Doctor Who]

Message par PtiteCitrouille »

aleclave66 a écrit :
Cazolie a écrit :
PtiteCitrouille a écrit :
Jamais je considérerais Jack comme un faux compagnon !!!! :o
MAIS !! C'est méchant pour Mickey Alec ! Ok, au début il est pas top top mais je trouve qu'il s'améliore grandement !
Ouais moi j'l'aime bien Mickey
Non mais je rigolais la aussi hein !!!! Je l'aime bien Mickey !!!! J'ai aucun problème avec lui, vous inquiétez pas !!!!

Ouais c'est ça, on retourne sa veste hein !!! Nan je rigole ! :lol:

En ce moment je suis au bout de ma vie parce que le Brexit l'a emporté ... :cry: :cry: (et je suis VRAIMENT au bout de ma vie..)
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Re: The Sound of the Universe [Série tv : Doctor Who]

Message par aleclave66 »

PtiteCitrouille a écrit :
aleclave66 a écrit :
Cazolie a écrit :
Ouais moi j'l'aime bien Mickey
Non mais je rigolais la aussi hein !!!! Je l'aime bien Mickey !!!! J'ai aucun problème avec lui, vous inquiétez pas !!!!

Ouais c'est ça, on retourne sa veste hein !!! Nan je rigole ! :lol:

En ce moment je suis au bout de ma vie parce que le Brexit l'a emporté ... :cry: :cry: (et je suis VRAIMENT au bout de ma vie..)
Mais... pas du tout !!!!! :roll: En fait je disais ça pour montrer que généralement tout le monde oublie ce pauvre Mickey !!!!! (Qui y croit ? Personne ? Et pourtant c'est vrai !!!!)

Mais ne t'inquiète pas Clem, c'est pas parce que le Brexit l'a emporté que tu n'auras pas la prochaine saison de Doctor Who !!!!!
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Re: The Sound of the Universe [Série tv : Doctor Who]

Message par Cazolie »

aleclave66 a écrit :
Mais ne t'inquiète pas Clem, c'est pas parce que le Brexit l'a emporté que tu n'auras pas la prochaine saison de Doctor Who !!!!!
Ahahahahahah bien dit ! Arrête Clem, comme ça tu pourras dire à tes enfants "eh, moi j'ai connu la GB dans l'UE!"
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Re: The Sound of the Universe [Série tv : Doctor Who]

Message par aleclave66 »

Cazolie a écrit :
aleclave66 a écrit :
Mais ne t'inquiète pas Clem, c'est pas parce que le Brexit l'a emporté que tu n'auras pas la prochaine saison de Doctor Who !!!!!
Ahahahahahah bien dit ! Arrête Clem, comme ça tu pourras dire à tes enfants "eh, moi j'ai connu la GB dans l'UE!"
Et tu prendras un énorme coup de vieux mais c'est pas grave, on survit :lol: :lol:
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Re: The Sound of the Universe [Série tv : Doctor Who]

Message par PtiteCitrouille »

aleclave66 a écrit :
Cazolie a écrit :
aleclave66 a écrit :
Mais ne t'inquiète pas Clem, c'est pas parce que le Brexit l'a emporté que tu n'auras pas la prochaine saison de Doctor Who !!!!!
Ahahahahahah bien dit ! Arrête Clem, comme ça tu pourras dire à tes enfants "eh, moi j'ai connu la GB dans l'UE!"
Et tu prendras un énorme coup de vieux mais c'est pas grave, on survit :lol: :lol:
Non je veux faire mes études là-bas après le bac, comme le Royaume-Uni est désormais hors de l'UE (dans 2 ans) ca va être grandement compromis .. Et c'est mon rêve depuis un an
Cazolie

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Re: The Sound of the Universe [Série tv : Doctor Who]

Message par Cazolie »

PtiteCitrouille a écrit :Non je veux faire mes études là-bas après le bac, comme le Royaume-Uni est désormais hors de l'UE (dans 2 ans) ca va être grandement compromis .. Et c'est mon rêve depuis un an
Tu sais, ca va pas devenir la Corée du nord, ils ont besoin d'avoir des accords avec l'étranger donc tu pourras sans doute partir quand même (y a bien des gens qui partent aux USA pour leurs études, et je pense que là ce sera encore moins compliqué:) )
PtiteCitrouille

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Re: The Sound of the Universe [Série tv : Doctor Who]

Message par PtiteCitrouille »

Cazolie a écrit :
PtiteCitrouille a écrit :Non je veux faire mes études là-bas après le bac, comme le Royaume-Uni est désormais hors de l'UE (dans 2 ans) ca va être grandement compromis .. Et c'est mon rêve depuis un an
Tu sais, ca va pas devenir la Corée du nord, ils ont besoin d'avoir des accords avec l'étranger donc tu pourras sans doute partir quand même (y a bien des gens qui partent aux USA pour leurs études, et je pense que là ce sera encore moins compliqué:) )
Nop, j'ai regardé, et justement, on sera considéré comme des étudiants allant à l'international, donc ça sera encore plus cher pour y aller (déjà qu'à la base, c'est genre 11 000 euros pour une année), là ça va plafoner à .. ouais non je préfère pas savoir. Il va falloir un visa et tout, et pour Erasmus ..
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Re: The Sound of the Universe [Série tv : Doctor Who]

Message par TardisWho »

C'est excellent.
J'ai adoré dès le début. C'est une super idée d'avoir imaginé la suite des anges prennent manatthan.
Le moment où Amy et Rory se retrouve c'est adorable.
Par contre tu t'es trompé sur un truc mais tu as sûrement inverser. C'est pas la saison 5 episode 7 mais la saison 7 episode 5. Bref c'est qu'un détail.

J'ai hâte de lire le prochain.
cochyo

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Re: The Sound of the Universe [Série tv : Doctor Who]

Message par cochyo »

Très sympa ! Bien écrit, clair. Je n'est évidement pas tout compris mais après avoir lu anabethfan et cazolie et apres le topo d'ana, c'est tout de même plus compréhensible. Bravo !
T'as fais une bonne fin :o
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