● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

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MorganeP79

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles

Message par MorganeP79 »

• Teen Idle •

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• Alice White •
• 22 ans • Fille de Psycwave •

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Si vous ne savez pas qui est Psycwave, n'ayez crainte, vous le saurez très bientôt.
Ce n'est pas l'histoire de ma mère qui nous interesse aujourd'hui, n'est ce pas? Alors laissez moi me présenter.
Je m'appelle Alice White, je viens d'avoir vingt deux ans il y quelques semaines, et je suis la Super fille de Psycwave, aussi appellée Mental Girl. Je pense qu'on ne peux pas faire plus bref et clair.

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Enfant, je n'ai jamais été particulièrement joyeuse, et avec le temps, ça ne s'est pas arrangé.
De ma mère, j'ai hérité d'un don à double tranchant. Je dois d'abord vous parler d'elle, vous savez, la Super-héroïne qui a fondé le groupe des Fantasmiques qui me sert de mère, qui est malheureusement décédée lors de son combat contre l'Omnidroid v.X et dont on a jamais retrouvé le corps. Mais en réalité, s'ils ne l'ont jamais retrouvé, c'est parce qu'elle n'est pas morte ce jour-là.
Maman ne me parlait pas beaucoup, et je ne sais pas grand-chose sur son parcours en tant qu'héroïne, mais ce que je sais, c'est que ce soir-là, elle a été sacrément amochée et traumatisée. Elle en a toujours les marques d'ailleurs, et elle en fait toujours des cauchemars. Surement, parce qu'elle a vu la plupart de ses amis mourir, et qu'elle n'a pas supporté le syndrome du survivant.
Elle a dû apprendre à reconstruire sa vie, avec des séquelles physiques et mentales, en se promettant de ne plus jamais utiliser ses pouvoirs, car ils lui rappelaient qu'elle avait échoué, et qu'elle n'était même pas capable de protéger ses camarades. Elle a tout fait pour être une mère parfaite, pour me rendre heureuse, parce que ce qu'elle avait toujours voulu plus que tout, c'était d'être maman. Elle avait tendance à être surprotectrice, et souvent, je me dis que c'est sûrement pour cette raison qu'elle m'a toujours caché qui elle était, qui elle était réellement, ce qu'elle savait faire.
C'est en grandissant, que j'ai entendu parler de Psycwave, et je trouvais qu'elle lui ressemblait beaucoup, alors je lui ai posé la question. Maman n'avait pas l'habitude de s'énerver, elle était parfois arrogante et orgueilleuse, c'est vrai, mais elle ne se mettait jamais dans des états comme je l'ai vu ce soir-là. Elle m'a hurlé de ne plus jamais lui parler de cette fille, que je n'étais qu'une gamine qui mettait dans le nez dans des affaires qui ne la regardait pas, qu'elle aurait préféré mourir plutôt qu'on lui rappelle constamment qu'elle était encore en vie.
Alors je ne lui en ai plus jamais parlé, et pour ne plus la rendre triste, je me suis renfermée sur moi-même. Parce qu'elle venait de m'avouer qu'elle aurait préféré mourir, et que c'est difficile d'entendre de telles paroles sortir de la bouche de ta propre mère quand tu n'es qu'une enfant.
Je vous l'ai dit, mon enfance n'a pas été particulièrement joyeuse, ma mère m'aimait, je le savais, mais j'avais aussi cette impression que chaque jour de plus pour elle sur Terre était un calvaire. C'est devenu de pire en pire quand j'ai découvert que j'avais hérité de ses dons, pas de moindres en plus... La manipulation mentale et de l'esprit. Je ne savais pas ce que je faisais, mais elle, elle savait. C'est pourquoi elle a commencer à me rejeter petit à petit, sans doute était-ce trop difficile pour elle, je lui ressemblais tellement après tout. J'ai tout fait pour combler ce vide en elle, a tel point que je me suis oubliée moi-même. Je voulais sauver ma mère, mais c'est moi qu'on aurait dû sauver.
Je me disais que si je partais, ma mère n'aurait pas à se rappeler de son ancienne vie, que peut-être si je mourrais, elle serait enfin pleinement heureuse? Que plus rien ne serait de frein pour elle. Alors dès mon plus jeune âge, j'ai arrêté de sourire, j'ai arrêté de me faire remarquer. Je me suis fait toute petite, si petite que j'aurais pu rentrer dans un trou de souris dans le mur. J'ai essayé de disparaitre, de laisser maman tranquille.

Je n'avais personne, même pas de père. Enfin si, techniquement, j'ai un père, mais je ne sais pas de qui il s'agit. Encore un secret de maman. C'est pour ça que je ne voulais pas rester ici, parce que rien ne me retenait. Je suis un poids pour ma mère, et ce don, je n'en voulais pas. Pouvoir manipuler l'esprit des gens, a quoi ça sert au juste? Obtenir ce que je veux de qui je veux, lui faire faire ce que j'ai envie? Contrôler son esprit? Ce ne sera jamais réel, c'est artificiel, je ne peux pas forcer les gens à me donner de l'amour, ou quoi que ce soit d'autre. Ce n'est pas bien.
Ça ne changera rien. Ne m'apportera pas plus d'amis à l'école, ne m'apporteras pas de meilleures notes, parce que je n'aurais aucun véritable mérite. Je ne veux pas dépendre de ce don empoisonné, il ne me rendra pas mon esprit d'enfant. Simplement parce que je n'ai pas vécu une enfance comme tous mes camarades de classe, que j'ai toujours été défaillante, et que je ne deviendrais jamais quelqu'un comme ma mère. C'est moi le problème, non? Je ne suis pas un enfant normal, je ne maîtrise pas très bien mon don et parfois, je le laisse s'échapper, mais ce n'est pas voulu. J'y suis pour rien, j'essaie de tout faire pour que maman ne m'en veuille pas, mais plus je grandis et plus mon don grandit aussi. Il s'exprime, lui aussi. Alors je lui rappelle ce qu'elle était avant, mais elle ne m'aide pas pour le contrôler, et elle finit par me détester.
Puis un jour, j'ai dix ans, et maman me laisse toute seule.


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L'abandon ça fait mal, très mal. En particulier de la part d'un parent. Ça n'a pas arrangé ma situation, mes envies suicidaires étaient constantes, chaque instant j'espérais secrètement mourir.
Je venais d'avoir dix ans quand j'ai été placé en foyer, et encore une fois, je me sentais incomprise de tous. Mais je ne pouvais plus décevoir maman, elle n'était plus là, elle était partie. Je n'avais plus à me mettre cette pression, constamment, de vouloir être parfaite pour être aimée. Quand j'y pense, un enfant n'a pas à se mettre la pression pour cette raison, mais l'amour de ma mère n'était pas suffisant, il ne l'a jamais été, peut-être parce qu'elle ne s'aimait déjà pas elle-même, alors j'étais une grosse charge mentale. Je ne sais même pas si j'étais vraiment voulue, je ne pense pas.
Le foyer m'a changé d'école. J'étais cette nouvelle élève discrète, toujours seule et triste dans son coin, celle qu'on aimait embêter. Celle qui avait des marques sur les bras et sur les cuisses, qu'on trouvait bizarre, celle à qui on répète des horreurs toute la journée. Alors pour que ça s'arrête, j'ai utilisé mes pouvoirs, je voulais juste qu'on me laisse tranquille, je m'autodétruisait déjà assez pour que d'autres personnes le fasse.
Puis j'ai commencé à apprécié manipuler les autres, je savais que ce n'étais pas bien, mais je le faisais pas exprès. Je m'amusais à jouer avec leurs sentiments, parce que je n'en avais pas moi-même. Je me sentais juste vide la plupart du temps, triste l'autre moitié. Mais je ressentais ce qu'eux ressentaient, j'arrivais à m'introduire dans leurs têtes.

Mais il y avait ce garçon.
Lui, il ressentait comme moi. Il se sentait exclu de sa propre famille, il se sentait toujours de trop. J'étais triste de voir que je n'étais pas la seule, alors on devenu amis. Je pense que notre solitude à tous les deux nous a rapprochés. Il parlait plus que moi, parce qu'il était malgré tout bien plus heureux que moi, il avait une famille, des parents, un parrain qui le chérissait, des frères et une grande sœur. Je n'avais rien de tout ça. Je n'avais que lui.
Alors mes seuls moments de bonheur dépendaient de Killian, parce que c'était mon seul ami, je ne pouvais me confier qu'à lui. C'était surtout le seul qui était toujours là à mon réveil quand je faisais des tentatives de suicide.


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• if this was meant for me, why does it hurt so much? •

On est resté amis depuis nos onze ans, et à quatorze ans je l'ai vu changer au fil du temps. On s'est même avoué nos secrets les plus inavouables ; j'ai appris qu'il était un Super comme moi, il m'a dit qui étaient vraiment ses parents et je lui ai dit que ma mère était Psycwave. C'était notre secret à nous, qu'on ne dirait jamais à personne, on s'en est fait la promesse. Puis quand ses pouvoirs se sont "réveillés", il est devenu plus sociable, il était plus enjoué chaque matin, il s'est fait d'autres amis que moi, pendant que moi, je restais la même fille dépressive et suicidaire. Je ne lui en voulais pas de s'épanouir, après tout, je ne voulais qu'un chose et c'était qu'il soit heureux, mais il n'était plus le même. Ce n'était pas la seule chose qui avait changé entre nous. Je ressentais quelque chose qui était plus que de l'amitié a son égard, je rêvais de lui la nuit, et on ne rêve pas de ses amis de cette manière. Je crois que j'étais amoureuse, le monde n'avait de couleurs que quand il était là.
Il y a eu ce jour aussi, je venais d'avoir seize ans, il en avait dix-sept, c'est ce jour où je me suis vraiment rendu compte de ce que je ressentais. On était dans sa chambre, assis sur son lit, et on se taquinait, comme à notre habitude. Mais j'ai été trop loin, et l'ai embrassé. Il ne m'a pas repoussé. Peut-être qu'il aurait dû le faire. Alors on a continué de s'embrasser de longues minutes, parce qu'on le voulait tout les deux, enfin moi, je le voulais. Une chose en amenant une autre, on a fini par coucher ensemble. J'ai perdu ma virginité avec lui, je ne sais pas si c'est son cas aussi ou s'il l'avait déjà fait avec une autre fille avant, mais je sais une chose, c'est que je m'en rappellerais toute ma vie parce que c'était incroyable, et que dans ses bras, je me sentais moi-même.
Je lui ai dit ce que j'étais amoureuse quelques mois après avoir couché avec, parce que j'avais peur qu'il ne soit trop tard, parce que j'avais peur de rester au stade de "meilleurs amis" toute notre vie, et que ça ne soit pas plus sérieux qu'un coup d'un soir.
Finalement, on est sorti ensemble. Je ne crois pas qu'il m'aimait vraiment, peut-être qu'il avait juste besoin de compagnie et de plaisir charnel, parce qu'il ne m'a jamais vraiment montré qu'il m'aimait. C'était étrange, il était toujours là pour moi, à me soutenir. Il m'a sauvé du suicide de nombreuses fois, mais il ne m'a jamais dit une seule fois je t'aime, je sais que ce n'est pas dans ses habitudes de montrer ses émotions. Mais moi, j'en avais besoin, j'ai besoin qu'il me dise qu'il m'aime, qu'il ne m'abandonnera pas. Parce que moi, je t'aime, Killian, et ce, même si toi aussi tu es parti, que tu m'as abandonné seule ici, alors que j'ai besoin de toi.

Je repense souvent à lui, en me demandant si il est plus heureux maintenant qu'il est loin de moi, maintenant qu'il étudie les mathématiques. C'est vrai après tout, il devait constamment faire attention à moi, et peut-être que c'était trop pour lui, que je lui bouffait tout son énergie. Mes pouvoirs ont tendances à le faire parfois, c'est oppressant pour moi comme pour eux. Ou alors je n'étais qu'une phase, une passade, et qu'il voulait s'amuser. Sinon, pourquoi est ce qu'il est sorti avec moi? Je ne lui ai jamais rien apporté, je n'ai fait que nous gâcher la vie, que le rendre triste. Il a su se relever, et évoluer, pendant que moi j'ai continué de dégringoler dans un cercle vicieux d'addictions et de pensées suicidaires. Je n'étais qu'un poids en plus de son devoir de protéger la ville avec sa famille, et même si j'avais voulu les aider avec mes dons et me rendre utile, je n'aurais pas été à la hauteur. Je ne suis pas assez bien pour lui, plus le temps passe, plus je continue de croire qu'il à bien fait de s'éloigner.


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Killian est parti il y a longtemps maintenant, entre temps, je n'ai pas su me reconstruire. J'ai vu des psychologues, mais aucun d'entre eux n'a réellement su m'aider. J'ai essayé de m'enlever la vie une dernière fois, il y a quelques mois, en prenant tout un tas de médocs surpuissants, et je pensais que cette fois serait la bonne, mais apparemment non. Sinon, vous ne liriez pas ceci.
Je me suis réveillé dans un tout autre endroit, au début, j'ai cru qu'il s'agissait de l'hôpital, mais j'étais en pleine forêt, alors j'ai d'abord pensé que j'avais fait un trip et que je me rappelais pas de ma soirée, sauf que c'est totalement autre chose.
Je ne suis plus seule maintenant. Je l'ai vu, il est là aussi.


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• Caractère •

Comme je l'ai dit plus haut, je n'ai jamais été très heureuse, on m'a d'ailleurs diagnostiqué une dépression à l'âge de 11 ans. Je n'en suis jamais sortie. Je suis faible, pas très avenante et souriante. J'ai des tendances autodestructrices même si je pense que vous l'aviez deviné. Je ne peux pas m'en empêcher, j'ai beau essayer d'être heureuse, me forcer à sourire, je ne ressens rien. Que du vide, le néant. Ça peut faire de moi quelqu'un de toxique, je m'accroche a certaines choses tellement fort, que je vais parfois user de mes pouvoirs pour le garder près de moi, comme une addiction, je dépends d'eux. Mais d'autres fois, ça ne suffit pas, et je suis une pauvre lâche, alors j'essaie de partir, je les abandonne et je me renferme sur moi-même, persuadée que je suis la pire d'entre toutes, que j'ai tout gâcher parce que je ne sais pas être heureuse.
Sans le vouloir, je suis quelqu'un de manipulatrice, parce que mon don à tendance à pousser les gens à faire ce que je veux, je sais que ce n'est pas normal, que je ne dois pas l'utiliser de cette façon. Je ne suis pas une bonne personne, et c'est pour cette raison qu'ils me fuient tous, maman, Killian... Je vous promets que j'essaie de changer, mais rien ne m'aide, ni la drogue, ni les antidépresseurs que les psychiatres me donnent. Tout ça me fait juste sentir comme anormale, ça me fait mal de me dire que je n'ai jamais connu un réel sentiment de bien-être. Je me suis toujours détestée, je rejette toujours la faute sur moi, c'est mon problème, je sais. Mais je ne peux pas, je n'arrive pas à changer.
Qu'ai-je fait pour être dysfonctionnelle?
Par pitié sauvez moi.


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Bianca-di-Underwood

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

Message par Bianca-di-Underwood »

@Morgane: Tu sais déjà ce que j'en pense mais je refais un commentaire ici ^^ J'aime beaucoup ta fiche, tu as super bien retranscrit son caractère dans ta fiche et vaut mieux pas qu'elle parle de trop avec Gwenn car elle serait capable de déprimer ma boule de bonheur qu'est Gwenn x) Et j'aime beaucoup que tu ais mis à l'honneur un personnage méconnu de Disney !
MorganeP79

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

Message par MorganeP79 »

• Alice White •
• 22 ans • Fille de Psycwave • Depressive • Manipulation de l'esprit • Avec Killian •

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Je suis perdue, plus que d'habitude, parce que cette fois ce n'est pas qu'un sentiment. Je ne sais pas ce que je fais ici, ni qui m'y amené. Hier soir, j'étais chez moi en train de faire un mélange de médoc dans l'unique but de mettre fin à mes jours, et quand je me réveille, non seulement je ne suis même pas morte, mais en plus je suis dans une forêt. Je regarde autours de moi, mais j'ai beau scruter les moindres recoins de cette forêt du coin de l'œil, je ne trouve aucune réponse a mes questions.
Mais au moment ou je remarque les silhouettes d'autres personnes un peu plus loin, un mal de ventre intense me plis en deux, et je crois que mon corps ne réagit pas bien a mon énième tentative de suicide. Je crois même que je suis peut-être en train de faire une overdose, et que c'est pour ça que j'ai perdu conscience. Avant que je n'ai eu le temps de faire quoi que ce soit, je sens que tout remonte, et je vomis sur le sol. C'est franchement pas agréable, et mon estomac se vide une seconde fois sans que je ne puisse rien faire. Une fois terminé, je relève la tête en me redressant.
Ce que je vois en face de moi me fait monter aussitôt les larmes aux yeux, et pendant un instant, je croirais même qu'il s'agit hallucination, ça ne peut pas être lui. Il ne peut pas se trouver en face de moi, c'est ton imagination qui te joue des tours Alice. Tu l'as perdu, il est parti. Fais toi à cette idée. Mais pourtant, une part de moi espère qu'il soit vraiment là, et qu'il soit la dernière personne que je serre dans mes bras avant de mourir. Parce que je vais mourir, je suis en train de faire une overdose non?
Ses bras m'entourent, et je ne réagis pas vraiment, je reste silencieuse pendant qu'il m'enlace. Quand je réalise enfin que Killian est vraiment là, que cette odeur que je connais si bien est bien la sienne, que c'est bien ses bras que je sens me tenir, je suis partagée entre l'idée de l'embrasser et le repousser violemment en lui disant que je le déteste. Mais c'est faux, je l'aime, et je ne pourrais jamais le détester parce qu'il m'a abandonné, il a eu raison de le faire. Je ne fais aucune de ces deux choses, et je colle ma tête à sa poitrine, les larmes ruisselantes sur mes joues, en le serrant avec mes bras. Je m'accroche à lui comme s'il allait partir une seconde fois.
Il prononce ensuite des mots qui ont l'impact d'une flèche transperçant mon cœur. Si je lui avait tant manqué, il aurait pris de mes nouvelles. Pourtant, il n'en a rien fait, et j'aurais pu crever qu'il ne s'en serait même pas soucier. Je relève la tête, le visage aussi humide que son tee shirt et le regarde droit dans les yeux en murmurant ses mots.
- Est-ce que c'est vrai? Je t'ai vraiment manqué? Si c'était le cas tu aurais pris de mes nouvelles et tu m'aurais pas laisser pourrir toute seule ici en sachant très bien que je saurais pas me reconstruire.
Ca sonne comme un reproche, mais c'est plus une question que je lui pose. Pourquoi? Pourquoi est-ce qu'il ne m'a jamais dit je t'aime et maintenant il me serre dans ses bras en me disant que je lui ai manqué?
Il sait que ma santé mentale est désastreuse, mais il est quand même parti, en prenant le risque de ne plus jamais me voir, et qui l'aurait prévenu? Personne, il serait rentré pour voir ses parents, et je n'aurais plus été là, et ça l'aurait certainement détruit.
Bianca-di-Underwood

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

Message par Bianca-di-Underwood »

Killian Parr
Fils de Bob et Hélène Parr ☁ 23 ans ☁ Télékinésiste toujours prêt à vous aider ☁ Dans la forêt avec Alice
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Je m'attendais à me faire frapper et elle aurait eu raison, je le méritais mais sa réaction est pire. Elle me sert super fort comme si j'allais m'envoler tout en pleurant. J'ai du briser son coeur et j'aimerais tant qu'il soit possible de recoller les morceaux avec une bonne glue bien forte. En voyant cette fille pleurer dans mes bras mon coeur se sert et je ressers mon étreinte pour lui indiquer que je ne partirais pas. Non, je ne partirai plus, je ne peux pas lui faire ça. Elle comptait sur moi et je l'ai abandonné. Pourquoi ? C'est ce qu'elle veut savoir et quand je plonge mon regard dans ses yeux remplis de tristesse j'en viens même à moi même me demander pourquoi. Mais je sais, j'ai été lâche. Je suis partie dans un meilleur endroit, un endroit où j'ai recommencé une vie. Je n'avais pas le choix et elle ne pouvait pas venir avec moi.

☁☁☁☁☁☁☁☁☁☁☁☁☁☁☁☁☁☁☁☁☁☁☁☁
Kyle on va être en retard !
J'arrive !
Ma mère m'attend en bas des escaliers, elle veut qu'on évite les bouchons pour que je ne sois pas en retard à la remise des clefs de mon appartement. Aujourd'hui c'est le grand jour, je vais partir de celle ville pour des aventures plus lointaines. Je jette un dernier coup d'oeil à ma chambre qui est pas mal vidée. Au revoir ma chambre, on en a vécu des choses ici. Mon sac sur le dos je ferme la porte et descend les escaliers un brin nostalgique. Toute ma famille est là, à croire que je vais voyager à l'autre bout de la planète.
Je suis à trois heures de route d'ici, vous pouvez venir quand vous voulez !
On sait mais tu vas tellement nous manquer !
Mon papa est presque en train de pleurer, les choses ont bien changé depuis l'époque où il me considérait presque pas comme son fils et j'en suis heureux. Je lui en veux pas, même si la blessure est encore là derrière plusieurs années de bons souvenirs. Je les salue tous, mon père, ce gros tas de muscle qui ne manquera sûrement pas de m'appeler tous les soirs savoir si des malfrats rodent dans ma ville. Ma soeur Violette qui est très timide et très réservé niveau sentiment mais je sais que je vais lui manquer. Mon frère, Flèche qui n'aura plus personne contre qui courir et gagner à tous les coups, comparé à lui je suis très mauvais en course même si je cours presque tous les jours. Et Jack-Jack, le chouchou de la famille mais que j'aime même si parfois ses pouvoirs sont agaçants. Je vais dans la voiture côté passager, ma mère est au volant et mes affaires dans le coffre, à moi la nouvelle vie !
Tu as fait tes au revoir à tout le monde ? Tu sais qu'on te revoit dans longtemps.
Ma mère a touché la seule corde sensible de ce nouveau départ. Alice, je ne lui ai pas fait mes au revoir. Elle en serait détruite et je ne veux pas voir ça, oui je sais c'est lâche. Mais la voir triste me fend le coeur et je ne veux pas la voir pleurer. Je l'appellerai plus tard, ça sera plus simple par téléphone. Elle va me manquer c'est une certitude et la voir maintenant me dissuaderait de partir et je ne peux pas. Je dois partir. Depuis tout petit je me suis dit que je partirai de cette ville et là l'opportunité s'offre à moi. Je suis désolé, Alice... Désolé que tu restes là, que je parte sans toi, désolé de tout le mal que je suis en train de te faire et que je te ferai encore dans le futur. Je pense que de nous deux celui qui blesse le plus l'autre c'est moi, même si tu dois sûrement penser l'inverse et j'en suis navré. On commence à rouler, les maisons défilent et on passe devant mon ancienne école. Là où je me suis fait maltraité, là où j'ai poussé un garçon qui m'avait poussé à bout, là où j'ai rencontré Alice, là où j'ai vu son sourire pour la première fois même si c'était rare, là où tout a commencé pour moi, pour nous. Je regarde en arrière pour suivre mon école des yeux puis elle disparait de ma vue. C'est fini, j'ai définitivement commencé une nouvelle histoire. Mais quand est-il d'Alice dans tout ça ?
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Au début je me suis dit que j'allais l'appeler puis les jours ont passé et je ne l'ai pas fait. Je le voulais pourtant mais j'avais peur. Peur qu'elle ne soit plus, peur qu'elle ne m'aime plus. Plus le temps passait plus l'appeler après un long silence devenait inapproprié. Je voulais me préserver moi, j'ai été lâche et égoïste. En ne lui parlant pas je regardais devant moi et j'enlevais cette envie de repartir de là où je venais pour être avec elle. Mais en me préservant moi je lui ai fait du mal à elle et je ne peux pas me le pardonner. Je ne lui en voudrais pas si elle ne pardonnait pas et même si elle me pardonnait je m'en voudrais toujours car j'ai brisé son coeur encore plus qu'il ne l'était et les blessures ont du mal à disparaître voire ne disparaissent jamais. Les horribles mots qu'a eu mon père envers moi je les lui ai pardonné mais la blessure est encore là.
Tu m'as vraiment manqué. J'aurais dû t'appeler mais je n'ai pas eu la force. J'avais peur, peur de ta réaction. Tu dois m'en vouloir et tu as raison. Je t'ai fait beaucoup de mal.
Pour un super-héro c'est étonnant. Je suis sensé sauver des gens, les protéger et non les détruire. Dans cette histoire c'est moi le super vilain.
Je m'en veux terriblement d'avoir fait ça, j'aurais dû être là pour toi.
J'aurais dû t'aimer comme tu le méritais car même si tu ne t'en rends pas compte Alice tu es magnifique, merveilleuse, tu es un rayon de lune et tu mérites qu'on te respecte et que tu sois aimée. Je crois que je viens seulement de comprendre ce que c'est et ça fait mal.
Je ne partirai plus, je resterai là et je ferai en sorte que tu retrouves ton si joli sourire.
Il n'aurait pas dû falloir un mystérieux évènement pour qu'on se retrouve, j'aurais dû l'appeler plus tôt. J'aurais dû penser à elle plutôt qu'à moi car je crois que je l'aime. Mais il a fallu de ce moment pour que je m'en rende compte et ça n'est pas glorieux.
Bianca-di-Underwood

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

Message par Bianca-di-Underwood »

Si quelqu'un veut rp j'ai Kate qui suit les autres tel un pot de fleur depuis le début de la quête x) et Johnny qui boit son thé !
Springbloom

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

Message par Springbloom »

Comme à mon habitude, avant de commencer à rédiger mes fiches, je préfère d'abord lire les vôtres ^^ Voici un petit compte-rendu et une petite musique pour accompagner le tout, parce que pourquoi pas ^^ J'espère n'avoir oublié personne parmi les actifs, n'hésitez pas à me dire si jamais ce n'est pas le cas...


@Bianca
  • Gwenn d'Arendelle : on débute avec l'une des (très) nombreuses enfants d'Elsa, qui, pour une célibataire endurcie, semble tout de même prompt à pondre pas mal de gosses x) Gwenn est toute chou, je suis certaine qu'elle s'entendra bien avec Leandro et Teshika. Très différente de sa soeur, je me demande bien d'ailleurs ce qu'elle est devenue, parce que je doute fort que tu nous laisses sans réponse au cours du RPG (ce serait pas gentil)
  • Alexis de Dunbroch : Je suis assez indécise sur le personnage, tout comme lui je préfère me dire que mes personnages verront à l'instant T comment ça se passera avec lui, mais j'avoue avoir du mal à me projeter d'une quelconque manière
  • Killian Parr : Premièrement, j'aime trop les gifs et détournements photoshop que tu nous proposes, ça donne un super cachet et aesthetic à tes fiches, ça fait plaisir à lire. Son histoire est un peu l'alternative de celle d'Anya, un enfant sans pouvoir alors qu'il est censé en avoir, mais cette fois-ci alors qu'il est aimé du reste de sa famille (ou, du moins, qu'il a un semblant de famille). Et puis c'est amusant d'avoir un tel perso alors qu'Encanto vient de sortir au cinéma :lol: Enfin je ne devrai pas être surprise du lien que vous avez créé avec le personnage d'Alice, Taissa et Evan ne sont jamais indifférents l'un à l'autre, pas vrai ?
  • Séraphina : "elle se rappela d'un prince qui avait flashé sur Aurore" mdr il y a une je-ne-sais-quoi dans l'air qui me fait dire que notre chère Séraphina ne croit pas des masses en l'amour :lol: Etrangement peu envie d'aller faire un brin de causettes avec elle, je vais attendre qu'elle ait fini sa crise d'adolescence
  • Johnny Cricket : Très étrange de m'avoir emmené à imaginer une relation entre un humain et un insecte...mais tu m'as surtout ramené à l'existence de Bee Movie et pour ça je te hais x) On a notre Eris de service, ça met du piquant !
  • Kate Oaken: Freya Mavor ** J'aime beaucoup cette actrice, elle est sous-estimée et ça me déprime un peu de pas la voir plus souvent, alors je suis très heureuse de la retrouver ici, même pour une rôle hyper secondaire, elle est aussi chou que Gwenn

@Animia De retour sur un même RPG, ça faisait longtemps ! (non c'est faux)
  • Arwenna de Dunbroch : oh pour sûr, elle est Rhiannon ça va être la grande amitié, malgré la différence d'âge (de 7 ans mais faut qu'on rediscute de notre fratrie avec Chap'). D'ailleurs, je me dis que le royaume de Prydain (dans Taram et le Chaudron Magique) ressemble pas mal à l'Ecosse vu qu'il est d'inspiration celtique, donc il y a de fortes chances que les deux royaumes se connaissent, il y aurait ptet moyen que nos persos se soient rencontrés avant le RPG, mais que, en raison des troubles alimentaires d'Arwenna (très bien écrit d'ailleurs, simple, efficace) ils aient perdus contact.

@Morgane
  • Panaëlle Smith : eh bien Panaëlle m'a l'air d'être pétillante, on reconnait bien ses deux parents dans son caractère ! assez rare de ta part de faire un personnage aussi joyeux, du coup je me demande bien ce que ça donnera par la suite
  • Anya : Kathy McGrath ** Les mots me manquent pour exprimer à quel point j'aime cette femme et à quel point, même si elle fait difficilement l'âge physique d'Anya, elle matche bien son caractère. Un peu déprimant, d'être un bébé expérience mais d'être rejeté parce qu'on ne fonctionne au final pas correctement...Je me demande dans quelle mesure le fait qu'elle ait maintenant des pouvoirs va pouvoir changer les choses dans sa vie, même si je me doute que le mal est déjà fait pour elle. Terrible de choisir délibérément d'être méchante parce qu'on ne nous a jamais laissé être autre chose :cry:
  • Alice : je ne connaissais pas du tout Psycwave, c'est une complète découverte pour moi...contrairement à l'ambiance de ta fiche parce que depuis le temps je devrai m'être habitué à la déprime générale qui en ressort à chaque fois. Du coup tu m'as destabilisée, j'ai l'habitude d'être une encyclopédie vivante Disney et là pouf je ne sais plus de qui on parle x)
  • Raphaël de Maldonia : Ce n'est étrangement pas du tout comme ça que j'aurai imaginé le fils de Tiana et Naveen, et j'aurai encore moins pensé au final préféré prendre le parti de Freddie dans leur guerre fraternelle. Qu'ont fait leurs parents pour avoir deux enfants aussi méchants et méprisants envers les autres ? o-O

@ChapelierFou même si tu sais que j'ai déjà lu tes fiches, je me suis permise de retourner faire un tour dessus.
  • Nyssa : Je n'ai pas pu m'empêcher d'imaginer la scène de rencontre entre Hadès et la mère de Nyssa, avec Hadès qui bugue dès qu'elle le pointe du doigt "eh mais c'était pas prévu dans le plan ça !" et puis pfiou plus personne :lol: Entre ta pyromane et ces chères chryokinésistes, ça promet d'être le bordel (à moins que ça ne l'est déjà été ? il faut que je lise tous les RPs quand je m'ennuierai). Nyssa est trop pipou et j'espère de tout coeur qu'elle parviendra à mieux gérer ses émotions et, par extension, ses pouvoirs. La question qui demeure c'est : est-ce que Samedi l'apprécie vraiment ou bien la manipule-t-il seulement ?
  • Samedi Facilier : ton petit fav' si j'ai tout bien suivi, et je dois avouer que c'est beau de voir comment t'as réussi à le lier à toutes les histoires et tous les royaumes de l'univers de Disigni (faudra que je vois si on ne peut pas la rajouter en plus aux miennes par la suite). So arrogance et son ambition sont intéressantes, il promet un développement sympa durant le RPG, mais tu sais déjà mon amis sur le perso x)
  • Freddie Facilier : sache que, si elle ne l'aime pas, j'aime beaucoup son prénom, je trouve qu'il sonne bien :D Quelque part, ton personnage le plus "méchant" je pense (quoique je n'ai pas encore lu Random), parce qu'elle est consciente que ce qu'elle fait est mal et elle le fait quand même.
  • Toma Mills : Etrangement, c'est celui dont je me souviens du mieux de l'histoire, et j'aime beaucoup comment tu as intégré les deux reines à l'intrigue pour faire de Toma un personnage instable, ça lui va bien et ça colle à l'univers
  • Random : AH MAIS C'EST RANDOM JOAN :lol: Je me sens stupide, au final Elsa a pas autant d'enfants que je ne pensais x) J'ai pas pu m'empêcher d'aller voir l'ancienne fiche après avoir lu la tienne, pour comparer et quelle surprise de voir la petite Jinx :lol: Je comprends mieux ce qui a pu inspirer à l'autre RPgistes une telle histoire, mais tu l'as vraiment magnifiée en y implantant bien plus d'éléments, ça rend vraiment bien au final, et plus crédible l'instabilité du personnage. Aucune idée de ce qui pourrait advenir d'elle, mais je suppose que là est tout le fun du personnage

@Tally
  • Dewei Li : simple, clair, concis, ça ne passe pas par 4 chemins et on se figure tout de même pour autant très bien le personnage. Et puis, petit plus, je suis fan des Occamy, il gagne des bons points ^^
Bianca-di-Underwood

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

Message par Bianca-di-Underwood »

@Morgane: J'apprécie énormément le fait que tu aies lu toutes nos fiches, rien que pour notre travaille c'est gratifiant et en plus ça te mets bien les persos en tête. Quand tu auras le temps je te conseille de lire les autres pnj joués par les MJ surtout Angie et Erwann qui sont très importants à l'histoire. D'ailleurs Erwann je suis en train de refaire toute la fiche car il mérite une histoire digne de ce nom !
- Gwenn s'entend généralement bien avec tout le monde (sauf Anya bizarrement x)) donc je pense que ça sera le cas avec tes persos ! Pour Elsa il faut aussi se dire en lisant ma fiche que je l'ai écrite alors que la Reine des Neiges 2 n'était pas encore sortie donc pour moi elle est devenue reine et a trouvé l'amour de sa vie.
- Pour Alexis je suis limite contente de ton avis parce que c'est ce que je voulais faire un personnage un peu nonchalant où on sait pas quoi penser de lui et lui ne sait pas quoi penser des autres. Par contre il donnerait tout pour sa famille !
- Je suis très heureuse que tu apprécies l'aesthetic de ma fiche de Killian, j'avoue que j'ai bien aimé jouer sur ça et que j'en étais fière. Je ne pensais même pas à Encanto en faisant ma fiche mais c'est vrai que c'est très amusant. J'ai toujours pas vu le film d'ailleurs...
- Je pense en effet que Séraphina n'est pas la meilleure personne avec qui bavarder en ce moment et j'aime beaucoup le "crisis d'adolescence" :lol:
- Ca me fait très plaisir de t'avoir mis cette image en tête x) Et je suis honorée de t'avoir rappelé l'existence de Bee Movie :lol:
- J'aime beaucoup Freya Mavor donc je voulais la mettre un peu à l'honneur même si son personnage n'a pas une utilité très grande. Mais à noter que Kate se trimballe toute la nourriture durant l'aventure car nos héros doivent bien manger !
Animia8

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles

Message par Animia8 »

Bianca-di-Underwood a écrit : sam. 30 oct., 2021 8:30 pm
Gwenn d'Arendelle
Fille d'Elsa ❄ 18 ans ❄ Princesse qui va vous faire fondre ❄ Assise sur les escaliers avec Arwenna
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Je crois voir dans le regard d'Arwenna de la tristesse mais aussi de l'inquiétude et de la nostalgie. En tout cas elle a une expression mêlée de plein de sentiments. Je trouve que ça résume bien notre état à tous, on est perdu dans un flot de pensées. Ma tête est un tourbillon de pensées qui virevoltent et s'entrechoquent les unes contre les autres. La peur est omniprésente, qui n'aurait pas peur quand un homme meurt devant ses yeux ? Ca nous renvoie directement au fait que nous même on peut mourir dans cette quête. Et si on meurt tous qui ira sauver nos parents ? Personne et c'est là que l'inquiétude entre dans ce tourbillon infernal. Mais malgré ce méli-mélo de pensées j'essaie de retenir qu'une chose, il faut aller de l'avant. On va y arriver, sortir vainqueur de cette quête car le bien triomphe toujours ! Les gens me diront trop naïve et alors ? Quel est le mal d'avoir de l'espoir, d'y croire ? Si tu peux le rêver, tu peux le faire. Je me répète cette phrase en boucle, on peut le faire, on va le faire. J'y crois et quoi qu'il arrive j'y croirai toujours. Même dans les moments compliqués j'aurais toujours une petite lueur d'espoir en moi, c'est ma nature. On peut rien y faire, ça ne changera jamais. Je serai donc toujours convaincu qu'on les libérera, que même en y laissant des vies, même en y laissant ma vie s'il le faut, on les délivrera. Quoique j'aimerais bien rester en vie, si possible, je viens peine de commencer à découvrir les terres en dehors d'Arendelle je veux pas m'arrêter là. Et si après cette aventure j'en menais une autre ? Aller découvrir le grand monde mon sac à dos sur le dos, fuyu mon lapin dans les bras. Peut-être que Random voudra venir avec moi ? Je me demande d'ailleurs ce qu'elle devient...
Il y a une autre chose qui est dans ma nature, transmettre de la bonne humeur surtout dans des périodes comme celle-ci et je pense que je n'ai pas été très bonne avec Arwenna vue son regard. Alors quand elle me demande si elle peut me faire un câlin je souris pour essayer de la faire sourire et aussi parce que cette proposition me fait extrêmement plaisir. J'ai bien besoin d'un câlin et surtout un câlin de quelqu'un que j'apprécie beaucoup. Je reconnais bien Arwenna dans cette proposition, elle tient aux gens qu'elle aime et est très gentille avec eux. Je pensais pas dire ça un jour mais la malédiction a des bons côtés, elle m'a apporté des gens fantastiques comme Arwenna, des gens pour qui je pourrais me battre pour les aider. Je suis peut-être encore trop naïve mais avec Arwenna je sens que mon coeur voit juste.
Bien-sûr, rien ne me ferait plus plaisir !
Je la prends dans mes bras et la sers pas trop fort mais un peu quand même. Ce parfait câlin où tu sens bien l'étreinte mais pas au point d'être étouffé. Pendant que je lui fais un câlin je me rends compte de mon impolitesse. Je n'ai fait que la déprimer sans même m'inquiéter de son état à elle alors que le premier truc qu'elle m'a demandé c'est comment j'allais. Parfois je suis vraiment égoïste... Je desserre mon étreinte pour la regarder dans les yeux.
Et toi, comment tu vas ? Et je veux la vérité, me sors pas un "t'inquiètes tout va bien".

⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙
Arwenna de DunBroch
23 ans◈Fille de Mérida◈1m70◈Courageuse
Avec Gwenn◈Dans la maison du lapin blanc
⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙


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Gwenn semble réjouie que je lui propose un câlin, et elle me prend dans ses bras aussitôt. Je fourre ma tête dans ses cheveux et son odeur atteint directement mon cerveau. Son odeur me rappelle la maison... à Disigni... Je retiens mes larmes avant que celles-ci ne débordent. J'ai l'impression que ça fait une éternité que je n'ai pas fait ni reçu de câlin à personne. En y réfléchissant bien, ça doit faire plusieurs mois... Alexis et moi ne sommes pas très tactiles et je ne suis pas du genre à me jeter dans les bras de n'importe qui. Jusqu'à présent, je n'avais jamais pensé qu'un câlin pourrait me faire autant bien. J'ai envie de m'abandonner à mes larmes et mes malheurs, mais je n'ai pas envie de faire ça devant Gwenn. Elle aussi semble déstabilisée par les événements - qui ne le serait pas ? Pourtant elle garde la tête haute et un sourire immuable sur son visage.
Je me sens tout-à-coup honteuse d'avoir proposé un câlin à Gwenn, comme si je pouvais lui accorder du réconfort alors que c'est moi qui en ai le plus besoin. Encore une fois je me prends pour quelqu'un que je ne suis pas.
J'ai toujours considéré que j'étais quelqu'un de courageux, tout simplement parce que j'étais une Dun Broch. Malheureusement il semblerait que ce ne soit pas une qualité qui coule dans le sang. Maintenant que je fais vraiment face à des obstacles devant mon passage, je me rends compte que je ne suis qu'une mauviette, et que je m'effondre à la moindre difficulté. Me rendre compte de cela ne fait que m'enfoncer encore plus. Il est normal de se tromper sur ce qu'on voit et ce qu'on fait, mais c'est bien plus grave de se tromper sur ce qu'on est. Aujourd'hui, je ne sais pas si je serais capable de me regarder dans le miroir encore une fois.
Quand Gwenn se décroche de moi et qu'elle me demande comment je vais avec un air sincère, j'ai envie de lâcher prise et tout lui avouer... Mais je ne pense pas que j'arriverais à le faire sans crise de larmes. Je me contente de baisser le regard sur le sol.

◈ Je me rends compte que je me suis peut-être trompée sur moi-même. Je ne suis pas celle que j'ai toujours rêvé d'être et je le ne serai jamais.

J'ai toujours pensé que je serais aussi intrépide et vaillante que ma mère. Mais en réalité je suis loin du compte. Entre elle et moi, il y a un fossé, un fossé que je n'arriverai jamais à enjamber sans y laisser ma vie. Je regarde la forêt sombre, pleine de mystères... Et j'ai tout-à-coup envie de m'y élancer sur le dos de Druma pour m'y perdre et ne jamais en revenir. Quitter cette quête, la laisser aux mains de personnes meilleures que moi, qui pourront y arriver, comme Gwenn par exemple... Ca semble si simple et réalisable.

⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙
Animia8

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

Message par Animia8 »

Morgane_Chase a écrit : ven. 10 déc., 2021 10:38 am Comme à mon habitude, avant de commencer à rédiger mes fiches, je préfère d'abord lire les vôtres ^^ Voici un petit compte-rendu et une petite musique pour accompagner le tout, parce que pourquoi pas ^^ J'espère n'avoir oublié personne parmi les actifs, n'hésitez pas à me dire si jamais ce n'est pas le cas...

@Animia De retour sur un même RPG, ça faisait longtemps ! (non c'est faux)
  • Arwenna de Dunbroch : oh pour sûr, elle est Rhiannon ça va être la grande amitié, malgré la différence d'âge (de 7 ans mais faut qu'on rediscute de notre fratrie avec Chap'). D'ailleurs, je me dis que le royaume de Prydain (dans Taram et le Chaudron Magique) ressemble pas mal à l'Ecosse vu qu'il est d'inspiration celtique, donc il y a de fortes chances que les deux royaumes se connaissent, il y aurait ptet moyen que nos persos se soient rencontrés avant le RPG, mais que, en raison des troubles alimentaires d'Arwenna (très bien écrit d'ailleurs, simple, efficace) ils aient perdus contact.


Merci beaucoup pour ton retour, c'est trop gentil <3 Je suis pressée de découvrir tes persos aussi, je sens que je ne vais pas être déçue ;) D'ailleurs je connaissais pas du tout ce Disney, donc j'espère que tu vas bien nous imprégner de l'atmosphère O.O Et bien-sûr, ça me ferait plaisir qu'on discute d'un lien entre nos pjs, ce serait super cool !
ChapelierFou

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

Message par ChapelierFou »

Bianca: J'ai complètement oublié de commenter ta fiche! J'aime beaucoup Killian, je trouve qu'il fonctionne bien avec l'univers des Indestructibles (même si c'est super triste que ses parents ne lui ai pas donné plus d'attention avant ses pouvoirs TT) Je suis d'accord avec Elo, l’esthétique de tes fiches est toujours top! (tu utilise quel logiciel pour les faire?)
Merci pour tes compliments sur Random! J'ai trop hâte de la jouer avec Gwenn aussi (et Ayna)

Moggy: Je suis même plus sûre d'avoir réagit à ta fiche en privé, mais en tout cas, comme toujours, j'aime beaucoup! Par contre je viens seulement de bien regarder les barres de séparations, je les trouves super jolies! Par contre si elle croise Random ça risque d'être la grosse dépression entre elles deux X) J'espère que ça ira mieux pour Alice un jour :( (et pour tout tes personnages X))

Elo': T''inquiètes, ça me fait plaisir que tu les ai relues!

-Nyssa: J'avais pas réalisé en l'écrivant, mais c'est vrai que leur rencontre est assez comique X)
Elles se sont pas parlées pour l'instant, mais c'est vrai que ça peut être intéressant (surtout contre Ayna)
Je crois que Nyssa est ma seule vraiment gentille sur ce rpg XD Bonne question, hehe X) (Samedi c'est le genre de personne qui peut faire les deux en même temps X)
-Samedi: J'avoue qu'il y a peut-être un peu de favoritisme pour lui :oops: Oui! Samedi est un voyageur, donc c'était une bonne occasion de tout lier, je suis contente que ça t'ai plus!
Merci!
-Freddie: Son nom c'est pas moi qui l'ai inventé, c'était un personnage secondaire dans la série animé Descendants Wicked World X) Mais c'est la seule chose que j'ai repris du personnage (et le fait qu'elle aime bien l'attention)
Après c'est pas elle qui détruirait un royaume (enfin pas n'importe lequel), mais c'est vrai que c'est sûrement mon personnage le plus méchant de façon mesquine X)
-Toma: Merci! Pour le coup je me suis pas mal appuyé sur le worldbuilding que Thalia et Istalri avaient instaurés pour le Pays des Merveilles et j'ai rajouté la Reine Blanche dedans ^^
-Random: J'avais pas compris que tu avais pas compris que c'était la même personne XD Mais du coup oui, c'est la même! On a été raisonnable, Elsa a eu que 3 enfants X)
En vrai je suis contente d'avoir changé l'avat, parce que sinon j'aurais finis pas plus savoir si j'écrivais Random ou la version d'Arcane de Jinx (vu que de ce que j'ai compris sans jouer aux jeux, ils l'ont pas mal retravaillée aussi, du coup il y a plus de point communs qu'avant)
Je suis contente que tu l'aime en tout cas, et oui, on verra :D
Bianca-di-Underwood

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

Message par Bianca-di-Underwood »

Chap': Merci bien ! Pour mes fiches j'utilise le bon vieux logiciel photoshop, il est parfait pour faire ou modifier des gifs et faire des petits montages. Seul soucis c'est que c'est payant, en gratuit je sais qu'il y a gimp mais je l'ai peu utilisé donc je sais pas si c'est bien.
Franchement les retrouvailles Gwenn-Random vont être sympa !

Au passage joyeux noël et bonne année :)
ChapelierFou

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles

Message par ChapelierFou »

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21 ans | Fils du Docteur Facilier | Puissant et Arrogant | Avec Ayna

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Ayna et moi nous toisons. Elle semble tenir ma vie aux creux de ses mains, ou plus littéralement à la pointe de sa flèche, et pourtant, nous discutons comme si de rien n'était, comme si d'un accord tacite, nous avions déjà celé un pacte dont nous ignorons tous les deux la nature, mais il ne me tarde de la découvrir. Tant de possibilités d'alliance, de trahison, de secrets révélés ou non existent entre le fine distance qui me sépare de l’extrémité du projectile de la princesse déchu. Dans chaque mouvement qu'elle fait et ne fait pas, chaque mots quelle dit ou pas, il y a des milliards de possibilités d'avenir, qui se croisent et se percutent, et au creux de tous ça, il y a elle et moi, tâtant le terrain, tâchant de se faire une idée de l'ennemi. Deux félins qui se tournent autour, se flairant, dans une mélange de méfiance, de curiosité, et avec une pointe d'espièglerie. Ayna est pleine de potentielle pour moi, princesse sans royaume, hybride de vaudou et de magie étrangère, créature d'ombre et de glace. Tant de questions sont soulevées par sa simple existence, auxquelles ni elle ni moi n'avons de réponse pour l'instant. Mais j'ai aussi conscience de ce que je suis pour elle: la seule personne à sa connaissance capable de la guider vers son potentielle, aussi incroyable soit-il. Mais nous avons tous les deux lourdement conscience que l'autre nous plantera un couteau dans la dos si cela s'avère nécessaire, et ne connaissant pas nos motivations mutuelles, il est dur de dire quand ce moment arrivera. Tous nos silences et nos semi-vérités sont un espace dans lequel nous dansons une danse ardue et dangereuse, mais qui n'en ai que plus plaisante. Cela me rappelle certaines valses européennes, où les partenaires tiennent une chandelle allumée. Leurs mouvements doivent être à la fois rapide, délicats et fluides pour que la bougie ne s'éteigne pas. Cela demande de la concentration et du talent, et deux danseurs à la mesure l'un de l'autre, mais de l'extérieur, cela doit paraitre aisé et naturel. Aucun des deux ne peut laisser transparaître ce qu'il ressent réellement. J'aime le danger et les secrets, si bien que je pense qu'Ayna est une cavalière plus qu'adéquate pour cette valse que nous dansons si agilement, même si je ne la sous-estime pas pour autant et que je me fait confiance pour savoir à quel moment mettre fin à notre numéro.
La fille d'Hans ne semble pas apprécier ma blague et décide de deviner elle-même ce que je ne lui dit pas. Elle est observatrice se rappelant que j'ai parlé à Panaëlle avant qu'elle ne pénètre dans la grotte, et elle se rappelle sans doute également du petit numéro de Marie, qui a tenté vainement de m'arrêter sans grande discrétion, à mon grand dam. Je souris à mon tour, sans sa froideur, mais avec un réel intérêt. Elle est dangereuse, sans doute déjà plus puissante que moi. Mais je n'ai pas peur d'elle. Elle pourrait courir révéler mes petits secrets aux villageois, mais même si je préférerais les laisser en dehors ça, je ne pense pas qu'ils soient en état de maintenir l'ordre après la mort du fils d'Ariel, et puis ils laissaient Madison, Marie et Paloma se promener tranquillement à Disigni alors qu'aucunes d'elles ne s'est jamais caché de ne pas être blanc comme neige, ils ne sont donc pas de très bon policiers.
-Tout d'abord, je pense que tu sous-estimes amplement mon amour pour une conversation intéressante, je dis, légèrement moqueur
Je n'accorde pas autant de valeur qu'Ayna à la moralité ou non de mon interlocuteur. Je ne saurais pas les deux tiers de ce que j'ai appris si je m'étais contenté de parler à quelque individus trié sur le volet, quand chaque passant porte avec lui tant d'histoires et de savoirs différents. J'ai déjà parlé à Panaëlle avant la grotte sans autre but derrière la tête que d'en apprendre plus sur les coutumes Natives Américaines et les effets des plantes de sa région.
Je me rapproche ensuite légèrement de sa flèche, qu'elle ne décochera pas de toute façon, plus sérieux.
-Va jusqu'au bout de ton raisonnement? Qu'ai-je fais ensuite? Je suis réellement intéressé par sa réponse. Que peut-elle deviner? La communauté vaudou est trop fermée pour qu'Ayna ne sache grand chose sur les Iowas et la nature des pactes que les hommes peuvent faire avec eux, et encore moins sur la dette que j'avais à leur égard. Mais peut-être peut-elle deviner que j'ai voler un vœu? Ou bien vas-t-elle supposer que j'y suis allé pour les richesses? Ou un autre artéfact magique? Je suis curieux de connaître son résonnement, d'entrevoir le fonctionnement de son esprit
Quand je demande à Ayna ce qu'elle veut, elle me répond qu'elle est là pour profiter du chaos que déclenche nos compagnons de route là où ils passent. J'esquisse un sourire sincère à sa réflexion sur le divertissement. Je dois avouer que je ne peux pas totalement la contredire, je dois moi-même plaider coupable de porter parfois un trop grand intérêt à la nature humaine, et pas toujours avec les meilleurs intentions du monde. Je doute cependant qu'Ayna soit réellement le genre à avoir peur de se salir les mains, et je la pense capable de montrer ses capacités le moment venu, mais probablement pas avant.
-C'est pour ça que tu ne m'a pas transpercé le crâne, tu as peur de te salir les mains?
Je sais que ce n'est pas la vérité, évidement, et je me demande si je veux la laisser répondre à sa guise, ou bien si je la pousse à me dire clairement ce qu'elle veut de moi afin de faire avancer la situation. Notre valse ralentis et cette cadence commence à m'ennuyer quelque peu, à vrai dire, surtout que je connais la réponse à ma question.
-Si tu as quelque chose à me dire, sens-toi libre de parler.
J'aime la subtilité de nos échanges jusque là, mais je pense que ce qui va suivre va être tout aussi intéressant.
Je l'aide ensuite à nourrir son animal, qui ne semble rien avoir contre-moi, sentant sans doute que je ne vais pas blesser sa maitresse pour l'instant.
La princesse déchue répond à ma question en me disant que Blood est le seul animal qu'elle s'est donné le mal de sauver.
-Comment choisis-tu qui est digne ou non d'être ton compagnon de route?
Elle est intelligente, elle comprendra sans mal que ma question ne s'applique pas que aux animaux. Quel genre d'alliés cherche-t-elle? Quelqu'un comme moi, ou ce qu'elle voit de moi, ou bien quelqu'un comme ses soeurs? Les deux?
Tout en réfléchissant, je suis l'exemple de la princesse aux cheuveux couleurs corbeaux, enfant ma main dans le pelage clair et fournis de l'animal, allant même jusqu'à lui gratter le cou.
ChapelierFou

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

Message par ChapelierFou »

Bianca: Je savais pas qu'on pouvait faire des images animés sur photoshop ! (je l'ai grâce à mon école :D)
Sympa pour nous a écrire, je sais pas ce qu'elles vont ressentir (en plus Random va apprendre qu'Ayna embête sa petite sœur mais que elle aussi est sa sœur XD)

Merci à toi et tous les autres aussi !
Bianca-di-Underwood

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

Message par Bianca-di-Underwood »

Gwenn d'Arendelle
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Ce câlin me fait du bien, il me rappelle ceux de ma mère. Ceux qu'elle me faisait chaque soir avant d'aller dormir. Ceux qui me réconfortaient quand ça n'allait pas. Et surtout ceux vers qui je me suis tournée quand Joanne est partie. Ces bras froids me manquent. Et ce câlin m'a rappelé à quel point ils étaient loin et à quel point cela m'avait manqué. Cette douce nostalgie me fait du bien, elle ravive des souvenirs chaleureux qui me boostent encore plus à aller sauver mes parents, nos parents. C'est une certitude, la première chose que je ferai en les revoyant est de leur faire un câlin, comme ces câlins de famille parfaite, l'enfant au milieu, les deux parents l'entourant. Papa, maman, j'arrive.
En attendant une autre personne a besoin d'être sauvée et elle est là devant moi. J'aimerais pouvoir lui faire tous les câlins du monde car elle à l'air d'en avoir bien besoin. Mais je ne suis pas sûre que ce soit suffisant. Ca me fait de la peine de la voir comme ça. Dans notre collocation je dirais qu'Arwenna est la plus courageuse et la plus sûre d'elle même de toutes. Je me suis apparemment trompée. Comme quoi je ne sais pas aussi bien lire dans les gens que ce que je pensais. J'aurais dû m'en douter avec Joanne quand je n'ai pas su voir sa détresse. Je la pensais joyeuse avec nous jusqu'au jour où elle est partie. Je m'en suis rendue compte trop tard et elle avait disparu. Je ne veux pas que cela arrive avec Arwenna. Je ne la laisserai pas partir. Je ne te laisserai pas partir. Je ne perdrai plus personne.
Et alors, est-ce grave ? N'es-tu pas meilleur que ce que tu l'espérais ? Tu n'as peut-être pas pris le chemin que tu voulais mais je t'assure que celui sur lequel tu es est très bien aussi. Quand je te regarde là maintenant je vois quelqu'un qui a peur mais c'est normal, mais également quelqu'un qui serait prêt à tout pour les gens qu'elle aime et l'une des filles les plus gentilles de la terre. Je suis contente de te connaître et tu ne devrais pas avoir honte de ce que tu es.
Un jour tu verras ce que tu es devenue et je suis sûre que tu en seras fière. Regarde déjà le chemin que tu as fait, il est incroyable.
Elle a l'air d'avoir beaucoup à dire et ça tombe bien je peux en écouter beaucoup. J'aime rendre service aux gens, souvent les gens cherchent quelqu'un avec qui parler et être écouté alors je me suis toujours dit que je serai cette personne avec qui parler.
Tu sais que tu pourras toujours me parler, je serai toujours là pour toi.
Notre amitié n'aurait jamais eu lieu sans cette malédiction. On pourrait donc dire qu'elle a été créée de toute pièce mais pour moi elle est vrai. J'ai appris à la connaître et à devenir son amie à Disigni. Depuis je me suis dit que je serais toujours là pour elle.
Bianca-di-Underwood

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Re: ● La malédiction de Disigni ● 5 ans de magie !

Message par Bianca-di-Underwood »

Joyeux anniversaire !

Petit message pour fêter les 5 ans du rpg ! Il y a 5 ans Thalia et moi on a eu l'idée de faire un rpg qui combine une série qu'on adore et l'univers qui nous fait le plus rêver: Disney. Cette idée a donné lieu à ce beau rpg que je suis contente de voir encore vivre aujourd'hui. 5 ans mine de rien c'est long, c'est un quart de ma vie, mais c'est passé tellement vite. Je me vois encore au collège à créer ce rpg et à le lancer en espérant que cela plaise. Et vous avez de suite super bien accueilli ce rpg, merci beaucoup. Je remercie énormément ceux qui ont participé, ceux qui participent encore et ceux qui participeront dans l'avenir à ce rpg. Sans vous cette histoire ne serait pas devenue ce qu'elle est aujourd'hui, c'est-à-dire magique. Vous avez contribué à faire de ce rpg une histoire qu'on a envie de lire et relire avec plaisir. On en arrive même à 200 pages c'est incroyable. Alors merci pour tout ça et joyeux (n̶o̶n̶-)anniversaire !

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MorganeP79

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

Message par MorganeP79 »

Joyeux 5 ans du RPG !

• Alice White •
• 22 ans • Fille de Psycwave • Dépressive • Manipulation de l'esprit • Avec Killian •

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Killian est là, c'est bien lui, ses bras m'entourent. Je voudrais le détester du plus profond de mon être, sauf que la chaleur de son contact me réconforte. J'ai peur, peur qu'il parte une seconde fois, me laissant seule ici dans cette forêt de la même manière qu'il est parti sans me dire un mot la première fois. Alors je le serre si fort qu'il en a sûrement du mal à respirer.
Tout se bouscule dans ma tête, et je n'ai pas les idées claires. Comment peut-il revenir et me faire un câlin comme s'il ne m'avait jamais quitté, comme s'il ne m'avait pas abandonné dans le trou à rat qui nous servait de ville?
Je suis peut-être égoïste de lui en vouloir d'avoir su avancer, peut-être même que j'en fait-tout une caisse pour rien, que nos chemins devaient se séparer d'une manière ou d'une autre... Mais je sens au plus profond de lui qu'il est sincèrement désolé et que je lui ai vraiment manqué, même dans ses paroles, sa façon de me serrer dans ses bras.
Mes larmes ruissellent le long de son torse, mes sanglots sont si forts que j'en convulse presque. Ce sont des vraies larmes, de soulagement et de tristesse.
- Et si... Et si j'étais parti avant que tu ne reviennes? Et si j'avais réussi?
J'essaie de calmer mes pleurs avant de continuer, toujours en le regardant droit dans les yeux, avec ce regard qui semble tout dire, car je sais qu'il lit en moi comme dans un livre ouvert, il me connait bien plus que moi je ne me connais.
- J'ai cru que tu ne reviendrais jamais... J'ai cru que je t'avais perdu, que je t'avais perdu toi aussi... Tu m'as abandonné Killian, comme l'a fait ma mère, et j'aimerais te détester, mais je n'y arrive pas, parce que tu sais... Tu sais que je t'aime...
Je suis idiote de lui dire ceci, mais c'est sorti tout seul, il a besoin de savoir que même après tout ce temps, ce que je ressens pour lui n'a pas changer. En parallèle, il y a également cette part de moi qui aimerait que lui aussi me rassure plus, j'ai besoin de plus qu'un simple "je ne t'abandonnerais plus", j'ai besoin qu'il me prouve ses paroles. Mes bras relâchent l'emprise autour de sa taille, et je me détache de lui en m'éloignant d'un mètre à peine. Je lui dis avec la voix qui déraille, prête à craquer :
- Promets le moi. Promets moi que tu ne partiras plus Killian.
Mon corps continue de m'envoyer des signaux me disant que ça ne va pas, et que je suis très certainement en train de mourir d'une overdose, je me mets à trembler. Ça ne va pas, je suis sonnée, mais ce n'est pas la première fois que ça m'arrive. Sauf que là, il n'y a personne pour m'aider à part quelques inconnus et Killian, et je ne veux pas qu'il doive encore subir une de mes conneries. Pourtant, si personne ne m'aide, je sens que je vais sombrer en plein milieu de cette forêt. J'essaie de me rassurer mentalement en me disant que ce n'est peut-être qu'une crise d'angoisse ou un surplus d'émotion forte, mais les battements de mon cœur ne trahissent pas, ils sont lents et irréguliers.
Je... Je crois que je suis en train de faire une overdose...
Je ne veux pas mourir, pas maintenant.. Je ne peux pas. Je viens juste de le retrouver, il est là désormais.
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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

Message par Bianca-di-Underwood »

Je vous oublie pas (surtout toi Morgane, Alice souffre depuis un moment déjà :lol: ). J'ai eu 1 mois de concours et là je prépare les oraux mais une fois que c'est fini je reviens en force avec ma fiche d'Erwann et mes rps :D
Bianca-di-Underwood

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Re: Erwann

Message par Bianca-di-Underwood »

Ceci est une réécriture de la première fiche d'Erwann

✧ There is no evil in sorcery, only in the hearts of men ✧

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Moi c'est Erwann ancien apprenti enchanteur devenu maître magicien, enchanté ! Je suis le fils de Merlin, oui ce Merlin par la barbe de qui tout le monde jure. Merlin, premier enchanteur de son genre qui peut paraître légèrement fou.
J'ai eu 22 ans il y a peu et je compte sur nos héros pour que je puisse fêter mes 23 ans comme il se doit.

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Un jour le petit Moustique n'eut plus besoin de son précepteur le fameux Merlin. Ce jour-là Merlin, qui deviendra mon père, n'est pas retourné à Saint-Tropez même si le sable lui avait bien plu. Il retourna dans sa cabane au fond des bois au côté de son fidèle ami Archimède. Il se retrouva seul dans sa cabane comme il le fût durant des années mais cette vie lui plaisait. Toute cette action, se battre contre Madame Mim, enseigner quasiment tout à un ignorant devenu roi l'avait fatigué et il était prêt à se poser pour un temps. C'est à ce moment que je fais mon entrer dans sa vie, un petit qui cri ça n'est pas de tout repos donc j'ai bien dérangé son repos. Comment je suis arrivé ? Je ne pourrais pas vous éclairer à ce sujet. Je n'ai pas connu ma mère et mon père, Merlin, ne veut pas en parler. Ca doit sûrement être douloureux pour lui. J'ai essayé de lui demander pourtant, pendant des mois il a eu droit à des questions sur ma mère et à chaque fois je n'ai eu aucune réponse. Alors j'ai arrêté de poser des questions mais dans ma tête les questions n'ont pas cessé et j'y répondais moi même. Qui est-elle ? Sûrement une fée des forêts ou de l'eau. Que lui est-elle arrivée ? Son amour pour mon père a été découvert et cette liaison étant interdite elle a du repartir de là où elle venait. Qu'est-elle devenue ? Elle me regarde toujours de loin, veille sur moi. La reverrai-je ? Non je ne pense pas mais je sais qu'elle est là. Mais cette histoire n'est pas la sienne alors ce n'est pas grave si on ne sait rien sur elle et continuons avec mon histoire.

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J'ai donc passé mon enfance dans la forêt à jouer avec Archimède, à courir dans l'herbe, à m'amuser avec les esprits des bois. C'est d'ailleurs auprès d'eux que premièrement j'ai appris la magie. Ils m'ont pris sous leurs ailes pour m'aider à développer le don que j'ai obtenu de mon père. J'ai surtout passé mon temps avec un esprit qui s'appelait Elbe, il avait à peu près mon âge et on s'amusait follement. Je ne suis pas allé à l'école et donc je n'ai pas pu m'amuser avec des enfants de mon âge mais les esprits des bois étaient tellement gentils que je n'ai jamais ressenti le besoin de côtoyer des êtres humains.
"- Qu'il y a-t-il Erwann ?
- Je n'y arrive pas ! Je ne serai jamais à la hauteur de mon père.
- Tu essaies trop fort. N'essaies pas, fais."
Voilà en quoi consistait mon apprentissage avec les esprits des bois, en des enseignements un peu mystiques du genre "seuls ceux qui agissent font des erreurs" et "les erreurs sont là pour nous faire grandir". Au début de mes études j'étais loin d'être l'élève parfait, je ne récoltais jamais de A, impossible de soulever ne serait-ce qu'une brindille. Cependant, mes instructeurs n'arrêtaient pas de m'encourager et normalisaient le fait que j'étais nul car je cite "personne ne nait parfait magicien". Ils me donnaient toujours des petits mantras pour me redonner de l'espoir et continuer d'y croire. Puis un jour je suis devenu bon, trop bon pour eux, les esprits des bois ne voulaient plus rien m'enseigner car ils m'avaient déjà tout appris. Seulement j'étais loin d'être au niveau de mon père alors j'ai fait mes au revoir aux esprits et je suis parti trouver un autre précepteur.

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Pour poursuivre mon apprentissage j'ai choisi mon père, finalement enseigner lui manquait et il a vu en moi une opportunité de renouer avec son passé. Je n'ai pas été la seule personne du coin à chercher un maître il avait aussi une fille, une fille magnifique, Séraphina. Celle que vous connaissez aujourd'hui comme la méchante de l'histoire. Au moment où je l'ai rencontré c'était la fille la plus gentille du monde. Oui ça peut vous paraître bizarre et je peux comprendre pourquoi. C'était la première personne qui avait à peu près mon âge que je rencontrais et j'ai tout de suite ressenti quelque chose pour elle. Ses yeux bleus m'ont transpercé le coeur et son sourire arrivait même à me déconcentrer durant nos cours.
"- Par ma barbe fiston qu'est-ce qu'il t'arrive !
- Rien papa, je dois juste être fatigué.
- Je t'ai déjà dit de pas faire de fête en pleine semaine !
- Oui papa."
Séraphina se marrait toujours de ces discussions avec mon père. Il ne me connaissait pas bien et c'est ce qui la faisait rigoler. En effet, je n'étais pas du genre à faire des fêtes surtout qu'on habitait au fin fond des bois alors faire la fête ok mais avec qui ? Séraphina et mon père étaient les seuls humains dans un rayon de 100 km alors je passais tout mon temps avec Séraphina. Toute mon adolescence on ne s'est pas quitté, le midi on parlait de tout et n'importe quoi, l'après-midi également et le soir encore pire, on ne s'arrêtait jamais. On était comme en colonie de vacances avec des cours bien-sûr et un moniteur avec une barbe aussi grande que lui. J'ai bien aimé cette période de ma vie avant que tout ne parte en cacahuète et je ne peux m'empêcher que c'est de ma faute. Un jour mon père a annoncé: "C'est bon vous savez tout !", c'était la fin de notre enseignement. Nos chemins allaient donc se séparer mais ça n'a pas été le cas on est resté longtemps sans se quitter. Mais un jour je suis parti exploré le monde car je voulais voir autre chose que notre forêt. On a bien entendu gardé le contact mais je ne peux m'empêcher de penser que c'est mon absence qui a fait d'elle une méchante, je n'étais pas là quand elle avait besoin de soutien.

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J'ai donc beaucoup voyagé une fois l'école finit, c'est d'ailleurs comme ça que j'ai rencontré Angie la fille du grand génie. J'étais de passage à Agrabah et comme tout bon touriste je suis allé au marché aux puces, celui-là même où Aladdin volait des pommes pour se nourrir. Voulant ramener un souvenir impérissable je me suis rendu du côté des bibelots et non de la nourriture. C'est là que je l'ai vu, la lampe d'Angie trônait au milieu de tapis, poteries et autres. J'avais entendu parlé du génie dans la lampe qui pouvait exaucer les voeux alors j'ai de suite acheté cette lampe sans savoir si elle contenait réellement un génie. En quittant la ville j'ai donc frotté la lampe et c'est là qu'Angie m'est apparue.
" Bonjour ! Je suis ton génie et je peux exaucer trois voeux mais attention : - règle n°1 : je ne peux assassiner personne.
- règle n°2 : je ne peux malheureusement pas obliger les gens à tomber amoureux.
- règle n°3 : désolé, mais je ne ressuscite pas les morts."

- Bonjour, je m'appelle Erwann et..."
S'en est suivi une conversation sur ses goûts, sa vie. Je ne voulais pas de ses voeux sur le moment, je voulais les conserver pour un moment plus propice. J'ai donc fait la conversation avec elle comme un être humain avec un autre être humain mais apparement ça ne lui est pas beaucoup arrivé avant moi. Quand j'ai rencontré Angie, elle était triste et attachée à sa lampe dont elle était prisonnière sans amis. Avec moi cela a changé je suis devenu son ami, sûrement le seul et elle est devenue rayonnante. Je ne l'ai jamais considéré comme mon esclave et je me suis assuré qu'elle ne soit plus jamais l'esclave de quelqu'un en la gardant près de moi. Je me demande si Séraphina a un vent un jour de cette amitié et si c'est une des raisons pour lesquelles elle a "disjoncté". En tout cas Angie a été une très belle rencontre dans mon voyage et j'ai pleinement confiance en elle pour guider nos héros au mieux.

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Quand je suis rentré dans ma forêt natale Séraphina avait changé, son sourire s'était évanouie. Elle s'était éloignée de moi et de la lumière. Elle était devenue froide et méchante. J'avais perdu la Séraphina que j'aimais tant. Celle qui me faisait fondre à chaque sourire, me glaçait maintenant le sang à chaque regard. Je me suis toujours demandé pourquoi ce changement soudain j'ai cru comprendre que c'était sa mère mais de là à faire ce qu'elle a fait ? Je ne pouvais m'empêcher que j'y étais pour quelque chose et que j'aurais pu empêcher tout ça. Mon père m'avait prévenu que cela pourrait arriver car "des chiens ne font pas des chats" et qu'une fille de méchante qui est gentille c'est louche. Mais j'étais persuadé que Séraphina ne ferait pas de mal à une mouche et je me suis trompé. Cela ne veut pas dire que je ne fais pas confiance aux enfants de méchants, d'ailleurs dans nos héros il y en a mais je garde l'avertissement de mon père dans un coin de ma tête et vous devriez peut-être en faire de même.
Quand j'ai eu vent du projet de Séraphina je me suis alors tourné vers ma grande amie Angie, je lui ai demandé de l'aide. J'ai utilisé mes voeux et je lui ai promis de la protéger du maléfice si elle aidait ceux que j'allais mettre sur son chemin. Elle a accepté sans hésiter, c'est du Angie tout craché. Comme j'ai dit j'ai confiance en elle. Puis j'ai essayé de garder le plus d'enfants de héros et méchants éveillés pour sauver tout le monde. Seulement j'ai merdé, je me suis pensé plus fort que je ne l'étais et je n'ai pas pu envoyer tout le monde à Disigni. Je me suis donc tourné vers mon père mais trop tard... Je ne sais pas ce qu'il a pu faire de son côté mais j'espère que ça aidera nos héros.
En ce moment, je suis endormi quelque part de loin après que Séraphina ait jeté son sort, j'ai malgré tout réussi à envoyer une barrière protectrice autour de Disigni pour mettre nos héros en sûreté loin de Séraphina.

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Bon courage à nos héros, je compte sur eux !

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Je suis quelqu'un de joyeux et peut-être un peu trop bisounours, j'ai tendance à voir le bien partout et jamais le mal. Ce qui peut s'avérer fatal et dans mon cas ça a conduit à une "disparition" de tous les habitants de notre monde. Il faudrait peut-être que je travaille dessus d'ailleurs... Même si je n'ai pas beaucoup d'amis car j'ai longtemps été isolé je me dirais sociable, rien que la rapidité à laquelle Angie et moi on a sympathisé en est la preuve, enfin je crois.
Je suis courageux rien ne me fait peur, même pas essayer de contrecarrer une malédiction à moi tout seul. Ok je suis peut-être pas très modeste et je me crois plus fort que je le suis vraiment mais ça arrive même au meilleur et je suis déjà pas mal fort. Grâce à mon père la magie n'a presque plus de secret pour moi et je la maitrise donc plutôt bien.
J'aime beaucoup voyager, ma découverte du monde me l'a appris. Elle m'a également appris que je n'avais pas beaucoup d'hobbies, en effet vivre dans une forêt isolée de tout ne développe pas les passes temps. J'aime courir et jouer avec ma magie. Mais par exemple la guitare n'existait pas pour moi jusqu'à que je mette les pieds hors de ma forêt et Merlin n'était pas un mordu de guitare.

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Il m'arrive d'avoir une épée à mes côtés si je m'aventure dans des endroits un peu plus risqués même si j'ai ma magie bien évidemment, mais une arme n'est jamais de trop et les épées c'est plutôt cool.
J'ai un hibou comme animal de compagnie, celui de mon père, Archimède. Il me l'a passé quand j'étais jeune.
Je n'ai pas beaucoup d'amis à part Angie, Elbe et Séraphina... Enfin maintenant oubliez Séraphina je pense qu'elle ne compte plus comme amie.

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ChapelierFou

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

Message par ChapelierFou »

@Bianca: Super fiche! C'est cool de re-découvrir Erwann, et qu'on ai des détails sur sa relation avec Séraphina (ce qui nous permet de nous demander de plus en plus si ce serai vraiment juste que nos personnages lui tombe dessus à bras raccourcie)! La présentation de la fiche est très jolie !
Aussi c'est marrant parce qu'il a plein de points communs avec Samedi, comme le fait qu'il veuille devenir un très bon magicien et qu'il aime voyager, je sais pas si ça t'intéresserai d'en faire un lien, ou pas spécialement ^^
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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

Message par Bianca-di-Underwood »

@Chap: Merci beaucoup ! Je suis complètement pour un lien avec Samedi et ça lui fera une connaissance en plus lui qui en a peu x)
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Re: ● La malédiction de Disigni ● Omelia Linguini

Message par Springbloom »

.
Pour Mamie et ses tartes surprises du jardin,
Si seulement ce four n'était pas aussi récalcitrant avec ces pauvres prunes



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ON S'EST CONNU LE TEMPS DE PLAIRE
AUX EXIGENCES QU'ON S'EST CREEES,
MAIS ON S'Y PERD...
TU N'ES QU'A QUELQUES KILOMETRES,
ET NOS COEURS,
NOS COEURS SONT RESTES DANS CETTE MER...

J'AI COURU EN LONGEANT LA SEINE,
EN ESPERANT TE RETROUVER L'ÂME SEREINE...
J'AI COURU SANS SAVOIR COMMENT
NI POURQUOI ON S'EMBALLE,
ON NE S'EST CONNU QU'UN MOMENT...

ET JE NE SAIS PLUS SI TU EN VAUX LA PEINE,
C'EST PLUTÔT DUR D'EN ÊTRE CERTAINE...
ET QUAND TU SERAS A LA PORTE DES TERNES
CE SOIR, NE M'OUBLIE PAS,
JE T'ATTENDRAI AU MOINS LE TEMPS DE DIRE
QUE J'AI VOULU PRENDRE LE PLUS GRAND RISQUE
UN SOIR QUI M'A RENDUE BIEN TRISTE,
UN SOIR, PLACE DE LA REPUBLIQUE...

ET COMME TU VOIS, C'EST BIEN LA FIN...
JE DOIS TRAVERSER L'OCEAN DEMAIN MATIN.
DE TES BRAS JE M'ARRACHERAI TOUT DOUCEMENT,
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JE SAIS, TON COEUR EST HABITE
PAR UNE OU D'AUTRES FILLES QUI T'ONT MARQUE...
MOI JE SUIS MOINS FORTE QUE LES AUTRES
MAIS J'ESPERE TANT TE MANQUER, TANT ME DEMARQUER

ET JE NE SAIS PLUS SI TU EN VAUX LA PEINE,
C'EST PLUTÔT DUR D'EN ÊTRE CERTAINE...
ET QUAND TU SERAS A LA PORTE DES TERNES
CE SOIR, NE M'OUBLIE PAS,
JE T'ATTENDRAI AU MOINS LE TEMPS DE DIRE
QUE J'AI VOULU PRENDRE LE PLUS GRAND RISQUE
UN SOIR QUI M'A RENDUE BIEN TRISTE,
UN SOIR, PLACE DE LA REPUBLIQUE...

~ Place de la République, Coeur de Pirate ~

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Je suis née un 18 février dans une villa le long de la côte amalfitaine. Malgré sa grossesse, mes parents avaient tenu tous les deux à faire le trajet pour profiter de l'hiver méditerranéen, ses douces chaleurs et son soleil, plutôt que de l'aspect grisâtre de la capitale française. J'ai toujours partagé ma vie entre deux pays, l'Italie et la France. Même si mon père, Alfredo Linguini, est surtout connu pour être le descendant du chef Gousteau, c'est par ma défunte grand-mère qu'il a été élevé, Renata. Impossible pour lui de renier cette part de lui, et encore moins dans mon éducation, même dans ses plus belles maladresses. Colette Tatou, ma mère, c'est toute l'élégance à la française, le charme parisien dans sa splendeur...tout autant que ses côtés plus réalistes dès lors qu'on lui cherche des noises. Deux opposés complets, deux pays différents, deux parents que j'aime autant l'un comme l'autre.

Durant mes vingt-quatre années de vie, ils ne m'ont pas simplement éduqué, ils m'ont donné goût à leur passion : la cuisine. J'ai grandi entourée de mille senteurs permanentes, est été éveillée chaque matin par les épices et les herbes aromatiques - ainsi que par mon chat. Certains s'éloignent des passions parentales, par volonté de rébellion ou lassitude, mais pas moi. J'ai toujours trouvé cela magique de voir mes parents se réunir autour de l'îlot central, ces deux personnalités si différentes, que j'ai fini par croire que la cuisine relevait de la sorcellerie. Comme beaucoup de gamines, je rêvais d'être sorcière, alors je m'y suis dévouée corps et âme.

Et, ainsi, j'ai fini par en faire le métier de ma vie. Du haut de mes vingt-quatre ans, je suis fière d'annoncer que moi, Omelia Linguini, je tiens depuis plus d'un an déjà ma propre pâtisserie. Mon rêve s'est accompli, et le public est au rendez-vous ! Venez déguster des tartes et autres gourmandises autour d'une tasse de thé chez Omelia et Caramel !


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Il était une fois…une odeur de pain chaud, tout juste sorti du four. Un ciel rosi, parcouru de quelques nuages s’en allant vers l’est, responsables de l’humidité de l’asphalte en ce début de matinée. Des lampadaires qui s’éteignaient petit à petit le long des rues, laissant place à la clarté d’une journée estivale. Bientôt, une fois que le soleil serait assez haut dans la voûte céleste, les volets s’ouvriraient, le silence des ruelles céderait sa place au brouhaha et à la cohue des milliers de pas qui se presseraient sur les trottoirs. Pour le moment, cependant, tout était calme. Seules se mouvaient les teintes du ciel, l’aube les repeignant à mesure que l’astre s’élevait.

Rue des Martyrs, au quatrième étage, une jeune fille observait cette atmosphère si particulière, hors du temps. Assise sur le rebord de la fenêtre, ses fines jambes glissées entre les barreaux en fer qui servaient de balustrade, elle attendait. Tous les matins d’été, c’était son petit rituel. Elle aimait sentir la rosée de la nuit sur ses jambes dénudées, la fraîcheur du métal contre lequel elle venait plaquer sa tête, comme si cela lui permettait de mieux voir ce qu’il pouvait se passer en contrebas, dans tout le neuvième arrondissement.

Et, justement, elle reconnut les pas qu’elle attendait un peu plus bas, écho sur le bitume. Discrètement, elle retira ses jambes et s’agenouilla contre la barrière, contemplant les deux silhouettes qui remontaient la pente. Un carré noir, sec et sévère, compensé par un regard rond et doux. Une chevelure rousse bouclée, capricieuse, dans laquelle elle adorait toujours autant glisser ses doigts. Ses deux parents se tenaient par la main et ne tarderaient pas à atteindre le 93 de la rue. Même d’ici, elle pouvait sentir la délicieuse odeur des viennoiseries qu’ils venaient tout deux d’acheter dans la boulangerie au coin.

Ni une, ni deux, avant qu’ils ne s’aperçoivent qu’elle était éveillée, elle referma la fenêtre, attrapa Caramel par la taille et traversa le séjour. A pas feutrés, elle passa devant la chambre de Tata Giulia, occupée aux pays des rêves, pour rejoindre la sienne. Même plongée dans la pénombre, il était facile de deviner que sa chambre était parfaitement rangée, aussi propre que celles que l’on pouvait voir dans les vitrines. Elle la traversa en quelques enjambées, et plongea sous sa couette, Caramel à ses côtés. Sous la chaleur soudaine de la literie, il ronronna et se mit en boule. Elle continuerait de simuler son sommeil jusqu’à ce que ses parents viennent l’éveiller, elle n’était pas sûre de pouvoir en dire autant de son chat.

« Omelia », chuchota Alfredo en déposant sa main sur épaule, « réveille-toi mon ange, on a une surprise pour toi ».

Pour l’avoir vue, Omelia connaissait bien la surprise. Elle savait que, d’ici quelques minutes, elle aurait le droit à un chausson aux pommes encore chaud avec son verre de lait. C’était plus fort qu’elle : il fallait qu’elle voie ses parents rentrer du travail. Elle en ressentait le besoin le plus profond, presque viscéral. Une part d’elle-même se disait que, si elle parvenait à connaître assez bien le trajet des ses parents entre le restaurant et la maison, elle pourrait voir La Ratatouille même, sans avoir à quitter sa fenêtre. Ses parents refusaient de l'y emmener, prétextant qu'elle était trop jeune, que ce n'était pas les lieux où on emmenait une enfant, et puis que Tata Giula se sentirait bien seule sans elle. Les justifications ne suffisaient pas à la jeune fille qui, elle avait beau aimer sa grande tante, s'ennuyait dès que ses parents s'en allaient. C'était probablement pour cela que ses parents avaient adopté Caramel, un Ragdoll brun-roux, qu'elle avait immédiatement pris sous son aile.

Le chat justement dans ses bras, elle rejoignit ses parents dans la cuisine. La meilleure pièce de l'appartement. La plus chaleureuse, la plus belle, la plus vivante, même. Omelia adorait y voir ses parents danser, s'échanger leurs ustensiles sans un mot pour ne pas briser la mélodie. La chorégraphie n'était jamais répétée, le disque ne sautait jamais, la synchronisation parfaite. C'est dans ses lieux qu'elle assistait tous les matins à double spectacle : un ballet digne de l'école de Garnier et un déjeuner tout frais fais. Et, parfois, exceptionnellement, des chaussons aux pommes frais.

Ce matin là, la surprise fut encore plus grande. En plus des viennoiseries sur l'îlot, un paquet emballé portait son nom. Colette maintenait un visage impassible alors qu'elle l'invitait à venir l'ouvrir, tandis qu'Alfredo ne pouvait retenir son sourire. Toute excitée, Omelia se précipita sur l'emballage. Il dévoila un tube en plastique dans lequel était enroulé un tissu bleuté. Il s'ouvrit avec un pop caractéristique. Le cœur de la jeune brunette battait la chamade en déroulant le coton. C'était un tablier. Un tablier adapté à sa taille de fillette de sept ans.

« Maintenant que tu sais lire par toi-même, on s'est dit que tu pourrais cuisiner toi aussi, et plus juste regarder » expliqua Colette. « Qu'en dis-tu ? »
« Je peux faire ce que je veux ? »
« On s'arrangera pour trouver les ingrédients pour. » l'informa son père.
« Alors je veux faire une grosse tarte à la framboise ! »

Sans même savoir s'il y avait des baies à la maison, elle enfila le tablier et se précipita sur les livres de cuisine qu'elle feuilletait en cachette. Même Colette ne put retenir un petit rire.


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Une délicieuse odeur commençait à s'échapper du four. Dans quelques instants, le minuteur retentirait, et Omelia pourrait s'amuser avec le montage. En attendant, elle regardait par la vitre teintée le gâteau enfler sous l'effet de la chaleur. Son premier gâteau fait sans l'aide de ses parents, seule dans sa cuisine. Partis travailler, elle comptait leur faire la surprise lorsqu'ils rentreraient.

Enfin, seule, Omelia ne l'était pas vraiment. Il y avait Caramel, évidement, allongé - vautré serait plus exact - sur son fauteuil, les yeux clos. Clément était là, lui aussi. Il profitait que son chat était endormi pour enfin essayer de remettre de l'ordre dans ses boucles châtains que Caramel ne cessait de déranger. Ironique, parce que ce serait bientôt Omelia qui s'occuperait de les ébouriffer. Elle adorait glisser ses doigts dans la chevelure soyeuse, sentir la douceur sur sa peau, et contempler d'un air satisfait la moue que tirait son copain à chaque fois. Elle brisait un peu plus le cœur d'Omelia à mesure qu'elle la voyait. Clément avait de ces visages d'ange que l'on ne souhaite qu'embrasser et prendre entre ses bras.

« Rappelle-moi : qu'est-ce qu'on est censé faire maintenant ? » lui redemanda-t-il encore une fois que le biscuit fut posé sur la table de travail.

Omelia avait insisté pour qu'il vienne l'assister dans sa première création en autodidacte, mais il ne semblait pas aussi enchanté qu'elle à l'idée d'être en cuisine. Clément avait tout de même fait des efforts et suivit ses indications en bon commis de cuisine, mais Omelia sentait bien qu'il aurait préféré simplement s'asseoir dans le salon comme il le faisait habituellement, écouter de la musique et danser un peu. A l'avenir, elle opterait pour une recette plus rapide. Ce serait aussi plus facile pour elle.

« Il faut couper le biscuit en trois dans la hauteur, étaler une couche de notre préparation à la poire sur chacune d'entre elle, remonter le gâteau, couvrir du nappage chocolat, et après on pourra s'amuser à le décorer comme on veut ! »
« Eh beh, j'espère qu'il sera bon au moins. »

Au ton de Clément, on devinait aisément qu'il ne partageait pas son enthousiasme. Il lui apporta les ustensiles nécessaires pendant qu'Omelia remettait son tablier, offert il y a bien huit ans de cela par ses parents. Trop grand à l'époque, il commençait désormais à devenir juste pour la jeune brunette en pleine croissance. Son copain lui avait fait la remarque dès qu'ils s'étaient installés dans la cuisine, mais c'était plus fort qu'elle, elle ne se voyait tout bonnement pas s'en séparer. Trop de souvenirs et d'émotions y étaient rattachés, aussi bien à Paris que sur la côte amalfitaine.

Peut-être était-ce à cause de l'excitation et la hâte que ses parents puissent goûter à cette première création, mais les mains d'Omelia tremblaient lorsqu'elle commença à couper la première couche dans le biscuit. En retrait pour ne pas déranger sa concentration, Clément ne disait rien. La première couche était coupée, pas exactement droite, mais cela passerait inaperçu. Il n'en fut pas de même pour la seconde, coupée dans l'épaisseur plus fine, et donc plus dure à maintenir. Le biscuit s'émietta tout seul lorsqu'elle essaya de faire glisser la seconde couche sur l'assiette. Clément ne put retenir un petit rire. Sous l'effet de la pression, Omelia lui jeta un regard noir.

« Soyons sérieux deux minutes 'Lia » commença-t-il, avec le même ton sérieux qu'il prenait lorsqu'il analysait les œuvres d'art des musées, « T'es pas Pierre Hermé et t'es encore loin de l'être. Tu te souviens de ce que l'on disait sur les "fils de" ? Qu'il ne méritait rien d'autre que de marcher dans les mérites d'un autre, qu'ils étaient ridicule à se croire plein de gloire alors qu'ils héritaient juste de celle de leurs parents ? Bah j'ai l'impression de voir ça, en vrai. »
« Je te demande pardon ? » bégaya Omelia, profondément choquée.
« J'ai peur que tu te réveilles un beau matin et que tu te rendes compte que tu ne dois ton succès qu'à tes parents, et pas à ton travail. Surtout que, pour le moment, après...sept ans, tu m'as dit ? ta maladresse te joue des tours et les résultats sont pas glorieux »
« C'est juste une question d'entraînement. Plus je pratiquerai, mieux ce sera, c'est comme tout » se justifia la brunette.
« Des gâteaux, encore plus de gâteaux. Et qui les consomme ces gâteaux ? Toi. Tu vas finir accro au sucre et grosse comme les futures clientes de tes rêves. Tu commences déjà à prendre des kilos... »

Les trois couches de biscuits avaient toutes été recouvertes de poire pendant le sermon de Clément. Omelia, le visage impassible et souriant, reposa la cuillère sur la table : le montage final avec la glaçage attendrait un peu.

« Je te remercie pour tes précieux conseils. »

Omelia était lucide : il n'y avait pas seulement sa taille qui croissait, en effet. Elle prenait des hanches, des cuisses, à force de consommer du sucre, de s'entraîner avec ses parents chaque weekend avec une nouvelle pâtisserie. Elle finirait peut-être par mettre sa santé en danger, Clément n'avait pas tort, et, dans le fond, voulait son bien, elle le savait. Sauf qu'il ne comprenait pas, lui ne ressentait pas la cuisine comme elle le ressentait. Il ne connaissait pas ce besoin insatiable de vouloir partager aux yeux, au goût, à l'odorat et au toucher ses créations. Clément adorait l'art, la peinture, le cinéma, la sculpture, la musique, mais il ne voyait pas l'art dans la cuisine comme elle le voyait. Elle aurait dû s'en rendre compte plus tôt.

« Je te remercie et je vais faire de mon mieux pour ne pas les suivre » articula-t-elle, consciente que chacun de ses mots avait son importance dans cette situation de non-retour. « Je crois qu'il est grand temps pour toi d'aller voir cette exposition au Louvre que tu voulais tant voir. Sans moi. Je vais rester ici. Et toi tu resteras là-bas. Ce sera mieux pour nous deux, tu saisis ? » Pendant qu'elle parlait, elle se rapprochait de la porte d'entrée de l'appartement, guidant indirectement son invité vers la sortie. « Tu peux dire au revoir à Caramel au passage, tes cheveux lui manqueront sans doute plus à lui qu'à moi. »

Clément parti, Omelia se remit à sa tâche. Elle n'éprouvait aucune tristesse, aucun chagrin, seulement du dépit de ne pas avoir compris auparavant qu'ils étaient trop différents. Jamais elle ne pourrait aimer pleinement quelqu'un qui ne la soutiendrait pas dans son rêve.



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Le soleil rayonnait dans le ciel azur. Aucun nuage n'était à déplorer à l'horizon. Il n'y avait que l'infini bleu et la chaleur estivale qui l'accompagnait. Omelia s'estimait plus qu'heureuse d'être assise à l'ombre du auvent. De son siège isolé de la terrasse, elle observait les lieux, un verre de citronnade en main. La Ratatouille et ses cours de pâtisserie ne seraient pas suffisants pour savoir comment gérer au mieux son futur commerce. Il fallait observer le concret, comprendre ce que voulait les clients, comment les satisfaire et faire de son mieux pour que le salon lui convienne aussi bien à elle qu'aux clients.

Depuis trois ans qu'elle avait commencé à boire du thé tous les matins, Omelia avait conclu qu'il était impossible pour elle de se contenter d'une simple pâtisserie où les clients viendraient puis repartiraient aussitôt. Elle désirait un endroit vivant, un lieu abordable pour tous, où l'on pourrait venir et, comme elle le faisait à l'aurore, siroter sa boisson en contemplant la beauté de Paris. Le cadre était donc une priorité, quartier touristique ou panorama, elle verrait plus tard.

Tout en buvant, Omelia prenait attentivement des notes sur tout ce qu'il lui paraissait important. Son carnet regorgeait d'idées en vrac, de remarques, parfois annotées avec des flèches ou d'une couleur différente. Elle seule était en mesure de s'y retrouver, c'était une certitude. Voilà deux mois qu'elle avait commencé son manège, allant tous les jours tester un nouveau salon de thé, une nouvelle pâtisserie, un nouveau quartier. Chaque jour amenait avec lui son lot de nouvelles choses, un détail auquel elle n'aurait pas pensé auparavant. L'expérience était aussi enrichissante que coûteuse, mais elle savait que c'était de l'argent qui serait récupéré tôt ou tard. Elle étudiait les prix, les tenues des serveurs, la couleur des murs, les graphismes des menus, la diversité des boissons autant que des gourmandises, la disposition des tables...tout en quadrillant les zones d'intérêts pour éviter la concurrence sans pour autant négliger l'attractivité. C'était un travail long et fastidieux, mais sa mère lui avait assuré que c'était une des meilleures idées qu'elle avait pu avoir pour s'assurer de la pérennité de son commerce.

Les pages se coloraient parfois d'un brouillon de plan, mais Omelia hésitait toujours entre plusieurs options, couleurs, gâteaux... elle aurait aimé avoir un conseiller à qui se fier pour prendre la bonne décision, mais son père, à raison, lui avait toujours dit qu'elle ne pouvait compter que sur elle-même si c'était son rêve. Les conclusions des autres ne pourraient jamais correspondre complètement à l'image qu'elle se construisait depuis des années. Son entourage ne pouvait qu'être un soutien, pas un décisionnaire.

« Tu fais dans le design d'intérieur ? »

Omelia releva la tête vers son interlocuteur. Il arborait un léger sourire, de ceux naturels lorsque l'on abordait un inconnu. Un regard en amande, doux et sombrement chocolat, malicieux. Ce qui marqua cependant le plus la brunette aux cheveux courts, ce n'était pas sur son visage. Il avait un style vestimentaire d'un autre temps, victime des couleurs et motifs flashy des années 70 près de cinquante ans plus tard. En un instant, Omelia se le figura aller chaque week-end chiner en friperies, loin des classiques touristiques de celles de la rue de la Verrerie, en quête de la perle rare. Avec ses chaussures cirées, son pantalon pattes d'éléphant, sa chemise orangée et son afro volumineuse, Omelia était déjà sous le charme. Aucune raison de ne pas l'inviter à s'asseoir.

« En quelque sorte, oui. Je cherche à trouver le meilleur agencement pour une future boutique. »
« Un projet ambitieux donc ! Je peux t'y aider ? » lui proposa-t'il une fois assis à la table voisine.
« Tu étudies l'architecture d'intérieur ? » s'amusa Omelia, surprise, en fronçant malicieusement les sourcils.
« Si tu considères que les lettres modernes impliquent d'acheter des livres qui décoreront les pièces, alors oui » réfléchissait-il à voix haute, « je suis très doué pour les dégradés de reliures en cuir. Plus sérieusement, j'ai passé un marché avec mon coloc, comme quoi je rangerai entièrement notre appartement pour qu'il soit le plus o-p-t-i possible, et que s'il n'était pas d'accord avec la manière dont j'avais rangé ses affaires, il avait le droit de tout remettre comme bon lui semblait, y compris mes affaires. »
« Et ? »
« Rien n'a bougé depuis »
« Alors on peut tenter l'aventure. Omelia, au fait. Mais la plupart des gens m'appellent 'Lia ou Melie » se présenta Omelia, tendant la main comme s'il s'agissait là d'une rencontre officielle.
« J'en déduis que tu ne connais pas beaucoup de scientifique, Om' » plaisanta-t-il en lui serrant la main « Khalil de mon côté, enchanté. »

Omelia était certaine que, s'il en avait eu un, il lui aurait tiré son chapeau. Un être excentrique et extraverti comme elle les aimait. Ce n'était pas la première rencontre qu'elle faisait par pur hasard dans un café. Elles les adoraient. Si particulières, instantanées pour la plupart, ou non à sa grande surprise. Des petits moments figés dans le temps, où l'on ne découvre pas autrui sous son aspect superficiel, mais sous ses passions, ce qu'il désire plus que tout partager là, sur un coup de tête. Un nouveau livre, quelques accords de guitare, une exposition encore fraîche dans leur esprit ou alors une simple pensée philosophique...tant de choses qu'elle découvrait pendant quelques instants, pendues aux lèvres de ces inconnus. Reverrait-elle un jour Khalil ? Elle l'ignorait complètement. Pour le moment, elle l'écoutait lui recommander de ne pas acheter de meubles Ikea entre deux critiques sur les derniers livres qu'il avait lus.

C'était pour ces instants improbables qu'elle tenait aussi autant à ouvrir un salon de thé et pas une simple pâtisserie. Un lieu chaleureux où l'on se sentirait à l'aise de passer des heures assis dans un fauteuil à lire autant qu'à faire des rencontres inspirantes. Et si elle pouvait coupler tout cela à quelques gourmandises fabriquées par ses soins, elle n'allait pas hésiter.



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Nuit noire sur les rues parisiennes, parsemée des points lumineux des lampadaires. Les cheveux encore ébouriffés de son soudain réveil, Omelia s'en alla couper le radio-réveil. A quatre heures les actualités étaient encore pour beaucoup celles de la veille, elle les écouterait plus tard dans la journée, probablement grâce conversations des passants. Il lui restait à faire avant l'inauguration du salon. Rien qu'à cette pensée, la fatigue s'envola immédiatement, son cœur se mit à battre la chamade, l'excitation grimpa en flèche. Ce n'était pas n'importe quelle journée, c'était la journée où elle réalisait son rêve d'enfance, pour le meilleur comme pour le pire. Tout devait être parfait.

La grille en fer soulevée suffisamment pour permettre son passage, elle pénétra dans l'obscurité du salon qu'elle avait passé le printemps à aménager avec ses parents et ses amis, Khalil et Carla en tête. Même dans la pénombre, elle s'y sentait comme chez elle. Elle avait atteint son objectif : à ses yeux, Omelia et Caramel était une deuxième maison. En serait-ce autant pour les futurs clients ? Omelia ne cessait de s'en inquiéter depuis que le premier meuble avait été livré. Elle remerciait intérieurement ses amis de ne pas avoir cessé de la rassurer durant toute cette période d'incertitude, où elle avait manqué raté ses examens de fin d'année tant le stress était intense. Se convaincre qu'elle avait le droit à l'erreur fut une des épreuves les plus dures de sa vie.

Habituée à sa formation à La Ratatouille, l'agencement de la cuisine du salon de thé reprenait celle du restaurant des parents d'Omelia. Elle avait simplement insisté sur la mise en place de plus d'espaces de travail, ayant souvent tendance à s'étaler lorsqu'elle était concentrée, vieil héritage de la maladresse paternelle. A la différence des restaurants et de leurs heures de coups de feu, la pâtisserie offrait à Omelia la possibilité de travailler paisiblement comme elle le faisait chez elle, de prendre le temps de pétrir ses pâtes, de couper délicatement ses fruits, d'imaginer la meilleure décoration possible pour ses gourmandises. Colette s'était amusée de la voir la veille à la tâche : elle-même cuisinait la gastronomie française sans reprendre son souffle, mécanique, tandis qu'Omelia avait adopté son héritage italien et s'était transformée au fil des années en véritable Mama. Son efficacité à La Ratatouille aurait été proche de zéro, mais dans son propre univers, ici, elle avait pleinement sa place.

Planning de la matinée : préparer et cuire les pâtes sablées pour les tartelettes individuelles qu'elle mettrait en vitrine dans l'après-midi, et décorer les gâteaux qui avaient refroidis toute la nuit dans le réfrigérateur. Farine, sucre, beurre, puis glaçage. Omelia aimait les odeurs, la pâte qui collait à ses doigts, les couleurs des ganaches et des pâtes à sucre. Elle peignait des tableaux comestibles, innovant dans la forme et les inspirations. Contrairement à Clément, la plupart de ses amis avaient immédiatement noté qu'Omelia ne se rendait pas dans les musées parisiens uniquement pour découvrir les œuvres d'art : les Beaux-Arts apparaissaient tôt ou tard sur ses sucreries.

« SURPRISE ! »

Plongée dans son travail, Omelia n'avait pas entendu la porte de la cuisine s'ouvrir. Elle manqua de renverser tout le contenu de sa poche à douille en se retournant pour s'en servir comme d'une arme. Il fut difficile de savoir qui était alors le plus surpris entre la pâtissière et ses deux amis. Peut-être Carla, qui fut la première à céder au ridicule de la situation de son rire incontrôlable de sorcière.

« Vous êtes complètement fous de venir à une heure pareille ? Vous m'avez fait une peur bleue. »
« Tu croyais vraiment qu'on allait te laisser gérer seule pour ta première journée ? » rétorqua sarcastiquement Khalil.
« Ou juste que nous ne serions pas tes premiers clients ? » gloussa Carla en lorgnant sur les préparations. Elle avait toujours adoré les gâteaux d'Omelia.
« Vous n'auriez pas dû, il vous reste encore des examens en plus... »
« Cherche pas des excuses, t'as gagné deux commis gratuits. Où sont les tabliers ? » demanda Carla en accrochant sa tignasse brune.
« Faudra que tu t'habitues à déléguer, bientôt tu ne pourras plus gérer la pâtisserie en plus de ton entraînement pour le meilleur ouvrier de France ! »
« Arrête de dire des bêtises... »

Le titre de meilleur ouvrier de France, c'était un honneur que méritait ses parents. Omelia ne le voulait pas, ni la pression qui entourait l'événement. Elle ne désirait que pouvoir vivre de son rêve, en faire un profiter au plus grand nombre. La gloire ce n'était pas pour elle. Omelia n'était de toute façon qu'une brunette qui préparait des gâteaux en compagnie de ses chats. Pas vraiment l'image que l'on se faisait d'un grand gastronome. Elle préférait que ça reste ainsi.



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Omelia se décrirait comme une fille simple et facile à vivre. Son visage expressif en dit souvent long sur ses pensées et elle ne cherche de toute façon pas réellement à cacher ses émotions. Elle aime les découvertes, les rencontres, apprendre des choses sur autrui ou le monde qui l'entoure. Son extraversion la pousse en permanence à aller dehors, à flâner dans les rues parisiennes qu'elle connait par cœur. L'idée de rester enfermée, si ce n'est pour cuisiner, lui est insupportable. Un besoin constant de soleil, de vent, de vert dans sa rétine. Ironique sachant qu'elle a toujours vécu à Paris, une des villes les plus densément peuplée du monde. Peut-être pour cela qu'elle tient autant que cela à ses voyages estivaux en Italie, dans sa région d'origine.

Omelia est de ces filles qui tombent amoureuse en quelques secondes, se passionnent de tout et de rien, et puis passe à autre chose si ces passions la contraignent trop. L'indépendance lui a toujours été primordial. Fille issue d'un milieu aisé, elle a toujours craint de dépendre de ses parents dans sa future vie, d'autant plus en marchant dans leur pas. Elle a très tôt fait son possible pour s'attacher le moins possible aux autres, consciente que tout était éphémère et que la vie était mieux ainsi. Si certains considèrent cette philosophie comme plutôt triste, elle aime à se dire qu'elle profite ainsi pleinement de chaque relation qu'elle construit jusqu'à ce qu'il apparaisse aux deux personnes qu'il est temps d'aller chacun de son côté.

Cette vision de la vie lui a également permis de pleinement s'investir dans ce qui lui tenait le plus à cœur : la pâtisserie. Dès son plus jeune âge, la curiosité l'a poussée à s'intéresser à la passion de ses parents, et elle s'est jurée d'atteindre ses objectifs. Car, s'il y a bien une chose qu'on ne peut nier dès que l'on discute avec Omelia, c'est son indéniable ambition. Une ambition pure, loin d'une envie de vouloir marcher ou concurrencer les autres, la volonté de se donner les moyens de réaliser ses rêves. C'est ce qu'elle est parvenue à faire l'année de ses vingt-trois ans, et elle s'épanouit pleinement au Omelia et Caramel. Toute sa clientèle chérit l'ambiance chaleureuse et conviviale qu'elle a réussit à y instaurer : c'est le seul succès dont elle a besoin dans la vie.



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Omelia a toujours bien plus ressemblé physiquement à sa mère qu'à son père. Depuis toute petite, elle a toujours eu une chevelure sombre et lisse, qui ne daignait s'éclaircir que lorsque venait les beaux jours italiens. Les boucles de son père n'apparaissent que lorsqu'elle laisse pousser ses mèches, ce qu'elle a très vite abandonné car cela impliquait de s'attacher les cheveux pour cuisiner. Suivant l'image de sa mère, elle a ainsi toujours gardé une coupe carrée. Julia a toujours jugé que cela lui allait mieux, que ses taches de rousseur paternelles ressortaient et renforçaient son regard vert d'eau.

Comme beaucoup d'enfants passés par la puberté, Omelia a connu ses complexes physiques. Un temps, ce fut son nez aquilin qu'elle jugeait trop épais, puis, par la suite, ses formes. Grande consommatrice de ses propres pâtisseries, son corps avait mal supporté le début de la puberté et s'était mis à stocker gras sur gras. Entre ses dix-sept et vingt ans, notamment en raison de son expérience avec Clément, elle a connu des problèmes d'appétit et a commencé à consulter un psychologue. Les kilogrammes en trop ont fondu et Omelia a retrouvé une silhouette longiligne, peut-être même trop fine. Aujourd'hui, elle se sent bien dans son corps, même si elle a bien conscience qu'elle ne possède pas les mêmes formes généreuses de certaines de ses amies.

En-dehors de l'argent qu'elle a économisé au fil des années pour acheter ses locaux, Omelia a également mis de côté pour une autre passion qui lui tient à coeur : les tatouages. Dès ses dix-huit ans, elle a réalisé son premier, une lune noire sur sa clavicule. D'autres ont suivi : une tige de lierre sur son flanc droit pour l'Italie, un triangle dans la nuque pour sa famille ainsi deux grues en papier sur son avant-bras droit pour sa liberté. Elle préfère faire dans le minimalisme noir, mais elle compte très probablement en faire d'autre. Ca l'amuse de réfléchir à comment elle les laissera apparaître lorsqu'elle choisit de nouveaux vêtements.


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Omelia est bilingue italien et français, et se débrouille en anglais commerçant. Etant née sur le territoire d'un père italien, elle possède également la binationalité.

Même si les gâteaux sont ce qu'elle préfère faire, Omelia ne se débrouille pas si mal lorsqu'il s'agit de cuisiner des mets salés. Ils sont moins raffinés que ses pâtisseries et moins présentables aussi, mais elle y met autant son coeur. Elle affectionne tout particulièrement les longues heures passées à faire des pâtes et les sauces qui les accompagnent.

Si ce n'est la cuisine, Omelia se passionne pour toutes les formes d'art. Néanmoins, elle préfère les Beaux-Arts à la littérature ou au cinéma, qui requiert pour elle soit trop de concentration, soit de rester trop longtemps enfermée. Les sculptures et l'architecture notamment, évoquent tout un tas d'idées en elle. Il n'est pas rare de la voir profiter du fait qu'elle ait encore moins de vingt-cinq ans pour déambuler dans les musées de la capitale.

Omelia ferait une excellent guide touristique de Paris. Elle en arpentait les coins et recoins durant toute son adolescence. Pleinement consciente de la réalité qu'est Paris en-dehors des fantasmes d'Amélie Poulain, elle adore néanmoins ce que dégage les rues de la capitale. Montmartre, où elle a grandit et où se trouve le restaurant de ses parents, restera à jamais son quartier préféré.

Caramel, le chat que la famille Linguini a adopté lorsqu'Omelia était encore enfant, a fini par mourir de vieillesse peu de temps après l'ouverture du salon de thé de sa maîtresse. Elle ne changera pas pour autant le nom de l'enseigne, Caramel l'ayant accompagné depuis toujours dans son apprentissage. Omelia continue de prendre soin de lui via trois de ses chatons, qu'elle garde dans l'arrière-cuisine pour éviter qu'ils ne se sentent seuls chez elle la journée. L'avantage, c'est qu'ils éloignent indirectement les rats.


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A compléter au fil de l'aventure

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Dernière modification par Springbloom le mer. 12 juil., 2023 10:59 am, modifié 1 fois.
ChapelierFou

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

Message par ChapelierFou »

@Springboom: J'ai lu la fiche d'Omélia! Déjà je crois que je te l'ai dit, mais j'adore son prénom! Aussi j'aime beaucoup la façon dont tu décrit Paris, avec l'art qui est omniprésent, mais aussi la grisaille et les imperfections, et même les rencontres au coin des rues! D'ailleurs, même avant que tu mentionne Amélie Poulain dans ta fiche, j'y pensais déjà, pour le côté très sensoriel que tu y apporte.
J'aime bien le fait que la fiche d'Ophélia soit très terre à terre, avec un personnage qui sait faire preuve d'humilité et de simplicité, et ça contraste joliment avec son zèle, sa passion et son ambition. Par contre la pauvre, elle va se réveillé dans une forêt magique avec une bande de guignole, elle mérite mieux :') (aussi Samedi aime bien cuisiner, si jamais elle veut parler à quelqu'un de gâteau x))
Aussi l'avatar est très bien choisit, je suis tout à fait convaincue qu'elle est effectivement la fille d'Alfredo et Colette x)
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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

Message par Bianca-di-Underwood »

@Springbloom: J'aime beaucoup ta fiche ! On s'attache à Omelia très vite, j'étais contente quand elle a envoyé ballader Clément :lol: J'aurais bien aimé avoir la réaction de ses parents à son premier gâteau solo mais je suis sûre qu'ils auraient été adorables. Ils forment une superbe famille. Je suis persuadée qu'Omelia et Gwenn s'entendraient très bien ! Tu m'as donné très faim avec tes descriptions de gâteau sortant du four et c'est là où ta fiche est super c'est qu'elle te donne envie d'aller à Paris dans une petite boulangerie pour acheter une pâtisserie. Et je suis d'accord avec Chap', ton faceclaim est très bien trouvé !
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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

Message par Springbloom »

ChapelierFou a écrit : sam. 16 juil., 2022 12:30 pm @Springboom: J'ai lu la fiche d'Omélia! Déjà je crois que je te l'ai dit, mais j'adore son prénom! Aussi j'aime beaucoup la façon dont tu décrit Paris, avec l'art qui est omniprésent, mais aussi la grisaille et les imperfections, et même les rencontres au coin des rues! D'ailleurs, même avant que tu mentionne Amélie Poulain dans ta fiche, j'y pensais déjà, pour le côté très sensoriel que tu y apporte.
J'aime bien le fait que la fiche d'Ophélia soit très terre à terre, avec un personnage qui sait faire preuve d'humilité et de simplicité, et ça contraste joliment avec son zèle, sa passion et son ambition. Par contre la pauvre, elle va se réveillé dans une forêt magique avec une bande de guignole, elle mérite mieux :') (aussi Samedi aime bien cuisiner, si jamais elle veut parler à quelqu'un de gâteau x))
Aussi l'avatar est très bien choisit, je suis tout à fait convaincue qu'elle est effectivement la fille d'Alfredo et Colette x)
Bianca-di-Underwood a écrit : sam. 16 juil., 2022 5:16 pm @Springbloom: J'aime beaucoup ta fiche ! On s'attache à Omelia très vite, j'étais contente quand elle a envoyé ballader Clément :lol: J'aurais bien aimé avoir la réaction de ses parents à son premier gâteau solo mais je suis sûre qu'ils auraient été adorables. Ils forment une superbe famille. Je suis persuadée qu'Omelia et Gwenn s'entendraient très bien ! Tu m'as donné très faim avec tes descriptions de gâteau sortant du four et c'est là où ta fiche est super c'est qu'elle te donne envie d'aller à Paris dans une petite boulangerie pour acheter une pâtisserie. Et je suis d'accord avec Chap', ton faceclaim est très bien trouvé !

Merci pour vos retours les filles :D
J'avoue que la faceclaim a ptet été choisie avant les parents, ça aide pour que ça corresponde x)
Eh bien écoutez, je suis contente de savoir que, même si elle se retrouve au milieu de nulle part, Omelia aura des gens à qui parler :lol:
Je peux rejoindre le groupe d'Alice et Kilian ?
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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

Message par Bianca-di-Underwood »

Springbloom a écrit : lun. 18 juil., 2022 2:28 pm Je peux rejoindre le groupe d'Alice et Kilian ?
Bien sûr ! Par contre Alice est actuellement en train de faire une overdose x)
Bianca-di-Underwood

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

Message par Bianca-di-Underwood »

Killian Parr
Fils de Bob et Hélène Parr ☁ 23 ans ☁ Télékinésiste toujours prêt à vous aider ☁ Dans la forêt avec Alice
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Alice me sert fort comme si j'allais m'envoler au premier coup de vent mais je ne partirai pas, partirai plus. Elle sert si fort que ma respiration en est saccadée mais je la laisse faire, je l'ai bien mérité après tout. De plus j'ai l'impression que c'est sa façon à elle de se convaincre que je suis bien vivant et bien là devant elle. Elle n'espérait plus me revoir mais je serai revenu, je te le jure je serai revenu, je reviens toujours. Je ne la quitte jamais vraiment comme s'il y avait quelque chose de magnétique dans notre relation. Quand j'ai enfin eu mes pouvoirs j'ai changé et je suis devenu plus sociable, je me suis fait de nouveaux amis mais en fin de compte je revenais toujours vers Alice. Le seul constat que j'ai à faire de cette histoire c'est qu'à chaque fois c'est moi qui m'éloignais...
Alice tremble et pleure contre moi et ça me fend le coeur. J'aimerais tellement lui enlever toute sa peine et toute sa tristesse mais malheureusement mon pouvoir n'est pas de manipuler les émotions des gens... Quand elle évoque sa potentielle réussite de suicide je frissonne et la resserre contre moi. Je suis tellement heureux de la voir devant moi, je ne sais vraiment pas ce que j'aurais fait si elle... Je préfère ne pas y penser.
Je suis là maintenant, je suis revenu. Tu ne m'as pas perdu, tu ne me perdras jamais !
Son "je t'aime" me fait l'effet d'un coup de poignard dans le coeur. Depuis tout ce temps elle continue de me le dire alors que je ne lui ai jamais dit. Je ne lui ai jamais dit je t'aime et ça me fend le coeur car elle ne mérite pas de ne pas l'entendre. Ce qui me rend encore plus triste c'est de penser au fait que j'aurais pu ne jamais lui dire si je ne l'avais pas revu. J'ai été stupide et je veux corriger ça maintenant, je veux crier sur tous les toits ou dans ce cas toutes les cimes d'arbre que j'aime Alice White !
Alice, je te promets que je ne partirai plus parce que moi aussi je t'ai...
Avant même que j'ai pu finir ma phrase je sens que quelque chose cloche, des signes que j'ai déjà vu chez Alice et qui ne m'évoque rien de bon. Elle n'a pas besoin de prononcer le mot overdose que je sais ce qui lui arrive. Cependant, elle le dit avec de la détresse dans les yeux, elle ne veut pas partir car là c'est elle qui est en train de me quitter. Cependant je n'accepte pas qu'elle me quitte maintenant, je viens juste de la retrouver et je ne peux pas la perdre. Mon pouls s'accélère, mais j'essaie de ne pas y prêter attention, je dois être calme pour deux. La première fois qu'elle a fait une overdose devant moi j'ai appelé les urgences sauf qu'au milieu de cette p*tain de forêt les urgences n'existent pas ! Du calme Kyle... J'inspire profondément et je fais la seule chose qui me parait sensée là tout de suite, je la fais vomir. Je la blottis contre moi, son dos contre mon torse, je la penche en avant et j'insère deux de mes doigts dans sa bouche pour la faire vomir.
Ca va aller Al', je suis là et comme tu vois je ne partirai pas et toi non plus.
Une fois qu'elle a vomi tout le contenu de son estomac je la serre doucement contre moi, elle va s'en sortir. Al tu peux pas me quitter comme ça. La pression redescend un peu et les larmes aux yeux je la regarde.
Je t'aime Alice.
Springbloom

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Message par Springbloom »

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24 ans | Colette Tatou et Alfredo Linguini | Parisienne italienne | Propriétaire du Omelia et Caramel | Pâtissière | Brunette sucrée
Dans la forêt | Paumée | Avec Alice (MorganeP79) et Killian (Bianca di Underwood)

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Aïe...Le mal de tête est de taille. J'ai l'impression que mon crâne a été pris en étau, qu'un petit malin de mécanicien sert à envi par instant, pour mon plus grand bonheur. Comme si j'avais une gueule de bois, en fait. L'envie de rester au lit est assez plaisante je dois avouer, en espérant que ma migraine s'en aille au pays des rêves. Les maux de crâne sont néanmoins tels que même mes draps me paraissent désagréables. Râpeux, comme usés par le temps. Surtout, je ne l'explique pas, mais ils me paraissent clairement humides. Je n'aurai quand même pas...? Je me refuse à ouvrir les yeux, par crainte de l'effet que pourrait avoir la luminosité sur mes pupilles encore fatiguées des effets de l'alcool - ou simplement par la découverte que je me serai vomi/pissée dessus. Avec un peu de chance, je continue d'y croire, le marchand de sable reviendra et je pourrai oublier tout ça encore un moment...

Sauf que mon esprit s'éveille, lentement, mais il s'éveille. Mes sens reviennent petit à petit, sans que je ne distingue d'odeur désagréable. J'aurai juste renversé une bouteille d'eau sur mon lit ? Ca n'a pas de sens...Tout comme ça n'a pas de sens que mon lit soit composé de plusieurs morceaux à la fois douceâtre, râpeux et humide. Comme tous les êtres humains, je ne peux pas faire confiance à un autre sens que ma vue. Tant pis si la douleur me prend, il faudra que j'ouvre tôt ou tard les yeux, de toute façon.

Mes paupières hésitent, papillonnent. Que vont-elles découvrir ? La lumière du jour me parait bien trop forte et intense pour mon intérieur, mais je suis de toute façon plus sensible à cause de la douleur. Après un temps d'adaptation, je parviens enfin à faire la mise au point sur le plafond de ma cham...sur une branche d'arbre couverte de feuilles. Je me redresse aussitôt de surprise, provoquant par le même fait un énième élancement crânien alors que je réalise que j'étais allongée sur de l'herbe depuis le début. De l'herbe bleue.

Ok, Omelia. Gros mal de crâne, bien plus que d'habitude. Des black-out, il m'est arrivé d'en avoir. Ils sont rares mais ma consommation d'alcool fait que ce n'est pas ma première gueule de bois. Mes parents s'en inquiètent un peu, parfois. Le vin est si bon, si intriguant et divers, difficile d'y résister, surtout qu'il y a toujours une bonne raison de fêter. Triste à dire quelque part, mais j'ai l'habitude des migraines matinales, de la sensation pâteuse de ma langue, du tournis une fois debout, et l'irrésistible envie de...vider son estomac. Des trous noirs complets, cela a dû m'arriver une ou deux fois, grand maximum, mais jamais au point de me réveiller seule dans une forêt inconnue entourée d'autres inconnus. Et surtout jamais au point d'avoir des hallucinations d'herbe bleue.

Je me redresse, lentement, essayant de retracer les événements de la veille, de retrouver où j'ai perdu le fil. Je me souviens de l'odeur du citron et du gingembre sur mes mains, de la senteur si prononcée des agrumes qu'elle pétillait sur ma langue. Pour sûr, j'étais dans la cuisine du salon de thé lorsque ma mémoire a décidé de partir faire un tour. Que s'est-il passé ? Carla et Khalil auraient-ils débarqué par surprise ? Ca leur arrivait de temps à autre, mais assez rarement lorsqu'ils savaient que j'avais du travail, ce qui était toujours le cas le vendredi soir, avant les ventes du week-end. Ca paraissait peu probable. Mes parents alors ? Possible, mais ils ne m'auraient jamais laissée boire autant...et surtout pas laissée ailleurs que dans mon appartement. La compagnie d'un soir ? Si c'était ça, le rendez-vous avait dû vraiment mal se passer, et c'est d'autant plus inquiétant. Je ne vois pas de raison à ce que je me sois mis une mine toute seule, alors la dernière supposition est la plus probable...Mon sang aussitôt ne fait qu'un tour. Il y a d'autres gens autour de moi, peut-être que l'un d'eux est la personne en question, et je ferais alors mieux de fuir. D'un autre côté, eux seuls peuvent m'éclairer d'une manière ou d'une autre sur la situation.

Portée par l'adrénaline due à l'anxiété, mes maux de tête s'envolent et je parviens à me redresser, observant plus en détail les alentours. Lesquels seraient les moins susceptibles d'être dangereux ? Un peu à l'écart des autres, deux se tiennent l'un contre l'autre, enlacés. J'avoue que la perspective de les déranger dans leur étreinte me déplaît un peu. Dans un moment intime, on n'aime relativement peu se rappeler que nous ne sommes pas seuls au monde. Néanmoins, lorsque la jeune fille blonde se met à vomir à l'aide de son compagnon, l'interrogation autour de la prise de drogue vire à l'affirmation. Je n'ai plus le choix, il faut que j'en sache plus, que j'obtienne plus d'informations, quitte à ce que mes craintes ne se confirment. Je m'avance vers eux.

- Excusez-moi, m'introduis-je assez maladroitement pour passer pour plus naïve que je ne le suis, , savez-vous où nous sommes ? Est-ce qu'elle va bien ? finis-je par demander assez rhétoriquement au garçon, sachant que la demoiselle avait encore un coin de vomi au bord de la bouche.

J'ai dû mal à croire que, si mal il y a eu, il puisse en être responsable. Ce serait stupide de rester sur les lieux de son crime. Lieux qui, au fur et à mesure que mes neurones s'activent me paraissent de plus en plus irréel. Est-ce que c'est un papillon fait de pain de mie qui vient de passer sous le nez ? Cet écureuil, là-haut, ne serait-il pas en train de nous observer en souriant ? D'après mes yeux, j'ai l'impression d'être défoncée, mais, mise à part le mal de tête, mon cerveau n'indique rien dans son sens. Ca ne fait que m'inquiéter encore plus, j'espère que je parviendrai à glaner quelques réponses sinon les incertitudes vont virer à l'anxiété.
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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

Message par MorganeP79 »

• Alice White •
• 22 ans • Fille de Psycwave • Dépressive • Manipulation de l'esprit • Avec Killian •

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Maintenant qu'il se trouve devant moi, et que j'ai la certitude que c'est bien lui, je ne veux plus jamais quitter notre étreinte, je veux rester blottie contre lui jusqu'à la fin de mes jours, ce pourquoi je le serre si fort .
Même si le voir me fait énormément de mal à l'instant même, sa simple présence me fait ressentir de l'apaisement, comme si dès qu'il se trouvait dans les parages plus rien ne pouvait m'arriver, plus aucunes montagnes ne barraient ma route.
Ma crise de pleurs se calme petit à petit, et je commence à reprendre mes esprits pendant qu'il me parle. Sa voix est douce, il a toujours été doux avec moi, pareil un petit oiseau qu'il ne faut pas brusquer ou effrayer. C'est rassurant, il a toujours été le seul à pouvoir me rassurer et me calmer, exactement de la même manière qu'il le fait actuellement. Quand Killian n'est pas là, mon monde n'a plus de couleur, il devient terne et sans couleurs. Mais il est là maintenant, et mon monde recommencer à tourner, doucement mais sûrement. Au fond de moi, je sais qu'il n'existe personne de meilleur que lui pour moi, et j'en suis dépendante.
Je me détache de lui tout en l'écoutant me promettre de ne plus jamais m'abandonner, mais il ne finit pas sa phrases en voyant ma détresse. Je suis en train de mourir devant ses yeux, mais c'est bien la première fois que j'ai envie de vivre. Je ne peux pas l'abandonner maintenant, je dois rester pour lui...
Aussitôt, Killian se place derrière moi et mets ses doigts dans ma bouche pour me faire vomir. Pour la troisième fois en très peu de temps, je vomis, mais cette fois ci mon estomac est totalement vidé de son contenu et des restes de médicaments de la veille. Il me serre dans ses bras, et je le regarde en pleurant silencieusement, incapable de lui dire quoi que ce soit.
"Je t'aime Alice.", prononce-t-il en me regardant, lui aussi les larmes aux yeux.
Ses mots ont l'effets d'une flèche qui viendrait se planter droit dans mon cœur, et en même temps d'une grande bouchée d'air frais. Il m'aime... Malgré tout ce que je lui ai fait subir, malgré qu'on ai été séparé tout ce temps. Je me tourne vers lui, poses mes mains sur son visage pour le regarder plus clairement bien que je n'ai pas les esprits clairs, que ça n'aille pas vraiment mieux et que ma vision sois trouble tant je me sens faible. Je suis obliger de lutter contre mon corps pour rester debout et pouvoir prononcer ces mots.
-Je suis désolée, tellement désolée. Je t'aime tellement et je suis désolée si tu savais... Tu es mon super héros, j'utilise ce même surnom depuis toujours à son égard, puisque c'est ce qu'il est, mon super-héros, je te promets que j'arrêterais. Je veux vivre, je veux vivre pour toi. Plus jamais je ne te quit...
Avant de finir ma phrase, je suis coupée pour l'intervention d'une jeune femme, et voyant qu'elle jette un coup d'œil au niveau de mes lèvres, je m'essuies la bouche. Je n'arrive plus vraiment à tenir debout, alors mes genoux lâchent lentement et je m'assois au sol, fatiguée de toutes ces émotions qui me traversent.
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Re: ● La malédiction de Disigni ● Arrivée à Agrabah

Message par MorganeP79 »

Panaëlle Smith
Fille de Pocahontas et John Smith- Jumelle de Sahale Smith- 19 ans
Avec Alexis- Pays des merveilles
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Alexis me rejoint et je le regarde s'asseoir à mes côtés. Tout comme lui, je prends une grande respiration, et apprécie grandement cette bouffée d'air frais tout droit venus de la nature, ou les odeurs de bois et d'humidité se mélangent. Carmmie est apaisée elle aussi, elle dort paisiblement sur mes genoux, pendant que mon compagnon de route et moi discutons. Je caresse ma boule de poil et demande à Alexis comment il se sent, comment il se sent vraiment, ce à quoi il me répond qu'il est inquiet pour ses amis et sa famille. Je le comprends, et je pense que dans cette situation, nous sommes tous inquiets pour nos proches.
- Je comprends, j'aimerais aussi être cette personne forte pour toute ma famille. Mais il faut aussi qu'on se rende compte que nous sommes tous dans le même bateau, et que c'est un travail d'équipe. Si nous étions tous seuls de notre côté, il n'y a aucune chance que nous réussirions à vaincre cette malédiction, et je pense que tu sais que je ne suis pas quelqu'un de pessimiste pourtant... La seule façon de faire avancer la quête, c'est de le faire en groupe, et tu n'as pas à garder toute cette pression sur tes simples épaules.
Mes paroles se veulent rassurantes et sincères. Je n'ai jamais vraiment été quelqu'un de très pessimiste, et quand les situations deviennent trop stressantes, Sahale a toujours su me soutenir et m'aider à affronter le stress. Je donnerais tout pour qu'on retourne à Disigni, quand la vie semblait encore un poil normale. Sauf qu'aujourd'hui nous sommes ici, et même si je dois être calme pour nous deux, à cet instant précis, je ne dois pas flancher et je dois soutenir Alexis, qui est mon ami. Nous devons tous nous soutenir entre nous.
- Honnêtement, je ne pense pas que nous soyons les principales cibles de ces injustices. Je ne comprends pas pourquoi nous le serions, en tout cas. Toutefois, il y a forcement quelqu'un derrière tout ça, et nous devons en savoir plus sur ces intentions. Je continue de parler tout en fermant les yeux, la colère n'arrangerais rien dans cette situation, elle ne nous ferait pas avancer dans cette quête, encore moins avec nos camarades qui ne peuvent pas s'empêcher de se battre les uns contre les autres...
Alexis m'avoue ensuite qu'il ne se confie pas souvent, ce que je comprends. Il veut très certainement paraître fort, comme il me l'a évoqué un peu plus tôt dans notre conversation. Puis, il me demande à son tour comment je me sens, ce à quoi je lui répond.
- Tout d'abord, merci de me faire assez confiance pour t'être confié à moi. Si nous ne pouvons même pas nous confier à nos propres amis, alors nous n'allons pas nous en sortir... Pour ma part, j'essaie de relativiser. J'ai une énorme chance d'avoir Sahale pour m'épauler dans les moments de mou, et j'ai toujours appris à faire la part des choses, être droite et mûre. Malgré tout, cette situation commence à me pomper l'air, et ma famille me manque énormément. Ma tribu et la forêt aussi... Je me sens totalement dépaysé ici, je ne trouve plus aucun repère. Avec les événements d'aujourd'hui, je dois t'avouer que j'ai très peur pour mon frère, lui qui veut toujours me protéger, pourrait se mettre en danger et c'est vraiment ma pire crainte.
J'ai hâte que toute cette situation revienne à la normale, que chacun d'entre nous retourne chez soi et qu'on reprenne là où le cours de nos vies s'est arrêté.
MorganeP79

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Arrivée à Agrabah ●

Message par MorganeP79 »

❅ Fairly local ❅

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❅ Ayna Des Iles Du Sud ❅
❅ 22 ans ❅ Fille d'Elsa et d'Hans ❅ 1m68 ❅ Coeur de Glace ❅ Avec Samedi ❅
❅ The blood that makes up my veins is ice. ❅

S'il y a bien une personne qui pourrait m'être utile pour la suite, c'est bien Samedi Facilier, fils de l'un des plus grands magiciens voodoo de notre ère, dont l'orgueil à causé sa propre perte. Les circonstances de la mort de son père sont assez secrètes, et je l'avoue, je n'ai jamais vraiment fait mes recherches là-dessus, mais le secret qu'elles renferment sont certainement très sombre, et je ne doute pas un instant que son fils prodigue en ai pris la suite. Il est lui-même un magicien qui a su faire ses preuves, auprès de moi en tout cas. S'il connaît la sorcellerie comme sa poche, peut-être pourra-t-il m'aider à apprivoiser ce qu'il a senti en moi. Avec son aide, je pourrais devenir l'une des plus puissantes et dangereuse, je pourrais certainement même le détrôner lui-même. Mais pour cela, j'ai besoin de son aide, même si cela me répugne de l'avouer.
Quand je lui avoue l'avoir vu parler avec Panaëlle, il ose me prendre pour une idiote et me dire qu'il ne sous-estime jamais une bonne conversation. Il ne me ment pas, je sais qu'il doit certainement apprécier les bonnes conversations, pour autant, il ne répond pas totalement à ma question. Panaëlle est une jeune femme fragile et naïve, et c'est exactement pour cette raison qu'il l'a abordé ce jour-là. Il devait avoir quelque chose d'important à faire, ou à demander, et s'il avait posé la question à n'importe qui d'autre, on lui aurait sûrement ris au nez et tout le monde aurait fini par comprendre son petit jeu. Je ne sais pas encore ce qu'il a fait dans cette grotte, mais je ne compte pas abandonner. Je compte tâter le terrain jusqu'à ce qu'il finisse par cracher le morceau, à demi-mot ou non.
Tout en me parlant, il se rapproche dangereusement de ma flèche. C'est un jeu dangereux auquel il joue actuellement, mais c'est excitant, j'ai envie de savoir lequel d'entre nous fera le premier faux pas qui mènera notre danse dans un combat sans merci. Il doit certainement se sentir surpuissant pour le simple fait que je ne décoche pas cette flèche, peut-être même pense-t-il que j'ai peur de lui et de son pouvoir. Mais il se trompe, je n'ai peur de personne, même pas de moi-même. Si je le voulais, il rejoindrait son père et toutes les âmes qu'il a volé avant même de pouvoir prononcer un seul mot.
Il me demande ce que je pense qu'il a fait dans cette grotte, et même si je n'ai aucune vraie raison pour laquelle il aurait manipulé Panaëlle, j'ai quelques petites idées dans ma tête. Tout d'abord, il devait rentrer dans la grotte, et rien de tel que de passer en présence de Panaëlle, avec elle. Cette fille est un véritable diamant d'innocence, et Samedi n'aurait jamais pu rentrer sans elle. Parce que contrairement à elle, il n'est absolument pas pur. La question que je me pose maintenant, c'est pourquoi? Certainement pas pour la quantité d'or qui s'y trouve, oh non. Ce n'est pas une raison valable, à moins de devoir payer une dette, je ne pense pas qu'il soit prétentieux au point de vouloir de tout cet or. Mais la question de la dette est un point à creuser plus profondément.
Peut-être s'agissait-il d'une dette trop grosse à rembourser, et pour cela, il a eu besoin de l'aide de quelque chose dans cette grotte. Ou de quelqu'un.
Très vite, mon sang ne fait qu'un tour et je comprends. Angie. La fille du génie. Il n'y a qu'elle pouvant exaucé les moindres désirs de ses propriétaires, et nous le sommes tous. Étant donné que nous l'avons trouvé tous ensemble.
-Moi, je ne le sais pas. Mais peut-être que si je discutais avec Angie, elle pourrait me le dire. C'est vrai tien… De quoi est-elle capable de faire pour sa liberté?
Samedi me demande ensuite si je ne lui ai pas transpercé le crâne par peur de me salir les mains, c'est à quoi je réponds par un rire sarcastique en premier lieu.
- Oh non, mon cher. Je n'ai pas peur de te tuer, ni toi, ni aucune autre personne se trouvant ici dans cette auberge. Je préfère simplement que la tension que chacun porte en son cœur le fasse à ma place et qu'ils se détruisent tous les uns les autres. Si j'en avais envie, je pourrais même te tuer maintenant. Mais ce n'est pas ce que je veux, il n'y aurait rien de jouissif. J'aime l'action, Facilier, j'aime le Chaos et le défi.
Par la suite, nous nous mettons à parler de Blood, mon animal domestique, qui reste assez sauvage tout de même. Il tente de me faire passer un message et de savoir si ce que je recherche est un compagnon de route. Je plonge mon regard froid dans le sien, pour lui faire comprendre que j'ai compris le message qu'il tente de me faire parvenir, pourtant, je réponds cash, sans passer par les animaux comme il l'a fait.
- Quelqu'un qui serait digne de ma présence, loyal et rusé. C'est toujours utile, l'intelligence est notre plus grande arme après tout. Il me faut quelqu'un qui n'a pas peur de se salir les mains, et qui suivrait ce qui me semble juste, qui m'accompagnerais dans mon ascension sur le trône. J'ai beaucoup à donner en échange, et même si je n'ai jamais été très loyale par le passé, il y a sûrement un arrangement.
Je pense ce que je dis à demi-mot, mais ça parait vraiment sincère tout mon discours sur ma loyauté. S'il faut que je le renverse après avoir eu une alliance avec lui, je le ferai. Je passerais toujours avant les autres. Or, s'il s'avère que le plan fonctionne bien grâce à sa présence, alors cela peut être une expérience très intéressante, et je pense pouvoir passer outre mon envie de tous les détruire.
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