● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

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MorganeP79

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Arrivée à Agrabah ●

Message par MorganeP79 »

❅ Fairly local ❅

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❅ Ayna Des Iles Du Sud ❅
❅ 22 ans ❅ Fille d'Elsa et d'Hans ❅ 1m68 ❅ Coeur de Glace ❅ Avec Samedi ❅
❅ The blood that makes up my veins is ice. ❅

Après l'altercation avec ce qui me sert de petite sœur -qui n'a pas été très concluante puisqu'elle est toujours persuadée que sa chère mère est un être pur et qu'elle avait de nombreuses raisons de me laisser avec Hans-, nous nous sommes mis en chemin, marchant de longues journées dans le désert. C'est avec fatigue que nous avons fini par arriver en Chine, pour récupérer quoi déjà? Ah oui, une putain de fleur de cerisier. Cela n'a pas été de tout repos, puisque les pathétiques héros ont dû s'unir pour battre cette créature, l'Hydre. Je n'ai pas pris part à la bataille, je ne voulais pas gaspiller mon énergie pour les aider, après tout, j'ai d'autres plans à revoir. Comme renverser le pouvoir au château d'Arendelle, reprendre la place sur le trône qui me revient de droit, j'ai rêvé de ce jour toute mon existence, je suis née dans l'unique but de venger Hans. De faire payer Elsa, et de faire souffrir mes sœurs. Si je dois les tuer tous un par un pour régner sur le trône, je le ferai, je n'ai jamais eu aucuns soucis avec cela. Je me suis même dit qu'avec un peu de chance, l'Hydre les tuerait, mais ce serait trop facile. Je veux le faire de mes propres mains. Ils paieront tous, sans aucune distinction, pour m'avoir abandonné, et je rendrais fier mon père. Lui aussi, je le tuerais par la suite, pour m'avoir utilisé comme une arme, pour n'avoir jamais cru en moi, m'avoir traité de faible quand je n'étais qu'une enfant, et de m'avoir fait subir toutes sortes de tortures physiques et mentales. Il ne croyait pas en moi, je vais l'obliger à le faire, il me craindra et me suppliera de l'épargner, c'est une promesse que je me suis faites.
Un homme à perdu la vie dans le combat contre l'Hydre, éjecté contre un mur de la pire -ou meilleure selon les points de vue- manière possible. C'est ce qu'il nous manquait ici. De l'action, des pleurs, de la peur. Ils sont tous si faibles, si répugnants, et je commençais sérieusement à m'ennuyer. J'ai pu repérer certaines personnes, la façon dont certains se battent, observer chacun de leurs faits et gestes. L'observation est une chose très importante, en particulier lorsque, comme moi, tu as un but précis derrière la tête. Ils ne sont tous que des cailloux sur mon chemin vers la royauté, mais j'ai besoin d'eux pour faire le sale boulot ; réveiller les habitants du monde entier, de plus, je veux qu'ils assistent tous à mon ascension. Qu'ils comprennent qui je suis, que personne n'est à ma grandeur, que personne n'est aussi mauvais que moi. Pour cela, j'ai besoin de m'entraîner sans relâche, même si ma magie est amplement suffisante pour vaincre quelqu'un.
Nous nous trouvons au Pays des Merveilles, cet endroit farfelu m'horripile au plus haut point, encore plus à cause du fait que nous dormions tous dans cette maison délabrée, que je dois donc partager mon intimité avec des dizaines de personnes. Je pourrais tous les tuer dans leur sommeil, c'est vrai, mais comme je l'ai dit, j'ai besoin qu'ils fassent le sal boulot à ma place. Et ils sont si excités à l'idée de retrouver leurs chers parents adorés qu'ils le feront, peu importe ce que Seraphina mettra dans leur passage.
Je suis en dehors de la maison du Lapin Blanc, en train de m'entrainer au tir à l'arc. En réalité, j'essaie surtout de tuer un petit animal qui fera le repas de Blood au moins pour ce soir, ma jolie créature n'a pas eu de vrais repas depuis plusieurs jours et elle est vraiment affamée. Mais quelque chose, ou quelqu'un perturbe ma proie, et je vois ma belle panthère des neiges se relever, aux aguets. Je fais volte face, l'arc bandé, prête à décocher une flèche à tout moment, vers celui qui vient de faire fuir le repas de Blood. C'est Samedi Facilier, le fils du célèbre magicien Voodoo. Je lui jette un regard glacial quand il arrive à ma hauteur, honnêtement, je suis tentée de lui tirer entre les deux yeux rien que pour le fait d'avoir privé Blood d'un animal, mais il pourrait m'être utile. Je l'ai observé, il est intelligent, rusé, il a le sens du détail. Je l'écoutes me parler, tout en observant le moindre de mes gestes. De toute évidence, il me connaît déjà, donc je n'ai pas besoin de faire semblant avec lui, pour autant, je ne baisse pas mon arme. Le bout tranchant de ma flèche est à, à peine, un mètre de son visage.
- Je pense que tu le sais tout aussi bien que moi. Mon histoire est relié à celle de ta famille, Facilier. Le célèbre magicien qui te servait de père, Hans, ma naissance... Pour finir, ma future vengeance, qui les mettra tous a genoux un par un.
Dis-je d'un ton sec et froid. Aussi froid que ma chaleur corporelle.
Bianca-di-Underwood

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Chine, Hydre de Lerne

Message par Bianca-di-Underwood »

Octasecret a écrit : lun. 16 août, 2021 6:23 pm
Je t'ai envoyé un mp concernant mes personnages :)
Vu et répondu !
Bianca-di-Underwood

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles

Message par Bianca-di-Underwood »

Gwenn d'Arendelle
Fille d'Elsa ❄ 18 ans ❄ Princesse qui va vous faire fondre ❄ Assise sur les escaliers
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Un homme est un mort. Un instant il se tenait près de moi et l'autre instant il s'est retrouvé projeté contre le mur tombant sur le sol comme une marionnette. Cela aurait pu être moi, cela aurait pu être moi... Le danger de cette quête est devenu plus réel, plus proche de nous. Aujourd'hui je suis en vie mais demain qui me dit que je ne vais pas mourir ? Mais pas seulement moi, tout le monde est vulnérable, tout le monde dont les gens que j'aime et qui sont dans ce groupe. Séraphina est capable de tout et cela me fait peur mais je dois avancer, on doit avancer. C'est pour ça qu'un petit groupe est rentré à Disigni pendant que nous continuions notre voyage. Nous avons battu l'hydre et récupéré la fleur, la quête avance bien et nous ne pouvons pas nous permettre d'arrêter maintenant. J'ai une famille à sauver et tant pis si je dois mourir en le faisant. Mourir ce mot me donne froid dans le dos rien que d'y pense. De m'imaginer sur le sol, le regard vide comme ce garçon me donnerait limite envie de vomir. Mais l'idée que mes parents soient on ne sait où endormi à ne pas pouvoir contrôler leur corps et ce qui leur arrive me dégoûte encore plus. D'ailleurs sur le chemin jusqu'à notre auberge une pensée m'est venue où sont nos parents et tous les gens ? Durant tout notre voyage nous n'avons croisé personne, pas de gens endormi sur la route, je suppose que Séraphina les a tous placés dans un endroit. Mais est-on donc sûr qu'il ne leur est pas arrivé autre chose ? Si ça se trouve Séraphina est en train de leur faire subir des choses que je n'oserai imaginer... Gween arrête de psychoter, ça va le faire et ait confiance en Erwann et Angie. D'ailleurs Erwann est-ce qu'on peut lui faire confiance ? Et Angie d'où elle sort sa liste de course magique ? Ok calme toi Gwenn. Un peu de repos ne va pas me faire de mal en effet. J'entre dans la maison du lapin et prend un sac de couchage chez Kate la remerciant au passage. Je me glisse dedans sans attendre un instant et Fuyu se blottit contre moi. Je ferme les yeux mais impossible de m'endormir trop de pensées se bousculent dans ma tête.
1 minute... 20 minutes... 45 minutes... 1 heure... 2 heures...
Bon cela suffit, je me lève. Tout le monde dort sur le sol ou presque je vois des sacs de couchages vides et Johnny dans la cuisine en train de boire... du thé ? Cet homme peut être très étrange parfois... Je sors sur le perron de la maison et m'assois sur les escaliers laissant mes pensées divaguer en même temps que mon regard se perd dans la forêt d'arbres violets du pays des merveilles. Ma mère a abandonné un enfant... Comment est-ce possible ? Même si j'ai décidé de ne plus approcher cette fille cela me trotte en tête. Je ne crois pas cette fille qui me glace le sang plus que ce qu’il n’est déjà. Maman... Je suis sûre que tu en es pas capable ou alors tu as eu une très bonne raison. Un jour lorsque j’avais 6 ans, il neigeait dehors alors j’ai crié en me levant Jour de luge !. Malgré son devoir de reine elle m’a accompagné faire de la luge dans la forêt d’Arendelle et comme elle le faisait avec ma tante elle faisait à paraître des petits tremplins pour que je m’amuse encore plus. Je me sentais la reine du monde avec le vent qui fouettait mes cheveux. Mais j’ai perdu le contrôle de la luge et je suis tombée sur le lac glacé, le choc a été brutal enfin c’est comme ça que je l’avais ressenti à l’époque. Résultat je m'étais cassé le bras et ma mère a été à mes côtés de a à z dans ma guérison. Je l'en avais même remercié et elle m'a dit qu'elle n'abandonnerait jamais son enfant quoi qu'il arrive. Alors je suis sûre que ma mère n'avait pas le choix c'est une certitude. La fille, qui est ma sœur donc, ne changera pas d'avis et elle m'a l'air prête à en découdre alors je préfère ne plus l'approcher.


Si quelqu'un veut rp j'ai Gwenn, Alexis et Johnny, je ferai le rp de Johnny demain et celui qui veut rp avec lui doit tenir compte du fait qu'il est dans la cuisine en train de boire du thé, après tout pourquoi pas x)
MorganeP79

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles

Message par MorganeP79 »

@Bianca’ : J’ai Panaëlle si tu veux ^^
naji2807

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles

Message par naji2807 »

Hello Bianca, finalement je ne pense pas du tout revenir rp sur ce RPG, je n'ai plus du tout mes persos en main et je préfère me concentrer sur d'autres rpgs ^^' vous pouvez bien sûr garder Amanda et Sahale en PNJ :)
Animia8

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles

Message par Animia8 »

Hello !
Du coup j'ai totalement refait la fiche d'Arwenna, c'est plutôt court, j'ai abrégé ^^ C'était un peu vite-fait, donc désolée s'il y a des fautes !

@Bianca : je me suis permise de parler d'Alexis, dis-moi s'il y a quelque chose qui ne va pas ! Au passage, je ne sais plus si tu le marques mais son avatar est Abigail Cowen (c'est des années après que je trouve enfin un avatar :lol: )

@toutlemonde : du coup Arwenna est libre si quelqu'un veut rp' avec elle !
Bianca-di-Underwood

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles

Message par Bianca-di-Underwood »

@Morgane: Panaëlle Alexis ça te va ?

@Naji: D’accord je prends note ! J’essayerai de les garder en vie le plus longtemps possible x)

@Animia: Parfait pour ta fiche ! J’adore sa vision d’Alexis et l’admiration pour sa mère. Tu as pris l’actrice qui joue Bloom en plus ! Si tu veux j’ai Gwenn pour rp, ça fera un rp d’ex-colocataires.

Je note pas spécialement les célébrités que vous prenez pour perso mais ça vous aiderez si je le faisais ? Comme ça si vous faites un nouveau perso vous êtes sûr de pas prendre un déjà pris.
Animia8

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles

Message par Animia8 »

Bianca : Parfait pour Gwen, je rp' ce soir si je peux ! Oui, j'ai pris Bloom x) j'hésitais entre elle et l'actrice d'Amy Pond dans Doctor Who :3
Animia8

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Arwenna de Dun Broch

Message par Animia8 »

⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙
Arwenna de DunBroch
23 ans◈Fille de Mérida◈1m70◈Courageuse
Avec Gwenn◈Dans la maison du lapin blanc
⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙


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Je suis assise sur les toilettes. Oh ! Je ne savais même pas que j'étais là, ni comment je m'y suis retrouvée. A vrai dire, les dernières heures se sont passés pour moi comme dans le flou. Je me souviens... Oui, je me souviens de l'hydre, avec ses nombreuses têtes terrifiantes. Et le goût du sang. L'hydre de Lerne a tué un de nos compagnons. Je ne le connaissais pas, je ne crois pas lui avoir déjà parlé. Mais il l'a tué. Nous pouvons mourir.
Je me penche en avant et prends la tête entre mes mains.
Nous pouvons mourir et nous pouvons tuer. La preuve est là : j'ai tué l'hydre de Lerne. Pas toute seule évidemment. Une fois que l'hydre a manifesté des signes de violence, nous nous sommes arrangés pour la tenir et lui couper ses têtes. Et moi, j'ai coupé une de ses têtes avec mon épée, et je l'ai jetée dans l'eau. J'ai fait ça. Même si dans ma mémoire, c'est comme dans un brouillard, je l'ai fait, j'en suis sûre.
Suis-je en train de rêver ? Après tout, si nous avons tous étés endormis par Séraphina, peut-être que je suis en train de rêver, d'imaginer tout ça. Je lève le regard. Devant moi se tient mon arc et son carquois ainsi que mon épée. Une épée tachée de sang. J'ai bien tué cette bête. Je n'ai jamais tué personne, ni rien. Ça ne peut pas être moi.

Mon estomac se soulève, et je me tourne rapidement vers les WC pour vomir dedans. L'odeur du sang me semble désormais insupportable. Je dois sortir prendre l'air avant de défaillir. Je lève, me rince la bouche, attrape mon arc et mon carquois mais laisse mon épée dans les toilettes. Je la laisse à quiconque voudra bien d'elle. Je traverse la salle où tout le monde est déjà en train de dormir sur le sol avec un sac de couchage. Comment arrivent-ils à dormir ? Ma tête me tourne tellement que je n'arriverais même à fermer les yeux. J'ouvre la porte, et les étoiles m'accueillent. L'air frais et parfumé balaie mon visage et je respire un grand coup. Ça va mieux.

Gwenn est là, assise sur le perron. J'hésite avant de l'aborder. Je ne sais vraiment si j'ai envie de discuter maintenant. Mais peut-être que ça me remettra les idées en place. Et peut-être a-t-elle besoin de compagnie et de soutient. Nous avons vécu quelques temps ensemble, j'espère être assez proche d'elle pour qu'elle me fasse confiance. J'inspire et expire encore une fois, puis m'assois à côté d'elle, en posant mon arc à côté de moi.

◈ Bonsoir, Gwenn... Comment tu te sens ?


⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙
ChapelierFou

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles

Message par ChapelierFou »

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21 ans | Fils du Docteur Facilier | Puissant et Arrogant | Avec Ayna

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Si j'étais du genre à m'apitoyer sur mon sors, je me dirais sans doute quelque chose du genre "pauvre moi, je fais une crise existentielle et maintenant je me retrouve menacé par une flèche à bout portant" cependant ce genre de résonnement ne mène à rien, j'ai suffisamment confiance en moi pour savoir que mes doutes me mèneront sûrement vers une voie qui me conviendra, et honnêtement, je suis excité à l'idée de cette découverte. Quand à Ayna qui semble considérer l'idée de transformer mon crâne en donut, je sais qu'elle n'en fera rien, puisqu'elle aurait déjà pu tirer et que je respire encore. De plus, mon arrivée a suscité un petit bruit dans les buissons, et je devine que c'est un animal que la princesse traquait, sans doute pour son animal de compagnie, et que contrairement à ce que j'avais tout d'abord conjecturé, elle n'avait pas son arme sortie pour un simple exercice de tir à l'arc.
J'écoute sa réponse, attentif. J'esquisse un léger sourire puisqu'elle assume que mon omniscience s'étend au point de connaître toute sa vie sans jamais lui avoir adressé la parole. Même si son histoire est liée à celle de mon père, apparement, ça ne veut pas dire que j'ai étudié toute la biographie de celui-ci. Il savait enterrer ses secrets, déterrer tous ses faits et gestes m'aurais pris plus d'une vie, si bien que je me suis concentré sur son parcours magiquement principalement, sa vie au sein de la communauté vaudou avant qu'il n'en soit banni pour ses actes dangereux, son pacte avec les Loas, ce qu'il a tenté pour s'en défaire. Et puis je n'avais pas forcément envi de connaître ses moindres faits et gestes au cours de sa vie, il reste mon père, un homme qui aimait avoir ses secrets, ce que je peux respecter. Par contre, s'il était dans les Iles du Sud avant la naissance d'Ayna, qui a 22 ans, sachant que j'en ai 21 et que j'ignore combien de temps il est resté là-bas... et si ma mère venait de-là? Naïvement j'ai toujours assumé qu'elle venait de la Nouvelle Orléans, ou au moins des USA, car nous n'avons jamais été très riche et je ne pensais pas qu'il avait les moyens de voyager jusqu'en Europe. Mais il les as visiblement trouvé, comme j'ai pu le faire moi-même après son trépas. Voilà un point commun avec lui que je ne nous connaissait. Tu as vécu comme lui et tu finiras comme lui. Non. Je repousse cette pensé, ainsi que l'image de son visage figé sur la pierre tombale, son expression de pur terreur. Je ne suis plus un petit garçon seul et effrayé parce que son papa et mort et que la même chose l'attend. Je me suis débarrassé de sa dette. L'ombre de la mort ne plane plus sur moi. Mais je pourrais faire un autre pacte, gagner plus de pouvoir... Non. Contrôle ton égo. Je me concentre à la place sur la pensé qui commence à apparaître dans mon esprit: j'ai passé tellement de temps à fuir la mort de mon père que j'en ai oublié de m’intéresser à sa vie. Je pense que c'est quelque chose auquel j'aimerai remédier, je me suis concentré tellement sur les défauts qui l'ont tué afin de ne pas les reproduire que j'en ai oublié les qualités pour lesquels je l’appréciais et le respectais.
Je tente ensuite d’interpréter correctement les mots de mon interlocutrice, puisqu'elle me donne plusieurs pièces d'un puzzle, et que j'ai sans doute les connaissances nécessaires pour trouver les autres. Elsa n'aurait pas fait d'enfant avec Hans de son plein gré, et l'y contraindre physiquement n'est pas son genre, sans parler du fait qu'il n'aurait pas pu s'introduire dans Arendelle sans être vu. La solution à ça est évidente: ne pas être visible, ou du moins pas reconnaissable, et qui d'autre que l'époux d'Elsa serai bienvenu dans son lit? De plus, je connais mon père, et si son style de magie est beaucoup plus ostentatoire que le mien, nos pouvoir restent les mêmes, et déguiser l'apparence des gens en fait partie. La suite est évidente, Elsa n'apprécie pas d'avoir porté l'enfant d'un homme aussi vile à ses yeux que Hans, et l'existence même d'Ayna est trop pour elle, sans doute ne la voit-elle même pas comme son enfant, juste le produit d'une sombre magie étrangère et de l'esprit tordu de l'homme qui a faillit détruire sa famille. La petite Westergraad n'est alors à ses yeux pas une petite fille, mais un poids, une arme destinée à la blesser, qu'il faut éloigner, et Hans est plus que ravie de récupérer sa création, sa princesse qui déchaînera un hiver mortel sur ses ennemis et lui donnera enfin le royaume dont il a toujours rêvé. Encore une fois, pas une petite fille, mais une arme. Ayna a grandit en étant le poison de l'une et l'épée de l'autre, et je doute que son enfance ai été très joyeuse, sans parler du fait que ses pouvoirs ont mis longtemps à se développer, comme on peut le lire dans son aura. Sans doute parce que l'hiver à besoin de liberté pour montrer l'étendu de sa beauté, et on lit dans le visage froid et fermé de la princesse des Îles du Sud qu'elle n'en a pas eu beaucoup dans sa vie, sûrement trop enfermée dans son rôle de sauveuse impuissante, tentant dans ses jeunes années de satisfaire son père sans jamais y arriver pour jamais connaître l'insouciance de l'enfance. Quand à sa vengeance, j'imagine que la liste des cibles est sans fin: la mère qui l'a rejetée, le père qui l'a utilisée, le royaume qui lui est sûrement dû à ses yeux, peut-être même ses sœurs qui ont eu la vie dont elle rêve secrètement, et sans doute le reste du monde, tant qu'elle y est. Personellement, je ne suis pas un très grand fan de vengeance, par pour la raison morale qui dit que la justice et le vengeance ne sont la même chose, mais parce que vouloir se venger signifie qu'on laisse nos ennemis avoir du pouvoir sur nous et sur notre esprit, vu que leur bien être est déjà trop et j'ai vu des gens tomber dans l'obsession et la colère, s'oubliant eux-même. Si la personne qui nous a blessé n'est plus une menace, je considère qu'il est plus sain de ne pas s'accrocher à sa colère et de continuer de vivre pour soi, plutôt que de laisser des gens qu'on déteste avoir une emprise quelconque sur son esprit.
Je me demande si en dévoiler autant sur sa vie et ses objectifs vient d'un calcul de la part d'Ayna, ou si elle parle simplement librement. Après tout, elle semble connaître ma réputation, mais me dévoile quand même qu'au fond, elle est une petite fille maltraitée et en colère contre le monde, qui a décidé que le meilleur moyen de ne plus être blessée était de se cacher en haut d'une tour de glace et de laisser sa colère la diriger. Bien sûr, elle n'est sans doute pas que ça, elle est sans doute également réellement la jeune femme qui se tient en face de moi, un feu glacé brillant dans ses yeux presque incolore, dont le corset sombre qui sert au maintient et à la protection de son torse met en valeur son teint froid, et qui pourrais me planter une flèche entre les deux yeux si l'envie lui en prenait. Comme moi, elle a survécu à ce que la vie a pu lui faire subir, et je la respecte pour ça, mais, contrairement à moi, une partie seulement d'elle a évolué, tandis que l'autre est un feu, nourrie par son passé qui la réchauffe pour l'instant mais la brûlera sans doute un jour.
-Je ne connais pas aussi bien le passé de mon père que tu sembles l'imaginer, mais je peux reconstituer ton histoire avec ce que tu me dis, je lui répond simplement.
J'entends alors l'estomac de son léopard gargouiller discrètement et j'esquisse un sourire. Le priver de son déjeuné n'était pas mon intention, et j'imagine que l'animal n'a pas à être puni du fait que bavarder dans la nuit avec des inconnus soit un de mes hobbies, si bien que je décide de remédier à mon horrible méfait. Je repère rapidement un hibou qui vole à plusieurs mètres au dessus de nous et d'un léger geste de poignet, j'ouvre un portail vers l'Entre-Monde, une dimension facile d'accès pour moi puisqu'elle se situe entre le monde des vivants et des Loas, et l'oiseau, emporté par son élan s'y engouffre. J'ouvre alors immédiatement un second portail, au niveau de mes pieds, et le malheureux volatile vient s'écraser sur le sol, n'ayant pas eu le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait ou de ralentir. Le craquement sinistre de sa nuque résonne, indiquant qu'il est mort, d'une mort rapide et indolore. Je me penche assez lentement, afin qu'Ayna ne me tire pas dans le crâne en pensant que je vais l'attaquer, et ramasse le hibou afin de le tendre au félin, qui le renifle prudemment avant d'en prendre une bouché. Toujours pied nu, un genoux posé sur le sol, je me permet de lui caresser le sommet du crâne prudemment d'abord, afin de ne pas perdre une main, mais voyant que mon contacte ne gêne pas l'animal plus que ça, je finis par y aller un peu plus franchement, la tentation étant grande puisque je n'ai jamais eu l'occasion d'approcher un tel animal d'aussi près. Je me demande si la princesse garde l'animal par réel affection ou plus comme une arme, voir un signe de son pouvoir, auquel cas elle reproduirai la dynamique qu'elle avait avec son père, mais en l'inversant. Ou bien au contraire, le léopard est le seul être qu'Ayna s'autorise à aimer et protéger, corrigeant ainsi son enfance malheureuse.
-Elle s'appelle Blood s'est ça? Comment est-ce que vous vous êtes rencontré?
J'ai hésité entre poser cette question et lui demander franchement pourquoi elle exposait à un parfait inconnu ses plans de vengeances, mais elle aurait facilement pu mentir sur cela, et puis je considère ma question sur le léopard tout aussi intéressante. De plus, je ne pense pas que de se lancer dans un débat qui pourrait mal tourner soit une bonne idée, étant donné qu'elle est en armure et armée, tandis que je ne porte que mon pantalon de voyage et une chemise propre que j'ai enfilé pour dormir. Cela ne veut pas dire que je ne pense pas pouvoir la battre si nécessaire, seulement que je suis plus d'humeur à poser des questions plus désinvoltes en caressant son animal.
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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles

Message par Bianca-di-Underwood »

Pour info j'ai mis à jour la liste des personnages avec les nouveaux personnages qui vont arriver (j'ai décidé de faire un enfant de Bob et Hélène Parr avec pour avatar Evan Peters) et ceux qui sont passés en pnj.
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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles

Message par MorganeP79 »

Bianca-di-Underwood a écrit : mer. 18 août, 2021 8:47 pm @Morgane: Panaëlle Alexis ça te va ?
Ca me va, tu veux bien commencer? Panaëlle sera surement dehors dans la foret en train de méditer ^^
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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles

Message par Bianca-di-Underwood »

MorganeP79 a écrit : jeu. 19 août, 2021 1:31 pm Ca me va, tu veux bien commencer? Panaëlle sera surement dehors dans la foret en train de méditer ^^
Ok je te fais ça !
Animia8 a écrit : mer. 18 août, 2021 9:06 pm Bianca : Parfait pour Gwen, je rp' ce soir si je peux ! Oui, j'ai pris Bloom x) j'hésitais entre elle et l'actrice d'Amy Pond dans Doctor Who :3
Ça aurait été un aussi bon choix ! (Et ce n’est pas la fan de Doctor Who en moi qui parle :lol: )
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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles

Message par Bianca-di-Underwood »

Je fait mes rps au plus vite !

Pour tous ceux qui font des nouveaux personnages: vos persos ont subit la malédiction et ils se réveilleront dans la forêt du Pays des Merveilles. Je ferai un évènement pour introduire vos personnages et expliquer pourquoi ils se réveillent comme ça dans la forêt, donc pas de Disigni pour vos persos. Cela évitera les arrivées miraculeuses de personnages dans le groupe !
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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles

Message par Bianca-di-Underwood »

Gwenn d'Arendelle
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Les yeux perdus dans l'obscurité qui s'étend devant nous j'entends une voix qui vient d'à côté de moi. J'étais tellement perdu dans mes pensées que je ne l'ai pas entendu arriver et je ne l'ai pas vu s'asseoir. Je lui souris ça fait si longtemps qu'on s'est pas parlé. Dire qu'il y a à peine quelques jours on partageait une maison, qu'on s'amusait ensemble, on faisait des soirées cinémas sur le canapé. C'était mes soirées préférées. On était loin de s'imaginer ce qui allait nous arriver, et si j'avais su j'aurais mangé plus de crumble aux pommes. Ce délicieux goût de cannelle me manque. Ou alors de gâteau au chocolat ! Le chocolat c'est si bon. Bref je m'égare. Je lui souris.
Salut ma colocataire préférée !
Comment je me sens ? Bonne question à laquelle la réponse est compliquée. Pour une fille qui n'avait pas quitté Arendelle de toute sa vie je m'en sors pas si mal. Pour une princesse je m'en sors mal, si mon père voyait nos conditions de voyage il s'offusquerait: "ce n'est pas digne du titre royal !". Mon père me manque et ma mère également, c'est dur mais on fait ça pour eux pour les revoir. Mais ce qui m'impacte le plus là tout de suite c'est le garçon qui a laissé sa vie et surtout l'inquiétude que cela sème dans mon esprit. Trop de questions se bousculent dans ma tête. Reverrai-je un jour mes parents ? Irons-nous tous au bout de cette quête ou allons-nous tous être décimés par Séraphina ? Mon destin n'est pas seulement entre mes mains, je suis des gens que je connais à peine et je dois leur faire confiance. Une confiance aveugle c'est dur à donner. Au moins j'ai de quoi me défendre ce qui n'est pas le cas de tout le monde ici. Mais je ne sais pas contre quoi je vais devoir me battre, je ne sais pas contre quoi on se bat en ce moment, jusqu'à où va l'étendue des pouvoirs de Séraphina ?
L'inconnu fait peur mais je dois suivre les traces de ma mère et aller dans cet inconnu avec certain sang-froid. J'ai toujours été impressionnée par son voyage dans l'inconnue pour suivre cette voie qui l'appelait. Elle s'est jetée dans une mer déchaînée et a réussi à dompter un cheval fait d'eau. Et moi me voilà sur un escalier en train de perdre pieds dans mon esprit. Je dois me reprendre et aller de l'avant comme ma mère a su le faire. Je veux pouvoir la rendre fière, le montrer que sa fille et une héroïne comme elle. En tout cas je suis bien entourée dans cette aventure et Arwenna en est une preuve.
Ca pourrait aller mieux. J'ai un peu peur, un homme est mort et qui sait que sera le prochain ? Mais on doit avancer et sauver nos parents. On leur doit bien ça.
Je suis sûre que nos parents n'hésiteraient pas une seconde pour nous sauver si on était en danger. Surtout qu'on a tous des parents qui ont fait leurs preuves en terme d'héroïsme, bon peut-être pas tous... Mais c'est quand même eux qui nous ont élevé et apporté du bonheur dans notre enfance. Enfin pour ma part et j'espère que c'est le cas pour les autres.
Et puis j'aimerais bien serrer mes parents dans mes bras là maintenant.
J'en ai bien besoin et ça serait si bon !

Alexis de Dun Broch
Fils adoptif de Mérida ➶ 20 ans ➶ Archer playboy ➶ Dans la forêt avec Panaëlle
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Plutôt pas mal la scène d'action, si on oublie le gars étalé sur le sol. C'est comme ça que j'ai vécu le combat contre l'hydre. J'aime bien quand ça bouge un peu mais évidemment je déteste les gens morts. Sauf les méchants morts car ils l'ont mérité quelque part. C'est pour ça que la mort de l'hydre ne me pose pas de problème. J'y ai même contribué, en le repoussant dans l'eau avec mes flèches et mon arc. Mes compagnons de voyage savent s'avérer utile. Grâce à notre cohésion de groupe on a pu avancer dans notre quête. Ce n'est pas parce qu'on a tué une bêbête ensemble que je vais faire confiance à tout le monde. Certains du groupe sont quand même louches et je me méfie toujours d'eux. Déjà ça commence par ceux qui n'ont pas aidé au combat, d'office ils sont louches. Et me sortez pas le "Mais ils sont monstre-friendly", à partir du moment où l'hydre à tuer ce garçon au sol il n'y avait plus d'hésitation à avoir. Je suis sûr que le garçon au sol lui se méfie des gens qui n'ont même pas aidé à le venger et il a bien raison !
C'est dans le silence qu'on repart vers une auberge. Johnny nous mène dans une maison. D'ailleurs ce Johnny je ne le sens toujours pas, d'où il connait tous ces endroits par cœur et sait toujours exactement ou aller ? Vous me direz, "tu deviens parano Alexis ?", peut-être mais c'est mieux que d'être trop naïf et de se fier sans aucuns soucis à tout le monde. On ne vous a jamais dit de ne pas accepter de bonbons d'un inconnu ou de ne pas suivre des inconnus s'ils vous le demandent ? Vous considérez cela comme de la paranoïa ? Je considère cela comme de la protection de soi-même pour éviter de se mettre dans des situations dangereuses. D'ailleurs je m'inquiète pour Arwenna, je suis pas son grand frère ni son père, mais je ne peux m'empêcher de m'inquiéter pour elle. J'ai peur que le combat ait été une source de trop plein émotionnel et qu'elle reparte dans le yo-yo infernal dans lequel elle était. Mes parents m'ont demandé de prendre soin d'elle à Disigni ou ont-ils ? Cela n'est-il pas juste les souvenirs qu'Erwann a implanté dans mon esprit au moment de la malédiction ? En tout cas je veux la surveiller et je la surveillerai.
Pour l'instant je ne veux pas m'entasser dans une maison où tout le monde dort parterre dans des sacs de couchages. Je ne prends pas la peine de prendre un sac de couchage et prends mes flèches et mon arc. Je sors dehors dans l'air frais du soir. Je respire profondément et m'enfonce dans la forêt. Ces moments seuls dans la forêt m'avait manqué. Je cours et tire sur les arbres. Décochant flèche après flèche. Puis je repars dans l'autre sens et tire sur les flèches déjà tirées. A chaque fois la deuxième flèche casse en deux la première flèche à la perfection. Je fais ça pendant quelque temps puis je m'arrête. Je commence à me promener calmement dans la forêt le souffle court pendant un petit instant. Au bout d'une dizaine de minutes, je vois une masse sombre dans l'obscurité de la forêt. Je m'approche d'elle et peu à peu se dessine clairement le visage de Panaëlle ainsi que son corps en tailleur. Je crois qu'elle médite.
Salut, je peux me joindre à toi ?
Cette fille est sympa, parfois on allait en forêt se balader elle et moi. Vraiment la forêt de Disigni me manque.
Animia8

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles

Message par Animia8 »

⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙
Arwenna de DunBroch
23 ans◈Fille de Mérida◈1m70◈Courageuse
Avec Gwenn◈Dans la maison du lapin blanc
⋘ ──── ∗ ⋅◈⋅ ∗ ──── ⋙


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Quand j'arrive près d'elle, Gwenn semble surprise, comme si elle ne m'avait pas remarquée. Cela ne m'étonne pas, tout le monde est encore un peu sonné par les derniers événements. A cause de tout ça, elle et moi n'avons pas pu vraiment échanger ces derniers temps. La dernière fois remonte probablement à lorsque nous habitions encore à Disigni. Je repense au village fleuri, l'ambiance chaleureuse, notre petite maison où nous partagions nos repas et nos joies. Ça me fait mal au cœur d'y penser, mais ça me fera toujours moins mal que de penser à mes parents et mon royaume, sous le joug d'une malédiction. Disigni, c'est fini, on ne pourra plus jamais y retourner, c'est du passé tout simplement. Cette pensée n'avait pas encore fait le cheminement de mon esprit jusqu'à maintenant. Mais ce soir, cette vérité me frappe de plein fouet. Nous ne retournerons jamais là-bas. Le paradis sur terre c'est fini, nous devons mener une guerre contre quelque chose que nous ne connaissons même pas. Certains de nous ne reverrons peut-être même jamais le visage de leurs parents. Sans que je m'en rende compte, les larmes me montent aux yeux. Gwenn me sourit. Elle me lance un salut jovial en parfait contraste avec les pensées qui me tourmentent. Gwenn est ce genre de personne, elle voit toujours le verre à moitié plein, et elle sait comment réconforter et motiver les autres. Elle a des doutes, des peurs, des craintes -comme tout le monde, par ailleurs- mais sait en faire abstraction pour garder l'essentiel, c'est-à-dire la détermination pour avancer. J'aimerais tellement être comme elle ! J'espère qu'elle ne voit pas mes yeux humides, que l'obscurité devrait normalement cacher, si elle fait son travail. Je suis Arwenna, la fille d'intrépide et audacieuse Mérida. Je ne peux pas me permettre ce genre de faiblesse.
Finalement, Gwenn répond à ma question en évoquant notre camarade mort. Je hoche la tête, en accord avec ses paroles, mais j'étouffe un rire en entendant la suite de sa phrase. Ça lui ressemble tellement ! Peu importe ce qui se dresse sur son chemin, nous devons continuer. Elle a raison, nous le devons à nos parents et tout ce qu'ils ont fait pour nous. Je baisse la tête, je repense à mère, que j'avais un peu oubliée à cause de l'agitation des derniers jours. Comparé à elle, comparé à Gwenn, comparé à tous mes autres camarades qui ont fait preuve de courage sans faille, je ne suis rien. J'ai beau lever le menton et faire croire que je suis forte, avec mon arc bandé et galopant sur mon cheval, au fond de moi je ne suis qu'une faiblarde qui arrive à peine à tenir sur ses jambes sans trembler.
Gwenn ajoute qu'elle aimerait beaucoup serrer dans ses bras ses parents en ce moment. Je soupire, me tourne vers elle avec un pauvre regard que j'espère pas trop pitoyable.

◈ Je ne suis pas ta mère, mais je peux peut-être te donner un câlin ?

Je déteste la manière dont sonne ma voix. On dirait un supplice. Mon but était d'essayer de la réconforter et me voilà en train de pleurnicher comme une enfant. Soudainement, j'ai juste envie de me retirer dans un coin seule, pour pleurer de tout mon soul et me détester de toute mon âme, comme il m'arrivait de faire autrefois, avant que commencent mes vacances à Disigni. La solitude est le seul endroit stable pour moi, où je n'attends rien de personne et personne n'attend rien de moi. Je suis seule avec moi-même, et cette solitude touche le plus profond de mon cœur. Une fois arrivé au fond, plus rien ne peux m'atteindre, je ne peux pas descendre plus bas.
Je suis totalement détruite, mais cela, seule la solitude peut le constater, non sans un rictus satisfait.


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MorganeP79

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Arrivée à Agrabah ●

Message par MorganeP79 »

❅ Fairly local ❅

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❅ Ayna Des Iles Du Sud ❅
❅ 22 ans ❅ Fille d'Elsa et d'Hans ❅ 1m68 ❅ Coeur de Glace ❅ Avec Samedi ❅
❅ The blood that makes up my veins is ice. ❅

Je pourrais très bien décocher cette flèche, mais ça ne fait pas de doutes qu'elle finirait par se retourner contre moi. Avec un magicien vaudou, je ne peux pas juste déverser ma haine sans avoir peur du retour, cela ne marche pas de cette façon. Même si je ne doute pas de mes capacités à me battre, j'aurais tort de le sous-estimer, comme je l'ai dit, j'ai observé Facilier, je sais donc qu'il est très intelligent et rusé. Si j'avais voulu le tuer, j'aurais dû le faire par surprise, à l'instant même ou j'ai fait volte face avec mon arc à quelques mètres seulement de son joli minois, mais le tuer n'est pas mon but premier, je suis certaine qu'il pourrait m'être utile. D'ailleurs, il vient à l'instant même de confirmer ma pensée en prenant la parole. S'il a pu sentir la magie en moi sans même avoir ne serait-ce qu'un contact physique alors il est certain qu'il le sera, en particulier si comme il le prétend, il reste des traces de vaudou en mon sang. Je pourrais très bien exploiter cette magie, cela me rendrait bien plus puissante, liant le monde de l'occulte avec mes pouvoirs, je sais que le vaudouisme n'est pas quelque chose que l'on apprend sur le tas, et j'aurais besoin de Samedi pour m'enseigner ce qu'il sait. Après tout, c'est un Facilier, et son père à aidé à ma création, nous avons donc un lien invisible qui nous relit tous les deux. S'il refuse, ce n'est pas grave, je n'aurais qu'à le tuer. S'il accepte, en revanche, j'ai encore le temps de réfléchir à ce que je pourrais lui proposer en retour.
Il m'avoue ne pas connaître aussi bien son père que je le prétends, ce qui ne m'étonne pas forcément, et par la suite me dit qu'il a pu reconstituer mon histoire avec ce que je viens de le dire. Si j'étais à peu près certaine qu'il était en train de m'analyser, maintenant j'en suis sûre. Dans sa façon de me regarder, d'être plongé dans ses pensées, il reconstruisait mon histoire, avec les bribes d'informations qu'il possède sur moi, comme un puzzle en pièce détaché dont ont connait le quart, le reste, il nous suffit d'improviser, et si ce n'est pas la bonne pièce alors on recommence. C'était facile pour lui, il a senti la magie de son géniteur dans mon sang, et je lui ai fait part de mon désir de vengeance. Alors je dois certainement rentrer dans les clichés de l'enfant d'un être manipulateur et froid, mal-aimée dès son plus jeune âge qui à finit par se refermer sur elle-même, assoiffée de vengeance et de reconnaissance.
- Et toi, Samedi Facilier.. Que désires-tu le plus? Le pouvoir? La vengeance? Je continue d'un ton sarcastique. Je doute que tu sois présent ici pour libérer les pauuuvres parents de nos chers camarades de route, il n'y aucun intérêt, tu n'en tireras rien. Réveiller ma génitrice adorée de tous et tous les autres ne ramènera pas ton père, alors que fais-tu ici?
Je me fiche bien d'avoir été froide et sèche dans mes paroles, je veux juste comprendre la raison de sa venue ici, et ses intentions. Ses vraies intentions, parce qu'il pourrait très bien me mentir -je ne doute pas un instant qu'il le fera-, mais peut-être qu'il verra cette question comme une proposition d'alliance. Au même moment, nous entendons le ventre de Blood gargouiller, et il décide de corriger son méfait en ouvrent un portail entre nous et un hibou, qui finit aussitôt par s'écraser brutalement a nos pieds, dans un craquement sourd. Il se penche, et j'observe mon familier que je considère presque comme ma fille, afin de voir sa réaction face à cet inconnu qui lui tient une proie. Habituellement, je ne laisse personne s'approcher de mon animal, et à l'inverse, elle ne laisse personne s'approcher de moi, prête à attaquer quand je lui en donne l'ordre. Mais cette fois, elle ne semble pas particulièrement méfiante, et accepte même la proie de Samedi, sans pour autant lui arracher la main quand il se met alors à la caresser. J'esquisse un sourire, et du coin de l'œil, je vois du mouvement dans la forêt, je ne mets pas longtemps avant de réagir et de décocher ma flèche. Celle-ci atterrit en plein dans le mile, traversant le torse d'un coup sec d'un petit animal qui passait par là. C'est une bonne chose, puisque Blood doit surement encore être affamée, mais je ne peux pas me permettre de lui donner maintenant, sinon il me manquera des provisions pour les prochains jours. Je garde un œil sur Samedi, tout en allant récupérer cette créature se vidant de son sang un peu plus loin dans la forêt. C'est un lièvre, quel ironie. J'entends l'animal -que j'ai récupérer dans mes mains- souffrir, et j'abrège ses souffrances en lui tordant le cou sèchement, le sang qui coule tache mes mains, gouttelant sur la terre au dessous de mes pieds. Je reviens aussitôt vers mon léopard et Samedi, en mettant ce lièvre dans un sac pour plus tard. J'écoute ce que Facilier me demande tout en essayant le sang dans un mouchoir de soie blanche.
- Exactement. Je l'ai récupéré d'un sauvetage il y a quelques année alors qu'elle n'était qu'un bébé. Je ne sais pas ce qu'elle faisait au Canada, mais elle y était, et dans un très mauvais état. C'était sûrement du trafic, mais je n'ai jamais retrouvé ceux qui lui ont fait du mal. Quelle ironie que je sois tombée sur cet animal, une panthère des neiges...
Je pose mon arc sur le sol, et je m'assois a côté de ma grosse boule de poil, le seul être que je m'autorise à chérir et à protéger, ce qui est aussi le cas dans le sens inverse.
MorganeP79

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Arrivée à Agrabah

Message par MorganeP79 »

Panaëlle Smith
Fille de Pocahontas et John Smith- Jumelle de Sahale Smith- 19 ans
Avec Alexis- Pays des merveilles
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Assise dans un coin de la pièce, je regarde mon frère dormir dans ce sac de couchage, à mes côtés. Il est si paisible, ses traits du visage sont détendus, sa respiration est calme. Contrairement à moi, Sahale n'a pas eu énormément de mal à s'endormir, mais il faut dire qu'il devait être assez fatigué. Après tout, il s'est battu contre l'Hydre, lui aussi, et il porte le poids de constamment veiller sur moi, de me protéger, comme je devrais le faire étant donné que je suis la grande sœur et que c'est ma responsabilité. Il m'a sauvé la vie, j'aurais pu mourir lors de ce combat contre l'Hydre de Lerne, j'aurais pu perdre moi aussi la vie, en même temps que Norman. S'il n'avait pas été là, pour me sauver, je ne sais même pas ce qu'il me serait arrivé, et où je serais maintenant. Je suis encore sous le choc, d'avoir vu cette créature prendre la vie de ce garçon devant mes yeux, d'avoir failli mourir, même si c'est arrivé il y a déjà quelques jours.
Je regarde mon frère, il est clair qu'il ne se réveillera pas, donc je peux sortir. J'ai vu qu'il y avait une forêt, et j'ai besoin de me reconnecter à la nature, j'ai besoin de contacter les esprits de la nature pour leur demander de m'aider. M'aider à quoi? Je ne sais pas, mais je sens au plus profond de moi que je ne vais pas bien depuis que j'ai vu ce garçon mourir, et qu'ils sont les seuls à pouvoir me réconforter et me rappeler un minimum mon ancienne vie. Maman me manque, papa me manque, grand-mère feuillage et tous les membres de la tribu aussi. Je n'ai plus que mon frère et ma petite boule de poil Carmmie qui me suit partout, pour me soutenir mentalement. Mais je dois être forte pour Sahale, je ne dois pas pleurer devant lui, je ne veux pas qu'il s'inquiète d'autant plus.
Nous sommes très loin du climat de chez moi, et ici, tout est différent, mais nous ne sommes pas au pays des merveilles pour rien. J'enfile donc rapidement un gilet, avant de m'extirper en enjambant les corps endormis de mes camarades, avec mon raton laveur dans les bras. Je franchis le seuil de la porte et m'avance dans la forêt, ou je sens aussitôt les esprits de la nature autour de moi. Ça fait beaucoup de bien, mais je préfère quand même m'enfoncer pleinement entre les arbres, pour m'asseoir dans l'herbe et méditer. Je croise les jambes et ferme les yeux, espérant sentir l'air caresser mon visage et me détendre. Je prends de profondes inspirations qui me ressourcent, et Carmmie se pose sur mes genoux en tailleurs avant de s'endormir, apaisée. J'essaie de me connecter à la nature, avant que quelqu'un ne m'interrompe. C'est Alexis, le frère adoptif d'Arwenna, qui est une des filles de mon groupe d'ami. Nous avons déjà discuté tous les deux, il aime la forêt presque autant que moi, et lorsque nous étions encore à Disigni, je me rappelle m'être promené plusieurs fois en discutant avec lui, il est gentil, je l'aime bien. Je peux même dire que c'est un de mes amis, mais je suis amie avec pas mal de gens, parce que j'aime le monde entier, et que je suis assez douce et calme. Il me demande s'il peut se joindre à moi.
- Bonsoir Alexis. Je lui réponds en souriant sincèrement, la voix calme comme à mon habitude. Bien sûr, assied toi. Tu sais très bien que je ne refuse jamais de la bonne compagnie.
Je le sens un peu sur les nerfs et essoufflé, mais tout le monde est dans le même cas, et s'il était venu me parler il y a une dizaine de minutes, j'aurais été dans ce même état. La plupart d'entre nous sommes encore choqués, méfiants les uns face aux autres. Et même s'il faut avouer que je ne suis pas le genre de fille à être pessimiste ou méfiante, mais Johnny ne m'inspire pas vraiment confiance, avant qu'il n'arrive, tout le monde se portait pour le mieux. Même si maman et papa me manquent terriblement. Mais je les retrouverais, donc ce n'est pas le plus important, et pour le moment, je m'inquiète pour mes camardes. Ils semblent -pour la plupart- tous faire une légère descente de moral.
- Comment vas-tu? Réellement je veux dire, avant que tu me dises que tout va pour le mieux.
Animia8

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles

Message par Animia8 »

Hello ! On est d’accord qu’il n’y a pas et jamais eu d’enfant d’Anna et Christophe ? J’hésite à en faire un ;)))
MorganeP79

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles

Message par MorganeP79 »

Animia8 a écrit : jeu. 26 août, 2021 10:08 am Hello ! On est d’accord qu’il n’y a pas et jamais eu d’enfant d’Anna et Christophe ? J’hésite à en faire un ;)))
Il me semble qu’Apollo c’était un fils d’Anna ^^
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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles

Message par ChapelierFou »

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21 ans | Fils du Docteur Facilier | Puissant et Arrogant | Avec Ayna

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Je me demande si, si j'avais été une autre personne, ou si nous avions été dans une autre situation, est-ce qu'Ayna aurait décoché sa flèche. Pas que je me demande si dans un autre monde je suis mort, puisque je peut penser à 16 façons différentes de ne pas me faire transpercer si jamais elle décidait de tirer, mais plus que je m'interroge ce qui la pousse ou non au meurtre. Et même si j'aime l'idée que ce soit mon charisme naturel qui l'empêche de tirer, soit elle fait simplement ça pour s'assurer qu'elle a l'avantage physique en cas de danger (preuve d'intelligence ou d'une vie traumatisante? L'un n'exclue pas l'autre, ceci dit), soit, si les circonstances avaient été différentes, elle aurait assassiné la personne qui serait venu lui parler dans la nuit. Par réflexe? Par plaisir? Par colère contre le monde entier? Par désir mégalomane de contrôler qui respire ou non? Peut-être les limites d'une justification ou d'une se trouble dans son esprit à elle aussi, peut-être marchent-elles toutes dans la main l'une de l'autre. Pour l'instant, je n'ai pas encore de réponse clair qui pourrait s'offrir à moi comme la réponse parfaitement logique à ma question, ce qui est légèrement frustrant, parce que si une personne est capable de meurtre, il est toujours intéressant de savoir ce qui peut les y pousser, et ce que ça en dit sur la vision du monde de l'individu. J'ai déjà tué. Au début, pour protéger ma vie. Puis, peut-être que c'est devenu un peu trop facile, peut-être que prendre une vie m'a paru un peu moins extraordinaire, comme quand les yeux s'habituent à un changement de luminosité. Mais j'ai toujours fait un effort pour ne pas oublier la valeur d'une vie. Je sais qu'on ne peut pas faire demi tour lorsqu'on a basculé de l'autre côté. C'est pour ça que contrairement à d'autre personne, je ne considère pas que prendre une vie pour défendre la sienne est un acte totalement immoral. Bien sûr, trouver une autre solution est mieux, mais ma vie vaut la même chose que celle d'autrui, pas plus, pas moins, et si quelqu'un décide de mettre ses jours en danger en tentant d'attenter aux miens, c'est son choix, et je n'ai pas à en subir les conséquences.
Je la questionne sur la magie vaudou que je perçois en elle, qui est celle de mon père, et je reconstitue son histoire avec les informations qu'elle me donne. Je me demande ce qu'elle peut faire avec la magie étrangère qui coule dans ses veines. Sans aucun entraînement, rien, évidement, à part peut-être que la magie a une influence passive sur ses pouvoirs de glaces, les augmentant. Je ne suis même pas sûr qu'elle ai le bon esprit pour. Le vaudou n'est pas juste une suite de tours de passe passe, mais si j'ajoute parfois un peu de prestidigitation ici et là pour des raisons de praticité. C'est aussi une communauté et une religion. Est-ce qu'Ayna est capable de s'ouvrir à une culture différente de la sienne, qui est arrivé sur la terre où nous sommes dans la souffrance, les chaînes et l'humiliation? Peut-être que son passé est sombre, mais peut-elle comprendre ce que c'est de savoir que la simple apparence de ses ancêtres ont suffit à les privés de toutes humanité? Si notre communauté existe c'est aussi pour des raisons de survie, et beaucoup de nos membres n'ont nul part ailleurs ou aller. Mon père a été excommunié, et moi aussi par extension, si bien que techniquement, je ne fait pas vraiment parti de ce culte, mais je sens bien qu'un lien spécial m'unit encore à lui, un lien intranchable. Quand à l'aspect religieux, la princesse Westergraad pourra-t-elle le supporter? Car cela signifie une certaine humilité, admettre que certaines choses sont plus puissantes que nous, et qu'elles méritent d'être honoré et respecter... De toute façon, la véritable raison pour laquelle je m’intéresse aux pouvoirs potentiels de la princesse est plus centré sur moi que sur elle. Est-ce que moi, je pourrais puiser dans sa puissance? Augmenter mes propres pouvoirs avec? Je sais que je viens de parler d'humilité, mais il ne s'agit pas de vouloir être plus puissant que mes divinités, mais de voir ce que je peux faire avec l'énergie sauvage qui existent en Ayna, quelle est sa nature, ses limites... A-t-elle une origine spirituelle comme le reste de la magie vaudou, ou ayant été utilisée par mon père, est-elle purement humaine? Dans quelle mesure est-ce que les deux magies d'origines aussi différentes que la mienne et celle d'Elsa qui coexistent dans un même corps s'influencent? Est-ce que Ayna a conscience d'être aussi unique et pleine de secrets et de potentiel que ce qu'elle est?
Je souris légèrement quand elle me demande ce que je veux. C'est amusant comme ses suppositions en révèlent beaucoup sur elle: Pouvoir, vengeance, renouer avec un parent hors d'atteinte... Peut-être qu'elle fait exprès d'être aussi transparente, et qu'elle cache quelque chose, ou bien peut-être n'a-t-elle simplement rien à cacher. Pour ma part, je n'ai pas particulièrement l'intention de lui expliquer que le but que je cherchais à atteindre en quittant Disigni est déjà accomplie: j'ai réussis à subtiliser un vœu à Angie et à payer ma dette. Je ne suis pas sûr que les habitants du village soient ravis quand ils apprendront ce que j'ai fait, si bien que je ne vais pas confier l'information à une inconnue, de plus je ne vais pas non plus lui donner d'exemple du genre de plans que je suis capable d'élaborer, que ce soit pour garder l'avantage au cas d'une confrontation potentielle, oui parce que je n'ai pas envie qu'elle me copie. Quand à ma motivation à partir de maintenant, idéalement, je préfèrerai voir ce monde être libéré, car même si je n'ai effectivement rien à tirer du éveil des géniteurs des villageois, qu'il y aurait-il à explorer dans un monde dépourvue de toute vie? Mais de l'autre côté si le choix m'est donné entre sacrifier ma vie et rejoindre Séraphina, je ne pense pas mourir pour des gens auxquels je ne dois rien.
-J'imagine que je fais du tourisme, tout comme toi, vu ton implication dans ton combat contre l'Hydre, je lui répond, me sourire se faisant moqueur. Est-ce que son plan de vengeance consiste simplement à nous tenir gentiment compagnie tandis que le reste du village, duquel elle a laissé entendre qu'elle n'avait pas une haute opinion, doit lui réveiller son futur royaume? Et pendant ce temps quoi, elle rumine dans son coin? Je me doute en réalité qu'elle a sans doute un plan plus complexe en tête, atteindre Séraphina pour lui proposer une alliance avant de la trahir et récolter le beurre et l'argent du beurre, quelque chose comme ça... Mais moi au moins, je m’investis pour m'assurer que notre quête ne se termine pas avant d'avoir réellement commencé, que personne ne nous poignarde dans le dos, et surtout pas Johnny. Je me demande quelle genre d'alliée elle serait dans cette entreprise, si bien que je décide de tâter le terrain, même si elle est l'une des personnes de cette expédition en qui j'ai le moins confiance.
-A moins que tu ne sois en réalité à la recherche de quelque chose de précis? J'accompagne ma question d'un léger haussement de sourcils, pour lui signifier que la réponse m’intéresse sincèrement. Qu'est-e qu'elle est réellement venue chercher ici? Des sbires? Des alliés? Et si c'est des alliés qu'elle veut, sur qui se porterai son choix? Séraphina, ou quelqu'un de l'expédition? Ou bien peut-être étudie-t-elle ses sœurs tout simplement?
Puis quand le ventre de son animal gargouille, je décide de le nourrir, puisque c'est moi qui ai fait fuir sa proie, et pendant que je caresse son animal, Ayna réalise un tir impressionnant, se dirigeant sans doute plus à l'oreille qu'à l’œil vu sa faible luminosité, mais touchant tout de même sa cible. Elle s'éloigne pour récupérer ce qui s'avère être un lièvre, mais je sens tout de même son attention focalisé sur moi, évidement. Elle m'explique, après avoir mis le lagomorphe de côté, qu'elle a sauvé sa panthère des neiges au Canada. Je note dans un coin de mon esprit qu'elle a voyagé bien loin des Iles du Sud, et qu'il serai sans doute intéressant de la questionner sur où d'autre est-ce qu'elle est allé. Mais d'abord, je relève autre chose:
-Tu sauves souvent les animaux sans défense?
Cela tranche avec le personnage qu'elle donnait à voir jusque là. Ment-elle? Cela ne serai pas très logique, puisque jusque là, être perçue comme une personne froide et potentiellement cruelle ne semblait pas la déranger outre mesure. Et puis elle se doute sûrement qu'elle ne va pas s'attirer de compassion particulière de ma part avec cette information. Le fait qu'elle s'intéresse au sort des animaux épaissis qui elle semble être, mais n'annule en rien la véracité des informations qu'elle m'a donné ou les actions qu'elle a exécutées et encore moins sa potentielle dangerosité. J'estime donc qu'elle dit la vérité, ce qui attise tout de même ma curiosité.
Bianca-di-Underwood

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles

Message par Bianca-di-Underwood »

Juste pour vous tenir un peu au courant: j'ai commencé mon année hier et j'ai pas eu le temps de rp avant malheureusement. Au vue de mon emploi du temps et de la masse de devoirs que j'ai déjà, je pense que je ne pourrais rp que pendant les vacances scolaires. Du coup si quelqu'un veut m'abandonner il y a pas de soucis je le prendrai pas mal ! Je garde quand même un œil sur le rpg et je vous posterai les évènements en temps venu !
Bonne rentrée à tous :)
Bianca-di-Underwood

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles

Message par Bianca-di-Underwood »

Hello donc voilà ma fiche ! J'espère qu'elle vous plaira.
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Mes parents après de nombreuses tergiversations se sont enfin décidés. Je pense que ça résume clairement la première partie de ma vie, ils ne savaient pas quoi faire de moi, j'étais le vilain petit canard Parr. Au final même mon nom ne fait pas original comparé aux autres membres de la famille. A croire qu'après Violette, Flèche et Jack-Jack, ils n'avaient plus d'idée. Mais je ne vais pas non plus m'en plaindre car j'aime mon prénom et je préfère un truc classique plutôt qu'un nom qui marque sur ma figure que je suis différent. Parce que Flèche j'aurais eu du mal à le porter. Killian Parr me va très bien et puis ça a donné "Kyle" pour les intimes donc j'y suis attaché. Kyle à prononcer kailleu et non kill, je ne suis pas un psychopathe, j'ai des défauts mais pas celui de tuer des gens.
J'ai 23 ans si vraiment ça vous intéresse mais perso je ne regarde pas les années, des gens ont 80 ans et pourtant dans leur tête ils sont beaucoup plus jeunes. Ce n'est pas notre âge qui nous définit.

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Mon histoire commence un lundi après-midi, dans la chaleur, dans les cris et les pleurs. Une naissance tout ce qu'il y a de plus classique quoi. Mes parents avaient hâte de m'accueillir dans ce monde, de me faire découvrir leur vie de super-héros. Ils pensaient que dès mes premiers cris je leur ferais voir mes super-pouvoirs et qu'ils pourraient s'enthousiasmer, se dire que leur nouveau bébé est aussi génial que les autres. Il faut croire que je n'étais pas aussi génial... Au début ils se disaient, il est comme Jack-Jack ses pouvoirs mettent juste du temps à arriver, cela veut dire qu'il aura des pouvoirs super-puissants ! Plus le temps passait plus ils commençaient à se dire que je n'aurai jamais de pouvoir. A 6 ans, mes pouvoirs n'avaient toujours pas pointé le bout de leur nez. C'était lourd à porter pour mes frêles petites épaules. Surtout j'ai subi tout ce que les enfants détestent, le fait d'être comparé à mes frères et ma soeur qui eux sont super et pas des ratés ! Je suis dur avec mes parents, ils ne pensaient pas exactement ça. C'était surtout très difficile de voir Jack-Jack qui avait tous les super-pouvoirs de la terre et moi rien. Il était super cool et moi super nul. Malgré eux, avec toutes ces comparaisons, mes parents me faisaient penser que j'étais nul et qu'ils étaient tristes de m'avoir eu. Une seule personne dans ma famille à l'époque ne me faisait pas cet effet là. C'est également la personne la plus cool qui existe sur cette planète. Veuillez accueillir le dénommé Frozone ! Il est mon parrain. A ce titre et au titre de meilleur ami de mon père il venait régulièrement nous voir et il me traitait normalement, comme si j'avais eu des pouvoirs. J'adorais le voir et passer du temps avec lui. Il me prenait dans ses bras et me faisait surfer sur sa glace. Je riais aux éclats, me sentais puissant et vivant à la fois. Je chérie ces moments de tout mon coeur car c'est ce qui a sauvé mon enfance et m'a évité de tomber dans une haine immense envers ma famille. Seulement une fois qu'il partait je retombais dans l'ombre de ma famille. Je redevenais ce garçon sans pouvoir qui fait tâche. Je commençais à jalouser mes frères et ma soeur, surtout Jack-Jack, il était trop parfait.

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Enfant sans pouvoirs dans une famille de super-héros, mes parents ne savaient donc pas quoi faire de moi. Je commençais à ne pas me sentir à ma place et me demander ce que je faisais parmi ces super-héros. Un soir j'ai entendu une conversation qui n'a pas aidé, qui a même précipité ma chute dans la solitude. Un soir alors que j'étais sensé dormir dans mon lit et toute ma famille aussi j'ai entendu du bruit dans la cuisine. Je me suis levé, intrigué, prêt à défendre la maison contre un envahisseur même si mes parents me pensaient faible sans super pouvoir. Me dirigeant vers la lumière de la cuisine, le coeur battant la chamade j'entendis Killian. Comment un étranger pouvait connaître mon nom ? M'étais-je déjà fait des ennemis avant même de m'être fait des amis ? Cela aurait été ironique. En m'approchant sur la pointe des pieds pour ne pas me faire entendre je compris que la voix était celle de ma mère et que mon père était également présent. J'ai donc collé mon oreille dans l'ouverture de la porte en ne me faisant pas voir par mes parents.
Bob je me fais du soucis pour lui.
Moi aussi Hélène, moi aussi... Je crains fort qu'il n'aura jamais de pouvoir.
Je crains surtout que sans pouvoirs il se sente exclu de la famille. Il est si différent de nous.
C'est à se demander s'il n'a pas été échangé à la naissance.
Bob !
S'en fut trop pour moi, je retournais dans ma chambre en pleurant. Même mon père pensait que je ne faisais pas partie de la famille qu'on m'avait échangé... Et ce que craignait ma mère était déjà arrivé. Je ne me sentais pas exclu, j'étais exclu de la famille... Cette nuit là je n'ai pas beaucoup dormis et le lendemain je n'ai rien dit. Encore à ce jour mes parents ne savent pas que j'ai entendu cette conversation mais si papa, je t'ai entendu. Je ne t'en veux pas mais sur le coup ça m'a fait mal. Le seul truc que j'ai dit ce jour à mes parents c'est que je voulais aller chez Frozone. Ils m'y ont déposé et en arrivant le premier truc que j'ai fait et de me blottir dans ses bras. A cette époque, il faisait figure de père pour moi. Je lui ai dit ce que je ressentais, le fait que je me sente à l'écart et vraiment nul sans pouvoir. Je ne lui ai pas dit pour papa. Frozone a su trouver les mots et me remonter le moral. Grâce à notre conversation je me suis fait à l'idée que je n'arborerai jamais ce i sur ma poitrine et que c'était ainsi. Tant pis, j'étais différent et c'est ce qui faisait ma force.

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Frozone n'a pourtant pas réussi à me faire sentir intégré à la famille. Ironiquement je me sentais anormal car je n'avais pas de pouvoirs alors que la norme est de ne pas avoir de pouvoirs. Je me sentais plus seul que jamais dans ma famille, Frozone n'étant pas toujours là pour me remonter le moral. J'avais besoin de ne plus être seul, d'avoir quelqu'un près de moi qui ressentait et vivait ce que je vivais. J'ai fait ce que tout enfant de 8 ans pourrait faire, je me suis créé un ami imaginaire. Je l'ai appelé Timmy Stoo, il n'y a pas de raison particulière, c'était juste le premier truc qui m'était venu à l'esprit. Je trouve que ce nom est réconfortant et c'est pour ça que je me suis inventé Timmy. Il avait le même âge que moi, la même taille que moi et la même histoire que moi. Seul membre de sa famille sans pouvoirs, on passait tout notre temps ensemble sauf les repas et le dodo car sa mère n'aimait pas qu'il mange et dorme en dehors de la maison familiale. De plus c'est un enfant dont ses parents ne voulaient pas, un accident quoi. J'adorais passer mon temps avec lui, il me comprenait, me soutenait. Ce que personne de cette famille ne faisait. En rentrant des cours on faisait nos devoirs, je l'aidais plus qu'il ne m'aidait car j'étais meilleur que lui mais je ne m'en vantais pas. Dans notre amitié on était sur un même piédestal. Puis après nos devoirs on jouait. Parfois on jouait aux cartes, il gagnait souvent. D'autre fois on jouait aux super-héros mais ça arrivait peu souvent car ça remuait trop de mauvaises choses. Je me souviens de la fois où sa mère l'a laissé dormir chez moi, on a pas fermé l'oeil de la nuit, on a fait que rigoler. Timmy était toujours là pour moi, il a été avec moi aux moments où je me sentais le plus seul. Alors vous allez peut-être me prendre pour un fou de vous décrire tout ça comme si c'était un véritable ami mais pour moi il a réellement existé et ces souvenirs resteront véritables à tout jamais.

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Enfant j'étais réservé, timide et dans la lune. J'étais le petit garçon bizarre qui ne parlait à personne. Malheureusement pour les enfants comme moi l'école n'est pas tendre, ou plutôt les autres élèves ne sont pas tendres. C'est comme si sur mon front il y avait marqué "proie facile à attaquer, ne riposte pas". Alors je me suis fait harcelé par ce petit malin de la classe qui se pensait plus fort que les autres. Au début c'était des petites moqueries je n'en tenais pas compte, je passais mon chemin tout en parlant à Timmy de leur stupidité. Puis voyant que je ne ripostais pas il a commencé à vouloir me piquer mon goûter et je le laissais faire. On me dira que j'aurais du en parler à mon père, surtout que c'est Monsieur Indestructible il en aurait fait qu'une bouché, mais je ne voulais pas qu'il me croit plus faible que ce qu'il pensait déjà. Je le laissais faire car il n'en valait pas la peine, il ne valait pas la peine que je m'énerve pour lui, j'étais mieux que ça. Mais tout ça changea un jour où il pleuvait légèrement. On était dans la cour, moi sous le préau, lui à courir avec ses copains. Il s'arrêta devant moi et me dit de venir avec lui. Je fis non de la tête mais après plusieurs réponses négatives il me traîna de force sous la pluie devant ses copains. Il me montra à tout le monde.
Vous voyez lui c'est le débile de l'école. Il dit jamais rien et ne fait jamais rien. Pas vrai débile ?
J'étais debout le regardant entouré par ses copains et lui se rapprochait de moi pour cogner sur mon crâne.
Houhou il y a quelqu'un là-dedans ?
Il continuait à cogner et je sentais la colère monter en moi. S'en était trop, toute cette colère accumulée depuis le temps que ça durait commençait à surgir. Je sentais que ce n'était qu'une question de minute avant que l'eau bouillante ne déborde. Je ne disais rien et plus je ne disais rien plus il continuait à toquer sur ma tête. Toc toc... toc toc... toc toc... Bam ! Ce fut le bruit du garçon qui fut projeté au loin contre le mur de la cour. J'avais le bras tendu devant moi comme si je lui avais donné un coup de poing dans le ventre. Pourtant j'étais sûr de ne pas l'avoir touché. Tout le monde me regardait avec peur, j'étais devenu le monstre du quartier. Moi j'étais choqué également et je ne cessais de murmurer à voix basse je ne l'ai pas touché, je ne l'ai pas touché... Mes parents ont été appelés et sont arrivés tout deux en toute vitesse. Pour une fois que leur fils si timide faisait du grabuge c'est forcément qu'il y avait quelque chose de grave qui nécessitait que les deux parents soient là. J'étais assis avec eux dans le bureau du directeur quand il a annoncé que j'allais être exclu pendant une semaine et que je devais écrire une lettre d'excuse à l'autre élève qui avait sûrement le bras cassé. Je trouvais ça injuste car lui qui me harcelait depuis le début n'avait aucune punition. Ma colère revenait et peu à peu ma chaise décollait doucement du sol avec moi dessus. Mon père l'a vu et l'a plaqué au sol de toutes ses forces ce qui a sûrement du laisser des marques sur le sol. Le proviseur ne l'a pas vu et en sortant de l'école mon père m'a pris dans ses bras et soulevé du sol.
Mon fils a des pouvoirs ! Mon fils est télékinésiste !
Je souriais, j'étais heureux enfin je n'étais plus exclu, je faisais partie du groupe ! En rentrant à la maison je me suis amusé à faire tout voler dans la maison, ma mère n'en pouvait plus.

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La première chose que j'ai faite dans ma vie de super-héros est d'aller voir Edna Mode pour mon costume. Ce costume signé Edna et signature des Indestructibles avec le i sur la poitrine. Je suis resté deux jours chez elle pour qu'elle m'observe et découvre d'autres pouvoirs cachés, je soupçonne mon père d'avoir voulu que j'ai autant de pouvoirs que Jack-Jack et qu'au fond il a été déçu mais ce ne fut pas pire que le fait que je n'avais pas de pouvoir du tout. Edna peut paraître méchante et hautaine à première vue mais j'ai passé deux très bons jours chez elle et je referai avec plaisir un séjour chez elle mais elle est pas fan des enfants. Jack-Jack est une exception. A l'issue de ces deux jours Edna m'a confectionné un costume qui n'avait pas tant de fonctionnalité que d'autres costumes dans ma famille, je n'avais pas besoin d'un costume extensible avec moi ou qui disparaissait avec moi ou qui résistait au feu. Il était classique mais rien que d'aborder le i sur ma poitrine me suffisait, j'en étais heureux. Depuis ce jour les relations avec ma famille se sont nettement améliorées et tout est devenu normal. Je me sentais normal, le soir on rigolait en mangeant, je ne m'enfermais pas dans ma chambre. Je m'épanouissais et l'enfant tout timide devient confiant, souriant et ouvert aux autres. Comme quoi ne pas avoir de pouvoirs cela me pesait vraiment après tout.
La deuxième chose que j'ai faite dans ma vie de super-héros a été de passer à l'action et de sauver des vies. Ma toute première mission a été de sauver des gens. Un train était en train de dérailler, on était arrivé avant trop dégât et je m'occupais de stopper les débris dans leur course avant qu'ils ne touchent les passants et par conséquent je leur sauvais la vie. Je faisais ça avec plaisir et toujours avec le sourire. J'étais un véritable super-héros et j'adorais ça !

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Cependant ma vie d'enfant sans pouvoirs me manquait quelque fois et je n'ai pas abandonné Timmy Stoo pour autant. Il était moins présent, mais je le gardais avec moi car il était le seul au courant de mes pouvoirs en dehors de ma famille de Frozone et d'Edna. J'étais un justicier masqué donc personne ne savait ma véritable identité. Le premier qui l'apprenait se voyait lobotomiser le cerveau. Timmy était mon seul ami au courant. D'ailleurs à l'école aussi mes relations se sont améliorées. Après l'incident de la cour de récrée je ne me suis plus jamais fait harcelé. Et grâce à mon changement de caractère je me suis vite fait des amis qui étaient tous très gentils, on faisait des sorties ensemble, que ce soit à la fête foraine ou au parc à côté de notre école. On s'amusait bien et ça me faisait de bien de faire enfin des activités avec d'autres enfants, de me trouver des points communs avec d'autres enfants, de socialiser. Frozone en était lui aussi heureux, il était content de me voir ainsi, ma fleur s'épanouie enfin ! Il n'était pas trop tôt. Les pouvoirs que j'avais tant détestés auparavant car ils n'étaient pas là, me rendaient maintenant heureux oui c'est ironique. En tout cas ma vie me plaisait telle qu'elle était et je ne l'aurais échangé pour rien au monde. Même les premières années je ne les échangerais pas.
J'ai donc grandi ainsi, vivant deux vies en parallèles, héros le soir, Killian le jour. Tout allait parfaitement, mon adolescence s'est passé sans accros. J'étais entouré et aimé. On faisait beaucoup de trucs ensemble et j'ai chéri tous ces souvenirs.

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Puis vint le jour où j'ai dû quitter mes parents, poursuivre mes études dans la grande ville. J'étais très bon en maths, ce qui n'est pas de famille n'est-ce pas papa ? J'ai donc continué mes études en maths dans l'optique de devenir prof sûrement enfin ça reste à déterminer. Ce grand départ m'a fait du bien mais j'avais un peu peur de me retrouver seul dans la grande ville. Au final tout s'est bien passé, je me suis fait de nouveaux amis extrêmement gentils. Je vous épargne le moment où je me suis pris un grand râteau par Ellie c'est pas intéressant pour cette histoire et j'en ai encore honte. Malgré ce changement de lieu je n'ai pas abandonné mon costume je l'ai pris pour aider ma nouvelle ville. A ce jour je ne l'ai pas utilisé mais peut-être dans le futur qui s'est ?
La personne qui m'a fait me réveiller dans une forêt le sait sûrement. Je ne me souviens pas de grand chose, je me levais comme chaque matin. Douché et peigné, le ventre plein j'allais me rendre à mon école quand tout devenu noir. D'un coup je me retrouvais dans une forêt sans savoir ce que je faisais là. Déboussolé je regarde autour de moi. Bonjour il y a quelqu'un ? Les forêts bizarres c'est un peu oppressant....

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J'ai eu un seul regret dans ma vie, ne pas avoir figuré ce que je ressentais pour Alice. Je suis reconnaissant envers le destin d'avoir fait entrer Alice dans ma vie. On s'est rencontré pour la première fois à l'école, aussi seul l'un que l'autre on s'est forcément rapproché. Elle était une de mes seules amies, elle n'était pas la plus grande tchatcheuse que je connaissais mais elle savait apporter la part de bonheur dont j'avais besoin. C'était une de mes meilleures amies si ce n'est la meilleure. En parlant d'elle ainsi on pourrait croire qu'elle est morte mais ce n'est pas le cas c'est sûrement ce que nous avons ou avions entre nous qui est mort... C'est de ma faute, je peux m'en prendre qu'à moi-même. Elle a toujours été là, quand j'ai eu mes pouvoirs elle était là, quand j'ai commencé à me faire des amis elle est restée. Je lui disais tout et elle pareillement, j'ai appris qu'elle avait des pouvoirs comme moi, on pourrait croire au destin mais dans ce cas le destin était peut-être pas de notre côté. J'étais là pour elle, toujours, dès qu'elle avait besoin quand elle était au fin fond du trou de la vie j'étais le rayon de soleil dans son trou noir. Un jour tout a changé, elle m'a embrassé, j'étais surpris mais je ne l'ai pas repoussé car je n'étais pas contre. Une chose en entraînant une autre on a couché ensemble, ma première fois mais elle ne saura sûrement jamais puis on est sorti ensemble. Elle m'a dit "je t'aime" ces mots on fait l'effet d'un caillou qui tombe au fin fond de l'eau sans même faire de bruit, elle n'a eu aucune réponse. Je m'en veux pour ça, énormément, mais je n'étais pas prêt, est-ce que je l'aimais ? Une question me torturait l'esprit qu'est-ce que l'amour ? Je n'ai pas eu le temps d'y réfléchir de trop car la vie m'a emmené dans une autre ville partir étudier et je l'ai abandonné... Une chose est sûre elle a été un rayon de soleil dans ma vie et moi je suis parti de la sienne sans même me retourner. Je m'en veux de lui avoir fait subir ça. J'ai choisi ma carrière avant elle et j'ai dû lui faire si mal. Je me sentais si bien avec elle, si heureux et aujourd'hui je sens un vide en moi. Est-ce que je l'aimais ? Elle me manque et je donnerais beaucoup pour la revoir.

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J'ai bien changé depuis mon enfance ! Je suis plus confiant et beaucoup moins réservé. Je ne me mets plus dans mon coin, je vais au contact des autres. Même si je suis plus ouvert aux autres et beaucoup plus sociable j'ai peu d'amis, pour moi l'amitié est quelque chose de fort et le premier gars qui passe ne peut pas être mon ami. Je suis inoffensif on pourrait dire mais mon camarade qui s'est pris le mur ne serait pas de cet avis... J'aime cependant me retrouver seul parfois et passer du temps seul c'est sûrement un reste de mon enfance. Je souris beaucoup, ma mère m'appelait son petit soleil. Je devrais pas vous dire ça, ça fait partie des surnoms honteux qu'on a enfant. Est-ce qu'avoir un ami imaginaire me fait passer pour fou ? Je dirais que j'ai beaucoup d'imagination et que je suis créatif.
Je ne suis pas hyper actif, je suis plutôt du genre calme, réfléchi et posé donc mettez moi devant un problème de maths et je serai comblé. En terme de hobbies je suis plus photographe dans l'âme, j'aime capturer ces instants furtifs. Et je suis également sportif, je tiens à ma course du matin c'est le moment où je peux me retrouver seul et réfléchir de tout et de rien. Il m'arrive également de griffonner et faire des croquis de ce qui m'entoure toujours dans l'optique de figer des instants et d'en garder une trace.
Ah et aussi pour ceux de vous intéressés par ça, je suis bisexuel. J'ai rien de plus à dire, vous faites ce que vous voulez de cette info.

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Vous l'aurez compris, je suis doté du pouvoir de télékinésie mais promis je ne vais pas vous faire du mal. Je n'ai pas grand chose à dire de plus sur moi en particulier. Je ne me suis jamais teint les cheveux, j'ai toujours eux de bonnes notes jamais de mots dans le carnet, le seul point noir de mon éducation est mon exclusion. Je n'ai pas non plus d'animal trop cool dont je m'occupe. Bref à part mes pouvoirs je n'ai rien de plus. Ah si Timmy aussi, pardon Timmy on ne t'oublie pas.

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Voilà pour mon petit Killian ! Je me suis éclatée sur les gifs détourés bizarrement, désolée ça faisait longtemps que j'avais pas ouvert photoshop x)
Je mettrai pas l'event tout de suite, j'attends d'autres fiches mais vous pressez pas non plus car je peux pas jouer Killian. C'est pas grave de toute façon je sais pas quand je vais rp.
Dernière modification par Bianca-di-Underwood le sam. 09 oct., 2021 11:07 pm, modifié 1 fois.
MorganeP79

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Arrivée à Agrabah ●

Message par MorganeP79 »

❅ Fairly local ❅

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❅ Ayna Des Iles Du Sud ❅
❅ 22 ans ❅ Fille d'Elsa et d'Hans ❅ 1m68 ❅ Coeur de Glace ❅ Avec Samedi ❅
❅ The blood that makes up my veins is ice. ❅

Si je ne décoche pas cette flèche, c'est uniquement parce que si je le faisais, je n'aurais personne avec qui m'allier dans le futur. Ce n'est pas une question d'empathie, je n'en éprouve pas, et ça ne me dérangerait pas de le tuer, même si nous devenons amis. J'ai été conçue et élever pour être une arme de guerre, ne pas ressentir d'amour, de compassion. Cela fait peut-être de moi une psychopathe, ou une sociopathe. Après tout, je rentre dans tous les critères du sociopathe type, je ne ressens aucune culpabilité, je suis impulsive, je possède un égo démesuré, également très manipulatrice et menteuse, et je sais faire preuve d'un grand sang-froid dans des situations dîtes "effrayantes". Parce que j'ai été élevée dans des conditions qui m'ont poussé à devenir une version plus forte de moi-même. De nombreuses personnes ont peur de mon géniteur... Parce qu'ils ne savent pas de quoi je suis capable. On me sous-estime constamment, parce que je suis une femme. Mais il n'y a rien de plus dangereux qu'une femme. Encore plus quand elle possède des pouvoirs... Glaçants.
Mes yeux n'ont pas quitté d'un instant Facilier, il n'est pas particulièrement tendu, comme en témoigne sa tenue légère, et je ne le vois pas se crisper face à ma flèche qui se trouve a quelques centimètres de son visage. Il a même l'air d'humeur plutôt calme, et ne cherche pas à me contrarier. Dans tous les cas, il n'est pas forcément en position de force face à moi, donc il creuserait lui-même sa tombe si nous décidions de nous affronter. Je ne doute pas de lui et de ses capacités, d'ailleurs, je ne voudrais certainement pas de lui s'il était faible. Au contraire, il possède quelque chose que je n'ai pas, le culte vaudou. J'ai besoin d'en apprendre plus dessus, pour savoir si la façon dont mon père m'a conçu peut avoir un impact sur mes pouvoirs. Et a part Samedi, il n'y pas grand monde qui semble bien le maîtriser ici, encore moins la gamine qui prétends être sa sœur mais qui n'en est rien. Quand je lui demande ce qu'il vient faire ici, en étant -légèrement- sèche, il sourit. Je comprends qu'il me cache quelque chose, à sa nonchalance et son sourire moqueur. J'espère quand même qu'il ne croit pas réussir à me berner? Je sais qu'il n'est pas là pour faire du tourisme, ça n'aurait aucun intérêt ou bénéfice pour lui. À moins qu'il ai déjà réussi à avoir ce qu'il venait chercher ici.
C'est vrai, après tout, j'ai une plutôt bonne mémoire et je me rappelle avoir entendu son altercation avec Crochet, l'avoir vu le frapper... Puis tomber en poussière lorsque tout le monde, et en particulier Panaëlle entrait dans la grotte. C'est à ce moment qu'il a disparu, et il ne fait aucun doute qu'il a manipuler cette gamine pour arriver à ses fins et possiblement entrer dans la grotte. Je tente le tout pour le tout, et rigole froidement, avant de lui dire :
- Oh, Facilier... Tu ne crois quand même pas que je suis idiote? Si? Je m'arrête de rire, avant de lui murmurer. Que faisais-tu dans cette grotte alors? C'était pour faire du tourisme, ça aussi? Non, non, je suis bête, tu n'aurais pas eu besoin de parler avec Pocahontas junior, si c'était uniquement dans ce but.*
Même si je ne sais pas ce qu'il préparait, il est clair qu'il n'est pas venu ici pour visiter la beauté du Monde, et moi non plus.
- Tu ne pensais quand même pas que j'allais me salir les mains? Je ne suis pas ici pour me faire des amis, ni aider qui que ce soit. Je suis ici dans le but d'observer le Chaos qui nous entoure, d'en apprendre un peu plus sur chacun d'entre vous. Rien de mieux qu'un bon divertissement n'est ce pas?
Potentiellement trouver des bonnes proies a manipuler pour que j'atteigne mon trône, aussi, mais ce n'est que des broutilles ça.
Nous nous mettons ensuite à nourrir Blood, qui était affamée, et je suis surprise de voir qu'elle se laisse caresser par cet inconnu. Elle doit sentir qu'il ne cherche pas à me faire de mal, et comme il lui a donné de quoi manger, c'est aussi une façon de le remercier.
- Non. Il n'y a qu'elle. Nous avons toujours eu un lien particulier, et dès que je l'ai vu, j'ai su qu'elle sera idéale comme camarade de route. Elle a toujours su me protéger, et crois moi qu'elle n'a pas bon caractère, encore moins quand elle est affamée. Je dis, en laissant ma main se plonger dans sa douce fourrure.
Bianca-di-Underwood

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles

Message par Bianca-di-Underwood »

ARRIVÉE DES NOUVEAUX HÉROS
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Revenons un peu en arrière voulez-vous ? Il était une fois une puissante sorcière du nom de Maléfique. Elle avait jeté une malédiction sur la princesse Aurore pour se venger de ses parents... Attendez c'est un peu trop en arrière là, une seconde. Pendant des jours, Séraphina prépara potions et sortilèges, sans savoir qu'Erwann avait eu vent de son projet. Il essaya de la faire changer d'avis, en vain. Alors, il décida de créer un lieu où il pourrait abriter les héros qui seraient un jour amenés à lever la malédiction. Il nomma ce lieu Disigni et lui donna l'apparence d'un petit village tout à fait ordinaire.
Il y a une chose que vous ignorez mais qui va affecter notre histoire. Que fait un enfant quand une situation le dépasse ? Il se tourne vers ses parents. C'est ce qui arriva à Erwann mais un peu tard. Après avoir utilisé sa magie pour créer Disigni il n'en eu plus assez pour sauver tous les enfants de nos héros et méchants favoris. Désespéré, à bout de force, il alla voir son père en urgence pour lui demander de l'aide et sauver plus d'enfants pour mettre toutes les chances de leur côté. Merlin jura par sa barbe que son fils pouvait être sot par moment et l'aida du mieux qu'il put. Par manque de temps il alla voir une de ses très bonnes amies, la fée marraine. Malheureusement, il était déjà presque trop tard et la fée marraine eu à peine le temps de faire deux, trois mouvements de baguettes tout en prononçant sa formule magique, enfin presque. Tout ce qui sortit de sa bouche fut
- Bibbidibo...

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A la fin de ce mot, la malédiction de Séraphina les frappa tous les deux et le sort resta en suspend. Qu'apprend-on à l'école de magie ? Ne jamais s'arrêter en plein milieu d'un sort car on ne sait pas les répercussions que cela peut avoir. Ici les enfants qu'ils ont essayé de sauver ne se sont pas retrouvés avec leurs camarades à Disigni comme dans tout conte où tout finit bien. Qui pourrait dire ici que l'histoire se finit bien et qu'ils eurent tous beaucoup d'enfants ? Seul le temps pourra nous le dire. Ici le temps nous a montré ce que sont devenus ceux touchés par le sort de la fée marraine. Ils se sont tous retrouvés dans la forêt du pays des merveilles, ça aurait pu être une magnifique colo de vacances à cueillir des pâquerettes parlantes mais nos nouveaux héros se retrouvent dans une forêt inconnue sans petit mot qui explique tout. Certains se sentent perdus, d'autres encore apeurés mais ils n'ont pas le temps de tergiverser. Ils ne sont pas encore au courant mais ils vont jouer un grand rôle dans une grande histoire.
Jusque-là vous vous dites que le sort n'a pas si mal fonctionné, juste une petite erreur de point d'atterrissage mais ce n'est pas tout. Quelque chose de plus grave est arrivé, quelque chose qui pourrait changer le cours de cette histoire, la faire prendre un tout autre tournant. Mais gardons ça pour une autre histoire et revenons à nos nouveaux arrivants fraichement tombé du nid.

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Voilà l'évènement d'introduction de notre nouvelle équipe de héros ! Pour que tout le monde puisse poster sa fiche pendant une certaine période de temps plus ou moins longue les héros se retrouvent dans la forêt du pays des merveilles mais pas du tout au niveau du groupe déjà existant. Comme ça le temps que tout le monde comprenne ce qui lui arrive les fiches auront le temps d'arriver. Sur ce bonnes vacances et bon futur rp aux nouveaux !
ChapelierFou

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Random

Message par ChapelierFou »

Ohlà qui revoilà ^^
Bianca m'a donné la permission de reprendre Random, du coup j'ai refait sa fiche, par contre comme dans l'ancienne version du personnage, trigger warning parce qu'il y a pas mal de discussions sur la santé mentale, la drogue, et il y a une mention d'auto-m*tilation, donc si c'est un sujet sensible, ne vous forcez pas à lire


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Random D'Arendelle
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This is Gospel

Age
Mais j'ai 23 ans, m*rde, je vous l'ai déjà dit! Et j'ai l'air d'avoir 18, mais je l'ai déjà dit aussi.

Histoire
Apparemment faut que je re-raconte parce que j'étais bourrée la première fois et j'ai raconté trop vite. Moi je pense que ça vous amuse juste de me faire ch*er, et que vous êtes juste une bande de sadiques qui prennent du plaisir à réécouter l'histoire de Random, la princesse héritière du trône d'Arendelle, qui a fuit son royaume pour aucune raison, abandonnant sa petite sœur pour aucune raison, et allant se bourrer dans un trou paumé pour aucune raison. Hehe, on pourrai même dire que tous mes choix de vie sont... random. Bref, je suis sûrement juste une conn*sse. Je veux dire, j'ai tout foiré, non? J'étais la petite princesse chérie d'Arendelle, et maintenant, je suis un put*in de danger publique qui n'a même plus de famille... Vous voulez savoir ce qui est hi-la-rant? Je suis née, et là, il s'est passé un truc de fou. J'étais triste pour aucune raison.

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Je sais qu'il y a pleins de gens qui vont se la jouer "Mais j'étais trop joyeux comme gosse, c'est le monde qui est pourrie et qui a tout gâché". Ben moi, j'étais pas joyeuse. Énergique, oui, parfois, joyeuse, non pas vraiment. Le pire, c'est que c'était la faute de personne. Et c'est bien ça le problème, qu'il y en avait pas. Je suis née et j'ai grandit dans un palais, avec des parents aimants, qui comprennaient que le poids des responsabilités qui m'attendaient et faisaient tous ce qui était en leur pouvoir pour m'y préparer, et que je n'en ai pas peur, tout en faisant en sorte que j'ai une enfance digne de ce nom: sortie en patin à glace, chocolat chaud, promenade à dos de reine, soirée charade avec mon oncle Kristoff et ma tante Anna. J'aurais dû adorer. Quel enfant n'aime pas les chocolats chaud aux marshmallow en hiver et les bonshommes de neige qui parlent? Tant de gens tuerai pour avoir la moitié de ce que j'ai eu étant petite. Et moi? Je ne ressentais pas ce que j'étais censé ressentir. Je n'arrivais pas à apprécier ce qui se passait autour de moi. Je ne ressentait pas la joie quand tout le monde riaient autour de moi. Je ne le ressentais juste pas. Je savais que tout le monde voulaient que je m'amuse, mais je n'arrivais pas à ressentir le plaisir que j'aurais dû. Et je savais que ça les rendais malheureux. Si je m'énerve, que je commence à vous dire que c'est leur faute, qu'ils ne comprennaient pas, que je détestais leur gentillesse de tout mon être, que je la trouvais écœurante, s'il vous plaît, ne m'écoutez pas. Là, je suis lucide et à peu près calme, et je peux vous le promettre: ils ont fait de leur mieux. Pour me comprendre, pour m'aider, pour que je ressente le bonheur que j'aurais dû ressentir. Et ça n'a pas marché. Et sachez que si je commence à les blâmer, c'est juste un moyen bête d'essayer de me soustraire à la honte que je ressens d'être comme ça. Parce que depuis toute petite, je sais que quelque chose cloche chez moi, et je sais que rien ne peut clocher chez une princesse, même si mes parents me disent le contraire. J'ai grandi en sachant pertinemment que je ne pourrais jamais être ce qu'ils voulaient que je sois. Je me disais que j'étais égoïste et ingrate, et pour moi, tout le monde pensait pareil, même si on me disait que je me faisais des idées. Mais je voyais bien la façon dont on me regardait, je le sentais autour de moi. Pourquoi ne peut-elle pas juste être satisfaite? Elle n'a pas de raison d'être comme ça? Qu'est-ce qu'il lui faut de plus?
En plus, même dans ma tristesse je n'étais pas consistante. Parfois, mon énergie était à peine contenable. Mais ce n'étais pas de la joie non plus. C'était plus comme un gros bourdonnement en moi. Je parlais beaucoup, je bougeais beaucoup, je pensais aussi beaucoup, et très fort, comme si je criais mes pensés dans ma tête. Dans ses moments là, j'étais plus impulsive aussi, et si en temps normale je n'étais déjà pas très réfléchis, là c'était encore pire. Décider d'aller explorer la forêt en pleine nuit, parce que je n'arrive pas à dormir? Pas de problème. Faire une pile gigantesque et instable avec la vaisselle? Mais pas de souci. Me cacher à bord d'un navire pour aller explorer la mer avec son propriétaire que je connais pas? Évidemment! Parfois aussi mes émotions explosent, je me met en colère sans que je ne sache pourquoi, et je n'arrive pas à réfléchir en même temps, c'est juste des émotions purs qui me contrôlent, sans que je ne puisse rien y faire. Et bien sûr, pour couronner le tout, je suis généralement incapable de me concentrer, mes pensés passant d'une idée à une autre sans lien apparement, j'ai tendance à couper la parole, à ne plus savoir de quoi je parle... Pas glorieuse, la princesse. Si je pouvais changer, je le ferais, je le promet. Au moins pour ne plus être un fardeau pour mes parents qui ont tant à gérer... Mais malgré mes efforts les plus sincères, rien ne changent. Enfin si, mais pas pour le mieux.

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Ma sœur Gwenn est née quand j'avais 5 ans. Elle, elle était parfaite. C'était déjà le petit bébé qui gazouille joyeusement. On pourrais croire que j'étais jalouse, jalouse de l'attention qu'elle recevait, qu'elle soit la favorite de tout le monde, qu'elle soit la personne que je n'ai jamais pu être. Mais non. J'étais soulagée. Mes parents avaient enfin quelqu'un à aimer qui ne serai pas englué dans sa morosité, quelqu'un pour qui ils n'auraient pas à s'inquiéter en permanence, quelqu'un qui serai l’héritière parfaite. Parce qu'elle est comme ça ma Gwenn. Parfaite. Elle a de la joie de vivre, de la curiosité, de l'amour à donner. Même à moi, et sans condition ni jugement. Je me souviens quand j'étais petite, je me glissais dans la chambre des parents, là où son berceau était, je me penchait au dessus d'elle, et je la fixais, le regard neutre. Je voulais juste la voir, elle m'apaisait. Mais malgré mon silence et mon inactivité, elle se mettait à rire, tentait d'attraper mes cheveux, plus clairs que les siens, et tirant doucement dessus. Ça ne me faisait pas mal, mais ça avait l'air de lui faire tellement plaisir. C'est bête de dire que faire rire un bébé en le laissant me tirer les cheveux me faisait me sentir utile? Parce que je me sentais utile. Presque à ma place. Presque bien. Et même quand elle a grandit, je continuais de la faire rire sans rien faire de spéciale. Apparemment, les têtes que je faisais étaient drôles. Alors, être comme j'étais me semblait moins grave. Ça me semblait presque normale. J'étais presque normale. Mes parents étaient plus heureux avec elle dans leur vie, ça crevait les yeux. Et moi aussi, un peu. Mais ça ne se voyait pas vraiment. Parce que elle me rendait heureuse, mais j'étais toujours moi, et je grandissais, alors logiquement, l’ampleur de mes conneries grandissaient aussi. Une fois je me suis prise la tête avec le fils d'un noble que je ne connaissait à peine, et le lendemain, ses fenêtres étaient cassées, sa maison taguée. Je me suis fait attrapée et punir, évidement. Ça ne m'a pas empêché de voler l’argenterie de la famille et de la balancer à la flotte quelque jours plus tard. Il n'y avait pas de raison particulière à ça, enfin pas que je m'en souvienne. Je voulais juste... Je voulais juste... Ressentir quelque chose? Je crois? Ou de l'attention, parce que même si de l’extérieur on ne dirait pas, bien sûr que je la veux, l'attention de mes parents, et leur amour aussi. Je ne suis même pas sûr de pouvoir justifier un dixième de ce que j'ai pu faire entre mes 7 et 15 ans. Je crois que je ne voulais juste plus penser. Je veux dire, c'était Gwenn la princesse maintenant, celle que tout le monde avait attendu tout ce temps, notre sauveuse. Je pouvais bien juste essayer d'arrêter de penser, non? Parce que c'est fatiguant, de penser énormément, de se dire que tout le monde nous déteste, qu'on le mérite, qu'on fait que de la m*rde de toute façon, mais si on le sais pourquoi est-ce que je n'arrête pas? Est-ce que je suis égoïste? Folle? Qu'est-ce qu'on fait de moi si je suis folle? C'est quoi être fou exactement? Est-ce que c'est enchaîner connerie sur connerie et ne pas être capable de s'arrêter? Être l'esclave de ses émotions, s'y noyer? Est-ce qu'ils savent que je suis folle alors? Et qu'est-ce qu'ils me feront si c'est le cas? Rien, je suis leur fille, tait-toi. Je sers à rien de toute façon. Arrête de penser. Paresseuse et problématique. Pité arrête de penser... Voilà. Ça ressemble à ça dans mon crâne. Sans arrêt. Sauf si je trouve un truc pour noyer mon esprit. La musique à fond. Les couleurs vivent partout. La violence, parfois un peu. Mais le contre coup c'est qu'après je me demande pourquoi je fais ça, et ça repars de plus belle, alors je recommence. Et encore et encore. Et je fais de mon mieux pour ne pas penser que je me suis enfermée toute seule là dedans. Je le mérite, tous ce que je m'inflige... Et Papa, Maman, Gwenn... Je suis désolée que vous soyez pris là dedans, j'arrive juste pas à m'arrêter, et j'ai peur. J'ai l'impression de courir sur la glace: je fais du surplace, je tombe, je me fais mal, je me relève, je refais du surplace... Je me promet qu'un jour j'arrêterai, je réfléchirais à comment m'en sortir. Mais ça glisse. Et j'ai peur. Alors je recommence à courir, et je laisse tout le monde croire que je suis juste une connasse égoïste, comme ça ils n'ont pas à s'inquiéter pour moi. C'est plus facile d'être en colère que d'être triste, croyez-moi, j'en sais quelque chose.

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Je me souviens quand j'ai entendu pour la première fois l'histoire de notre mère. Je ne vois pas comment Gwenn a pu rester aussi calme quand on nous a dit. Après j'avais 13 ans, elle en avait que 8, peut-être qu'elle a moins compris, et qu'après elle a eu le temps de grandir et de l'accepter. Moi en tout cas, ça m'a terrifiée. Maman était partie. Maman s'était enfuie. Maman avait abandonné son royaume. Maman avait abandonné sa famille. Sa sœur a faillit mourir pour la ramener. Il n'y a que moi qui ai peur? Qui ai un tas de questions dans ma tête? Et si elle recommençait? Si elle ne nous aiment soudainement plus? Si elle ne nous as jamais aimé? Si elle part à cause de moi? Si une personne aussi calme et posée qu'elle est capable de faire une chose pareille, qu'est-ce que moi je risque de faire? C'est là que des image de cape pourpre disparaissant dans la nuit on commencée à envahir mes rêves. Maman allait repartir. Je me réveillait en sanglot, et je sentais l'angoisse se former dans mon ventre dès qu'elle était ne serai-ce qu'un tout petit peu en retard, convaincu qu'elle était partie à nouveau. Puis il y a eu la paranoïa. Tout ce qu'elle disait était un sous entendu qu'elle allait bientôt partir. Tous ce que les gens lui disaient étaient destiné à la convaincre de partir pour ensuite lui prendre son royaume, parce que comme son histoire avec Hans le prouvait, on ne pouvait faire confiance à personne. Je n'étais pas tous les jours comme ça, parfois je réalisais que je surinterprétais. Parfois je disparaissais des jours entiers à filer des gens que je ne connaissais pas, parce que je les soupçonnais de vouloir se débarrasser d'Elsa. Je ne prenais pas le temps de manger ou de boire de peur de les perdre de vue, mais j'avais généralement des canettes de Red Bulls avec moi, afin d'avoir assez d'énergie pour continuer ma filature aussi longtemps qu'il le faudrait. Autant vous dire que j'étais dans un piètre état, c'est peut-être à cause de ma malnutrition de l'époque que je ne suis ni très grande ni très costaude aujourd'hui.
Puis un jour, j'avais 14 ans, et je suis passé devant un miroir. Et je me suis mise à pleurer. Pas parce que j'avais une tête à faire peur, même si c'était sûrement le cas. Parce que soudainement, j'ai été frappé de pleins fouet par ma ressemblance physique avec ma mère. Même cheveux presque blanc, même lèvre fine, même yeux bleus. Et dans mon esprit embrouillée, ça m'a terrorisé, parce que j'ai réalisé que je pouvais fuir comme elle, laisser tomber tout le monde comme elle. Et le pire? Je crois que c'est ce que je voulais, et ce que je voulais depuis un moment.

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Au début, j'essayais de repousser l'idée. Mais bien sûr, elle revenait, et malgré tous mes efforts, je ne pensais qu'à ça de toute la journée. J'étais un fardeau et je rendais tout le monde autour de me moi misérables. Pourquoi rester? Ils s'en remettront. Gwenn est forte. Elle sera une reine parfaite. Je ne rend pas juste service à ma famille, mais à tout le royaume. Peut-être que j'inventais des excuses pour ne pas avoir à me sentir coupable de mon départ. Après tout, je voulais vraiment partir. Si je suis seule, je ne peux décevoir personne, si je ne déçois personne, je ne me sens pas coupable, si je ne me sens pas coupable, je suis heureuse et j'arrête d'être moi. Plus de règles ou de responsabilité. Je serai libre. Maman a eu le droit de faire ce qu'elle a estimée être le mieux pour elle, pourquoi pas moi? Et puis Gwenn ne se fera pas de mal en allant me chercher. Personne ne viendra me chercher. Je ne manquerai à personne. C'est mieux pour tout le monde.
Alors, à 15 ans, je suis partie. Comme ça. C'était à la fois prémédité et impulsif. J'y pensais depuis longtemps, mais je n'avais rien sérieusement préparé. Et puis juste comme ça, j'ai commencé à me sentir complètement suffoquée, par tout ce qui m'entourait. J'avais physiquement du mal à respirer, et avec le recule, ça devait être lié à de l'angoisse ou un truc comme ça. Mais sur le coup je me suis dit que c'était quelqu'un dans le château qui avait essayer de m'empoisonner. Je me suis dit que c'était un coup monté parce que tout le monde me détestait. C'était logique. Évidant. Ils m'en voulaient tous. J'étais folle. Un putain de danger publique. Je ne leur en voulais même pas. Mais par contre, il fallait que je me barre. Autrement, ils continueraient de m'empoisonner à petite dose. Et je ne voulais pas de ça. Alors j'ai pris mon sac, j'ai balancée deux trois trucs dedans, et je me sus barrée. Aussi simple que ça. Sauf que la planification était pas au top. J'ai même pas quitté Arendelle avant qu'on me rattrape... Ou peut-être que si? Chiotte, je sais plus... Mais bref, les gardes m'ont chopée. Sauf que moi, j'étais dans mon délire, je me suis vraiment débattue, j'ai crié, hurlé, en disant qu'on allait me faire du mal, en suppliant qu'on vienne m'aider. Je crois que j'ai pleuré, frappé un garde aussi, peut-être. Ou un arbre? Je sais plus. Je crois que je m'en fiche. Mais ils m'ont trainés de force au Palais. Je me souviens pas bien du trajet de retour. Je ressens juste leur empoigne sur moi, et je me rappelle la peur, je croyais vraiment que j'allais y passer. C'est ça qui est un peu con quand même. Parce que pour tout le monde, c'est moi le problème, et je dois juste être résolue. Sauf que moi, je ressent des choses, des choses qui n'ont pas lieu d'être, mais ça veut pas dire qu'être trainée de force dans un château où je suis sûre qu'on va me tuer me fait du bien au moral. Parce que dans ma tête, j'ai l'impression que c'est réel. C'est pas aussi évident pour moi que pour vous. Je sais même pas si c'est une excuse. Mais c'est juste comme ça. Alors foutez-moi la paix avec ça. Vous avez entendu? Dégagez, laissez-moi TRANQUILLE!

❄❅❆❅

Non. Non non non non... Attendez... Revenez s'il vous plaît... Je me suis emmêlée... Je sais pas pourquoi j'étais en colère, je me suis encore emmêlé... Je veux vraiment faire de mal à personne. Ou crier. Ou être un problème... Je fais vraiment des efforts, vous savez, c'est juste que ça se voit pas toujours... Je continu à raconter. Pardon pardon pardon, je continue à raconter.

Alors, où j'en étais... ah oui quand j'ai faillis mourir dans le lac. Je sentais le froid autour de moi et... Merde. J'étais avant. Quand je fugue la première fois et qu'on me ramène. Comment ils font les gens d'habitude pour racontez dans l'ordre? Bref. Je reprends.

On m'avait ramenée au château, et je m'étais calmée, je sais plus si on m'avais donné quelque chose ou si j'avais réussie à me calmer toute seule. Mais j'avais les idées plus clairs, et je savais que personne n'allait me tuer. Mais je ne pétais pas la forme pour autant. Parce qu'il fallait que j'affronte leur regard après avoir fuguée. Et après ma crise de paranoïa. Je sais même plus si Gwenn m'a vu comme ça. Quelle genre de grande sœur se souvient plus si elle a traumatisée sa petite sœur? Comment je fais pour être aussi nulle? Et est-ce qu'on lui a dit? Est-ce qu'aujourd'hui elle sait? Mon dieu faites qu'elle le sache pas, s'il vous plaît... Je veux pas qu'elle se souvienne de moi comme ça. C'est mieux si elle sait pas, si elle ne me connaît pas entièrement. Pour elle, c'est mieux si je suis juste la conasse qui l'a abandonnée. C'est plus facile d'être en colère contre un lâche égoïste que de l'être contre quelqu'un qui a peut-être une excuse d'une certaine façon... Mais je veux pas d'excuse, j'en mérite pas. Bref, je sais que les parents, eux, ils savaient. Ils étaient tristes et inquiets, peut-être en colère aussi, mais ça ils essayaient de le cacher. C'était des bons parents, je sais pas ce que j'ai fait pour les mériter. Ils ont essayé de m'aider. De me donner plus d'attention, de m'accorder plus de temps... Ça m'a juste fait culpabiliser. Je voulais courir loin d'eux, je les avait déçus, et eux, ils ne me donnaient que de l'amour en retour, se disant sans doute qu'ils avaient mal fait les choses. Alors pour eux, j'ai décidé de faire un effort. Au pire je serais malheureuse, mais qui ça intéresse? Ils n'en seront rien tant que je fais semblant et moi.. et moi... ça ira. Je me forcerai. J'essayerai juste un peu plus dur et... ça ira. J'ai mis les robes qu'ils voulaient que je mette, même si je me sentait enfermée dedans. Je souriais, même si c'était peu convainquant et épuisant. Je tentais de prendre part aux activités de famille, et de me présenter comme une altesse royale. C'était mon rôle, et si j'essayais plus dur, j'y arriverai, j'avais juste à faire un effort... Tous le monde y arrivait bien non, pourquoi pas moi? Il n'y avait pas de raison que j'échoue... Mais hé, devinez quoi? J'ai échoué! Comme toujours, parce que c'est comme ça, je ne suis réellement capable que d'une chose: tout faire foirer.
J'ai essayé de me concentrer sur les faits et sur le bon temps, de me concentrer sur ma famille et Gwenn si souriante et pétillante, avec qui c'était plus facile d'être drôle et un peu plus ouverte. Ne pas écouter mes pensés qui disent que je ne méritent pas tous ça, que je n'ai pas ma place ici parce que je ne suis pas heureuse comme eux. Je ne partirais pas. Je ne partirais plus. Je veux voir mes parents vieillir et ma Gwenn grandir. Et pourtant, les choses me semblaient de plus en plus fausses et forcées. Nous étions censée être la famille royale, la famille parfaite,et pourtant, sur les tableaux royaux, je voyais ma mère, plus jeune que je ne l'étais maintenant, avec l'air soucieux. Gwenn semblait passer devant sans y prêter attention. Mais moi, je pouvais passer des heures à fixer ses yeux bleus enfantins, en pensant à tous ce qu'elle avait subit. Enfermée loin de sa sœur, seule, terrifiée par la part d'elle qu'elle doit cacher au monde. Est-ce que tu sais ce que je ressens, Maman? Si oui, pourquoi je te sens si loin de moi? Est-ce toi ou moi qui fuis? Elle était prête à abandonner sa famille et disparaître dans la montagne à jamais. Elle pensait qu'elle serait plus heureuse là-bas. Je sens ses secrets et ses peurs en moi, comme s'ils avaient étés portés par une rivière et s'étaient échoués en moi. Je n'ai pas ses pouvoirs. Mais ça ne m'empêche pas de blesser les gens autour de moi. Je ne suis pas elle. Je ne suis pas la femme en apparence calme et assurée qui règne sur Arendelle. Et je suis elle. La fille terrifiée qui ne sais pas qui elle est, et qui a le pouvoir de détruire tant de bonnes choses. Mais non. Ne pas y penser. Je ne serai pas le reflet des parties d'elles qui me terrifie. Plus jamais. A la place, je peins autant que je le peux. Ça ne représente rien. Juste des tâches de couleurs beaucoup trop vives que personne sauf moi n'apprécie réellement. Mais ça me vide l'esprit. Vif, confusant, embrouillé, pas vraiment apprécié. Ça je peux comprendre. Les sorties sous le soleil aveuglant, les sourire à la foule qui nous presse et nous oppresse... J'ai du mal. Je me force. Je suis presque en colère quand je suis en train de peindre et qu'on m'interromps pour une sortie en ville. C'est comme si on m'arrachait une partie de moi à chaque fois, la seule que j'arrive à contempler et à comprendre. Mais je ne veux pas leur montrer. Ma vie ne m'appartiens pas. Elle ne peut pas m'appartenir, parce que personne n'apprécierai ce que je ferai avec sinon, même pas moi. Elle est leur. Je veux tous leur donner. Tout étaler à leur pieds, et avec un peu de chances, quand j'aurais donné tout mon temps, enfouie toutes mes pensés négatives, il ne resterai que ce qu'ils attendent de moi, qui était caché au fond de moi depuis le début, et qui attendait simplement une chance de voir le jour. Mais pourtant, je ne peux m'empêcher de voir la face cachée de toutes les lunes, et là ou devrais voir la lumière, c'est les ombres qui m'aveuglent. Comme lorsque notre famille marchent dans la rue, et que je vois les mendiants et que toutes mes pensés se focalisent sur eux. On leur donne de l'argent, ils en sont reconnaissants. Puis nous retournons dans notre château, et ils retournent dans la rue. Rien n'a changé, au fond. On a l'impression d'avoir accomplie quelque chose et on retourne avec notre trivialité quotidienne, mais la situation n'a pas été résolue pour autant. Comment ses mendiants sont arrivés là où ils sont? Où serait-ils s'ils étaient nés dans un château? Où serai-je si je n'y avais pas été née? Qu'est-ce que la société d'Arendelle aurait fait d'une fille aux cheveux bleus qui se convainc de choses qui ne sont pas réelle, et à soit trop soit pas assez d’énergie? Non, j'étais blonde à l'époque. Mais bref. De quelqu'un comme moi qui est tout emmêlé et qui est à la fois trop et pas assez? Je ne me voit pas grandir, décrocher un emploie, être à l'heure à mon travail tous les jours, le faire bien, être aimable avec tout le monde. quand je pense ça, je sens l'angoisse me tordre le ventre. Et si je n'étais pas née princesse? Tout le monde serai alors bien obligé de voir quelle petite gamine odieuse et inutile je suis, et je ferais partie des mendiants... Ils méritent mieux, je mérite moins. Si on pouvait échanger, tous les loger et me mettre à la rue, je le ferais, je pense que je le ferai vraiment. De toute façon, un jour, je serai eux. C'est inévitable. Mes parents vont mourir, on voudras naïvement que je m'asseye sur le trône. Ce sera inévitablement et indubitablement le plus grand désastre qu'on ai vu dans le royaume. Guerre, famine, pauvreté... Je ne pourrais les sauver de rien. Pour éviter un carnage encore plus intense, ils devront se débarrasser de moi, c'est un fait. Et je connaîtrait ce qu'ils connaissent. Les pieds presque nus dans la neige, le regard éteint, maigre. Quand on y pense, je ne suis pas si loin de ça aujourd'hui...
Mais hé, trêve de plaisanterie, ça commence à m'ennuyer. Parce que vous n'êtes pas là pour me voir tenter de rassembler des pensés cohérentes. Vous voulez me voir tomber. Vous êtes venus pour ça. Je ne vous en veux pas, je pense que moi aussi, je voulais tomber, disparaître dans le néant... Me voilà servie! Allez, mesdames, messieurs et le reste, prenez place, taisez vous et braquez vos petits yeux chafouins sur la scène! Aujourd'hui, pour vous et rien que pour vous, vous allez avoir le droit à un numéro incroyable! La princesse Joan d'Arendelle va crever comme un vieux ballon, assassiné par nulle autre que la Reine Elsa d'Arendelle!

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Un secret. Et un autre et un autre. Un grand-père qui tente de détruire un peuple de la forêt. Des pouvoirs cachés et destructeurs. Un silence sororal qui s'étend pendant des années. Un hivers éternel. Au moins mes parents sont consistants, hein? Et les secrets coulent dans mes veines, quoi que j'y fasse. Souffrance, danger, trahison... ça aussi, ça coule dans mes veines. Parfois je rêve de les ouvrir et de regarder toute ces choses que ma famille a fait et subit s'écouler loin de moi. Mais je ne le fait pas. Parce que je sais que rien ne rattrapera tout ce qui s'est passé. Alors, je porte sur mes épaules d'adolescente les silences assourdissants, les bateaux engloutis, les princesses trahis. Mais il y a quelque chose d'autre. Il y a toujours quelque chose d'autre. Toujours plus. Je l'ai appris quand j'avais 17. Elsa m'a réveillé un matin. En me secouant gentiment et délicatement l'épaule. Elle a dit qu'elle avait quelque chose d'important à me dire. Le soleil était à peine levé, le royaume commençait à peine à s'éveiller. J'étais intriguée, évidement. Ma mère est reine, elle n'a pas toujours le temps pour sa famille, encore moins pour un tête à tête avec sa fille. Mais pourtant, nous voilà, seule devant le château. C'est la matinée de ce qui sera sans doute une belle journée d'hivers. Je devrais être excitée à l'idée du beau soleil qui brillera dans le ciel dans quelque heures. Je devrais au moins être contente du temps que ma mère m'accorde. Mais non. Je pense juste que j'ai froid. C'est la seule idée qui m'occupe l'esprit. Parce que je ne veux pas penser à autre chose, et que je préfère regarder les détails de la robe d'Elsa plutôt que ses yeux. Il fait plus froid que ce qu'il devrait. Je vois les doigts de ma mère qui s'entrelacent nerveusement, même si elle tente de se contrôler. J'ai le même tic. Sauf que quand c'est moi, la température reste la même. Qu'a-t-elle donc à me dire qui soit si grave qu'elle redevient l'enfant effrayée du tableau? Est-ce que ça y est, elle sait que je suis en trop, que je fais semblant? Va-t-elle me déshériter? Me chasser?
-Joan...
-Mère. Gwenn l'appelle Maman. Pas moi. C'est la reine. Je ne suis que moi.
-Je vois que tu fais des efforts, et tu vas mieux! J'en suis contente.
Contente. Pas heureuse. Pas fière. Contente. Je l'ai satisfait, comme un chien qui a rapporté une balle. Mais rien de plus. J'ai fait ce qu'elle voulait, maintenant j'ai le droit à une tape sur la tête. Je suis injuste. Elle a du mal à exprimer ses émotions. Elle est comme ça. je suis injuste de lui en demander plus.
-Je pense que tu es assez âgée pour savoir ce qu'il s'est passé ici même, quelque années auparavant.
J'ai peur. Le froid s'accentue, et je suis incapable de dire si c'est elle ou moi. Je ne veux pas savoir. Je ne peux plus savoir. S'il te plaît Elsa, je ne suis pas celle que tu vois, laisse-moi, je ne suis pas assez forte.
-Oui?
[color=#80BFFF-Nous t'avons raconté comment Anna et moi avions grandi séparément, avant qu'elle ne parte à ma recherche quand j'ai... perdu le contrôle. Puis comment je l'ai regagné grâce à elle, qui m'a sauvé d'Hans et m'a fait comprendre que l'amour était la clé de mes dons.[/color]
-Oui.
-Sais-tu comment Anna m'a sauvé?
-Non.
-Je l'avais... blessé, avant. J'avais gelé son cœur. Elle fait une pause, comme en proie à des souvenirs difficiles. Elle s'est jetée entre Hans et moi, et s'est changé en statue de glace juste avant que son épée ne me frappe.
Je garde le silence. Je vois le visage de ma tente, pétrifié. Son corps gelé. J'imagine la douleur physique qu'on doit endurer quand notre peau se change en glace. A cause de la personne qu'on a aimé si fort, pour qui on a bravé des montagnes glaciales. Parce qu'elle nous a gelé le cœur. Et encore vouloir mourir pour elle. En fait, je ne peux pas imaginer. Tant de douleur, de peur, de souffrances... Mes oreilles en bourdonnes, mon estomac se retourne, j'ai envie de vomir le petit déjeuné que je n'ai pas eu.
-Si je te raconte ça, Joan, c'est parce que tu dois savoir que quoi qu'il t'arrivera, ta famille et ton amour pour elle sera là pour te soutenir et te guider.
Non. Pas l'amour d'Elsa. L'amour d'Elsa, blesse, détruit. Il est tout ce que le froid peut amener de pire. Violent, aveuglant, inquiétant, étouffant. Une tempête dont le frisson continue brûler bien après, et dont la blancheur et si vive que même les pensés en sont affectées. Rien de bon ne peut survenir d'une telle tempête. Ou très peut de chose. Gwenn et sa joie de vivre est un petit miracle. Mais pas moi. Je suis la terre gelée et la famine inévitable, je suis toute la peine qui ne peut que suivre une telle rafale. Je ne peux pas être bonne. Je ne peux pas être le produit d'une telle histoire et être bonne. Ma. tante. est. morte. Elle s'en est remise parce que Elsa a du bon en elle. Mais si la même chose arrive à Gwenn? est-ce que je pourrais la ramener? Je ne suis pas capable d'exprimer mon amour correctement. Je ne serai pas capable de la sauver.
Je ne me souviens pas de comment la conversation avec ma mère s'est terminé. Peut-être que j'ai réussis à garder la face. Peut-être pas. Mais je me souviens d'être retournée devant le tableau de ma mère quand elle était petite. Ses yeux bleus, sa peau de porcelaine, ses cheveux presque blanc. Je cherche les différences physique entre nous deux. J'ai le visage peut-être un peu plus fin. Je crois. Mais plus je fixe le tableau, plus trouver de différence me semble impossible. Des larmes me montent aux yeux tandis que je sens la panique m'envahir. J'ai de plus en plus de mal à penser que la fille sur le tableau n'est pas moi. Ça se mélange dans ma tête. Quand je ferme les yeux je vois le visage de Gwenn figé dans la glace. Je l'ai blessé. Elle a faillit mourir. Elle mourrai un million de fois pour moi. Mais je ne suis pas assez forte pour la ramener à chaque fois. Je sens le contact de mes mains sur sa peau glacé, et je sais que c'est ma faute. Non non non, c'est l'histoire d'Anna et d'Elsa. Pas moi. Je ne suis pas Elsa. Gwenn n'est pas Anna. Et pourtant, les yeux plantés dans ceux d'une enfant qui a cessé d'exister des années auparavant, tout mon être me crient que si. Je suis l'écho d'une blessure qui ne se refermera jamais. Anna a pardonné à sa sœur. Mais est-ce qu'elle a raison? Est-ce que moi, je peux lui pardonner? Je ne suis pas Elsa. Je ne suis pas ses actions ou son passé. Et je suis Elsa. Ses peurs, ses angoisses, son futur. Je suis exactement la même petite fille terrifiée qu'elle a été. Et maintenant, je sais ce que cette petite fille a fait, même sans le vouloir. Je ne veux pas être elle. Alors, je décide d'être Anna. De tenter de comprendre. Je veux pardonner, mais la simple idée que la même chose puisse arriver à Gwen m'est insupportable. Anna a été gelée avant de pardonner. Je veux ressentir ce qu'elle a ressentie. Peut-être que c'est supportable. Peut-être que j'en fais trop. Alors, quand la nuit vient, je sors du palais. Il neige, la température a chuté depuis ce matin. Les habitant du royaume sont inquiets, ils ont peur que le froid mordants de cette nuit n'affecte les récoltes.
il y a u lac devant le château. On dit que les premiers pas du périple d'Elsa vers son isolation furent sur ce lac, qu'elle gela par le simple touché de ses pieds. Moi, je ne sais pas où je vais. Mais je veux comprendre. Je veux ressentir. Le pardon et l'amour d'Anna pour sa sœur, ou bien la souffrance de ma famille, si dense qu'elle m'étouffe sans que je parvienne pleinement à la voir. Je veux quelque chose. Établir un lien qui me permettra de tout comprendre, et là, tout me semblera moins terrifiant. Alors, dans la nuit, je retire ma robe, la laissant sur le sol. Le froid vient me mordre la peau. Ça ne me gêne pas, je peux le supporter. Je me débarrasse de mon corset, puis de ma chemise, ainsi que de mon jupon. Je suis torse nu, conservant seulement mes bas. Je sens les brindilles et les feuilles en décomposition sous mes pieds. Je contracte mes orteils, comme pour mieux ressentir le sol avant de le quitter. Puis je m'avance dans l'eau. Elle est glaciale, plus que je l'avais imaginé. Elle me coupe la circulation, et au bout de quelque pas, je ne sens plus mes pieds. Mais je continu de m'enfoncer. L'eau est mémoire. Comme moi, elle porte de lourds secrets. Je veux lui livrer les miens et qu'elle me laisse les siens. Je veux comprendre. Un pas. S'il vous plaît, je veux tellement comprendre. Ma mère a fait du mal aux gens qu'elle aimait, parce qu'elle avait peur, parce qu'elle était malheureuse. Un pas. C'est ça, la cause de tout, plus que ses pouvoirs. Un pas. Qu'est-ce qu'elle a ensuite trouvé en elle que je suis incapable de voir en moi? Qu'est-ce qui l'a sauvé d'elle-même? Un pas. Comment peut-elle vivre avec ce qu'elle a fait? Un pas. Comment ne pas être elle? S'il vous plaît, j'ai tellement peur d'être elle. J'ai maintenant de l'eau jusqu'aux cou. Je sens le froid qui imprègne chaque cellule de mon corps, et je ne peux me retenir de frissonner. Avancer est devenu un effort, car mes membres commence à être engourdis. Je m'arrête un instant. C'est ce qu'Anna a ressenti. C'est juste que je le ressente aussi. Je lui ai gelé le cœur. Attends, je n'ai pas de pouvoir, comment je lui aurait gelé le cœur? Quelque chose n'est pas clair. Pourtant, je me souviens de la peur et de l'isolement. Je me souviens d'être incapable de me lier à ma sœur de la façon dont elle le voudrait. Ma respiration et mon pouls devienne plus rapide. Je ne suis plus sûre de vouloir faire ça. Je commence à avoir peur aussi. Mais Gwenn a dû avoir si peur quand je lui ai gelé le cœur... Je veux juste savoir ce que ça fait. Je ressortirai après. J'enfonce ma tête sous l'eau. Je dois le ressentir. Savoir ce que... que Gwenn. Anna. Anna. Gwenn. Quelque chose cloche. Je ne peux pas réfléchi correctement. Je ne sais pas si c'est moi où le froid. Mes poumons brûlent. Je veux remonter. Sincèrement. Je ne suis pas Elsa. Je sais que je suis ce que ma famille a fait. Mais maintenant, je veux juste remonter. Je sens le froid qui m'étouffe dans ma poitrine. Je n'arrive pas à remonter. Je n'ai plus pieds, et le froid ralentis trop mes mouvements pour qu'ils soient efficaces. Je ne frissonne même plus. Je n'ai plus de force. Par réflexe, je tente d'inspirer de l'air, mais c'est l'eau glaciale qui m'envahit les poumons. Je tousse, ce qui ne fait qu'empirer la situation. J'ai peur. Je ne veux pas mourir. Je voulais juste... je voulais juste... comprendre. Leur tristesse, la mienne. Mais maintenant, il fait sombre, j'ai froid, j'ai mal, je suis seule au fond d'un lac. Je ne voulais pas. Gwen va l'apprendre, et elle sera seule... je suis désolée, je ne voulais pas... Je sens que je commence à sombrer dans l'inconscience. Mais soudainement, je crois sentir quelque chose qui me saisit le bras et m'attire vers le haut.

Je ne suis pas morte. Le général Matthias s'était a aperçu mes vêtements prêt du lac et a vu les bulles qui remontait à la surface. Il m'a sauvé. Je suis en vie. Je respire. L'air passe à nouveau à travers mes poumons. Je sens la douceur des draps autour de moi. Ma gorge me gratte comme le début d'un vilain rhume, que j'ai sans doute mérité. Je n'ouvre pas les yeux immédiatement. J'ai besoin de m'encrer dans la réalité. Là, je suis encore dans un entre-deux, rien n'est encore réel. Est-ce que je suis heureuse d'être en vie? Je ne voulait pas mourir, je le jure. Je me suis juste dit que si je vivais ce qu'avait vécu Anna, si je vivait le secret le plus pénible que ma mère ai eu a porter, il me ferait moins peur. Mais je suis toujours terrifiée. Rien ne va mieux. Le pire, c'est que je sens la présence de ma mère à mes côtés. Parce qu'elle n'est pas mauvaise, elle fait de son mieux, comme toujours, malgré les cartes pourries qu'elle a eu à la naissance. Mais si son mieux à elle c'est de congeler sa sœur, à quoi va ressembler le mien? Il y a mon père aussi. Je les entends discuter.
-Tu crois qu'elle a...
-Non... Je ne crois pas... je...
J'entends un sanglot étouffé. De toute ma vie, je n'ai jamais entendu ma mère pleurer. Mon estomac se serre. C'est ma faute. Rien de bien ne peut provenir de moi. Je fais même pleurer la si sereine souveraine d'Arendelle.
-Elsa... La voix de mon père se brise, et je devine que lui aussi pleure. Je devrais ouvrir les yeux. Leur crier que ce n'est pas ce qu'ils pensent, que ce n'étais qu'une autre décision impulsive, que ça n'arrivera plus jamais. Mas je ne peux pas. Par lâcheté d'une part, et d'une autre, parce que je ne veux pas faire de promesse que je ne peux pas tenir. Je ferai un millions d'autre erreurs, qui les brisera encore un million de fois. Alors, je reste là, les yeux fermés, sachant que même ainsi, je leur fait du mal.
-Quoi qu'il se soit passé... Gwenn ne doit pas l'apprendre. Ça la blesserai trop.
-Elsa... Le ton de mon père est à mi-chemin entre la compassion et le reproche. Bien sûr qu'il faut protéger Gwenn, mais le silence ne peut pas tout régler. Il explose forcément au bout d'un moment.
J'aimerai être aussi calme et sage que mon père. Mais je n'ai qu'un seul mot à l'esprit. Non. Non, je ne se serait pas un autre secret de ma mère. Parce que je sais comment ils finissent, je sais ce qu'ils veulent dire. Souffrance, solitude. C'est le langage qu'on lui a appris quand elle était petite, même sans en avoir conscience, elle nous l'inculque aussi. Mais je ne serais pas comme elle. Je suis au bord d'un gouffre, s'y j'y plonge, c'est toute l'histoire qui se répètera. Je n'aurais pas d'autre choix que d'être la petite fille que j'ai observé sur le tableau tant de fois. Et je refuse ça. De tout mon être, de tout mon corps. Je suis brisée. De traviole. Quelque chose ne va pas chez moi, ce depuis ma naissance, je le sais, je n'y changerai rien. Mais je ne serai pas l'écho d'un acte que je ne saurais pardonner. Je ne serai pas une autre princesse d'Arendelle au destin tragique. Alors je reste immobile, jusqu'à ce qu'ils quittent la pièce. Puis je me lève. rassemble quelque affaire. Je m'engage dans le couloir principale. Et là, je la vois. Gwenn. On est au beau milieu de la nuit, mais la petite fille de 12 ans qu'elle est a dû sentir que quelque chose clochait. Ses yeux me fixe, grands et inquiets. Je voudrais lui dire adieu, la prendre dans mes bras. Mais si je fais ça, je ne partirais jamais. Et il le faut. Elle est si jeune... Trop jeune pour perdre une sœur. Mais il vaut mieux pour elle qu'elle m'oublie. Elle ne m'a jamais vraiment connue, elle aimait ce que je lui donnait à voir. Mais je ne peux plus. La première fois que je suis partie, c'est parce que je n'ai pas pensé au mal que je ferais si je partais. Aujourd'hui je pars parce que je pense au mal que je ferai si je reste. J'ai des milliards de raisons de partir, certaines bonnes, d'autre non, certaines même sont égoïstes, je dois le reconnaître. Mais je ne peux faire autrement. Alors j'arrache mes yeux à ceux, suppliants de ma sœur, et je pars, sans un mot.

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5 ans ce sont écoulés. 5 ans pas glorieux. Avant, je me forçais à aller bien pour ma famille, pour l'avenir du royaume. Mais là, je travaillais sans filet. La première chose que j'ai fait, c'est de mon teindre les cheveux, de masquer le platine, de un pour ne pas être trop reconnaissable, de deux parce qu'avoir les cheveux d'Elsa et ma sœur me donnait la nausée à chaque fois que je me regardais dans un miroir. Alors je me suis fait des tatouages, pour me prouver que c'était mon corps, pas celui du peuple d'Arendelle ou de la Royauté. Je l'ai recouverts de mes dessins: des crânes, des plantes, des runes... Tout ce qui me passais par la tête et qui me paraissais digne d'attention, et croyez moi ça fait beaucoup. Mais ce n'étais toujours pas assez, alors je me suis dit, après ma vie, mes cheveux, ma peau... jetons le peu qu'il me reste. Alors j'ai changé de nom. J'ai choisit Random. Ça veut dire hasard. Honnêtement, il n'y a pas de raison profonde, je n'en voulais pas. Je ne veux même pas d'une identité spéciale. Je me suis juste dit "je veux plus qu'on m'appelle Joan mais ne pas avoir de nom c'est pas pratique" Du coup j'en ai pris un au pif. Littéralement.
Mais contrairement à ce que j'aurais voulut, ce nouveau départ n'a pas fait de moi une nouvelle personne. J'étais toujours hantée par le visage de Gwenn, par ma vie d'avant, tout ce que j'avais fuit. J'ai commencé à les détester pour ça. Mon souvenir en est devenu une caricature grossière parce que c'est plus facile de se dire que c'est eux les méchants qui m'ont forcé à fuir parce qu'ils n'ont pas pu me comprendre. Ou moi la méchante qui s'est barrée parce qu'elle trouvait tout trop adorable. Il y a une part de vrai dans les deux versions, mais c'est tellement plus simple de laisser mes souvenirs se brouiller, que ce soit à cause du temps ou des substances que j'ai commencé à prendre. Parce que oui, j'ai commencé à expérimenter des trucs. Je veux dire, j'étais seule, triste, en colère, je doutais de moi-même et du monde entier, j'avais aucune raison de tenter de prendre soin de moi, qu'est-ce que vous pensez que j'ai fait? J'ai dû toucher un peu à tout. Je serai pas étonnée si mon cerveau est encore plus bousillé qu'avant. C'est sûrement pour ça qu'ils sont flous, les 5 ans. Drogue, alcool, peintures toxiques, ça ne fait pas un très bon mélange tous ça. En fonction du jour où vous demanderez je dirais que c'était sois la meilleure, sois la pire décision de ma vie. Enfin, la peinture, j'ai vraiment pas de regret, parce que ça défoule sans faire de mal à personne. Comme les tatouages que je me suis fait. Je me souviens pas des circonstances de la moitié, mais ils sont beaux, et qu'ils soient sur ma peau me semble juste. Je pense que n'étais pas faite pour être princesse, mais je ne suis pas sûre d'être tellement plus heureuse maintenant. Plus libre, meilleure pour m'exprimer, oui, mais la mélancolie, l'anxiété... C'est toujours là sauf avec l'alcool et la drogue. Je sais, c'est pas une bonne idée, c'est pas la bonne solution, blabla... Mas j'aimerais bien la connaître, la bonne solution, croyez-moi, si je la connaissais, je ferais pas tout ça. Enfin, j'aime à le penser, mais 5 ans à vivre comme j'ai vécu, ça vous aide pas à avoir une bonne notion de vous-même. Si ça trouve je vous raconte des conneries depuis le début et je le sais même pas. Je ne suis même pas sûre non plus de comment j'ai finis à Disigni.

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Au début, je croyais que j'étais tombé dans un petit village paumé recyclé en colonie de vacance. Il y avait que des gosses de gens connus, trop bizarre. Mais j'en avait rien à cirer, j'étais à fond dans mes trucs, les boissons énergétiques, taguer chez ma coloc... Puis il y a eu le soir. Une fête débile, mais au moins il y avait à boire. Mais ce n'est même pas ce qui m'a marqué. Parce que je suis retombé sur ses grands yeux bleus au regard trahi et blessé. Ma Gwenn, qui me jetait le même regard que cinq ans auparavant. Enfin, d'abord il y a eu un moment de flottement. est-ce que j'étais bien moi? Est-ce qu'elle était bien elle? A notre décharge, ça faisait 5 ans, et on avait toutes les deux pas mal changé, surtout moi. Puis je l'ai entraîné à l'écart. Elle m'a giflé, pour l'avoir abandonné et laissé grandir seule, puis elle m'a pris dans ses bras, puis elle a pleuré. Moi aussi. Parce qu'elle m'avait manqué, parce que je n'avais jamais cessé de penser à elle, parce que je me détestait de l'avoir abandonné, parce qu'elle était là, tout simplement. Mais bien sûr, j'ai tout fait merdé. Je me suis dit "cool, puisqu'elle est là on a qu'à ne plus se séparer et boire" J'avais un peu oublié que tout le monde ne célèbre pas comme ça, encore moins ma sœur. J'aurais peut-être pu le deviner ceci dit, vu la façon dont elle regardait mes tatouages et mes cheveux. Ce n'est pas son style de vie, et ce ne le sera sans doute jamais. J'ai emprunté un chemin sur lequel elle ne peut pas me suivre, et tant mieux. Il ne faut pas qu'elle devienne comme moi. Bref, elle s'est énervé, s'est barré avec un mec. Je ne sais pas ce que ça veut dire pour notre relation. Est-ce qu'on reparlera? Ou est-ce que ça y est, elle a enfin vu la vrai moi, et ça l'a fait fuir?
Mais hé, après je me suis fait une pirate, yay! Elle était gay, ça crevait les yeux. Je ne me suis jamais vraiment posé la question de mon côté, je n'avais couché que avec des mecs jusque là, et ça ne m'avait pas déplus. Après j'étais bourrée ou défoncée la plus part du temps, donc j'imagine que ça devait jouer aussi. J'ai suivis Marie parce qu'elle a insisté, parce que j'étais bourrée, parce que je voulais me changer les idées. Et pourtant, elle est dure et douce, Marie, et ce n'est pas désagréable. Elle m'a parlé de son île natale, je lui ai dit de ne plus jamais me quitter au bout de deux secondes, elle m'a dit qu'elle resterai pour toujours. Elle m’appelait belle nordique je l'appelais jolie pirate. Elle m'a dit qu'elle m'aimait comme elle n'avait jamais aimé personne, je lui ai fait un immense tatouage dans le dos qui s'est rapidement infecté. Haha, classique. Enfin, on a aussi parlé de dessin, de nos problème d'addiction, elle a voulut m'aider... Je ne suis pas follement amoureuse d'elle comme je lui ai promis, mais repenser à elle, à notre courte nuit ensemble... ce n'est pas désagréable non plus.
Mais il y a eu le matin. Et c'était comme si la veille au soir j'avais sauté du haut d'une montagne, convaincue que je pouvais voler et que la matinée qui a suivie, je me retrouvais écrasée et brisée en bas. C'était soudain et intense. Mais je me suis réveillé dans ma chambre vide, que Marie avait désertée, et toute la soirée de la veille m'est retombée en pleine face. Gwenn est là. Dans la ville. Elle me déteste sûrement ma simple présence lui fait du mal. J'ai repensé à toute ma vie à Arendelle. Toute ma vie après. Je suis destructrice. Je fais du mal. Parfois je suis paranoïaque, parfois je crois que des choses qui ne sont pas réelles sont en train d'arriver ou vont arriver. Je ne peux pas imposer ça à Gwenn elle a recommencé à faire sa vie sans moi, je ne dois pas la retenir. Elle sera mieux sans moi. Elle ne veut probablement pas de moi. J'ai dû lui faire pitié hier, elle a vu comme j'étais pathétique, je la dégoutais. Elle me déteste. Oh mon dieu, oh mon dieu je suis sûre que ma sœur me déteste. Je n'ai pas changée, je suis devenue une version encore pire de moi, comment peut-elle me pardonner? Je suis un p*tain de danger public, une petite c*nnasse égoïste de merde, elle le sait. Je dois partir pour qu'elle soit heureuse. La laisser vivre. Alors, tandis que la maison est déserte, je jette quelque affaires dans mon sac, et je me barre. De la ville. Pour ne jamais revenir. Je ne manquerai à personne, Panaëlle va enfin pouvoir prendre soin de la maison comme elle le souhaite, et je n'étais qu'un énième coup d'un soir pour Marie, je suis con mais pas au point de pas m'en rendre compte. Je vais à nouveau disparaître à tout jamais dans un coin moisie. C'est mieux pour Gwenn, c'est mieux pour moi.

Mais l'histoire n'est pas finis. J'aurais bien aimé, croyez moi. Mais noooon. Il a fallut que, alors que je marchais dans la forêt depuis plusieurs jours, je croise deux péquenots qui me disaient vaguement quelque chose. Et un cadavre. Le mec mort s'appelait Norman, Victoria et Nicolas le ramenait à Disigni, d'où ils venaient tous les trois. Au début j'étais perdue, je ne comprenais pas ce qu'ils faisaient hors de la ville. Alors ils m’ont tout raconté, sur le rêve, la malédiction, la sorcière... Tout le village qui était gentiment partie tout réparer. Honnêtement normalement, j'en aurais pas eu grand chose à faire, que tout le monde soient endormis et qu'une poignée de nigauds soient partis se faire tuer. Mais il y a une nigaude à moi dans le tas. Gwenn. Petite et délicate, qui aime le chocolat et le bien dans le monde. Gwenn qui est si pure et qui m'en veut, à juste titre. Alors je dois faire quelque chose, pas vrai? Je peux pas la laisser comme ça... Je sais pas ce que je vais faire, je suis pas taillée pour sauver le monde... Mais bon, visiblement, je me traîne dans la forêt vers le Pays des Merveilles pour les retrouver. Ça ne peut que mal tourner, mais si je peux faire exploser une sale sorcière et retrouver ma sœur au passage, ça ne peut que être drôle, pas vrai?

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Autre
Je n'ai pas les pouvoirs de ma famille. Ça ne me gêne pas, et ça ne gêne pas mes parents non plus. Parfois je sens leur potentiel en moi, mais je ne sais pas si c'est réel ou mon imagination. De toute façon, je n'en veux pas, c'est pas la peine que j'ai un nouveau moyen de faire des conneries... Sinon, qu'est-ce que j'ai de spéciale... J'aime la peinture, la musique métal... Ah, je suis bonne en chimie aussi. Déjà à Arendelle, c'était l'une des rares matières sur laquelle j'arrivais vraiment à me concentrer, peut-être un peu trop, puisque je finissais pas lire des livres de chimie dans les autres cours. Puis je m'y suis penché pour la peinture, les tatouages... Et finalement je me suis droguée, donc j'imagine que toutes mes connaissances sur les produits chimiques sont bonnes à avoir? Enfin bref, j'imagine que plus poussé, mes connaissances pourraient servir à quelque chose d’intéressant, mais ça fait longtemps que je n'essaye plus de faire quoi que ce soit d’intéressant avec ma vie.
J'ai vu beaucoup de gens à Disigni qui avaient tous pleins d'objets pour se défendre si besoin, épée, sabre, arc... Honnêtement, il ne faudra pas trop compter sur moi, je n'ai pas vraiment appris à me battre, seulement quelque bases d'auto-défense à Arendelle dont je me souviens encore. Après j'ai souvent de la peinture bien toxique avec moi, donc j'imagine que vous n'apprécierez pas si je vous aspergeais le visage avec. Sinon je peux toujours attraper l'objet lourd le plus proche et frapper avec, je suis pas ch*ante, tout me convient.
Aussi il y a un autre truc, mais c'est compliqué à expliquer, je sais pas si ça vaut seulement la peine d'être mentionné... Mais je sais que j'ai une relation particulière aux souvenirs, une que je n'ai jamais vu personne d'autre avoir... C'est comme s'ils étaient trop intense, même ceux qui ne sont pas les miens, j'ai l'impression que j'y ai trop d'émotions attachés, qu'ils sont trop importants à mes yeux... Mais de toute façon, vu comme je suis, c'est sûrement juste une autre de mes bizarreries, ça n'a pas d'importance...


Caractère
J'en ai pas. Je change trop souvent d'émotion pour ça. Je suis triste puis je suis en colère puis je suis super excitée. Je pense que je suis la pire personne sur terre, puis je suis persuadée d'être invincible. Qu'est-ce que vous voulez faire de ça? Allez, vous voulez quelque constantes? J'arrive rarement à me concentrer, ou alors je le suis carrément trop et je ne remarque plus ce qui se passe autour de moi. La peinture super vives, les tags, aussi. Ils sont pas obligés d'être super beaux, j'aime juste quand ils sont là. Les choses ont plus de sens... C'est un peu de moi projeté sur un mur, et je peux le fixer, le changer, le rajuster... Ça me fait me sentir moins seule, ça m'aide à me sentir moins trop pleine de tout. Les addictions aussi, parce que quand ton corps est habitué à un truc, il te laisse pas le lâcher, quelle que soit ton humeur. Douleur, irritabilité, mal de tête, frisson, dépression... Croyez-moi je connais, j'ai eu mes moments où j'ai voulut sortir de tout ça, voir rentrer à Arendelle, être la petite fille prodigue qui avait arrêtée la drogue pour Papa et Maman. Mais non, c'est trop dur, et à un moment, je finis par ne plus en voir l'utilité. Je veux dire... Je suis une loser, ok? Je le sais, c'est une constante aussi. Je suis née en ayant tout, et j'ai tout perdue, pas à cause d'un complot maléfique, non... C'est moi le méchant de ma propre histoire, et sans doute de celle de beaucoup d'autre gens. C'est pour ça que c'est plus drôle d'être seule. Là, personne n'est là pour me faire remarquer que je vais mal, alors je vais bien, super bien même. Enfin, une part de moi sais que c'est un mensonge, mais je m'en fous. Je me fous de ce qui m'arrive. Quoi que ce soit, je le mériterai. C'est un peu comme quand vous croisez un mec drogué et sans abris dans la rue. Oui c'est triste, mais vous le connaissez pas, c'est pas votre pote, alors tant pis pour lui. Bah c'est ça pour moi aussi, sauf que vous, c'est moi, et le mec c'est moi aussi, je sais pas si c'est clair. Enfin bref, tout ça pour dire que je ne suis pas super stable et je ne m'aime pas beaucoup, mais au moins je le vie bien, parfois. Et vous, ça gaze?


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Bianca-di-Underwood

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

Message par Bianca-di-Underwood »

@Chap': Ah je regrette pas de t'avoir laissé reprendre ce rôle ! Tu vois j'avais raison de te faire confiance. J'adore cette fiche et j'ai si hâte de voir Random revenir dans l'histoire. La relation avec Gwenn me brise le coeur, je sens que je vais avoir besoin de mouchoirs x) J'aime beaucoup bien joué pour ce que tu as fait.
Bianca-di-Underwood

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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles

Message par Bianca-di-Underwood »

Gwenn d'Arendelle
Fille d'Elsa ❄ 18 ans ❄ Princesse qui va vous faire fondre ❄ Assise sur les escaliers avec Arwenna
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Je crois voir dans le regard d'Arwenna de la tristesse mais aussi de l'inquiétude et de la nostalgie. En tout cas elle a une expression mêlée de plein de sentiments. Je trouve que ça résume bien notre état à tous, on est perdu dans un flot de pensées. Ma tête est un tourbillon de pensées qui virevoltent et s'entrechoquent les unes contre les autres. La peur est omniprésente, qui n'aurait pas peur quand un homme meurt devant ses yeux ? Ca nous renvoie directement au fait que nous même on peut mourir dans cette quête. Et si on meurt tous qui ira sauver nos parents ? Personne et c'est là que l'inquiétude entre dans ce tourbillon infernal. Mais malgré ce méli-mélo de pensées j'essaie de retenir qu'une chose, il faut aller de l'avant. On va y arriver, sortir vainqueur de cette quête car le bien triomphe toujours ! Les gens me diront trop naïve et alors ? Quel est le mal d'avoir de l'espoir, d'y croire ? Si tu peux le rêver, tu peux le faire. Je me répète cette phrase en boucle, on peut le faire, on va le faire. J'y crois et quoi qu'il arrive j'y croirai toujours. Même dans les moments compliqués j'aurais toujours une petite lueur d'espoir en moi, c'est ma nature. On peut rien y faire, ça ne changera jamais. Je serai donc toujours convaincu qu'on les libérera, que même en y laissant des vies, même en y laissant ma vie s'il le faut, on les délivrera. Quoique j'aimerais bien rester en vie, si possible, je viens peine de commencer à découvrir les terres en dehors d'Arendelle je veux pas m'arrêter là. Et si après cette aventure j'en menais une autre ? Aller découvrir le grand monde mon sac à dos sur le dos, fuyu mon lapin dans les bras. Peut-être que Random voudra venir avec moi ? Je me demande d'ailleurs ce qu'elle devient...
Il y a une autre chose qui est dans ma nature, transmettre de la bonne humeur surtout dans des périodes comme celle-ci et je pense que je n'ai pas été très bonne avec Arwenna vue son regard. Alors quand elle me demande si elle peut me faire un câlin je souris pour essayer de la faire sourire et aussi parce que cette proposition me fait extrêmement plaisir. J'ai bien besoin d'un câlin et surtout un câlin de quelqu'un que j'apprécie beaucoup. Je reconnais bien Arwenna dans cette proposition, elle tient aux gens qu'elle aime et est très gentille avec eux. Je pensais pas dire ça un jour mais la malédiction a des bons côtés, elle m'a apporté des gens fantastiques comme Arwenna, des gens pour qui je pourrais me battre pour les aider. Je suis peut-être encore trop naïve mais avec Arwenna je sens que mon coeur voit juste.
Bien-sûr, rien ne me ferait plus plaisir !
Je la prends dans mes bras et la sers pas trop fort mais un peu quand même. Ce parfait câlin où tu sens bien l'étreinte mais pas au point d'être étouffé. Pendant que je lui fais un câlin je me rends compte de mon impolitesse. Je n'ai fait que la déprimer sans même m'inquiéter de son état à elle alors que le premier truc qu'elle m'a demandé c'est comment j'allais. Parfois je suis vraiment égoïste... Je desserre mon étreinte pour la regarder dans les yeux.
Et toi, comment tu vas ? Et je veux la vérité, me sors pas un "t'inquiètes tout va bien".

Alexis de Dun Broch
Fils adoptif de Mérida ➶ 20 ans ➶ Archer playboy ➶ Dans la forêt avec Panaëlle
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Panaëlle accepte que je puisse m'asseoir à côté d'elle en rajoutant que je suis de bonne compagnie. Je ne peux m'empêcher de sourire, c'est l'effet que j'ai sur les femmes. J'ai envie de rigoler à cette pensée mais j'aurais eu l'air ridicule si je rigolais seul. Et puis même si je plais aux femmes elle ne m'intéresse pas donc c'est fort peu utile. Bref revenons à nos cibles, je pose mon arc au sol et mon carquois puis m'assois tant bien que mal en tailleur. Avoir des muscles peut s'avérer fort utile sauf quand on doit s'asseoir avec les jambes croisées, je viens d'apprendre que je ne suis pas si souple que je le pensais. Une fois assis je prends une grande bouffée d'air pour ralentir le soulèvement de mon torse dû à ma course et aussi à la légère tension que j'ai en moi suite aux évènements d'aujourd'hui. Panaëlle me demande comment ça va, un petit rire sort de ma bouche quand elle me demande comment ça va réellement. Elle n'est pas dupe et j'apprécie ça. Si quelqu'un d'autre m'avait posé cette question je l'aurais clairement envoyé boulé en lui disant avec colère que tout va bien, je suis pas super ouvert aux gens que j'apprécie pas. Je suis pas super ouvert tout court en temps normal mais je pense qu'après ce qui s'est passé aujourd'hui on peut faire une exception. J'aime pas m'étendre sur mes émotions et mon état avec qui que ce soit, j'ai cette idée sûrement stupide que je dois toujours paraître fort et que personne ne doit voir mes faiblesses. Vous l'aurez compris je ne suis pas du genre à m'épancher sur mes sentiments au tour d'une tasse de café. Ca ne veut pas dire que je n'écoute pas les problèmes et sentiments des autres. Au contraire je tiens fort à mes amis pour vouloir entendre même leurs sentiments les plus futiles mais en ce qui me concerne je suis plus une prison. Cependant aujourd'hui a été traumatisant pour tous et je peux faire une exception sur la porte de prison.
Réellement, je suis inquiet, plus pour mes amis que pour moi. Je suis un grand garçon, tout va bien aller pour moi et puis le plus important c'est ma famille pas moi. Je me dois de les protéger et si je n'y arrivais pas ? Ca serait sûrement le premier échec de ma vie.
Je souris, ai-je l'air arrogant en disant ça ? Je ne sais pas mais elle voulait la vérité alors elle là. Elle a devant elle ce garçon qui veut toujours réussir, ça ne veut pas dire être parfait. La perfection je m'en fous royalement. Déjà je suis la seule tête brune dans une famille rousse et je ne remplis pas bien les obligations d'un prince donc niveau perfection on repassera. Malgré ça je veux toujours réussir, je suis comme ça pourquoi ? Je sais pas, peut-être parce que la première mission de ma vie qui était de plaire à ma mère je ne l'ai pas réussi et elle m'a abandonné. Je me promets que ça sera mon seul échec.
Je suis aussi en colère contre l'injustice qu'on subit. Pourquoi nous ? J'avais payé pour une vie tranquille dans un château et on se retrouve à se faire tuer par des monstres avec une famille évaporée...
Si je pouvais je frapperais bien dans un sac de frappe mais le seul truc à frapper aux environs c'est les arbres et avoir les poings en sang ne va rien résoudre. Je lui souris à nouveau.
Te voilà servi niveau vérité, tu peux être contente ça arrive pas souvent. Et toi comment ça va ? Pareil pas de chichi !

Killian Parr
Fils de Bob et Hélène Parr ☁ 23 ans ☁ Télékinésiste toujours prêt à vous aider ☁ Dans la forêt, perdu
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Je me sens perdu, je suis perdu. Où suis-je ? Il y a un instant j'étais en train de résoudre un problème de maths et là je me retrouve dans une forêt au milieu de nul part. Je n'ai jamais vu plus qu'une grande, c'est donc une première pour moi dans une forêt mais je sais que cette forêt n'est pas normale. Il y a quelque chose de louche ici, certains troncs d'arbre sont rouges, un arbre à un panneau "part ici" et les papillons ont des ailes de pain de mie beurré. Attendez quoi ? Je suis endormi c'est pas possible. L'exo de maths était trop compliqué que je me suis endormi dessus. J'ai juste à me pincer et je vais me réveiller. Ou ça ne marche que dans les films ? Je me pince donc mais rien ne se passe. Bon ça marche donc que dans les films. J'ai vu des choses étranges dans ma vie mais pourquoi mon cerveau inventerait ça ? De plus, tout ça semble bien réel.
Est-ce que mes pouvoirs marchent-ils ? Je tente de soulever une branche au loin et cela marche. Ouf, je pourrai me défendre si jamais. J'ai rencontré des tas de super méchants que peut-être c'est un méchant qui veut se venger de lui avoir fait mordre la poussière. Ca serait possible mais tordu. D'ailleurs ma famille n'est pas là, est-ce qu'ils vont bien ? Je fouille les poches de mon blazer à la recherche de mon téléphone mais rien. Dommage j'ai pas pensé à faire ma valise avant ce petit voyage impromptu vers un endroit que je ne connais pas. J'espère qu'ils vont bien mais ça devrait le faire pour eux, c'est les indestructibles après tout rien ne peut leur arriver. Et puis ils ont Jack-Jack l'arme ultime, je crois que je suis encore un peu jaloux de lui. Mais ce n'est pas le moment de penser à ça Killian, concentres toi.
Je trouvais que la ville pouvait s'avérer oppressante mais cette forêt est pire, on ne voit pas la lumière du soleil, où fait-il nuit ? Je suis complètement déboussolé. Que m'arrive-t-il ? Si seulement je savais ce que je combattais je pourrais trouver une solution. Puis je réalise quelque chose, je ne suis pas seule il y a d'autres personnes toutes aussi perdues que moi comme le montre leurs regards. Je soupire de soulagement, je ne suis pas seul. Cependant sont-ils gentils ? Je sais pas on va présumer que oui pour l'instant vue qu'on est tous dans la même galère.
Quelqu'un sait ce qu'il se passe ?
Ma réponse se perd dans le silence de la forêt on semble tous aussi perdu. Je balaie du regard la foule quand je la vois. Est-ce vraiment bien elle, mon cerveau ne s'amuse-t-il pas à me jouer des tours ? Je la dévisage de haut en bas, oui c'est bien elle, mo Alice. La voir me fait sentir mon seul et me rappelle à quel point elle m'avait manqué. Al' je suis désolé. Voilà ce que je voudrais lui dire là maintenant mais en aurais-je la force ? Et puis me pardonnerait-elle après ce que je lui ai fait ? Je me pardonnerais pas à moi même. Je m'avance vers elle, je suis sûrement la dernière personne qu'elle veut voir mais je m'en fiche, j'ai une irrésistible envie de la prendre dans mes bras. Arrivée à sa hauteur je lui lance un regard triste en essayant d'y mettre tout mon pardon car ces mots n'arriveront pas à sortir de ma bouche puis je l'enlace. Elle peut me frapper si elle en a envie, je le mérite grandement.
Tu m'avais manqué.
Oui je suis sûrement le pire des connards de lui faire ça, je dois sûrement rouvrir une plaie béante dans son coeur mais c'est la vérité, elle m'a manqué et je suis heureux de la retrouver là avec moi.
Dernière modification par Bianca-di-Underwood le lun. 08 nov., 2021 8:08 pm, modifié 2 fois.
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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

Message par Animia8 »

@Bianca: j'avais fini mon rp' et quand j'ai voulu le visualiser ça a tout effacé ToT J'ai le giga seum, je le recommencerai demain :')
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Re: ● La malédiction de Disigni ● Pays des merveilles - Arrivée des nouveaux héros

Message par Bianca-di-Underwood »

@Animia: Ah non c'est ma hantise !! Bon courage pour tout refaire...

Johnny Cricket
Fils de Jiminy Cricket ♜ 24 ans ♜ Bon guide, mauvais conseiller ♜ Dans la maison du lapin blanc à boire du thé
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Ces gamins sont exaspérants à peine ils voient un mort qu'ils partent en réflexion existentielle sur leur vie. On est pas sorti de l'auberge, ou devrais-je dire de la maison du lapin blanc. D'ailleurs cette maison ne me plait pas, tout est rose, quelle idée ? Mais bon je n'ai pas le choix, on m'a engagé pour subir des choses comme ça et j'ai dit oui. La prochaine fois je réfléchirai un peu plus avant de m'associer avec la plus grande méchante de tous les royaumes mais bon maintenant je suis là, le retour en arrière n'est plus possible. Pour l'instant mon rôle est de guider ces moutons là où il faut et essayer que tout le monde ne meurt pas sinon je n'aurai plus personne à guider. Ce deuxième point est pas simple, ils sont vulnérables face aux pouvoirs de Séraphina et moi aussi mais moi je suis de son côté et je ne risque rien, c'est un avantage. Et puis je ne lèverai même pas le petit doigt contre un des monstres de Séraphina, c'est pas inclus dans le contrat le massacre de monstre, quoiqu'on ait pas de contrat papier signé.
Pour l'instant j'ai pas envie de dormir, je suis pas trop dortoir commun. Rien que les voir tous allongés sur le sol me réveille. J'enjambe quelque corps endormi direction la cuisine. Je fouille les placards, je sais c'est malpoli car ce n'est pas chez moi mais personne ne viendra se plaindre à ce que je sache. Le lapin avait fait le plein avant la malédiction dommage pour lui, il y a perdu de l'argent. Je sors une boîte de thé du placard avec une tasse. Je les pose sur la table et mets une bouilloire remplie d'eau sur le feu. Le plus ennuyant est d'attendre que l'eau bouille, je décide donc de passer en revue les gens réveillés ou non. Pendant qu'on marche je les observe discrètement et j'ai réussi à presque retenir tous leur nom. Bref en regardant par la fenêtre je vois Gwenn et Arwenna se faire un câlin, ok je veux pas savoir ce qu'il se passe, je détourne donc le regard. Je vois que le gars je me la joue Alexis et la fille qui peint en mille couleurs l'air du vent, Panaëlle ne sont pas là, sûrement en train de communier avec la nature. Un autre duo n'est pas dans la masse des gens qui dorment, un duo qu'il faut que je surveille de près, Ayna et Samedi. Samedi il ne m'aime pas je le vois et c'est réciproque, je me méfie de lui. La bouilloire siffle, c'est le moment d'arrêter de psychoter et de me servir mon thé. Je verse l'eau chaude dans ma tasse et attend que le thé infuse. Eh oui, Johnny apprécie boire du thé, je sais c'est un choque.

Séraphina
Fille de Maléfique 𓅨 19 ans 𓅨 Puissante sorcière folle 𓅨 Dans son château
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Je sais ce que tu penses Cliff, je suis bête de les avoir laissés gagner contre l'hydre mais il faut bien leur accorder quelques victoires. Ca ne serait pas drôle de tout gagner.
Cliff mon corbeau me regarde perplexe et je lui rends un regard froid, plein d'assurance. Ils pensent avoir gagné mais ils se trompent éperdument, je suis au contrôle de cette histoire et je ne suis pas prête de les laisser gagner. En plus ils sont assez bêtes pour suivre un étranger n'importe où, la victoire sera donc simple. Du haut de ma tour je les observe, ils ne peuvent rien me cacher. Certains voient de la joie partout ça me dégoûte. J'effacerai bien leur sourire d'imbécile de leur visage mais ça n'est pas le moment de se laisser emporter Séraphina. Tout se passe bien, il n'est pas temps de changer mes plans afin de les tuer tous sur un coup de folie. Tout se passe bien, faisons que ça reste ainsi.
Ah oui ? Tu penses vraiment que tout va bien ma fille ?
J'ai envie de hurler, ma mère est toujours présente même après tout ce que j'ai fait pour la faire taire elle me hante. Sors de ma tête maman !
Tu es minable ma fille.
Tais toi par la barbe de merlin !
Ta naïveté me fera toujours rire. Tu te crois forte mais tu n'es rien. Ils vont déjouer tes plans avant même que tu n'en t'aperçoives. Ca a même déjà commencé et je serai là pour admirer ta chute, comptes sur moi.
Cette femme me rendra folle ! Je suis plus forte qu'elle, elle me regarde de haut alors qu'elle n'est qu'une vermine là pour me pourrir la vie. Je me lève de mon trône, car oui maman ce n'est plus le tien, il m'appartient maintenant. Quoique tu en dises je règne sur tous les royaumes car grâce à moi il n'y a plus personne pour m'en empêcher. Enfin presque, que deviennent ces morveux d'ailleurs ? Je regarde dans mon miroir... Qui sont ces gens ? Comment est-ce possible ? Je n'en crois pas mes yeux, il y a de nouveaux gamins dans la forêt, ils sortent de nulle part ! Erwann je te maudis, toi et ta gentillesse sans nom à vouloir sauver tout le monde !
Je te l'avais bien dit, tu ne contrôles rien.
Aaaaaaaaah ! C'en est trop, je dois faire quelque chose mais ça ne va pas être simple. Je ne laisserai pas Erwann se moquer de moi ainsi !
Dernière modification par Bianca-di-Underwood le jeu. 09 déc., 2021 6:39 pm, modifié 1 fois.
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