La Rentrée littéraire 2017

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dadotiste

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Re: La Rentrée littéraire 2017

Message par dadotiste »

Les finalistes du Renaudot 2017


Les cinq romans qui restent en lice :
  • Le Fou du roi de Mahi Binebine (Stock)
  • La Disparition de Josef Mengele d'Olivier Guez (Grasset)
  • Fief de David Lopez (Seuil)
  • Le Songe du photographe de Patricia Reznikov (Albin Michel)
  • Nos années rouges de Anne Sophie Stefanini (Gallimard)
Les trois essais qui restent en lice :
  • De l'ardeur de Justine Augier, (Actes Sud)
  • Dieu, Allah, moi et les autres de Salim Bachi (Gallimard)
  • Mes pas vont ailleurs de Jean-Luc Coatalem (Stock)
dadotiste

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Le prix Renaudot 2017

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Le grand Prix Renaudot 2017 est remporté par....
La Disparition de Josef Mengele d'Olivier Guez (Grasset)


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En 1949, Josef Mengele, ancien médecin SS à Auschwitz, s'enfuit en Argentine où il est protégé par ses réseaux et l'argent de sa famille. Mais sa traque reprend, menée par le Mossad puis par le chasseur de nazis Simon Wiesenthal. Réfugié au Brésil, il est isolé, dévoré d'angoisse et doit passer de planque en planque. En 1979, il meurt noyé sur une plage brésilienne.


Le grand Prix Renaudot Essai 2017 est remporté par....
De l'ardeur de Justine Augier (Actes Sud)


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Avocate, militante des droits de l’homme, figure de la dissidence syrienne, Razan Zaitouneh s’appliquait à docu-menter les crimes commis dans son pays par le régime mais aussi par les groupes intégristes, à recueillir la parole de ceux qui avaient survécu à la torture et à l’enfermement – quand, en décembre 2013, elle fut enlevée avec trois de ses compagnons de lutte. Depuis lors, on est sans nouvelles. De l’ardeur reconstitue son portrait, recompose le puzzle éclaté de la révolution en Syrie, et du °crime permanent˛ qu’est devenu ce pays.
En découvrant son combat et son sort, Justine Augier, qui a elle-même mis à distance ses premiers élans huma-nitaires, est saisie par la résonance que cet engagement aussi total qu’épris de nuances trouve dans ses propres questionnements. Récit d’une enquête et d’une obsession intime, partage d’un vertige, son livre est le lieu de cette rencontre, dans la brûlure de l’absence de Razan.
Plongée dans l’histoire au présent, De l’ardeur nous donne un accès précieux à cette réalité insaisissable dans son assassine absurdité, et si violemment parallèle à notre confort occidental peu à peu menacé. Et ce, dans un respect absolu de la dignité du langage, dans la lucidité d’une impuissance certaine et néanmoins étrangère à toute red-dition.


A lire : Article livres hebdo
dadotiste

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Le prix Goncourt 2017

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Le grand Prix Goncourt 2017 est remporté par....
L’ordre du jour d'Eric Vuillard (Actes Sud)


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L’Allemagne nazie a sa légende. On y voit une armée rapide, moderne, dont le triomphe parait inexorable. Mais si au fondement de ses premiers exploits se découvraient plutôt des marchandages, de vulgaires combinaisons d’intérêts ? Et si les glorieuses images de la Wehrmacht entrant triomphalement en Autriche dissimulaient un immense embouteillage de panzers ? Une simple panne ! Une démonstration magistrale et grinçante des coulisses de l’Anschluss par l’auteur de Tristesse de la terre et de 14 juillet.
« Ils étaient vingt-quatre, près des arbres morts de la rive, vingt-quatre pardessus noirs, marron ou cognac, vingt-quatre paires d’épaules rembourrées de laine, vingt-quatre costumes trois pièces, et le même nombre de pantalons à pinces avec un large ourlet. Les ombres pénétrèrent le grand vestibule du palais du président de l’Assemblée ; mais bientôt, il n’y aura plus d’Assemblée, il n’y aura plus de président, et, dans quelques années, il n’y aura même plus de Parlement, seulement un amas de décombres fumants. »


A lire : Article livres hebdo

Petite particularité de ce Goncourt : L'ordre du jour ne fait pas partie de la Rentrée littéraire puisqu'il est sorti en Mai et non entre Aout et Octobre. Toutefois, d'après le Jury, c'est l'écriture qui compte !
dadotiste

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Le prix de Décembre 2017

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Le grand Prix de Décembre 2017 est remporté par....
Le dossier M de Grégoire Bouillier (Flammarion)


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M comme une histoire d’amour – mais quand on a dit ça, on n’a rien dit. Ou alors, il faut tout dire.
M comme l’amour rend clairvoyant et Cupidon s’en fout. M comme une histoire vraie – mais comment la raconter ? Avec quels mots ? M comme une soirée où l’on tire au pistolet sur des livres et autres jeux sexuels. M comme non ! Comme l’argent et les obstacles qui se dressent sur la route des amants. Comme les jolies filles avec des guillemets. M comme Zorro et comme Dallas.
M comme le niveau individuel des choses qui nous arrivent pour le pire et le meilleur. Comme une envie de tuer dans la nuit et un suicide pour de vrai. Comme une résistance au monde tel qu’il ne va pas. M comme une tentative de faire obstruction au mensonge.
Une façon d’inventer ses propres règles. M comme celle qui s’appelle M et cela veut tout dire. M comme passion, entre rire et larmes.
M comme un livre en deux volumes car il fallait au moins ça pour que le Dossier soit complet.
Et comme si cela ne suffisait pas, des pièces supplémentaires (des histoires, des photos, des vidéos...) seront disponibles sur Internet en libre accès, afin que rien ne se perde, pour pousser l’aventure du récit jusqu’au bout.


A lire : Article livres hebdo
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Le prix du premier roman 2017

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Le grand Prix du premier roman français 2017 est remporté par....
Ma reine de Jean-Baptiste Andrea (L'Iconoclaste)


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Shell n’est pas un enfant comme les autres. Il vit seul avec ses parents dans une station-service. Après avoir manqué mettre le feu à la garrigue, ses parents décident de le placer dans un institut. Mais Shell préfère partir faire la guerre, pour leur prouver qu’il n’est plus un enfant. Il monte le chemin en Z derrière la station. Arrivé sur le plateau derrière chez lui, la guerre n’est pas là. Seuls se déploient le silence et les odeurs de maquis. Et une fille, comme un souffle, qui apparaît devant lui. Avec elle, tout s’invente et l’impossible devient vrai.
Jean-Baptiste Andrea livre ici son premier roman. Ode à la liberté, à l’imaginaire, et à la différence, Ma reine est un texte à hauteur d’enfants. L’auteur y campe des personnages cabossés, ou plutôt des êtres en parfaite harmonie avec un monde où les valeurs sont inversées et signe récit pictural aux images justes et fulgurantes qui nous immerge en Provence, un été 1965.

« J’ai voulu la pluie. Je l’ai tant voulue que quand elle est venue, je ne savais plus comment l’arrêter. C’était une grosse pluie rose, vert, bleu, elle prenait la couleur d’un rien. Elle assommait les oiseaux. Il a plu comme ça pendant je ne sais pas combien de temps. Les vieux disaient qu’ils n’avaient jamais vu ça. Ils parlaient de leurs ancêtres et de Dieu
 et du ciel et de tout sauf de la raison de la pluie : moi. »



Le grand Prix du premier roman étranger 2017 est remporté par....
Les Bijoux bleus de Katharina Winkler (Jacqueline Chambon)


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Des étoiles plein les yeux, l’innocente Filiz, treize ans, demande à l’arbre sacré de son village reculé de Turquie si le jeune Yunus deviendra son mari.
La réponse ne tarde pas.
Le mariage est un tourbillon.
Il sera consommé dès la fin de la découpe du gâteau blanc meringue avec le rituel du drap taché du sang de la “petite vierge”.
Très vite, tout est noyé de bleu dans le quotidien de la jeune fille.
Yunus s’emporte fréquemment contre son épouse, sous le toit de l’“araignée”, la mère du garçon.
Alternant silence dédaigneux et méchanceté tranchante, la belle-mère et le mari, fort de son droit d’époux, tissent une toile de terreur qui emprisonne Filiz, recluse dans sa condition de femme mariée.
La sexualité conjugale est viol quotidien.
Les bijoux bleus ne tardent pas à recouvrir son corps, sur lequel, au gré des fractures, apparaissent bientôt des reliefs, fruits de la tyrannie exercée par Yunus.
Et le ventre s’arrondit. Trois fois. Pour trois enfants issus d’un foyer à feu et à sang.
Puis c’est l’exode vers l’Autriche. La rencontre avec la langue allemande, les jeans, l’apprentissage de la conduite, les femmes aux cheveux découverts et détachés. Une lueur d’espoir.
Basé sur des faits réels, baigné de couleurs et de lumière, et d’une extraordinaire poésie, ce roman donne forme et voix à une violence comme ritualisée, trop souvent tue.


A lire : Article livres hebdo
paulette42

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Re: La Rentrée littéraire 2017

Message par paulette42 »

les bijoux bleus àa l'air vraiment intéressant
merci de nous donner toutes ces informations
dadotiste

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Re: La Rentrée littéraire 2017

Message par dadotiste »

paulette42 a écrit :les bijoux bleus àa l'air vraiment intéressant
merci de nous donner toutes ces informations
D'après mon collègue Ma reine de Jean-Baptiste Andrea devrait aussi être intéressant ;)
dadotiste

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Le prix Fémina 2017

Message par dadotiste »

Le grand Prix Fémina français 2017 est remporté par....
La serpe de Philippe Jaenada (Julliard)


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Un matin d'octobre 1941, dans un château sinistre au fin fond du Périgord, Henri Girard appelle au secours : dans la nuit, son père, sa tante et la bonne ont été massacrés à coups de serpe. Il est le seul survivant. Toutes les portes étaient fermées, aucune effraction n'est constatée. Dépensier, arrogant, violent, le jeune homme est l'unique héritier des victimes. Deux jours plus tôt, il a emprunté l'arme du crime aux voisins. Pourtant, au terme d'un procès retentissant (et trouble par certains aspects), il est acquitté et l'enquête abandonnée. Alors que l'opinion publique reste convaincue de sa culpabilité, Henri s'exile au Venezuela. Il rentre en France en 1950 avec le manuscrit du Salaire de la peur, écrit sous le pseudonyme de Georges Arnaud.
Jamais le mystère du triple assassinat du château d'Escoire ne sera élucidé, laissant planer autour d'Henri Girard, jusqu'à la fin de sa vie (qui fut complexe, bouillonnante, exemplaire à bien des égards), un halo noir et sulfureux. Jamais, jusqu'à ce qu'un écrivain têtu et minutieux s'en mêle...
Un fait divers aussi diabolique, un personnage aussi ambigu qu'Henri Girard ne pouvaient laisser Philippe Jaenada indifférent. Enfilant le costume de l'inspecteur amateur (complètement loufoque, mais plus sagace qu'il n'y paraît), il s'est plongé dans les archives, a reconstitué l'enquête et déniché les indices les plus ténus pour nous livrer ce récit haletant dont l'issue pourrait bien résoudre une énigme vieille de soixante-quinze ans. »



Le grand Prix Fémina étranger 2017 est remporté par....
Écrire pour sauver une vie, le dossier Louis Till de John Edgar Wideman (Gallimard)


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À l’âge de quatorze ans, John Edgar Wideman découvre dans la presse américaine une photo du visage mutilé d’Emmett Till.
Tout comme Wideman, ce dernier est âgé de quatorze ans, et tout comme Wideman, c’est un Noir américain. Cette image ne cessera de le hanter.
En 1955, Emmett Till prend le train à Chicago pour rendre visite à sa famille dans le Mississippi.
Accusé d’avoir sifflé une femme blanche, l’adolescent noir est kidnappé et assassiné.
Ses meurtriers, blancs, seront acquittés. Resurgit en effet durant leur procès le fantôme du père d’Emmett, Louis Till, enrôlé dans l’armée américaine à la fin de la Seconde Guerre mondiale et jugé puis exécuté pour viol en 1945.
Tel père tel fils, considère le jury, aussi blanc que les accusés.
Habité par ce fait divers qui a marqué l’Amérique, l'auteur décide d’enquêter sur les circonstances douteuses de cette exécution.
Il en fait ressortir les zones d’ombre et tente de combler le silence de Louis Till.
Faits historiques, éléments autobiographiques et fictifs s’entrelacent pour former un récit aussi personnel qu'actuel, auscultant une société américaine rongée par l’injustice et la violence.



Le grand Prix Fémina essai 2017 est remporté par....
Mes pas vont ailleurs de Jean-Luc Coatalem (Stock)


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Mai 1919. Victor Segalen est retrouvé mort, couché dans un petit bois, au cœur du Finistère. Partant du mystère qui entoure la mort de Segalen, suicide ? accident ?, Jean-Luc Coatalem suit les empreintes de l’écrivain-voyageur, breton, comme lui, Brestois, aussi. Militaire, marin et poète, auteur d’une œuvre labyrinthique que, de son vivant, personne n’aura soupçonnée.
En 1903, Segalen pélerine sur les traces de Gauguin, aux îles Marquises. En 1905, à Djibouti, sur celles de Rimbaud. En 1909, il traverse la Chine, en jonque, en train et à cheval, et il recommencera. En 1910, il se risque dans le dédale de la Cité interdite de Pékin, derrière un séduisant jeune homme, espion et amant de l’impératrice. Puis il réside seul à Hanoi, rêve au Tibet, et achète son opium. Il meurt à quarante et un ans, dans la forêt légendaire du Huelgoat, un Shakespeare à la main, la jambe entaillée, au-dessus d’un Gouffre, loin de son épouse et de cette autre femme qu’il aime.
Revisitant l’œuvre de Segalen, les lettres à ses deux amours, ses nombreux voyages, Coatalem fait apparaître les résonances, nombreuses, la complicité littéraire et l’écrivain compagnon, composant par ces prismes mêlés, le roman de sa vie, au plus près d’un Segalen vivant et vibrant. »


A lire : Article livres hebdo
dadotiste

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Re: La Rentrée littéraire 2017

Message par dadotiste »

On pourra noter que Écrire pour sauver une vie, le dossier Louis Till de John Edgar Wideman (Gallimard), ne fait pas non plus partie de la littéraire puisqu'il est sorti en mai...
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Le prix de Flore 2017

Message par dadotiste »

Le grand de Flore 2017 est remporté par....
Deux écrivains !


L'Invention des corps de Pierre Ducrozet (Actes Sud)


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Dès les premières pages, L’invention des corps s’élance dans le sillage d’Álvaro, jeune prof mexicain, surdoué de l’informatique, en cavale après les tragiques événements d’Iguala, la nuit du 26 septembre 2014 où quarante-trois étudiants disparurent, enlevés et assassinés par la police. Rescapé du massacre, Álvaro file vers la frontière américaine, il n’est plus qu’élan, instinct de survie. Aussi indomptable que blessé, il se jette entre les griffes d’un magnat du Net, apprenti sorcier de la Silicon Valley, mécène et apôtre du transhumanisme, qui vient de recruter une brillante biologiste française. En mettant sa vie en jeu, Álvaro s’approche vertigineusement de l’amour, tout près de trouver la force et le désir d’être lui-même.
Exploration tentaculaire des réseaux qui irriguent et reformulent le contemporain – du corps humain au World Wide Web –, L’invention des corps cristallise les enjeux de la modernité avec un sens crucial du suspense, de la vitesse et de la mise en espace.
Il y a une proportion élevée de réalité dans cette histoire étourdissante, sans doute sa part la plus fantastique, la plus effrayante. Mais c’est dans sa foi butée, parfois espiègle, en l’être humain que ce roman d’alerte déguisé en page-turner puise son irrésistible force motrice.



Paname Underground de Johann Zarca (La Goutte d'Or)

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Où s’arrête le réel, où commence la fiction ?
Zarca raconte les coulisses du guide des bas-fonds parisiens qu'il rédige depuis 2016.
Love Hotel de la rue Saint-Denis, Afghans du Square Villemin, Belleville des lascars, La Chapelle des toxicos, backroom sordide de Montparnasse, QG des fachos de la Rive Gauche, combats clandestins à porte d'Aubervilliers…
L’auteur enchaîne les rencontres et les substances pour raconter le off de la capitale.
Mais la virée parisienne se transforme en spirale de défonce et de rage quand Zarca est victime d’une tentative de meurtre et que sa frangine de cœur succombe à une overdose.


A lire : Article livres hebdo
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Re: La Rentrée littéraire 2017

Message par dadotiste »

Le Fémina étranger et le Goncourt ne font pas partie de la rentrée littéraire et le Jury du Prix de Flore n'a pas réussi à choisir un seul Lauréat et nous en présente deux...
Décidément, cette "rentrée littéraire" semble partagée pour ne pas dire autre chose...

J'avais lu P'tit monstre de Zarca qui m'avait profondément perturbée. Et même si je n'avais pas du tout aimé son style oral, je tenterai peut-être son dernier si j'ai l'occasion de l'avoir entre les mains. Un petit éditeur primé, cela peut valoir le détour !
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Re: La Rentrée littéraire 2017

Message par dadotiste »

Les finalistes de l'Interallié 2017


Les 4 titres qui restent en lice :
  • Un certain M. Piekielny de François-Henri Désérable (Gallimard)
  • La gloire des maudits de Nicolas d’Estienne D’Orves (Albin Michel)
  • La nostalgie de l’honneur de Jean-René Van der Plaetsen (Grasset)
  • L'art de perdre d'Alice Zeniter (Flammarion)
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Le prix Médicis 2017

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Le grand Prix Médicis français 2017 est remporté par....
Tiens ferme ta couronne de Yannick Haenel (Gallimard)


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Alors qu'aucun producteur n'est intéressé par son scénario sur la vie de Herman Melville, le narrateur rencontre, à New York, le célèbre cinéaste Michael Cimino, réalisateur du Voyage au bout de l'enfer et de La porte du paradis. S'ensuit une série d'aventures rocambolesques au cours desquelles il croise la route d'Isabelle Huppert, d'un dalmatien nommé Sabbat et d'un voisin démoniaque.


Le grand Prix Médicis étranger 2017 est remporté par....
Les huit montagnes de Paolo Cognetti (Stock)


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Lors des vacances d'été, les parents de Pietro, 11 ans, louent une maison à Grana dans le Val d'Aoste. Avec Bruno, un jeune vacher devenu son ami, Pietro parcourt les paysages du Grenon et découvre les secrets de la montagne. Il voit également une autre facette de son père devenu plus attentionné. A 16 ans, Pietro passe un dernier été à Grana, avant d'y revenir quinze ans plus tard.



Le grand Prix Médicis Essai 2017 est remporté par....
Celui qui va vers elle ne revient pas de Shulem Deen (éditions Globe )


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Shulem Deen a été élevé dans l’idée qu’il est dangereux de poser des questions. Membre des skver, l’une des communautés hassidiques les plus extrêmes et les plus isolées des États-Unis, il ne connaissait rien du monde extérieur. Si ce n’est qu’il fallait à tout prix l’éviter.
Marié à l’âge de dix-huit ans, père de cinq enfants, Shulem Deen alluma un jour un poste de radio – une première transgression minime. Mais sa curiosité fut piquée et le mena dans une bibliothèque, puis sur Internet, et ébranla les fondements de son système de croyances. Craignant d’être découvert, il sera finalement exclu pour hérésie par sa communauté et acculé à quitter sa propre famille. Dans ce récit passionnant, il raconte ce long et douloureux processus d’émancipation et nous dévoile un monde clos et mystérieux. Une expérience qui a propulsé l’auteur dans une remarquable carrière littéraire.
[/mid]

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