Ravenswood School - Quartier Libre

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Aveeno

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par Aveeno »

Attention, texte TRÈS explicite!






Céρнαs Gâтεs
εℓғε, ∂ση ∂ε мétαмσяρнσsε, 33 αηs,
sσυs ℓ'αρραяεηcε ∂ε Bяιαc Gâtεs, αssαssιη





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Je fixai la femme dhampire alors qu'elle me répondait avec un regard grimaçant mélangé à un ton agacé qu'elle avait du travail à rattraper. Se pourrait-il que la dhampire se soit lassé de mon petit frère et ait commencé à fréquenter quelqu'un d'autre? Cela ne m'étonnerait pas, Briac était un homme, certes séduisant, grand et musclé, qui dégageait beaucoup de confiance en lui, mais à part ça, c'était un homme très ennuyeux, qui préférait vivre dans le monde des humains que parmi les siens... Lamentable.
Pauvre femme dhampire, le sexe devait être ennuyeux à mourir.
Pourtant, j'avais l'impression qu'elle me disait la vérité.
Tu comptes travailler toute la nuit, j'imagine? conclus-je, faussement déconcerté, bien que je respecte d'autant plus la dhampire qu'elle accorde une si grande importance à son travail. Je pensais que tu restais pour passer un bon moment avec moi...
Mais qu'elle soit occupée ou non, j'ai fait ce que je voulais, et ce que je voulais en ce moment, c'était cette femme... alors je l'ai attrapée par la taille et l'ai reculée contre le mur derrière son bureau pour la dominer.
Ma négligence compromettrait ma couverture. Briac n'aurait pas été aussi insistant, décidé à la prendre immédiatement, il aurait laissé la dhampire tranquille pour qu'elle puisse finir son travail en paix. Mais je n'étais pas son doux Briac Gâtes. J'avais envie de baiser fortement la jolie dhampire contre ce mur...











Attention, texte TRÈS explicite!






мαëℓℓε
∂нαмριяε-sσяcιèяε/éтυ∂ιαηтε/16 αηs




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Aaah! La chose a griffé la dhampire dans le dos, mais la dhampire a évité de justesse d'être mordu par la chose, car elle lui a donné un coup de pied qui l'a envoyé s'écraser au sol à quelques mètres d'elle. En colère pour de bon, Maelle a alors réalisée qu'elle était le plat principal de ces choses. La vampire n'avait subi aucune attaque; elle se tenait sur la défensive, mais ces choses passaient ici et là sans qu'ils se jettent sur elle, comme si Maelle Gâtes était beaucoup plus appétissante que la vampire au sang pur.
La dhampire se protégea à nouveau en frappant une autre de ces choses. Les armes de la dhampire lui auraient bien servi en ce moment. Maudites règles! La dhampire reçut une autre giclée de sang au visage qui lui aveugla les yeux et ne put entendre que le bruit que faisaient ces horribles choses.
Percevant le danger, une surveillante arriva soudainement. La surveillante a demandé aux deux jeunes filles si elles étaient blessées; elles n'eurent pas le temps de lui répondre qu'elle s'était accroupie par terre en même temps pour prononcer une formule magique. Maelle s'essuya les yeux et agita sa flamme devant elle pour voir ce qui sortirait du sol. Il y eut une puissante rafale de vent, puis une fraction de seconde de silence...
Une créature reptilienne à neuf têtes surgit, glissant sur le sol pour maîtriser les choses. Maelle devait admettre que la magie de cette femme était assez incroyable.
Beaucoup ont été mis en pièces par la bête. Toujours en vie mais dégoulinant abondamment de sang, la bête apporta les choses à la sorcière. La femme se concentra puis dessina un cercle et prononça un sort différent. Maelle resta silencieuse, regardant juste ce qui allait se passer cette fois, mais elle était si attentive qu'elle ne sembla pas remarquer le même corbeau qui la regardait depuis quelque temps s'envoler pour retourner à l'école.
La surveillante a créé une sorte de boule disco sombre qui a absorbé toutes les choses, puis la boule disco sombre à son tour a créé une chose qui était sous le contrôle de la surveillante, cette dernière a ordonné à la chose de la conduire à son créateur. Alors la surveillante a suivi la chose jusqu'au portail, mais avant de partir, elle avait laissé quelque chose appelé l'hydre; une grande ombre spectrale, qui allait protéger les deux filles. Maelle remercia la surveillante de son aide, un peu honteuse de n'avoir pas pu s'en sortir toute seule.
L'atmosphère devint soudain tendue. La jeune vampire se tourna vers Maelle, plus en colère qu'horrifié par cette attaque. La vampire a dit à la dhampire ce qu'elle soupçonnait déjà; dans son entourage, quelqu'un lui voulait du mal. La vampire lui demanda alors si c'était une bonne idée qu'elles deviennent amies.
Il n'y a rien à craindre. La surveillante trouvera la personne qui a fait ça, j'en suis sûre.
La dhampire espérait que la vampire avalerait ces bobards.
Le coupable est probablement un mec de l'école dont j'ai rejeté les avances et ça a dû vraiment le contrarier... Allez, oublions ça et apprenons à mieux nous connaître!
La dhampire a ensuite traîné la vampire avec elle hors de cet endroit et a commencé à lui poser des questions simples pour commencer une bonne amitié; du papotage amicale entre filles.
Eparm12

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par Eparm12 »

Kholer
18 ans│Sorcier de sang pur│Russo-argentin│Démon de glace et de sexe│Hydre
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Avec Esha


Je vais câbler. Tout me fait chier. Tout. Le moindre petit truc me court sur les nerfs. Je suis tellement irrité et irritable qu’il suffit qu’on soit en train de respirer à moins de cinq mètres de moi pour me casser les couilles. J’en ai ras-le-cul d’être malade comme un chien, ras-le-cul que Lourdes ne se décide pas à crever, parce qu’au moins, ça nous soulagerait tous les deux. Mais non. Cette grosse pute refuse de mourir, elle continue de se battre contre je ne sais qui ou je ne sais quoi, et ça me rend complètement taré. La douleur me rend dingue. Je n’ai qu’une envie, que ça s’arrête, ou je vais vraiment finir par péter un câble. Des fois, je me surprends même à vouloir me buter pour qu’on n’en parle plus, mais ce qui me fait tenir, c’est de me dire qu’un jour, Lourdes et moi nous ferons face, et là, je pourrai admirer l’expression d’horreur qui déformera son visage quand elle aura compris que je ne la laisserai jamais vivre tranquillement. C’est son problème : c’est elle qui s’est réveillée un matin et a fait le choix de me gâcher la vie en nous liant tous les deux. Donc c’est son putain de problème. Je m’en contrefous. Par contre, mon problème à moi, c’est que je suis mourant, et qu’il n’y a aucun moyen que je m’en sorte avant de retrouver Lourdes. J’ai rechuté il y a quelques jours à peine, et je ressemble à un zombie avec mes cheveux en bataille, mes énormes cernes sous les yeux qui forment des poches violettes, ma peau blême, abîmée, et mes veines qui ressortent. Ça se voit, que la mort n’est pas loin, et je n’en ai pas peur, je n’ai pas peur de mourir. Au contraire, la souffrance que m’inflige Lourdes me conforte dans mon idée que la mort est bien moins pire qu’elle.
Lourdes, c’est l’Enfer sur Terre. C’est des cauchemars la nuit, qui empêchent de se reposer et de reprendre des forces. C’est des migraines, qui prennent la tête, brouillent la vue et font vaciller jusqu’à perdre l’équilibre, voire tomber dans les pommes. C’est la chair trempée de sueur, les muscles endoloris, les organes qui s’atrophient. C’est le tiraillement dans chaque geste. C’est le sang qui bouillonne dans les veines. C’est la chaleur qui envahit tout le corps, le cloue au sol, au lit, et transforme les membres en plomb. C’est l’estomac qui se tord violemment, les entrailles qui se nouent, puis se relâchent et font vomir du sang. C’est les poumons compressés par le diaphragme, le cœur qui bat trop vite, le cerveau qui lutte. C’est les jambes qui flageolent sans cesse. C’est un martèlement constant dans le crâne, des aiguilles de feu qui piquent en permanence la peau. C’est l’âme qui pourrit. Qui noircit, se rétrécit. Ça, c’est mon enfer personnel. Chaque jour, chaque nuit. Chaque seconde qui passe, il n’y a pas un instant de répit. Et plus on avance, et plus ça s’aggrave. Lourdes ne doit pas être mieux que moi. Ou peut-être que si, mais de toute manière, ça ne change rien au fait que je le lui ferai payer quand je la reverrai. Au centuple. Je veux qu’elle souffre au moins autant que je souffre. Il n’y a pas qu’elle qui peut faire souffrir. Et quand elle s’en rendra compte, j’en jubilerai et le savourerai avec la plus grande délectation, que je ferai lentement rouler sur ma langue.
Je tousse brusquement dans ma main, secoué de frissons et de spasmes, et dois me faire violence pour forcer mon corps à se calmer et gérer la crise. Frémissant, j’éloigne ma main de mon visage et vois la paume couverte de sang. Fait chier. Fronçant les sourcils et la colère battant à mes tempes, j’essuie rageusement ma main sur mon sweat noir, puis sors un paquet de mouchoirs pour me nettoyer rapidement la bouche. Quelle plaie. J’ai la tête qui tourne légèrement, mais je m’oblige à recouvrer mes esprits sans attendre, parce qu’il n’est pas question que j’affiche ma vulnérabilité. Au lieu d’être au Colisée, j’aurais pu me reposer dans ma chambre, mais non, la sortie est obligatoire pour tous, et je suis sûr et certain que si j’avais demandé à Mlle Winstood de faire une exception, elle aurait pensé que je me foutais de sa gueule, que je n’étais pas vraiment malade, et m’aurait envoyé à Rome sans tarder. Pour moi qui adore l’histoire, c’est une aubaine, mais je ne suis évidemment pas dans de bonnes dispositions pour apprécier la sortie. Et ça aussi, ça me fait royalement chier. Comme Andrea, qui s’est permis de se nourrir de mon énergie. Il m’agace. Non, il m’emmerde. Tout m’emmerde, et encore plus la gamine qui se rapproche de moi. Putain de merde. Je n’ai aucune envie qu’elle se ramène et me parle, mais elle arrive avec ses gros sabots et me salue avec entrain. Rien que ça me fatigue déjà et m’énerve intérieurement.
Elle enchaîne en me disant qu’elle a envie de me tenir compagnie sous prétexte qu’elle m’a vu seul, et continue sur une question rhétorique, puis sur une vraie question. … Je rêve. Ou plutôt non, je cauchemarde. Comme si je n’envoyais pas de signaux assez clairs. On dirait Siofra. Mauvaise idée que de penser à elle, ça me donne des envies de meurtre. La colère pulse en moi, mais n’explose pas. Je la contiens très difficilement sans montrer mon effort, arborant à la place une expression de pur mépris. Ma froideur et ma condescendance ostensibles ne connaissent aucune limite, et je me contente de fusiller la gamine du regard, les yeux lançant des éclairs.


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LSGI

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par LSGI »

Naïs Envinyata
Fée, 17 ans, du 12 juillet


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Histoire

Je suis né, j’ai grandi et j’ai toujours vécu au Canada. J’ai parfois été aux États-Unis mais jamais très longtemps, j’y passais parfois mes vacances avec ma famille, ou bien, comme l’année dernière, des vacances avec mes amis. Nous devions nous faire passer pour des humains, c’était assez amusant, bien qu’inconfortable pour nos ailes. Pratiquement tous mes amis sont des fées, même si je fréquente aussi d’autres espèces. Je suis ami avec quelques elfes mais ils sont bien moins nombreux, de même avec les sorciers. J’ai fait toute ma scolarité dans une école de village, qui regroupe principalement des fées et des elfes, mais très peu de sorciers. D’après ce qu’on m’a dit ils ne sont venus dans nos cours que parce qu’il n’y avait pas d’école de sorciers à proximité. Toutefois, je connais également des humains, puisque mon père travaille dans leur monde. Il est assez haut placé dans une entreprise qui a pour but de rendre la vie plus bio et moins polluante. Il est très investi dans son travail, il passe d’ailleurs la majorité de son temps à travailler, car pour lui il n’y a rien de plus important que sauver notre planète. Une notion qu’il nous a inculquée très tôt, à mes frères et sœurs et moi-même. Nous sommes une fratrie assez grande, avec des âges plutôt éloignés. J’ai une grande sœur de 321 ans mon aînée, trois grands frères qui ont entre 240 et 180 ans de plus que moi, une autre sœur qui est née 50 ans avant moi, puis une dernière sœur qui est née il y a 2 ans, une surprise pour tout le monde puisque les écarts dans nos âges sont habituellement bien supérieurs à 15 années.


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Je n’ai que 17 ans, j’ai eu une vie très agréable pour le moment, très joyeuse et calme, banale même. Je n’ai jamais connu d’événement particulièrement difficile, mis à part la mort de mes grands-parents paternels qui ont été emportés par l’âge, mais c’est le cycle de la vie. J’ai grandi entre un village de fées et le monde humain. J’aime les deux, j’apprécie les grandes villes humaines, avec tous ces bruits et toute cette agitation, et j’apprécie le village des fées avec le chant des animaux, le bruissement des ailes et les odeurs de nature. Le village des fées n’est toutefois pas coupé du monde, nous avons l’électricité, la télé et toutes les nouvelles inventions humaines. Plusieurs d’entre nous travaillent d’ailleurs dans le monde humain, tout comme mon père. Mais ils doivent parfois tourner, parce que les fées vivent bien plus longtemps que les humains, et vieillissent donc bien plus lentement, donc nous ne pouvons pas rester au même poste éternellement chez les humains, ou ils se douteraient de quelque chose. Je pense qu’un jour j’y travaillerai également, bien que je ne sois pas certain d’entrer dans la même entreprise que mon père. Je voudrais plutôt partir dans le domaine de la guérison, mais pas seulement physique. Peut-être est-ce parce que je suis une fée, mais je n’apprécie pas de voir quelqu’un aller mal, j’ai instinctivement l’envie de l’aider. Ça ne signifie pas que je désire le faire envers et contre tout, si la personne ne désire pas mon aide, n’en a pas besoin, ou autre, alors je n’insiste pas. J’aide ceux qui l’acceptent, ou je soutiens ceux qui l’acceptent. Je ne veux forcer personne à rien. C’est juste que ça m’attriste de voir des personnes souffrir. Je sais que c’est la vie, que certains ont un passé trop difficile ou des traumatismes, mais je pense qu’il est toujours possible de s’en sortir si la personne en a envie. Et dans ce cas-là je serai là pour lui tendre la main. Ma sœur dit que je pourrais devenir psychologue, que ça me permettrait d’aider les gens au niveau mental, et qu’ainsi j’accueillerais tous ceux qui désirent être aidés. Cette idée me plaît, bien que je ne me fasse pas vraiment à l’idée de demander de l’argent en échange d’une aide que je trouve normale. J’ai encore le temps d’y penser de toute façon, peut-être que je choisirai de travailler dans un village de fées finalement, ou peut-être que je changerai totalement de voie, je suis encore jeune.
Ma plus vieille sœur ainsi que l’un de mes frères vivent avec nous au village, nous étant mes parents, ma très jeune sœur et moi. J’aime beaucoup l’ambiance familiale. J’aime beaucoup ma famille. Nous sommes plutôt soudés, dans la compréhension, dans l’écoute. Mes autres frères et sœur sont dispatchés dans le monde, mais reviennent pour la nouvelle année. C’est notre moment de réunion, sans compter les anniversaires que nous fêtons en visio avec les absents et les nombreux coups de téléphone. Nous nous entendons tous, il n’y a aucune dissension, tout comme dans le village d’ailleurs, qui est plutôt calme et joyeux. Tout le monde se connaît – même juste de vue – et tout le monde est toujours prêt à prêter main forte. Nous organisons régulièrement de grandes soirées dans une grande pièce chauffée qui nous sert pour les rassemblements, et nous jouons de la musique, nous dansons, nous rions… J’aime danser mais je préfère jouer, j’ai d’ailleurs toujours mon harmonica dans ma poche – à laquelle j’ai jeté un sort qui me permet de la garder constamment d'une propreté impeccable malgré le fait qu’elle passe son temps dans ma poche, même quand je pars en forêt et finis dans la neige – et je la sors dès que l’occasion se présente. Je pratique également le piano, et j’adore tout autant, mais je n’en ai pas toujours à disposition. Quoi qu’il en soit, notre village est un endroit merveilleux et très heureux. Je sais que ce n’est pas le cas partout, je sais que notre nature compte pour beaucoup, je le vois bien simplement quand je me rends dans les villes humaines, bien plus grandes et moins chaleureuses – même si certains villages humains me rappellent fortement mon village. Quand j’ai raconté ma vie aux sorciers, alors qu’ils venaient tout juste d’arriver, lorsque j’étais âgé de 12 ans, ils ont ouvert de grands yeux comme si je vivais dans un monde… féérique, selon leurs propres mots. Et c’est le cas, c’est un monde féérique mais réel, les films humains ne se trompent pas tous concernant la bonté de notre espèce.


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Il y a quelques mois l’entreprise de mon père a décidé de s’étendre, et il a été décidé qu’elle s’implanterait en Angleterre. Mon père a été chargé de sa direction, c’est pourquoi, il y a une semaine, nous avons déménagé pour l’Angleterre. Je n’avais jamais mis les pieds ici, c’est très différent, et ce ne sont pas les mêmes températures. Mais j’aime découvrir les nouveaux paysages, les accents qui changent, les styles vestimentaires également, même les immeubles et les maisons sont différents, c’est une nouvelle culture, intrigante, que j’ai hâte de réellement découvrir.
Nous avons trouvé une maison à Londres, parmi les humains, et il était donc difficile pour moi d’être scolarisé dans un village fées, comme je l’étais chez nous. C’est pourquoi mon père m’a placé à Ravenswood School, pour que je puisse continuer mon apprentissage de la magie et que je ne sois pas forcé de dissimuler ma nature à des gens qui peuvent potentiellement devenir des amis – ce qui serait arrivé dans une école humaine. Je suis plutôt heureux d’y aller, j’ai envie de rencontrer de nouvelles personnes, de tisser des liens si possible, et de continuer à apprendre. Je maîtrise plutôt bien mes pouvoirs puisque nous pratiquions beaucoup, aussi bien à l’école qu’à la maison, mais il me reste encore beaucoup à apprendre, le contrôle ne fait pas tout. De plus, le domaine a l’air agréable, d’après ce que mon père m’en a raconté, il s’agit d’un immense château entouré d’une forêt. Ce n’est pas une surprise si je dis que j’aime la nature, donc je suis heureux de savoir que je n’en serai pas coupé.


Caractère

Naïs est de nature très calme, il est posé et ne s’énerve jamais – il ne s’est d’ailleurs jamais énervé de toute sa vie. Très patient et très à l’écoute, attentif aux besoins des autres, il a un grand désir d’être utile et d’apporter son aide à quiconque en aurait la nécessité, il se propose spontanément mais n’insiste jamais, il n’est pas intrusif ni forceur, il ne veut déranger personne, simplement aider de son mieux. Ni prétentieux ni ambitieux, Naïs a des désirs simples et se contente de peu. Il n’attend jamais rien des autres, il prend ce qu’on lui donne. Il a le sourire facile, le rire également, toujours bienveillant. Il n’est pas timide, il est même sociable, même s’il n’est pas le genre à se mettre en avant ou beaucoup parler, il apprécie toujours une bonne conversation.


Physique

Naïs mesure 1m73, il est en bonne santé et pratique beaucoup de sport, ce qui lui a permis de développer des muscles solides, bien que pas totalement dessinés. Rouquin aux yeux couleur noisette et à la peau claire qui prend des coups de soleil. Ses ailes sont assez grandes, translucides mais veinées de bleu avec des reflets verts lorsque la lumière passe au travers.


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LSGI

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par LSGI »

Sorti beaucoup plus tôt que prévu mais j'ai été prise d'inspiration et il était rapide à écrire, j'espère que ça ira :D
naji2807

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par naji2807 »

Super, la fiche est très bien, je valide !
LSGI

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par LSGI »

Texte à caractère explicite


Abriel Serigala
Loup-garou, 16 ans, né le 23 avril


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Histoire

Je suis un loup ! Avec une meute et tout ! Enfin, presque. Ça a changé il n’y a pas si longtemps que ça, parce que mes parents m’ont envoyé ici, dans cette grande école, à Ravenswood, avec plein d’autres créatures. J’ai hâte ! J’aime bien les gens, tout le monde, sauf que les gens trop intimidants, trop dominants, trop effrayants, me font peur. Je suis rapidement intimidé… Mais ce n’est pas comme si je ne les aimais pas, c’est plutôt qu’ils m’effraient et que je suis un loup soumis, donc autant les éviter pour ne mettre personne mal à l’aise ! En plus, maintenant que je suis séparé de ma meute, je ne sais pas trop ce que je vais faire… Mes parents m’ont dit que c’était pour mon bien, parce que la vie dans la meute ne se passait pas bien… Et ils avaient peur pour moi. Et je ne veux pas les inquiéter ! J’ai vu ma mère pleurer et ça ne m’a pas plu. Mes deux parents sont des loups, et d’ailleurs je crois que notre meute n’est constituée que de loups, il y a eu un humain une fois… mais ça ne s’est pas bien terminé, je crois que l’alpha ne l’a même pas laissé s’accoupler avec la louve qui l’avait revendiqué… L’alpha n’aime pas vraiment les gens extérieurs à la meute… ni les non-loups… L’alpha est un peu dur… Mais je ne sais pas si j’ai le droit de dire ça, parce que c’est l’alpha quand même, et je ne veux pas dire du mal de l’alpha, surtout que c’est le frère de ma mère… Ce qui fait de moi le neveu de l’alpha. Je ne suis pas sûr que ça change grand-chose. Ma mère n’a pas vraiment droit à un traitement de faveur, il me semble.


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Si je dois reprendre du début, tout a commencé alors que j’étais trop petit pour m’en souvenir, mais je le sais parce qu’on me l’a raconté. Mes parents étaient dans une meute dont l’alpha était très dur et apparemment sadique, mais vieillissant. Les autres loups dominants attendaient qu’il soit suffisamment vieux pour le renverser. Sauf que plus ils attendaient et plus ils voyaient le fils de l’alpha devenir comme son père. Quand ce loup a eu 17 ans il était clairement destiné à devenir le même type d’alpha que son géniteur, donc mon oncle – le frère de ma mère – s’est dit qu’il était temps d’agir, avant que le jeune loup ne gagne trop de puissance, et il a défié le vieil alpha. Ce dernier est mort. Mon oncle est devenu le nouvel alpha. Tout le monde était content… sauf le fils de l’alpha précédent, évidemment ! Il désirait se venger mais il n’était pas encore suffisamment puissant… Donc il s’en est pris à un être vulnérable, un être qui semblait compter pour mon oncle… Brivael. Mon frère. Dont j’ai vraiment très peu de souvenirs. J’avais 4 ans à ce moment-là. Je me souviens vaguement d’un sourire, d’une odeur… Oui, une odeur surtout. Je me souviens qu’il sentait la forêt, la mousse, mais quelque chose de chaud, de réconfortant, avec sur la fin une note plus fraiche, comme un courant d’air… Pas facile de décrire une odeur avec des mots ! On va dire qu’il sentait bon ! J’aimais bien jouer avec lui je crois, et je crois vraiment me souvenir de son rire… et qu’il avait les cheveux bouclés, comme moi ! Ça je m’en souviens bien ! Et puis il m’appelait « Abi », mon surnom que j’ai conservé encore aujourd’hui ! Ma mère dit que c’est parce que quand il était petit mon frère trouvait que dire « Abriel » était trop compliqué, alors il a raccourci à « Abi ». J’aime bien ! Je trouve que ça me correspond bien ! Je n’ai pas beaucoup plus de souvenirs de lui, je sais juste qu’un jour il était là et le lendemain il n’était plus là. Mes parents m’ont raconté que c’est parce que le fils de l’ancien alpha l’avait emmené, juste lui, parce qu’il était le premier neveu de mon oncle, qui n’avait pas d’enfant et n’en a d’ailleurs toujours pas. Je ne suis toujours pas sûr de comprendre pourquoi… Il a peut-être cru se venger, prendre son neveu puisque mon oncle lui avait pris son père… Je ne vois pas vraiment l’équivalence, surtout que notre oncle n’est pas quelqu’un d’aimant, mais j’imagine que le jeune loup n’a pas réfléchi, il n’avait que 17 ans… Un an de plus que moi aujourd’hui ! Et je ne suis clairement pas le plus intelligent, je sens mes hormones faire n’importe quoi et on me dit souvent que je suis trop « naïf ». Je doute que le fils de l’ancien alpha ait été naïf, mais il n’a pas dû beaucoup réfléchir non plus. En tout cas, j’ai été très triste quand Brivael a disparu… Je me suis senti seul je crois… Je ne sais plus trop en vrai hein, c’est ma mère qui m’a raconté ça ! Je sais juste que quand je pense à lui ce n’est pas très agréable, alors j’évite de trop y penser. Mes parents y pensent souvent eux, je vois souvent ma mère pleurer et mon père lui dire que ça ne sert à rien, qu’il est perdu et ne reviendra jamais, qu’il faut passer à autre chose… Pourtant, chaque fois qu’il dit ça ils se mettent à évoquer des souvenirs, et la fois suivante c’est la même chose. Bri, c’est comme ça que je l’appelais de mon côté, incapable que j’étais de dire son prénom en entier, était un loup bêta, comme mes parents. Du coup, je ne comprends pas trop pourquoi je suis né soumis moi. Ça ne me dérange pas hein ! Mais je m’interroge quand même. Enfin, un peu. Un tout petit peu. Bon, je m’interrogeais surtout quand j’étais petit ! Maintenant c’est bien ancré, c’est comme ça alors inutile de m’embêter ! Je baisse les yeux face aux plus dominants, je présente ma gorge ou mon ventre, je ne grogne jamais, et je ne dis jamais non ! Quand un dominant exige, je lui obéis, comme un bon loup soumis ! Même quand ça ne me plaît pas spécialement, ce n’est pas grave, ce n’est pas mon envie qui compte, je dois satisfaire les loups plus dominants que moi ! Je ne sais pas trop ce que ça donnerait avec d’autres espèces ou des humains… Je me demande… Mais en vrai, s’ils sont plus dominants que moi, peu importe l’espèce, je dois leur obéir ! Je ne suis pas capable de tenir tête à qui que ce soit de toute manière, et je n’en ai pas envie ! Je veux juste faire plaisir et être un bon soumis. Alors je pense que si quelqu’un me donne un ordre à l’école je lui obéirai. C’est dans ma nature ! Après, je dis ça, mais je n’ai encore jamais rencontré des gens appartenant aux autres espèces. J’ai hâte ! La meute est assez recluse, elle vit entre elle, mon oncle n’aime pas spécialement les humains – comme je le disais plus haut – ni même les autres espèces, il préfère qu’on reste entre nous et qu’on ne se fasse pas remarquer. Je n’ai donc jamais quitté la meute. C’est un loup bêta qui s’occupait de nous faire la classe, il arrivait à nous tenir quand nous étions petits – dans mon cas il me tient toujours ! – mais aujourd’hui c’est plus difficile, surtout qu’il est tout seul. Soit on fait cours dehors – ce qui arrive le plus souvent – soit on fait cours dans son salon – quand il pleut ou qu’il fait trop froid, ou que les autres ont envie – et je sais qu’il n’aime pas ça, principalement parce que les autres aiment bien chahuter et casser des trucs. Je me sens désolé pour lui, parce qu’il n’a pas de chance, il n’a rien demandé, il s’occupe de nous parce que mon oncle lui a dit de le faire… Alors, quand les autres partent, je reste avec lui et je l’aide à ranger et nettoyer. Parfois je fais plus aussi. Il est souvent agacé et tendu après la journée, alors il me demande de le détendre. Je n’ai pas toujours envie, mais puisqu’il est plus dominant que moi je lui obéis. Il ne me demandait pas ça avant, il n’a commencé qu’il y a deux ans, quand j’avais tout juste eu 14 ans, le lendemain de mon anniversaire je crois. C’est la première fois qu’il a baissé son pantalon et m’a demandé de m’agenouiller. Je n’avais pas le droit de le regarder dans les yeux, pas le droit de lever la tête, pas le droit de gémir, pas le droit d’utiliser mes dents. Je devais bien les couvrir de mes lèvres et utiliser ma langue. C’est ce que j’ai fait. Mais ce n’était pas si facile. J’ai failli m’étouffer. Parce que c’était trop gros. Et ensuite parce que je ne m’attendais pas à une telle quantité. Mais j’ai réussi ! Il était tout détendu ensuite et m’a dit que j’étais un bon garçon, alors j’étais content. Aujourd’hui je suis bien plus doué ! Je sais bien respirer, bien détendre ma gorge, bien utiliser ma langue, on me dit souvent que je suis un bon soumis ! Et j’aime être un bon soumis. Même si parfois j’ai mal à la mâchoire, ou bien je n’ai pas très envie, il faut que je sois un bon loup soumis, alors je le fais quand même ! On me demande aussi d’autres choses, des fois je dois utiliser mes mains, des fois je dois me détendre et me laisser faire… De plus en plus, d’ailleurs. Surtout avec les loups de mon âge ou ceux qui ont juste quelques années de plus que moi. Les loups plus âgés – comme mon professeur, la nourrice, le guetteur et le troisième de meute – n’utilisent généralement que mes mains et ma bouche, alors que ceux qui sont plus proches de mon âge préfèrent mes fesses. Je ne sais pas trop pourquoi. Mais tous disent que je suis un bon soumis ! Un bon petit loup qui se laisse faire comme il faut. Ça veut dire que j’ai ma place dans la meute, donc on ne devrait pas m’en renvoyer normalement… parce que j’ai peur de ça, un petit peu, je ne veux pas devoir quitter la meute, je ne veux pas me retrouver tout seul… Et pourtant, mes parents viennent de m’envoyer dans cette école, loin de ma meute. Et en vrai j’ai hâte ! Je suis content ! Mais je suis quand même loin des miens, donc c’est bizarre. Mes parents ont pris cette décision il y a quelques mois déjà, mais ils n’avaient pas suffisamment d’argent. Ils ont beaucoup travaillé pour économiser plus et se sont servi de ça pour m’envoyer ici. C’est parce qu’un jour mon père m’a vu avec Emik. C’est un loup qui a deux ans de plus que moi, il est super grand et super fort, un loup dominant qui fait déjà peur à certains loups plus âgés. Je l’aime bien moi. Il est brusque et violent mais ça me plaît ! Sauf quand je n’en ai pas très envie… Parfois je suis très fatigué, parce qu’Emik n’est pas le seul qui aime bien mes petites fesses, donc parfois j’aimerais bien aller me coucher et me reposer. Mais Emik n’est pas toujours d’accord, parfois il gronde et m’ordonne de me déshabiller. Alors je le fais, parce que quand un loup gronde je n’ai pas le choix, je ne suis qu’un loup soumis, mon loup tremble en moi et baisse les oreilles, les yeux et la queue, laissant le loup dominant faire ce qu’il désire. Quand on finit Emik a souvent un soupir que je reconnais bien, un soupir de satisfaction, et il caresse ma tête, donc ça veut dire que j’ai bien fait ! Et ça me rend content. Mais mon père n’était pas d’accord, quand il a vu Emik dans mon dos, ses mains sur moi, son membre en moi, il s’est changé. Il s’est transformé directement et a repoussé Emik… Ce qui n’était pas une bonne idée… Emik était très en colère ! Il s’est presque transformé mais mon oncle est arrivé à ce moment-là. Alors, il ne s’est rien passé. Je crois que mon père et mon oncle se sont disputés fort, mais à la fin mon oncle a dit quelque chose comme « c’est moi l’alpha » et le débat s’est arrêté. J’ai revu Emik le lendemain et il a repris là où il avait été arrêté. C’est à partir de là que mes parents se sont mis à économiser.


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Me voilà donc en route pour Ravenswood ! J’ai quitté mes parents ce matin, ils étaient tristes mais soulagés, et moi j’étais impatient, un peu triste et content ! Je ne sais même pas si mon oncle a accepté… En fait, quand j’ai posé la question, ma mère m’a dit de ne pas m’en faire, que tout était réglé, que je n’avais qu’à partir ! Je lui ai obéi. Je me demande si j’aurais dû dire au revoir à Emik… Peut-être… Je ne sais pas… Et les autres ? Je n’ai dit au revoir à personne, mes parents disaient que je n’avais pas le temps. J’ai pris mon sac et je suis parti. Je pense qu’ils vont quand même me manquer, parce que je n’ai jamais été séparé d’eux, mais je vais quand même tout faire pour apprécier ma nouvelle école ! Après tout, c’est une chance que je puisse y aller !


Caractère

Abi est un petit loup soumis joyeux. Il est généralement de bonne, voire d’excellente, humeur. Il est très positif, voit toujours le bon côté des choses, comme si son esprit ne pouvait pas admettre le penchant négatif. Il trouve qu’il a une vie joyeuse, et ce malgré des faits qui auraient pu le traumatiser, il ne l’est pas, il est même heureux dans sa vie. Il est facilement intimidé et ne s’approche pas de ceux qui lui font peur, à moins qu’il ait la preuve qu’ils ne sont pas méchants. Il fait confiance très facilement, est très naïf et pas rancunier du tout. Il n’est pas susceptible et peut rigoler de pratiquement tout. De nature assez sociable il va facilement vers les autres et peut parler de tout et de rien. Il a tendance à être plutôt tactile et à bondir sous le coup de l’excitation. Il est joueur mais pas mauvais perdant. Il déborde d’énergie. Son loup est à son image, tous les deux sont aussi très câlins et cherchent l’approbation de ceux qu’ils estiment plus dominants. Ils sont des animaux sociables, n’aiment pas la solitude et n’aiment pas spécialement le silence – sauf lorsque le loup chasse ou joue. En soi, ils sont la joie de vivre éclatante d’énergie.


Physique

Abi humain mesure 1m69, n’est pas épais et possède une cicatrice sur la fesse droite : une trace de griffes d’un jeune loup pris dans l’action, et une cicatrice sur la nuque : trace des crocs d’Emik qui était, lui aussi, pris dans l’action.
Son loup n’est pas très gros, sa fourrure tire sur le roux et ses yeux sont d’un bleu glacé, presque blanc.


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LSGI

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par LSGI »

Pas prévu non plus mais j'étais inspirée :D Désolée pour le dernier gif de mauvaise qualité mais il correspondait trop à Abi pour que je ne le mette pas x)
naji2807

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par naji2807 »

Oh Abi!!! Le pauvre quand même... Mais j'aime beaucoup et je valide aussi !
Yumeko

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par Yumeko »

Siofra Sullivan
Irlando-britannique ǀ 16 ans ǀ 161 cm ǀ Elfe ǀ Rayon de soleil ǀ Elias
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What a wonderful world

Cette sortie au Colisée est une bonne idée. Je trouve cela chouette. Et à la nuit tombée, cela donne une dimension différente. Enfin je l'imagine car je n'ai jamais visité cet endroit de ma vie. En dehors du Royaume-Uni, je ne suis jamais sortie du territoire même pour les vacances. Avec papa et maman, on ne va jamais très loin. Ils nous arrivent de descendre jusqu'à la République d'Irlande mais cela n'arrive pas souvent non plus. En général, je passe mes vacances chez moi ou je vais rendre visite à ma famille et y passer quelques jours. A la maison, je trouve toujours de quoi m'occuper pour ne pas m'ennuyer. Si je m'ennuie, je vais rendre visite à Micah car il n'habite pas loin. C'est bien car je peux y aller à pieds. J'adore passer du temps en sa compagnie et c'est vrai, je n'aime pas être seule trop longtemps. Parfois, je fais des activités avec papa ou maman. Il m'arrive de me glisser dans l'atelier de papa pour le regarder travailler ou découvrir sur quoi porte son projet, la commande d'un client. Il y a toujours cette odeur de bois et j'aime bien cette odeur. Elle est liée à lui. J'apprécie de regarder comment il travaille le bois, les gestes fluides avec les outils, les machines, les matériaux. Cela semble facile quand on l'observe. Il est doué avec ses mains. Avec maman, j'aime bien la regarder danser ou partager un moment avec elle. Comme elle est professeure de danse irlandaise, elle prend toujours un temps pour danser avec moi. Elle sait que je prends plaisir à cette activité, à apprendre une nouvelle chorégraphie, à travailler en sa compagnie, à suivre les mouvements et le rythme. Quand je rentre à la maison, elle peut me montrer sur quoi elle s'est concentrée, sur les pas et j'aime les reproduire à mon tour. Je le ferai dans quelques semaines quand je reviendrai chez moi.
Ce soir, j'ai envie de passer du temps en compagnie de Ghrian, de passer quelques heures avec lui s'il me l'est permis. Et même ce qui est écrit dans ce mail n'entache pas ma bonne humeur coutumière. Je continue de sourire et de sautiller, pleine d'énergie même à cette heure-ci. Je veux profiter de ce moment et visiter le Colisée. C'est quand même génial de pouvoir le faire. Ce n'est pas donné à tout le monde, je me sens chanceuse. Après quelques instants à contempler les lieux, je me fais la réflexion que c'est bien mieux en vrai. C'est plus impressionnant qu'en photo ou en vidéo. Je m'en rends bien compte. Dire qu'il y a des millions de personnes qui sont venus avant moi et depuis très longtemps. Cet endroit est tellement vieux et pourtant il est encore là. Avec l'histoire, cela aurait pu être autrement. Il aurait pu y avoir un grand tremblement de terre ou les guerres humaines successives l'auraient détruites. Mais il n'en est rien. Il est toujours là, debout même si certains endroits ne le sont plus. C'est dommage même si j'ai déjà pu voir des simulations en 3D. Cela permet de se faire une idée plus précise de l'édifice à cette époque. Je trouve cela intéressant mais cela l'est plus encore de se tenir là où je suis.
Je cherche Ghrian parmi la foule d'élèves et j'essaye de le repérer. Il me faut quelques instants pour le faire mais j'y parviens et je suis encore plus contente. Je salue mes cousins et Bastian et je m'éclipse pour le retrouver. Plus je m'approche de lui et plus je me sens heureuse. Je me sens pousser des ailes même si je ne suis pas devenue une fée comme maman ou mes cousins. Je me sens légère comme si j'allais décoller du sol. Je n'irai jamais très haut à moins d'utiliser la magie pour y parvenir ou me faire soulever du sol par Micah. C'est déjà arrivé plusieurs fois et j'aime bien, c'est agréable. Souvent, je ris et j'ouvre les bras. Mon cousin préfère que je m'accroche car il a peur que je tombe. Du coup, il ne vole pas très haut. Je ne sais pas pourquoi mais je n'ai pas peur. Et puis, j'ai une confiance aveugle en lui. Jamais, il ne me ferait tomber, ni du mal. J'avance donc légère jusqu'à Ghrian. J'arrive à la surprendre ou lui faire peur, je ne sais pas bien car il sursaute. Pourtant, c'est difficile je pense car il a une ouïe très développée. Sauf qu'il y a trop de bruits pour tous les isoler... C'est peut-être ça. D'ailleurs, il a beaucoup de sens très développé comme je l'ai appris en cours. Sa vue et son odorat le sont tout autant. Il doit donc pouvoir me voir arriver de très loin et même me sentir. Je me demande ce qu'il sent chez moi. Le chocolat ? Cette pensée me fait sourire autant qu'elle m'amuse. Cela serait drôle. Sa tête se tourne et ses yeux rencontrent les miens. Mon regard est joyeux et le sien écarquillé, surpris. Je le salue et entame la conversation, heureuse à cet instant. Je l'interroge sur son humeur concernant le Colisée. L'endroit lui plait-il ? Je me le demande sincèrement.
Ce soir, j'ai pensé à lui même si beaucoup de mes pensées sont tournées vers sa personne. Peut-être qu'un jour même mes rêves le seront aussi. Je suis sûre que cela serait de jolis rêves. Je fouille dans mon sac pour y attraper l'une de mes barres chocolatées. J'ai envie de lui en donner une. J'ai pensé à lui en me remémorant l'une de nos conversations précédentes. Je me rappelle, j'avais une barre au chocolat au lait et il m'avait avoué préférer le chocolat noir même si nous avons partagé la mienne. Je m'en suis souvenue et j'ai fait attention ce soir quand je lui ai pris la sienne. Je n'en ai pas beaucoup car je préfère le chocolat au lait plus sucré et plus onctueux. Je lui tends la nourriture en lui précisant sa nature. Son absence de réaction me surprend. Il me regarde sans rien dire pourtant je suis sûre de ne pas m'être trompée. J'ai une bonne mémoire et quand elle le concerne, encore plus. Je fais attention à tout ce que j'apprends sur lui. Parce que j'ai très envie de le connaitre mieux, bien mieux. Je ne sais pas grand chose, seulement des petits détails comme sa préférence pour le chocolat noir ou son chanteur préféré Michaël Jackson. Son regard finit par osciller entre la barre chocolatée et moi comme un spectateur regardant une partie de ping-pong ou de tennis. Cette pensée m'amuse et je ris avec légèreté de cette comparaison.
Puis il finit par me répondre, entendant sa voix et cet accent brésilien qui me plait de plus en plus d'entendre. J'aime bien comment certaines syllabes se prononcent avec lui. Il ne parle pas beaucoup, il va toujours à l'essentiel contrairement à moi. Je suis bavarde et j'aime bien discuter.
- Je t'en prie, cela me fait très plaisir. L'endroit te plait ? C'est fabuleux d'être ici, tu ne trouves pas ? Je ne suis pas déçue, au contraire, c'est encore mieux en vrai. Et faire cette visite de nuit, je ne sais pas... ça confère une atmosphère particulière au lieu. Je suis sûre que si nous avions fait cela en journée, cela n'aurait pas été pareil. Et tout le monde n'aurait pas pu venir, cela aurait été dommage.
Il tend sa main et il prend avec précaution la barre. Ses doigts frôlent les miens et je sens un frisson parcourir ma peau. La sensation est particulière surtout que je n'ai pas froid. Elle est surtout loin d'être désagréable... c'est la première fois que cela m'arrive.
- C'est drôle, murmuré-je à moi-même.
Ghrian me surprend en retirant une partie de l'emballage pour mordre directement dedans comme s'il avait faim ou plutôt une envie soudaine de chocolat. Je ris à nouveau en l'observant faire. J'aime bien observer ses réactions même s'il n'est pas très expressif. J'essaye de les capter et de les deviner. Il hoche la tête et je crois qu'il apprécie beaucoup. Cela me fait très plaisir et un grand sourire apparait sur mon visage. Son envie est communicative. Même si je n'ai pas faim, le chocolat reste une histoire de gourmandise. Cela fait partie de mes péchés mignons, je ne résiste pas à du chocolat, j'en suis incapable. Je cherche le mien et je finis par mettre la main dessus.
- Je suis contente que tu apprécies autant. Tu me donnes envie de faire pareil.
Toute guillerette, j'ouvre l'emballage et je croque un bout avec gourmandise.
Yumeko

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par Yumeko »

Roxane Martin
Française│17 ans│173 cm│ Sorcière │Contrôle perpétuel│ Qwill

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The Skye Boat Song

J'ai grandi en dehors du monde, loin des sociétés humaines et surnaturelles. Ma vie se situait dans une toute petite partie de la terre, un endroit limité et étriqué. Elle se résumait à mon ancien clan, à mon ancien village où il y avait des arbres à perte de vue. Ma vision était similaire car je ne connaissais rien d'autre. Si j'étais restée, elle continuerait à être comme telle. Elle aurait dû l'être mais les évènements ont changé cela. Si je ne connaissais pas le monde des humains et c'est encore vrai aujourd'hui, celui des surnaturels, c'est autre chose. Je côtoyais qu'une infime partie qui les composent. Seulement les membres du clan Sapphiros mais pas tous. Mes contacts étaient limités aux seules sorcières et non aux sorciers. Ils ne vivaient pas avec nous. J'ai toujours connu cette séparation et elle est tellement ancrée qu'elle ne disparaitra jamais. J'ai été éduquée d'une certaine façon, aux antipodes de la plupart des élèves je pense. Il suffit de les observer, de les voir interagir pour s'en rendre d'autant plus compte. Pourtant, j'ai toujours eu cette impression de décalage, d'être différente, de penser autrement. Je ne sais pas pourquoi car j'ai passé presque toute ma vie avec ces femmes. Elles ont été un modèle. Un modèle dont je n'ai pas respecté leurs principes. Aujourd'hui pas plus qu'hier, ni demain. J'aurais pu être cette même femme, j'aurais pu le devenir, j'aurais dû le devenir. C'était leur choix, leur envie, leur idée, leur état d'esprit, leur façon de penser. Mais il n'en est rien. Je n'existe plus à leurs yeux. Disparue et morte.
Je ne suis pas sociable, je reste solitaire la plupart du temps même si mes échanges sont plus nombreux. Plus nombreux car je m'entraine avec deux voire trois personnes. Je côtoie Andrea et Kholer presque chaque jour. Mia parfois. Mais cela ne veut pas dire être proche d'eux, être amis. Cela ne sera jamais le cas, cela n'arrivera jamais. Je ne m'investie dans aucune relation. Ils ne savent rien de moi comme je ne sais rien d'eux. Je ne veux rien leur révéler et j'en fais autant avec eux. Ce n'est pas différent avec d'autres élèves qui chercheraient à m'approcher, à essayer de nouer un contact. Cela n'arrivera pas non plus. Il m'est impossible de changer, d'être différente. Mes habitudes sont bien trop ancrées en moi. Mon apprentissage, mon éducation, ma culture sont faits ainsi. Dix-sept ans à vivre comme cela dont il est impossible de se défaire. Dans le cas contraire, combien de temps me faudrait-il ? Autant de temps ? Cela veut dire un long moment, un temps où je ne serai plus ici depuis longtemps.
Qwil est un sorcier de mon âge puisque tous nos cours sont communs. Je le vois en cours même si aujourd'hui est la première fois où nous parlons ensemble. A force de suivre les cours, il devient facile de repérer les autres élèves surtout quand ils ont le même âge que le sien et issus d'une espèce aux pouvoirs magiques. Certains visages me sont donc rapidement devenus familiers. Et sur chaque visage, je peux poser un nom. Sa présence réveille un peu mon pouvoir mais cela ne sera jamais aussi intense qu'avec Andrea. Là, il est bien plus facile de le contrôler afin qu'il ne s'échappe pas, ni ne touche Qwil ou toute autre personne. Je ne le souhaite en aucun cas. Mais je n'éprouve rien en sa présence, ni sentiment négatif, ni positif. Simplement neutre. J'essaye de faire un effort, de poursuivre la conversation, de ne pas la laisser mourir. Je n'en ai pas l'habitude. C'est une nouveauté, une première. J'écoute ses explications au sujet du plan et de son absence de but. Cela nous fait un point commun, j'en déduis. Il sourit et me questionne, assez expressif.
- Je n'avais aucun chemin en tête. J'étais dans l'observation des lieux de ce point de vue.
Il me fait remarquer ma solitude et s'interroge sur cette raison de manière impromptue. Cela ne provoque rien en moi, aucun sentiment, aucune émotion. Je ne suis pas timide même si je donne cette impression. Je ne parle pas beaucoup, je ne suis pas bavarde mais si je dois m'exprimer je le fais. Cela n'arrive pas souvent parce qu'il s'agit de mon éducation et de mon tempérament. Quant aux gens, ils m'indiffèrent, ils ne me touchent pas. Encore une fois, mon passé m'a construit de cette façon et je ne peux défaire ce qui a été fait. Je ne serai jamais différente ou sinon comment pourrais-je changer ? Me comporter différemment ? Cela ne pourrait arriver du jour au lendemain, c'est impossible.
- Je ne suis pas timide, je suis peu loquace. Ni l'un, ni l'autre. Les gens me laissent indifférente.
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Message par Yumeko »

Myra Del Aguila
Cubaine ǀ 16 ans ǀ 157 cm ǀ Dhampire ǀ Danseuse sous le soleil ǀ Tadji
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La isla bonita

En réalité, je n'ai pas le droit de me plaindre. Je suis bien plus heureuse que beaucoup de personnes. Mes parents ne sont pas présents mais ils m'ont offert la vie. Et je la partage depuis ma naissance avec mi abuelo et Zyanya. Leur présence et leur amour représentent tout pour moi. Ils sont dans chacun des moments passés, présents et à venir. Je veux tout partager avec eux et le plus souvent possible. Comme ils sont loin actuellement, nous nous appelons tous les jours pour prendre de nos nouvelles, raconter nos journées même si c'est pour quelques minutes seulement. J'ai toujours quelque chose à leur dire sur un cours, une rencontre, une discussion avec un camarade de classe ou ma colocataire. Je ne veux pas qu'ils manquent quelque chose car ils sont loin de moi. Et j'aime aussi prendre de leur nouvelle, savoir comment ils vont, si la maison et la famille vont bien. Beaucoup de choses me manquent comme les repas de famille dominicaux, danser la salsa avec mi abuelo, déambuler dans la hacienda, rendre visite aux membres de ma famille. Même le soleil et la chaleur me manquent. Ici, la météo et le climat sont bien différents. Il y a moins d'ensoleillement et une température élevée. Même les odeurs sont différentes.
Tadji dit comprendre ce que je ressens et j'acquiesce doucement. Avec lui, nous avons des divergences d'opinion sur différents sujets mais pas sur la famille. Pour nous, elle revêt une grande importance. Il m'informe ne pas rentrer pour la Toussaint selon le souhaits de sa mère. En revanche, il rentrera en fin d'années pour passer Noël en famille. Je ne rentrerai pas non plus à la Toussaint. Pourtant, j'aurais aimé être présente pour El dia de los muertos, une fête importante et me tenant beaucoup à cœur. Les anglo-saxons fêtent halloween mais c'est très différent, et à Ravenswood, je ne sais pas si des festivités sont prévues. Mais je pourrais fêter Noël en famille et rentrer à Cuba pour cette période. Je profiterai encore plus de ma famille à ce moment là.
- Je ne rentrerai pas non plus pour la Toussaint même si j'aurais aimé être présente pour el dia de los muertos. Est-ce qu'il y a des festivités prévues pour halloween ? demandé-je curieuse. Mais je retournerai à Cuba pour fêter Noël en famille.
Tadji possède une grande confiance en lui. Il se qualifie de populaire et de beau même si ce n'est pas le terme employé. Parader semble lui plaire tout comme le mannequinat. Je ne suis pas vraiment étonnée puisque je le connais de mieux en mieux. Sa confiance en soi et son physique doivent sans doute être des qualités pour faire ce métier. Et les magazines et les podiums pourraient aimer l'idée de travailler avec un prince. Même si ce n'est qu'une supposition. Je me sens très loin de tout cela, très loin du monde des strass et des paillettes. Il ne m'attire pas même si j'y suis curieuse. Pas pour y vivre mais pour mieux le connaitre.
- Cela semble te correspondre.
Concernant les relations amoureuses ou non amoureuses pour lui, nos façons de voir les choses sont diamétralement opposées. Nous ne nous investissons pas de la même façon. Enfin, jusqu'ici, je ne peux pas dire m'être investie car je ne suis jamais sortie avec un garçon. Mais les sentiments amoureux sont importants à mes yeux tout comme la fidélité. Je veux connaitre quelqu'un en qui j'ai confiance et qui ne va pas voir ailleurs. Tadji ne s'attache pas, il va d'une fille à une autre. Cela ne lui pose aucun problème. Il ne veut pas se mettre en couple, il veut être libre de coucher avec qui il souhaite. Au moins, je connais sa réponse. Je ne peux donc lui reprocher son absence de franchise. Les règles si je peux appeler cela comme ça sont posées. Mais je ne peux m'imaginer dans une telle relation avec quelqu'un, c'est impossible.
- C'est vrai, on ne peut te le reprocher. Je ne peux simplement pas concevoir une telle relation pour moi. Ce n'est pas ce dont je souhaite.
Yumeko

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Finngard Evenson
Norvégien ǀ 27 ans ǀ 189 cm ǀ Sorcier ǀ La force tranquille ǀ Thimotheos
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Vor í Vaglaskógi

Thim m'explique qu'il essaye d'avoir un accès aux cuisines grâce à l'aide de Zinna. Je ne pourrais dire si cela marchera ou non. Mais je le lui souhaite surtout si cela lui manque. Après tout, il s'agit d'une passion et de sa formation professionnelle. Je peux comprendre ce besoin de pratiquer sa passion, je le fais moi-même. Au point d'avoir emporté ma guitare lors de mon voyage précédent. Elle a vu autant de pays que moi. Et je compte bien l'emmener à nouveau dans un avenir plus ou moins proche. J'ai joué et j'ai même chanté dans tous les endroits où je me suis rendu. J'en garde des souvenirs particuliers à chaque fois. J'ai joué pour des humains et des surnaturels dans des maisons, des villages, au milieu de la forêt comme du désert. Même si la langue peut être un obstacle à la communication, la musique permet de créer des liens plus ou moins forts.
La pâtisserie et plus vastement la cuisine norvégienne est quelque chose de simple. Il n'y a pas de grands plats élaborés comme dans certains pays. Même si elle se modernise avec de nouveaux cuisiniers ouvrant des restaurants parfois étoilés dans le pays. Je la préfère simple et authentique. Je ne cache pas qu'avec un bon coup de fourchette, je ne suis pas sûr d'être rassasié dans ce genre de lieu. Et puis, ça ne me ressemble pas, ce n'est pas mon style ces types de restaurant guindés. Par contre, ce qu'il me dit m'intéresse. Je suis curieux de le voir préparer un gâteau ou une pâtisserie typique de Norvège et y goûter.
- Je comprends quand on a une passion, on a envie de la pratiquer. Eh bien, je serai ravi de pouvoir en profiter. Bien sûr, je te donnerai mon avis. Ce sont plutôt des choses simples mais tu n'en trouveras pas des centaines. Par exemple, nous avons le Fyrstekake, une tarte aux amandes et à la cardamone ou le kransekake que tu pourrais traduire comme le gâteau aux anneaux. Après, tu retrouves les mêmes desserts dans toute la Scandinavie comme les fameux roulés à la cannelle.
Je ne suis pas sorti en dehors de Ravenswood une seule fois depuis mon arrivée. Cette école a tendance à nous isoler de l'extérieur. Même si d'un point de vue géographique, on l'est puisqu'elle se situe en plein milieu d'une forêt. En discutant avec Thim je me fais la réflexion que j'aimerai bien sortir un peu plus souvent ou faire une sortie comme celle prévu avec mes collègues. Je suis passé d'un extrême à l'autre. J'ai voyagé pendant des mois, me déplaçant d'un point à un autre très souvent et là, je reste dans un périmètre limité. Pour autant, jusqu'ici, cela me convient. C'est comme faire une pause. Je le sais également, elle ne durera pas. L'idée d'aller boire un verre dans un pub entre collègues me plait.
Mon collègue me confirme qui est Zinna et j'arrive donc à la situer même si je ne la connais pas beaucoup. Nous nous sommes simplement croisés et salués pour le moment.
- Je vois qui sait. Nous serons donc quatre. Oui, je suis seulement infirmier remplaçant, j'explique. Soit mon prédécesseur revient au cours de cette année et il reprend son poste. Soit ma mission se poursuit jusqu'à la fin de l'année scolaire et il y aura un nouvel infirmier titulaire à la rentrée prochaine. Dans tous les cas, je reprendrai mon voyage là où je l'ai mis en pause.
Techniquement, rien dans le règlement de l'école ne l'interdit mais il est vivement déconseillé de s'y baigner dès que les températures commencent à diminuer. Peu d'élèves le font, ils préfèrent utiliser la piscine en général. Moi-même, je le faisais peu souvent même si j'ai l'habitude des températures très froides. Me baigner n'est pas mon activité favorite. Je peux lui confirmer ma tolérance au froid car j'y ai été habitué tout petit. Dans les pays nordiques, c'est même culturel de laisser les bébés dans leur landau en extérieur parfois des heures. Thim souhaite m'écouter à l'occasion et m'interroge à ce sujet. Je n'ai pas de difficultés à jouer devant d'illustres inconnus comme j'ai pu le faire souvent ces dernières années. Ce n'est pas un talent que je garde pour moi spécialement même si la plupart du temps, je m'isole pour jouer.
- Les élèves ont tendance à mieux apprécier la piscine. Il y a de grandes chances, ayant été habitué depuis ma naissance au froid, j'y suis moins sensible. Combien es-tu prêt à débourser pour me voir en concert ? demandé-je avec un sourire en coin. Plus sérieusement, cela ne me dérange pas de partager ma musique surtout aux amateurs de vieux rock.
Yumeko

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Leigh Boleyn
Anglais ǀ 17 ans ǀ 175 cm ǀ Vampire ǀ Ex-futur soldat ǀ Scott
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Ho hey

Si je peux paraitre décontracté, je peux réagir à une situation rapidement. Les entrainements passés ont créé des habitudes profondément enracinées. Si une personne essayait par exemple de m'attaquer, il me serait facile de riposter. Sans arme. Je n'en ai pas sur moi, le règlement l'interdit. Je peux le comprendre. C'est une école, un lieu servant à l'instruction. Même si deux activités sportives s'y rapprochent qui sont l'escrime et le self-défense. Dans le premier cas, il y a de nombreuses règles à respecter sous peine d'être sanctionné. Dans le second, il s'agit d'apprendre à se défendre face à un agresseur potentiel. Ce n'est pas dans mes habitudes. Il m'a été enseigné de riposter, de rendre les dommages subis, d'en provoquer davantage jusqu'à remporter un combat. Cela n'a jamais été facile avec Ryodan. Il ne m'a jamais ménagé tout comme avec Ethel. Il n'avait aucune pitié. Je ne compte pas le nombre de fois où je me suis retrouvé avec des ecchymoses, des coupures ou toute autre blessure. Ma sœur le qualifiait d'impitoyable et je n'ai jamais pu lui donner tort. Cela ne m'a pas empêché d'éprouver des sentiments à son égard même s'ils n'auraient jamais été partagé.
Jusqu'ici, j'ai peu connu les problèmes soulevés par Scott. Je n'ai jamais été dans une institution scolaire humaine ou surnaturelle. Ravenswood représente donc une première expérience. Le fait d'avoir un odorat développé est autant une avantage qu'un inconvénient quand on est confronté à une odeur très forte. Elle peut éclipser toutes les autres au point d'en devenir très désagréable. Quand je me retrouve assis dans l'amphithéâtre au milieu de centaines d'élèves, je suis assailli par tout autant d'odeurs différentes. Certaines peuvent être plaisantes à sentir et d'autres en aucun cas. Nous évoquons les parfums et j'ai pu en faire l'expérience au cours des jours précédents. Le problème venant plutôt des espèces surnaturels n'ayant qu'un odorat limité. Je ne suis même pas sûr qu'elles s'en rendent compte à moins de leur dire. Chaque personne porte une odeur qui lui est propre. La plus reconnaissable est celle d'Ethel. Je la connais par cœur et je pourrais facilement la suivre si je le voulais. Un mélange d'herbes mouillés et de jasmin.
- Je m'en suis réellement rendu compte ici. Je vois ce que tu veux dire et je partage ton avis. Il est parfois difficile d'y faire abstraction. J'essaye de me concentrer sur autre chose dans ces moments là.
Je connais Scott seulement depuis quelques minutes et la discussion prend une tournure non appréciable pour mon interlocuteur. Nos expériences et notre éducation doivent être bien différentes. Mais cela n'a rien d'étonnant. Nous ne sommes pas de la même espèce pour commencer. Beaucoup de loups-garous vivent en communauté, dans des meutes plus ou moins grandes. Les vampires sont bien plus solitaires en général. Cela ne veut pas dire être isolé. En tout cas, ma famille vit parmi la communauté vampirique et plus précisément, le Haut Conseil. Les deux branches de ma famille y travaillent à différents niveaux. Même ce n'est peut-être plus vrai puisque je ne connais pas l'identité de mon père. Je peux simplement dire qu'il est en vampire. Pour le reste, j'en ai aucune idée. Et peut-être ne connaitrais-je jamais cette réponse. Si aujourd'hui, j'accepte l'idée, ce n'est pas le cas d'Ethel. Elle lui en veut particulièrement. Ce n'est pas la seule non plus. Cela la rend encore plus déterminée à réussir ses objectifs. Les miens ont changé, j'entrevois d'autres perspectives pour l'avenir. Avant, je n'y aurai jamais réfléchi. Il était tracé et je l'aurai poursuivi comme le veut la tradition dans la famille. Travailler au sein du Haut Conseil comme soldat, leur être fidèle toute ma vie, remplir des missions. Me fiancer avec une vampire, créer de nouvelles alliances politiques et engendrer une nouvelle génération de soldats. Je suivais jusqu'ici la voie tracée par mes parents, je m'y pliais sans rien dire. Je ne la voulais pas mais je n'avais pas d'autre choix. Aujourd'hui, c'est différent. Si je peux la choisir, je la veux différentes. Mais je ne sais pas encore de quelle façon.
Ses valeurs ne sont pas les miennes ou plutôt celles apprises par ses parents sont très différentes des miennes. J'ai été élevé non pas dans l'optique de siéger au sein du conseil même mais celui de devenir soldat. Dans le premier cas, il faudrait la mort de mes parents, grands-parents et arrière-grands-parents. Les chances étant quasi nulles, ce futur n'existera pas ou dans un futur incertain. Pour autant, je ne souhaite la mort de personne. Je ne veux même pas faire partie de la politique vampirique, je ne me sens pas en adéquation avec les valeurs transmises. Je ne me sens pas supérieur aux autres espèces quoi qu'ils en disent et en pensent. D'un point de vue physique, nous sommes avantagés. Pour autant, nous ne sommes pas invincibles. Cela, je ne l'oublie pas. Etre vampire ne me rend pas non plus, plus intelligent même si je suis loin d'être idiot.
Cette discussion tend de plus en plus Scott même si ce n'était pas mon objectif. J'essaye de comprendre son point de vue et pour cela, je pose des questions. Je sens une certaine tension chez lui qui se reflète dans sa posture, dans l'intonation de sa voix et dans son regard. J'ai appris à être un excellent observateur afin de mieux interpréter les humeurs et les intentions chez les autres. Je ne pense pas qu'il s'emportera au point de faire preuve d'agressivité mais je reste sur ma réserve, attentif au moindre changement pouvant s'opérer.
- Je n'avais pas pour objectif de créer de la tension entre nous. J'aime comprendre les choses et ma curiosité me poussent à poser des questions. Peut-être pas toujours les plus pertinentes... Mes parents m'ont appris à être un bon soldat, avoué-je. Le reste n'avait pas d'importance à leurs yeux. Non, cela ne me dérange pas de changer de conversation. Je suis originaire du nord de l'Angleterre entre Carlisle et Wigton. J'ai vécu à la campagne, isolé, loin de tout. Ravenswood ne me change pas beaucoup de ce point de vue là. Et toi ?
Yumeko

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Sebastian Marsan
Américain ǀ 17 ans ǀ 188 cm ǀ Sorcier ǀ Jazzman et comique ǀ Kyriakos
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Sing sing sing

J'étais prêt à appeler l'infirmier qui est venu pour la visite comme nous. Jusqu'ici, je n'ai jamais eu à me rendre à l'infirmerie mais je sais à quoi il ressemble. Je l'ai vu quelques fois dans les couloirs et il ne passe pas inaperçu. Si je suis grand, il l'est davantage mais pas de beaucoup. Il a aussi une stature bien plus imposante. Je comprends pourquoi Le Canard le surnomme le Viking. D'ailleurs, je me rappelle du passage le concernant entre lui, le Mélomane et le Loup Argenté. Si je ne sais pas qui est le premier même si ça pourrait facilement se déduire, il est facile de savoir à qui le second fait référence. C'est vrai que les premiers potins étaient ciblés sur les professeurs et autres personnels. Il est donc plus facile de se rappeler du premier. Je me souviens très bien du Loup Argenté ou plutôt devrais-je dire de Miro. Nous avons eu un long échange sympathique lors de notre première rencontre. C'est quelqu'un de très agréable avec lequel il est facile de discuter. J'ai eu un bon contact avec lui et il m'avait même promis de demander la possibilité de cours de natation. J'aurais vraiment apprécier qu'une telle chose soit possible car cela me manque un peu. Cela ne m'empêche pas de nager, bien au contraire mais l'entrainement permet de se challenger et de se chronométrer à l'occasion sur différentes nages et distances. Enfin, je pourrais demander à ce qu'on me chronomètre à l'occasion. Il me faudrait trouver quelqu'un qui accepte. Cela serait possible... Je vais réfléchir à cette idée. Sachant que j'ai de quoi le faire. Si mes souvenirs sont bons, j'ai un chronomètre au fond de mon sac. Il n'en ai pas sorti depuis mon arrivée puisque l'occasion ne s'est pas présentée jusqu'ici.
Bon, je ne sais pas quoi faire avec Kyriakos. J'essaye de faire la conversation, de détendre l'atmosphère, de faire des plaisanteries mais à chaque fois, ça ne fonctionne pas. Pire, il semble avoir peur, il n'est pas rassuré et il s'est même mis à paniquer. J'essaye de le tranquilliser mais ça ne marche pas beaucoup. Il faut croire que je ne suis pas doué pour ça ou pas avec lui. Je n'ai peut-être pas la bonne méthode mais je ne demande laquelle serait-ce. Hum... peut-être qu'une personne comme Micah serait plus à même de le rasséréner. C'est une fée et il dégage quelque chose qui donne facilement confiance. Je devrais peut-être lui demander des tuyaux ? Cette pensée m'amuse je dois dire. Ou peut-être que Kyriakos est l'exception qui confirme la règle. Pour cela, il me faudrait tester ma technique sur de nombreux élèves et faire une étude comparative. Mes pensées commencent à aller loin dans le délire. Je crois que je vais abandonner l'idée et je vais perdre définitivement mon titre auprès de Jaime. C'est dommage, il me plaisait bien. Même s'il ne termine pas sa phrase, j'arrive à suivre le cheminement de son esprit et je termine la phrase pour lui. Il me le confirme avec difficulté, l'entendant bégayer. Je crois que j'aurais mieux fait de me taire. Je ne cherchais toujours pas à le mettre mal à l'aise mais j'y suis parvenu.
- Veux-tu que je te laisse tranquille ?
La conversation s'arrête et il ne dit plus rien. Je devrais peut-être trouver un autre sujet de conversation, quelque chose de bateau, qui ne peut pas faire peur comme son cours préféré ou une passion. Mais je lui pose quand même la question de savoir s'il souhaite être seul. Oui, il veut peut-être être tranquille dans son coin sans un elfe qui essaye de lui faire la conversation par exemple.
Yumeko

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Elwing Obel
Apatride ǀ 17 ans ǀ 172 cm ǀ Elfe ǀ Eprise de liberté ǀ Jaime
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Je m'envole

Plus je converse avec Jaime, plus il me plait de passer du temps en sa compagnie. C'est agréable de pouvoir évoquer tant de sujets différents avec lui. Il est, à la fois, intéressant et à l'écoute. Il est si aisé d'échanger entre nous. J'apprécie son enthousiasme même si je n'ai pas l'habitude d'en avoir tant. Il semble en déborder parfois. Je suis bien plus calme, mon enthousiasme étant bien plus tempéré. Pourtant, il me satisfait de pouvoir l'observer, de découvrir une nouvelle facette chez lui. Sa personnalité me donne envie d'en connaitre davantage, de m'intéresser à lui. Je l'écoute avec attention au sujet de la bibliothèque de Ravenswood. C'est un lieu particulier me rappelant un peu la bibliothèque du village. Celle de l'école est plus grande et j'apprécie de déambuler parmi les rayonnages, poser les doigts sur les reliures jusqu'à trouver l'ouvrage recherché. Il y en a tant, il est parfois difficile de choisir.
Pour le moment, je me suis beaucoup concentré sur les ouvrages pour les cours. Je suis studieuse et je fais attention à mon instruction. J'ai tant de choses à apprendre et dans tous les domaines. Et je me dis que je n'apprendrai jamais assez, je ne lirai jamais assez de livres de cette bibliothèque en un temps aussi restreint. J'aime aussi passé mon temps libre à me balader autour du lac ou dans la forêt. Je ne veux donc pas risquer d'abimer l'un des livres. Je suis soigneuse surtout avec des objets ne m'appartenant pas. C'est important de rendre un objet prêté dans le même état. Les livres méritent d'être utilisés avec soin.
Je devrai suivre le conseil de Jaime et diversifier mes recherches en matière de lecture. Je ne devrai pas m'arrêter aux seuls ouvrages concernant les sujets étudiés en cours. Il y en a tellement à découvrir et à lire. Pourtant, je me sens un peu perdue. Je ne saurai par quoi commencer. Je ne sais pas de quoi j'ai envie exactement. Je ne sais pas sur quel sujet ou quel thème m'arrêter. Il me faut y réfléchir. Peut-être devrai-je intéresser d'autres élèves pour connaitre leur goût en matière de littérature par exemple. Un roman ? Un livre sur un pays en particulier ?
Le concept du cinéma m'est étranger mais ce mot ne l'est pas. Je l'ai déjà entendu mais je n'en ai jamais fait l'expérience. Jaime a la gentillesse de me l'expliquer, certaines informations me revenant avec un peu plus de précisions. Le cinéma représente deux choses à la fois. Un lieu et une histoire avec différents personnages regardée à travers un écran. Je me souviens à présent. Même si je comprends, j'ai des difficultés à imaginer cela. Cela m'est totalement étranger. Comme beaucoup de choses émanant du monde moderne, de la société humaine.
Jaime se souvient de l'endroit où j'ai vécu toute ma vie. Je l'ai évoqué mais sans rentrer beaucoup dans les détails. Et il y a des éléments dont je ne peux révéler la vérité. J'essaye donc de faire attention aux informations données. C'était l'une des conditions exigées par mes parents avant mon départ. Je respecte mes engagements, les promesses faites et je les comprends. Mon village passe avant le reste. Il ne peut en être autrement.
- Parmi tous les rayons, l'un a-t-il ta préférence ? Il y a tant d'ouvrages différents, tellement de sujets. Je ne sais par quoi commencer. Oh je vois... une représentation de gladiateurs. Ce n'est pas la même chose. Oui, je vois ce qu'est un film. Enfin, il m'est difficile d'appréhender cela car je n'en ai jamais regardé. J'imagine sans doute quelque chose loin de la réalité. Ta mémoire est bonne. Non, pas d'un point de vue technologique si tu fais référence à la technologie moderne. Aucune ne pourrait fonctionner là-bas. Et mon peuple n'y est pas favorable. Mon village s'est développé grâce à la magie. Le tien a su mélanger les deux ?
Aucune technologie moderne ne fonctionne, aucun appareil électrique ne pourrait être utilisé. Je crois que la magie empêche cela. Il pourrait paraitre archaïque aux yeux du monde moderne. Pourtant, il fonctionne parfaitement pour tous les usages quotidiens. L'eau provient d'une rivière à proximité permettant de se laver, de boire. Le feu est utilisé pour se chauffer, pour cuire les aliments, pour voir en cas de manque de luminosité. Nous utilisons également des boules de lumière comme éclairage à l'extérieur comme à l'intérieur. Pour communiquer, pour envoyer des missives nous utilisons un sort permettant de déplacer le message d'un point A à un point B. Si nous souhaitons rencontrer quelqu'un, il suffit de se déplacer.
Jaime parle de parcs d'attraction où il s'est rendu plusieurs fois avec sa sœur. Cela doit donc être sans danger. Cela m'évoque vaguement quelque chose, j'ai déjà dû l'entendre par le passé. Mais je ne suis pas certaine de le savoir. Et maintenant, je découvre une nouvelle expression. Je saurai me souvenir d'un rat de bibliothèque. Ce n'est pas un rat vivant dans une bibliothèque grignotant des livres et se faufilant entre les étagères. C'est bien différent.
- Peux-tu me rappeler ce qu'est un parc d'attraction ? C'est une expression parfaitement imagée. Je n'aurai jamais deviné.
Je souhaite prendre des notes grâce à Jaime comme cela je pourrais commencer à faire des recherches et établir une liste de pays à visiter plus tard. Je note l'Egypte et j'ajoute à côté les pyramides. Puis, j'inscris le Mexique, accompagné des mots pyramides, ruines et cités anciennes. Cela me fait déjà deux pays. Jaime habite en France et je pourrais également aller visiter son pays. Sa question me fait réfléchir. Plus j'y pense et plus mon envie de voyager se fait présente. Discuter avec lui de ce sujet, l'avive davantage. Comme il le dit si bien, le monde mérite d'être vu. Alors je le ferai pendant le temps qui m'est imparti.
- En réalité, je pense partir avant. Sans doute à la fin de l'année scolaire afin de pouvoir en profiter le plus longtemps possible. Je le pense aussi. Puisque tu viens de France, que me conseilles-tu de visiter ? Si cette opportunité se concrétise, cela me plairait de le lire.
Même si je sais comment je pourrais l'avoir entre les mains...
Yumeko

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Micah Callaghan
Irlando-britannique ǀ 16 ans ǀ 179 cm ǀ Féetaud ǀ Oreille attentive ǀ Rosana
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Raglan road

Le Colisée est le premier monument que je visite en dehors de l'Irlande. Il m'est déjà arrivé de faire quelques visites en Irlande du nord avec mes parents la plupart du temps. La plupart sont des lieux naturels et magnifiques comme la chaussée des géants. Je devais avoir dix ans la première fois où je m'y suis rendu. L'endroit se situe au bord de la mer, sur une falaise et représente plusieurs dizaines de milliers de colonnes dues à une formation volcanique. Ce lieu provoque un sentiment particulier en moi en me disant que la nature l'a créée. Il ne vient pas de la main de l'homme. La nature est capable de réaliser des merveilles ce dont beaucoup oublient. Il provoque aussi mon envie de dessiner. Il s'est manifesté plus tardivement quand j'ai pu prendre le temps de le faire. J'ai fait plusieurs voyages avec mes parents pour pouvoir le dessiner. Cela demande du temps, de la minutie, de la patience pour coucher un tel paysage sur du papier. Mais cela me plait de le faire. Ce dessin se trouve affiché sur le mur de ma chambre comme beaucoup d'autres. J'en ai tellement, je pourrais en tapisser les murs. Mais certains sont plus réussis, certains représentent un moment particulier ou une personne spéciale. Je dessine parfois des proches comme les membres de ma famille ou des amis. Souvent, ce sont mes parents ou Siofra car ce sont les personnes dont je suis le plus proche. Je passe beaucoup de temps avec ma cousine à Ravenswood comme en dehors. Nous habitons l'un proche de l'autre. Cette année, je passe un peu moins de temps avec elle et un peu plus avec Aoife qui est arrivée, il y a quelques semaines. Elle ne connait pas encore beaucoup de monde et elle est assez timide. Cela ne l'empêche pas d'apprécier d'être ici et d'être tombée sur une colocataire agréable et gentille. Kimili. Cela m'a rassuré et elle aussi. Elles s'entendent bien toutes les deux.
Ma relation avec mon colocataire est bien différente. Elle est simplement courtoise sans pouvoir imaginer une évolution positive à l'avenir. Je n'ai pas d'a priori sur les gens sans les connaitre. Je ne suis pas dans le jugement. Mais cette conversation surprise sans le vouloir entre Rosana et Stellan m'a laissé un sentiment particulier. De la déception. Je me dis qu'il est étrange d'être déçu par une personne que je connais à peine. Mais je ne peux pas empêcher les sentiments, c'est impossible. C'est comme vouloir arrêté le vent. Je ne sais pas ce qu'il cherche au final, ce que tout cela peut lui apporter. Quel intérêt à faire cela ? Je ne le comprends pas. Peut-être parce que je suis et je fonctionne à l'opposé du sien. Et j'aurai préféré ne pas posséder cette information personnelle sur les sentiments de Rosana. Je m'en veux d'en avoir été le témoin. Ils ne me regardent pas même s'ils me concernent. Je n'aurai jamais dû l'apprendre de façon fortuite. Mais je ne peux revenir en arrière, je ne peux changer le passé. Je ne révèlerai pas non plus ce secret, il restera dans un coin de mon esprit.
A cet instant, je préfère penser à la visite, au fait de me trouver au Colisée. Je ne sais pas quand elle se reproduira. Sans doute pas avant un très long moment. Pour un artiste, c'est une chance de pouvoir être présent et de pouvoir dessiner des parties de ce monument. Bien sûr, cette seule visite ne suffira pas à tout reproduire, c'est impossible. Je n'aurai pas le temps. Mais je vais profiter de ce temps imparti pour le faire. J'ai envie de revenir avec quelques esquisses quitte à les retravailler plus tard. Cela ne sera pas la première fois. Pendant le bal de la rentrée, j'avais commencé à dessiner une scène avec les élèves tournoyants sur la piste de danse. Je l'ai terminé après en faisant appel à mes souvenirs.
Il me faut trouver un endroit où je puisse me poser et avoir une vue d'ensemble. Du moins aussi large que possible. Mais le crayon me glisse entre les mains quand un élève me bouscule. Celui-ci roule pendant quelques instants pour finir son chemin contre une basket blanche. Je le suis des yeux pour ne pas le perdre de vue. Je tiens à mon matériel de dessin et j'essaye d'en prendre soin le plus possible. Cela représente un budget important car le matériel de qualité coûte cher. En général, je le demande pour une occasion spéciale comme lors de mon anniversaire ou pour la fête de Yule. Je mets quelques secondes à le récupérer et je l'inspecte une fois en main. Heureusement, la mine n'est pas cassée. Lorsque je me relève, je remarque enfin à qui appartient la paire de baskets et je suis légèrement surpris. Rosana. Nous ne nous sommes pas adressés la parole depuis notre première rencontre. Cela fait quelques semaines maintenant. Je ne peux m'empêcher de la détailler quelques secondes avant de la saluer. Il me faut bien quelques secondes pour remarquer quelque chose. Je ne ressens rien émaner d'elle. Cela me surprend. Je ne comprends pas car c'est comme si j'avais une toute autre personne en face de moi. Mais peut-être que mon impression est biaisée par notre première et seule rencontre. Je me rappelle parfaitement de cette tempête d'émotions, elles étaient si forte alors je pouvais les ressentir. Je ne peux oublier toutes ces émotions mélangées. Elles m'ont particulièrement marqué. Marqué à plusieurs niveaux. Le corps, le cœur et l'âme. L'artiste en moi a aussi été touché au point d'entrevoir dans mon esprit une peinture. J'ai peint cette toile. Même sa voix me parait différente, changée. Le ton n'a aucune inflexion particulière. Cela a quelque chose de déstabilisant. Elle prononce seulement mon prénom sans répondre à ma question. Sait-elle que j'ai surprise sa conversation avec Stellan ? Et m'en veut-elle pour cela ? Ce n'est pas ce que je souhaite. J'essaye d'engager la conversation, espérant qu'elle me répondra...
- La visite te plait-elle ?
Yumeko

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Caliane Courtenay
Américaine ǀ 17 ans ǀ 175 cm ǀ Elfe ǀ Reine des abeilles ǀ Acatl
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La ceinture

New York a connu plusieurs vagues d'immigration au cours des siècles venus d'Europe, d'Asie et d'Afrique. Ma famille ne fait pas exception à cette règle. Mon père a des origines britanniques. Il y a quelques sangs bleus comme on dit, des ancêtres issues de la noblesse anglaise. Mon nom de famille a une longue histoire qui commence en France dont il est fier. Pour autant, il se rend rarement en Europe. Bientôt, j'y aurai séjourné bien plus longtemps que lui. Tout comme il est fier de se sentir appartenir aux White Anglo-Saxon Protestant. L'élite de l'Amérique. Il est orgueilleux sur beaucoup de points différents. Ses origines, son héritage, sa fortune, sa carrière, son poste actuel. Ma mère a des origines irlandaises, mes grands-parents ont quitté le pays lors de la grande famine pour s'établir aux Etats-Unis. Ils ont fait la traversée en bateau, arrivant à New York avant de poursuivre dans les terres. Ils vivent loin du tumulte et de la vie humaine, au milieu de la nature. Ils n'ont jamais quitté cet endroit qui leur plait. Ma mère comme mes oncles et tantes y ont vécu, dont la majorité est restée. Seule ma mère est partie. Encore aujourd'hui, j'ai dû mal à comprendre pourquoi elle a choisi une vie ici, loin de la nature. La seule raison étant mon père.
Lorsque j'étais plus petite, elle m'emmenait souvent faire des courses. Elle n'avait pas peur de se promener dans différents quartiers de la ville. Même quand cela fourmille de monde. De l'Italie, je connais surtout les saveurs, la nourriture, les odeurs au marché couvert d'Arthur Avenue au nord de Manhattan. Pâtes fraiches et raviolis, charcuteries et fromages italiens, boulettes de viande, focaccie, cannolis... Cela fait des années où je n'y suis pas allée. Ma mère s'y rend parfois mais moins souvent qu'auparavant. Elle ramène toujours quelque chose quand elle va y faire un tour. Systématiquement, elle m'achetait des cannolis, mon dessert italien préféré. En y pensant, je me souviens du goût dans la bouche. Malheureusement, je n'aurai pas la chance d'en goûter à Rome car seul le Colisée se visite. Si j'avais pu décider, j'aurai choisi de me promener dans les rues de la ville, flâner, admirer l'architecture des bâtiments, manger une glace ou une pâtisserie italienne, prendre quelques clichés avec mon téléphone. Sûrement les poster sur mon compte Instagram. Je l'alimente beaucoup moins qu'avant mais j'y poste des photos de temps à autre. J'y trouve moins de motivation à le faire. Je suis quelques comptes de camarades de classe. Celui de Tadji par exemple et il est particulièrement fourni. Il poste beaucoup de selfies. Je suis persuadée qu'il va en ajouter ce soir avant de se coucher après la sortie. Il y aura peut-être une story également. Je pourrais parier dessus, je suis presque sûre de gagner.
Je pourrais jouer l'élève modèle et suivre M. Williams mais je n'en ai pas envie. Je n'ai pas envie d'écouter son cours. L'essentiel a été dit et je n'attends pas grand chose de plus. Je n'ai pas une très haute opinion de lui. Nous sommes bien trop nombreux de toute façon pour tous le suivre. Un conférencier aurait été plus intéressant pour cette visite. Je préfère donc faire ma propre visite et si possible en charmante compagnie. J'abandonne bien vite l'idée de venir à la rencontre d'Elias qui se retrouve en compagnie de Siofra. Mon regard parcoure les élèves avant de tomber sur un garçon isolé du groupe. Mes jambes me permettent de le rattraper en quelques secondes. Il est absorbé par les lieux semble-t-il. Il regarde des arches, il s'y attarde. Il prend une photo, me tournant le dos. Sûre de moi, je le salue avant de lui demander par politesse de passer cette soirée en sa compagnie. Il se retourne, l'appareil photo entre les mains. Il doit bien être le seul élève à utiliser un tel objet. Tout le monde prend des photos avec son portable maintenant en dehors des professionnels et des amateurs. Bien entendu, pas dans le sens péjoratif. Un sourire se joue sur mes lèvres avant de flétrir imperceptiblement et revenir. Je garde mon masque de la jolie elfe souriante et sûre d'elle. C'est une habitude, il se met avec facilité à force d'être porté. Son regard a quelque chose de déroutant. Aucune lueur n'y brille, il me donne l'impression d'être vide. Cette inexpressivité est malaisante. Je n'ai pas l'habitude de la voir chez autrui, surtout chez mes camarades de classe. Cela n'enlève rien à son physique, au fait qu'il me plaise. J'aime les beaux garçons, je n'y peux rien. Sa réponse ne me plait pas vraiment, ni son absence de réactions. C'est comme si je le laissais indifférente. Cela n'arrive pas souvent, c'est même assez rare. Je suis jolie et je plais. Là, aucune réaction, c'est assez vexant, je dois avouer. Je n'avais pas une idée précise sur le déroulement de cette soirée. A présent, c'est différent. Mon côté compétitrice revient au premier plan. Je me lance un défi personnel, celui de le charmer, de le faire réagir même si cela doit me prendre l'année entière. Quand je me lance dans un challenge, je ne suis pas du genre à abandonner. la partie. Je veux réussir et je mets tous les moyens pour y parvenir. Celui-ci ne m'échappera pas non plus. Sa réponse n'est pas négative mais je crois que ma réponse lui importe peu. Il se détourne déjà, prêt à photographier à nouveau l'une des arches du monument.
- Oui, je le souhaite.
Je l'observe concentré sur son activité de la nuit, silencieuse quelques instants avant de me présenter :
- Je m'appelle Caliane mais tu peux m'appeler Callie. Quel est ton nom ?
Yumeko

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Lawrence Fawkes
Anglais ǀ 29 ans ǀ 180 cm ǀ Sorcier ǀ Sans prise de tête ǀ Tania
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Moby Dick

J'appelle mes parents et ma sœur de temps en temps pour prendre des nouvelles. Parfois, je passe les voir pour prendre un café, discuter quelques heures ou pour un repas de famille. Je vois moins souvent Leanne car elle voyage régulièrement dans le cadre de son travail. Nous nous envoyons souvent des messages, quelques échanges pour savoir comment chacun va. Cela fait un moment que je ne l'ai pas vu. Et je ne sais pas quand ça sera la prochaine fois. Peut-être lors des vacances de fin d'années. Au moins pour Noël dans la famille sans doute chez mes parents. Avec Leanne, nous avons quelques années d'écart et nous avons suivi notre scolarité à Ravenswood. Nous avons été également dans la même université tout en suivant des cursus différents. Et au fil des années, nous avons su rester proche, garder contact régulièrement.
Je ne peux m'empêcher de la taquiner et ses réactions sont intéressantes à observer. Bien sûr la gêner est une chose, la mettre mal à l'aise en est une autre. Ce n'est pas le but recherché. Ce qui m'amuse, c'est qu'elle entre parfois dans mon jeu et cela la rend plus intéressante à mes yeux. Je n'ai même pas un refus catégorique à ma proposition même si on sait tous les deux qu'il s'agit d'une plaisanterie. Je lui adresse un sourire amusé.
Elle s'amuse à son tour d'avoir trouvé sa future reconversion professionnel, riant brièvement. Eh bien pourquoi pas après tout. D'ailleurs, elle réfléchit vraiment à la question et apporte sa vision d'une personne trop tolérante. Elle se questionne et me questionne à son tour. Autrement dit, peut-on est trop tolérant par manque d'esprit critique ?
- J'en parlerai à mes parents pour organiser une rencontre prochainement, je la taquine. Eh bien, pourquoi pas faire part de ton projet à la directrice. Tu pourrais commencer par un cours facultatif à Ravenswood, qu'en dis-tu ? Tu dirais donc qu'une personne blasée par exemple serait par nature trop tolérante ? Ou peut-être qu'une personne trop ouverte d'esprit est par définition trop naïve ou trop innocente sur le monde qui l'entoure. Si je vais dans cette direction, je pourrais dire que les enfants le sont en général.
Elle semble heureuse de parler de son père et son regard s'illumine à cette discussion. C'est un spectacle agréable à regarder même s'il est charmant de l'observer tout court. Son père semble être une personne foncièrement bonne mais ce n'est pas étonnant car c'est une fée. Il a une patience à toute épreuve à ne pas s'énerver ouvertement. Ce n'est pas le cas de beaucoup. Après, garder les choses à l'intérieur ne sont pas toujours bonnes. Mais il faut faire attention car il peut être facile de faire preuve d'agressivité. Les humains ne sont pas toujours civilisés, ni poli. C'est une certitude. Certains devraient travailler sur cela mais soit ils s'en moquent, soit ils ne s'en rendent pas compte. Je ne sais pas ce qui est le pire entre les deux. Sa proposition m'amuse franchement. Je n'ai aucun mal à rentrer dans son jeu sachant que j'ai commencé le premier. Cela me plait beaucoup, je dois dire.
- Cela serait un honneur et un plaisir de le rencontrer. Communique-moi ses disponibilités et nous organiserons une rencontre prochainement, fis-je sans me démonter.
Elle garde les joues rouges à travers nos différentes discussions et sujets. Je l'invite à boire un verre et elle m'explique choisir sa boisson en fonction de la période de la journée. C'est assez amusant, je dois dire. J'en viens même à déduire sa boisson de l'après-midi. J'imagine du thé. Après tout, les anglais boivent le thé l'après-midi, ce n'est pas une légende. Ma question a le mérite de la faire rire. Un son très séduisant à mes oreilles. Elle me propose de l'inviter pendant cette période afin de tester ma théorie comme elle le dit. Agréablement surpris, je saute sur l'occasion. Je ne vais pas passer à côté de cela. Je serai un idiot. Et comme j'ai très envie de l'inviter boire un verre ou une boisson chaude, je souhaite le faire rapidement.
- Parfait. Dans ce cas, que dirais-tu de ce samedi, 15 heures ?
Si elle rougit, elle semble le faire davantage quant à une future séance de batterie dans ma chambre. L'idée semble lui plaire et je mentirai en disant le contraire. Je suis plus que ravi de passer un moment en sa compagnie dans ma chambre. J'apprécierai si on pousse les choses plus loin mais dans tous les cas, il me plairait de passer du temps en charmante compagnie. Je la rassure quand même car je ne veux pas la mettre mal à l'aise avec mes blagues. L'objectif n'est pas de passer pour un lourd. Ce n'est pas cela qui la mettra dans de bonnes dispositions vis à vis de moi.
Un peu plus et je me fais disputer sur ma façon de traiter les livres au bord d'une piscine. J'ai presque l'impression d'avoir commis un crime de lèse-majesté. J'ai bien compris qu'on ne rigolait pas avec les livres, c'est une affaire sérieuse.
- J'ai bien compris que les livres étaient une affaire sérieuse. Puisque tu aimes les livres, apprécies-tu les adaptations au cinéma ?
Etant son domaine de prédilection, un passe-temps, je poursuis la discussion sur un sujet similaire.
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Jade Afsona
16 ans | 1m62 | Fée sans ailes | Brisée mais souriante | Artemis



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Des grains de poussière… je suis plutôt d’accord avec ce que dit Artemis. Nous ne sommes rien, juste des êtres minuscules sur une gigantesque planète, des êtres qui vivent des vies insignifiantes, qui ne marquent rien ni personne, ou plutôt, qui ne marquent pas de manière importante. Mais est-ce un problème ? Je ne pense pas. Je n’ai aucune envie de maquer l’Histoire, aucune envie d’être célèbre, aucune envie que mon nom soit connu même après ma mort. Quelle importance de toute manière ? Puisque je serai morte. Je n’ai pas d’idée précise sur ce qu’il y a après la mort, je ne sais pas s’il s’agit d’un lieu ou non, si on cesse juste d’exister, si on devient un fantôme, si on voit les vivants continuer à vivre, si on s’ennuie, si on est dans un endroit avec tous les autres morts, si on se réincarne… mais se réincarner signifie que notre existence passée n’a plus aucun intérêt, puisqu’on n’en conserve aucun souvenir, alors c’est comme si le passé n’existait plus… Je crois. Je trouve ces questions bien compliquées, intéressantes mais compliquées, surtout dans la mesure où aucune réponse ne vient. Enfin, pour l’instant. Le jour de ma mort j’imagine que j’obtiendrai une réponse. Qui ne durera pas si je disparais simplement ou l’oublie… Ce qui est frustrant dans un sens : quel intérêt d’enfin accéder à cette réponse si c’est pour l’oublier ensuite ? Et se poser à nouveau la question de savoir s’il y a un « après » la vie et à quoi il ressemble ? Ma curiosité n’est toutefois pas suffisamment grande pour que je désire mourir immédiatement, d’ailleurs, je ne pense pas désirer mourir. Ça m’est arrivé, à plusieurs reprises, mais tant que j’ai le moyen d’éloigner la douleur, de ressentir du plaisir, alors je peux encore vivre. J’ai ce moyen dans le sexe, dans l’orgasme plus précisément, et dans la douleur qui l’accompagne presque irrémédiablement. Mais c’est une douleur que j’aime, que je recherche, une douleur purement physique qui me mène à un plaisir jouissif, un bien être général qui efface tout le reste. J’en ai besoin, c’est ma drogue à moi, ma manière d’oublier à moi. La mort semble trop définitive, même si elle me permet au final d’oublier ma vie en même temps que la réponse à ma question, et qu’oublier ma vie ne serait peut-être pas une si mauvaise chose. Je me demande comment je serais si j’oubliais… Si je l’oubliais. Je ne sais pas s’il me laisserait en paix pour commencer, puisque Mayron n’est pas mort, je sais qu’il est quelque part, je le sens, bien que ce soit vague, une sensation lointaine, pratiquement inidentifiable, mais je sais qu’il est vivant. Et il reste un vampire, immortel, éternel tant que personne ne le tue. Pourtant, lui aussi n’est qu’un grain de poussière pour le moment, son existence est ancrée en moi, mais hormis moi il ne doit avoir marqué personne – surtout maintenant que le Haut Conseil a tué les vampires qui l’accompagnaient – alors il n’est rien. Au final, il n’est rien. Pourtant, il reste toujours aussi effrayant à mes yeux, parce que son existence, aussi futile soit-elle, n’est futile qu'aux yeux du monde et du Temps avec un grand « t », de l’Histoire, mais pas aux miens. Aux miens il est pratiquement tout, presque chacun de mes souvenirs est rattaché à lui, presque tout ce que je vois me le rappelle, mon corps est tellement marqué qu’où que je pose mes yeux je revois sa main, quand j’ai mal je pense à lui, quand je dors mes cauchemars sont habités par lui, toute ma vie est reliée à la sienne, et je ne sais pas encore si je serai un jour capable de m’en défaire. Surtout s’il me cherche, et je sais que ça arrivera. Il est comme ce monument pour moi, comme le Colisée, il est imposant, effrayant, solide, trop grand par rapport à moi, trop puissant par rapport à moi, trop impossible à ignorer ou détruire… Je ne voudrais jamais devenir comme lui, je ne veux jamais représenter pour quelqu’un ce qu’il représente pour moi. En fait, je ne veux même pas être comme le Colisée, ni éternelle, ni connue, ni rien du tout, je suis très bien dans ma condition de grain de poussière.
— Tu as raison, mais je pense que ça me convient personnellement. Je n’ai aucune envie de gloire ou de célébrité, je ne veux pas être une héroïne ou une grande méchante, je veux bien rester un grain de poussière et laisser toute la place au Colisée dans l’Histoire, je réponds avec un petite sourire.
Il y a bien des personnages célèbres, des noms qui perdurent malgré le temps qui passe, mais je n’ai aucune ambition d’en faire partie. Je ne les critique pas pour autant, il est louable de désirer la gloire et la reconnaissance, ce n’est juste pas pour moi. D’ailleurs, ça me fait penser que je connais très peu de noms emblématiques en réalité, les professeurs en ont évoqués certains, mais je n’ai pas encore tout retenu. J’ai beau passer un bon temps sur mes cours, parfois ça fait trop d’informations. Trop de noms dont je dois mémoriser l’orthographe. Je me fais des fiches mais ce n’est pas suffisant, en fait, rien ne semble être suffisant, ce qui s’explique facilement : j’ai beaucoup trop de retard dans ma scolarité. Je devrais peut-être me renseigner pour trouver un moyen de m’améliorer.
Je sais que je ne suis pas courageuse, c’est un fait, et il se vérifie facilement si on connaît ma vie. Mais puisque ce n’est pas le cas d’Artemis je lui donne un exemple qui m’amuse. Car je préfère voir les choses sous cet angle, je préfère l’humour qui est plus simple et plus léger, plutôt que de dramatiser ma situation. Je préfère sourire, ce n’est pas toujours facile mais au moins c’est souvent communicatif, et si la personne en face se met à sourire alors ça devient plus facile pour moi, parce que j’aime voir quelqu’un sourire, je trouve ça merveilleux. J’aime observer le bonheur des autres, bien que je sache qu’un simple sourire n’en soit pas synonyme, je sais que ça peut au moins signifier un moment de joie, même bref. Artemis sourit d’ailleurs, ce qui lui va très bien, et je souris à mon tour de sa réponse.
— C’est bien vrai ! Mais tu pourras toujours affronter ta propre peur, et ainsi la vaincre.
Elle a l’air d’être ce genre de personne, et j’en suis admirative. Elle n’a pas l’air sans peur, elle a l’air d’être le genre à prendre sa peur par les cornes et l’envoyer au tapis – je ne sais plus où j’ai entendu une expression de ce type mais je trouve l’image parlante. Je me demande si c’est un truc de loup, l’affrontement… Quoique, quand je repense à Zakarya, ce n’est pas exactement de l’affrontement… Ou bien, si, mais pas dans le même sens que celui d’Artemis ou d’Evan. Parce qu’il affronte bien son loup – qu’il continue à qualifier de monstre – en le repoussant, non ?
J’écoute attentivement la réponse d’Artemis, lui laissant le temps lorsqu’elle s’interrompt, sans comprendre pourquoi. J’imagine que les « autres trucs » sont plus personnels, ou en tout cas elle ne veut sûrement pas entrer dans le détail. Ma curiosité est immédiatement piquée mais je ne vais certainement pas l’interroger là-dessus, je viens de la rencontrer et ne veux pas la déranger.
— Tu n’en as pas l’envie ? De voir d’autres lieux, d’autres paysages ?
Encore une fois, je choisis la légèreté. Les réponses d’Artemis m’intéressent réellement, mais je veux faire mon possible pour ne surtout pas la mettre mal à l’aise. J’ai un petit temps pour voir où elle veut en venir concernant les gladiatrices, avant de me rendre compte qu’elle parle de leur poitrine qui devait logiquement être dénudée, si mes souvenirs concernant l’équipement des gladiateurs sont bons. Toutefois, j’ai passé beaucoup trop de temps nue entourée de vampires – surtout d’un – pour être quelqu’un d’extrêmement pudique. Evan m’a indiqué ce qui était accepté ou non en public, mais dans le privé je ne suis jamais gênée et je doute de l’être en public, j’adopte simplement une tenue décente pour me conformer à ce monde. Il n’y a que mon dos que j’aimerais sciemment cacher… mais pour des raisons différentes.
— Peut-être qu’à l’époque les femmes n’étaient pas aussi gênées de montrer leur poitrine ? Je n’y connais rien, mais en soi ce n'est qu'une partie normale du corps, au même titre que la poitrine d’un homme. Je trouve surtout que c’était injuste à cause de l’écart de force entre hommes et femmes.
Je sais qu’il y a des femmes qui égalent les hommes en force physique pure, mais elles ne sont pas si nombreuses – parmi les humains j’entends. Parmi les autres espèces c’est différent, une femme vampire sera plus forte physiquement qu’un homme fée par exemple.
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Seth Waffeg
18 ans | 1m99 | Vampire | Ralenti | Bryan



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D’où sort cette question ? Qu’est-ce que j’en sais… Bah rien… Ce que je lui dis. Grâce à deux syllabes. Je ne suis pas sûr que j’aurais pu réduire davantage. Je n’ai pas posé de question. Rien. Et pourtant la pipelette trouve le moyen de continuer à parler, de développer… Comment il fait ça ? Comment il peut avoir autant de choses à dire ? Je sais bien que les gens pensent plus vite que moi actuellement – à un moment donné j’ai moi-même pensé bien plus rapidement – mais je n’ai jamais été aussi bavard que ce gars. Je me demande vaguement s’il dit tout ce qu’il pense… Mais je suis persuadé que non. Et c’est pire. J’imagine pas la torture que c’est pour un télépathe de se retrouver dans la même pièce que lui… L’horreur. Impossible de penser tranquillement. Toujours assailli par ses réflexions et ses questions sorties de nulle part… Je reconnais tout de même que je ne suis pas ultra objectif. Peut-être qu’il y a une cohérence ou une logique dans sa pensée et dans ses paroles. Mais vu que je capte pas tous ses mots ça m’échappe. Et je ne vais pas chercher à comprendre. Ça demanderait trop d’énergie et d’investissement. Je capte la fin de son discours. Une question. D’où viennent toutes ces questions ?
— Ouais.
Ouais, il s’en sort pas si mal. Il est toujours sur les prénoms. Il parle du sien. Et il dit qu’il s’en sort pas mal. J’ai bien suivi, malgré le fait que j’ai loupé le début. Surtout un rebondissement sur ma réponse. Qu’importe. Un mot, tellement aspiré et bouffé qu’il sort comme une monosyllabe… Parfait. Je suis un partisan du moindre effort, c’est comme ça.
Je sais pas de quoi il parle ensuite, je décroche en fumant. Je préfère fumer. Je sens immédiatement mes épaules s’affaisser et tout mon être se détendre… enfin, c’est pas comme si j’avais été ultra tendu. Même avec la pipelette qui me lâche pas la grappe je ne suis pas irrité. Ni agacé. Ni rien. Je suis juste blasé. Et je vois pas ce qu’il fout là, il me dérange, mais pas suffisamment pour susciter une réelle émotion chez moi. Et puis, tant que je fume, ça passe. Même si j’aurais préféré être dans la baignoire de la chambre que je partage avec Kai… Elle est vraiment cool cette baignoire. Grande. Pendant mes insomnies j’y reste longtemps, tout en fumant. Je peux ne penser à absolument rien dans ces moments. Je profite juste de l’herbe qui rend le monde quasi-inexistant. Tout est atténué, tout est relax, tout est agréable. J’adore la sensation. C’est apaisant. Pas que je sois quelqu’un qui sois débordant d’énergie, mais j’ai besoin de cette sérénité que l’herbe m’apporte pour supporter cette lenteur forcée.
Je crois que la pipelette a dévié sur autre chose… Mais j’ai perdu le fil. Je lui ai répondu un truc pourtant. Ah si… la soif… que je gère facilement dans mon état actuel. Moins quand les crises arrivent. Et oh… miracle… la pipelette a fini par piger mes messages subliminaux. Je préfère être honnête, déjà parce que j’ai aucun scrupule à lui dire clairement que non je veux pas parler, mais aussi parce que tant pis pour la drogue. S’il se vexe, tant pis. C’est pas comme si ça allait vraiment m’affecter. Et au pire je me débrouillerai pour l’herbe, j’ai pas besoin d’un revendeur. Surtout pas si je dois continuer à répondre à des questions. J’exhale en lui répondant de la même voix monocorde.
— Pas envie.
Je tire une autre taffe lentement. Je ne suis même pas curieux de savoir s’il va se vexer ou non. Il fait ce qu’il veut.
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Evan Ludom
17 ans | 1m87 | Loup Alpha | Sympa normalement | Lorrella



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Alala quelle petite fée terrifiée elle fait ! Mais déjà, c’est un peu mieux qu’au début. Je n’ai plus l’impression qu’elle va me claquer entre les doigts, elle bégaie, son cœur bat vite, mais ça reste passable. Un petit sourire me vient quand j’imagine la vitesse constante de son cœur, qui me fait immédiatement penser aux ailes d’un colibris, petites mais très rapides. Toutefois, si j’en crois mes premières impressions, j’pense que la comparaison ne concerne que le cœur de Lorrella ; la fée n’a pas l’air d’être le genre petite et rapide. Elle est petite, certes, mais je la vois mal très rapide… Quoique, une fée ça vole, peut-être que ses ailes ressemblent à celles d’un colibri… Enfin, dans la manière de bouger et la rapidité en tout cas, vu que je sais que les ailes d’une fée ressemblent plus à des ailes d’insectes. Mais je la vois bien se déplacer comme un colibri du coup… et lui sauter dessus. Mon loup, très joueur, a très envie de jouer à ce jeu. Il aimerait que je demande à la petite fée si elle peut s’envoler pour qu’on puisse lui courir après et voir si on saute suffisamment haut pour l’attraper… Mais je doute que ce soit une proposition à faire à Lorrella – ce qui fait grogner mon loup. Aussi, tu ne vois que le côté amusant, mais j’te rappelle que la fée s’est enfin calmée, elle n’est plus totalement terrorisée, donc si on lui propose notre jeu elle va s’évanouir ! Grognement dédaigneux. Mais quel snob… Tu veux vraiment lui faire peur ? Non, bien. Pour l’instant on la protège, ce qui te plaît autant qu’à moi, et ensuite, quand on se connaîtra mieux, on pourra la taquiner, heureux ? Grognement d’assentiment. Bien. C’est vrai qu’je suis un loup qui grogne beaucoup… et qui gronde… Parler c’est vraiment pas notre réflexe premier.
Je souris de la réponse de Lorrella, toujours aussi bégayante. Mais je ne dis rien, pour ne pas l’enfoncer, et je m’dis qu’elle ne voit sûrement même pas mon sourire avec l’obscurité. De mon côté, j’entends nettement son cœur qui bat et son odeur ne trompe pas : j’suis prêt à parier qu’elle a encore rougi. J’aimerais bien la voir dans la lumière quand même. Bientôt. Ok, on est nombreux dans cette école, mais je connais son odeur désormais donc j’devrais pas peiner à la retrouver. Mais bon, d’abord, je dois la ramener dans l’groupe. Elle se colle à moi, ce qui va m’faciliter les choses pour ne pas la perdre, mais j’passe en plus mon bras autour de ses épaules pour marcher à son rythme. Et j’la sens nettement se figer. Ce qui me fait évidemment sourire. Gênée ? J’adore. Et la voilà qui sursaute à nouveau quand je lui pose une question. J’aurais presque pu ne pas le sentir tellement elle tremble. Je me demande franchement si elle a froid ou peur, mais je préfère ne l’interroger que sur le froid parce que non, je n’suis pas si méchant qu’ça. Sa réponse ne tarde pas, elle a bel et bien froid. Mais mon nez m’indique qu’elle a tout de même peur également… de moi ? Ou du noir ? Ou du fait qu’on soit éloignés du groupe ? Nan, nan, j’lui demande pas. À la place je retire mon bras de ses épaules et retire ma veste que je passe ensuite sur ses épaules à elle. Et elle lui est quatre fois trop grande c’est trop drôle…
— Elle est trop grande, mais au moins là t’auras chaud.
Je repasse mon bras autour d’elle et l’embarque cette fois pour la ramener vers le groupe.
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Kimili Weldyng
16 ans | 1m56 | Fée | Joyeuse | Valente



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J’imagine déjà les super soirées que ça peut donner ! Un petit groupe réuni dans une chambre en train de jouer de faux instruments et de chanter faux… ça a vraiment l’air amusant ! On peut même trouver quelqu’un qui chante bien ! Ou bien trouver des gens qui jouent d’instruments pour faire un véritable accompagnement et pas une mélodie sortant de la télé ! D’ailleurs, Aoife sait jouer ! Il faudra vraiment que je lui demande ! Si je réussis à embarquer Valente on sera déjà trois ! Et je peux demander à Jaime, et oh la gentille, Siofra ! Et puis Micah peut-être ! Oh et peut-être que je pourrais proposer à Elros, un peu d’amusement pourrait lui faire du bien ! Et le vampire aussi ! Il était très gentil ! Je l’ai rencontré aujourd’hui, après la réception du mail sur les potins de l’école. Bryan ! Voilà, c’est ça, il riait facilement en plus, donc peut-être que ça pourrait lui plaire. En attendant, il faut d’abord que je propose à Valente puisque c’est avec lui que je discute !
— Alors tu pourras peut-être les découvrir ici ! Oh mais je peux proposer moi ! Et je te le propose d’ailleurs : accepteras-tu un karaoké si je me charge de tout organiser et d’inviter d’autres personnes ? Je m’engage à trouver des bonbons et des boissons sucrées et à chanter la première si vous êtes trop timides !
On ne sait jamais, si je trouve des gens mais qu’ils ne se connaissent pas, ils n’oseront peut-être pas chanter en premier. Donc je peux me dévouer ! Ce n’est pas comme si ça me dérangeait, au contraire ! Oh ! Une idée !
— Et on pourrait même faire des duos ! Ou des trios ! Et on pourrait faire des concours : celui qui chante le plus mal, celui qui crie le plus… Oh ça pourrait être drôle ! j’ajoute rapidement avant que l’idée ne disparaisse de ma tête.
Il faut vraiment qu’on organise ça. Plus j’y pense et plus je me dis que c’est une excellente idée ! Et puis, puisque je ne connais pas tellement de monde, je pourrai proposer à des gens qui pourront proposer à d’autres à leur tour. Ainsi, ça nous permettra à tous d’élargir notre cercle de connaissances. Et ça, mes amis, c’est fantastique !
J’en viens ensuite à parler de mon frère, qui est plutôt doué en langues… et en plus ou moins tout, de mon point de vue. Certainement sa nature d’ange… euh, d’elfe. Elfe, oui. Pourquoi ange ? Mes pensées font vraiment n’importe quoi. Je l’idéalise à ce point ? C’est vrai que j’aime bien l’image de Jaime avec de grandes ailes plumées, toutes blanches, et une grande tunique blanche également… et je le vois hausser un sourcil en soupirant, un petit sourire amusé aux lèvres… Même son image de lui dans ma tête trouve que ma représentation de lui en ange est ridicule ! Il a bien raison, mais qu’est-ce que c’est rigolo. Je me reconnecte quand Valente me répond et lui sourit largement.
— C’est très gentil ça ! Merci, Valente !
J’aime bien savoir qu’il me trouve gentille, j’aime bien que les gens se disent que je suis gentille, parce que je pense l’être, donc c’est agréable de constater que ce n’est pas qu’une mauvaise vision de moi-même. Et puis, c’est un beau compliment, et j’aime les compliments ! Je ne les cherche pas, mais je les apprécie quand ils viennent, comme la plupart j’imagine.
J’aimerais bien faire une course, lui courant et moi volant, mais une course juste ! Bien que je sois sûre de perdre j’aime bien l’expérience. Toutefois – repensant à ma sœur – je ne peux m’empêcher d’ajouter que ce sera une course sans triche : donc, sans superpouvoirs. Je ris de la réponse de Valente, je l’imagine courir au ralenti exprès pour me laisser gagner, mais non, ce n’est pas ce que je voulais dire.
— Ah non, pas du tout, cher Valente ! Sache que mes ailes sont reliées à des muscles, c’est donc bien mon corps que j’utilise pour voler, et je ne me servirai d’aucun sortilège de célérité ! De ton côté, tu peux donc utiliser les muscles de tes jambes, mais pas utiliser ta magie de loup pour te transformer à moitié ! Déjà que tu dois avoir des muscles trois fois supérieurs aux miens, n’en rajoutons pas.
Et je me demande si je ne le sous-estime pas… Peut-être cinq fois ! Je ne suis pas la personne la plus costaud qui existe.
Mais oh ! L’excitation me gagne et je vole un peu plus haut sans y prêter attention – l’excitation fait toujours battre mes ailes plus vite – tout en attrapant l’épaule de Valente car j’ai besoin de serrer quelque chose.
— Quelle bonne idée ! Je n’y avais pas pensé ! Une chaise pliante serait parfaite ! Et en plus : elle pourrait te garder en forme car tu serais forcé de la porter toute la journée, donc tu gagnerais en muscles ! Sans oublier que, si jamais tu arrives dans un cours et qu’aucune chaise n’est libre, ce ne sera pas grave car tu auras la tienne avec toi ! Idem au réfectoire ! Cette idée est fantastique, je conclus avec un large sourire, très amusée par la conversation.
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Esha Willatt
15 ans | 1m70 | Dhampir & Sorcière | Mémoire défaillante | Khol



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Je suis frappée par l’odeur après-coup. Miam. Il sent le sang. La magie et le sang. Mais je dois dire que son sang a une odeur étrange, moins appétissante que la plupart à la réflexion, comme du vieux sang on va dire… Attends… Il est blessé ? Pourquoi je sens du sang frais ? Mes yeux le scannent rapidement, ce gars dont les détails m’apparaissent progressivement, est-ce que j’avais remarqué son allure ? Il ressemble à un mélange entre mes deux frères… ce qui est plutôt comique. Il a le corps de Kyriakos, ses cernes, sa pâleur, il n’a clairement pas l’air en bonne santé et pourrait faire grand usage d’un bonbon ! Il faut manger… Je crois que je dis ça aussi à mon frère… Mais je ne sais pas s’il le fait… Peut-être. En tout cas, ce gars sous mes yeux a clairement besoin de manger ! Et de sucre ! Le sucre est toujours bon ! Ou de sang… Sauf qu’il n’est ni vampire ni dhampire, mais je suis certaine qu’une petite transfusion ne pourrait pas lui faire de mal. Ça améliorerait peut-être aussi son regard. C’est ce qui me fait penser à Amonn chez lui, même si Amonn a un regard plus sadique, plus cruel, plus menaçant, et bien plus terrifiant. Ce type fait pâle figure à côté de mon frère. Lui est capable de me faire frissonner d’horreur et de me faire faire des cauchemars tellement terribles que je suis heureuse de les oublier au réveil. Alors que ce gars est juste amusant. Il semble bouillir de haine, et de mépris si j’en crois son regard, mais ça n’a rien d’effrayant, au contraire, c’est même très amusant pour une chieuse telle que moi. Je sens sa colère sans difficulté, mais elle ne ressort pas puisque le gars ne dit rien, il se contente de me regarder.
J’avale mon caramel et le regarde avec un sourire qui s’élargit. Je le connais ? Pourquoi il me regarde avec autant de colère ? Pourquoi je lui souris ? Je lui ai fait une mauvaise blague ? Qu’est-ce qu’il a mauvaise mine… Il faut consulter mon gars, là ça devient urgent. On dirait Kyriakos ! Sauf que ses veines sont plus apparentes et qu’il n’a clairement pas son attitude. Kyriakos est apeuré, pas enragé. Alors que ce type semble plein de haine. Et puisqu’il me regarde, j’imagine que c’est contre moi, non ? Mais qu’ai-je pu faire ? Je lui ai parlé ? Je le connais ? Je ne sais plus depuis combien de temps je suis… Où on est ? Je jette un rapide coup d’œil autour de moi. J’ai l’impression qu’il y a toute l’école ici… Mais ce n’est pas l’école ça… si ? Je ne me souviens pas de ce lieu… C’est bizarre… Enfin, non, pas vraiment, j’ai dû oublier. C’est dommage, je n’aime pas beaucoup ne pas savoir où je suis, je trouve ça très perturbant. Moins pire que de me demander qui je suis, mais tout de même. Après, je ne suis pas seule, donc ça va encore, et puisque toute l’école semble présente alors ça doit être quelque chose de normal. Un vieux bâtiment en pierre… Qu’est-ce qu’on fait là de toute façon ? C’est vieux, donc j’imagine qu’il s’agit d’une sortie scolaire sûrement dans le cadre d’un cours d’Histoire. Ça pourrait être intéressant, et ça pourrait m’intéresser, sauf que de toute manière je vais oublier, alors inutile que je me prenne la tête à essayer de la remplir.
En revanche, je peux me concentrer sur le drôle d’énergumène à qui je parlais peut-être précédemment – sinon pourquoi ce regard ? – certainement pour passer le temps. Il a la tête d’un passe-temps. Enfin, d’un des miens en tout cas, moi qui aime aller où je ne devrais pas. De toute façon, ce n’est pas comme si j’allais m’en souvenir. Alors pas de regret !
— Je ne vais pas te manger, pas la peine de me regarder comme ça, mes bonbons sont plus appétissants.
Beaucoup plus appétissants d’ailleurs. J’aime le sang, mais le sien a une odeur étrange, pas vraiment saine.
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Kyriakos Willatt
18 ans | 1m75 | Sorcier | Suicidaire | Bastian



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Je parviens à me calmer un petit peu, parce que c’est vrai qu’Amonn n’est pas là, il n’est pas un accompagnateur, il est toujours en Angleterre, toujours à l’école, à Ravenswood, avec d’autres membres du personnel, là où il ne peut rien me faire… normalement… Si, si, je ne le sens pas ici, et il n’est pas capable de se cacher de moi, nous sommes trop liés, il est trop ancré en moi… Je sais qu’il n’est pas là… C’est irrationnel de penser qu’il va sortir de l’ombre et m’attaquer… Pourtant, j’ai la chair de poule… Je me retiens de regarder dans mon dos… Mais c’est stupide, il n’est pas là, je le sais, je le sens… Tout va bien, je suis loin de lui, hors de sa portée, je n’ai qu’à m’inquiéter de l’elfe… Bastian… Mais il ne me veut pas de mal, je crois, il est gentil… je crois… Il a l’air en tout cas… C’est moi le problème, moi qui ne comprends pas ses blagues, moi qui ne suis pas avenant, moi qui ne veux pas et ne sais pas parler aux autres… Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi il me parle… à moi… alors qu’il y a tant d’élèves ici…
Sa question m’inonde soudain de soulagement. Oui, je voudrais qu’on me laisse tranquille, mais plus que ça, je voudrais être invisible, qu’on m’oublie, qu’on me tue, n’importe, mais je ne veux plus parler ni être confronté à qui que ce soit… Je préfère être tout seul avec mes pensées, tout seul à m’inquiéter sans sursauter au son de la voix de quelqu’un qui voudrait me parler… Ce n’est pas gentil, et ce n’est pas bien de ma part, c’est horrible même, de repousser ce garçon certainement sympathique, mais je ne peux pas m’en empêcher… Il me fait peur, il m’angoisse, il me stresse et je ne comprends pas pourquoi il me parle… Il serait mieux avec quelqu’un de normal, quelqu’un capable de sourire et de faire la conversation, et ce n’est clairement pas moi.
Je déglutis difficilement – j’ai quand même peur qu’il le prenne mal, je ne veux pas être méchant avec lui…
—S’i… s’il te… plaît… oui…
Je triture mes doigts que je tiens serrés dans la poche ventrale de mon sweat et je baisse les yeux… Je ne veux pas le vexer, je ne veux pas le mettre en colère, je ne veux pas le déranger, je veux juste être oublié.
LSGI

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

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Jaime Weldyng
18 ans | 1m80 | Elfe | Ondes positives | Elwing



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Question difficile… Comment choisir un seul rayon parmi tous ? Ce que j’aime c’est justement m’instruire sur un peu tout et n’importe quoi. J’adore apprendre de nouvelles choses, que ça concerne l’architecture, l’Histoire, la géographie, la musique, le cinéma, les mathématiques, les sciences, les technologies, l’anatomie, les langues, la littérature, la philosophie… tout ! J’aime la nouveauté comme j’aime l’approfondissement d’une notion que je connais partiellement. Je n’ai encore jamais trouvé un sujet qui ne m’intéressait pas. Je crois que je suis de nature curieuse et concernant absolument tout. Ou presque, mais je n’ai simplement pas encore trouvé ce « presque ». Même l’histoire de la mode est passionnante, surtout selon les cultures ! Même si j’avoue que la mode ne fait pas partie de mes sujets favoris. Donc je sais au moins ce que je ne vais pas répondre à Elwing… Mais que lui dire ?
— Tu me poses une colle, désolé, dis-je avec un petit rire. Je ne me pense pas capable de choisir un seul rayon. J’ai envie de te dire que toute la bibliothèque mérite ton attention… Si je devais toutefois en choisir plusieurs je pourrais dire… l’Histoire, l’architecture, les sciences, la philosophie, la mécanique, la… Non, je m’arrête là sinon je ne vais vraiment plus m’arrêter. Désolé, je ne réponds pas vraiment à ta question, mais je trouve tellement de sujets passionnants qu’il m’est impossible de me restreindre à un seul choix. Tu y parviens, toi ?
Je me demande si elle est capable – contrairement à moi – d’avoir un sujet de prédilection, et si c’est le cas je suis très curieux de savoir lequel. Plus je discute avec Elwing et plus je la trouve elle-même intéressante. Ses réponses sortent de l’ordinaire, elle est posée, mais semble intéressée, et elle a un côté… comment dire ? Noble. Ce mot semble juste ; elle a un côté très noble, mais sans être snob ou autre, juste c’est inscrit en elle, elle est élégante, elle a de la hauteur, sans faire preuve de pédantisme, sans être ni hautaine ni dédaigneuse, et ça m’intéresse. Elle m’intéresse.
Je lui explique ensuite ce qu’est le cinéma, et ce à quoi je faisais référence. Je suis surpris d’entendre qu’elle n’a jamais vu de film, mais je comprends avec la suite de sa réponse. Je savais que le peuple d’Elwing vivait dans une forêt reculée mais j’ignorais qu’il ne possédait aucune technologie. Je m’en doutais un peu, mais je ne pensais pas que c’était à ce point. Je suis curieux concernant son peuple, je me demande comment il fonctionne, est-ce que ses techniques sont les mêmes que celles des fées du Moyen-Âge ? Tout est magique et rien n’est technologique ? Je suppose que oui lorsqu’elle me révèle que tout est développé grâce à la magie, ce qui rend son peuple d’autant plus intrigant... et me donne envie de le découvrir.
— C’est certain, les représentations sont plus ou moins fidèles selon les films. Dans ce cas, ça te dirait d’en voir un, un jour ? Il y a toute la technologie nécessaire à l’école, donc si tu as un sujet qui t’intéresse on pourrait en regarder un ? Je vois, la magie et non la technologie. Je peux te demander pourquoi cette fermeture à la technologie moderne, sans jugement ? Oui, dans mon village nous avons mélangé les deux, par exemple je téléphone à ma mère régulièrement, elle aime qu’on lui donne des nouvelles et être rassurée.
Ma question est seulement motivée par la curiosité, c’est pourquoi je lui précise qu’elle est sans jugement, ne voulant pas qu’elle pense que je crois son peuple inférieur ou autre simplement parce qu’il a choisi de ne pas usiter la technologie moderne. Je me demande simplement si c’est pour ne se débrouiller que par eux-mêmes, ou autre chose. Mon village l’a adoptée, par facilité je crois, parce qu’il trouvait que c’était pratique et que ça permettait aux habitants de dépenser moins d’énergie magique dans certains domaines pour se concentrer sur d’autres. Et, comme je le dis à Elwing, les téléphones sont bien pratiques pour rassurer les mères inquiètes.
Un souvenir me revient, une journée avec Kimili dans un parc d’attraction. Pour l’anniversaire de Sorcha. Et le mien par la même occasion, mais surtout pour celui de Sorcha. On savait tous les deux qu’elle aurait adoré. Alors on a profité pour elle. Cette journée était super, même si Kimili avait bien mal aux pieds à la fin de la journée ! La pauvre, elle a dû garder ses ailes cachées sous ses vêtements tant que nous étions entourés d’humains, et elle n’est clairement pas habituée à ne pas voler. Heureusement, ça n’avait en rien entaché sa bonne humeur.
— C’est un parc avec des manèges, des constructions techniques pour divertir les gens et procurer des sensations. Là où on avait été il y avait des montagnes russes par exemple, c’est une attraction où les gens montent dans une sorte de petite voiture qui est lancée à pleine vitesse sur une construction qui monte et descend, effectue même des loopings, au point que tu sens ton estomac bouger en toi, tu sens le vent sur ta peau, ce genre de choses.
Ce n’est pas ma meilleure explication mais je dois dire que ce n’est pas si facile à expliquer. Oh mais, suis-je bête ! Je sors mon portable de ma poche et effectue une recherche rapide sur internet. Je trouve des photos montrant un parc d’attraction sans aucune difficulté. Je place le portable entre Elwing et moi pour qu’elle puisse le voir.
— L’image sera plus parlante que tous mes mots. Et ça ce sont des montagnes russes, dis-je en changeant d’image.
J’observe Elwing prendre des notes pendant que je parle et me prends à sourire, imaginant qu’elle se rendra un jour peut-être aux lieux que je viens de citer.
— Je vois, je te comprends. Je compte partir à la fin de cette année pour ma part, mais je n’ai encore aucune idée d’où je vais me rendre, peut-être que je ne le saurai qu’à la dernière minute. En France, Paris, évidemment, la capitale, très touristique mais il y a une bonne raison. Si tu préfères la nature en revanche je te conseille les Gorges du Verdon, la dune du Pilat ou le plateau des Glières. Mais en réalité il y a tellement plus à voir, comme le Mont Saint-Michel ou Baume-les-Messieurs où il y a une fantastique cascade… Encore une fois, je préfère m’arrêter là avant de te bombarder d’informations, j’ajoute avec un léger rire. Si ça se concrétise, si je te l’enverrai volontiers.
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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

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Kelly Winstood, dite Mlle Winstood
28 ans, Née le 31 Décembre, 1m62
Dhampir, Secrétaire stricte, Souvent excédée, Enervée par Céphas

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Cela fait quelque temps que je n'ai pas vu Briac, suffisamment pour ressentir un léger manque, mais pas suffisamment pour oublier sa façon d'être, et à l'instant, il ne ressemble pas au Briac que j'ai toujours connu. C'est vrai que Briac est parfois un peu brut de décoffrage, mais il ne dépasse jamais les limites, il a toujours été respectueux, et c'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquels je l'apprécie. Je ne suis pas le genre de midinettes qui rêve du badboy, veut se faire dominer ou je ne sais quelles autres bêtises qui traversent la tête de certaines jeunes filles - et même quelques jeunes femmes. J'aime le sexe, mais je l'aime consenti, je l'aime respectueux et un peu sauvage. Mais il y a une différence entre sauvage et agressif. Briac a toujours su faire cette différence.
Mon ton s'est refroidie depuis son appellation un peu étrange à mon goût. Sa question n'est pas étonnante, mais c'est le ton qui me surprend. Il a l'air déconcerté... j'ai toujours été comme ça. La suite pourrait m'adoucir un peu, mais ses gestes...
Je me dérobe en un instant, plus qu'agacée. Je mets de la distance entre nous, et mon ton est bien plus cassant. C'est un ton que je n'ai jamais employé avec Briac, un ton que je réserve aux élèves.
- Mais qu'est-ce qui te prend ?
Je déteste ne pas comprendre une situation, et je ne comprends pas celle-là. J'ajuste mon tailleur et lui jette un regard sévère, en attente d'explications, qui ont intérêt à être bonnes.
naji2807

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par naji2807 »

Gwendolyn De Volery
17 ans, Née le 17 décembre, 1m63
Fille de la noblesse, Vampire de sang pur, Peste, Hautaine avec Maëlle

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Je suis venue ici pour me distraire de ma solitude, mais ça ne signifie pas que j'accepterai n'importe quelle compagnie. Je méprise la plupart des personnes qui se trouvent dans cette école, soit par le manque de pureté de leur sang, soit simplement à cause de leur espèce. Les fées et les elfes par exemple... ce sont des créatures inutiles d'après mon grand-père, qui vivent dans un monde bien différent du notre, et ne partagent pas la plupart de nos valeurs. D'après mon grand-père - là encore - le seul avantage des elfes est leur beauté, et celui des fées, leurs naïvetés. Ce dernier point pourrait me servir, car je sais que je pourrais ainsi trouver en elles des cibles faciles, peut-être quelques suivants.
Parce que cette dhampire semble en réalité s'attirer facilement des ennuis, si j'en crois du moins la scène à laquelle j'assiste à l'instant. Je ne sais pas qui sont ces créatures qui s'attaquent à elle - et je m'en moque - mais je ne suis pas venue dans cette école pour subir de quelconques attaques. Certes, la surveillante a réagi rapidement, et je n'étais heureusement pas la cible de cette attaque, mais même, je n'apprécie pas forcément ce contexte tendu. Je le fais remarquer à la dhampire, une fois la surveillante partie, mais sa réponse ne me satisfait pas totalement. Evidemment que la surveillante va trouver le coupable, c'est la moindre des choses, puisque c'est son travail. Je hausse un sourcil devant son explication bancale :
- Un garçon ? Si les garçons d'ici sont assez stupides pour attaquer tous ceux qui refusent leurs avances, ils vont vite s'apercevoir que ça ne marche pas avec moi, j'annonce avec un mépris évident.
Je marche à côté d'elle en croisant les bras, ne voulant pas qu'elle me touche. Je ne laisse me toucher que ceux que j'ai autorisé à le faire, et pour le moment, elle est mal partie.
- Depuis combien de temps es-tu dans cette école ? je lui demande, pour savoir si elle pourrait m'apporter de bons renseignements, à défaut d'autres choses.
naji2807

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par naji2807 »

Qwill Hilton
17 ans, Né le 2 septembre, 1m82
Norvégien, Sorcier de sang mêlé, Hypermnésique, Curieux avec Roxanne

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J'ai toujours aimé explorer les lieux au hasard, c'est même l'une de mes activités préférées. Quand j'étais petit, mes parents avaient souvent peur que je me perde, même si je savais toujours d'où je venais, et que je finissais toujours par les retrouver. Je ne peux pas me perdre, jamais, parce que je me souviens toujours du chemin. En revanche, je peux perdre les gens, parce qu'ils bougent, parce qu'ils sont inconstants...
Je ne suis pas parti longtemps, quelques minutes à peine, j'ai entendu une musique nouvelle, une mélodie intéressante, qui m'a fait tourner dans un rayon, puis un autre. D'abord le rayon des pyjamas pour enfants, puis je suis passé devant des sous-vêtements féminins - j'ai failli m'attarder, parce que je n'en vois pas souvent, maman dit que je suis trop petit pour regarder ce genre de choses - et puis enfin, il y a eu les livres - là aussi, j'ai eu du mal à passer mon chemin, parce que j'ai toujours adoré les livres - et c'est là que j'ai trouvé les cds, les lecteurs cds aussi, dont un qui diffusait de la musique. Je ne l'ai jamais entendu, alors je reste pour l'écouter. A la fin de la musique, je repense à ma mère, qui m'attend sûrement au rayon des cosmétiques - c'est en tous cas à cet endroit que je l'ai laissé. Je repasse par le rayon des sous-vêtements féminins, en me promettant que j'y retournerai quand je serai plus grand, pour regarder. Le rayon des pyjamas m'intéresse moins, un peu comme celui des cosmétiques d'ailleurs, parce qu'on y va souvent, et que je le connais par coeur. Il n'y que quand ils changent de place certains produits que c'est un peu intéressant, ou bien quand je peux ranger ce que les gens ont dérangé... mais ça n'arrive pas si souvent.
Quand j'arrive au rayon des cosmétiques, maman n'y est plus. Pourtant, je la revois en train de saisir cette bouteille de shampoing blanche, celle qu'elle prend tout le temps, qui se situe sur la quatrième étagère en partant du haut, à côté des bouteilles vertes et bleus, et qui a une odeur de noix de coco. Maman dit qu'elle aime ce shampoing, parce qu'il rend ses cheveux tout doux, et je la crois. Mais maman n'est plus là, et je commence à avoir peur, je commence à être triste. Je n'aime pas ça. C'est nouveau, mais je n'aime pas. D'habitude, je la retrouve toujours, elle reste dans le rayon où je l'avais laissée...
- Maman ? j'appelle, nerveux. Maman ?!

Je cligne des yeux, abandonne le bruit du fond de la grande surface, ses rayons blancs, dans un style un peu industriel, et surtout le sentiment de perte, d'abandon, de détresse... je l'abandonne avant qu'il en fasse ressortir un autre, bien plus vif et douloureux. Je préfère me concentrer sur la réponse de Roxanne, à laquelle j'acquiesce. Si je lui parle, je serai dans le présent, plus dans le passé.
- Je vois, tu n'avais pas envie de suivre Monsieur Williams ? je demande.
Mais peut-être que je l'ennuie. C'est probable, vu ses courtes réponses. Alors je suis un peu direct avec elle, je lui demande si elle est timide, ou bien si elle n'aime pas les gens. J'aime poser des questions un peu direct, parce que j'aime comprendre le fonctionnement des gens, c'est une choses fascinante : les autres. Ils sont tous différents, et même s'ils ont des similarité, il y a beaucoup de choses qui différent chez chacun d'eux, ce qui est toujours très rafraîchissant. Pourtant, Roxanne affirme que les autres l'indiffèrent, ce qui me laisse assez... perplexe je dois dire.
- J'ai du mal à concevoir que ce soit possible. Les gens sont tellement... eux. Ils interagissent avec les autres, ils ont quelque chose de fascinant, d'indéniablement attirant, en tous cas de mon point de vue. Tu es dans cette école depuis longtemps ? je lui demande.
Puisque je ne l'agace pas, ne l'énerve pas, je peux bien l'interroger.
naji2807

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par naji2807 »

Tadji Saeed/Prince Tadji
18 ans, Né le 18 Mars, 1m83
Dhampir, Prince imbu de sa personne, Charmeur avec Myra

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Ce qui m'agace un peu dans cette volonté de mes parents de me faire vivre parmi le commun des mortels, c'est qu'ils insistent pour que je sois présent à l'école pour les "petites" vacances en tous cas celles d'autonomes. Ce n'est pas comme s'ils ne pouvaient pas me payer un billet d'avion pour que je rentre. Que les petites gens restent ici parce que c'est trop cher pour eux de faire l'aller-retour, ça se comprend, mais moi... pour un peu, certains pourraient émettre l'idée que je ne suis pas celui que je prétends être. C'est arrivé, malheureusement, et bien que je ne sois pas connu pour ma violence, j'ai eu beaucoup de mal à ne pas y recourir. Oser prétendre que je me vante d'un titre que je ne possède pas. Il n'y a que les malheureux, les malpropres pour faire ça.
Enfin, ce n'est pas le sujet, et j'explique simplement à Myra que je ne rentrerai pas. Elle non plus apparemment, ce qui rend ma peine un peu moins difficile à gérer. Après tout, nous serons tout de même moins nombreux à rester, nous aurons plus de temps pour rester juste tous les deux, notamment pour pratiquer ses cours de langue... mais aussi pour d'autres choses... J'acquiesce à sa réponse, et souris quand elle parle de la fête.
- Je n'ai jamais pu assister à ces festivités... mais ça changera peut-être si je peux venir te rendre visite à cette période un jour ? je demande avec un air charmeur.
Puis je poursuis en répondant à sa question :
- En général oui, ils organisent quelque chose. Ce n'est jamais rien de très extraordinaire, un peu comme le bal de la rentrée. Une petite fête ou une activité, je réponds en levant un peu les yeux au ciel. Le pire étant qu'il faut généralement se déguiser.
Autant dire que je n'aime pas cette partir-là. Surtout que les costumes pour Halloween sont toujours horribles et ne mettent rien en valeur. La plupart du temps, je fais l'impasse.
Je ne sais pas encore exactement ce que je ferai après l'école, même si je suis sûr de voyager, pour rattraper tout ce temps perdu ici. Je veux d'abord redécouvrir chaque pays et sa... culture. Et seulement ensuite, je déciderai de ce que je veux faire, après tout, j'ai l'éternité devant moi. Je crois que le mannequinat pourrait parfaitement me convenir. Et Myra est évidemment d'accord, je lui souris.
- Je t'inviterai à mes défilés, je la charme avec un clin d'oeil.
Nous n'avons clairement pas la même façon de voir les choses, mais c'est normal. Les filles sont comme ça, à tout de suite rendre les choses très romantique, elles rêvent du prince charmant parce qu'on leur en a parlé toute leur vie, c'est normal. Mais il faut qu'elles apprennent que les princes charmants sont rares, et qu'il est donc normal que leur attention soit partagée. Cela ne veut en aucun cas dire que j'accorde moins d'attention aux femmes, bien au contraire. Je suis toujours très attentionné, c'est sûrement ce dont mes amantes raffoles le plus. Je n'oublie jamais une femme avec qui j'ai couché, et je ne suis pas le genre de goujat qui n'assume pas ses responsabilités en refusant d'admettre qu'il ne voulait pas une histoire romantique.
- Il est parfois difficile de savoir ce que l'on souhaite, quand on a pas testé les autres options, je lui fais remarquer, sans jugement.
naji2807

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Re: Ravenswood School - Sortie scolaire

Message par naji2807 »

Tania Celeanar/Mlle Celeanar
24 ans, Née le 6 janvier, 1m66
Elfe, Bibliothécaire, Fleur Bleue, Un peu charmée par Lawrence

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J'en ai rêvé

Je suis du genre romantique, mais je ne crois pas que ça veuille dire que je suis vieux jeu. Je crois au grand amour, même si j'ai aussi conscience que je ne vais tomber dessus comme ça, un beau matin, en lui rentrant dedans et en faisant tomber mes livres... J'aimerai bien pourtant, je crois, mais je sais que ça ne fonctionne pas comme ça. Ce que je ne sais pas, en revanche, c'est si on fait toujours des rencontres très protocolaires avec les parents, comme dans l'ancien temps. Enfin, je me doute que ça doit être moins protocolaire, mais tout de même... En tous cas, ça ne m'empêche pas de rosir un peu devant la proposition de Lawrence, et ce même si j'ai conscience du fait qu'il plaisante. Je décide donc de ne pas y répondre, pour ne pas m'enfoncer dans une gêne indescriptible... Pour le moment ça reste gentillet, mais on ne sait jamais, je pourrais me ridiculiser affreusement.
Ma proposition philosophique semble le séduire - à moins qu'il ne soit en train de se moquer de moi, mais je n'en ai pas l'impression - et il pousse vraiment les réflexions qu'il fait. Je souris, intéressée, et acquiesce à ses paroles.
- Ce pourrait être intéressant. Pas forcément avec moi, mais que les élèves ait un moment pour réfléchir à ces questions-là. Ce pourrait être un club, plutôt qu'un cours, ça pourrait leur permettre de se laisser tenter, sans avoir la pression des notes derrière ? C'est vrai, je veux dire, la philosophie devrait être ouverte à tous, puisqu'elle permet de réfléchir, d'ouvrir son esprit, et on ne devrait pas la fermer à ceux qui se débrouille un peu plus mal en rédaction.
Je n'ai moi-même jamais eu de cours de philosophie, mais j'ai longtemps converser avec des filles à la fac, qui en avait eu dans leur lycée humain. Ces cours m'ont semblé à la fois passionnants et un peu effrayants. En effet, si j'ai toujours aimé lire et un peu écrire, je n'ai jamais été très à l'aise dans les rédactions, mon esprit s'échappant toujours et ne me permettant pas de me concentrer pour mettre mes idées en ordre.
C'est à mon tour de proposer à Lawrence de rencontrer mes parents ou plutôt mon père, et lui ne se démonte pas, contrairement à moi. Je suis moins gênée cependant, surtout parce que je suis toujours fière de parler de mon père, surtout en des termes élogieux. Je ris légèrement et acquiesce en répondant :
- Faisons cela.
Le pire étant que mon père serait sans doute ravi de pouvoir parler à un de mes collègues de travail. Il est toujours ravi à l'idée de rencontrer de nouvelles personnes.
Quand Lawrence propose de m'inviter à boire un verre, je me sens flattée et en même temps, je me demande si ce n'est pas juste une proposition entre collègue. J'ai encore en tête Ashton, ce que nous avons fait ensemble... Ce n'était pas anodin pour moi, mais ça pouvait l'être pour lui, après tout, je sais qu'il est courant que les adultes s'amusent entre eux, sans chercher plus que du plaisir momentané.
Pourtant, quand il me donne un vrai rendez-vous, je ne peux m'empêcher de sourire légèrement et d'acquiescer en rougissant.
- Disons samedi 15h dans ce cas.
Pour être tout à fait honnête, je ne sais pas ce que je prendrai. Un thé, un chocolat chaud, peut-être un capuccino... cela déprendra de mon humeur du moment je suppose, parce que pour le moment, je suis surtout un peu stressée... Mais mieux vaut ne pas y penser.
Je le dispute un peu sur ses mauvaises habitudes de lecture, et il semble apprécier le sujet malgré mes remontrances, puisqu'il poursuit dans ce domaine. Je réfléchis vraiment à sa question et y réponds sincèrement :
- Cela dépend des oeuvres... et cela dépend de la fidélité par rapport au livre. C'est très paradoxal, mais j'aime autant les oeuvres qui disent seulement s'inspirer du livre et s'en éloigne à dessein, que celles qui y collent parfaitement et se veulent une véritable adaptation. Je veux dire que celles que j'aime le moins sont sûrement celles qui se disent adaptations mais se permettent des interprétations très éloignées du livre... Dans tous les cas, je crois que c'est complexe d'adapter un livre, et qu'il est rare que ça ne fasse que des heureux.
Me voilà pareil à John avec l'Histoire... Je serai capable de parler des livres pendant des heures... Lawrence va finir par me trouver bien ennuyante.
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