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Ouaouh, félicitations !Cacoethes-scribendi a écrit : ↑mar. 11 mai, 2021 10:29 am mais également de boucler le challenge en validant les 62 pays/régions du challenge !
A partir de maintenant je vais sans doute avancer moins vite, après 2 ans à lire régulièrement de la littérature étrangère des quatre coins du monde, je vais me calmer un peu
Oui j'imagine que ça ne doit pas être évident de découvrir autant de pays et que de ne pas avoir à planifier tes lectures va te faire un peu de repos !Cacoethes-scribendi a écrit : ↑mar. 11 mai, 2021 10:29 am Oui, No home (son titre en français) est LE roman qui permet de valider le Ghana facilement (et agréablement, il est très bien). Je l'ai moi aussi découvert pour ce challenge
Je reviens enfin pour valider mes dernières lectures, qui me permettent de valider complètement une première partie du challenge : valider toutes les régions du monde (soit les 62 points) !
- Palestine : Le bleu entre le ciel et la mer de Susan Abdulhawa : c'était pas mal, mais pas inoubliable
> Ça ne m'ajoute pas de points, mais je deviens Experte Proche Orient arabe.
- Mali : Issouf, un aller simple pour la France d'Issouf Ag Aguidid et Estelle Lenartowicz, que j'ai beaucoup aimé :> Ça ne m'ajoute pas de points, mais je deviens Experte Afrique de l'Ouest.
- Issouf quitte le Mali en 2015. Ses convictions politiques le mettent en danger, son pays étant aux mains des djihadistes. Lui qui s'attachait à rendre service à la communauté, qui voulait que la culture Touareg soit respectée, il est contraint de se réfugier en France pour sa sécurité, pour ne pas avoir à vivre caché.
Ce court roman est son histoire. Avec l'aide d'Estelle, il pose les mots sur ses débuts en France et son engagement politique, sur sa volonté de faire connaître la situation de son pays et de propager sa culture.
C'est un témoignage très touchant. Malgré les drames et son exil, Issouf ne baisse pas les bras. Il croit en sa bonne étoile et grâce à la solidarité des immigrés, il découvre l'association Thot, qui va l'aider à parler et écrire français, se faire des amis et relever les obstacles qui entravent sa reconnaissance en tant que « réfugié politique » par l'administration française.
Entre le Mali et Paris, ce roman est lumineux. L'amour d'Issouf pour sa culture est contagieux et on retrouve le sable du Sahel et les odeurs chaudes du marché de Ménaka entre les pages de ce livre.
Une belle lecture, solidaire et inspirante : essentielle.
- Tunisie : L'amas ardent de Yamen Manai, qui fut également une belle lecture :
> Grâce à cette lecture tunisienne, je suis Spécialiste Afrique (j'ai validé les 11 régions du continent) !
- L’amas ardent, c’est une technique développée par les abeilles asiatiques pour vaincre un dangereux prédateur, le frelon asiatique géant : elles l’englobent pour faire monter sa température et le faire rôtir. Mais les abeilles tunisiennes ne connaissent pas ce savoir-faire et lorsque, par le biais d’une cargaison destinée à la corruption politique, un nid de frelons asiatiques arrive dans la région où le Don élève ses abeilles, il est prêt à tout pour sauver ses « filles » de ce prédateur, qui débarque en même temps que les islamistes…
J’ai beaucoup aimé ce roman. J’ai aimé le style, un peu naïf, comme si le narrateur nous lisait un conte.
J’ai aimé l’histoire, celle d’un homme en symbiose avec son environnement et qui inspire ses proches par son abnégation et son harmonie.
J’ai aimé les thèmes : celui de la sauvegarde des abeilles et, en arrière-plan, de la révolution tunisienne. Le Don est tellement proche de ses abeilles que plusieurs scènes m’ont fait penser aux Fourmis de Bernard Werber.
Ce roman est presque trop court, j’aurais beaucoup aimé rester plus longtemps auprès de Don, de ses abeilles et des villageois !
Cette lecture a été très agréable, c’est une jolie surprise !
- Nicaragua : Le bal des masques de Sergio Ramirez : j'ai atteint tant bien que mal les 100 pages et j'ai abandonné. C'était très difficile à suivre, un peu comme Cent ans de solitude, sauf que je n'ai pas réussi à me forcer jusqu'à la fin.
> Cette lecture me permet de valider enfin l'Amérique centrale (région la plus difficile, je trouve !) et donc d'être Spécialiste Amérique (9 pays/régions validées).
- Roumanie : Le vin de longue vie de ND Cocea : une novella pas inoubliable non plus.
> Cette lecture roumaine me permet toutefois de finir de valider l'Europe (Spécialiste Europe), mais également de boucler le challenge en validant les 62 pays/régions du challenge !
A partir de maintenant je vais sans doute avancer moins vite, après 2 ans à lire régulièrement de la littérature étrangère des quatre coins du monde, je vais me calmer un peu
Mon récap
62 pays/régions validés
L’attentat * Yasmina KHADRA La Marche de l'incertitude * Yamen MANAI Le rocher de Tanios * Amin MAALOUF Furie divine * José RODRIGUES DOS SANTOS 
Mais je vais vite me rattraper !Cacoethes-scribendi a écrit : ↑jeu. 11 févr., 2021 4:54 pm
CeliaT (12 points, 12 pays)Et CeliaT qui vient juste d'arriver aussi, déjà un grade Expert !
- Experte Afrique des grands lacs
CeliaT a écrit : ↑sam. 15 mai, 2021 9:52 pm Bonsoir !
Je viens valider le Japon avec Death Note de Tsugumi Ōba. Je les ai lus il y a quelque temps, mais j'avais oublié que ça pouvait valider le Japon ^^'
Mon récapitulatif : viewtopic.php?p=21634967#p21634967
Et je crois qu'il y a une petite erreur dans le récapitulatif, je n'ai validé que le Burundi pour le groupe Afrique des grands lacs, alors je ne suis pas encore experte
Merci de l'avoir vu ! C'est Chikage qui est Experte Afrique des grands lacsCacoethes-scribendi a écrit : ↑jeu. 11 févr., 2021 4:54 pm
CeliaT (12 points, 12 pays)Et CeliaT qui vient juste d'arriver aussi, déjà un grade Expert !
- Experte Afrique des grands lacs
Je vais corriger ça (et préparer un nouveau récap, avec les dernières nouvelles arrivées
" c'est pour les sous-régions validées...pour visualiser le statut d'expert en approche ou non.^^' "Léopold Sédar Senghor, le poète des paroles qui durent" (48 pages) "Graça Machel, championne des enfants" (48 pages) "Black Sunday" de Tola Rotimi Abraham "Maria Bonita, une femme parmi les bandits" (48 pages) "Jorge Amado, un écrivain sur les terres du cacao" (46 pages) "L'espoir d'amour" de Thich Nhat Hanh "Quelque secrète fureur" de Kamala Markandaya (J'ai adoré et trouvé "le riz et la mousson de la même auteure = trop contente !) "Voyage à Auschwitz, Récit d'un jeune Rom" de Nikolaï Angelov "Oedipe roi" de Sophocle "Sorry" de Zoran Druenkar "Le procès" de Franz Kafka
"Made in France" de Hapsatou Sy (Sénégalo-mauritanienne) ) Hello Fye, bienvenue !Fyerise a écrit : ↑sam. 17 juil., 2021 7:54 pm Et j'ai déjà une question pour toi, Cacoethes.
C'est au sujet d'Alexander McCall Smith. Plusieurs participants du challenge ont utilisé cet auteur pour valider le Zimbabwe, mais cet auteur me fait un peu penser au cas de Camus pour l'Algérie.
McCall Smith est un citoyen britannique né au Zimbabwe quand ce pays était encore une colonie. Il y a grandi mais est retourné vivre en Ecosse assez jeune. J'ai lu un livre de sa série la plus connue, Les Enquêtes de Mma Ramotswe, mais ça ne se passe même pas au Zimbabwe mais au Botswana. Du coup, je me demandais si tu l'acceptais, parce que pour moi c'est limite. (Mais c'est pour l'instant mon seul point africain, donc si tu l'acceptes ça m'arrange.
Je confirme que les enquêtes de Mma Ramotswe sont des polars ethnologiques, donc on en apprend pas mal sur la vie quotidienne du Botswana.Cacoethes-scribendi a écrit : ↑jeu. 22 juil., 2021 8:26 amHello Fye, bienvenue !Fyerise a écrit : ↑sam. 17 juil., 2021 7:54 pm Et j'ai déjà une question pour toi, Cacoethes.
C'est au sujet d'Alexander McCall Smith. Plusieurs participants du challenge ont utilisé cet auteur pour valider le Zimbabwe, mais cet auteur me fait un peu penser au cas de Camus pour l'Algérie.
McCall Smith est un citoyen britannique né au Zimbabwe quand ce pays était encore une colonie. Il y a grandi mais est retourné vivre en Ecosse assez jeune. J'ai lu un livre de sa série la plus connue, Les Enquêtes de Mma Ramotswe, mais ça ne se passe même pas au Zimbabwe mais au Botswana. Du coup, je me demandais si tu l'acceptais, parce que pour moi c'est limite. (Mais c'est pour l'instant mon seul point africain, donc si tu l'acceptes ça m'arrange.
Enfin "bienvenue", je ne sais pas, car arriver avec une colle comme ça...
C'est vraiment pas facile, car il est né et a grandi au Zimbabwe, mais effectivement il ne semble pas être d'origine ou de culture zimbabwéenne... et ses romans qui se passent en Afrique se déroulent au Botswana, ça n'aide pas
Du coup je dirais que pour être très carré, ça ne passe pas. Mais vu la difficulté du challenge, si vous voulez être plus souple avec vous-mêmes, je peux le valider (et dans ce cas-là, plutôt avec ses romans qui se passent au Botswana, apparemment ils sont pas mal empreints de culture africaine).
"Mangez-moi" d'Agnès Desarthe (Lybie par son père) "L'enfant multiple" d'Andrée Chedid (Égypte) "Un peu de respect, j'suis ta mère" de Hernàn Casciari "De l'amour et autres démons" de Gabriel Garcia Márquez "Bangkok Déluge" de Pitchaya Sudbanthad "La muraille de lave" de Arnaldur IndridasonCe court roman parle d'une femme en Afghanistan dont le mari est dans le coma. Faute d'infrastructures elle le garde à la maison et s'occupe de sa transfusion (quand elle arrive à acheter des poches). Tout cela dans une ville en guerre où l'on entend des tirs, où des bombes explosent et où des soldats de l'un ou l'autre camp peuvent à tout moment s'introduire chez elle et voler des choses ou la violer.
Et elle parle à son mari, lui raconte tout un tas de choses sur leur relation, sur elle, qu'elle n'a jamais eu l'occasion de lui dire quand il était conscient.
Je suis passée à côté de ce livre. le fait qu'il soit écrit comme une pièce de théâtre m'a perturbée. Des phrases du style "Elle fait une pause et on ne sait pas si c'est pour ménager du suspense ou parce qu'elle cherche ses mots" m'ont parues artificielles. Peut-être que le format pièce de théâtre aurait été plus adapté ? Toute l'action se passe en effet dans la chambre de l'homme comateux.
De plus j'ai eu du mal à accrocher à l'histoire et je ne sais pas quoi faire dont la fin, dont j'imagine qu'il ne faut pas l'interpréter au sens littéral mais pour laquelle je n'ai pas trouvé d'autre interprétation.
Malgré ce rendez-vous raté d'un point de vue lecture ce livre reste intéressant pour se plonger dans ce que peut être la vie d'une femme afghane dans une ville en guerre.
"Moi Nojoud, 10 ans, divorcée" de Nojoud Ali "Déracinée" de Naomi Novik (par sa mère) "Les filles d'Estoril" de Margarida Rebelo Pinto Ce livre développe une jolie idée, celle que des lecteurs particulièrement doués et sensibles peuvent voyager dans les livres qu'ils lisent, s'y promener, y découvrir des endroits que l'auteur n'a pas décrit, et rencontrer d'autres lecteurs.
On suit plusieurs personnages du royaume de Serbie puis de Yougoslavie, au travers des événements des deux guerres, tous liés de près ou de loin à un étrange roman sans personnages...
Ce livre est bien écrit et part d'une belle idée, malheureusement j'ai eu l'impression que l'auteur ne savait pas très bien comment se sortir de son histoire : il y a de mon point de vue un gros problème de scénario vers le milieu du livre, et la fin laisse plusieurs questions importantes non résolues. Malgré cela j'ai trouvé la lecture très agréable et je l'ai lu avec enthousiasme.