Ombres et Poussières [Harry Potter]

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annabethfan

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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par annabethfan »

Mais wait wait ! Comment ça t’as posté 3 chapitre en deux semaines ? ^^ Je suis grave en retard du coup, désolée, vraiment ! Je vais essayer de commenter au mieux les trois :lol: Mais avant juste pour vous tenir au courant même si tout le monde s’en fout : vous vous souvenez de mes partiels ? Bah oubliez, Nanterre est bloquée ^^ En vrai j’ai connu plus de blocus en période d’examens que de partiels maintenus dans cette fac :lol:

Bref… Allons-y pour commenter ! Et comme t’as casé plein de commentaires de foot sur mon chapitre, moi je vais te parler de patinage artistique parce que la finale du Grand Prix c’était cette semaine (et j’adore suivre le patinage même si je sais pas tenir debout sur des patins sans lâcher la barrière ^^ c’est un peu comme ma passion pour la gymnastique :lol: )

Chapitre 4 :
Rien de bon n’arrivait à Halloween.
Très vrai ça, suffit de demander à Harry ^^
Et sous nos regards désorientés, elle avait craché en une gerbe d’étincelle son dernier nom.
Harry Potter.
Bien. Au moins nous étions fixés sur ce qui allait lui arriver cette année.
Voilà qu’est-ce qu’on disait ? :lol: N’empêche j’adore l’humour sarcastique de Victoria (en vrai le tien but you know what I mean) !
-La gloire éternelle il l’a déjà, il a détruit Tu-Sais-Qui, répliquai-je vertement.
-Et l’argent, je ne suis pas sûr que ce soit ça qui intéresse un Potter, ajouta Simon. Le grand-père a gagné une fortune avec une lotion pour cheveux, de ce point de vue là je pense qu’il est tranquille.
-Une lotion pour cheveux ?
Au-delà du fait que j’aime bien quand il parle d’Harry parce que c’est intéressant de voir comment les autres le perçoivent, perçoivent ce qu’il lui arrive ou ce qui lui est arrivé ; le coup de faire fortune avec une lotion pour cheveux m’éclatera toujours.
Oui, une petite chanson s’impose. Tu m’accompagnes ? Le chant ecclésiastique t’a donné une voix correcte.
Mais il forme un goupe en plus !! Ils vont finir ensemble c’est sûr ! (Et je te jure que si tu casses –encore- mes espoirs avec un plot twist ils sont frères et sœurs je te tue :lol: )
De lui dire que la si sage Victoria est montée sur la table basse pour nous chanter … c’était quoi, déjà ?
-Je voudrais déjà être roi, marmonnai-je de mauvaise grâce
:lol: :lol: :lol:
C’est moi Simba c’est moi le roi du royaume animal !
C’est la première fois qu’on voit un roi avec si peu de poils !
Je vais faire dans la…
Oui bon j’arrête mais je vais l’avoir dans la tête maintenant ^^
Simon n’était pas plus épais qu’une feuille de parchemin
J’adore cette comparaison !
Mais pour dire un mot sur le Grand Prix de patinage : je suis trop déçue que Yuzuru Hanyu ait dû déclarer forfait, il est juste incroyable si t’as rien à faire va voir ses programmes ! Il est double médaillé d’or olympique, c’est genre incroyable. Et je suis trop déçue aussi qu’Evgenia Medvedeva n’ait pas réussi à se qualifier, la saison est difficile pour elle, elle a changé de coach et tout mais elle est incroyable aussi. Et enfin, Shoma Uno qui est abonné à la malédiction de la médaille d’argent ça me frustre parce qu’il mérite tellement ! Voilà voilà ^^
Pour eux, c’est loin d’être un Tournoi amical, ils veulent battre Dumbledore.
C’est dingue de se dire que même si plein de sorciers admirent Dumbledore, cette admiration va aussi de pair avec la jalousie… Genre battre Dumbledore c’est le challenge ultime ^^
Ce garçon fait tout pour attirer la lumière sur lui depuis qu’il est arrivé ! Vous vous souvenez de la fois où il est arrivé en voiture volante à Poudlard ? Honnêtement, qui ferait ça ?
J’avoue que c’était un peu une entrée fracassante ^^ Mais James et Sirius auraient été tellement fiers !
Je veux bien croire que ce gars n’a pas de chance mais … A ce point ?
Ah mon pauvre si tu savais… Tu veux qu’on parle d’Ombrage ? Du ministère ? Du coup de la caverne avec Dumby ? De la tour d’astronomie ? Du mariage de Bill et Fleur la fuite pendant un an ? Du manoir des Malefoy ? Non mais vraiment on peut continuer ^^
-Dans le placard à balai ? gloussa Emily.

L’idée de ce pauvre Harry coincé dans un placard à balai avec une journaliste kitch et amoureuse du scandale, m’arracha un sourire.
La scène du film avec le « oh c’est intime » et l’air paumé d’Harry en mode « c’est un placard à balais » me fait toujours mourir de rire :lol:
Je n’aurais pas pu suivre les cours de Durmstrang : les nés-moldus y étaient proscrits
Encore une fois, au-delà du problème d’une école pour plus d’une dizaine de pays, je me demande comment font les nés-moldus… ils ont pas d’éducation ?
Incroyable, tu es à Poudlard, moi à Durmstrang et on arrive quand même à se trouve une culture commune …
Et c’est précisément à ça que sert le Tournoi !
Le visage de mon interlocutrice venait de se figer, et j’étais persuadée d’avoir vu une lueur brûlante briller dans son regard.
Oh elle connait les grands-parents de Victoria ! Oh y’a une embrouille de famille !

Super chapitre en tout cas, j’ai beaucoup aimé la description de la tension qui règne entre les écoles voire dans Poudlard même avec la désignation d’Harry comme champion :D

Chapitre 5 (dont j’adore le titre) :
-Il y a une où ils étaient enfermés dans une pièce avec un Détraqueurs, racontai-je à Angelina Johnson. Mais l’un d’entre eux a craqué et … Tu sais. L’a embrassé.
Tu m’étonnes que le Tournoi ait été annulé…
Toutes ces choses que Rita Skeeter racontait sur Harry … Qu’il pleurait en pensant à ses parents … Qu’il sortait avec son amie aux cheveux frisés … Quand bien même c’était vrai, cela n’avait rien à faire dans un journal sérieux tel que pouvait l’être La Gazette.
L’indignation de Victoria est vraiment appréciable, j’aime décidément beaucoup ce personnage ! Et ça me fait rire comment elle parle d’Hermione à chaque fois « la fille aux cheveux frisés » :lol:
Avoir les yeux de Poudlard braqués sur lui, il déteste ça. Chaque fois que ça arrivait, ça le rendait mauvais, presque méchant … Un calvaire aux entrainements.
C’est vrai qu’Harry peut être vraiment grognon quand ça lui prend ^^
-Johnson, j’enlève cinq points à Gryffondor ! Maintenant asseyez-vous avant que je ne vous mette en retenue ! Et Flint, nettoyez-moi cette encre !
Wait elle enlève pas de points à Flint par contre ? C’est quoi cette pédagogie ?
Je le fixai, atterrée. Il n’y avait que lui qui avait pu savoir ça. Que lui, uniquement lui. Lui et d’autres. Mais ici, que lui.
Ok je suis hyper intriguée… Qu’est-ce qui a pu se passer ? Ca devait être dans le monde moldu, possiblement avant Poudlard (mais pas forcément)
Et j’avoue que même la citation du poème ne me parle pas ou ne me donne pas d’idée… Il s’est peut-être passé quelque chose pendant la Guy Fawkes Night…
Seigneur, il ne manquerait plus que quelqu’un ne veuille réellement le tuer …
-Ce qui arrive presque tous les ans …
Elle m’a ôté les mots de la bouche :lol:
Mais cela avait été perverti en première année, quand des Serpentards avaient décidé que c’était moi que l’on devait brûler. « Pour tous les sorciers que tes semblables ont brûlés ». « Il paraît qu’on faut ça tout les cinq novembre, chez toi ».
Oh non mon dieu c’est affreux… Alors c’était ça ce que le frère de Selwyn lui avait fait… Ca doit être tellement traumatisant pour une petite fille de onze ans. Mais je me demande comment Simon est au courant…
Remember remember, the fifth of november … Ces mots sonnaient dans ma tête comme écho à « ennemis de l’héritier, prenez garde »
J’aime beaucoup le parallèle entre ça et la chambre des secrets, ça met vraiment l’accent sur les persécutions quotidiennes mais aussi celles à grandes échelles que subissent les nés-moldus…
Alors que j’étais attachée et privée de baguette, ma magie paniquée et sans bride avait mis feu à l’écharpe de Nestor Selwyn : le feu enchanté s’était propagé jusque la longueur du tissu, infectant sa cape et son visage, et son ami l’avait aspergé d’eau pour que cela cesse.
Ah la la mais c’est de pire en pire, c’est affreux… Je m’y attendais tellement pas !
Mais sinon d’accord elle s’est juste confiée à Simon c’est pour ça qu’il est au courant…
Le frère des Weasley – Donald ? – n’était pas là.
Donal ! Je suis au sol ! :lol: :lol: :lol :
-Ils n’ont strictement rien dit sur la première tâche. Juste … « de l’audace face à l’inconnu ».
-C’est pour Potter ça alors.
Je me mordis la lèvre l’instant qui suivit mes mots.
C’est sûr que c’était pas délicat envers Cédric, mais vrai faut le reconnaître ^^
-Je sais que vous avez quelques … griefs. Mais si on oublie ça, c’est quelqu’un d’appréciable.
Je veux bien défendre beaucoup de personne, mais appréciable n’est vraiment pas le bon terme…
ne t’en fais pas, on en a fini avec les Sortilèges Impardonnables, poursuivit Miles avec un sourire rassurant. On commence les Sortilèges informulés, là, ça devrait aller non ?
Sauf si on apprend à jeter des sortilèges impardonnables de façon informulée :lol:

C’était encore une fois un super chapitre ! Je commenterai le 6 aussi vite que possible, mais là ça fait 1h15 que je commente j’ai besoin d’une pause ^^ Encore bravo Perri !
Ah et pour dire un dernier mot sur le patinage : allez voir Evgeni Plushenko ! Il a pris sa retraite après Sotchi en 2014 mais c’était l’un des plus grands patineurs de l’histoire ! J’ai jamais quelqu’un avec des séquences de pas aussi rapide, un sens du rythme et du show. Son programme sur Nijinsky est juste incroyable (https://www.youtube.com/watch?v=SEJXkfMYTX4 ) et celui de gala sur Sex Bomb hyper drôle !
annabethfan

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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par annabethfan »

Je reviens pour commenter le chapitre 6 comme promis ! Encore désolée de pas l’avoir fait la dernière fois, mais trois chapitres d’affilé c’était trop j’avais pas le temps ^^ Et j’approuve ton idée de poster une fois toutes les deux semaines, c’est vrai que ça laisse plus de temps et on a un peu tous pris ce rythme avec Cazo, Clem et moi en vrai… (d’ailleurs si tu veux reposter sur la Cour des miracles ou les EdG je suis hyper prête :lol: )

Mais commençons !
-Tu penses que le sortilège de têtenbulle pourrait être utile ?
-Quoi, tu crois qu’ils vont te demander de plonger dans le Lac Noir ?
Attendez juste un peu ça va venir les enfants ^^ D’abord les dragons !
Je l’avais même vu citer l’un des passages de l’article de Rita Skeeter d’une voix haut et claire quand Harry Potter était dans les parages – une chose qu’Emily faisait également assez facilement, à mon grand désarroi.
Ouais c’est vraiment pas cool… Surtout que les articles de Rita ne sont vraiment d’aucune qualité littéraire et ne méritent pas d’être déclamés (contrairement à Cyrano ! Keur sur toi Perri :D )
Cédric, ce pacificateur si efficace
Cédric, décidément le gendre idéal en toute occasion ^^
il se perdait dans des révisions dont il ne pouvait pas définir de ligne directrice.
Ca me stress tellement ça quand les profs disent « bah révisez tout » alors qu’on sait que ça tombera sur un point précis, je suis genre « mais ça, ça va me servir ou pas » et je panique !! (Enfin quand mes partiels sont maintenus #blocages)
Tu es un grand sorcier, Cédric.
-Contrairement à Potter, ricana Erwin en lorgnant Harry à la table des Gryffondor. Il va se faire manger tout cru … « Oui parfois il m’arrive de pleurer la nuit en pensant à mes parents » …
Alors lui il va se calmer tout de suite ! Tu parles de l’Elu un peu de respect ^^ Et moi je pleure en pensant à James et Lily, ok ?
Fleur Delacour a l’air fragile et insupportable, mais je me demande ce qu’elle donne en sorcière
En vrai ça m’énerve que la plupart des personnes dans la saga réduisent Fleur à une jeune femme magnifique, à sa beauté, mais occulte ses talents en magie. Elle était la championne de son école, ça voulait bien dire qu’elle était douée, intelligente, courageuse etc mais les gens ont l’air de le mettre au second plan !
Je laissais tellement d’énergie dans les matières dans lesquelles j’étais en difficulté que j’en avais à peine pour assurer mes points forts.
Je le redis, mais j’aime profondément cet aspect humain de Victoria. Elle n’est pas la meilleure, elle a des lacunes par rapport aux autres, mais sa valeur est ailleurs aussi. C’est génial d’avoir un personnage principal comme elle !
-Quoi ?
-Le Quidditch ! Tu pourrais aller faire une balade en balai avec lui sur le terrain !
Le Quidditch, aka le remède universel ^^
je savais que Miles appréciait les capacités intellectuelles de Selwyn, sans pour autant partager ses idées.
Je sais pas pourquoi, mais dans ma tête j’ai fait un parallèle Dumbledore/Grindelwald (sans l’aspect amoureux des choses of course). Genre, il y a des personnes qui peuvent être abjectes mais qui restent fascinantes sur le plan intellectuel. Céline par exemple qui était antisémite mais un écrivain de génie.
Mais je m’égare…
« C’est Miles » ne justifie pas qu’on traine avec un gars aussi mauvais qu’Ulysse Selwyn, répliqua Emily avec dureté. Si Selwyn devient son meilleur ami … Par Merlin, Victoria. Ne reste pas amie avec lui dans ces cas là, ça pourrait t’attirer des problèmes.
Et là je vois un parallèle avec Marlène et Regulus ^^
En vrai, quelle que soit l’époque, on remarque que les problématiques du monde sorcier, voire de l’humanité en général, restent les mêmes (c’est profond ce que je dis ce soir :lol: )
Ça ne ressemblait pas à Cédric ne rater un repas …
C’est un Poufsouffle quoi ! (Ouais Poufsouffle = cuisine dans ma tête ^^ La faute à leur salle commune haha !)
Maintenant tais-toi, sinon je tiens à te prévenir que j’utilise parfaitement bien les Sortilèges de mutisme, et que je rêve de l’user contre toi depuis que je le maîtrise.
Puisqu’il vient de lui dire qu’il veut qu’ils s’expliquent et parlent, ça serait un peu contre-productif :lol:
Puis il lâcha du bout des lèvres :
-Remember, remember, the fifth of november.
-Tais-toi.
Je le lis vraiment en mode incantation ou chanson glauque dans mon esprit, ça donne des frissons !
-Ce n’était pas moi, me coupa fermement Simon.
*fais semblant d’être choqué alors qu’on le savait déjà tous* ^^
-J’en sais rien, ça aurait pu être un hasard – ça existe les hasards, même chez les sorciers.
Les coïncidences, mes enfants, ça n’existe pas ! (Je crois que je cite un film mais je sais plus lequel ^^ En tout cas c’était une règle de Gibbs dans NCIS… ouais vieille référence haha !)
J’ai entendu dire que la petite sœur Enoboria commençait à constituer sa cour
Et elle commence aussi à violer des esprits ? Ah je la déteste !
(C’est bien la mère de Luke dont il s’agit, j’ai pas mal capté la ref ? ^^)
Mais pareil, les garçons dans ce genre de famille, ça fonctionne énormément sur la rivalité, c’est la place d’héritier de la famille qui est en jeu.
Et puis il y en a qui se sont retrouvés hériter sans le vouloir, comme Regulus, parce que leur frère ne voulait pas… Ah la famille Black, jamais rien comme le commun des mortels !
Simon dut lire tout cela sur mon visage, car il finit par dire d’une voix étrangement douce :
-Encore maintenant, Vicky ?
Awww la façon dont il s’inquiète pour elle ! Relationship Goal !
Ils vont finir en couple, je le dis !
Mais quand il faut vraiment faire du mal à quelqu’un … ça demande une autre force, une forme … de courage, si on peut appeler ça comme ça, que ce genre de gars n’aura jamais.
Et c’est pour ça que les personnages comme Bellatrix me fascine, parce que malgré tout elle avait une forme de puissance proche de la folie qui demandait un mental et des capacités magiques qui vont au-delà de l’ordinaire dans son sens premier
Simon laissa échapper un ricanement et se leva en s’étirant.
-Alors ils ont gagné. Bah, ne t’en fais pas, Bennett. Qui que ce soit, c’était juste l’intimidation. Ne te prends pas à leur jeu, c’est tout. Guy Fawkes, c’était ta fête.
Je trouve cette réplique stylée et magnifiquement bien écrite, je voulais te le dire ! Vraiment !
J’étais la seule à trouver que ce début d’année commençait sinistrement mal ?
Oh ça sera pas que le début de l’année… et puis attends l’année prochaine ^^
-Non, tu as l’air plus vampire qu’Erwin !
:lol: :lol: :lol: :lol:
Image
-J’ai toujours trouvé que nos couleurs étaient hideuses, commenta Simon en fronçant son nez. Et sur toi c’est pire.
-Simon, j’ai un balai, et je n’hésiterais pas à m’en servir.
Bon j’accorde, il faudra un peu de temps pour les mettre en couple ^^ Mais n’empêche qu’il n’a pas tort, de toutes les couleurs des maisons c’est celles que j’aime le moins. J’adore bleu et bronze et vert et argent surtout ! (Mais c’est sans doute parce que je suis rousse et que ça m’irait bien ^^)
-Tu te souviens du match contre Gryffondor, l’an dernier ?
-Euh … oui, répondis-je, assez surprise par la question soudaine. Un temps épouvantable, ça n’a pas été le match le plus plaisant de ma vie.
On se souvient surtout de la chute magistrale d’Harry, merci Victoria :lol:
-Mais tu l’as fait, le rassurai-je en posant une main sur son épaule. Tu as été assez lucide pour l’attraper. Tu leur as résisté, Cédric.
Dis comme ça, ça fait genre que Cédric a eu une force mentale incroyable contrairement à Harry. En vrai, et même si je sais qu’il en a évidemment, je pense que c’est surtout qu’il n’avait pas tant d’horreur ni de moments difficiles dans ses souvenirs heureusement pour lui…
-« Suivez l'ardeur qui vous emporte et dans l’assaut criez – Dieu pour Henri, Angleterre et Saint Georges ! », soufflai-je.
-Pardon ?
-C’est Shakespeare. Henry V. Une vieille pièce de théâtre de chez moi …
Le simple fait qu’elle puisse citer de la littérature par cœur me la rend encore plus sympathique, elle est géniale !
mais après tout ce n’était pas de panache dont Cédric avait besoin.
Non c’est sûr, laisse le panache à Harry ^^ Toi on sera heureux que tu restes en vie pour l’instant (sorry not sorry)

Comme toujours un super chapitre !!!
PtiteCitrouille

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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par PtiteCitrouille »

Salut !
Oh mon dieu, j'étais persuadée d'avoir commenté le chapitre, j'étais contente j'étais pas en retard... beh si :lol:

Dans tous les cas, c'était un très bon chapitre, comme d'habitude !
Je l’avais même vu citer l’un des passages de l’article de Rita Skeeter d’une voix haut et claire quand Harry Potter était dans les parages
pas cool dude
On se calme ! Je ne veux pas que ça finisse en un nouveau drame ! Et Victoria, dépêche-toi de finir ton devoir, on a Sortilège dans un quart d’heure.
il fait tellement "père des Poufsouffle" comme ça :lol:
Contrairement à Potter, ricana Erwin en lorgnant Harry à la table des Gryffondor. Il va se faire manger tout cru …
heuuu, friendly reminder que Harry a combattu un Basilic à 12 ans et une centaine de Détraqueurs à 13 ans
Juste pour dire
Il va craquer, laissai-je échapper à Emily
comme son sac, haha
pardon


Bon sérieux, Miles je sais pas quoi penser de lui. Certes, Selwyn est quelqu'un d'intelligent etc, et ça intéresse Miles, mais en vrai, intelligent ou pas, si la personne est d'un racisme aussi violent je m'approche pas. Du coup je me demande ce que tu vas nous faire de lui, et ça m'intrigue pas mal
Surtout vous, miss Bennett … Vos notes ont baissé, depuis un certain temps … Il faut vous ressaisir.
ce genre d'humiliation publique qui fait mal

Ah cool on a la discussion entre Simon et Victoria, je l'attendais
Si quelqu’un voulait me faire renvoyer ? Ou pire, me faire chanter ?
ouais mais attends, elle est pas en tort, c'était de la légitime défense. Je veux dire, ce qui lui est arrivé est hyper traumatisant, et puis franchement une née-moldue de 11 ans ne contrôle pas ses pouvoirs en étant agressée
Guy Fawkes, c’était ta fête.
Tellement, je trouve ça bien comment il la réconforte, il titille un peu en maintenant sur la fierté tout en lui insufflant plus de force
-Non, tu as l’air plus vampire qu’Erwin !
j'ai compris la ref :lol: :lol:
Juste une heure ! me prévint-t-il
juste un verre ! ouais on sait tous ce que c'est
La première tâche, c’est d’affronter un dragon.
cimer Harry

Bon j'ai vraiment hâte de comment tu vas nous écrire la scène de la première épreuve ! Et puis, comment Cédric se débrouille pour chopper l’œuf, vu qu'on sait pas trop dans HP
Bisous!!
Perripuce

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Ombre et Poussière - Chapitre 7 [Harry Potter]

Message par Perripuce »

Hi Lady and Gentleman !

Je remercie tout le monde pour tout les commentaires et malheureusement je n'ai pas trop le temps d'y répondre (coucou les fêtes de noël qui m'ont littéralement crevé).

Les fêtes de noël, parlons-en - j'espère que les votre se sont bien passées et que les cadeaux ont été à la hauteur ! Mais j'aimerais qu'on s'attarde sur une affreuseté de noël : les emballages. En plus d'être un désastre écologique et financier, pour moi le pire moment de noël a été d'emballer ces satanés cadeaux. Je vous jure quand j'ai vu l'après-midi du 24 et que j'ai vu que j'avais une grosse vingtaine de cadeaux à emballer j'ai cru que j'allais pleurer. Plus j'avançais et pire c'était. Mention spéciale à mon cousin (qui m'emmène voir Naheulband, si ce n'est pas un bon cousin) à qui j'ai loupé TOUT ses emballages. RIP. Bref :lol: :lol:

Mais la moisson a été bonne cette année : vous vous souvenez du film sur Cyrano dont je vous parlais il y a deux semaines? Il se trouve que c'est également une pièce que je vais voir en janvier du coup :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Et puis la star de mes cadeaux, cet immense bouquin illustré sur l'Histoire de Westeros (GoT) que je suis en train de dévorer :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: (j'ai envie de me refaire la série et les livres du coup. Bon sang, avril n'arrivera jamais assez vite).

Bon voilà pour mes fêtes :mrgreen: Et enfin, promis Anna' et Clem dès que j'ai un peu d'énergie je lis vos chapitres et je commente ! (pareil pour Lily du reste).

Allez maintenant on retourne au chapitre ! J'espère qu'il vous plaira et désolée je n'ai pas trop eu le temps de le relire ... Bonne lecture quand même !



Chapitre 7 : Comme Saint George.

Cédric avait mis un moment à accepter mon idée – selon lui, les champions devaient trouver seuls le moyen de gagner leurs tâches. Mais le concept avait fini par faire son chemin et il avait fini par en parler à Emily et Simon, mais en l’étoffant : se faire oublier aux yeux du dragon en créant une diversion. Et c’est pour cela qu’il comptait métamorphoser un élément du décors en un animal quelconque pour que le dragon s’y intéresse, plutôt qu’à lui. Ainsi il se « ferait oublier » et aurait tout le loisir de passer devant lui. L’idée était brillante, certes, mais encore fallait-il avoir la puissance magique nécessaire pour pouvoir la mettre en œuvre. Emily se fit un plaisir d’aider Cédric sur l’une de ce qui était son point fort : la métamorphose. Ils passèrent les dernières heures de la soirée à s’exercer sur le sort pendant que Simon et moi épluchions les informations sur les dragons :

-Une épaisse couverture magique qui rend les sortilèges obsolètes … écailles que rien ne peut transpercer …, lut Simon dans l’un des grimoires que nous consultions dans la Salle Commune. Par Merlin, Dumbledore est fou.
-C’est le Tournoi des Trois Sorciers, on savait que ce serait compliqué, répliquai-je en tournant la page d’un livre sur comment prendre soin d’un dragon. Oh non, ce n’est pas comme si on voulait le pomponner …
-Mais le problème c’est que mon plan de le rendre sourd tombe à l’eau, maugréa Simon en fermant son bouquin. Je veux bien que Cédric transforme quelque chose en chien, mais s’il veut vraiment passer inaperçu aux yeux du dragon … il vaut mieux aveugler ses sens.
-Où est-ce qu’on en est avec le sortilège de Désillusion ?

Simon secoua tristement la tête et je soupirai. Cela avait été l’une des idées pour que Cédric se « fasse oublier », qu’il se couvre d’un sortilège de Désillusion, mais c’était un sort du niveau ASPIC septième année et le seul résultat auquel il était parvenu avait été de colorer Simon en bleu, à la place de le dissimuler. On ne maîtrisait pas un sort de cette importance en une soirée, et encore moins sous cette pression.

-Il faudra faire sans, répondit-t-il avec un haussement d’épaule. Qu’il maîtrise déjà la métamorphose …
-Et le plus discrètement possible.

Nous échangeâmes un regard. J’avais rarement vu Simon si agité. Cédric avait hésité avant de parler du dragon à Simon et Emily, justement pour ne pas les inquiéter. Mais je l’avais poussé à le faire : ils étaient meilleurs en magie et donc des soutiens plus efficace que moi. Emily avait plaqué ses mains contre sa bouche, horrifiée, et Simon avait pâli sous ses taches de rousseurs.

-Je pose quand même la question, poursuivit Simon d’un ton prudent. Est-ce qu’on peut croire ce qu’a dit Potter ?

Je lui jetai un regard incendiaire et il leva les mains en signe de paix.

-D’accord, d’accord, je posais juste la question.

Cédric et Emily revinrent un instant plus tard. Le champion de Poudlard était toujours nerveux et pâle, mais à présent une lueur déterminée brillait dans ses yeux, effaçant la fatigue et l’abattement. Un grand sourire fendait le visage d’Emily.

-C’est bon, il a réussi ! On peut y aller !
-A quelques heures de l’épreuve, c’est beau, marmonna Simon avec un regard de biais.
-Bravo, champion, le félicitai-je alors qu’il s’asseyait dans le fauteuil à côté du mien. Alors, que fait-on maintenant ?
-Détente, décréta Cédric pour notre plus grand soulagement. Les BUSEs m’ont appris une chose : on ne révise pas le soir d’une épreuve.
-Amen mon frère ! me réjouis-je en me levant. Je vais chercher des bièraubeurre dans les cuisines.
-Et du jus de citrouille, tu ne tiens pas l’alcool, Bennett.

Je tirai puérilement la langue à Simon, avant de sortir de ma Salle Commune d’un pas bondissant. Depuis cet après-midi où j’avais donné du répit à Simon et où Cédric m’avait avoué pour le dragon, le groupe s’était apaisé et nous marchions tous vers un même point : aider Cédric à passer devant un dragon et en ressortir vivant.
C’était bon, d’avoir un but.
Oh, je me connaissais. J’allais bien maintenant parce que j’avais l’impression d’avoir trouvé une solution. Mais cette nuit, j’allais être une pile électrique, branchée sur stresse et angoisse. Je m’immobilisai devant le tableau représentant une coupe de fruit et chatouilla allégrement la poire. Celle-ci s’esclaffa, et se tordit pour devenir une poignée ronde et cuivrée que j’actionnais. Le portrait pivota, dévoilant l’une des pièces les lus fascinantes de Poudlard. Pièce qui m’attaqua, car des étincelles lumineuses foncèrent sur moi et je les évitai en me baissant avec un cri. Je fronçai du nez en sentant, à la place des alléchantes odeurs des plats mijotés par les elfes me parvinrent des effluves de fumées. Violette, la fumée … Puis elle me sauta aux yeux et à la gorge, et je me mis à tousser, les bronchites prises d’assaut.

-Oh Seigneur … Qu’est-ce qu’il s’est passé ?

Pour être venue plusieurs fois dans la cuisine, je savais que les elfes étaient incapable de faire brûler quoique soit. Alors cette épaisse fumée qui me piquait les yeux devait forcément être l’œuvre d’un sorcier – sinon elle n’aurait pas cette couleur lilas. Ainsi que les étincelles multicolores que je voyais passé dans les brumes. Et alors que j’avançai doucement dans la cuisine, des éclats de voix me parvinrent depuis l’autre bout de la pièce, confirmant mon hypothèse :

-… Que utiliser un sortilège de stupéfixion là dessus et là BOUM !
-Un peu comme maintenant, tu crois ?

Les voix étaient également étouffées par de fortes toux, mais également par l’euphorie. Les yeux piquants de larme, j’ouvrai la porte pour faire sortir les fumées et les étincelles qui sautaient de partout et sortit ma baguette :

-Evanes …
-NON !!

Deux jets de lumières rouges filèrent vers moi et ma baguette m’échappa des mains pour se perdre dans la fumée. Paniquée, j’attrapai la première chose que je trouvai – une poêle cuivrée – et avançai prudemment dans la pièce couverte embrumée.

-Qui est là ? appelai-je alors d’une voix, qui, pour ma plus grande satisfaction ne tremblait pas.

Je n’entendis qu’un bruissement, masqué par les fumées qui m’empêchaient de voir à un mètre devant moi. Je me repliai sans un bruit à l’abri d’une armoire, le cœur battant, et attendit qu’une silhouette floue passe devant moi. Alors je jaillis et lui écrasai ma poêle sur le crâne. L’intrus s’effondra à terre en glapissant et j’enfonçai le clou avec un coup de pied entre les côtes qui lui arracha un nouveau cri. Je brandis à nouveau ma poêle, bien en évidence.

-Je veux ma baguette !
-Je ne l’ai pas ! Du calme, on ne veut …
-Ma baguette !
-Wingardium leviosa !

Aussitôt, ma poêle m’échappa des mains, tout comme ma baguette un instant plus tôt. Mon rythme cardiaque s’emballa et je me retournai pour agripper une nouvelle arme – un couteau, de préférence – mais une voix, plus nette et que cette fois je reconnus – me figea dans mon geste :

-N’y pense même pas, Bennett, la poêle est en suspension au dessus de toi. Si tu prends le moindre ustensile, je la fais tomber sur ta tête.
-Weasley, grognai-je en laissant retomber ma main le long de mon corps.

Lequel des deux, je n’en avais aucune idée. Celui qui se trouvait à mes pieds devait être l’un et celui qui me tenait en joue l’autre, mais qui était Fred et qui était George ? Belle question.

-Exactement, fit celui qui était armé avec ravissement. Alors calme-toi, et je te rendrais ta baguette, d’accord ?
-Par Merlin, qu’est-ce que vous avez foutu ici ?
-Ne nous pose pas de question, et nous ne te dirons pas de mensonge, Bennett. Assise.

Un faisceau de lumière jaillit en face de moi, ondulant sur la fumée et me faisant plisser les yeux. Il découpa une silhouette dans la brume et je croisai mes bras sur ma poitrine pour m’asseoir contre l’armoire. Il ne servait à rien de négocier avec les jumeaux Weasley. A mes pieds, le second jumeau remuait en gémissant et se redressait.

-Aïe, laissa-t-il échapper en portant la main à sa tête. Je vais avoir une bosse.
-Vois ça du bon côté, Fred, au moins on va pouvoir tester notre baume contre les furoncles sur toi !
-Une bosse n’est pas un furoncle, George !

Celui qui me tenait en joue – George, de ce fait – s’avança et tendit la main à son frère pour l’aider à se relever.

-Elle m’a fait une sacrée bosse ! continua de protester Fred. Je suis d’avis qu’on la laisse enfermée ici et qu’on laisse les elfes furieux s’occuper d’elle.
-Oh non, en la découvrant enfermée, ils auront tellement pitié qu’ils la traiterons comme une princesse, raisonna George. Non, Fred, nous devons trouver autre chose.

Ils étaient assez proches maintenant pour que je puisse discerner leurs cheveux roux – qui avait décidemment trop poussés durant cet été – et les deux baguettes que tenait l’un d’entre eux. Cette vision me fit resserrer les bras autour de mon ventre. Je n’avais que peu de contact avec Fred et George Weasley, mais je les savais capable d’être aussi nuisible qu’un Ulysse Selwyn – d’une manière moins cruelle et moins malfaisante, mais toute aussi nuisible.

-Entrer dans une pièce où on n’y voit rien, ça n’a rien de rassurant, répliquai-je posément. Alors désolée pour ta bosse, Fred, mais parfois la vie m’a appris à me défendre.
-Un point pour elle, approuva George avec un ricanement. Et franchement, la dextérité avec laquelle elle manie la poêle … Avoue-le, Fred, ça force le respect.
-Alors qu’est-ce qu’on fait ? On lui rend sa baguette ?
-Oh, regarde-moi sa petite mine déconfite … Allez, elle a bien mérité une baguette.

George me rendit ma baguette par le manche avec un sourire torve. Je déployai mes doigts sur elle avec un soupir de soulagement, mais aussitôt le bois de ma baguette d’affaissa et produisit un affreux crissement qui me laissa pantoise. Je baissai les yeux et découvris en lieu et place de ma baguette un poulet en caoutchouc. Je le lui jetai le jouet avec rage et il alla heurter le visage d’un George Weasley hilare.

-Vous êtes stupides ! Rendez-moi ma baguette !
-Patience, Bennett. On doit encore trouver un moyen de dissiper la fumée, tu vas rester sage en attendant.
-Bon sang les gars ! Mais qu’est-ce que vous avez foutu ?

Ladite fumée avait fini par s’éclaircir, s’engouffrant par la porte que j’avais laissée ouverte. A présent, je pouvais distinguer le visage des Weasley et la malice dans leurs yeux. Ils échangèrent un regard et parurent parvenir à un accord :

-C’est bien parce que tu manies bien la poêle, Bennett. Ouvre grand tes minuscules oreilles, nous allons te révéler faire une confidence.
-Ô joie.
-Mais tu restes assise, me prévint Fred, qui se frottait toujours la tête. Sage.

Pendant ce temps, George examinait la fumée d’un air songeur. Il agita sa baguette qui forma des ronds dans la brume.

-Vois-tu, Bennett, nous essayons de créer une variété particulière de feux d’artifice. Et comme tu peux le voir notre résultat est … explosif.
-Vous avez fait exploser un feu d’artifice expérimental dans la cuisine ? compris-je, incrédule. Mais bon sang, vous auriez pu tout faire péter !
-Du calme, Bennett, on maîtrisait la situation.

Je lui jetai un regard dubitatif. Malgré tout, je ne pouvais m’empêcher d’être un tantinet impressionnée par l’aveu des jumeaux. Je les avais toujours vu comme des fauteurs de trouble dont le seul but était de faire le plus de bruit possible. Mais fabriquer quelque chose ? Ça les mettait dans une autre catégorie.

-Ce qu’on ne maîtrisait pas, c’était de te voir arriver avec ta poêle alors qu’on cherchait à dissimuler notre … expérience. Et tu as failli faire pire que mieux avec ton evanesco.
-Nous ne te remercions pas de nous avoir faire une frayeur pareille.
-Une frayeur pareille ? Vous vous foutez de moi ?
-Pas du tout. Parce que vois-tu, Bennett, nous avons commencé nos feux d’artifice dans l’espoir que … personne ne réussisse à les faire disparaître d’un coup de baguette, tu comprends ?
-Alors qu’est-ce qu’il se serait passé si j’avais pu jeter mon sort ?

Les jumeaux échangèrent un regard à la fois ravi et gêné.

-Et bien il se pourrait que …
-… Le feux aurait explosé encore plus et …
-… aurait fait beaucoup plus de dégât.

Cela commençait à être difficile de contenir l’émerveillement. Depuis que je connaissais les jumeaux, j’avais toujours cru d’eux qu’ils étaient des cancres pires que moi – et cela avait un côté rassurant, aussi bas que je serais, il y aurait toujours un Weasley derrière moi. Je ne les pensais pas capable d’une telle magie.

-Le problème, c’est que les feux ne sont pas parfaitement au point, poursuivit George. Quand on l’a fait explosé, ça a déclenché plus de fumée que d’étincelle et … Comme on ne peut pas l’évaporer sans faire pire …
-Je vois, raillai-je avec un ricanement. Votre brillante idée pour semer le chaos s’est retournée contre vous.
-Oh, pas tant que ça, on a ouvert les fenêtres et fait fuir les elfes de maison. Ça devrait se dissiper.

Et de fait, on y voyait beaucoup mieux : ne restaient que des étincelles solitaires qui parcouraient follement la cuisine de long en large et les restes de la vague fumée lilas. J’ignorais ce qu’ils avaient fait avant, mais la cuisine était saccagée.

-J’espère que vous maîtrisez correctement les sortilèges ménagers, maugréai-je en faisant mine de me relever.
-Hop hop hop, Bennett ! intervint Fred en pointant sa baguette sur moi. Tu restes assise.
-Mais pourquoi ? protestai-je, excédée. Je suis venue chercher quelques bièraubeurre pour détendre Cédric avant l’épreuve et je tombe sur vous ! Franchement il ne me manquait que ça, être séquestrée par Fred et George Weasley dans une cuisine !
-On doit s’assurer que tu n’iras pas chercher Rusard dès l’instant où on t’a laissé sortir. Qu’est-ce que tu crois, notre sécurité passe avant tout.
-Je ne suis pas une balance, répliquai-je d’un ton acerbe. Je veux juste prendre mes bièraubeurre et retourner dans ma Salle Commune.

Les jumeaux me jaugèrent du regard, l’air de se demander si j’étais oui ou non une balance et si je méritais qu’on me laisse la liberté. Puis George me tendit la main avec un sourire tendu.

-Allez, Bennett, on te laisse tranquille. Mais c’est uniquement parce que tu manies divinement bien la poêle.
-Je te remercie, grommelai-je en acceptant sa main pour se relever. Ma baguette ?
-Devant ta Salle Commune.
-Et vous comptez ranger la cuisine, quand même ?

Les étincelles avaient fini par s’estomper et par partir dans la nuit, mais la pièce était toujours sans dessus dessous. De la vaisselle s’était même éclatée à terre. Fred haussa les épaules avec flegme.

-Boh, les elfes rangeront. Allez viens, Bennett, avant que Rusard ne rapplique avec son chat de garde.

Je lui jetai un regard foudroyant, prête à répliquer : « les elfes ne sont pas tes esclaves ! ». Je me mordis l’intérieur de la joue au dernier moment en me souvenant que dans les faits, si, ils l’étaient. Cette forme d’esclavagisme accepté m’avait révolté quand j’en avais pris conscience, mais j’avais aussi très vite compris qu’il ne servait strictement à rien de se braquer pour que cela change. Le Monde Magique n’était pas prêt. Et surtout, les elfes ne l’étaient pas. L’unique fois où j’avais essayé de leur parler de leur condition, juste pour comprendre, ils m’avaient foutu à la porte quand j’avais parlé liberté. Cela prendrait du temps avant qu’ils ne prennent conscience de la saveur de ce mot.
Ce fut donc blasée que je sortis de la pièce à la suite de Fred et George. J’avais pris soin de prendre quelques bouteilles de bièraubeurre et de jus de citrouille qui teintaient à présent dans mes bras.

-Des baguettes farceuses, des feux d’artifice … Bon, qu’est-ce que vous allez en faire ? Je veux dire, une fois qu’ils seront au point ?
-Les mettre sous la robe de Rogue et tout faire exploser, railla Fred en levant les yeux au ciel. A ton avis ?
-Vous allez les vendre ? Vraiment ?
-Tu croyais qu’on allait entrer au Ministère ? s’esclaffa George en allumant la pointe de sa baguette. Ou rester chez notre mère jusqu’à qu’elle ou nous meurt d’épuisement ?
-Alors c’est quoi, le plan ? Juste les feux ?
-Oh, non, nous sommes plus ambitieux, m’assura Fred en me tendant une tarte. Tu as faim ?

Je lorgnai sombrement la tarte en question. Je m’étais promis de ne plus rien accepter de la part des jumeaux depuis que l’un d’entre eux avait mis du poivre dans mon chocolat chaud en deuxième année. Fred ricana et rangea la tarte en haut de la pile de victuaille que tenait George. Nous étions à quelques mètres de ma Salle Commune quand des pas lourds et une voix sifflante se firent entendre dans le couloir d’à côté :

-C’est ça ma belle, vas-y, trouve-les …
-Rusard, pesta George.
-Et son chat diabolique. Sauve qui peut !

Et ils s’élancèrent bêtement dans le couloir, leurs vivres pleins les bras. J’étais moi-même chargée, et stressée à l’idée de me faire prendre, mais j’avais assez de lucidité pour remarquer que ce n’était pas chargés comme nous l’étions que nous échapperions à Rusard et sa chatte. Alors j’attrapais vivement le bras de Fred, qui glapit en laissant échapper une tarte que George rattrapa.

-Vous êtes idiots ! assénai-je en les entrainant dans la direction opposée. Par ici !
-Mais tu nous emmènes vers Rusard, là ! Tu vois, George, je t’avais dit qu’il ne fallait pas faire confiance à une lèche-botte !

Je rongeai mon frein, tenant toujours le bras de Fred et l’amenait à l’un des miroirs qui ornait le mur près de la cuisine. Mon reflet me sourit et me gratifia d’un clin d’œil, l’air de dire « tu sais ce que tu as à faire ». Alors je me mis à chanter précipitamment de ma voix la plus mélodieuse :

-Do you hear the people sing, singing the song of hungry men. It is a music of a people who will not be slaves again*
-Très belle voix, approuva mon reflet en levant une main.

Le pan de la tapisserie qui contenait le miroir vacilla et découvrit une ouverture dans laquelle je poussais les jumeaux. Le mur se referma sur nous au moment où Rusard tournait à l’angle du couloir, son horrible chat aux yeux jaunes le devançant. Je soupirais en m’affaissant contre le mur, mes bouteilles de bièraubeurre serrées contre ma poitrine.

-Ouf.

Les jumeaux me contemplaient, interdit. Je finis par me trémousser, gênée par leur regard fixé sur moi avec ébahissement.

-Quoi ?
-On connaît tout les passages secrets de Poudlard, déclara alors Fred, toujours abasourdi. Tous, tous. Pourquoi on ne connaît pas celui-là ?
-Parce qu’il faut savoir bien chanter pour qu’il s’ouvre, répliquai-je en me redressant. Tu dois avoir une voix de crécelle, Weasley. Allez, venez, le tunnel débouche de l’autre côté des cuisines.

Nous fîmes un moment de chemin en silence, jusqu’à que j’ouvre du pied une tapisserie qui menait au couloir duquel Rusard était venu. Nous tournâmes prudemment vers la cuisine jusqu’à la Salle Commune des Poufsouffle. Les jumeaux me considéraient toujours bouche bée.

-Bennett, déclara George alors que je m’immobilisais devant les tonneaux. Victoria Bennett, tu viens de nous sauver les fesses.
-Crois-nous si tu veux, mais nous te serons éternellement reconnaissant, enchérit Fred.
-Oh je vous jure …, maugréai-je, les joues rougissantes. Laissez-tomber, je me contenterais de ma baguette …
-Ah ta baguette, réalisa-t-il en fouilla sa poche. Tiens.

Je pris la baguette qu’il me tendit, mais encore une fois elle se transforma dans ma main, cette fois en peluche de rat. Je les fusillai du regard et George palpa ses poches, penaud, avant d’enfin me donner ma bonne baguette. Je savourai le contact du bois contre les doigts avec délice.

-Merci les gars, soupirai-je en rangeant ma baguette dans ma poche.
-Un plaisir, Bennett, me salua Fred en s’éloignant dans le couloir. On se revoit demain à la première épreuve !
-Ouais, voir Diggory se faire fracasser mon joli petit minois, ricana George.

Avant que je ne puisse songer à leur faire payer ce qu’ils venaient de dire, ils avaient disparut au détour d’un angle. Son rire se répercuta sinistrement dans les murs du couloir et me glaça le sang.
C’était parti. Ma nuit d’angoisse commençait.

***


J’espérais réellement que cette histoire allait bien se terminer. Parce que là, alors que j’avançais vers la lisière de la Forêt Interdite avec l’impression d’avoir du plomb dans les chaussures, ce n’était pas franchement évident. Mes entrailles n’étaient plus qu’un nœud douloureux et j’avais l’impression qu’un liquide froid avait été injecté dans mes muscles.
Simon, Octavia et Emily marchaient quelques mètres devant moi. Mais seule la Serdaigle avait l’air enjouée et parlait avec frénésie – comme tout les élèves de l’école, cela dit. Ils n’avaient pas de meilleurs amis qui allait affronter un dragon, eux. Le professeur Chourave était venue chercher Cédric pendant le repas. Cédric avait été pâle toute la mâtinée, mais là, sa peau avait pris un teint légèrement verdâtre. Emily l’avait pris dans ses bras, et j’avais eu le temps de lui murmurer « et dans l’assaut crie : Dieu pour Henry, Angleterre et Saint George », avant qu’il ne sorte de la Grande Salle. Quelques minutes plus tard, le professeur McGonagall avait emmené Harry, qui n’avait pas l’air dans un meilleur état. Emily avait semblé au bord des larmes et Simon s’était efforcé de la calmer avant qu’Octavia n’arrive. La belle euphorie du début de Tournoi semblait si loin, à présent … Puis le professeur Dumbledore s’était levé, et nous avait enjoins à rejoindre la lisière de la forêt, où la première tâche attendait les champions. Quelques consignes de sécurité avaient été données. Ne pas passer l’enclot. Eviter de trop s’agiter. Ne rien lancer dans l’enclot. Surtout, au grand jamais, pas de magie. Bref, rester calme, encourager notre champion et rien d’autre.

-Fawley n’a plus l’air si excitée, non ?

Je sursautai et vis Miles se matérialiser à mes côtés. Un léger sourire flottait sur ses lèvres, mais ses traits étaient tendus et ses yeux songeurs. Il essuya un petit rire en mettant une main sur mon épaule.

-Bon sang, tu es tendue, Vic’ !
-Comment ne pas l’être ?
-Ce ne sera peut-être pas si terrible que tu le crois.

Je m’immobilisai près d’un arbre, les bras croisés sur le ventre et l’impression d’avoir les jambes coupées. En plus étourdie que j’étais, j’avais oublié mon écharpe en haut et tremblai de froid. Du moins, j’espérai que c’était de froid.

-Ça se voit que ce n’est pas ton meilleur ami qui va se jeter dans l’arène.

Je laissai mon regard porté jusque la tente qui était dressée à l’orée du bois, si grande qu’elle en cachait les gradins qui étaient derrière. Les estrades étaient déjà pleines à craquer d’élèves surexcités et cela me donnait la nausée. Les traits de Miles s’adoucirent.

-Non, c’est vrai, tu as raison. Je comprends que tu sois inquiète. Simplement … Diggory l’a voulu, d’accord ? Il s’est porté volontaire. Il savait ce qu’il l’attendait.
-Certes, admis-je en resserrant ma cape autour de moi. Mais même …
-Bennett, Bletchley, aboya Maugrey à l’entrée des gradins. Dépêchez-vous, l’épreuve va commencer.
-On arrive, professeur ! lança Miles avant de se tourner doucement vers moi : Vic’, tu n’aideras pas Cédric en stressant comme ça. Allez viens (il me prit délicatement le bras). Tout ce que tu auras à faire, c’est crier « allez champion », ça ira ?
-Je crois, déclarai-je sans toutefois être sereine. Allons-y.

Miles me gratifia d’un petit sourire et passa une main dans mon dos pour me faire avancer. Des gradins de bois temporaires avaient été installé autour de ce qui semblait être un enclos. J’avais l’impression d’être à un match de Quidditch, sauf que l’ambiance était bien plus électrique et que les gradins étaient à raz de terre.

-Oups …, commenta Miles en jetant un regard à la ronde. Il semblerait qu’on soit les derniers … Oh, il y a ta camarade de dortoir tout en haut, comment elle s’appelle, déjà ? Amanda ?
-Renata, répondis-je en reconnaissant la jumelle de Mathilda dans les hauteurs des gradins. Allez, on y va.

J’avais repéré Simon et Emily dans les premières places, avec Erwin, Mathilda et Octavia. Mais il n’y avait pas d’espace autour d’eux alors je montais à la suite de Miles vers Renata Bale. Elle nous jeta un regard de biais à travers ses lunettes, le nez niché dans son écharpe aux couleurs de Poufsouffle.

-On peut venir ? m’enquis-je en désignant les places libres à côté d’elle. Merci, ajoutai-je quand elle hocha la tête. On est arrivé plus tard, il n’y avait plus de place …
-Oui, les places devant ont été prises d’assaut par des animaux, ricana Renata. Ils sentent l’odeur du sang.
-Charmant, commenta Miles à mon oreille. Elle est toujours aussi positive ton amie ?

Je ne répondis que par un vague sourire, les yeux rivés sur l’enclot devant moi. Les élèves de Durmstrang et Beauxbâtons étaient réunis juste en dessous des loges des juges, et je reconnus vaguement les visages de Sisko et Kamila. Un peu plus bas, les frères Weasley m’aperçurent et me firent un signe, auquel je répondis par un soupir. J’avais gardé le rat en peluche de leur baguette farceuse, m’attirant les moqueries de Simon et Emily. L’ouverture de la tente qui y menait tremblait sous le vent et de l’agitation se faisait entendre plus loin. Je compris un instant pourquoi : des sorciers tiraient par une épaisse bride un immense dragon. Ma gorge se noua alors que les élèves présents retenaient leur souffle. J’avais grandi dans les contes où l’on décrivait des monstres assoiffés de sang qui gardaient d’immenses trésors de leurs griffes acérées. Terrifiant, le dragon en avait l’air. Ses crocs luisaient dans sa gueule ouverte et ses yeux mauves nous fixaient tous avec avidité. Ses écailles d’un bleu froid brillaient d’un éclat argenté sous le soleil glacial, et je ne pus m’empêcher d’y trouver une certaine beauté. Les Magizoologistes l’accrochèrent solidement au centre de l’enclot et un autre arriva avec une grosse caisse de bois. Il en sorti des œufs qui firent grogner la dragonne et les disposa entre des pierres qui formaient une sorte de nid. L’un d’entre eux était différent. Il brillait plus que les autres …

-Un œuf d’or, observa Renata, les yeux plissés. Par Merlin … ils leur font affronter un dragon …

Les élèves murmuraient entre eux, avec appréhension et crainte. Quelques marches plus bas, l’amie frisée de Harry Potter – j’oubliais toujours son prénom. Hélène ? – se rongeait nerveusement les ongles, l’air particulièrement angoissée. Elle dut sentir mon regard sur elle car elle leva les yeux sur moi. Je croisai ses yeux bruns et j’y lus le reflet de mon anxiété. Je tentai de lui sourire, mais m’étais d’avis que le résultat tenait plus du rictus. Elle dut comprendre le message car elle me gratifia d’un sourire crispé, avant de se concentrer à nouveau sur le dragon.

-C’est un Suédois à museau court, m’apprit Miles en un souffle. Ou un Pensedefer Ukrainien … Je les confonds toujours …
-Bien le bonjour tout le monde !

La voix magiquement amplifiée fit claquer l’état de tension dans laquelle le stade était baigné. Mon regard se porta sur la tribune qui semblait être allouée aux juges. Dumbledore fixait l’enclot par dessus ses lunettes demi-lune, les doigts joints devant son nez. Madame Maxime le couvrait de son immense ombre, sa frange couvrait ses yeux étincelants. Karkaroff souriait d’un air froid à ses élèves non loin, un éclat dur dans le regard. Monsieur Croupton me fit l’effet d’un homme malade et craintif, ce qui me surprit beaucoup au vue du portrait que Simon avait pu me brosser – un homme dur et intransigeant. Seul Ludo Verpey, le directeur des Jeux et Sports Magiques et ancien Batteur de l’équipe d’Angleterre de Quidditch, avait l’air aussi enthousiaste que les élèves.

-Nous voici enfin pour la première tâche ! Inutile de le préciser, il s’agira pour nos quatre champions de passer devant un dragon pour récupérer l’œuf d’or que vous apercevez entre les vrais œufs – vous le voyez, là, le doré ? Bien ! Chaque champion a tiré au sort le dragon qu’il allait affronter juste avant l’épreuve, ainsi que l’ordre de passage !

Un dragon par champions. Bon sang, je me demandais s’il y en avait des plus effrayants que ce dragon bleu à l’œil mauvais. La bête avait replié ses ailes sur les œufs en un geste protecteur et montrait les dents aux élèves du premier rang. Des flammes emplirent sa bouche, arrachant un cri d’affolement aux étudiants.

-Ne paniquez pas, rit Verpey avec bonne humeur. Nous avons fait en sorte de vous protéger, de solides sorts de protections ont été déployés atour de vous et des Magizoologistes sont prêt à intervenir si quelque chose venait à arriver – mais ne vous faites pas, vous ne risquez rien ! Bien, intéressons-nous à l’épreuve du jour ! Le premier dragon que notre premier champion va affronter est un Suédois à museau court ! Un dragon féroce qui vit dans les montagnes de Suède et dont la peau est particulièrement recherchée, regardez-moi cette magnificence … Et le champion qui aura la chance de l’affronter est Cédric Diggory !

Mon cœur manqua un battement, et sans réfléchir j’attrapai la main de Miles à côté de moi. S’il parut surpris de mon besoin soudain de contact physique, il n’en fit pas part et se contenta de serrer mes doigts.

-Calme-toi, ça va bien se passer, me murmura-t-il en dénouant son écharpe. Par Merlin, tu es gelée, mets ça.

Il me passa son écharpe aux couleurs de Serpentard autour du cou, et j’étais trop soulagée de retrouver un peu de chaleur pour protester de porter d’autres couleurs que celles de ma Maison. Même la si impassible Renata avait blêmi à l’annonce du nom de Cédric. Ludo Verpey rappela les consigne de sécurité et conseilla aux élèves d’être le plus silencieux possible pour ne pas troubler le dragon, ni le champion. Puis il porta un sifflet à ses lèvres et le son roulant traversa le stade comme tempête. Le silence totale se fit dans l’enclot, uniquement entrecoupé par les râles du dragons et les respirations haletante des élèves angoissés. Enfin, un pan de la tente s’écarta et Cédric parut dans l’enclot. Il avait le teint encore plus verdâtre que lorsque je l’avais quitté au repas, mais peut-être était-ce le reflet des écailles de dragon sur son visage. Peut-être – non, je n’y croyais pas un mot, mais j’aurais tellement espéré … La main de Miles serra la mienne, mais cette fois je vis à l’expression de son visage qu’il n’avait pas le cœur à me dire que « ça allait bien se passer ». Le dragon s’agita en entendant quelqu’un entrer dans son éclot et découvrit ses dents. Seigneur, si j’étais encore croyante, je me serais mise à prier Dieu frénétiquement pour que mon ami sorte vivant de cet enclot. Oh oui, Seigneur, il y a six quand qu’est-ce que j’aurais prié … J’aurais dû demander à mon père de prier. Après tout, j’aurais dû mettre toutes nos chances de notre côté … Mon autre main agrippa nerveusement ma médaille de baptême.

-Dieu pour Henry, Angleterre et Saint George, Cédric, murmurai-je pour pallier à la prière. Allez …

Cédric un moment à l’entrée sans rien faire, faisant tourner sa baguette entre ses doigts et lorgnant le dragon. Puis il attrapa une pierre au hasard et tapa doucement dessus de la pointe de sa baguette. La pierre sembla trembler, puis lentement, grossir, perdre sa solidité, devenir soyeuses et vivante … Quelques instants plus tard, un labrador plus gros que la moyenne se tenait dans l’enclot, pendant sa langue baveuse. Un peu plus bas, Emily se prit la tête entre les mains, s’affaissant sur son banc de soulagement. Première étape de faite. Et avec la manière.

-Ohoh ! commenta Ludo Verpey en concert avec le stade. Belle métamorphose, si bien réalisée, le professeur McGonagall est fière de vous, j’en suis sûr !

McGonagall avait plutôt l’air d’avoir avaler une couleuvre contrainte et forcée. J’entortillai si fort ma chaine entre mes doigts qu’elle me coupait la circulation mais peu m’importait.

-Allez, Cédric, des pas de velours, maintenant … Ploie ta grande carcasse …

Le dragon se mit à gronder quand le chien glapit et Cédric eut la présence d’esprit de se dissimuler derrière une des pierres qui jonchaient l’enclos. La créature se replia sur ses œufs alors que le chien aboyait, pattes en avant et langue tirée, l’œil joyeux. Cela me ferait mal au cœur quand il se ferait rôtir par le feu impitoyable du dragon, mais mieux valait lui que Cédric. Celui-ci était toujours retranché derrière sa pierre, et pointant sa baguette vers le chien. Un bâton s’éleva et il l’envoya à l’autre bout de l’enclos. Aussitôt le chien le poursuivit et le dragon le suivit en se repliant sur ses œufs. Des flammes d’un bleu glacé jaillirent de sa gueule et le chien l’évita de justesse en glapissant. Mais mes yeux étaient rivés sur Cédric et j’avais pu apercevoir sa course jusqu’à un rocher plus près du nid pendant que le dragon s’occupait du chien. Il s’était quelque peu avancer, découvrant ses œufs, mais pas encore celui d’or …

-Ah ça y était presque Diggory ! s’enthousiasma de façon indécente Verpey. Plus que quelques mètres … quelle stratégie ! Peu orthodoxe, mais quelle maîtrise …
-Par Merlin, ferme ton clapet, grommela Renata.

Ses yeux sombres étaient rivés sur Verpey avec désapprobation. Puis elle toisa la foule qui avait applaudi.

-Tu es née-moldue, Victoria ? Tu connais les histoires de l’Antiquité ?

Le père de Renata était moldu, et elle avait pris d’Etude des moldus en option, sans doute comme moi pour ne pas perdre le lien avec son autre monde. Je hochai la tête avec l’impression d’avoir la nuque raide.

-Un petit peu, oui, répondis-je dans un filet de voix.
-Alors à quoi ça te fait penser, tout ça ? Un arène … des hommes qui se battent contre des bêtes au péril de leur vie … et des applaudissements.

Elle tapa cyniquement dans ses mains, récoltant le regard éperdu de Miles et des autres élèves alentours. Je voyais parfaitement où elle voulait en venir et je ne pouvais qu’être d’accord avec elle. Oui, c’était parfaitement ce que cela pouvait m’évoquer, maintenant que l’image me venait à l’esprit.

-Les gladiateurs. Ouais. Ceux qui vont mourir nous salue.
-Ce Tournoi est incroyable, cracha Renata alors que Cédric envoyait une nouvelle fois le chien faire diversion. On leur donne du sang et de l’adrénaline, le périls de leurs vies, des dangers mortels … Et ils applaudissent pour ça.

Elle balaya le stade de la main. Une seconde slave d’applaudissement secouait une nouvelle fois les gradins alors que Cédric tentait une approche du nid. Il avait réussi à atteindre le cercle de pierre qui renfermait les œufs et à effleurer l’un d’entre eux. Mais le dragon recula pour suivre le chien et il battit en retraite avec précipitation. Mon cœur s’emballa. Allez, Cédric … Tu y es presque …

-Oh là là ! C’était juste, vraiment tout juste ! s’écria Verpey avec un certain ravissement. On peut dire qu’il prend des risques, celui-là ! Belle tentative, dommage qu’elle n’ait rien donnée …
-Mais ferme-la ! grogna une nouvelle fois Renata.
-Ils l’ont choisi, répéta Miles avec néanmoins moins de certitude. Ils savaient, ils savaient ce à quoi ils seraient confrontés …
-Je pense que personne ne peut se rendre compte … avant d’être réellement devant. Et faire de ça un spectacle, je trouve ça écœurant.

La véhémence de Renata me surprit. Cela devait être nos échanges les plus prolifiques depuis que je la connaissais et ses mots débordaient d’amertume. Miles la toisai d’un air circonspect et il soupira en caressant le dos de ma main de son pouce.

-Bon, on va se concentrer sur … le fait que pour l’instant, Cédric ne s’en sort pas trop mal, non ?
-Oui, pour l’instant, admis-je, les yeux toujours rivés sur mon ami. Il faut qu’il continue de balader le chien …

Et c’est ce qu’il fit. Il fit à nouveau léviter le bâton, que le labrador poursuivit dans l’arène. Cette fois le Suédois découvrit son nid, n’y laissant qu’une aile pour le protéger. Cédric n’attendit pas et avec la rapidité de l’attrapeur surgit dans le nid et bondit sur l’œuf d’or. Mais au moment où il y posa un doigt, le dragon dit brusquement volte-face en tordant son cou reptilien. Le cri de triomphe qui montait dans ma gorge se mua en cri d’horreur lorsqu’une flamme terrible sortit de la gueule du dragon et fila vers Cédric. Mon ami tenta de parer en faisait jaillir de sa baguette un mur d’eau qui n’endigua absolument pas la flamme. Je ne pus voir la suite, car les élèves devant moi s’étaient dressés en hurlant, me gâchant la vue. Oh Seigneur, oh mon dieu … Je lâchai brusquement la main de Miles et me mit à dévaler les escaliers, la peur au ventre. J’entendis à peine le cri de Miles derrière moi, ni les hurlements de Verpey. Mais malheureusement d’autres élèves avaient eu la même idée et le passage se retrouva bouché. Et même ma petite taille ne pouvait pas me permettre de mouvoir dans une foule aussi compacte. Je me tortillai, glissai, criai pour passer, mais rien n’y faisait. Etre petite n’avait pas que des avantages. J’envisageai sérieusement, mue par l’inquiétude irrationnelle de retrouver mon ami carbonisé, de mordre le bras du grand gaillard devant moi, quand l’espace se libéra devant moi, me faisait avancer et respirer :

-On laisse passer l’amie du cramé ! Allez, on se pousse !
-Montague, gros balourd, laisse passer la p’tite dame !
-Bennett, avance, dépêche-toi ! On est costaud, mais on n’a pas de batte pour repousser ces cognards !

Je jetais un regard ahuri à Fred et George Weasley, qui se frayait un chemin pour moi dans la foule. Puis reprenant mes esprits et reconnaissante au delà des mots, j’adressai un rapide signe de main aux jumeaux avant de dévaler la pente jusqu’à la barrière qui séparait le public de l’enclos. Je montai sur une barre et regardai en contre-bas. Le dragon avait été emmené ailleurs et Cédric également car je ne le voyais pas. Le chien était redevenu pierre. Je scrutai l’enclos avec angoisse, avant d’apercevoir le professeur Chourave au bord, proche de la tente, son visage rond crispé par le désarroi.

-Professeur !
-Bennett ! s’étonna Chourave en levant les yeux sur moi. Bennett, descendez de là !
-Cédric, comment il va ?

Un éclair de compréhension traversa les yeux de Chourave et son visage se détendit. D’autres élèves écoutaient attentivement autour de moi.

-Ça ira, Bennett, ne vous en faites pas. La brûlure a l’air superficielle, il s’en est bien sorti et il a réussi l’épreuve ! Alors ne vous inquiétez plus, et savourez la victoire !

Et elle se faufila dans une ouverture, dissimulant visiblement l’infirmerie de fortune. Je m’affaissai sur la barrière. J’avais l’impression qu’une digue venait de rompre en moi et laissai un flot de soulagement se déverser en moi, de façon si violente que j’en tremblai. Toutes les émotions accumulées ces dernières semaines bourdonnaient à mes oreilles, si bien que j’entendis à peine mon nom hurlé à côté. En revanche, je sentis Emily m’arracher à la barrière et prendre mon visage en coupe. Des larmes d’angoisses perlaient au coin de ces yeux.

-Ça va ?
-Il … il a réussi, balbutiai-je, serrant ma cape autour de moi. Il a réussi alors … on va dire que ça va.

Emily n’eut même pas le cœur de répondre, et se contenta de me prendre dans ses bras.

***


-Tu es un fou !

Telles furent les premières paroles d’Emily quand Cédric pénétra dans noter Salle Commune. Elle était perchée à son cou, presque en pleurs, et Cédric avait éclaté de rire en la serrant contre lui. Aussitôt tout Poufsouffle s’était mis à l’entourer et à l’acclamer, l’arrosant de bièraubeurre alors qu’Emily était toujours accrochée à lui. Malgré l’aversion que j’avais pu avoir pour le Tournoi pendant l’épreuve, j’applaudis avec les autres, un immense sourire aux lèvres. Erwin avait attrapé l’œuf d’or que Cédric avait ramené et avait exulté en le montant à tout le monde, et depuis il passait de main en main, certain l’embrassant comme si c’était le Graal suprême. Simon s’était assis dans l’un des canapés avec Mathilda et je les rejoignis. Renata était elle rentrée directement dans la chambre. Mon meilleur ennemi m’accueillit derechef avec un coup de manche de guitare sur le crâne.

-Aïe ! protestai-je en me frottant la tête. Qu’est-ce que j’ai fais ?
-Le balai, par Merlin Bennett ! Ton unique intérêt est que tu joues au Quidditch et tu n’as pas songé au balai ?!

Le ton de Simon se voulait dur, mais ses yeux pétillaient d’euphorie. Et ce fut cette dernière qui m’atteint car mon sourire s’agrandit.

-Notre méthode était très bien quand même. Et Cédric a beau être un joueur extraordinaire … Par Merlin, je suis persuadée qu’il n’a pas la dextérité de Potter au vol ! Bon sang, quel panache !

Certains Poufsouffle me jetèrent un regard mauvais, mais je m’en fichais. La performance en vol de Harry Potter m’avait complétement bluffé, et si sur le coup je m’étais sentie un peu bête de ne pas avoir penser au balai, je m’étais ensuite fait la réflexion que Cédric n’aurait pas réussi aussi bien que Potter. De loin la plus belle prouesse de la tâche, n’en déplaisait à ma Maison.

-Potter a peut-être été le plus hardi, mais on en attendait pas moins d’un Gryffondor, répliqua Erwin en gonflant la poitrine. Mais Cédric a montré plus d’ingéniosité, c’était fantastique, plus subtile … C’est ce qu’on voulait du vrai champion de Poudlard.
-Alors là, stop ! Ça suffit, Summers !

Erwin se tourna avec stupeur vers Cédric, de qui venait l’éclat. Son regard s’était durci, effet aggravé par la pâte grise qui persistait sur son visage pour soigner ses brûlures. Il tenait toujours Emily d’un bras et parlait à Hannah Abbott et Susan Bones, qui jetaient toute deux un regard surpris sur leur champion.

-Le nom de Harry est sorti de la Coupe de Feu, tout comme le mien, poursuivit Cédric avec une certaine hargne. Donc il est champion de Poudlard, tout comme moi, à égalité avec moi. Il n’y a pas de vrai, ou de faux champion.
-Mais Cédric, protesta quelqu’un dans la foule. Il a triché …
-Mais peu importe ! rétorqua-t-il en ouvrant les bras. Peu importe qu’il ait triché ou que ce soit un complot, il concourt et c’est dangereux ! Vous avez vu … Vous avez tous vu ce qui attend un champion ! Des dragons, bon sang … Vous pensez qu’il aurait la force de se battre toute l’année à la fois contre Poudlard et contre des dragons ? Alors ?

Je fus ravie de voir presque la moitié de la pièce baisser le nez, honteuse. Emily retira discrètement le badge « Vive Cédric Diggory » qui ornait sa cape et d’autres la suivirent dans son geste. La vision des dragons avait été un choc pour tous, nous propulsant dans la réalité dangereuse du Tournoi. Et tout le monde respectait Cédric. Si lui demandait qu’on cesse d’importuner Potter, alors beaucoup lui obéirait.

-Bien, reprit Cédric, cette fois avec un grand sourire. Maintenant que c’est dit, on peut fêter ! Maestro, où en est la musique ?
-En accordage, répondit Simon en tripotant les boutons du manche de sa guitare. Donne-moi une minute. Et Bennett, entraine ta voix, je veux te revoir chanter des musiques moldues sur la table.
-Bones !

Cédric éclata de rire et vint s’installer entre nous deux – sans doute pour m’empêcher d’étrangler Simon. Emily s’assit à même le seul devant nous et distribua les bièraubeurre. Autour de notre groupe, les conversations allaient bon train et l’atmosphère s’était considérablement allégée. L’humeur de Cédric aussi, et je retrouvai véritablement mon ami avec un plaisir non dissimulé. Il passa un bras autour de mes épaules, me gratifiant d’un grand sourire.

-Alors, Vic’ ? J’ai été aussi bon que Saint George ?
-Meilleur, même, Saint George ne savait pas transformer un caillou en clebs. Enfin, sauf si c’était l’intervention de Dieu.

Je souriais tellement que j’avais peur d’avoir une crampe à la mâchoire. Maintenant que les dragons étaient loin, l’angoisse elle aussi s’était dissipée. Cédric avait son œuf, que chaque Poufsouffle se passait tel un trophée. Je le désignai du menton :

-Alors, c’est quoi ? Ta récompense ?
-Une énigme, me répondit Cédric après une lampée de bièraubeurre. Mais ne t’en fais pas, on a le temps. On savoure ma victoire et on parle de ça après.
-C’est bien ce que tu as fait. Pour Harry.

Un sourire s’étira sur les lèvres de Cédric.

-C’est normal. Il … il m’a prévenu pour les dragons. Et je commence à me dire qu’un type aussi honnête de quatorze ans … Ne se serait pas embarqué dans une telle aventure.
-Bien vu, champion, approuvai-je avec une tape sur son épaule. Maintenant donne-moi autre chose que de la bièraubeurre : il est hors de question que cette fois, je me mette à chanter des chansons moldues sur la table.



Voilà Voilà ! Bonne fin d'année à tous !

PS : quelques phrases de Verpey sont tirées de Harry Potter 4, et la chanson que Victoria chante pour ouvrir le miroir au début est issue de la comédie muscicale les Misérables (du film précisément) Do you hear the people sing
cochyo

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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par cochyo »

Génial ! A cause de toi je me suis mis à chanter cette chanson à tue tête... merci ! :lol:
J’adore Gred & Forge :mrgreen:

Ps: c’est angry men et non hungry ;)
Dernière modification par cochyo le jeu. 27 déc., 2018 4:19 pm, modifié 1 fois.
MelleChachow

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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par MelleChachow »

Oh ce chapitre est vraiment génial !! :mrgreen:
J'ai adoré le moment où elle est avec les jumeaux ! Ils sont trop cool !
Et trop gentils de lui faire un passage parmi la foule à la fin ! :D
Et le passage secret !! Trop bien !!! :mrgreen:
Et bravo Cédric !!! Il est trop fort !! :D
Perripuce

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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par Perripuce »

cochyo a écrit :
Ps: c’est angry men et non hungry ;)
J'ai déjà dis que j'étais nulle en anglais? :lol: :lol: Mais merci je vais corriger :mrgreen:

When the beating of your heart echoes the beating of the drums, there is a life about to start when tomorrow comes !
Charmimnachirachiva

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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par Charmimnachirachiva »

Wahou, c'est vraiment bien fait avec Cédric et toutes ses émotions ainsi que celles de Victoria.
J'aurais bien aimé que tu décrive aussi les autres combats mais c'est quand même génial comme ça
Fred et Georges sont trop bien !!!
Miles devait être trop content quand elle lui à pris la main :)
Joyeuses fêtes !!!!!!!!!
PtiteCitrouille

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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par PtiteCitrouille »

Coucou !
Bon je suis un peu en retard, désolée, c'était un très très bon chapitre, j'ai adoré !
il vaut mieux aveugler ses sens.
c'est pas Krum qui fait ça et au final le dragon est encore plus en colère?
Les BUSEs m’ont appris une chose : on ne révise pas le soir d’une épreuve.
j'ai tendance à penser que c'est plutôt parce que t'en a tellement marre de bosser et que tu t'en remets au dieu des exams

Haha ça fait plaisir de retrouver les jumeaux Weasley!
Ne nous pose pas de question, et nous ne te dirons pas de mensonge, Bennett.
j'aime tellement, très typique des jumeaux :lol: :lol:
leurs cheveux roux – qui avait décidemment trop poussés durant cet été –
tout comme Ron et Harry, on est d'accord, c'est hideux
aussi bas que je serais, il y aurait toujours un Weasley derrière moi.
je meurs :lol: :lol: ce genre de mantra "si tu penses être une quiche, dis toi qu'un Weasley sera toujours là pour te faire sentir mieux" :lol:

J'aime trop le passage secret avec le reflet ! c'est une invention ou c'est de JKR ?
George palpa ses poches, penaud,
pendant un bref moment, je croyais qu'il l'avait paumée :lol:

J'aime beaucoup les opinions moldues qui transparaissent dans ton histoire (avec les gladiateurs par exemple) même dans HP on a pas ça alors que Harry est élevé à la moldue, y a Hermione mais on a pas son pdv comme on a celui de Victoria
McGonagall avait plutôt l’air d’avoir avaler une couleuvre contrainte et forcée.
j'aime vraiment trop cette image :lol:
le chien aboyait, pattes en avant et langue tirée, l’œil joyeux.
tu sais pas ce qui t'attend mon pauvre loulou
-Ce Tournoi est incroyable, cracha Renata alors que Cédric envoyait une nouvelle fois le chien faire diversion. On leur donne du sang et de l’adrénaline, le périls de leurs vies, des dangers mortels … Et ils applaudissent pour ça.
ok je suis d'accord avec Renata mais les moldus sont pas mieux dans leur genre, je suis désolée
lorsqu’une flamme terrible sortit de la gueule du dragon et fila vers Cédric.
je me rappelais plus que dans le livre Cédric se faisait un peu rôtir
On laisse passer l’amie du cramé
le respect ne fait donc pas partie du voc des jumeaux :lol: non mais sérieux, ce genre de blague tu la fais si t'es sûr que la victime n'a rien eu quand même :lol:
Par Merlin, je suis persuadée qu’il n’a pas la dextérité de Potter au vol ! Bon sang, quel panache !
:mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
-Le nom de Harry est sorti de la Coupe de Feu, tout comme le mien, poursuivit Cédric avec une certaine hargne. Donc il est champion de Poudlard, tout comme moi, à égalité avec moi. Il n’y a pas de vrai, ou de faux champion.
merci Cédric, enfin
Et je commence à me dire qu’un type aussi honnête de quatorze ans … Ne se serait pas embarqué dans une telle aventure.
ouais j'avoue, il a 14 ans, faut y penser, mettre son nom et tout faut le faire pour un gars de cet âge

C'était un très bon chapitre en tout cas, gros bisous !
annabethfan

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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par annabethfan »

Désolée je voulais commenter plus tôt, et puis j’ai pas eu le temps avec les fêtes et puis surtout je vais déménager la semaine prochaine donc c’est un peu la galère, les cartons à faire, acheter des trucs… bref ^^ Si vous me voyez moins pendant les deux semaines suivantes c’est normal :lol:

Allez, je vais enfin pouvoir lire ton chapitre (et je vais même te mettre des commentaires sur le championnat national russe de patinage parce que c’était épique bon sang !)
L’idée était brillante, certes, mais encore fallait-il avoir la puissance magique nécessaire pour pouvoir la mettre en œuvre
On espère que Cédric a bien écouté les cours de McGo ^^
Est-ce qu’on peut croire ce qu’a dit Potter ?
Même moi j’ai lancé un regard noir à Simon à travers mon écran :lol:
Bravo, champion, le félicitai-je
C’est le cas de le dire ^^
Les BUSEs m’ont appris une chose : on ne révise pas le soir d’une épreuve.
La prépa m’a appris le contraire parce que t’es en retard à chaque fois :lol:
Paniquée, j’attrapai la première chose que je trouvai – une poêle cuivrée –
Là j’ai eu l’image de Raiponce avec sa poêle :lol:

Et en parlant de femmes fortes, parlons du championnat russe de patinage ! C’était un bain de sang, comme prévu, limite c’est plus dur que les championnats du monde tellement le niveau est énorme. Ils ont une règle bizarre, c’est que les juniors peuvent participer au championnat des seniors s’ils ont quatorze ans, alors que partout ailleurs l’âge minimum des seniors est de quinze ans. Et donc le podium est intégralement junior cette année ! Or, argent, bronze, les trois premières places ont été gagnées par des filles d’à peine quatorze qui enchaînent les quadruples sauts. Elles sont pas qualifiables pour les championnats d’Europe et du Monde… Elles ont battu la championne olympique en titre de seize ans, Alina Zagitova, qui a fait un programme long désastreux alors qu’elle était première au classement… Mais j’étais contente pour Evgenia Medvedeva parce que même si elle a complètement loupé son programme court (elle était 14e), elle est remontée à la 7e place grâce à un magnifique programme long ! Ca a pas suffit pour la qualifier dans l’équipe des championnats d’Europe, mais la réaction du public était tellement touchante, elle a été hyper applaudit et ça lui a redonné confiance ça se voyait ! Bon je vais m’arrêter là et ne pas parler des juniors qui ont atteint leur pic parce qu’on les entraîne à faire des quadruples sauts, ce qui va finir par tourner en catastrophe pour leur corps et dont la carrière va s’arrêter à dix-sept ans (Zagitova montre déjà des signes, Medvedeva a dû changer de coach – première fois dans l’histoire qu’une russe est entraînée par un coach non russe- parce qu’elle arrêtait pas de se blesser…)
Désolée je me suis emballée sur le patinage :lol: Mais toi qui aime le sport tu devrais suivre, c’est passionnant !
-N’y pense même pas, Bennett, la poêle est en suspension au dessus de toi. Si tu prends le moindre ustensile, je la fais tomber sur ta tête.
-Weasley, grognai-je
En vrai, c’est une technique de Weasley ce truc ^^ D’abord Ron avec le troll, puis les jumeaux !
-Oh non, en la découvrant enfermée, ils auront tellement pitié qu’ils la traiterons comme une princesse, raisonna George.
Sauf Dobby qui va demander une indemnisation, se mettre en grève pour protester contre l’état de la cuisine, va enfiler un gilet jaune et… ah non pardon mauvaise actu’ :lol:
je puisse discerner leurs cheveux roux – qui avait décidemment trop poussés durant cet été
Oh mon dieu les coupes de cheveux dans le quatrième film !! Une horreur ! Pourtant j’avais trouvé que dans le trois Harry était hyper beau, c’est le physique que je préfère, et puis t’enchaînes avec le quatre et rien ne va plus ^^
Vois-tu, Bennett, nous essayons de créer une variété particulière de feux d’artifice.
Rien que pour leur utilisation contre Ombrage, j’approuve cette activité illicite !
aussi bas que je serais, il y aurait toujours un Weasley derrière moi.
Ca fait très dicton haha !
Mais c’est uniquement parce que tu manies divinement bien la poêle.
Décidément ça les a impressionné ^^
-Do you hear the people sing, singing the song of hungry men. It is a music of a people who will not be slaves again* …
-Très belle voix, approuva mon reflet en levant une main.
Je trouve ça hyper original comme passage secret ! Mais ça veut dire qu’il n’apparaît pas sur le carte du Maraudeur ?
-Ce ne sera peut-être pas si terrible que tu le crois.
C’est pas lui qui affronte le dragon…
j’oubliais toujours son prénom. Hélène ?
Ca ferait tellement bizarre :lol:
-Dieu pour Henry, Angleterre et Saint George, Cédric, murmurai-je pour pallier à la prière. Allez …
Ca fait étrange qu’elle récite des prières, on a l’habitude des apostrophes à Merlin ou d’autres figures magiques, mais les références religieuses explicites sont quasiment absentes chez les sorciers…
McGonagall avait plutôt l’air d’avoir avaler une couleuvre contrainte et forcée.
Je sais pas pourquoi mais j’adore cette phrase, très bien écrite !
-Les gladiateurs. Ouais. Ceux qui vont mourir nous salue.
C’est vrai que la comparaison est assez appropriée…
-On laisse passer l’amie du cramé ! Allez, on se pousse !
-Montague, gros balourd, laisse passer la p’tite dame !
-Bennett, avance, dépêche-toi ! On est costaud, mais on n’a pas de batte pour repousser ces cognards !
:lol: :lol: :lol: :lol:
Ils sont géniaux !!! Ces trois répliques sont du pur génie Perri !
En revanche, je sentis Emily m’arracher à la barrière et prendre mon visage en coupe. Des larmes d’angoisses perlaient au coin de ces yeux.
-Ça va ?
-Il … il a réussi, balbutiai-je, serrant ma cape autour de moi. Il a réussi alors … on va dire que ça va.
C’est hyper émouvant comme image…
il passait de main en main, certain l’embrassant comme si c’était le Graal suprême.
Comme si c’était la Coupe du monde ^^
Par Merlin, je suis persuadée qu’il n’a pas la dextérité de Potter au vol ! Bon sang, quel panache !
Genre, j’ai eu un grand sourire face à cette reconnaissance parce que c’est vrai que c’était juste spectaculaire !
Le nom de Harry est sorti de la Coupe de Feu, tout comme le mien, poursuivit Cédric avec une certaine hargne. Donc il est champion de Poudlard, tout comme moi, à égalité avec moi. Il n’y a pas de vrai, ou de faux champion.
-Mais Cédric, protesta quelqu’un dans la foule. Il a triché …
-Mais peu importe ! rétorqua-t-il en ouvrant les bras. Peu importe qu’il ait triché ou que ce soit un complot, il concourt et c’est dangereux ! Vous avez vu … Vous avez tous vu ce qui attend un champion ! Des dragons, bon sang … Vous pensez qu’il aurait la force de se battre toute l’année à la fois contre Poudlard et contre des dragons ? Alors ?
Je m’en fiche je fais une standing ovation toute seule pour Cédric !
Image
C’est normal. Il … il m’a prévenu pour les dragons. Et je commence à me dire qu’un type aussi honnête de quatorze ans … Ne se serait pas embarqué dans une telle aventure.
Non il a assez d’ennui sans s’en rajouter tout seul ^^

C’était un super chapitre !!
Perripuce

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Ombre et Poussière - Chapitre 8 [Harry Potter]

Message par Perripuce »

Bonjour à Tous ! Je ne pense pas avoir posté en 2018 alors Bonne année, bonne santée tout ça tout ça, plein de réussites dans vos études, dans vos vies, du love de l'amour et de la guimauve Amen !

Merci pour vos commentaires du précédant chapitre ! Je n'ai pas trop le temps d'y répondre parce que je poste aux archives en attendant mon carton (avec un procès verbal qui a changé de main, l'écriture est encore plus dégueulasse que le précédant, priez pour mes yeux) et que je suis en pleine bagarre administrative avec la fac (j'ai une UE de l'an dernier qui n'est pas validée pour absence de devoir SAUF QUE SI JE L'AVAIS RENDU CE DEVOIR DONC YA ABUS LA MES MAILS LE PROUVENT) Bref je suis en pleine panique alors pour me détendre je poste :lol:

Non sérieux Keep khalm Perri.

Bon voilà le chapitre ! un peu un chapitre de transition avant LE BAAAAL ! Donc désolée pour le coeur dur de Cochyo mais persos le bal ça toutjours été l'un de mes moments préférés de HP, et on peut faire plein de truc rigolos avec donc je m'y attarde un peu :lol: :lol: Donc voilà ce chapitre là ça va, mais après j'ai 2_3 chapitres qui ne parle que de ça, tellement que j'hésite à insérer la demande de Ron à Fleur (que je comptais faire avec Victoria en témoin) sinon ça ferait surdosage.

(On m'annonce dans l'oreillette que Benjamin Pavard arrive en juillet au Bayern de Munich je suis fort heureuse pour lui !)

Voilà j'arrête (désolée quand je suis stressée je deviens une piplette)
(bonne lecture)



Chapitre 8 : premières amours.

J’avais fini par chanter des chansons moldues sur la table.
Maudit Simon Bones. Et maudite guitare. Par Merlin, qu’est-ce qui avait pris à mon père de la lui offrir ?
Après la première épreuve, l’euphorie s’était abattue sur Poudlard. Il s’était fait difficile de suivre convenablement les cours, et le professeur McGonagall m’avait même réprimandé pour la baisse de mes notes, et malgré mon envie de me relâcher, j’avais dû passer mon dimanche après-midi avec Emily à revoir la métamorphose et même Simon s’était abaissé à m’aider en Sortilège. Je maîtrisai à présent l’Aguamenti et Flitwick en avait été enchanté.

-Merci, dis-je à Simon en sortant de classe. Si je n’y parvenais pas aujourd’hui, il allait me renvoyer de son cours …
-On parle de Flitwick, il n’aurait pas fait un truc pareil. Rogue aurait pu faire quelque chose de ce genre, mais tu ne fais plus Potion … Oh, attends. Tu viens de me remercier ?

Je le gratifiai d’une frappe sèche sur le torse, mais néanmoins un sourire fleurit sur mes lèvres. De fait, j’étais vraiment soulagée d’avoir au moins réussi ce sort. Maintenant restait à arranger les choses en Métamorphose. Et en Défense contre les Forces du mal.

-Bon où est passé Cédric ? m’enquis-je en me retournant dans le couloir.

Emily parlait avec Mathilda juste derrière nous et je fis en sorte de me faire toute petite – je voulais dire, plus que je ne l’étais déjà. Et Cédric … Cédric s’était avancé dans la cour et était en grande conversation avec une belle jeune fille aux longs cheveux noirs. J’attrapai le bras de Simon, qui se retourna avec un cri de surprise.

-Quoi ? (Je désignai du menton Cédric et la fille). Oh. Ah.
-Donc qu’est-ce qu’il se passe entre Cho et Cédric ? Et je ne me dis pas rien ! Cédric ne parle pas aux filles, pas sans rougir et bégayer !
-J’ai toujours su que tu n’étais pas une fille, dans ce cas.

Je lui plantai mon coude dans les côtes et observai Cho et Cédric. Ils s’éloignaient en direction de la bibliothèque, et je voyais dans la retenue du sourire de mon ami qu’il n’était pas parfaitement à l’aise. Il était timide et pourtant il prenait la peine de parler à Cho. Il se forçait.

-Il est amoureux ?
-Hey ! Si tu veux des infos, tu n’as qu’à lui demander ! protesta Simon en faisait volte face. Allez, viens, arrête de les regarder, tu deviens gênante.

Effectivement, Cho venait de poser les yeux sur moi, et je me dépêchai de suivre Simon dans le couloir. Il leva les yeux au ciel.

-Pourquoi tu me colles comme ça ? Après cette histoire de la nuit de Guy Fawkes tu es retombée en première année ?
-Très drôle, Bones, grimaçai-je en perdant mon sourire. Et je reste avec toi parce que Emily me harcèle depuis qu’elle a trouvé l’écharpe de Miles dans mes affaires, j’ai pas envie d’avoir des comptes à lui rendre …
-Miles ? Bletchley ?

Je jetai un regard d’avertissement à Simon. Il leva les mains en signe de paix, mais je vis une ombre passé sur son visage.

-Du calme, la lionne, tu fais ce que tu veux de ta vie, je m’en fiche. Simplement ça me surprend que tu te balades avec l’écharpe d’un gars qui est le nouveau meilleur ami d’Ulysse Selwyn … A savoir que le gars qui t’a probablement envoyé le message. Tu n’as rien reçu d’autre, d’ailleurs ?
-Il n’est pas ami avec Selwyn, protestai-je en évitant la marche piégeuse. Et non, je n’ai rien reçu depuis la dernière fois. C’était peut-être une intimidation, une vengeance pour les avoir envoyé en colle. Mais Miles n’a rien à voir avec …
-Je m’en fiche, Vicky. Je te l’ai dit, tu fais ce que tu veux. Moi ma seule mission, c’est de tout rapporter avec précision à Alexandre.

Mon regard noir le fit éclater de rire. Je savais que Simon était l’espion d’Alexandre à Poudlard et que c’était l’unique raison pour laquelle il s’intéressait quelque peu à ma vie. Nous venions de déboucher dans le Hall. La grande porte était ouverte, laissant entrer les vents glaciaux de décembre. Je resserrai ma cape autour de moi avec un frisson et m’apprêtai à rentrer dans la Grande Salle quand Simon m’attrapa le bras.

-Attends, me dit-il en ralentissant le pas. Regarde-moi ça ..

Je rivai mon regard en la direction que m’indiquait Simon et vit entrer une femme vêtue d’une cape rose foncé au col en fourrure violette. Si la tenue était criarde, la femme l’était encore plus avec ses anglaises parfaitement formées, et des lunettes qui brillaient à chacun de ses mouvements, la lumière se reflétant dans les pierres qui l’ornaient. Un petit homme la suivait, tenait son sac crocodile :

-Vous avez eu ce que vous voulez ?
-Oh, on s’en contentera, répondit la femme d’un ton ravi, caressant la plume à papote d’un vert criard. Un regard nouveau et inédit sur Potter ne nous fera pas de mal, mais je ne peux m’empêcher de trouver ce balourd intrigant … Par les chaussettes de Merlin, tu as vu sa taille ? Et les créatures dont il s’occupe … Oui, ça mérite enquête, contacte pour moi le service de régulation des créatures magiques.
-Bien sûr, Rita … Rita …

Le petit homme venait de poser les yeux derrière nous. Simon et moi nous retournâmes vivement pour voir le directeur de Durmstrang, Karkaroff surgir de la pièce, son bouc impeccablement bouclé, et toujours cette lueur glacée dans le regard. Je réprimai le frisson qui me parcourait en apercevant la baguette qui sortait de sa poche. D’après Miles, cet homme avait été Mangemort. Combien de gens comme moi cette baguette avait-elle torturé ?

-Allez viens, lançai-je à Simon pour dissiper mon malaise. On va manger.

Mais Simon ne bougea pas. Il toisa Karkaroff avec une sorte de réserve et de répulsion. Rita Skeeter – c’était du moins ce que je pensais – l’avait remarqué et se précipitait maintenant vers lui, ses talons claquants sur les dalles avec enthousiasme.

-Monsieur le directeur ! Comment allez-vous ? Alors, qu’avez-vous pensé de la première tâche ? Etes-vous fier de votre champion ? Ou frustré que celui de Poudlard, Harry Potter, ait obtenu la même note que lui alors qu’il n’aurait pas dû concourir ?
-Je ne répondrais pas à vos questions, n’essayez pas de me tirer les vers du nez, répliqua sèchement Karkaroff avec son accent de l’est.
-La présence de l’Auror qui vous a arrêté vous bouleverse-t-elle ? poursuivit-t-elle néanmoins, les yeux étincelants. Ainsi que celle des enfants de la femme qui vous a envoyé à Azkaban ?
-Tu as raison, me souffla Simon en me prenant vivement le bras. On s’en va.

Je me laissai faire, car je n’avais pas la moindre intention de rester une seconde de plus dans la même pièce que cette horrible femme, mais j’étais perplexe. Par ce qu’elle avait dit, et par l’attitude de Simon. Je lui jetai un regard à la dérobée. Son visage avait pâli d’une teinte, comme le soir où les délégations étaient arrivées. Alors, ça me frappa et je fis le lien avec ce que Rita venait de dire. Mon sang se figea dans mes veines.

-Par Merlin … C’est ta mère qui a envoyé Karkaroff derrière les barreaux ?
-Tais-toi !

Ses doigts se crispèrent sur mon bras, me coupant presque la circulation. Nous nous installâmes l’une en face de l’autre sur la table des Poufsouffle, mais même une fois qu’il eût avalé la moitié de son assiette, la couleur n’avait toujours pas afflué au visage de Simon. Je fronçai les sourcils et jetai un regard à Susan qui déjeunait avec ses amis. Elle riait à une blague de Sullivan Fawley, le petit frère d’Emily de cinquième année.

-Simon … C’est ta mère qui a fait enfermé Karkaroff ?

Il me jeta un regard qui signifiait qu’il n’avait absolument pas envie de parler de ça, mais personnellement j’avais envie d’insister. Il finit par céder avec un soupir :

-Ouais. Enfin, c’était son patron qui dirigeait le procès … Tu vois qui c’est, Croupton, le directeur de la Coopération Magique internationale ?
-Le juge du Tournoi ? Oui, je vois …
-Il était directeur de la Justice Magique, à l’époque où … tu sais, à l’époque où Tu-Sais-Qui était au sommet de sa puissance. Ma mère est une grande sorcière, elle a été préfète-en-cheffe, meilleure de sa promotion à la sortie de l’école … Quand Caroline est née, elle était spécialiste du droit Sorcier, notamment dans les grands affaires criminelles. Croupton la consultait régulièrement pour mener les procès et ça s’est accéléré à la chute de Tu-Sais-Qui. On a commencé à attraper tout les Mangemorts et les procès se sont multipliés … Là, son importance a augmenté. Elle était une sorte de … Ah comment on appelle ça chez toi ?
-Une juge ? proposai-je.
-Non non, le juge c’était plus Croupton dans les procès. Non, la personne qui représente la police …
-Le procureur.
-Ah voilà ! Bah dans les grands procès de Mangemort, c’était elle la procureure. C’est elle qui montait le dossier à charge, elle qui proposait les peines et qui accusait, avec les preuves, qui plaidait … Et notamment au procès de Karkaroff – mais il y en a eu d’autre. Elle a envoyé pas mal de Mangemort derrière les barreaux.

Je le fixai, abasourdie. Je tentai d’imaginer Rose Bones devant les jurys, toisant les Mangemorts les plus dangereux, plaidant pour leur enfermement … C’était difficilement imaginable. Pour moi elle restait la femme qui m’avait fait découvrir les sucreries sorcières et qui avait toujours pris ma défense contre Simon. Je savais que la famille Bones était une famille reconnue dans la communauté sorcière – produisant notamment des hommes de lois. Mais je n’avais pas songé à l’application réelle de ce fait.

-J’ai toujours pensé que c’était ton père, le cador de la famille, songeai-je à voix haute. Je veux dire tout le monde parle de ta famille, de ton père, des Bones …
-Oui, c’est assez paradoxal, chez moi, expliqua Simon avec un sourire tordu. Ce sont les hommes qui transmettent le nom et donc la renommée … mais j’ai tendance à penser que chez nous, ce sont les femmes qui sont exceptionnelles. Ma tante Amélia est une sorcière incroyable et ça fait des années qu’elle est à la tête de la Justice Magique. Ma mère est sa directrice-adjointe. Quand tu regardes mon arbre généalogique, tu ne reconnais que les noms des femmes car ce sont elles qui ont marqué l’Histoire. Pas les hommes – sauf … sauf peut-être mon oncle Edgar. Mais bon. Ce sont les hommes qui transmettent le nom que les femmes ont rendu célèbre.

Je contemplai toujours Simon, sans voix. Cela jetait un éclairage nouveau sur la famille que je côtoyais depuis l’enfance. Un sourire s’étira sur mes lèvres.

-Donc Susan et Caroline seront meilleures sorcières que toi, c’est ça que tu veux m’expliquer ?

Cela semblait étrange, dit comme cela. Simon était l’un des meilleurs élèves de l’école, surtout baguette à la main. Caroline avait été une travailleuse acharnée, ambitieuse et intelligente, mais elle n’avait pas le niveau de Simon. Tout comme Susan. De mon avis si Rose Bones était la grande sorcière du couple, c’était à son fils qu’elle avait transmis ses capacités. Simon eut un vague sourire gêné.

-Pas Caroline, toujours. Elle n’a pas les épaules ni le talent. Mais Susie … Susie a des valeurs. Et Susie est une lionne, comme maman. Ce sera elle la grande sorcière.
-Ou la fille que tu épouseras. Oh Seigneur, n’épouse pas Octavia, ça amoindrirait la lignée.

Je pensais que Simon me fusillerait du regard, ou esquisserait un sourire. Mais il se contenta de contempler son assiette en se frottant la tête. Maintenant que je le voyais si penaud, je ne me souvenais pas de l’avoir vu avec Octavia dernièrement. Leur dispute à Pré-au-lard me revint à l’esprit. Je me fis alors l’impression d’être une cruche.

-Oh … Tu n’es plus avec ?
-On peut parler d’autre chose ?
-Simon … Je suis désolée.

J’étais sincère. Je ne détestais pas Simon au point de me réjouir de son malheur. Il releva la tête pour me sourire, à la fois confus et moqueur.

-Des remercîments et des excuses dans la même journée ? Qu’est-ce qu’il t’arrive ?
-Je ne suis pas sans cœur, Simon. Qu’est-ce qu’il s’est passé ?

Il haussa les épaules et porta son regard derrière moi. Je me retournai. Deux tables plus loin, chez les Serdaigles, Octavia déjeunait avec Gillian, un sourire digne aux lèvres. Elle n’avait pas la mine satisfaite qu’elle abordait d’habitude.

-C’est moi qui l’ai quittée, explicita alors Simon, confirmant mon intuition. Après la première tâche. Ça faisait quelques jours que j’avais du mal avec elle … J’avais l’impression de n’être … qu’un nom, tu sais ? Qu’une chose de plus qu’elle avait.
-Oh, tu l’as quittée ? me réjouis-je avec un grand sourire. Parfait, ça dégonflera un peu sa tête ! Tu l’as dit à Emily ? Elle a dit quoi ?
-Oh, elle a réagi à peu près comme toi … Comme une peste.

J’eus un sourire coupable qui fit soupirer Simon. Emily passa la porte de la Grande Salle quelques minutes plus tard avec Mathilda et un garçon qui, si j’en jugeais par son uniforme de soie bleue, était à Beauxbâtons. Il salua les filles d’un charmant sourire et s’éloigna en direction de la table des Serdaigles alors qu’elles venaient s’installer à côté de nous. Emily avait les joues d’une vive couleur rose et Mathilda exultait :

-Emily a un tiqué avec un gars de Beauxbâtons !
-Mat’, arrête, gémit Emily, gênée.

Elle se laissa tomber à côté de Simon et ramena ses cheveux sur son visage pour cacher sa rougeur. Son voisin éclata de rire :

-Et tu penses t’en sortir comme ça ? Il s’est passé quoi ?
-Il est venu nous parler après le cours de sortilège, expliqua calmement Mathilda alors qu’Emily soupirait. Il a entendu Emily râler sur Fleur Delacour … Apparemment, lui non plus ne l’aime pas beaucoup.
-On se demande pourquoi, grogna Emily en tournant sa fourchette dans son assiette.
-Il s’appelle Esteban, il est espagnol … C’est la première fois je parle si longtemps à un étranger, c’est hyper intéressant ! Vous avez déjà parlé à des gens, vous ? Je veux dire, Cédric, à part les autres champions …

Je haussai les épaules. Je n’avais que peu parlé de ma conversation avec Sisko, pour ne pas alarmer mes amis, et mes discussions avec la polonaise Kamila Tokarsky s’étaient faites moins nombreuses.

-Vaguement à une fille de Durmstrang, répondis-je donc en restant vague. Mais une espagnol, c’est … exotique.

Et ce n’était pas français, ce qui était une excellente nouvelle. Je ne pouvais pas laisser une cuisse de grenouille poser son regard de crapaud sur ma meilleure amie. Les yeux de Mathilda étincelèrent.

-Tellement ! Et il n’arrêtait pas de couvrir Emily des yeux …

Emily grogna une nouvelle fois. Je me retournai pour découvrir ledit Esteban. Il avait bien des traits méditerranéens, avec des cheveux et des yeux bruns et le teint halé. Et il était effectivement assis à l’opposé de la championne de Beauxbâtons.

-Mignon, commentai-je vaguement en retournant à mon assiette.

Je regrettais mon commentaire au moment où il s’échappa de ma bouche. Je levai lentement les yeux sur ma meilleure amie, qui avait abandonné son air gêné pour me sourire d’un air coquin.

-Arrête, la prévins-je immédiatement en pointant sur elle une pomme-de-terre menaçante. Je lis tes intentions sur son visage, arrête tout de suite !
-Ah bah si tu veux qu’on parle d’Esteban, il va falloir parler un peu de Miles …
-Oh par Merlin …, fit Simon en nous jetant des regards consternés. Bon, ça va être le moment pour moi de m’éclipser …
-Non ! refusa Emily en le retenant par la cravate. Tu restes là, on a besoin d’un avis masculin.
-Demandez à Cédric !
-Cédric est parti avec Cho Chang à la bibliothèque ! D’ailleurs, ça aussi il faut qu’on en reparle, balance tout, Simon !

Simon me jeta un regard désespéré, auquel je répondis par un sourire mutin. La déception que le lut dans ses yeux face à ce manque de défense me fit comprendre que la vengeance qu’il ourdissait depuis le début d’année serait d’autant plus terrible.

***


-Vous pensez que je devrais couver les œufs du dragon qu’il y avait à la première tâche ?

Emily s’esclaffa face à la proposition de Cédric. Nous revenions de la Botanique et Simon s’était échappé en courant dès que le nom « Esteban » avait été prononcé.

-Oh, tu ferais une mère-dragonne épouvantable, fis-je avec un sourire. Tu n’es même pas capable de tenir un poisson rouge en vie.
-Maintiens-toi en vie toi même, on verra après pour les bébés dragons, répliqua Emily avec un sourire. Mais sans rire, tu as une idée, pour ce truc ?

Elle pointa l’œuf que Cédric baladait carrément dans son sac. Je le soupçonnais même de dormir avec. Le champion secoua la tête. Le soir de la première tâche, nous nous étions isolés dans une salle pour ouvrir l’œuf et découvrir l’énigme. Le cri inhumain qui en avait émergé nous avait fait courbé, les mains sur les oreilles. Depuis, nous n’avancions pas d’un iota, sauf lorsque nous proposions des épreuves farfelues.

-De toute façon j’ai le temps, fit valoir Cédric avec un regard pour son œuf. Jusqu’au 24 février …
-Oui, on a le temps … Mais la première épreuve est arrivée si vite … Comment tu t’es joué du dragon, olala, j’en tremble encore.

Emily fit exagérément tressauter sa main pour le prouver et Cédric lui ébouriffa affectueusement les cheveux.

-Oh, je suis sûr que ce sera moins spectaculaire. Vu la nature de l’énigme, ce sera une épreuve plus intellectuelle.
-Et magique, rappelai-je. Chaque tâche est une prouesse magique alors aiguise ta baguette. Bon, reparlons d’Esteban …
-Exactement, reparlons d’Esteban, approuva Cédric avec un sourire pour Emily. Tu lui as reparlé depuis hier ?

Emily nous jeta un regard mauvais. Elle était le genre de fille qui préférait vivre des histoires d’amour par procuration plutôt qu’en réel. Chaque fois qu’un garçon s’intéressait à elle, ou qu’elle s’intéressait à un garçon, elle devenait distante et grognon – enfin, plus que d’habitude. Elle coinça une mèche derrière son oreille.

-Oui, on s’est parlé ce matin au petit-déjeuner. Il est gentil, son accent est trop mignon mais … ça s’arrête là.
-Pour l’instant, glissa malicieusement Cédric.
-Toi, tais-toi ! Qu’est-ce qu’il se passe avec Cho Chang en ce moment ?

J’avais rarement vu Cédric rougir si fort. Pas même lors qu’il avait renversé sa purée sur lui en deuxième année, ou quand il avait trébuché sur le professeur McGonagall en quatrième année. La seule chose qui s’en rapprochait, c’était lorsqu’on l’avait l’an dernier forcé à avouer qu’il n’avait jamais embrassé de fille. Il passa une main troublée dans ses cheveux.

-Oh … Pas grand-chose, on parle un peu. Elle a besoin d’aide en Sortilège.
-Elle est douée cette fille, ricana Emily. Le coup des cours particuliers …
-Mais non, je suis sûr qu’il n’y a rien, insista Cédric, l’air atterré malgré lui. Chaque fois qu’elle vient me voir, elle me parle de Sortilège …
-Donc elle te plait vraiment ?

Cédric fit la moue face à ma question et passa une nouvelle main dans ses cheveux. Il jeta un regard à la ronde, et quand il fut certain que personne ne pouvait l’entendre, il lâcha d’une voix à peine audible :

-Oui. Un peu.

Emily et moi échangeâmes un regard ravi. Mais le désarroi de Cédric était palpable et je passai un bras sous le sien.

-Alors parle lui Quidditch, proposai-je avec douceur, remarquant que la situation touchait vraiment Cédric. Ça devrait créer un lien plus personnel, non ? Vous êtes tout les deux attrapeurs, vous en avez des trucs à vous dire …
-Déjà essayer … Elle s’est contenté de me sourire, et de replonger dans son devoir.
-Elle est fan des Tornades de Tutshill, me souvins-je pour avoir vu l’un de leurs badges accroché sur sa cape.

Cédric grimaça. Il soutenait les Chauves-souris de Ballycastle. Il promit néanmoins de tenter l’approche et Emily lui servit un sourire fier, à la manière d’une mère poule qui voyait son enfant grandir. La mention de « mère » me fit sortir la lettre d’Alexandre qui était arrivée ce matin et mon sourire s’agrandit. Il avait trouvé un travail dans un garage dans une ville à côté et était en essaie. Ce n’était qu’un contrat à durée limitée, mais cela lui ferait une première expérience – et une ligne de plus sur son CV. Apparemment, cela avait achevé d’apaiser les tensions familiales, car maintenant Alexandre ne passait plus son temps avec ses amis à battre la campagne, mais à travailler et revenait trop épuisé pour se disputer avec mes parents. Oui, c’était bien ce que j’avais espéré. Définitivement, j’allais peut-être passé un noël tranquille – le premier depuis mon enfance. J’avais ralenti de quelques pas dans ma lecture, laissant filer Emily et Cédric. Ce fut une autre voix masculine qui me tira de ma rêverie :

-Alors Bennett, tu ne nous remercies pas pour la semaine dernière ?
-On t’a quand même éviter de mourir écrasée et étouffée, tel le gnome que tu es, ça mérite récompense, non ?
-C’est vrai que c’est un gnome, on devrait songer à l’inviter aux prochaines fêtes de noël pour l’accrocher au sommet du sapin.

J’adressai un sourire désabusé aux jumeaux Weasley, qui remontaient vers le château comme moi, les cheveux ébouriffés d’avoir batailler avec une tarentula vénéneuse durant le cours. Lee Jordan les accompagnaient – comme toujours – et leur jeta un regard surpris.

-Considérez que c’est le paiement d’une partie de votre dette, lançai-je avec nonchalance. Pour vous avoir sauvé de Rusard.
-Une partie seulement ? s’insurgea l’un des deux.

Seigneur, ne pouvaient-ils pas se différencier, qu’on sache à qui s’adresser ?

-Vous ne m’auriez pas séquestré avant, elle aurait été payée, répliquai-je avec amusement. Et j’aimerais éviter de me retrouver en haut d’un sapin, merci.
-Vendu, Bennett, céda l’autre avec un éclat de rire. On trouvera un nouveau moyen. Allez viens, Fred, on a du courrier à poster.
-Ce n’est pas trop lourd d’être meilleur ami avec des jumeaux ? m’enquis-je à l’adresse de Lee, alors que Fred et George s’éloignaient. Ils sont si fusionnels, tu ne te sens pas … exclu ?

Lee eut un sourire tranquille. C’était pour cela qu’il était quelqu’un d’appréciable : c’était un garçon toujours serein et drôle, une force tranquille – sauf quand il s’agissait Quidditch. Après le match entre Gryffondor et Poufsouffle l’an dernier, il n’avait pas adressé la parole à notre Maison durant un long moment.

-Il suffit juste de trouver le bon équilibre, tu sais. Et puis, une partie d’eux en a marre d’être toujours l’un avec l’autre, tu imagines d’avoir quelqu’un collé à tes basques depuis toute ta vie ? Je leur permets de casser ce côté. Tu les as vraiment sauvé de Rusard ?

J’eus un léger sourire que je m’efforçai de réprimer, mais Lee le remarqua et s’esclaffa.

-Whao, t’es une reine, Bennett. Profite bien de ton vœu … Je te laisse, je dois les rattraper avant que l’un d’entre eux ne fasse une bêtise.

Il s’élança à la poursuite des jumeaux et sauta sur le dos de l’un d’entre eux, et les garçons roulèrent à terre sous le choc. Un sourire effleura mes lèvres et je laissai mon regard promener sur le parc. Je sentis le coin de mes lèvres s’affaisser quand je remarquai un groupe de Serpentard – Selwyn, Flint – et quand je reconnus Miles au milieu d’eux. Je restai un instant là, tripotant la lettre d’Alexandre, à regarder mon ami adresser un sourire à Gloria Flint. Cela me fit un drôle d’effet. De la jalousie ? Je ne croyais pas, je n’avais pas envie de gifler Flint plus que d’habitude. En revanche, j’avais envie de secouer Miles comme un prunier. Donc je pensais que cela tenait plus de la déception. Qu’on le voulait ou non, nos fréquentations détonnaient sur nous. Et si le pire de Selwyn et Flint atteignait Miles ? Celui-ci dut sentir mon regard sur lui, car il leva les yeux et croisa les miens. Nous nous fixâmes une seconde, avant que je ne décroche pour reprendre ma ronde.
Remember, remember.
C’était important de se souvenir. Cela devait être pour cela que j’aimais tant l’Histoire. J’aimais apprendre du passé. Des gens comme Selwyn ou Flint n’avaient apporté que désolation, Miles était donc incapable de le voir ?

-Victoria !

Ah. En revanche, il était capable de me voir moi, car quand je me retournai, il courrait vers moi, laissant les autres Serpentards pantois. J’aurais voulu être contente de le voir les quitter, mais j’avouai avoir de la peine à lui sourire quand il arriva à ma hauteur.

-Ça va ? me demanda-t-il alors que je reprenais silencieusement mon chemin. Tu fais une drôle de tête. Oh Victoria ! (Il me prit le bras pour me forcer à m’arrêter à le regarder en face). C’est parce que j’étais avec Selwyn, c’est ça ?

Je me trémoussai, mal à l’aise, mais hochai tout de même la tête. Je n’avais pas à lui dicter ses relations, mais celles-ci me gênaient particulièrement. Miles soupira profondément et m’incita à avancer en passant une main dans mon dos.

-On parlait juste de cours, Vic’. Je m’enfuis dès qu’ils commencent à parler de moldus ou quoi …
-Au lieu de t’enfuir, tu ne pourrais pas protester ? répliquai-je vertement. Par Merlin, Miles, ne me dis pas que les laisse insulter les gens comme moi ?
-Non ! assura Miles, l’air réellement désemparé. Non, non … Je les laisserais jamais t’insulter mais … Vic’, je n’aime pas les conflits.
-Moi non plus, mais quand l’un de mes amis est insulté, je le défends. Parfois, il faut savoir faire ce qui est juste. Bon sang, Miles, tu sais ce que Selwyn est capable de faire, ce qu’il m’a fait …

Miles me considéra longuement, le regard songeur, la mine crispée. Puis il soupira profondément :

-D’accord. Je sais, je comprends ton point de vue. Mais s’il te plait, Vic’, comprends le mien. Ça fait cinq ans que je suis seul dans ma chambre, que je m’échine à avoir un avenir, je travail dur pour ça, parce que je sais que ce n’est pas grâce à mes parents que je pourrais l’avoir …
-Alors c’est ça le problème ? Selwyn a des entrées dans le monde professionnel et tu voudrais en profiter ?
-Oui, Vic’, tout le monde n’a pas la chance d’avoir grandi avec les Bones.
Je le fixai, abasourdie. Miles avait enfoncé ses mains dans ses poches et lorgnait hostilement le sol.
-Ma mère est peut-être une sorcière de souche, mais elle n’a jamais su faire autre chose que de servir le café au Ministère, poursuivit-t-il avec amertume. Mon père est un sang-mêlé qui n’a jamais eu l’ambition d’aller plus loin que son poste de secrétaire … Mais moi, je l’ai l’ambition. Je veux aller plus loin, plus haut, j’ai les capacités pour …
-Alors si tu as les capacités pour, pourquoi tu aurais besoin de l’aide de Selwyn ? protestai-je avec douceur. Tu vas pouvoir t’élever seul, sans l’aide de personne …
-J’ai besoin de quelqu’un pour me mettre le pied à l’étrier. Le nom de Bletchley n’est pas très bien vu au Ministère … personne ne confirait le moindre dossier au fils du gars qui provoque catastrophe sur catastrophe.

Son ton débordait d’amertume et je réussis à percevoir alors les choses de son point de vue. Pas qu’elles me plaisaient … mais c’était quelque chose que j’avais compris depuis longtemps : le monde dans lequel Miles vivait ne lui suffisait pas. Je savais qu’il avait un certain mépris pour ses parents, mais je n’avais pas songé qu’il puisse se servir de Selwyn pour se sortir de là.

-Je comprends ton point de vue, mais … Je continue de penser que tu mériteras mieux en y réussissant seul. T’aider de la famille Selwyn … Miles, ce n’est pas ça qui t’aidera, en fait. Cette famille est une plaie – surtout les enfants. Si tu deviens leur protégé, tu crois que ta réputation va s’améliorer ?
-Tu as peut-être raison, admit-t-il en haussant les épaules. Peut-être que je m’appuie sur le mauvais levier. En attendant, peu importe ce que tu dis, j’aurais besoin d’un levier.

Je lui jetai un regard dubitatif. Cette conversation me gênait par deux points : premièrement parce qu’elle concernait Selwyn, et ensuite parce qu’elle concernait l’avenir. J’étais une fille qui chérissait le passé, j’avais peur de me projeter vers l’avenir. Mon avenir était sombre, alors en parler, cela m’embarrassait.

-Allez, laisse-tomber, finis-je par grommeler en reprenant ma route. Je comptais aller à la bibliothèque finir le devoir de Métamorphose, tu veux m’aider ?

Un sourire soulagé fendit le visage de Miles et ses épaules semblèrent se détendre. Il passa une main derrière mon dos pour m’attirer à lui, si vite que je ne pus me dégager avant qu’il ne m’embrasse sur les lèvres. Mon cerveau se bloqua quelques secondes avant que je ne réalise, et quand je le fis, mon bras partit tout seul. Ma main claqua sa joue avec un bruit cinglant et il recula en éclatant de rire. Je le fixai, incapable de mettre des mots sur les émotions qui me traversaient, et ma main se porta naturellement à mes lèvres. Miles me renvoyait mon regard, un éclat d’amusement et de défi dans les yeux.

-Alors, Vic’, c’était si terrible que ça ?

Oui. Non. Je n’en n’avais aucune idée. En revanche, ce que je savais, c’était que je détestai ne pas avoir de contrôle sur ce qui venait de se passer et ce fut cela qui prima car je finis par lâcher :

-Ne refais plus jamais ça. Jamais.
-Ah, fit Miles avec un sourire légèrement plus tordu. C’était terrible à ce point ?
-Ce qui était terrible, c’est que tu me l’imposes, répliquai-je, mon assurance revenant à mesure des mots. Un baiser ça doit se partager, pas s’imposer …

Enfin, c’était ce que je croyais. La vérité c’était que c’était la première fois qu’un garçon m’embrassait. Je voulais dire pour de vrai, pas Grayson Cooper quand j’avais six ans. Mais j’aurais voulu décider de l’instant où j’embrasserais quelqu’un pour la première fois. Pas le subir. Pas ainsi. Je grognai sourdement, et détournai le visage.

-Je te l’ai dit, Miles. Je t’aime beaucoup mais pas comme ça … pourquoi tu ne veux pas le comprendre ?
-Moi aussi je te l’ai dit, se défendit Miles, qui avait perdu son sourire. Je ne désespère pas que cela change.
-Mais tu fais comme si je n’avais pas le choix ! Bon sang, Miles, c’est comme si mon avis ne comptait pas ! Si tu tiens à moi autant que tu le dis, alors pourquoi tu ne fais comme si ce que je pensais ne comptait pas ?

Miles soutint un instant mon regard, avant de baisser les yeux. J’espérais que mes mots cheminaient dans son esprit, car pour moi, cela comptait. Enormément.

-Oui, je comprends …, dit-il enfin au bout de quelques secondes, pour mon plus grand soulagement. Et bien sûr que tu as le choix, je … simplement … Bon sang, Vic’, tu ne vas pas faire comme si tu n’avais rien ressenti ?

Il avait cloué son regard dans le mien et un instant, je me sentis vaciller. Me perdre dans ses yeux bruns, inhaler son odeur et franchir la distance qui me séparait de ses lèvres. Malgré ce que je voulais bien dire, ce que je pouvais admettre que le baiser n’avait pas été désagréable. Au point d’avoir réellement ressenti quelque chose ? J’avais un doute. Alors je me contentai de soupirer et de faire volte-face. Miles me suivit en silence et au bout de quelques mètres, me murmura un « désolé ». Et comme chaque fois, cela suffit. Nous allâmes donc finir notre devoir de métamorphose, jusqu’à la prochaine fois qu’il insisterait.

***


-Mais Vic’, tu ne peux pas rentrer chez toi !
-Em’, pour la première fois de ma vie, Alexandre et mes parents sont en paix, pourquoi je n’en profiterais pas ?

Emily souffla bruyamment, faisait voler les mèches blondes qui tombaient sur son visage. Nous remontions le couloir en direction des cuisines : nous avions travaillé si fort sur le devoir de métamorphose que nous en avions loupé le dîner. Emily tentait de me convaincre de rester pour noël, mais je m’y refusais. Les vacances étaient les seuls moments où j’avais un contact avec mes parents et c’était pour ça qu’elles m’étaient précieuses. J’aimais ma famille et j’aimais la ville dans laquelle j’avais grandi. Alors Poudlard était extraordinaire et c’était une vraie chance de pouvoir faire ses études dans un endroit si grandiose … Mais mon chez-moi me manquait. Peut-être que si j’avais des nouvelles de mes parents de temps à autres, le manque serait moins dur … Mais en attendant, je préférais rentrer chez moi, et observer le coucher de soleil depuis les hauteurs du village.

-Je comprends que tu veuilles rentrer chez toi, mais il se passera plein de trucs pendant les vacances, ce serait dommage que tu ne restes pas, insista Emily. Ma grand-mère m’a raconté qu’avant il y avait un bal le soir de noël, pendant le Tournoi… Imagine qu’il le refasse !
-Merci, je cherchais une nouvelle raison de rentrer chez moi.

Emily me planta un coude dans les côtes, avec toutefois un sourire sur les lèvres. Un bal, il ne manquait plus que ça … Et donner à Miles une chance de me faire sa dix-neuvième demande ? La sensation de ses lèvres contre les miennes m’effleura et je fermais les yeux pour la repousser. Mais fermer les yeux n’aida en rien alors je lançai à Emily :

-Mon frère a trouvé un travail, dans la grande ville d’à côté.
-C’est bien, se réjouit distraitement la préfète. Et euh … c’est quoi une grande ville dans ton coin perdu ?

Ce fut à mon tour de lui jeter un regard acide. Emily avait grandi à Londres, et la seule fois qu’elle était venue chez Simon,elle ne s’était pas privée de critiquer Terre-en-Lande et ses deux milles habitants dont les seuls sorciers étaient moi et la famille Bones. Nous arrivâmes devant la cuisine et je constatai que la porte était déjà entrouverte.

-Je te préviens, si c’est Fred et George Weasley, on fait demi-tour, marmonna Emily en poussant le battant, provoquant l’indignation de la poire qui voulait être chatouillée.
-Oh ne t’en fais pas pour eux, je les ai dans la poche … Aïe !

Une fille revenait de la pièce et venait de me percuter de plein fouet. Je me rattrapai à la porte, irritant une nouvelle fois la coupe de fruit peinte et la fille me retint par le bras.

-Je suis vraiment désolée ! s’excusa-t-elle immédiatement en m’aidant à me redresser.

C’était l’amie de Harry Potter, la fille aux cheveux frisés. Ses yeux bruns me dévisagèrent avec une inquiétude sincère, mais elle me semblait bien trop nerveuse : elle bondissait presque sur place, et son regard se portait partout sur la cuisine avec émerveillement.

-Rien de mal, la rassurai-je. ça va …
-Tu aurais pu faire attention, qu’est-ce qui te prend de courir comme ça ? lui reprocha néanmoins Emily.

La Gryffondor se trémoussa d’un pied à l’autre, visiblement gênée. Avant qu’elle ne puisse répondre, une elfe vint jusque nous tout sourire, ses grandes oreilles balayant l’air sous l’effet de l’agitation. Elle portait une robe sale et délavée composée de pièce de tissu différente et je ravalai les commentaires indigents qui me venaient à la bouche.

-Que pouvons nous faire pour les misses ? nous demanda-t-elle aimablement, ces grands yeux nous dévisageant à tour de ronde.
-Elles n’ont rien à te demander, répliqua alors sèchement la fille avant qu’on ne puisse ouvrir la bouche. Tu n’es pas leur esclave, tu n’as pas à …

Son intervention me surprit agréablement, mais je croisai les bras pour observer la réaction d’Emily avec un léger sourire. Mon amie avait baigné dans les valeurs sorcières et surtout, son estomac grondait depuis une heure : la patience n’allait pas être de mise. Et effectivement, elle contempla la fille de haut en bas avec une incrédulité qui frisait le mépris.

-Pardon ? Mais bien sûr qu’on a quelque chose à demander ! J’ai une faim de loup, par Merlin, je ne suis pas venue ici pour rien !

Je me tournai vers la fille. Les yeux de la fille étincelèrent. Je connaissais cette étincelle dans son regard, celle que je croisais chaque fois que je regardais mon frère dans les yeux. Le feu de la révolte.

-Mais comment tu peux supporter ça ? Ils portent des vêtements sales, ils travaillent jours et nuit pour maintenir le château chaleureux … tout ça pour notre bon plaisir, pour nous et sans compensations ! Je suis la seule dans cette école à trouver ça scandaleux ?
-Tu es née-moldue ? lui demandai-je alors.

Je savais qu’elle l’était : elle faisait partie des élèves qui avaient été victime de la Chambre des Secrets il y a deux ans. Elle me jeta un regard soupçonneux, avant de hocher la tête. Emily grogna.

-Alors tout s’explique, il n’y a que vous pour ne pas comprendre (elle me lorgna d’un air sous-entendu. Moi aussi j’avais été scandalisée le jour où j’avais appris cette forme d’esclavage). Bon, ma grande, écoute-moi bien. C’est dans la nature des elfes de servir, tu comprends ? Et honnêtement, ils ne demandent que ça … Si encore c’était nous qui leur imposions ce mode de vie, mais même pas, c’est eux qui le veulent ! C’est leur vie ! Regarde, démonstration (elle se pencha vers l’elfe, qui nous regardait l’air perplexe). Est-ce que mon amie et moi pourrions avoir des sandwichs ? Nous n’avons rien mangé du soir …
-S’il vous plait, rajoutai-je par souci d’y mettre les formes. Ce serait adorable.
-Toute suite, misses !

Et l’elfe repartit à une vitesse folle vers l’intérieur des cuisines, donnant des ordres autour d’elle. Emily désigna l’endroit où elle s’était engouffrée, les sourcils haussés.

-Voilà. Alors tu auras beau faire ce que tu veux, leur promettre des vêtements propres ou des compensations, ils les rejetteront. La plupart des elfes sont terrifiés à l’idée de recevoir un vêtement …
-Ce n’est pas parce que c’est la norme et que tout le monde l’accepte que c’est justement quelque chose d’acceptable, répliqua âprement la fille.

Décidement, elle me plaisait de plus en plus. J’eus un sourire approbateur. Emily le remarqua et soupira profondément :
-Vic’, ne t’y mets pas.
-Je n’y comptais pas, la rassurai-je avant de me tourner vers la fille : comment tu t’appelles, déjà ?
-Hermione, répondit-t-elle en se redressant. Hermione Granger.
-Si j’ai un conseil à te donner, Hermione, c’est d’avoir de la patience. On ne détruit pas des siècles d’esclavagisme en un claquement de doigt : c’est long, et cela demande un changement radical de mentalité, de la part de ceux qui oppriment mais surtout des opprimés, qui sera long à mettre en place. Alors … ne les braque pas, d’accord ?
-Si personne ne fait rien, rien ne changera, rétorqua-t-elle alors avec véhémence. Alors tant pis si ça doit heurter votre beau petit monde parfait et tant pis si les sorciers doivent apprendre à faire le ménage et à manger seul, mais moi je compte faire quelque chose !

Elle nous jeta un dernier regard furieux, avant de s’engouffrer par la porte et de disparaître en courant dans le couloir. Emily et moi échangeâmes un regard. Mon amie était consternée.

-Elle va se casser les dents, commentai-je tristement. Les elfes n’aiment pas quand on parle de … (je baissai la voix pour ne pas être entendue de ceux qui étaient à proximité) de liberté. Ils vont se braquer et elle n’obtiendra rien.
-Personne n’obtiendrait jamais rien, maugréa Emily. Les elfes aiment trop servir, il n’y a que comme ça qu’ils sont heureux … franchement, je pense que si on se bat contre ça, il y aura plus d’effets néfastes que positifs, que ce soit pour eux ou pour nous.

Je ne répondis rien, me tordant la bouche pour retenir mes mots. Bien sûr, je n’étais pas d’accord, mais il était difficile de discuter de cela avec des sorciers de pure-souche qui avait vécu toute leur vie avec cette idée. Hermione et moi venions un monde où l’esclavage n’était réel que dans les livres d’Histoire, avec évidemment leur lot de commentaire négatif quant à cette pratique. L’elfe revint avec un plateau de sandwich et nous proposa même du thé glacé et des cookies pour le dessert, mais je déclinai avec un sourire, sous l’œil contrarié d’Emily. Je remerciai chaleureusement l’elfe et suivis mon amie à l’extérieur de la cuisine. Pour ma part, je pensais que c’était dans un premier temps en étant juste et humain avec les elfes que nous pourrions avancer, afin de leur faire prendre conscience de leur importance. C’était le premier dossier sur lequel il fallait plancher avant de s’attaquer directement à l’esclavage : les maltraitances. Je savais que ce n’était pas une réalité pour les elfes de Poudlard, mais Emily que nombre d’elfes d’anciennes familles de sorciers s’auto-punissaient après une bêtise – et c’était quelque chose qui la choquait. Il y avait là un filon à creuser.

-Complétement hystérique, cette fille, marmonna Emily en mordant derechef dans un sandwich. Heureusement que tu n’as pas continué ton combat avec autant de virulence, j’en aurais eu marre au bout d’un moment …
-Hey ! Je lutte pacifiquement, contrai-je en haussant les épaules. Il faut être gentille avec les elfes.
-Je suis gentille avec les elfes !
-Alors le « merci » est resté bloqué dans ta gorge ?

Emily me jeta un regard contrarié, mais la façon dont elle haussa les épaules m’indiqua qu’elle me donnait raison sur ce point. Elle finit son sandwich avant de reprendre :

-Bon, arrêtons là avec les elfes et reparlons des vacances …
-Emily …, gémis-je en levant les yeux au ciel. Je t’ai déjà dit, je veux rentrer chez moi …
-Mais s’il y a un bal, Vic’ ! Bon sang, tu ne veux pas louper ça ? Cédric est un champion, il sera obligé de danser ! Avec une fille !
-Il pourrait aussi danser avec un garçon, songeai-je avec un sourire malicieux.
-Dans un cas comme dans l’autre, tu ne veux pas louper ça, répéta Emily, un éclat enthousiaste dans le regard.

Je secouai la tête en riant, et elle me prit vivement le bras.

-Faisons ça : s’il n’y a pas de bal, il n’y aura rien d’intéressant, et tu pourras rentrer chez toi. Mais si bal il y a, tu restes avec nous ! Qu’est-ce que tu en dis ?

Je balançais ma tête, hésitante. Je n’étais pas une très bonne danseuse et l’idée d’un bal m’était complétement ridicule. Et ma famille me manquait vraiment. Mais l’image d’un Cédric valsant les joues cramoisies avec une fille – ou un garçon, du reste – était terriblement alléchante.

-Je vais y réfléchir.

J'espère que ça vous a plu ! En attendant je vais aller castagner avec la fac.
Perripuce

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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par Perripuce »

Ok je viens de le relire vite et c'est bien ce qui me semblait : ma correction ne s'est pas enregistrée la dernière fois (oui parce qu'en plus j'ai des problèmes avec word) je corrigerais plus tard, notamment le moment où je décris l'elfe en mode souillon : ceux de Poudlard portent un uniforme et tout (truc que j'ai relu après avoir écrit la scène) donc rien a voir avec ce que j'ai décris.
On ajoute a ça quelques fautes et des formules de phrases qui vont voila voila pour les retouches désolééééé
annabethfan

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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par annabethfan »

je suis en pleine bagarre administrative avec la fac (j'ai une UE de l'an dernier qui n'est pas validée pour absence de devoir SAUF QUE SI JE L'AVAIS RENDU CE DEVOIR DONC YA ABUS LA MES MAILS LE PROUVENT)
Oh bon sang me dit pas ça, j’ai un prof complètement perché et tellement pas sympa (il fait pleurer les élèves, un vrai con) et comme la fac était bloquée on a dû rendre nos devoirs par mail… Ca fait trois semaines que je l’ai envoyé mon dossier sur Médée là et il a pas répondu ! A personne ! Un accusé réception, ça le tuerait ? Et j’ai trop peur qu’il y ait un problème, genre il l’a pas reçu, il oublie de le lire, bref la matière pas validée, guerre avec l’administration… Trop de stress ^^

Sinon, je lirai et commenterai ton chapitre sûrement la semaine prochaine parce que mon déménagement arrive à grand pas (trois jours bon sang), mes partiels aussi (deux jours arrrg) donc j’ai vraiment pas le temps en ce moment :lol:

Mais sinon, j’aimerais trop voir Ron qui se fait recaler par Fleur du point de vue de Victoria :lol:
cochyo

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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par cochyo »

Alors ( je vais attaquer sans attendre :twisted: ) merci d’avoir une quelquonque considération pour mon cœur ... MAIS si tu mets de la " guimauve " donnes moi quelque chose en contre partie ... Comment ça, quoi ?? Des râteaux, des gifles, des couples qui explosent ... un bal c’est fait pour ça aussi !! Donne nous quelque chose sur lequel s’emouvoir autre que le parfait cliché du mec qui joue au sa***d en forçant le baisé et la fille trop gentil qui a " appréciésansappréciermaisveutpasallerplusloinparcequecestjusteunpoteetellenerescentpasforcemmentlamemechosemaisfautclarifieretpuisyenaunautreetjeveuxpasfairedepeine " et tout le tralala ...

Voilà sinon le chapitre était sympa ! :D
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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par Perripuce »

cochyo a écrit :Alors ( je vais attaquer sans attendre :twisted: ) merci d’avoir une quelquonque considération pour mon cœur ... MAIS si tu mets de la " guimauve " donnes moi quelque chose en contre partie ... Comment ça, quoi ?? Des râteaux, des gifles, des couples qui explosent ... un bal c’est fait pour ça aussi !! Donne nous quelque chose sur lequel s’emouvoir autre que le parfait cliché du mec qui joue au sa***d en forçant le baisé et la fille trop gentil qui a " appréciésansappréciermaisveutpasallerplusloinparcequecestjusteunpoteetellenerescentpasforcemmentlamemechosemaisfautclarifieretpuisyenaunautreetjeveuxpasfairedepeine " et tout le tralala ...

Voilà sinon le chapitre était sympa ! :D
MERCI LE CHAPITRE D'AVANT J'AI CRAME UN MEC - Le même mec que je vais tuer dans pas longtemps, si ce n'est pas beau.
Bon OK, c'était dans le script. Mais t'inquiète tu auras du drama, du sang, des larmes, tout ce que tu aimes - Ce qui me rappelle que GOT reprend dans 3 mois aaaaaaaaaaagh Bref
ET TU AS EU UNE GIFLE !
Mais t'inquiète mon Cochyo, je vais faire en sorte que la bal soit supportable pour toi

Je suis à la recherche d'une citation. J'épluche internet.
annabethfan a écrit :
je suis en pleine bagarre administrative avec la fac (j'ai une UE de l'an dernier qui n'est pas validée pour absence de devoir SAUF QUE SI JE L'AVAIS RENDU CE DEVOIR DONC YA ABUS LA MES MAILS LE PROUVENT)
Oh bon sang me dit pas ça, j’ai un prof complètement perché et tellement pas sympa (il fait pleurer les élèves, un vrai con) et comme la fac était bloquée on a dû rendre nos devoirs par mail… Ca fait trois semaines que je l’ai envoyé mon dossier sur Médée là et il a pas répondu ! A personne ! Un accusé réception, ça le tuerait ? Et j’ai trop peur qu’il y ait un problème, genre il l’a pas reçu, il oublie de le lire, bref la matière pas validée, guerre avec l’administration… Trop de stress ^^

Sinon, je lirai et commenterai ton chapitre sûrement la semaine prochaine parce que mon déménagement arrive à grand pas (trois jours bon sang), mes partiels aussi (deux jours arrrg) donc j’ai vraiment pas le temps en ce moment :lol:

Mais sinon, j’aimerais trop voir Ron qui se fait recaler par Fleur du point de vue de Victoria :lol:
Ah moi c'était en prépa les profs qui faisait pleurer les élèves. Relance le au pire pour être sûre genre "vous avez bien reçu mon mail et donc mon devoir?" et puis au pire bah t'es pas en tord si la note n'est pas mise c'est de leur faute. Mais je comprends parfaitement ton stresse, je l'ai vécu toute l'aprem. Franchement ça fait deux jours que je suis retournée à la fac, stop je veux retourner dans mon lit là :lol: :lol: :lol:
T'inquiète prends ton temps et bon courage pour ton déménagement !

J'ai peur que vous fassiez une overdose de bal mais je vais essayer de le foutre quelque part :lol:
cochyo

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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par cochyo »

Perripuce a écrit :
cochyo a écrit :Alors ( je vais attaquer sans attendre :twisted: ) merci d’avoir une quelquonque considération pour mon cœur ... MAIS si tu mets de la " guimauve " donnes moi quelque chose en contre partie ... Comment ça, quoi ?? Des râteaux, des gifles, des couples qui explosent ... un bal c’est fait pour ça aussi !! Donne nous quelque chose sur lequel s’emouvoir autre que le parfait cliché du mec qui joue au sa***d en forçant le baisé et la fille trop gentil qui a " appréciésansappréciermaisveutpasallerplusloinparcequecestjusteunpoteetellenerescentpasforcemmentlamemechosemaisfautclarifieretpuisyenaunautreetjeveuxpasfairedepeine " et tout le tralala ...

Voilà sinon le chapitre était sympa ! :D
MERCI LE CHAPITRE D'AVANT J'AI CRAME UN MEC - Le même mec que je vais tuer dans pas longtemps, si ce n'est pas beau.
Bon OK, c'était dans le script. Mais t'inquiète tu auras du drama, du sang, des larmes, tout ce que tu aimes - Ce qui me rappelle que GOT reprend dans 3 mois aaaaaaaaaaagh Bref
ET TU AS EU UNE GIFLE !
Mais t'inquiète mon Cochyo, je vais faire en sorte que la bal soit supportable pour toi
OUUUUIIIIIIIIIIIIIIII !!! :lol: tu vas finir par l’avoir ta déclaration !!
Charmimnachirachiva

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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par Charmimnachirachiva »

Arrrgth, Miles est un enfoiré

A Vic, évidemment que tu as raison, pour le coup là Hermione et Emily étaient trop butées (mais on vous aime quand même !)
Et Cedric, il est trop chou mais en même temps, j'étais en mode :D :lol: (quand il a avoué pour Cho)
EVIDEMMENT que tu vas rester pendant les vacances Vic(en plus perri l'a avoué dans son intro) mais en même temps, c'était la seule solution possible
J'aime bien Simon,mais j'espère qu'il ne se mettra jamais avec Vic, il serai trop mièvre, je haie la mièvrerie, les histoires d'amour c'est marrant mais ça perd de l’intérêt une fois qu'ils sont ensembles (enfin la plus part du temps)

Voilà et bonne année !
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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par cipounette »

Bon ça fait 15 min que je peux pas dormir (ce qui est beaucoup pour moi, désolée pour les insomniaques) du coup je vous décharge mon problème en espérant que vous ayiez une solution. Bon dans le 7, Harry découvre une lettre de Lily à Sirius au 12, Square Grimmaud dans la chambre de gosse de Sirius. Outre le fait que ça m'étonnerait que Lily parle aussi librement dans une lettre qui puisse être interceptée (Bathilda habite à Godric's Hollow et même s'il y a l'histoire du Gardien du Secret ça donne trop d'infos bref), QU'EST-CE QUE FICHE LA LETTRE ICI ? Sirius n'y habite plus depuis sa 6ème année (ou 7ème je sais plus) et n'a pu y retourner qu'après Azkaban puisque Walburga n'est morte qu'en 1985. Donc ma théorie c'est qu'il a tout récup après Azkaban. Sauf que l'endoit où il habitait après Poudlard a dû être fouillé et réutilisé par l'Ordre après qu'il soit arrêté non ? Et c'était pas le meilleur endroit où aller après son évasion puisque connu de plein d'autres gens (sa cachette post-Poudlard je veux dire). Et surtout Rogue a pris un bout de la lettre. Mais quand ?! (J'ai pas le livre avec moi donc si vous avez des infos + précises chronologiquement parlant je suis preneuse.) Parce que si c'est juste après la mort de Lily alors ma pseudo-théorie ne fonctionne pas ! Et si c'est après la mort de Sirius c'est un peu bizarre de fouiller sa chambre à ce moment-là pour trouver des trucs sur Lily non ? Ou alors il l'a fait juste après que Sirius est donné le Square Grimmaud à l'Ordre sauf que Sirius était tout le temps là donc c'était un peu risky. Breeef, y a une incohérence et j'aime pas ça donc s'il vous plaît, dites-moi qu'il y a une explication cohérente à la présence de cette fichue lettre !

Et sinon j'aime beaucoup l'amélioration de la relation de Simon et Victoria et Simon est célib' !! Youpi ! Par contre Miles abuse grave et j'ai pas trop hâte d'avoir le bal, c'est une partie qui m'avait légèrement soûlée mais bon je ne doute pas que tu vas rendre ça génial ! D'ailleurs est-ce que qqun avait remarqué que dans le film, dans la séquence sur la valse, Malfoy sourit à la fille avec qui il danse ? Bon c'est en arrière-plan et en passant mais ça m'a fait plaiz qu'on le voit tranquille sans méchanceté à un moment ^^ Et d'ailleurs dans le livre 7 dans la Salle sur Demande, y avait Crabbe et Goyle avec Malfoy ou Zabini et Goyle ? Parce que dans le film c'est Zabini et ça m'a perturbé.
(Bon j'avoue je me suis enfin fait ce marathon HP sauf que j'étais toute seule et j'avais mille remarques, râlages et questions que j'ai pu poser à personne donc je vous en donne 2 petites (celle du début étant vraiment fruit de mon manque de sommeil)).

C'est un long non-commentaire de ton chap' Perri mais j'espère que tu m'en voudras pas vu que c'est Potter-related :roll: Et j'espère que tu vas gagner ta bataille avec la fac mais y a pas de raison puisque tu as raison ^^ Bon courage !
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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par Perripuce »

cipounette a écrit :Et d'ailleurs dans le livre 7 dans la Salle sur Demande, y avait Crabbe et Goyle avec Malfoy ou Zabini et Goyle ? Parce que dans le film c'est Zabini et ça m'a perturbé.
(Bon j'avoue je me suis enfin fait ce marathon HP sauf que j'étais toute seule et j'avais mille remarques, râlages et questions que j'ai pu poser à personne donc je vous en donne 2 petites (celle du début étant vraiment fruit de mon manque de sommeil)).

C'est un long non-commentaire de ton chap' Perri mais j'espère que tu m'en voudras pas vu que c'est Potter-related :roll: Et j'espère que tu vas gagner ta bataille avec la fac mais y a pas de raison puisque tu as raison ^^ Bon courage !
Pour tout ce qui est la lettre de Sirius je ne me souviens plus bien je relirais le passage !
Mais par contre dans le livre la bataille dans la Salle sur Demande c'est bien Crabbe et Goyle, ils ont mis Zabini dans le film parce que (oupsie) l'acteur qui jouait l'un des deux (Crabbe il me semble) a été arrêté pour un quelconque trafic (de mémoire je ne suis plus sûre).

Mais je t'en prie pose tes questions ça animera le forum :lol: :lol: :lol:

ET J'AI GAGNE MOUAHAHA (heureusement parce que j'étais pas loin de faire un début de crise de panique).
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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par cochyo »

Pour la lettre, après la mort de Dumbi Modingus est passé partout, mais Rogue est repassé derrière ... pourquoi ? On ne peut que supposer. ( nostalgique du seul endroit où il était honnête et non maltraité à défaut d’etre Apprécié ... ) Les affaires de Sirius était probablement gardées par l’un ou l’autre membre de l’ordre ( lupin ? ) et il l’a transporté chez lui en s’y installant. Quand à la lettre c’est probablement peter qui l’a lui amener donc pas de risque d’interception.

C’est un avis complètement personnel.
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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par annabethfan »

Je suis hyper désolée de commenter aussi tard, je suis en retard pour tout (mon mémoire, mon chapitre, toi ahhh !) mais heureusement déménagement terminé je vais pouvoir reprendre un rythme normal ! Enfin voilà désolée, mais t’inquiète même si j’ai du retard je viendrais toujours commenter tes magnifiques chapitres :D
Benjamin Pavard arrive en juillet au Bayern de Munich
BENJAMIN PAVARD ! J’CROIS PAS QUE VOUS CONNAISSEZ ! IL SORT DE NULLE PART…. (et désolée j’arrête :lol: )
Chapitre 8 : premières amours.
Oh j’aime ce titre, on sait que ça va être palpitant (autant que les dragons soyons honnêtes ^^)
J’avais fini par chanter des chansons moldues sur la table.
Si a chanté des Disney ou les Beatles je m’en fiche j’approuve !
Je maîtrisai à présent l’Aguamenti et Flitwick en avait été enchanté.
Normal pour un prof d’enchantement (ah blague !!) (et oui je sais c’est sortilèges mais sinon ça fonctionnait pas arrêteeez !)
-Hey ! Si tu veux des infos, tu n’as qu’à lui demander ! protesta Simon en faisait volte face. Allez, viens, arrête de les regarder, tu deviens gênante.
Simon c’est mon animal spirituel, il m’éclate :lol:
c’était l’unique raison pour laquelle il s’intéressait quelque peu à ma vie.
Ah le déni ^^
je ne peux m’empêcher de trouver ce balourd intrigant
Tu veux savoir ce qui te dit le balourd ? Quelle vipère celle-là !
-La présence de l’Auror qui vous a arrêté vous bouleverse-t-elle ? poursuivit-t-elle néanmoins, les yeux étincelants. Ainsi que celle des enfants de la femme qui vous a envoyé à Azkaban ?
Je peux lui reconnaître quelque chose, elle sait poser les questions qui font mal…
lle riait à une blague de Sullivan Fawley, le petit frère d’Emily de cinquième année.
Quand je vois le nom Fawley dans ta fanfic, je m’imagine qu’ils sont les descendants de Livia :lol: Je me fais des délires de lien entre nos fanfics ^^
Je tentai d’imaginer Rose Bones devant les jurys, toisant les Mangemorts les plus dangereux, plaidant pour leur enfermement … C’était difficilement imaginable. Pour moi elle restait la femme qui m’avait fait découvrir les sucreries sorcières et qui avait toujours pris ma défense contre Simon. Je savais que la famille Bones était une famille reconnue dans la communauté sorcière – produisant notamment des hommes de lois.
Désolée je suis un peu paumée sur la généalogie ^^ Donc si Simon et Susan sont les neveux d’Amelia Bones et qu’ils ont le même nom, c’est parce qu’elle est leur tante paternelle ? Ses parents et son frère Edgar ont été assassinés pendant la première guerre, mais elle avait un deuxième frère qui est donc le père de Susan et Simon et qui a épousé Rose, c’est ça ?
Ma tante Amélia est une sorcière incroyable et ça fait des années qu’elle est à la tête de la Justice Magique.
J’y avais pas pensé, mais ça va être affreux quand elle se fera assassinée… Cette famille a connu tellement de pertes à cause des mangemorts et Voldemort…
Pas les hommes – sauf … sauf peut-être mon oncle Edgar.
En ayant lu la fanfic de Cazo, ça fait mal juste de voir son nom…
Ce sont les hommes qui transmettent le nom que les femmes ont rendu célèbre.
Magnifiquement écrit Perri ! Bravo !
Ou la fille que tu épouseras. Oh Seigneur, n’épouse pas Octavia, ça amoindrirait la lignée.
Et hop on tacle la rivale mine de rien :lol:
-Oh … Tu n’es plus avec ?
-On peut parler d’autre chose ?
-Simon … Je suis désolée.
J’ai trouvé cet échange de juste trois phrases touchant… Genre Simon qui ne fait pas le fier et demande juste à changer de sujet parce qu’il est encore triste ou mal à l’aise, et Victoria qui même si elle n’aime pas Octavia ou n’est pas la plus grande fan de Simon s’excuse tout de suite…
-Oh, elle a réagi à peu près comme toi … Comme une peste.
Touché ^^
Vaguement à une fille de Durmstrang, répondis-je donc en restant vague. Mais une espagnol, c’est … exotique.
Je trouve la Pologne plus exotique que l’Espagne haha ! Mais les espagnols sont souvent hyper gentils, je m’étais liée d’amitié avec un élève erasmus l’année dernière qui était espagnol, un mec génial vraiment !
Et parce que ça me fera mon commentaire patinage du jour, Javier Fernandes, double champion du monde et médaillé de bronze olympique a juste l’air d’un gars super sympa (et son amitié avec Yuzuru Hanyu me fait sourire comme une idiote ^^)

-Arrête, la prévins-je immédiatement en pointant sur elle une pomme-de-terre menaçante.
:lol: :lol: :lol:
Elle était le genre de fille qui préférait vivre des histoires d’amour par procuration plutôt qu’en réel.
The story of my life ^^
Pas même lors qu’il avait renversé sa purée sur lui en deuxième année, ou quand il avait trébuché sur le professeur McGonagall en quatrième année.
Je donnerais toutes mes économies pour voir ça :lol:
-Elle est fan des Tornades de Tutshill, me souvins-je pour avoir vu l’un de leurs badges accroché sur sa cape.
N’est-ce pas Ron ? :lol:
-On t’a quand même éviter de mourir écrasée et étouffée, tel le gnome que tu es, ça mérite récompense, non ?
-C’est vrai que c’est un gnome, on devrait songer à l’inviter aux prochaines fêtes de noël pour l’accrocher au sommet du sapin.
Image
-Il suffit juste de trouver le bon équilibre, tu sais. Et puis, une partie d’eux en a marre d’être toujours l’un avec l’autre, tu imagines d’avoir quelqu’un collé à tes basques depuis toute ta vie ? Je leur permets de casser ce côté.
J’aime beaucoup cette analyse, vraiment, je n’y avais jamais pensé mais c’est très juste et ça montre le rôle que Lee Jordan jouait dans leur groupe, dans leur dynamique. Et d’un côté ça me rend triste parce que ils ne resteront pas collés l’un à l’autre toute leur vie *part en dépression*
Je te laisse, je dois les rattraper avant que l’un d’entre eux ne fasse une bêtise.
Il est sûrement déjà trop tard :lol:
Des gens comme Selwyn ou Flint n’avaient apporté que désolation, Miles était donc incapable de le voir ?
Miles et Victoria c’est les Regulus et Marlène de la seconde guerre… (oui je viens de m’auto-référencer ^^)
J’étais une fille qui chérissait le passé, j’avais peur de me projeter vers l’avenir. Mon avenir était sombre, alors en parler, cela m’embarrassait.
Belle analyse psychologique… J’adore comment tu mets en avant certains traits de la personnalité de Victoria, on sent que tu connais ton personnage, que tu sais comment la traiter (tu vas me dire c’est évident, je sais pas trop comment formuler mon compliment mais voilà :lol: )
Ce qui était terrible, c’est que tu me l’imposes, répliquai-je
Tellement, ça m’a limite choqué… C’est une atteinte aux limites intimes et personnelles d’une personne de l’embrasser sans son consentement. Miles je t’aime bien mais réfléchis quoi…
Au point d’avoir réellement ressenti quelque chose ? J’avais un doute.
Embrasse Simon, t’auras plus de doute ^^
Et euh … c’est quoi une grande ville dans ton coin perdu ?
Cette remarque c’est trop moi :lol: Je me moque toujours de mes amies qui habitent à la campagne (en vrai en grande banlieue mais pour moi c’est la province :lol: c’est mon côté parisienne ^^)
-Mais comment tu peux supporter ça ? Ils portent des vêtements sales, ils travaillent jours et nuit pour maintenir le château chaleureux … tout ça pour notre bon plaisir, pour nous et sans compensations ! Je suis la seule dans cette école à trouver ça scandaleux ?
-Tu es née-moldue ? lui demandai-je alors.
Voir Hermione me fait chaud au cœur, je suis trop contente de la retrouver ! Et je suis sûre qu’elle pourrait être grave amie avec Victoria !
Cédric est un champion, il sera obligé de danser ! Avec une fille !
-Il pourrait aussi danser avec un garçon, songeai-je avec un sourire malicieux.
Cette simple remarque de Victoria me fait l’aimer dix fois plus !

Super chapitre, j’ai trop hâte de voir le bal !!
cipounette

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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par cipounette »

Perripuce a écrit : Pour tout ce qui est la lettre de Sirius je ne me souviens plus bien je relirais le passage !
Mais par contre dans le livre la bataille dans la Salle sur Demande c'est bien Crabbe et Goyle, ils ont mis Zabini dans le film parce que (oupsie) l'acteur qui jouait l'un des deux (Crabbe il me semble) a été arrêté pour un quelconque trafic (de mémoire je ne suis plus sûre).

Mais je t'en prie pose tes questions ça animera le forum :lol: :lol: :lol:

ET J'AI GAGNE MOUAHAHA (heureusement parce que j'étais pas loin de faire un début de crise de panique).
Aaah, d'acc', ceci explique cela ! (c'est marrant ça ressemble à un truc pour lequel Crabbe lui-même aurait pu se faire prendre).

Yeees ! Bravo !!! :D :D (dès qu'on a affaire à l'administration c'est un stress pas possible de toute façon ;)).

cochyo a écrit :Pour la lettre, après la mort de Dumbi Modingus est passé partout, mais Rogue est repassé derrière ... pourquoi ? On ne peut que supposer. ( nostalgique du seul endroit où il était honnête et non maltraité à défaut d’etre Apprécié ... ) Les affaires de Sirius était probablement gardées par l’un ou l’autre membre de l’ordre ( lupin ? ) et il l’a transporté chez lui en s’y installant. Quand à la lettre c’est probablement peter qui l’a lui amener donc pas de risque d’interception.

C’est un avis complètement personnel.
Aah, j'avais pas pensé à Peter pour la liaison, c'est grave probable !
Et c'est logique pour Rogue, la maison du square Grimmaud doit vraiment symboliser ça pour lui ! Merci vraiment, je le voyais pas comme ça. ^^
Et ouais, peut-être que Remus gardait les affaires de Sirius, même si je suis plus sceptique sur ce point. :|
Merci pour ton "avis complètement personnel" ça approfondit les personnages dans ma tête.
cochyo

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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par cochyo »

Avec plaisir.
En revanche j’ai une remarque sur HP qui me travaille et je ne parviens pas à trouver de réponse, si quelqu’un peut m’aider à dormir :lol:
Dans le 4 et le 5 Sirius parle à Harry par la cheminée. Mais une seconde : A QUEL MOMENT C’EST POSSIBLE ÇA ??
Sérieusement, ça veut dire que n’importe qui peut débarquer dans la salle commune sans problème ...
voilà, si quelqu’un a une idée, je lui en serai gré.
cipounette

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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par cipounette »

cochyo a écrit :Avec plaisir.
En revanche j’ai une remarque sur HP qui me travaille et je ne parviens pas à trouver de réponse, si quelqu’un peut m’aider à dormir :lol:
Dans le 4 et le 5 Sirius parle à Harry par la cheminée. Mais une seconde : A QUEL MOMENT C’EST POSSIBLE ÇA ??
Sérieusement, ça veut dire que n’importe qui peut débarquer dans la salle commune sans problème ...
voilà, si quelqu’un a une idée, je lui en serai gré.
Mais ouii !
Dans le 5 ils utilisent que celle de Ombrage non ? Elle a son canal privé ou je sais pas quoi vu que c'est la Grande Inquisitrice bla bla bla.
Mais dans le 4 c'est n'importe quoi ! On pourrait p-ê imaginer qu'ils ont tout débloqué pour que les étudiants étrangers puissent communiquer avec leur famille ? Et puis Voldy était plus là donc ils s'en fichaient de la sécurité ? Mais c'est assez gros quand même parce que normalement, plus il y a d'élèves et plus tu es strict sur la sécurité ! Surtout que c'est Sirius qui "appelle" Harry donc c'est n'importe quelle cheminée extérieure qui a accès à la salle commune protégée par un mdp pour que les autres élèves dans l'école puissent pas venir. C'est illogique !
Après p-ê qu'il y a différents flux magiques et que tu peux bloquer le passage de corps humains mais pas la communication ? Mais dans tous les cas tu laisses un passage ouvert et on sait très bien que ça peut être "hacké" d'une manière ou d'une autre.
Bon voilà je sais pas trop et surtout c'est un peu flou parce que je réfléchis en parlant mais voilà mes idées.
cochyo

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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par cochyo »

cipounette a écrit :
cochyo a écrit :Avec plaisir.
En revanche j’ai une remarque sur HP qui me travaille et je ne parviens pas à trouver de réponse, si quelqu’un peut m’aider à dormir :lol:
Dans le 4 et le 5 Sirius parle à Harry par la cheminée. Mais une seconde : A QUEL MOMENT C’EST POSSIBLE ÇA ??
Sérieusement, ça veut dire que n’importe qui peut débarquer dans la salle commune sans problème ...
voilà, si quelqu’un a une idée, je lui en serai gré.
Mais ouii !
Dans le 5 ils utilisent que celle de Ombrage non ? Elle a son canal privé ou je sais pas quoi vu que c'est la Grande Inquisitrice bla bla bla.
Mais dans le 4 c'est n'importe quoi ! On pourrait p-ê imaginer qu'ils ont tout débloqué pour que les étudiants étrangers puissent communiquer avec leur famille ? Et puis Voldy était plus là donc ils s'en fichaient de la sécurité ? Mais c'est assez gros quand même parce que normalement, plus il y a d'élèves et plus tu es strict sur la sécurité ! Surtout que c'est Sirius qui "appelle" Harry donc c'est n'importe quelle cheminée extérieure qui a accès à la salle commune protégée par un mdp pour que les autres élèves dans l'école puissent pas venir. C'est illogique !
Après p-ê qu'il y a différents flux magiques et que tu peux bloquer le passage de corps humains mais pas la communication ? Mais dans tous les cas tu laisses un passage ouvert et on sait très bien que ça peut être "hacké" d'une manière ou d'une autre.
Bon voilà je sais pas trop et surtout c'est un peu flou parce que je réfléchis en parlant mais voilà mes idées.
Dans le 5 ils utilisent aussi celle de Gryffindor.
Pour la cheminée, c’est connexion au réseau ou pas. ( mr Weasley l’explique dans le 4) et le passage de la tête est juste parce qu’ils ne projettent que la tête mais on pourrait envoyer la main ( cf ombrage ) ou n’importe quoi d’autre ( le corps en entier :o )
Bref voilà. Grosse problématique.
cipounette

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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par cipounette »

cochyo a écrit : Dans le 5 ils utilisent aussi celle de Gryffindor.
Pour la cheminée, c’est connexion au réseau ou pas. ( mr Weasley l’explique dans le 4) et le passage de la tête est juste parce qu’ils ne projettent que la tête mais on pourrait envoyer la main ( cf ombrage ) ou n’importe quoi d’autre ( le corps en entier :o )
Bref voilà. Grosse problématique.
Ouh là il est temps que je les relise. Merci pour le cours ;)
Sinon c'est Dumby qui a lié celle de l'Ordre à celle de Gryffondor ? ça serait un peu gros mais comme tu dis, grosse problématique.
Perripuce

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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par Perripuce »

Tain je suis sur le cul, un joueur que j'aimais bien du FC Nantes, Emiliano Sala, que son fucking président sans coeur qui préfère l'argent au sportif a vendu à Cardiff alors (et parce que) c'était son meilleur joueur alors qu'il ne voulait pas partir ... vient de disparaitre quelque part au dessus de la Manche et on a aucune idée de ce qui s'est passé. Désolée j'aimais bien ce joueur, je le trouvais courageux et il faisait une belle saison, j'étais déjà triste qu'il parte de Ligue 1, mais là qu'il parte possiblement pour toujours ... Bref, je sais qu'il y a pire dans la vie mais ça me rend triste, j'espère qu'on aura des nouvelles :lol: Courage à la famille et au FC Nantes.
Bref, réponses au commentaires

cochyo a écrit :Alors ( je vais attaquer sans attendre :twisted: ) merci d’avoir une quelquonque considération pour mon cœur ... MAIS si tu mets de la " guimauve " donnes moi quelque chose en contre partie ... Comment ça, quoi ?? Des râteaux, des gifles, des couples qui explosent ... un bal c’est fait pour ça aussi !! Donne nous quelque chose sur lequel s’emouvoir autre que le parfait cliché du mec qui joue au sa***d en forçant le baisé et la fille trop gentil qui a " appréciésansappréciermaisveutpasallerplusloinparcequecestjusteunpoteetellenerescentpasforcemmentlamemechosemaisfautclarifieretpuisyenaunautreetjeveuxpasfairedepeine " et tout le tralala ...

Voilà sinon le chapitre était sympa ! :D

Alors on ne va pas se mentir, je suis assez mal à l'aise avec l'idée d'écrire des histoires d'amour. Genre dans ma tête j'en fais des mignonnes (enfin je les trouve mignonne moi :lol: ) et dès qu'il faut les coucher sur papier, j'ai l'impression de devenir maladroite :lol:
T'inquiète je vais essayer de pas faire trop de clichés sur le bal. Nan, en fait il sera bourré de cliché. Je ne sais pas je dooooute et en plus ils viennnent de passer les tweets sur Emi Sala j'ai cru j'allais pleuréééé
Bref Merci Cochyo pour ton commentaire ! Promis si y'a trop de niaiserie je compenserais avec du drame.
annabethfan a écrit :Je suis hyper désolée de commenter aussi tard, je suis en retard pour tout (mon mémoire Hight-five Anna'. En plus je devais aller aux archives aujourd'hui, mais déjà que j'ai failli mourir trois fois entre la fac et le collège où je travaille j'ai décidé que je travaillerais depuis la maison. , mon chapitre, toi ahhh !) mais heureusement déménagement terminé je vais pouvoir reprendre un rythme normal Coool ! ça a été? ! Enfin voilà désolée, mais t’inquiète même si j’ai du retard je viendrais toujours commenter tes magnifiques chapitres Keur <3 :D
Benjamin Pavard arrive en juillet au Bayern de Munich
BENJAMIN PAVARD ! J’CROIS PAS QUE VOUS CONNAISSEZ ! IL SORT DE NULLE PART…. UNE FRAPPE DE BA**** ON A BENJAMIN PAVAAAARD (et désolée j’arrête :lol: )
Chapitre 8 : premières amours.
Oh j’aime ce titre, on sait que ça va être palpitant (autant que les dragons soyons honnêtes ^^) Ravie que quelqu'un ici apprécie ma niaiserie occasionnelle :mrgreen:
J’avais fini par chanter des chansons moldues sur la table.
Si a chanté des Disney ou les Beatles je m’en fiche j’approuve ! En ce moment j'ai un CD de Queen dans ma voiture (j'ai ENFIN été voir le film. J'ai vécu Live Aid comme si j'y étais), je te dis pas comment je m'ambiance.
Je maîtrisai à présent l’Aguamenti et Flitwick en avait été enchanté.
Normal pour un prof d’enchantement (ah blague !!) En vrai ça m'a fait rire :lol: (et oui je sais c’est sortilèges mais sinon ça fonctionnait pas arrêteeez !)
-Hey ! Si tu veux des infos, tu n’as qu’à lui demander ! protesta Simon en faisait volte face. Allez, viens, arrête de les regarder, tu deviens gênante.
Simon c’est mon animal spirituel, il m’éclate :lol:
c’était l’unique raison pour laquelle il s’intéressait quelque peu à ma vie.
Ah le déni ^^ Ils ne le savent pas encore CHUUUUT
je ne peux m’empêcher de trouver ce balourd intrigant
Tu veux savoir ce qui te dit le balourd ? Quelle vipère celle-là ! Oauis je voulais faire ressortir le côté Vipère :lol: En vrai je pense que je vais essayer d'utiliser Rita dans cette fic', c'est certes un vipère, mais elle m'éclate :lol:
-La présence de l’Auror qui vous a arrêté vous bouleverse-t-elle ? poursuivit-t-elle néanmoins, les yeux étincelants. Ainsi que celle des enfants de la femme qui vous a envoyé à Azkaban ?
Je peux lui reconnaître quelque chose, elle sait poser les questions qui font mal… Et indiscrètes.
lle riait à une blague de Sullivan Fawley, le petit frère d’Emily de cinquième année.
Quand je vois le nom Fawley dans ta fanfic, je m’imagine qu’ils sont les descendants de Livia :lol: Je me fais des délires de lien entre nos fanfics ^^ En vrai je cherchais un nom de famille pour Emily et j'ai été voir sur le wikia Poufsouffle et j'ai vu Fawley j'ai fait "aaaah Anna' -et Livia. Bon, bah allez" :lol: :lol:

Je vais pleurer sur cette histoire sur Sala, il était juste rentrer pour dire au revoir au vestiaire et il a disparu sur le retour ... Argh.

Je tentai d’imaginer Rose Bones devant les jurys, toisant les Mangemorts les plus dangereux, plaidant pour leur enfermement … C’était difficilement imaginable. Pour moi elle restait la femme qui m’avait fait découvrir les sucreries sorcières et qui avait toujours pris ma défense contre Simon. Je savais que la famille Bones était une famille reconnue dans la communauté sorcière – produisant notamment des hommes de lois.
Désolée je suis un peu paumée sur la généalogie ^^ Donc si Simon et Susan sont les neveux d’Amelia Bones et qu’ils ont le même nom, c’est parce qu’elle est leur tante paternelle ? Ses parents et son frère Edgar ont été assassinés pendant la première guerre, mais elle avait un deuxième frère qui est donc le père de Susan et Simon et qui a épousé Rose, c’est ça ?
Bah je suis partie du principe qu'il y avait trois enfants Bones : Edgar, Amélia, et le père de Susan parce qu'elle s'appelle Bones (et qu'il est bien spécifié qu'Edgar n'est que son oncle, pas son père). Donc je fais de Gorge Bones (père de Simon, Susan et tout ça) le frère d'Amélie et Edgar qui a effectivement épousé une femme nommé Rose.
Ma tante Amélia est une sorcière incroyable et ça fait des années qu’elle est à la tête de la Justice Magique.
J’y avais pas pensé, mais ça va être affreux quand elle se fera assassinée… Cette famille a connu tellement de pertes à cause des mangemorts et Voldemort… Je compte l'écrire en plus :roll:
Pas les hommes – sauf … sauf peut-être mon oncle Edgar.
En ayant lu la fanfic de Cazo, ça fait mal juste de voir son nom… Tellement ...
Ce sont les hommes qui transmettent le nom que les femmes ont rendu célèbre.
Magnifiquement écrit Perri ! Bravo ! Merci :shock:
Ou la fille que tu épouseras. Oh Seigneur, n’épouse pas Octavia, ça amoindrirait la lignée.
Et hop on tacle la rivale mine de rien :lol:
-Oh … Tu n’es plus avec ?
-On peut parler d’autre chose ?
-Simon … Je suis désolée.
J’ai trouvé cet échange de juste trois phrases touchant… Genre Simon qui ne fait pas le fier et demande juste à changer de sujet parce qu’il est encore triste ou mal à l’aise, et Victoria qui même si elle n’aime pas Octavia ou n’est pas la plus grande fan de Simon s’excuse tout de suite… Ils ne vont pas s'envoyer des vacheries H24 non plus :lol:
-Oh, elle a réagi à peu près comme toi … Comme une peste.
Touché ^^
Vaguement à une fille de Durmstrang, répondis-je donc en restant vague. Mais une espagnol, c’est … exotique.
Je trouve la Pologne plus exotique que l’Espagne haha ! Oouais mais non on est plus plus proche de l'Espagne, et on sait ce que c'est un climat méditerranéen ... Pas les anglais ahah Mais les espagnols sont souvent hyper gentils, je m’étais liée d’amitié avec un élève erasmus l’année dernière qui était espagnol, un mec génial vraiment !
Et parce que ça me fera mon commentaire patinage du jour, Javier Fernandes, double champion du monde et médaillé de bronze olympique a juste l’air d’un gars super sympa (et son amitié avec Yuzuru Hanyu me fait sourire comme une idiote ^^) Je m'y connais pas duuuu tout en patinage mais continue j'aime bien les infos :mrgreen:
Tu aimes bien la gym aussi? J'ai vu une video d'une meuf (je crois que tout le monde l'a vu, elle est virale), la meuf m'a presque plus impressionné que Simone Biles :shock: (et pourtant dieu sait que j'avais été bluffé par son sol au JO)


-Arrête, la prévins-je immédiatement en pointant sur elle une pomme-de-terre menaçante.
:lol: :lol: :lol: J'aime bien la pomme de terre menaçante. C'est mon côté Nordiste ça, moi les patates ...
Elle était le genre de fille qui préférait vivre des histoires d’amour par procuration plutôt qu’en réel.
The story of my life ^^ trying to find'o, Camino. Pardon, Shaka Ponk.
Pas même lors qu’il avait renversé sa purée sur lui en deuxième année, ou quand il avait trébuché sur le professeur McGonagall en quatrième année.
Je donnerais toutes mes économies pour voir ça :lol:
-Elle est fan des Tornades de Tutshill, me souvins-je pour avoir vu l’un de leurs badges accroché sur sa cape.
N’est-ce pas Ron ? :lol:
-On t’a quand même éviter de mourir écrasée et étouffée, tel le gnome que tu es, ça mérite récompense, non ?
-C’est vrai que c’est un gnome, on devrait songer à l’inviter aux prochaines fêtes de noël pour l’accrocher au sommet du sapin.
Image
-Il suffit juste de trouver le bon équilibre, tu sais. Et puis, une partie d’eux en a marre d’être toujours l’un avec l’autre, tu imagines d’avoir quelqu’un collé à tes basques depuis toute ta vie ? Je leur permets de casser ce côté.
J’aime beaucoup cette analyse, vraiment, je n’y avais jamais pensé mais c’est très juste et ça montre le rôle que Lee Jordan jouait dans leur groupe, dans leur dynamique. Et d’un côté ça me rend triste parce que ils ne resteront pas collés l’un à l’autre toute leur vie *part en dépression* Oui je sais :(

Ah ils ont vu des objets flottants dans la mer ... Mais ils ne savent pas si c'est l'avion. Ils ont arrêté les recherches pour ce soir ...
Je te laisse, je dois les rattraper avant que l’un d’entre eux ne fasse une bêtise.
Il est sûrement déjà trop tard :lol:
Des gens comme Selwyn ou Flint n’avaient apporté que désolation, Miles était donc incapable de le voir ?
Miles et Victoria c’est les Regulus et Marlène de la seconde guerre… (oui je viens de m’auto-référencer ^^) On aime les auto-références :lol:
J’étais une fille qui chérissait le passé, j’avais peur de me projeter vers l’avenir. Mon avenir était sombre, alors en parler, cela m’embarrassait.
Belle analyse psychologique… J’adore comment tu mets en avant certains traits de la personnalité de Victoria, on sent que tu connais ton personnage, que tu sais comment la traiter (tu vas me dire c’est évident, je sais pas trop comment formuler mon compliment mais voilà :lol: ) En vrai c'est tellement ce que je ressens pour moi pour le coup que ça a été assez facile de l'exprimer voilà voilà
Ce qui était terrible, c’est que tu me l’imposes, répliquai-je
Tellement, ça m’a limite choqué… C’est une atteinte aux limites intimes et personnelles d’une personne de l’embrasser sans son consentement. Miles je t’aime bien mais réfléchis quoi… ça c'est une réaction qui est née avec le "me too" j'ai l'impression. Parce que je me suis faite la réflexion qu'avait le baiser volé comme ça, ça ne choquait personne ) moi y comprise, mais peut-être simplement parce que j'étais plus jeune.
Au point d’avoir réellement ressenti quelque chose ? J’avais un doute.
Embrasse Simon, t’auras plus de doute ^^ Pas de suite :lol:
Et euh … c’est quoi une grande ville dans ton coin perdu ?
Cette remarque c’est trop moi :lol: Je me moque toujours de mes amies qui habitent à la campagne (en vrai en grande banlieue mais pour moi c’est la province :lol: c’est mon côté parisienne ^^) T'inquiète, nous les provinciaux on vous le rend bien depuis nos "coins perdus" ;)
-Mais comment tu peux supporter ça ? Ils portent des vêtements sales, ils travaillent jours et nuit pour maintenir le château chaleureux … tout ça pour notre bon plaisir, pour nous et sans compensations ! Je suis la seule dans cette école à trouver ça scandaleux ?
-Tu es née-moldue ? lui demandai-je alors.
Voir Hermione me fait chaud au cœur, je suis trop contente de la retrouver ! Et je suis sûre qu’elle pourrait être grave amie avec Victoria ! ça pourrait mais je crois que j'ai juste une frousse monstre d'écrire Hermione. HERMIONE QUOI
Cédric est un champion, il sera obligé de danser ! Avec une fille !
-Il pourrait aussi danser avec un garçon, songeai-je avec un sourire malicieux.
Cette simple remarque de Victoria me fait l’aimer dix fois plus !

Super chapitre, j’ai trop hâte de voir le bal !! Merci d'avoir pris le temps Anna' <3
cipounette a écrit :
Et sinon j'aime beaucoup l'amélioration de la relation de Simon et Victoria et Simon est célib' !! Youpi ! Par contre Miles abuse grave et j'ai pas trop hâte d'avoir le bal, c'est une partie qui m'avait légèrement soûlée mais bon je ne doute pas que tu vas rendre ça génial En vrai j'espère, j'ai grave la pression :lol: ! D'ailleurs est-ce que qqun avait remarqué que dans le film, dans la séquence sur la valse, Malfoy sourit à la fille avec qui il danse ? Bon c'est en arrière-plan et en passant mais ça m'a fait plaiz qu'on le voit tranquille sans méchanceté à un moment ^^ Je n'avais jamais capté ...
Merci pour le commentaire - et les réflexions sur les incohérences de HP, effectivement ça parait être un grave défaut de sécurité que Sirius puisse impunément parler avec Harry dans la cheminé ... Mais après, c'est peut-être qu'un autre truc de Maraudeur. Ils étaient brillants, peut-être qu'ils ont brisé le sortilège de sécurité pour se parler quand les uns étaient en vac et les autres non?
Charmimnachirachiva a écrit :Arrrgth, Miles est un enfoiré Mais naan

A Vic, évidemment que tu as raison, pour le coup là Hermione et Emily étaient trop butées (mais on vous aime quand même !) Evidemment, c'est pout ça qu'on les aime :lol:
Et Cedric, il est trop chou mais en même temps, j'étais en mode :D :lol: (quand il a avoué pour Cho)
EVIDEMMENT que tu vas rester pendant les vacances Vic(en plus perri l'a avoué dans son intro Si Perri commence à vous spoiler en plus ... ) mais en même temps, c'était la seule solution possible
J'aime bien Simon,mais j'espère qu'il ne se mettra jamais avec Vic, il serai trop mièvre, je haie la mièvrerie Tu vas bien t'entendre avec Cochyo. En vrai j'aime bien à dose respectable. , les histoires d'amour c'est marrant mais ça perd de l’intérêt une fois qu'ils sont ensembles (enfin la plus part du temps) ça je suis d'accord, l'intérêt des histoires d'amour c'est surtout l'amont !

Voilà et bonne année ! merci et merci pour le commentaire !
Perripuce

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Ombre et Poussière - Chapitre 9 [Harry Potter]

Message par Perripuce »

BONJOUR A TOUS C'EST MOOOOI Préparez-vous j'ai envie de bavarder ahah

C'est un merveilleux mercredi qui se lève sur la planète France. Pourquoi? PARCE QU'IL YA DE LA NEIGE PARTOOOUT C'EST SI BEEEEAU !
Bon en vrai là je suis contente, mais hier j'étais moins ravie. J'ai failli mourir trois fois (dont une juste le parking de la fac) (et du coup je suis en train de me tâter, est-ce que je vais en cours?) et après je suis allée au collège où il a fallu gérer 500 gamins excités par la neige. Bon j'ai perdu ma voix, me suis prise trois boules de neiges perdues et bon sang ce que j'avais froid. Bref Bref j'adore la neige pour de vrai. Mais lààà. Là.

Ah et pour ceux qui sont aussi fous que moi pour ce cher Cyrano de Bergerac (<3) je suis allée voir Edmond au théâtre ce week-end ET C'ETAIT TROP BIEN. C'était frais, dynamique, drôle, sans doute un peu romancé mais en tout cas j'ai adoré. Le comédien qui jouait Edmond était trop chou. Donc si vous avez l'occasion allez voir le film correspondant qui vient de sortir :mrgreen: (moi j'irais le voir (revoir?) toujours :mrgreen: )
Et ce fut un WE chargé parce que j'ai aussi été à un concert avec les musiques des films Harry Potter, Seigneur des Anneaux et GoT (comme si j'étais pas assez dans ma période GoT) et avec une petite partie jouissive de Naheulband au milieu Bref c'était vraiment génial et je raconte ma vie et c'est pas fini.

INFO SPORT BONJOUR


Tennis : Lucas Pouille en demi de l'Open d'Australie :mrgreen: On adore voir (ENFIN) un français si haut dans un grand chelem :mrgreen: Il affrontera Djokovic au prochain tour !
Handball (coucou Clem) : Demi aussi pour l'équipe de France aux mondiaux ! :mrgreen: On adore et on va encore être champions du monde !
Coupe de France de Football : Le Lille Olympique Sporting Club s'est qualifiée face à Sète sur un score de 0 à 1, Vive Lille (et ils affrontent Marseille en championnat vendredi ET JE NE POURRAIS PAS REGARDER PARCE QUE JE SERAIS DANS L'AVION summum de la frustration). Pour l'autre Match de la soirée, Monaco coule face au premier de L2 Metz (3-1), et beaucoup vont critiquer Henry ALORS QUE BORDEL C'EST JUSTE MONACO LE PROBLEME.

Bon et puis je ne pouvais pas faire cette chronique sportive sans parler d'Emiliano Sala, attaquant phare du FC Nantes dont l'avion a disparu hier près des îles anglo-normande. Il venait de signer un contrat avec Cardiff (poussé par la cupidité de son président Waldemar Kita) et il était revenu à Nantes faire un dernier adieux à ses anciens coéquipiers. Sala n'était pas un attaquant très technique mais je l'aimais bien, il avait la rage de vaincre, il était sur la lancée de ce qui pouvait être la meilleure saison de sa carrière ... Bon voilà évidemment on a un infime espoir qu'il ne surgisse mais après deux jours ... Bref, pensée à sa famille et au FC Nantes.

Bon j'arrête de parler, je vous laisse avec le chapitre en espérant qu'il vous plaira :) Bonne lecture à tous !



Chapitre 9 : la vengeance de Simon Bones.

Décembre s’était définitivement installé sur l’Ecosse, amenant avec lui son épais manteau de neige et un vent glacial qui balayait le château. Les rafales transportaient les flocons jusque l’intérieur de certaines classes et le professeur McGonagall avait enchanté les premières année en les transformant en décoration pour sa classe. Hagrid, l’immense garde-chasse de Poudlard, avait amené un sapin dans la Grande Salle qui avait été suavement décoré par Flitwick et les préfets-en-chefs. Maintenant que la première épreuve était loin, la bonne humeur battait son plein : Cédric avait empêché quiconque de dénigrer Harry à Poufsouffle, et celui-ci avait retrouvé la compagnie de Donald Weasley. Je regardais maintenant particulièrement Hermione Granger. Son combat m’avait plu, bien que j’étais persuadée qu’elle n’agissait pas de la bonne manière. Simon et Octavia n’était décidemment plus ensemble : Simon riait de son ex-petite-amie avec Emily et Octavia s’était publiquement moquée des mèches rebelles du Poufsouffle. Ça n’avait pas l’air de le déranger : Simon subissait mes assauts depuis seize ans, ce n’était pas ceux d’Octavia qui l’effrayaient. Cédric était plus populaire que jamais et Gillian Fawley avait par cinq fois tenté de le coincer dans un couloir, mais Emily et moi étions attentives et jusque là, l’une de nous deux l’avait toujours sorti du traquenard. Il n’avançait que peu sur l’énigme de l’œuf, malgré de premières recherches à la bibliothèque.

-L’œuf est en or et finement ouvragé, commenta Emily en le détaillant.

Il était posé au milieu de la table des Poufsouffle de la Grande Salle, en plein petit-déjeuner. Erwin, Mathilda, Emily, Simon Cédric et moi le fixions, comme si ce simple regard allait nous en faire révéler les secrets.

-Tu n’as pas regardé si un animal pondait un œuf en or ? Peut-être que tu devras affronter l’animal en question.
-Oh par pitié, le dragon ce n’était pas déjà assez ? marmonnai-je en touillant négligemment mon chocolat.
-On est dans le Tournoi des Trois Sorciers, pas dans le monde merveilleux de Madame Pieddodu, répliqua Erwin avec un sourire.
-Oh bon sang, je suis sûr qu’une tâche est préférable à une heure chez Madame Pieddodu, laissa échapper Simon.

Là dessus, le jeta un regard brûlant à la nuque d’Octavia, qui déjeunait deux tables plus loin. Sans doute avait-elle dû l’y amener plus souvent que nécessaire.

-Mais l’idée d’Emily n’est pas mauvaise, fit valoir Mathilda en se tournant vers Cédric. Tu devrais regarder les yeux des créatures magiques, peut-être qu’il y en a un qui correspond à ton œuf …
-Les gars, la coupa Cédric, un sourire incertain aux lèvres. Vous êtes au courant que je suis censé y arriver tout seul, non ? Le champion ne doit pas être aidé …
-Potter a su pour les dragons, et d’après lui, Krum et Delacour savaient aussi, répliqua Emily. Si après ça, tu me dis que les champions ne sont pas aidés … Je suis persuadée que Karkaroff et Maxime leur balance la moindre miette d’information qu’ils sont sur la prochaine tâche.

J’en étais intimement persuadée aussi. Mais si madame Maxime restait malgré tout impartiale dans ses notes, Karkaroff poussait le vice à biaiser la moyenne en mettant des notes exécrables aux autres champions, et la maximale à Krum. Je m’inquiétais aussi de la partialité de Ludo Verpey. Il avait été sévère avec Fleur et Cédric, complaisant avec Krum et carrément injuste avec Harry – un dix alors qu’il avait été blessé … Cet homme aimait la gloire, les paillettes et le scandale.

-C’est peut-être vrai, mais moi je tiens à rester droit, rétorqua Cédric avec un regard mauvais pour les autres directeurs. Si je gagne le Tournoi, ce sera proprement, alors maintenant donne-moi cet œuf et arrêtez d’y réfléchir. Contrairement à moi, vous avez des examens à la fin de l’année.

Emily lui rendit son œuf à contrecœur et Cédric le rangea précautionneusement dans son sac. Erwin fixa le champion, un sourire incertain aux lèvres.

-Toi, tu n’es pas tombé dans cette Maison par hasard. Je ne me souviens plus, le Choixpeau a hésité longtemps avant de t’envoyer ici ?
-Pas une seconde. Il a juste effleuré ma tête.
-Il ne t’a pas parlé ? s’étonna Emily, sourcils froncés. Moi il a débattu trente secondes entre Poufsouffle et Serdaigle avant de m’envoyer ici …
-Pareil, mais pas pour les mêmes raisons que toi, enchéris-je distraitement.

Emily avait un côté Serdaigle parce qu’elle était brillante ; le mien tenait plus de ma soit disant « sagesse ». Mais je pensais que je ne me serais pas autant épanouie chez les Aigles que chez les Blaireaux. Quant à Emily, elle aurait tué sa cousine dans son sommeil dès la première année.

-Je te rassure, moi non plus le Choixpeau n’a pas hésité, dit Mathilda à Cédric. McGonagall l’a posé sur ma tête et il a juste crié « Poufsouffle ! ». Renata ça avait été un peu plus long, je pense que le Choixpeau avait aussi hésité avec Serdaigle … Mais le pire cette année là, ça avait été Simon, non ? Tu es resté combien de temps sous le Choixpeau ?
-Je ne sais plus. Trois minutes ? Un peu plus ?

Simon avait l’air de vouloir éluder la question et but même une gorgée de café pour ne pas avoir à répondre d’avantage. Moi aussi je me souvenais de l’attente interminable quand le Choixpeau avait été posé sur la tête de Simon. J’avais croisé les doigts depuis la table des Poufsouffle, espérant qu’il ne serait pas réparti dans la même Maison que moi, mais quelques minutes plus tard, la sentence était tombée et je m’étais écroulée sur la table.

-Il avait hésité avec quoi ? s’enquit Emily.
-Gryffondor, avoua Simon du bout des lèvres. Cette blague, je me serais retrouvé avec les jumeaux Weasley et Lee Jordan …
-Olala, cette capacité de nuisance que ça aurait, un dortoir pareil, fis-je remarquer avec un frisson d’horreur. Je change d’avis, heureusement que tu es tombé à Poufsouffle.

Un sourire effleura les lèvres de Simon mais il ne releva pas.

-N’aie pas honte, pour moi il a vaguement hésité avec Serpentard, marmonna Erwin. Apparemment, un côté ambitieux.

Cela ne me surprenait pas. Erwin travaillait d’arrache-pied pour s’en sortir et souhaitait effectivement aller dans les hautes sphères du Ministère. Emily lui jeta un regard torve, d’autant plus que son regard s’était fixé sur la table des Serdaigle. Elle pointa une fourchette menaçante sur lui.

-Je te jure, si tu es encore en train de mater la championne de Beauxbâtons, je te plante cette fourchette dans la main.
-Même pas ! se défendit-t-il en retirant néanmoins sa main de la table. Je regardais Octavia …
-Ah bah oui parce que mater l’ex de Simon c’est mieux, persiffla Emily d’un air désespéré.

Simon avait juste relevé la tête à la mention d’Octavia, les sourcils froncés. Mais Erwin secoua à nouveau son chef, ses joues pâles se colorant de rouge.

-Par Merlin, Erwin, ton visage est capable d’avoir une autre couleur que le blanc ? m’amusai-je pour détendre l’atmosphère.
-Très drôle, Vic’, maugréa Erwin en frottant passivement ses joues. Et je ne « matais » pas Octavia, j’ai juste remarqué qu’elle se disputait avec Roger Davies.

Je me retournai pour voir, et effectivement, Octavia fixait la nuque de Roger avec un certain dégoût. Je compris un instant plus tard en observant à qui parler le capitaine de Serdaigle : il était en grande conversation avec Fleur Delacour. Je me retournai sur Emily et fut surprise de son impassibilité.

-Il fait ce qu’il veut, maugréa-t-elle néanmoins, avant de finir une gorgée de thé. Je vais vous laisser, les amis, je dois rejoindre quelqu’un à la bibliothèque.

Elle se leva, prit son sac et quitta la Grande Salle à grandes enjambées, sans un regard pour Roger et Fleur Delacour. Cédric secoua la tête.

-Combien on parie ce que « quelqu’un » est espagnol et vient justement de se lever de sa table ?

Effectivement, Esteban venait de quitter la table de Serdaigle pour s’engouffrer dans le sillage d’Emily. Un sourire amusé effleura mes lèvres mais alors que je contemplai la salle, un regard accrocha le mien. Le regard brun de Miles. Je rougis de façon inopinée et rapportai mon attention sur ma tasse de chocolat. Quand je relevai les yeux, je remarquai que Cédric me fixait du coin de l’œil d’un air méfiant, alors je changeai de sujet :

-Quelqu’un pourrait m’aider pour le devoir de Botanique ? Je ne comprends pas ce que Chourave nous demande …

Matilda, qui adorait la Botanique, se fit un plaisir de plancher dessus avec moi, sous le regard toujours plus suspicieux de Cédric. Quand la cloche sonna, lui et Simon partirent en Potion et Mathilda se tourna vers moi, un sourcil dressé.

-Il a quelque chose qui ne va pas ? Cédric te regardait étrangement …
-Aucune idée, mentis-je en tordant ma chaîne entre mes doigts. Moi je vais bien toujours.
-Et tu n’as plus eu de problème avec …

Son regard vagabonda du côté de la table des Serpentards, et je compris. Je secouai vivement la tête.

-Non, aucun. Arrêtez de vous inquiéter avec ça …

Mathilda haussa les épaules, avant de sourire et d’aller rejoindre sa jumelle quelques tables plus loin. Sans aide pour finaliser le devoir, je roulai mon parchemin, et quittai Erwin avec un sourire d’excuse. Je venais de sortir de la Grande Salle quand on m’interpella d’un accent roulant qui me fit sourire :

-Victoria ! Ça fait un moment !

Je me retournai vers Kamila Tokarsky, dont la silhouette se découpait dans l’encadrement de la porte. J’aimais beaucoup quand elle prononçait mon nom, de la même manière que pouvaient le faire mes grands-parents avec le fantôme de leur accent que les années anglaises avaient effacé. A ses côtés se tenait un garçon vouté au visage renfrogné que j’identifiai comme étant le fameux Viktor Krum. Je faillis perdre ma langue de me retrouver devant un personnage aussi illustre et dus faire appel à toute ma volonté pour sourire à Kamila.

-Effectivement, ça fait un moment ! Je suppose qu’on a … été occupées par nos Tournois respectifs ?

Sans le vouloir réellement, je jetai un coup d’œil à Viktor Krum, qui se renferma un peu plus. Kamila le lorgna avant d’éclater de rire.

-Tu aimes le Quidditch, Victoria ? Tu veux un autographe ?
-Bien sûr que non ! protestai-je en sentant mes joues s’empourprer. Enfin, j’aime le Quidditch, j’y joue même ici, mais Seigneur, non, pas d’autographe, pitié …
-Quel poste ?

Je mis un instant à comprendre que cette voix rocailleuse appartenait à Viktor Krum. Ses sourcils s’étaient un poil défroncé quand j’avais avoué jouer au Quidditch. Mes joues rougirent un peu plus et je répondis dans un filet de voix :

-Gardienne.
-Une fille si petite que toi ? s’étonna Kamila. Enfin ça ne change rien, je suis sûre que tu dois être une bonne gardienne ! ajouta-t-elle précipitamment quand je lui jetai un regard ennuyé.
-Rrrapide et agile, évalua rapidement Krum. Intérrrressant, comme profil.

La commissure de ses lèvres était légèrement retroussée, ce qui devait pour lui relever du sourire. Il annonça ensuite qu’il allait à la bibliothèque et me dépassa sans m’accorder un regard, me laissant seule avec Kamila. Je gratifiai la polonaise d’une tape sur l’épaule qui la fit glapir.

-Aïe !
-Je ne voulais pas d’autographe ! Enfin, mon meilleur ami est un champion, je sais à quel point c’est gênant et …
-Oula, Victoria ! m’interrompit-t-elle avec un éclat de rire. Ne commence pas à me parler de ton champion, sinon on en viendra à parler de l’œuf d’or, et là … Bon sang, j’en fait des cauchemars de cet œuf !
-Viktor Krum, finis-je par lâcher, en fixant l’endroit où avait disparu le célèbre attrapeur. Est-ce qu’il pense … comme Sisko ?

Le sourire de Kamila s’effaça. Elle repoussa derrière son oreille l’une de ses rares mèches rebelles.

-Non, ne t’en fais pas. C’est l’un des plus droits de l’école. En même temps, il y a une certaine logique, son grand-père a été tué par Grindelwald …
-Grindelwald ?
-Tu ne connais pas ?

Elle me considéra, ses sourcils arqués par la surprise. Mais je hochai la tête, embarrassée. Bien sûr. J’avais assez lu de lire sur l’Histoire de la magie pour connaître parfaitement le nom de Gellert Grindelwald, le mage noir qui avait sévi en Europe de l’est dans les années 1920-1940.

-Si, je connais. Pas les meilleurs souvenirs pour vous, non ?
-Ça dépend pour qui, répondit sombrement Kamila. Nous sommes nombreux à avoir perdu un proche dans la lutte contre Grindelwald – enfin, pour ceux qui luttaient. Nos pays étaient assez réceptifs à ses idées, en réalité. Les sorciers supérieurs aux moldus, par la grâce de la magie. Nous, dominant les moldus … « pour leur plus grand bien ».

Je reconnus l’expression, qui d’après L’Histoire de la Magie Noire du XXe siècle était gravée à l’entrée de la prison de Grindelwald où il était à présent enfermé, Nuremgard.

-C’est dingue, poursuivit Kamila, le regard perdu au loin. Nous sommes tombés les uns après les autres sous son charme, sans résister. Je te le dis, ses idées plaisaient beaucoup, surtout quand on sait que la plupart des sorciers d’Europe orientale ont été à Durmstrang, une école presque martiale et hostile aux moldus. On a été programmé à laisser Grindelwald entrer chez nous et détruire nos vies.

Son visage s’était durci et son regard était si sombre que je vis la sorcière-guerrière en elle. Puis elle me sourit d’un air penaud.

-Désolée, ça ne doit pas franchement t’intéresser. C’est juste qu’on a si peu l’occasion d’en parler à Durmstrang … La parole refuse de se libérer là-bas et … Bref. Tu as entendu parler de cette histoire de bal ?
-Oh par Merlin, Kamila, soupirai-je en levant les yeux au ciel. Ce que tu disais sur Grindelwald était infiniment plus intéressant que cette rumeur de bal. Je dois comprendre que … tu as perdu des proches, dans la guerre contre Grindelwald ?

Kamila ne répondit pas, se contentant de hocher vaguement la tête. Puis elle sourit, révélant deux charmantes fossettes.

-Si ça t’intéresse, on devrait se trouver un moment pour en parler – genre, pas comme ça entre deux cours. Ça te dit ? Je te parlerais de Durmstrang et toi tu me parleras de Poudlard et de la vie chez les moldus.
-Après tout, c’est le but du Tournoi, approuvai-je avec un sourire. Ça marche.

Kamila me gratifia d’un sourire triste.

-Ça, malheureusement Victoria, ce n’est que la version officielle de la chose. Parce que le véritable but de ce Tournoi, c’est la suprématie d’une école sur les autres. Le véritable but du Tournois, c’est de gagner.

***


-Bones, Bennett ! Lequel de vous deux je mets dehors à grand coup de jambe de bois ?

Le professeur Maugrey vrillait sur nous ses yeux asymétriques, sa bouche tordue en ce qui semblait être un sourire sadique. Je rentrai la tête dans mes épaules avant de jeter un regard mauvais à Simon, qui me le renvoya. Alors que nous étions en plein cours théorique sur fantômes et Inferi, j’avais fait un faux-mouvement qui avait malencontreusement renversé mon encrier sur les notes de Simon. J’avais voulu réparer mon erreur et nettoyer, mais Simon m’avait méchamment rétorqué que la seule chose que j’arriverais à faire c’était brûler son parchemin. Evidemment, Maugrey avait observé nos chamailleries et la façon dont il nous avait aboyé dessus me faisait me recroqueviller sur place.

-Bennett, nettoyez ça, grogna-t-il finalement en retournant à son bureau, sa jambe de bois claquant sinistrement contre les dalles. Et Bones, ne faites pas cette tête, il vous arrivera pire que ça dans votre vie. Un jour, vous sentirez me souffle d’un ennemi sur votre nuque et il vous faudra réagir avec plus de rapidité que vous ne l’avez fait avec cet encrier. VIGILANCE CONSTANTE ! aboya-t-il finalement, nous faisant tous sursauter.

Il nous lorgna de manière insistante et je passais un coup de baguette sur notre table pour faire disparaître l’encre qui la noyait. Simon ne fit aucun commentaire, se contenta de fixer Maugrey d’un air impassible et sortit une feuille de parchemin neuf. Le professeur grogna d’un air approbateur et reprit son cours pour les quelques secondes qui restaient.

-La vengeance n’en sera que plus terrible, Bennett, marmonna Simon entre ses dents.
-Franchement, tu es encore sur ça ? m’agaçai-je en prenant rapidement mes notes. Ça date de septembre, et je suis toujours persuadé que c’est en grande partie de ta faute si on est l’un à côté de l’autre !
-Tu m’as harcelé !
-Tu n’avais qu’à t’excuser !
-Bennett, Bones ! Vous voulez qu’on retourne sur les Imperium ? Je serais ravi de faire une nouvelle démonstration avec vous comme marionnettes.

La proposition de Maugrey arracha un éclat de rire à la classe. Simon et moi secouâmes la tête en un même ensemble et le professeur nous lorgna l’air sinistre. Il se retourna sur le tableau, mais je pouvais sentir d’ici son œil magique se révulser et nous fixer à travers son crâne. Un frisson d’horreur me parcourut.

-Je suis mal à l’aise avec cette histoire d’Inferi, me lança Emily une fois sortie de la salle.

Cédric et Simon étaient partis bien en avance, deux ombres noires fendant le tapis immaculé qui avait recouvert le parc. Le soleil brillait d’un éclat froid, mais j’espérais secrètement qu’il réchauffe les serres de Botaniques, glaciales à cette période de l’année.

-L’idée qu’on fasse relever les morts pour combattre … Par Merlin, y’a-t-il une magie plus noire que celle qui concerne la mort ?
-C’est perturbant, admis-je en enfonçant mes mains dans mes poches. Bafoué un corps, le priver de repos … C’est carrément contre-nature. Il faut être tordu pour utiliser de tels procédés …

J’étais d’autant plus d’accord avec Emily que je venais d’un monde où je me rendais chaque dimanches à l’église écouter les sermons de mon père, qui me parlait de salut de l’âme et de vie éternelle après la mort. Qu’adviendrait-il de cette vie si le corps continuait d’être utiliser sur terre ? Cela ne priverait-il pas l’âme de son repos éternel ? Ces questions religieuses se mêlaient à des interrogations magiques et je renonçai à y réfléchir plus avant le cours de Botanique.
Comme je l’avais redouté, la serre était glaciale et le professeur Chourave nous autorisa à garder nos capes et bonnet durant le cours. Elle fut cependant bien trop occupée à réprimander les jumeaux Weasley pour exercer une quelconque pression sur les autres élèves et Emily et moi passâmes l’heure à parler d’Inferi et de magie noire. Avant que la cloche ne sonne, le professeur Chourave se dressa sur un seau retourné pour attirer notre attention :

-Les Gryffondors, vous pouvez partir, lança-t-elle alors, provoquant le ravissement des jumeaux Weasley. Je dois parler à mes élèves …

Emily et moi échangeâmes un regard et je vis l’excitation poindre dans les yeux de mon amie. Les élèves de Gryffondor sortir et nous nous assîmes sur les bancs qui bordaient les bacs de plante, attendant que notre Directrice de Maison prenne la parole. La grande majorité de notre année avait poursuivi la Botanique, que ce soit par amour de la matière ou par attachement pour le professeur Chourave.

-Bien, chaque directeur doit annoncer à sa Maison, entonna-t-elle avec un doux sourire. Qu’en même temps que le Tournoi des Trois Sorciers renaît une tradition des plus mondaines : son bal de Noël.

Un murmure d’excitation parcourut nos rangs, et j’évitai de peu le coup de coude exalté et insistant d’Emily. Mon cœur tomba dans ma poitrine alors que le professeur Chourave poursuivait :

-C’est une soirée qui se déroule le soir de noël, et chaque élève de quatrième année et plus y sont cordialement invité pour faire plus ample connaissance avec nos invités. Evidemment, une tenue de soirée est exigée, ainsi qu’un comportement impeccable, n’oubliez pas que vous représentez Poudlard et Poufsouffle.
-On est obligé le costume et les nœuds papillons ? demanda Erwin en levant la main.
-Oui, Summers, vous êtes obligés, répliqua Chourave, l’œil un peu plus sévère. Evidement qu’une robe de soirée pour ces messieurs. Et je ne veux pas que ce soit mes élèves qui amènent la honte sur l’école, nous sommes d’accord ? Diggory, Fawley, vous êtes préfets, je compte sur vous.

Cédric et Emily acquiescèrent en silence. Le premier car il semblait trop pétrifié pour parler, la seconde parce qu’elle ne pouvait pas dire un mot sans pouvoir signifier son enthousiasme. Un sourire malicieux retroussa les lèvres de Chourave.

-Et n’oubliez pas que dans « bal de noël », il y a le mot bal. Ce qui implique évidemment de danser … Je vous invite donc à vous exercer dès maintenant pour que votre technique soit au point le jour de noël … ainsi qu’à trouver vos partenaires.
-Nos quoi ? répétai-je, épouvantée.
-Vos partenaires, Bennett. Vos cavaliers et cavalières parce qu’aux dernières nouvelles, il est difficile de danser seule.
-Professeur, intervint Mathilda en levant timidement la main. Vous dites qu’on doit être apprêtées, mais … personnellement je n’ai pas de robe …

La pauvre s’empourpra furieusement, et jeta un regard à sa sœur jumelle, qui haussa les épaules. Ce genre de mondanité ne devait pas être du goût de Renata. Chourave la fixa d’un air contrarié.

-Pourtant, il était bien précisé « tenue de soirée » dans votre liste de fourniture scolaire … Enfin, j’en parlerais au directeur, peut-être qu’il pourra organiser une après-midi à Pré-au-Lard pour vous permettre de vous habiller, Bale. (La cloche retentit dans la serre, faisant grogner Chourave). Bien, allez manger ! Ceux qui sont dans le même cas que Mathilda, je vous ferais savoir quelles solutions on a après un entretien avec le directeur. Diggory ? J’aimerais vous dire un mot, cela ne vous dérange pas de rester un instant ? Non, Fawley, vous dehors.

Emily sortit bougon de la Botanique, mais son visage changea vite d’expression quand elle croisa mon regard, passant au ravissement.

-Ça veut dire que tu restes avec nous pour noël, ça !
-Tu l’as convaincue de rester ? répéta Simon avec horreur. Mais non, Em’, tu abuses ! Mes premières vacances loin d’elle, et tu la convaincs de rester ?

Je lorgnai Simon d’un air mauvais et je fus ravie de voir Emily le foudroyer du regard, avant de le frapper à l’arrière de la tête.

-Sois gentil, tête de linotte, le tança-t-elle avant de se tourner vers moi. Alors tu restes, du coup ?
-Il faudra que je prévienne mes parents, laissai-je échapper du bout des lèvres. Mais … je suppose que je n’ai pas le choix.

Emily battit des mains, enchantée, alors que Simon me fixait sous ses paupières plissées. Je me trémoussai, gênée, la mort dans l’âme. Non seulement j’aurais voulu rentrer à Noël voir ma famille, mais en plus la perspective d’un tel bal me fascinaient autant qu’elles m’effrayaient. Je devrais trouver une robe, car comme Mathilda, je n’avais pas pris au sérieux l’injonction dans les fournitures – et rien que l’idée me donnait la nausée. Et en ce qui concernait la danse … Si j’admettais bien chanter, danser était une autre paire de manche avec laquelle j’étais moins à l’aise. J’ignorais si j’étais bonne ou mauvaise. Simplement, je n’aimais pas ça.
Cédric réapparut un instant plus tard, toute couleur ayant déserté son visage. Emily se mit à glousser.

-Alors ? Qu’est-ce qu’elle te voulait ?
-Je dois ouvrir le bal avec les autres champions, répondit-t-il, presque tétanisé. Genre, moi et une fille et ….

Il arqua maladroitement les bras pour esquisser quelques pas de danses, et Emily s’esclaffa de plus belle. Les joues de Cédric se colorèrent alors.

-Arrête, Em’, ce n’est pas drôle !
-Bien sûr que si ça l’est ! Et c’est d’ailleurs l’unique raison qui a convaincu Victoria de rester !

Cédric me jeta un regard vexé et ce fut à mon tour de m’empourprer violemment. Toute cette histoire de bal allait prendre des proportions absurdes.

-Mais je suis sûre que tu t’en sortiras très bien, me rattrapai-je en m’efforçant de sourire. Et puis, trouver une cavalière … pour toi, je suppose que ça ira.
-Trouver une cavalière, répéta Cédric d’une voix blanche. Oui, un jeu d’enfant.
-Gillian Fawley se tient prête, se moqua Simon.
-Oh bon sang …

Cédric partit en avant, la mort dans l’âme, alors qu’Emily et Simon retenaient à grand-peine leur fou rire. L’idée d’un Cédric Diggory ouvrant un bal au bras d’une fille apprêtée était risible, car s’il était extérieurement l’incarnation de l’assurance, nous savions qu’intérieurement il n’en était rien et qu’il devait sûrement préférer retrouver le Sudédois à museau court plutôt que d’aller à ce bal. Je profitais de la discussion de Simon et d’Emily sur leur devoir de Potion pour avancer vers Cédric et glisser malicieusement :

-Tu n’auras qu’à demander à Cho, si tu ne veux pas de Gillian.
Les joues de Cédric rougirent à nouveau et il jeta un regard suspect alentour avant de répondre :
-Non, je ne demanderais pas à Cho. Je vous l’ai dit, on ne fait que parler Sortilège …
-Tu ne lui as toujours pas parlé des Tornades de Tutshill ?
-Mais …
-Cédric ! On te donne des conseils, il faut les mettre en application ! C’est comme l’œuf, tu vas regarder dans les manuels de Magizoologie ?

Il me jeta un regard oblique, plus sévère.

-Il me semble vous avoir dit d’arrêter de vouloir m’aider pour cette histoire. Je dois m’en sortir seul.
-D’accord, cédai-je avec un soupir. De toute façon ce n’est pas moi qui aurais pu t’aider.

La compassion brilla brièvement dans les yeux de Cédric et il fixa l’horizon, songeur. Comme toujours, son regard finit par vagabonder vers le terrain de Quidditch.

-On pourra retourner y faire une course, si tu veux, proposai-je, devinant ses pensées. Avant que tu ne perdes la tête face à toutes les filles viendront te demander d’aller au bal avec toi …
-Je te propose plutôt de s’y cacher jusqu’à que le bal se finisse.
-Tu devrais demander à Cho. Elle te plait, et mieux vaut y aller avec une fille que tu apprécies qu’avec une fille par défaut, non ? ça passera mieux.

Cédric se répondit rien, se contentant de ne pas lâcher le terrain de Quidditch du regard. Devant nous, des troisièmes années se dépêchaient de rentrer au château, frigorifiés. Les filles du groupe adressèrent un charmant sourire à Cédric, et celle qui trainait derrière gloussa en passant devant lui. Mon ami la gratifia d’un sourire avenant, la faisant rougir de plaisir et elle se dépêcha de rejoindre ses amies en babillant :

-Les filles ! Les filles, il m’a souri !
-Tu crois qu’elles savent la différence entre politesse et intérêt ? m’enquis-je en lorgnant sombrement les filles qui s’éloignaient en riant.
-Oh c’est la partie déplaisante du métier de champions. Ça et ouvrir le bal.
-Tu sais danser, au moins ?

Cédric me jeta un regard oblique auquel je répondis par un malicieux sourire. Je savais pertinemment qu’il était un excellent danseur, pour l’avoir vu valser avec Emily pendant nos fêtes dans la salle Commune de Poufsouffle.

-Et toi ? finit-t-il par me demander. Si tu restes, il va falloir te trouver un cavalier.

Mon cœur se mit à battre à la chamade et le fantôme du baiser de Miles me brûla un instant les lèvres. Bon sang, dans notre situation actuelle, un bal de noël. Avec des danses, et des cavaliers, des gens en robe, de la musique et … Tant pis. Je n’avais qu’à attendre sa seizième demande, ça ne ferait qu’une de plus.

-On verra. Si ça se trouve avec personne. Mais ce n’est pas grave, hein, ajoutai-je quand Cédric me regarda avec un froncement de sourcil. Je veux dire, ce n’est pas comme si j’étais championne. Et puis qui voudrait y aller avec moi ?

J’avais dit ça sur le ton de la plaisanterie, mais le froncement de sourcil de Cédric s’accentua.

-Arrête de te dénigrer, Vic’.
-Cédric, je t’ai dit que ce n’était pas grave. Honnêtement, je m’en fiche.
-Pas moi. J’en ai marre que tu te dénigres pour après peu près tout et n’importe quoi. Tu n’es pas assez jolie, pas assez bonne en magie, tu ne me m’es pas utile … C’est des conneries. C’est toi qui m’as donné le moyen de passer contre le dragon, tu n’es peut-être pas la meilleure baguette à la main mais tu es très intelligente … Et je ne sais pas, tu es intuitive, comme fille. Tu sens des choses que les autres ne voient pas venir.
-Et je suis une gardienne exceptionnelle, je sais. On peut arrêter de faire mon éloge et se reconcentrer sur le fait qu’il faut que tu demandes à Cho de t’accompagner au bal ?

Cédric me considéra en secouant la tête, et reprit sa route. Mais je souris en l’entendant marmonner qu’il allait tuer Simon pour entamer ma confiance en moi.

***


Je courrais dans les couloirs à en perdre haleine, heurtant les autres élèves qui me jetaient des regards consternés.

-Pardon, haletai-je alors que je venais de percuter une élève de Beauxbâtons, qui me jeta un regard noir.
-Ils sont givrés les anglais, marmonna-t-elle en reprenant sa route.

Ah ces français … Mais malgré ma haine de nos congénères d’outre-Manche, ils étaient cette fois le cadet de mes soucis. Je continuai de scruter la foule d’élève qui se massait vers la Grande Salle pour le repas, à la recherche d’un visage en particulier, mon poing serré sur un morceau de parchemin.

-Excusez-moi, marmonnai-je en passant à contre-courant des élèves. Pardon … Désolée … Aïe !
-Fais attention, Victoria !

Le regard sombre d’Angelina me contempla, mon air hagard et mes cheveux bouclant dans tous les sens, sidérée. Elle s’immobilisa et me prit vivement le bras.

-Ça ne va pas ?
-Si, ça va …, répondis-je, le souffle court. Je cherche … Tu n’aurais pas vu Simon ?

Angelina me jeta un regard soupçonneux avant de désigner une direction par dessus mon épaule du menton. Je fis volte-face et vis effectivement Simon, à l’ombre d’une armure, en grande discussion avec Octavia McLairds. Sans m’étonner de les voir ensemble, ni même remercier Angelina, je courus en leur direction, bousculant une bande de première année. Octavia me remarqua la première, mais avant qu’elle ne puisse ouvrir la bouche je fauchais le coude de Simon, lui arrachant un glapissement.

-Hey !
-Victoria ! s’exclama Octavia avec un déplaisir évident. Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, on était en train de parler …
-C’est urgent, répliquai-je en entrainant Simon plus loin.
-Vicky …

Je lui jetais un regard pénétrant, qui lui fit comprendre que je ne lâcherais pas, et il poussa un profond soupir. Il se tourna vers Octavia et lui servit un sourire penaud :

-Il semble bien que je sois kidnappé. On se revoit après.
-C’est ça, rétorqua dignement Octavia en se redressant.

Après un regard venimeux à mon égard, elle s’éloigna, ses longs cheveux fouettant l’air à chacun de ses pas. Malgré mon urgence et ma folle course, je ne pus m’empêcher de jeter un regard consterné à Simon :

-Ne me dis pas que tu songes à te remettre avec ?
-Je ne crois pas que ce soit tes affaires, Bennett, répliqua-t-il sèchement. Et j’espère que tu as une bonne raison … Qu’est-ce qu’il y a ?

Pour toute réponse, je lui tendis d’une main tremblante le parchemin que j’avais dans la main. Il poussa un profond soupir, le défroissa et le lut. Son visage blêmi à mesure des mots.

-C’est une bonne raison, finit-il par dire, levant lentement les yeux sur moi. Peut-être que c’est une menace.
-Tu crois ?

Ma voix était légèrement montée dans les aigus, et je portai une main sur mes lèvres pour me calmer. Je repris le parchemin des mains de Simon pour le contempler. C’était un dessin, animé par magie, représentant une sorte de marionnette à l’allure vaguement féminine, pendue par des fils, s’approchant lentement d’un feu qui finissait par l’englober toute entière. Et en dessous de cet affreux dessins, les mots qui faisaient mon cauchemar « remember, remember, the fifth of november ». Ils étaient suivis plus bas de la menace en question : « your turn to burn?* ».
A mon tour de brûler. Bon sang …

-Je ne sais pas qui c’est, poursuivis-je, satisfaite que ma voix ne tremble pas. Mais je suis persuadée que la personne est définitivement au courant pour ce que j’ai fait à Nestor Selwyn. « A ton tour de brûler » … Après celui de Selwyn ?
-Ne panique pas, me prévint immédiatement Simon en posant une main qui n’avait rien d’apaisante sur mon épaule. Pas de panique, pas de panique, euh … On devrait aller voir un professeur, Vicky. Même dans la possibilité que ce soit des paroles en l’air, on devrait …
-Pour que je me fasse renvoyer ? Pas question !

Je croisai mes bras sur ma poitrine, pour retenir ne serait-ce qu’artificiellement la chaleur qui semblait s’échapper de mon corps. Je doutais fortement que les professeurs soient indulgents. Simon me jeta un regard pénétrant.

-Vicky, quelqu’un menace de te brûler, exactement comme comptait le faire Nestor Selwyn lors de ce fameux cinq novembre. Je ne suis pas sûre que ce genre de menaces soient du goût de Dumbledore et connaissant le personnage … Non, il ne te virera pas.
-Simon, ce jour là j’ai marqué physiquement et psychologiquement Selwyn, d’une façon effroyable ! Comment pourrait-il ne pas me virer ?
-C’est eux qui t’ont attaqué, tu t’es défendue !
-Mais j’aurais pu prévenir quelqu’un ! (A ma plus grande horreur, des larmes me montèrent aux yeux). J’aurais pu appeler quelqu’un, mais je me suis enfuie, et j’ai laissé le feu le brûler ! Je … j’imagine même pas l’enfer que ça a dû être …
-Victoria …, dit Simon, visiblement dépassé. Vicky, enfin, calme-toi …

Je me mis une main sur la tempe et m’adossai au mur, espérant vainement que cela m’apaiserait mais ce n’était pas le cas. Lentement, je me laissai glisser le long de la pierre pour me retrouver assise, le cœur battant la chamade, le visage relevé pour que les larmes refluent.

-Ce début d’année est un cauchemar, lâchai-je d’une voix rauque. Par Merlin … D’anciens Mangemorts de sortie et la Marque des Ténèbres qui apparaît lors de la Coupe du Monde de Quidditch, un vieil Auror fou qui nous fait subir les sortilèges Impardonnable, un ancien Partisan de Voldemort arrive à Poudlard, amenant avec lui une foule d’élève racistes, et puis il y a le Tournoi des Trois Sorciers, avec toute les réjouissances que l’on connaît – le dragon, le bal, des choses comme ça … Et maintenant quelqu’un me menace de me faire renvoyer, et pire, de me brûler ? Est-ce que j’ai le droit de dire qu’il y a quelque chose qui cloche ?

Simon me regarda un instant de haut, un sourcil relevé.

-Est-ce que tu viens de mettre le dragon sur le même plan que le bal ?
-Oh Seigneur, Simon …, soupira-je avec un certain agacement, consternée qu’il n’ait retenu que cela.
-Non parce que me concernant, le bal c’est bien pire que le dragon.
-Simon ! Est-ce qu’on peut se recentrer sur le sujet ?

Mais la remarque m’avait arraché un sourire tenu, ce qui parut le satisfaire. Il se laissa tomber à côté de moi, un coude posé sur son genou replié. Son nez pointu se fronça sous a réflexion.

-Je reste persuadé que la meilleure des choses serait d’en parler à un professeur. Je sais que tu as peur de te faire renvoyer, ajouta-t-il en remarquant que j’ouvrais la bouche pour protester. Et je le comprends, c’est vrai que ce qui s’est passé ce soir là, c’est moche. Mais de une, on ne va pas se mentir, Selwyn l’avait bien mérité, et de deux, tu ne contrôlais rien, ce soir là. Tu avais peur, tu étais sans défense, alors ta magie t’a protégée, et c’est quelque chose de naturel sur laquelle tu n’avais aucun contrôle. Ce n’est pas plus de ta faute que celle de Selwyn, et je pense que c’est pour ça qu’ils ne te renverront pas.

Il désigna le morceau de parchemin que je serrais toujours dans mes mains.

-Je ne sais pas si ce sont de vraies menaces, ou si elles sont juste là pour te faire peur. Je dis juste qu’elles te feraient moins peur et qu’elles seraient moins dangereuses si tu savais que les professeurs sont de ton côté. Une, ça peut être un accident, surtout que le premier message était assez vague. Deux ? Et aussi explicite ? On ne va pas se mentir, Vicky, ça commence à être inquiétant.
-Je le sais bien, et c’est pour ça que je suis venue t’en parler. Je n’arriverais pas à gérer ça toute seule … Mais en parler aux professeurs … Simon, je ne travaille pas si dur pour être renvoyée maintenant …

Il me jeta un regard contrarié, avant de river ses yeux sur le parc que découpaient les arcades devant nous. Le couloir s’était considérablement vidé, tout le monde étant parti déjeuner. La seule chose que nous vîmes c’est un groupe de fille traversant le parc, pointant du doigt Viktor Krum qui remontait vers nous de sa démarche gauche. Je me demandais vaguement quelle serait la réaction de ces filles si elles savaient que j’avais pu échanger deux mots avec lui.

-OK, d’accord, on attend pour les professeurs, céda Simon avec un soupir. C’est ton affaire, c’est toi qui décides. Mais en attendant, si tu viens m’en parler pour t’en contrefoutre de ce que je dis, je ne vois pas en quoi je te suis utile.
-En rien, Bones, tu le sais bien. Je ne fais ça que pour le plaisir de t’embêter.

Mon ton ironique arracha un sourire à Simon. Je me sentis me détendre progressivement, maintenant que l’on parlait posément et que je n’étais plus en train de courir partout avec la peur au ventre. Je posai la main sur ma gorge pour sentir un pouls toujours élevé, mais qui battait de manière moins brusque contre ma peau.

-En tout cas, j’avoue être assez d’accord avec toi, reprit finalement Simon. Cette année commence assez sinistrement. Plein de signe qui brillent, mais je n’arrive pas à les relier entre eux. Quant aux menaces … Vicky, retour en quatrième année !
-Oh non, gémis-je en me prenant le visage entre les mains. La surveillance ?
-Exactement. Je serais contrarié que mon souffre-douleur ne brûle de manière inopinée, contre qui je m’énerverais, après ? D’autant plus que j’ai besoin que tu vives assez longtemps pour accomplir ma vengeance.

Un sourire espiègle se dessina sur les lèvres de Simon, et je me mis à craindre le pire. Simon était bien plus sérieux que moi – sarcastique, mais sérieux. L’espièglerie, c’était ma partie, et ce n’était jamais bon quand Simon s’y mettait.

-Tu as trouvé ? devinai-je en remarquant la lueur satisfaite qui brillait dans ses yeux verts.

Mon déplaisir devait être évident, car le sourire de Simon s’agrandit.

-J’ai eu un éclair de génie ce matin. Ça fait deux mois que je cherche quelque chose capable de te mettre dans une rage infinie, de te coller une honte telle que tu en oublieras le cinq novembre, quelque chose que tu n’oserais même pas raconter à Alex.
-Oh Seigneur, que Selwyn vienne me brûler, vite …
-J’ai donc décidé que j’allais aller au bal avec toi.

L’information mit un long moment à se frayer un chemin dans mon esprit ô combien agité. Puis lentement, mais sûrement, elle prit forme et se développa, s’insinuant en moi tel un poison qui me glaça les veines. Je sentis mon visage se décomposer et jetai un regard éperdu à Simon. Un fin sourire sadique s’étirait sur ses lèvres.

-Et oui, Bennett. Le bal est déjà une épreuve en soi, pour toi : une soirée entière en robe et talon, apprêtée comme une vraie fille à devoir danser – tout ce que tu ne sais pas faire, donc. J’ai réfléchi à la façon de te rendre la soirée encore plus pénible, et j’ai eu l’idée de t’imposer ma présence.
-Hors de question, articulai-je dans un filet de voix. Je n’irais pas.
-Et tu penses qu’Emily va te laisser ne pas y aller ? s’esclaffa moqueusement Simon. Et Cédric, on en parle ? Il aura besoin de ton soutien pour ouvrir le bal … Tu seras obligée d’être là, Victoria, et je te collerais comme toi tu m’as collé à la répartition en première année. Et je te forcerais à danser devant tout Poudlard aussi – et tu sais très bien ce que je suis capable de faire si tu refuses. Ce sera soit tu danses avec moi, si je te fais danser seule sur la piste avec un sortilège. Ne me tente pas, Vicky, je suis déterminé.

L’image qui prenait forme dans mes pensées était absolument effrayante. Le sourire de Simon s’agrandit alors que l’horreur se peignait sur mes traits.

-Alors ? susurra-t-il tandis que je lui jetai le regard le plus féroce que possible. Ne suis-je pas un génie ?

Alors, est-ce que Simon est un génie? :lol: :lol: A dans deux semaines !
Ah et Lily, Cazo et Clem, je commente dès que je peux ! <3
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Re: Ombre et Poussière [Harry Potter]

Message par Cazolie »

Yo !

Je suis désolée ça va être tout pourri comme commentaire, mais bon (sur le chapitre de la première tâche)

Déjà j'ai adoré l'arrivée des Weasley pouahahha, et Vic et sa poêle à frire c'était magique. Tu rends très bien les jumeaux, ils m'ont vraiment fait marrer !
Miles et Vic sont vraiment choux dans ce chapitre, même si je me sens mal pour ce pauvre Miles qui en pince tellement pour elle (I mean, il lui caresse le dos de la main et il lui file son écharpe, et elle ne proteste pas, ça doit le rendre un peu confus haha) Mais bref, s'ils sont capables de s'entendre finalement sur le fait que Victoria n'est pas amoureuse de lui, je pense que ce sera un formidable ami et c'est chouette

Tu as vraiment super bien rendu cette tâche, c'était trop cool de voir Cédric affronter son dragon vu qu'on ne le voit pas dans HP4. C'est canon la brûlure ? je me rappelle pas du tout. Enfin en tout cas j'étais tellement tendue pendant toute l'épreuve, et surtout quand il se fait brûler et qu'elle fend la foule pour essayer de s'approcher ! Trop de tension, c'était super bien écrit :mrgreen: Pareil, j'adore l'amitié entre Vic et Cédric, pas du tout le même genre qu'avec Miles évidemment (bien plus sain haha), et tellement belle. Je les aime trop

Enfin le coup de gueule de Cédric à propos de Harry était vraiment le bienvenu et très bien écrit lui aussi ! On dirait la voix de la conscience de Ron haha, j'ai trouvé ça chouette que tu reprennes cette idée de "vous avez vu comme c'est dangereux, il faudrait être taré pour vouloir participer envers et contre tout", mélangée de "ça fait trop pour une seule personne", c'était encore mieux.
J'adore cette phrase :
Vous pensez qu’il aurait la force de se battre toute l’année à la fois contre Poudlard et contre des dragons ?
Voilàààààààà je reviens dès que possible pour le reste, Anna' si tu passes par là, pareil pour toi :lol:
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